de Pierre Assouline

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Ce qu’il en coûte de dénoncer « le rapport malade à la femme »

Ce qu’il en coûte de dénoncer « le rapport malade à la femme »

Depuis des années, Kamel Daoud, chroniqueur au Quotidien d’Oran et dans nombre de journaux algériens, français et autres, le martèle : ceux qui ne placent pas la question de la femme et du sexe au coeur de leur réflexion sur la place de l’islam dans les sociétés occidentales s’exposent à passer côté du problème. Le 5 février dernier, dans les colonnes du Monde, il réagissait à sa manière, donc dans cet esprit, aux violences subies par des femmes dans les rues de Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre :

 « (…) Le réfugié est-il donc « sauvage » ? Non. Juste différent, et il ne suffit pas d’accueillir en donnant des papiers et un foyer collectif pour s’acquitter. Il faut offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer. L’Autre vient de ce vaste univers douloureux et affreux que sont la misère sexuelle dans le monde arabo-musulman, le rapport malade à la femme, au corps et au désir. L’accueillir n’est pas le guérir (…)

C’est ce qu’il y écrivait notamment (la suite ici) en dénonçant en tant que musulman et en tant qu’ancien militant des Frères musulmans, une culture et une tradition répressives, donc génératrices de frustrations sur le plan sexuel, De quoi bousculer les tenants d’une vision angélique du phénomène, toujours prompts à maintenir dans son statut historique de victime tout ex-colonisé et à s’indigner dès que quiconque ose l’en sortir pour le placer, le cas échéant, dans une situation de responsabilité sinon de culpabilité.

La réaction à sa réaction ne tarda pas dans les colonnes même du Monde. Comme une allure de droit de réponse signé par quelque dix-neuf chercheurs en sciences humaines et sociales, anthropologues, sociologues, historiens ainsi qu’une politiste et un journaliste. Après l’avoir délicatement installé entre Ernest Renan et Gustave Le Bon, ils l’y accusaient de « recycler les clichés orientalistes les plus éculés » et de tenir des propos qui « ne font qu’alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen ». La litanie de leurs reproches : approche culturaliste, déterminisme abusif, anti-humanisme aggravé, essentialisme etc Air connu. Les membres de ce collectif donnent l’étrange impression d’enseigner tous la même chose dans la même faculté :

« (…) Psychologiser de la sorte les violences sexuelles est doublement problématique. D’une part, c’est effacer les conditions sociales, politiques et économiques qui favorisent ces actes (parlons de l’hébergement des réfugiés ou des conditions d’émigration qui encouragent la prédominance des jeunes hommes). D’autre part, cela contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant (…) (lire la suite ici)

Et d’accoler également le nom brûlant de Pegida à Daoud, procédé pour le coup éculé. « Interdire » est le terme ultime de leur texte. De cette exécution publique, car il n’y a pas d’autre mot pour résumer le ton et l’esprit de leur philippique, un mot ressortait particulièrement : « islamophobe ». Le mot qui tue. Sous la plume des 19, il revient par trois fois. En France, il tue doucement, c’est à dire intellectuellement et socialement, en excluant de facto le délinquant moral du débat. En terre d’islam, le plus souvent, il tue directement. Ecoeuré, choqué de se voir ainsi livré en pâture à la haine locale “sous le verdict d’islamophobie qui sert aujourd’hui aussi d’inquisition”, Daoud a décidé alors de raccrocher les gants en se contentant d’honorer désormais son contrat hebdomadaire avec Le Point mais en se refusant d’intervenir dans tout autre média, et Dieu sait s’il est sollicité. Ecrivain, auteur d’un remarquable recueil de nouvelles Minotaure 504 et d’un roman Meursault, contre-enquête, finaliste du prix Goncourt avant d’être couronné du Goncourt du premier roman et de recevoir un accueil critique et public à la hauteur de son grand livre, notamment aux Etats-Unis, Daoud entend désormais se consacrer principalement à la littérature.IMG_4658

En lisant la diatribe des 19 chercheurs le clouant au pilori de l’opinion publique, j’ai repensé aux termes de l’entretien qu’il m’avait accordé peu avant, au cours d’une rencontre avec Mathias Enard pour le Magazine littéraire sur la littérature face au Mal absolu. Alors puisqu’il faut enfoncer le clou, enfonçons-le autant que nécessaire :

 « Je juge de la santé de l’humanité des peuples à leur rapport aux femmes. Là où elle est libre et acceptée, les gens auront un rapport sain à l’imaginaire, au désir, au corps. Ce que je jalouse dans l’Occident, la seule avance qu’il a par rapport à nous, c’est par rapport aux femmes. Quand mes amis me font remarquer que les occidentaux les réduisent souvent à un objet, je réponds que c’est préférable que d’être réduite en poussière. Si on ne libère pas la femme, on ne se libèrera jamais. La différence entre une émeute et une révolution, c’est que dans une émeute, il n’y a que des hommes ; ajoutez-y les femmes et vous avez une révolution. Quand on me dit que mes prises de position sont courageuses, je me trouve au contraire lâche relativement à l’attitude des femmes : il s’agit de leur corps, de leur vie, de leur statut. La bataille des femmes dans le monde arabe est beaucoup plus à admirer que tout le reste, franchement ».

et aussi :

« Le problème soulevé par Abdelwahab Meddeb dans son essai « La maladie de l’islam » est toujours d’actualité. Mais depuis 2002, il a évolué. La maladie en est au stade des métastases. Meddeb avait eu la visibilité, l’art et la maitrise pour synthétiser ce que nous avions vu et vécu dans nos pays : l’impossibilité de réfléchir l’islam, la fermeture des portes à tout effort de réflexion (ijtihad), la wahabbisation du fait religieux dénoncée à ses débuts mais devenue aujourd’hui massive… L’Arabie saoudite consacre des milliards en propagande religieuse, ce qui est à la source de la radicalisation ; cela fait trente ans que nos intellectuels le disent et les occidentaux ont l’air de le découvrir. Abdelwahab Meddeb disait vrai, mais ça s’est aggravé et cela s’étend depuis. Le poète Adonis et le romancier Naguib Mahfouz avaient également alerté dans le même sens. »

(« Mariage collectif au Yemen » photo D.R. ; « Kamel Daoud » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

286 Réponses pour Ce qu’il en coûte de dénoncer « le rapport malade à la femme »

JC..... dit: à

Merci pour cette illustration, Passou, qui fait la joie du nécrophile islamophobe que je suis !

(Bon retournons voir la seconde mi-temps de IRELAND-ENGLAND, au lieu de dire des c.onneries.)

Polémikoeur. dit: à

Bigre, « Dieu », religion et femmes :
quel cocktail pour la clique
équilibrée du commentarium !
Electriquement.

Sergio dit: à

C’est bien ces toiles de tente, on se demandait où ils étaient passés…

Il y a une question que l’on ne se pose jamais : ces gars-là, quand ils vont se retrouver nez à nez avec les Chinois…

radioscopie dit: à

Très mauvais procès fait à K. Daoud. La raison et la réalité sont de son côté. Cela dit, un coup d’oeil sur la liste des signataires impose de relativiser la charge des protestataires. Que des femmes (plutôt nombreuses) aient cru bon de signer ça, en dit long sur leur aliénation consentie.

Antonio Corrado dit: à

Fait chiller, mais qu’est-ce qu’ils foutent ces Irlandais.

La « réponse » des 19 m’avait estomaqué, autant de conne.ies en quelques lignes c’était balèze, aucune écoute, aucun argument, rare.
Des coups à donner raison à JC (euh bon, pas trop quand même) :
les sciences humaines et sociales peuvent rendre aveugle.

pado dit: à

C’est quoi cette histoire au fronton du blog.
Je rêve !

« Pierre Assouline
Soupçonné de meurtre, le grand maître……. »

Grand maître, ici, bon d’accord.
Mais un meurtre c’est quand même pas rien !
Et d’abord, qui ?
Bowie, Galabru, Eco, Rivette, Edmonde, Tournier, Scola, Courrèges, Boulez, Delpech ?
Tous peut-être.
Je crois que passou nous doit une explication.
Nous ne pouvons pas rester dans l’ignorance.
Pas ici.
Sauver une femme peut-être ?
Voilée ?

Phil dit: à

Un sujet pour musulmaniaques. Belphégor en vacances chez l’émir.

la vie dans les bois dit: à

Non, Phil. C’est un sujet pour ceux qui promeuvent la sacralisation de la femme.
K. Daoud a décidé de se consacrer à la littérature, ma foi,c’est une bonne idée.
Dommage que cette motivation lui soit inspirée d’un rapport pas clair qu’il a lui-même avec les femmes.
Qu’est-il allé faire à Köln ?

la vie dans les bois dit: à

Ou plus exactement un rapport pas clair que K. Daoud a avec le corps des femmes.

Phil dit: à

Nos amis bavarois ont distribué des brochures sympathiques à ceux qui auraient la main leste. Est-ce arrivé jusqu’à franceculture ?

bref dit: à

si quelqu’un comprend ce que veut dire la vie dans les bois: qu’il parle!!

la vie dans les bois dit: à

relire la menace:

« ceux qui ne placent pas la question de la femme et du sexe au coeur de leur réflexion sur la place de l’islam dans les sociétés occidentales s’exposent à passer côté du problème. »

Et pourquoi une photo du Yemen, alors.
Et pourquoi dire que K. Daoud a été finaliste Goncourt, sans préciser que ce n’était pas le sujet de son roman primé chez les lycéens.
Alors que le sujet- la femme, chez les islamistes- le fait maintenant se vouer entièrement à la littérature, délaissant le journalisme.

Et pourquoi ne pas avoir rappelé l’excellent Goncourt 2008 ?

Oui, on espère un prochain roman de K. Daoud sur le rapport entre la vie et l’islam. Mieux qu’un article pathétique dans le journal le Monde.

Et que les toquards habituels du « commentarium », pour reprendre une expression de Polé, pensent bien que leur spermatogenèse en bout de course ne leur permet pas de la ramener tant que cela. Ni au vu des statistiques, en France, des violences faites aux femmes.

Marcel dit: à

Belle photo ! Comme quoi la misère fait bander !

Javert dit: à

Un mec quel qu’il soit, dans n’importe quel endroit du monde, qui ose établir un diagnostic sur la condition faite à une moitié du monde par l’autre aura toujours tort, de toute façon. Passou a le courage de rendre hommage de Kamel Daoud contre vents et marées, peu importe ses motivations, mais voilà que des mecs et nanas petits bourgeois de l’occident mal ou bien pensant, ici comme dans le Monde leur tombent sur le poil, ironisant au mieux, causant de football au pire, comme si c’était plus important. Désolant et affligeant. Et pas une femme, ni musulmane ou autre, n’est là pour conforter a minima une lecture pourtant si évidente et lucide. Tout au plus, de l’ergotage sur le « rapport pas net de Daoud à la femme ». Ca, c’est de l’expédié. Passons à autre chose. Et bien non, ça passe pas. Chapeau, Passou, pour ce petit courage, celui de pas laisser tomber le courageux Daoud contre toutes les avanies liées à sa prise de position.

Sergio dit: à

« Mariage collectif » : mais avec le même mec, ou pas ? Normalement on échelonne, passeque sinon, dis donc…

Gabor dit: à

Il faut vraiment avoir le cerveau ramolli par le relativisme ambiant pour ramener la question absolument centrale de la place des femmes dans le monde arabo-musulman à celle des violences domestiques en France.

Gabor dit: à

Très bon, Sergio.

Sergio dit: à

C’est un camp de concentration vivant, ce musulmanisme… C’est plein de pseudostases et de métapodes i doivent s’épouser…

Sergio dit: à

Gabor dit: 27 février 2016 à 23 h 43 min
le monde arabo-musulman

C’est vrai qu’il y a des musulmans qui sont pas arabo… En Inde évidemment, mais aussi en Chine, l’Indonésie, l’Afrique ; ils sont peut-être un peu moins imbubables, eux ?

JC..... dit: à

Ce qui est perceptible, c’est l’insupportable décalage entre nos cultures occidentales et arabo-musulmanes : un fossé de 500 ans de retard !

Parfaitement d’accord avec Javert ! LVDB déclonne complètement !

Mettre le féminin, l’inégalité homme-femme, au centre constitutif de l’islam, est parfaitement juste. Daoud, courageux, a identifié le point clé de ce retard : la peur de la femme, la peur du sexe libre, la peur de l’égalité…

Mais le plus dramatique, le plus tragique, c’est adorer religieusement un monument de granit sorti des sables, figé dans sa forme, fixé au sol par du fer, du câble, rouillés, alors qu’il est dans la nature de l’humanité de progresser intellectuellement, spirituellement, collectivement et individuellement vers la liberté et le bonheur !

JC..... dit: à

Il y a ceux qui croient faire le Bien en attaquant nos valeurs universelles au nom de leurs valeurs universelles. Cela ne peut nous convenir !

Ils le font sans se poser de questions comparatives par peur de trouver des réponses dans un espace moins étroit que le leur, et ils répondent en demandant un visa.

Souhaitons que l’immense peuple des croyants de la religion du chamelier soit soumis à une période de protestantisme, où la religion acceptera l’INTERPRETATION salutaire en vue d’une meilleure explication du monde spirituel.

Cependant, si les conditions économiques, matérielles, hiérarchiques, tribales ou familiales ne changent pas… on en restera au 7ème siècle, confits dans la certitude divinement figée dans des règles obsolètes criminelles.

Aidons les Daoud, de toutes nos forces !

JC..... dit: à

Ce Passou est tout de même extraordinaire : quel athlète de la pensée !

Passer du ticket de bus payable aux auteurs par les Salons Littéraires, à un acte de soutien aussi grave sur le combat d’un seul contre « la maladie de la femme » …

Passou : le Prince du Grand Ecart !

radioscopie dit: à

Le rapport « malade » à la femme concerne aussi les Juifs orthodoxes. Voir l’histoire de cette octogénaire obligée de quitter son siège de 1ère classe entre NY et Tel Aviv parce que son voisin ne voulait pas risquer un effleurement avec une femme. Elle a porté plainte contre El Al (ils devraient envisager de faire voyager les femmes en soute, avec les chiens)

Bloom dit: à

Nous parlions pas plus tard qu’hier soir avec un jeune médecin-écrivain de Kamel Daoud & de ces petits marquis en pantoufle qui le débinent en utilisant des procédés que Passou démonte efficacement dans ce billet. Nous évoquions le courage dont font ou ont fait preuve Kamel Daoud, Boualem Sansal, Abdelwahab Meddeb. Ce denier, dont j’ai l’honneur d’avoir été proche, situait son oeuvre dans l’ordre de la nécessité plutôt que dans celui du courage. N’empêche, ces hommes d’exception mettent (ont mis) leur vie dans la balance. Contraste violent avec le différentalisme dogmatique des 19 qui en fait des idiots utiles aux diverses formes du nihilisme wahhabito-salafiste.

La misère sexuelle à laquelle il est fait allusion n’est hélas pas confinée au seul monde arabo-musulman: l’Inde du milliard d’habitants où prévalent les diverses formes de l’hindouisme est le paradis des frustrations & perversions en tout genre – du viol collectif à la barre à mine aux violences sexuelles intra familiales & à la pédophilie (dans certaines communautés de pêcheurs du sud du pays, les familles louent leurs enfants 100 roupies – 1.35 euros – la passe…). Y souffle depuis l’élection des nationalistes hindous un vent mauvais d’intolérance & de rejet plus ou moins franc de tout ce qui vient de l’occident (y compris Gandhi & Nehru…!) & un renforcement du castisme.

La façon dont sont traitée les femmes (et les minorités) est un marqueur sûr de civilisation. Demandez au femmes bouthanaises.

JC..... dit: à

« ils devraient envisager de faire voyager les femmes en soute, avec les chiens » (7h59)

… soyons logique : avec les chiennes… !

JC..... dit: à

« Demandez au femmes bouthanaises » (Bloom)

Si j’avais à demander à une femme bhoutanaise, je demanderai certainement à la Reine du Bhoutan: je suis amoureux fou de cette superbe femme. J’ai même caressé le projet de l’enlever avec la complicité d’amis erdéeliens enthousiastes, ceux qui placent l’amour du Beau au delà du bien et du mâle.

JC..... dit: à

La différence entre la Prison et la Religion, c’est que les faibles d’esprit évitent en général d’entrer volontairement en prison républicaine, alors qu’une partie d’entre eux entrent volontiers en religion, ce qui est pire !

la vie dans les bois dit: à

Entre le flic qui détourne une main courante… le fonctionnaire expatrié retranché dans un camp de l’alliance franco-française, et le bruit de fond habituel de leur homoérotisme, ‘ air connu’, qui dégoisent sur le « courage », on se croirait revenu au temps du marché aux esclaves à Zanzibar.
Où sont les femmes, sur ce billet, pas les féminiss, ni les matrones.
J’entends rien, Rani.
https://www.youtube.com/watch?v=fuzSeidoz2A

c'est comme ça dit: à

Cri-cri, c’est laquelle sur la photo ?

JC..... dit: à

Cri-cri, comme vous dites espèce de crapaud de bénitier arabo-musulman fournisseur de ces sacs poubelles cradingues, elle se trouve hors-champ… Libre.

JC..... dit: à

A propos de « rapport malade à la femme », rendons hommage à un de ceux qui n’en furent pas : celui qui, caressant amoureusement le cul des vaches au Salon de l’Agriculture, regardait les fermières dans les yeux : Jacquou le Croqueur.

christiane dit: à

@c’est comme ça dit: 28 février 2016 à 8 h 58 min
Figurez-vous que je me suis posée ce genre de question ! Si j’étais née là-bas, si j’avais grandi là-bas… aurais-je été docile ou révoltée, épousée, fugueuse ou bannie ? Quelle loterie que la naissance…
J’aime imaginer que hors photo, il y a dans ce pays quelques femmes qui ont rencontré des hommes délicats, cultivés, respectueux. Non, ne me dites pas que c’est impossible.

c'est comme ça dit: à

délicat, cultivé,, respectueux : tout le contraire de JC

christiane dit: à

@JC….. dit: 28 février 2016 à 9 h 02 min
Oui, JC, ici… mais née là-bas que serais-je devenue ?
« L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. »
(Camus – « Le mythe de Sisyphe »)

JC..... dit: à

Une bonne musulmane….

la vie dans les bois dit: à

On va te réveiller ceux qui dorment debout.

« Si les enfants comme Oussama ou les jeunes filles yézidies comme Ikhlas ont pu être relâchées, c’est entre autre grâce à un organisme dont M6 tait le nom qui s’occupe en coulisses d’organiser leur libération avec des financements privés ou l’argent du gouvernement du Kurdistan. Selon «Enquête exclusive», 2 500 personnes auraient été libérées grâce à ce bureau qui paye, parfois à prix d’or, la liberté des yézidis : entre 2 500 et 20 000 euros par personne d’après l’émission. Des sommes coquettes qui viennent directement renflouer les caisses de l’Etat islamique. »

http://www.parismatch.com/Culture/Medias/L-enfer-des-femmes-yezidies-esclaves-sexuelles-de-Daech-834993

JC..... dit: à

Une mauvaise rebelle….

JC..... dit: à

Une esclave sexuelle ….

JC..... dit: à

« hommes délicats, cultivés, respectueux. Non, ne me dites pas que c’est impossible. » (Christiane)

Un homme délicat, on en trouve quelques-uns, un homme cultivé, on en trouve beaucoup, un homme respectueux, c’est rarissime !

Un homme qui soit à la fois délicat, cultivé, respectueux, c’est une gonzesse ! Une phiotte occidentale : pas de ça chez nous, les arabo-musulmans fiers d’être machos.

JC..... dit: à

Je vous quitte : la messe, devoir de tout bon chrétien, m’appelle. N’oubliez pas que je suis enfant de chœur confirmé, à la Chapelle Basilique du Rouget de l’Île, lieu sacré du domaine magique de Porquerolles…. A demain !

Gabor dit: à

La houellebecquienne de service est en pleine confusion mentale. Quelques pages de Soumission lui remettront les idées en place. La donna è mobile…

christiane dit: à

Trouvé sur le blog de public – sénat (mai 2014) un article dont voici quelques lignes, à propos de la sortie du documentaire « Yemen,le cri des femmes du Yémen. » de Manon Loizeau :
« …Aujourd’hui les femmes du Yémen participent aux côtés des hommes à l’élaboration de la transition démocratique du pays. Depuis mars 2013 une fois le processus révolutionnaire achevé, un dialogue national a commencé pour bâtir les fondements d’un pays neuf. Dans la nouvelle constitution en cours d’élaboration les droits des femmes sont inscrits comme une priorité. Chaque jour les femmes gagnent des droits. Alors que le processus de transition démocratique est menacé en permanence par des attentats organisé par Al Quaida, des élections présidentielles sont prévues en février 2014.
Nous avons filmé de janvier 2012 à juin 2013 l’incroyable révolte des femmes du Yémen. Une véritable double révolution. Nous avons suivi le combat de trois d’entre elles : Tawakol Karman, qui a mené la révolte et obtenu le prix Nobel de la Paix en 2011. Surnommée la nouvelle reine de Saba par son peuple. On lui prédit un destin de chef d’Etat.Nadia Abdullah, une jeune étudiante devenue camera woman de la révolution, puis représentante des jeunes au sien du dialogue national.Enfin Ehsan Dogesh, mère de 5 enfants qui a campé pendant deux ans avec sa famille sur la place du changement.Chacune à sa manière incarne la formidable libération de la parole des femmes. »
« Yemen,le cri des femmes du Yémen. », un documentaire de Manon Loizeau

Gabor dit: à

Bloom dit: 28 février 2016 à 8 h 00 min
Abdelwahab Meddeb dont j’ai l’honneur d’avoir été proche

Comme voisin de palier ? Domestique ? Chauffeur ? Secrétaire particulier ?

Gabor dit: à

Devant cette photo, on ne peut s’empêcher de penser à la phrase mystérieuse de Rimbaud : j’ai vu l’enfer des femmes là-bas. Encore une approche culturaliste révoltante.

Yemen dit: à

Tout changera suffisamment …. pour que rien ne change.

radioscopie dit: à

christiane dit: 28 février 2016 à 9 h 09 min
Figurez-vous que je me suis posée ce genre de question ! Si j’étais née là-bas, si j’avais grandi là-bas… aurais-je été docile ou révoltée, épousée, fugueuse ou bannie ?

Question pertinente. Tout dépend dans quel milieu social vous auriez eu la chance ou la malchance de naître. Car, dans ces sociétés, le clivage est énorme. Le statut de la femme dans le milieu bourgeois et éduqué (souvent occidentalisé) n’a rien à voir avec celui de la femme du peuple. De même, l’homme riche a toujours le moyen de soulager ses frustrations sexuelles.

DHH dit: à

Comme tous les lecteurs sensés du blog j’imagine, la photo qui ouvre le billet ,même sans sa légende me revulse .
Et ce sentiment m’a fait prendre conscience avec effroi ce que fut la cécité du regard clonial en Algérie dite française où pour nous tous les « européens » il n’y avait pas matiere à scandale dans l’ enfermement imposé aux femmes musulmanes de toutes classes, qui quand elles sortaient de chez elles n’apparaissaient dans l’espace public que drapées, de pied en cap ,dans une sorte de linceul blanc , qui n’ouvrait sur l’extérieur que par un seul oeil, l’autre étant caché ,ce qui est encore plus inconfortable que le grillage de la burqua afghane qui offre un champ de vision aux deux yeux .
Notre indifference à l’egard de cette situtaion notre incapacité à en reperer et à en denoncer le caractere scandaleux au regard de nos valeurs releve bien d’une posture innée chez le colonisateur, incapable de voir dans le colonisé un être participant de la même humanité que lui .
L’indifférence du pouvoir en place à cette situation indique bien qu’aucun enjeu de société n’était en cause

la vie dans les bois dit: à

à 9 h 53 min, post d’un vieux de l’a.k.a.démie parisienne, frustré, à qui on ne laissera pas le choix: La démission, ne pouvant exercer son droit de soumission, sur des étudiantes. Dans la famille des toquards, le mandarin.

la vie dans les bois dit: à

« drapées, de pied en cap ,dans une sorte de linceul blanc »
DHH, modiste, en Algérie française, te rhabille l’histoire à sa façon.

Javert dit: à

Ce qu’il y a de maladroit dans ce texte destiné à frapper les esprits, c’est sa tendance à essentialiser les protagonistes (la femme, l’islamiste…), si bien que la pensée pour l’action des hommes et des femmes en vue de sortir de cette impasse se trouve complètement bloquée, ou du moins inhibée. D’autant que quand on transpose cette thèse absolutiste dans nos voisinages de banlieues, où la prévention auprès de garçons demande de les rendre sensibles au tort des attitudes qu’ils arborent face aux filles dans l’espace public, ça devient vraiment compliqué, quand on sait comment en surface, la drague et l’amour y restent des conduites très codifiées… http://www.liberation.fr/week-end/2008/07/12/dans-les-cites-l-amour-est-tres-codifie_76242, et comment, plus en profondeur, les rapports de sexe continuent à y faire l’objet de nombreux tabous http://www.atlantico.fr/decryptage/violences-frustrations-puritanisme-enorme-tabou-sexualite-dans-banlieues-maria-marc-hatzfeld-509515.html
Cela dit, pour revenir à nos moutons, faut-il se voiler la face d’une burqà pour ne pas comprendre qu’il n’existe pas vraiment de spécificité du monde chrétien à l’égard d’un autre s’agissant du rapport au « corps de la femme », à moins d’évoquer une simple différence de « degré ». Pas de « relativisme » ou quoi là-dedans. Les eschatologies de tous les monothéismes sont peu ou prou les mêmes, qu’elles soient chrétiennes ou judéo-islamiques. Avec les femmes, ce sera toujours mieux après, une fois qu’elles ne pourront plus donner la vie, car tout le monde sera enfin à égalité dans la mort, on pourra enfin y être en parfaite harmonie, plutôt qu’en imparfaite dysharmonie homoérotique (sic) sur terre. En attendant de sortir de cette vallée un peu larmoyante, pour le matérialiste athée qui doit composer avec un monde sans au-delà, pas de quoi se réjouir du sort cruel que font subir par la terreur quelques barbares islamo-fascistes à des millions de celles qui ne resteront de toute façon, pas soumises très longtemps, en cette année 2016 de l’ère commune… Car le cri d’un Daoud, il va déjà bien les réveiller ! Et ça ne fait que commencer !
Persiste et signe contre tous les faux culs et culs bénits qu’il aura dérangés. Au moins leur aura-t-il foutu un bon coup de pied dans le fourmilion.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Je voudrais que les noms de celles qui se battent tous les jours soient aussi reconnus et soutenus que celui de l’estimable Kamel Daoud. Je divague parfois en imaginant une stèle, où les noms de toutes celles qui, jour après jour, sont bafouées dans leur humanité seraient inscrits : monuments aux mortes du monde islamique (mais pas que, voir les meurtres des bébés filles en Inde…), qui devraient être, in fine, aussi nombreux dans le monde entier que, chez nous, les monuments municipaux de la guerre de 14-18…

Ben mon Colon dit: à

@DHH. Une colonisation respectueuse des populations indigènes et de leurs manies vestimentaires : le B.A.BA du colonisateur apportant la civilisation par petites touches et grands travaux.

On voit ton sexe, Clopine dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 28 février 2016 à 10 h 55 min
« Je voudrais que les noms de celles qui se battent tous les jours soient aussi reconnus et soutenus que celui de l’estimable Kamel Daoud »

Les noms de « ceux qui se battent », on les oublie ?

geo dit: à

« elles n’apparaissaient dans l’espace public que drapées, de pied en cap ,dans une sorte de linceul blanc , qui n’ouvrait sur l’extérieur que par un seul oeil, l’autre étant caché ,ce qui est encore plus inconfortable que le grillage de la burqua afghane qui offre un champ de vision aux deux yeux . »

Vous exagérez DHH! Le voile peut-être, la tenue que vous évoquez, j’ai des doutes quant à sa généralité…

En tout cas, ce qui est incroyable et en même temps tellement significatif, c’est votre conclusion: il aurait fallu que le colonisateur lutte contre ces pratiques…imaginez qu’il l’ai fait, que n’aurait-on pas entendu sur le manque de respect pour les coutumes ancestrales de la population indigène! Liautey au Maroc, comme les anglais ailleurs, avait conclu sagement qu’il ne fallait pas toucher aux modes de vie et à la religion locale.

Ben mon Colon dit: à

DHH, humaniste théoricienne, n’aurait pas fait un bon gouverneur de colonie. L’exemple d’Alexandre le Macédonien n’aura servi à rien !

Patrick Juvet dit: à

@8.52 le flic qui détourne une main courante et le fonctionnaire expatrié retranché dans un camp de l’alliance franco-française.
Vous faites allusion à Javert et Bloom, sauf erreur ? Soyez plus claire à ce sujet : apparemment, vous n’avez pas l’air d’accord avec eux sur le dossier Daoud.
Essayez d’expulser une bonne fois pour toutes le filon inextinguible de fiel que vous semblez avoir dans le cœur dès qu’on est en désaccord partiel avec vous. Cela vous donnerait l’air moins mandarinale, plus sympathique en somme, une vraie femme accomplie en somme, bien dans sa peau.

Polémikoeur. dit: à

La litanie de noms sur les stèles
a-t-elle une vertu propre
ou ne sert-elle que d’excuse,
un peu sommaire, après-coup donc ?
Monumentalement.

Emmanuelle dit: à

Lâchez tout : écoutez EVA CASSIDY chanter « you’ve changed » extrait du CD « NIGHTBIRD »

Résumons..... dit: à

La question n’est pas d’apporter la civilisation de l’égalité homme/femme à des tarés qui bâchent leurs femmes ! La vie est courte et il y a tant à faire chez nous….

la question est qu’ils ne viennent pas nous faire chillier chez nous, ces attardés !

Vous avez aimé « Je suis Charlie », vous devez adorer, nécessité fait loi : « JE SUIS CHARLES ». De Gaulle, Martel…Chaplin ?

Docteur M'amuse dit: à

11.30, Pourtant, nous saurions comment vous débarrasser facilement de votre névrose d’échec universitaire, autrement que par des chansons ou des chantages de Tiques incrustées au caboulot. Et nous ne prenons pas cher la séance, pour vous, la première serait même gratuite.

radioscopie dit: à

DHH dit: 28 février 2016 à 10 h 35 min

« Notre indifference à l’egard de cette situtaion notre incapacité à en reperer et à en denoncer le caractere scandaleux au regard de nos valeurs releve bien d’une posture innée chez le colonisateur, incapable de voir dans le colonisé un être participant de la même humanité que lui . »

Je n’ose imaginer les mesures drastiques que vous auriez imposées pour corriger ces coutumes scandaleuses « au regard de nos valeurs ».

Gabor dit: à

La cérémonie du dévoilement ça ne vous dit rien, DHH ?

gérard-Jean dit: à

recevoir un accueil critique et public à la hauteur de son grand livre

 » Grand » livre , Livre raté, oui, et qui n’est pas du tout à la hauteur de ce qu’il aurait pu être. Mais Kamel Daoud, avec son peu de talent, pouvait-il mieux faire ?

DHH dit: à

@geo
Non je n’exagère pas !
Une femme musulmane qui n’aurait pas revêtu cette hyperburqua qu’elles designaient en français par « le drap » aurait eté scandaleuse et déshonorée quelle que soit sa classe sociale .
Deux illustrations :
La mère d’une de mes amies avait eté « poussée » par ses institutrices du primaire jusqu’à l’ecole normale d’institutrices d’Oran, cas exceptionnel pour une femme dans l’Algérie, cioloniale des annéees 30 ;interne, lorsqu’elle elle revenait chez elle aux vacances, elle se faisait insulter dans la rue et recevait des pierres parce qu’elle ne se voilait pas ;elle faisait figure de fille perdue et peu d’hommes auraient accepté de l’épouser ;il se trouve qu’elle a eu la chance de rencontrer un grand intellectuel musulman libéré de ces préjugés dont elle est devenue la femme
Autre exemple ;
Dans le lycée de jeunes filles que j’ai fréquenté les élèves musulmanes étaient rarissimes ;j’étais en classe avec l’une d’elle, issue d’une bourgeoisie assez libérale pour envoyer sa fille au lycée .Mais a partir de la troisieme ses parents lui imposaient « le drap » pour venir en classe ;pour eux il en allait de son honneur et je la revois roulant precautionneusement cette immense pièce de tissu blanc qu ’elle rangeait dans sa serviette en entrant dans la cour
Apres le bac je l’avais perdue de vue et je l’ai rencontrée deux ans plus tard , rayonnante ,me faisant remarquer son absence des voile, m’expliquant ce bonheur que lui apportait le vent de modernité qui avait marqué les premieres annéees de la guerre d’Algéries et lui avait aussi permis de commencer de études dans l’hypokhâgne mixte qui venait d’être créée au lycée de garçons avec un prof d’histoire dont elle m’a parlé en me disant que toutes les filles étaient amoureuses de lui et qui s’appelait….. Pierre Nora

Résumons..... dit: à

Et toi, gérard jean, qu’as tu fait de notable ?

Résumons..... dit: à

Emmanuelle, vous êtes bien gentille mais il ne suffit pas de mourir à l’âge du Christ pour ….

…vous voyez ce que je veux dire, à propos de votre lâcher-prise, pour écouter une chanteuse même douée ?!

la vie dans les bois dit: à

@11H45, c’est cela amuse-toi comme du peux. « Libre » comme tu es sur ce blog, j’attends encore ton histoire de pipe. Fais-nous ta « femme libérée », que je rigole aussi.

gérard-Jean dit: à

Mis en cause par un collectif d’universitaires sociologues qui lui reprochent d’alimenter l’islamophobie ambiante par l’interprétation qu’il a donnée des événements de Cologne, Kamel Daoud (dans « Le Monde » du 20 février) annonce son retrait du débat public. Tant mieux : ça lui évitera de soutenir des thèses simplistes, comme le lui reproche, dans le même numéro du « Monde », son ami Adam Shatz. Ce retrait ressemble toutefois à une dérobade peu glorieuse : quand on a lancé un débat, on devrait avoir le cran de le soutenir. Après Onfray, Daoud lancerait-il une mode ? Vous n’êtes pas d’accord avec moi et vous le dites ? Vilains ! Puisque c’est ça, je me retire sous ma tente !

Il est vrai que Daoud fait l’objet, dans son pays, d’une fatwa lancée contre lui par un imam intégriste. On lui pardonnera donc.

Kamel Daoud annonce qu’il va désormais se consacrer exclusivement à la littérature. Tant mieux : ça lui permettra peut-être de faire des bouquins un peu plus réussis que le très médiocre « Meursault , contre-enquête », son premier roman, très médiocre à mes yeux mais pourtant couronné par plusieurs prix. Il me semble que, pour expliquer la faveur dont jouit Kamel Daoud auprès d’une partie de l’intelligentsia française, doivent entrer en ligne de compte des considérations extra-littéraires, qui expliquent aussi sans doute le succès qu’a rencontré auprès d’une partie de la critique le dernier livre de Boualem Sansal. On sait gré en effet à ces deux écrivains algériens de leurs positions hostiles aux progrès de la bigoterie islamiste et de l’intolérance qui s’installe dans leur pays. C’est en effet tout à leur honneur. Cela ne devrait pourtant pas, à mon sens, occulter les critères littéraires et artistiques qui, s’agissant de la promotion d’un roman, devraient primer. Or il me semble que, sur ce terrain, dans le cas du roman de Kamel Daoud, le compte n’y est pas.

L’idée, pourtant, ne manquait pas d’intérêt. Le récit se présente en effet comme une sorte de suite du récit de Meursault dans « L’Etranger », mais tenu par le frère cadet de sa victime, l’Arabe qu’il a tué sur la plage. Dans le récit de Camus, cet Arabe reste anonyme ; dans celui de Daoud, le narrateur lui restitue un nom et un semblant de biographie.

Daoud a le mérite d’insister sur le gros point aveugle, ou du moins problématique, du récit de Camus : quelle place accordait-il à la situation coloniale qui prévalait dans l’Algérie de 1942 ? De fait, dans « L’Etranger », seuls les Européens semblent jouir du privilège d’avoir un nom et un prénom. Les Arabes, eux, restent anonymes, confondus dans une masse collective qui paraît profondément étrangère aux protagonistes ou seconds rôles du roman.

Mais c’est à peu près le seul détail où Daoud touche juste. A un autre moment, il commet, selon moi, un grossier contresens. Voici le passage :

 » J’ai vu récemment un groupe de Français devant un bureau de tabac à l’aéroport. Tels des spectres discrets et muets, ils nous regardaient, nous les Arabes, en silence, ni plus ni moins que si nous étions des pierres ou des arbres morts. Pourtant, maintenant, c’est une histoire finie. C’est ce que disait leur silence.  »

Ces Français sont des pieds-noirs ou de simples touristes. La scène se passe des années après l’indépendance. La phrase mise en italiques par Daoud est recopiée d’une scène de « L’Etranger » où ce sont des Arabes qui regardent ainsi des Européens pieds-noirs. Le commentaire du narrateur est étrange : il interprète le silence des voyageurs (et sans doute aussi leur singulier regard) comme la manifestation extérieure de la conscience d’une histoire finie ; or c’est le contraire — une histoire qui n’est pas finie — qui devrait être vrai, puisque ce groupe d’Européens semble reproduire à l’identique, en se la réappropriant, l’attitude des Arabes dans le récit de Camus ; mais cette attitude était inséparable d’une situation coloniale et du clivage des communautés qu’elle produisait ; après l’indépendance, cette situation n’existe plus ; ainsi le regard porté par les voyageurs européens sur les Arabes présents dans l’aéroport ne saurait être la reproduction identique d’un regard qui ne s’expliquait que par la situation coloniale. Il y a là comme un collage maladroit et infondé.

Le narrateur de « Meursault, contre-enquête » imagine que le corps de son frère a inexplicablement disparu après le meurtre. Il nous dit aussi que Meursault, le narrateur de « L’Etranger », une fois libéré de prison, a arrangé à sa guise son récit des événements : par exemple, tout ce qu’il nous dit de la mort de sa mère et de l’enterrement, il l’aurait entièrement imaginé.

Certaines de ces inventions semblent motivées par le souci de Kamel Daoud de prendre en compte les implications d’une situation coloniale dont Camus aurait sous-estimé l’importance. De fait, on peut se demander s’il était vraisemblable que, dans l’Algérie de 1942, un Européen fût condamné à mort pour le meurtre d’un Arabe, d’autant que, dans le cas de Meursault, la légitime défense pouvait être invoquée. De même, « on » aurait pu dissimuler le corps de la victime pour mettre fin aux poursuites. Mais en inventant ces prolongements du récit de Camus, Daoud s’installe et nous installe dans une situation inconfortable et confuse. Ses inventions posent d’abord le problème du coëfficient de vérité du récit : le narrateur, qui s’adresse à un interlocuteur présenté comme un enquêteur, sans qu’on sache s’il est Européen ou Algérien, raconte-t-il des événements supposés avoir effectivement eu lieu ou lui arrive-t-il de fabuler ? Il est difficile de trancher.

Elles posent surtout le problème du niveau de compréhension du récit de Camus par Daoud : Camus publie « L’Etranger » en 1942, en pleine guerre ; or il est fort peu probable qu’à l’époque il ait jugé judicieux d’insister sur ce qui pouvait séparer les deux communautés au lieu de les rapprocher ; il fallait donc que Meursault soit condamné à mort ET exécuté pour le meurtre d’une victime parfaitement identifiée. Bien sûr, la principale raison d’être de cette condamnation à mort et de cette exécution dont l’imminence inéluctable ne fait aucun doute pour le lecteur, c’est qu’elles parachèvent le sens de cette histoire, exactement comme le « Je suis encore vivant ! » de Caligula au moment de son assassinat parachève le sens de la pièce.

Du coup, on a l’impression gênante que, pour faire passer ses inventions, Daoud force la signification du récit de Camus. Le propos de celui-ci n’était nullement, au premier chef de dénoncer une situation coloniale qui n’est, dans le roman, qu’une toile de fond. Tout lecteur de « L’Etranger » sait qu’il y est question de toute autre chose. Encore une fois, pour le lecteur, il ne fait aucun doute que Meursault, une fois condamné à mort, sera exécuté. En inventant cette histoire de condamné libéré, Daoud fausse complètement la signification et la portée du récit de Camus, qui nous raconte le cheminement d’un homme vers sa vérité. On ne peut pas faire dire à ce récit ce qu’il ne dit pas. On ne peut pas non plus sans risque lui donner des prolongements qu’il n’appelle pas.

Par ailleurs l’attitude du narrateur de « Meursault, contre enquête » à l’égard du narrateur de « l’Etranger » est pour le moins fluctuante : d’abord plutôt hostile, il en vient, vers la fin du roman, à s’identifier plus ou moins explicitement à lui, pour deux raisons : d’abord, il est traité comme un étranger à l’intérieur de sa propre communauté, non pour n’avoir pas pleuré à la mort de sa mère, mais pour ne pas s’être joint à temps aux groupes armés en lutte pour l’indépendance ; ensuite en raison de son refus de s’aligner sur les croyances religieuses de la masse de ses compatriotes : cette identification culmine dans un passage où, citant en italiques, presque sans le modifier, le passage célèbre de la visite de l’aumônier à Meursault dans sa prison, il se substitue à ce dernier, faisant sienne sa profession de … non-foi, tandis qu’à l’aumônier se substitue un imam ! On a d’ailleurs l’impression que la véritable raison d’être du roman est là : il s’agissait d’y déverser, vers la fin du livre, une dénonciation de l’islamisation de la société algérienne. Il est possible que ce soient ces pages-là qui aient surtout retenu l’attention des jurys qui ont récompensé le livre, occultant ses plus manifestes faiblesses.

Une de ces faiblesses du récit de Daoud, c’est que cette évolution de son personnage n’est pas clairement mise en lumière. Elle ne s’inscrit pas non plus clairement dans le temps. Pourtant, l’un des points forts et originaux du livre est que le narrateur, né vers 1935, a connu la période coloniale, puis l’indépendance et les événements qui l’ont suivie de près, puis l’évolution de la société algérienne jusqu’aux premières années du XIXe siècle ; le moins qu’on puisse dire est que le romancier n’exploite pas ce filon avec la rigueur et le souffle qui auraient pu donner un grand roman. On ne peut d’ailleurs se défendre, en lisant ce récit brouillon, qu’il y avait là tous les ingrédients d’un très grand livre. L’histoire de l’Algérie depuis les années trente jusqu’à nos jours pouvait en effet être évoquée à travers la destinée d’un personnage à la fois acteur et témoin. Le résultat aurait pu être passionnant, à condition d’être porté par l’imagination puissante d’un grand romancier.

Mais « Meursault, contre-enquête » n’est qu’un roman raté. Sa plus grande faiblesse, c’est peut-être son écriture. Sur ce terrain, l’auteur jouait gros, puisqu’il prétendait prendre le relais d’un roman dont l’écriture, d’un éclat magistral, a fait l’admiration de générations de lecteurs. Confrontée à une aussi prestigieuse référence, l’écriture de Kamel Daoud, banale, journalistique, parfois racoleuse, ne fait vraiment pas le poids.

Résumons..... dit: à

Pour répondre à une interrogation belge, nous rappelons aux Croyants qu’à l’issue de chaque cunnilingus réussi, il est de bon goût d’affirmer :
« Ceci n’est pas une bibe » !

la vie dans les bois dit: à

Dans cette histoire les femmes ont bon dos. S’en servir comme faire-valoir, c’est pas courageux. C’est petit.

Gabor dit: à

Dans cette histoire les femmes ont bon dos.

Bien d’accord, il y a vraiment des mains au cul qui se perdent.

Résumons..... dit: à

Tu es gentil Gérard-Jean, et nous t’adorons ! …. un peu verbeux et à côté de la plaque, non ?

Un effet de l’âge ?

Phil dit: à

Saprée dhh. Tout le monde est amoureux de Pierre Nora sauf Finkielkraut.
La France d’aujourd’hui est dans la situation intellectuelle de l’Autriche à la chute de son empire, réduite à convoler avec la lourde Bavière.

bouguereau dit: à

C’est petit

j’aime le son du couillon au fond des bois

DHH dit: à

@GEO 11 07
je vous ai répondu à 11 h 58 en vous montrant a travers des exemples que je n’exagérais pas. Mais mon post est « en attente de modération »

bouguereau dit: à

daoud il est payé par le mossad et poutine..faut que le bénard fasse la jonction havec la djélaba..c’est ça le big game

bouguereau dit: à

Un effet de l’âge ?

..c’est la panne..faut qu’il se fasse bricoler.hé halors!..faut s’entraider

bouguereau dit: à

elles n’apparaissaient dans l’espace public que drapées, de pied en cap ,dans une sorte de linceul blanc , qui n’ouvrait sur l’extérieur que par un seul oeil

géo c’t’un cochon épicétou

bouguereau dit: à

il est payé pasque l’intégration se fait par la femme..vdqs et dsk..dsk et disse de dère!..vous êtes tous mat en un coup épicétou

bouguereau dit: à

Emmanuelle

..jusque dans les avions celle là..

theo dit: à

gérard-Jean dit: 28 février 2016 à 11 h 53 min

jambrun vexé et sa défense des islamofachiss’…f

de nota dit: à

Camille Lacoste-Dujardin, Des mères contre les femmes Maternité et patriarcat au Maghreb, La Découverte, 350 p., 79 FF (2ème édition – poche) Les mères sont-elles les pires ennemies des femmes dans les sociétés du Maghreb ? Les mères, et notamment les mères de fils, sont-elles les principales responsables de la domination des femmes dans les sociétés du Maghreb ? L’ouvrage de Camille Lacoste-Dujardin, ethnologue et directrice de recherche au CNRS, qui vient enfin d’être édité en poche, démontre l’inégalité des rapports hommes/femmes à partir de l’étude des relations mère/fils. La démonstration de C. Lacoste-Dujardin est provocatrice, mais convaincante. Pour résumer : dans les sociétés islamiques, les femmes n’existent que comme mères. Niées ou marginalisées dans leur relation de couple, les femmes surinvestissent affectivement leurs fils. Celui-ci, étouffé et dominé par le poids de l’amour maternel, sera à son tour incapable d’offrir à son épouse l’estime et l’amour que celle-ci attend, et le mécanisme se reproduit ainsi de génération en génération. Une discrimination active depuis la naissance Les différences de traitement entre les garçons et les filles commencent dès la naissance : celle d’un fils est saluée par des cris de joie alors que celle d’une fille apporte silence et parfois consternation. Différence dans l’attribution de la nourriture et des soins médicaux(, qui explique que les bébés fillettes meurent souvent beaucoup plus que les bébés garçons). Obligation pour la fillette de participer aux tâches ménagères alors que le garçonnet au même âge est libre de jouer. (Apprentissage pour la fillette de l’obéissance, la soumission, et l’effacement – la hachouma – notamment à ses frères – cependant que le garçon est encouragé à extérioriser sa violence et son agressivité). Dans ce contexte, la virginité est sacralisée. Elle représente encore aujourd’hui un droit pour le mari dans le Code marocain, et la non-virginité y est une cause légale d’invalidité du mariage ! Parfois, le crime d’une fille « pécheresse » n’est puni que de quelques années de prison. Et c’est ce prix attribué à la virginité dans les sociétés du Maghreb qui explique la floraison des pratiques médicales de réfections d’hymens, dans des cliniques d’Alger, de Tunis, ou de Genève. Le couple mère/fils, seul véritable couple de la société ? La femme, niée depuis son enfance, n’acquiert statut et reconnaissance vis-à-vis de son époux comme de la société qu’à travers son rôle de mère. Voilà pourquoi la naissance du premier fils est « beaucoup plus importante pour elle que le mariage ». Significatif : le nom que l’on donne aux femmes adultes dans les sociétés maghrébines est leur nom de mère (Mère d’Untel – Oum X…). La femme va donc vouer un amour extrême à son ou ses fils, qui la comblent affectivement, et qui vont bien lui rendre cette dévotion. Voilà qui explique pourquoi entre hommes les pires insultes dans les sociétés maghrébines vont concerner… leur mère. Mais les éléments du cercle vicieux sont en place : les « fils-enfants », dominés par la mère, sont incapables d’offrir amour et reconnaissance à leur femme. Les bellesfilles se trouvent ainsi dominées non par leur époux, mais par le « couple » bellemère/ époux(, dont elles parlent parfois en disant « ils ». Fils-enfants, les hommes vont naturellement rechercher dans l’épouse… la mère, prenant plaisir à se faire materner). Tout ceci se trouve parfois aggravé par les conditions de la vie moderne : la crise du logement contraint parfois à une promiscuité qui renforce le couple mère/fils, et l’allongement de l’espérance de vie allonge d’autant les périodes de cohabitation bellemère/ belle-fille… Heureusement, ça et là de nouveaux modèles se mettent en place, grâce à la scolarisation des filles, à l’entrée des femmes sur le marché du travail, et à l’influence extérieure. Les jeunes aspirent aujourd’hui à un couple plus égalitaire. Après tout, comme le rappelle C. Lacoste-Dujardin, cette place particulière dévolue à la mère, et la marginalisation des femmes qu’elle entraîne, ne sont pas spécifiques aux sociétés maghrébines : c’est un trait méditerranéen. Il n’est donc pas immuable : ailleurs en Méditerranée, et à partir de la même situation, le rôle des femmes a su notablement évoluer. Celui des mères, et des belles-mères, aussi !

Notes de lecture( non signées) sur le site « Confluences méditerranéennes. »

theo dit: à

DHH dit: 28 février 2016 à 10 h 35 min

En Kabylie du moins, les femmes kabyles ( la majorité de la population est actuellement encore, d’origine berbère), n’étaient pas voilées
Et pensez-vous sérieusement que l’administration française aurait dû et pu abolir la loi coranique (charia) et obliger les femmes musulmanes à s’habiller à l’européenne ?!! !! Pour mémoire : un million d’Européens, neuf millions d’Algériens.. dont les caïds avaient, au nom de la charia, refusé la nationalité française
Pour mémoire aussi pendant la guerre d’Algérie, les femmes algériennes poseuses de bombes étaient habillées à l’européenne pour ne pas se faire remarquer par les forces de l’ordre ’

Quant à ce que vous qualifiez de sorte de linceul blanc
non c’était une sorte de tissu blanc léger (sauf à Constantine où elles étaient en noir en signe de deuil depuis la colonisation)
et sur le visage un triangle laissant libre le champ de vision
Cétait plus léger à porter et moins sinistre à voir que la burqua ( grillagée au niveau des yeux)

theo dit: à

JC….. dit: 28 février 2016 à 9 h 08 min
« A propos de « rapport malade à la femme », rendons hommage à un de ceux qui n’en furent pas : celui qui, caressant amoureusement le cul des vaches au Salon de l’Agriculture, regardait les fermières dans les yeux : Jacquou le Croqueur »

Et pendant ce temps Ber..dette, pauvre victime , faisait les courses, le ménage, la tambouille…

la vie dans les bois dit: à

Si le cerbère de 12H43 pouvait faire en sorte de m’épargner ses éclaboussures éructées à grand peine, il y en a d’autres ici, qui ne demandent qu’un bon mot de sa grossièreté, comme une condescendance de son « faste » bloguesque passé.
Dégage de mon soleil.

Ce qui n’est pas précisé.
C’est que M. Daoud a commencé d’avoir des « problèmes » suite à son passage dans une émission de la TV française pour débiles légers, animée par l’histrion Ruquier, pour les boit sans soif, où il présentait son roman goncourtisé.
C’est que M. Daoud abandonne son poste dans un journal d’Oran, une fois sa visibilité médiatique acquise, pour des piges -très recherchées- dans canard français, comme un nouveau  » lanceur d’alerte », gender journalistique du cercle germano-baratin bien compris.
« Et Dieu sait » que c’est là, la consécration suprême.

Je ne sais pas si Le Point est distribué dans les kiosques d’ Oran, en français et en arabe.

Résumons..... dit: à

Lorsqu’elle pense, le vit reste dans les doigts !

la vie dans les bois dit: à

j’avais prévenu que ceux à la spermatogenèse en fin de course n’auraient ici guère d’autres moyens que leur queue basse. Et les inventives scato, comme celle du 13h25 c’est le bruit de fond de ce blog.

Résumons..... dit: à

LVDB, dégage !

Résumons..... dit: à

On peut faire plus sec que la Tique, mais il faut des années de frustration …. uhuhu !

geo dit: à

“Le Jardin Parfumé” de Cheikh Nefzaoui »

Arrêtons les délires! L’ouvrage en question a été écrit il y a plus de mille ans, en 925. Toutes ces références à un soi-disant islam éclairé nous renvoient à des exemples qui remontent tous à 7/800 ans minimum…Depuis, rien, ou presque, obscurantisme, bigoterie, répressions…

bouguereau dit: à

Il me semble que, pour expliquer la faveur dont jouit Kamel Daoud auprès d’une partie de l’intelligentsia française, doivent entrer en ligne de compte des considérations extra-littéraires

ton hanalyse du bouquin que j’ai pas lu est au moins fouillée jean marron..mais jn’est ce pas l’prope de la litterature qui se fait que de prende en compte des considérations « estra litteraires »..c’est sa faiblesse de jugement mais sa force « d’intégration »..aussi..rare je te l’accorde..

bouguereau dit: à

Depuis, rien, ou presque, obscurantisme, bigoterie, répressions

hallons..ya un vrai tour de vice dpuis 30 ans pas plus..c’est sa faute a foucald..koméni ou le sha c’était teutchi faut dire

geo dit: à

Extrait de l’article mis en ligne par C Compliqué:

« Pour expliquer le nombre très faible de musulmans d’Algérie demandant l’accession à la pleine nationalité, la raison le plus couramment invoquée est le souhait d’une très large majorité d’entre eux de conserver le statut personnel dicté par le Coran. Il est vrai que le sénatus-consulte de 1865 oblige le musulman d’Algérie non pas à renier sa religion musulmane – il peut continuer de la considérer en tant que code moral et comme recueil de prescriptions religieuses -, mais à respecter le Code civil français, c’est-à-dire à ne plus pratiquer les cinq coutumes qui sont incompatibles avec lui : la polygamie ; le droit de djebr, qui permet à un père musulman de marier son enfant jusqu’à un certain âge ; le droit de rompre le lien conjugal à la discrétion du mari ; la théorie de  » l’enfant endormi  » qui permet de reconnaître la filiation légitime d’un enfant né plus de dix mois et jusqu’à cinq ans après la dissolution d’un mariage ; enfin le privilège des mâles en matière de succession. »

Quelles qu’ait été par ailleurs la mauvaise volonté de l’administration et des colons à naturaliser les indigènes, la condition posée de se soumettre au code civil français me paraît vraiment la moindre des choses!

la vie dans les bois dit: à

à 13 h 44 min
tu tombes sur un os. Mais tu ne sauras jamais à quel point.
Des pleutres dans ton genre, grande gueule devant un écran, je n’en croise effectivement qu’ici.
Mais des hommes, chaque jour, que Dieu fait.

bouguereau dit: à

spermatogenèse en fin de course

..mais bien bien profond

ah la la dit: à

geo dit: 28 février 2016 à 13 h 49 min
ben justement il dit qu’on en est loin , de ce passé- faut lire l’article

la vie dans les bois dit: à

à 13 h 43 min
Pour reprendre une expression du billet, je ne vais pas quitter, eh oui, on m’attend, SANS procéder à ton exécution publique.

Tu peux bien t’agiter comme une loque, tout ce que tu masques ressemble à un truc pas clair. Que tu aies commis des agressions sexuelles sur des femmes, prétextant de leur consentement, voilà qui peut expliquer beaucoup de tes  » vapeurs ».

lecteur poli dit: à

Les procès d’intention de jambrun et delvdb pour des considérations non littéraires…

laurent dit: à

à 12 h 22 min gerard-jean avec ses gros sabots exécute le roman auquel il n’a rien compris, étonnant

en attente de mode et ration dit: à

c’est stalinien comme dirait zouzou,
ou fasciste

maude et ration dit: à

Bizarre les débilités obscènes (de ce gros c.nnard de bougros par ex)ne sont jamais censurées..

Sergio dit: à

Et alors de ces burkas, là, y en a des moulantes et des pas moulantes ? Passeque c’est pas le tout de discuter…

Résumons..... dit: à

On comprend que les Yéménites préfèrent épouser des fillettes de 10 ans, plutôt que des mortes embâchées dans leur suaire gris….

Au moins, ils voient ce qu’ils ont acheté … avant de consommer la viande.

Marcel dit: à

« Dieu sait qu’il est sollicité »

Lassouline, lui, sait de quoi il parle !

c'est comme ça dit: à

christiane : « délicat, cultivé, respectueux » = JC ?

Phil dit: à

Cordoue vers l’an mil. Y paraît qu’on rigolait bien, sorte de rabbi Jacob à la oury dans toute la ville. Après Charles Quint est arrivé, a planté sa cathédrale dans la mosquée dont les piliers étaient piqués aux romains.

christiane dit: à

@c’est comme ça dit: 28 février 2016 à 15 h 18 min
Que voulez-vous que je vous réponde en posant cette question ? J’évoquais le Yémen et au-delà ces pays où la femme subit un sort peu enviable, une véritable oppression.
Que vient faire JC, là-dedans ?
Il écrit des chapelets de commentaires révoltants ici, avec obstination et hargne, un humour noir et grinçant. Il provoque… qui ? certainement des gens comme vous. Qui est-il ? je ne le sais. Qui êtes-vous ? je ne le sais. Il vit sa vie, vous la vôtre, moi la mienne. Parfois une étrange proximité entre nous, oui. Poussée comme un soleil sur la bêtise, le racisme, la cruauté, le sadisme des uns et des autres, des proches et des lointains. Je suis femme. Il est homme, je crois… vous ? on ne sait et je m’en moque. Lisez DHH, lvdb, clopine, rose, lucy, lola… des femmes qu’on n’a ni muselées ni cachées dans ces draps-prison.
JC ? hors de ce blog il est certainement bien différent des commentaires qu’il poste ici. Dans ce jeu de la fausse conversation, chacun déplace ses pions. Quel jeu joue-t-on? Grignotant des billets, nous en nourrissant gratos et éructant de même. Ce monde est fou, souvent hideux mais pas toujours. Il y a des minutes qui vous font soleil dans la tête…

il y a longtemps que je n' étais pas passé par ici dit: à

 » Lisez DHH, lvdb, clopine, rose, lucy, lola… des femmes qu’on n’a ni muselées ni cachées dans ces draps-prison. » christiane

Mais n’ ont-elles pas chacune d’ entre elles, à leur manière leur  » drap-prison  » mental?
Il est invisible, complexe, comme nous tous mais il affleure pour certaines, ici, autant que derrière un voile, ne serait- ce un drap de bure.

JC..... dit: à

C’est gentil d’être passé… on se sent moins seul à dire des bêtises !

Si pour vous, les occidentales dont on cause sont elles aussi burkisées « à la yéménite » sous leur propre voile mental, c’est que vous ne voyez pas le caractère de soumission à l’ordre islamique d’une théocratie que ce vétement implique !

Ou que vous n’avez pas vu ni compris combien la charia, et le livre saint, méprisent les femmes…

Sergio dit: à

Ha ben le tirailleur Banania il était colonisé ça c’est sûr Verdun ça valait le déplacement ; par exemple ceux qu’aimaient pas c’étaient les pointus ! Et le zouave lui en plus c’était les pieds dans l’eau… Il les a toujours, hein !

Chantal Bis dit: à

« Le rapport malade à la femme » :
Dénoncer ce rapport différent à la femme, c’est courageux de la part de K. Daoud et opportun de la part de Pierre A. de proposer cet espace pour en parler (remerciements !)…
Ne craint-il pas de devenir une sorte de Salman Rushdie, à force de prendre ainsi la défense des victimes de la tradition répressive de l’Islam (Daoud, pas P.Assou) ? La raison pour laquelle il se retirerait ainsi de la vie médiatique…
N’empêche que c’est un sacré débat ! Mondialisation oblige, toutes les cultures se retrouvent dans une melting-pot ingérable, surtout côté religieux, avec des fous de Dieu qui cherchent à prendre l’ascendant et à imposer leur culture. Chacun chez soi, comme avant, ce serait peut-être la solution… avec la possibilité de s’expatrier pour celles qui souffrent de l’oppression…
Et la parole libre à ceux qui vivent dans un pays libre, bien évidemment… sauf que bien sûr, le retour au pays devient inimaginable, ce qui serait le cas pour notre brave Kamel.
En tous cas, son texte est lumineux… juger de la santé de la santé de l’humanité à son rapport aux femmes, c’est une évidence… enfin, pour moi… femme non-muselée !

Sergio dit: à

Et puis c’est pas imperméable : on peut pas ramener de l’eau comme Saint-Ex…

il y a longtemps que je n' étais pas passé par ici dit: à

Ce que je veux dire, JC ultra présent, en étant d’ accord avec ce que vous dites, c’ est que le vêtement ne fait pas forcément le conditionnement.

christiane dit: à

@l y a longtemps que je n’ étais pas passé par ici dit: 28 février 2016 à 17 h 51 min
Bien sûr chacun a ses limites, ses œillères, ses peurs, ses compromis. Hommes, femmes imparfaits, c’est comme ça qu’on les aime, non ?

JC..... dit: à

Nous sommes d’accord !

Mais c’est comme les égaux qui sont plus égaux que d’autres, il y a des conditionnements qui sont plus conditionnant que d’autres…

Toutes les obligations imposées aux femmes arabo-musulmanes sont une horreur, pour elles toutes, et pour les hommes qui sont non-fous-de-dieu !

JC..... dit: à

Ce qui est insupportable, en outre, c’est ce culte de la virginité, avec Clinique de réparation d’hymen en cas de glissade … Débile, non ?

il y a longtemps que je n' étais pas passé par ici dit: à

Et nos obèses occidentales, vous en dites quoi, JC?
Celles qui veulent faire le jiad, pour prendre un exemple, ne trouvent même pas de burqa à leur taille tellement nos produits industriels les ont engrossées!
Mais vous allez me rétorquer qu’ elles sont libres de manger ce qu’ elle désirent, non?
Le libre désir d’ être obèse,laissez-moi rire!

JC..... dit: à

…et il faudrait ne pas critiquer ces clouillonnades comportementales de peur de passer pour raciste, xénophobe, islamophobe….

Non, mais ! où on va là ? …où on va… !

JC..... dit: à

Les obèses occidentales, si elles veulent faire le djihad, doivent faire des sacrifices la voie de dieu est exigence ! Passer du prêt à porter crade à la burqa haute couture, taillée sur mesure dans le meilleur tissu.

il y a longtemps que je n' étais pas passé par ici dit: à

le rapport malade au capitalisme cynique Coca-C.ola, cela vous parle, JC?

JC..... dit: à

La capitalisme libéral est le meilleur des systèmes économiques !

Il apporte joie et bonheur aux peuples qui s’en inspirent. Regardez comme les Chinois maoïstes ont rapidement saisi leur chance en devenant de joyeux capitalistes !…

Par contre le Boca-Bola est une boisson extrêmement déplaisante.

il y a longtemps que je n' étais pas passé par ici dit: à

Et puis, pour nos obèses, nous avons inventé un système médical contraignant, voir coercitif.
Mettre un anneau à l’ intestin, n’ est-ce pas aussi intolérable à l’ harmonie du corps humain?
La question plus sérieuse est : jusqu’ où l’ être humain est-il prêt à accepter une servitude involontaire?

JC..... dit: à

« jusqu’ où l’ être humain est-il prêt à accepter une servitude involontaire? »

Je ne comprend pas la question. Désolé !….

bouguereau dit: à

il y a longtemps que je n’ étais pas passé par ici

frappe 3 fois fort sur ta tête..si ça sonne creux c’est keupu

bouguereau dit: à

Et le zouave lui en plus c’était les pieds dans l’eau… Il les a toujours, hein !

ça va ça vient

bouguereau dit: à

Poussée comme un soleil sur la bêtise

cricri tu bois trop de velouté tuilé de verdun..la peau dta cervelle fait boum

bouguereau dit: à

Après Charles Quint est arrivé

le gros karlos on le suit au cadavre de stella artois

bouguereau dit: à

Le libre désir d’ être obèse,laissez-moi rire!

le désir n’est jamais libe..hon succombe..ou hon résiste..inchala épicétou

bouguereau dit: à

LE RAPPORT MALADE À LA FEMME

faut sortir couvert épicétou

maude et ration dit: à

« le gros karlos on le suit au cadavre de stella artois »

c’est lui qui chantait oasis oasis

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…il y a longtemps, que …la femme à nos branlettes, et toutes ces marquises ,…
…sans soucis,…
…alors ces châteaux, des feux sur la paille,!…enfin, de nouveau traînées libres,!…
…tout les gars de la marine,!…à moi, a moi,!…la diligence le fiacre et tout ces jus de fruits, les vacances encore,!…
…un triporteur libre,!…aux affaires,!…

…donc,!…dans les quartiers, prévoir comme les jardins de Babylone,…des terrassements en gradins,!…ou aménager ses intérieurs des quartiers, en autant d’arène terrassés en jardins avec poules et lapins,!…

…la Nouvelle-Zélande dans nos arrières-boutiques au noir de façade,!…

…le rapport, dénoncer à nourrir sa société,!…

…handicaper l’Europe, à devenir aussi grosse
que la Chine, l’Inde, enfin une structure pour vivre en misères partagées,…
…pourquoi ce sort en partage,…
…la violence des riches, les loobying’s U.S,…en Europe,!…
…et ces lèches-culs,!…çà vient, entre l’enclume et le marteau,!…( des lois et du terrorisme gratuit,!…),…
…jamais sans châteaux,!…à nos sujets en verves sur les cimes du capitalisme aveugles,!…des ailes pour voler au dessus des précipices,!…
…Stop ou encore,!…etc,!…
…elle est trop bonne, suivante,!…Go,!…

Marcel dit: à

JC….. dit: 28 février 2016 à 18 h 38 min
« jusqu’ où l’ être humain est-il prêt à accepter une servitude involontaire? »

Je ne comprend pas la question. Désolé !….

A quel point il est limité ce mec !

Quelle différence y a-t-il entre un JC ?
Aucune.
Il a les deux couilles capitalistes aussi lourdes !
Surtout la gauche !

Sergio dit: à

La gauche, la droite… Si le radiateur est à gauche on est de la fenêtre, s’il est à droite on est du couloir !

Ca c’est pour les salles de classe ; mais dans les trains de Sa Majesté c’est plus compliqué, parce qu’ils peuvent être retournés, ces abrutos de wagons… Surtout la voiture-bar !

JC..... dit: à

« jusqu’ où l’ être humain est-il prêt à accepter une servitude involontaire? »

Marcel, mon brave, vous me l’expliquez cette phrase incompréhensible, ce serait sympa !? Pour une fois où un communiste stalinien serait utile ….

JC..... dit: à

Marcel mon brave, ne vous donnez pas de mal en explications confuses. Je plaisantais, naturellement !

Vous vous doutez bien que je n’attend rien d’un bolo comme vous, un poète-poète stalinien…uhuhu ! Dormez bien … prenez soin de votre barbe à morpions.

JC..... dit: à

Revenons au billet passoulinien, d’une rare importance, lui

« L’Autre vient de ce vaste univers douloureux et affreux que sont la misère sexuelle dans le monde arabo-musulman » (Daoud)

Comment sortir de cet « univers » ?

En fait, plutôt qu’un univers… une cour de prison étouffée de hauts murs. Comment en sortir autrement que par le mensonge, l’homosexualité cachée, le visa ou la fuite ?

Et si les docteurs de la foi interprétaient autrement les textes saints ? Ah ! … on ne peut y toucher… et il n’y a pas de clergé dans cet univers théocratique… pas de Bulle Papale possible … c’est mal barré pour la femme. Et pour l’homme. Et pour l’enfant.

Disons, dans ce monde réel.

François Delpla dit: à

Et Daoud et ses détracteurs disent des choses profondes et justes : belle occasion de rompre avec le manichéisme des débats binaires.

JC..... dit: à

A force d’éviter les « débats binaires » , au nom du vivre-ensemble, de l’humanisme, de l’accueil du migrant, de l’aide au réfugié, n’y a t il pas danger de « ne rien décider » en temps de « guerre des civilisations » ?

la vie dans les bois dit: à

M. Daoud, depuis qu’il s’est mis aux valeurs françaises va avoir du temps libre pour aller au cinéma, peut-être.

Poussière ou objet (sic), dit M. Daoud à propos des femmes. Je me demande si sa célébrité, ne lui est pas montée à la tête, en même temps que son sexisme descendait sous sa ceinture.

« faire la poussière » c’est le film primé au festival canal+
http://www.telerama.fr/cinema/films/fatima,500810.php

la vie dans les bois dit: à

« Quand mes amis me font remarquer que les occidentaux les réduisent souvent à un objet, je réponds que c’est préférable que d’être réduite en poussière. Si on ne libère pas la femme, on ne se libèrera jamais. »

Go Kamel, GO !.

François Delpla dit: à

JC….. dit: 29 février 2016 à 6 h 34 min

A force d’éviter les « débats binaires » , au nom du vivre-ensemble, de l’humanisme, de l’accueil du migrant, de l’aide au réfugié, n’y a t il pas danger de « ne rien décider » en temps de « guerre des civilisations » ?
François Delpla dit: 29 février 2016 à 6 h 28 min

Et Daoud et ses détracteurs disent des choses profondes et justes : belle occasion de rompre avec le manichéisme des débats binaires.

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et dire qu’on m’accuse parfois, dans mon travail d’historien, de déduire trop de choses des documents !

ici, quand on parle seulement d’éviter les débats binaires, MJC entend « au nom du vivre-ensemble, de l’humanisme, de l’accueil du migrant, de l’aide au réfugié ».

N’en jetez plus !

avec modération dit: à

28 février 2016 à 23 h 51 min
A quel point il est limité ce mec !

Il le faut, pour que les cricri puissent le sauver

dommage dit: à

29 février 2016 à 8 h 18 min
quelle tristesse, pauvre lvdb avec sa croix de vocation râtée de célébrité – même pipeul de téléréalité lui aurait suffi, pourtant !

dommage dit: à

quand on parle seulement d’éviter les débats binaires, MJC entend « au nom du vivre-ensemble, de l’humanisme, de l’accueil du migrant, de l’aide au réfugié ».

évidemment, puisque jc est binaire (c’est ce qui amuse sa cour de désoeuvrés)

christiane dit: à

@bouguereau dit: 28 février 2016 à 18 h 52 min
Oui, tout ça c’est à cause de Prévert. Hier, je marchais dans la cité Veron, faisant attention de pas me prendre les pieds dans les pavés !(Pas à cause de Proust ! mais plutôt en pensant à Vian, à Prévert qui partagé une terrasse au 6bis, 3e étage. Des baignoires pour planter des fleurs… pour y rire avec Ionesco, Queneau et les autres du Collège de Pataphysique. Le « velouté tuilé de Verdun » leur aurait bien plu ! Paroles pour Paroles, les vôtres ne manquent pas de saveur… Donc, « Fleurs et couronnes » , ça me trottait dans la tête quand j’ai écrit ce commentaire. Misère… bêtise… et la femme comme un jouet, là-bas mais pas seulement… des draps, des voiles, des coups… Vive le célibat !(ce qui n’empêche pas d’apprécier une belle rencontre au hasard de la vie.)

JC..... dit: à

Être binaire, mais c’est une grande qualité, corneculte de ballots à burnes molles !

C’est sortir du ‘bof’ ! du ‘faut voir’ ! du ‘yaka’ ! du p’tet ben oui, p’tet ben qu’non ! du ‘formons une commission’, du ‘on verra bien’…

Bref, binaire c’est dire lorsqu’il le faut, OUI ou NON, c’est à dire décider, avoir le courage de prendre un risque. Tout animal passe son temps à vivre, à chasser, à sauver sa peau, en agissant de la sorte.

JC..... dit: à

« Les signataires de la tribune dans Le Monde sur Daoud appellent à un «débat apaisé et approfondi». Cela veut dire quoi, au juste ? Qu’on occulte ce qui ne va pas dans nos sociétés ? » (Fawzia Zouari dans Libé)

Je me demande si cette romancière franco-tunisienne ne serait pas un tantinet « binaire »… Ouh, la honte !

JC..... dit: à

Extraits du lien donné par Messire Passou, voici le nom (et le passe temps professionnel) de ces crapules du COLLECTIF osant dire que Daoud se met au service de PEGIDA !

« Noureddine Amara (historien), Joel Beinin (historien), Houda Ben Hamouda (historienne), Benoît Challand (sociologue), Jocelyne Dakhlia (historienne), Sonia Dayan-Herzbrun (sociologue), Muriam Haleh Davis (historienne), Giulia Fabbiano (anthropologue), Darcie Fontaine (historienne), David Theo Goldberg (philosophe), Ghassan Hage (anthropologue), Laleh Khalili (anthropologue), Tristan Leperlier (sociologue), Nadia Marzouki (politiste), Pascal Ménoret (anthropologue), Stéphanie Pouessel (anthropologue), Elizabeth Shakman Hurd (politiste), Thomas Serres (politiste), Seif Soudani (journaliste) »

On appelle généralement de tels cerveaux habiles, des IDIOTS UTILES….

dom dit: à

« bof’ ! du ‘faut voir’ ! du ‘yaka’ ! du p’tet ben oui, p’tet ben qu’non ! du ‘formons une commission’, du ‘on verra bien’… »

Ben voyons JC bouché vexé !

c'est comme ça dit: à

des idiots utiles valent mieux que l’idiot inutile et incuculte JC, le chouchou à ses mémères flapies

je repasse mais ce sera la dernière fois dit: à

Et la servitude « douce » de la langue, de l’ orthographe étriquée?

Lacenaire dit: à

Cette réflexion de Sade à l’adresse de JC, la brêle de PQ : « il n’y a d’autre enfer pour l’homme que la bêtise ou la méchanceté de ses semblables »

JC..... dit: à

Excellent, Lacenaire :
 » Il n’y a d’autre enfer pour la femme arabo-musulmane que la bêtise ou la méchanceté de son semblable : l’homme arabo-musulman  »

Peut-être un peu général, mais valable dans un nombre considérable de cas, n’est il pas vrai ? (se référer aux textes de loi)

François Delpla dit: à

« binaire c’est dire lorsqu’il le faut, OUI ou NON, c’est à dire décider, avoir le courage de prendre un risque. Tout animal passe son temps à vivre, à chasser, à sauver sa peau, en agissant de la sorte. »

eh bien bravo pour la comparaison !
Vous m’avez traité péjorativement (et sans raison immédiate… sinon sans raison dans l’absolu) d’humaniste, souffrez qu’on vous réplique,

espèce d’animaliste !

c'est comme ça dit: à

11 h 14 : la sixième !

JC..... dit: à

Delpla,
Cela ne me choque d’aucune façon ! Va pour animaliste : c’est toujours mieux qu’humaniste béat

c'est comme ça dit: à

à vous lire chez Sergio, reconnaissez que vos petites madeleines entre copines cela fait un peu mémère gnangnan sniff, Christiane… et c’est une future mémère qui vous le dit, gentiment

christiane dit: à

@ 11 h 28
idem, à gauche !

JC..... dit: à

« c’est une future mémère qui vous le dit, gentiment »

Un futur pépère vous dit :
« Bigre, que voilà une phrase dégueulasse, puant le jeunisme manipulateur… »

Jibé dit: à

« LE RAPPORT MALADE À LA FEMME »

Peut-on prendre au sérieux les écrivains qui usent de ce genre d’expression ?

domi dit: à

« le jeunisme manipulateur…  »

dixit le vieux beau

jacques ch dit: à

« Peut-on prendre au sérieux les écrivains qui usent de ce genre d’expression ? »

franchement, au lieu d’aller flatter le q des vaches…

christiane dit: à

@c’est comme ça dit: 29 février 2016 à 11 h 56 min
Que vous dirait Ionesco ?
« Seuls doivent parler, seuls doivent écrire ceux qui ont quelque chose à dire. Tout le monde a quelque chose à dire. Je suis tout le monde ou une partie de tout le monde. j’ai quelque chose à dire. Ce n’est pas tout à fait vrai : ceux qui ne sont que tout le monde n’ont rien à dire puisque ce qu’ils diraient, tout le monde le dit. Il faut être moitié tout le monde, c’est-à-dire, un peu tout le monde, moitié les autres, moitié soi-même. Le « tout le monde » c’est le « on » impersonnel, c’est le vide. Il faut être personnel. Moi, c’est ce qui s’oppose aux autres, les autres sont ceux qui s’opposent à moi. C’est cette opposition, cet équilibre qui constitue le personnel.
Je dois tenter de dire et de me dire (…) En voulant être soi-même il ne faut pas craindre d’être banal, afin de pouvoir être représentatif. Tout ce qui peut sembler banal ou superficiel, ou plat peut, dans vingt ans, ou cinquante ans, devenir passionnant, étonnant. »
Alors, relisez tout cela dans cinquante ans. Vous serez étonnée !

JC..... dit: à

Quel dommage que tu ne comprennes pas, JB, ce que veut dire Daoud, et qui est très juste : le rapport de la société islamique à la femme est malade, le rapport des musulmans à leurs sœurs femelles est un rapport de frustration religieuse mortifère. Pauvres mâles !

Al Ceste dit: à

Pour en revenir à Daoud. Un endroit où ilest inutile de chercher quelqu’un pour en dire du bien, c’est Médiapart, aux ordres de l’agent spécial de Tarik le Fourbe, j’ai nommé Edwy Plenel.

« Rapport malade avec la femme » : c’est très bien dit pour des gens qui ne peuvent pas plus voir une femme que Tartuffe ne pouvait voir (qu’il disait…) les roploplos de Dorine.

Chantal Bis dit: à

« »Rapport malade à la femme» »… pas seulement du côté du Moyen-Orient. En poussant plus loin, l’Inde victime aussi…

Voir le superbe ouvrage d’Ambai paru chez Zulma (qui détecte toujours avec succès des écrivains talentueux)…

« Sûr que l’on restera bluffé par la force de cette lecture aux accents non-violents et pourtant si efficaces pour comprendre la nécessité d’un renouveau. Mais celui-ci n’est-il pas aussi entre les mains des hommes ? Alors, ne pas hésiter à mettre aussi ce livre entre leurs mains, si tant est qu’ils soient sensibles à l’évolution du monde. »

A bon entendeur, salut !

http://vendangeslitteraires.overblog.com/2016/02/voix-de-femmes-invisibles-en-pays-tamoul.html

que sais-je dit: à

Al Ceste dit: 29 février 2016 à 12 h 34 min
« Pour en revenir à Daoud. Un endroit où ilest inutile de chercher quelqu’un pour en dire du bien, c’est Médiapart, aux ordres de l’agent spécial de Tarik le Fourbe, j’ai nommé Edwy Plenel. »

ah bon, Plenel et TR sont copains? ou tel zûzû and clauser vous prenez vos vessies pour des lanternes?

JC..... dit: à

C’est la mort dans l’âme que je vous dis Adieu !

Sur un sujet comme celui là, qui pourrait être exploité, analysé, étudié, disséqué de mille façons…. on clapote.

Quel gâchis !…. il est vrai que nous sommes entre intellectuels. Bonne chance à tous….!

Jibé dit: à

Le problème de la condition de la femme en milieu musulman (et autres) est un vaste problème dont on pourrait discuter sans fin ! Sur ce sujet, je pense, comme le poète, que la femme est l’avenir de l’homme et de la sauvegarde de ses libertés.
Ce qui me gène, dans l’expression (de Douad ou de Passou ?) c’est que le problème est ramené ici à cette insupportable expression que l’on entend dans les bouches de tous les bobos bien pensants : « Rapport à… »
Expression indigne de tout écrivain qui se respecte…

Jibé dit: à

D’autant plus que ce n’est pas d’un rapport malade à la femme dont il s’agit. Mais plutôt d’un rapport bestial, animal, brutal…
De quoi parle-t-on au juste ?
Il convient d’être précis !

Jibé dit: à

Dans le billet de Passou, l’essentiel est dans la chute, il s’agit pour lui de nous alerter : « Le problème soulevé par Abdelwahab Meddeb dans son essai « La maladie de l’islam » est toujours d’actualité. Mais depuis 2002, il a évolué. La maladie en est au stade des métastases. »

Fichtre, tous aux abris !

laurent dit: à

comment font-elles pour respirer ?

Jibé dit: à

La photo est autant effrayante qu’élégante : un velouté en gris de chauves souris pendues au sol !

Jibé dit: à

Ne versons pas dans le misérabilisme, laurent, pour les hommes de toutes conditions il existe des solutions de substitution…
Sous les tabous le plaisir !

Sergio dit: à

Bon ben vive la mariée, alors ! Et le riz ? Où est-ce qu’ils le repiquent, le riz ? La terre ment, c’était à parier !

Al Ceste dit: à

que sais-je dit: 29 février 2016 à 12 h 55 min

Gougueulez ces deux noms et vous verrez.

Ils ne s’embrassent pas encore sur la bouche, mais ça vient.

laurent dit: à

Jibé dit: 29 février 2016 à 15 h 04 min

Vous n’avez pas lu l’article du NYT

laurent dit: à

Ils ne s’embrassent pas encore sur la bouche, mais ça vient

Faut pas pousser

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Né dans la violence, tout de suite l’objet de différents sanglants, fondé sur un texte pour le moins équivoque sinon complètement aliéné, l’Islam a peut-être connu ses heures de vraie gloire et d’excellence tant dans le monde des arts que dans celui des sciences, un fait demeure: depuis plusieurs siècles il s’est enfermé dans une logique d’ignorance, d’intolérance, et de folie mortifère. Autrefois, l’Occident le méprisait; aujourd’hui il craint ses lubies sanglantes. Et si l’Islam était cet Antéchrist dûment annoncé? Au train où vont les choses, le nazisme et le soviétisme n’auront été que de courtissimes mauvais rêves…

c'est comme ça dit: à

12:17, Ionesco, oui, mais sans les pourtours du gâtisme alors

bouguereau dit: à

Et si l’Islam était cet Antéchrist dûment annoncé?

le chmin au chalet dncessité c’est son chmin d’damas

bouguereau dit: à

..ta gueule keupu

c'est comme ça dit: à

16:56, le détritus rapplique

bouguereau dit: à

Sous les tabous le plaisir !

..sans entraves bien serrées baroz il a d’gout à rien

bouguereau dit: à

De quoi parle-t-on au juste ?
Il convient d’être précis !

de cul baroz..de cul..mais bientôt la machine va pacifier tout ça..la terre promise c’est un cul mécanique!

bouguereau dit: à

La maladie en est au stade des métastases

..plus pire que les chancres et les crêtes de coq..plus fort que françois premier !..et baroz ça lfait rigoler

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