de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Chronique troublante d’une évaporation

Chronique troublante d’une évaporation

Ce qu’il y a de bien avec la rentrée littéraire, ou plutôt d’original car nul ne jurerait que c’est un bien, contrairement aux rentrées scolaire, professionnelle et parlementaire, c’est qu’elle vient vous chercher jusque dans vos vacances pour vous attraper par le cou et vous obliger à sortir même si vous n’êtes pas encore rentré. Tous ceux qui ont passé une partie de leur été à lire sur épreuves, terme qui s’avère hélas le plus souvent parfaitement adapté à la situation, qu’ils soient critiques, journalistes, jurés, libraires ou bibliothécaires, se parlent, s’écrivent, se lisent. Il y a du buzz, de la rumeur, du bruit de fond, du bouche-à-oreille. Parfois très tôt émerge le roman qui vitrifiera la rentrée aux dépens de tous les autres (Les Bienveillantes, Les Particules élémentaires etc) ; parfois, non. Rien à l’horizon. Le calme plat et c’est tant mieux. Chacun a ses chances, tout peut arriver à commencer par l’imprévu magnifique, l’inattendu espéré. Il y en a forcément puisque la plupart des auteurs de premier roman sont des inconnus.

A l’heure où nous mettons sous presse, pas de grands livres en perspective, mais des bons livres, certainement. Au hasard, parmi quelques uns isolés de la pile, Summer (320 pages, JC Lattès), cinquième roman de Monica Sabolo. Une femme disparaît. Air connu grâce au cinéma. Sauf que là il s’agit d’une jeune fille et que son frère Benjamin Wassner, 15 ans à l’époque, vingt-cinq de plus lorsqu’il se souvient, est le narrateur. La remémoration des secrets d’enfance d’un garçon qui se croit jugé comme idiot par son entourage, une extrême attention portée au gestes et aux détails du quotidien soudain rehaussés par l’intensité du drame, le doute et l’angoisse de ne pas savoir, l’absence au monde de celui dont l’esprit est hanté par la disparue, le ressouvenir envahissant de celle qui n’est ni morte ni vivante, Summer, 19 ans.

Rien ne torture des parents ou des proches comme de ne pas savoir. Il mène son enquête sur les siens et ce retour l’édifie d’étape en étape, de désillusion en désillusion tant les apparences sont insincères. Il ne s’épargne pas, se culpabilise de n’avoir pas réagi lorsque sa sœur passait pour une « Miss Suicide », se croit né trop tard, se persuade que les choses étaient différentes avant qu’il ne soit là, lui, le dyslexique, mal aimé quand sa sœur était adorée de tous, lui qui passait son temps en classe à décomposer une gomme en milliers de miettes, dont nul ne soupçonnait la vraie nature, sa fascination pour le mal et la douleur, son goût de la dissimulation. Et si ?… Peut-être après tout que, comme dit l’inspecteur :

 « Quoi qu’il en soit, les gens ne disparaissent pas comme ça. Il y a toujours une explication. Et elle est souvent extrêmement simple. A portée de mains ».IMG_5551

Cette chronique d’une dilution par un homme qu’elle a brisé a beau se dérouler sur les rives du lac Léman, lac très présent dès l’incipit où il se trouve mêlé au rêve, dans une maison agréable avec des personnages bien blonds, bien typés du milieu de la bonne bourgeoisie genevoise, elle n’en est pas moins angoissante en raison de ce cliché apaisant et du contraste qu’il offre avec le drame. Lorsqu’il survient, les façades se lézardent, d’autres visages apparaissent derrière les masques tranquilles de tous les jours, les faux-semblants se redessinent et une fois de plus se vérifie le jugement de Proust dans l’une de ses lettres :

« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître. Il nous manque l’événement qui nous les fera apparaître autres que nous les savons »

Ici l’évènement, « l’incident déclencheur » recherché par le thérapeute qui soigne le narrateur, c’est bien entendu cette disparition, fugue, fuite, enlèvement, noyade, décomposition, métamorphose qui sait, on n’en sait rien, du moins pendant un certain temps, une jeune fille ne disparaît pas parce que sa mère l’avait giflée le jour de ses premières règles même si c’est paraît-il une tradition, et il faut espérer que nos chers critiques vous en diront le moins possible afin de ne pas gâter la lecture. Dans la maison, tout se lézarde et s’écroule des relations que l’on croyait bâties sur le solide traditionnel des familles aimantes. Un détail suffit dans la quête des traces de la disparue pourtant pour menacer le bel édifice et stimuler le grand déballage de vérités enfouies et de mensonges honteux. Ne reste plus qu’à chercher, chercher encore :

« Peut-être est-ce la seule chose à faire quand on n’a plus ni souvenirs, ni émotions : retrouver des vestiges, creuser avec ses doigts dans la terre, reconstituer des squelettes, épousseter les fossiles, mais même là, il est probable qu’on ne parvienne jamais à saisir la vie qui les animait, pas même à l’effleurer ».

Assez simenonien dans sa facture, son économie d’effets, sa sensibilité et surtout l’extrême empathie qu’il dégage pour le personnage principal, non la disparue mais le narrateur, Summer tire sa force d’une écriture au cordeau dénuée de trucs mélodramatiques, de sa pudeur dans le déploiement des sentiments et de la maitrise de l’intrigue de bout en bout. On en ressort avec un trouble durable, l’esprit entre deux eaux. Prenant et poignant comme une série anglaise en deux saisons et seize épisodes, sauf que c’est moins long et plus onirique car la dimension policière de cette recherche est restreinte. Le plus réussi dans le roman de Monica Sabolo, quelqu’un qui manifestement ne déteste pas les secrets de famille, c’est ce que ce genre de drame révèle et cristallise des êtres qu’il concerne, les fils qu’on tire, la nuit surtout, lorsqu’on retrouve ses fantômes en rêve.

Nul doute que ce roman, qui m’a fait penser à Harry, un ami qui vous veut du bien, le film de Dominik Moll, par son ambiance, son atmosphère, et par le malaise qu’il distille par petites touches, sera porté à l’écran et qu’il sera abondamment traduit.

( photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1090

commentaires

1 090 Réponses pour Chronique troublante d’une évaporation

olga dit: à

petit rappel 17h59 dit: « après Fauré, ou il vaut florence Foster-Jenkins pour le maniérisme, le coté vieille cocotte caquettante de monteverdi jarousskysé. Et il s’en trouve pour admirer ça? Courage, fuyons. »
Pourriez-vous avoir l’obligeance de faire une explication de texte. « il vaut » qui « il » admirer « ça » quoi « ça » ??
Que vous traitiez Monteverdi de « vieille cocotte caquetante », c’est votre droit de fin musicologue. « Courage fuyons » !!!grand bien nous fasse …petit rappel de quoi ?
Ce soir je demanderai au tel. à Olga de quoi il retourne.Je ne suis pas familiarisé avec les usages de la RdL, cela me semble Hot !
Vous traitez Andreas Scholl et Paul Agnew de « vieilles cocottes ? ou qui encore ?
Quand donnez-vous votre prochain concert ? à l’Albert Hall ? Vous êtes Baryton-Martin? Tenorino ? Pour rien au monde, je ne raterais « ça »….

Delaporte dit: à

Une explication rapportée par Le Parisien me semble assez intéressante :

Dans «Pourquoi les Français aiment Jerry Lewis», Rae Beth Gordon avance un troisième élément de réponse. Pour l’auteur, les films de Lewis et leur comique très physique à base de tics et de grimaces entretiennent un lien de parenté avec une tradition burlesque française, remontant à l’époque des cabarets et des films muets du début du siècle. (Le Parisien)

la vie dans les bois dit: à

g jamais eu de blog.

Cette affirmation rejoint un peu le sujet du billet. Mais faudrait faire un autre roman. Je ne vois guère que Levy, Marc Levy pour concurrencer avec sérieux Monica Sabolo, dans un registre plus léger et moins toxique, de la disparition soudaine.

L’évaporation virtuelle, je l’ai toujours pensé, est salutaire. Que certains revendiquent un droit à l’oubli, est tout à fait respectable et doit être respecté.

Rien à voir cependant, avec cette nouvelle virginité que revendique la rosse périodiquement, comme on dit, bref, qui faisant fi de ses apôtres de l’époque, n’entend pas le message biblique qu’ils se gardent de lui adresser; car trois fois avant le chant du coq, elle les aura reniés, eh, eh.

bérénice dit: à

deux anges . En plus de chanter elles sont belles, n’auriez-vous pas envie de les séduire, l’une , l’autre, l’une après l’autre Marc Court?

bérénice dit: à

vous avez mieux, marc Court ou nous ne le méritons pas?

bérénice dit: à

Le classique, lvdlb, c’est le coup de la boîte d’allumettes . C’est encore plus banal quoique démonstratif.

closer dit: à

Pauvre Delaporte, qui continue de parler de l’islam en n’en connaissant à peu près rien.

bérénice dit: à

Nicolas , c’est du vibraphone connecté?

bérénice dit: à

ceci étant je ne comprends pas pourquoi olga ( avec un petit o ) insiste à nous tirer vers le chant triste.

bérénice dit: à

Court, j’ai lu que Saint Simon que vous admirez était médisant comme Morand, est-ce sa caractéristique principale, est-ce que cela annule ses qualités ou est-ce que ce peut-être un attrait supplémentaire?

olga dit: à

Pour « petit rappel » ce divin chant de crapaud,
https://www.youtube.com/watch?v=ORdGusLDAKE

plusieurs rhapsodies s’enchaînent..selon votre bon plaisir.
Plaise au Ciel que cela vous comble.
p.c.c un jardinier joyeux.

Delaporte dit: à

« Pauvre Delaporte, qui continue de parler de l’islam en n’en connaissant à peu près rien. »

Ce n’est pas parce que je ne suis pas du même avis que vous que n’y connais rien. Soyez un peu tolérant !

Nicolas dit: à

En trio ca n’a aucun intérêt.

JC..... dit: à

« L’islamisme est une perversion de l’islam, comme l’Inquisition une perversion du christianisme. » (Delaporte de l’Asile)

Seul un connarillo comme lui peut comparer la préhistoire, la lessive qui lave plus musulman, et le chant du coq au fond du petit pois…

Ce Delaporte est fou !

Rappelons aux débiles que l’Alcoran n’est PAS interprétable.

olga dit: à

berenice 19h04 Je ne cherche pas à vous tirer de plus en plus vers les chants tristes. C’est vous qui avez mis un lien intéressant qui renvoyait aux madrigaux de Verdi. John Dowland est dans la tradition des madrigaux, c’est tout.
Je ne suis pas Olga, partie loin en vacances, j’avais précisé d’emblée que j’étais le jardinier chargé d’arroser les fleurs et..rafraîchir les familles de crapauds. Je vous souhaite une bonne continuation ,sans moi.Je suis un jardinier musicien occupé.

olga dit: à

Bérénice : MONTEverdi.

olga dit: à

petit rappel: au tél. Olga a dit : »the chickens have come home to roost »
Bonne soirée.

Phil dit: à

L’atmosphère de « Diabolo Menthe » est bien disparue. et c’est probablement de la faute d’Internet plus que des musulmans mais peu de monde le comprendra.

bérénice dit: à

olga, puisque vous êtes jardinier et musicien, si ça peut vous intéresser, voici, quant à moi qui continuerai sans vous sans en éprouver plus ou moins de déplaisir, je n’y comprends rien, c’est du solfège de haut vol:

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84272400

Phil dit: à

Lavie, bien aimé votre lien sur les sanatoriums de luxe, riche idée d’en faire un sujet d’études à l’heure où les poitrinaires aristocrates n’existent plus en Europe. Les sanatoriums les plus envoûtants doivent avoir vécu au moins deux guerres et la chute d’un empire pour inspirer une montagne magique, c’est donc en Autriche-Hongrie qu’ils se trouvent, en particulier à Abbazia. Une exception, l’Italie fasciste en a construit un sur l’île de Rhodes qui peut prendre rang parmi les vénérables en ruine.

rose dit: à

en attendant wider.
c’est extrêmement riche en questionnements closer, votre article :
à des discours aussi violents, aussi rudimentaires, aussi désespérés.
sur le terme désespérés, je ne suis pas d’accord : (vu de l’extérieur) je les trouve déterminés et jouissifs. Pourquoi ? Parce qu’ils semblent se battre pour une cause juste qui est l’implantation de l’Islam et la destruction des mécréants.
Ils ne sont ni tristes, ni désespérés. Terriblement froids. Détachés. C’est ce qui les rend aussi dangereux. Le type pouvait jeter le conducteur hors de sa bagnole. Non, il l’étripe. Il conduit avec le corps à côté de lui. Cette indifférence me glace.

rose dit: à

le reste de l’article pose divers problèmes, closer : oui à la montée du djihadisme face à l’acculturation.
Oui au tri et à la sélection opérée très vite entre les bons établissements et les moins bons. A nuancer toutefois, parce qu’il y a toujours d’excellents profs hyper motivés dans des établissements difficiles : ils aiment la castagne. 🙂

rose dit: à

Oui pour ne pas rendre les individus qui bataillent seuls dans leur coin responsables des revirements de la hiérarchie et de l’abandon des personnels enseignants -y compris sur le plan de la santé.

Deux exemples précis (avec possibilité d’adhérer ou pas) :
*création d’une épreuve magnifique intitulé Histoire des arts.
Epreuve interdisciplinaire, laissant une réelle autonomie à l’élève, une immense possibilité » de création et hop, elle a duré cinq ans.
2011 => 2016

Des profs se sont investis à fond, ont donné le meilleur, des élèves ont suivi il y a eu des échanges extraordinaires ; au bout de cinq ans adios.

* la création des EPI

enseignements interdisciplinaires obligeant les enseignants à travailler ensemble : cela a été passionnant de décloisonner les matières. Au bout de trois ans, fin de l’innovation.

Il reste encore les épreuves des lycéens les TPE, travaux personnels encadrés.
Où là tout se combine et l’interdisciplinarité et la création, l’autonomie. On n’y a pas encore touché.
Mais quand quelque chose est passionnant, pourquoi le supprimer ?

rose dit: à

Le hiatus se crée au collège : en fin de collège, le passage au lycée demande des capacités que les collégiens n’acquièrent pas : capacité de travailler. Seuls. De chercher, sans copier-coller. D’autonomie, d’esprit de décision et critique.

Il faudrait hisser les collégiens au niveau que les lycéens doivent avoir à l’entrée au lycée.

C’est la première rentrée que je ne vais pas faire
00

0

rose dit: à

c’est un regard éberlué que je vous ai fait là.

sur les syndicats je ne me prononcerai pas.
J’ai un point de vue très critique concernant les avantages acquis.

rose dit: à

olga

que jardinez-vous ?

rose dit: à

j’ai mangé plein de réglisses.
où vais-je ?

la vie dans les bois dit: à

Merci Phil. D’un autre côté, je n’avais aucune idée d’où les poitrinaires aristocrates s’étaient réfugiés ces derniers temps.

C’est donc bien loin de ce promontoire de feu Barbusse, que j’ai eu la chance de survoler, en quelque sorte, et assez loin de Davos.
Ce qui nous emmène bien loin, je vous l’accorde de ce pique-nique, un  » déjeuner sur l’herbe » de la miss Sabolo, redescendue de Crans Montana, et qui a mal tourné.

D’un lac à l’autre, on pourrait naviguer des heures. Je ne connais pas cette Abbazia, mais l’autre jour, puisque vous causer rital, je n’étais pas très loin de la république de Salo.

Un palais étrange et merveilleux. Dans lequel se tint une réunion, dont je n’avais pas eu connaissance, avant d’entrer dans la salle où elle eut lieu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Stresa

closer dit: à

Attention, Rose, la réglisse fait monter la tension…

rose dit: à

je laisse les autres s’exprimer sur le sujet : ce qui me paraît avoir fondamentalement changé en 40 ans de pratique, ce sont deux choses :

-les chances égalitaires pour réussir : ce facteur là a plongé.
-Le rôle des parents face à leurs enfants à l’école : ce rôle a pris une ampleur constante (et a influé, par ricochet, (avec des galets) sur le point 1 d’inégalité des chances).

je ne sais quel est le lien entre devenir délinquant et rater son cursus scolaire. comme l’un m »a dit, nous aussi on en a fait des c…. . Mais cela n’était pas de cet ordre là.

Ordre qui est un sacré désordre : le chaos.

rose dit: à

ah c’est pour cela que je dors quatre heures par nuit donc ?

rose dit: à

mais cela prévient l’ulcère closer

rose dit: à

bon, je vous laisse

salut à tous

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Dit-on encore d’une écervelée qu’elle est évaporée ? Et d’un homme ?

closer dit: à

Contrôler votre tension régulièrement!

Widergänger dit: à

Delaporte des chiottes ignore que ceux qui ont fait Israël était presque tous à l’origine des communistes ! Ils défilaient à Tel Aviv drpeau rouge en tête gros cornard d’ignare de mes deux !!!!

Widergänger dit: à

Je partage tout ce que dit ce prof, qui est la plus stricte vérité des choses.

Delaporte dit: à

Wgg ne connaît pas grand chose à la création de l’Etat d’Israël et au rôle du parti communiste. Ici encore, son savoir est légèrement superficiel, pour ne pas dire inepte. Il roule des mécaniques, mais il n’y a rien derrière. Quel comique !

Delaporte dit: à

« Rappelons aux débiles que l’Alcoran n’est PAS interprétable. » JC

Le Coran a été interprété par des exégètes musulmans, bien sûr, et non des moindres. L’islamisme lui-même est une « interprétation » du Coran, fortement contestable, il est vrai. Les choses ne sont pas figées, même pour ces débiles mentaux de musulmans que vous n’aimez pas (et vous avez tort !).

Delaporte dit: à

On voit tout de suite quand quelqu’un connaît son sujet. Avec l’infâme et répugnant Wgg, il n’en est rien. Il connaît que dalle, et c’est désastreux ! Et ejn plus ce type est prof… certes un prof chahuté, et pendant les cours duquel les élèves jouent aux cartes. Evidemment ! Il y a de quoi être amer !

rose dit: à

aujourd’hui ai eu une flopée de tendresse pour jc. en faisant les carreaux.
pour sa capacité à m’encourager au plus fort du désarroi. pour ne pas écrire détresse.

JC j’ai failli vous demander en mariage. Perchée sur la baignoire.

D. dit: à

Méfiez-vous, JC.

D. dit: à

Dans la série Les rois du rire, le dernier Édito de Christophe Barbier, l’homme à l’écharpe rouge ;

« Les syndicats ont peut-être plus à perdre qu’à gagner dans la mobilisation de la rentrée »

D. dit: à

…plus rampant ça existe pas même au vivarium du jardin des plantes.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…@, christiane,…15 h 37 min,…

…réveillé, la sieste, après les courses,…

…à quoi, je pense en commençant à peindre,…

…çà dépend de tout, sur tout,…intérieur & extérieur,…déjà, se disposer, au temps à y consacrer, si à la prima, ou à échéances multiples,…pur s’arrêter à temps, suivant, les matières en jeux,( types de supports, et technique choisies,…pour travaillez, en intérieur ou extérieur,…( solvants, essences,)…)

…et, puis, l’essentiel,être gonflé à bloc,…dans le parcourt à s’investir avec, toutes les couleurs, et pinceaux, et toiles disponibles,…etc,…pour le type de travail à effectué,…

…reste ce que j’ai, en tête,…tout aussi,varié dans mon esprit, suivant, divers engrenages et plans en mémoire,…
…j’aime, aussi,par nécessité, passer, d’une technique à l’autre, sur le même tableau,…le tout, c’est, comme se guérir,de divers  » atmosphères et ambiances « ,…en y remédiant, par des mises à jour,  » artistiques  » approprier,…

…comme modeler, un paysage urbain,…et tout, dépend de tout, et rien, n’est à figé à priori,…
…il y a, de quoi, écrire un livre,…
…sur les détails, et les ensembles divers créer,…l’amour du seul risque, de prévoir , avec la science graphique,…une chimie de sensibilité, aux aguets,…
…rien, que pour résumer,!…écrire, c’est bien, mais avec, des images, c’est, mieux,…sans l’unité,…retrouvée,…vraiment et avec, des etc,!…
…chacun, pour soi,…

Widergänger dit: à

Delaporte des chiottes est un vrai con qui pollue avec ses inepties de tous ordres, de la loi travail jusqu’aux calomnies qu’il profère sur Israël dont il ne connaît manifestement pas l’histoire, ayant la tête pleine de clichés islamo-gauchistes de merde.

Écrasons l’infâme !

la vie dans les bois dit: à

Ischia

« Le soleil va porter le jour à d’autres mondes;
Dans l’horizon désert Phébé monte sans bruit,
Et jette, en pénétrant les ténèbres profondes,
Un voile transparent sur le front de la nuit.(…) »
Lamartine

renato dit: à

On trouve toujours quelqu’un de peu brillant bien qu’assez prétentieux pour pondre une bêtise à propos des Suisses ; il est vrai que si on écoute les conformistes, on entend bêtises, préjugés et lieux communs très XIXème pour tout le monde : les Allemands, les Britanniques, les Chinoises, les Espagnols, les Étasuniens, les Français, les Japonais, les Italiens et ainsi de suite, inutile donc de se faire du mouron. Il y a cependant des bêtises qu’il ne faut pas ignorer : la question des langues, par exemple. Sauf quelques abrutis imperméables à l’altérité, comme on en trouve partout dans le monde, la plus part des Suisses parlent au moins deux des quatre langues nationales, et on arrive à se comprendre sans peine, même si un interlocuteurs ne maîtrise pas comme il faut sa deuxième langue et organise un truc macaronique ; certes, on se moque un chouïa des uns et des autres, mais pas plus que chez n’importe quel autre peuple.

Cela dit, Denis de Rougemont préconisait une UE bâtie sur le modèle de la Suisse et étant donnés les performances et les résultats fournis par la joueuse bande des 28 (27 sous peu ?), il serait grand temps que les politiques Européennes en tiennent compte et regardent un chouïa au-delà des pistes de ski, des montres et du chocolat… bref, au-delà de l’anecdotique qui caractérise ce petit et heureux pays, il se peut qu’ils apprennent quelque chose ; qu’ils arrivent à s’émanciper de quelques vieilles habitudes nationales désormais dépourvues de sens ; qu’ils arrêtent de se soustraire aux conséquences des actions qu’ils ont entrepris — suprême et inélégante lâcheté — ; ce qui semble ardu car contrairement au politique suisse lambda, ils sont dépourvus d’esprit pratique, pragmatique et factuel.

la vie dans les bois dit: à

« au-delà des pistes de ski, des montres et du chocolat…  » ?
Un coffre-fort. C’est pratique, c’est factuel.

JC..... dit: à

Il y a pas mal de gens, ici et ailleurs, qui n’ont pas compris que le nationalisme ne peut mourir, qu’il se renforce par un besoin identitaire bien naturel de communauté singulière, et qu’à vouloir faire vivre ensemble lents chameaux et rapides tigres, on crée les conditions d’un Jardin Zoologique.

L’humanité rassemblée dans sa diversité sous un gouvernement mondial pacifique est une merveilleuse foutaise pour humanistes boboïdes !

JC..... dit: à

« JC, j’ai failli vous demander en mariage. Perchée sur la baignoire. » (rose)

De joie, grimpant au rideau, je me suis retrouvé sur l’armoire de la chambre nuptiale …. Impossible d’en redescendre !

Pablo75 dit: à

@ x

1 / 4

J’ai passé 20 ans de ma vie à voir toute sorte d’expositions (j’ai même été abonné à Beaubourg). J’ai fréquenté le « milieu » de près en traduisant des catalogues. J’ai connu des peintres. J’ai beaucoup discuté avec des gens genre Pat V (par contre, des énergumènes analphabètes comme Blabla-Widergänger j’en ai jamais rencontré). J’ai beaucoup lu sur ces thèmes. Mes idées, donc, sortent directement de la pratique et donc de la constatation « n direct » d’un fait fondamental: sans Forme, l’art est impossible (il faut lire, encore une fois, Gombrowicz sur ce thème), de la même façon que le foot ou le jeu d’échecs son impossibles sans règles, c’est-à-dire sans une Forme. Rien n’est possible dans la vie sans Forme, d’ailleurs. Si on ne comprend pas ce concept, on ne peut pas discuter sur l’art.

christiane dit: à

@Giovanni Sant’Angelo dit: 22 août 2017 à 0 h 41 min
Merci, Renato, de nous permettre d’entrer dans votre atelier.

Pablo75 dit: à

[Étrange, mon texte 2 / 4, qui n’est pas long, ne passe pas, sans tomber non plus dans la modération. Il n’apparaît pas, tout simplement].

Pablo75 dit: à

[Après une douzaine d’essais, en changeant de mots et en le coupant en morceaux, je renonce à poster mon texte 2 / 4 (et le reste donc), un texte totalement anodin du point de vue de la modération. D’ailleurs il ne va pas en modération, mais n’apparaît pas tout simplement. C’est très étrange. Il doit avoir quelque part une syllabe interdite ou une répétition interdite de syllabes. Alors que tous les mots passeraient individuellement, l’ensemble ne passe pas. Si Passou connaît la cause…]

christiane dit: à

@renato dit: 22 août 2017 à 8 h 51 min
Ce merci allait bien sûr à Giovanni Sant’Angelo. Votre nom s’est glissé inconsciemment… Mais donc, à vous, merci pour cette photo de votre atelier.

Diogène dit: à

J’avais posté aussi un com sur la Suisse qui a disparu dans les limbes. C’était à propos de ces Suisses grands, beaux et blonds, qu’on trouve surtout en Suisse allemande, d’après mes amis genevois (Français installés à Genève). Je connais trop mal cette partie-là de la Suisse pour me prononcer, mais aller en Suisse me donne toujours l’impression d’évoluer dans une dystopie, un monde parallèle et inquiétant. La dernière fois, je n’avais pas franchi la frontière depuis une heure que j’avais déjà attrapé une contravention. Ils ne plaisantent pas, là-bas.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


….@,…christiane, à 08 h , 40 min,…

…qu’est ce que , j’ai à voir, avec Renato,?…

…comme si, les vandales et autres ostrogoths et lombards, ne serait pas, implanter, dans la péninsule italique, en divers strates en mixité sociales,…

…forcément, avec, la croissance des cheveux blancs,…il ne me reste que les cheveux naturels, auburns-blonds-bruns, tout ailleurs, que sur ma tête,!…

…une mixité nationale, italique,…
…etc,… teinter, mes cheveux, en noir, ondulé,…
…j’ai, des photos, et, je ne montre jamais, plus rien,…
…quels chagrins,…à ce ton la,!…tactiques, et renversements de positions,!…etc,…
…cours d’échiquier,!…of course,!…etc,…
…les marquis de Sade aux abois,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…christiane, à 9 h 18 min,…O.K….la rectification,…

Diogène dit: à

Rien d’étonnant quand on y pense à ce que les Jardin, Morand et autres huiles de la collaboration se soient installés sur les rives du Léman ( à Vevey, de mémoire ). Si « nos amis allemands » avaient gagné la guerre, l’Europe ressemblerait probablement à la Suisse actuelle, une grosse Suisse prospère et ennuyeuse. Et sans doute que tout le monde s’en trouverait ravi et y vivrait parfaitement heureux… allez savoir.

closer dit: à

JC a vraiment trop de pot!

J’ai soutenu Rose plus que lui et c’est lui qui ramasse la mise!

La vie est injuste (surtout les femmes).

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 22 août 2017 à 8 h 30 min Intéressant, Pablo, ce retour à l’idée de la « forme ». Vous m’avez donné envie d’ouvrir à nouveau les livres de Gombrowicz. D’abord Ferdydurke :
« Voici : le temps est venu, l’heure a sonné, essayez de surmonter la forme, de vous affranchir de la forme ! Cessez de vous identifier à ce qui vous limite… ».
Mais surtout son Journal où se suivent ses grands coups de gue.ule :
« … le domaine de l’art… C’est là une propriété privée, la plus privée que l’homme se soit jamais accordée. L’art est tellement personnel que chaque artiste recommence pour ainsi dire de zéro. chacun le pratique en soi, pour soi (…) il est individuel, privé, concret, unique. »
et des critiques d’art :
« Lui, il a le droit de me traiter de pantin mais moi je n’ai pas celui d’écrire qu’il est borné. Tant qu’il me débine majestueusement du haut de sa grosse tête pleine de vide, rien à redire. Mais moi, je dois rester coi ! Je n’ai pas le droit de piper parce que c’est lui « le critique ». Moi, je ne suis pas un critique, oh, non, quel manque de tact ! Alors je me mets à mon tour, pour m’amuser, à critiquer monsieur le critique, sans prendre de gants, oh ! ah ! c’est un hurlement infernal, au secours ! ah, ce Gombrowicz ! quelle brute, quel méchant homme, qu’il est mauvais ! comment ose-t-il ? ce présomptueux, ce mégalomane ! »

Pablo75 dit: à

@ Diogène

La Suisse est la seule démocratie qu’il y a dans le monde et le seul pays qui fonctionne vraiment. Ma femme étant franco-suissesse, elle reçoit souvent les papiers pour voter dans un referendum (le dernier était sur la construction d’une passerelle dans la ville de ma belle-mère, qui, elle, était une suissesse pur jus, horrifiée de devoir assister au bor.del français).

En Suisse, quand il y a un imbécile qui fait de bruit dans la rue à n’importe quelle heure, on appelle la police et elle arrive en cinq minutes (et le type n’a plus envie de faire de bruit pendant quelques années). À Paris si on appelle la police parce qu’un groupe de co.nnards hurle la nuit dans la rue pendant des heures, elle vous envoie balader.

Pablo75 dit: à

« La vie est injuste (surtout les femmes). »
(closer )

« La femme est la désolation du juste. »
(Proudhon)

Phil dit: à

une Europe sûrement prospère, Diogène, mais pas ennuyeuse sauf peut-être sur les rives francophones du Léman, des villes comme Lausanne, anesthésiée par son culte du sport idiot.
On ne « s’ennuie » pas à Zurich qui offre toutes les prérogatives d’une capitale sans aucune des servitudes. quant à nos exilés collaborateurs français..ils nous rappellent la complexité du monde alémanique réduite abusivement à la tardive Prusse. Freud a dû dire que « l’antisémitisme est devenue une chose sérieuse quand Vienne (Wien) s’en est occupée ».

christiane dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 22 août 2017 à 9 h 36 min
Loin des délices de la Renaissance italienne, se succédaient les guerres d’Italie, les armées n’en finissaient pas de passer et repasser les Alpes !
Vous voici comme le Chevalier Bayard prêt à franchir le Garigliano, en simple pourpoint, sans avoir pris le temps d’enfiler votre cuirasse et votre casque. Hardi chevalier, sans peur et sans reproche, voici Renato !

Petit Rappel dit: à

Ce n’est pas Monteverdi qu’on vise, mais le chapon salonnard qui le massacre .je croyais pourtant avoir été assez clair.
Et non, je ne raffole pas de ces voix majoritairement sans puissance, n’Est-ce pas David Daniels, qui n’ont pour elles qu’un androgynat très bien porté et de lassants operas surchargés d’ornements de la maison Haendel ,Vivaldi, and co, sans lesquels on peut très bien vivre.

D. dit: à

Pablo, ce n’est pas la vérité; la Suisse commence à être confrontée aux mêmes problèmes que chez ses voisins à cause de l’immigration massive et peu ou pas integrée culturellement, qu’elle a permis pour que ses resdortissants ne fassent plus les sales petits boulots, elle laisse à l’abandon dans la periphérie de ses villes des territoires tombant sous l’emprise du communautarisme. Dans 10 ans tout au plus tout ça sera securitairement ingerable et irréversible et elle se mordra les doigts d’avoir commis les memes bévues que ses voisins. La comparaison avec le Royaume-Uni est la plus juste : il se sont vantés pendant longtemps de n’avoir pas de problèmes dans leurs quartiers, seulement voilà : maintenant ils en ont, de sérieux et graves.

D. dit: à

Phébè peut pas monter sans bruits puisqu’il fait bèèè..!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…christiane, à 10 h 15 min,…

…Oui,!…il faut faire, au mieux, avec tout ce qui se présente, en travers, de réciprocités,…
…mais, Bayart était t’il, sur la liste, d’une inquisition, pour se retrouver, seul,!…sans escortes, pour, faire des tournantes de mouvements, et se retrouver, sur pieds,…
…des cours de phalanges tactiques, en renaissance avant, de servir François I°?et ses appels du pape de l’époque,…etc,…

Pablo75 dit: à

@ D. dit: 22 août 2017 à 10 h 44 min

Ma femme a un cousin suisse haut gradé de la police judiciaire. Il y a quelques mois il est venu manger chez nous avec un collègue. Ils étaient en mission à Paris pour coordonner la collaboration entre la police suisse et la police française. On a beaucoup parlé du thème. En Suisse tout est sous contrôle et les juges ne rigolent pas. En France, selon lui, c’est le bor.del dans la police entre les services et entre la police et la gendarmerie. Ils étaient effarés de voir certaines dysfonctionnements. Encore un suisse pour qui la France est un pays bordélique – mais en réalité tous les suisses pensent cela (et je parle des suisses francophones, que pour les suisses germanophones sont des suisses bordéliques !!).

Petit Rappel dit: à

« et les juges ne rigolent pas ».
Sans doute un Vieil héritage Calviniste depuis Michel Servet?

bérénice dit: à

Deuxième essai réussi pour Erdogan qui fait arrêter via Interpol les intellectuels émigrés opposés au régime , en Espagne un écrivain sous les verrous. On nous parle d’un pouvoir renforcé européen quand n’importe quel despote peut par prérogative mandater interpol pour arrêter des gens qui n’ont à se reprocher que leur opinion politique opposée , ont acquis une double nationalité et ne vivent plus au pays, je me demande comment est organisée cette police et si elle vérifie les profils des gens qui figurent sur les mandats quand ils sont lancés par la Turquie. N’importe quoi et pendant ce temps des gens réellement dangereux circulent.

D. dit: à

Hier soir j’étais près du Louvre et là j’ai eu la terrible intuition que tout va certainement finir en guerre civile. Une série d’indicateurs qui à mon sens ne trompe pas : une police et une armée extenuées, avec peu de moyens et qui faute de lois adaptées et applicables sont en replis sur elles-mêmes. De véritables hordes de conducteurs de pousse-pousse qui tournent en tous sens au risque de percuter quelqu’un, n’hésitant aucunement à arrêter la circulation, à prendre les sens interdits, prêts à escroquer (faire payer 3 pour un), pas d’assurance, pas de déclaration de revenus…), s’organisant en mafia, prêts à en découdre physiquement au moindre heurt. Pareil pour les vendeurs à la sauvette en tout genre, qui sont des dizaines et des dizaines, au comportement de plus en plus agressif, et des bandes de jeune mineurs venus de pays Shengen qui escroquent et volent dans les poches et les sacs.
Des blocs de bétons de chaque côté de la place pour rappeler que d’autres hommes se préparent à vous tuer, mêmes s’ils ont profité vingt ans des crèches, écoles, collèges, universités (pour un certain nombre d’entre eux), système de santé etc…
Cette énorme dégradation reflète à La perfection ce qu’est devenu en réalité notre état. Nous avons un état faible, extrêmement faible ainsi qu’une partie conséquente de la population qui a témoigné de sa passivité, de son absence totale de clairvoyance et de sens identitaire par son vote alors qu’une autre, écoeurée et de plus en plus dynamisé par la révolte intérieure, veut agir.
Tous les indicateurs qui étaient déjà à l’orange, sont aujourd’hui au rouge clignotant.

bérénice dit: à

Pablo, surface et population suisses n’ont rien de comparables non plus, facteurs facilitants même si le pays est montagneux, c’est pas l’Afghanistan.

Pablo75 dit: à

@ Petit Rappel

Couperin: « Troisième leçon de tenèbres »

Alfred Deller & Wilfred Brown

https://www.youtube.com/watch?v=MxMCpiHhmP0

IOD. Manum suam misit hostis ad omnia desiderabilia ejus, quia vidit gentes ingressas sanctuarium suum, de quibus præceperas ne intrarent in ecclesiam tuam.
L’adversaire a étendu la main sur tous ses trésors : elle a vu les païens pénétrer dans son sanctuaire, auxquels tu avais interdit l’entrée de son assemblée.

CAPH. Omnis populus ejus gemens, et quærens panem; dederunt pretiosa quæque pro cibo ad refocillandam animam. Vide, Domine, et considera quoniam facta sum vilis!
Son peuple tout entier gémit. En quête de pain ; on donne ses bijoux pour de la nourriture, pour retrouver la vie. « Vois, Yahvé, et regarde combien je suis méprisée.

LAMED. O vos omnes qui transitis per viam, attendite, et videte si est dolor sicut dolor meus! quoniam vindemiavit me, ut locutus est Dominus, in die iræ furoris sui.
Vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur pareille à la douleur qui me tourmente, dont Yahvé m’a affligée au jour de sa brûlante colère.

MEM. De excelso misit ignem in ossibus meis et erudivit me: expandit rete pedibus meis: convertit me retrorsum: posuit me desolatam tota die maerore confectam.
D’en haut il a envoyé un feu qu’il a fait descendre dans mes os. Il a tendu un filet sous mes pas, il m’a renversée, il m’a rendue désolée, malade tout le jour.

Jerusalem convertere ad Dominum Deum tuum
Jérusalem tourne-toi vers ton Dieu

bérénice dit: à

salonnard 10h29 c’est un mot très à la mode, vous êtes tout un groupuscule à l’employer, c’est suspect cette communauté de vocabulaire.

et alii dit: à

. la question commence à être abordée
. Je dis seulement qu’il y a quelque chose de malsain dans l’angle médiatique choisi pour aborder les émotions populaires après un attentat. En clair, j’ai remarqué que, justement, on les traitait de moins en moins comme des émotions légitimes et de plus en plus comme des problèmes médicaux : il faudrait se guérir de la peur, de la colère, de la haine, de la méfiance, etc., bref annihiler en nous tout ce que l’on nous désigne comme des émotions négatives, donc mauvaises.

D. dit: à

Franchement et sauf votre respect vous feriez mieux de balayer devant votre porte plutôt qu’en Turquie, Bérénice.

christiane dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 22 août 2017 à 10 h 52 min
Son amitié avec le Duc de Bourbon l’a-t-elle rendu suspect aux yeux du pouvoir ? explique-t-elle qu’il fut quelque à l’écart ? Le numéro de juin du magazine Historia a fait mémoire de sa mort.
C’était pour moi, enfant, un héros de légende. Les images des livres d’Histoire le présentait ainsi… L’époque où les batailles avec des petits soldats de plomb (mon frère était le stratège) n’avait pas la réalité de l’horreur et les hécatombes des grandes guerres.

D. dit: à

Ce que la langue latine est belle !
La langue française est belle, sans doute la plus belle des langues modernes, mais le Latin la surpasse !
Il n’est pas étonnant que ce soit la langue de l’Église universelle et celle qu’on parle dans les Cieux.

D. dit: à

Pas étonnant non plus que Vallaud-Belkacem ait voulu la dézinguer.

Pablo75 dit: à

« Ce que la langue latine est belle ! »
(D.)

Surtout avec de la musique géniale « dessus »:

Bach – Messe en si – Dona nobis pacem

Bach Collegium Japan – Suzuki

https://www.youtube.com/watch?v=ffrsc3wdBt4

bérénice dit: à

D si vous connaissez le fonctionnement d’interpol , je suis toute ouie, Erdogan a soutenu les islamistes , exerce une pression sur l’Europe à la rétention de migrants , peut-être d’ailleurs pour ce motif exauce-t-on ses vœux d’arrestation arbitraire contraire à la liberté d’expression dans nos pays ; de plus il se venge de L’Allemagne notamment qui pour court circuiter cette « diplomatie » déplace sa base aérienne ne tenant pas à devoir subir le pouvoir qu’il tente de faire peser par différents moyens tous contestables.

Pablo75 dit: à

@ D.

À propos, qu’est-ce que tu en penses du fait que les meilleurs interprètes modernes de Bach soient des Japonais: le Bach Collegium Japan du génial Masaaki Suzuki ?

Personne joue comme lui le sublime début de la Passion St.Jean de Bach:

https://www.youtube.com/watch?v=SiKgrevzT-g

bob dit: à

Renato
faudrait une europe fédérale indeed

Pablo75 dit: à

Quand on entend du Bach on se demande comment il peut avoir des crétins qui pensent que Boulez fait de la musique.

(Il y a des admirateurs de ce escroc musical dans la salle?)

D. dit: à

il faudrait se guérir de la peur, de la colère, de la haine, de la méfiance, etc., bref annihiler en nous tout ce que l’on nous désigne comme des émotions négatives, donc mauvaises…

–> Il faudrait surtout se défendre.

bérénice dit: à

Delaporte, capitalisme blanc, écriviez-vous hier, certes il est effectif en Afrique qui est de plus en plus investie par la Chine, que pensez-vous du capitalisme Arabe( est-il blanc?) qui rayonne au Proche-Orient en autres zones où il déploie sa force et ses fonds?

l'ombelle des talus dit: à

@La Suisse est la seule démocratie qu’il y a dans le monde et le seul pays qui fonctionne vraiment (…)
En Suisse, quand il y a un imbécile qui fait de bruit dans la rue à n’importe quelle heure, on appelle la police et elle arrive en cinq minutes

Chacun sait bien que le ressort de la démocratie, c’est la délation…

D. dit: à

Pour moi, Boulez et Xénakis : au placard, depuis…disons..ben toujours. Je trouve quand même à Boulez une personnalité intéressante et évidemment une grande intelligence de beaucoup de choses. Peu de loyauté envers ses maîtres. Ou une franchise déplacée. Mais je ne suis pas sensible à ses principes et à son oeuvre. Même quand il ne fait que diriger. Au placard. Désolé.

bérénice dit: à

Pablo, je ne connais pas Pierre Boulez, a-t-il plus composé que dirigé, vous contestez ses compositions, le chef était-il lui aussi à jeter selon vous?

Paul Edel dit: à

J’ai retrouvé une lettre de la cousine de mon grand- père coté maternel,elle a visité l’Allemagne en 1937 et notamment Nuremberg..elle a admiré les géraniums aux fenêtres, les beaux drapeaux partout, des joyeux défilés impeccables d’une jeunesse enthousiaste, bien élevée, et qui aide les personnages âgées à traverser la rue.., et puis des trottoirs enfin propres, des parcs sans crotte de chien…. La famille allemande qui hébergeait ma cousine jubile ; elle a retrouvé le sourire car les partis traditionnels et leurs vieilles querelles se taisent enfin .. Balayés, les journaux alarmistes et querelleurs ; les musées sont débarrassés d’une peinture horrible et décadente de barbouilleurs zoulous qui éclaboussent de verdâtre ou de violet le visage humain et aspergent de bleu des chevaux mal dessinés ….. Disparus les chômeurs et de mendiants dans les rues..Les usines tournent à plein..les routes deviennent des autoroutes.. Une fierté et une unanimité nationale est retrouvée.. C’est désormais le pays du plein emploi, de la gymnastique, de l’espérance, de l’ordre, des sourires et de l’hygiène..

bob dit: à

imagine-t-on quelqu’un pour qui on n’a pas voté, disposer d’un statut special (par l’opération du saint esprit?)!

bob dit: à

 » Il faudrait surtout se défendre. »
heureusement, D est là, tel zorro

bob dit: à

« Ce que la langue latine est belle ! »
surtout avec l’accent français et en version latine

rose dit: à

je n’ai pas la grande échelle JC

à plus, merci de votre réponse

Phil dit: à

la langue latine est la seule qui mérite d’être gravée sur les canons, disait M. Schneider (prononcer Schneidre), qui connaissait ses classiques à la différence des millionnaires du oueb.

rose dit: à

Oui, il faut renforcer la présence dissuasive des forces de l’ordre. Mais il faut surtout éduquer tous nos concitoyens à un minimum de règles de sécurité et de vigilance, tout en sachant que, malheureusement, le risque zéro n’existe pas.

on peut rajouter
« et apprendre à se défendre »
et « développer la solidarité ».(la conscience en éveil.).

article très instructif, pas encore fini j’ai faim.

Pablo75 dit: à

« Chacun sait bien que le ressort de la démocratie, c’est la délation… »
(l’ombelle des talus )

Réflexion typique de français taré.

l'ombelle des talus dit: à

Dans sa boîte de Pandore ?

Pablo75 dit: à

D. dit: 22 août 2017 à 12 h 11 min

On est d’accord.

Et sinon tu penses quoi du fait que l’attentat de Catalogne a eu lieu un 17 de l’an (20)17 à 17 heures? (Tu es au courant des « messages » ésotériques codés qu’il y a dans tous ces attentats?).

bob dit: à

« la seule qui mérite d’être gravée sur les canons »
celles des experts de la guerre

Diogène dit: à

@ Paul Edel, c’est exactement ce que je ressens quand je vais en Suisse. Mais je me rassure en me disant que je suis un paranoïaque et que je vois tout en noir. C’est bien le cas, n’est-ce pas ? Ôtez-moi d’un doute…

Pablo75 dit: à

« Chacun sait bien que le ressort de la démocratie, c’est la délation… »
(l’ombelle des talus )

C’est à cause de ce genre de « raisonnements » d’handicapé mental typiquement français (on ne lit jamais ça en Espagne par exemple, et n’en parlons pas des pays anglo-saxons) émis par des cerveaux en compote comme celui de « l’ombrelle » (homme, femme, guignol?), que la France est dans l’état qu’elle est.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…christiane, à 11 h 33 min,…

…il est évident,…qu’entre les polices, il y a des rififi, a se partager,…etc,…les ripoux, sur grandes échèles,…

…quand à certaines batailles, ou guerres, il faut, êtres riches et idiots, pour y croire à participer, les enjeux décisifs, souvent, des calculs, pour éliminer du monde,…comme à Charlie Hebdo,!…
…les petits soldats, c’est la théorie, sans la pratique prévisionnelle des gains sur l’échiquier des états, des engouements, pour se foutre des peuples,!…Bourbons ou pas,!…etc,!…

…ou se trouve, votre emmerdeur, dans la  » case 6° A « , une tournante, et exposés, en ligne,devant les panzers de Erwin Rommel,…
…de préférences, avec un coup de fil,…en connivences,!…pour nous pondent des héros de guerre,!…
…tous, à la constructions de scénarios,…factices,…niveaun petits soldats a gonflés,!…etc,…

Pablo75 dit: à

@ Paul Edel dit: 22 août 2017 à 12 h 18 min

Tu es vraiment beaucoup plus c.on que tu en as l’air.

Je ne savais pas que le bordel français en 1937 avait évité la collaboration et la déportation de 80.000 juifs en Allemagne.

Quel cré.tin !!

l'ombelle des talus dit: à

Une suggestion d’écoute pour le Jack In The Box de Satie ?

rose dit: à

désolée, pas confiance
il faudra donc promouvoir pour Israël la solution à deux Etats

il serait possible/envisageable trois états :
au choix, ou bien inclure les chrétiens, ou bien inclure une force neutre (qui possède une certaine éthique : non, ce n’est pas un gros mot). A défaut, une éthique certaine.

Deux cela ne marchera pas : aucun des deux en présence ne fera d’efforts envers l’autre, il faudra un troisième sur qui reposera l’entente des deux.

rose dit: à

petit morceau de truite saumonée froide avec mayo Maille
deux lamelles de patate avec deux tomates pendelotes et deux tranches d’échalote grise fondue (enchaînée)

un yaourt à la cerise
des gâteaux secs retrouvés au fond de la commode, nuptiale, de mes grands-parents et laissés là depuis belle lurette ; ma retraite, de Russie, ou Noël.

rose dit: à

Totalement d’accord pour aller chercher Poutine comme allié.

rose dit: à

Aux musulmans, il faut imposer de ne plus se vouloir supérieurs aux non-musulmans, et de reconnaître aux autres les droits qu’ils demandent pour eux-mêmes, en particulier dans les pays où ils sont dominants – c’est une condition de leur crédibilité.

La domination vient du nombre, mais aussi du niveau d’abêtissement. Même s’il n’y a pas le profil délinquant, ce que je suis contente d’apprendre, d’après cette analyse sur Causeur.

rose dit: à

closer

pardon

vous avez été particulièrement correct, je le reconnais et vous en remercie vivement, mais un coup de coeur, c’est avant tout improbable.
Je vous demande pardon.
Je resterais votre soeur. Si vous l’acceptez.

rose dit: à

les fameux « chiffres arabes » et le système décimal viennent de l’Inde polythéiste !

ah. j’aurais mis ma main au feu, avec le zéro, que c’était arabe.

rose dit: à

En tant que religion, l’islam doit être critiqué, comme toutes les religions.

oui, et caricaturé.

rose dit: à

De ce fait, tout islam qui refuse la critique du Coran prépare les esprits à prendre comme référence un texte qui justifie pleinement le djihadisme, et pousse à l’hégémonie absolue sur toutes les autres civilisations.

Oui : là est l’entièreté du problème auquel nous sommes soumis, l’hégémonie.

rose dit: à

Abdennour Bidar, Kamel Daoud, Michel Renard, Leïla Babès et d’autres

Boualem Sansal avec 2084. La fin du monde ?

Pensons à eux, merci nos frères, nos éclairés.

closer dit: à

J’accepte Rose, sachant qu’un coup de coeur peut en préparer un autre…

rose dit: à

merci closer

bérénice dit: à

ceci montré, on ne sait pas trop s’il a déposé les armes, refusant d’enfoncer le clou ou si c’est en attente.

Nicolas dit: à

C’est vraiment très instructif de lire vos commentaires éclairés, un grand merci et bonne journée.

bérénice dit: à

Rose, votre diététique ( pas diète éthique) est poétique, je me demande bien à quoi ressemble votre refuge, d’après ce que vous avez bien voulu en livrer, il y a un jardin de fleurs et potager, c’est tranquille , peu visité .

bérénice dit: à

Oui Nicolas, cela n’avance pas et s’il existait un grand égouttoir il faudrait y passer la population pour séparer le bon grain de l’ivraie ou faire comme avec les lentilles, les trier une à une.

P. comme Paris dit: à

La vacuité faite femme.
Marvelous.

bob dit: à

Nicolas dit: 22 août 2017 à 13 h 32 min
« C’est vraiment très instructif de lire vos commentaires éclairés, un grand merci et bonne journée. »

très juste

x dit: à

Pablo75 à 11 h 13 min
Paul Edel à 12 h 18 min
à la cousine du grand-père on pourrait ajouter bon nombre de diaristes et mémorialistes publiés :

Léon Werth
À Lorris, une trentaine de femmes faisaient la queue devant la boulangerie. elles n’y étaient point encore accoutumées. Elles se bousculaient et bientôt s’injurièrent. Une de ces femmes interpella un soldat allemand et lui demanda de ‘mettre de l’ordre dans tout ça”. Cet Allemand n’aimait point l’ordre autant que les autres ou n’avait pas reçu de consigne. Il ‘rigola’

Je commençais seulement d’apercevoir, chez quelques Français […] l’évanouissement de toute pudeur nationale ou l’agenouillement devant une figure supposée de l’ordre, de l’ordre dans l’absolu, de l’ordre qui ne tient compte d’aucune résistance humaine.
(Dans 33 Jours, le récit de son exode)
Réfugié dans le Jura il a beaucoup de temps à consacrer aux vieux livres de la maison :

Le Siège de Paris. Impressions et souvenirs, par Francisque Sarcey.
S’il y a de l’incommensurable entre des époques différentes, il y a aussi d’étranges analogies. Et Sarcey, qui devait devenir l’arbitre bourgeois du théâtre […] est ici un bon témoin, un témoin qu’on ne peut suspecter. Il écrit (page 87) : « En sorte que la bourgeoisie se voyait, non sans une certaine mélancolie, entre les Prussiens, qui lui mettaient le pied sur la gorge, et ceux qu’elle appelait les rouges, et qu’elle ne voyait qu’armés de poignards, et dévorant par avance l’espoir du pillage. Je ne sais de ces deux maux lequel lui faisait le plus de peur : elle haïssait plus l’étranger, mais elle redoutait davantage les Bellevillois. Ah ! si M. de Bismarck eût su exactement ce qui se passait dans Paris… Qui sait ? c’eût été peut-être le parti vaincu qui eût ouvert les portes aux Prussiens, et se fût jeté dans leurs bras, les priant de remettre l’ordre dans la ville. »
1815, 1870.

Dès le 6 septembre 1940 il note:
« La peur s’est résoue. En acceptation, en attraction même. L’Allemand est devenu un magicien, qui possède le secret de l’ordre. Je me souviens que Rausching fait dire à Hitler: ‘Le petit-bourgeois français m’accueillera comme un libérateur.' »

Toujours Léon Werth, d’un voisin mieux né, le 4 octobre 1940:
 » ‘Je joue la carte allemande,’ dit à qui veut l’entendre, un hobereau des environs. »
 » ‘Je ne comprends pas, me dit le commandant F… Il a fait toute la guerre de 1914 et ses 5 fils ont été mobilisés pendant celle-ci.’
Vieille opposition des aristocrates et des patriotes. Mais le hobereau d’aujourd’hui a une doctrine de l’ordre. Grossière? Qu’importe. Les mécaniciens de cette doctrine la présentent comme l’expression même de la continuité nationale. Il n’y a point de patrie sans ordre. Tel est le glissement: Hitler apporte l’ordre et l’ordre contient la patrie. »

D. dit: à

Je n’avais pas fait attention à cette histoire de 17. J’ai fait differents calculs et non, ni le 17 ni le 8 ne sont des signatures. Le chiffre de cet atten.tat est le 6, qui n’est pas un chiffre mauvais, il n’y a aucun chifre mauvais, c’est le chifre de la construction, de la technique, de la manufacture, du fonctionnement, mais sans la dimension artistique.

Delaporte dit: à

« De ce fait, tout islam qui refuse la critique du Coran prépare les esprits à prendre comme référence un texte qui justifie pleinement le djihadisme, et pousse à l’hégémonie absolue sur toutes les autres civilisations. »

Quel que soit le texte religieux, la « critique », ou plutôt l’exégèse, doit être permise et encouragée. C’est bien sûr essentiel pour le Coran. L’islamisme n’est autre qu’une mauvaise lecture du texte. Il y a chez les musulmans plusieurs traditions, plusieurs courants. Le soufisme, par exemple, est une ouverture vers la paix. Il ne faut pas se laisser enfermer par une lecture contestable d’un texte, ce texte serait-il le Coran ou la Bible, etc. Les imams ont un énorme rôle à jouer, qu’ils jouent souvent très bien, du reste.

x dit: à

Réflexions de Léon Werth sur l’ordre, suite.

30 novembre 1940 :
Je me demande pourquoi seule une catégorie de grands mots fait sourire et non pas l’autre et pourquoi seraient seuls sacrés les grands mots des religions des dictatures. Car l’ordre n’est pas moins un grand mot, ni moins métaphysique, que la liberté.

27 janvier 41, rumeurs de troubles en Italie, démentis par cette preuve éclatante : « Les trains circulent de façon régulière. »
« Les Allemands viendront-ils mettre de l’ordre? Mais ces grands ordonnateurs du monde suffiront-ils à la tâche? Ce serait un beau spectacle si ces spécialistes de l’organisation crevaient de leur ordre même; si cette cohésion des individus croulait, réduite à elle-même, faute de consistance des individus. »

Pablo75 dit: à

Les syllogismes Godwin de Paul Edel et autres comparses que comme lui n’ont que trois neurones dans le cerveau et mal placés:

La Suisse est un pays où règne l’ordre. Hitler a fait régner « l’ordre » en Allemagne. Donc la Suisse est un pays nazi que bientôt va liquider des millions de juifs.

La Françe est un pays bordélique. Hitler a fait régner l’ordre en Allemagne. Donc la France n’a pas pu collaborer avec Hitler et déporter 80.000 juifs.

Conclusion: puisque par définition l’ordre est un produit du nazisme, le pays au monde où le peuple gouverne le plus, le seul pays au monde où on vote pour prendre toutes les décisions importantes, est un pays nazi et donc le pays le moins démocratique du monde.

Étonnant, non?

Pablo75 dit: à

@ D.

Et le 17 il est le numéro de quoi?

bob dit: à

le 17 août 1893, massacre des Italiens Aigues-Mortes.

bob dit: à

à Aigues-Mortes

Bloom dit: à

« Nous vivons auprès de gens que nous croyons connaître. Il nous manque l’événement qui nous les fera apparaître autres que nous les savons »

Cela me fait furieusement penser au Léviathan de Paul Auster, dont la question centrale est « que connait-on réellement des gens que l’on croit connaitre »? Les réponses peuvent donner lieu à de terrifiants développements….

Nicolas dit: à

Oui oui.

Pablo75 dit: à

@ D.

Je vois dans le « Dictionnaire des symboles » de Chevalier et Gheerbrant (Bouquins) que le 17 a « une grande importance symbolique », surtout dans…l’islam ! Et suit toute une liste de faits qui sont au nombre de 17, comme par exemple les gestes des rak’a (gestes liturgiques) des 5 prières quotidiennes ou les mots de l’appel à la prière.

D. dit: à

Notons tout de même que la somme des carrés de nombres premiers jusqu’à 17 donne 666, nombre de JC qui par ailleurs et comme par hasard est né un 17 en 1917.

D. dit: à

Ah oui, très bien d’avoir remarqué ça, Pablo. Je l’ignorais.

Pablo75 dit: à

L’Arcane 17 du tarot « évoque la mutation, la renaissance ».

Le nombre 17 « aurait été considéré comme néfaste dans l’Antiquité romaine, parce que les lettres qui le composent, XVII, sont celles, changées d’ordre, du mot VIXI (j’ai vécu). »

(Dictionnaire des symboles de Chevalier et Gheerbrant)

D. dit: à

Les japonais ont à la fois de l’application, de la détermination, une forme de fantaisie et un espion d’indépendance voire de rébellion qui peuvent en faire de grands interprètes, notamment de Bach.
Voilà ce que j’en pense.
Je pense aussi que certains jours, Bérénice me court sur le haricot.

x dit: à

Léon Werth 6 avril 1944

« La Suisse ferme ses frontières aux Français qui cherchent chez elle un asile. Quant aux réfugiés qu’elle a déjà accueillis, elle leur impose des conditions de travail semblables à celles des camps hitlériens*. Mais elle accueille les réfugiés fascistes de l’Italie du Sud, les protège et es aide et par exemple — s’ils ‘agit de riches réfugiés — débloque immédiatement leurs comptes en banque. La politique suisse ne serait que terreur de tout socialisme et prosternation devant tout capitalisme. »

* Déposition, Le Journal de Guerre de L. Werth n’a pas été retouché après coup

Paul Edel dit: à

Oh, un peu de raillerie, un poil d’ironie ne nuit jamais à un blog. Ce n’est pas pour rien que Nietzsche -qui détestait Bismarck- se moquait des « maladies allemandes » notamment cette attirance pour « le sang et le fer » lui qui passa la meilleure partie de sa vie à Nice, en Provence, dans le Sud, cette en France « bordelique » qu’il aimait et admirait tant à travers Voltaire et Stendhal.
C’est lui qui affirme :« il manque aux allemands quelque siècle d’activité moraliste que la France, ainsi qu’on l’a dit, ne s’est pas épargnés ». Souriez Pablo, vous êtes filmé.

Pablo75 dit: à

@ x

Dans les années 30-40, jamais la Suisse de l’ordre aura été aussi ignoble que la France du désordre.

D. dit: à

Esprit pas espion

D. dit: à

D’ailleurs quand on dit Espion es-tu là ? on a jamais de réponse. C’est po la peine de se fatiguer

x dit: à

Dans Mon Journal pendant l’Occupation, Jean Galtier-Boissière (fondateur du Crapouillot)note le 14 octobre 1941 :
« Je me trouve à dîner placé à côté du frère de Leperche, Amédée, qui me révèle un hitlérisme flamboyant. L’Allemagne nouvelle, qu’il a parcourue avant la guerre, l’a enthousiasmé par son ordre, son urbanisme, ses réformes sociales, ses piscines. (Mais, bon D, lui dis-je, il n’y a pas que des piscines dans la vie! Il y a aussi la liberté de penser, d’écrire…’ J’essaye, en vain, de lui ouvrir les yeux sur l’horreur d’un régime policier, les camps de concentration, les persécutions raciales… ‘Bourrage de crânes’, répond-il.
[…] Les frères Leperche qui sont aussi sincères que désintéressés représentent le collaborateur à l’état pur. Voilà 20 ans que tous les Français intelligents* préconisent le rapprochement franco-allemand, disent-ils eh bien, voilà enfin que l’heure de la réconciliation a sonné. S’ils croient dans la mission d’Hitler sur la terre, c’est qu’ils ont souvent voyagé en Allemagne entre 1920 et 1939 […] Si Hitler a transfiguré l’Allemagne, concluent-ils il peut aussi bien relever la France en organisant l’Europe rationnellement. Ils ont la foi. »

* la quantité de neurones (autoproclamée) était déjà décisive

Galtier-Boissière se trouve à Paris, mais il a lui aussi l’occasion de faire des rapprochements et note le 10 janvier 1942 :
Lu dans Généraux de débâcle et de coup d’État, par Terquem (1905) :
« … La haute armée de 1870, qui avait édifié le régime impérial par un coup de force militaire, était dominée tout entière par cette idée que l’armée avait bien plutôt pour mission de défendre la dynastie et ce qu’ils appelaient l’ordre social contre les ennemis intérieurs que l’indépendance de la nation contre l’étranger.
Et c’est cette conception qui l’a entraînée dans les plus honteuses capitulations… Sous Metz, les généraux en chef n’ont cessé d’être hypnotisés par l’idée qu’en en se battant pas, leur armée resterait intacte et plus forte pour combattre le moment venu et avec l’assentiment des Prussiens conservateurs de l’ordre social, ce qu’ils appelaient eux, « l’anarchie », c’est à dire la République. »

Il ne s’agit pas de commettre des syllogismes, mais de dresser l’oreille quand un « mot d’ordre », un leitmotiv réapparaît ainsi, non débarrassé de ses présupposés et sans la moindre prise de conscience des conséquences qu’il a eues dans le passé.

la vie dans les bois dit: à

Recourir à des thèses obscurantistes d’un autre âge, utilisées dans des mouvements sectaires pour analyser cette criminalité internationale qui est reconnue par ses actes, actions terroristes , avec un support idéologique de radicalisation religieuse, l’islamisme, c’est un bon scénario de thriller.
De Suisse, l’Université de Genève, le Pr Esposito avait ce matin à France Info, une autre approche, concernant les terroristes islamistes qui sont sur le territoire européen. Sans parler de « profil type », une étude fait apparaître quelques caractéristiques qui reviennent souvent, comme la rupture socio-économique, la non intégration sociale, marginalisation. Cette constatation bien évidemment n’est pas réversible.
C’était intéressant, car il a évoquer des problèmes de société, comme l’urbanisme, le fait que depuis 2009, plus de la moitie de la population mondiale vit dans des villes. Il n’a pas été question de religion, peut-être parce que les criminels qui agissent comme terroristes islamistes, avant de se faire retourner le cerveau par de faux prédicateurs, eux-mêmes auto-proclamés imams, ne manifestaient aucun respect particulier de la religion musulmane. Pas sûr dans ces conditions, que le retour à la mosquée soit la solution, sauf bien sûr en l’abscence totale de volonté politique.

En France le débat était sur le volet psychiatrique. Le ministre de l’intérieur souhaite que les psychiatres, peut-être ceux qui n’ont pas eu le réflexe de demander un internement d’office, pour leurs patients délirants, puissent effectuer des signalements à la police, le17 donc.

Delaporte dit: à

Après avoir dit du bien de Wagner, Nietzsche est revenu sur son jugement pour lui préférer la Carmen de Bizet. Au contact des moralistes français et de nos paysages du sud, il est devenu un sage.

Delaporte dit: à

« une étude fait apparaître quelques caractéristiques qui reviennent souvent, comme la rupture socio-économique, la non intégration sociale, marginalisation »

C’est effectivement un point important, sur lequel revenait Badiou dans une conférence pour expliquer ce qui faisait naître l’islamisme. Ici, la religion n’est plus qu’un lointain prétexte pour prendre le pseudo-chemin de la révolte. Par ce type de raisonnement très juste, on voit tout de suite l’escroquerie de l’équivalence islam = islamisme. Ce n’est pas penser droit que de penser cela.

Delaporte dit: à

La thèse de Badiou c’est qu’on devait le terrorisme islamiste à la paupérisation de l’économie. Le système capitalisme, absurdement injuste, provoquait ces révoltes. Marx n’avait pas deviné cela. On attendait Badiou pour.

D. dit: à

Erdogan est un garant de stabilité avant toutes choses et nous n’avons besoin de rien d’autre en Turquie.
Ça a un coût : celui de se tenir à carreau et de rentrer dans le rang. Pas bien méchant.
Enlevez Erdogan et vous aurez un chaos indescriptible, une nouvelle Syrie, en peu de temps. Faut-il être à ce point sur une autre planète pour ne pas avoir compris ça ?

D. dit: à

Je comprends pas Rose qui mange des gâteaux secs de 1928, oubliés par ses grands parents après leur nuit de noce. Faut avoir très faim quand même.

x dit: à

« Adieu, ami[s] lecteur[s], songez à ne pas passer votre vie à haïr et à avoir peur. »

la vie dans les bois dit: à

petitix est parti?
On aurait aimé avoir le temps de lui soumettre cette réflexion, à propos de la gestion médiatique des attentats terroristes islamistes, qui est la suivante, l’insécurité effective engendre un sentiment de peur.

Pablo75 dit: à

@ x

« Il ne s’agit pas de commettre des syllogismes, mais de dresser l’oreille quand un « mot d’ordre », un leitmotiv réapparaît ainsi, non débarrassé de ses présupposés et sans la moindre prise de conscience des conséquences qu’il a eues dans le passé. »

Encore un donneur de leçons morales, l’un des grands péchés capitaux des français – qui est un peuple dont le passé récent ne lui permet d’en donner beaucoup.

Même si les suisses ne sont pas irréprochables, il y a peu de pays dans le monde qui pourraient leur donner des leçons de morale. Et surtout pas la France, je le répète.

Pablo75 dit: à

@ la vie dans les bois dit: 22 août 2017 à 15 h 33 min

Tu parles des exécutants des attentats. Nous, des donneurs d’ordre.

Delaporte dit: à

« La roue rouge » de Soljénitsyne parait pour la première fois en anglais grâce à un don d’une fondation américaine

Je croyais que c’était fait depuis longtemps. Soljénitsyne a été plus gâté en France, grâce à son éditeur Claude Durand qui était aussi son ami.

Petit Rappel dit: à

Pablo, tant qu’à choisir Deller, j’aurais préféré le De Profundis de Delalande.
Les Leçons de Ténèbres n’ ont pas été écrites pour cette tessiture là.

Christiane, je suppose que vous voulez parler du Connétable de Bourbon? Il y a bien un Duc, mais c’est Antoine. Le problème est avant tout politique. François Ier veut mettre la main sur les terres de la défunte Suzanne de Bourbon, parce que cousine de Louise de Savoie. On plaide. Bourbon sent que les jeux sont faits, écoute les propositions de l’Empereur (elles n’ont rien de neuf,mais ont le mérite d’etre persistantes). tout le milieu diplomatique le sait.
Jacquart résume bien cela:  » Bourbon lui a fait honneur de tenir un petit prince vite défunt, mais la parole de Bayard est au Roi ». En d’autres termes, ce n’est pas parce que Bourbon est son supérieur qu’ils entretiennent des liens d’amitié. Et il n’y a pas de disgrace, puisque le petit Gentilhomme est devenu Lieutenant Général du Dauphiné, et participe à toutes les campagnes du Roi, dont, pour son malheur, la dernière.

X, sur 1870, vous avez aussi les Mémoires de Vinols évoquant ces soldats rendus par les allemands pour écraser l’abjecte Commune. On peut-être légitimiste et intelligent.

Pablo75 dit: à

@ D.

Et tu penses quoi du Kurdistan, « pays » très ésotérique?

Il y a des prophéties qui expliquent que la création du Kurdistan sera le signal d’un changement brusque du monde. Et on est pas loin de la naissance de ce pays…

la vie dans les bois dit: à

Je ne sais pas de quel donneurs d’ordre petitix causait, à part des sossialos, dont il ne reste presque plus rien, depuis qu’ils ont été trahis par le révolutionnaire macaron.

Delaporte dit: à

On ne va pas y échapper, même si l’éditeur n’est pas encore connu (de nombreuses maisons d’édition hésitant à publier le livre, on les comprend) :

« Jean-Marie Le Pen publiera ses Mémoires début 2018 »

Delaporte dit: à

Il me semble que la création d’un Kurdistan ne saurait tarder. C’est évident, gros comme le nez au milieu de la figure.

D. dit: à

Erdogan peut lâcher une toute petite principauté de Kurdistan pour leur faire plaisir. Et après on aura la paix. Ce sera une sorte de Kossovo.
Tout cela est tellement ridicule devant le monde entier.
J’aimerais maintenant manger mon goûter sans avoir à subir un interrogatoire (un pain au chocolat). Flûte at la fin.

Pablo75 dit: à

« le Pr Esposito avait ce matin à France Info, une autre approche, concernant les terroristes islamistes qui sont sur le territoire européen. Sans parler de « profil type », une étude fait apparaître quelques caractéristiques qui reviennent souvent, comme la rupture socio-économique, la non intégration sociale, marginalisation. » (la vie dans les bois)

Ça tombe mal: l’assassin de Barcelona, abattu hier, était tout le contraire: intégré, avec du travail, « sympathique, sociable, généreux », aimant le foot, l’escalade, bon étudiant, excellent travailleur dans une grande entreprise de la region

http://www.larazon.es/espana/asi-fue-el-recorrido-mortal-de-younes-abouyaaqoub-DP15830773?sky=Sky-Agosto-2017

closer dit: à

Delaporte, arrêtez de proférer vos âneries sur l’islam et surtout de prendre Badiou pour référence, alors qu’il n’y connaît strictement rien.

Pour un archéo marxiste comme lui, il est évident que tout le mal a une origine économique. C’est archi faux et facile à démontrer: les terroristes sont pour la plupart issus de milieux petits bourgeois, voire bourgeois, comme ceux du 11 septembre. L’Arabie Saoudite n’est pas précisément un Etat pauvre, toute la population est entretenue par la rente pétrolière, et son islam est le même que celui de Daech, le terrorisme avoué en moins en raison de ses intérêts internationaux.

closer dit: à

Je n’avais pas vu le Pablo de 17h13, mais il confirme mon commentaire. Je ne sais pas si vous avez vu le domicile du principal terroriste à la TV, mais l’intérieur paraissait presque luxueux!

Delaporte dit: à

« Delaporte, arrêtez de proférer vos âneries sur l’islam »

En fait d’âneries, vous-même en avancez beaucoup. Vous passez à l’as l’immense prolétariat arabe, victime séculaire du colonialisme. Vous ne voyez pas la situation critique de l’Etat d’Israël, qui est une expérience pilote pour tout l’Occident. Je ne vois vraiment pas ce qu’il vous faut d’autre !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…peut-être une explication,!…

…le nationalisme religieux, transmis de père au fils,…somme toute, des nazis, comme, les autres germains,…tout, dans l’unité, en  » force ‘,…
…aucun civisme, que de la comédie champêtre,…
…en attende de nous soumettre,…

…au fond, les renvoyez tous , d’où ils viennent,…même, au demeurant, leurs construire, les édifices pour leurs bien-être gratis, chez-eux,!…
…et qu’on, passe à autre choses,…
…il n’y a pas de valeurs dans l’immobilier, c’est pire que l’art,…les prix, de camoristes pensionnés spéculateurs,…
…etc,…

la vie dans les bois dit: à

C’est une des raisons, comme le montre l’esoterik du 75, qui fait absolument refuser de parler de portrait type. Le ressortissant marocain de 22 ans qui a commis l’attentat de Barcelone le 17 août 2017, que sa famille présente maintenant comme exemplaire est parfaitement crédible. En jeune homme aimable, c’est comme ça que des journaleux peu scrupuleux prennent leurs lecteurs pour des cretins

Delaporte dit: à

L’analyse marxiste s’applique très bien au monde contemporain. L’expérience communiste a raté en Urss comme actuellement en Chine, mais les idées marxiennes restent hautement valables. On ne perd jamais son temps à lire Marx, et à réfléchir à une situation présente à travers sa grille de lecture.

Diogène dit: à

Ah ! il n’y a qu’ici qu’on peut entendre parler de Francisque Sarcey ! Son livre Le siège de Paris, écrit quasi au jour le jour, est en effet très éclairant sur cette période, il s’arrêtait juste avant la Commune de Paris, ce qui, je m’en souviens encore, m’avait laissé un terrible sentiment de frustration. Sarcey valait que l’image qu’il a laissée à la postérité, semble-t-il…

Diogène dit: à

Sarcey valait mieux, etc. vous aurez corrigé.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*