de Pierre Assouline

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La République des livres
Cet été, préférez ne pas !

Cet été, préférez ne pas !

N’hésitez pas : bartlebysez-vous sans tarder bien qu’aucune nouvelle traduction de Bartleby, le scribe ne pointe à l’horizon. Non que depuis 1853 les anciennes fussent défectueuses, datées ou insatisfaisantes (celle, historique, de Pierre Leyris a longtemps paru inégalable). Mais le chef d’oeuvre comique de Herman Melville est de ceux dont la restitution dans une autre langue est une sorte de sport et de loisir dont on ne se lasse pas. Ne fut-ce que pour une phrase, la plus célèbre, celle qui tient toute la nouvelle, sa formule alchimique dont on n’a pas fini de creuser l’énigme souterraine: « I would prefer not to »rendue selon les versions par « Je ne préfèrerais pas » ou « J’aimerais mieux pas » ou « Je préfèrerais ne pas ». Ad libitum. Si vous avez autre chose à proposer, ne vous gênez ou, nous ferons suivre à Melville. Borges traduisait par « Preferiría no hacerlo… ».

Tout se complique quand on sait que même en anglais, la forme est agrammaticale car il eut été plus correct, et tellement moins génial, d’écrire « I had rather not ». Tout cela pour faire l’apologie de la résistance passive, mutique, inerte et irrémédiablement désolée à travers l’un des personnages les plus inoubliables qui soient. Dans son éblouissante postface à la traduction de Michèle Causse (GF, 1989), Gilles Deleuze rappelle un mot de Proust selon lequel les beaux livres nous paraissent toujours écrits dans une sorte de langue étrangère. J’avoue un attachement particulier à la version de Jérôme Vidal parue en 2004 avec des illustrations de l’excellent Jean-Claude Götting, sous le titre Bartleby, une histoire de Wall street (78 pages, 13,50 euros) aux éditions Amsterdam, une jeune maison qui se veut « démocritique »et s’est placée dès ses débuts justement sous la protection de l’auteur de Moby Dick, ce qui est très bon signe.

Imagine-t-on un instant le nombre de lecteurs qui en ont fait leur emblème et une philosophie pour la vie, à commencer par l’écrivain espagnol Enrique Vila-Matas ? Non sans l’adapter au passage au risque de susciter une nouvelle bataille d’Hernani dans la blogosphère, à la suite de Gilles Deleuze et Maurice Blanchot qui s’en mêlèrent autrefois. « Je préfèrerais ne pas » garde ses partisans de même que « J’aimerais mieux pas ».

Ce qui est intéressant, c’est aussi de retrouver l’ombre portée de Bartleby sur l’œuvre de nombre d’écrivains. Par exemple Le Pressentiment (Gallimard, 1935, Le Castor Astral, 1991) du regretté Emmanuel Bove. C’est l’histoire de Charles Benesteau, un type tombé d’une famille de grands bourgeois comme on tombe du cadre des portraits d’ancêtres. Il aimerait tant changer de contemporains ! Volontairement déclassé et marginal, étranger dans la ville, ce grand immobile s’est lui-même exclu de la société, et inquiète les siens qui le sont si peu ; il leur témoigne une indifférence sans haine et sans reproche pour mieux vivre sa vie en paix avec sa conscience dans un quartier populaire de Paris. Comme s’il flottait sur un coussin d’air, à son rythme, loin de toute préoccupation matérialiste. Il rompt avec son milieu comme on fuit chez Simenon. Avocat de profession, il n’exerce même plus, se contentant de donner des conseils aux voisins démunis. Melville n’est jamais cité mais il a tout de Bartleby : lui aussi aimerait mieux ne pas. Il rêvasse à en perdre conscience. En fait, il vit comme on doit vivre quand on a le pressentiment de sa mort. D’ailleurs, sa femme le considère comme un renonçant héritier des mystiques du XVIIIème siècle. On est dans sa tête en ne sachant même plus si on est dans le réel ou dans le rêve éveillé. Il est la subjectivité faite homme. C’est un errant à qui Paris sert de paysage pour être un peu mieux malheureux. En faire un misanthrope relève du contre-sens. Il possède une inépuisable réserve d’indulgence pour l’humanité. Comment s’en sort-on lorsqu’on on a conscience du caractère immaîtrisé de son existence ? On se veut non-concerné comme il y a des non-conformistes. En vérité, on se contente de circuler dans la vie comme sur la scène d’un théâtre. Voilà l’effet que cela fait aux autres que de vouloir vivre sa vie au jour le jour et écrire des poèmes destinés à n’être pas lus. Cela ne l’empêchera pas de se cogner à d’autres réalités dans un milieu aux antipodes du sien où il affrontera les mêmes mesquineries, jalousies et misères. De la gratitude et de la tendresse aussi, avec une adolescente et sa mère. Pour lui, au bout, c’est la même solitude.

Et M. Spitzweg, vous connaissez ? Il tire à petites bouffées bleues sur ses Ninas dans son deux-pièces de la rue Marcadet. Il en est resté à la France du commissaire Maigret. D’ailleurs, il lit ses enquêtes comme on déguste le fumet d’un boeuf bourguignon. Parfois, il pose son livre sous la lampe et se pose des questions existentielles bien en phase avec cette époque qui ne veut pas de lui : qu’est-ce qu’un bobo, au fond ? Ce n’est qu’un exemple. M. Spitzweg a beaucoup voyagé en lisant L’usage du monde de Nicolas Bouvier sur son banc du square Carpeaux. Il y a de pires guides pour se perdre. Il a ses habitudes : lire Le Parisien lui est agréable le matin au bistro, mais impensable le soir au restaurant. On le comprend. C’est à ce détail qu’on juge de la qualité d’un homme. Sa courtoisie, si rare dans les grandes villes, lui fait ressembler à ces petits bourgeois de Sempé qui soulèvent leur chapeau en croisant une dame. Après avoir longtemps été un intégriste du refus face à la tentation de l’ordinateur, il s’est mis lui aussi à bloguer, le soir. Il faut dire que le geste de refus lui est un réflexe spontané. Il a fait du sport mais y a renoncé : entre dix minutes de plaisir qui le rapprochent de la mort et quatre  heures de souffrance qui le rapprochent de la santé, il a choisi. Les Ninas. N’allez pas le croire solitaire; il voit des gens, et même de vrais gens qui ont eux aussi des prénoms à la Sempé : Raoul, Roger, Denise, Marceline, et des noms assortis, Dumontier, la charcutière Mme Bornand, Lachaume. Quand il reçoit, il achète un torchon à carreaux pour faire la nappe. Vous vous souvenez de M. Hire, celui du roman, puis ceux du cinéma, Michel Simon et longtemps après Michel Blanc ? M. Spitzweg pourrait être un cousin de M. Hire, mais sans le tragique. J’allais oublier : M. Spitzweg connaît bien une phrase en anglais «  »I’d prefer not to » » que son édition Folio traduit par «  »Je préfèrerais pas » ». Il est vrai que, quand tant d’autres ont quelque chose en eux de Tennessee, il a quelque chose en lui de Bartleby. Normal, après tout, puisqu’il est le héros de Quelque chose en lui de Bartleby (Mercure de France, 2009), le très touchant et délicieusement léger roman de Philippe Delerm.

Si ce n’est sur l’œuvre elle-même, c’est sur la personne. Ainsi Jean-Philippe Toussaint n’est pas du genre à encombrer les tréteaux. D’abord, il n’est pas là, toujours ailleurs ; ensuite, il préférerait ne pas, à la Bartleby. Ses interwiews sont plutôt rares. Jonathan Littell aussi. L’auteur des Bienveillantes déclarait en 2007 :

« Bartleby le scribe est un livre qui me fascine. Un personnage qui ne cesse de dire qu’il préfèrerait ne pas d’une certaine manière, c’est l’attitude qui fut la mienne vis à vis du Goncourt, qui s’est fait sans moi. »

Alors, qu’en penser au juste ? Philippe Jaworski, éditeur et traducteur du quatrième et dernier volume de l’œuvre romanesque de Melville dans La Pléiade, y était revenu en détail, bien conscient que négliger un tel débat, aussi fondamental qu’interminable, lui eut valu des ennuis auprès de la secte. « Je ne préfèrerais pas » : ainsi traduit-il la devise, refrain et ritournelle de celui qui refuse d’accomplir tout travail, se fait un rempart de sa non-action catégorique et installe son oisiveté dans un coin de l’étude de son employeur, l’avoué qui n’en  peut mais.

Au fond, tout dépend comme on l’entend. Dans leur majorité, les auditeurs de Daniel Pennac l’entendaient pour la première fois. Ceux qui se sont pressés à travers la France à sa lecture-spectacle de la nouvelle, y ont été davantage pour lui que pour Bartleby qu’ils ne connaissaient pas. Le romancier a découvert le texte dans la traduction « avec négation » de Pierre Leyris qui fait autorité depuis les années 50 ; mais lorsqu’il en a lu la version révisée plus tard « sans négation », il l’a adoptée :

« Je préfèrerais pas » »… La négation arrive après la préférence, moyennant quoi Bartleby rend cinglé son entourage. Ce n’est pas que cela sonne mieux mais c’est plus proche de l’original » remarquait-il en rappelant qu’au fur et à mesure, le verbe varie du conditionnel à l’indicatif. « Au début, les spectateurs rient ; puis ils s’aperçoivent que c’est une monade close sur elle-même et ne rient plus ; alors l’anxiété les gagne jusqu’à les faire compatir au désespoir de l’avoué ».

De cette expérience, il est sorti melvillisé. Découvrant avec bonheur Le livre de l’intranquillité de Pessoa, Pennac se disait alors convaincu d’y avoir lu le journal intime de Bartleby. Par quel mystère ? Telle est la réponse, eut dit Woody Allen. Ni l’un ni l’autre, eut ajouté Cioran. Je préfèrerais ne pas, eut précisé Bartleby. Mais c’est naître qu’il aurait pas fallu ! eut tranché Céline.

(Photos de Nicolas Bouvier alias Sparth)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 467 Réponses pour Cet été, préférez ne pas !

Chaloux dit: à

Bloom, votre style, aiguisé comme la hache du bourreau, est un régal à lui tout seul.

(Je n’ai pas réagi sur le moment, mais en parlant de l’étang bleu et de l’étang vert, ne me suis-je pas trompé? N’y a-t-il qu’un seul étang à Montmorency? Je crains de confondre dans ces souvenirs antédiluviens la banlieue parisienne avec les Ballons vosgiens, (forêts merveilleuses -mais pas autant cependant que la Forêt Noire -, où pourtant, me semble-t-il, il n’y a qu’un seul lac). Pour le très jeune enfant, les quelques arpents de bois et l’immense forêt sont une seule et même chose.

et alii dit: à

tiens Joffo à Nice!
Car ce fut à Nice, ainsi qu’il le raconte dans « Le sac de billes », qu’il a pris, pendant la guerre, toute la mesure de la leçon de son père, ce père qui, lui ne reviendra pas. C’est peut-être là qu’elle lui a le plus servi.

Après d’effrayantes tribulations croyant se rendre chez un marchand de fausses cartes d’identité, Joseph et son frère tombent dans une souricière. A l’hôtel Excelsior, à l’époque siège de la Gestapo niçoise, on les interroge, on les déculotte :

D. dit: à

répondre « allez vous faire foutre » au premier impertinent qui oserait la contredire

…ce qu’Edwige Tomtomlatomate se garde bien de faire quant à elle.

Chaloux dit: à

La Bavassa tréponéma von Brayono, un contresens à elle toute seule.

Clopine dit: 6 août 2019 à 13 h 08 min
Mais enfin, Hamlet…
On se construit sa propre image de soi, voyons.

Encore faut-il qu’elle soit agréée.

dans le cas contraire :

on devient effectivement fou.

Toute l’histoire de la pauvre Bavassa qui a dû emmerder bien du monde au cours de son existence. Y compris son pauvre enfant, le Brayoninounais qui a fini par couper les ponts, révolté de se voir continuellement ridiculisé sur Internet par son ignoble procréatrice.

et alii dit: à

nice?
Tadlewski Albert
Site dédié à la mémoire du pianiste concertiste Albert Tadlewski
Arrêté le 11.09.1943 à Nice, puis déporté le 10.10.1943 après un “séjour” au camps de Drancy.

Il a survécut au camps d’Auschwitz/Monowitz, mais mourra finalement le 23.09.1945 à Bydgoszcz (Pologne).

Il ne reviendra jamais à Nice et son Institut International de Musique fermera ses portes.

Déportation
À partir du 10 septembre 1943, à la suite de l’armistice signé entre l’Italie et les Alliés, la Gestapo entra donc à Nice et y organisa la traque des Juifs selon un plan pré-établi par Rôtke et Brunner. Les rafles furent pratiquées dans toute l’ancienne région d’occupation italienne avec une méthode, une intensité et une cruauté jusque là inusitées en France :

pour la Gestapo, la circoncision valait appartenance à la « race » juive ;
des « physionomistes » installés sur des voiturettes étaient chargés de repérer les Juifs dans les rues et de les arrêter ;
des rafles furent systématiquement opérées dans les hôtels et les meublés ;
des bandes organisées de dénonciateurs faisaient la chasse aux Juifs riches pour les dépouiller et prévenir la Gestapo qui venait les arrêter ;
les trains étaient méticuleusement contrôlés.
Jusqu’au 14 décembre, 2 500 Juifs furent arrêtés et détenus à l’hôtel Excelsior près de la gare de Nice où le docteur Abraham Drucker, médecin juif du camp de Drancy, transféré à Nice pendant trois mois, était chargé d’examiner les Juifs arrêtés.

27 transferts furent organisés de Nice à Drancy de septembre à décembre 1943 pour un total de 1 819 personnes. On estime le nombre de Juifs vivant ou réfugiés sur la Côte d’Azur en 1943 à 25 000.
http://tadlewski-albert.com/deportation-a-auschwitz

renato dit: à

« L’onirisme, le second degré, le « nonsense », ce sont les points forts de dexter. Il faut s’y faire. Si on y est insensible, il vaut mieux s’abstenir. »

Depuis une bonne dizaine d’années toujours la même rengaine : on reconnait la machine.

Lavande dit: à

Closer : Merci, je vais m’y attaquer.

Hamlet : j’étais une lectrice assidue du blog de Dexter et je me souviens très bien de Miette avec qui j’avais même eu des échanges de mails personnels. Elle avait un temps participé à la RDL puis s’était retirée, trouvant les échanges trop violents.

Et alii : j’avais raconté ici il y a quelques temps une belle anecdote sur le « sac de billes ». Une amie de ma fille, Belge d’origine pakistanaise, musulmane, enseignante de français dans une école juive à Londres (why not ?) avait travaillé sur ce livre avec ses élèves; elle était entrée en contact avec Joseph Joffo, l’avait rencontré à Nice et avait organisé pour ses élèves un voyage sur les traces des gamins du « sac de billes ». Malheureusement Joseph Joffo est mort entre temps et les élèves n’ont pas pu le rencontrer.

et alii dit: à

SI VOUS VOULEZ PARLER théorie(!)psy, il s’enseigne que nous naissons tous fous;
j’ajouterai qu’il y en a qui le restent, ou le redeviennent, incapables de trouver un lien sur internet par exemple

Lavande dit: à

Question à tous les écolos de ce blog (sauf Clopine pour qui je sais que la réponse est OUI):
Connaissez-vous le « journal le plus lu dans les terriers » depuis 47 ans ?
C’est « La Hulotte » un superbe petit journal auquel Le Monde Magazine consacre un très chouette (normal !) article, très joliment illustré :
https://www.lemonde.fr/festival/article/2019/08/06/la-hulotte-la-vie-prisee-des-animaux_5496913_4415198.html

En plus je reste dans le sujet du jour car à la question posée par le journaliste:
 » Qui est votre prochain héros ? « Je préfère éviter de le dire, s’excuse Pierre Déom, intraitable, tel le Bartleby de Herman Melville. Nos lecteurs veulent garder la surprise. Mais je peux vous expliquer comment nous choisissons un sujet. »

renato dit: à

La Hulotte, et puis il sont très aidant. J’avais besoin d’informations précises pour un travail et ils se sont fait en 4 pour m’aider.

Chaloux dit: à

Hamlet, n’écoutez Jazzi. Suivez plutôt mon conseil.

Demain matin, à la première heure, allez au caniveau de votre rue (ou de celle d’après, où personne ne vous connait, si vous êtes pudique) et déposez dans une bouche d’égout votre manuscrit correctement ficelé dans un vieux K-way.
Il parait que tout papier jeté dans les égouts parisiens arrive deux jours plus tard sur le bureau du préfet de police.
Si, comme l’indiquent son frais minois et mon incorrigible intuition, le doux Didier Lallement est grand amateur de littérature et de poésie, après s’être délecté égoïstement, avec force pourlèchements, de votre œuvre immense comme le souvenir, il la confiera, lors du premier dîner venu, chez le président de l’Assemblée Nationale ou ailleurs, à qui, je vous le demande? A un journaliste et écrivain très proche,-au plus près, du pouvoir,- fidèle ami des mains arrachées, des yeux crevés, des vieilles femmes assassinées, des jeunes hommes poussés dans des fleuves; de la fin des droits civiques, des droits sociaux, – et même de la liberté de la presse, ce qui est tout de même un peu coquin de sa part.
Trois jours plus tard, cet ami du genre humain aura déposé votre précieux manuscrit sur le bureau de Brotin le petit, qui, ne sachant pas lire lui-même, le donnera immédiatement à l’un de ses plus fins limiers, avec ordre express d’en prendre connaissance immédiatement.
Quelques heures plus tard, ce plat manœuvre de l’industrie livresque, galvanisé par la lecture d’un incontestable chef-d’œuvre, jaillira de son bureau, criant par toute la maison : »L’on l’a lu! L’on l’a lu! ».
Ce sera là une des heures les plus graves de votre existence, le commencement de la gloire.
Et cet automne, bien entendu, le Grocourt! Cigarettes, Whisky et petites pépées…
Cher Hamlet, je vous souhaite bonne chance dans vos démarches. Et n’écoutez pas les méchants! Hop! A l’égout.

Bérénice dit: à

Clopine, il existe un moi ideal et un moi reel quelquefois en conflit. Pour l’image, pas tout à fait d’accord. Si vous par exemple écrivez ici c’est aussi pour vous confronter au regard des autres, que ce regard soit juste, bienveillant, indulgent ou severe et critique importe et apporte au maintien ou à la construction, un individu est selon moi fini quand il est mort. La vie c’est le mouvement qu’il soit intérieur ou qu’il se produise dans l’espace physique. Cessez de bouger et vous ne serez plus qu’une momie ou un santon au mieux une marionnette ou un pantin qu’un autre articulera à sa convenance. La pensée et son itinéraire ne sont pas figés bien que vieillir soit souvent synonyme de sclérose.

Delaporte dit: à

« C’est bien foutu, mais je m’étonne que ce film qui prône un retour au paganisme, te semble important ? Sacrifices humains et euthanasie pour les vieux et scène d’accouplement collective : il y a aussi une vieille qui appuie à pleine main sur les fesses du jeune mâle reproducteur et passablement drogué afin d’accélérer et d’approfondir son mouvement de va et vient à l’intérieur de la femelle à féconder ! »

Jacuzzi, ce jugement de votre part est très superficiel et, je le répète, montre que vous êtes inculte en anthropologie. Vous n’avez jamais lu ni Lévi-Strauss, ni René Girard. Or, le soubassement de ce film est nourri par une réflexion sur les grandes lignes de cette discipline, notamment avec les sacrifices humains et la crise mimétique, repérables ici. Pour moi, le grand intérêt de ce film est de nous transplanter dans une telle société archaïque, où la vie humaine est ponctuée par cette antique religion païenne et ces rituels très sévères qui remplissaient la vie de la communauté. C’est un gros choc pour moi de « ressentir » ce que fut une telle vie, avec une telle religion constituée de croyances superstitieuses mais développées de manière très perfectionnées – et que le film rend bien. Les religions monothéistes ont révolutionné cela, notamment la religion chrétienne, les sacrifices d’humains et d’animaux ont disparu : ce fut un progrès. Par exemple, pour revenir à vous, inculte Jacuzzi, imaginons que vous soyez né dans une telle société archaïque où les sacrifices humains ont lieu pour assouvir la colères des dieux : par le fait que vous êtes homosexuel, donc différent des autres, cela aurait suffi à vous désigner comme une victime expiatoire, et vous n’auriez pas fait fait long feu. On vous aurait sélectionné et fait boire, lors d’un solstice d’été, un psychotrope, on vous aurait cousu dans une peau d’ours et vous auriez été brûlé au cours d’une cérémonie rituelle très riche anthropologiquement. Votre sacrifice aurait eu comme effet de calmer les dieux, et de permettre à la communauté de continuer à vivre dans le bonheur. Sauf que votre mort prématurée aurait été cruelle, et qu’on ne vous aurait pas demandé votre avis. Et tout cela parce que vous êtes gay ! C’est à quoi vous auriez dû réfléchir en voyant ce film, vous le presque esthète, le gay, le demi-journaliste, le presque cinéphile, la feignasse du blog. Oui, une belle feignasse quand il s’agit de réfléchir un peu !

Delaporte dit: à

Par exemple, Jacuzzi, vous écrivez fallacieusement : « ce film qui prône un retour au paganisme ». Evidemment, ce film ne prône rien de tel. Vous n’avez pas compris qu’il montre au contraire objectivement l’horreur des sacrifices humains, notamment. Il dénonce cette horreur, en l’inscrivant dans un scénario qui fait peur. Et il y réussit.

Jorge Rodríguez dit: à

À Alii, pour information au cas où (sur Nice, le nazisme et les Juifs):

« Nissa la bella »… C’est à Nice, sous occupation italienne, que Joseph Darnand, transporteur/déménageur 56, rue Gioffredo, organisa la réunion fondatrice de la Milice le 28 février 1943, au casino municipal, devant 1500 auditeurs. Et c’est à Nice que la OVRA (la Gestapo italienne) organisa avec, souvent l’aide de la Gestapo allemande, la chasse aux résistants, communistes et Juifs avec comme siège d’enfermement et de torture les villas Nobili (face à l’actuel ESPEM) et Lynwood à Cimiez où échouèrent plus de mille personnes de la région (outre le camp de Sospel), dont Théodor Wolff. Ce fut, suite à la chute de Mussolini le 25 juillet, que les Allemands prirent, si l’on peut dire, le relais en profitant, bien évidemment, du « travail » accompli. Aloïs Brünner, dès son arrivée dans la ville, organisa les rafles juives et aussi non-juives, primes à l’appui, avec l’aide de la Milice de Darnand et des PPF. L’hotel Excelsior, 19, rue Durante, devenant le principal « centre d’accueil », mais aussi les caves de l’Hotel Hermitage en bas de Cimiez.Le rôle d’Abraham Drucker auprès d’Aloïs Brünner est sujet de débat.

Delaporte dit: à

Je pense que la plupart des gens qui iront voir ce film n’y comprendront rien, en feront une lecture superficielle, et donc n’y prendront aucun plaisir. Dans la salle où je l’ai vu, il y a une femme d’une soixantaine d’années, près de moi, qui est partie avant la fin – au moment de la scène de fornication. Sans doute cette femme était-elle à bout. Elle n’a pas réfléchi pourquoi, et elle a préféré abandonner. Alors qu’un tel film devrait au contraire nous toucher très profondément et remuer en nous des choses intimes. Telle est la grande richesse de ce film, sue laquelle j’insiste ici, mais je pourrais souligner également une grande réussite sur le plan cinématographique, sur le plan du scénario, etc. C’est vraiment une grande et belle oeuvre, et pas du tout quelque chose de négligeable comme semble le penser cet idiot de Jacuzzi !

Jazzi dit: à

« cela aurait suffi à vous désigner comme une victime expiatoire »

Pas sûr, Delaporte. J’aurais pu être désigné comme le grand prêtre de cette grande « famille », où les enfants sont séparés de leurs parents et appartiennent à la communauté.
Mais enfin, contente-toi de faire la critique du film et non pas un film sur ma modeste personne, c’est tout ce que l’on te demande !
Tu t’es identifié à qui dans « Midsommar » ?

Delaporte dit: à

« cela aurait suffi à vous désigner comme une victime expiatoire »

Ah, là vous rigolez moins, Jacuzzi ?

Je ne me suis identifié à personne, évidemment. J’ai simplement pensé à la difficulté de rester en vie dans une telle société. Je considère qu’il y a eu un progrès dans l’humanité grâce aux religions monothéistes. C’est indiscutable…

Jazzi dit: à

Oui, Jorge Rodríguez, quand les Allemands ont pris la suite des Italiens, les choses se sont corsées à Nice. C’est alors que la famille de Simone Veil a été arrêtée, parmi bien d’autres…

hamlet dit: à

closer à 13 h 21 min

vous connaissez la blague du juif polonais qui part pour la première fois faire le marché de Lublin ?

quand il revient il dit à son père c’est incroyable j’ai rencontré un marxiste, un capitaliste, un croyant et un athée.

son père lui dit : tu as dû perdre ton temps à parler avec tous ces gens ?

et le fils de répondre : non n’était la même personne.

Delaporte dit: à

Dans les sociétés archaïques, on choisissait comme bouc émissaire les individus qui n’étaient pas comme les autres : les jumeaux, les roux, etc., et sans doute les homosexuels comme vous, Jacuzzi. Dans la « crise mimétique » originelle, tout le monde leur tombait dessus et les lynchait. Ensuite, cela persistait lors de cérémonies rituelles, qui revenaient régulièrement pour apaiser les crise successives. L’individu qui était « différent » était sélectionné naturellement. Il apparaissait aux autres comme un monstre hideux, à cause de la crise mimétique qui transformait leur conscience. Mon pauvre Jacuzzi, vous passiez alors à la casserole, désolé de vous le dire. Vous finissiez dans la peau de l’ours…

renato dit: à

« It is recognized maxim literary ethics that none but the dead can deserve a commentary, seeing that they can no longer either explain themselves or perturb the explanations of those who devote themselves to the congenial, and frequently not unprofitable, task of making plain what was previously obscure, and profound what was previously plain. »
F. C. S. Schiller à propos de Snark di Lewis Carroll

Jazzi dit: à

Dans la « crise mimétique », ils seraient tous devenus pédés comme des phoques, Delaporte !

Delaporte dit: à

Vous rigolez moins, Jacuzzi, en sachant que vous auriez pu mal finir ? Vous voyez que le sujet est important ! Surtout pour vous, avec votre « différence » sexuelle qui aurait tout naturellement conduit à être sélectionné pour être sacrifié dans la peau de l’ours. Vous avez, avec ce film, visionné votre propre mort sacrificielle, si vous aviez vécu à l’époque.

Delaporte dit: à

« Tu étais où durant les massacres de la Saint-Barthélémy, Delaporte ? »

Comme quoi, rien n’est jamais acquis définitivement. Le danger persiste pour vous, Jacuzzi. Je ne voudrais pas vous faire peur, mais si j’étais vous, j’aurais les foies.

Chaloux dit: à

J’ai étudié ce poème en première, et depuis j’y pense tous les jours.
Qu’on s’appelle Hitler, Pol Pot ou Macron, je m’en fous, si on tue on tue, et on doit être jugé. Ceux qui ne réagissent pas, ceux qui admettent, sont des complices auxquels il sera demandé des comptes.

On tue, Arlette Humbert-Laroche.

On tue,
d’un bout de la terre à l’autre,
On tue,

On tue sur la mer,
La nuit on peut voir
Dans l’énorme et indifférente solitude de l’eau
Les cadavres
Qui ont encore leurs dernières larmes
À leurs faces de linge
Tournées vers le ciel noir.

On tue aux courbes fleuries des fleuves,
On tue aux flancs chauds des montagnes,
On tue dans les villes où le tocsin qui sonne
Crie la douleur des dômes saignants
Et des cathédrales éclatées.
Là, depuis des siècles, des siècles on a travaillé,
Mais la terre est soudain devenue
Une éponge monstrueuse
Buvant la longue patience des hommes.

Partout la peur, la nuit, la mort.

Pourtant, le soleil est là.
Je l’ai vu ce matin
Jeune, fort, exigeant.
Il ruisselait sur les toits
Il mordait au cœur des arbres,
Il empoignait la ville aux épaules
Et réclamait de la terre son réveil.

Il est là.
Il est au fond de toutes choses
Et, devant ce monde qui s’entrouvre, s’affaisse et se replie
Il y a la mystérieuse et latente énergie
Qui refuse les ténèbres
Et ne veut pas qu’on tue la vie.

MC dit: à

Clopine,pour m’etre trouvé dans cette situation plusieurs fois, je comprends très bien votre message de 12h 40, qui sonne très juste. Je pense qu’il faut dire la vérité, de toute façon.
Bien à vous.
MC
PS Par contre, en vouloir à Hamlet pour Jacques B, qui n’a jamais caché ses talents de compilateur, là je ne vous suis pas. D’autant qu’on peut-être compilateur et fort cultivé. Je dirais meme que l’un entraine l’autre, sans déshonneur aucun.

D. dit: à

Une délicieuse pluie tombe sur Paris.
Je suis en train de courir et dznser dessous, (presque) totalement dévêtu en poussant des cris de joye.

Jazzi dit: à

« mais si j’étais vous, j’aurais les foies. »

Mais tu n’es pas moi, t’inquiète, Delaporte ! Tu m’as déjà fait le coup avec les Gilets Jaunes, qui devaient me couper en petits morceaux, ce qui ne m’a pas empêché d’aller à leur rencontre à Paris…

D. dit: à

Chaloux, vous savez bien ce que je pense de Macron mais… la comparaison n’est-elle pas très exagérée ?

D. dit: à

Je fais un footing en string-léopard sur les quais de Seine, Jazzi. Je vais bientôt arriver en face de Radio-France. Faut bien se distraire au mois d’août à Paris.

Jazzi dit: à

Dans l’île aux Cygnes, fait moi signe, D. !

D. dit: à

Bon assez déconné. Je suis chez moi, Jazzi.
Et habillé. Fausse joie.

Bloom dit: à

Lieux à revisiter, 13 Abbey Road :

To be sure.
Autre lieu de pèlerinage, le 125 Hynford Street, East Belfast, qui ne se visite pas mais sur la façade duquel on peut lire la plaque: « Singer Songwriter / Van Morrison / Lived Here (20+ yrs)/ Belfast Blues Appreciation Society
Ecce Van The Man

Clopine dit: à

Vous avez déjà fait état de cet épisode « joffo-esque » de votre vie, Lavande : a-t-il eu d’autres répercussions pour vous que cette sorte de « rendez-vous à Sarmacande » (certes, impressionnante coïncidence funèbre !)

DHH dit: à

@et alii 11h 50
vous m’envoyez recevoir des leçons dans le seul domaine où mes compétences sont incontestables et où je pourrais en dispenser à bien des internautes

et alii dit: à

et il est dit encore:
C’est un point sur lequel Amartya Sen (12) a beaucoup insisté. Les sujets ont de multiples
identités. Le discours des politologues rejoint là le multiple des identifcations qui est le point de
départ de la psychanalyse. En ce sens aussi, « l’inconscient, c’est la politique » (13). La
fragmentation des choix des citoyens, jusqu’à rendre le gouvernement impossible, est une des
possibilités ouvertes par la faille de l’identité, comme un envers de la convergence vers l’identité
régressive au fantasme mortifère.

Chaloux dit: à

D, c’est ce que j’ai longtemps pensé (l’écart immense en ces crimes), ne comprenant pas ce que m’avait répondu René Fouéré, qui fut l’ami et longtemps le traducteur de Krishnamurti, lors d’une de ses conférences du dimanche, rue de la Tombe Issoire, lorsque j’avais environ 18 ans. Que tuer un homme, c’est la même chose qu’en tuer dix-mille ou cent mille ou cent millions. Je m’étais un peu (très respectueusement) insurgé contre cette réponse, mais, obscurément, je commence à comprendre ce qu’elle signifiait.La complicité, elle aussi, commence au premier mort. C’est imparable.

MC dit: à

Rappelons pour la controverse Jazzi Delaporte un texte de droit coutumier de 1654 dont j’ai des raisons de prospecter actuellement la partie relative aux crimes.il ne diffère pas des autres Coutumes commentées. J’en respecte l’orthographe.
Coutume:
« Tous condamnez de crime et de sodomie seront traisnez ars et brulés ».
Le plus curieux étant l’autorité initialement invoquée dans le Commentaire
Commentaire
« Platon en ces loix appelle le crime de sodomie brutal, comme il est véritablement, ne ressentant rien de la créature raisonnable pour estre ce peché énorme, et contre la nature mesme, il est aussi tant horrible que pour ce suject Sodome et Gomorre, et trois autres villes, furent condamnées du feu du ciel ». Suivent quatre lignes de références très denses aux lois romaines (leges julia) et une seule canonique, le tout se terminant joliment par « un autre abominable peché , quo incestant mulieres, que l’on appelle Tribades. »
Résultat: Le poids de la pensée greco-romaine est ici plus lourd dans la condamnation que l’héritage biblique! De quoi donner du grain à moudre à un certain PL dont il a été récemment question ici, comme à ses détracteurs.
MC

DHH dit: à

Autre deporté des rafles de Nice ,Albert le magnifique,héros du roman-enquête de Brigitte Benkemoun ,dont il avait éte question sur la RDL

et alii dit: à

où mes compétences sont incontestables et où je pourrais en dispenser à bien des internautes
c’est vous qui le dites je n’ai pas remarqué que vos cours en dépression soient up to date (voir video sur nous naissons tous fous)

Chaloux dit: à

« entre ces crimes ». Il fait noir comme les gueux dans mon bureau.

Chaloux dit: à

« noir comme chez les gueux ». Décidément…

D. dit: à

Non mais Chaloux, ça me fait beaucoup de mal de défendre Macron, mais il n’a tué personne.
Même indirectement.

Clopine dit: à

Et Alli, DHH est (entre autres) agrégée de grammaire française, et franchement, c’est notre Grévisse à noustous, et nous tous l’en remercions ! Vous devriez, du fond même de vos délires pseudo-lacaniens, lui montrer un peu plus de respect… M’enfin c’est comme vous voulez, hein. Insultez-la, si ça vous chante : cela ne pourra que vous retomber dessus.

Bloom dit: à

N’y a-t-il qu’un seul étang à Montmorency?

Chaloux, il y en a trois aujourd’hui, mais celui dont vous parlez (en bordure de route?) a été asséché. Il reste ce que l’on appelle l’étang Godatd, un étang sans nom pas loin de la Tour du Plummet & l’étang du Château de la Chasse, aussi encombré le w.e. que les jardins des Tuileries un jour d’août ensoleillé.
Vous évoquiez les grenouilles l’autre jour: en période de reproduction, au printemps, elles sont protégées des routes forestières par de petites butées en plastique bleu, qui les empêchent de se faire méchamment aplatir. J’ai pu constater cela cette année, une larme à l’oeil devant tant d’attention.
More anon!

et alii dit: à

@madame DHH
vous répondez à « la personne qui sait tout »! compliments mais vous ne saviez pas trouver le lien LSP,ni la BPI, et me prêtiez un cousin dans une banque:vous n’avez aucune intuition et prenez les autres pour vos domestiques:comme aubon temps où vous gouverniez des femmes et cherchiez des gratifications? EH BIEN ! vous pouvez aller à dachh

Chaloux dit: à

D, il est à la tête d’un état qui tue, défigure, arrache des mains, tente de bâillonner la presse, fait mentir les hauts-magistrats, l’IGPN -on sait que le rapport sur Nantes est faux-. Hitler non plus, que je sache n’a tué personne. Ce n’est pas un argument. Et puis savez-vous jusqu’où il ira pour se maintenir au pouvoir, ce qu’il fera faire par d’autres, dans quel abîme il entraînera ses complices de la société civile, de la presse, des médias? Savez-vous quel enfer politique succédera à ce chaos?

et alii dit: à

je vous dispense de vos conseils!les identités sont multiples ,misstroll : 6 août 2019 à 15 h 44 min

Clopine dit: à

Euh, Bérénice, je commence à penser qu’il conviendrait d’instaurer une sorte de cordon de sécurité autour d’Et Alii. Son dernier « allez à Dachh » (= daech ?) devient passablement inquiétant. Ne la relancez pas, svp !

Chaloux dit: à

Pour les bordures protectrices, Bloom, c’était déjà le cas en Allemagne il y a trente ans, et j’étais tout étonné qu’on ne fasse rien en France. Les barrières étaient mêmes assez hautes, pour empêcher les hérissons et autres petits animaux de traverser. (Bade-Wurtemberg, Bavière etc.).

Merci de votre réponse, je vais tacher d’éclaircir ce grave problème d’étang.

et alii dit: à

c’est votre question clopine !en françias on envoie à dash!
je crois qu’il y aune lessive de ce nom, mais puisque votre bien aimée en a pour la banque elle doit penser
Dash est une crypto-monnaie créée en 2012 par Evan Duffield et présentée au grand public le 18 janvier 2014. Son nom initial, « Darkcoin », a été changé le 25 mars 2015 en « Dash », mot-valise de « digital » et de « cash », c’est-à-dire « argent liquide numérique ».

L’ambition des développeurs de Dash est d’offrir une alternative numérique totalement décentralisée à l’argent liquide (cash), en reprenant trois de ses attributs principaux : sa fongibilité, sa rapidité et son anonymat.

et alii dit: à

en français avec desauteurs!
(Date à préciser) Soit une altération de diache, variante régionale (nord et est de la France) de diable Référence nécessaire, soit nom propre qu’on trouve par exemple chez Louis-Ferdinand Céline : On me ruine ! On me piétine ! On m’afflige de cent mille façons ! Et maintenant ? Que veut-il encore ? Quelles prétentions ? M’extorquer ma dernière gamelle !… à Dache! — (Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936), ou chez Paul de Sémant dans ses Merveilleuses Aventures de Dache, perruquier des zouaves.

Clopine dit: à

Vous êtes toujours en surchauffe comme ça, Et Alii, ou seulement quand l’infirmière a oublié de vous faire la piqûre ?

et alii dit: à

t: 6 août 2019 à 15 h 55 min
misstroll, gendarme de funes (te) comme louis prénom français

et alii dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 16 h 05 min
voyez les hommes qui vous ont dit ce qu’ils pensaient de votre adaptation;et foutez moi la paix avec votre bourdivinité en mal d’intellectuels qui parlent dasein et bahut

et alii dit: à

pour la gendarmme du pays de bray:
Après presque vingt ans sur les planches ainsi que devant les caméras dans de nombreux seconds rôles, il impose son personnage de Français moyen impulsif, râleur, au franc-parler parfois dévastateur, aux verbigérations et mimiques parfois muettes.
: le musée Louis-de-Funès à Saint-Raphaël et le musée de la gendarmerie et du cinéma, dans l’ancienne gendarmerie de Saint-Tropez.

et alii dit: à

excuses;Louis de Funès de Galarza,

Bérénice dit: à

Cette monnaie devrait faire fureur auprès de tous les acteurs auteurs d’opérations frauduleuses. Quelles sont les garanties?

DHH dit: à

@et alii
le lien dé votre post d’11h 50 renvoyait a un texte sur la langue française et non sur la psychanalyse e;d’ou ma réponse rappelant mes compétences
en matiere de psychanalyse je me sais ignare mais ne suis pas tentée d’apprendre
je n’ai pas compris à quelle realité vous faites allusion en parlant du cousin banquier et des femmes sur lesquelles j’aurais exercé mon pouvoir.
Par ailleurs vous pouvez vous moquer de mon pseudo et même de manière erudite .Sachez qu’il a sa logique qui ne procede ni d’une marque de lessive ni d’une allusion a une monnaie digitale

et alii dit: à

bientôt il faudra faire les devoirs des gosses, des nièces et des neveux , et je vous en passe de cette culture d’embauche digitale;

et alii dit: à

: 6 août 2019 à 16 h 21 min
ça suffit vous avez cru faire la maline quand j’ai évoqué un cousin en disant qu’l travaillait dans une banque;vous vous êtes là montrée bien assez; vous avez récidivé dans des histoires de sexualité!vous acceptez les compliments dites-vous:je n’ai pas de cette marchandise pour vous!

Clopine dit: à

Allez, hop, tentons une diversion !

(Le problème, c’est qu’on s’attache. )

D’accord, le petit Pile-Poil a toujours des façons de Pascal Brutal.

D’accord, il grandit plus vite que son ombre, a besoin de jouer cinq heures par jour, fait des trous dans le jardin, ne sait toujours pas qu’on ne SAUTE PAS sur les gens qui arrivent et que ce n’est pas une manière de dire « bonjour ». D’accord, il ne saura visiblement JAMAIS arriver doucement vers vous, mettre son museau sur votre genou et attendre patiemment la caresse. D’accord, cela ne fait que deux minutes et quinze secondes qu’il a compris que nous n’étions pas tout-à-fait des chiens comme les autres et que nous n’aimions pas, nous, qu’on nous mordille l’oreille. D’accord, il n’a d’ailleurs pas tout-à-fait encore mémorisé cette information essentielle, et retombe régulièrement dans l’erreur. D’accord, quand il s’enfile dans l’escalier, il continue à débouler à toute berzingue sur le parquet, se jette sur le tapis pour continuer sa glissade, et ne s’arrête qu’avec le « bang » sonore du tabouret, du fauteuil et de sa propre personne basculant cul par-dessus tête.

OK, il n’y non plus aucune chance que je ressemble jamais à un maître à Beaucerons…

Mais pourtant. Quand il me regarde si attentivement que j’en souris, qu’il vient vérifier que tout va bien, qu’il s’asseoit et donne la patte, qu’il court vers moi pour que je l’attache quand des vélos passent sur l’avenue verte, qu’il se laisse tripoter par tous les manifestants rassemblés contre les violences policières, sans un mot plus haut que l’autre, qu’il s’étend sur le dos et réclame des gratouillis, quand il commence à me parler en somme.

je dois bien reconnaître que j’ai un chien, et que ce chien s’appelle, ô bien nommé, Pile-Poil.

et alii dit: à

it: 6 août 2019 à 16 h 21 min
vous ne vous souvenez pas avoir parlé de vous et vos histoires pédagogiques avec les femmes ? De l’âge, peut-être? Là aussi, vous avez joué ! vous êtes adorée par les femmes les plus commentées de la RDL et ça ne vous suffit pas? VOYEZ le rabbin Delphine Horvilleur ,elle connaîtra peut-être un club pour vous
https://tenoua.org/

Chaloux dit: à

Un beauceron qui n’obéit pas, il faut le mener chez un maître-chien pour lui apprendre à obéir au doigt et à l’œil. Complètement irresponsable, la Fouilletrou.

Jazzi dit: à

Les deux derniers condamnés à mort pour sodomie à Paris, M. Court. J’avais raconté leur histoire dans le Gai Pied !

et alii dit: à

mon cousin, madame DHH, s’intéressait exclusivement à madame Levi amado valensi mais croyais que « perec » , c’était Marie-José Pérec; il se croyait aussi omni compétent en parentalité! moi, j’ai appris son histoire ,par sa mère , il ne savait pas la mienne !

D. dit: à

Chaloux dit: 6 août 2019 à 16 h 41 min

Un beauceron qui n’obéit pas, il faut le mener chez un maître-chien pour lui apprendre à obéir au doigt et à l’œil. Complètement irresponsable, la Fouilletrou.

Je lui en ai déjà parlé, lui ai rappelé qu’un chien à besoin d’éducation canine et non humaine. Le chien, fait pour vivre en meute, à besoin d’être canalisé et obéir. On ne fait aucune violence à un chien en le faisant obéir, bien au contraire, c’est inscrit dans ses gènes de loup depuis des millénaires.
Si on ne le fait pas, le chien prend la position de chef de meute et fait obéir celui qui aurait dû être le maître.
Elle veut manifestement pas comprendre la brayonne.

Chaloux dit: à

Le pauvre Durillon continue sa chute en (en)fer blanc.

C’est évident,D, d’autant qu’il s’agit d’un chien d’une force herculéenne qui change de caractère en vieillissant. Elle est train de faire son malheur.

et alii dit: à

hamlet, je me demandais où vous aviez trouvé le prénom de Samuel;pas dans un cimetière quand même , un cimetière de livres ?mais je ne vous dirai pas le samuel auquel j’ai pensé;disons que c’est chez un poète français;maisj’ai connu une famille samuel dans mon enfance ;
vous avez bien fait de reprendre ces esquisses;ne les jetez surtout pas , cachez les plutôt en attendant
J’ai laissé une faute à croyait;c’est mon cousin qui croyait !

Ed dit: à

dédé, d’où tu donnes des lecons de dressage de clébard ? T’as un chat, donc tu ne dresses pas, mais te soumets à ta boule de poils qui fait la loi.

Ne nous fais pas le coup des villes rapporté aux bêtes hein. Je connais pas mais je sais tout quand même 😀 Irrécupérable la dédette.

Clopine dit: à

Ben, avant d’amicalement décider que je suis irresponsable et que le chien est incontrôlable, on va attendre encore un peu, vu qu’il n’a pas six mois et qu’en réalité, il fait des progrès tous les jours…

et alii dit: à

je vois que j’ai mis un i et non y à LEVY Valensi, une femme remarquable!
nombreux liens sur latoile
j’au un jour acheté un livre de grammaire hébraïque qui lui avait appartenu, m’a dit le bookseller;je ne demandais rien, lui était éberlué ;il faisait plutôt fuir le client

Ed dit: à

J’ai le plaisir d’annoncer à mes lecteurs et fans – particulièrement nombreux sur la RDL – que le roman « Une affaire d’état » continue. Rendez-vous incessamment sous peu pour le chapitre IV.

Sarah dit: à

😉 😉 🙂

Delayourte dit: à

Ma chère Ed, on ne dit pas « incessamment sous peu », c’est une faute grave qui nous laisse inquiets concernant la qualité de votre roman. Je vous dis cela parce que je vous aime bien!

Ed dit: à

ahah Excellent ! J’ai cru que c’était le vrai. Ce Delayourte est très ressemblant, car l’original aurait pu croire que je ne l’avais pas fait exprès…

Bérénice dit: à

Et à lui, vos relais familiaux donnent à penser à une autre personne qui les utilise assez fréquemment soit pour assouvir une tendance à la mythologie , soit pour glisser des mensonges ou affabulation destinés à prouver qu’elle est capable de faire croire à n’importe quoi n’importe qui. C’est un recours pour diversion.

Delaporte dit: à

« Ce Delayourte est très ressemblant »

Sauf que moi je ne suis pas une pourriture d’antisémite. Mais au fond, cet imitateur, je le prends bien. C’est un hommage d’admiration qu’il me rend. C’est vrai que je suis très bon. Néanmoins, quand il faut parler d’Ed, je montre davantage de perspicacité et de suavité, je crois, et d’intelligence. Quoique un enfant de trois ans pourrait critiquer Ed… Cette fille est un tel désastre. Voilà qu’elle nous bassine maintenant avec la Corée, et c’est pour critiquer la Corée du Nord, bien sûr, et donc tirer sur une ambulance. ce n’est pas franchement gentil ni charitable. Si j’étais Dieu, je donnerais une punition à Ed : aller habiter en Corée du Nord.

Delayourte dit: à

Ed, vous êtes trop prévisible. Comme toujours, la petite punkette du blog n’assume pas et tente d’habiller ses erreurs en coup monté, pour me descendre. Mais ça ne prend pas. Ed, arrêtez de vous cacher derrière vos frères Lumière, aurait dit San A.

Delaporte dit: à

En Corée du Nord, elle devrait se contenter de garçons avec de tout petits zizis (des zizis de niakoués), et adieu le fist-fucking espagouin ! Le calvère suprême !

D. dit: à

Ne nous fais pas le coup

Voui mon bichon. Tout de suite.

Jazzi dit: à

« Diego Maradona » du cinéaste britannique Asif Kapadia.
Ne m’intéressant pas particulièrement au foot, j’étais très intrigué cependant par ce film documentaire sur l’une des dernières stars mondiales incontestées dont je ne conservais que les souvenirs de sa déchéance.
D’autant plus que j’avais beaucoup aimé le précédent film que ce réalisateur avait consacré à Amy Winehouse.
J’y suis donc allé et ne l’ai pas regretté.
Ce documentaire soigné, réalisé à partir d’archives abondantes et le plus souvent inédites, et les commentaires en voix off du Maradona d’après la légende, nous donne à voir le parcours singulier de cet enfant pauvre des favelas de Buenos Aires, qui put offrir, encore ado, à ses parents et ses quatre soeurs ainées un appartement et la respectabilité qui va avec.
Nous avons droit ensuite à son parcours professionnel, depuis Barcelone jusqu’à Naples, la ville de sa consécration, ville qui l’avait tant aimé, et à laquelle il avait redonné sa fierté.
Mais comment la ville la plus endettée d’Europe put-elle s’offrir le joueur le plus cher de l’époque ?
Tous les matches importants de son étonnante carrière sont passés en revue et ne connaissant pas l’issue de ceux-ci, le suspens fut d’autant plus grand à chaque fois pour moi !
Malgré l’amour de sa femme et de ses deux petites filles, Maradona, dépassé par une gloire pour laquelle Pelé dit qu’il n’avait pas été préparé, ne pourra résister à la cocaïne et aux putes, que la Camora napolitaine mis complaisamment à sa disposition, en le prenant ainsi en otage.
Puis après cette gloire sans pareil, la chute fut tout aussi vertigineuse !
Tous ceux qui l’avaient adulé : les politiques, les patrons des fédérations de foot, et même les Napolitains eux-mêmes lui tournèrent le dos.
Mais le petit Diego, timide et respectueux, bon fils, bon mari et bon père de famille, qui s’était longtemps protégé derrière la carapace du Maradona flamboyant de pure fiction qu’il s’était inventé pour l’extérieur, a plutôt survécu à tout cela, contrairement à l’image qu’en donne la presse à scandale, et m’est apparu dans le fond très sympathique.
Quel destin !
En regard, son successeur dans la carrière, Zinedine Zidane, si lisse et si convenable, nous parait bien terne !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583799&cfilm=244919.html

Marie Sasseur dit: à

« il(Musil) a eu raison de voir le lecteur comme individu ne souhaitant pas naturellement voir entrer dans son esprit ce qui est dans le livre, cela semble évident, il n’y a aucune raison pour qu’il en soit autrement, cette résistance (viol, entrée par effraction) constitue l’élément essentiel de l’acte de lire. »

De la lecture, comme aimer se faire violence.
Faut vraiment être frappadingue pour penser ça, ou lire que de la merde inutilement transgressive.. Mais ta violence à toi, elle est évidente.
Lire ça veut dire accueillir, en laissant le pathos de côté. Et mon pauvre, tu es bien atteint.

christiane dit: à

@hamlet dit: 6 août 2019 à 11 h 12 min
« sur le blog de Dexter ? il me semble que vous aviez envoyé la photo d’une souris ? et je crois que vous disiez que vous brûliez ce que vous écriviez ou vous les envoyiez à des amis ? je confonds peut-être ?  »
Oui, Musil, déjà Écrits pré-posthumes
Pour le reste exact, aussi.

« la personne qui avait pour pseudo « Miettes » avec pour seule description un truc inspiré de l’épitaphe de Keats « celle dont le nom est écrit dans l’eau ». J’avais bien aimé. »
Moi aussi j’avais aimé. Après la mort de Sergio nous avons un temps échangé des courriels. Une femme discrète, profonde, chaleureuse, honnête.

« la lecture est un acte de folie, en tout cas elle doit l’être, Musil écrit «à mesure que croît le nombre de pages augmente en nous, en proportion géométrique, une résistance restée jusqu’ici sans explication. »
Puis-je vous confier que lisant ces étranges aventures de Samuel dont je n’attendais pas la multiplication vertigineuse, j’ai été peu attentive aux péripéties des évènements qui le touchent. Le récit a moins retenu mon attention que le plaisir de vos compagnies : Musil et vous, et de ce dialogue implicite qui passait sous la surface de vos mots. Des livres dans le livre… Comme une carpe centenaire dans un étang. Cela me captivait.
Don Quichotte. J’y ai souvent pensé en vous lisant. Cervantès n’a-t-il pas confié au bout de quelques chapitres, qu’il ne connaissait pas la suite des aventures de son personnage. Et ce sont des écrits, trouvés par hasard et qu’il doit faire traduire (vous, c’est Musil) qui vont le sortir d’embarras. Ces écrits parlent de son personnage et de lui comme auteur et le voilà dépossédé de la paternité immédiate de son imagination créatrice. Alors on tangue entre deux temps éloignés l’un de l’autre dans lesquels s’emboîte la même tentation d’écrire. Qui est le créateur de Don Quichotte ? qui est le créateur de Samuel ? Qui est celui d’Ulrich ? Qui sont ces « je » fictif qui naissent dans ces fictions ? (C’est pour cela que j’avais écrit « vous vous êtes fictionné » parce que je trouvais que ça ressemblait à « frictionner », ce que l’on fait au réveil pour séparer la nuit du jour.).

Oui, la décision d’écrire « est un premier acte de résistance » car il faut que l’écriture se fasse sur sa propre défaillance. L’adversaire en est le complice, c’est l’héritage des mots, des œuvres, la culture littéraire. Vous vouliez dire dans cette langue ce qu’elle n’avait pas encore dit. (J’ai souvent pensé à Enfance berlinoise vers 1900 de Walter Benjamin ( découvert à l’Expo (Musée d’art et d’histoire du Judaïsme) : Walter Benjamin et à Un enfant de Thomas Bernhard. Deux récits où un enfant hésite entre le monde des adultes et le sien, résiste, se délivre de cette emprise, de cette mainmise sur son monde.
« Mais moi, je suis défiguré à force d’être semblable à tout ce qui est ici autour de moi. J’habitais le XIX ème siècle comme un mollusque habite sa coquille, et ce siècle maintenant se trouve devant moi, creux comme une coquille vide. […] Cet art, je l’ai tardivement appris ; il a exaucé le rêve dont les premières traces furent des labyrinthes sur les buvards de mes cahiers » (W.B)
Lui aussi, avait écrit un ensemble de textes courts rédigés à partir de ses souvenirs d’enfance, (pas une autobiographie, plutôt une succession de brefs souvenirs) parus dans la presse allemande, correspondant à un projet de recueil que l’auteur n’a pas réussi à faire éditer de son vivant (désormais connu en plusieurs variantes).

Oui, Musil a ouvert bien des portes…
C’est sous cet angle que j’ai lu vos sketchs et je regrette infiniment que certains se soient dressés en évaluateurs ou conseillers d’un roman qui ne désirait pas être un roman. Ils ont goûté la toute puissance des censeurs mais vous, comme l’oiseau sauvage de Paul Edel, êtes libre. Laissez la basse-cour caqueter et s’affronter. Des plumes volent la vôtre écrit.

Delaporte dit: à

Jacuzzi, vous êtes davantage inspiré par Maradona que par Midsummar. Vous le presque cinéphile, le quasi-écrivain, le semi-journaliste, la feignasse du blog.

Marie Sasseur dit: à

Ah ben t’was, les vieux bdsm aiment se faire mal, lol.

Bloom dit: à

J’étais en train d’essayer de mettre de l’ordre dans ma bibliothèque et de manipuler ‘A Mercy’ de Toni Morrison, quand la radio m’apprend la mort de son auteur que j’aime tant & plus.
Lui rendre hommage. Lire un de ses onze romans – ‘Sula’, peut-être le plus accessible.
Egalement bien prononcer les 3 syllabes de son roman le plus célèbre, BELOVED /bi-lo-vid/.
Toni Morrison ne faisait pas qu’écrire, elle composait ses phrases comme on fait de la musique.
Elle n’écrivait pas pour la galerie. Elle aussi chantait l’Amérique, un chant rauque, violent et majestueux, poussé par des êtres souvent brisés dans leur moi profond par les multiples séquelles du deuxième péché capital qui continue à maculer de sang l’histoire de ce pays sous-continent – l’esclavage des Africains (le premier étant le génocide des Amérindiens, le troisième étant la ségrégation).
Il faut avoir le coeur bien accroché et au bon endroit pour lire Toni Morrison mais on ne le regrette pas. Celle qui naquit Chloe Ardelia Wofford dans l’Ohio, était un mensch, a true regular, mensch.

Get on board, little children, get on board, little children, get on board, little children, there’s room for many-a-more.

Marie Sasseur dit: à

Une occasion de lire Toni Morrison, puisqu’elle n’est plus.
Pour moi ce sera « delivrances « , avec Luc 18 16 en épigraphe.

hamlet dit: à

et alii à 17 h 20 min
pour plein de raisons, j’aime bien ce personnage, sa mère porte le même prénom que la mienne, c’est un personnage à la fois carré et aussi confus dans un moment de grande confusion, il est celui qui écoute Dieu, mais Dieu lui demande de ne pas l’écouter, du coup il ne l’écoute pas, et bien qu’il ne l’écoute pas Dieu reprend les cartes en main et n’en fait a qu’à sa tête : vous ne voulez pas que je vous commande, d’accord mais c’est moi, et pas vous, qui vais nommer votre roi, parce que quand vous le choisissez vous-mêmes, vous vous plantez, et donc laissez-moi faire, Je gère…, c’est un passage de la Bible que je trouve assez drôle, bien qu’il ne le soit pas vraiment, les gens prennent la Bible très au sérieux, souvent au pied de la lettre, alors que c’est un livre bourré d’humour, il faudrait qu’un jour un auteur relève tous ces passages humoristiques, le passage le plus drôle étant bien sûr le sacrifice d’Isaac.

Delaporte dit: à

Morrison, jamais lue. Je vais m’y mettre.

christiane dit: à

Dexter,
bel hommage

Closer,
belle lecture des sketchs d’hamlet/Dexter.

Ed dit: à

J’ai ajouté Beloved à ma PAL cet après-midi.

renato dit: à

Donc, hamlet, vous pointez Bernard Arnault ; mais pas de réponse pour ce qui est de l’argent phagocyté par les astronomes. Puisque vous semblez ne pas vouloir prendre position, je ne vous poserai plus la question, reste que vous êtes décevant. Have a good trip.

Ed dit: à

@Passou

« Niakoue » c’est toléré ici ? Je ne crois pas qu’on accepterait « bougnoule » ou « bamboula ». Il y a des limites et je suis très choqué par l’emploi de ce terme horrible. En 2019 !!

Delaporte dit: à

« Niakoue » c’est toléré ici ?

Bien sûr, et je m’en suis déjà expliqué. Cela n’a rien à voir avec « bougnoule » ou « youtre ». Je donnais même l’extrait d’une chanson de Gainsbourg où le maître utilisait « niakouées ». Ed, vous êtes une sale petite vermine analphabète. Votre exil allemand fait que vous ne savez plus les nuances de la langue française, et de l’argot. Vous avez une nouvelle fois raté l’occasion de vous taire.

Delaporte dit: à

La perspective de n’avoir que des petits zizis à se mettre sous la dent (sur la langue, plutôt) a mis notre chère Ed de mauvaise humeur. Elle a rapporté à Passou, ô la sale gamine !

Ed dit: à

À l’époque où Gainsbourg écrivait ses chansons, on disait encore « bougnoule » et « bamboula ». Avec « niakoue, ce sont les trois termes les plus péjoratifs et haineux pour désigner les ethnies en question. Et pour te défendre, tu deviens insultant, prouvant par là que tu es un sale type raciste. Mais peu importe, je posais la question à Passou. Toi, je m’en fous.

pado dit: à

christiane dit: 6 août 2019 à 18 h 46 min

Moi j’aurais dit une musaraigne mais je ne chipoterai pas.

Delaporte dit: à

Paroles de la chanson Strike par Serge Gainsbourg

Des british aux niakouées jusqu’aux filles de Perse
J’ai tiré les plus belles filles de la terre
Hélas l’amour est délétère
Comme l’éther et les popers etc.
___________________

C’est une chanson des années 80. Et Gainsbourg n’était pas raciste, et connaissait les subtilités de la langue et même de l’argot. Dans les romans policiers et les polars, jusqu’à Sant-A., on trouve évidemment le mot « niakoué », qui a perdu sa valeur colonialiste pour revenir dans le langage courant et indiquer de manière certes familière un Asiatique. Ed est une petite effrontée… et je ne suis évidemment pas un raciste !

Marie Sasseur dit: à

Delaporte, je ne connais pas ses autres bouquins, mais je vous déconseille de commencer par « Delivrances », de Toni Morrison, qui est plutôt un bouquin à se refiler entre copines, avec qui on partage une vraie complicité, de femmes, de mères,
car- au moins dans celui-là -elle envoie du lourd.

Delaporte dit: à

En plus, j’aime beaucoup la culture asiatique et les Asiatiques, que j’appelle couramment « niakoués » par familiarité amicale et sympathique. Je suis un passionné du cinéma asiatique, de la littérature japonaise, de la révolution culturelle chinoise, etc. Cette pauvre Ed s’est encore plantée, tout ça à cause d’un mot dont elle ignore la connotation actuelle. La pauvre fille !

Jazzi dit: à

« Morrison, jamais lue. Je vais m’y mettre. »

Moi non plus, mais je n’ai pas très envie de m’y mettre…

Ed, il me souvient que du temps où vous étiez copine avec Chaloupe, vous me traitiez de conserve avec lui de vieille folle et parliez de moi au féminin.
D’où vous vient cette soudaine vertu pour les niakoué(e)s ?

Delaporte dit: à

Marie Sasseur dit: 6 août 2019 à 19 h 34 min

Merci pour le conseil, sublime Sasseur !

Bérénice dit: à

Delaporte, c’est à cause des yeux, niakoues, de ces fentes d’où l’on ne peut deviner la flèche qui vous crevera le coeur mais on la redoute alors on sobriquette pour ne pas trembler, ils sont perfides et mystérieux.

Bérénice dit: à

ED, voyez vous même, la citation
, elle révèle une souffrance à être ainsi nommée , celui ci prend sa revanche et opte pour le mélange des races:

Je prêchais pour ma paroisse, puisque moi, le niakoué, j’avais épousé Lou, une Bretonne pure souche, très blanche de peau, et que nous avions eu ensemble une gamine au teint d’albâtre, au nez grec, mais aux cheveux charbonneux et aux yeux bridés. — (Linda Lê, Lame de fond, Christian Bourgois, 2012)

Chaloux dit: à

Crétina de Hambourg est de plus en plus vulgaire.

Delaporte dit: à

On peut d’ailleurs remarquer que Ed me traite de raciste parce que j’utilise le mot « niakoué », et non parce que je dis qu’ils ont de petits zizis. Cela ne la gêne pas, au fond elle serait même plutôt d’accord : alors que ce qu’elle aime, elle, c’est évidemment les grosses. C’est là qu’on voit que les leçons de morale de Ed sont absurdes et toutes tournées inconsciemment vers ses propres aises sexuelles de nymphomane. C’est même assez drôle !

Bérénice dit: à

Ou un agacement, c’est un marquage su et subi.

Delayourte dit: à

« Ce Delayourte est très ressemblant »

Ma chère Ed, merci, même si au fond, quand même, vous ne devriez pas me comparer à cette pourriture raciste.

hamlet dit: à

christiane à 18 h 46 min

merci, si Alba avait été là il m’aurait insulté et il m’aurait dit que petits textes ne valent pas un clou, il aurait bien eu raison et ça m’aurait fait sourire, alors que là c’était autre chose et ça ne m’a pas fait sourire du tout.

la résistance c’est aussi quand on lit, ce que nous lisons entre en nous toujours par effraction. 😉

D. dit: à

J’avoue que je ne connaissais pas cette Morrison, de nom seulement et je croyais qu’il s’agissait d’un de ces innombrables chanteurs de folk ou hard-rock americains qui pour la plupart me cassent mes oreilles.

Qu’a-t-elle fait au juste pour devenir célèbre ?

renato dit: à

« Rire dans le malheur, rire du malheur »

C’était l’époque de « écrire et publier. Je me souviens avoir écrit « Mourir en riant » dans un papier dont l’intitulait disait « Passez-moi l’expression ». Le papier parut le mois après le décès du fondateur de la revue (Domus, octobre 1979).

renato dit: à

« Qu’a-t-elle fait au juste pour devenir célèbre ? »

Elle a travaillé sur la perte de l’identité des Noirs dans les moments de l’histoire américaine.

Lu d’elle une dizaine de romans ; quatre essayes ; vu la création de Dreaming Emmet : elle vaut la peine que l’on lui dédie du temps.

Clopine dit: à

Elle envoyait du lourd tout le temps, Morrison. De la grande lignée des écrivains américains « à fresques ». Les siennes étaient hantées (je pense à Beloved, évidemment, avec ce « sacrifice d’Iphigénie », bref).

Quand on lit Morrison, on écoute du jazz bluesy. tant de violence…

renato dit: à

dans les moments > dans CERTAINS moments

hamlet dit: à

et alii à 19 h 54 min

je parlais plus des nombreux passages drôles dans la Bible, par exemple quand Sarah se tourne pour rire, pour ne pas que Dieu la voit rire, quand Dieu dit à Jonas de partir dans un sens et qu’il s’en va dans l’autre, ou quand Jonas se protège du soleil sous le ricin, ou le tour de passe passe dans le sacrifice d’Isaac, les poivrots et les bègues, cette dimension « drôle » était voulue.

L’ecclésiaste est je crois le seul texte rescapé dans anciens textes, l’humour y est différent, un humour beaucoup plus cruel, il ne fait pas rire, mais sourire, parce que face à toutes les vérités évidentes que ce texte déballe le lecteur n’a que la ressource d’en sourire. si les autres textes étaient du même tonneau on se demande à quoi ils pouvaient bien ressembler.

et pourquoi celui-ci est passé au travers ? un loupé ? jugé trop beau pour être sucré ?

Jazzi dit: à

« Et on se demande pourquoi il n’existe pas dans les Tables de la Loi le principe selon lequel il est impératif de trouver quelque chose de drôle même dans les situations les plus tragiques… »

Même en entrant dans la chambre à gaz, et alii ?
(ceci n’est pas une plaisanterie goy)

et alii dit: à

hamlet: 6 août 2019 à 20 h 30 min
mais vous avez raison;mais ne croyez pas que ces passages aient échappé aux mecteurs trices juives contemporaines de la Bible!Judith Stora, je reviens à elle s’y connaît très bien, elle fait des colloques avec P.Bayard, le psy des livres qu’on n’a pas lus , j’espère bien que P.Assouline se laisserait embarquer dans une aventure sur l’humour par ces lascars !mais suivez les, vous avez raison, la bible est pleine d’humour!

et alii dit: à

(ceci n’est pas une plaisanterie goy)
on a travaillé en «  » «  » sur l’alternance vocalique
O/A ? GOY/GAY !

et alii dit: à

lecteurs trices

Jazzi dit: à

« Le papier parut le mois après le décès du fondateur de la revue (Domus, octobre 1979). »

Vous voulez dire qu’il est mort de rire en lisant votre papier, renato ?
Assassino !

et alii dit: à

savez-vous, hamlet que dans « crainte et tremblement »,S.K.écrit qu’Abraham n’a pas ri!

Jazzi dit: à

Rassurez-vous, et alii, tous les goys ne sont pas gays. La preuve en est qu’ils se reproduisent !

Clopine dit: à

Bon sang, ne me dites pas que la rdl vient de découvrir que la bible est un texte littéraire, avec humour, jeux de mots (« tu es Pierre -pas Assouline, cependant, ndlr- , et sur cette pierre »… etc.), allégories, recours à la magie, métaphores (parfois à la con, le chas d’une aiguille…) conseils culinaires et prophéties ?

Franchement ? Je suis athée militante, mais je sais reconnaître une bonne histoire quand j’en croise une.

La bible en regorge. La preuve ? Hollywood, tout de même, en a fait ses choux gras. Et aujourd’hui, un mec comme Lars Van Triers. On croirait que ses films sont des storyboards bibliques, qu’on n’aurait pas tort…

renato dit: à

Faudrait pas chercher plus loin que le rèel, Jacques : lui il est rentré dans le chaos originel le 16 septembre, j’ai rédigé le texte le 25 du même mois.

Clopine dit: à

franchement, vous me décevez, tous.

J’écris à propos de la bible : « je sais reconnaître une putain de bonne histoire qu’en j’en croise une »

(ce qui me fait rigoler depuis 5 bonnes minutes)

Et personne pour me rentrer dedans ?

Pfff… Petits joueurs, va !

Jazzi dit: à

Vous me rassurez, renato !
Vous avez fait une nécrologie ?

Marie Sasseur dit: à

« Petite-fille de fermiers de l’Alabama, issue d’une famille noire ouvrière catholique de quatre enfants, née le 18 février 1931, à Lorain dans l’Ohio, Chloe Anthony Wofford se passionne très tôt pour la littérature. Elle suit des études à Howard University (Washington) puis à Cornell University où elle soutient une thèse sur le thème de la folie dans l’œuvre de William Faulkner et de Virginia Woolf. Elle enseigne ensuite au Texas puis à l’université de Howard, alors réservée aux Noirs. En 1958, elle épouse l’architecte jamaïcain Harold Morrison, avec qui elle a deux fils, Harold et Slade. Le mariage est brisé en 1964. Son emploi du temps de l’époque est bien rempli. »
Figaro

hamlet dit: à

on dit de Primo Levi qu’il avait gardé un sens de l’humour et une ironie jusqu’à la fin de sa vie, et Kertesz aussi, comment est-ce bien possible ?
l’humour pour échapper à la folie ?

l’ecclésiaste peut révolter ou faire sourire, sans doute celui qui sourit est aussi celui qui croit en Dieu, comme un acte de défi.

Marie Sasseur dit: à

La nécro du monde libre est l’avenant.
Font dans le transgenre.
« En 1989, elle était déjà une écrivaine reconnu.(sic) Mais à l’époque où elle est professeure à New York, elle ne pense pas à écrire. »

renato dit: à

Non, Jacques, c’était un papier qui évoquait les poncifs par leur contraire, et la mort, comme l’amour du reste, fait un beau poncif. Il était composé comme une partie de billiard à l’italienne.

Clopine dit: à

Tu sais, Hamlet, l’humour est surtout le signe de l’intelligence, à mes yeux.

Le tri, à partir de là, est facile à faire : tous les « hurk, hurk, hurk » du monde ne pourront faire illusion longtemps…

Clopine dit: à

Zut, je vous ai tutoyé, Hamlet. S’cusez. C’est depuis votre mise en ligne des textes qui vous importent si peu, qui sont si dérisoires et ne méritaient qu’un sarcasme rigolard. Ca m’a fait penser à mes propres tentatives, ici, pour convaincre de ma sincérité. Des conneries, quoi, et du coup, camaraderie syndicale aidant…

Je ne le ferai plus. Promis, juré.

et alii dit: à

qu’il avait gardé un sens de l’humour et une ironie jusqu’à la fin de sa vie, et Kertesz aussi, comment est-ce bien possible ?
oui, je vous assure l’avoir constaté (entendu)d’un vieil homme auquel sa femme servit du javel en guise de champagne:il eut une répartie pour commenter cet « acte manqué assassin  » que je ne peux reproduire et que je n’aurais pu inventer;
c’est l’humour qui l’a emporté!

Chaloux dit: à

Je me souviens qu’il y a des années, j’avais demandé ici d’où venait une citation trouvée dans’Archives du Nord et qui m’avait tant frappé :J’oi la maisnie Hielekin, mainte clokete sonnant, d’ailleurs incomplète dans la version donnée par Marguerite Yourcenar. On entrevoit ce qu’est cette maisnie Hielekin qui n’est pas toujours la même chose en France ou dans l’ancienne Germanie en lisant ceci.
https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1984_num_9_1_1261#litts_0563-9751_1984_num_9_1_T2_0001_0000

A ma question, l’une des fille de C.P., la plus jeune, il me semble, avait répondu : ces deux vers sont extraits du Jeu de la feuillée, d’Adam de la Halle. Quoiqu’il en soit, je me suis décidé à acheter les Œuvres complètes de cet Adam en livre de poche, ainsi que Le jeu de la feuillée en GF, dans l’édition de Jean Dufournet.
Le principe de ce jeu de la feuillée est simple. Adam, las d’Arras et de sa vie de poète, a décidé de quitter sa ville natale pour aller étudier à Paris. On lui représente que son épouse (il est marié) l’y suivra, ce à quoi Adam rétorque que pour la sevrer il tartinera son vit de moutarde. Elle était jeune, elle ne l’est plus, – surtout, Amour sacralise les gens/ et pare d’un vif éclat chacun des charmes de la femme et les exagère si bien/que notre imagination en une fille de peu/découvre une reine. Bien plus, lui non plus n’est plus si jeune, et il n’est plus temps de gâcher le temps qui peut-être reste encore devant lui. Je n’en suis qu’au début de mes lectures mais je ne m’attendais pas à tomber sur un texte et sur une personnalité aussi vivants et aussi passionnants. Une vraie découverte.

Delayourte dit: à

Mère Clopine, voilà que vous dégorgez de nouveau sur la Bible avec votre fatuité habituelle. Pourquoi pas? Pourtant, il n’y a pas de quoi se vanter : avec un peu de jugeote, vous auriez déjàdeviné la fonction du bahut de Heidegger, vous sauriez maintenant s’il est juste ancien, ou s’il est aussi historique. D’ailleurs ce n’était pas un bahut, comme l’écrit Bourdieu, mais un buffet. Bourdieu, comme à son habitude, fait semblant d’être précis, alors qu’il ne l’est pas. Toute son œuvre est comme ça et, au final, ça ne vaut rien. Qui se sert encore des concepts abstrus de Bourdieu pour réfléchir?

pado dit: à

renato dit: 6 août 2019 à 20 h 55 min

C’est marrant ce blocage pour nommer le fondateur de Domus et préciser presque la seconde de sa mort.
Un viel antagonisme ?
L’expo au MAD était, comme souvent, très didactique mais avec une belle scénographie.
Pas mon préféré, mais de là à lui refuser un nom.

Clopine dit: à

Chaloux, vous êtes tellement sûr de votre impunité, vous croyez tellement que votre personnalité vaut le coup, qu’elle est autorisée ainsi à soumettre autrui à vos vindictes et votre bon vouloir, que vous vous permettez, en plus, de poster des trucs pareils à votre 21 h 18 ?

Mais enfin, étron malodorant, ne savez-vous pas qu’on s’en tape, de vos références à la con et de votre univers putride de gros connard arborant les médailles d’une virilité tellement disproportionnée par rapport à la réalité que vos spermatozoïdes, terrorisés, se collent au fond de votre slip et entament des ave maria ?

vous osez, petit esprit que vous êtes, faire état de lectures, de ressentis, de réflexions, alors que c’est votre calbute qui en est l’unique destinataire, et qu’il est à craindre qu’une fois de plus, une fois de trop dans votre cas, le dérouleur de papier toilette ne soit placé hors de la portée de vos doigts maculés et de votre faible entendement ?

Vous croyez être le maître de ce blog, alors que le rouleau quotidien des commentaires vous passe dessus, tel un caterpillar autrement doué de raison que vous ?

Votre impudence n’a donc d’autre limite que votre vulgarité ?

Et dire que ça a des pianos ! Au lieu des bacs à vaisselles grasses qui seraient si nécessaires !

Jean Langoncet dit: à

@poussière dit: 6 août 2019 à 7 h 52 min
l’éternel sautillement…

Michelet et Baez, spot on

Chaloux dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 21 h 12 min
Tu sais, Hamlet, l’humour est surtout le signe de l’intelligence, à mes yeux.

Jusqu’ici tout va bien.

Le tri, à partir de là, est facile à faire : tous les « hurk, hurk, hurk » du monde ne pourront faire illusion longtemps…

A la limite, on peut comprendre.

Clopine dit: 6 août 2019 à 20 h 57 min
(…)J’écris à propos de la bible : « je sais reconnaître une putain de bonne histoire qu’en j’en croise une »
(ce qui me fait rigoler depuis 5 bonnes minutes)

C’est là que la bât blesse et qu’on reconnait l’aliénée.

HURKHURKHURKHURKHURKHURKHURKLHURKHURKHURKHURKHURK!

Clopine dit: à

Et il est vrai, et là je m’adresse au blog dans son ensemble, que la métaphore du rouleau de papier cul qu’on déroule quotidiennement fonctionne. Evidemment, les traces
qu’on peut y relever ne sentent pas la rose. Entre bondieuseries et lieux communs, lire lieux d’aisance, ici, la nuance est délicate…

Marie Sasseur dit: à

J’ai lu la necro de Savigneau, pour T. Morrisson.
Si Passou la console c’est que son papier n’est pas si bon.
Et son court résumé de sa lecture de « delivrances » montre a l’évidence, que c’était pas un bouquin pour elle. C’est même pathétique, d’en arriver à ce misérabilisme pleurnichard.

« Pour son onzième roman God Help the Child (2015), le seul situé à l’époque actuelle, les Français ont préféré le titre de Délivrances. Ce qui est bien le sujet du livre. Comment se délivre-t-on du regard de l’autre ? Comment sort-on de la prison des souvenirs et des traumatismes ? Dès sa naissance, Lula Ann Bridewell est jugée beaucoup trop noire par ses parents à la peau plus claire. Jeune femme, elle se fait appeler Bride et croit avoir réussi. Mais se remet-on d’une enfance dévastée ? »

On ne rappellera pas au Savigneau que delivrances est ici au pluriel, a plusieurs sens. Le non moindre est celui de l’accouchement.

hamlet dit: à

« Clopine dit: 6 août 2019 à 21 h 12 min

Tu sais, Hamlet, l’humour est surtout le signe de l’intelligence, à mes yeux.  »

2 choses clopine :

1 éviter de me tutoyer

2 éviter de parler d’intelligence quand on a comme vous le qi d’une huitre

j’aurais dû mettre le 2 en 1 ?

hamlet dit: à

et 3 : éviter de mettre un H majuscule à hamlet.

Bloom dit: à

Baroz, à défaut de lire Toni Morrison (this is a fre country), tu peux éventuellement écouter la rediffusion de l’A voix nue que FC lui avait consacré (avec l’excellente Clémence Boulouque) & qui relève le niveau de cette chaine tombée bien bas cet été, à mon goût. La traduction consécutive, de haute tenue, permet d’entendre la voix si enveloppante de Toni Morrison, femme puissante, s’il en est.

Du lourd, Clopine? Du puissant, plutôt, du punch, crochet du gauche, uppercut du droit, de la prose musclée, des sujets inspirés de faits historiques, à l’exact opposé de ce que beaucoup de gens en France considèrent comme étant la « littérature », vestige du beau style classique traitant surtout de belles choses, de sujet jugés nobles, comme l’amour, la jalousie, son nombril & occasionnellement le nombril de son partenaire.

Un(e) professeur(e) d’université a-t-il/elle jamais été grand(e) écrivain(e) en France? Robert Merle, peut-être.
Deux Nobel anglophones sont dans ce cas, Toni Morrison et John Coetzee. Et puis, sur le mode light, David Lodge, honorable romancier plein d’humour.

Excellente lecture à celles et ceux qui vont découvrir Toni Morrison. J’espère qu’elle est mieux traduite que Günther Grass…

Clopine dit: à

T’ain, Hamlet, tu mets 8 minutes et demie à lire deux commentaires ? (voire les miens ci-dessous, j’ai dit « les »)

Je commence à comprendre…

Clopine dit: à

Bloom, merci du conseil. J’écrase encore deux ou trois petits cafards et j’écoute.

Marie Sasseur dit: à

Sur France Info, ils en disent autre chose, loin de ce pathos d’hystérique, que sert Savigneau.

« La narration est partagée autour de Bride par les différents personnages : Sweetness, la mère, Brooklin, l’amie de Bride, Sofia, l’institutrice, Booker, le fiancé, Rain, la petite fille que rencontre Bride lors de son périple pour retrouver son fiancé… Composé en chapitre courts, comme une partition à plusieurs voix, « Délivrances » est avant tout un magnifique roman d’amour, l’amour avec un grand A, celui qui sauve des enfances massacrées, ouvre ouvre un chemin vers la possibilité d’être soi-même, et donne à l’homme son humanité. »

Clopine dit: à

Bllom,pourquoi estimez-vous que FC est tombée « bien bas » cet été ? Les « grandes traversées » ? (cette semaine, consacrées à Disney, par exemple) ?

hamlet dit: à

« Clopine dit: 6 août 2019 à 21 h 36 min

Vous croyez être le maître de ce blog »

l’hôpital qui se fout de la charité.

elle ne se souvient pas de se qu’elle a lu il y a 3 jours, et de ce qu’elle a écrit il y a 1 heure, elle a le qi d’une huitre et après ça elle vient nous parler d’intelligence.

Clopine, vous savez quoi ?

je crois que Mr Court n’est pas probablement pas le moins intelligent des personnes qui viennent ici : de tout ce qu’il a écrit sur vous il n’y a pas une virgule à retirer, c’est d’une perspicacité et d’une lucidité digne de son niveau universitaire.

du coup je pense que vous devriez l’imprimer, le mettre dans un cadre, l’accrocher à un mur de votre cuisine et vous aurez un magnifique portrait de vous.

vous en pensez quoi ?

Clopine dit: à

Je pense que votre question finale « vous en pensez quoi ? » met tout ce qui précède à sa place véritable.

Aux chiottes.

Le pseudo-arbitre.

Ceci dit sans acrimonie, parce que depuis hier, hein, et les nobles extraits dont vous nous avez gratifiés, vous êtes plutôt amusant que pathétique.

Clopine dit: à

Au fait, on dit « Monsieur Court n’est pas la moins intelligente des personnes qui… »

enfin, bref.

Péché véniel, petit Hamlet. Cela ne vous empêchera pas de devenir grand, si dieu et Gallimard (ou une maison d’édition provinciale, hein, restons sérieux) vous prête vie.

et alii dit: à

rappelez vous le « onfray a dit passions tristes »!de misstroll clopine hier !!
 » Distinction des passions joyeuses et des passions tristes. J’ai les deux, pourquoi ? Parce que les passions tristes, c’est l’effet sur moi de la rencontre avec des corps qui ne me conviennent pas. C’est-à-dire qui ne se composent pas directement avec mon rapport. Et les passions joyeuses c’est l’effet sur moi de ma rencontre avec des corps qui me conviennent, c’est-à-dire ceux qui composent leur rapport avec mon rapport. »
https://blogs.mediapart.fr/jeanpaulyveslegoff/blog/300910/spinoza-passions-tristes-et-passions-joyeuses-selon-deleuze

Clopine dit: à

Euh, Et Alii, comment vous le dire sans être impolie ?

Voilà, j’ai trouvé.

Allez gentiment revoir votre psychiatre et laissez-lui entendre que votre azerty vous cause quelques troubles du comportement.

Si vous ne comprenez pas, lui le sait.

Clopine dit: à

Au fait, Hamlet, j’ai comme un remords, là.

je rectifie.

Vous êtes plus pathétique qu’amusant.

Ah là là.

Dilemme.

Comment choisir entre les deux ?

Pablo75 dit: à

…métaphores (parfois à la con, le chas d’une aiguille…)
Clopine dit: 6 août 2019 à 20 h 50 min

Tu as mal choisi ton exemple : là il s’agit d’une erreur grossière de traduction qui se répète depuis des siècles.

Pablo75 dit: à

Et personne pour me rentrer dedans ?
Clopine dit: 6 août 2019 à 20 h 57 min

Ou l’on apprend que Clopine est en manque et est maso…

et alii dit: à

le maître de Misstroll étant Onfray,elle ne connaît pas SPINOZA §
Les passions tristes représentent donc le plus bas degré de notre puissance, le moment où nous sommes au maximum séparés de notre puissance d’agir, aliénés, livrés à la superstition, aux tyrans. La philosophie de Spinoza est une philosophie de la joie. Seule la joie vaut et la passion triste est toujours impuissance. C’est aussi en ce sens que l’homme libre ne pense pas à la mort (penser la finitude c’est déjà diminuer notre puissance et être triste) mais sa philosophie est philosophie de la vie. Il ne craint pas la mort (la crainte est passion triste) mais pense positivement, directement la vie.
Il s’agit donc de faire en sorte que le plus grand nombre de nos passions soient joyeuses et de là passer aux sentiments libres et actifs. Il faudra pour cela parvenir à former des idées adéquates dont découlent les sentiments actifs, devenir conscients de nous-mêmes, de Dieu et des choses. Le problème moral, éthique est un problème de connaissance.
L’ennui est que nous sommes d’abord ignorants. Trois sortes d’homme se réfèrent aux passions tristes :

Il y a d’abord celui qui les éprouve, qui les subit et il est esclave.
Mais il y a aussi celui qui les exploite, qui les utilise pour mieux asseoir son pouvoir. C’est le tyran. La vie est empoisonnée par les notions de Bien et de Mal, de faute et de mérite, de pêché et de rachat. La haine nous empoisonne et la culpabilité qui est une haine retournée contre soi.
Crainte, désespoir, pitié, moquerie, envie, repentir, honte, regret, colère, vengeance etc. sont des passions tristes. L’espoir lui-même est une tristesse, un sentiment d’esclave que le tyran exploite. Dans un État libre on offre aux citoyens l’amour de la liberté et non l’espoir de récompenses pour bonne conduite ou la sécurité. Ceci explique la critique de la théocratie dont tout le système repose justement sur l’espoir du salut et la crainte de la damnation.
Enfin, il y a celui qui s’attriste sur les passions de l’homme. C’est le prêtre, complice de cette tentative d’asservissement général de l’homme.
On retrouvera nombre de ces idées chez Nietzsche.

Clopine dit: à

Pablo76,

On se tutoie ?

Parce que tu, toi…

Euh, là, y’aurait presque égalité ?

Alors que rien, dans tes tristes petites contributions insignifiantes censées irriguer ce blog, ne laisse présager une quelconque pertinence, sinon l’envie d’exister en dehors d’une vie qu’on subodore médiocre, évidemment, vu la saveur de tes interventions ?

Chaloux dit: à

La pauvre Bavassa Tréponéma von Brayono a l’imagination tellement étroite, l’esprit si resserré sur son néant qu’elle ne peut m’imaginer autrement qu’en macho, ce que je ne suis absolument pas. Et pas davantage ai-je l’impression d’être le roi de ce blog. Quelle grosse andouille à cervelle molle et lippue que cette pauvre bipède -à moins pourtant qu’il ne s’agisse d’une quadrupède- à face d’écrevisse mal cuite.
En revanche, rien ne me plait davantage que d’être attaqué par un personnage aussi bas, et même si caricaturalement canivesque, aussi laidement quelconque, aussi tristement verbeux, aussi sottement laid, aussi laidement sot, aussi barbouillé et embrené d’une matière fort douteuse,- qui, par surcroît, comme elle l’a dit elle-même il y a quelques jours, incorpore des tripes dans sa prose (je me disais aussi : quelle odeur!), et même ses propres tripes si chose dire « propres », celles de Bavassa la brayonnaise en personne, elle-même, moi-je la méchante et bavarde fermière.

Si cela m’amuse à ce point, c’est parce que depuis que je suis tout petit la bêtise me passionne, surtout si elle est accompagnée d’un parfait contentement de soi et d’une perpétuelle chiaffe (j’écris en style ancien pour pas réveiller la censure) de logorrhée,- et je dois avouer, s’agissant du triste personnage en question, que je suis servi comme on ne pourrait rêver de l’être. La méchante et enragée Bavassa n’a rien pour elle mais elle a tout pour moi.

Clopine dit: à

Pablo75, vous exprimez un désir quin’appartient qu’à vous, évidemment, et démontrez ainsi, une fois de plus, votre attirance pour tout ce qui se passe en dessous de la ceinture.

D’ailleurs, en matière de « ceinture », eh bien , vous savez pertinemment où vous la mettre, pas vrai ?

Dire qu’il faut parler aux gens le langage qu’ils comprennent.

Soupir.

Pablo75 dit: à

Je suis athée militante
Clopine dit: 6 août 2019 à 20 h 50 min

Deux bébés discutent.
– Bébé 1 : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
– Bébé 2 : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Nous sommes ici pour devenir forts et nous préparer pour ce qui nous attend après.
– Bébé 1: Pffff… tout ça, c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement ! A quoi ressemblerait une vie hors du ventre ?
– Bébé 2 : Eh bien, il y a beaucoup d’histoires à propos de « l’autre côté »… On dit que, là-bas, il y a beaucoup de lumière, beaucoup de joie et d’émotions, des milliers de choses à vivre… Par exemple, il paraît que là-bas on va manger avec notre bouche.
– Bébé 1 : Mais c’est n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Tout le monde le sait. On ne se nourrit pas par la bouche ! Et, bien sûr, il n’y a jamais eu de revenant de cette autre vie… donc, tout ça, ce sont des histoires de personnes naïves. La vie se termine tout simplement à l’accouchement. C’est comme ça, il faut l’accepter.
– Bébé 2 : Et bien, permet moi de penser autrement. C’est sûr, je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler, et je ne pourrais rien te prouver. Mais j’aime croire que, dans la vie qui vient, nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.
Bébé 1 : « Maman » ? Tu veux dire que tu crois en « maman » ??? Ah ! Et où se trouve-t-elle ?
Bébé 2 : Mais partout, tu vois bien ! Elle est partout, autour de nous ! Nous sommes faits d’elle et c’est grâce à elle que nous vivons. Sans elle, nous ne serions pas là.
Bébé 1 : C’est absurde ! Je n’ai jamais vu aucune maman donc c’est évident qu’elle n’existe pas.
Bébé 2 : Je ne suis pas d’accord, ça c’est ton point de vue. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante. On peut sentir quand elle caresse notre monde. Je suis certain que notre vraie vie va commencer après l’accouchement.

(Anonyme)

Clopine dit: à

Chaloux, je claquerai les doigts que vous seriez déjà là, les serrant sur la couture du pantalon.

Clopine dit: à

uh, Pablo75, comment vous le dire sans vous vexer ?

(d’un autre côté, me vexer ou non n’a jamais été votre priorité, pas vrai ?)

alors

finir un texte par cette signature, ici même

« anonyme »

serait rigolo, si ce n’était grotesque.

Chaloux dit: à

Cause toujours, tonneau à baratin.

(Je trouve que ça lui va bien. Non?).

Pablo75 dit: à

D’ailleurs, en matière de « ceinture », eh bien , vous savez pertinemment où vous la mettre, pas vrai ?
Clopine dit: 6 août 2019 à 22 h 23 min

On sent que ce mot de « ceinture », maso comme tu es, te mets dans un état d’excitation extrême…

Pablo75 dit: à

On sent que ce soir Clopine a bu. Elle écrit des phrases de bourrée…

Pablo75 dit: à

finir un texte par cette signature, ici même « anonyme » serait rigolo, si ce n’était grotesque.
Clopine dit: 6 août 2019 à 22 h 28 min

Grosse Andouille Imprudente et Maso, ce texte anonyme circule sur internet depuis des années !!

Clopine dit: à

Waouh, comme on sent que la meute est là, tout de suite derrière, prête à me déchiqueter…

Evidemment, dans un roman, il y aurait une réaction.Les filles de ce blog, considérant que je viens de transgresser une limite qui, in fine, pourraient leur servir à toutes, viendraient à mon secours.

Sauf que là on est sur un blog.

Et donc à jouer précisément leur jeu, en employant leur vocabulaire, leur univers et leur posture, je ne suis PAS dans la fiction.

mais dans la réalité de ce blog.

Qu’il conviendrait peut-être, pour l’édification des générations futures, d’interroger dans sa signification.

De toute manière, jouer les « salopes » qui tendent un simple miroir à tous les désaxé(e)s de ce blog, ça n’a qu’un temps.

Chaloux dit: à

@Pablo. Le plus fort que j’ai lu sur cette question, se trouve chez Swami Prajnanpad. Quelqu’un se lamente de la mort d’un proche.
Réponse de cet homme extraordinaire.
– Contemplez cet Univers. Y voyez-vous quelque chose qui dure?
-Non.
– Tout s’y transforme d’instant en instant. Rien n’y est stable. Vous êtes d’accord?
– Oui, c’est évident.
– Alors pourquoi voudriez-vous que la mort seule soit définitive?

C’est cité de mémoire, mais je trouve cette pensée frappante. Elle se croise, quelque part dans l’Infini de la pensée humaine, avec L’Éternel Retour de Nietzsche.

Clopine dit: à

Enfin une approche claire de la question !

Chaloux dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 22 h 38 min

Quelque âme généreuse pour expliquer à la Bavassa que le hasard seul a fait d’elle une femme bête. Si elle était un homme, elle recevrait exactement le même traitement. Nous ne sommes pas sexistes. Nous avons prouvé notre entière bonne foi sur ce point par le passé.

Clopine dit: à

Euh, est-ce quelqu’un, please, pourrait expliquer à tous ces messieurs qui me convoquent, me pourfendent, bref n’existent que par moi ce que « pastiche » veut dire ?

N’avez-vous inculqué à vos compagnes que l’art de vous tendre un miroir complaisant, que vous ne puissiez ainsi vous reconnaître tel que vous êtes vraiment ?

Bref ! CQFD !

Pablo75 dit: à

Waouh, comme on sent que la meute est là, tout de suite derrière, prête à me déchiqueter…
Clopine dit: 6 août 2019 à 22 h 38 min

Comme Blabla, Clopine est maso. Voilà la clé de son comportement. Elle vient ici se faire fesser et fouetter en public. Elle adore ça. C’est une maso exhibitionniste. D’où le fait que plus on tape sur elle plus elle est euphorique, c’est-à-dire excitée. Et d’où aussi le fait étrange qu’elle n’a jamais l’air vexée après une raclée.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 6 août 2019 à 22 h 39 min

Très bon.

Pablo75 dit: à

Je suis athée militante
Clopine dit: 6 août 2019 à 20 h 50 min

Certains sont assez simples pour penser que Dieu demeure là et qu’eux-mêmes sont ici. Il n’en est pas ainsi. Dieu et moi sommes un.
(Maître Eckhart)

Si l’on me prouvait que Dieu n’existe pas, j’y croirais encore avec la plus entière mauvaise foi.
(Yves Nat. Carnets).

Dieu est le vert des près.
(A. Silesius)

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