de Pierre Assouline

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La République des livres
Ave Marias !

Ave Marias !

Voilà bien une merveille : Si rude soit le début (Asi empieza lo malo, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek, 576 pages, 25 euros, Gallimard). Javier Marias (Madrid, 1951) y témoigne de ce qu’il demeure l’un des meilleurs écrivains européens, vingt-cinq ans après le roman qui l’avait révélé Corazon tan blanco (Un Cœur si blanc, Rivages) traduit en 37 langues et vendu dans 44 pays, avant Demain dans la bataille pense à moi qui fut couronné du prix Femina étranger. Cette fois, c’est tout autre chose mais c’est bien sa manière à l’envoûtement de laquelle on résiste difficilement.

Quatre personnages principaux, peu de créatures secondaires, occupent la scène en permanence. Outre le narrateur, Juan de Vere, 24 ans (l’âge de l’auteur à la mort du général Franco) qui vit à demeure pour mieux faire son apprentissage et son doctorat auprès d’un homme qu’il admire et dont il devient de facto le secrétaire, il y a donc Eduardo Muriel, cinéaste borgne qui eut son heure de gloire et sait encore la faire scintiller, un homme cynique, excentrique jusque dans l’harnachement de son Harley-Davidson ; son épouse Beatriz Noguera, fan de l’écrivain Juan Benet, qu’il n’a de cesse d’abaisser, d’avilir, d’insulter, de rejeter, de frustrer avec une perversité et une cruauté inouïes, refusant de la toucher et la laissant le supplier sans l’autoriser à franchir le seuil de sa chambre, son obscure vengeance en raison d’une ancienne faute inconnue que le narrateur mettra près de six cents pages à élucider ; leur ami le médecin au passé trouble Jorge Van Vechten.

Le couple cohabite dans un grand appartement de la Calle Velazquez avec vue sur le Retiro, l’un de ces immeubles où les vastes intérieurs bourgeois n’ont pas encore été morcelés comme c’est la règle ailleurs, les familles étant moins nombreuses qu’avant, les enfants plus indépendants et les domestiques logés ailleurs. C’est peu dire que la maison bruisse de mille rumeurs tant elles irriguent le récit. Le narrateur se métamorphose sous nos yeux dès lorsque Eduardo Muriel l’a pris comme confident :

«  Que ferais-tu si tu apprenais qu’un ami de longue date n’a pas toujours été tel qu’il est à présent ? Pas tel qu’on l’a connu. Ni tel qu’on a toujours cru qu’il était. »

Voyeur amené par la situation à écouter aux portes à mesure que progresse le récit, il se met dans la peau d’un espion, d’un mouchard ; mais il ne suit pas seulement le mystérieux docteur Van Vechten à la demande de son commanditaire, pour savoir si ce qu’on dit de lui dans ses rapports avec les femmes est vrai : il en vient à suivre également Béatriz Noguera dans ses pérégrinations madrilènes et découvre qu’elle se rend régulièrement dans une sorte de sanctuaire appelé Notre-Dame de Darmstadt, antenne locale d’un mouvement apostolique allemand très implanté en Amérique latine, ce qui nous vaut des scènes à mi-chemin entre le Alfred Hitchcock de Vertigo et le Graham Greene de la Fin d’une liaison. Il s’y sent dans « une sensation de fange » tant il a l’impression d’être instrumentalisé au sein d’un mécanisme dont le ressort le dépasse, jusqu’à être embarqué dans une affaire hors de ses compétences, rendu témoin par ce couple de « l’interminable et indissoluble malheur qu’était leur mariage ».

L’action se situe dans le Madrid de la fin des années 70. Le général Franco était mort depuis plusieurs années, Adolfo Suarez dirigeait le gouvernement et assurait la transition démocratique, mais c’était encore un temps où l’on redoutait qu’un coup d’Etat militaire ramène le pays dans la dictature (n’y eut-il pas deux tentatives pour donner du crédit aux fantasmes ?). Javier Marias donne le sentiment qu’il ne peut croiser quiconque sans se demander s’il n’a pas plus ou moins trempé dans le franquisme au cours des trente six années de dictature, que l’individu l’ait fait par conviction politique, par indolence ou par peur. La Guerre civile, toujours avec un G majuscule car c’est la grande guerre des Espagnols, était achevée depuis 1939 mais « d’une façon ou d’une autre, tout a encore à voir avec la Guerre » » ; tout y ramène, et plus encore dans la bouche de ceux qui ne l’avaient pas vécu, IMG_7743

« qui seront ceux qui en auront le plus besoin pour donner un sens à leur existence : pour fulminer, pour s’apitoyer, pour avoir une mission, pour se persuader qu’ils appartiennent à une faction idéale, pour chercher une vengeance rétrospective et abstraite qu’ils appelleront justice, quand elle ne peut être posthume ; pour s’émouvoir et émouvoir les autres, leur faire verser des larmes, pour écrire des livres, tourner des films et faire du fric, pour s’auréoler de prestige, pour tirer quelque profit sentimental des malheureux qui sont morts, pour imaginer les peines qui leur ont été infligées, leur souffrance que nul ne saurait imaginer même s’il les a entendu raconter de première main ; pour se prétendre leurs héritiers. Une guerre comme celle-ci est un stigmate qui ne s’efface pas en un siècle ou deux, parce qu’on le retrouve en tout, il affecte et avilit toute chose. Il représente ce qu’il y a de pire. Cela revint en quelque sorte à retirer le masque de civilisation que portent les nations dites présentables (…) Cette guerre perdra de sa virulence avec le temps, et c’est déjà le cas. Mais elle sera comme l’un de ces conflits familiaux qui se perpétuent au fil des générations… »

Or non seulement nul n’en voulait parler de même que des interminables années de la dictature, mais on aurait cherché en vain des Espagnols qui n’en avaient pas été victimes ; même Eduardo Muriel, qui était pourtant très jeune en ce temps-là, assure que s’il est borgne, c’est à cause de la balle d’un paco, un franc-tireur. Comme si tous avaient été du même côté. Soudain, leur antifranquisme parut remonter à « des temps immémoriaux ». Ca fanfanronnait et ça bombait le torse de partout, y compris chez des universitaires et des intellectuels de gauche ou autoproclamés tels ; on peut voir là l’écho du propre ressentiment de l’auteur dont le père, un Républicain, dut s’exiler aux Etats-Unis pour pouvoir continuer à enseigner (difficile d’oublier que Marias décline par principe tout prix à caractère officiel ou institutionnel remis par l’État espagnol pour protester contre les coupes dans le budget de la culture).

Les vrais, les rares authentiques, se gardaient bien de dénoncer ceux de la dernière heure pour ne pas faire obstacle au pacte social (on a connu ça dans la France de 1945) ; de toute façon, ils était habitués « à perdre et à se taire ». Marias, lui, s’interroge sur la facilité avec laquelle n’importe lequel d’entre eux, qu’il fut républicain ou nationaliste, pouvait faire des paseos, spécialité nationale de l’époque qui consistait à aller en groupe chercher quelqu’un chez lui, à l’emmener dans un coin isolé à seule fin de lui loger une balle dans la tête avant de balancer son corps dans un fossé.

C’est un roman magnifique, saisissant, pénétrant et d’une belle ampleur, américaine (il n’est pas pour rien le traducteur de Faulkner en espagnol, mais aussi de Nabokov, Thomas Hardy, Conrad, Yeats, Shakespeare, cela laisse des traces) au sens où on l’entend généralement pour louer le légendaire Grand-roman-américain (encore que les romans de Marias ne semblent guère passionner le public outre-Atlantique), digressif à souhait (il a adopté la devise de Laurence Sterne dans son Tristram Shandy : « Je progresse- à mesure que je digresse »), plein d’incises et de phrases serpentines, de couleurs, de fumets et de parfums (le narrateur attribue même une certaine odeur à l’extrême-droite et relève que des locaux, des salons, des lieux publics, des personnes puent le franquisme). Sous sa plume, chaque description physique élève le souci du détail et son exploration au rang d’un des beaux-arts, c’est tout en tout cas l’ambition qu’il se donne et le résultat auquel il aboutit avec l’air de ne pas y toucher.

4187 javier mariasProfus et épais mais jamais bavard, ce roman plein de milliers de mots s’offre même le luxe de s’achever par un éloge du silence dans la bouche du narrateur : « Non, pas de mots », et là, on se retient de saluer Marias plein de grâce. Son roman appartient à cette catégorie de livres, récemment pointée dans un billet de son blog par Claro, qui nous ralentissent, nous invitent naturellement à nous attarder sur la page et à y prêter attention, non en raison de sa complexité mais pour son charme, sa capacité à nous séduire, nous envelopper, nous captiver. Comme on sent que l’auteur a pris goût à s’installer dans son histoire, on a envie d’en faire autant. C’est d’autant plus nécessaire en l’espèce que, comme le fait observer le narrateur, dans un pays qui vécut tant d’années sous une chape de plomb, « le temps passe au ralenti pendant les dictatures »

Des réflexions vitales sur la cruauté, la trahison, la jalousie, le secret, la loyauté sont habilement énoncées comme des généralités à la manière des grands moralistes. Et si cela a parfois le goût d’une citation (« La vérité est une catégorie que l’on met entre parenthèses pendant la vie ») fût-ce dans un dialogue, ce n’est peut-être pas un hasard. La vérité : y penser toujours en sachant qu’on n’y accèdera jamais. Naturellement, nous ne dirons rien de la progression de l’enquête ni de son issue. Tout juste pouvons-nous éclairer le lecteur sur la mystérieuse beauté du titre, annonciatrice de celle de la traduction de tout le roman. Marie-Odile Fortier-Masek a réussi là une prouesse dès le titre : Asi empieza lo malo est finement adapté en Si rude soit le début ce qui rend justice à… Shakespeare :

«Thus bad begins and worse remains behind… (Hamlet, III, 4)

 « Si rude soit le début, le pire reste derrière nous… » Javier Marias en a fait l’étendard et le chevau-léger de son histoire, manière de dire que nous faisons parfois en sorte qu’advienne ce que nous redoutons afin de le mettre derrière nous, de le reléguer dans le passé afin de lui enlever ce qu’il a de plus effrayant et de plus pesant.

(« La nuit » photo José Ayma ; « Le médaillon à l’effigie du général Franco qui sera bientôt enlevée sur décision du conseil municipal, plaza Mayor à Salamanque » photo Passou ; « Javier Marias » photo Leemage)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

964 Réponses pour Ave Marias !

bouguereau dit: à

vite fait

lis nonos..biroute de berlitz de tarzoune

la vie dans les bois dit: à

« Et qui c’est qui va te le payer ton revenu universel, rigolo, sinon ceux qui travaillent ? »

C’est bien pour cela qu’il faut bosser encore plus, pour gagner plus.

bouguereau dit: à

nonos a pince y valait pas un caramel..comme serdgio

bouguereau dit: à

tarzoune u tourne en boucle comme keupu..mouvment huniversel..il se phinance tout seul le tarzoune..sapré tarzoune

la vie dans les bois dit: à

N’empêche, cette histoire de raréfaction du travail dans les sociétés industrialisées, est une idée intéressante, comme me l’avait fait remarqué un génie de l’informatique appliquée.

D. dit: à

Les livres, ça a toujours été en lignes. Sauf en Chine où c’est en colonnes.

Widergänger dit: à

Un jour après la mort de Jan Palach, Josef Hlavatý s’immole par le feu à Plzeň. Le 22 janvier, deux étudiants, Miroslav Malinka et Blanka Nacházelová, se suicident. Le 25 février 1969, le geste de Jan Palach est reproduit par un autre étudiant, Jan Zajíc, qui s’immole sur la même place Venceslas. Le 9 avril de la même année, un technicien de 40 ans, Evžen Plocek, suit son exemple dans la ville de Jihlava. Des historiens ont exclu qu’ils se soient concertés.

la vie dans les bois dit: à

correction:
comme me l’avait fait remarquer

Widergänger dit: à

Non, même en Chine c’est en lignes aussi. Ça dépend lesquels. Mais le chinois peut se lire dans tous les sens indifféremment.

Widergänger dit: à

À mon avis, c’est même une idée qui a de l’avenir, étant donné la crise systémique du capitalisme mondialisé. C’est une façon de résoudre la crise, mais ça n’aura qu’un temps. Jusqu’à une nouvelle crise systémique qui rendra le revenu universel lui-même impossible.

Widergänger dit: à

Lisez Le nouveau monde, de Marcel Gauchet, vous en saurez davantage.

Delaporte dit: à

On peut en effet lire Gauchet, mais en sachant que cet intellectuel est complètement vendu au libéralisme, et aussi au fatalisme. Ce n’est nullement un esprit critique, mais quelqu’un qui se plie à la loi du plus fort. Bref, c’est ce que la droite actuelle fait de pire, à part Fillon. Et ce n’est sans doute pas un hasard.

D. dit: à

C’est loin d’être mon avis.

JiBé dit: à

Beau discours de Juppé, que je découvre. Quel suspens ces élections à venir ! Bien malin qui pourra prévoir l’issue de toutes cette agitation. Eviterons-nous la gueule de bois ?

JiBé dit: à

toute

Delaporte dit: à

Ce soir, il faut sans doute estimer que Fillon a sauvé sa peau… pour le moment, et faute d’une prise de conscience des autres ténors de la droite qui n’ont pas su réagir à temps (et se sont montrés au-dessous de tout). De fait, la droite aura un candidat, mais mis en examen, et perdant dans les sondages. Avec en perspective une Bérésina dès le premier tour des élections présidentielles. La tête d’enterrement de Juppé lors de ce discours très digne ce matin, mais impuissant, l’annonce splendidement. Ce soir, la droite a déjà perdu.

Widergänger dit: à

Un intellectuel de la dimension de Marcel Gauchet vendu au libéralisme…, on aura bien tout lu, tout entendu sur cette Rdl…!

Quel pays ! Quelle Bérésina ! On vit de grands moments, c’est moi qui vous le dis avec des analystes de la dimension de Delaporte. De grands moments !

Delaporte dit: à

« On vit de grands moments, c’est moi qui vous le dis avec des analystes de la dimension de Delaporte. »

Wgg, si l’on se contentait de vous, on serait très mal !

Passou dit: à

Concernant la traduction de Shakespeare, Bloom a raison mais seulement partiellement. Car il n’a pas vu le texte espagnol du roman et ne sait pas que Marias a choisi une version très particulière de ce vers.
De plus, ce vers est traduit d’une manière différente selon les langues et (aussi) selon la nature optimiste ou pessimiste du traducteur. Certains pensent ainsi que « le pire est derrière nous » et d’autres, en revanche, que « le pire reste à venir » (« pire viendra », dit Bonnefoy). A chacun de choisir la version qui convient mieux au moment politique que nous vivons

hamlet dit: à

très bel article, Madrid est une ville superbe, d’ailleurs à deux pas de la Calle Velasquez il y a l’atelier de Contreras, un super luthier madrilène, pas le fondateur, Manuel qui est mort depuis longtemps, ni son fils Pablo qui est mort aussi, et quelques rues plus loin il y a l’atelier Ramirez, qui est une des plus anciennes de Madrid, fondée par Manuel Ramirez à la fin du 19è, l’époque de la deuxième génération des grands luthiers madrilènes, celle qui vient juste pas Vicente Arias, qui, ne l’oublions pas était le premier à entrer en compétition avec Antonio de Torres, l’inventuer de la guitare moderne, qui lui était andalou, comme Garcia Llorca, qui d’ailleurs a écrit des superbes poèmes sur la guitare, et pas loin de la maison Ramirez il y les ateliers de Lopez Nieto et aussi de Félix Manzanero, Nieto qui, ne l’oublions pas, a fait ses début chez Hernandez y Aguado, et ensuite chez Santos Hernandez, où il continué à faire des guitares pour la veuve, c’est la tradition en Espagne, quand le luthier meurt le meilleur apprenti continue le boulot, il faut garder à l’esprit que tous ces luthiers ont commencé à construire des guitares à l’âge de douze, treize ou quatorze ans, les gamins entraient comme apprentis et les patrons gardaient les meilleurs.
super article, et Madrid est toujours une super ville, une capitale de la lutherie.

D. dit: à

Je ne suis jamais allé à Madrid mais grâce à Street view j’ai pu m’imprégner de son ambiance si particulière. Il y a aussi ce film remarquable de Carlos Saura Cria cuervos qui se déroule à Madrid du temps de Franco. http://youtu.be/VFKzkqJ7qLc?list=RDQHMS9C82vXY

D. dit: à

Votre truc des Doors commence très bien, Jean Langoncet, mais continue et finit très mal.

Tenez, ça c’est jouli : http://youtu.be/KRdJlYEjhm8

Evidemment en MP4 ça craint quand on sait comment et sur quoi ça a été enregistré en réalité : en analogique total sur un Revox A77 2 pistes en 15 ips si ma mémoire est bonne. Me souviens plus avec quels micros mais c’était par des Shure du Monoprix d’à côté, ah ça c’est shure.

D. dit: à

Ça y est j’ai retrouvé : deux Sennheiser MKH105. Et pas la moindre table de mixage entre eux et la bande. Exceptionnel. Les microsillons d’origine s’arrachent à prix d’or.

Widergänger dit: à

Il ne faudrait pas le pousser dans ses derniers retranchements pour que notre bon Passou nous avoue qu’il y a maintenant des traductions alternatives dans ce vers du grand Shakespeare… D’ici qu’on voie — puisque le pire est derrière nous — dans Hamlet une comédie, y a pas loin…

Jean Langoncet dit: à

Widergänger dit: 6 mars 2017 à 23 h 33 min
Il ne faudrait pas le pousser dans ses derniers retranchements pour que notre bon Passou nous avoue qu’il y a maintenant des traductions alternatives dans ce vers du grand Shakespeare… D’ici qu’on voie — puisque le pire est derrière nous — dans Hamlet une comédie, y a pas loin…

Je dois dire que « le gros cul ramolo » de Philippot et « la bouche en trou de bite » de Chiotti lus sur ces lignes me laisse perplexe ; la nuit porte conseil, see ya

Jean Langoncet dit: à

laissent (eh oui)

D. dit: à

En plus vous allez rire mais je physiquement je ressemnble beaucoup au Van Morrison de cette époque. je suis plus élancé et costaud, avec moins de seins, mon nez est un poil moins pointu et mes cheveux un peu plus blonds. Sinon c’est moi. Vous pouvez dire que c’est moi, sinon.

D. dit: à

Enfin je ne suis pas là pour ne parler que de moi, même si c’est un sujet passionnant.

D. dit: à

Tout ça fait remonter de ma mémoire qu’en 4ème un prof de musique pas con prêtait ses disques à lui à ses élèves dont je faisais partie.
C’est ainsi que j’ai connu les Who (Tommy).
I f’rait ça aujourd’hui i passerait en cour martiale le lendemain-même.

D. dit: à

Bon sang quand on y réfléchit, qu’est-ce que c’était bien avant et qu’est-ce que c’est naze aujourd’hui. C’est quand même la pure vérité. Quand on revoit ces troncs de chêne, comparés aux brins d’herbe d’aujourd’hui qui se donnent des aires de ceux qui ne savent que se donner des airs, c’est à dire l’air de pas grand chose.

l'ombelle des talus dit: à

D. dit: 6 mars 2017 à 23 h 55 min
Tout ça fait remonter de ma mémoire qu’en 4ème un prof de musique pas con prêtait ses disques à lui à ses élèves dont je faisais partie.
C’est ainsi que j’ai connu les Who (Tommy).
I f’rait ça aujourd’hui i passerait en cour martiale le lendemain-même.

Fillon va pas se laisser impressionner par quelques mods ; dans une autre vie il se voyait en commando, c’est dire combien il ne lâchera rien ; pas même un livre
https://www.youtube.com/watch?v=lFHLUUewRa8

D. dit: à

On pourrait proposer Attali à la place de Fillon.
Eh oui. C’est peut-être ça la solution.

Jean Langoncet dit: à

D. dit: 7 mars 2017 à 0 h 17 min
On pourrait proposer Attali à la place de Fillon.
Eh oui. C’est peut-être ça la solution.

Je subodore, brimés comme peuvent l’être les esprits libres, qu’il ne se trouve pour vous de solution qu’auprès d’établissements financiers russes, seuls à même de garantir une restauration de la souveraineté nationale à moindre coût

Delaporte dit: à

Chevillard est bien du genre à fréquenter les salons du livre (à entrée payante pour les gogos ? il ne le précise pas). Il fait sa propre pub :

« J’aurai le plaisir de m’entretenir de nos derniers livres avec Emmanuel Venet à l’occasion de la Fête du livre de Bron, samedi à 12h45 »

Bloom dit: à

Passou, ce vers ne se promène pas dans l’apesanteur. Il fait partie d’une économie dramatique. Vous avez lu la pièce (?): Hamlet vient de tuer Polonius, dont le corps git à ses pieds. Il a aussi envoyé ses faux vieux amis Rozencrantz & Guildenstern à la mort. Il prévoit de se débarrasser de Claudius. Ce n’est pas le pire = the worst, qui est à venir, mais pire= worse. Et il n’a pas tout prévu, loin de là, ironie tragique, trope shakespearien par excellence. WS ne regarde jamais derrière, c’est l’abc de son théâtre qui est avant tout dy-na-mi-que. C’est pas Claudel!
Franchement, soit vous galégez, soit vous faites preuve d’une mauvaise foi dont je ne vous imaginais pas capable et qui ne vous honore pas. Je préfère la 1ere option.
Et puis on ne traduit pas la traduction en espagnol d’un auteur dont on connait la langue puisqu’on la traduit (je crains le pire à cet égard, the worst).
Quand à l’humeur du traducteur, vous vous moquez de moi et de Bonnefoy, c’est complètement absurde.

Bloom dit: à

Les livres, ça a toujours été en lignes. Sauf en Chine où c’est en colonnes.

Faux. Pas en Chine pop. A Taiwan, oui. C’est comme ça qu’on reconnait les bouquins introduits sous le manteau (ceux de Gao Xingjian, par exemple)

JiBé dit: à

On ne peut jamais dire que le pire est derrière nous, Passou. On ne peut que souhaiter que le meilleur est à venir…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…solutions, à trop de problèmes en cours,!…

…adapter pour soi, les meilleures solutions entre toutes les ethnies ou dogmes et religions,!…en cours, pour votre profit  » libre « ,…
…comment, ne pas y avoir penser, plutôt,!…mon Mickey,…etc,…

…mais, dis-moi,!…doudou,…Bo-anna,!…

…bêtement, comme les rois de Sicile,…
…vivre avec toutes les religions of course,…en plus évoluer,!…très secs,…

…déjà, tout les voleurs, la main – coupé,…dans le sens, de ne plus avoir  » à faire ‘ avec les comptes publics ou privés,..( on ne vas pas coupé les mains réellement, surtout avec, ces régulations du niveau  » cleptomanes royalties ‘ de nos jours,…
…il nous en couterait des branleuses officielles à dieux mains ,…de bonnes familles,!…
…et la suite,…
…dans le même ordre d’idées, ne faire souffrir personne,!…et s’adapter aux délits, sans forcer la justice, a vivre tout le monde ensemble,!…
…c’est encore, mieux que St-Denis, à St-Louis,!…bien, sur les affaires, avant la loi, pour les communs, en somme,!…
…une adaptation, pour quiconque,!…
…attention, aux frais, d’assimilation, à ces dogmes-nouveaux,!…
…tiens, bon, un,…que deux tu aura,!..
…la suite, en conventions à la ligne,…

…les riches toujours plus riches, en ne touchants pas les pauvres d’élites, toujours aux destins, plus pauvres tu peux abrutis à leurres à faux-cons,!…

…un Machiavel des renouveaux populaires,!…tout çà , faut le faire, sans jaloux, chacun chez soi, ou à ses pantoufles d’assistés mondialiste à robots, sans châteaux,..pour notre populace, à jours,!…
…sans travaux , aux rois  » Merlin  » l’enchanteur « ,…t’à gueule,…
…et, nous on fait quoi,..virés de bord,…à la Céline à bas-bord,!…etc,!…
…bien, joué, en république de  » Salo « ,…
…Victonti, Pasolini,…
…tout, avec n’importe quoi,…l’art de tirer son plan, en 3D,…
…et les femmes, même 36, si tu sait les entretenir, pour autrui,…choisi, en une,, sans gacher, la soupe des autres gratis,!…

…la morale, de cette morale, c’est qu’on n’est tous des cochons, ou sangliers à vivre,…etc,!…
…mon café est monté,…à nos suite, comme les rois de Sicile,…suivant,…envoyez,..
…Ah,!…bon, comment cela,…
…plus court pour marchands,…ne casse pas les œufs des autres pour tes omelettes,!…

…suivant tes origines,…pense à tes fricassés,!…les tiens, sans toucher, aux places acquises, en tout lieux tout chemins,!…l’art des seins très pointus,…
…Ah,!…la vache,!…etc,…le milieu enchantée,…
…un ponte à pitre,…les pieds dans le plat,…les solutions, il n’y que celà,!…
…avec T.V.A.,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des partis-pris, plus cleptomanes que d’autres plus utopistes et idéologues,…

…des jeux, et du pain, avec croissants, pas frais souvent,…
..en monter de sa bile vaniteuse,…en rang par deux,!…
…refondre les écoles pour l’état entreprise, ou refaire des lèche-culs mafiosos,!…
…de la passe aux mafias, d’Amérique,!…l’insécurité pour sécuriser son portefeuilles en actions de grand  » gladiateurs  » à s’y mettre , sa baronnie facile,…
…de la hautes-lisses,…le manche pour se gratter les fesses,!…dodues,!…
…St-Clair à cheval,…finir ses leçons d’équitation,!…of course,!…
…Go,!…une logique pastorale à Platon,…
…etc, etc,..

renato dit: à

J’aurais dû insister sur l’arrière-plan ambigu et instable où, de Bosch à Kafka, agit la question sous-jacente aux monstres — construction de leurs univers poétiques — et à ses dérives qu’extraordinaires ou insensées qu’elles soient, sont une valeur pas un défaut de l’œuvre. Valery, il me semble, dit qu’un cerveau enfantin est le complément nécessaire du monstre : pas de rangement optimal, mais concentration et dispersion d’éléments hétérogènes — « ordre et désordre c’est la même chose », des possibilités en vrac (il faudra se protéger des avalanches de la désinformation, du refus de la réalité, de la fuite en avant, du retour au passé — n’étant pas un concours il n’y aura pas une médaille). Inutile de parler maintenant de la forme d’un lieu socio-historique et en perspective, d’un lieu fictif, unilatérale, rigidifié, où le sens et la forme de l’histoire sous-entendent une régression dans la composition des représentations mentales des concepts générés par l’expression « matière-vie » — un lieu où, au loin, les sirènes chantent leurs incantations. ll ne faut surtout pas céder à l’impatience ; à l’amer constat de la fragilité du réel. C’est en sautant par delà d’une tombe que Cavalcanti répond à une question qui lui est faite : « quando tu avrai trovato che Idio non sia, che avrai fatto? » (Boccaccio, Decameron, VI, 9) : une fois refusée la pensée magique on atomise tout, pour débuter. Mais quoi en échange ? Objets dépourvus de sens ? La prévalence du signifié abandonnée ? No, plutôt une approche par laquelle cultiver la différence (en passant d’un problème à une tentative de solution, en éliminant les erreurs on se trouve confrontés à un nouveau problème et en même temps à la solution du problème de départ) vs l’abrutissante illusion d’une praxis qui viserait une improbable absence de désordre — Trane vs un ventriloque sachant imiter le vrombissement du moteur thermique : le langage du premier est évidemment plus efficace que celui du deuxième même si celui-ci fait appel au confort « sémantique » de la forme connue. Quelle démarche après la « rupture », cette approche du réel orpheline de sens et de but que le XXe siècle porta à l’extrême ? Kubrick et le Computer, le futur était au rendez-vous : puisque l’humain anticipe ce qui adviendra et se souvient de ce qui a été, un Théâtre de la Mémoire où, chaque instant étant hermétiquement séparé de celui qui l’a précédé aussi que de celui qui le suivra, le temps ne serait qu’une erreur de perspective ? Indistincte babèle ? Faisons l’économie d’une métaphysique, « horloges et nuages » : « où commence la perception où advient le changement de la sensation », aujourd’hui ? Un avion dans le ciel. Ce sont toujours ceux qui ne savent vivre dans une société ouverte qui ralentissent l’évolution. Leur pensée dominante ? toujours à nouveau éviter les obstacles. Une honte pour le plus créatif des grands singes.

bob dit: à

Widergänger dit: 6 mars 2017 à 18 h 43 min

C’est déjà mieux que ‘hors-sol’ (qui fait hologramme, ou délire de prédicateur en lévitation –

la vie dans les bois dit: à

A lire Bloom à 4h04, on pourrait croire qu’Hamlet n’est que cruel. Il a envoyé à la mort, il a tué.
bloom est un envoyé de Claudius !

C’est comme ça que ça se passe, chez le frère du roi, la reine et le p’tit Prince: Hamlet cherche par tous les moyens- y compris cette idée géniale de plan com’ très courant à l’époque, la pièce dans la pièce, devant les sujet du roi – à ouvrir les yeux de sa mère, sur des intrigues politiques, dont l’une ne souffrira d’aucun renoncement: l’assassinat de son père fomenté par celui qui à pris sa place auprès de sa mère.

Hamlet dans cette scène 3 de l’acte IV vient de tuer un homme, espion du roi , caché derrière le rideau de ses propres mains cela s’inscrit dans la dynamique de la défiance générale.
Il en prend acte devant sa mère. C’est un point de non-retour. Si pire a été commis ( l’assassinat du roi ?), le mauvais commence.
Les 2 vers sont introduits par deux points, lorsqu’il s’adresse à sa mère.

de toute façon, Je ne comprendrai jamais comment on peut traduire: behind, par: devant, ou à venir, in french.

la vie dans les bois dit: à

« dans une autre vie il se voyait en commando »

Jean langoncet, dans une autre vie est psychothérapeute.

la vie dans les bois dit: à

bloom aussi est psy, il cause oedipe.

bouguereau dit: à

C’est un behind dans une zone grise de Schrödinger, cette affaire…

..c’est quand dit à chrodingueur ‘quand j’avance toi tu recules et quand qu’on a ajouter..’comment veux tu’..soudain il a compris que 1) le geste était bon 2) que le pire est a venir est derrière pour le passif..mais devant pour celui qui fait l’homme..et que c’est l’meilleur..tarzoune il choisit son camp malgré lui c’est normal..et l’assouline dit qu’c’est bon quand même..c’qui est ptête vrai..
en clair vous comprenez nibe mais nibe aux brits

bouguereau dit: à

des partis-pris, plus cleptomanes que d’autres

voilà..c’est un parti pris cleptomane..le concèpe est excellent

bouguereau dit: à

Sinon c’est moi. Vous pouvez dire que c’est moi, sinon.

ton moi qu’est un autre..est il devant ou derrière..entre claudel ou shakespeare faut choisir

bouguereau dit: à

Enfin je ne suis pas là pour ne parler que de moi, même si c’est un sujet passionnant.

bref tu barbes par devoir comme fion..fait gaffe..c’est derrière..y’a des chances

Widergänger dit: à

Bloom, t’énerve pas. Passou galège à l’évidence comme tu dis. Tu penses bien que notre Passou chéri de ses dames a une trop haute idée de l’art de la traduction pour la faire dépndre de l’humeur d’un traducteur !

bouguereau dit: à

A chacun de choisir la version qui convient mieux au moment politique que nous vivons

lassouline y vote macron..

bouguereau dit: à

dracul il a toujours la fin du monde au cul qu’il en repeint les murs qu’aurait dit coluche..

bouguereau dit: à

shakespeare il kiffe pas les ceux là qui font dans leur bène..pourtant y’aurait d’quoi..mais théatralment ça tournrait court..et pis ça srait rébarbatif pour le populo debout en bas..tu comprends dracul

Widergänger dit: à

JiBé dit: 7 mars 2017 à 7 h 38 min
On ne peut jamais dire que le pire est derrière nous, Passou. On ne peut que souhaiter que le meilleur est à venir…
_________
C’est de la faute des marchés et du néolibéralisme mondialisé, Jibé ! Son éditeur lui a demandé une traduction alternative pour mettre sur le marché une nouvelle mouture de Hamlet. Alors comme avant il la prenait par devant, la traduction, maintenant il te la prend par derrière. Le coup classique, comme dirait bouguereau avec sa finesse d’esprit habituelle.

la vie dans les bois dit: à

ce qui est bien, c’est que quand même, on a le droit de choisir sa trad’ et son humeur du moment.
bloom s’est pris un 10/20 à la rédac’, avec un mot aux parents. Il a encore une marge de progression, le prof est trop bon.

bouguereau dit: à

tarzoune y fait son queer

Laura Delair dit: à

Votre gueule raclure de bouguereau

Passou dit: à

Widengänger, Toute traduction est alternative, c’est même sa raison d’être.

gardel dit: à

Fillon? « J’admire sa fermeté et… son obstination » (A. Juppé, le 6/3/07).

radioscopie dit: à

Pour une fois qu’il est question d’un auteur hispanique, cette bataille d’Hernani pour une bricole linguistique est aussi exaspérante que ridicule. J’accuse ce Bloom, ayatollah hiératique voué au culte de Shakespeare, de fomenter l’annexion de la péninsule ibérique à partir de son repaire de Gibraltar.

Chaloux dit: à

Citer un auteur pour lui faire dire le contraire de ce qu’il a dit, c’est tout de même assez rare et assez foireux. Un super roman qui commence bizarrement.

Janssen J-J dit: à

Le pire est devant nous et d’autres, en revanche -, on apprécie de retrouver les chroniques matinales diestives de la nuit vers 8 heures, avant de s’échauffer à écrire au long cours – que le meilleur reste à passer – d’autant qu’en effet, le temps ne serait qu’une foncière erreur de perspective, mais elle a ce mérite de donner ce courage de se jointoyer les uns derrière l’un contre l’autre – une praxis qui viserait une absence de désordre néguentropique – en évitant les obstacles épistémiques, une honte pour le plus paresseux des grands aigles. Beurneussion !

JiBé dit: à

C’est probablement très intelligent ce que dit renato, mais j’ai rien compris !

radioscopie dit: à

Passou dit: 7 mars 2017 à 9 h 39 min
Widengänger, Toute traduction est alternative, c’est même sa raison d’être.

« Alternative » est le mot. Claro, si señor ! On sent l’aficionado. Fin de la corrida. Les oreilles et la queue pour Passou. Des huées pour Bloom et son nervi tchèque.

JiBé dit: à

Est-ce le pire ou le meilleur qui nous attend ?

Le vrai coup de théâtre serait que Fillon réussisse son coup et parvienne à se faire élire à la présidence de la République ! Ce serait pour lui une belle revanche sur les pronostics, prévisions et sondages en tous genre qui le donnent politiquement mort. Qui peut prédire à cette heure ce qu’il adviendra ? L’Histoire en a vu d’autres. Une victoire des notables de la vieille France, traditionaliste et catho, ainsi qu’on l’a pu voir au Trocadero ? Après tout, nous avons déjà assisté par le passé à une Restauration…

D. dit: à

Roland Barthes.
Franchement, je ne dis pas ça par provocation, mais à quoi à servi son travail pour Monsieur et Madame Toutlemonde ?

JiBé dit: à

Qu’est-ce que ça veut dire « toute traduction est alternative » ? Que l’on peut lui faire dire n’importe quoi à un texte en le traduisant ? Tout et son contraire ? Mauvaise foi de Passou ou aveuglement ? Je le soupçonne d’avoir une love affaire avec la traductrice, à moins que ce ne soit avec l’auteur ?
Coup de théâtre en abime, public avec Fillon et privé avec Passou :
décidément 2017 s’annonce plein de surprises… à venir !

Résumons..... dit: à

Là où la plupart encu.lent les mouches à n’en plus finir en RdL au nom d’ego pour gogos, Janssen enfile des cirons grâce à son étonnante petitesse cérébro-génitale.

On arrête pas le progrès : merci Macron ! First Lady ? First Mamy…

D. dit: à

Qui peut prédire à cette heure ce qu’il adviendra ?

Moi. Marine Le Pen élue.

Widergänger dit: à

Certes, Passou, mais pas au point de confondre le devant et le derrière…Faut quand même pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages…

Widergänger dit: à

De toute façon, cette traductrice alternative a toute la communauté des traducteurs de Shakespeare contre elle. Et l’art d’écrire des intrigues au théâtre. Sa traduction de Shakespeare est tout bonnement indigne d’un étudiant de première année. Ainsi va le progrès chez Gallimard…

bouguereau dit: à

la communauté des traducteurs de Shakespeare

si c’est sur samsung non seulement ça esplose en petit mais ça va esploser..nuke

Chaloux dit: à

« toute traduction est alternative »

C’est la porosité assoulinesque?

bouguereau dit: à

Faut quand même pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages…

depuis trump c’est eux qui t’henculent dracul

bouguereau dit: à

alternative

ça va ça vient et ça tfait du bien baroz

Chaloux dit: à

Il faudrait qu’Assouline arrête de s’imprégner de la prose de Blabla. Il va devenir poreux.

bouguereau dit: à

Le vrai coup de théâtre serait que Fillon réussisse son coup

tu souhaites le pire aux hautres baroz..pour toi ça srait coule..sadique

Janssen J-J dit: à

10.39 On n’arrive pas à se faire une opinion définitive à lire votre couplet sur fion : le meilleur ou le pire ? Est-ce à cause d’une sexualité aternative de l’impétrant, hésitant entre restauration ou transgression ?

bouguereau dit: à

et toi mon larbin qut’arrêtes d’ête derrière a la rmorque de dracul..henflure

Widergänger dit: à

D’ailleurs Bloom a dit ce qu’il fallait dire à propos de ce vers de Shakespeare. Il fait partie d’une économie dramatique qui contredit en tout point la version insignifiante de la traductrice alternative, mais révélatrice ô combien de la dégradation des conditions de la traduction en France. C’est là où il ne s’agit plus de rigoler, et de faire dépendre une traduction de l’humeur des traducteurs. Allez dire ça aux membres du jury de l’agrégation, tiens ! En guise de réponse, ce sera un simple haussement d’épaule..

bouguereau dit: à

une sexualité aternative de l’impétrant

le mieux c’est l’enemi du bien à vnir 3j..mêm bonne clopine se méfirait

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…un filon d’or, le théâtre,…

…à moi, on m’assassine ,!…dans l’Avare,…de Molière,…
…la culture en ses miroirs,!…

…la présidence aux avares,…venez mes moutons,…le maître berger,!…

…le régime des anglais de Paris,…of course,!…aux cottages,!…Ah,!Ah,!…

…vive la France libre,!…en Stalag 13,…
…des hongres aux courses ,!…tiercé ,!…

…du franc à l’Euro, et vice-versa,!…

…les bibles pour corrompus des devoirs, envers la patrie,!…
…des français d’ailleurs, libres-penseurs,!…pas çà,!…Si, Si,!…
…auscultons les présidences aux cribles fins,!..c’est du lourd dingue,!…
…les fiascos, légitimes,!…connivences aux états d’€,!…
…les soupes, lobbyistes,…en repassant sur le fil,…la légitimité des francs-tireurs,…
…une autre soupe sur du billard,!…
…des bières,!…Ah,!Ah,!…des avares,!…du pouvoir,!…la folie chronique,!…etc,…
…les bourdes internationales, en euro-zones,!…les royalties du fondamental,…à la rigueur bien placé,!…
…chacun , toujours aux mêmes,!…
…comme çà déborde,!…etc,…
…Go,!…l’élite des conneries à jours,!…

JiBé dit: à

Le pire est l’ennemi du mieux qui, lui-même, est l’ennemi du bien, le boug et D. !

bouguereau dit: à

une économie dramatique

ça tfais une gueule d’impétrant dracul..toudsuite lpopulo y dit quc’est toi lméchant

Janssen J-J dit: à

Vanessa Burggraf tombe souvent de sa chaise. Cette journaliste neutre va finir par mettre son bébé en danger, si ça continue ainsi.

Widergänger dit: à

Bouguereau, t’as tort de mépriser le populo ! Il est souvent plus intelligent que toi, et plus cultivé !

Chaloux dit: à

Tout et rien, oui et non, gauche et droite. Assouline serait-il devenu macronien? C’est le club Le Siècle, ça tourneboule.

la vie dans les bois dit: à

La traductrice de ces vers d’Hamlet est effectivement l’une des seules, face à d’illustres prédécesseurs, à ne pas avoir traduit derrière, par : devant.

Faut relire l’itw de J.Marias où il explique que la deuxième partie de la phrase , worse etc,. peut aussi être une toile de fond politique à son roman. Mais c’est juste parce qu’il répondait à un journaliste qui avait lu la trad en anglais « contemporain », comme dit bloom. Donc cette version où derrière, c’est devant.
Elle avait fait quoi, en fait la femme du cinéaste, pour ceux qui ont lu ce livre?

Chaloux dit: à

J’ai oublié devant, derrière!

D. dit: à

JiBé dit: 7 mars 2017 à 11 h 14 min
Le pire est l’ennemi du mieux qui, lui-même, est l’ennemi du bien, le boug et D. !

J’ai rien compris, Jibé.

Chaloux dit: à

« a la rmorque »

Parole d’expert!

X dit: à

Il se trouve que l’ambiguïté (pas pour l’auteur Shakespeare, ni pour ses (vrais) contemporains parlant la même langue à la même époque, connaissant diverses revenge tragedies, capables de repérer une partie des allusions, etc, ni pour les agrégés d’anglais dont Bloom n’est d’ailleurs pas l’unique specimen en ces lieux), que la possibilité d’un contresens entre fortement en résonance avec le sujet du roman.
Que j’ai lu, comme la plupart de ceux de Javier Marías.
Auteur volubile ET subtil, l’un n’empêche pas l’autre.
Auteur qui aime raconter des histoires embrouillées, avec des secrets et des agents doubles (les personnages sont empêtrés dans leurs histoires, souvent liées à l’Histoire) et en démêler les fils.
Qui n’éprouve aucun mépris vis-à-vis des attentes non purement cérébrales des lecteurs : « Il nous faut des personnages vivants. Nous voulons revivre une histoire, et de préférence une histoire d’amour. Il nous faut une peinture de la société et des mœurs. […] Il nous faut des révélations sur l’âme humaine, sur les grands sentiments. »
Pas un hasard si l’un des personnages principaux est cinéaste.

Qu’en est-il donc du mal que l’on fait et que l’on subit, qui vous revient en boomerang, du malheur que l’on cause aux autres, celui dont on se contente de profiter, peu soucieux de savoir si on l’aggrave ainsi ?
Dommage que le mal n’apparaisse pas dans le titre, mais allez savoir si cette absence est imputable à la traductrice ou à une injonction commerciale (« ça ne se vendra pas ») ?
Il s’agira de la transmission, transmission difficile de l’histoire d’une génération à l’autre, mais aussi propagation du mal sous couvert du secret (à l’échelle d’un pays et à l’intérieur d’une famille). Le « grand » mal restera impuni, la « mauvaise action », le mal d’un unique mensonge ne restera pas inerte, il reviendra, sera lourd de conséquences. Il ne pourra pas être laissé derrière soi, une fois pour toutes, dépassé (combien de constructions « pour la bonne cause » édifiées sur une base souillée dont le pourrissement longtemps invisible ne pourra être contenu ?)
Les deux enquêtes liées à l’imposture, à l’humiliation et à la soumission (registre historique et registre familial) effectuent aussi un passage de relais d’une génération à l’autre et constituent le roman de formation du narrateur. Elles sont à la fois ancrées dans une histoire espagnole particulière et parfaitement générales parce que profondément humaines. « La nature des personnages ne change jamais […] ceux de la réalité et ceux de la fiction, sa sœur jumelle, ils se répètent au cours des siècles ».
Shakespeare nous parle encore (pas d’étroite correspondance terme à terme, d’un personnage de théâtre à l’autre dans le roman, mais des échos, des harmoniques).

JiBé dit: à

Moi non plus, D. !

Widergänger dit: à

On a ce même problème en français quand on parle devant les élèves de la place de l’adjectif par rapport au nom, on ne sait jamais quand il faut dire devant le nom et quand derrière le nom. Mais il est évident dans ce vers de WS que « behind » signifie dans le futur de l’action et non pas « derrière nous ». Ergoter à ce propos est vraiment ridicule.

Phil dit: à

Une vieille lady va voir pour le énième fois Hamlet.
A son retour,
le valet: « – comment était-ce, milady ? »
« – pénible. Ces jeunes auteurs font beaucoup trop de citations »

JiBé dit: à

Ah, oui, ça me revient, il suffit de remplacer le pire par Marine Le Pen, D….

Bloom dit: à

Certains voudraient voir en Hamlet un romantique perdu dans un livre soupirant « words, words, words », ou se saisissant d’un crâne en lançant à regret son « Alas, poor Yorik! »
C’est qu’ils n’ont pas compris la pièce ou/et vu la mise en scène de Chéreau aux Amandiers en 88/9 avec l’immense Gérard Desarthe, ou Derek Jacobi dans le rôle du « sweet prince » dans la version filmée de la BBC.
Hamlet est un pervers polymorphe qui ne rêve que de sauter sa mère et faire sauter le monde entier parce qu’il est jaloux comme un pou.
Il ne fait que procrastiner et vaticiner, et il tue: Polonius, ses 2 faux amis & Laertes, et indirectement Ophélie et sa mère.
Détestable gamin pourri gâté. Rien de plus agressif que les clebs castrés.

diogène dit: à

Devant et avant sont employés indifféremment en vieulx françois, comme derrière et après. Venir derrière (quelqu’un), c’est venir après. Ce doit être la même chose en anglais, behind (postériorité spatiale) a ici le sens d’after (postériorité temporelle). Ce qui est derrière est en fait « devant », à venir, d’où la confusion… dans les deux langues !

Littéralement, « le pire est derrière nous » peut se comprendre par « le pire est à venir », « le pire n’est pas encore arrivé » (puisqu’il est derrière, et non devant, c’est-à-dire avant ! Vous suivez ?). Mais comme il y a une ambiguïté en français moderne, il vaut mieux éviter et tourner la phrase autrement.

la vie dans les bois dit: à

Le poltergeist s’adresse à des eleves de 5eme, qui ne doivent pas trop savoir si ils sont devant un vrai pb, celui du prof qui decartonne complet.

la vie dans les bois dit: à

T’was amlet, même bloom pense que t’en as pas.

OZYMANDIAS dit: à

Ce qui nous manque aujourd’hui après la tragi-comédie de Fillon et Cie, c’est un bon attentat terroriste en plein Paris, l’élection de Marine Le Pen après et pour couronner le tout une belle guerre civile dans toute la France.
De quoi plomber l’ambiance et gâcher le moral de tout le monde.

zarbizarbo dit: à

I rouge
U vert
Voyelles, Rimbaud

la vie dans les bois dit: à

merci Diogene. Devant et derrière, adverbes permettant d’ordonner une chronologie d’événements, c’est du patois,on dirait. Mais c’est drôle car j’ai entendu l’autre jour une traduction italien vers français, où devant était utilisé spontanément pour dire avant.

Janssen J-J dit: à

@ « Ergoter à ce propos est vraiment ridicule ».

Puisqu’il faut 4 lignes et des dz de messages de wgg pour signifier le ridicule achevé de tous ces vieux egrotants par derrière et lui devant.

Widergänger dit: à

Non, il n’y a pas de confusion possible. Quand on dit en français « le pire est derrière nous », ça signifie sans aucune ambiguité que « le pire est passé ». Il n’y a pas à ergoter là-dessus.

Bloom dit: à

Je n’avais pas vu que ce livre est publié par Gallimard, l’éditeur de Pierre Assouline. Où commence et s’arrête le conflit d’intérêt? Voilà une question à laquelle on n’aime pas répondre dans ce pays.
Pour les esprits chagrins qui parlent avec désinvolture de guerre civile, je propose un petit séjour au Soudan sud, avec une extension vers la Syrie & l’Irak, et un final en RDC.

Phil dit: à

sapré bloom…la république du cinéma, ça déboise la critique à la mâchette

la vie dans les bois dit: à

Bloom est en rhétorique ce que l’on appelle en french un lâche, de plus il se défausse aveuglement de sa responsabilité de gros bouffeur. Haineux, que trop.

XYZ dit: à

J’aimerais pas me retrouver le soir dans les bois; il est dangereux, ce type, genre beau-frère bas breton.

bouguereau dit: à

Voilà une question à laquelle on n’aime pas répondre dans ce pays

dans tous les pays kabloom..lassouline voulait jus dire que hors lexeption française tout est alternatif..cqui spasse en angleterre a toujours été hun peu bidon pour yavé c’t’un fait

bouguereau dit: à

« le pire est derrière nous »

c’est hune question dyscalculique..lingliche channel est britiche par le fait..c’est comme ça..moi j’ai découvert ça sur leurs cartes..tu rgardes les cartes françaises..c’t’un pays de merde..des leurs on est la terre du milk et du honey..shakespeare ct’un fumier dlapin comme eux..dailleurs ça se sent

Bloom dit: à

Fillon est derrière nous.

JiBé dit: à

Kadhafi avait des amazones comme gardes du corps, Passou a LVDLB !

bouguereau dit: à

un bon attentat terroriste en plein Paris

si c’est une centaine en province c’est moins grave..non mais quel hanculé ctozy

JiBé dit: à

« Fillon est derrière nous. »

Le pire est donc à venir pour toi !

bouguereau dit: à

Kadhafi avait des amazones comme gardes du corps

trés raprochée si jme souviens baroz

bouguereau dit: à

Le pire est donc à venir pour toi !

mais pas pour toi..spèce de sadicanal

bouguereau dit: à

genre beau-frère bas breton

dans les guerres civiles y’a des factions jusque dans les familles..crack l’ankou elle frappe a ta lourde

Janssen J-J dit: à

D’une lucidité alternative, & que l’astrologie est une science cruelle ! Pas vrai, D. ? (« espérer c’est démentir l’avenir », Cioran) – François Hollande avant les attentats de Nice de juillet 2016, d’après Davet et Lhomme en poche, p. 763 : « Fillon n’a aucune chance. Non pas parce qu’il n’a pas de qualités, il en a sans doute ; ni un mauvais programme, il a le programme le plus explicite ; non pas parce qu’il n’a pas de densité personnelle… Mais son rôle est tenu par Juppé. C’est-à-dire, pourquoi voter Fillon, alors qu’il y a Juppé ? Il n’y aurait pas Juppé, je dirais, oui, sans doute que Fillon est le mieux placé pour disputer à Sarkozy l’investiture. Mais il se trouve qu’il y a Juppé ».
Un attentat à St Cloud ? Je prédis que Mélanchon ramasse le pouvoir, hein !

JiBé dit: à

LVLB, esclave sexuelle du tyran Passou ?

Bloom dit: à

Baroz, l’avenir, c’est seulement quand tu te retournes que tu l’as dans le dos.

Bloom dit: à

T’inquiète Baroz, la république des petits copains, les renvois d’ascenseurs, les petits pistons qui s’animent, le député qu’a la courante sous les tropiques et que tu sauves de la perte de face grâce à tes antibios toujours à portée de gosier…Fillon ou pas, la vie continue. On change même de crèmerie en septembre.

Phil dit: à

au lieu d’immodium, dear bloom, refilez à vos députés chiatiques « hiver caraïbes », ça colmate le moral déclinant (et permet de virer l’ambassadeur encarté).

l'ombelle des talus dit: à

« Il existe un tableau de Klee qui s’intitule «Angelus Novus». Il représente un ange qui semble sur le point de s’éloigner de quelque chose qu’il fixe du regard. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte ses ailes déployées. C’est à cela que doit ressembler l’Ange de l’Histoire. Son visage est tourné vers le passé. Là où nous apparaît une chaîne d’événements, il ne voit, lui, qu’une seule et unique catastrophe, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler ce qui a été démembré. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si violemment que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir auquel il tourne le dos, tandis que le monceau de ruines devant lui s’élève jusqu’au ciel. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès. »
Walter Benjamin. Sur le concept d’histoire, IX , 1940. Gallimard, Folio/Essais, 2000, p. 434.

Bloom dit: à

Ah, les petits cartons de l’Encarté…immodium impuissant, Dear Phil, faut du très lourd depuis que les bacilles mutent comme les fonctionnaires…

Sergio dit: à

Faudrait tenter un bouquin parfaitement zone grise, sous le très haut patronage de Passou, ça s’appellerait « Behind » : chaque phrase aurait au moins deux sens, et surtout à cent quatre-vingts degrés l’un de l’autre ; faudrait tenir dans les cent quarante pages comme Marguerite Duras…

Haprès dans les discussions les types taperaient tout de suite !

Sergio dit: à

Toute manière le pire si on réfléchit bien il est dans pas mal d’endroit ; halor après ça…

En plus il est quantique, le pire : y a une potentialité de pire partout !

la vie dans les bois dit: à

Je vais aller à la librairie pour savoir ce qu’a fait la femme du cinéaste, puisque personne ici ne lit rien, ou du moins sans devant-derrière.

Bloom dit: à

Le plus mieux, Sergio, serait un livre palindrome, qui se lirait dans les deux sens (11, 22, 333, 4444 pages oeuf corse)
Une des phrases pourrait en être ce que je lançais à un de mes fils récemment : « Lis Swift swiftly. »

Bloom dit: à

Pages 1 2 3… 9 11 22 33 44 55 66 77 88 99 111 222 333 444 555 666 …..1111 2222 3333…etc.

Delaporte dit: à

« Fillon est derrière nous. »

Mais « pire » est devant Fillon ! C’est un drame shakespearien qui s’est joué chez LR : la dissolution d’un parti politique qui risque de ne plus exister s’il fait un trop mauvais score, ce qui désormais semble le plus probable. La disparition dans le néant.

Sergio dit: à

Bloom dit: 7 mars 2017 à 15 h 21 min
un livre palindrome

Il y a toujours le Sator, mais enfin c’est pas très gras… Personne a jamais trop su…

Bloom dit: à

C’est un drame shakespearien qui s’est joué chez LR :

Sûr que c’est pas un apocryphe, Delaporte, comme plus de la moitié d’ Henry VIII et la fin du Requiem de Mozart?

Delaporte dit: à

Au suicide du parti par Fillon a correspondu métaphoriquement l’annonce fantasmée par ce même Fillon du suicide de sa femme évoqué par certains médias. Penelope en héroïne flambée comme Ophélie se noyant dans la rivière… De l’outrage façon Marie-Antoinette à la disparition dramatique et brutale qui vient ajouter à la pièce son élément irréversible, et sa pseudo-grandeur.

D. dit: à

Oui enfin on a quand même évité yzonpadpainkimangedlabrioche. C’est un progrès, Delapuerta. Ne sõyes pas aussi negative.

Delaporte dit: à

« on a quand même évité yzonpadpainkimangedlabrioche »

Je ne suis pas de votre avis. Regardez le mépris de Fillon pour les sans-culottes, qui se voient raboter parcimonieusement ce qu’ils gagnent, alors que lui Fillon s’arroge le droit de salaires mirifiques au frais du contribuable. Fillon s’en fout bien, du niveau de vie des Français : tout pour sa pomme !

D. dit: à

Tiens vous avez des enfants, Bloom ?
Moi je refuse de procréé compte-tenu de la surpopulation. C’est la démarche écologique par excellence, la vignette critair « gold » sur le pare-brise.
Si tout le monde fairait comme moi, on aurait résolu tous les problèmes de la planète en 25 ans. Il suffit d’un peu de volonté.

Delaporte dit: à

Cela ressemble chez Fillon à la manière dont Hollande parlait des « sans-dents ». « Ils ne pourront même pas la manger, leur brioche, pensent nos deux hommes politiques, ils n’ont plus de dents ! » C’est dire le fossé immense qui existe entre eux et les Français, dont ils ne perçoivent jamais la détresse sociale et économique. C’est pourquoi Hamon, beaucoup plus sensible à ces problèmes, est vraiment bienvenu, surtout quand il fera disparaître le travail. Voilà un homme de gauche !

Nicolas dit: à

Shakespeare, les préraphaélites dépressifs et Barrés qui écrit comme un pied, vu où on en est j’ai demandé son avis à Google Trad « Ainsi le mal commence et le pire reste derrière … » On est pas sortie de l’auberge.

D. dit: à

La prochaine pandémie virale de grande ampleur aura lieu en 2048. Elle fera 1 milliards 800 mille morts, pour la plupart des personnes âgées de 15 à 30 ans.

D. dit: à

C’est clairement écrit dans les astores.

Janssen J-J dit: à

@ « je refuse de procréé compte-tenu de la surpopulation » (procréer ?)

Rares sont ceux qui ont des enfants ici, c’est bon signe, et ceux qui en ont sont déjà âgés, ils n’avaient guère réfléchi à la surpopulation à l’époque où ils ne perdraient pas leur temps à venir disserter sur le drame de la traduction shakespearienne face aux élèves des classe d’espagnol.
René Dumont, le malthusien conséquent, donna un argument de ce genre dès 1970, et ne procréa qu’une seule fille, à une époque où la terre était deux fois moins peuplée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le pb, c’est que beaucoup de femmes ne sont pas d’accord avec ça, elles prétendent que leur corps réclame son dû, et d’ailleurs la Chine les a libérées de « 1 pas plus »…, une bombe à tardement (écologique) comme dirait machin au 0613341907 ou 8, on sait plus trop avec tous ces chiffres à retenir.

Janssen J-J dit: à

@ 1 milliards 800 mille morts,

Essayez de soigner votre orthographe si vous voulez être crédible dans les intermondes, nom de dieu.

Janssen J-J dit: à

Je trouve que les courageuses prises de position politiques ci-dessous n’ont pas été suffisamment commentées aujourd’hui, sauf la première. Il me semble pourtant qu’elles sont suffisamment explicites sur l’avenir de Fillon.

…des partis-pris, plus cleptomanes que d’autres plus utopistes et idéologues,…
……des jeux, et du pain, avec croissants, pas frais souvent,…..en monter de sa bile vaniteuse,…en rang par deux,!……refondre les écoles pour l’état entreprise, ou refaire des lèche-culs mafiosos,!……de la passe aux mafias, d’Amérique,!…l’insécurité pour sécuriser son portefeuilles en actions de grand » gladiateurs » à s’y mettre , sa baronnie facile,……de la hautes-lisses,…le manche pour se gratter les fesses,!… dodues,!……St-Clair à cheval,…finir ses leçons d’équitation,!…of course,!… …Go,!…une logique pastorale à Platon,… …etc, etc,.

Bloom dit: à

Moi je refuse de procréé compte-tenu de la surpopulation.

« Procréer », plutôt, non?
Vous eussiez été 很高兴 (Hěn gāoxìng/très heureux) dans la Chine de Deng et de ses successeurs. Ou dans l’Irlande de Dev, à l’époque où le Connemara n’était plus qu’un mouroir de vieux paysans célibataires.
Tous les gènes n’ont pas pour vocation de survivre, surtout quand le plaisir est ailleurs. Pour certains, là ou il y a du gène, il n’a pas de plaisir…

Bloom dit: à

J’ai compris qu’il fallait écrire C.nnemara, sinon la passoulinette renvoyait le post dans les ténèbres extérieures (la France métropolitaine).
‘tain Khon!

christiane dit: à

@L’ombelle – 14h45

« Il existe un tableau de Klee qui s’intitule Angelus novus. Il représente un ange qui semble avoir dessein de s’éloigner de ce à quoi son regard semble rivé. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. Tel est l’aspect que doit avoir nécessairement l’ange de l’histoire. Il a le visage tourné vers le passé. Où paraît devant nous une suite d’événements, il ne voit qu’une seule et unique catastrophe, qui ne cesse d’amonceler ruines sur ruines et les jette à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler les vaincus. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si forte que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse incessamment vers l’avenir auquel il tourne le dos, cependant que jusqu’au ciel devant lui s’accumulent les ruines. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès1. »

— Walter Benjamin, Thèses sur la philosophie de l’histoire

Delaporte dit: à

Avec cet avantage supplémentaire qu’en ne procréant plus on n’a plus du tout besoin de travailler – et que donc cette abstention générative permet de contribuer à la disparition de ce qui empoisonne nos vies, à savoir le travail.

Nicolas dit: à

Quelqu’un sait où est Hamon?

Delaporte dit: à

Nul autre plus que Benjamin n’était sensible à cette dimension harassante du progrès, sorte de surmenage sans issue. Je n’aime pas trop cet auteur, en général, mais sur cette question il avait mis dans le mille.

Delaporte dit: à

Hamon met ses convictions en pratique : il fait avec ses potes une campagne hyper-cool, décontractée, se concentrant sur LE sujet important de son éventuel quinquennat : le revenu universel et l’abolition du travail. Je trouve que c’est déjà pas mal.

christiane dit: à

@L’ombelle (re-suite)
Ou encore cet article de Jean-Michel Palmier qui précise le précédent :
« L’ange qui ressemble un peu à une marionnette, fortement stylisé, a des pieds transformés en pattes tandis que les extrémités des ailes, grandes ouvertes, forment des mains. Des yeux noirs accentués donnent au visage une expression tragi-comique. Le visage est exécuté à l’encre. Des détails sont soulignés en jaune et en rose. L’Ange ne fait rien. Avec son visage enfantin, il affirme seulement son existence. « Angelus Novus » fut exposé pour la première fois à la galerie Hanz Goltz à Munich en 1920. Benjamin fit l’acquisition de cette aquarelle à Munich fin mai ou début juin 1921 et la confia à Scholem jusqu’en novembre. Elle demeura accrochée dans sa pièce de travail à Berlin. Il s’en sépara à regret, contraint de partir en exil, mais une amie parvint à la lui apporter à Paris en 1935 et il la conserva dans son appartement de la rue Dombasle jusqu’en 1938. Sans ressources, il tenta de la vendre en 1939 (…). Il la désencadre en 1940, lorsqu’il dut quitter Paris. Très tôt, il fit de « l’Angelus Novus » une allégorie aux significations multiples. Il s’y réfère souvent dans sa correspondance avec Scholem qui lui adressa en 1921, pour son anniversaire, un poème « Salut à l’ange» (…), dont un extrait est placé en exergue à la IXème thèse sur la philosophie de l’histoire […]. C’est sous le nom d’Angelus Novus qu’il souhaitait faire paraître sa revue littéraire. Des significations toujours nouvelles se cristallisèrent autour de cet ange – dont il fit parfois un personnage presque vivant -, souvenirs de ses conversations avec Scholem sur la théorie des anges de la Kabbale et du Talmud en 1927-1928, de ses lectures de Baudelaire. L’Ange apparaît à la fin de son essai sur Karl Kraus (1931) et sous une forme mélancolique et messianique dans ses Thèses de 1940 : les yeux écarquillés par l’effroi, il contemple l’histoire et ses ruines […]. Il n’y a naturellement aucun rapport entre la signification des anges chez Klee, créatures souvent incomplètes et imparfaites, étrangement proches des hommes et les savants commentaires de Scholem ­sur les anges de la Kabbale ou la vision si personnelle que proposera Benjamin de cet Angelus Novus. Mais la rencontre entre leurs sensibilités et cette petite aquarelle est stupéfiante. Benjamin légua par testament l’Angelus Novus à Scholem. L’œuvre fut temporairement exposée en 1982 à l’Israël Museum à la mémoire du spécialiste Kabbale. Ses descendants l’ont léguée au musée. »
Jean Michel Palmier « Walter Benjamin Le chiffonnier, l’ange et le petit bossu » (Pages 197-198.) Ed Klincksieck

Delaporte dit: à

Et pendant ce temps, les nouveaux scandales affluent à propos de Fillon, révélés dans le Canard de demain :

« François Fillon a obtenu en 2013 de l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière un prêt de 50.000 euros, sans intérêts et non déclaré, affirme Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi. »

Delaporte dit: à

Le trafic d’influence semble probant. Les juges qui sont saisis de l’affaire Fillon auront à faire toute la lumière sur cet épisode aussi :

« Pour le volet « trafic d’influence », c’est la grand-croix de la Légion d’honneur accordée à Marc Ladreit de Lacharrière en 2011 par François Fillon, alors Premier ministre, qui intrigue. »

Bloom dit: à

Ce pauvre Walter Benjamin a terminé le dos au mur acculé dans la souricière franco-allemande. Il avait été auparavant arrêté par les Français et conduit au Stade de Colombes, en tant qu’allemand, avant d’être interné près de Nevers, pis libéré. Les maitres livres de feu Jean-Michel Palmier, éminent spécialiste de Weimar et de Benjamin, disent tout de l’errance qui le mène ensuite à fuir l’invasion nazie, de Paris à la frontière espagnole via Marseille où il n’embarquera pas avec Koestler…
Figure tragique à Paris déjà dans les années 30, où la solitude était souvent sa seule compagne…

Nicolas dit: à

Où l’on apprend qu’Hamon est détendu du gland.

christiane dit: à

@Bloom dit: 7 mars 2017 à 17 h 27 min
Merci

la vie dans les bois dit: à

Cette vraie fausse déclaration du canard, permet d’être clair avec l’inspecteur des impôts. Au delà de 760 euros, vous devez déclarer un prêt. Le canard qui a semble-t-il accès aux déclarations d’impôts du contribuable Fillon, a aussi accès aux déclarations de patrimoine des parlementaires, pour la transparence de la vie publique. Doit y avoir là encore, un remboursement qui était behind, et qui revient devant.

la vie dans les bois dit: à

J ‘espere pour Manu Macron, qu’avant de quitter Bercy n’aura pas fait la même erreur. Parce que l’effet behind ça pardonne pas.

bouguereau dit: à

l’abolition du travail

..ce n’est évidemment pas ce qu’il dit..mais qu’il ne fabule pas te dérange

bouguereau dit: à

l’“Angelus novus” de Klee devenu icône de Walter Benjamin

ça lui manquait..ça hurle

bouguereau dit: à

Benjamin légua par testament l’Angelus Novus à Scholem. L’œuvre fut temporairement exposée en 1982 à l’Israël Museum à la mémoire du spécialiste Kabbale. Ses descendants l’ont léguée au musée

il lui aura fallut cette cathédrale de mot pour l’exorciser..

bouguereau dit: à

où la solitude était souvent sa seule compagne…

tu sais kabloom dans la canonisation sil faut un avocat du diable c’est haussi pour un peu prévnir les légendes dorées..sans c’est vite l’axident

bouguereau dit: à

affirme Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi

..c’est pas du tout du boulot..ça delaporte le fait gratosse

bouguereau dit: à

Le pb, c’est que beaucoup de femmes ne sont pas d’accord avec ça, elles prétendent que leur corps réclame son dû, et d’ailleurs la Chine les a libérées de « 1 pas plus »…

quekfois t’es a anoner des flanel de kommissars a pas cher qu’on croirait qut’es l’ahuri d’une nouvelle de boulgacof..

bouguereau dit: à

Avec cet avantage supplémentaire qu’en ne procréant plus on n’a plus du tout besoin de travailler – et que donc cette abstention générative permet de contribuer à la disparition de ce qui empoisonne nos vies, à savoir le travail

ici on se croirait dans une nouvelle de veaudoré où le vilain petit rentier rabiote sur les gages de son valet dpied..ha la fin dans l’esclier trop bien ciré il se casse les deux cols..

Sergio dit: à

Nom de Dieu le camion-poubelle i prend les virages en talon-pointe ! En pleine nuit…

Sergio dit: à

C’est les copains à Fillon qui nourrissent le Canard, non ? Comme c’est sûrement pas lui quand même…

diogène dit: à

Une bonne traduction serait :

Après un tel début…, il faut s’attendre au pire / il faut craindre le pire / le pire est à craindre. Ou quelque chose dans le genre. Hourra ! Victoire ! Il n’y a plus qu’à changer le titre de votre bouquin.

Laura Delair dit: à

quelle arrogance de la part de ceux qui sont certains de donner La bonne traduction, un peu de modestie, messieurs, vous êtes ricules

Bob dit: à

Bloom dit: 7 mars 2017 à 12 h 08 min
Il a inspiré Freud sur le complexe d’Œdipe cf Ernest Jones
(le Hamlet par Laurence Olivier est génial)

Widergänger dit: à

Tout à fait, et E. Jones a écrit une remarquable analyse de l’être clivé qu’est Hamlet dans le fameux discours « to be or not to be ».

Widergänger dit: à

Laura Delair dit: 7 mars 2017 à 19 h 02 minC’est vous qu’êtes vraiment « ricule » avec de tels jugements ! Vous ne vous rendez même pas compte de la portée de vos propos.

l'ombelle des talus dit: à

What sphinx of cement and aluminum bashed open their skulls and ate up their brains and imagination?
Moloch! Solitude! Filth! Ugliness! Ashcans and unobtainable dollars! Children screaming under the stairways! Boys sobbing in armies! Old men weeping in the parks!
Moloch! Moloch! Nightmare of Moloch! Moloch the loveless! Mental Moloch! Moloch the heavy judger of men!
Moloch the incomprehensible prison! Moloch the crossbone soulless jailhouse and Congress of sorrows! Moloch whose buildings are judgment! Moloch the vast stone of war! Moloch the stunned governments!
Moloch whose mind is pure machinery! Moloch whose blood is running money! Moloch whose fingers are ten armies! Moloch whose breast is a cannibal dynamo! Moloch whose ear is a smoking tomb!
Moloch whose eyes are a thousand blind windows! Moloch whose skyscrapers stand in the long streets like endless Jehovahs! Moloch whose factories dream and croak in the fog! Moloch whose smoke-stacks and antennae crown the cities!
Moloch whose love is endless oil and stone! Moloch whose soul is electricity and banks! Moloch whose poverty is the specter of genius! Moloch whose fate is a cloud of sexless hydrogen! Moloch whose name is the Mind!
Moloch in whom I sit lonely! Moloch in whom I dream Angels! Crazy in Moloch! Cocksucker in Moloch! Lacklove and manless in Moloch!
Moloch who entered my soul early! Moloch in whom I am a consciousness without a body! Moloch who frightened me out of my natural ecstasy! Moloch whom I abandon! Wake up in Moloch! Light streaming out of the sky!
Moloch! Moloch! Robot apartments! invisible suburbs! skeleton treasuries! blind capitals! demonic industries! spectral nations! invincible madhouses! granite cocks! monstrous bombs!
They broke their backs lifting Moloch to Heaven! Pavements, trees, radios, tons! lifting the city to Heaven which exists and is everywhere about us!
Visions! omens! hallucinations! miracles! ecstasies! gone down the American river!
Dreams! adorations! illuminations! religions! the whole boatload of sensitive bullshit!
Breakthroughs! over the river! flips and crucifixions! gone down the flood! Highs! Epiphanies! Despairs! Ten years’ animal screams and suicides! Minds! New loves! Mad generation! down on the rocks of Time!
Real holy laughter in the river! They saw it all! the wild eyes! the holy yells! They bade farewell! They jumped off the roof! to solitude! waving! carrying flowers! Down to the river! into the street!

la vie dans les bois dit: à

à 19 h 58 min
Il faut faire plus court :http://www.molok.nl/fra/main.php?loc_id=8

Pendant ce temps-là au royaume de hollandie, l’heure est à l’attente.
l’ordre du jour du conseil des sinistres :
« Lors du conseil des ministres mercredi matin, voilà le message que délivrera François Hollande aux membres du gouvernement : « Il faut rester solidaires et unis. Il ne faut pas se gaspiller en partant dans des coins individuellement. » »
Le Point

l'ombelle des talus dit: à

Court et répété; en bon adepte des circuits pros, Fillon en boucle

la vie dans les bois dit: à

X dit: 7 mars 2017 à 11 h 53 min

merci de nous faire partager, ces généralités.
C’est vrai, on dirait une critique commerciale faite par un attaché de presse, ceux qui donnent des avis incognito sur babelio.

En attendant la femme du cinéaste est bel et bien morte, et apparemment c’était très bien ainsi. Je n’ai pas eu le temps d’en lire beaucoup plus, tout à l’heure.

Sergio dit: à

Le pire c’est comme le furet du bois-joli, il est passé par ici, il repassera par là, il court il court…

l'ombelle des talus dit: à

If I had a Green Automobile
I’d go find my old companion
in his house on the Western ocean.
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

I’d honk my horn at his manly gate,
inside his wife and three
children sprawl naked
on the living room floor.

He’d come running out
to my car full of heroic beer
and jump screaming at the wheel
for he is the greater driver.

We’d pilgrimage to the highest mount
of our earlier Rocky Mountain visions
laughing in each others arms,
delight surpassing the highest Rockies,

and after old agony, drunk with new years,
bounding toward the snowy horizon
blasting the dashboard with original bop
hot rod on the mountain

we’d batter up the cloudy highway
where angels of anxiety
careen through the trees
and scream out of the engine.

We’d burn all night on the jackpine peak
seen from Denver in the summer dark,
forestlike unnatural radiance
illuminating the mountaintop:

childhood youthtime age & eternity
would open like sweet trees
in the nights of another spring
and dumbfound us with love,

for we can see together
the beauty of souls
hidden like diamonds
in the clock of the world,

like Chinese magicians can
confound the immortals
with our intellectuality
hidden in the mist,

in the Green Automobile
which I have invented
imagined and visioned
on the roads of the world

more real than the engine
on a track in the desert
purer than Greyhound and
swifter than physical jetplane.

Denver! Denver! we’ll return
roaring across the City & County Building lawn
which catches the pure emerald flame
streaming in the wake of our auto.

This time we’ll buy up the city!
I cashed a great check in my skull bank
to found a miraculous college of the body
up on the bus terminal roof.

But first we’ll drive the stations of downtown,
poolhall flophouse jazzjoint jail
whorehouse down Folsom
to the darkest alleys of Larimer

paying respects to Denver’s father
lost on the railroad tracks,
stupor of wine and silence
hallowing the slum of his decades,

salute him and his saintly suitcase
of dark muscatel, drink
and smash the sweet bottles
on Diesels in allegiance.

Then we go driving drunk on boulevards
where armies march and still parade
staggering under the invisible
banner of Reality –

hurtling through the street
in the auto of our fate
we share an archangelic cigarette
and tell each others’ fortunes:

fames of supernatural illumination,
bleak rainy gaps of time,
great art learned in desolation
and we beat apart after six decades… .

and on an asphalt crossroad,
deal with each other in princely
gentleness once more, recalling
famous dead talks of other cities.

The windshield’s full of tears,
rain wets our naked breasts,
we kneel together in the shade
amid the traffic of night in paradise

and now renew the solitary vow
we made each other take
in Texas, once:
I can’t inscribe here… .

… …

… …

How many Saturday nights will be
made drunken by this legend?
How will young Denver come to mourn
her forgotten sexual angel?

How many boys will strike the black piano
in imitation of the excess of a native saint?
Or girls fall wanton under his spectre in the high
schools of melancholy night?

While all the time in Eternity
in the wan light of this poem’s radio
we’ll sit behind forgotten shades
hearkening the lost jazz of all Saturdays.

Neal, we’ll be real heroes now
in a war between our cocks and time:
let’s be the angels of the world’s desire
and take the world to bed with us before
we die.

Sleeping alone, or with companion,
girl or fairy sheep or dream,
I’ll fail of lacklove, you, satiety:
all men fall, our fathers fell before,

but resurrecting that lost flesh
is but a moment’s work of mind:
an ageless monument to love
in the imagination:

memorial built out of our own bodies
consumed by the invisible poem –
We’ll shudder in Denver and endure
though blood and wrinkles blind our eyes.

So this Green Automobile:
I give you in flight
a present, a present
from my imagination.

We will go riding
over the Rockies,
we’ll go on riding
all night long until dawn,

then back to your railroad, the SP
your house and your children
and broken leg destiny
you’ll ride down the plains

in the morning: and back
to my visions, my office
and eastern apartment
I’ll return to New York.

D. dit: à

Je comprends rien à ce que raconte l’ombelle des talus. Pourquoi ne pas s’exprimer en Français comme tout le monde ?

l'ombelle des talus dit: à

Une translation mienne en bon François selon l’humeur du temps

Frères humains, qui après nous vivez,
N’ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
Quant à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est piéça dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s’en rie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Se frères vous clamons, pas n’en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois, vous savez
Que tous hommes n’ont pas bon sens rassis.
Excusez-nous, puisque sommes transis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l’infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie,
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

La pluie nous a débués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis.
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetés d’oiseaux que dés à coudre.
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie :
A lui n’ayons que faire ne que soudre.
Hommes, ici n’a point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

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