de Pierre Assouline

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La République des livres
Le traître est parfois juste un peu en avance sur son temps

Le traître est parfois juste un peu en avance sur son temps

Franchement, que peut-on attendre d’un roman intitulé Judas (traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen, 352 pages, 21 euros, Gallimard) qu’une histoire de trahison, une réflexion sur la chose, ses avatars et ses variantes ? On n’aime pas trop que l’intention s’affiche dès le titre. Ca tue le mystère. Et pourtant… C’est compter sans le métier d’Amos Oz, sa maîtrise de tous les registres narratifs, sa formidable faculté d’empathie, sa capacité à faire dire à une histoire autre chose que ce qu’elle dit. Et si Judas avait été, contrairement aux interpretations communément admises, jusqu’à en faire le paradigme absolu de la figure du traître, le plus fidèle et le plus dévoué des disciples de Jésus ?

Jérusalem en hiver entre 1959 et 1960, une ville qui porte encore les stigmates de la guerre d’indépendance dix ans après. Schmuel Asch, un étudiant qui poursuit une thèse sur « Jésus dans la tradition juive », doit interrompre ses recherches quand son père, qui subvient à ses besoins, est forcé de mettre la clé sous la porte de sa société. Son abandon est un renoncement définitif. Dès lors ce garçon d’un naturel apathique, asthmatique et cyclothymique, que sa petite amie vient de larguer, se met en quête d’un travail et trouve par petites annonces un boulot chez un vieil homme sur ses béquilles, Gershom Wald, lequel lui offre le gîte et le couvert en échange de quelques heures de conversation par jour. Au mur de la maison, des reproductions de Van Gogh, sur les tables de chevet, le Docteur Jivago de Pasternak traduit en hébreu six mois après l’édition originale russe, par nostalgie de l’Europe.

Le jeune homme timide et mal dans sa peau s’installe donc dans une petite chambre dans les combles de la maison et vit entre ce misanthrope passionnant mais revenu de tout, plus désenchanté qu’amer, qui l’entretient en permanence de questions politiques et de controverses théologiques, et l’étrange et froide Atalia Abravanel, une femme d’une quarantaine d’années murée dans son mutisme, sa bru au charme ravageur, triste et belle, veuve de son fils, un soldat sauvagement assassiné, et elle-même fille du défunt Shlatiel Abravanel, pionnier du sionisme historique qualifié de traitre pour avoir évolué vers la solution utopique d’un Moyen-Orient sans Etats ni frontières (faut-il préciser que ce personnage est purement imaginaire ?)

D’un côté un jeune homme pas si naïf qu’il en a l’air mais qui veut croire à une force qui sauvera le monde ; de l’autre un homme las qui ne croit pas en sa rédemption, que les bons sentiments exaltés par les trois religions monothéistes révulsent. Quand l’un veut croire qu’il n’y aurait pas eu de christianisme sans crucifixion, l’autre se dit persuadé que la trahison de Judas l’Iscariote est à l’origine des persécutions antisémites dans le monde, que c’est le mensonge fondateur, que c’est à cause de cela que pendant des siècles les chrétiens se sont persuadés que les Juifs avaient tué le fils de Dieu. Judas, synonyme de traitre, est devenu synonyme de juif.

A un moment du récit, le vieux Gershom Wald raconte que dans sa jeunesse polonaise, voyageant dans un train, il lisait un journal en hébreu. Una dame assise en face de lui l’interpella : « Comment se fait-il que vous lisiez un journal juif, monsieur ? » Il expliqua qu’il comptait bientôt émigrer en Palestine pour s’établir à Jérusalem. Alors la dame, le regard mouillé de larmes :

«  Il était si bon, si bon, comment avez-vous pu Lui faire cela ? »

Emu par son émotion, Wald se retint finalement de lui confier qu’au moment de la crucifixion, il avait justement rendez-vous chez le dentiste et il ravala ses paroles. On croit qu’on va verser dans du Woody Allen mais non. On se croirait plutôt du côté de Tchékhov et pas seulement en raison de l’ atmosphère de huis clos hivernal, ce qui n’est pas tout à fait un hasard : bien qu’il ne possède pas de table de chevet, Oz a des auteurs de chevet, ceux vers lesquels il revient tout le temps, Tchékhov en premier lieu avec Cervantès mais aussi Bialik, Amichai, le Lampedusa du Guépard, Kafka et Borges, parfois Thomas Mann et parfois Elsa Morante ou Natalia Ginzburg.

Ce n’est pas un roman cultivé abreuvé de sources érudites. C’est à peine si Oz a consulté quelques livres, trois notamment qu’il cite à la toute fin sur Jésus dans le regard juif et qui remontent aux années 50. Le fait est que, croyant ou pas, juif ou chrétien, on est emporté par ce huis clos (il faut lire à ce sujet les forums de discussions sur cette… discussion notamment sur les sites de langue anglaise) même si la figure de Judas l’Iscariot, l’un des douze apôtres de Jésus de Nazareth, demeure évanescente et son historicité, douteuse. Amos Oz a du mal à croire qu’un homme comme lui, un homme riche qui avait du bien et jouissait d’une grande domesticité, aurait trahi pour trente deniers (équivalent de 600 euros), d’autant que l’identité de Jésus, qu’il est censé avoir vendue, était connue de tous à Jérusalem, ce n’était pas un scoop. Le baiser de Judas à Jésus n’a rien révélé du tout à ses géôliers. Au fond, en livrant Jésus à ses tortionnaires, Judas n’a fait que lui être fidèle, il lui a obéi puisque Celui qui prétend être le messie et le roi des Juifs veut mourir sur la croix.

Ca discute, qu’est-ce que ca discute dans ce roman qui n’est pourtant jamais bavard, Jérusalem sous la neige dominant en arrière-plan en personnage principal et silencieux, comme si la ville surveillait les faits et dits de chacun. Un vrai pilpoul que cette célébration de l’art de la conversation : beaucoup de conversation, un peu de thé, encore de la conversation, un peu… Parler dans le fol espoir de faire baisser le niveau d’angoisse et d’hystérie nationales. C’est une pièce de théâtre, on sort peu dans les rues car il pleut tout le temps ; cela donne un roman écrit comme un trio pour piano et cordes, allez, disons l’opus 67 en mi mineur, de Chostakovitch !

Parfois le traître est celui qui est en avance sur son temps, comme le général de Gaulle, qui est revenu au pouvoir là-bas en France grâce aux voix des partisans de l’Algérie française et qui ne va pas tarder à les tromper en accordant l’indépendance aux Algériens. Mais après tout, le prophète Jérémie n’était-il pas tenu pour traitre par la populace ? N’a-t-il pas connu la prison et l’exil pour avoir annoncé l’arrivée des Chaldéens, prédit la destruction de Jérusalem et l’exil des Judéens à Babylone à cause de leur manque de foi et la destruction de nombreux peuples étrangers, royaumes et cités ? Traitre, même Herzl le fut un temps aux yeux de ceux qui ne le pardonnaient pas de se décourager en envisageant la résurrection d’Israël loin de la Palestine historique. Et Ben Gourion, favorable à la solution des deux Etats ? Tous des traitres !

Oz a de la compassion, de l’empathie mais s’il croit en une certaine justice, il ne croit pas en l’amour universel. Ses personnages nous laissent dans l’irrésolution même si par la vertu de la conversation, ils donnent l’impression d’avoir fait un pas l’un vers l’autre, surtout le jeune thésard Shmuel Asch que l’expérience a déniaisé et dessalé. Militant de gauche et sioniste cela va sans dire, Amos Oz n’a cessé depuis des années d’œuvrer pour la paix et la coexistence de deux Etats, israélien et palestinien. Il n’a jamais trahi ses convictions politiques, et moins encore la littérature. A toujours creusé le même sillon dans ces deux registres. Pourtant, c’est peu dire que le qualificatif de « traitre » lui colle à la peau. Il ne se passe guère de semaine sans que dans une émission, un tract ou un journal, des extrémistes le lui accolent pour avoir osé dénoncer leur conception du Grand Israël. D’ailleurs son père et son fils s’appellent Yehuda. “Je suis donc le fils et le père de Judas!” s’amuse-t-il dans les interviews. Et puis quoi, il serait incroyable que le baiser le plus célèbre de l’histoire ne soit pas un acte d’amour mais de trahison, de déloyauté, d’infidélité…

(Photo Louis Stettner)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 850 Réponses pour Le traître est parfois juste un peu en avance sur son temps

christiane dit: à

@Jibé dit: 17 janvier 2017 à 10 h 05 min
Beau choix, Jibé. Quelle merveille !

Jibé dit: à

La possibilité d’une île

(…)
Ma vie, ma vie, ma très ancienne,
Mon premier voeu mal refermé
Mon premier amour infirmé
Il a fallu que tu reviennes.

Il a fallu que je connaisse
Ce que la vie a de meilleur,
Quand deux corps jouent de leur bonheur
Et sans fin s’unissent et renaissent.

Entré en dépendance entière
Je sais le tremblement de l’être
L’hésitation à disparaître
Le soleil qui frappe en lisière
Et l’amour, où tout est facile,
Où tout est donné dans l’instant.

Il existe, au milieu du temps,
La possibilité d’une île.

Michel Houellebecq

Jibé dit: à

Là, il semble que Houellebecq est juste un peu en retard sur son temps ?

bouguereau dit: à

Le Suicide Français est à la littérature ce que Macron est à la politique

non y suffit à la politique comme dracul de réussir la littérature doit durer jusqu’en poche à 3€50..chka la mort..même hun peu haprés pour rien..pour la gloire..en hattendant y recommande sa lecture. Mais 22€90, c’est peut-être un peu cher..pour certains… »Mais ça les vaut ! 530 pages d’analyses fouillées et souvent remarquable »..mon larbin y flippe pasque qu’heureuzment y’avait soral pour les hantisémite..mais pas pus pour longtemps

closer dit: à

« On croirait parfois entendre la synthèse d’un candidat à l’ENA à l’épreuve orale mais en beaucoup plus alerte et intelligent. »

Et pour cause, Zemmour a présenté l’ENA. Je ne sais pas s’il a été admissible à l’oral. En tout cas il a du avoir une bonne note à l’épreuve écrite du « Premier jour » (culture générale, histoire). J’imagine que les questions administratives, sociales et constitutionnelles l’ennuyaient un peu, ce qui pourrait expliquer son échec final. Mais il est en bonne compagnie…

bouguereau dit: à

qu’est ce tu veux baroz..tes repères sont cul par dessus tête..t’es l’genre a houspiller les malades comme jacques chirac pour qu’il begaie un vote pour hollande..les arts de la rue et le ciment brossé et gris figaro..quousqué tandem

bouguereau dit: à

En tout cas il a du avoir une bonne note à l’épreuve écrite du « Premier jour » (culture générale, histoire)

..’il a du’..les armoires normandes..les tilburi louisça vaut pus un clou..mais faut surtout surtout faire semblant..le ridicule ne tue pas..et rend sexi

Jean dit: à

« Le suicide français » … Un dont on peut parier sans risque qu’il ne succombera pas au vertige du suicide, c’est Zemmour lui-même. Question de tirages. La profession de prophète de malheur est à la mode, et des plus lucratives. Finkielkraut et quelques autres en ont endossé la tintinesque défroque, avec grand succès. Se délecter à prédire le suicide des autres vous prémunit contre la tentation de donner l’exemple. La fin du mondhheuheuheu !!!!

Lucy dit: à

Chaloux dit: 16 janvier 2017 à 21 h 44 min
La maison était si belle, poussiéreuse. J’en ai le regret, comme j’ai le regret de l’ancien Palais-Royal.

Je n’ai pas le même ressenti que vous, il n’y avait pas que la poussière, la maison sentait la désolation ce qui ne correspondait pas à l’esprit de George Sand, mais quand j’ai parlé d’il y a vingt ans c’était sans doute trente, aujourd’hui on sent mieux combien les invités devaient s’y sentir bien. Quand je pense qu’il y a eu une pétition pour arracher cette pauvre Aurore de son Nohant si aimé et l’abandonner dans ce sinistre sépulcre qu’est le Panthéon !

JC..... dit: à

SCOOP

Vous avez remarqué la Disparition RdL de notre père, notre frère, notre ami, Pierre Assouline.

Venant d’accepter un rôle de pédagogue actif auprès du Collège de Jeunes Filles de Stockholm, chaire de littérature, il vient de me céder la responsabilité d’animer son blog littéraire.

Après quelques résistances de pure forme, il a accepté que la République des Livres deviennent la République du Tout, ce qui ouvre les échanges ainsi que je le souhaitais.

Bien entendu, le blog deviendra payant.

bouguereau dit: à

Bien entendu, le blog deviendra payant

lassouline se fait opérer pour ête note mère..ça coute de la thune

christiane dit: à

@Jibé dit: 17 janvier 2017 à 10 h 10 min
Ce sont ses romans qui m’ont marquée et ses entretiens. J’ai beaucoup aimé sa participation timide au film « L’enlèvement… » de G.Nicloux.
Mais ce n’est pas un auteur que j’aime lire. J’ai juste aimé le découvrir. Il a sa place dans notre paysage littéraire et une sacrée dégaine. Il me met mal à l’aise, je ne saurais dire exactement pour quelles raisons….

bouguereau dit: à

La maison était si belle, poussiéreuse

nohant est une trés vilaine demeure..surtout pour le coin..la seule chose mignone c’est cet accés privé au petit cimetière privé mais dans celui des paroissiens ordinaires..le reste himpressionne mon larbin..c’est dsa condition

Jacques Chesnel dit: à

Je rejoins Christiane à propos de Houellebecq, je n’ai pas pu supporter plus de cinq minutes, le personnage et ses écrits, ce n’est pas mon genre de parka.

Jibé dit: à

« lassouline se fait opérer pour ête note mère..ça coute de la thune »

Même à Casablanca, le boug ?

Bloom dit: à

Trump: impeachment ou assassinat? Dans 3 ou 6 mois?
Les paris sont ouverts.
A propos du sénateur républicain John McCain, torturé par le Viet Cong: (en substance) il se dit héros, mais pour moi un héros, c’est un type qui commence par ne pas se faire capturer…
Poo’ white trash!

Jibé dit: à

« un héros, c’est un type qui commence par ne pas se faire capturer… »

Faut-il faire ressortir l’ombre de Jean Moulin du Panthéon, Bloom ?

Chaloux dit: à

Bérénice, votre élection à la présidence de l’association de protection du Blabla ne doit pas vous autoriser à me persécuter.
Quand j’aurai un moment, je vous reparlerai de Blabla à Odessa.

Jibé dit: à

Moi, Christiane, c’est un auteur (le romancier) que j’aime lire et qui me fait rire. Ce n’est pas une raison pour l’ensevelir sous un tombereau de fleurs poétiques, en plastoc !

Bloom dit: à

La résistance s’organise, Baroz. Une foule de gens boycotte l’inauguration.
Ne pas oublier que les US of A ne sont jamais aussi bons que dans l’adversité.
Sans l’opposition à la guerre du Vietnam, pas de mai 68. C’est aux States que Cohn-Bendit a parfait son éducation politique.
The shit has hit the fan, man!

Nicolas dit: à

Il va vraiment falloir que l’on se penche sur ce problème de la poésie. Je ne suis pas un spécialiste mais j’ai une certaine appétence pour cela. D’une part je n’ai pas dit que Velbecq n’était pas un poète, j’ai dit que c’était un poète mineur, ce qui n’est pas loin il est vrai tant n’importe qui peut se masturber sur un coin de table. D’autre part, vraiment désolé mais Paul n’est pas plus poète que Sarraute https://www.maulpoix.net/Sarraute.html

bouguereau dit: à

kabloom y te vendrait capone et ses tueurs comme les vrais remparts dla démocratie baroz..c’est pas l’arme qui tue c’est le doigt noir sur la gachette

bouguereau dit: à

..hen france ça ravayaque pus..

christiane dit: à

@Jacques Chesnel dit: 17 janvier 2017 à 10 h 34 min
Bonjour Jacques. Vous vous faites rare. Dommage…

bouguereau dit: à

Il va vraiment falloir que l’on se penche sur ce problème de la poésie

bon..j’ai mon lait qu’est sul feu et ma mère qu’est pas bien..

Jibé dit: à

« Jamais un coup de dés n’abolira le hasard »
Stéphane Mallarmé

« L’arc aboli de tristesse élancée
Dans une lutte imperceptible, ultime
Se raffermit conjointement, minime ;
Les dés sont à demi lancés. »
Michel Houellebecq

Chaloux dit: à

« j’ai dit que c’était un poète mineur »

cette manie de coller des étiquettes… Lisez, ne lisez pas (pour ma part je ne lis pas), la postérité tranchera.

JC..... dit: à

Bloom dit: 17 janvier 2017 à 10 h 46 min
« La résistance s’organise, Baroz. Une foule de gens boycotte l’inauguration. »

LA RESISTANCE !!! Quatre trouducs démocrates du showbiz, de la nouille déçue contre le vote du peuple ! …

Arrête ton char, Ben Bloom ! tu vas nous faire mourir de rire ….

JC..... dit: à

christiane dit: 17 janvier 2017 à 10 h 58 min …@Jacques Chesnel : « Bonjour Jacques. Vous vous faites rare. Dommage… »

C’est vrai ça ! Quand reprends tu la roulotte du jazz de ce lâcheur de Kiosseff qu’est parti avec la femme de ménage ?

Emmanuel dit: à

Christy 10.29 jdébarque de RDC où merveilleuse Annelise m’a traité de sandouiche aux ris dveau quand jété pas correc.;Encore Ouellebec sur ltapis.?LMichel mérite pas tandégar ;chui fatigué dlire les petits bolos ladssu.;graaaaaand poet-poet tlas dit bouffi;la des kalités comm le veau sans plusse;.tré surestimé par les salonnards.;pareil que kan tu lis nicolas maury sur lciné.;à la faintudésabonnes .;t’m de moinsse en moinsse les medias complissss! Jpréfer lski.;

Nicolas dit: à

Chaloux, si vous voulez aborder Bovary sous l’angle de l’humain ou bien faire de Velbecq votre machin de la postérité c’est très bien. SVP ne faites pas omme Renato, ne vous prenez pas pour le centre du monde, ne vous évoquez pas pour dire à chaque un ce qu’il devrait être ou faire. Occupez vous de ce qui vous indispose à votre guise et laissez moi écrire tranquillou. Je fais ce que je veux.

Nicolas dit: à

Cette manie qu’on les gens de se regarder le trou de balle et de dire leur fait aux autres, c’est indécent !

Emmanuel dit: à

chui pa contre sa poésie lui paye ldentier.,fo sérier le PB ,y fé b marrer ka meme:;les gendelettres stiennent les coudes au lieu ddébrouissailler lpaysage intellectuel ;ach ach. .apré lenvie dlire sbarre on sdemande Y ;!!

JC..... dit: à

Nicolas dit: 17 janvier 2017 à 11 h 16 min
« Je fais ce que je veux. »

Nous te laissons faire, Nicolas, pour l’instant… N’oublie pas que tu n’es plus Nicolas, tu es NICO Version 2,…. connecté, surveillé, suivi, soupesé, connu, soumis à des forces supérieures en nombre. Bonne journée et bonne nuit.

JC..... dit: à

christiane dit: 17 janvier 2017 à 10 h 29 min
« Houellebecq …/… Il me met mal à l’aise, je ne saurais dire exactement pour quelles raisons…. »

J’adore son look. Il a la gueule du type que tu récupères en loques après une nuit de tempête dans son bateau démâté : gentil, disant des choses bêtes, heureux de vivre après tout, malgré l’épreuve…

MH ? c’est un optimiste bien caché, bien frappé, bien tordu, … on a beaucoup plus de cas contraires autour de nous !

Jibé dit: à

Les thèmes existentiels, qui traversent son importante (en quantité) production poétique, quoique guère nouveaux, ne sont pas sans intérêt, Pablo, mais c’est la forme qui ne suit pas. Et en poésie, c’est rédhibitoire !
En revanche, son écriture « blanche », wikipédiesque, convient mieux à ses romans-miroirs…

Jibé dit: à

« MH ? c’est un optimiste bien caché, bien frappé, bien tordu, … »

Comme WGG ou moi, JC !?

Lucy dit: à

christiane : « J’ai beaucoup aimé sa participation timide au film « … » de G.Nicloux. »

pour les aficionados « L’enlèvement de Michel Houellebecq » passe à la télé la semaine prochaine. Télérama dit que c’est « hilarant ». Comme je ne réussis pas à lire ses livres, je pourrais essayer de regarder le téléfilm ? Sa participation marque au moins un certain sens de l’humour.

JC..... dit: à

Quittons nous sur un organe.

Un organe littéraire fabuleux, une mine d’or, une saillie informative remarquable, fraîche, innocente, dans le mensonge des media corrompus du Nord : VAR-MATIN.

« Descendant du Paris-Nice en gare de Saint-Raphaël le 17 décembre dernier, pour griller une cigarette, Adrien A., 29 ans, s’est brusquement éloigné en apercevant trois policiers en civil qui patrouillaient sur le quai.
Il n’en a pas fallu davantage pour que ceux-ci décident de le contrôler.
La palpation leur a révélé quelque chose de volumineux sur le devant de son pantalon.
« C’est mon sexe », a-t-il répondu du tac au tac. Le jugeant peut-être prétentieux, les policiers ont exigé de voir le « corps du délit « .
C’est ainsi qu’ils ont découvert, dans le slip du jeune homme, un boudin contenant 120g de cocaïne, représentant une valeur de 10.000€ sur le marché illicite. »

Que pèse Flaubert, que pèse Stendhal, que pèse Proust, devant cet instantané magnifique de nos jours heureux ?… Bonne nuit à tous et à toutes !

Jibé dit: à

« Comme je ne réussis pas à lire ses livres »

Pourquoi, Lucy ? Il semble que les femmes, voir les réserves de Christiane, aient un problème avec lui. Un certain machisme ? Christine Angot aussi s’est exprimée là-dessus…

bouguereau dit: à

Télérama dit que c’est « hilarant »

ça me troue l’cul que télérama soit resté un tel nord dans une certaine ‘esthétique’ comme dirait rénateau..et toi baroz?..télérama ça te troue ou pas? ?

Janssen J-J dit: à

Sur le copié-collé du texte de Paul Edel, mon intention n’était pas de commettre un sacrilège. Je préfère lire un texte compact et bien écrit, plutôt que délité, bourré de coquilles et de photos qui déconcentrent. Ce qui m’agace surtout, c’est de constater que chacun sur son propre blog vient s’abreuver sur celui de passoul pour signaler qu’il y a écrit qque chose en rapport, comme si leur propre blog ne se suffisait pas à lui-même. Je me suis donc amusé, sans intention de nuire, à voir ce que produirait une exfiltration, et le résultat m’en a été bien instructif. La réaction d’élégance et de fair-play est venue d’Edel lui-même. Pour les autres, qui ont vu de l’arrogance ou de la stupidité dans cette aimable plaisanterie, je les plaindrais toujours un peu…, ils/elles sont incapables de la moindre distanciation.
A un moment, un livre devient le plus important du monde et fait tout basculer dans votre vie, explique Houellebecq tombé sur Schopenhauer : « vous entrez en contact avec l‘esprit d’un mort, de manière plus directe, plus complète et plus profonde que ne le ferait même la conversation avec un ami » (in, Soumission). Ce n’est pas forcément mon expérience avec M.H., mais ce le fut avec Schopenhauer et Cioran à certains moments décisifs où paradoxalement ils m’empêchèrent de me foutre en l’air. C’est pourquoi je me sens proche de Houellebecq, à cause de ce genre de remarques. Comme quoi, la sympathie pour un écrivain, ça n’est pas plus compliqué que ça, il y a cela au départ, et après on peut tout lui pardonner !… Quant au reste, toute cette glose évaluative sur la pérennité de son œuvre !… je le laisse aux spécialistes, et le dis sans condescendance aucune, bien que cela m’apparaisse un brin dérisoire. Dire pourquoi on aime ou on n’aime pas le contenu d’une œuvre et se prononcer sur son avenir avec cet aplomb caractéristique des meilleurs bonimenteurs, c’est vraiment pas ma tasse de T. On sait bien que du vivant de l’auteur, tout le monde en juge peu ou prou, en tant que « spécialiste » ou « amateur »… à partir d’intimes sentiments de jalousie, de haine ou d’admiration suscités par sa notoriété… Est-il est-il utile d’épiloguer + longtemps sur la consistance de tels préjugés ?… Guère mes oignons, c clair, pas d’souci, voilà hein, enfin bon brefl. Bonne journée à tousses.

Claudio Bahia dit: à

à Widergänger 17 janvier 2017 à 5 h 22 min
Merci à vous. Maintenant c’est clair; je ne savais pas si il s’agissait du Suicide français, ou de Un quinquennat pour rien. Je n’ai jamais rien lu de E. Zemour ni ne l’ai jamais entendu à la télé ou radio (ici on a pas ces chaines), mais tout cela me semble très intéressant; je vais le commander lors de mon prochain voyage en Europe en avril.

bouguereau dit: à

Que pèse Flaubert, que pèse Stendhal, que pèse Proust, devant cet instantané magnifique de nos jours heureux ?

120g ça fait pas le kil de braquemart

Jibé dit: à

« télérama ça te troue ou pas ? »

J’y ai publié mon premier article, sur le cinéma. Puis ensuite, les choses se sont corsées, le boug.

Jibé dit: à

Dans quelle île lointaine vivez où, Claudio Bahia ?

Jibé dit: à

Vivez-vous

bouguereau dit: à

gentil, disant des choses bêtes, heureux de vivre après tout, malgré l’épreuve…

l’épreuve c’est dfaire croire à la tempète..c’est un poulbot pour varois..

Jibé dit: à

Corsées n’est pas le bon mot, disons envenimées…

bouguereau dit: à

C’est ici

cristine peut pas ne pas faire sa ptite lette au flaubert du moment..le mieux est l’ennemi du bien

Chaloux dit: à

Niacoli :Je fais ce que je veux.

Tous les propos sont discutables dès lors qu’on exprime publiquement. Tu fais ce que tu veux, mais moi aussi.

bouguereau dit: à

tout doux mon larbin

Jibé dit: à

Pour Télérama, j’avais le bon profil de gauche (critique), mais pas assez celui de catho (consensuel), le boug !
Ensuite, je suis allé me faire voir au Monde et à Libé, et aussi à France-Culture, avant de me stabiliser plus durablement au gay-Pied. Parallèlement, je bénéficiais d’un salaire régulier à la Mairie de Paris.
Pendant ce temps, Popol avait fait son trou au Point et Passou s’enracinait au bon Pivot…

Jibé dit: à

A quoi tient notre destin !?

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 17 janvier 2017 à 12 h 07 min
tout doux mon larbin

Même toi, Petit-Tête-Rond, tu fais ce que tu veux. C’est dire s’il faut de la patience.

bouguereau dit: à

mais pas assez celui de catho (consensuel), le boug !

il y a de ça..mais télérama finit par m »impressionner dans la perfection de sa ligne officielle..c’est rare qu’ils s’emmèlent les pinceaux

Nicolas dit: à

J’ai du vexer Chaloux, si vous voulez nous pouvons discuter de poésie, le reste n’est que votre position, vous pouvez en efffet l’exprimer autant de fois qu’il vous plaira, je peux ne pas en tenir compte et vous rappeler que je ne suis pas comme vous.

bouguereau dit: à

petit tete rond..dis voir..ça vient d’où c’nouveau sobriquet mon larbin ?

christiane dit: à

Jibé dit: 17 janvier 2017 à 11 h 45 min
Merci Jibé pour ce papier de Chritine Angot. elle a langue silex et réduit Houellebecq à un prédateur. « Il blesse, la blesse ».
Je n’irai pas jusqu’à là. Il ne me blesse pas mais m’agace, me tire par l’imaginaire vers un monde sans espérance et j’ai encore envie d’espérer, d’aimer, de rire. Donc il écrit. Il est édité. On le lit. Pas d’injustice ! mais je préfère lire d’autres livres après avoir, il y a longtemps maintenant, traversé deux de ses livres.
J’ai besoin d’élégance…

Chaloux dit: à

ça vient d’où c’nouveau sobriquet mon larbin ?

Ça vient de toi, ça va vers toi.

C’est toi.

bouguereau dit: à

A quoi tient notre destin !?

par allah je ne sais pas..c’est pour ça que c’est la religion la plus con baroz..n’en doute pas

Chaloux dit: à

« vexer »

Non.

bouguereau dit: à

t’as fais telment d’essais mon larbin..bref jusqu’au prochain

bouguereau dit: à

Mon dernier livre, sans service de presse, a obtenu un cinq étoiles sur Amazon !

c’est phil..ça se voit comme la barre de shit dans l’bénard

Jibé dit: à

« 2 d’occasion à partir de EUR 64,00
3 neufs à partir de EUR 25,90 »

Je vaux plus d’occasion que neuf !

Nicolas dit: à

Tant mieux! Parler de poésie c’est la découvrir un peu plus.

christiane dit: à

@Emmanuel dit: 17 janvier 2017 à 11 h 14 min
« Laisser le discours tomber selon sa propre pesanteur (…) les lettres entrent dans un rapport incertain, indéfini, enchevêtré… » Je prends les mots de Michel Foucault (pensant la peinture de Magritte) pour savourer votre post déroutant. J’aime la façon dont vous distribuez les mots et les lettres. (Si JJJ passe par là, il va exploser en plein vol !). Votre voix s’embrouille et s’étouffe jusqu’aux marmonnements chers à Beckett ou Michaux. Ressemblance d’un ordre ici, aboli. Vous jouez. J’attrape la balle au bond et quand le mot se calme, je joue au scrabble et je le retrouve. Sorte de décalcomanie de vos manies ! La RDC a de la chance de souvent vous accueillir avec vos mots de jongleur !

christiane dit: à

@Jibé dit: 17 janvier 2017 à 12 h 24 min
Il les mérite !

Jibé dit: à

Tu as fait un bon placement à Court terme, Christiane !

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 17 janvier 2017 à 12 h 21 min

Surtout, Petit-Tête-Rond, chacun est jugé sur la matière qu’il apporte.
C’est la tienne.

D. dit: à

Jibé, j’ai eu une idée pour vous. Vous qui aimez tant Nice, pourquoi ne pas écrire Le goût de Nice, dans la continuité de la série ?

D. dit: à

Il est impossible de vexer Chaloux, c’est quelqu’un qui est très au dessus de ça. Je me permets de m’exprimer en son nom parce que je le sais très modeste. Mais également exigeant. Ce qui doit être dit doit être dit, avec tact donc autant que ce soit par moi.

Lucy dit: à

christiane à 12 h 15 min

Bien d’accord avec vous.

D. dit: à

Je vous trouve bien complaisante, Lucy.

JC..... dit: à

« je peux ne pas en tenir compte et vous rappeler que je ne suis pas comme vous. » (Nicolas)

Quel scoop !

D. dit: à

Franchement laisser entendre que Houellebecq manque d’élégance alors qu’il est l’élégance-même, c’est manquer cruellement de sens de l’observation.

Lucy dit: à

Jibé à 12 h 41 min
« Quand on clique sur mon nom à Images, on ne m’y trouve pas ».

Mais Babelio n’attend que ça ! Il y a un grand carré vide avec « Ajouter une photo » !!! Dépêchez-vous. (mais une belle hein ?)
http://www.babelio.com/auteur/Jacques-Barozzi/24470

Nicolas dit: à

C’est étonnant comment sur ce blog on passe plus de temps à discuter des commentaires plutôt que du fond de leur propos. Passou à bien essayer de défendre le bavardage mais rien n’y fait, autant de blabla est une perte de temps futile à laquelle je suis en train de m’adonner. Tout commentaire bidon ne recevra plus de réponse.
Bien à vous

Janssen J-J dit: à

mais non voyons je n’explose jamais en vol, puisque je n’ai pas d’ailes, c’est seulement que le robot m’enquiquine qui a bloqué deux messages à 11.44 et 11.52. Alors évidemment, ça frustre un brin. Faut guetter le retour de la bastonnade de passoul au robot, mais là, comme il est parti pour longtemps et est totalement paumé dans sa tête vu qu’il a confié les kees du blogue à JC, il a pas fait une affaire, on a pas gagné au change.

Nicolas dit: à

Du coup je viens de me souvenir du sujet du papier.
À LA QUESTION : « POURQUOI NE CROYEZ-VOUS PAS EN DIEU? »

Si par extraordinaire, la mort ne mettait pas le point final à tout, c’est probablement devant autre chose que ce Dieu* inventé par les hommes, à leur mesure, et ajusté (plutôt mal que bien) à leurs contradictions, que nous nous trouverions. Songer à un carré de linge blanc, avec un rayon de soleil qui tombe dessus, est une nostalgie d’enfant.

*Je n’écarte pas d’un leste revers de main l’effarant prodige que constitue la possibilité de vivre, la faculté d’agir, d’aimer, d’atteindre ou d’échouer au sein d’une gerbe d’écumes, d’être des années durant cet homme mortel doué d’un esprit libérateur ou crucifiant. Mieux vaut, certes, conserver son incertitude et son trouble, que d’essayer de se convaincre et de se rassurer en persécutant autrui.

René Char <3

Jibé dit: à

Je n’y tiens pas Lucy et d’ailleurs je ne sais pas comment faire.

En revanche, j’imagine que je vaudrais encore plus mort que vivant, et je suis prêt à vendre mes droits d’auteurs à titre posthume, en viager.
Faites vos offres à mon agent, JC, le plus libéral des trumpistes !

Jibé dit: à

Celle-là, si ça passe ?

bérénice dit: à

Chaloux, je ne fais pas partie du comité de défense de WGG, je ne critique pas toujours le fond mais la forme barbare qui est la vôtre dans vos critiques, je ne supporte pas les intello aussi violents dans leur façon que des terroristes ou des délinquants sans culture qui lancent des bombes incendiaires sans penser aux conséquences et les mots aussi blessent, vous prenez trop souvent votre culture comme une arme offensive quand ce n’est pas un bouclier masquant vos bassesses ou une combinaison vous permettant d’évoluer incognito cachant votre véritable nature qui s’adressant à moi a toujours été détestable, malhonnête, vous avez toujours été un escroc de la pire espèce, un menteur, un manipulateur, un voleur, un être sans scrupules et sans humanité , un sadique, pignon sur rue culture et notoriété ( comme d’autres invisibles), vous avez tous les droits y compris celui du déni et à la psychopathie, en l’absence de preuves vous auriez tort de ne pas continuer à en profiter. De plus concernant WGG il me semble lui avoir fait part de mon opinion le concernant sans pour autant l’insulter ou le traîner dans la boue comme le font tant d’autres qui sont vos alliés ou amis et pour cause.

Widergänger dit: à

Les poèmes de Houllebecq sont vraiment infantiles. Même au lycée, j’écrivais mieux que ça ! Les poèmes que j’ai publiés dans la revue Action poétique (n°54) sont géniaux en comparaison.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 17 janvier 2017 à 13 h 20 min
Ah vous revoilà, bandit ! Bienvenue à bord de la nef !

Chaloux dit: à

Bérénice, il faut commencer par prendre le petit bonbon rouge. Le blanc après. Jamais le contraire.

Mais en un sens, vous avez raison. La précision dans la lecture est une violence. Tout comme l’imposture. Je comprends que ce genre de raisonnement vous passe au-dessus.

Jibé dit: à

A dix-sept ans, je ressemblais plutôt à ça, WGG
http://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/269616-niels-schneider.html

Et j’écrivais ce genre de choses

Enfant je m’amusais à l’ombre des palmiers, dans un jardin face à la Méditerranée.
Ma mère avait pour moi un amour sans partage, qui m’a fait à jamais triompher des naufrages.
Quand le bonheur est grand et la beauté parfaite, la douleur est immense de devoir tout quitter.
Très tôt l’enfant sait bien que va finir la fête : il pleure, il geint, hélas il n’y peut rien changer.
Enfant je m’amusais autour d’un olivier, sur des planches herbeuses, à l’ombre d’un clocher.
Malgré la mer au loin et le ciel sans nuages, j’ai su très tôt, hélas, qu’il faut partir au large, si l’on veut, pour toujours, fixer à tout jamais, les moments les plus beaux et ceux les plus parfaits.
Enfant je m’amusais à côté du figuier…
Reposerai-je un jour à l’ombre d’un cyprés ?

Jean dit: à

Les poèmes de Houllebecq sont vraiment infantiles. (Widergänger)

Bah, c’est selon. j’avoue que le suivant m’a toujours plongé dans une intense jubilation (en partie pour des raisons personnelles sur lesquelles je ne souhaite pas m’étendre :

Non réconcilié

 » Mon père était un con solitaire et barbare ;
Ivre de déception, seul devant sa télé,
Il ruminait des plans fragiles et très bizarres,
Sa grande joie étant de les voir capoter.

Il m’a toujours traité comme un rat qu’on pourchasse ;
La simple idée d’un fils, je crois, le révulsait,
Il ne supportait pas qu’un jour je le dépasse,
Juste en restant vivant alors qu’il crèverait.

Il mourut en avril, gémissant et perplexe ;
Son regard trahissait une infinie colère.
Toutes les trois minutes il insultait ma mère,
Critiquait le printemps, ricanait sur le sexe.

A la fin, juste avant l’agonie terminale,
Un bref apaisement parcourut sa poitrine.
Il sourit en disant :  » je baigne dans mon urine « ,
Et puis il s’éteignit avec un léger râle.  »

Voilà un poème pour lequel je donnerais sans difficulté la quasi totalité de l’opus hugolien. Contemplation très au-dessus de celles de Totor, à mon avis.

Chaloux dit: à

Jacquot, je t’ai vu une fois à la télévision, et je me suis dit que tu avais dû être beau étant jeune. Tu en gardais la trace.

Jibé dit: à

Oui, Jean, celui-là est pas mal, mais toujours cette versification au rythme binaire, répétitive et assommante : des vers de mirliton comme on en fait tous à dix-sept ans.

Widergänger dit: à

Mais c’est pas mal du tout, baroz !

Oui, je comprends (enfin c’est beaucoup dire, simple expression) que vous étiez un éphèbe. Vous avez du talent, indéniablement. C’est un monde que j’ignore complètement et qui, pour moi, est aussi étranger que le monde des Martiens. On ne dit pas assez combien l’orientation sexuelle n’est pas seulement une question d sexe mais une vision du monde, une sensibilité, une réalité humaine qui nous définit entièrement et contre laquelle on ne peut rien. C’est un monde auquel je n’ai pas accès, et ne tiens pas d’ailleurs à y avoir accès… J’en ai perçu un jour quelque chose à l’université en préparant le concours à propos d’un poème de Verlaine mais c’est bien mince. Même quand je lis Une saison en enfer, je suis certain de ne rien comprendre en fait à ce que je lis parce qu’il me manque la sensibilité qui va avec. Ma compréhension n’est qu’intellectuelle, c’est-à-dire très abstraite. Mais au fond, je n’y comprends rien, j’en suis conscient.

Dommage que vous ne persévériez pas pour écrire !

Jean dit: à

 » Je baigne dans mon urine  » : très au-dessus de ce que la tradition cuculturelle a pieusement recueilli en fait d’ultima verba (Goethe etc.). On pourrait s’en inspirer dans un atelier d’écriture : imaginer les derniers mots de diverses célébrités, Jésus sur la croix (« je chie dans mon pagne), d’Ormesson ( « Je compisse l’Académie dans sa totalité »), etc.

Chaloux dit: à

« Dommage que vous ne « persévériez » pas pour écrire » !

Vous aussi, Blabla, vous aureriez beaucoup de talent.

Jean dit: à

des vers de mirliton comme on en fait tous à dix-sept ans. (jibé)

Oui, oui. Toujours facile de cracher dans la soupe.

Widergänger dit: à

Mais ce poème de Houllebecq sur l’agonie d’un père est typique de l’art de Houllebecq, y compris dans sa prose.

On sent trop la recherche mécanique de l’inversion des clichés habituels de la poésie. La chute du poème est typique de ça ! Il croit abusivement que le trash préserve de l’académisme alors qu’il n’y a pas plus académique ! C’est simplement un académisme inversé. C’est tout. Mais ça ne fait pas pour autant un grand poème. Ça fait juste un poème quelconque comme des millions d’autres poèmes sans intérêt. Comme le premier venu peut en écrire. Il n’y a guère une expérience intérieure derrière comme on en trouve derrière chacun des poèmes de Mandelstam, de Paul Celan ou de Baudelaire et de n’importe quel poète authentique.

Jibé dit: à

Mais j’ai toujours écrit, WGG, et vécu que de ça…

bouguereau dit: à

Jésus sur la croix (« je chie dans mon pagne)

sur ta tête..il en avait pas

la vie dans les bois dit: à

« Ça fait juste un poème quelconque comme des millions d’autres poèmes sans intérêt »

En fait dans ce premier recueil de la trentaine, ( 1991),  » la poursuite du bonheur » d’où est tiré ce poème qui plaît tant à JB, il n’y en a pas des cent et des mille.

http://ekladata.com/qYiG-b3X1TWPLZ4M4SocxgJEdos.pdf

bouguereau dit: à

Oui, oui. Toujours facile de cracher dans la soupe

dis touduite que ça y rajoute des grumeaux..

bouguereau dit: à

Il n’y a guère une expérience intérieure derrière

non mais franchment..

bouguereau dit: à

Il ruminait des plans fragiles et très bizarres,
Sa grande joie étant de les voir capoter

ces deux verres à moitié vide sont à sauver..

bouguereau dit: à

Oui, oui. Toujours facile de cracher dans la soupe

..à la grimasse
ça fleure son exercice hydropathe, ‘à mon pèreesquis’
ce fumier cette ordure..qui m’appelait fils de crétin

la vie dans les bois dit: à

Et que dire de la soeur :
« Ma soeur était très laide à l’âge de dix-sept ans,
Dans sa classe de troisième on l’appelait gras-double. »

Jibé dit: à

Il existe un portrait de Verlaine où il est très beau, WGG. Sous ses airs de dandy tout à la fois bourgeois et bohème, apparaît déjà cependant son masque faunesque en devenir : cheveux longs, barbe négligée, nez camus, pommettes mongoliques, front haut et précocement dégarni.
Rimbaud aussi, à dix-sept ans, même si son ami Delahaye écrit : « Sa seule beauté était dans ses yeux d’un bleu pâle irradié de bleu foncé, les plus beaux yeux que j’ai vus, avec une expression de bravoure prête à tout sacrifier quand il était sérieux, d’une douceur enfantine, exquise, quand il riait, et presque toujours d’une profondeur et d’une tendresse étonnante. ».
Savez-vous que lors de leur rencontre, vers la mi-septembre 1871, ils logeaient tout deux chez les beaux-parents de Verlaine, au 14 rue Nicolet, une étroite artère au pied de la Butte Montmartre. Chaque matin, Verlaine entrainait le plus tôt possible Rimbaud, hors de la cage dorée de la rue Nicolet, fuyant le corps déformé de Mathilde, qui maintenant le dégoûtait. Elle pourtant, qui, quelques mois auparavant, lui avait inspiré les plus beaux vers de La Bonne Chanson. Paul et Arthur descendaient généralement la rue Ramey, puis, parvenus au boulevard de Rochechouart, faisaient une première halte au Delta. Juste le temps de lever le coude. De là, ils grimpaient au sommet du bus à impériale, au départ de la ligne Place-Pigalle-Halles-aux-vins. Après une traversée chaotique de la ville et du fleuve, ils retrouvaient, au terminus de la ligne hippomobile, les joyeux copains parnassiens, qui avaient pratiquement tous jeté leur dévolu sur cette portion de la rive gauche, à l’emplacement où jadis s’étaient établis les Romains, occupée de nos jours par les bâtiments de la fac de Censier et ceux de l’Institut du Monde Arabe, jusqu’à l’actuelle promenade Tino-Rossi, en bordure de Seine incluse.

Widergänger dit: à

Jibé dit: 17 janvier 2017 à 14 h 22 min
Je parle de romans évidemment Baroz. C’est de l’art qu’il s’agit. Tu ne devrais pas renoncer mais t’y remettre. Il faut que tu trouves TA manière. C’est le plus dur. Parce que ça engage tout ton être, tout ce que tu es et tout ce que tu te représentes de de ce que tu crois être. C’est se mettre en danger. Et c’est ça le saut de l’ange, avoir le courage de se mettre en danger, de plonger dans le vide sans parapluie comme dit l’autre. Un vrai risque existentiel. Comme dit Céline, il faut mettre sa peau sur la table. Y a pas à sortir de là.

Widergänger dit: à

Non, je ne savais pas. Tu me l’apprends, baroz. Je vais allé voir ça rue Nicolet. C’est marrant parce qu’une amie habitait justement rue Nicolet.

Widergänger dit: à

Oui, il y a quelque chose de l’adolescent pubère dans ce Verlaine-là. C’était une sensibilité exceptionnelle. Assurément avec Rimbaud, les deux plus grands poètes de leur temps. Très original l’un comme l’autre. Peu d’influence l’un sur l’autre d’ailleurs tant leur sensibilité était différente. Verlaine, c’est la délicatesse même. La vie ne devait pas être facile pour lui avec une sensibilité pareille avec le monde comme il est. Même avec Rimbaud, et surtout avec lui sans doute !

Widergänger dit: à

Je crois que ce qui fait toute la difficulté de lecture de la poésie, c’est que lire un poème, ce n’est pas essentiellement — comme quand on lit un roman — d’ordre intellectuel. Lire un poème c’est prendre le risque d’entrer dans une expérience existentielle, une expérience intérieure d’où on ressort différent qu’on était avant de le lire. Lire Baudelaire ou Paul Celan, c’est rentrer dans la folie de l’autre, un monde cohérent mais forcément étrange et étranger.

Or, l’expérience intérieure propre à une sensibilité d’un homosexuel peut avoir bien des points en commun avec le commun des mortels, c’est certain, mais il n’empêche qu’en fin de compte, l’essentiel lui échappera toujours.

Bloom dit: à

Le poème que j’avais posté en anglais est une traduction de Welbeck. Il sonne pas mal en anglais (de la musique avant toute chose, pour le reste, il y a les déclinistes!)

Et celui-là, saCHez-vous donc qui qui l’a commis?

Eprouvant défilé
En longs sentiers d’airain
Mais à pas vigoureux
Nous franchirons ces crêtes
Océans de montagnes vertes
Sang d’un soleil couchant

Delaporte dit: à

« Voilà un poème pour lequel je donnerais sans difficulté la quasi totalité de l’opus hugolien. »

Oui, c’est un très beau poème, qui va à l’essentiel, désossé. On sent le prosateur derrière le poète.

Jibé dit: à

Après leur rencontre, l’un et l’autre n’écriront plus comme avant, WGG.
Et lorsqu’ils se rencontrent, à Paris, il y avait eu la chute de l’Empire, l’invasion des Prussiens et la Commune ! Sacrée époque…

Sergio dit: à

Elle serait allée se réfugier chez Bouvard & Pécuchet, helle leur aurait fait la tambouille, passeque ils ont l’air un rien manchot…

O fortunatosses ! Nimioumes…

Delaporte dit: à

Quand Chevillard se met à faire de la poésie, c’est minuscule, c’est de la poésie pour enfants, et encore, c’est pour ses filles. Par contre, Houellebecq, c’est complètement mature, accompli. Rares sont les écrivains qui ont vraiment la double casquette – le double sexe. Houellebecq, lui, l’a.

Jibé dit: à

« Assurément avec Rimbaud, les deux plus grands poètes de leur temps. »

Après Baudelaire, mort quatre ans plus tôt…

Paul Edel dit: à

Christiane vous dites d une manière très sincère à 12h15 : »j ai besoin d élégance. « Mais du temps de Baudelaire les écrivains élégants c était Albert glatigny ou banville …méfiance avec cet instrument de mesure.

Janssen J-J dit: à

@l’expérience intérieure propre à une sensibilité d’un homosexuel peut avoir bien des points en commun avec le commun des mortels, c’est certain, mais il n’empêche qu’en fin de compte, l’essentiel lui échappera toujours.

J’espère qu’on va enfin apprendre ce que recouvrerait l’essentiel de la sensibilité d’un(e) hétérosexuel(le) dont une part manquerait à celle de l’homosexuel(le). Et on espère que cela n’aura rien à voir avec la judéité des un-es ou pas des autres, qui n’est pas non plus un critère de démarcation propre au « commun des mortels » sexués.

Delaporte dit: à

Baudelaire, Rimbaud… et n’oublions pas le chant zénithal de Lautréamont. Quand même ! On ne le cite jamais en premier, Lautréamont, et pourtant !

Widergänger dit: à

Oui, certes, mais pour Rimbaud c’est quasiment normal étant donné que sa production poétique d’avant l’époque Verlaine était quand marqué par l’immaturité, c’était comme des bouts d’essai avec l’aboutissement final de cette période dans Le bateau ivre, le chef-d’œuvre de cette période probatoire en quelque sorte.

Pour Verlaine, tu as raison, baroz, il devint quelqu’un d’autre. Son expérience avec Rimbaud l’a profondément changé. Il est devenu geignard, aurait sans doute pu dire Rimbaud. Mais c’est quand même le plus grand poète de son temps, sauf les illuminations qui vinrent sur le tard si on peut dire. Je compare volontiers l’invention poétique des Illuminations à la révolution de la musique contemporaine avec Alban Berg, la musique atonale de Schönberg. Il cré une poésie qu’on dirait directement branchée sur l’âme. C’est ça le prodige de ces Illuminations, qui n’ont pas pris une ride. Elles contiennent tous les rêves merveilleux de Rimbaud, tous ses mythes, toute son extraordinaire sensibilité mâle, dont le poème « Génie » est pour moi l’aboutissement parfait. Rimbaud y a mis vraiment je crois tout ce qu’il était.

Jibé dit: à

Ou François Coppée et Lamartine, la cible privilégiée des « zutistes », réunissant la crème des Parnassiens, ceux qui disaient zut aux conventions de l’époque, Paul. Des Dadaïstes et Surréalistes avant l’heure.
Curieusement, dans l’édition de la pléiade des oeuvres poétiques complètes de Verlaine, « à la demande de l’éditeur », ont été expurgés les poèmes jugés les plus obscènes de l’Album zutique, ainsi que Hombres et Femmes ! Notamment le Sonnet du trou du c.ul : le seul poème écrit conjointement par Verlaine (les deux premiers quatrains) et Rimbaud (les deux derniers tercets). C’est l’histoire de la poésie que l’on assassine…

Widergänger dit: à

Oui, certes, mais pour Rimbaud c’est quasiment normal étant donné que sa production poétique d’avant l’époque Verlaine était quand même marqué par l’immaturité, c’était comme des bouts d’essai avec l’aboutissement final de cette période dans Le bateau ivre, le chef-d’œuvre de cette période probatoire en quelque sorte.

Widergänger dit: à

Pour Verlaine, tu as raison, baroz, il devint quelqu’un d’autre. Son expérience avec Rimbaud l’a profondément changé. Il est devenu gei.gnard, aurait sans doute pu dire Rimbaud. Mais c’est quand même le plus grand poète de son temps, sauf les illuminations qui vinrent sur le tard si l’on peut dire.

Jibé dit: à

Moi je me récite toujours Ma bohème ou Le dormeur du val, écrits vers seize ans, par Rimbaud, WGG ! Je m’en souviens aussi bien que le Je vous salue Marie ou le Notre-Père qui êtes aux cieux que m’a mère me faisait réciter chaque soir à genoux au pied de mon lit…

Widergänger dit: à

Je comparerais volontiers l’invention poétique des Illuminations à la révolution de la musique contemporaine avec Al.ban Berg, la musique atonale de Schönberg. Rimbaud crée une poésie qu’on dirait directement branchée sur l’âme. Et ce n’est pas sans importance qu’il ait été influencé par ses lectures au sujet du quiétisme de Mme Guyon et de Fénelon comme l’a montré Etiemble. Il y a chez Rimbaud une sensibilité qui n’est pas étrangère au Sacré Cœur. C’est ce qui fait le prodige de ces Illuminations, qui n’ont pas pris une ride. Elles contiennent tous les rêves merveilleux de Rimbaud, tous ses mythes, toute son extraordinaire sensibilité à la fois mâle et très enfantine, dont le poème « Génie » est pour moi l’aboutissement parfait. Rimbaud y a mis vraiment je crois tout ce qu’il était, tout son cœur au sens le plus religieux du terme.

Chaloux dit: à

Blabla : »Or, l’expérience intérieure propre à une sensibilité d’un homosexuel… ».

J’aimerais bien savoir ce que ça change. Quel débile mental, ce Blabla.

Chaloux dit: à

Rien à voir, Blabla, l’emploi de l’atonalité est une décision (déjà présente dans le dernier Liszt). Rimbaud c’est autre chose. Tu dis vraiment n’importe quoi.

Jibé dit: à

« Lautréamont » c’est encore un autre mystère, D., le diamant noir de l’époque !
Il faut noter que tous ces poètes étaient édités à compte d’auteur, et lu par un petit nombre de lecteurs, rien à voir avec les tirages de Houellebecq !

Widergänger dit: à

Moi, c’est plutôt des extraits d’Une saison en enfer comme « posséder la vérité dans une âme et un corps ». Merveilleuse formule qui contient quasiment tout Rimbaud. Et le poème « Génie », le chef-d’œuvre de tous les chefs-d’œuvre de Rimbaud. Son « Ce que je crois ».

Widergänger dit: à

Il y a d’ailleurs une belle exposition au MAHJ sur Schönberg « peindre l’âme » que je vais aller voir demain avant qu’elle ne ferme. C’est tout à fait le programme de Rimbaud.

Chaloux dit: à

« Du même désert, à la même nuit, toujours mes yeux las se réveillent à l’étoile d’argent, toujours, sans que s’émeuvent les Rois de la vie, les trois mages, le coeur, l’âme, l’esprit. « 

Delaporte dit: à

La Pléiade Lautréamont comportait en annexes des textes critiques d’un tas d’écrivains, comme si Lautréamont n’était lu que par eux. Il y avait des choix sérieux, comme Blanchot, et d’autres plus aléatoires, comme l’inévitable Sollers, qui n’a pas plus à dire sur Lautréamont que sur quoi d’autre.

bouguereau dit: à

Mais du temps de Baudelaire les écrivains élégants c était Albert glatigny ou banville …méfiance avec cet instrument de mesure

à smette dans l’cul polo..l’hélégance c’est un ote mot dla distinction..et aujourdhui c’est rimbo bodler ducasse..et lsoulo verlaine seulment dpuis qu’on peut pas s’en défaire..il fsait y’a peu trés variété populo..vos airs ça finit casse couille patty smith..emmerdeur international dilan..l’hélégance fashion week c’est toi polo.
des poétes y’en a plein d’otes de trés bons

bouguereau dit: à

« peindre l’âme »

chten foutrais..a tbarbouiller l’wiche à la piccalilli..gros naze de dracul

bérénice dit: à

Mais en un sens, vous avez raison. La précision dans la lecture est une violence. Tout comme l’imposture. Je comprends que ce genre de raisonnement vous passe au-dessus.

quelle imposture? Je vous parle de déni, de sadisme, de mauvaise foi, de manipulation, d’inhumanité, de sadisme. J’imagine qu’en compagnie de putains de maquerelles et de divers poissons de l’aquarium ces termes sont sans conséquences . Aucune disposition n’est prévue concernant cet unique cas de figure qui concerne la situation dont il est question mais vous faites bien de vous illustrer par toute cette théorie et d’oublier le passif et l’actif. Vous n’êtes à mes yeux qu’un sale type, d’une sale race, un rapace, un vautour.

Chaloux dit: à

Béret naïce, vous êtes ordurière, sardanapalesque, et certainement un petit peu dérangée.
Je vous pardonne.
Amen.

bérénice dit: à

Et bien voyons, au 4 ans de votre fils qui bien que loin derrière se sont fort heureusement déroulés sous des cieux et des Dieux bien plus cléments que ceux qui circulaient dans ceux qui abritaient les jours et les nuits sans pain du mien. J’exagère juste un petit peu. Je suis dérangée? Vous êtes un salopard, un psychopathe qui s’ignore.

bérénice dit: à

Comme beaucoup, c’est une drôle de géographie que la leur, beaucoup sont très intelligents comme vous .

bérénice dit: à

Continuez donc de dégorger le légume là où vous aimez, grand plaisir à vous avec ceux et celles qui vous ressemblent.
Bien à vous.
SC.

Widergänger dit: à

Laissez tomber, bérénice, il n’en vaut pas la peine. Ne prêtez pas le flanc à ce zouave qui n’attend que ça, qu’on lui réponde. Laissez-le tremper dans son jus. Comme l’autre foldingue de Pablo75. Les deux verrues de ce blog.

D. dit: à

Heure par heure, comme une fleur qui s’ouvre,
Les vérités fleuriront,
Car le soleil peut pâlir et nous manquer les étoiles;
La Loi de Dieu demeure;
Sa splendeur éclate, son influence croît
Au lent travail de la nature,
Du menu zoophyte aux Grand Maîtres de Tout,
A travers les millions d’années.

Chaloux dit: à

Sûr, Béret, préférez toujours le mythomane.

bérénice dit: à

« Ma soeur était très laide à l’âge de dix-sept ans,
Dans sa classe de troisième on l’appelait gras-double. »

LV, les hormones mettent quelquefois du temps à trouver un équilibre. L’adolescence est un âge ingrat et difficile quand elle s’accompagne de crise et des irrégularités du corps instable, prise de poids ou maigreur, acnée, sensibilité et psychologie en recherche.

Delaporte dit: à

Mauvaise nouvelle pour les défenseurs des droits de l’homme :

« Le parquet de Paris a classé sans suite l’enquête pour apologie du terrorisme visant Éric Zemmour »

bérénice dit: à

Je n’éprouve aucune attirance pour les mytho, j’essaie de rester honnête et je pense qu’il faut pour l’être commencer par soi, ne rien se pardonner qui ne le soit, je ne vois pas pourquoi je devrais comme par magie tout oublier, cela m’est impossible.

bouguereau dit: à

Du menu zoophyte aux Grand Maîtres de Tout

de trout..kilgore trout dédé

Delaporte dit: à

Zemmour avait quand même déclaré :

« Je ne pense pas que les djihadistes soient des abrutis ou des fous »

Il y en a qui vont en taule pour moins que ça.

bouguereau dit: à

si qu’hon t’aplait gras triple c’était pasque les otes n’était que gras double béré..tiens prends mariline manson..il avait l’air d’un pti couillon..pas du tout du killeur de cave a femme nue dmaintnant..faut pas desespérer béré

bouguereau dit: à

prends keupu qu’est un grand chasseur de fachiss et ben petit c’était un triple chiaçeux..

bérénice dit: à

Il vaut mieux être raciste que Cahuzac, en ces temps d’exception c’est tout bénef. Sans parler du mal que peuvent faire certains moments à une réputation, ne nous gênons pas, un champ d’épandage s’ouvre devant nous, étalons, il en restera quelque chose.

bouguereau dit: à

un champ d’épandage s’ouvre devant nous, étalons, il en restera quelque chose

des belles fleurs béré..c’est pas havec du vittel que ça pousse..dmande a jean marron..faut pas cracher dans la soupe..enfin tu peux..mais faut pas en manger..la soupe des roses c’est pas la même que nous

bérénice dit: à

Onfray s’exprimait hier soir dans 28 minutes à propos de cette assertion, c’est le fil du rasoir, je ne remets pas forcément en cause leur QI mais leur dogme religieux, et cette idéologie qui justifie le crime et cette façon de le perpétrer: une vie pour en supprimer d’autres; transformer ce principe en courage, c’est un autre ressort mais c’est ce que certains y voient.

bouguereau dit: à

Il vaut mieux être raciste que Cahuzac

j’aime beaucoup..uzac ça fait riche mais c’est pas facile pour rimer..dmande a dédé..y va trouver

Bloom dit: à

Toujours le même renversement ironique entre Obama & Trump
(…) The most prominent black man in the world is a nurturing father and dutiful, faithful husband, who is intelligent, measured and even-tempered. His successor is a self-proclaimed sexual harasser given to impulsive flashes of anger, with five children from three different women.
The Guardian

Janssen J-J dit: à

Si la philo de Schopenhauer qui séduit tant M. Houellebecq en ce moment l’a conduit à de la contemplation paisible et désintéressée sur le monde ; à écrire lui-même sur la tragédie de la banalité ; à trouver dans son œuvre finale des traces contradictoires d’eudémonisme (desquelles il tire un bouddhisme humanisé à la culture occidentale)… ; et enfin, d’avoir trouvé dans la fellation un plaisir aussi intense chez le crétin que chez l’intellectuel, tous deux condamnés à ne jamais sortir de leur individualité…, pas plus que les animaux, il n’empêche qu’il reste néanmoins d’autres leçons plus discutables à mes yeux. En particulier : son message adressé aux « poètes de l’urbain », aux « écologistes » et aux « capitalistes ». Aux premiers, je ne vois guère en quoi ils auraient dû consentir un effort plus intense que les poètes sensibles à la ruralité ; aux seconds, en quoi ils devraient faire plus attention « aux cristallisations foudroyantes des sentiments épars déposés par l’expérience de la vie » (p. 61, le clin d’œil n’est pas très clair) ; et aux autres, qui peuvent être des héritiers sans effort, en quoi chercher à s’enrichir pour faire fructifier leur bien quitte à s’en déposséder volontairement, en face de celui qui n’a rien (et ne vaudrait sans doute pas la peine de vivre ?), constituerait un bon dérivatif à l’ennui et à la douleur… Tout cela se discute, sauf la prémisse qui a consisté à rendre un hommage ému à Schopenhauer, de l’homme vieillissant se consolant aujourd’hui d’avoir découvert, naguère, un alter ego, à défaut d’un compagnon de route définitif.
Un petit livre tout de même bien sympathique.

christiane dit: à

Paul Edel – 15h34
C’était après avoir lu dans la papier de C.Angot (transmis par Jibé), ces lignes :
« « Que pourrait-­il s’en suivre ? Panne érectile d’un côté, sécheresse vaginale de l’autre ; il valait mieux éviter ça », ça me blesse. Je lis ça et je me considère comme une femme ménopausée, c’est tout. (…) je me sens ravalée à rien. A un tissu creux, desséché, sommé d’être fasciné par sa mort prochaine. Quand j’ai lu Les Cent Vingt Journées de Sodome, c’était dur, violent, difficile, mais je n’ai jamais senti que Sade cherchait à m’humilier. La description du système était sans complaisance, la lectrice que j’étais ne se sentait pas trahie par Sade, il ne me parlait pas comme à une chose, ou à un numéro. Avec H j’ai l’impression d’être un bout de chair affaissée, une merde. J’ai l’impression que je ne suis pas quelqu’un.
Soumission est un roman, un simple roman, mais c’est un roman qui salit celui qui le lit. Ce n’est pas un tract mais un graffiti : Merde à celui qui le lira. »

J’ajoute que je n’ai pas lu « Soumission ». Cette évocation ne m’en donne pas envie.
L’élégance de la pensée, de ce qu’elle sous-entend, oui, c’est important pour moi.
L’élégance vestimentaire ? L’habit ne fait pas le moine !

JC..... dit: à

Quittons nous sur deux évidences :

– JJJ est notre ARAGON, de Castille (en bas, à gauche)
– Bloom est abonné à GALA, la revue des fadas qui adorent Obama

Widergänger dit: à

Valls a reçu une gifle, bientôt une raclée…

Widergänger dit: à

Je lis dans Le suicide français le texte de l’Appel de Cochin, signé Chirac, en fait rédigé par M.Fr. Garaud et P. Juillet, au sujet des futures élections du Parlement européen. Il y a là-dedans déjà entrevu de manière prophétique tout ce que nous vivons actuellement au sujet de l’Europe et de l’effacement de la France sur le plan international et du déclin de notre pays. Texte qui n’était pas du tout anti-européen, de décembre 1978 mais d’une lucidité d’extralucide sur l’échec futur de l’Europe qu’on a alors mise en place… Chirac évidemment l’a entièrement renié pour pouvoir arriver aux responsabilités en 1995. Toujours la même rengaine.

Chaloux dit: à

Lucy dit: 17 janvier 2017 à 10 h 21 min

Lucy, j’ai visité pour la première fois Nohant en 84. La maison était encore à peu près dans l’état où Aurore l’avait laissée en 61. Ce vieillissement naturel était pour moi le lien, comme l’était celui du Palais-Royal il y a encore quelques années, ou du Versailles de mes promenades d’enfant. Les restaurations abusives à fin commerciale et touristique – alors qu’on pourrait se contenter d’entretenir-, deviennent un grave problème et finissent par donner la nausée. Reste le plaisir de se promener là ou personne n’aurait l’idée d’aller. L’unique asile.
Sans compter la bêtise des architectes du patrimoine. L’un d’eux, chargé de l’église Saint-Roch y a fait reprendre les pierres de la façade qui présentaient des impacts d’armes à feu. C’était les traces du 13 vendémiaire.

Paul Edel dit: à

Wgg on sent dans le poème « génie » ce saut de méthode qui caractérise le travail de Nietzsche, et qui aussi eloigne Rimbaud de ces « mains à plumes « qu’ il méprise.

Chaloux dit: à

Quoiqu’il en soit, Lucy, vous me donnez un sujet, ce dont je vous remercie.

bérénice dit: à

Christiane, j’ai lu Soumission, nous en avions parlé, soit je ne suis pas femme pour me sentir insultée soit la substance m’aura échappé, j’ai trouvé mais c’est une redite qu’il tirait sur tous ces fils qui actuellement ne trouvent pas à être raccordés, des problèmes de sociétés qui se posent sans avoir trouvé leurs résolutions. J’avais trouvé que la trame relevait de la farce et bien que l’actualité en ce qu’elle charrie et sourde de cette confrontation idéologico-religieux n’ait depuis sa parution pas porté de nouvelles réjouissantes, il décrit un climat insurrectionnel et une pagaille avec des crimes semés sur un trajet auto-routier comme dans un nouveau far-west sans lois ; nous vivons dans une perpétuelle menace d’attentats disséminés, imprévisibles. Pour ce qui est de la soumission, cela se passe dans le milieu universitaire où les intellectuels se laissent séduire voire corrompre contre avantage en nature sous la forme de très jeunes épouses par l’Islam diffusé par d’habiles idéologues .

Widergänger dit: à

Je ne sais pas exactement ce que vous voulez dire, Paul, à propos de ce « saut de méthode qui caractérise le travail de Nietzsche ». Mais s’il s’agit de la déconstruction, il y a de cela dans l’air en effet. Il y a dans ce poème notamment mais aussi dans Une Saison en enfer tout un vocabulaire religieux : âme, cœur, esprit, corps, etc. qui renvoie à la théologie chrétienne mais les reprend dans un tout autre sens, les réaménageant dans une autre « harmonie », comme il dit souvent. Rimbaud cherche, comme Nietzsche, en effet, une nouvelle harmonie du monde, comme Zarathoustra. L’homme auto-créateur de valeurs. Si c’est ce à quoi vous pensiez, Paul, je suis tout à fait d’accord.

Chaloux dit: à

Sans compter l’auberge de la petit fadette, étape où l’on déjeunait très honnêtement -j’y pensais toujours en relisant La Presqu’île-, devenue d’après ce qu’on me dit un banal piège à touristes.

Widergänger dit: à

Valls avec son pragmatisme, mot à la mode ! me fait doucement sourire. Comme si l’ambition suprême désormais de la politique était de gérer les affaires courantes et de s’adapter aux contraintes du capitalisme mondiale qui est en train de nous détruire à petit feu ! On hallucine quand on lit pareille bêtise !

Ce qu’on attend des hommes politiques, ce n’est pas le chant du grand soir, c’est qu’ils aient une vision du monde à longue portée, à vingt ou trente ans de portée et des propositions concrètes pour y parvenir.

Tous des minus habens.

Chaloux dit: à

A propos du dérèglement des sens proposé par Rimbaud à Verlaine, c’était un piège sans queue ni tête. Verlaine a cru qu’il dominerait le petit gars de Charleville et c’est le petit gars qui l’anéanti. Il y a dans cet « amour » beaucoup d’esprit de vengeance. Quant à Mathilde, dont il faut lire les souvenirs, quel âge avait-elle pour être à ce point « déformée » par sa grossesse? Elle était toute jeune. Mettons plutôt que la métamorphose d’un corps passé de l’état de jeune fille à celui de femme aura révélé à son fonctionnaire d’époux qu’il lui serait impossible de l’aimer. Les bocaux de formol de maman Verlaine qu’on présente souvent comme une sainte et qui devait être passablement fêlée ont dû peser lourd dans le destin du rejeton.

Pablo75 dit: à

@Widergänger

« Comme l’autre foldingue de Pablo75. Les deux verrues de ce blog. »

Toi, tu es le trou du c.ul du blog.

La preuve, ton impérissable

« POÈME DE LA MER…DE

Avec ces trois grosses m…
les trois grosses m… qui provoquent
les trois grosses m… qui parlent
ces trois grosses m…. Zêtes pitoyable.
si je suis assis sur des chiottes, c’est pour te icher dessus.
T’es qu’une grosse m… répugnante. Tu pues.
les bonnes feuilles, grosse m…!
d’autant plus significatif, grosse m…!
c’est dire combien nos trois ou quatre m… sont
Faut dire que vous faites vous aussi partie de ces grosses m….
Ti vois pas que t’es un gros c., une grosse merdre infâme.

Ce blog sent de plus en plus mauvais. »

Pablo75 dit: à

@ Jibé

« Paul et Arthur descendaient généralement la rue Ramey, puis, parvenus au boulevard de Rochechouart, faisaient une première halte au Delta. »

Tu n’as pas encore écrit un guide littéraire de Paris? Moi j’en ai un mais il n’est pas terrible.

Pablo75 dit: à

@ D.

C.W.Leadbeater est pour toi un grand maître? Un grand poète?

Chaloux dit: à

Le poète plus grand que Borgès (à moins qu’il ne soit « plus gland », peut-être une simple faute de frappe) a encore quelques progrès à faire.

« Il a fermé les rideaux.
Il s’est couché tout habillé
avec ses chaussettes.
Pour témoigner
d’un refus (…). »

A mon humble avis, simple excès de vin de table.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

C’est de qui?

Chaloux dit: à

Leadbeater c’est l’acolyte d’Annie Besant, l’inventeur de Krishnamurti qui leur a vertement claqué la porte au nez en 29. Pablo, as-tu lu Le Théosophisme histoire d’une pseudo religion de René Guénon. (Sans parler de l’inénarrable Magiciens et Illuminés de Maurice Magre, livre dans lequel il est question des amusantes séances de couture de Madame Blavatsky)?

christiane dit: à

@bérénice dit: 17 janvier 2017 à 18 h 24 min
« Nous en avions parlé » ? Je ne me souviens-plus. Complètement oublié cette lecture ! Quelque chose s’est refermé et l’a fait basculer dans l’oubli… Par contre je me souviens d’un entretien mené par « Ring », remarquable, où il prenait le temps de réfléchir avant de répondre. C’est très rare quelqu’un qui est questionné par les médias et qui impose son rythme, ses silences.
(Alain Veinstein sur France Culture réussissait cela à merveille. Il n’avait pas peur du silence de ses invités.)
Cet entretien, donc, m’avait fait découvrir un homme très lucide, très profond, pessimiste. Dans ses livres, (les deux romans que j’ai lus), c’était la mort de l’humain qui gagnait et les scènes intimes n’étaient pas folichonnes, au bord du dégout.
Qui est cet homme ? Ses poèmes ne me touchent pas, ses romans me mettent mal à l’aise et pourtant je pourrais passer des heures à l’écouter car il y a du tragique en lui. Comment ne pas lire un écrivain dont l’être est sombre comme un tableau du Greco ? Juste le regarder, l’écouter. Je n’ai jamais pu dépasser ce stade-là…

Chaloux dit: à

C’est de qui?

De Blabla.

D. dit: à

Pablo75 dit: 17 janvier 2017 à 18 h 42 min

@ D.

C.W.Leadbeater est pour toi un grand maître? Un grand poète?

Ces quelques lignes ne sont-elles pas aussi superbes que rigoureusement exactes sur le plan du cosmos, Pablo ?

D. dit: à

Hélas ! dis-tu, la froide neige
Recouvre le sol et les eaux ;
Si le bon Dieu ne les protège,
Le printemps n’aura plus d’oiseaux !

Rassure-toi, tendre peureuse ;
Les doux chanteurs n’ont point péri.
Sous plus d’une racine creuse
Ils ont un chaud et sûr abri.

Là, se serrant l’un contre l’autre
Et blottis dans l’asile obscur,
Pleins d’un espoir pareil au nôtre,
Ils attendent l’Avril futur ;

Et, malgré la bise qui passe
Et leur jette en vain ses frissons,
Ils répètent à voix très basse
Leurs plus amoureuses chansons.

Ainsi, ma mignonne adorée,
Mon cœur où rien ne remuait,
Avant de t’avoir rencontrée,
Comme un sépulcre était muet ;

Mais quand ton cher regard y tombe,
Aussi pur qu’un premier beau jour,
Tu fais jaillir de cette tombe
Tout un essaim de chants d’amour.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Oui, je connais ces « guerres théosophiques ». Moi dans l’ésotérisme ce qui m’intéresse c’est les Anciens (je lis, d’ailleurs, en ce moment Louis-Claude de Saint-Martin – dont j’ai trouvé 4 vols. de ses Oeuvres Compètes aux Puces il y a quelques semaines).

Chaloux dit: à

« Il y a des êtres à travers lesquels Dieu m’a aimé », c’est tout ce que je connais du philosophe inconnu.

Paul Edel dit: à

Oui wgg c est exactement ça en lien avec Nietzsche mais je dois avouer que certains textes des illuminations m échappent .
.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« De Blabla. »

Mais où tu as trouvé une telle merveille? Tu en as d’autres échantillons?

« Il s’est couché tout habillé
avec ses chaussettes.
Pour témoigner
d’un refus… »

Je comprends maintenant pourquoi pour lui la poésie de Borges est « culcullapraline », « scolaire », « nulle »…

Chaloux dit: à

Sur son blogounet, le serment du puits.

encore un p’tit coup?

« Quelqu’un vient, on entend
des pas. On parle dans la nuit,
ou peut-être personne.
Est-ce par derrière la maison ?
Ou le vent qui rôde ?
Une porte se ferme, le ciel se creuse
jusqu’au vertige.
La route se perd dans l’ombre.
On ne sait pas ce qui se passe. »

Nous, on voit bien qu’en fait de poésie, il ne se passe strictement rien.

Chaloux dit: à

« Est-ce par derrière la maison ?
Ou le vent qui rôde ? »

Ce grand poète doit être sujet à l’aérophagie.

la vie dans les bois dit: à

La chronique de Christine Angot, qui dit merde aux lecteurs du livre de Michel Houellebecq, date du 14 janvier 2015. C’est quand même utile de la préciser.

Faire une chronique de commande quand on n’en ressent aucun intérêt , voire de l’aversion, que ressent C. Angot – un amour violé ne sera sera jamais comparable ni compatible avec la description de l’amour absent- quoi de plus naturel.

A cette époque ils ont été nombreux à dire merde à Michel Houellebecq; sur la RDL ce fut fait en le traitant d’irresponsable.

la vie dans les bois dit: à

Christine Angot est très sensible aux anges. Elle a très mal lu Duras, entre parenthèse, comme on avait déjà pu le comprendre.
Mais cela n’empêche pas qu’on la lise avec intérêt. Elle a sa voix, assez unique, dans le monde littéraire parisien. Et ses chroniques théâtre, quand elle gueule, sont pas mal.

Chaloux dit: à

Angot et Houellebecq ont ceci de commun, avec beaucoup d’autres hélas, qu’ils sont de simples ustensiles pour marchands de papier. Que le vent tourne, on n’en entendra plus parler.

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