de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce que « tuer » veut dire aussi

Ce que « tuer » veut dire aussi

Ces meurtres en série ont eu lieu entre le 12 et 25 octobre 1793, au cœur de la Terreur, alors que Marie-Antoinette montait sur l’échafaud, en l’église de l’abbaye de Saint-Denis. La Convention nationale, agissant au nom du Comité de salut public, les a ordonnés par décret. Les victimes étaient des déjà-morts. Capétiens, Valois, Bourbons, tous des habitants de la nécropole royale. Dans une atmosphère devenue vite pestilentielle en raison de la putréfaction des cadavres, les Bourbons ont le privilège de recevoir les premiers coups de barre à mine, après que les portes des tombeaux eurent été enfoncés au bélier ; parmi eux, Henri IV est le premier à être sorti de son cercueil. Les autre suivront. On profana, on exhuma, on excava. Ca puait tellement que les ouvriers se plaignant des miasmes royaux furent soignés au vinaigre et au genièvre. Ce qu’exhale l’étude remarquable par sa précision, sa richesse documentaire, son originalité dans le double prisme historique et psychanalytique, de Paul-Laurent Assoun Tuer le mort (263 pages, 22 euros, puf) sous-titré « Le désir évolutionnaire »

Bilan de la rafle : 46 rois, 32 reines, 63 princes de sang, 10 serviteurs du royaume, une vingtaine d’abbés de Saint-Denis. Seuls le cardinal de Retz et Marie de Provence, introuvables, sauvèrent leurs os, le premier parce que Louis XIV l’avait privé d’épitaphe. Quant à Turenne, il fait figure d’exception en ce que son mausolée est le seul à garder toutes ses cendres : même mort,  le héros de la bataille de Turckheim en impose encore tant avec sa carcasse de guerrier et son visage fracassé par un boulet à Salzbach que les profanateurs lui épargnent la fosse commune, ce qui vaudra à son cadavre d’être conservé au Jardin des plantes puis au Musée des monuments français. violation_des_tombeaux_retouchee_bd

Toute barbare et irrationnelle qu’elle parut, cette acmé de vandalisme révolutionnaire est parfaitement documenté puisque un certain dom Germain Poirier a tout noté sur le vif et l’a calligraphié. Ces dix-huit pages ont brûlé par la suite mais une copie en avait été faite par un autre bénédictin, dom Druon, gardien du chartrier de l’abbaye. Surtout, Chateaubriand leur réservera une place de choix dans la quatrième partie de son Génie du christianisme. Victor Hugo s’interrogera dans plusieurs de ses lettres à un ami recueillies dans Le Rhin sur cet acharnement à transformer la poussière en poussière. Encore ignorait-il qu’un charretier du dépôt avait été jusqu’à retirer les étoupes qui faisaient office d’entrailles soutenant les chairs du ventre de Louis XIV, l’étriper et le défigurer (« lui faire perdre la face » relève l’auteur à raison) avant de le sortir hors de la basilique pour le lyncher face à la populace. Un commerce de reliques et fétiches prit corps, vite devenu trafic de mèches de cheveux, d’ongles, de dents d’origine naturellement royale.

Des meurtres, non des assassinats. C’est l’absolu du crime de lèse-majesté perpétré par des fous de la République persuadés que la nation est l’authentique majesté et que le roi est donc le coupable (raisonnement qualifié dans ce livre de « postulat de Saint-Just »). Non seulement mettre en cendres les corps royaux mais disperser les cendres. Ce n’est pas un hasard si Napoléon, héritier et liquidateur de la Révolution, a envisagé d’être enseveli à Saint-Denis. A cet effet, il chargea Vivant Denon de réhabiliter les lieux mais « Waterloo brisa net ce fantasme ». Après lui, la Restauration s’employa également à restaurer Saint-Denis à défaut de pouvoir en réveiller les fantômes royaux.

munch_TheScream_bigLe 21 janvier 1817, on fit réémerger des restes coagulés par la chaux de la fosse où les avaient précipités les fossoyeurs de la royauté et l’on procéda à la translation de la poudre des tombeaux. 38 tombeaux sont ainsi réinstallés. Il y en eut pour déplorer qu’au fond, toute cette affaire s’était traduite surtout par une agression contre… les monuments. On restaura dans un certain chaos historique (il fallait qu’à un roi de marbre corresponde une épouse de la même matière et tant pis si ce n’était pas vraiment la sienne) et monumental qui a préfiguré le règne d’architectes tels que Viollet-le-Duc et d’artistes démolisseurs tels que Haussmann. Paul-Laurent Assoun voit par là que la véritable politique de conservation des monuments historiques trouve son origine dans la profanation de Saint-Denis puisque sa restauration a eu pour effet de dissocier les corps de leurs tombeaux, et les rois de leur mausolée, ce dernier seul subsistant pour s’imposer en majesté dans l’éternité.

Nous ne sommes pas dans les excès de la Terreur, qui est elle-même un excès programmé de la Révolution, ou un extrême du régicide comme religion laïque. Point de bavures en l’espèce. Cette violence marche fièrement, la tête haute. Paul-Laurent Assoun parle plutôt de « version borderline de l’événement ».  Méditant sur les lieux de la transe, il écrit :

«  Il est difficile de faire ici l’économie du constat d’un moment psychotique de l’histoire… »

Il est d’ailleurs notable qu’un seul peintre ait voulu en laisser une trace artistique : Hubert Robert, le paysagiste des ruines, qui représenta l’abbaye non ruinée mais éventrée, voyant juste en donnant à son œuvre un halo mélancolique puisque le mélancolique est très précisément un homme ruiné. Paul-Laurent Assoun va plus loin encore en établissant un parallèle entre ce tableau et Le Cri d’Edvard Munch : béance du caveau et béance de la bouche de l’homme, silhouettes dans les fond des tableaux, cri de l’homme et cri des ruines… Il y a là une volonté de néantisation et d’éradication qui n’est pas sans rappeler également l’ordre de Louis XIV de faire raser par la poudre l’abbaye de Port-Royal des champs, jusqu’au cimetière qui devait disparaître de manière à rayer la mémoire du lieu, ce qui se traduisit par l’exhumation de nombre de jansénistes et la translation de leurs restes dans une fosse commune.

On les a tués post mortem en leur mausolée même, procédant ainsi à un second régicide, sous forme de parricide collectif. Cette guerre aux morts présente bien des aspects surréels (l’auteur, en lecteur de Freud, emploie souvent le terme d’unheimlich en allemand dans le texte, sans le traduire, comme Marie Bonaparte le fit, par « inquiétante étrangeté »). Car au motif souvent avancé (la nécessité de récupérer le précieux plomb des caveaux pour le fondre et en faire des canons), on opposera que les victimes participaient ainsi à la défense nationale « à leur corps défendant ! » comme le fait malicieusement remarquer l’auteur.

Meurtre cru des pères, acte d’agressivité symbolique totale, refoulé totémique… On se demandera, in fine, pourquoi un psychanalyste, professeur à Paris-7 et directeur d’une collection de philosophie, s’est fait l’historien méticuleux, audacieux et malicieux de cet événement. C’est qu’il y voit rien moins qu’un chapitre du drame baroque dont la portée symbolique serait incalculable pour la modernité politique : l’entrée du sacrilège en politique, critère de la condition moderne de la violence en ce domaine.

 « Cela pose la question de la fonction de la référence à l’inconscient dans le jugement politique. En fait, contre l’idée que la Terreur n’aurait qu’une « déviation » de la Révolution, elle oppose le lien profond de la pulsion de mort au désir collectif.. Loin d’être une « déviation », c’est bien la virtualité contenue dans le désir révolutionnaire qui s’accomplit et en un sens culmine dans le meurtre des rois morts ».

Contre ceux qui voulaient mettre un terme raisonnable à la Révolution, les partisans d’une Révolution poussée à bout et à son bout ne pouvaient l’accomplir que dans la profanation de ce qu’elle voulait désacraliser.

Au moment où j’achevais la lecture de ce passionnant essai d’anthropologie analytique, un aveu remontant je crois à 1965 de René Char, alias capitaine Alexandre dans le maquis, m’est revenu en mémoire :

« Tuer m’a décuirassé pour toujours ».

Puis l’actualité de la librairie me mettait entre les mains Tuer (117 pages, 15 euros, Editions Léo Scheer) de Richard Millet. J’ai fait en sorte d’oublier l’article qu’il vient de publier en ouverture de La Revue littéraire (No 61, janvier-février 2016, 275 pages, 10 euros) qu’il dirige chez son éditeur. Intitulé « Pourquoi la littérature de langue française est nulle », c’est un simple dégueulis sur à peu près tout ce tout ce qui s’écrit d’autre en France que ses propres livres, il est vrai publiés à une cadence feuilletonnesque dans différentes maisons d’édition, ce qui limite tout de même la persécution dont il dit être la victime de la part de ce milieu prétendument mafieux. Radotage d’un paranoïaque aigri à l’humour laborieux, il se distingue cette fois par sa rhétorique héritée des feuilles d’extrême-droite de l’entre-deux-guerres : l’insulte au physique  et la guignolisation des noms (Mélasse de Kéranguille, Ben Loukoum, Mabanckouille, Samsoul etc).Guerre_civile_a_Beyrouth

Il se trouve que par ailleurs, le pamphlétaire est un écrivain et non des moindres. Son œuvre témoigne d’une vraie passion de la langue, d’un univers bien à lui, de la volonté de se faire le chroniqueur de mondes disparus, disposition qui lui vaudrait l’hostilité de tous coalisés, à l’en croire. Une œuvre rare, de celles qui ne laissent pas indifférents ceux à qui la littérature importe. Alors Tuer. En épigraphe, une pensée de Pascal qui annonce le programme :

« Tous les hommes se haïssent naturellement l’un l’autre ».

C’est de la guerre qu’il s’agit. Celle qu’il a vécue comme « expérience d’une négativité souveraine » et qui le distingue de ses accusateurs « des écrivains qui n’ont rien vécu », forcément puisqu’ils ne l’ont pas faite, eux. La sienne, ce fut la guerre civile libanaise. Il écrit son récit quarante ans après, nourri de ces réminiscences, et d’autres encore, halo de paroles d’anciens combattants de 14, d’Indochine, d’Algérie, écoutées dans les arrière-salles de bistros corréziens. Il avait 22 ans et ne supportait pas que les medias occidentaux impute aux kataëb, aux phalangistes, au clan Gemayel et plus généralement aux chrétiens la responsabilité d’avoir initié cette guerre. Le Liban avait été son pays, et Beyrouth sa ville jusqu’à 1967, date de son installation en banlieue parisienne.

A-t-il du sang sur les mains ? A-t-il torturé, tué ? Y a-t-il vraiment participé autant qu’il le prétend à ce conflit, participé autrement qu’en le fictionnalisant ? Il avait déjà répondu dans la Confession négative (2009, Folio). Ce texte-ci livre également des fragments d’autobiographie sentimentale, spirituelle, politique en creux.  Mais cette fois, il entend opposer aux bonnes âmes ce qu’il croit être la vérité profonde de la guerre et de l’histoire, sa vérité que l’on dirait profondément chrétienne si elle n’égratignait pas au passage les protestants aussi. Il y a quelque chose de fascinant dans l’opiniâtreté que déploie cet écrivain à être fidèle à lui-même, à accorder ses actes avec ses paroles, quitte à basculer du normal dans le pathologique lorsqu’on tue en drapant ses actes dans le linge si pur de l’expérience spirituelle.

Ce livre recèle des éclairs saisissants sur la peur surmontée et sublimée par l’angoisse, sur le bruit épouvantable que produit la guerre, sur la difficulté à se figurer l’ennemi invisible, sur l’ivresse qui envahit les miliciens jubilant et hébétés quand dégouline sur eux le sang de l’ennemi, sur le carnage des hommes en armes lorsqu’ils franchissent le point de non-retour qui est un au-delà de la haine (le mot qui revient le plus souvent dans livre), sur ce qu’il faut bien appeler la joie devant la mort.

« La guerre contredisait l’Ecclésiaste. Il n’y avait pas un temps pour tout ; elle donnait tout en même temps : joie, horreur, amour, ivresse, douleur, angoisse, extase, le reniement ou l’accomplissement de soi ».

Tuer mais pas seulement des fedayin : tuer aussi la photo de Vanessa Redgrave, grande bourgeoise gauchiste se pâmant en toute obscénité parmi les Palestiniens. Tuer mais soigneusement, scrupuleusement, en être sans indulgence pour la désinvolture. Richard Millet dit marcher en solitaire sur la ligne d’ombre où l’acte de tuer ne relève plus du secret mais de la vérité. Il tient pour une perversion de l’esprit l’idée même que puisse exister un islam tolérant et se tient à distance de ceux qui pratiquent une « éthique de la pitié sélective ». Son récit se veut d’un témoin et non d’une sorte de journaliste ou pire, de travel-writer. La différence ? Le témoin ne dira jamais « bombe » indistinctement mais selon les cas « plastic », « obus »…

Tuer est un vrai récit d’écrivain, un bloc de sensibilité crue d’un cathomélancolique né en Limousin, accablé de tristesse à la vue de l’état de son pays « sans cesse défait depuis Waterloo », arcbouté sur sa foi en attendant l’assaut des barbares, n’accordant plus d’importance qu’au triomphe du Christ Roi. Quand tous les déclins se conjuguent, et que tout s’abaisse sur tous les plans, il y voit le signe évident d’une décadence qui tourne à la décomposition.

Aujourd’hui, Richard Millet voudrait porter la guerre contre le pouvoir culturel. Pourquoi pas ? Mais c’est accorder une bien grande importance aux académies, aux institutions, aux fratries, aux réseaux et à leur petite, aléatoire, fugace, fragile capacité de nuisance et d’influence dans la veulerie de l’époque. Surtout après ce qu’il a écrit de si vrai sur la guerre, la vraie.

(« Gisant de François 1er en la basilique de Saint-Denis » photo D.R. ; « La violation des caveaux des rois dans la basilique de Saint-Denis en octobre 1793 » huile sur toile d’Hubert Robert vers 1793, Musée Carnavalet ; « Le Cri », tempera sur carton, 1893, Musée Munch, Oslo ; « Scène de la guerre civile libanaise » photo D.R.)

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commentaires

883 Réponses pour Ce que « tuer » veut dire aussi

DHH dit: à

@Clopine 20H20
je suis evidemment d’accord , d’autant que j’ai posté ce commentaire ici à votre intention faute d’avoir trouve l’espace commentaires sur votre blog

la vie dans les bois dit: à

Et l’actualité du grand hôpital de Rennes, est aujourd’hui qualifiée de très grave, par le ministre de la santé.
Sur le blog-à-Marie: vous pouvez lire cela:

« Un homme a été déclaré en état de mort clinique ce matin à l’hôpital de Rennes après avoir testé une molécule dans le cadre d’un essai thérapeutique conduit par le laboratoire Biotrial à Rennes. Une première en France. Cinq autres personnes ont été également hospitalisées, dont le dernier vendredi matin. L’état de santé de quatre d’entre eux est jugé inquiétant. L’essai était mené par Biotrial, pour le compte du groupe pharmaceutique portugais Bial. Deux autres personnes participaient à l’essai, mais ont pris un placebo. Marisol Touraine, la ministre de la Santé, s’est rendue sur place.  »
http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/essai-therapeutique-rennes-un-patient-en-etat-de-mort-clinique-3972041

Paul edel dit: à

Millet ,- rolin,echenoz.kerangal, volodine etc

tous sont dans une fuite éperdue du roman traditionnel et commercial. C est à nouvelle frontière :ça se fait dans la rage la mélancolie l exotisme le pastiche la récupération la parodie. On voit bien l explosion le désaccord ou le désespoir

Widergänger dit: à

Ça s’appelle « crise de la littérature ».

Echenoz fait dans la parodie. On ne peut pas dire que ce soit mal écrit, mais je n’ai jamais compris l’intérêt de lire ses romans.

Paul edel dit: à

Et les acquis du nouveau roman leur posent tous un sacré problème c est fascinant

Widergänger dit: à

De toute façon, parodie ou pas (je pense aussi à Sylvie Germain), ils écrivent tous pareil chez Minuit. Ils ont à peu de choses près la même façon d’écrire. C’est comme une marque au sens commercial du terme. Je ne vois pas l’intérêt. À mes yeux, ce style « Minuit » c’est le signe même de la fin de la littérature.

Vous imaginez un peu chez Gallimard dans les années 1930 tous les érciavins Gallimard écrire pareil ? Mais c’est quoi ce monde de clones ? C’est n’importe quoi !

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel, on peut avoir un petit mot du dernier Echenoz ?

Widergänger dit: à

Il y a mille façons d’utiliser les acquis du Nouveau Roman. Mais ils manquent tout simplement d’esprit d’invention.

Par exemple, la fascination de Robbe-Grillet pour la description minutieuse qui relève de l’obsession du narrateur, on pourrait l’utiliser très différemment et dans un tout autre but. Par exemple en Allemagne, Adalbert Stifter !

Paul edel dit: à

Peter handke ou hartling ont trouvé eux une voie personnelle comme christa
wolf en s appuyant sur l histoire individuelle et l histoire collective

Paul edel dit: à

Lvdlb sur mon blog cp et moi on parle d echenoz miroir aux alouettes de la critiques

Widergänger dit: à

C.P. est drôle, mais je n’ai jamais compris ce qu’on trouvait au Château d’Argol. Pour moi, c’est simplement un exercice de style.

Echenoz aussi, ce sont des romans qui constitue autant d’exercices de style. Quand on en est là c’est que la littérature hésite entre le rien et le pas grand chose, entre le commercial et la parodie savante, entre Golem et Echenoz, entre midi et Minuit…

Widergänger dit: à

Court parle de l’article du Figaro sur l’Echenoz en disant qu’il ne contient quasiment rien sur le roman. Mais ça me paraît « normal » étant donné que l’essentiel de l’intérêt de ce genre de roman réside dans la forme qui a bouffé le fond sans intérêt. Les romans d’Echenoz c’est au fond la réalisation de l’idéal flaubertien : écrire un roman sur Rien. Un roman qui ne se tiennen que par le style. C’est exactement ça Echenoz.

Widergänger dit: à

Echenoz c’est de la surlittérature. Tout est surécrit. Surécrit sur Rien…

Perturbation, de Thomas Bernhard, c’est surécrit aussi. Mais, contrairement à Echenoz, ça marche, comme méditation à teneur métaphysique sur un monde en ruines, notre monde. Et comme une espèce d’immense colère. Tandis qu’Echenoz…

Quand j’enseignais au Lycée d’Aubervilliers, il était venu invité par une collègue. C’était au moment de l’Equipée malaise je crois bien.

MC dit: à

Tiens, c’est curieux, Vide-Savoie. Je signalais simplement qu’etre poli n’a pas à entrer dans un jugement littéraire.

Ou avez-vous vu que je crie « Vive les Ducs de Bretagne? » Je vous signale que les Montfort devaient leur duché à l’Angleterre, et que ces hermines, aujourd’hui jugées si bretonnes, furent leur création.

« Vive les Ducs de Bretagne? » Meme Hersart de la Villemarqué ne l’a pas osé.

Quant aux parentés « douteuses », la presque homonymie est souvent signe de cousinage. Et elle est ici absolue, ce qui renforce la présomption d’identité. A titre d’exemple,J’ai mis longtemps avant de prouver que les Kermeno du Garo, du Vannetais, et les Kermeno du Goarlot, en Cornouaille étaient bien une meme famille , naguère ligueuse, ensuite très engagée vers 1630-40 dans la rechristianisation, considérée comme une forme de continuation pacifique de la Ligue.
« Qu’à la Ligue des armes succède la Ligue des Cœurs « dit un contemporain de Saint François de Sales que Jean Nagle aurait pu citer. Grand bouquin en effet, avec celui de Deslandres sur les Missions du 17eme siècle , et « La Civilisation de l’Europe Dévote », dont l’auteur m’échappe (Louis Chatellier?) et qui vaut beaucoup mieux que son titre.

Je reviens à Saint Denis. C’est plutôt Debret, forcé d’agir dans l’urgence en 1813, que Viollet-Le-Duc, qu’il faudrait citer. Le problème de la flèche, déposée par Debret et jamais reconstruite, joue encore dans notre perception de la façade. Les vitraux, jugés trop fragiles, sont aujourd’hui remplacés par des photos…
Sur ces points : Histoire Antique et Médiévale, La Basilique Saint Denis.HS N° 45

A compléter par http://wwww.leroiestmort.com, en cette année 2015, sur l’exposition de Versailles.
Bien à vous.
MC

versubtil dit: à

 » Je passe sur internet, interné » qu’ il nous dit André Robillard, voilà ce que tuer veut aussi dire!

Paul Edel dit: à

ce qui fascine c’est que le grand monologue intérieur, version thomas bernhard,se retrouve dans une forme proche avec l ‘ aragon de « la mise à mort »,ces proses qui s ‘édifient sur la parole monologuée infinie,presque errante,ruban de ressassement génial, et que les deux écrivains sont des ôtages des mères car leur père est évacué des leur naissance.

la vie dans les bois dit: à

– Ou avez-vous vu que je crie « Vive les Ducs de Bretagne? » M. Court.

Nulle part M. Court. Une provocation, en réponse à ce parallèle entre l’intrigante sine nobilitate -c’est ainsi que vous nous en faites faire connaissance- Julie de Querangal et l’auteur de « réparer les vivants ».
On pourrait croire qu’il y a un gène de la littérature…

Pour le reste je ne connais absolument rien de la nobiliaire de Bretagne, si ce n’est que les Ducs ont un palais à Rennes, qui se visite.

Ce que vous dites de vos recherches en généalogie, à 22h09, est en revanche intéressant. C’est surtout la somme de travail de consultation d’archives que cela représente. La plus belle que j’ai vu, calligraphiée, remonte à 1396, mais tracée véritablement à partir de 1450.

Bien sûr qu’Angot est une femme polie. Et quand on a dit ça, comment dites-vous, déjà ?
« tout est dit », tss, tss.

Widergänger dit: à

C’est intéressant ce que vous dites, Paul, sur l’intimité qui existerait d’après vous entre une forme romanesque (ici le récit sous forme de monologue intérieur) et le lien à la mère.

Je dis ça parce que moi-même j’ai toujours eu l’intuition qu’il existe un type de littérature (comme de peinture) lié à la mère et un autre lié au père.

Par exemple, j’ai toujours pensé (et je continue de le penser) que Stendhal écrit une littérature de la mère, tandis que Flaubert (ou Rimbaud avec son obsession du père) écrit une littérature du père. Et c’est pour ça à mes yeux qu’au fond je ne comprends strictement rien à Stendhal, seulement la surface des choses mais que je ne rentrerai jamais, jamais de ma vie dans le monde intérieur de Stendhal qui est structuré, organisé, édifié par la mère en lui. Tandis que je rentre de plein pied dans les profondeurs du monde nihiliste de Flaubert qui est mon monde intérieur à 200%. Et ça ne dépend pas de ma volonté. Je constate les choses, c’est tout.

De même, en peinture, je me reconnais pleinement dans le monde de Rembraudt que je crois sentir de l’intérieur, tandis que je sais d’emblée que je ne rentrerai jamais par exemple dans le monde de Watteau. Je peux le comprendre, mais ce n’est pas vraiment comprendre, parce que je sens aussi que quelque chose m’échappe complètement et que je ne peux pas sentir. De même chez Stendhal, je sens que quelque chose m’échappera toujours parce que je suis incapable de le sentir avec mon cœur et avec mon esprit. Il n’y a que mon intelligence par laquelle je le saisis. Rien d’autre. Alors que pour Flaubert, mon intelligence ne vient qu’en second ; ce qui prime, c’est mon cœur et mon esprit par lesquels je le comprends de l’intérieur, et sais qu’il s’agit de mon univers spirituel. Je n’ai jamais cette sensation avec Stendhal.

Cette différence doit donc avoir quelque raison d’être. Mais ce n’est bien sûr qu’intuitif.

Paul Edel dit: à

pour les deux: Aragon et Berhnard reconstruire avec acharnement leur autobiographie, et, avec Bernhard une abscence de sexualité stupéfiante, et au contraire chez Aragon avec une sexualité-passion obsedante, revisitée,dramatique (tentative de suicide aprés rupture avec nancy cunard),obsessionnelle, sans cesse, jusqu’au désepoir, le désir de fusion totale théatre dont il fait un pivot de son oeuvre tout en avouant qu’il est impossible et déchirant.

Widergänger dit: à

Oui, très juste, Paul. Moi, je sais que je suis à 200% aussi du côté de Th. Bernhard. Je ne conçois même pas que l’amour et le désir amoureux qui pourtant bien souvent a ravager ma vie, ait quelque sens que ce soit dans ma vie spirituelle et ma représentation de ce qui fait sens dans ma vie. L’amour ne fait pas sens dans ma vie, et il est clair qu’avec une telle façon de sentir les choses je ne peux rien comprendre à Stendhal…!

Paul Edel dit: à

oui WGG c’est tout à fait clair!je crois à ce genre de perspective et ligne de fuite.le stendhal est obsédé par une vision religieuse de la beauté féminine ,presque sacralisée car vue d’en bas, comme l’enfant qu’il fut. les grandesd scènes de « le rouge et le noir » et de « la cahrtreuse se oeassent enrtre le jeune homme, Sorel ou del dongo, et une femme maternelle son père est enfermangte et qui déploie son amour da d une église..curieusment stendhal décrit comme un « petit » mec son père…il n’a jamais pu voir sa mère à sa hauteur car elle est morte quand il était un enfant..il dit dans « la vie d’henry brulard » qu’il en est resté au niveau de ses seins..

Widergänger dit: à

Une amie autrefois avec un petit ami américain qui vivait à Paris. Un jour, nous en sommes arrivés à parler de ces choses. Et ma façon de voir les choses l’avait tellement irrité (parce qu’il ne concevait pas du tout que l’amour pouvait ne pas avoir un sens structurant) qu’il était presque près à me tuer… Ce jour-là, j’ai compris que j’avais touché là quelque chose de profond.

Paul Edel dit: à

pardon pour le cafouillage!!!. je redis donc que les grandes scènes de fusion amoureuse dans les 2 grands romans, le rouge et le noir et la chartreuse, que ce soit Sorel ou del dongo se passent toujours dans une église et une chapelle. une obsession virginale car le petit henry beyle ne veut absoument pas l’intervention du père..

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…dormir tôt,!…quel enchantement,!…exit, tout le monde,!…
…ma liberté, mes songes,!…rien de pareil,…sur le sujet du jour,!…etc,…
…même sans mon thé,!…de Bretagne ou d’ailleurs,!…etc,…

Widergänger dit: à

Dans mon cas, au contraire, j’ai toujours adoré ma mère. Et elle m’a toujours absolument adoré, comme on adore le messie. Elle m’a désiré comme on désire le messie. Mais en même temps, j’ai toujours eu avec ma mère une relation dénuée de toute passion œdipienne contrairement à mes deux frangins qui étaient jaloux de moi et de l’attachement (dont je ne me rendais pas vraiment compte) de ma mère à mon égard.

Tout ça pour dire que ces choses sont très profondes en vérité et passablement compliquée…

Widergänger dit: à

Ce que vous dites, Paul, me paraît en effet tout à fait important et fondamental pour comprendre Stendhal. Vous êtes pour moi un guide précieux pour comprendre Stendhal parce que vous, vous le comprenez de l’intérieur, pas moi. Je suis un infirme en quelque sorte. Et je le sais depuis l’âge du lycée où j’avais commencé à le lire. Mais pendant des années, je n’ai pas lu Stendhal. Même en khâgne, je ne pouvais pas lire Stendhal.

Secrétaire de .... dit: à

Saint Denis, c’est aussi cette méditation là sur le Roi et l’Empereur, la France du passé , funèbre, et celle de l’Empire déchu. Son auteur a 22 ans.il y a sans doute, , par ci par là, des clichés à la JB Rousseau, mais il les transcende souvent

LES FUNERAILLES DE LOUIS XVIII
La foule au seuild’untemple enpriantest venue:
Mères, enfants, vieillards, gémissent réunis;
Et l’airain qu’on balance ébranle dans la nue
Les hauts clochers de Saint Denis.
Le sépulcre esttroublé danssesmornes ténèbres.
La mort de ses couches funèbres
Resserre les rangs incomplets.
Silence au noir séjour que le Trépas protège!
Le Roi Chrétien, suivi de son dernier cortège,
Entre dans son dernier palais.
II
Un autre avait dit: de ma race
Ce grand tombeau sera le port;
Je veux aux rois que je remplace,
Succéder jusque dans la mort.
Ma dépouille ici doit descendre!
C’est pour faire place à ma cendre
Qu’on dépeupla ces noirs caveaux.
Il faut un nouveau maitre au monde;
A ce sépulcre que je fonde,
Il faut des ossements nouveaux!
……
Celui qui disait ses paroles
Croyait, soldat audacieux,
Voir, en magnifiques symboles,
Sa destinée écrite aux cieux.
Dans ses étreintes foudroyantes,
Son aigle aux serres flamboyantes
Eut étouffé l’aigle romain;
La Victoire était sa compagne;
Et le globe de Charlemagne
Était trop léger dans sa main.
…..
Tombé sous la main qui chatie,
L’Europe le fit prisonnier.
Premier roi de sa dynastie,
Il en fut aussi le dernier.
Une ile ou grondent les tempetes
Reçut ce géant des conquêtes,
Tyran que nul n’osait juger,
Vieux guerrier qui,dans sa misère,
Dut l’obole de Bélisaire
A la pitié de l’étranger.
Loin du sacré tombeau qu’il s’arrangeait naguère
C’est là que, dépouillé du royal appareil,
Il dort enveloppé de son manteau de guerre,
Sans compagnon de son sommeil.
Et tandis qu’il n’a plus de l’Empire du monde
Qu’un noir rocher battu de l’onde,
Qu’un vieux saule battu du vent,
Un Roilongtempsbanni,quifitnos jours prospères
Descend au lit de mort ou reposaientses pères,
Sous la garde du Dieu vivant.
————————

IV

« Sur nous un roi chevalier veille.
Qu’il conserve l’aspect des cieux!
Que nul bruit de longtemps n’éveille
Le sépulcre silencieux!
Hélas! le démon régicide
Qui, du sang des Bourbons avide
Paya de meurtres leurs bienfaits,
A comblé d’ assez de victimes
Ces murs dépeuplés par des crimes
Et repeuplés par des forfaits!

Qu’il sache que jamais la couronne ne tombe!
Ce haut sommet échappe à son fatal niveau.
Le supplice ou des Rois lecorpsmortel succombe
N’est pour eux qu’un sacre nouveau.

Louis, chargé de fers par des mains déloyales,
Dépouillé des pompes royales,
Sans cour, sans guerrier, sans hérauts,
Gardant sa royauté devant la hache meme,
Jusque sur l’échafaud prouva son droitsupreme,
En pardonnant à ses bourreaux.

De Saint Denis, de Saint Hélène,
Ainsi je méditais le sort,
Sondant d’une vue incertaine
Ces grands mystères de la mort.
Qui donc etes-vous, Dieu superbe?
Quel bras jette lestours dans l’herbe,
Change la pourpre en vil lambeau?
D’où vient votre souffle terrible?
Et quelle est la main invisible
Qui garde les clés du tombeau? »

Et ces deux lignes de force là n’ont pas fini de tendre l’arc de l’œuvre hugolienne, ici entre chant funèbre post-malherbien, et figure prométhéenne impériale….On peut se demander si en centrant la poésie de commande sur la mort et l’expiation,la Restauration n’a pas fait le jeu de la mythologie impériale, qui, elle fait éclater le cadre petit de la France de Louis XVIII.
MC

D. dit: à

Ca c’est curieux parce que j’ai toujours été plus Watteau que Rembrandt.
Je reconnais bien évidemment l’exceptionnelle maitrise de Rembrandt mais quelque part je dirais qu’il y a un abus de maitrise, une sorte de démonstration permanente et de regard introspectif dérangeant. Rembrandt me dérange. Rembrandt m’interpelle, il n’est pas du tout facile à regarder. Rembrandt c’est de la peinture qui vous pompe ce que vous avez en vous plutôt que de vous donner quelque chose.
De toutes façons il n’y a aucune raison de comparer Watteau à Rembrandt, à moins que vous m’en trouviez une bien entendu.

D. dit: à

Ce que j’aime en Watteau c’est qu’il ne questionne pas. Il conduit au rêve, au fantastique.

Bloom dit: à

Echenoz fait dans la parodie

Il n’a rien à dire et le fait savoir pendant 200 pages. D’autres ont des choses à dire et le font avec style & talent: Michaël Ferrier, Sorj Chalandon,Alain Blottière, Florence Noiville, Dany Laferrière, Luc Lang, Tobie Nathan, Hédi Kadour, Valérie Zenatti, entre autres. Wellbeck est hors catégorie.

lola dit: à

* la liste de Bloom vers 3h me plaît assez.
* D :quel fantastique en Watteau ? Lire et relire les sublimes « fêtes Galantes » de Verlaine.
* P.Edel, le post de 22h35 est d’une concision et d’une justesse parfaites,extra; quant à citer NancY C. j’y ajouterais comme pendant, non pas « défense de l’infini » mais « le fou d’Elsa ».
(ce n’est pas une distribution de bonbons, c’est un chemin de réflexion)

JC..... dit: à

Mistral. Un volet qui bat sous la force du vent. Le poème chiant cité par MC à 23:15. Quelle monstruosité … Remontons nous coucher.

Bloom dit: à

« Ils meurent de faim ; oui, Messieurs, ils meurent de faim dans vos terres, dans vos châteaux dans les villes, dans les campagnes, à la porte et aux environs de vos hôtels… » Bossuet, au roi et à la cour, 1662.

Ces bons roys françois…

Bloom dit: à

Remontons nous coucher.

Pas utile de vous relever, JC, le mistral est à vie, mistral perdant. On sait, grâce à vous, entre autres, qu’il peut rendre fou.
Il fait 27 degrés sur la terrasse et je reviens d’une merveilleuse promenade à vélo le long de l’océan langoureux.
Ce soir, grand concert d’un quadruple premier prix de conservatoire: au boulot!

JC..... dit: à

Bossuet publie dans les Avertissements aux protestants la phrase célèbre :

« De condamner l’esclavage, ce serait non seulement condamner le droit des gens, où la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois ; mais ce serait condamner le Saint-Esprit, qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul, de demeurer en leur état, et n’oblige point leurs maîtres à les affranchir »
Phrase que Flaubert fera figurer dans son Sottisier (wiki)

Résumons Bossuet :
Les Pauvres ? NON ! Les Esclaves ? Oui ….
L’Aigle devenu Autruche …

JC..... dit: à

Bloom,
A vouloir trop prouver on ne prouve rien ! Bossuet était trop propre sur lui, trop courtisan, pour ne pas bavasser à tort et à travers en larmoyant sur les pauvres…

Rappelons : il FAUT des pauvres, des esclaves, des gueux, sinon c’est la fin des riches, de l’élite, des vertueux, des agrégés …

Bloom : seriez-vous pour une épuration ethnique des riches !? … HONTEUX !

jicé dit: à

« Ils meurent de faim ;  »

C rien que des fégnants

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel, si vous n’êtes pas inspiré, Ph. Lançon dans Libération fait la critique de  » Envoyée spéciale », le dernier roman d’ Echenoz.
Roman dit  » secondaire », où le doigté de l’écrivain se perd; par une aggravation du manque d’émotion, enfonce R. Sorin.

JC..... dit: à

7:05
Non seulement ce sont des fainéants, mais aussi des bons à rien … quels boulets !

Bloom dit: à

une épuration ethnique des riches

« L’ethnie des riches »…kesaco? Pourquoi pas « la race des riches » tant que vouziètes…

Massacre sémantique + BerlusConisation du bulbe.

Prescription du bon docteur Bloom au monoglote sénile: retour sur les bancs de l’école de la République jusqu’à la fin de l’année!

JC..... dit: à

Je rêve d’un monde fortifié où, protégés par de puissants remparts, une élite bloomesque lassé de sa terrasse fait du vélo le long de plan d’eau langoureux en attendant le concert du soir donné par un Glenn Gould aux yeux bridés la grappa servie par une nuée de Paul Edel obséquieux et charmants …

JC..... dit: à

8:00
A retourner à l’école de la ré publique, j’irai bien faire du Leche Walesa sous le bureau de la jolie maitresse…

Bloom dit: à

la ré publique

Copie médiocre qui ne va jamais au fond des choses: le contexte exigeait « la raie pubique ».
Niveau globalement très insuffisant.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Bloom : « pubique » ??? Quelque chose à voir avec le pubis ?

DHH : en tapant « clopineries » sur google, on doit normalement tomber sur une page intitulée « les faits, mes rides » (bon, c’est juste un jeu de mots, hein !)

En haut, il y a la mention (en petit) « commentaire ». Si vous cliquez dessus vous pouvez déposer un commentaire, que je valide après. Il faut recliquer sur « commentaire » pour le lire…

Et sinon, il y a aussi une page « contact ».

En fait, mon blog est une sorte de rolls royce, alors qu’en réalité, je ne fais guère que du vélo. Cette surdimension est due à l’implication familiale de balèzes absolus de l’informatique !

JC..... dit: à

Clopine,
je suis allé sur Clopineries, j’ai cliqué sur commentaire… aussitôt le message est apparu : « Va te faire foutre, JC ! »

Sympathique accueil, typiquement normand et campagnard…

C’est la première fois, où entrant dans une « Rolls Royce », j’entend le chauffeur me dire ça …

JC..... dit: à

Chaque fois qu’il entrevoit une raie publique, Bloom va au fond des choses…

Au service de l’Etat un jour, au service de l’Etat, toujours !

Bloom dit: à

Bloom : « pubique » ??? Quelque chose à voir avec le pubis ?
==

Impudique créature.

pubic: adjective [ attrib. ] of or relating to the pubes or pubis : pubic hair.

Bloom dit: à

Ai la mémoire qui flanche, je m’ souviens pubien…

Bloom dit: à

Chaque fois qu’il entrevoit une raie publique, Bloom va au fond des choses…

Naguère en sévice commandé dans plusieurs raies pubiques islamiques, pour un consciencieux travail de sape. Epuisant.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…ce que j’aime à Watteau,!…c’est qu’il est d’un style Fragonard,!…pas encore de Boucher,!…
…un autre état des  » Graces « ,!…pas planter d’Orient à palmiers sur mes mirages,!…
…la confiture à dattes,!…des tartines au four,!…grillées horizontals,…etc,…
…jambon, fromage, etc,!…


…tout çà pour dire quoi,!…
…la reprise totale, de mon activité d’artiste – peintre,!…un choix,!…pour les générations futures,!…mon liens,!…
…attendons voir,!…vous m’avez été utiles, pour redéployez mon talent graphiste,!…
…bien sur, sans l’aide d’internet, à la prima sur toile,!…

…une heure ou deux pour chaque toile,!…
…rapido – presto – subito – espresso,!…
…trop d’idées et c’est dit,!…ciao,!…
…etc,!…une explosion de styles,!…
…Ah,!Ah,!,…

JC..... dit: à

Puisqu’on est entre amis et que mon frêle esquif m’attend pour un câlin nautique, un dernier conseil.

Laissez tomber les Narcisses, les Popeye à Bourdieu et leur analogique, passez aux choses sérieuses, qui ont du sens, qui valent la peine d’être lues :

Carlo Rovelli : « Par delà le visible, la réalité du monde physique et la gravité quantique » chez Odile Jacob.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Et à part ça, en parcourant le dialogue nocturne WGG/Paul Edel, (de fort bon aloi au demeurant), un franc sourire m’est monté aux lèvres…

Parce que les plus farouches opposants à une quelconque « sexualisation » de l’écriture littéraire (attribuer un côté « féminin » ou « masculin » à une écriture) sont ceux-là même sur lequel le processus d’identification marche le plus fort, remontant même d’une génération… WGG serait ainsi flaubertien par la mère, et Paul stendhalien par le père (à moins que ce ne soit l’inverse, je n’ai pas envie d’aller vérifier !) : fabuleux, non ? Si nous en sommes là, alors il faudrait vite quitter la posture politiquement correcte de l’écriture « non sexuée », pour vite fait rendre à César ce qui appartient à César et appeler enfin une chatte une chatte.

En fait, je fais exactement comme les deux compères de blog. Je cherche, à travers l’identification littéraire, une approche de mon propre ego, et c’est sans doute pour cela qu’un écrivain comme Conrad me laisse « froide » (à cause de sa posture de mâle alpha blanc cherchant à se perdre dans le brouillard des territoires conquis), même si je suis capable de reconnaître sa « patte » derrière un film comme apocalypse now (je ne suis pas non plus mauvaise au DLA)…

Bon, ben c’est pas le tout, mais ce matin j’ai tenté d’écouter Finkielkraut, mais Emmanuel Levinas m’a faite fuir. Néanmoins, j’ai cru apercevoir un exercice amusant : convoquer quelques écrivaines célébrissimes (Sand, Beauvoir…) pour leur faire évoquer notre temps contemporain. Je m’en vais suivre l’exemple de nos deux savants, et aller écouter ce que d’autres peuvent bien dire de moi… (ahaha).

William Legrand dit: à

10:00, Madame Verniglia toujours ponctuelle : « Panique au Camp à Nella de le rue Fournier, JC ce vieux débris de lombric est coincé dans l’escalier de son immeuble, impossible de le dégager, les pompiers abdiquent, on demande des volontaires, faire suivre »

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Bloom, « l’impudique créature », ce serait moi, parce que j’ai osé écrire le mot « pubis »

???

C’est ça ?

Euh, y’a « utérus », aussi, et « vagin », et « clitoris », et « grandes lèvres », et « petites lèvres », et « meat urinaire  » et « vulve » et « hymen » et, et, et…

(et franchement, je ne vois pas où est l’impudeur là-dedans. La connaissance de soi est un préalable incontournable au plaisir, ce qui, finalement, est, de toutes les caractéristiques du bonheur, le plus facile à obtenir)

web variations dit: à

une approche de mon propre ego
mais Emmanuel Levinas m’a faite fuir. ( Clopeau, porte de la philosophie.)

Il est évident que d’ être  » tout à l’ égo  » ne vous fait pas appréhender ce que vous êtes face au visage irréductible de l’ Autre!

web variations dit: à

Clopine et son meat culpa…!

Lucy dit: à

Je viens de lire les commentaires de la nuit et du petit matin et oh surprise ! pas d’altercations ponctuées de noms d’oiseaux… WGG sobre même si je trouve douteux sa différence entre la littérature « du père ou de la mère », mais nous n’avons surement pas les mêmes ressentis ; mais alors l’exécution de ce pauvre Echenoz ! alors que son dernier roman est plein d’humour… Je me suis toujours méfié des critiques qui n’avaient pas eu le courage de se jeter à l’eau et d’écrire eux-mêmes.

raymond prunier dit: à

Très éclairantes visions de Paul Edel et Widergänger. Père et mère. Je me demande si cela a à voir avec les réflexions de Marthe Robert sur le « Roman des origines et les origines du roman ». Le roman du bâtard opposé à celui de l’enfant trouvé: le bâtard c’est l’aîné, l’enfant trouvé est le benjamin etc…

SDIS du VAR..... dit: à

Suite et fin de notre intervention, objet du commentaire de monsieur Legrand, à 10:10

Coincé dans un escalier étroit par un pénis démesurément allongé, l’homme-lombric a été libéré sous les yeux attendris de Madame Verminiglia qui s’est écriée, sincère :

« Ce n’est pas à monsieur Legrand qu’un tel évènement pourrait arriver, il n’est pas outillé à la mesure de ses ambitions. »

Tout est bien qui fini bien. Toute vérité est bonne à dire.

Avant, après dit: à

’en réalité, je ne fais guère que du vélo. – clopine

c’est pas un peu tard pour perdre votre ventre?

le petit poucet dit: à

mabanckouille c’est pas mal trouvé, il est aussi parano que millet à qui il ne pardonne pas le succès des bienveillantes.

j’espère pour lui ( mais en fait je m’en fout, qu’il ne vienne plus squatter chez moi en promettant n’importe quoi serait déjà un minimum de correction de sa part il est surtout profiteur ).
cela fait mourir de rire de le voir à la chair de créativité du collège de france avec un programme essentiellement africain, qu’il ne vienne plus me gonfler avec ses lamentations interminables sur le ghetto littéraire orchestré par les blancs, il signe lui – même ses engagements qui montrent tout le contraire.

sur ce j’ai ouvert petit piment sur les conseils de passou mais pas acheté, quand on a lu du kourouma c’est décevant.

Funèbres Pompes..... dit: à

Un mort est un objet historique de grande valeur : il est sacré. Y toucher, pour quelque raison que ce soit, est une infamie.

Doivent être abattu sur place tout cannibale approchant un jeune héros ennemi source de force, tout nécrophile pelotant affectueusement une jeune femme dodue/charnue, tout médecin félon tentant de découper un bout du mort pour une recherche en paternité.

Toucher au mort est sacrilège. Respect des morts.

D. dit: à

Euh, y’a « utérus », aussi, et « vagin », et « clitoris », et « grandes lèvres », et « petites lèvres », et « meat urinaire » et « vulve » et « hymen » et, et, et…

Ben et les poils alors ?

Lucy dit: à

Vivement la crémation obligatoire ! Cela éviterait toutes ces singeries autour des « reliques ».

Les corps ne sont intéressants que lorsqu’ils sont magnifiés par la sculpture, quelle force éblouissante qu’un penseur vu par Rodin ! à côté de la niaiserie d’un concours de misses ou des visages figés par la chirurgie esthétique comme les monstres Bogdanov. Heureusement que sur les blogs, nous ne sommes que des esprits, criminels ou frappeurs, peu importe.

Phidias..... dit: à

Le Penseur de Rodin ? Quelle réussite !….

Un type qui a oublié où il a mis ses clefs de bagnole, un cocu qui vient de l’apprendre, un élu EELV qui vient de faire 2% aux dernières élections, un migrant sans Allemande, un abcès de la mâchoire sans dentiste …. une Lucy sans diamond.

radioscopie dit: à

Cette tendance à lire un roman, voir un film, etc. pour y rechercher une correspondance avec son moi me laisse pantois. Pour ce qui me concerne, j’apprécie d’autant une oeuvre qu’elle annihile toute possibilité de projection, qu’elle favorise ma décentration, qu’elle n’évoque rien de mon petit monde intérieur et extérieur, et moins encore de ma relation avec papa/maman.

le petit poucet dit: à

je pense malgré tout que s’intéresser aux morts permet d’occulter le présent ( pas présentable ) …

Ego radio sum..... dit: à

… normal pour un orphelin ….

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

laisse pantois

Arf…

Sinon il est peut-être possible de tout vider, faut aller voir les docteurs pour ça! Et pis on peint en noir, partout, par injection dans tous les tubes, axones inclus.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

le cirage… c’est gras… ça rentre tout seul…

Lucy dit: à

Il y a une grande différence entre s’intéresser aux morts et à leur souvenir et s’intéresser à leurs corps, ce qui s’apparente au fétichisme, sauf à les utiliser pour la science.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

ah ben ouais, là le 11h20 il est mort, tout d’un coup…

OZYMANDIAS dit: à

Plus on est civilisé et plus on tue de civils.

ZEUS..... dit: à

Vous vous souvenez, Lucy ?

Un mort c’est un ancien vivant que l’on doit respecter ! Ce n’est pas un déchet organique, des cellules à compost pour les citrouilles, c’est une ruine aussi respectable que Palmyre.

La Science et le Droit ? à la porte !… et fermez votre gueule !

Lucy dit: à

Non Zeus, la ruine c’est le vivant trop vieux !(comme vous ?)

Widergänger dit: à

raymond prunier dit: 16 janvier 2016 à 10 h 43 min
________
Oui, ce genre de réflexion critique peut être remis en effet en perspective avec le travail critique de Marthe Robert. Un jour, il y a longtemps, j’ai cru voir en libraire un bouquin de critique qui traitait de cette question du père et de la mère comme univers imaginaire ou quelque chose de similaire dans la création littéraire. Mais je n’ai pas pris note du bouquin. Ce ne sont que des intuitions de toute façon. Mais, à mon avis, ça fonctionne et ça expliquerait bien des choses. Mais ça demanderait un énorme travail. Et ça ne fonctionnerait pas sur les romans de l’âge classique que sont trop pris dans les filets des conventions de la rhétorique ne serait-ce que pour se faufiler à travers les mailles du filet. Ça ne vaudrait qu’à partir du romantisme qui s’en détache pour s’articuler au bout du compte sur l’inconscient comme un langage, comme dit Lacan. C’est ce langage-là qu’il s’agirait d’explorer.

ZEUS..... dit: à

Lucy,
Continuez comme cela et vous serez accusée de cannibalisme irrespectueux… Hostie létale !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Faut bien admettre qu’offrir au lecteur quelqu’un dont il faut absolument se débarrasser des fois ça peut aussi bien marcher. Et pas qu’en Chine hein.

la vie dans les bois dit: à

Le vieux pédé a ses règles.

William Legrand dit: à

Ce que JC le vieux débris de lombric a oublié de dire, c’est qu’on a été obligé de lui couper son minuscule engin; il éructe et bavotte donc comme l’impuissant qu’il est depuis longtemps

Widergänger dit: à

Clopine réduisant Heart of Darkness de Conrad à la « posture de mâle alpha blanc cherchant à se perdre dans le brouillard des territoires conquis ».

Ma brave Clopine, c’est plus de la critique, ça ! Comme si Conrad adhérait à son héros ????!!!!!!

Vous ne voyez pas le rapport avec la conférence de Berlin de 1880 qui se partagea l’Afrique entre grandes puissances ? Et le regard critique halluciné que Conrad porte sur le monde qui est en train de se mettre en place en ce début de XXème siècle avec une lucidité exemplaire ?!!!!

Bloom dit: à

Bloom, « l’impudique créature », ce serait moi, parce que j’ai osé écrire le mot « pubis »

Nous n’avons pas le même humour, impubique créature. dont acte.

Et le point G, comme Glopine, Gloom, Gouguereau, et coitera? Kanfèttvoudonk?

Saviez-vous que l’anglais « cunt » n’a pas du tout la même étymologie que le « Con » d’Irène. l’un vient du proto germanique « kunta » (« kunte » en frison occidental) tandis que l’autre descend du latin « cunnus », probablement un dérivé du « kun » persan.
Ergo, « il n’est jamais deux de ces choses semblables, surtout et même si elles se ressemblent ». SPINOZA.

la vie dans les bois dit: à

toxique, le vieux pédé dit souvent:  » je vous laisse ». Ce qui lui laisse de l’espoir. Mets ta donne, quoi.

Widergänger dit: à

Spinoza parle ici presque comme Pascal !

Donc, si j’entends bien, il y a le con d’Irène et le con importé d’Iran par le fameux Persan des lettres persanes… Le con d’Irène et le con d’Iran…

raymond prunier dit: à

Widergänger: oui, c’est bien ce à quoi je songeais. Le premier né est au réel(conquérant Rastignac) le second à l’imaginaire (enfant trouvé Proust et François le Champi; j’ai noté que Marthe Robert détestait Proust et en brillante germaniste retenait Jean Paul comme exemple ). Quant à la datation, il faudrait en effet largement se restreindre à l’époque moderne. La question flotte cependant constamment dans les dialogues et disputes sur les goûts et les couleurs: es-tu du père ou de la mère? Es-tu du réel ou du rêve? Es-tu de la conquête ou de la méditation? Aîné ou cadet? Soldat ou prêtre? Enfin quantité de problématiques se croisent sur cette orientation psychique qui n’a pas forcément à voir avec homo et hétéro. Ce lieu demeure cependant essentiel et mériterait un minimum d’exploration méthodique car il flotte constamment dans nos rencontres quotidiennes.

la vie dans les bois dit: à

La paranoïa dispose d’un magazine spécialisé.

This is an account of the Swedish Security Police (SÄPO) and the use of humans for medical research, but it could well be from Nazi Germany, where state abuse was a natural part of the system. There are many similarities in the methods and routine of brutality between the Gestapo and SÄPO. Moreover, SÄPO is exploiting a new kind of computer technique to enable them to control human thoughts and behavior.
http://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/esp_sociopol_mindcon29.htm

la vie dans les bois dit: à

je voulais mettre une ‘tite histoire à propos d’un brain implant victim, et le lien ne passe pas.

la vie dans les bois dit: à

Il dit quoi, exactement, le vieux pédé ? je n’ai pas compris. Ah, il cause littérature.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Préparez vos pochoirs.

Bloom dit: à

Le con d’Irène et le con d’Iran…

Excellent!

Bloom dit: à

Le Shah d’Iran & la Chatte d’Irène.

la vie dans les bois dit: à

L’expression « Christ Roi » est assez récente. Elle a été instituée en 1925, dans une encyclique de Pie XI. Elle relève de la christologie, discipline dogmatique de la théologie chrétienne.
source: wiki

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Y bavasse pas sur celui de la femme À David le bloomy plein gaz ?

filochard dit: à

« les romans de l’âge classique que sont trop pris dans les filets des conventions de la rhétorique ne serait-ce que pour se faufiler à travers les mailles du filet. »

Faudrait que t’explique, WG…

Bloom dit: à

Similitude entre christologie & sexologie? « Christ (dit) Roi »// « Chatte (dit) Reine »
Les voies du Saigneur sont parfois tortueuses (Malebranche)

la vie dans les bois dit: à

R. Millet, « arcbouté sur sa foi en attendant l’assaut des barbares, n’accordant plus d’importance qu’au triomphe du Christ Roi. »

ça devait pas être tout à fait ça, l’esprit du texte de l’encyclique de 1925.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Ordre souverain. C’est aussi dans le billet, maîtresse.

al-bukhari dit: à

Bloom dit: 16 janvier 2016 à 12 h 24 min
du latin « cunnus », probablement un dérivé du « kun » persan.

Etymologie probablement fantaisiste.
Le kun persan est le cul (le con se dit kos).

Bloom dit: à

probablement un dérivé du « kun » persan.

« probablement », cher troU du « kun »…

la vie dans les bois dit: à

Pie XI a par ailleurs fait plusieurs encycliques.
Au temps de la barbarie, nazie, celle-là.

l’un de ces textes a fait l’objet d’un essai thriller, je viens de voir ça:

« Rédigé par un moine bénédictin et un historien juif, il est bien davantage qu’un clin d’oeil à Umberto Ecco: un éclairage passionnant sur l’attitude de l’Eglise face à l’antisémitisme d’Etat à la veille de la déferlante nazie dans la vieille Europe »

http://next.liberation.fr/culture/1995/10/04/tonnerre-dans-les-caves-du-vatican-pie-xi-avait-bien-commande-une-encyclique-denoncant-le-racisme-re_148030

Merci de votre attention, je rends l’antenne.

al-bukhari dit: à

Bloom dit: 16 janvier 2016 à 13 h 56 min
« probablement », cher troU du « kun »…

Shomâ kuni hastîd?
Be-khodâ!

Bloom dit: à

VOUS êtes un Q, maderchod!

rien ne va plus dit: à

(Lucy 16 janvier 2016 à 10 h 37 min « Je viens de lire les commentaires de la nuit et du petit matin et oh surprise ! pas d’altercations ponctuées de noms d’oiseaux… »

c’est inquiétant –

que sais-je dit: à

Bloom sait-on d’où vient la prononciation, du
« th  » brit ?

Eccolalie au fond des bois dit: à

la vie dans les bois dit: 16 janvier 2016 à 13 h 57 min
Eco répéta l’Ecco…

Résumons..... dit: à

Tuer ? ce n’est pas seulement faire de la mort ce qui serait banal, c’est aussi labelliser soigneusement le crime dans une hiérarchie par la « manière ».

Le style, quoi….

Dans les premiers temps, le sapiens élimine le néanderthalien : tuer ce nul de singe. Il y a de rares survivants, même ici, même au gouvernement,… Puis, on se bat en face à face, de cité à cité, ou entre Chevaliers du Roy : la classe, l’aristocratique tuerie, la belle époque du petit boulot.

On aboutit, c’est le progrès, aux temps modernes et à cette collection débridée de meurtres, le plus courant : en famille, ou pour des idées, religieuse ou non, ah ! les beaux pogroms.

Enfin, le summum, la manière industrielle des grandes démocraties humanistes : Shoah, Lao gai, Goulag. Le renouveau est là, en train de prospérer : l’artisanat état islamique où de pauvres cinglés tirent dans le tas d’innocents-tiers, sans autres raisons que mourir eux-mêmes comme ils ont toujours vécus : en insectes.

La façon de tuer est importante : une balle dans le dos, c’est la clarté même de la relation sociale police/malfaisants, ordre/désordre …

Merveilleuse simplicité, trop souvent négligée !

Court (Pie...Nailleur!) dit: à

Le terme Christ-Roi, récent?
S »il s »agit de Pie XI, théologie catholique est plus sur que théologie chrétienne!
Il faudrait peut-être relire les évangiles et revoir toute l’iconographie chrétienne,dont les ^portails du Jugement…
Je crois que le premier à avoir vendu la meche quant à l’encyclique de Pie XI devait etre le Cardinal Tisserant.
ça ne nous rajeunit pas…
MC

la vie dans les bois dit: à

Court merci de la correction, ce serait étonnant que l’expression Christ Roi soit dans les évangiles? Mais oui dans les pratiques de la religion catholique, la reconnaissance de ce dogme est très récente.

la vie dans les bois dit: à

Court je pense qu il faut plutôt chercher dans la théologie orthodoxe

Résumons..... dit: à

Je crois que « vendeur de mèches » est un métier d’avenir dans une société ouverte où tout est secret et la plus fine transparence, opaque…. Vive le délit d’initiés !

la vie dans les bois dit: à

Court, sauf votre respect , vous ne savez pas lire
Sur ce à bientôt. Maybe

JC..... dit: à

Quittons nous sur un comparatif discutable.

Et si la guerre, l’honneur, la foi chrétienne, pour Richard Millet, était l’équivalent chez Edouard Beaucul de son trou de balle, sa minable confusion sexuelle, sa sordide exploitation de petit bourdio-merdeux entretenu : un déclencheur littéraire ?!

Bonne soirée, les petits choux !

Zoon dit: à

puisque le mélancolique est très précisément un homme ruiné.

A la rigueur si l’on prend le mot dans son sens étymologique, mais la mélancolie me semble plutôt, en général, source de richesse et de cohérence intérieures.

Zoon dit: à

Et si la guerre, l’honneur, la foi chrétienne, pour Richard Millet, était l’équivalent chez Edouard Beaucul de son trou de balle, sa minable confusion sexuelle, sa sordide exploitation de petit bourdio-merdeux entretenu : un déclencheur littéraire ?! (JC)

Je conclus de ce propos de JC que, chez Millet :

– foi chrétienne = trou de balle
– honneur = minable confusion sexuelle
– guerre = sordide exploitation de petit bourdio-merdeux.

Sergio dit: à

Bloom dit: 16 janvier 2016 à 8 h 28 min
le contexte exigeait « la raie pubique ».

C’est un symbole de stabilité ! Elle se met jamais en ligne face à la route comme sur la sètessanssunquenteonda…

Y a quand même des certitudes, isn’t ?

Polémikoeur. dit: à

Qui a jamais dit « 750 Honda » ?
Peut-être Honda sept cinquante
mais plus souvent « cettédeumie »
ou encore « quatre pattes » !
Clédedistinguement.

Court (Pie...Nailleur!) dit: à

Voyons,Vie dans les Sapins, le Christ est associé à la Royauté dés les Evangiles, avec l’opposition royaume d’Israel royaume du Père.
L’église ayant été reconnue sous un Empire byzantin, elle reprend inévitablement et artistiquement la figure du Christ Pantocrator.
Les développements sur la Monarchie Divine et son parallèle céleste se trouvent au moins dés les Pères Cappadociens (Basile, Grégoire de Nysse, Grégoire de Nazianze : ( de mémoire, »nous, nous sommes pour la Monarchie, le service d’un seul »,)Et le crédo Nicéen affirmait déjà en grec:
« Il reviendra dans la Gloire pour juger les vivants et les morts ».
Il l’affirme toujours, d’ailleurs!
Le dogme, ici, n’est qu’ ossification d’une longue perception de la royauté du Christ, de la meme manière que celui de l’Assomption, très tardif, vient couronner une longue tradition relative à la Vierge. Que ces dogmes soient autant de piqures de rappel de la tradition chrétienne face au Monde de leur temps, c’est évident. Mais qu’il soit tardif n’empeche pas qu’il soit fondé de très longue date.
Pour la simple raison que le pape, c’est le pif de l »Eglise!
MC

Sergio dit: à

Polémikoeur. dit: 16 janvier 2016 à 18 h 41 min
Qui a jamais dit « 750 Honda » ?
Peut-être Honda sept cinquante
mais plus souvent « cettédeumie »
ou encore « quatre pattes » !
Clédedistinguement.

C’est passeque j’en voulais pas, hein ! On me félicitait pour ma Guzzi (V7 sport), disant que l’autre y en avait à tous les coins de rue ; puis un jour on craque, on rentre dans le rang, on fait comme tout le monde… Alors j’en ai pris une ; quand même quand j’y repense c’était beau et mouvant…

Sergio dit: à

Ah les sapins c’est très bien les branches pour isoler…

Polémikoeur. dit: à

V7 Sport ? Antérieure au « freinage intégral »,
ce couplage d’un disque avant avec le disque arrière ?
Très bon souvenir de la Le Mans, version 850
et de son petit couple de renversement
à la décélération.
Bicylindriquement.

Paul edel dit: à

La vie dans les bois franchement ne dites pas n importe quoi sur pie xi et son encyclique du 14 mars 1937 mit brennender sorte .et le 3 mai 1938 Hitler reçu à Rome par Mussolini le pape ferme les musée du Vatican et quitte Rome en faisant savoir qu’ il n y a pas 2 croix possibles faisant référence à la croix gammée hélas son successeur ne fut pas à la hauteur il faut lire un peu la vie dans les bois

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Ah, JC, avec quelle joie ai-je supprimé le commentaire indigent que vous aviez posté sur clopineries ! Inutile d’insister : quel que soit votre propos, je supprimerai TOUS les messages que vous pourriez avoir l’impudence de proposer !

(car mieux vaut être seule que mal accompagnée).

Marc Laudelout dit: à

…Détail : une fois pour toutes, cher Pierre Assouline, pas de trait d’union dans le vocable « extrême droite » (ou « extrême gauche »), faute trop répandue. Excusez cette remarque de pion formulée par un ex-enseignant !

Sergio dit: à

Polémikoeur. dit: 16 janvier 2016 à 20 h 17 min
V7 Sport ? Antérieure au « freinage intégral »,
ce couplage d’un disque avant avec le disque arrière ?

Oui. Elle était vraiment très belle, une très grande harmonie dans le dessin ; je le pense même maintenant. Ensuite est venue effectivement la Le Mans avec ses trois disques Brembo, mais j’avais déjà trahi l’Occident chrétien pour me pendre aux murailles du shôgun…

Mais le plus extraordinaire, c’est que tout cela ressort maintenant, avec la mécanique d’époque sauf probablement des améliorations dans les matériaux, à l’inverse des Triumph qui elles sont, par exemple, passées au refroidissement par eau (quelle horreur !)…

Tetram dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 16 janvier 2016 à 20 h 23 min

C’était, c’est et ce sera toujours la certitude des petits fachos à tendance dictatoriale avancée,
être bien entre eux et eux,
nier l’autre et exterminer les différents.
La gardienne des oies est prête à profaner des sépultures pour ne pas entendre d’autres voix que la sienne.
Un bien vilain troll.

la vie dans les bois dit: à

Non, mais regarde moi ces deux bedeaux, qui invectivent à qui mieux mieux.
Entre Court qui a trouvé le roi du Royaume et Edel qui a sifflé tout le vin de la messe, mon dieu, renvoyez Court au cathé et Edel faire un Grand Tour.

Sergio dit: à

Tetram dit: 16 janvier 2016 à 23 h 41 min
des oies

Houi mais des oies y en a des races et des races ! Il y a celles du Capitole, par exemple, qui cacardent l’italien, alors que celles de l’Idiot de Berlin, du côté de Zornhof, elles c’est völlig auf deutsch…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 16 janvier 2016 à 23 h 50 min
qui a sifflé tout le vin de la messe

Y a des types qui font quinze messes d’affilée…

Bloom dit: à

Bloom sait-on d’où vient la prononciation, du
« th » brit ?

Il y a 2 ou même 3 prononciations du /th/ anglais, qui correspond à l’opposition phonétique consonne sourde/consonne sonore :
1. dans « that », le /th/ est une fricative dentale sonore (fricative = obstruction partielle du souffle ; dentale = la pointe de la langue touche les dents)
2. dans « think », le /th/ est une fricative dentale sourde.
3. Il se prononce aussi parfois /t/ comme dans Thomas, Thames… et en Irlande (Richard the T(h)ird = the turd = l’étron).
Il semblerait qu’en proto germanique les 2 prononciations principales aient été des phonèmes distincts évoluant du /*d/ & du /*t/ vers une même graphie & mais divergeant phonétiquement.

Bloom dit: à

correspondENT

rose dit: à

surprenant et si passionnant de se confronter à autrui !
Pourtant, l’amour entre un homme et une femme me semble être la réduction quelle de l’amour qui nous lie à dieu;

Et vous écrivant cela, à vous widergânger vers 22h42, il me semble pouvoir vous dire que l’amour porté à dieu à une dimension inconditionnelle que ne possède l’amour humain basé sur une question de territoire (ou d’espace si vous le préférez).

Et que c’est l’inconditionnel qui amène douceur et quiétude ; ce qui pourrait expliquer pourquoi l’amour humain est si peu porteur de douceur et de quiétude puisque temps passé à respecter territoires obère paisibilité consécutive de l’inconditionnel.

rose dit: à

surprenant et si passionnant de se confronter à autrui !
Pourtant, l’amour entre un homme et une femme me semble être la réduction quelle de l’amour qui nous lie à dieu;

Et vous écrivant cela, à vous widergänger vers 22h42, il me semble pouvoir vous dire que l’amour porté à dieu a une dimension inconditionnelle que ne possède l’amour humain basé sur une question de territoire (ou préservation d’espace si vous le préférez).

Et que c’est l’inconditionnel qui amène douceur et quiétude ; ce qui pourrait expliquer pourquoi l’amour humain est si peu porteur de douceur et de quiétude puisque temps passé à respecter territoires obère paisibilité consécutive de l’inconditionnel.

rose dit: à

pardon, commentaire envoyé deux fois, donc une fois de trop.

De plus, il me semble aussi que si l’on s’essaye à comparer Rembrandt et Watteau, le premier porterait pour trace la gravité et le second la légèreté.
Ceci sans porter de jugement d’aucune sorte.

rose dit: à

Il est vrai que pour Watteau, je pense essentiellement aux fêtes galantes et à ce qui s’ensuivit, de joie pastorale et d’exubérance juvénile.

JC..... dit: à

Bien pratique, le concept DIEU : il permet de se mentir sur terre…

rose dit: à

En ce qui concerne la remarque faite par un, (mais qui, et qui êtes vous ?), remarque église à de multiples reprises ici, sur le fait de privilégier ou non des entrées dans la lecture confortant ou infirmant opinions premières, ego, tendances et inclinaisons diverses :

il me semble que chacun d’entre nous adoptons stratégies diverses pour ou bien confirmer, ou bien infirmer ce que nous pensons déjà et qui est constitutif de notre personnalité. Et que nous n’avons pas le même but. Donc, nous avons le droit d’employer divers moyens pour atteindre celui que nous nous sommes assignés : fût-il clairement exprimé, intuitif ou plus enfoui.

JC..... dit: à

20:23
Ce commentaire est celui d’un usurpateur.

Je n’ai pas commenté sur votre blog, si passionnant ! D’ailleurs, un commentaire « indigent » ? je serais bien incapable d’en suinter un…..uhuhu !

rose dit: à

ce n’est pas un concept ; nous ne sommes pas obligés de penser pareil ni de voir la vie de même manière, bonsoir JC.

rose dit: à

je vais tâcher de vous donner deux exemples, un cinématographique, un littéraire : hier, je suis allée au cinéma voir Béliers, film islandais (en passant, grand émerveillement des deux acteurs principaux d’un âge certain et magnifiques !).
Je n’y suis pas allée pour moi : seule, je n’y serai sans doute pas allée. Mon ami berger, je l’accompagnais ; nous travaillons sur les moutons, trois d’entre nous.
Travaillons est un bien grand mot : nous nous intéressons aux moutons serait plus juste. Lui les aime, deux autres l’accompagnons, cherchons à comprendre.

rose dit: à

(en passant, grand émerveillement des deux acteurs principaux d’un âge certain et magnifiques !).
Je n’y suis pas allée pour moi : seule, je n’y serai sans doute pas allée. Mon ami berger, je l’accompagnais ; nous travaillons sur les moutons, trois d’entre nous.
Travaillons est un bien grand mot : nous nous intéressons aux moutons serait plus juste. Lui les aime, deux autres l’accompagnons, cherchons à comprendre.

rose dit: à

Je suis sortie de mon cadre d’intérêt. Néanmoins, j’y fus ramenée incidemment : le dernier plan, à mes yeux image christique, à mon émotion aussi proche que l’homme de douleur de Dürer
http://www.intexte.net/docenligne/durer_man_sorrows_zoom.jpg
m’a ramenée à ce qui est d’ordinaire mon centre d’intérêt.

JC..... dit: à

1:59
Franchement, ce tableau de Durer est nul à chier !

Aucune réaction possible devant tant de sottise humaine… Je le regarde avec l’œil de l’astronome qui observe, dubitatif, une baleine échouée au rivage !

rose dit: à

Livres : deux exemples
Je viens de relire pour la seconde fois Fortune carrée de Joseph Kessel. Lecture jouissive tout au long de la première ligne à la dernière Fortune carrée;

Là, je suis dans mon centre d’intérêt. Pas d’évolution possible, d’ouverture à l’autre, d’agrandissement, de démolition de mes barrières de brisure des poncifs qui me rigidifient.
Qui est-ce que je dérange en faisant cela ? Nul.
Je songe à ma troisième lecture, et à la carte que je consulterai encore plus souvent. Je découvre un passage sur les esclaves passionnant. Me demande si je ne le préfère pas finalement à Romain Gary, sans doute à cause de l’effacement total de lui-même qu’il produit lors de son écriture : il est au service de ce qui est vécu, s’efface incessamment.
Seule court son écriture, et Chantante.

Et je me prends à rêver qu’il ait nagé et soit revenu à terre et sauvé se trouve un autre maître aussi frappé qu’Igricheff. Aussi diabolique que lui.
Là, c’est la lecture nourricière.

JC..... dit: à

1:59
Franchement, ce tableau de Durer est nul à chillier !

Aucune réaction possible devant tant de sottise humaine… Je le regarde avec l’œil de l’astronome qui observe, dubitatif, une baleine échouée au rivage !

rose dit: à

et Chaïtane

rose dit: à

regarde alors l’envers et tu verras l’agathe ; ton oeil d’astronome y verra constellations

t’es toujours de mauvaise humeur la nuit ?

rose dit: à

Second exemple :
Soumission de Michel Houellebecq
Je l’ai emprunté à la bibli réservé, attendu, et le tout avec appréhension.

L’ai lu pour contrer la sottise soulignée ci-dessous (merci de vos encouragements chaleureux).
Début de lecture craintive : je hais la laideur et je hais ce qui imprime la saleté dans l’oeil (Lars Von Trier) et dans le cerveau. Parce que imprimé cela stagne et pèse lourdement.

rose dit: à

Lisant Houellebecq je sortais littéralement de mes centres d’intérêts, allant a contrario de surcroît, mais envie de comprendre un phénomène littéraire – comme pour christine Angot – et d’être en phase avec mon temps alors que, de fait, je suis assez décalée.

rose dit: à

Résultat : très vif plaisir à lire Michel Houellebecq.
Très grand intérêt à lire Soumission : je trouve cet écrivain cultivé, observateur et futé.
J’ai aimé que son fil directeur, Huysmans, serve de prétexte à l’acuité du regard qu’il porte sur notre monde contemporain.
J’ai aimé ce décalage temporel.
J’ai aimé ses suppositions, basées sur un événement concret et tangible s’il en est qui est la natalité de nos populations immigrées et sur la non insertion de la jeunesse de cette population qui a l’âge de mes enfants : il ne s’agit plus là de désenchantement, ni même de la décadence signalée ici par quelques uns d’entre vous.

JC..... dit: à

2:09
Je suis toujours étonné de la sottise humaine qui est prodigieuse d’inventivité : la religion en est un exemple frappant. Cela me met de mauvaise humeur, nuit et jour !

rose dit: à

Il s’agit de tuer froidement et avec une intelligence détachée ce qui nous caractérise nous et notre culture occidentale;
J’ai aimé qu’il ne porte pas de jugement mais raconte avec un détachement certain;
J’ai aimé tout ce qu’il dit sur la sexualité, la polygamie, la liberté sexuelle des filles jeunes (il commet nombre d’erreurs mais on s’en fout) et l’avancement hiérarchique par reconnaissance mutuelle (chose qui existe déjà mais avec d’autres entrées, c’est de toutes façons le même foutoir d’appartenance à des milieux qui se cooptent).

rose dit: à

merci de me nommer par les heures !!!

rose dit: à

dieu et la religion ce sont deux choses différentes, vous amalgamez systématiquement sans jamais évoluer d’un iota c’est lassant !

rose dit: à

Je voudrai juste signaler que l’abbaye de Ligugé dans laquelle Huysmans a reçu son oblature est celle qui a accueilli saint martin qui, perché sur son âne, a partagé moitié de son manteau avec pauvres gens vêtus de haillons.

Je précise qu’il ne s’agit pas d prosélytisme mais que je trouve l’histoire tout bonnement passionnante et que karl jolis ait reçu l’oblature précisément à l’endroit où saint martin a partagé son manteau et bien je trouve cela fort magnifique.

rose dit: à

karl Jogis

rose dit: à

et zut
karl Joris
je fatigue

rose dit: à

moi je trouve grand nombre de jeunes gens excessivement créatifs et talentueux et il ne me vient jamais à l’idée de leur attribuer le qualificatif de sottise humaine !

rose dit: à

Je finis sur Houellebecq : non, il n’est pas un prédicateur. Non il ne raconte pas – en direct- ce qui va nous arriver. Il est un observateur précis et attentif du monde que nous vivons qu’il vit avec nous. Il est soumis aux mêmes pressions, aux mêmes difficultés aux mêmes évolutions.

J’aimerai bien qu’il se trouve une petite nana. Terme hypocoristique : en vrai, j’voudrai bien qu’elle soit de son âge, plus ou moins deux ans. Qu’elle cuisine fort bien et qu’elle soit sensuelle. Silencieuse et affectueuse. Amoureuse de lui.

J’aimerai bien qu’il se sente un peu moins seul, même si au fond il saura qu’il sera essentiellement seul.
J’aimerai qu’un sourire s’épanche parfois sur ses lèvres. Qu’il ne tombe pas trop dans la vie médiatique et qu’il reste hyper méfiant par rapport à la gloire. Qu’il s’en préserve.

J’aimerai surtout qu’il mette sa culture à notre disposition lors de ses prochains ouvrages et qu’il nous en dise plus plus sur Karl Joris Huysmans et d’autres aussi que nous puissions réfléchir de par ce qu’il nous raconte.

Bref, faire un pataquès sur Houellebecq ce n’est pas justifié. Il est un écrivain.

(être de mauvaise humeur jour et nuit ce doit être pénible)

rose dit: à

on ne lit pas pour se prouver que l’on a raison ou que l’on a tort. On lit parce que nous sommes de êtres vivants doués de raison et que lire c’est vivre avec intensité;

Je ne comprends pas ceux qui ont besoin de classer sauf Linnée et Redouté.

rose dit: à

rose dit: 17 janvier 2016 à 1 h 48 min
En ce qui concerne la remarque faite par un, remarque émise

JC..... dit: à

La soirée s’achève en beauté grâce à vous, 2:44, bonne nuit !

rose dit: à

bonne nuit à vous aussi
mes deux bonjours successifs sont en attente de modération, j’en suis fort marrie

je voulais juste rajouter que j’aime le ton employé par Houellebecq : la dérision, la douce moquerie envers lui-même j’apprécie beaucoup, et c’est la première fois, son écriture que j’ai trouvé talentueuse.

rose dit: à

bonne nuit deux heures quarante huit

Bloom dit: à

« Le réactionnaire a la nostalgie de l’Ancien Régime ».
Finkie, dans Le Monde

christiane dit: à

Bonjour Rose,
alors, disparue après cette nuit-clavier ?
Vous êtes étrange et familière dans vos monologues nocturnes. Étrange, car vous êtes pressée par l’urgence d’écrire quelque idée qui vous traverse, soudain ; familière car votre écriture virevoltante porte votre marque.
J’ai choisi pour vous ce passage goûteux où Cézanne répond à Gasquet. (toujours dans un livre qui ne me quitte guère : Cézanne de J.Gasquet – éd. encre marine).
Il fait comme vous, il décroche de la présence de l’autre et suit son idée, ici, péremptoire et flamboyante. Qu’importe qu’il ait raison ou tort. Il est dans sa parole, ignorant le doute, ombrageux, grand « connaisseur de ses phares ». Cette traversée du Louvre, Joachim Gasquet, excelle à nous la restituer.
« – Ah ! Velasquez, c’est une autre histoire. Il s’est vengé… Vous comprenez, cet homme, il peignait dans son coin, il se préparait à nous descendre des forges de Vulcain et des triomphes de Bacchus, de quoi couvrir tous les palais d’Espagne… Un imbécile, pour lui être agréable, en parle, le traîne chez le roi… On n’avait pas inventé la photo à cette époque… Faites-moi mon portrait, à pied, à cheval, ma femme, ma fille, ce fou, ce mendiant, celui-ci, celui-là… Velasquez devint le photographe du roi… le joujou de ce détraqué… Alors, il a tout ravalé en lui, son œuvre, sa grande âme… Il était en prison… Impossible de fuir. Il s’est terriblement vengé. Il les a peints avec toutes leurs tares, leurs vices, leur décadence… Sa haine et son objectivité n’ont fait qu’un… Comme Flaubert son Homais et son Bournisien, il a peint son roi et ses bouffons… Il ne ressemble pas, lui, aux portraits qu’il a peints, tandis que, remarquez, Rubens, Rembrandt, c’est toujours eux, on les reconnaît sous tous les visages… Et il a aussi un autre précurseur, Goya… Sa Maja vestida et sa Maja desnuda… C’est l’amour, lui, qui a fait le miracle… Il était si effrayant, si laid. Vous l’avez vu dans son portrait, avec son tube énorme […] il était terrible, Goya…[…] Ce sont d’immenses imaginatifs, des Shakespeare, des Beethoven. Je voudrais être… »

JC..... dit: à

Saint Martin ! en voilà un de Rital emm.erdeur comme pas deux pour sa famille ! Détails, il était comme tout militaire, à cheval, et il a donné la doublure de son manteau à un mendiant, pas la moitié

Depuis, on a progressé. Les mendiants nous en piquent plus de la moitié, les trois quart… uhuhu !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…bla,!…bla,!…ou en somme nous,!…

…le romantisme obsessionnel,!…fauve,!…comme prétexte,!…après plusieures ébauches,!…

…Matisse,!…nous,…se construit,… » Bonheur de vivre, hiver 1905-1906
Houile sur toile, 175 X 241 cm
Merion Station, Barnes Fondation.

…vu de près et ou de moins loin, qu’est ce que vous voyez,!…en suivant, ou les couleurs ou leurs liens équartelés,!…

…devinons dans le mille et une nuit,!…

…bonheur de vivre, gang-bang,!…c’est comme çà que çà s’écrit,!…

…bonheur de vivre,!…logée nourrie à faire, déjà jeune en école, la pûte pour l’esprit des dieux-messieurs,!…
…aux suivantes, la liberté des femmes,!…

…déjà, qu’il y a, la France,!…pour tout les palestiniens-sémites, à se reproduire en  » zizanies politiques « ,!…

…cinéma,!…longue durée, pour nous empalés,!…emballés,!…dans le chomage et les droits de la république, a qui mieux mieux ses dérisions paranoïaques,!…

…les nouveaux Hitler’s, mais flagadas, pour changer son coeur en bio-mondialisation,!…

…l’art caché,!…et dire que j’en ai fait, s’en le voir,!…Apollon et sa harpe,!…etc,!…

…ce que tuer veux dire,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…en passant avec mes sabots,!…

JC..... dit: à

9:05
J’ai oublié de dire, venant du fond du coeur : « Salauds de pauvres ! ». Bon dimanche, les petits…

Zoon dit: à

Paul-Laurent Assoun va plus loin encore en établissant un parallèle entre ce tableau et Le Cri d’Edvard Munch : béance du caveau et béance de la bouche de l’homme, silhouettes dans les fond des tableaux, cri de l’homme et cri des ruines…

Rapprochement insane. Le dénommé Assoun ferait bien de se faire psychanalyser.

La maman d'Assoun... dit: à

Mon fils a toujours collectionné les béances. D’ailleurs, il en sort.

William Legrand dit: à

Madame Verniglia toujours vaillante : « Panique au Camp à Nella de la rue Fournier, avec le froid le lombric JC est complètement recroquevrillé, encore plus rabougri, introuvable, disparu; la foule crie : chouette, on est débarrassé pasque trop c’était trop »

La maman de Legrand... dit: à

Calme toi, mon Willie, il est parti le méchant. Rendors toi ! Tout est calme, détend toi.

Javert dit: à

La sociologie critique a souvent tendance à mépriser la philosophie politique, comme en témoigne cette récente attaque de V Geisser à l’encontre de G Kepel-A Jardin.
http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/gilles-kepel-hante-par-l-islamisme,1149
On retrouve souvent des échos édulcorés de ces luttes d’imposition d’un point de vue dans les invectives que se balancent à longueur de temps les internautes de la rdl sous couvert d’anonymat. Geisser reproche à Kepel d’avoir encensé Soumission, comme si, sur cet élément résidait la preuve ultime de sa partialité et la confirmation de sa sociologie apocalyptique de l’islamisme radical. Rose découvre aujourd’hui le roman de Houellebecq, et elle en parle bien, vu qu’elle n’est plus entravée par le contexte très particulier de son apparition de l’an passé, contexte qui fut pas mal parasitaire dans les échanges enflammés au sujet du roman.
Les intellectuels spécialisés montreraient plutôt leur propre incapacité à la sérénité un an après les attentats de janvier 15, alors qu’elle devrait gouverner leurs écrits. Ils n’arrivent pas à se distancier des mots et des choses et tombent sans cesse dans le panneau d’imputer à leurs adversaires des « causalités aventureuses ». Des lecteurs sensibles se montrent parfois bien plus intelligents, qui s’en tiennent à la pratique plus apaisée des « cohérences aventureuses » dans l’énoncé de leurs plaisirs ou déplaisirs.

christiane dit: à

Je viens d’écouter l’excellente émission d’Eva Bester sur France-inter (« Remède à la mélancolie » 10/11 le dimanche). Aujourd’hui son invité était Jean Clair. Si ce dernier intervenait sur la RDL, il pourrait le faire sous le pseudo « Marc Court »….

Javert dit: à

dommage…, le robot rdl a fait sauter un message de javert qui contenait un lien avec le mot Islamisme. Le message parlait un peu de Soumission de Houellebecq et de Rose. L’algorithme au principe de la censure(euphémisée : « en attente de modération », nous dit-il) se pose apparemment des questions quand il voit associer ces termes. Essayons à nouveau de le piéger pour voir : la rose-de-la-soumission-était-à-genet-ce-que-le-miracle-était-à-houellebecq. Ca va peut-être le rendre dingue, le robot ?

Bloom dit: à

Notre merveilleux musicien d’hier a joué une flûte en tibia d’aristo, qu’i avait récupéré il y a 30 ans dans les catacombes de Paris, au temps lointain où on était libre. Eh bien, ça sonne plutôt bien, le tibia d’aristo, joué par lui, s’entend. Moins joli cependant que la flûte à totem animal que jouent les hommes navaho pour charmer les femmes navaho.
Que d’instruments de musique on aurait pu faire avec les cadavres des Capet en ce mois d’octobre 1793! Ils auraient au moins servi au divertissement du peuple républicain, au lieu de pourrir dans les sombres caveaux dionysiens, inutiles parmi les inutiles…

D. D. dit: à

11.05, on dirait qu’il y a parenté d’idéologie entre eux oui, mais je trouve quand même que Jean Clair a bien plus de talent que MC. Il l’a d’ailleurs suffisamment prouvé par le passé, mais surtout ils n’ont pas de tout les mêmes conjonctions astrales, l’un est sous influence bénéfique du talent l’autre, hélas, plus maléfique de la médiocrité.

Zoon dit: à

l’équivalent chez Edouard Beaucul de son trou de balle, sa minable confusion sexuelle, sa sordide exploitation de petit bourdio-merdeux entretenu (JC)

Comme c’est joli. On peut faire confiance à JC pour ramener le débat au niveau des pâquerettes. Métaphore, en l’occurrence, insultante pour les pâquerettes. Ceux qui, sur ce blog, ironisent plus ou moins lourdement sur le dernier livre d’Edouard Louis (qui n’et pas un « roman », ou alors je ne sais plus ce que c’est qu’un roman), feraient mieux de le lire attentivement et de lire en parallèle le travail collectif qu’il a dirigé chez Quadrige, « Pierre Bourdieu : l’insoumission en héritage ». Pierre Bourdieu est avant tout le sociologue de la violence sociale et son oeuvre est plus actuelle que jamais en un temps où d’aucuns s’étonnent que les fanatiques de l’EI trouvent aussi facilement à recruter chez les jeunes musulmans de nos banlieues, comme si notre société ne se voyait pas retourner en boomerang la violence qu’elle a si longtemps exercée contre les plus déshérités.

Diagonal dit: à

« Edouard Louis sociologise son roman sur toutes les ondes. A l’écouter se répéter, on lui donnerait le Bourdieu sans confession ».

Allons allons, Passoul ? Pourquoi vous laisser aller à de telles facilités d’humour tweeteur et d’humeur tweeteuse à l’égard de celui qui vous paraît un intrus sur une scène médiatique ? Je ne lirai ce jeune homme quand dans 10 ans pour comprendre comment il aura tenu le choc après son sixième roman, le jour où il aura enfin été consacré par le prix Goncourt des passoul, pivot et autres despentes. Car forcément, M. Passoul, une fois de plus, vous allez vous tromper et le regretter ! Car tout dépendra de lui : soit le drôle va très rapidement sombrer corps et biens, carbonisé par le fiel de l’enfer médiatique, soit rebondir encore plus loin et vous étonner la galerie par son obstiné talent. C’est Dormesson qui le reconnait : un écrivain qui n’a pas vraiment souffert au départ sera toujours un mauvais écrivain, à qq exceptions près. Évidemment, la souffrance transcendée n’est jamais une condition ni une garantie de succès, mais chez Louis, oui, c’est sans aucune doute une condition de survie et d’obstination vitale à mieux faire encore comme écrivain. Et tant mieux pour lui s’il y a été aidé par la clinique de sa sociologie préférée.

en passant dit: à

Zoon cf peut-être aussi Les Mémoires dangereuses ( Benjamin Stora, avec Alexis Jenni) albin michel???(pas lu )

bouguereau dit: à

C’est Dormesson qui le reconnait : un écrivain qui n’a pas vraiment souffert au départ sera toujours un mauvais écrivain

j’ean d’o y s’est tellement fait enfiler a auteuil neuilly passy qu’il y est resté

bouguereau dit: à

JC pour ramener le débat au niveau des pâquerettes

si au moins c’était l’oeillet qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

jle trouve plutôt marrant beaucul..les jeunes c’est toujours des sales jeunes..jlui souhaite bon vent arrière

bouguereau dit: à

karl jolis ait reçu l’oblature précisément à l’endroit où saint martin a partagé son manteau et bien je trouve cela fort magnifique

les symboliss aplait ça les « intersignes »..ça leur filait les nerfs..bon cal jolisse et les autes il tluquaient un max..inhutile de dtdire que freud a pompé..le tluc et l’reste

William Legrand dit: à

11:05, insultant pour Jean Clair, MC n’est que le petit marquis Létriqué de la Pensée

bouguereau dit: à

une fricative dentale sonore

hon a toujours peur qu’ellent fassent des copeaux..mais hen même temps les roqueurs se doivent de vive dangeureuzment..mine de rien une kreutz en fer ça nique le mauvais sort les pates de lapins c’est bien des trucs de gonzesse hin kabloom

bouguereau dit: à

Il l’a d’ailleurs suffisamment prouvé par le passé, mais surtout ils n’ont pas de tout les mêmes conjonctions astrales, l’un est sous influence bénéfique du talent l’autre, hélas, plus maléfique de la médiocrité

si la médiocrité peut vouloir dire modestie et bénéfique talent infatuation crasse t’as tes chances msieu courte..jamais houblier que jean clair a commencé comme postmoderne..hé oui..une tache qu’il a arrive pas à laver

Court (Pie...Nailleur!) dit: à

Le Grand Will semble de jour en jour retrècir au lavage.
Je vais meme finir par penser que ce qu’il y a de plus pénible dans les œuvres de JC, ce sont les blagues de William Legrand!
MC

Djavert dit: à

12.14 c’est un peu plus complexe le passage de la post modernité à l’obscurantisme le plus obtus chez clair, bouguereau.
http://www.lelitteraire.com/?p=17092
avez l’air de pas trop l’aimer, ce clair, pourtant cherche pas à s’effacer d’une tache, non, je crois pas.

Zoon dit: à

Ce récit est son premier livre. Il l’a écrit lui-même. »
Vous avez bien lu : il l’a écrit lui-même. On n’en revient pas nous-mêmes.

Eh ! c’est que ce n’est peut-être pas si courant que ça. Comme l’a dit, je crois, Richard Millet : avec tous ces nègres, on ne sait vraiment plus qui est qui.

William Legrand dit: à

MCourt est tellement petit qu’on ne peut le rapetisser plus, même au lavage, de cerveau

bouguereau dit: à

pourtant cherche pas à s’effacer d’une tache, non, je crois pas

je suis un type simpe..et clair fait pas dcoup dvice..mais t’es pas sur

bouguereau dit: à

« Il est difficile de faire ici l’économie du constat d’un moment psychotique de l’histoire… »

hon dirait qu’c’est tiré sur son compte paypal

Paul edel dit: à

Bon saint Martin coupe son manteau en deux mais ça risque de faire deux types transis,non?

bouguereau dit: à

Mon fils a toujours collectionné les béances. D’ailleurs, il en sort

trés bien le collectionneur se collectionnant dans l’formol..hon dirait damien

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