de Pierre Assouline

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Dans le tourbillon de la vie

Dans le tourbillon de la vie

Ce soir, la Cinq diffusera Ascenseur pour l’échafaud, inoubliable errance urbaine écrite par Louis Malle et Roger Nimier, mise en musique par Miles Davis (accompagné de Barney Wilen, René Urtreger, Pierre Michelot, Kenny Clarke, merci pour eux jamais cités) et au centre une Jeanne Moreau pétrie d’angoisse, de doute et de solitude admirablement photographiée en noir, blanc et toutes les nuances du gris de la nuit à gros grains par Henri Decae. Hier soir, Arte diffusait Jules et Jim, un film qui renvoie à un livre qui lui a fait écho.

Il y a comme ça des gens dont la mémoire précède la naissance. Une vieille sagesse juive raconte ça. Des individus de ce type, on en connaît trois à Paris, trois achkénazes qui ont mis leur plume au service de ce monde-là. Des Juifs venus de là-bas échoués par ici, qui ont tout perdu sauf l’accent. Ce trio est constitué du dramaturge Jean-Claude Grumberg, du regretté nouvelliste Cyrille Fleischman, et du documentariste Robert Bober. Ce dernier avait fait une entrée fracassante en littérature en 1993 avec Quoi de neuf sur la guerre ? Puis il y eut Berg et Beck suivi de Laissées-pour-compte (tous publiés par POL). On y sentait passer un doux vent mélancolique, avec ce qu’il faut d’humour et de tendresse pour ne pas sombrer dans la tristesse. Des qualités retrouvées dans le dernier en date On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux.

Il s’est servi dans Plupart du temps de Pierre Reverdy. Juste le titre. Pour le reste, il doit tout à Jules et Jim. Le livre d’Henri-Pierre Roché, le film de François Truffaut. Il est vrai que le jeune Robert Bober, futur documentariste, fut son assistant pour les Quatre cents coups, Tirez sur le pianiste et Jules et Jim. Ca laisse des traces. Son récit, qui tient du collage de séquences, raconte des histoires à travers une histoire. Celle de sa mère. Elle a vécu presque la même chose. Ce qui renvoie un étrange écho. D’un côté Jules, Jim et Catherine. De l’autre Yankel, Leizer et maman. Yankel s’est dissipé en cendres dans le ciel d’Auschwitz, Leizer s’est carbonisé dans le vol Paris-New York qui coûta la vie à Marcel Cerdan, maman est restée là avec son chagrin et son fils, le narrateur. Il faut Truffaut pour qu’elle sorte de son silence et qu’elle raconte son secret. Ce que c’est d’avoir aimé deux hommes, d’avoir perdu son Jim après avoir perdu son Jules.

Nous sommes dans les années 60, déjà dans le tourbillon de la vie. La guerre n’est pas si loin encore. On dirait qu’il y a eu comme un trou noir. Dans ce monde-là, où l’on ne cesse de vadrouiller autour de son passé, lorsqu’on se souvient d’un nom, l’adresse suit juste après. On chante aussi le Temps des cerises. On sait, mais pour combien de temps encore, le sens du mot « guinguette ». On ne peut remonter Belleville sans être envahi par des souvenirs d’école. On est parisien comme seuls ces yids-là savaient l’être. On croise des gens qui furent des personnes avant de devenir des personnages.

Le fameux clown Pipo, qui faisait rire les spectateurs sous la botte, et qui était le seul du cirque à ne pas rire car lui seul savait qu’il était né Sosman. Cette Boubé qui décida d’être muette sous l’Occupation car « les mots qui sortaient de sa bouche portaient tous une étoile jaune », qui s’est rattrapée depuis sans apprendre le français pour autant et serait bien capable de dire « rue des Hospitalières-Saint-Gervais » en yiddish. En passant, on fait un bout de chemin avec le Robert Giraud du Vin des rues, et le Robert Doisneau des bistros et Vins-charbons.

Jules et Jim est le leitmotiv de cette quête nostalgique ; ce n’est pourtant pas un film qui la gouverne, ni même un livre, ou un album, mais un tiroir. Celui où l’on range à la diable les photos d’autrefois. Incroyable ce qu’elles peuvent faire rêver. Elles sont l’aimant secret de nos vies intérieures. A la fin… A la fin, vous verrez bien, si toutefois les larmes ne vous brouillent pas la vue.

(Jeanne Moreau 1928-2017 photo extraite d’Ascenseur pour l’échafaud)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire Littéraire.

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commentaires

824 Réponses pour Dans le tourbillon de la vie

Jean dit: à

Je peux causer, moi, ah je peux causer. Qu’est-ce que je fais, moi, quand je lis le papier d’Assouline sur la défunte Jeanne Moreau, ou de quelque tout récemment macchabée qu’on voudra ? Eh bien, je me divertis (au sens pascalien ou non), je rigole, je m’esbaudis. J’en profite pour servir mes bavardages débiles à de supposés lecteurs. Ah ben, bravo ! je dis bravo ! On dira ce qu’on voudra, les morts, c’est vachement pratique. La mort aussi, d’ailleurs.

Jean dit: à

A part les hommages à Simone Veil, ceux à Jeanne Moreau m’auront quand même sacrément diverti (au sens pascalien du terme, bien entendu).

Jean dit: à

Quand je dis que les hommages à Simone Veil et à Jeanne Moreau m’ont bien fait rigoler, ce n’est pas le décès des intéressées qui a déclenché mon hilarité, c’est le déluge de bavardages qu’il a suscités. Un peu de pudeur, que diable. Hamlet l’avait pourtant intimé : le reste est silence.

christiane dit: à

Dites donc, Jean,
quand vous aurez fini de jouer au trouble-fête auprès des nécrologues, vous pourrez jeter un coup d’œil sur le commentaire /Barthes que je vous adressez le 2 août 2017 à 14 h 04. Ceci en réponse à la question que vous posiez le même jour à 10 h 55. (Ceci dit, je comprends votre saturation…)

Vicdoria dit: à

Le week-end dernier, j’étais dans la mer comme un poisson à mesurer son immensité tant spatiale que temporelle. 3,5 milliards d’années que la plaisanterie dure et elle va durer encore très longtemps…….
Trois milliards et demi, qu’est-ce que ça represente ? En gros le nombre de CENTIMÈTRES parcourus en 25 allez-retours Paris-Nice. Chaque CENTIMÈTRES étant une année, chaque km étant cent-milles ans !
…alors les migrants…la natalité…macron…la planète à crédit….hurk hurk hurk….personne ne semble mesurer correctement le cosmos et son pouvoir régénératif. Rendez-vous dans 3,5 milliards d’années pour voir s’il y a toujours des bikinis sur les plages…

Petit Rappel dit: à

Scaramucci..Oui, et personne n’ a relevé cette étrange et météorique union de Donald et de Scaramouche, du matamore et du peureux. Quand la comedia dell’arte s’empare de la première puissance mondiale, on aboutit à ça…

MC

Jean dit: à

Chère Christiane, je l’ai lu avec intérêt. J’ai oublié de vous en remercier. Voilà qui est fait.
Le texte de Barthes mérite une lecture et relecture très attentive.

Widergänger dit: à

L’article de la romancière Sunny Singh à propos du fil de Nolan Dunkerque montre finalement toute l’hypocrisie de la « politique de repentance » de l’Europe occidentale à propos des guerres coloniales. Cette politique n’a en réalité rien changé à l’attitude générale de ceux qui font l’opinion publique, qui reste confinée dans une vulgaire attitude raciste. La promotion du racisme par ce genre de propagande qu’on aurait pu croire effacée de notre horizon est vraiment une honte pour l’Europe. On voit bien ce qui se cache de peur derrière, la peur de l’invasion du continent noir en Europe par l’immigration. Le repliement sur soi au lieu de penser une politique de la coopération entre le Nord et le Sud de la planète. Cette politique de l’autruche ne peut avoir que de graves conséquences pour notre avenir commun. Cette romancière britannique a eu raison de dénoncer une telle forfaiture et cette propagande monstrueuse de l’intelligentsia britannique. Les dizaines de petites décisions qui l’y ont amené, soulignées à l’envi par Sunny Singh, n’est pas évidemment sans rappeler les autres milliers de petites décisions dans l’administration du Reich nazi qui permirent d’organiser dans le silence des bureaux l’œuvre diabolique des bourreaux. Merci à elle pour cette dénonciation !

Jean dit: à

Rendez-vous dans 3,5 milliards d’années pour voir s’il y a toujours des bikinis sur les plages… (Victoria)

Compte tenu de l’augmentation de diamètre du soleil et du réchauffement subséquent, il n’y aura plus de bikinis ni de jolies filles pour les porter ni de senteurs marines dans approximativement huit cent millions d’années.

Vicdoria dit: à

N’importe-quoi.

JC..... dit: à

@Olga 9h43. Ton Scaramouche, il a la gueule et la structure physique d’un équipier d’avant, bestiasse sur un 7/8ème de 16 m, avant l’invention maudite de l’enrouleur !!! Tu vois ce que je veux dire ! Le parler aussi, puisqu’on dit qu’il était plus proche question tchatche de Depardieu que de Jean d’Ormesson ….

Widergänger dit: à

Reverdy, un poète à redécouvrir :

_____________________
Des êtres vagues

Une honte trop grande a relevé mon front. Je me suis débarrassé de ces encombrantes guenilles et j’attends.

Vous attendez aussi mais je ne sais plus quoi. Pourvu que quelque chose arrive. Tous les yeux s’allument aux fenêtres, toute la jalousie de nos rivaux recule au seuil des portes. Pourtant s’il n’allait rien venir.

À présent je passe entre les deux trottoirs ; je suis seul, avec le vent qui m’accompagne en se moquant de moi. Comment fuir ailleurs que dans la nuit.

Mais la table et la lampe sont là qui m’attendent et tout le reste est mort de rage sous la porte.

(Plupart du temps, Pierre Reverdy, 1915)

JC..... dit: à

Lorsque je vois mes délicieuses tourterelles apprivoisées, sous la menace de mes délicieux félins recueillis d’un refuge, et que la chatte habile se saisit de l’une d’entre elles, joue un peu avec, puis l’abandonne, mourante, aux fourmis qui se régalent, fourmis que j’écrase de toute ma puissance, je me dis : « Règne animal ! la Nature est ainsi faite, le fort triomphe toujours du faible »

Pour quelle raison devrions nous prendre le parti des faibles ?… Nous ne sommes que bêtes, non ? Choisis ton camp, camarade, et lutte contre les fourmis….

JAZZI dit: à

WGG, connais-tu ce film ? Une petite merveille, qui montre que Robert Bober, cinéaste et écrivain, doit tout à Perec, contrairement à ce qu’affirme péremptoirement Bloom.
« En remontant la rue Vilin » retrace la genèse de toute l’oeuvre de Georges Perec, sur laquelle plane le fantôme d’Auschwitz. Et aussi de l’impossibilité pour un fils de parler de la disparition dans les camps de la mort de sa mère. Tu découvriras aussi comment le G de Georges associé au G du nom d’un tailleur de pantalons de la rue Vilin, GG, se transforme, dans l’inconscient de Perec, en SS !
https://vimeo.com/177268315

Widergänger dit: à

Oui, merci, Jazzi ! Je regarde tout de suite.

JC..... dit: à

C’est bizarre ! sous cette canicule sans recul (mon dieu, faites qu’il pleuve de l’eau, pas du sang !), je me sens bien.

Pourquoi ?…

Sachant que tant de vieillards fragiles vont en crever, tant de ruines féminines vont expirer bouches ouvertes sur de fausses dents, décès tragiques ouvrant de magnifiques successions au cours desquelles la dispersion de somptueuses bibliothèques sera organisée rationnellement par des écoliers incultes (formation EN) à la recherche d’argent facile….

JC..... dit: à

Dieu, que la vie est belle, mort comprise !

x dit: à

Jean, il n’y a pas que les nécrologies ! On voit aussi la récupération post mortem d’un philosophe qui ne peut plus protester contre l’utilisation de son nom et la transformation d’une mission et d’une fréquentation ponctuelles en posture de disciple. Quand il était vivant, Ricœur ne se laissait pas faire ni entraîner là où il ne voulait pas aller ; on se souvient d’une belle démonstration lors d’une émission de Réplique, mémorable.
Renato, si vous trouvez quelqu’un de gauche à Bercy, faites-moi signe.
cher Cerbère de o h 28, c’eût été avec plaisir dans le cadre du modèle coopératif d’une conversation amicale, car il se trouve que je connais l’endroit pour l’avoir pratiqué. Mais votre question étant toute rhétorique, une assertion acrimonieuse, je ne me donnerai pas ce ridicule. Aucune concurrence à craindre dans la fonction d’expert universel — Régnez, Madame !
Le salon vous attend ! le succès vous réclame !

JC..... dit: à

Dans le fond, une des rares erreurs du Maréchal* de Gaulle a été de confondre veaux avec moutons** !

* pas certain que ce soit la bonne étiquette militaire
** moutons ? rime avec Macron et Mélenchon …

Janssen J-J dit: à

Le regard droit devant, à la table de la cuisine, le bol de café encore fumant. Dehors, il bruine. Sur la gauche, à l’intérieur, pendouille de fil d’un pied de perfusion devant la grosse télé. A l’extérieur, sur la terrasse où trônent table et chaises en plastic blanc écru pour ne pas dire grisâtre, la pelouse se reverdit. A droite, au premier plan, le seringa taillé en boule. Derrière, des lilas, eux-mêmes auréolés des branches faîtières du sumac ou vinaigrier étoilé. Le bruine se transforme soudain en pluie drue. Elle tombe dru et s’élève alors un halo de brume devant le mur végétal. En face, encore légèrement à droite, la partie inférieure de l’immense sapin de noël, planté il y a 62 ans, durant les jours se sa naissance, en mars. Il a désormais atteint cinq fois la dimension verticale de la maison. Branches et ramures majestueuses plongent dans l’herbe ou se redressant érectiles vers un soleil momentanément absent. Juste en face, sur trois plans successifs : d’abord un althéa taillé aux fleurs roses, la seule vraie touche de couleur tranchant dans la composition, avec à l’arrière, les branchettes du lagerstroemia constellées de petites fleurs en grappes rouges. Derrière le « prunier du barbeuc » (dont les fruits violine gorgés ont donné hier soir une tarte un peu décevante, une amertume compensée par une colée de sucre de canne qui sur rétablit avec bonheur l’équilibre de la saveur perdue).
Au sommet du prunier à l’arrière de la haie, la cime pointue d’un sapin plus jeune et élancé (12 ans), celui du potager. Et en extrême fond sur la gauche, l’immense noyer vétéran. Une trouée dans la végétation laisse percevoir les tuiles mécaniques de la maison de la voisine. Que tentent de masquer son prunus flamboyant, et plus près de nous, en revenant par ici, les branches du cytise, les branches du figuier et celles du petit dernier, l’olivier, qui s’est parfaitement bien adapté. A l’entrée du potager, on note ce bouton de rose épanoui qui dépasse pour entrer dans la toile. La pluie vient de cesser brusquement, le silence est encore absolu car les oiseaux se sont tus, seul le gros coq tout mouillé fait la gueule : apparemment, ses 5 poules rousses et blanches ne veulent pas glousser dans sa combine.
_____

@ »on entre dans un mort (même encore chaud) comme dans un moulin ». – Entre ici, Jean Moulin !… (?)-

Oui, la rdl avait naguère théorisé l’affaire en expliquant la pratique journalistique de la préparation de la viande froide. Quant à moi, la mienne est prête, hors de question de la laisser à passoul. Elle paraîtra sur ce blog le soir de mon décès, comme il est indiqué « sur » mon testament borroméen.

JAZZI dit: à

Pourquoi ne pas nous donner ta nécrologie de ton vivant, JJJ ? Ainsi, tu pourrais lire les commentaires qu’elle, que tu nous inspires !

JAZZI dit: à

Beau jardin de famille, JJJ, c’est dans quelle région ?

JAZZI dit: à

Christiane, j’aurais bien aimé savoir ce que le film de Bober, que tu as vu, t’inspire comme réflexion ?

JAZZI dit: à

Quelqu’un de gauche à Bercy, x ?

« Pierre Bérégovoy, ancien ouvrier et syndicaliste : Juillet 1984 – mars 1986 : ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le gouvernement Laurent Fabius.
Mai 1988 – mai 1991 : ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie dans le gouvernement Michel Rocard.
Mai 1991 – avril 1992 : ministre d’État, ministre de l’Économie, des finances et du Commerce extérieur dans le gouvernement Édith Cresson. »

Janssen J-J dit: à

11.36 pas bête, votre suggestion,jazzman. Mais je craindrais plus votre voyeurisme que le mien, tous comptes faits. Non, faisons comme j’ai dit. Et puis, tous les jardins de famille sont beaux où qu’ils se trouvent pour peu qu’ils soient remplis d’amour, ne croyez-vous pas ?

bérénice dit: à

Jazzi connaît-on la date du suicide du locataire actuel, homme de gauche connu des services, Bruno Lemaire?

bérénice dit: à

Et bien que tous ces ministres ne soient en quelque sorte que des officiers chargés d’appliquer un programme présidentiel , peut-être n’ai-je pas précisément compris la philosophie de tout cet appareil d’Etat.

Widergänger dit: à

Vraiment impressionnant ce jeu sur la lettre « ain » en hébreu à propos du nom Perec, qui se prononce bien [Perets] en polonais, et la forme de la rue qui figure cette lettre hébraïque ainsi que le E de son nom disparu dans son fameux roman, forme de la rue que Perec voit comme un S de SS. D’autant plus que le nom du marchand de pantalons « Gelibter », que Perec assimile à Selibter durant de longues années (mais qu’il corrige en 74 suite peut-être à de longues années d’analyse qui lui permettent de voir enfin la réalité telle qu’elle est et non telle que la voit son angoisse) sonne en allemand comme le mot « Geliebter », le « bien aimé », ce que Bober ne mentionne pas. Il y a là quelque chose de totalement fascinant en effet.

C’est presque un film kabbaliste.

Le magasin de boutons dont il est question dans le film m’a fait rappeler qu’en bas du 35 de la rue Godot de Mauroy où vivait ma grand-mère se trouvait encore dans mon enfance une marchande de boutons (aujourd’hui c’est un petit restaurant qui donne jusque dans la cour intérieure de l’immeuble par la fenêtre qui était autrefois celle de la concierge de l’immeuble) où ma mère achetait des boutons pour la confection de ses vestes, manteaux et autres vêtements là même où ma grand-mère en avait elle-même acheté quelques années plus tôt. La marchande de boutons avait dû la connaître mais à cette époque-là je ne pouvais pas me poser ce genre de question.

Janssen J-J dit: à

Elle est d’autant plus difficile à comprendre, cette philosophie, que si elle avait jamais exister, elle ne pouvait de toute façon pas faire long feu… C’est du pilotage à la petite semaine, comme on pouvait bien l’imaginer. Quand on voit un président préférer recevoir une chanteuse à l’Elysée plutôt que les syndicats de police, une affaire propre à scandaliser un philippe bilger au figaroscope, et ses semblables sur la rdl, il y a de quoi rire.
Quant à moi, revenu de tout, je ne m’étonne de rien s’agissant de cette créature présidentielle qu’un tas de veaux a bien voulu porter avec enthousiasme sur les fonds baptismaux de la chrétienté post capitaliste. Mais on va pas trop s’attarder à ça, durant les vacances des députés marcheurs.

Widergänger dit: à

Ce qui est fou aussi c’est que dans l’édition définitive c’est « Selibter » qui l’a emporté sur « Gelibter ». Le « bien aimé » en quelque sorte a disparu lui aussi par la faute/grâce d’un correcteur…! Là aussi, c’est fascinant.

la vie dans les bois dit: à

m’a tout l’air plein de haine recuite petitix.
Doute de rien le vieux roublard, car matière d’expertise bloguesque, je pencherais pour un x de l’akadémie de sossiologie de paris.
Féru de mag télé…
A part son  » recadrage » fait assez vertement sur la chaine de diffusion du film  » ascenseur pour l’échafaud » pas souvenir d’avoir lu grand’ chose de sa part sur ce fil de commentaires.
signé 008

JAZZI dit: à

La rue Vilin est totalement engloutie dans le parc de Belleville, WGG, et Rober Bober pour parler du parc et des arbres et de la vigne qui l’ombrage et le verdisse, s’inspire visiblement du texte de l’affiche historique que j’avais rédigé à l’occasion de l’ouverture de ce superbe jardin public…

JC..... dit: à

Crève sans crainte, JJJ, on se fout de ton devenir….

Vicdoria dit: à

J’aime bien JC.

Jean dit: à

Notre usage immodéré et exaspérant de la préposition « sur », c’est la faute à Zola et c’est Proust qui le dit

J’en reste sur le cul.

JAZZI dit: à

Mon texte de l’histoire du parc de Belleville :

« PARC DE BELLEVILLE 1988
20° arr., rue des Couronnes, rue Julien-Lacroix, rue Jouye-Rouve, rue Piat, M° Couronnes ou Pyrénées

Le territoire de Belleville, qui faisait partie du domaine royal des Mérovingiens, aurait connu un peuplement plus ancien – un menhir a été retrouvé au pied de la colline en 1782 – dont on ne sait cependant rien. Le lieu s’appelait Savies, un nom dérivé du terme celtique “ savart ” désignant des terres pauvres et il fut donné par Hughes Capet à l’abbaye de Saint-Magloire peu avant l’an mil. Au XII° siècle, l’abbaye de Saint-Martin des Champs en devient propriétaire et entreprend de capter et de canaliser les eaux des nombreuses sources qui parcourent la colline pour alimenter son abbaye, dont le Conservatoire des Arts et Métiers occupe aujourd’hui l’emplacement.
Au XIII° siècle, Savies devient Pointronville, sans que l’origine du nom soit connue mais au XVI° Pointronville disparaît à son tour au profit de Belleville, dont l’étymologie reste également inexpliquée.
Belleville vit essentiellement de la culture et de la vigne et les courtilles – en vieux français verger ou potager -, où l’on sert depuis toujours le vin clairet, se transforment en guinguettes qui se multiplient dès le XVI° siècle. A la population des vignerons et des cultivateurs viennent s’ajouter les ouvriers des carrières de gypse, dont l’exploitation sur la colline se fait à ciel ouvert depuis le XIII° siècle, et ceux de petits ateliers qui commencent à s’installer. Après la construction du mur des Fermiers généraux, en 1785, les guinguettes connurent un véritable succès et l’on venait s’encanailler à la barrière de Belleville, mais de l’autre côté du mur afin de ne pas payer les taxes. La descente de la Courtille, dans la nuit de mardi-gras, était connue dans tout Paris pour son atmosphère haute en couleurs.
Jusqu’à la fin du XVIII° siècle, Belleville reste essentiellement agricole. Cependant, au début du XIX°, un afflux de population et la naissance de la petite industrie vont transformer le paysage. Au moment de l’annexion à Paris, en 1860, qui partage Belleville entre les 19è et 20è arrondissements, au grand mécontentement de la population, les vignes ont disparu et il ne reste guère d’espace cultivé. Les carrières, qui avaient connu une intense activité tout au long du XVIII° siècle où l’exploitation était devenue souterraine, s’épuisent. Au fur et à mesure de leur fermeture, la dernière en 1878, la colline voyait s’élever des constructions pour accueillir les habitants du centre de Paris, chassés en masse par les travaux d’Haussmann.
Le parc de Belleville, dont les travaux ont été menés de 1983 à 1988, s’est inscrit dans la plus vaste opération de rénovation de la ZAC de Belleville. Il a remplacé des îlots vétustes à l’habitat très dégradé et des terrains qui étaient restés vagues. Sa conception a été confiée à l’architecte François Debulois et au paysagiste Paul Richet.
Implanté sur 4,5 hectares à flanc de colline, sur une dénivellation d’environ 25 mètres, il offre en son point le plus élevé, aménagé en belvédère en bordure de la rue Piat, un magnifique panorama sur Paris. Du belvédère part un circuit d’eau, évocation des sources anciennes, qui parcourt la colline en alternant bassins et cascades pour s’achever en bassin aquatique. Les deux principaux cheminements verticaux suivent le tracé de deux anciennes voies du quartier, le passage Julien-Lacroix dont on a conservé l’escalier et la rue Vilin avec ses pavés, tandis que des parcours étagés ont été aménagés transversalement.
Les anciennes carrières sont évoquées dans la partie haute du parc par une sculpture de rochers intitulée la Carrière des Moines, œuvre de Pierre Sabatier, et une vigne de pinot meunier et de chardonnay a été plantée pour rappeler la vocation vigneronne de Belleville. Dans l’orangerie située sous le belvédère, la Maison de l’Air est consacrée à la découverte de cet élément et des enjeux qu’il représente pour l’environnement. »

JC..... dit: à

SCOOP

Faisant fi de réserves inadmissibles des loques intellectuelles militaires survivantes de WWII, il semble que l’Amicale soit d’accord (sous réserve de l’opinion des nains de Bruxelles qui la financent ) pour créer un site moderne :

« Escadrille NORMANDIE-NEYMAR »

Janssen J-J dit: à

merci quand même pour ta bénédiction, @JC, & longue vie à toi à port barcarole !…
Voilà au moins une saine réaction ante mortem ! Tu vois, jean jazzman, même pas besoin de nécrololo : on a tout ce qu’il faut icite comme nécrosés dugland pour nous esspliquer ce qu’il faut penser de la vie après la mort et avant la naissance.

Janssen J-J dit: à

Vicdoria D., pour le robot c’est la même chose que Victoria D. ?

Jean dit: à

Simone Veil , 89 ans ; Jeanne Moreau, 89 ans. Le tapage suscité par leur trépas n’a d’égal que le silence indifférent qui accompagna la phase prolongée de l’extinction de ces deux augustes vieillardes, qui n’intéressaient plus depuis longtemps que leurs proches parents. Cela me rappelle le commentaire de Flaubert à la mort de Charles Bovary : » il était mort. Quel étonnement ! « 

Janssen J-J dit: à

@12.27 : il est tiré duquel des 21 opus des goûts, au juste ? On dirait que virginie s’en est inspiré pour décrire la crèche de Vernon Subutex et de ses amis. Avez vous quelque chose de plus précis « sur » la rue Haxo : il s’y passa un événement formidable dans ma vie, avec Bernard.

Widergänger dit: à

Que de coïncidences, Jazzi !

Mais il faut que j’aille voir ce parc à mon retour.

Ce qui est fascinant dans ce film, c’est qu’on comprend en quelque sorte comment fonctionne l’inconscient. La fausse lettre Gammel de son enfance, qui est en fait un « Pé » (qui veut dire « bouche » en hébreu !!!!), s’est substituée dans son inconscient, en somme figé à ce moment de bonheur de son enfance avec sa mère et la joie de sa famille de savoir qu’il a appris une lettre qui est le début de son nom P, à la lettre « ain » qui est la vraie forme de la rue Vilin, qu’il assimile faussement à un S de SS, alors qu’elle a la forme exacte d’un P en hébreu. La « bouche » était en somme fermée ou obstruée par le S de SS, et il lui a fallu des années de cure et de travail d’écrivain pour qu’elle soit à nouveau capable de dire son nom en faisant disparaître son E (le « ain » hébreu). Quel labyrinthe fascinant !

rose dit: à

tant pis, je le dis
je n’ai jamais mangé de tête de veau.
mais un pied de cochon à sainte menehould, oui.

petitix m’a fait rire. Et grozix ? Que devient-il ?

JC..... dit: à

« Ce qui est fascinant dans ce film, c’est qu’on comprend en quelque sorte comment fonctionne l’inconscient. »

Incroyable….

JAZZI dit: à

« il lui a fallu des années de cure et de travail d’écrivain »

Et de sommeil et d’errance dans la ville (« Un homme qui dort ») et les paquets de cigarettes qui le feront partir en fumée à 46 ans, WGG !

Widergänger dit: à

Ce qui est fascinant aussi, c’est qu’à présent la rue Vilin se trouve en quelque sorte enterrée sous le parc ! Comme un vaste tombeau à l’antique ou ces tombes qu’on voit au cimetière de Safed en Galilée où sont enterrés les kabbalistes séfarades originaires d’Espagne ! Totalement fascinant.

JAZZI dit: à

« Incroyable…. »

Mais vrai, JC !

Widergänger dit: à

J’aimerais bien revoir ce film maintenant que je sais tout ça ! Je l’ai vu à sa sortie mais tout ça m’est passé complètement au-dessus de la tête à l’époque. Je n’en ai retenu que ce qui ressemblait à ma vie d’alors.

Widergänger dit: à

Le souvenir d’enfance fondateur de toute son œuvre en somme, c’est le moment où sa famille éclate de joie en voyant qu’il a appris cette fameuse lettre Pé en hébreu qui est l’initiale de son nom et qu’il appelle alors « Gammel » ou Gammeth ». Et le mot qu’il invente dans son enfance, cette fausse lettre « Gammel », comment ne pas penser à l’expression française « se ramasser une gamelle » ? Gamelle en effet que la suite de sa vie ! Là aussi c’est complètement fascinant.

JAZZI dit: à

Et puis « La vie, mode d’emploi », quel beau titre et quel livre !

JC..... dit: à

 » JiBé, je te crois, mais c’est incroyable, donc il s’agit d’une faiblesse de ma part… »

JC..... dit: à

Je ne voudrais pas être un élément geignant de l’aventure NEYMAR …. mais je me pose des questions :

– Quelles ventes à ce jour pour son livre, « C’est le pied ! » Editions ADIDAS …. Broché et relié cuir.

– Quel bagage intellectuel, le gamin doué ?

– Quel vide ne peut être occupé à ce point : NEYMAR !!!

On en reparle dans 6 mois ? Car le problème quantique du réel demeure : non-résolu….

Widergänger dit: à

L’inconscient gouverne en fait tous nos gestes, toute notre pensée jusque dans ses moindres détails ! Quand on a compris ça, on a fait un grand pas. Mais comme tu disais l’autre jour, JC, ce chemin-là est très dangereux, très escarpé. Seuls sont qui ont l’âme aventurière, téméraire et courageuse l’empruntent. Ce sont les artistes, les écrivains, les créateurs. Les autres, trop frileux, trop peureux, trop timorés, trop lâches, restent en bas de la piste. Ceux qui la grimpent, un peu comme cette rue Vilin (qui fait immanquablement penser à « vilain » et à « vil ») sont souvent ceux qui contraint par l’instinct de survie de l’emprunter au risque de leur vie, car il n’y a pas de choix possible en vérité. Ils ne sont pas plus courageux que les autres en fait, simplement, s’ils veulent vivre, il faut y aller, c’est tout !

Vicdoria dit: à

Les robots, je les ai tous dans la poche.

JC..... dit: à

La première chose pour bien vivre c’est de bien accepter sa mort …

JC..... dit: à

JiBé,
Tout était « vrai » dans la lecture de cette photo de bus… TOUT !

Widergänger dit: à

Seuls ceux qui ont…
…qui sont contraints…

JAZZI dit: à

« L’inconscient gouverne en fait tous nos gestes »

Oui, WGG, c’est pourquoi je ne crois pas trop à ton mot de « coïncidence » à mon propos, plus bas. J’ai erré 20 ans de ma vie dans les jardins et les cimetières de Paris, avant de me reconstituer. Avec les subsides de la ville de Paris, ma mère nourricière de substitution…

Vicdoria dit: à

Même en se baisant sur à peu près 1 milliard d’années, comme le suggère Jean, j’ai calculé qu’une civilisation « évoluée » comme la nôtre pourrait disparaitre totalement et renaître par un processus évolutif 4 fois, à chaque fois depuis des animaux marins vertébrés préservés.
Ça t’en bouche un coin, Wiwi, n’est-ce pas ?

Vicdoria dit: à

Oh p’tain…Delanoë en mère nourrissière de substitution. Quel beau tableau.

JAZZI dit: à

« qui n’intéressaient plus depuis longtemps que leurs proches parents »

Jean, la femme de ménage qui, en prenant son service le matin, a retrouvée le corps sans vie de mademoiselle Moreau était, parait-il, en larmes. Et de ce fait, au chômage !

Widergänger dit: à

Dans mon esprit, le mot « coïncidences » avait une large part surréaliste au sens de « hasard objectif ». Mais tu as certainement raison. Moi-même j’ai tellement expérimenté ces « hasard objectifs » dans ma propre vie pour la recherche des signes de mes ancêtres juifs et périgourdin, que je ne peux que te donner raison.

Quand je suis allé en Pologne sur les traces de mon grand-père j’avais constamment l’impression qu’il me guidait partout où j’allais. Une impression très subjective étrange et qui s’appuie en même temps sur d’innombrables petits faits de la vie quotidienne. De même quand je suis allé à Pskov en Russie, il s’est passé des trucs très bizarres. Et à St Pétersbourg.

JAZZI dit: à

Chirac-Tiberi, VicD.oria, Delanoë je lui ai rendu mon tablier !

rose dit: à

c pas pour ça qu’elle était en larmes. c parce qu’elle l’aimait bien.

JAZZI dit: à

Et Hidalgo, je te dis pas ! Depuis 2000, ils n’ont pas été capables de créer un parc digne de ce nom à Paris…

Widergänger dit: à

Non, ça ne m’étonne pas du tout.

Mais je ne crois que notre civilisation terrienne soit la seule présente dans notre galaxie. Les faits répétés donnent à penser qu’il existe au moins une autre civilisation beaucoup plus avancée que la nôtre, avancée sur le plan technologique et scientifique bien sûr, mais aussi sur le plan moral et spirituel. Une civilisation beaucoup plus évoluée, qui a peut-être des centaines de milliers d’années d’avance sur la nôtre, voire davantage encore. Mais ils s’intéressent malgré tout à nous, pauvres terriens si barbares encore, si proches encore des temps primitifs.

Vicdoria dit: à

Monsieur Jean Neymar du PSG ?

Vicdoria dit: à

Brigitte Macron future marraine des deux bébés panda de Beauval.

…pauvres bêtes. Après être nés en captivité : double peine.

JAZZI dit: à

Oui, les signes, WGG !

En ce moment je rédige mon prochain goût… de la Méditerranée.
Hier, à la médiathèque Françoise Sagan, où j’étais allé cherché un autre ouvrage, je tombe sur Paul Valéry dans la pléiade. Je l’ouvre à l’endroit du signet et que lis-je : « Inspirations Méditerranéennes ». Ainsi, j’ai compris aussitôt que ce livre m’attendait ! Sans chercher…

JAZZI dit: à

« le retour de l’homme sandwich »

Tu veux goûter à la saucisse, bérénice ?

Vicdoria dit: à

JC….. dit: 3 août 2017 à 13 h 17 min
La première chose pour bien vivre c’est de bien accepter sa mort …

…hahem…justement, on voulait vous en toucher deux mots si vous avez cinq minutes.

bérénice dit: à

13h33 comme nous ne disposerons jamais des moyens à explorer l’infini on peut toujours croire, perso je pense que nous tenons du hasard miraculeux or donc tous en serions des représentants de ce hasard , miraculeux, miraculés; y’a qu’à regarder, lire, écouter, compter, observer, étudier, épidémiologer, statistiquer, nous sommes; faBuLEuX.

Widergänger dit: à

Les dieux sont avec toi, Jazzi !

J’entendais un jour J. Attali dire que ses ancêtres se trouvaient partout autour de lui dans la pièce où il se trouvait à ce moment-là pour en parler. C’est une pensée que j’ai moi aussi constamment à l’esprit. Ça paraîtra évidemment comme une pure folie à beaucoup, mais j’y crois profondément. J’en ai trop de preuves.

Widergänger dit: à

Non, il a bien fait Jazzi, de nous parler de son guide des jardins. Ma mère, qui était passionnée elle aussi par les jardins de Paris, s’était acheté un guide sur ce sujet. Mais à la rentrée, je vais me procurer le guide de Jazzi, qui est sûrement bien fait et plus riche que le guide de ma mère, qui date un peu.

JC..... dit: à

Notre « civilisation » terrienne ne mérite pas ce titre pompeux !

Des milliers d’accidents darwinesques existent statistiquement dans cet univers et chambres de bonnes, univers qui n’est qu’un immeuble parmi d’autres univers …….

On peut donc trouver plus kons que nous en cherchant un peu.

keupu dit: à

à messieurs JEAN et Campanella aprés leurs propos (de cambre) sur la mort, ce qui démontre leurs angoisses, je leur dis ceci : Tu sers tout seul dans ton cercueil (James Hadley Chase) et J’irais cracher sur vos tombes (avec Boris) et même pisser dessus

bérénice dit: à

Jazzi, à force d’en enregistrer les mérites, les prouesses, les qualités, les quantités, les tailles , les fréquences et modulations, le tonnage de la production, le déséquilibre de la balance commerciale soit carrément excédentaire pour certains alors que déficitaire pour d’autres je manquerais à coup sûr d’allant, d’appétit, de ferveur religieuse pour satisfaire votre humour.

Vicdoria dit: à

C’est incroyable que saucisse soit un mot encore autorisé par les robots, tout comme tête de veau. Faut que ça change.

JC..... dit: à

@Andreadoria,
On peut torcher ça en 1 minute … ne perdons pas de temps avec ces questions sans intérêt.

Vicdoria dit: à

plus K.on on a déjà trouvé, JC.

rose dit: à

oui, les femmes. Une civilisation bcp + avancée que la nôtre, wgg .

JC..... dit: à

« J’irais cracher sur vos tombes (avec Boris) et même pisser dessus »

Pisser : no problem ! avec ce que tu bois pour tenir « droit », tu vas y arriver.
Cracher : no problem ! ta glaire rentrera dans ta gorge quand tu verras ce que tu verras, en face.

rose dit: à

« une déclaration de guerre économique totale contre la Russie ».

bah nos hommes semblent heureux et sur la rdl nous contredisons Trump : pas de guerre contre la Russie

Widergänger dit: à

Non, pas du tout, keupu, JC a profondément raison. Le sens de notre vie dépend entièrement du sens que nous voulons accorder à notre mort. L’un ne va pas sans l’autre.

Lacan disait que nous désirions que ça finisse vite… Moi, je pense qu’il y a des gens qui désirent au contraire que ça se prolonge le plus possible. Les nihilistes d’un côté, les croyants de l’autre. Moi, je suis croyant. J’aimerais bien vivre 300 ans mais à condition que mon cerveau me rende capable de supporter mes congénères pendant 300 ans, ce qui n’est pas une chose très évidente… Mais je me verrais bien vivre jusqu’à 114 ans, comme c’est prévu…

Vicdoria dit: à

Je vous y prends, Bérénice, à parler de hasard miraculeux. Le hasard miraculeux porté un autre nom : la providence divine. Serait temps de réaliser.

JAZZI dit: à

« La première chose pour bien vivre c’est de bien accepter sa mort … »

çà, malheureusement, je ne m’y ferais jamais !

Widergänger dit: à

Certaines femmes oui, bien sûr, mais pas vous, rose ! Pas vous ! Vous, vous êtes à des années-lumière de ça. Mais vous êtes perfectible comme nous tous.

JAZZI dit: à

« je manquerais à coup sûr d’allant, d’appétit »

Alors va pour un café, dans l’appartement habité jadis par vos parents, bérénice ?

JC..... dit: à

JiBé, tu peux ne pas préparer ta mort avec sagesse ! Ainsi, tu mourras idiot comme tout le monde, refusant ce don du ciel :vpenser autre chose, autrement, …

Widergänger dit: à

Accepter le fait de devoir mourir. Rilke a fondé toute sa vie et toute son œuvre sur cette idée. Blanchot en parle fort bien dans l’un de ses bouquins, dans L’espace littéraire je crois bien.

Le film de Bober m’a aussi fait penser à Rilke, aux Cahiers de Malte Laurids Brigge et à ses descriptions des immeubles ruinés du Paris des années 1910. Des pages fascinantes de ce récit, que je considère comme un chef-d’œuvre absolu.

JAZZI dit: à

Pas un jour où je ne pense pas à la mort, JC !

JC..... dit: à

JiBé,
tu sais que tu vas mourir ! pourquoi ne pas l’accepter avec le sourire, avec la sagesse requise, avec la sérénité qui convient, avec l’absolu nécessité d’en faire le complément naturel de ta vie ?…
Pourquoi, baurdel !

Widergänger dit: à

Notre vie est faite de hasards, c’est certain tant c’est évident. Mais c’st trop évident justement. Ces hasards sont « encadrés » par un vaste projet divin depuis le commencement de l’univers. Nous ne faisons en vérité que suivre la route qui nous a été offerte gracieusement par le Très-Haut, que nous pouvons ici ou là modifier à notre gré dans une certaine mesure. Mais l’essentiel nous échappe, c’est un projet divin depuis l’aube des temps. C’est en somme ce que dit la Relativité générale d’Einstein, en tout cas c’est ce que pensait Einstein vers la fin de sa vie. J’y crois aussi.

Widergänger dit: à

La mort est quand même un vertige, JC ! Personne ne peut échapper à ce sentiment de vertige qui nous prend en pensant à la mort. Personne.

Delaporte dit: à

A propos de mort, on a frôlé l’accident stupide. Le dernier missile nord-coréen est passé à deux doigts d’un avion d’Air France en provenance de Tokyo :

« Si l’avion avait décollé cinq à dix minutes plus tard de l’aéroport de Tokyo, il se serait trouvé dans la zone d’impact. Le Boeing 777 avait à son bord 316 passagers et 16 membres d’équipage. »

JC..... dit: à

Les bêtes simples vivent sans éprouver le moindre vertige quant à la mort !

C’est un miracle que nous soyons stupides, nous humains, au point de ne pas jouir chaque matin de la joie immense de se réveiller non-mort et bien-vivant…..

Widergänger dit: à

Il y a tout un discours sur la mort depuis Montaigne et les Anciens. La préparation à la mort, avec même un texte d’Erasme qui porte ce titre. C’est un vieux thème chrétien. JC n’est pas à la remorque, il est au contraire dans la tradition chrétienne.

Mais je crois aussi que l’organisme nous prépare à la mort tout seul. Il arrive un stade où souvent les gens préfèrent mourir à vivre, la vie les fatigue.

J’espère qu’elle ne me fatiguera jamais et que je la terminerai par une belle éjaculation…

Widergänger dit: à

Alors là, tu as mille fois raison, JC ! Le miracle d’être vivant, c’est quelque chose qui m’est constamment présent à l’esprit.

rose dit: à

tu seras tout seul

rose dit: à

ce n’est pas jazzi qui a introduit les jardins. non.

JC..... dit: à

Montaigne a tout dit : « Je n’ai pas peur de la mort, j’ai peur de mourir ». Nécessité de préparer corps et esprit à ce départ.

Widergänger dit: à

Pauvre Jean jean, il est en train de nous faire sa crise encore !

rose dit: à

cépatoi rose, cépatoi.

Widergänger dit: à

En effet, JC, tout à fait de ton avis.

Widergänger dit: à

Bon, je m’en vais faire mes courses au marché Bessarabe, qu’est à deux pas; Ensuite je me fais un joli petit parcours dans la ville de Kyiv…

rose dit: à

316 personnes et 16 membres sont des miraculés vivants. Entre Tokyo-Paris.
Don’t lost in translation.

keupu dit: à

Campanellon fanfaron, Campanella fanfara, Campanellou rien du tout

rose dit: à

on va être un peu tranquilles.

Widergänger dit: à

Mais moi aussi. La bêtise fatigue… Une fatigue nerveuse.

Janssen J-J dit: à

@La première chose pour bien vivre c’est de bien accepter sa mort …

Il est profond ce gars-là quand il veut, non ? Personne y avait pensé. Reus’ment qu’on l’a, hein. Caisse con d’viendrait ?

Vicdoria dit: à

Mais excusez-moi mais qu’est-ce que vous y connaissez en missiles ?
Pourquoi voulez-vous qu’un missile sol-sol frappe un avion ? Il n’est pas conçu pour ça.

rose dit: à

les hommes

JAZZI dit: à

« Le dernier missile nord-coréen est passé à deux doigts d’un avion d’Air France en provenance de Tokyo »

Les jours de Kim Jong-Un sont comptés ! On prépare l’opinion publique à une intervention en Corée du Nord, comme pour Sadam Hussein avec ses vrais-fausses centrales nucléaires…

rose dit: à

le travail aussi fatigue.

Jean dit: à

JAZZI dit: 3 août 2017 à 14 h 39 min

Les jours de Kim Jong-Un sont comptés !

Les miens aussi. Et je m’en réjouis. J’aurai profité des trente glorieuses à fond les ballons. Selon un article du « Monde.fr », l’Asie du Sud devrait devenir inhabitable avant la fin du siècle en raison des pics de chaleur humide insupportables pour l’organisme humain. Parallèlement, la France devrait connaître des températures supérieures à 50°. Vive le dioxyde de carbone ! Viva la muerte et après nous le déluge !

JC..... dit: à

Lorsque les archéologues de la décennie 80 (2080) mirent la main, par hasard, sur un cercueil IKEA carton et pâte à modeler des années 2018, ils furent surpris des conditions tristes de cette défunterie !

– on ouvre la boite ?
– on l’ouvre !

Ce qu’ils firent.

Aussitôt, une effroyable odeur se répandit dans toute la résidence pénitentiaire, celle qui avait été bâtie sur ce charnier…

Une vieille péripatéticienne qui s’y connaissais en ordure, mémé hors d’usage mais en parfaite santé, huma l’air puant puis s’écria :

– ça pue !
– quoi ?
– ça pue du Q !
– quoi !
– c’est keupu qui pue du Q…

On venait de mettre la main sur les restes puants du keupu, le Toutankhamon des Pole emploi de la Région.

Un vieil homme, qui passait par là, se contenta de confirmer :

– mort ou vivant, Keupu, y pue pareil ! C’est bien lui !

Delaporte dit: à

« Pourquoi voulez-vous qu’un missile sol-sol frappe un avion ? »

Sauf s’il est en plein dans la trajectoire. C’est du manque de pot, mais ça peut arriver.

JC..... dit: à

JJJ,
de quelle heure à quelle heure tu cesses d’être kon ? Jamais ?…. ah ! désolé !….

Delaporte dit: à

Les plus hautes autorités militaires et civiles ont confirmé la chose :

« Selon les données de FlightRadar24 et des forces de défense japonaises analysées par CNN, le vol 293 était à 100 km de l’engin balistique quand celui-ci s’est abîmé en mer. »

rose dit: à

100 km c peu.
c’est Belleville Sartrouvi
lle.

Delaporte dit: à

Petite précision alarmiste :

Interrogé par la chaîne CBS sur cet incident du 28 juillet, l’expert en sécurité aérienne Mark Rosenker a pointé que le système aérien mondial n’est pas préparé à un lancement imprévu de missile : « Je ne crois pas que le contrôle du trafic aérien serait en mesure de prévenir un avion qu’un missile s’apprête à croiser son chemin. »

rose dit: à

non.
18, 832 km. c loupé.

rose dit: à

faut compter qu’il y ait un pilote dans l’avion et qu’il ait un flair miraculeux.
à la vitesse des deux missiles + avion faudra de sacrés bons réflexes. Comme le pilote sur l’Hudson.

JC..... dit: à

Le cout du funéraire étant ce qu’il est, on envisage pour les pauvres faignasses défuntées, type keupu.

De leur demander de creuser leur tombe eux mêmes
De s’allonger tranquillement dans le trou en priant leur dieu
De se tenir à la disposition de gracieuses jeunes salaupes en mal d’emploi qui viennent avec des pleurs enregistrés
D’attendre la dernière pelletée de terre artificielle libératoire !…

Penser à mourir, c’est une affaire de détails importants et couteux. En aucun cas une affaire de philosophie, de religion, ou autre fadaise.

Vicdoria dit: à

Delaporte dit: 3 août 2017 à 14 h 47 min
« Pourquoi voulez-vous qu’un missile sol-sol frappe un avion ? »
Sauf s’il est en plein dans la trajectoire. C’est du manque de pot, mais ça peut arriver.

Vous avez raison sur un point, Delaporte : il y a obligation de définir une zone d’exclusion avant de faire de tels essais. Les pilotes se renseignent sur les zones d’exclusion avant de commencer le vol.
Quand à la probabilité réelle d’une collision, celle-ci est en l’occurrence infinitésimale. Là probabilité d’avoir un incident d’une autre nature étant considérablement plus importante. Les zones d’exclusion sont surtout définies pour les exercices de chasse impliquant de nombreux appareils en vol, ou s’il y a tir air-air ou sol-air.
Donc beaucoup de mousse pour rien sur cette affaire.

Vicdoria dit: à

Ça marche comment, Flightradar, Delaporte ? Expliquez s.v.p.

Vicdoria dit: à

Je peux vous assurer que le risque qu’un appareil commercial soit abattu au dessus de l’Afghanistan par un missile sol-air était infiniment plus élevé. Il aurait suffit d’une descente à 10000 pieds pour raison technique, ce qui n’est pas si rare, et vlam ! Il se seraient pas gênés.
Et ça on vous le disait pas quand vous embarquiez dans un Amsterdam-Singapore.

Delaporte dit: à

« Donc beaucoup de mousse pour rien sur cette affaire. »

Je ne suis pas aussi calé que vous sur les détails techniques, chère Madame Victoria, puisque tel est votre nom, désormais, mai ce que je sais, c’est que dans un monde épris d’une sécurité maximale, un tel « incident » avec un missile ne doit pas rester impuni. L’idée d’avoir pu mourir d’une manière aussi sotte doit faire bondir rétrospectivement les passagers du vol Air France – et à juste titre ! On voit bien que vous n’étiez pas dans cet avion !

JAZZI dit: à

Albert Bensoussan il squatte et « la rubrique critique SDF » et le coin de « la version du traducteur » : cumulard !

JAZZI dit: à

Mademoiselle Victoria, Delaporte !

Delaporte dit: à

« Mademoiselle Victoria, Delaporte ! »

Il est tellement vieux qu’on peut l’appeler Madame !

JAZZI dit: à

« Donc beaucoup de mousse pour rien sur cette affaire. »

Vous voulez protéger la vie de Kim Jong-Un, Victoria ?

JAZZI dit: à

Demande donc à Passou l’âge qu’avait Jeanne Moreau quand il s’est fait rabrouer en l’appelant Madame, Delaporte !

Delaporte dit: à

Oui, Jacuzzi, mais Jeanne Moreau était une actrice, éternelle jeune fille…

JAZZI dit: à

Victoria aussi, comme Félicie !

Vicdoria dit: à

FlightRadar fonctionne avec les données ACARS qui sont envoyés à des satellites. Cet usage est certes répandu pour les vols commerciaux mais c’est complètement optionnel, aucune règle n’oblige d’envoyer ces données.
Donc FlightRadar peut vous montrer un appareil dans une zone alors qu’en réalité il y en a 5… sans parler du décalage temporel important, d’au moins plusieurs secondes, si ce n’est pas bien plus. Enfin ça reste un outil marrant.

JC..... dit: à

Dédé ….

Statistiquement, quelle était la probabilité que l’Andrea Doria heurte de plein fouet le Stockholm, et coule dans l’Atlantique, le 25 juillet 1956 ?

Ce Kim doit être stérilisé ! Ce missile est un danger, même par hasard !

JAZZI dit: à

Avant de changer de sexe, Victoria était pilote de ligne !

JAZZI dit: à

Aujourd’hui, elle est artiste-transformiste, chez Michou !

JAZZI dit: à

« Ce Kim doit être stérilisé ! »

Vue son allure de chapon, ça a dû être fait à la naissance, JC !

JC..... dit: à

Vicdoria est un ami…. Passou la protège !

JAZZI dit: à

« Passou la protège ! »

On les a vu bras dessus bras dessous à la gay pride, JC !

JC..... dit: à

Qui n’est pas transformiste de nos jours ? Vise un peu le gérontophile Macron, dictateur chef des armées le jour, Bébé à sa mémère ridée, la nuit ….

JC..... dit: à

JiBé,
Kim, il l’a petite, certes … mais elle est nucléaire !

keupu dit: à

ya longtemps que JC n’en a plus, lui

JAZZI dit: à

A propos du « Guide des 400 jardins de Paris », une anecdote, un peu triste. Un jour d’hiver de la fin des années 1990, je vis entrer dans mon bureau à la direction des parcs et jardins, aux Serres d’Autel (16e arr.), une femme très distinguée, emmitouflée dans un manteau de vison fauve, non synthétique, portant mon livre à la main, pour que je lui dédicace. Elle se présenta : « Tatiana Tolstoï » et me dit être journaliste à « Fémina », le supplément hebdomadaire de « France Soir », me semble-t-il. Elle me complimenta gentiment, elle appréciait que pour chacun des jardins j’énumère la liste des arbres qui s’y trouvait (ce qu’utilise Bober à propos du parc de Belleville). Elle trouvait le procédé très poétique. Nous sympathisâmes et je la revis deux ou trois fois. Elle m’offrit son livre dédicacé, que j’ai toujours, sur « L’élégance masculine ». Puis, quelques mois plus tard, j’appris qu’elle était morte d’un cancer du sein, foudroyant ! Je suis allé à son enterrement, dans la ravissante église orthodoxe du 15e arr. Son fils unique, un blondinet d’une dizaine d’années, donnât la main à son père se tenait devant son cercueil…
La voici, telle que l’éternité…
https://www.youtube.com/watch?v=K6sjrccEt54

JC..... dit: à

C’est exact !

Le hasard a voulu que je tombe sur un doctorant en chirurgie qui n’avait pas le bac couture.

Me voila démentulé !

Depuis, j’utilise le gode ceinture BOUGBOUG Industries, acier mohair et soie, …en vente dans toutes les bonnes librairies !

JAZZI dit: à

d’Auteuil

Vicdoria dit: à

Cette probabimité était considérablement plus grande, JC. Nous sommes en 2D sur la mer. En 3D dans les airs. En 4D dans l’univers spatio-temporel. En 5D multivers.

Vicdoria dit: à

Vous êtes beaucoup trop sentimental, Jacques.

Janssen J-J dit: à

@ de quelle heure à quelle heure tu cesses d’être kon ? Jamais ?…. ah ! désolé !….

… si tu t’fais le Q et les R… jicé, lâche-moi un peu, tu m’gonf à force. Quand est-ce que les hippopo ont bouilli vifs dans leurs piscines, celles de ton cirque en feu, au fait ?… comme le précisait le présentateur avec l’onction réjouie qui les caractérise ? Le sais-tu au moins, d’inculte ? Casse toi avec tes 2 potes, porcasse, tum’ gerbes !

JC..... dit: à

…. ta gueule, raclure de JJJ !…

JC..... dit: à

Non, la probabilité ne dépend pas de la dimension … mais du relationnel entre évènements !

Vicdoria dit: à

J’aimerais bien savoir ce que vous y connaissez en probabilités, JC pour vous permettre de me répondre aussi insolament.

JC..... dit: à

Cette insolence est méritée !

Entre celui qui sait grâce à de merveilleux maîtres, et celle qui ne sait rien, pas même qui elle est ….

EOJ

christiane dit: à

Bonjour Jazzi,
j’ai été étonnée par de film car peu à peu il devient l’itinéraire d’une vie, celle de Perec. Celle de multiples disparitions : une rue, ses commerces, ses habitants, un écrivain et dans les livres de ce dernier celle de certaines lettres.
J’ai été d’autant plus impressionnée que ce jardin je l’ai arpenté, dessiné tout en partageant les souvenirs d’un ami qui habitait tout en haut rue Jouye Rouve. Je descendais au métro Belleville, remontais la longue rue qui sinue entre les restaurants chinois, m’attardais devant les murs en trompe-l’œil, fascinants. Puis, nous montions là-haut et il racontait sa vie de nomade au long des routes et des sables du Sahara algérien aux confins du Maroc, dans la région de Béni Abbès. Sur les traces de Charles de Foucauld. C’était un être surprenant, déroutant, d’une spiritualité profonde. Il pouvait vivre seul en ermite ou en communauté. Ses amis Touareg lui avaient offert le rite des trois thés : le premier, amer comme la mort, le second, doux comme la vie et le dernier, sucré comme l’amour…
Honorer ces rendez-vous, c’était comme l’aventure du sommeil, celle que Georges Perec déroule dans Un homme qui dort, « jusqu’à ce que les mots perdent leur sens, que la phrase la plus simple devienne bancale, chaotique. (…) une vie immobile sans crise, sans désordre : nulle aspérité, nul déséquilibre.(…) Quelque chose va commencer qui n’aura jamais de fin : ta vie végétale, ta vie annulée. »
Dans ce livre, j’ai appris à durer, comme auprès de cet ami.
Et ce film d’une telle profondeur que tu nous as offert et que je ne connaissais pas. C’est venu maintenant, après Les choses, après La Recherche du temps perdu de Marcel Proust qui contenait dans ses premières pages un enfant qui ne pouvait pas dormir.
Les autres sont vraiment importants dans nos vies quand ils laissent de tels livres. Ce sont des cicatrices, comme cette rue Villin.
Était-il juif ? Il le dit, bien que non rattaché à un peuple, à une langue, à une histoire. Ce n’était inscrit ni dans son nom ni dans son prénom. Cela appartenait à un passé, la marque d’une absence, d’un manque (la disparition de ses parents pendant la guerre). Comme il l’a confié dans un entretien avec Jean-Marie Le Sidanner pour « L’Arc ».
Ce film me fait entrer dans l’inconscient de l’homme qui dort… et de ce lieu écarté qu’il traversait comme absent, à la dérive. Un territoire maintenant sous domination d’un jardin mystérieux (tu en parles très bien dans ce livre).
La rue Villin…
Qu’en disait-il dans Espèces d’espaces p.70-74 ?(passage repris dans le film)
« se forcer à écrire ce qui n’a pas d’intérêt, ce qui est le plus évident, le plus commun, le plus terne. La rue : essayer de décrire la rue, de quoi c’est fait, à quoi ça sert. (…) Les gens dans les rues : d’où qu’ils viennent ? Où qu’ils vont ? Qui ils sont ? »
Encore merci.

Vicdoria dit: à

Il est évident qu’un risque de coïncidence en x,y est beaucoup plus élevé qu’en x,y,z, ce dernier étant beaucoup plus élevé qu’en x,y,z,t. Et ainsi de suite.

Delaporte dit: à

La probabilité de mourir dans un avion qu’explose en vol un missile nord-coréen est certes infime, mais non négligeable. Voilà tout ce qu’on peut dire. De là à déclarer une guerre à la Corée du Nord…

Vicdoria dit: à

Dans un domaine de x,y; de x,y,z etc… cela va de soi.

Vicdoria dit: à

Mais bien sûr que si elle est negligeable puisqu’elle est infime, bougre de Delaporte ! Ce qui n’est pas négligeable, c’est l’inconscience du dirigeant de la Corée du Nord.

Vicdoria dit: à

Je ne vous lirai pas, Christiane. Je trouve indécent de pondre systématiquement et avec un soin presque sadique de telles colonnes d’un seul tenant dont on ne trouve qu’avec difficulté le début et la fin.

Phil dit: à

barzo, à quoi remarquez-vous au premier coup d’oeil qu’un vison mauve n’est pas synthétique ? Il faut gratter une allumette sur un poil du manteau.
me demande bien ce qui se passait dans votre bureau des jardins de la ville de Paris.

Delaporte dit: à

« Ce qui n’est pas négligeable, c’est l’inconscience du dirigeant de la Corée du Nord. »

On ne sait pas ce qu’il a dans le crâne, c’est sûr. Peut-être lui-même est-il conscient du danger qu’il y a, en politique étrangère, à être plus faible ? C’est pourquoi il peaufine ses missiles et son nucléaire, dans le dessein de se protéger, lui et son peuple. Hélas, ce faisant, il met tout le monde en péril.

JC..... dit: à

« Il est évident qu’un risque de coïncidence en x,y est beaucoup plus élevé qu’en x,y,z, ce dernier étant beaucoup plus élevé qu’en x,y,z,t. Et ainsi de suite. »

Non.

Phil dit: à

pourtant bien simple, Delaporte, c’est un crâne de playmobil, le reste à l’avenant.

christiane dit: à

@Vicdoria dit: 3 août 2017 à 17 h 13 min
Pas de problème, Victoria, c’est une réponse à mon ami Jazzi.

Vicdoria dit: à

JC….. dit: 3 août 2017 à 17 h 26 min
« Il est évident qu’un risque de coïncidence en x,y est beaucoup plus élevé qu’en x,y,z, ce dernier étant beaucoup plus élevé qu’en x,y,z,t. Et ainsi de suite. »
Non.

mais bien sûr que si, les bateaux ne volent pas.

Vicdoria dit: à

Après on peut ajouter les notions de vitesse, de fréquence de trajets. Si on veut finasser.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en fait d’opinions,sur tout,!…
…j’ai beaucoup de livres techniques, sur les bras, à lire, et relire,…

…questions d’opinions et savoir faire,…

…sans lucres, que la précision, de ses potentialités,!…sans connivences,!…

…déjà, exister, pour soi, dans son monde le meilleur, encore à la traine,!…

…mais, avancez,  » bandes de tributs de Schnocks « ,…
…etc,…un capitalisme en familles, les survivances des chefs oppresseurs sur leurs victimes en familles,…Ouroboros et Apocalypses,…
…tirez vos plans,…je m’en lave les mains,…C.Q.F.D.,…

…à chacun, ses tartes ,!…façon paradis,!…un café froid,…of course,…

rose dit: à

la même chose que ds le bureau de Mathieu Gallet de la maison de la radio. L’homme aux beaux lambris.

rose dit: à

c surprenant de faire comme s’il ne se passait rien alors que on frôle les plus granda dangers.

rose dit: à

christiane
merci

que voulez-vous dire en écrivant j’ai appris à durer ?
merci par avance.

rose dit: à

hier, je pensais romantique.
j’me disais même c’est le seul, sur ce blog, jacques. Le seul romantique.

rose dit: à

ils n’ont pas bondi rétrospectivement. ils étaient tous à la Bonne Mère, ce natin : ex- voto et cierges gros comme le bras, ou la cuisse. ça dépend de qui.

Phil dit: à

L’homme au palissandre de Rio, Rose.

Widergänger dit: à

Était-il juif ? Il le dit, bien que non rattaché à un peuple, à une langue, à une histoire. Ce n’était inscrit ni dans son nom ni dans son prénom. Cela appartenait à un passé, la marque d’une absence, d’un manque (la disparition de ses parents pendant la guerre). (Christiane)
_____________

Ça veut dire quoi ?

olga dit: à

18h26 dernière echographie de Huan Huan avant l’accouchement, dans les prochaines heures. Huan zi fait les cent pas; toute l’équipe ,y compris les 2 délicieuses sages-femmes venues de Chine tout exprès, rassurent le papa: le gynéco-veto qui va diriger l’accouchement s’appelle M.MULOT..avec un M.
On apprend que des cars entiers de touristes chinois se sont déversés sur les trottoirs parisiens. Chic, notre balance économique remonte; las ! dépense moyenne par tête, 200 € . Misérable. Mais pourquoi donc Huan Huan n’attend-elle pas des quadruplés? des jumeaux, ça vaut mieux que cela! Attendons les photos, me souffle une voix Joyeuse.

JAZZI dit: à

« …j’ai beaucoup de livres techniques, sur les bras, à lire, et relire,… »

En Mécanique ou Electricité, GSA ?

JAZZI dit: à

« Cela appartenait à un passé, la marque d’une absence, d’un manque (la disparition de ses parents pendant la guerre). »

Il a été élevé par sa tante, avec laquelle il partage la case du columbarium du Père-Lachaise, Christiane. Il savait très bien d’où il venait…

bob dit: à

JAZZI dit: 3 août 2017 à 14 h 39 min
avec ces deux … kim et donald, on risque de ne plus en avoir pour longtemps

JC….. dit: 3 août 2017 à 16 h 04 min
cauchemar

Widergänger dit: à

Le vrai risque de collision, c’est avec un OVNI. Et malheureusement c’st déjà arrivé pour un chasseur.

bob dit: à

« l’Asie du Sud devrait devenir inhabitable avant la fin du siècle en raison des pics de chaleur humide insupportables pour l’organisme humain. Parallèlement, la France devrait connaître des températures supérieures à 50° »

les humains vont muter dromadaires ou chameaux ou?

bob dit: à

ou retourner dans l’eau

Widergänger dit: à

Moi, on veut me déraciner de mes racines juives et me couper le zizi circoncis. Et à Perec, on lui arrache ses racines juives ! On aura tout lu sur ce blog. Christiane ne sait donc même pas que le nom Perec est juif polonais et qu’on le trouve dans la Bible ! Etonnant quand même ! Elle ignore sans doute que sa mère était juive, déportée à Auschwitz-Birkenau ? On hallucine ! Elle ignore que le yiddish est la langue de ses parents et qu’il en parle dans ses livres ? Et c’est absolument fondamental pour le comprendre ??????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

JC..... dit: à

Vicdoria dit: 3 août 2017 à 17 h 47 min

Non !

Widergänger dit: à

Christiane elle s’écoute parler mais alors question informations basiques, archi-nulle ! Je sens que je vais encore me faire une amie…

JAZZI dit: à

« se forcer à écrire ce qui n’a pas d’intérêt, ce qui est le plus évident, le plus commun, le plus terne. »

Oui, Christiane, c’est exactement ce que le psychanalyste demande à son patient de dire. Et là, on voit bien la trace du travail sur l’inconscient dont parlait WGG !
Merci pour ta réponse sur le film.

Widergänger dit: à

Et dire que Perec est lu par des lectrices comme Christiane…!!!! Ça fait vraiment peur. À vous dégouter tout un rigiment d’écrivains d’écrire jamais une ligne… À quoi bon si c’est pour c’est pour être nié de cette façon horrible. Atroce ! Atroce !!!!!!!!!!!!

JAZZI dit: à

Tu es circoncis, WGG ? Ta mère était chrétienne et ton père silencieux sur la question juive, ça m’étonnerait !

Widergänger dit: à

Mais ce mot d’ordre d’écriture n’aurait absolument aucun sens pour un autre écrivain. Cela n’a de sens que parce qu’il y a derrière la tragédie de la Shoah. C’est même ce qui fait la force de cette écriture : ce décalage abyssal entre la banalité de ce qui est raconté et l’horreur absolue que ça cache ou que ça dévoile en le voilant. La banalité sinon n’aurait absolument aucun intérêt littéraire. Mais le style neutre, voire parfois enfantin est le ton absolument juste pour en parler, et c’est ainsi qu’il contient une matière-émotion qui est de la dynamite qui nous explose en pleine figure. C’est ça qui est la puissance de son style. Mais c’est pas généralisable. C’est unique et c’est très fort.

Widergänger dit: à

Tu oublis qu’on en a déjà parlé ici. Mon père a fait circoncire ses trois garçons à l’hôpital. Pas par un rabbin. Mais j’ai une belle bite circoncise, prête à l’emploi…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@, JAZZI,…18 h 47 min,…tout, c’est sur tout,…

…les priorités à sa globalisation personnelle,…

…en plus des AFNOR,…l’un ou l’autre, pour en être plus complet,!…

…oui, il y a des détails à négliger,…pour se déverser, aux 3D Trigonométriques, points de vies, pour se recalibrer, aux parasites de toutes matières,…
…exemples, mes ULM’s volants aussi, avec l’hélium,…etc,…
…of course, à faire,…des fortunes, pour gens pourris de la têtes aux pieds,,…
…Archimède moderne,…les bourses avec,…
…Ah,!Ah,!…

Phil dit: à

faut que baroz vérifie si c’est du vrai. comme pour le vison, on gratte une allumette.

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