de Pierre Assouline

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La République des livres
Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais

Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais

Ce n’est pas un genre littéraire en soi mais cela pourrait le devenir. Car à côté des polardeux professionnels, ceux qui en maitrisent parfaitement les codes et n’écrivent rien d’autre que des intrigues admirablement ficelées à destination d’un très vaste public de fidèles et d’amateurs qui ne se détournent des Américains que pour se tourner vers les scandinaves, on voit éclore une catégorie d’écrivains qui s’y essayent l’air de rien mais sans renoncer à rien de ce qu’ils sont et de leur absolu de la littérature. Certainement pas une école, trop tôt pour une famille d’esprit, peut-être une nouvelle tendance, on verra bien.

Pas de whodunit ni de tueur en série. Garantie sans hémoglobine ni éviscération dès le premier chapitre. Il y a bien une mort suspecte et une enquête policière, ce qui suffit le plus souvent à l’étiqueter parmi les polars sinon les thrillers, tous les libraires ne sont pas des maniaques et tous les critiques littéraires non plus. Mais enfin le genre a été si longtemps méprisé que n’entre pas qui veut dans ce pré carré. « Entourage et voisinages sont les deux mamelles des suspects » écrit Mathieu Lindon dans Moi, qui que je sois (386 pages, 21,90 euros, Pol), étrange livre particulièrement digressif où se mêlent un crime, des fantasmes, un assassin, des contes de fées, des orgies, des partouzes, des culs en veux-tu en voilà, des godemichés, des analphabites (sic), des enculeurs, du fist fucking, des scatophiles et pourtant, ce n’est jamais obscène. On n’imagine pas l’auteur invité à l’un des nombreux salons et festivals du polar dont notre pays s’honore, que ce soit à Mortagne-sur-Sèvre, à Frontignan, à Saint-Symphorien, à Ozouer le Voulgis, encore qu’à Noeux-les-Mines, qui sait, à la faveur d’un malentendu…

Mathieu Lindon rejoint là, à sa manière, ces écrivains qui font faire un pas de côté à un genre traditionnel. Ils le déboitent. Ce qu’avait également réussi Tahar Ben Jelloun avec L’Insomnie que son éditeur et ses critiques italiens ont classé sans hésiter parmi les polars ; le narrateur y prenait plaisir à accélérer la fin de sales types et à précipiter l’agonie de sales bonnes femmes, persuadé de rendre là un signalé service à la société. Il y en a d’autres, les exemples n’ont pas manqué ces dernières années sans pour autant que cela constitue un phénomène de librairie. Ce qui était probablement dû, aussi, à ce que dans la bibliographie des auteurs, ce n’était qu’un hapax sans lendemain ni récidive.

On verra bien si c’est également le cas de Que sont nos amis devenus ? (220 pages, 18 euros, Grasset), l’un de ces livres parus en librairie à l’office du 11 mars et sacrifiés au bout de quelques jours pour cause de coronavirus. D’autant plus injuste que c’est l’un des plus savoureux de la cuvée de printemps. Pour son huitième roman, Antoine Sénanque, neurologue dans le civil, n’a pas totalement retiré sa blouse blanche en écrivant. Pour autant, on ne se croirait pas dans le décor désormais familier du Journal télévisé depuis deux mois. Mais qu’est-ce qui lui a pris à Pierre Mourange, ce médecin quinquagénaire à la tête d’un EHPAD (on ne sait même plus si c’est bien ou mal porté ces derniers temps) de s’emparer du revolver qui trainait sur le bureau de son psychiatre, et de le manipuler suffisamment pour y laisser ses empreintes avant de le reposer ? La curiosité, probablement. Seulement voilà, le soir même, le type se suicide avec l’arme. A moins que…

La police lui tombe dessus aussitôt. Le coupable idéal. Tout est en place pour qu’il se perde ; et pourtant, en mettant ses amis (ce n’est pas un hasard si le titre emprunte à Rutebeuf via Léo Ferré) et ses amours à l’épreuve, ce concours de circonstances va lui permettre de se retrouver en regagnant leur estime et, plus encore, leur confiance. Mort suspecte, enquête policière, imbroglio, suspense etc Interdit d’en dire davantage sur l’intrigue. Tout est résolu à la fin. Et pourtant, on s’en fiche. Car le plaisir de lecture que procure ce roman ne vient pas de cette satisfaction là. Il tient à l’écriture, sobre, économe, elliptique (ici lire un extrait) ; à la sensibilité de l’auteur, son souci du mot juste comme étant la moindre des choses ; à sa cruelle ironie ; à ses propres tropismes qu’il prête à son narrateur, mise en abyme d’un médecin-écrivain par lui-même ; à de formidables portraits où les personnages, y compris les plus insignifiants, sont campés et vivants en deux paragraphes et où l’on sent, à la manière dont tel s’avance déjà essoufflé, qu’il manque d’avenir ; à ce charme si particulier qui fait, de livre en livre, la touche Sénanque, secret alliage d’humour froid, de mélancolie, de fragilité, de goût des autres. On y voit même le déclin de la relation au sein d’un couple s’accomplir dans le paisible.

Alors, qui a tué le docteur Petit-Jean ? A moins que… Aucune importance au fond. Les meilleurs polars sont ceux où l’on ne cherche même plus à comprendre. La résolution de l’énigme compte moins que son ambiance, ses à-côtés. Et un personnage de commissaire épatant, une quadra déjà légendaire pour avoir pris une balle dans le genou quand elle oeuvrait à la brigade criminelle, du nom de commissaire Guillaume (un clin d’œil au grand flic du même nom qui démêla de fameuses affaires de l’entre-deux-guerre –Bonnot, Nozière, Prince etc- et inspira Maigret à Simenon ?). Ou un autre, pensionnaire de l’Ehpad, un Hongrois qui se porte comme un charme cerveau mis à part (infarctus massif) et qui, à toute question, répond invariablement par un « C’est dans le Gâtinais » désarmant mais qui à tout prendre vaut bien le « Bonsoir les choses de la vie » sur lequel s’était fixé Valery Larbaud en son aphasie. Après avoir lu Sénanque, on hésite à serrer la main d’un médecin de crainte qu’il ne glisse l’index hors de la paume à la recherche du pouls. De toute façon, on ne va plus serrer la main de quiconque avant longtemps. Difficile de se défendre ici ou là le relevé de quelques phrases qui ne sont pourtant ni des formules ni des mots d’auteur :

« Les psychiatres sont plus des lieux que des personnes. Des endroits où le rendez-vous avec vous-même coûte de l’argent »…  « Les dépressifs sont presque toujours des malades qui ne veulent pas guérir »… « On est presque toujours félicité pour des comportements qui ne doivent rien à notre volonté »… « Il n’y a que deux matières solides émises par le corps humain, Pierre : la merde et les enfants. Toute femme enceinte devrait méditer cette évidence et réfléchir à l’idée que surestimer l’une revient à surestimer l’autre »… « L’accès au monde de la santé lui avait été refusé en tant que praticienne, elle avait trouvé une autre voie pour y pénétrer. Puisqu’elle avait raté médecine, elle était devenue malade ».

On y découvre que la lucidité est une qualité de médecin, ce qui est contestable. Ou que les maladies ont une odeur : l’acétone pour les diabétiques, le chlore pour les tuberculeux, l’ammoniac pour les cirrhotiques… Et les urgences, l’oxygène formolé. Et, comme les chiens reniflent tout  ça mieux que les hommes, de se demander si les médecins n’auraient pas intérêt à se baisser sur la piste des maladies… N’empêche qu’on se demande encore de quoi peuvent bien être malades ceux dont la peau sent la bière. Sénanque ne s’y attarde pas, préférant clouer au pilori une fois de plus ceux qui l’insupportent : les gardiens de l’ordre moral, les obsédés de l’asepsie urbaine, les vigilants de l’axe du bien, les huileux professionnels de la gentillesse, les princes du consensus, ceux qui ne supportent ni le bruit ni la fumée et ont toujours une céphalée d’avance. Et tant mieux si les couloirs de la nouvelle PJ sont « déjà » crasseux et si on a l’impression que les chats ont toujours l’air de « se foutre de notre gueule » !

Il y est écrit quelque part que c’est un roman non vécu plein de la vérité d’un autre. Bien vu à condition d’y ajouter une qualité des plus rares chez les romanciers : la délicatesse. Bien employée, surtout quand il s’agit des trahisons d’amitié, elle peut être une clé pour accéder à l’inaccessible Graal : la légèreté. Mais ne rêvons pas, lisons puisque tout conspire à nous faire lire. Avec Que sont nos amis devenus ?, Antoine Sénanque m’a ramené sans le vouloir, par sa musique et le son qui s’en dégage, à l’atmosphère de certains livres du regretté Jean-Patrick Manchette et surtout à Tanguy Viel et Yves Ravey. Que ceux qui les aiment le suivent.

(Photos Letizia Battaglia et Bernard Plossu)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 863 Réponses pour Des polars pour ceux qui n’en lisent jamais

rose dit: à

consumérisme
capitalisme

bouguereau dit: à

Accrochées au plafond de la grotte, la tête en bas.

larcenet a du faire un crobard la dsus..tu t’es essayé au gag rozy?..keupu oui..mais il est rcallé

Janssen J-J dit: à

1 – L’inventivité des noms d’oiseau d’icite, Drillon devrait en faire un best-off : Mme soleil franquiste, l’huissier véreux,… Marie la Chiasse, Gregorette Samsa, tout cela sent un brin, mais quel fumet !

2 – Je pense aussi qu’Hamlet est bien plus maladroit qu’arrogant. Mais il ne voudra jamais le reconnaître, ce qui se comprend fort bien, c’est un grand timide, il faut le juger sur le long terme, comme tout un chacun.

3 – J’ignore quelle fut la carrière de Marcel B. dans la haute fonction publique de l’EN, et s’il passa son temps à… Quand on a pris en pli dans sa vie « active », on ne s’en débarrasse pas si facilement lors de sa vie « inactive ». C’est comme pour WGW. Les autres doivent aider à faire percevoir leurs changements dialectiques ; pas une affaire d’empathie, juste de charité élémentaire envers celzéceux qui ont des difficultés d’expression.

4 @ l’APA : Assistance Pablo Astrologie ?
Très drôle… Mais non…, voudrions point mêler cet homme à mon affaire. Il se sentirait salite, or doit rester propre dans son amour et la parfaite compréhension machiste de lui-même.

5 @ (si vous changez d’opinion à mon sujet, ce sera une sorte de première ici), Mais non, mais non…, beaucoup pressentent icite tout bas ce que j’énonce tout haut. Ne résistez pas, CT ! Votre normalisation erdélienne est en marche, vous ne serez plus jamais un K. à part.

6 – Un PR en passant : ce qui retentit chez le « lecteur compulsif » importe plus que l’étiquette de vrai « vrai lecteur » dont s’affublent ses contempteurs. Cee qui guide sa propre quête, c’est de se (re)connaître et se (mé)connaître dans les pages des autres. Le type qui ne boit que la même eau à la même fontaine, et se montre incapable d’en distinguer trois… « s’oublie » dans sa fonction de dipsomane. Il croit juste devoir relire des dizaines de fois ce qu’il n’a pas compris les neuf premières. Mais c’est le seul « vrai lecteur » en majesté, le beau, le vierge et le vivace che va sano va au piano. (Meuh)

7 – Il vaut le coup de décortiquer les messages de ceux qui peinent à les formuler : (« la mémoire n’est pas une preuve de fait de la valeur qu’on accorde. sinon l’éternelle retour des anciens n’aurait aucun sens..ou plutôt il est perdu »). Puissant… J’en prends bonne note. Évidement, ça manque un peu de transitions pour avoir des certitudes définitives sur l’ainsi parlé de Zarathoustra.

bouguereau dit: à

Et ce qu’il a de jolies mains, le chef d’orchestre…

c’est pas un maçon portuguais comme t’aime bonne clopine..

bouguereau dit: à

Je pense aussi qu’Hamlet est bien plus maladroit qu’arrogant

tu penses ce qui t’arrange jjj..la prémice ruine tout lress fait gaffe

Clopine dit: à

Oui, Rose, mais je reste persuadée que si les écolos avaient été voir les électeurs du Front National et leur avait parlé le langage qu’ils comprennent… Et puis tous les autres aussi… sauf les 10 % de la population mondiale qui émettent 50 % des gaz à effet de serre (et oui, tout de même, ce rapport a été établi scientifiquement;..), car ceux-là, qu’ils crèvent… Mais pour de vrai, ce sont tous les autres qui vont payer. On aurait dû, on aurait dû… « Nos enfants nous accuseront ». Non : nos enfants nous accusent. Mais évidemment, ce sont juste de pauvres petites manipulées et donc non-crédibles.

Au fait, qu’est-ce qu’il faudrait faire de plus, pour être crédible ?

Tous ceux qui veulent sortir du Covid pour retrouver « le monde d’avant ».

Et tous ceux à qui cette seule idée donne tout simplement envie de gerber…

bouguereau dit: à

ça manque un peu de transitions pour avoir des certitudes définitives sur l’ainsi parlé de Zarathoustra

de moustache comme pédro sacrénom..j’ai essayé la barbe en confiné..mais ça m’a trop gratté quelle dit bonne clopine..’bouguereau suis’

bouguereau dit: à

Mais évidemment, ce sont juste de pauvres petites manipulées et donc non-crédibles

matzneff n’aurait jamais osé celle là..ça te gratte hencore bonne clopine..ce soir t’y coupe pas

hamlet dit: à

« christiane : plus libre intérieurement »

sûr puisque Musil dit « il m’a aidé à trouver l’expression à la fois souple et libre d’une idée »

prenez par exemple les paradoxes, comparez avec les paradoxes par exemple chez Proust : sociologiques, psychologiques etc… ils restent toujours restreints au champ du vécu, comme Musil dans Torless, comme ceux qu’on peut voir autour de nous.

dans l’hsq on assiste à une changement d’échelle de ces paradoxes, pour atteindre ce niveau il faut être sacrément libre dans sa tête, cette liberté il dit de Chesterton qu’il l’a aidé à la trouver.

donc « libre intérieurement » oui ! pour trouver cette liberté il faut être mû par des forces qui dépassent la sphère du vécu, Chesterton la trouve dans la foi, ou le contraire, cette foi est originelle, foi non pas dans le sens religieux mais dans celui d’une confiance : pour penser comme Brown il faut avoir une confiance solide, parce que chaque fois, en tout cas à nos yeux, cela équivaut à un saut dans le vide.

Janssen J-J dit: à

Hamlet EST beaucoup plus maladroit qu’arrogant.

Et là, c’est corrèque, sans la prémisse ?… Cmment la trouves-tu, la césure de mon hémistiche, mon frère ?

Janssen J-J dit: à

Moi je veux surtout retrouver le monde d’après… Il est compté, mais pas perdu d’avance… Hein !…

Olivia dit: à

Chaque fois que je lis un commentaire de Christiane, j’ai envie de me pendre.
Heureusement qui je ne suis pas obligée de lire, son galimatias.
Et en plus, Madame peint !!!
C’est vrai que la peinture, c’est son violon d’… Dingue !!!

Marie Sasseur dit: à

#C EST LE MOMENT OU JAMAIS DE PASSER A L ASTROLOGIE CHINOISE

Oui, mais ça c’est une science. Donc inaccessible au cojoné franquiste qui fuit de la cafetière.

bouguereau dit: à

juste de charité élémentaire envers celzéceux qui ont des difficultés d’expression

monter en chair c’est ferbotène..souvent c’est pour des raisons de sécurité..bois pourri etc..hou l’accés par un seul esclier ruine les normes..hévidemment ya dote raison tordus qui viennent à lesprit..bref c’est archi tabou..je te donne un bon truc pour pouvoir y aller..tu dis que t’es photographe et que le point de vue etc..ça marche!

Marie Sasseur dit: à

#L’inventivité des noms d’oiseau d’icite, Drillon devrait en faire un best-off

Passou en avait fait un billet. Le titre était en espaniol, je me souviens, j’avais été choquée, « fils de pute » ou un truc comme ça.

hamlet dit: à

3j : l’arrogance n’est-elle pas une maladresse ?

tout comme le mépris, l’égoïsme, l’égotisme, ou la méchanceté sont des maladresses, des erreurs de jugement, ou de mauvaises façons de penser les choses, ou de se penser soi-même, certains ont des identités plus compactes que d’autres, quand ils affirment une chose ils croient ce qu’ils affirment, et d’autres sont moins stables, quand ils affirment une chose ils se disent qu’ils pourraient totu aussi bien affirmer le contraire.

le fond du problème est le rapport que nous avons avec nos convictions, les convictions sont un moyen d’adhérer au réel, ça marche comme une voiture qui roulent sous la pluie, les pneus adhèrent ou n’adhèrent pas.

la question est de savoir ce qui fait nos convictions, nos opinions ce en quoi nous croyons, chacun porte les siennes et par exemple ici, sur ce blog, cette somme des convictions est un ensemble difforme constitué de ces convictions élémentaires.

et voilà, nous ne sommes tous qu’un élément d’un tout.

3j désolé je me souviens plus ce que je voulasi dire au départ.

Pablo75 dit: à

Depuis que le Pétomane l’a appelé « Gladiatrice » notre Blatte de Blog se prend à rêver la nuit de devenir Dominatrice pour pouvoir enfin voir un homme nu de près, pour réussir enfin à toucher un homme nu, pour être enfin près d’un un homme nu sans provoquer sa fuite instantanée.

Parce que, avec son allure de blatte à l’esprit d’hyène, elle a toujours fait fuir les mecs auxquels elle souriait. Maintenant, le SM est devenu pour elle son dernier recours pour ne pas mourir vierge.

bouguereau dit: à

« fils de pute » ou un truc comme ça

lassouline se rêve en dodo la saumure de galimar..tout ça c’est lenfantillage qu’il dirait matznef

Marie Sasseur dit: à

blatte, hyène, le cojoné franquiste, qui n’a plus qu’un courant d’air entre les oreilles, manque de vocabulaire. Il n’a pas le niveau d’E. Teissier. Docteur, s’il vous plaît. Elle au moins faisait bander la republique. Enfin, tonton. lol.

bouguereau dit: à

elle a toujours fait fuir les mecs auxquels elle souriait

havec dirfilou c’est l’triphasé..qu’est tu veux pédro..ta moustache et trop grosse..tu sniffes trop sous les bras..je sais bien que tu fais des efforts pour faire l’afrenchézado..mais comment dire..t’as dla route pour t’hintégrer

Chaloux dit: à

Je ne suis pas Olivia.

Hurkhurhurk!

Pablo75 dit: à

De Silvestre Revueltas (1899-1940), un compositeur mexicain très intéressant mort trop jeune (d’une pneumonie, aggravée par un alcoolisme qui l’avait emmené souvent à l’hôpital psychiatrique), sa célèbre:

La Noche de los mayas (1939)
Orchestre de Paris dirigée par Alondra de la Parra
Philarmonie de Paris, 2015
https://www.youtube.com/watch?v=uenaA6djuzQ

Les pressés peuvent écouter la 4ème partie, l’impressionnante « Noche de encantamiento » (nuit du sortilège), à partir de 19min25 (avec à 20min35 un « instrument » qu’on a jamais vu dans un orchestre philharmonique).

hamlet dit: à

MS nous pourrions nous allier ?

« le Pétomane et la Gladiatrice » wow le titre d’un Marvel !

vous avec un costume de Gladiatrice, comme Gal Galdot dans Wonder Woman et moi le costume du Pétomane, genre heu… Dr Strange.

et là je vous dis pas les dégâts, à côté Ironam et Batman c’est des zébulons !

hamlet dit: à

désolé : « la Gladiatrice et le Pétomane », galanterie d’abord, même chez les Marvel.

Pablo75 dit: à

Marie la Chiasse, tu as déjà ta panoplie de Domina? Habits en cuir, cravache, fouets, etc.

Tu sais que le Pétomane, ton soumis attitré, attend tes ordres pour une première séance?

Olivia dit: à

Pablo75 le cancrelat et Marie Sasseur la blatte s’aiment follement et n’osent pas se l’avouer.
Après l’amour vache voici, entre Pablo et Marie, l’amour cafard !

Pablo75 dit: à

MS nous pourrions nous allier ?
hamlet dit:

Tu ne pourrais pas dissimuler un peu tes perversions, Pétomane? Attends que ta Gladiatrice te siffle…

christiane dit: à

hamlet, quand vous écrivez : « donc «libre intérieurement» oui ! pour trouver cette liberté il faut être mû par des forces qui dépassent la sphère du vécu, Chesterton la trouve dans la foi, ou le contraire, cette foi est originelle, foi non pas dans le sens religieux mais dans celui d’une confiance : pour penser comme Brown il faut avoir une confiance solide, parce que chaque fois, en tout cas à nos yeux, cela équivaut à un saut dans le vide. »,
je suis infiniment heureuse de vous lire.
Me dire que sur ce blog, de telles pensées s’expriment met à bas les grincheux et les vaniteux.
Ulrich et le sens du possible… «L’homme qui en est doué, ne dira pas: ici s’est produite, va se produire, doit se produire telle ou telle chose ; mais il imaginera : ici pourrait, devrait se produire telle ou telle chose ; et quand on lui dit d’une chose qu’elle est comme elle est, il pense qu’elle pourrait aussi bien être autre. Ainsi pourrait-on définir simplement le sens du possible comme la faculté de penser tout ce qui pourrait être “aussi bien”, et de ne pas accorder plus d’importance à ce qui est qu’à ce qui n’est pas» (chap.4 – L’HSQ)

Ulrich ? il se conduit différemment en accord avec cette manière de penser autrement, comme le Père Brown. Leur sens du « possible » s’oppose aux prédictions concernant ce qui devrait se produire. Deux romans qui mettent en scène des personnages mais aussi des pensées qui ne craignent pas l’affrontement sans inclure un essai (sauf sous forme d’amorce) dans le roman.
Musil comme Chesterton sont à la recherche d’une morale nouvelle. Penser autrement. Vivre autrement. Une philosophie sans tyrannie, celle des créateurs.
Bonne soirée à vous.

Pablo75 dit: à

Carmen, Taleb, Olivia (et j’en oublie)… déguisements d’Ozymandias, derrière lequel se cache Mr Pseudos Multiples…

hamlet dit: à

Tome 1 de « la Gladiatrice et le Pétomane » :

« la Gladiatrice et le Pétomane contre l’Astrologue Fou »

pitch : un astrologue manipule les astres pour enfermer tous les habitants du monde dans des signes astraux qu’il a fabriqué pour eux : sado maso, connard, petit merdeux, nazi communiste, bolchévique goebbelsien etc…

si son projet réussit la planète sera asservie à ses désir les plus sadiques.

et là music : hey hey my my Neil Young version électrique…

c’était sans compter avec la Gladiatrice et le Pétomane….

combat de titans avec déplacement des étoiles pour changer les thèmes astraux des habitants de l’hémisphère nord et ensuite de l’hémisphère sud.

à la fin : partout des décombres ou gît le corps de l’Astrologue Fou.

la Gladiatrice et le Pétomane repartent…

et là re music en arrière plan Los Angeles rasée, désolation totale, sous titre « tel était le prix de la liberté… :

https://www.youtube.com/watch?v=cawk2cMTnGo

Olivia dit: à

Christiane et Hamlet me font penser à ce duo de trapézistes marseillais Touffe et Tondu.
Ils étaient nullissimes et avaient tous les deux le vertige !
Christiane-Touffe et Hamlet-Tondu dialogue entre eux sur Chesterton et Mauriac si médiocrement, si insipidement qu’ils ont fini par rendre ces deux écrivains aussi rasoirs qu’un numéro de cirque vertigineusement casse-couille !

hamlet dit: à

« L’homme qui en est doué, ne dira pas: ici s’est produite, va se produire, doit se produire telle ou telle chose ; mais il imaginera : ici pourrait, devrait se produire telle ou telle chose ; et quand on lui dit d’une chose qu’elle est comme elle est, il pense qu’elle pourrait aussi bien être autre. Ainsi pourrait-on définir simplement le sens du possible comme la faculté de penser tout ce qui pourrait être “aussi bien”, et de ne pas accorder plus d’importance à ce qui est qu’à ce qui n’est pas »

vais pas faire comme Edel, mais je me souviens de la première fois où j’ai lu cette phrase…

merci !

Janssen J-J dit: à

@ je me souviens plus ce que je voulasi dire au départ.

Juste convaincre de votre bonne volonté, H., mais qu’on ne la soupçonne pas, m’est avis, l’arrogance ça peut être un atout, quand elle est bien armée de la légitimité de son autorité intellectuelle et morale. Un bon exemple : Marc Court, son arrogance tend à devenir primesautière, car elle se mâtine désormais d’un poil d’auto-ironie. Elle est donc de moins en moins connotée négativement.

Olivia dit: à

Pablo75 le castré castillan catastrophiquement cassant et désastreusement lassant comme un taureau mollasson échappé d’une corrida olé olé et bavant tout son sang !

hamlet dit: à

« Olivia dit: ils ont fini par rendre ces deux écrivains aussi rasoirs »

pas besoin de nous : ce sont les deux écrivains les plus rasoirs de toute la littérature !

et pourquoi cette hargne ?

ce monde n’est-il pas assez grand pour des grands spécialistes comme vous et des simples petits amateurs comme nous que vous voudriez être la seule à l’occuper toute seule ? je sais pas si le confinement mais les gens sont hyper à cran.

Jazzi dit: à

« voici, entre Pablo et Marie, l’amour cafard ! »

Quelle métamorphose !

christiane dit: à

Ed,
dans 10 mn sur France Inter « Le masque et la plume » spécial « Le Hussard sur toit ». 54 mn

hamlet dit: à

les aventures de « la Gladiatrice et le Pétomane »

Tome 2 : « la Gladiatrice et le Pétomane contre l’extra terrestre Olivia qui voulait annexer le blog de passou pour nourrir les habitants de sa planète »

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: Juste convaincre de votre bonne volonté »

oui mais convaincre qui ? vous ou moi ? je pense que sur ma bonne volonté je serais plus difficile à convaincre que vous.

Pablo75 dit: à

Olivia, celle qui vomit de poncifs quand on l’en…

christiane dit: à

hamlet,
Olivia étant un nouveau pseudo, c’est évidemment la métamorphose d’un(e) ancien(ne) qui ne nous supporte pas et ne veut pas prendre le risque d’être effacé par Passou.
Rien de nouveau sous le soleil…
Continuons à bavarder et laissons braire.

hamlet dit: à

3j : vous ne m’aviez pas répondu : quand vous étiez élève vous aviez une mentalité et un comportement de « premier de la classe » ?

je suis comme Pablo, j’ai besoin de me repérer.

Olivia dit: à

Janssen J-J voyant sa triste vie cacadémique s’achevant dans une immense bouse aussi inutile qu’un W.C en plein air, il se demande maintenant comment il va achever sa vie tout court ?
Dans les chiottes, mon JJJ, celles de l’au-delà. C’est pour bientôt.

Janssen J-J dit: à

@ c’est archi tabou..je te donne un bon truc pour pouvoir y aller..tu dis que t’es photographe et que le point de vue etc..ça marche!

En ces conditions, veux bin aller faire un reportage-photo aux aurores… Je demande qui au just’ ? Jean-Marcel Bouguereau, à l’ancien journal ou putôt au fichier des profs de français retraités à l’Education Nationale ? (c pas tabou, hein !).

hamlet dit: à

christiane oui, belle écriture, j’ai bien peur de l’avoir reconnue.

hamlet dit: à

Olivia : et greubou vous en pensez quoi ?

curieux d’avoir votre avis.

Pablo75 dit: à

Janssen J-J voyant sa triste vie cacadémique s’achevant dans une immense bouse aussi inutile qu’un W.C en plein air, il se demande maintenant comment il va achever sa vie tout court ? Dans les chiottes, mon JJJ, celles de l’au-delà. C’est pour bientôt.
Olivia dit:

On avait une Blatte de blog, maintenant on a en plus une Mouche à Merde.

(C’est vrai que son ton rappelle quelqu’un).

Olivia dit: à

Christiane, la vieille vipère qui peint des Fujiyama avec son venin est encore plus atroce qu’une mousmé nippone, moche, laide et pleine de tâches noires faisant de son corps un sale éventail répugnant et crasseux.
Elle peint, la perfide Cri-Cri, sa peinture qui est aussi son violon dingue est à son image : Croûtante et dégoûtante !

Clopine dit: à

Olivia, pffff… Merde, à chaque fois que ce blog devient un peu humain, il faut qu’il y ait des personnalités comme la vôtre qui viennent s’y répandre… Pourtant, les tas de fumiers, qui conviendraient à votre manière de faire, ne manquent pas : pourquoi venir ici y apporter vos déjections ?

Olivia dit: à

Hi hi hi hi oui c’est moi Ozymandias.
C’est sexy Olivia non ?!
J’m’amuse, j’m’amuse hihihihihihihi…
À demain les enfants.
Sans rancune hein ? Ok ?

Clopine dit: à

bé moi je n’ai reconnu la « belle écriture » (tu parles, un chariot d’immondices) de personne ???

Janssen J-J dit: à

@ H., oui…, les gens ont toujours besoin de mettre les erdéliens dans des cases. Quand ils n’y arrivent pas, sont totalement destabilisés, c humain. Je réussirai un jour à vous convaincre d’avoir confiance en vous.
(Et non…, par définition..; ne pouvais point être une premier de classe, ni de cordée, ni entrer Aléna ni à Science Pro…, ni dans la HFP, (juste un petit détachement), je pensions vous avoir donné assez de ficelles).
Pour le reportage photo, en ai réservé la primeur au moustachu de PDV-IDM.

@ Dans les chiottes de l’au delà c’est pour bientôt. Oui, Et pour tout le monde. Ne croyons pas nous extraire du lot commun en tapant sur le pianola, ma bignonne urquidée !

Quelle belle journée s’achevant sur un monde d’amour enfin déconfiné dugland ! (kilorédi, D.)

Chaloux dit: à

Pas besoin d’être immortel pour avoir du bon sens.

Chaloux dit: à

aussi inutile qu’un W.C en plein air

Faut voir, en cas d’urgence…

et alii dit: à

, it has nothing on how obsessed Pepys became with the plague that ravaged Albion circa 1665 – 66. His morbid fascination teaches us something about how we choose to view our own—albeit less gruesome—pandemic in the current age. And that choice is crucial to how we process the horror and adversity of our current circumstances and also the opportunity those circumstances offer for growth. This latter theme was one to which Pepys returned repeatedly, just as he returned to the charnel houses alongside the Thames.

The plague was likely to smite you if you numbered among London’s poor. In most cases, the rich fled the capital, or, like the poet John Wilmot (the Earl of Rochester), they scraped by on luck—Wilmot survived because he happened to be imprisoned in the Tower of London at the time, locked away from the death in the streets. Pepys, on the other hand, could not stay away, despite enjoying the financial means to sit out the plague had he wished to do so. He believed, ardently, in living his life, even as the city’s population grappled with a mysterious threat not dissimilar to the one we face today. And as I watched American college students on spring break, oblivious to the gathering danger and drunk out of their minds, I thought of Pepys mingling among them.

The bubonic plague was carried into human populations by fleas, and these creatures, Pepys boasted in his diaries, did not appear to like the taste of him. If you shared a bed with Samuel Pepys—and Pepys was a bed-sharer—you would awaken the following morning covered with bites, while he would be untouched. Presumably, this gave him the confidence to venture back into London to observe the dead and the dying, where he passed the days trying to reason out causes as he watched humankind twist in a fetid wind of its shared mortality. He even visited the plague pits where the corpses of those who had succumbed were dumped, like a harrowing scene from Alain Resnais’s Night and Fog. He charted the pitiless spread of the plague much as we have charted the advance of our own pandemic, its arrival in one’s home and that of one’s neighbor discussed like a dreadful houseguest. Bram Stoker must have seen these accounts, for he discussed Dracula’s overland and sea journeys in the same vatic language.

“The plague is got to Amsterdam,” Pepys wrote, in fall 1663, “brought by a ship by Argier.” He might as well have been describing a meeting of Biogen employees at the Marriott Hotel here in Boston. He went to his favorite coffee house before the quarantines descended, to get plague-related news and the latest details of the spread. Regarding prospective methods of combat, there are “some saying one thing, some another,” he recorded. Pepys, like Montaigne, was a brilliant observer, and he excelled at observing himself, be it inwardly—the darkening of his mood, for instance—or externally. No author ever wrote more vividly about the disgusting realities of living within the human body.

But Pepys was even better suited to assessing our shared humanity. He wrote with pith, and it’s tempting to believe he was doing so because keeping a daily diary is in some ways a grind. There are times you want to get in, get out, say you did your day’s work, and he often concluded his entries by announcing that he was retiring to bed. The hue changes, however, in the summer of 1655, as doubt and the plague creep in: “To the office to finish my letters, and then home to bed—being troubled at the sickness, and my head filled also with other business enough, and particularly how to put my things and estate in order.”

Pepys’s journal was his blog, and what he saw in the streets of London was his social media—a more valuable form than our own, because his observations yielded truths, rather than cultivating doubts. We don’t always know who or what to trust on Twitter or Facebook, where attention seekers compete to inflame fear and suspicion with hearsay and accusation. Pepys was not like this. He viewed the plague, even if it was going to rub him out, as an opportunity—an opportunity to hone his powers of observation, and to expand the scope of his thoughts beyond the quotidian; an opportunity to become, if not a metaphysical thinker, then at least a thinker of greater sophistication and nuance. He wrote to find answers, and he recorded his fears and anxieties honestly, not to conquer but to master them. To master fear is to learn to live with it, knowing that it exists for a purpose.

And so Pepys took terrible risks as he went about his life. He missed no business, be it work-related or pertaining to social matters, as when he oversaw the courtship of a prospective couple, a kind of referee of love in a time of death. As the plague ravaged the city, he began to regard death with a particularly Pepsyian form of insouciance. He focused on his tasks—the Royal Navy continued to expand—and appeared to realize that those who had abruptly adopted a streak of piety would likely discard it as soon as the scourge had passed, if it ever did.

Pandemics are seldom as ostentatious as the Reaper making his rounds, but they rend the fabric of society with a comparable—or even greater—level of efficacy given their subtlety. In Pepys’s time a scarlet cross on the door denoted an infected household and sentinels stood guard outside to keep people inside. Amid this horror and pestilence, the plague seasoned him as an observer, which is why he persisted in returning to locales that jeopardized his life. His family thought he was crazy to go, but go he did. Pepys seemed to believe that his inner life counted for vastly more than what might befall his material body, and that this justified the risks he took.

We can compare this attitude to the frivolities of today’s observers—those people who post ceaseless updates about COVID-19, not out of concern, nor to disseminate valuable information, but to satisfy their own internal emptiness. They simply want us to look at them, and so they cloak their intentions in something that seems salutary and humanitarian. These are the same people who routinely tell us how busy they are, but when afforded time in quarantine to do as they wish, do not start the novel, do not plan that new business they are always talking about, don’t read aloud to their kids, do not reconnect with their partner. Instead, they say they are stir crazy, bored, and craving community, by which they mean the approval bestowed by “likes” on social media.

Pepys was on to these people—he identified a strain of disease in his world and time that has grown exponentially in the centuries since. A friend came to visit Pepys in his rooms and pulled up a chair by his nightstand. “Lay very long in bed, discoursing with Mr. Hill,” Pepys recorded, “of most things of a man’s life, and how litle merit doth prevail in the world, but only favour—and that for myself, chance without merit brought me in, and that diligence only keeps me so, and will, living as I do amongst so many lazy people, that the diligent man becomes necessary, that they cannot do anything without him.”

You can feel his soul sag. Even Pepys, as Pepys has the self-awareness to realize, landed his gig through luck not skill, though it is the latter that ends up requiring him to do more work than his fellows, because it is he who can keep their operation running as it does. The realization is an enervating one, hence this long conversation, which I have always imagined dragging on for several hours. Pepys came to value the stifling of the plague because he wanted to be a better, more industrious man, and wanted to keep proving himself to himself, even as he mourned the terrible loss of life and feared for his family. But he also feared the life unlived—the life of mere existence.

Pepys could empathize and also yearn to out-perform those with whom he empathized. He could regret death, and still perceive the opportunity it offered. Out in the world, on his many walks, his observational trips and plague excursions, he was able to inhabit internal parts of himself that had hitherto lain dormant and untouched. “Thus ends this year, to my great joy, in this manner,” he wrote on New Year’s Eve, 1665. “I have raised my estate from 1300l in this year to 4400l. I have got myself greater interest, I think, by my diligence; and my imployments encreased by that of Treasurer for Tanger and Surveyor of the Victuals.”

Samuel Pepys was no toilet paper price-gouger, and if he was an opportunist, he was an opportunist of the soul. Many people, of course, saw the plague as a matter of life and death, in which they had no say. Fortune would preserve them, or money if they could escape the geography of mortality. For Pepys, the plague offered a different challenge—the chance to become something he had not been, which in turn fired the rest of his duties, interests, and passions. What was a pandemic to all, became something endemic to him, both spread and containment at once.

Colin Fleming’s fiction and nonfiction has appeared in Harper’s, the Wall Street Journal, VQR, the Atlantic, Slate, Salon, Rolling Stone, and the Daily Beast. His forthcoming novel Meatheads Say the Realest Things will be published by Tailwinds. You can follow him on Twitter @colinfleminglit.

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William Legrand dit: à

bouguereau c’est Zemmour… en pire

hamlet dit: à

« @ H. Je réussirai un jour à vous convaincre d’avoir confiance en vous »

ok 3j merci pour votre réponse.

par contre la chose que vous n’avez pas comprise c’est que vous n’avez pas à me convaincre de quoi que ce soit.

en fait vous vous faites une haute opinion de vous même et vous vous accordez trop d’importance.

ce blog est est comme un miroir : les seuls que nous pouvons convaincre c’est nous-mêmes.

sinon vous je n’ai pas à vous convaincre, je ne vous connais pas, je ne vous connaitrai jamais, vous n’avez pas grande importance à mes yeux, et c’est vrai pour chacun de nous vis à vis des autres. notre seul problème c’est nous-même. en tout cas pour moi, je n’ai pas une identité très stable et solide.

pas socialement bien sûr, si nous nous rencontrons dans la vraie vie nous aurons des relations normales, polies etc… comme des gens bien civilisés, même Pablo.

mais en vrai, dans ce qui se passe dans notre tête ? c’est le seul intérêt de ce blog.

hamlet dit: à

« Olivia dit: Hi hi hi hi oui c’est moi Ozymandias. »

putain Ozy vous m’avez fait peur !

sérieux j’ai cru que c’était ma première femme, elle s’appelle Olivia !

je lui dois un max de pognon et je pensais qu’elle avait réussi à me pister jusqu’ici !

je me suis dit « putain c’est pas possible même ici elle va venir me pourrir la vie !

content que ce soit vous.

bouguereau dit: à

Faut voir, en cas d’urgence…

les mouches a merde ne vont jamais seule jj..et puis en fait de chiottes de l’eau de là..les mashup comme ils disent sont odieux a belzebut lui meême sauf exception..
https://www.youtube.com/watch?v=JR3uz8rq4ng

christiane dit: à

Un magnifique poème d’Alain Nouvel mis en ligne, ce jour, sur l’immense site de poésie « Terres de femmes » d’Angèle Paoli :

« Tu bois,
aux sources de la foudre,
un arbre aux sèves de lumière.
Tu bois,
aux sources de la soif, la foudre.
Tu es la foudre
et foudroyé.
Tu es le muret et l’emmuré,
tu es le voyant et l’aveugle
et tu frappes aux portes des pierres
et tu respires l’eau de mer,
parfois jaillit du mur, une rivière.

Tu es le fou,
la foudre
qui transforme en graines les pierres
et fais pousser des arbres
instantanés. »

Alain Nouvel, Pas de rampe à la nuit ?, La Centaurée, 2020, s.f. Encres de Valérie Ghévart.

et alii dit: à

les seuls que nous pouvons convaincre c’est nous-mêmes.
bien vu hamlet

christiane dit: à

hamlet dit: « christiane oui, belle écriture, j’ai bien peur de l’avoir reconnue. »

idem !

bouguereau dit: à

renfield et son croâ croâ

christiane dit: à

François Mauriac – Dieu et Mammon :
« […] N’en croyons pas la fausse humilité des écrivains : le plus modeste d’entre eux n’aspire à rien moins qu’à être immortel, le moins prétentieux a la prétention de ne pas mourir tout entier. Ceux qui affectent de ne point tenir à ce qu’ils font et d’écrire leurs poèmes sur des feuilles de papier à cigarette, c’est dans l’espoir secret que, plus légers, leurs poèmes seront portés par le vent jusqu’aux rives les plus lointaines. L’artiste veut échapper à son désert durant sa vie, mais aussi il veut échapper à la solitude totale de la mort. Quand ce ne serait qu’un livre, quand ce ne serait qu’une page, qu’une ligne, ah ! que quelque chose de nous ne périsse pas, qu’une jeune bouche humaine, dans les siècles des siècles, se gonfle encore du chant que nous avons inventé. […] »

Pablo75 dit: à

François Mauriac – Dieu et Mammon
christiane dit:

Tu as lu Maurice Desborels? Il va falloir que tu trouves un vrai éditeur. Avec tes finlandais à compte d’auteur tu n’as aucune chance…

renato dit: à

L’ennui avec ceux qui abusent des adjectifs c’est qu’ils se sont persuadés qu’ils savent ecrire.

gisèle dit: à

Jardinier de Gisèle à Petit Rappel ,vers 21H.
Merci pour l’explication ! Je ne suis pas habitué à l’esprit erdélien, et « mon délacement » avait assez piètre figure. Mais comment en 1838,une femme du monde aurait-elle pu se délasser sans délacer sa guêpière et ses bottillons ? Vite, une thèse !
Dans le jardin de Gisèle (qui n’est pas tout-à-fait le mien)les rhodos sont dans de grands caissons , blancs, pas de plates-bandes mais des fougères, des osmondes éparpillée,un jasmin et une pivoine arbustive dont les fleurs sont aussi larges que des nénuphars Victoria. Un grand soulangéana,,vieux et fragile;un figuier; du muguet fleuri depuis 2 semaines; ceci explique la nécessité d’une surveillance amicale.
** »Salomé » repasse sur Mezzo, le 30 au début de l’après-midi. Les erdéliens aiment-ils l’opéra ? la danse des 7 voiles est parfaite,et le cadavre de Jokanaan très sanguinolant. Ne serait-ce pas des atouts ? le jardinier de Gisèle à ses heures perdues, et à l’absence de Gisèle.

Ed dit: à

Super cricri j’écouterai le podcast. Merci

et alii dit: à

je ne préciserai pas maintenant quel est le séminaire en vidéo qui rend un hommage appuyé à P.Legendre que P.Assouline a suggéré de lire ; je l’ai écouté hier , ce séminaire et le réécouterai ,et j’écouterai les suivants ; -il y est question de GESTION, de « dominium mundi » en termes legendriens
bonsoir

hamlet dit: à

greubou je voulais bien sûr dire que l’avis de 3j qui apparait à l’écran n’a pas grande importance, c’est différent de la personne qui est derrière son laptop.

alors que vous, vous méprisez les deux : ce qui apparaît à l’écran et celui qui est derrière.

votre façon d’insulter (raclure) rappelle celle de Pablo (insectes) ou Alexia (vermine) des d’autres.

des trucs de fascistes, la race des seigneurs visant à rabaisser l’autre, à le regarder comme une ordure ou un insecte du haut de sa grandeur.

alors non greubou, vous ne me connaissez pas, mais désolé nous ne sommes pas de la même nature.

et vos leçons de morale vous pouvez vous carrer où je pense.

hamlet dit: à

vos leçons de morale vous pouvez vous les carrer où je pense. là encore greubou pour la morale, pourquoi arrivé à la retraite vous poursuivez dans cette même voie ?

Marie Sasseur dit: à

Le cojoné franquiste toujours la courante on dirait.
La rdl a eu lu ses scatos, alors il va falloir qu’il innove , s’il veut être lu. Je zappe jusqu’à ce qu’il commette le petit délit qui me le fera signaler à la Miviludes.

Ou veux-tu aller amlet? Les nuits américaines, c’est reparti…

Moi je viens de vivre le truc le plus excitant, qui soit. Trois voies désertes, la vitesse pour échapper à l’orage, et un petit air que j’aime bien.

https://youtu.be/diMo5wx5ZZ4

A demain. Ou pas.

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: Tu as lu Maurice Desborels? Il va falloir que tu trouves un vrai éditeur. Avec tes finlandais à compte d’auteur tu n’as aucune chance… »

mon Dieu quelle odieuse méchanceté Pablo, tu as planté ta banderilla dans mon coeur, me voilà humilié maintenant, je vais devoir quitter ce blog à cause de cette honte qui s’abat sur moi, mais que t’ai-je donc fait pour mériter tant de cruauté ?

sérieux Pablo t’en as pas marre de radoter et de passer pour un con ?

Marie Sasseur dit: à

Au masque et la plume, ils ont tous relu le Hussard de Giono. Corona oblige.
Pour la plupart, c’était la première fois qu’ils le lisaient.
La honte.

Si Passou avait donné l’info sur la Pléiade Giono, qui paraît ou doit paraître on ne sait plus mais surtout incomplète, une autre info importante pour les fans de Jean le Bleu.

Un cahier de l’Herne, tout beau tout neuf.
Dommage, il va falloir attendre le 11 mai, maintenant…

https://www.editionsdelherne.com/publication/4488819/

Jazzi dit: à

Merci, MA. Un beau numéro ouvrant sur mon roman préféré de Giono :

« C’est sur « les grands chemins » de Jean Giono que ce volume convie ses lecteurs en faisant dialoguer les textes et les documents de tous ordres : carnets de travail, brouillons, manuscrits, photographies privées et officielles, peintures, correspondances, dédicaces et textes inédits (« Une rêverie de Marceau », lettres à Gide, Dabit, Poulaille ou Henri Pollès, lettres de Saint-Pol Roux). Ainsi aux textes rares et méconnus de Giono (poèmes, premières proses, préface, scénario, « caractère », etc.) révélant son sens de l’humour et du fantastique, succèdent les études des meilleurs spécialistes de l’oeuvre gionienne (études sur l’espace ; sur le jeu infini des sensations ; sur l’aventure romanesque, celle des passions, celle de l’écriture dans ses implications autobiographiques, ses perspectives piranésiennes et ses formes multiples, celles du conteur, celles du diariste ; sur l’immense culture enfin de Giono, lecteur des moralistes, de Monluc ou de Machiavel).

Jazzi dit: à

JEAN GIONO

La route de nuit

Au vagabond des villes, essentiellement urbain, qui élit son domicile dans la rue, s’opposait traditionnellement le chemineau, son homologue des routes et des villages, qui avait fait de la nature toute entière son royaume. Tandis que ce dernier semble plutôt appartenir à une espèce en voie de disparition, le premier, désormais rebaptisé SDF, ne cesse, lui, de croître et de se multiplier ! Simple traduction, dans la partie la plus marginale et erratique de la population, du phénomène de désertification des campagnes ? C’est sur les pas de l’un de ces anarchistes libertaires, sans toit ni maître, que nous convie Jean Giono (1895-1970), à travers son roman « Les Grands Chemins ». Ici, par l’une des dernières belles journées d’automne provençal, le Narrateur, à qui l’on vient de refuser l’hospitalité dans une maison et qui juge l’unique café du village trop au-dessus de ses moyens, repart tenter sa chance dans un hameau voisin…

« Je reprends les bois, et rapidement la nuit tombe. La route descend et s’enfonce dans un vallon étroit, très fourré. J’entends sur ma droite un ruisseau qui saute dans les pierres. Mais il s’enfonce plus profond, plus vite que la route et, au bout d’un moment je ne l’entends plus.
J’ai pensé que, peut-être je rencontrerais une scierie. On peut très bien coucher dans la sciure, sous les hangars. Mais, autant que j’en peux juger, je suis dans un ravin où il n’y a que la place de la route et du ruisseau silencieux en bas, dans le fond.
Il n’y a qu’à marcher. C’est ce que je fais, tout en grignotant un quignon et le bout de gruyère qui reste.
D’ordinaire j’y vois la nuit. Ici, la forêt fait l’obscurité si épaisse que j’ai beau écarquiller les yeux. A un détour, pourtant, où les arbres doivent être plus éclaircis, je vois une étoile en face de moi. Puis, je m’aperçois que ce n’est pas une étoile mais un feu fixe, très haut dans la montagne. J’en découvre deux ou trois autres, à côté du premier, qui brillent moins, étant, je suppose, masqués par des feuillages. A coup sûr, se sont les lumières d’un hameau. Je me rends compte qu’il a fallu que je m’enfonce sacrément bas dans le ravin pour voir des lumières de hameau si haut au-dessus de ma tête.
 Je suis cependant toujours bien sur la route. Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre.
Il y a belle lurette que je ne cherche plus à renifler pour sentir l’odeur des scieries. Je ne sens rien de particulièrement humain autour de moi, au contraire. En premier lieu, il y a l’odeur du vide. Sur ma droite, la forêt doit tomber raide et profond. De là vient aussi, par moments, une sorte de soupir qui ressemble à celui d’un homme endormi. Il doit y avoir en bas une vallée assez large et un torrent en conséquence qui frotte sur du gros gravier. Je sens aussi l’odeur résineuse des sapins et celle de la fiente d’oiseau. Il y a sans doute dans les parages une paroi de rocher ; c’est généralement leur odeur.
Je vois d’autres étoiles, mais celles-là au-dessous de moi. Un petit piquetage de feux pareils à une sorte de grande ourse, mais sous mes pieds. Ca fait toujours un drôle d’effet. J’essaie de voir les étoiles du ciel. Il n’y a pas mèche. Seules sont visibles la constellation du hameau d’en haut et la constellation du hameau d’en bas. Il n’y a pas de rapport entre les deux. Ils sont séparés par peut-être cinquante kilomètres de routes comme celle que je suis, toute en tournants, et qui va faire des détours au tonnerre de Dieu. Entre les deux, des centaines de milliards de tonnes de feuillages de toutes les espèces, toutes plus noires que l’ombre. Et moi, au milieu, je flotte.
La nuit met toujours un peu de mou dans les jambes. […]
Je commence à en avoir un peu marre, mais il faut tâcher de trouver n’importe quoi, ferme ou village. J’aimerais bien entendre aboyer un chien. Je m’arrête et j’écoute.
Il me semble qu’il y a un bruit de pas derrière moi ; puis, j’en suis certain.
J’attends. C’est un type qui marche bon pas. Quand je juge qu’il est assez près de moi, je me racle la gorge. Il me demande qui est là.
Je lui dis que c’est moi. Ca ne doit guère l’avancer, mais il ne s’en fait pas et s’approche. La voix est jeune. Il semble être un peu plus petit que moi. Je vois exactement un nègre dans un tunnel.
Je vais tout de suite à l’essentiel : « Est-ce qu’il y a des piaules quelconques, pas trop loin, dans ce bled ? » Le type dit oui bien sûr, et qu’il y va ; c’est encore à trois kilomètres. Je propose d’aller ensemble. Il répète « bien sûr » et nous prenons notre pas.
Il y a tout de suite quelque chose qui m’intrigue. Je finis par être obligé de le dire. J’y mets une certaine forme parce que, vraiment, il y a de quoi. Je suis sûr de ne pas me tromper, c’est un bruit de jupes.
« Vous êtes un homme ou une femme ? »
Il me répond :
« Je suis un curé. »
Je dis « merde ! » Il rigole.
« C’est pas un peu tard pour être sur les routes, monsieur le Curé ? 
– Vous y êtes bien, vous. »
Il est culotté ; je pourrais être n’importe qui et ce serait facile de lui compliquer l’existence. Il ajoute :
« Les gens d’ici aiment beaucoup mourir la nuit. Si ça leur convient, qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ? »
Il m’explique gentiment qu’il est allé aider une grand-mère. Je lui demande : « A quoi ? » Il me répond : « A mourir chrétiennement. »
On reste parfois baba ; c’est le cas, surtout à cause de la nuit silencieuse et parfumée, de nos deux pas accordés, de la petite constellation du hameau que je vois toujours très haut dans la montagne et les feuillages de l’ombre, de la certitude que j’ai, maintenant, de pouvoir bientôt dormir à l’abri. »
(« Les Grands Chemins », Editions Gallimard, 1980)

Finalement, le petit curé invitera le Narrateur à passer la nuit chez lui et à partager son maigre repas. Le lendemain, il lui donnera même une lettre de recommandation à destination d’une de ses vieilles paroissiennes qui recherche un homme de main. Mais notre chemineau, qui ne travaille qu’en cas d’extrême nécessité, et qui a encore quelques sous en poche, préfèrera poursuivre son chemin, ne s’arrêtant durablement qu’au plus froid de la saison, pour hiberner au chaud. Sur la route, il va rencontrer celui qu’il nommera l’Artiste, un jeune virtuose de la guitare et des cartes. En fait, un truqueur professionnel, qui vit de ses malversations, et pour lequel le Narrateur va éprouver une véritable passion. Ensemble, ils lieront leur destin, jusqu’au drame final. Ce roman picaresque de Jean Giono, écrit en deux mois au début de l’année 1950, mais auquel il songeait depuis la fin des années 30, est incontestablement le plus ambigu de toute son œuvre. Une oeuvre, où, à défaut d’une franche homosexualité, flotte souvent une certaine homosensualité. Il n’est pas rare, en effet, de voir Jean Giono chanter le corps de l’homme, à travers ses divers héros, avec un lyrisme qui n’est pas sans rappeler Jean Genet ! Au point que « Les Grands Chemins » évoque à bien des égards « Le Journal du voleur », une autre histoire d’hommes, d’amitiés particulières et d’errance…

Marie Sasseur dit: à

Ouh la, CocoRosie, ça fait au moins 10 ans que je n’ai plus écouté… une découverte grâce à une star de San José…

Marie Sasseur dit: à

C’est une chronique gai pied, le commentaire sur ce bouquin de Giono?

D. dit: à

Deux sujets. Le premier :

Le groupe auquel j’appartiens a travaillé presque 24h d’affilée avec force café et logiciels sur le Sars-2.
Rapidement il est apparu évident que le sujet devait être étendu à tous les virus à ARN.
Il en est sorti que le seul moyen de se sortir à long terme de ces saloperies était de les éradiquer par un micro-organisme synthétique non mutant et particulièrement invasif, qui ne s’alimente QUE de virus à ARN. Une petite bactérie, autrement dit.
La seule raison de vivre de cette bactérie sera de bouffer du virus. Elle doit donc être construite pour ne fixer et lyser QUE du matériel viral et posséder un génome qui la rend non viable en cas de mutation.
Exercice assez difficile mais pas du tout impossible.

Marie Sasseur dit: à

On veut bien se souvenir de la générosité de Giono, qui a hebergé deux amants en fuite, ( dont un peintre d’exception et un gigolo) mais cela ne devrait pas conduire à une récupération un peu trouble de Giono, par le FAHR.

Marie Sasseur dit: à

Lire: le fhar, sinon, c’est incompréhensible.

Janssen J-J dit: à

@ notre seul problème c’est nous-même. en tout cas pour moi, je n’ai pas une identité très stable et solide.

Sans doute mais en quoi est-ce un pb et pourquoi en parler icite, si ce n’est un peu dans la réponse de Mauriac capturée par Ch. ?

@ Au masque et la plume, toujours la même bande de branleurs, y’en a même un qui ‘a dit; à propos du Hussard sur le toit que personne n’avait jamais lu : « c’est comme le pape François priant tout seul sur la place St Marc ». Authentique… Et personne n’a relevé. Réécoutez la bande, c édifiant, l’incurie de ces garcins-là ! Sur l’erdélie, la plupart sont 1000 fois plus cultivés. En avez pensé quoi, Ed. Allez continuer à lire ?

@ H. Un bon point pour vous ! Voyez quand vous faites des efforts d’explication, savez nuancer. Un progrès pour les autres qui s’en fichent pas mal du contenu, mais pas du bonhomme derrière, il y a des êtres de chère et de sens. Ben voui.

@ Hérésie Pèle : La Loire prend sa source au Mont-Gerbier de Jonc, au cas où vous l’auriez oublié. Ca devrait vous aider à dormir.

@ ce soir, (23 h) la perle et le croissant très proches…, patients et lumineux dans un azur totalement dégagé. Splendeur de la nature ! Rerum natura.

Janssen J-J dit: à

le fahr breton, c’est un peu comme l’ephad normand…
(Fêtes de beaux rêves de mes sigles… à revoyure !)

Marie Sasseur dit: à

Le plus naze du masque et la plume c’est celui qui a comparé le « deconfinement  » d’Angelo Pardi, deconfinement vu comme la descente des toits, a un effet « tinder »: il est descendu pour rejoindre Pauline.
Un cretin pareil, un reloud sur tinder, y’a qu’a la radio française, que ca arrive.

Jazzi dit: à

C’est une chronique barozzienne, MS.
ça va pas plaire à Ozy…

Marie Sasseur dit: à

C’est une chronique proustienne alors, tous pédes.

Jazzi dit: à

Vous n’avez jamais entendu parler de l’homosensualité, MS ?
Un concept sociologique pour lequel et alii va vous trouver des liens !

(le gigolo a fait fortune et Bernard Buffet a fini par se suicider…)

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Gregorette Samsa, la Blatte de blog, étant vierge, est homophobe.

Jazzi dit: à

Néanmoins, je connais des homos du signe de la vierge, Pablo75. Il sont partout !

Pablo75 dit: à

Je ne parlais pas du signe, écrit en majuscule.

Pablo75 dit: à

Marie la Chiasse a des idées sexuelles du XIXe siècle. C’est pour cela qu’elle est encore vierge.

OZYMANDIAS dit: à

Ils sont tous nazes au Masque et la plume au cul et le gel dans la tronche, surtout ce Garcin, quel poseur. Pour qui se prend-il ? Pour un Oracle ?!
Mais depuis quand a-t-on besoin, nous autres lecteurs et liseurs, de cette collection d’hurluberlus pour nous « conseiller » dans le choix de nos livres et de nos films ?
Un ramassis de critiquailleurs bavards aussi ineptes qu’inutiles.
Le copinage radiophonique est encore pire que celui télévisuel.
Le lecteur, le vrai, est un autarcique qui n’a besoin de personne pour le guider dans cette infinie galaxie des livres si chère à Borges.
La lecture, ce virus impuni…

Pablo75 dit: à

D’ailleurs, elle avoue publiquement ses problèmes sexuels:

« Moi je viens de vivre le truc le plus excitant qui soit […] échapper à l’orage…  »
Marie Sasseur dit:

C’est fou, non? Pour notre Blatte de blog vierge, il n’y rien de plus excitant dans la vie… qu’échapper à un orage !!

renato dit: à

Italie, tweet après la presentation par Conte de la phase 2 de l’émergence Covid-19 : « Pourront sortir seulement ceux qui savent employer l’aoriste. »

D. dit: à

La deuxième chose :

Après pas mal d’entrainement j’ai réussi pour la première fois l’import d’objets par la pensée.
La première expérience réussie fut quelque peu désordonnée parce que les petits objets demandés(des pins Made in China,sans valeur)sont arrivés en masse et je n’arrivais pas à les stopper. Exactement comme des fichiers qu’on télécharge mais à toute vitesse dans un sac en plastique. Ça a fini par s’arrêter. Ouf.

rose dit: à

muguet fleuri depuis 2 semaines; ceci explique la nécessité d’une surveillance amicale.
Ben voilà.
Je ne les ai pas plantés, les bulbes. Nous sommes le 27 avril.
C pas malin.

rose dit: à

47 ans pour un jeûne d’un soir.
Tu fais fort.
Demain matin, t’as moins 31 ans.
Peux guère (Martin) mieux faire.

En descente en montagne, faire très gaffe aux barres rocheuses. C mortel 🥺

rose dit: à

Je l’ai connu en 2005 Mercotte. Mes premiers blogs c’étaient des blogs de cuisine.

JiCé..... dit: à

Lundi 27 avril 2020, 5h45
Infecté par le proustovirus, les Amis du Virus se sont lancé dans un projet d’ampleur, càd au niveau de leur cervelette plate:
« RT @proustonomics: Comment la moustache de #Proust a évolué au fil du temps

Il y a des confinés qui sont vraiment des consfinis !

Marie Sasseur dit: à

Et personne n’a lu ce pornopolar de Lindon proposé par Passou?

Strange, avec tous les proustiens qu’il y a ici.

Janssen J-J dit: à

Qu’est-ce qu’un vrai lecteur ?

@ Oz – Ah… enfin un début de réponse ce matin, parce que les autres on les chercherait en vain, icite, des fois qu’ils devraient se justifier de leurs pratiques, hein :
« Le lecteur, le vrai, est un autarcique qui n’a besoin de personne pour le guider »
Et si ce qu’il lit et relit n’est que du Barbara Cartland, est-ce néanmoins un « vrai lecteur » ?… Ce serait juste pour savoir,… et entamer une vraie discussion, plutôt que de recevoir des bordées d’injues comme hier… Mais pourquoi tant de fureurs par moment ? Comment peut-on vous aider à ce moment là ? Besion d’un conseil de lecture ?

Qu’étaient les prétendus lecteurs de la Garcinade du dimanche soir, découvrant le Giono (HSLT)… Des branleurs ayant acquis des titres de noblesse dans les arts circassiens ? Et la plus belle perle de la soiré que personne n’a relevée, de çui qu’a dit : « s’est retrouvé seul comme le Pape François sur la place St Marc ! »…
Après avoir entendu ça, Ed. a foutu son exemplaire au feu.

@ D., Seriez-vous porté sur la psychokinésie ?

Bonne journée à tuos.tes. Ce matin…, c’est lundi gris, c’est Picketty : les riches patrimoines vont morfler. Demain : des annonces tonitruantes et tellement inattendues, vous allez voir !

Janssen J-J dit: à

@ jzman. Intéressante, votre lecture de ce Giono que ne connaissais point. En vous lisant, ce Narrateur accompagnant le curé m’a fait penser à Bobi l’Acrobate, un chemineau révélateur du village endormi où il débarque (in QMJD). Non ? De là y voir une parentèle avec Genet…
Bon, mais c’est une projection possible chez un « bon lecteur »… Donc, 2e définition : « un « bon lecteur » est un lecteur qui projette ses fantasmes intimes dans des romans dont l’univers de leurs auteurs respectifs n’aurait apparemment rien à voir entre eux (D2).
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Le pornopolar de Lindon ?
Bien sûr qu’on la lu… Mais on attend votre propre « critique » pour discuter de la nôtre.
(D3 -> Le « bon lecteur », c’est çui qui attend de voir ce que les autres vont dire d’un nouveau bouquin pour muscler sa propre opinion sans avoir besoin de le lire, juste pour se faire accroire ».

et alii dit: à

qui attend
et Humpty Dumpty s’attend à tout
bonne journée

et alii dit: à

VIVRE ET LAISSER MOURIR – SANTIAGO AMIGORENA
« Pourquoi les vies que l’on tente de sauver aujourd’hui nous paraissent-elles plus importantes que celles que l’on ne sauve pas d’habitude ? »

paru dans lundimatin#240, le 27 avril 2020
Je voudrais poser une question simple qui ne me semble pas avoir été encore posée : Pourquoi les vies que l’on tente de sauver aujourd’hui en menant la « guerre » contre le Covid-19, nous paraissent-elles plus importantes que celles que l’on ne sauve pas d’habitude ? Ou bien : Qu’est-ce qui fait qu’un système qui depuis toujours est absolument incapable de mobiliser le peu qu’il faut pour sauver d’autres vies est aujourd’hui prêt à tout pour sauver celles-ci ?
https://lundi.am/Vivre-et-laisser-mourir

Jazzi dit: à

D’une certaine manière, Les grands chemins, où il y a un crime, et Un roi sans divertissement peuvent se lire comme des polars métaphysiques !

rose dit: à

Ce moment de bonheur extraordinaire à partager avec vous ce matin, envoyé par une de mes librairies le Bleuet, à Banon :

Carte Blanche à
Lenka Horňáková-Civade

Ce matin, je suis devant mon ordinateur à donner une courte leçon de français à ma nièce tchèque de quatorze ans. Une fille encore un peu gauche, étonnée de grandir et taiseuse lors des rares grandes réunions familiales. Mille cinq cent kilomètres nous séparent et deux écrans nous réunissent.

Depuis quelques jours, on se retrouve à 8h30 précise, moi encore en robe de chambre, mon bol de café fumant sur la table, elle déjà toute prête à attaquer la journée. Rapidement, ce rendez-vous s’est transformé en un moment particulier. Elle chasse ses petits frères de sa chambre, ferme la porte. Elle part en voyage dans mon salon, puis on parle de la météo derrière nos fenêtres respectives. Quelques exercices
plus tard, on papote.

Même si on ne peut pas parler vraiment d’une conversation en français, elle ne se déroule pas en tchèque non plus. Un joyeux mélange linguistique.
Un charabia à nous. Mes questions sont simples, et bien souvent je connais déjà la réponse.

– Qu’est-ce que tu as fait hier ?
Je sais qu’elle était chez ma mère.
– Qu’avez-vous fait avec ta grand-mère ?
– On a travaillé avec des livres (elle ne connaît pas le verbe « ranger » ni « trier »). Mes parents profitent de l’impossibilité de rejoindre leur jardin à l’autre bout de la ville pour faire un immense ménage du printemps dans l’appartement, et l’aide des petits
enfants (ceux de ma sœur)
est bienvenue.
– Il y avait beaucoup de livre chez « babi » ?
– Oui, beaucoup.

Tu m’étonnes, ma mère, la grande prêtresse de la bibliothèque familiale, la surveillante en cheffe de nos lectures, les petits enfants prennent le relais.

– Et tu aimes lire ?
– Oui.
Bonne réponse.
– Quel livre tu lis en ce moment ?
– Iliade.
Je trouve la gamine gonflée, elle se payema tête. Bon, elle a de l’humour.
– D’accord. Quel est ton héros préféré dans l’Iliade ?
– Hector.
Pas d’ombre d’une hésitation de sa part.
– Que penses-tu de Pâris et d’Hélène ?
– Je ne l’aime pas. Et elle est bête. Euuuhhh…(puis elle repart en tchèque) tu comprends, ce n’est pas une histoire d’amour. C’est pas la guerre de vengeance passionnée. C’est juste pour les nouveaux territoires. Il devait y avoir la peste chez les Grecs, chez les Achéens, j’ai compris ça d’après les allusions dans le texte, alors ils sont partis chercher l’espace ailleurs. De toute façon, je préfère ceux de Troie. Puis Hector, c’est le meilleur. Bon, je dois y aller, c’est l’heure et t’as fini ton café.

C’est le discours le plus long que j’aie jamais entendu de la part de ma nièce. Je cueille ce cadeau. Le temps est devenu étrangement souple pour les uns et extrêmement lourd pour les autres, et le temps de Homère étonnement plus que présent. Et il y a des filles de quatorze ans qui lisent l’Iliade et
aiment Hector avec flamme…
– Alors à demain à 8h30 ?

Avril 2020, pour Le Bleuet, Banon, Alpes de Haute Provence

et alii dit: à

il est mort:
Biographie de son éditeur Actes Sud :

Per Olov Enquist est né en 1934 à Hjoggböle. Son père meurt lorsqu’il est encore enfant. Il est élevé par sa mère au sein d’une famille où la religion luthérienne dicte des principes d’éducation très stricts. Il entame des études de philosophie, tout en devenant champion de saut en hauteur. De 1955 à 1964, il étudie à l’Université d’Uppsala et consacre sa thèse aux romans policiers de Thornsten Johnsson.
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/l-ecrivain-suedois-per-olov-enquist-meurt-a-85-ans/100438?origin=newsletter

et alii dit: à

L’écrivain suédois Per Olov Enquist, dans son roman Blanche et Marie (2004), invente une biographie fictive de Blanche Wittmann, dans laquelle il imagine qu’elle entra comme assistante au service de Marie Curie et lui prête une liaison avec le Dr Jean-Martin Charcot2.
Blanche Wittman1 (1859-1913) est une célèbre patiente hystérique du docteur Jean-Martin Charcot. Elle fut surnommée « la reine des hystériques

Petit Rappel dit: à

Ce qui est vrai, c’est que Charcot avait une malade favorite qui illustrait à merveille sa théorie de l’Hystérie. en ce temps là, le phénomène de Transfert n’était pas encore codifié.

closer dit: à

Je viens d’écouter « Le masque et la plume » consacré au Hussard sur le toit. Critiques très courtes et superficielles forcément. Néanmoins je constate l’absurdité du jugement de Clopine qui y voit « un livre de mec ». D’abord je ne sais pas ce que cela veut dire; ensuite je constate que ce sont les deux critiques femmes qui sont de loin les plus positives et toutes les deux amoureuses d’Angelo!

Comme « livre de mecs », on fait mieux…

Qu’en pense Ed?

(je l’ai lu il y a longtemps; il m’a fait forte impression mais m’a laissé un léger goût nauséeux dans la bouche…)

Janssen J-J dit: à

Blanche et Marie, le seul roman de POV que j’ai lu. Beaucoup de romanesque je pense entre la Curie et cette Blanche Wittman, il ne dit pas que Marie était fascinée sinon amoureuse, même de ses doigts rongés par le radium. Quelle horreur ! @ MC, il semblerait que Charcot et Breuer n’auraient pas eu la même perception de la simulation de l’hystérique, tandis que Michelet en eut bien l’intuition chez certaines sorcières. Quant à Freud, sa théorie de l’hystérie ne fut guère qu’une foutaise supplémentaire. Corrélats : Dr Yalom fait l’hypothèse que Breuer aurait pu rencontrer Nietzsche….
Est-ce là assez de cultures pour une « grande lectrice » comme txfl, Ed ?

NB/ Pour saluer cher Henri Weber, victime de la pandémie parmi tant d’autres méritant.es
https://www.nouvelobs.com/politique/20200427.OBS28031/henri-weber-figure-de-mai-68-et-du-ps-est-mort-du-covid-19.html

renato dit: à

Réflexions hérétiques :

http://www.leparoleelecose.it/?p=38213

« Enfant, j’ai entendu parler de l’influence «espagnole» d’abord puis de la Première Guerre mondiale. Ma grand-mère maternelle a gardé une grande photo en noir et blanc dans sa chambre, floue comme le voulait la manière romantique de l’époque, d’une triste fillette de neuf ans. Son nom était Sina, elle était sa fille aînée et, m’a-t-on dit, elle « est morte d’espagnole » en 1919. » Etc.

[en it.]

et alii dit: à

que l’hystérique ne fait l’homme qu’à fabriquer de l’Homme, lequel, pas davantage que La femme, n’existe, en sorte que d’hystérie, il n’y en a qu’une, la masculine, enfin, que l’hystérie signifie, n’avoue, ni ne cache, un forfait, une appropriation créationniste. D’un côté, l’hystérique témoigne à son corps défendant d’un impossible, qu’il est impossible de « suppléer à la femme qui n’existe pas, comme La ». De l’autre côté, il verse « dans l’ornière du Nom-du-Père, du père en tant que nommant » à « tirer son épingle phallique du jeu [5]
[5]
Je dispute ici à Lacan en imputant à l’hystérie masculine ce… »
in l’hystérie,masculine
Balbino Bautista

Phil dit: à

Dear JJJ, faut-il admirer Henri Weber.. Radiofrance lui tresse une nécrologie elliptique, préférable à l’heure où M. Piketty reprend son sévice taxatoire aux patrimonieux. quoi de neuf docteur passou’s blog ? Miss Sasseur eût fait une excellente patiente du bon professeur Charcot.

Jazzi dit: à

« Miss Sasseur eût fait une excellente patiente du bon professeur Charcot. »

Oui Phil, mais est-elle vierge, comme le prétend Pablo75, ou a t-elle connu le loup ?

et alii dit: à

désassujettisez vous avec:
Le plus sublime des hystériques: Hegel avec Lacan
De Slavoj Zizek

bouguereau dit: à

térezoune l’aurait débordée sur sa droite dirphiloo..’de tous les carabin ici présent c’est lui qui a la plus petite’

bouguereau dit: à

ensuite je constate que ce sont les deux critiques femmes qui sont de loin les plus positives et toutes les deux amoureuses d’Angelo!

cloclo n sait pas hencore que faire son charcot..c’est contreproductif

bouguereau dit: à

D’une certaine manière, Les grands chemins, où il y a un crime, et Un roi sans divertissement peuvent se lire comme des polars métaphysiques !

un roi sans diverstissment c’est bsolument certain..c’est quand même mieux qu’un haredim qui henquete sur la mort de djizeus a jéruzalème..du vernaculaire réussi baroz..nonos c’est moins hévident..pourtant ha cqu’il aurait été bon en hurbain grandier de la garenne..et à moto qu’il aurait di serdgio! héls angèle dla mort qui tue le nonos

et alii dit: à

mais c’est hamlet qui comprend le -et les-danois!

bouguereau dit: à

Homosensualité, avez-vous dit ?

ha les mollets ronds..les fesses pommées..les poils..mais non t’aimes pas les poils baroz..rasé comme les fouteux

et alii dit: à

images danoises pour saluer P.O.E.

Olafur Eliasson experiments with installation, public projects,
photography and film to explore perception and our relationship with the world.

SUR AESTHETICA

bouguereau dit: à

« Pourquoi les vies que l’on tente de sauver aujourd’hui nous paraissent-elles plus importantes que celles que l’on ne sauve pas d’habitude ? »

harticle nul..halors que la question est hévidemment copernicienne..et qu’elle hencombre partout..une question a drillon et dirphiloo..srait il monté dans un boeing max ee première pour le prix d’un lowcost sur airbus..alors que le risque était moinde que de mourir du covide..tes liens valent décidément rien renfield..

Marie Sasseur dit: à

« Miss Sasseur eût fait une excellente patiente du bon professeur Charcot. » philopede.

Bof, toujours aussi infect, alors qu’on lui souhaite de se désinfecter…

Marie Curie, je l’ai déjà indiqué , a plus sûrement été intoxiquée et atteinte par le Hg.

Bah, voui, faut connaitre son tableau de Mendeleiev…

Ciao, no time today, pour l’Ehpad virtuel de Passou.

PS, j’ai identifié le gars sur tinder qui cherche Pauline, et accessoirement chroniqueur masqué et plumé: Arnaud Vivant . Faut retenir son nom. Il pense que les églises ne servent qu’aux malades.

Jazzi dit: à

« ha les mollets ronds..les fesses pommées..les poils.. »

L’homosensualité, c’est-à-dire, l’homosexualité sans le sexe, concerne aussi bien les femmes, le boug.
Quelles commentatrices erdéliennes n’a jamais ressenti un désir sensuel pour une autre femme sans nécessairement vouloir coucher avec elle ?
Idem pour les mecs.

et alii dit: à

UN SOIR ou plutôt une nuit, en sortant d’une conférence de Milner, une femme qui sortait de la même conférence et attendait le même autobus que moi, me dit qu’elle ne supportait pas les hystériques:c’est alors que j’ai pensé en l’écoutant, sans doute que moi non plus et j’ai vite changé de bus ;
bonne journée

renato dit: à

« hystérie ».

« Pour voir des vrais cas d’hystérie ou, si on veut ou on préfère, de possession par le démon il faut aller dans des pays où la psychiatrie n’est pas très develloppée », me disait l’oncle d’un ami, esorciste à Boca, un village qui égaie les collines de Novara, où se produit un vin eccelent — semon certains chercheurs, les premières vigne plantées par le Romains à nord du Pô —. « Le diable », disait-il, « n’est qu’une invention morale, il fait beaucop de dégas là où la répression sexuelle est forte ». Son neveu etait curé, je me souviens qu’après son voyage au Japon on lui demanda comment il avait trouvé les femmes japonaises, « Fragiles », avait-il repondu. Il avait fait ses études — séminaire — sur l’île de Saint-Jules — lac d’Orta —, ce qui l’avait emmerdé et pas que peu, car déjà il faisait un desagreable froid-humide et puis, pas question de faire le mur. On raconte que lorsque Jules — prêtre originaire de l’île d’Égine, en Grèce, évangélisateur —, arriva arrivé sur l’île la trouva envahie par les viperes, tellement de viperes que certains parlent d’un dragon. Peu importe, sur cette île est né Guillaume de Volpiano — saint, fêté le 1er janvier —, prélat, architecte, etc. — voir entre autres, Mont Saint Michel, Fecamp — ; la tradition veut qu’il soit portraituré dans l’ambon — à voir — de la basilique de Saint-Jules.

hamlet dit: à

Cocorosie ? Un couple, où, à défaut d’une franche homosexualité incestueuse, flotte souvent une certaine homosensualité. Il n’est pas rare, en effet, de voir Cocorosie chanter le corps de la femme, à travers leurs diverses héroïnes, avec un lyrisme qui n’est pas sans rappeler Diana Ross et Gloria Gaynor ! Au point que ce couple évoque à bien des égards « donne-moi ta main et prend la mienne » de Sheila, une autre histoire d’enfants séparées devenues femmes malgré elles, d’amitiés particulières entre enfants séparés et d’errance…

https://www.youtube.com/watch?v=aRa-SlftLQo

Jazzi dit: à

« UN SOIR ou plutôt une nuit, »

Près d’un lac où vous vous étiez endormie, Jacques Lacan aurait essayé de vous violer, et alii ?

Marie Sasseur dit: à

« Il avait fait ses études — séminaire — sur l’île de Saint-Jules — lac d’Orta »
Splendide joyau.

Jazzi dit: à

« Cocorosie ? »

Si c’est de moi dont il s’agit, il faudrait parler d’hétérosensualité, hamlet !

DHH, dit: à

@Rose
très joli conte familial
les enfants aiment et comprennent Homère
Le plus jeune de mes petits enfants qui a aujourd’hui 13 ans me disait il y a quelque temps, il devait avoir à peine dix ans, qu’il y a dans l’Iliade un passage qu’il aime relire même s’il le fait pleurer à chaque fois , c’est le récit de la démarche de Priam auprès d’Achille pour récupérer le corps d’Hector

hamlet dit: à

Jazzi il n’y a que les hérétiques et les mécréants pour affirmer que Marie n’est pas Vierge.

dommage que Delaporte ne soit plus là pour remettre un peu d’ordre dans ces esprits en proie à la confusion et l’hystérie païenne.

Marie Sasseur dit: à

L’Ile Saint Jules est un îlot monastère.
Je me souviens que beaucoup y vont pour voir une Vierge noire.

Jazzi dit: à

« les enfants aiment et comprennent Homère »

De mon temps on l’étudiait au collège (6e ou 5e ?). Est-ce toujours le cas ?

hamlet dit: à

Jazzi dit: Si c’est de moi dont il s’agit, il faudrait parler d’hétérosensualité, hamlet !

Jazzi vous savez bien qu’il y a parfois, chez un homme qui aime les femmes, un côté « lesbienne qui s’ignore ».

hamlet dit: à

« les enfants aiment et comprennent Homère »

suffit de lire Platon pour voir qu’à l’époque les adultes avaient en moyenne 12 ans d’âge mental.

Jazzi dit: à

Et chez les hommes qui aiment les hommes, un hétérosexuel qui s’ignore, hamlet.

gisèle dit: à

@ petit rappel / et alii/ et les autres que cela peut intéresser.
Le post que je viens de lire sur Charcot, me fait penser aux « Folles d’Enfer »,expo qui avait eu lieu à La Salpêtrière, il y a 10 ans à peu près.
Makhi Xenakis ( la fille de…) avait découvert l’existence de ces femmes enfermées à La Salpêtrière, depuis Louis XIV. Elle avait alors imaginé de créer des sortes de poupées auxquelles on pouvait donner un nom, exposées ds la Chapelle de La Salpêtrière. Le catalogue de l’expo avait été vite épuisé. Beaucoup de poupées avaient été « adoptées » par des musées et des personnes privées. Une nouvelle expo a été organisée en 2020 ds un magnifique petit musée de province, expo non inaugurée ( musée fermé). Mais le livre-catalogue de M.Xenakis vient d’être republié par Actes Sud, avec beaucoup d’ajouts provenant des archives de la Salpêtrière et de l’AP. Je ne l’ai pas lu, Gisèle non plus (librairies fermées)
D’ans d’autres pays, la rentrée a lieu,maintenant le « déconfinement se passe bien.Je m’en vais. Bonnes lectures. Le jardinier de Gisèle, qui n’est qu’un jardinier d’occasion et ne lit pas de polars.

hamlet dit: à

oui Jazzi, comme dit Giono : « Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

dire « une route ne sait généralement pas ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre » ç’aurait été plus classe genre post moderne.

ah quelle barbe ces écrivains classiques…

hamlet dit: à

Jazzi vous avez remarqué : les écrivains que vous aimez me barbent, et ceux que j’aime vous barbent.

drôle non ?

rien qu’une phrase comme « Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. » suffit à me faire fermer un livre.

encore que je l’ai lu au lycée.

hamlet dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

comme phrase c’est à la fois très grandiloquent et très con.

Jazzi dit: à

« Jazzi vous avez remarqué : les écrivains que vous aimez me barbent, et ceux que j’aime vous barbent. »

Oui, hamlet, on se tient par la barbichette !

JiCé..... dit: à

Une pute fait pareil ….

hamlet dit: à

Pablo aurait dit : « Les astres savent généralement ce qu’ils font ; y a qu’à les suivre. »

JiCé..... dit: à

« Le plus jeune de mes petits enfants qui a aujourd’hui 13 ans me disait il y a quelque temps, il devait avoir à peine dix ans, qu’il y a dans l’Iliade un passage qu’il aime relire même s’il le fait pleurer à chaque fois , c’est le récit de la démarche de Priam auprès d’Achille pour récupérer le corps d’Hector »

Pauvre gosse …..

renato dit: à

La Vierge Noire se trouve dans le Sanctuaire d’Oropa près de Biella.

Ambon bien à part, chef-d’oeuvre de la sculpture romane du XIIe siècle en marbre vert serpentin d’Oira soutenu par quatre colonnes plus anciennes, on voit dans la cripte de la basilique de Saint-Jules la dépouille mortelle du saint et, pendue au plafond comme une pendule de Foucault, une vertebre d’un non bien identifié cétacé, vendue comme vertebre d’un terrible dragon.

Marie Sasseur dit: à

@La Vierge Noire se trouve dans le Sanctuaire d’Oropa près de Biella.

Il y en a beaucoup ailleurs, c’est pourquoi je me suis sans doute souvenue de cela, dans la basilique San Giulio, sur le lac d’Orta.

Oui, les îles des lacs du Nord de l’Italie regorgent de trésors, que Renato dit « paiens »…

Marie Sasseur dit: à

« hystérie ».

« Pour voir des vrais cas d’hystérie ou, si on veut ou on préfère, de possession par le démon il faut aller dans des pays où la psychiatrie n’est pas très develloppée »,

Renato, mais pourquoi aller si loin au Japon ?

Prenez l’exemple de ste Thérèse, en Espagne, celle qui.. celle qui a tant impressionné Passou, lol.

Sur l’hystérie comme vous le suggérez » pieusement  » Renato, on pense plutôt à comment l’esprit vient aux filles…

hamlet dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

en plus Giono a piqué cette phrase dans un bouquin de Paulo Coelho, c’est un plagiat.

hamlet dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

c’était la devise De Jacques Anquetil.

hamlet dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

c’est une réplique des Dupondt quand ils tournent en rond dans le désert ?

renato dit: à

L’exorciste parlait de l’hystérie et de la possession au XXe siècle, Marie. C’est son neveu qui a fait du tourisme au Japon et il n’était pas question d’hystérie mais de fragilité — peur de les casser ! —.

Pas de Madone Noire à Orta ni dans les villages limitrophes.

Près de Orta, dans le village de Boleto, le sanctuaire de la Madonna del Sasso est situé sur un affleurement rocheux de granit surplombant le lac — une histoire de jalousie.

En Orta, le Sacro Monte — belle vue panoramique sur Orta San Giulio — 20 chapelles se succèdent sur un itinéraire en spirale et en s’élèvent progressivement, narrent la vie de saint François, belles fresques et sculptures en terre cuite — classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2003 —. Intéressante une Pietà, vénérée avec le titre de Mère du Rédempteur, sculpture en bois, de facture allemande, datée entre le Xe et le XIe siècle.

Le Mont a été la destination d’un voyage qui a laissé une trace dans l’histoire de la culture européenne, protagonistes : Lou Andreas Salomé, sa mère Louise, Friedrich Nietzsche et Paul Rée. À ce propos, un livre de Laura Pariani La foto di Orta.

Jazzi dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

ça va te faire au moins la journée, hamlet !

Et que dis-tu de celle-là :

« Je suis le Chemin »
JESUS-CHRIST

ou bien celle-ci :

« Un voyage, fût-il de mille lieues,
commence sous votre chaussure »
CONFUCIUS

renato dit: à

En regardant la sainte Thérèse du Bernini un ambassadeur français a dit, cité de mémoire : « Si ça c’est l’extase moi aussi je la connais ».

hamlet dit: à

« Lou Andreas Salomé, Friedrich Nietzsche et Paul Rée. »

le grand philosophe français Jean-Baptiste Botul soutient dans son livre « la vie sexuelle de Nietzsche », que si Nietzsche ne s’était pas pris le râteau de Lou il n’aurait pas fini neuneu.

à force d’accumuler des râteaux avec les gonzesses Nietzsche a fini neuneu.

c’est la thèse de Botul, qui démentirait celle du cheval de Dosto… ïevski.

le plus drôle est qu’aujourd’hui les philosophes se font passer pour des nietzschéens pour draguer les gonzesses, ça fait partie des paradoxes de l’histoire intellectuelle de l’humanité.

hamlet dit: à

Jazzi dit: « Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

ça va te faire au moins la journée, hamlet !
 »

Jazzi, avouez qu’elle est trognon.

hamlet dit: à

le plus drôle est qu’aujourd’hui les philosophes se font passer pour des nietzschéens pour draguer les gonzesses…

car comme le dit Giono : « Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

c’est la devise de tous les rois de la drague !

hamlet dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

d’ailleurs c’est une réplique de Travolta dans Saturday Night Fever.

Jazzi dit: à

Tu aurais pu aussi réagir sur ces phrases tirées du même extrait, hamlet :

« Je vois exactement un nègre dans un tunnel. »

Ou encore celle-ci :

« Vous êtes un homme ou une femme ? »
Il me répond :
« Je suis un curé. »

hamlet dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

ou bien une réplique d’Hannibal Lecter dans le Silence des Agneaux ?

hamlet dit: à

Jazzi : « Vous êtes un homme ou une femme ? »
Il me répond :
« Je suis un curé. »

le coup de la jupe ? oui j’ai adoré !

comme on dit en haute Bavière : ach zo c’est du lourd.

hamlet dit: à

oups : ach zoo c’est du lourd

hamlet dit: à

Jazzi le coup de la jupe vous savez à quoi ça m’a fait penser ? au Gorille de Brassens, c’est pareil mais en plus subtil.

Jazzi dit: à

Pourtant, JiCé t’avait fourni une variante qui devrait interpeler Maurice Desbordels, hamlet :

« Une pute sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre. »

Jazzi dit: à

Tu sais que tu peux me tutoyer, hamlet !
Tu me connais depuis mon premier pseudo : Annibal lecteur.
Tu préfères garder une distance ?

hamlet dit: à

quand Jazzi pas content lui toujours faire comme Pablo.

hamlet dit: à

Jazzi je préfère pas trop te tutoyer, cette familiraté réveille en moi mon homosexualité refoulée, d’autant que tu sais que mon premier amour était un garçon beau comme un Dieu, il est des choses qu’il faut parfois savoir oublier, car comme le dit Giono : Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre…

closer dit: à

Hamlet? Un rien l’amuse, JB..

hamlet dit: à

« Une route sait généralement ce qu’elle fait ; il n’y a qu’à la suivre… »

Jazzi j’espère que tu auras compris que le mot important dans cette phrase c’est « généralement », c’est plus que troublant.

généralement ça peut vouloir dire à 90%, ou à 60%.

la question est qu’est qu’on fait dans les autres cas ?

quand une route ne sait pas ce qu’elle fait :

faut-il quand même la suivre Jazzi ?

hamlet dit: à

en plus comment savoir si une route sait ce qu’elle fait ?

n’est-ce point la question de l’homme post moderne ?

comment nous convaincre que la route sait ce qu’elle fait ?

hamlet dit: à

la littérature se divise en deux : celle écrite avant l’invention du GPS et celle écrite après.

hamlet dit: à

le GPS ç marche comme l’astrologie : en se fiant aux ciel, sauf qu’on remplace les astres par des satellites.

et si les satellites sont plus fiables que les astres pourquoi ne pas faire les thèmes astraux en basant sur eux ? il suffirait de leur donner de jolis noms.

et alii dit: à

t de leur donner de jolis noms.
pas des noms d’écrivains!
et des noms dans toutes les langues

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