de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux manières d’écrire sur la musique

Deux manières d’écrire sur la musique

Il y a des écrivains de musique comme il y a des écrivains d’histoire. On les reconnaît au pas de côté qu’ils effectuent « en écoutant en écrivant » pour paraphraser un titre de Julien Gracq- sans la virgule afin de souligner qu’il s’agit bien dans leur cas d’une seule et même activité. Deux livres viennent de paraître qui reflètent avec brio deux manières très différentes quoique complémentaires d’écrire sur la musique, ceux qui la composent, ceux qui la dirigent et ceux qui l’interprètent.

D’abord la plus connue des deux : « la manière Tubeuf », qui s’est illustrée par le passé à travers trois romans et surtout une vingtaine d’essais consacrés à Beethoven, Verdi, Bach, Wagner, Mozart, le lied, l’opéra… Philosophe de formation, critique musical des plus répandus, André Tubeuf (1930) est apprécié pour la solidité de son érudition musicale, l’exigence de son écriture aussi classique que colorée, sa connaissance du milieu et son vécu des concerts, sa mémoire des enregistrements, ses choses vues en coulisses. C’est peu dire que ce monde lui est familier, personnel. On retrouve toutes ces qualités conjuguées dans l’hommage chaleureux qu’il rend cette fois à l’un des plus grands pianistes dans Rudi. La leçon Serkin (204 pages, 18 euros, Actes sud).

Le témoignage d’un auditeur reconnaissant qui eut le privilège d’être de ses proches des années durant. C’est bien le livre d’un écrivain. Nul besoin de passer par la case « roman » tant son héros est déjà un personnage romanesque ; c’est déjà assez subjectif de le raconter intimement tel qu’on l’a connu, inutile d’en rajouter. La leçon en question est d’abord une leçon d’incarnation tant son ami, Juif autrichien un peu tchèque sur les bords, tout en mains noueuses, était un concentré d’énergies, de conviction, de foi ; car c’est bien le portrait d’une amitié nouée dans la connivence d’une passion commune qu’il s’agit tout au long de ce récit. L’auteur ne le cache pas et s’en réjouit même : longtemps il a été sous son emprise et il n’a guère connu, parmi ceux qui ont approché l’interprète, d’hommes ou des femmes qui n’aient pas été sous la coupe de son magnétisme. Serkin selon lui, c’était une absence de complaisance avec soi et donc avec autrui, pas la moindre concession à l’air du temps, l’indifférence à la doxa, un tempérament inflexible, dans la règle plutôt que dans le siècle.

L’auteur avait déjà consacré un livre à un pianiste (Claudio Arrau en 2003) et récemment approché Serkin par la plume en en écrivant un autre sur son beau-père, le violoniste Adolph Busch La premier des justes (Actes sud, 2015). Cette fois, il a traité le gendre en cinquante courts chapitres vifs et enlevés où il réussit à nous rendre dès les premières pages si proches du personnage. Tout y est de l’homme même, de ses doutes, de ses découragements, de son caractère dans les guerres, les exils, les proscriptions, de son amitié indéfectible avec Pablo Casals, de sa façon de marcher sur scène vers le piano, de sa voussure dorsale lorsqu’il salue le public, de l’intensité du regard qu’il portait sur les autres, du nomadisme du musicien de festivals, des loges, de sa réaction aux si allemands Vier letze Lieder de Richard Strauss…

Tubeuf n’est pas un ingrat. Il doit à Serkin d’avoir été forcé à Bach en découvrant la cadence du Cinquième Brandebourgeois. En retour, Serkin lui doit d’avoir découvert Marilyn Monroe saisie par la Sehnsucht lorsqu’elle chantait River of No Return, exemple d’un chant sans voix et presque dénué de musique : « Mais c’est du Schubert… ». Bien sûr, ce récit sur « Rudi et moi » offre sa part d’anecdotes, mais elles sont de la même tenue littéraire que le reste. Certaines se déroulent à table, à la maison plus souvent qu’au restaurant ; l’auteur nous confie d’ailleurs qu’un jour, lui-même se mettra à table pour écrire un livre sur les musiciens lorsqu’ils sont enfin hors-micro, déboutonnés, loin de toute représentation, libérés du corset de l’interview questions-réponses, prêts enfin à s’abandonner  aux délices de la conversation et aux confidences sur leur ressenti des choses, après un ou deux verres…

Le lexique varié dont disposent les écrivains de musique, la richesse de leurs métaphores, l’inventivité parfois mystérieuse du vocabulaire technique dont ils usent pour faire entendre la musique par les mots, tout cela est de nature à impressionner le simple mélomane incapable de déchiffrer une partition. Mais avec André Tubeuf, il ne s’agit pas d’en mettre plein la vue ou d’écraser le lecteur au risque de l’exclure. Même si l’on ne saisit pas toujours la signification exacte d’une image, le sens flotte entre les lignes et c’est bien assez. Qu’importe après tout si dans les triolets inauguraux de la sonate Clair de lune, un mouvement implacable est vu comme « une pulsion qui est la nuit qui marche » ( ?)…

On s’en doute, la lecture d’un tel livre, à l’enthousiasme si communicatif, renvoie inévitablement aux enregistrements de Rudolf Serkin. C’est sa vertu. Impossible d’échapper au disque jugé miraculeux car « à lui seul il dit tout » de la vérité de l’artiste : l’opus 109 de Beethoven. D’autres encore, le tragique des Impromptus de l’opus 142 de Schubert, son autre dieu, ou « son » Mozart aussi car c’est avec lui que Tubeuf dit retrouver « le Serkin le plus total et le plus simple à la fois ».

« L’ai-je assez dit,  assez bien dit, que je l’aimais ? »

Oui, sans aucun doute. Voilà pour la manière Tubeuf. De l’autre, on pourrait dire déjà que c’est « la manière Gruber » bien que l’auteure soit plus jeune (1972) et que Trois concerts (592 pages, 24 euros, Phébus) ne soit que son troisième livre ; mais il est si original, doté d’une telle énergie et si vivant qu’il révèle un ton, un son, un univers qui suffisent déjà à savourer une autre façon d’écrire sur la musique. Cette fois, c’est bien d’un roman d’apprentissage qu’il s’agit, cette fiction fût-elle nourrie de toute évidence d’une longue et profonde fréquentation de celles et ceux qui la font et la servent. La musique dite classique est partout dans ces (nombreuses) pages remarquablement architecturées autour de trois personnages : Clarisse Villain, une petite violoncelliste, du genre renfermée, pas commode et plutôt paumée, qui n’a pas dix ans mais assez de personnalité pour téléphoner au grand violoncelliste Viktor Sobolevitz, désormais éloigné des grandes scènes, afin que le maitre la prenne pour élève, et Rémy Nevel, un important critique musical. Le pari narratif est ambitieux car le lecteur est invité à suivre leur évolution dans un écheveau de situations actuelles ou passées, que leurs routes se croisent ou qu’elles affrontent d’autres personnages. Un foisonnement d’émotions, d’observations qui démentent le manque de souffle, le nombrilisme et l’anémie généralement reprochés à la fiction française. L’incipit est habile :

« C’est par la suite que tout a commencé. La Suite, la première des trois que Paul Crespen  écrivait à Londres… »

On songe alors à un fameux incipit, celui du Fin de partie de Beckett, lorsque Clov dit, le regard fixe et la voix blanche :

« Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. Les grains s’ajoutent aux grains, un à un et un jour, soudain, c’est un tas, un petit tas, l’impossible tas. »

Clarisse, cette grande silencieuse qui a tant de mal trouver ses mots, ne fait pas de la musique en plus ou à côté d’autre chose. La musique, c’est sa seule vie et sa vraie langue. Il y a de l’enfant prodige en elle, mais cela ne suffira pas ensuite si les qualités humaines n’y sont pas. Pour faire carrière, on lui explique qu’elle doit assouplir un caractère trop rugueux, qu’elle doit abaisser un peu son niveau d’exigence en société. Le talent ne suffit pas -même dans les concours. Et encore… Comme dans la vie, les inégalités se manifestent dès le tout début. Si Clarisse est jalouse de la petite Violette Kelemen qui est encore plus jeune qu’elle, ce n’est pas seulement parce qu’elle est déjà professionnelle et que, dès qu’elle s’empare du violoncelle, elle a en elle la grâce, le son et l’aisance : ce qu’elle lui envie le plus, c’est d’avoir grandi dans une famille de musiciens, d’avoir été bercée par leurs amis musiciens, d’avoir été conçue dans la musique, d’être née dans la musique et de n’être jamais sortie de ce liquide amniotique : « Aussi dur que tu travailles, tu ne pourras jamais changer l’endroit d’où tu viens ». Clarisse, elle, sera toujours plus dans le sombre et l’effort.

Lorsque le maître l’envoie au casse-pipe, traduisez : à la sonate de Kodaly, elle n’est pas désarmée ; car à force, elle a intégrée une certaine perception de ce qui est juste, qui n’a rien à voir avec la technique mais qui est simplement la vérité même si, comme le Maître le lui fait observer, « elle est obscurcie par l’éclat de votre perfection ». N’empêche que la légèreté qui lui fait défaut lui manquera toujours ; ces choses-là ne s’apprennent pas ni ne se transmettent ; on croirait une fatalité génétique ; allez expliquer à une artiste, qu’elle soit musicienne, danseuse, comédienne, que même si ce n’est pas une raison pour renoncer, rien n’y fera. Nous sommes constamment dans l’intimité des musiciens, et pas que les grands : ceux qui, comme tant de comédiens, vivent de panouilles, cachetons, remplacements, dépannages, et doivent se résoudre à faire moins« de la petit musique que de la musique petitement ».

Un récit profus sans être bavard, une écriture cash, directe, allègre, mêlant les registres de voix et d’accents, interpellant ses personnages, les engueulant parfois. Lola Gruber tient le rythme sans faiblir, chose remarquable sur une telle distance (près de 600 pages, tout de même). Les biographies exhaustives des uns et des autres nous sont épargnées au profit de ce qui fait leur faille ; de toute façon, du vivant du concerné, c’est le plus souvent ennuyeux ; post mortem, c’est là que cela devient intéressant ; non dans la nécrologie, c’est trop tôt mais bien après, lorsque les langues se délient et que se fait jour le misérable tas de secrets et la somme de contradictions et de petites ou grandes corruptions qui nous constituent aussi. Tout sonne juste dans ce livre, tant de pages entrent en résonance avec ce que l’on a pu vivre de ce monde-là – à commencer par le nom sur la couverture, la vibration produite par « Lola Gruber » renvoyant étrangement à celle de « Dora Bruder »… On n’échappe pas à la technique, comme dans Rudi. La leçon Serkin. Ici aussi, il y a bien des passages qui demeureront obscurs au néophyte mais aussi d’autres plus accessibles sur la mélodie du tararariraradim-dam-yaaa lorsque ça rencontre le tarararariraradim-dam-yoo ! C’est ainsi : Beethoven était sourd et Liszt, hongrois, débrouillez-vous avec ça.

On s’en doute, la réflexion sur la musique, plus élaborée et plus dense que par les formules, est permanente dans ce roman dès que l’interprète est enjointe de se choisir un style :

« Je ne sais pas ce que c’est. Un musicien n’est pas là pour améliorer un chef d’œuvre. Je joue… je jouais ce qui est écrit du mieux possible. C’est tout ».

Un petit tout qui renvoie au grand tout, à la quête de l’inaccessible pureté, au tête à tête avec la solitude. Pas seulement la solitude des tournées et des chambres d’hôtel, mais la solitude face à la partition : que faire au juste du « Nicht zu schnell » lorsque c’est Schumann qui le précise ? Chacun a sa propre respiration dans l’art et la manière de ne pas aller trop vite. Mais qu’est-ce que cela peut bien être un tempo qui corresponde à quelque chose tout en étant « légèrement retenu » quand on sait que le violoncelle chante tout le temps dans ce concerto ? Le maître tranche en rappelant que tout est déjà dans le titre et que ce n’est pas un hasard si le compositeur n’a pas écrit un « Concerto pour violoncelle et orchestre » mais bien un « Concerto pour violoncelle avec accompagnement de l’orchestre ». Et voilà. Suffit de le savoir sans pour autant se laisser impressionner par les règles, fussent-elles énoncées en rappel par la-grande-critique, laquelle est définie comme une certaine pratique des « approches croisées, diagonales, savantes mais vivantes, limpides, légères ». Ne pas se laisser non plus abattre par les traditions. Encore que certaines en imposent : à Leipzig, on joue toujours Bach sans vibrato parce que c’est comme ça, foi de Konzertmeister, quoi qu’en pense Pinchas Zuckerman (le débat est un serpent de mer) ! Aussi indiscutable que la prise de l’instrument dès qu’on le sort de l’étui : le violoncelle dans la main gauche, l’archet dans la main droite.

« Vous ne devez pas manipuler la musique, ni vous laisser manipuler par elle. Si quelqu’un doit être manipulé, c’est moi qui vous écoute. C’est un pacte entre nous : si je suis venu au concert, c’est pour qu’il m’arrive quelque chose. Pour que m’arrive à moi, et pas pour contempler ce qui vous arrive à vous. Reprenez »

Si le personnage du Maitre sortait de ce roman et le lisait, il le trouverait tout sauf Schmaltz, son expression favorite pour enfoncer une interprétation jugée trop mièvre ou excessivement sentimentale. Car Trois concerts, ça secoue, ça vibre, ça vit. Pas de doute : Lola Gruber connaît la musique.

(« Rudolf Serkin en concert puis avec Pablo Casals au festival de Marlboro » photos Gjon Milli pour Life magazine ; « photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Musique.

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commentaires

1 853 Réponses pour Deux manières d’écrire sur la musique

Ed dit: à

120° plutôt, pardon.

et alii dit: à

Trois prêtres polonais s’étant publiquement livrés à un autodafé de livres soupçonnés de diffuser de la pensée magique (« harry potter »)
et moi qui ai un gout de mots avec »br » comme les mois en br avec bribe brèche, St nom la bretèche brassière,abracadabra,brekekek, brignollesnBruges, brême, ils auraient du boulot , feraient venir l’exorciste pour les habitants quelle féérie !

et alii dit: à

je n’ai pas mis Brest pour ne pas faire de peine à P.Edel;impossible d’être exhaustifquand il y va de la foi en la magie

christiane dit: à

Le chant de la sirène ?
L’entendez-vous qui rampe et siffle dans les herbes, le serpent aux belles écailles, antique conseiller des anges ? comme don Quichotte, au vol de sa chimère retrouvée, vous sentiriez-vous irrité contre vous-même face à ce chant illusoire ? Et vous dressant contre le mur d’appui, lèveriez-vous le poing en criant : « je te connais, tu t’appelles hallucination ! »
Alors sortirait un grand gémissement de la mer et, tandis que l’image s’abîmerait entre les eaux, tout retomberait dans le silence.
Mais là, vous ne signeriez pas P.E ou J-P.A. mais P.-J. Toulet et vous auriez écrit une bien belle nouvelle Le mariage de Don Quichotte.
Puis, comme nous serions en 1924, vous seriez heureux que votre maison d’édition, Le Divan, 37 rue Bonaparte, l’ait éditée, sur papier japon impérial numéroté de I à XV, juste après Le Souper interrompu et Les Tendres Ménages, entre les volumes de C.Maurras, E.Marsan, J-M.Bernard et même du Cte de Comminges.

Janssen J-J dit: à

mais vous êtes comme une sainte de la littérature, parmi nous autres… pauvres païens, jamais décontenancée, toujours prête à rebondir avec cette élégance devant la mort tenue en respect,

Janssen J-J dit: à

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pontourny
Pas eu de chance, là-bas, à Beaumont en Véron, ont du fermer le centre de guérison de la radicalisation, après force publicités. Dès 2017. N’eurent pas assez de candidatures.
Une première ce matin : réussi mon premier sudoku (indiqué « facile », certes, oui mais quand même !). Ne m’étais jamais penché sur ce jeu. Je lis un livre scientifique très difficile, en ce moment. Il me faut des parenthèses dans la journée pour le bien digérer.

et alii dit: à

Instruments played by John Lennon, Jimi Hendrix are on display
The wail of an electric guitar filled the majestic sculpture court at the Metropolitan Museum of Art this week as former Eagles lead guitarist Don Felder strummed his white double-neck Gibson.

His live performance of “Hotel California” ushered in the museum’s first rock survey, which opens to the public April 8 with more than 180 items, including about 130 instruments, spanning almost eight decades.

“Play it Loud: Instruments of Rock & Roll” includes John Lennon’s 12-string black-and-white Rickenbacker electric guitar, Eric Clapton’s “Blackie” and Lady Gaga’s futuristic-looking white piano. There are also costumes, videos, interviews and posters.

Some the instruments are “astonishing, others legendary,” said Tina Weymouth of the Talking Heads, who loaned three of her favorite guitars. Other loans came from Paul McCartney, Yoko Ono, Led Zeppelin’s Jimmy Page, financier Leon Black and the Rock & Roll Hall of Fame, which co-

et alii dit: à

There’s Jimi Hendrix’s Gibson Flying V guitar, painted by the musician and dubbed “Love Drops.” He played the instrument for two years starting in 1967, and then gave it to Mick Cox of the Irish band Eire Apparent, who painted it black. In the 1990s, musician Dave Brewis acquired the piece and restored Hendrix’s original design.

Some musicians went for the smashed look when designing their instruments. Paul Stanley of Kiss collaborated with Jeff Hasselberger, at the guitar company Ibanez, who cut pieces of mirror glass and inlaid them by hand into the guitar’s top at various angles. Stanley used it in live performances in 1979–80 and again in 1996–97, according to the Met.

et alii dit: à

Britney Spears a été admise en hôpital psychiatrique la semaine dernière, selon une information de TMZ, confirmée par Variety. Selon les médias américains, la star de la pop de 37 ans a été placée à sa demande pour «détresse émotionnelle» et devrait être internée pendant au moins un mois.

et alii dit: à

Dans son roman “Tous les matins du monde”, Pascal Quignard écrit: ”Être musicien, c’est être au service des états qui précèdent l’enfance. Quand on était sans souffle, quand on était sans lumière”.

christiane dit: à

« une sainte littéraire », JJJ ?
Selon Margaret Atwood, il n’y en a qu’une : Alice Munro, qui ne manquait pas d’humour ni d’insolence. Cette vieille dame n’écrivait-elle pas à propos de ses « short story » : «Un recueil de nouvelles ? Voilà qui en soi est déjà une déception. L’autorité du livre en paraît diminuée, cela fait passer l’auteur pour quelqu’un qui s’attarde à l’entrée de la littérature, au lieu d’être bien installée à l’intérieur.»
Ou Marie-Madeleine ? Sainte voluptueuse et ascète, demi-mondaine et ermite, celle qui réconcilie l’amour charnel et l’amour divin. Celle de la Camargue ou celle retirée sur les hauteurs de la Sainte-Baume chérie de Rose ?
Je vous lis avec un sourire. Sacré JJJ !

D. dit: à

Je ne sais pas qui est cette « Britney Spears ».

Ed dit: à

« Alice Munro, qui ne manquait pas d’humour ni d’insolence. Cette vieille dame n’écrivait-elle pas à propos de ses « short story » : «Un recueil de nouvelles ? Voilà qui en soi est déjà une déception. L’autorité du livre en paraît diminuée, cela fait passer l’auteur pour quelqu’un qui s’attarde à l’entrée de la littérature, au lieu d’être bien installée à l’intérieur.» »

Je suis en train de lire The Love of a good woman (au moins la 3e fois que je le dis) et ca ne m’étonne pas d’elle. Une écriture vive, l’art du storytelling (pour des nouvelles, c’est préférable hein) que nous pouvons envier aux Nord-Américains, et surtout de la description de sites bien précis. Elle a tout d’une chipie !

bouguereau dit: à

pas du tout..il a été désigné..dédé est un trés grand prophète..mais de loin..comme halain

bouguereau dit: à

Joë Bousquet, dans le Cahier noir

parfaitment himpuissant..le muscle de la litterature..sapré dsapré jojo

bouguereau dit: à

Je ne sais pas qui est cette « Britney Spears »

tu connais la réponses merveilleuse des kray brozeur à qui on dmandait ce qu’ils pensaient des biteuls qui vnaient tous les soirs dans leur bar..’nous ne les connaissons pas mais eux nous connaissent’

bouguereau dit: à

cette phrase n’est même pas dans l’film..te dire les cavos que c’est quelquefois à la manivelle

Ed dit: à

bouguereau dit: 4 avril 2019 à 16 h 05 min

Mais ouiiii D. Vous êtes l’élu. Malheureusement vous avez mal interprété le geste de Sergio.

hamlet dit: à

je n’ai pas lu tous les commentaires, mais je pense que la plupart d’entre vous devraient passer du temps dans le silence à méditer sur cette phrase dont le sens profond peut parfois échapper aux âmes les plus nobles : « si Amadeus est ici, alors Mozzarella »…

Janssen J-J dit: à

@ Je vous lis avec un sourire. Banco : tel était le but recherché. Merci.

@ J. B. impuissant ? Bien évidemment et tout le monde le sait. C’est bin la raison pour laquelle son oeuvre d’imagination érotique pour en compenser le handicap, constitue l’une des prouesses littéraires des plus inégalées du 20e sièk. Même le jzzm, s’y est laissé prend’. D’ailleurs, quand l’aura b’soin d’un p’tit r’montant, ira voir les Abeilles de l’Joë, plutôt que les 120 journées de l’DAF.

renato dit: à

Pfff ! Ombra mai vu > Ombra mai Fu

et alii dit: à

«Nous nous inquiétons, outre la violence antisémite et raciste des inscriptions, de ce cap qui semble en train d’être franchi : le passage d’un antisémitisme “général” et incantatoire à un antisémitisme qui cible nommément les personnes à frapper ».

Janssen J-J dit: à

Moi aussi, je suis en profonde détresse émotionnelle, mais comme par hasard, tout le monde s’en fout aux ronds-points de Saint-Malo comme de Charenton.

poussière dit: à

« Trois prêtres polonais s’étant publiquement livrés à un autodafé de livres soupçonnés de diffuser de la pensée magique (« harry potter ») »

Ils ont monté tout un théâtre autour des miracles et ils prétendent ne pas aimer la pensée magique. Je crois que je vais prier Sainte Gudule pour ces tarés.

et alii dit: à

Dominique SOPO, président de SOS Racisme,
4 avril 2019 à 17 h 37 min

Jazzi dit: à

« Ils ont monté tout un théâtre autour des miracles »

Et le Vatican joue toujours à guichet fermé : complet !
poussière tu retournera d’où tu viens…

Delaporte dit: à

« Trois prêtres polonais s’étant publiquement livrés à un autodafé de livres soupçonnés de diffuser de la pensée magique (« harry potter ») »

Une fois de plus, le clergé polonais s’est ridiculisé. C’est bien dommage. Ils n’ont pas encore compris que pour conserver des ouailles, il fallait savoir raison garder. Regardez ce qui se passe en France : le clergé prend sa mission avec le plus grand sérieux, et évite les éclats. La Conférence des évêques de France vient de nommer à sa direction un homme responsable, Mgr de Moulins-Beaufort, évêque de Reims. C’est un esprit éminent et un prélat remarquable. Il donne plutôt envie d’être comme lui, alors que les Polonais délirent complètement. Il faut espérer pour nos amis polonais que leur Eglise, si magnifique, qui a joué un rôle si important dans l’évolution post-communiste, revienne dans le giron de l’Esprit-Saint !

Jazzi dit: à

« président de SOS Racisme »

Et que dit-il de la pauvre trans genre qui a eu le malheur de se retrouver à la République, où elle allait prendre le métro, en pleine manifestation des Algériens de Paris, et ali ?

Delaporte dit: à

Avec ces débordements du clergé polonais, on touche du doigt le mal que doit avoir le pape François de se faire respecter. Les curés polonais suivent, non pas la voie tracée par le pape, mais la leur propre, réactionnaire et traditionaliste. Quand on mettra enfin un pape énergique à la tête de l’Eglise (pourquoi pas Mgr de Moulins-Beaufort ?) il nettoiera ces écuries d’Augias. La grande réforme reste à faire, en Pologne, un peu en France, et au Vatican même !

et alii dit: à

Jazzi dit: 4 avril 2019 à 18 h 00 min
ce n’est pas parce que vous mangez du papier que vous ne devez pas suivre ce qui s’écrit sur les écrans

Paul Edel dit: à

Janssen J-J.
Vous vous trompez, plusieurs gilets jaunes côté écluse porte de Dinan, rassemblés autour du bassin Vauban, essayant de faire rôtir quelques oiseaux marins sur un barbecue constitué de bois de charpente de navire volé aux anglais m’ont tous dit: cornegidouille!! il ne faudrait pas que la moindre dilatation de la gidouille émotionnelle de Janssen le fasse périr .. de toute façon s’il lui arrivait malheur nous viderions quelques barriques de rhum arrangé avec pruneaux et paperolles gallimardesques pour honorer son immense gidouille qui l’entrainera,style Montgolfière, vers les anges.

poussière dit: à

« tu retournera d’où tu viens… »

ça m’a fait rire parce que effectivement j’y pense

Janssen J-J dit: à

Restons éloignés de près, edel-man, des fois que les éclats bousseraient d’la gidouille !…

Le conseil constit a censuré l’interdiction de manifester. C’était cousu de fil blanc, ct’affaire-là, qui porte point à conséquence, vu qu’il a bien validé les deux autres dispositions les plus funestes, celles où la police avait besoin du quitus LREM pour entrer dans le vif du sujet castanère/lallement.
Trop fort l’macron !… not’petit machiavelle des manivelles publiques, l’é rusé, pas vrai masseur ? Avait tout prévu d’la config…

Ed dit: à

Poussière = Passou ?

D. dit: à

J’ai rien compris Bouguereau et Ed. Je suis l’élu de quoi ? Des explications svp ?

D. dit: à

J’ai vu qui était cette Bittney Spire.
Heureusement qu’on l’a internée.

Janssen J-J dit: à

… ce soir, le journal nous donne un compte-rendu d’Anatomie de la folle lyrique, p. 10. Je pense que ça va passionner pas mal d’amateurs de divas, genre maria callas, proches du piano à la rdl. (D’un.e certain.e queer, Wayne Koestenbaum, Rue musciale, 16,90 euros).
https://www.dailymotion.com/video/x6cmew
Ecoutez la première minute 30… le jeu de bouche surtout… Sublimissime !

poussière dit: à

Non. Vous délirez Ed.

Ed dit: à

Je laisse à boug le soin de t’expliquer élu.

Marie Sasseur dit: à

« Le conseil constit a censuré l’interdiction de manifester. »
C’est grossièrement faux. Et pas seulement .
Simplement dans le Droit français, dont le poulet n’a qu’une idée approximative, il n’est pas anticipé une délinquance, pour ceux qui n’ont rien à se reprocher, ce qui n’est pas le cas des responsables des calamités qui s’abattent en macronie.
_______

« L’archipel français » (Seuil), du sondeur et politologue Jérôme Fourquet, a reçu samedi le Prix 2019 du Livre Politique, a annoncé le jury réuni à l’Assemblée nationale.

L’ouvrage montre la France comme « un corps où les éléments qui permettaient de faire une nation s’effacent les uns après les autres », a commenté l’avocat et écrivain François Sureau, président du jury. France Soir ( notez bien la source, même les « qui ne sont rien » se mettent à « l’analyse  » mathématique…)

Il faut au moins un DEA, ou être sossiologue pour apprécier la finesse de l’ecart-type (lol)

https://www.ifop.com/publication/larchipel-francais-naissance-dune-nation-multiple-et-divisee/

Janssen J-J dit: à

@ le poulet n’a qu’une idée approximative du français qui se cause dans les branches du Droit :

(sic) « Simplement dans le Droit français, il n’est pas anticipé une délinquance, pour ceux qui n’ont rien à se reprocher, ce qui n’est pas le cas des responsables des calamités, etc ». C clair, mézuniquement pour les poules au perchoir.
http://www.meilleur-poulailler.com/poulailler-importance-du-perchoir-a-poule/

rose dit: à

et alii

c très beau, ce poulet
merci

Janssen J-J dit: à

– des GJ à l’île d’Yeu bin sympas, y’a pas qu’à st-malo qu’on s’envoie du rhum aux pruneaux, c’est même eux qui l’ont inventé ils en ont fait de la tarte…
https://www.youtube.com/watch?v=WEkIny3AMh4
– toujours pas de nuages en vue dans la stratosfaire, etalchetera…
– Et pendant ce temps, 12 têtes de listes, 12 têtes de noeuds et 2 gonzesses pour 10 gonzes… Si ton choix est pas déjà fait, hein, le sera jamais, qu’il a dit le Jérôme Fourgué du Cevipof. ‘tation au grand écart !…

rose dit: à

Marie Sasseur,à 7h18

je les ai tous donnés, comment chercher des extraits ?
Je commence à vider ma bibli.

il y a aussi les raouts littéraires.

le temps à venir ne me semble pas court, il m’est pourtant précieux ; pas besoin de convaincre, pas plus d’argumenter : chaque point de vue est unique.

Deux mots :
Pays à vendre
d’André Bucher

Il relate comment les autochtones sont dévorés par les néo-ruraux.
Alors que les premiers voient leurs ressources s’amenuiser, savent la vie difficile, ce qui entraîne la fuite des femmes vers des cieux plus cléments et ont conscience cruelle que la beauté du pays ne compense guère la vie ardue à mener, les seconds sont obsédés par rentabilité, pognon à gagner, projets immobiliers.
Le paysan poète se fait privé à ses heures et dépeint comment les premiers sont snobés par la morgue des seconds, vainqueurs par attitude.

Cela rejoint bérénice mon commentaire que vous avez essayé de comprendre, témoignant d’une espèce d’incompréhension inhérente au vécu des uns face à l’arrogance des autres. Et parfois, un dialogue se noue.

et alii dit: à

vu la carte de Clopine au printemps proustien où il y a aussi une vitrine avec un piano dont je n’ai pas pu lire la marque! mais essayez Printemps proustien

@proustien
31 mars
Plus
Changer d’heure, changer de siècle. Pour le Printemps proustien, Illiers-Combray retrouve les couleurs du temps perdu. (La vitrine de Daniele Anelide, détails)
bravo clopine !

rose dit: à

pas trouvé la carte de Clopine, mais lu le programme du printemps proustien, alléchant…y compris dans la maison de la tante Léonie, placard, objet, duels que de proets en perspective !

rose dit: à

projets

Vu Le silence des autres
L’Argentine, par la présence attentive du juge Servini de Buenos Aires, influe sur le gouvernement espagnol pour faire régner la justice suite aux exactions du franquisme.
350 000 morts dans des fosses communes ( 1,5 million au Cambodge). 45000 bébés volés pour former une nation bien pensante. Des gens torturés à 20 ans qui retrouvent leur tortionnaire Billy el Ninõ menant une vie paisible, la conscience bien peu perturbée.
Un docu. précieux.

bon samedi

rose dit: à

mercu Marie Tassoeur
(christiane et clopine qui bavardent étourdiment ?)

L’argument :
1977, deux ans après la mort de Franco, une loi d’amnistie est votée « blanchissant »tous les suppôts du franquisme.
Certains recherchent leurs morts, enfouis dans des fosses communes(3600), d’autres leurs enfants, volés, d’autres leurs bourreaux.

rose dit: à

merci marie sassoeur

Marie Sasseur dit: à

Non, rose. Ce sont des jeunes filles en fleurs qui se préparent pour la rave-party à la collégiale de St André de Chartes, où elles vont voir leurs cop’s.

Clopine dit: à

OUPS ! Je dois à la fois remercier notre hôte et vite vite vite rectifier le tweet du « printemps proustien » : je ne suis pas la réalisatrice des documentaires de Beaubec Productions, mais, plus modestement, la scénariste ! En clair, les images, c’est Clopin !

Oui, cela va être une sorte d’aventure à Combray, c’est sûr – comme si je conciliais mes deux « côtés » à moi, la vie en Bray et le goût littéraire, ce que je n’aurais jamais cru possible et pourtant !

Mais c’est l’infatigable Laurence Grenier, qui lance des idées et des suggestions à la volée, comme lorsque je verse le grain à mes poules, qui en est à l’origine…

Espérons que ce printemps soit fleuri ! (et avec plein d’abeilles sur les fleurs, bien sûr…)

Merci Pierre Assouline pour le relais !

rose dit: à

et alii à 1h26
relaie le printemps proustien.

en fait clopine vous n’avez jamais le temps de lire tous les coms. vous butinez comme vos abeilles.

Chaloux dit: à

« Une carte postale signée Clopine, réalisatrice de documentaires (Beaubec productions), qui projettera pendant le #PrintempsProustien OFF une vidéo de ses pommiers en fleurs sur le célèbre texte de Marcel Proust « 

Cet obscène et ridicule printemps proustien, c’est quoi, un martyre de Saint Marcel alimenté par tous les louchons de la planète? Absolument répugnant, mais drôle, aussi, parfois.

Bérénice dit: à

Je ne sais pas trop quels objectifs s’est fixé Pierre Assouline pour ce billet néanmoins ne les aurions nous pas dépassés? 1469 commentaires et non commentaires.

Chaloux dit: à

Oui, j’ai regardé le programme de la kermesse, avec en guise de cerise sur le gâteau -mais en off, il faut rester sérieux- les champs de pommiers de Fouilletrou-en-Bray.
Merci.

Clopine dit: à

Vous savez, Chaloux, c’est juste un truc très modeste, initié par Laurence Grenier, et j’ai déjà un peu peur d’aller là-bas. Votre méchanceté renforce cette inquiétude de ne « pas être à la hauteur », même pour un petit clip comme le mien. A l’idée que ce seront peut-être des regards aussi dépourvus de bienveillance que les vôtres qui se poseront là-dessus, je tremble déjà. Donc, si votre but est de me marquer votre mépris, n’en rajoutez pas : vous l’avez d’ores et déjà atteint, voire dépassé.

rupibus dit: à

CLOPINE,n’ayez » pas peur, prenez ça comme une initiation(apès la RDL,qui vous en a fait voir!)et vous avez du répondant;good luck et pensez à diégo et quenotte ;et pile poil qui doivent être très fiers

Chaloux dit: à

Pas de quoi vous émouvoir, Pichrocolpine. Ces kermesses de l’imbécilité où se négocieront probablement force madeleines et sachets de thé, font ricaner deux minutes, après quoi on n’y pense plus.

Bérénice dit: à

Clopine, rassurez vous, Chaloux à ce naturel pas franchement accueillant et carrément désobligeant tres souvent. Voyagez plutôt avec le succès de votre intervention récente sans que cela vous donne le melon non plus. Ceci étant, que veut il dire précisément, je n’ai pas compris, n’ayant rien compris je dirai qu’il ne dit rien . A moins que ce ne soit pure provocation avec pour but oxygener la conversation qui s’etiole ou lui donner un coup de fouet pour la réveiller

et alii dit: à

j’ai d’aébord pensé à la virgule puis

Eve-Yeshe 08 mars 2017
« L’art appartient au peuple », cette citation de Lénine est sur tous les frontons…
Comment tuer un homme, musicien reconnu, sans attenter à sa vie, simplement en le persécutant psychologiquement, c’est ce qu’a vécu Dmitri Chostakovitch au temps de l’URSS.
Julian Barnes raconte les interrogatoires menés par Zakrevsky, uniquement parce qu’il a été en contact avec Toukhatchevsky suspecté
le fracas du temps barnes
bonne journée

Chaloux dit: à

« Vous savez, Chaloux, c’est juste un truc très modeste »

Oui, élaboré sur votre petit billot, comme d’habitude, je m’en doute.

Bérénice dit: à

Le robinet à crachotê quelques lignes de plus.

Jazzi dit: à

Pour mémoire, rose, et pour emmerder Delaporte…

jazzi dit: 14 février 2019 à 15 h 50 min

Produit par Pedro Almodovar, « Le silence des autres », film documentaire d’Almudena Carracedo et Robert Bahar, devrait passionner ceux qui s’intéressent à l’histoire, et notamment à celle de l’Espagne.
N’est-ce pas le cas de Passou ?
Le film pose un vrai problème et, au-delà, constitue une véritable arme au service des victimes du franquisme.
A la mort du Caudillo, la loi d’amnistie de 1977 permit de libérer les prisonniers politiques du régime franquiste et le retour au pays des nombreux exilés, telle Dolores Ibarruri, la passionnera rouge, réfugiée à Moscou et qui a pu ainsi finir sa vie à Madrid.
Mais cette loi avait un corollaire.
Elle amnistiait du même coup tous les crimes commis par les franquistes, pendant et après la guerre d’Espagne, au motif qu’il fallait désormais tourner la page et que les Espagnols devaient oublier le passé, s’unir et aller de l’avant.
Mais peut-on oublier quand la justice n’est pas passée et que les cicatrices n’ont jamais pu se refermer ?
Face aux légions de « Maurice Papon » espagnols, toujours en activité et ayant pignon sur rue après la guerre, les victimes du franquisme se sont vu interdire le moindre recours.
Certaines de ces victimes (fils ou filles de Républicains torturés et assassinés durant la guerre, mais aussi militants politiques tabassés et emprisonnés après, ou filles-mères auxquelles ont a volé leurs nouveaux nés…) se sont réunies en collectif et, selon le principe que les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles, se sont adressées aux instances internationales.
Une juge argentine a bien voulu instruire l’affaire, entendre les témoignages et désigner des coupables, mais elle se heurte constamment au refus d’extradition des autorités espagnoles : des hauts dignitaires de l’armée et de la police, ainsi que d’anciens ministres sont impliqués. Quant aux victimes, elles disparaissent peu à peu.
Au moins ce film nous donnent-il à les voir et à les entendre, en attendant une hypothétique justice et le bon moment pour tourner la page…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581831&cfilm=248714.html

Clopine dit: à

Bien, si j’ai compris, ce n’est pas seulement bibi, mais c’est tout le « printemps proustien », in et off, qui est une « kermesse de l’imbécillité », pour Chaloux.

Ca me rassure un peu, car les autres stands de ladite-kermesse, eux en pleine lumière n’est-ce pas, pas dans mon recoin obscur (mais en vrai je préfère…) , sont tenus par, je copiecolle :

« Sous le haut patronage de l’Académie Goncourt présidée par Bernard Pivot, le Printemps Proustien réunit un plateau d’exception : Véronique Aubouy, Jérôme Bastianelli, Evelyne Bloch-Dano, William Carter, Loïc Corbery, Camille Cottin, Luc Fraisse, Antoine Gallimard, Jean-Pierre Gibrat, Stéphane Heuet, Laure Hillerin et la Compagnie Abraxas, l’Orchestre symphonique région Centre – Val-de-Loire – Tours, Anne et Yann Queffélec, le Trio George Sand, Jean-Yves Tadié, Kazayushi Yoshikawa… ont d’ores et déjà donné leur accord pour participer à cet évènement exceptionnel »

Donc, même si à mon modeste stand « fromages de Neufchâtel-en-Bray, cidre fermier et pommiers en fleurs », il n’y a pas foule, j’en profiterai pour aller me balader dans les autres allées. Et je tâcherai d’en faire mon miel, ce qui ne sera pas difficile : il suffira de comparer ce que j’en tirerais de ce que vous apportez aux autres, Chaloux…

Et pendant ce temps-là, vous pourrez, vous qui dédaignez les kermesses, savourer en solitaire le sentiment de votre supériorité.

christiane dit: à

JJJ,
j’attendais une accalmie… pour revenir à Joë Bousquet. Le premier recueil que j’ai lu de lui c’était Lettres à Poisson d’or.
Magnifique correspondance de ce poète paralysé qui vécut pendant trente ans dans une chambre close. La passion de l’écriture lui permit de survivre. L’amitié aussi. Parmi ses visiteurs : Aragon, Eluard,J.Paulhan… et un amour, Germaine, dite poisson d’or. Il lui écrira jusqu’à sa mort.
« Ma Germaine aimée,
Chaque soir, quand les faits de la journée se sont envolés, je vous retrouve. Je reprends vos photographies. Je contemple longuement un accent de votre visage dont tout votre être est parcouru, comme votre voix, un oiseau d’air pur caché dans votre joue. Au milieu d’une conversation, je m’interromps, c’est que vous m’avez demandé une pensée : un poids énorme est sur tous les instants que leur médiocrité m’empêcherait de vous dédier.[…] » (11 /09/1937)
Un très beau billet qui en dit plus :
http://zone-critique.com/2018/06/05/bousquet-pesanteur-grace/

Jazzi dit: à

De quoi donc Passou va-t-il bien pouvoir nous parler dans son prochain billet, qui ne saurait plus tarder ?
Vous avez une idée vous ?

Jazzi dit: à

« j’attendais une accalmie… »

Tu as bien fait de te lancer, Christiane, car si tu attends une accalmie ici, tu peux toujours attendre !

Chaloux dit: à

Oui oui, va à ta kermesse, ma grosse, et ridiculise-toi autant que tu pourras, ce qui sans doute ne sera pas peu dire, – il n’y a que comme ça que tu sois heureuse.

Janssen J-J dit: à

@13.54, Merci Ch., pour cet clairage de P. Poligone sur J B, et surtout pour la photo de la célèbre « Chambre » de la rue de Verdun à Carcassonne, que je n’avais encore jamais vue.
Trente ans cloué dans ce lit, dieu du ciel, je crois que jamais je n’aurais pu survivre !… Et pourtant, cette chambre a produit un génie, le voyou de Carcassonne !…
Le juste parallèle établi par Poligone avec le journal des lettres de V. la Soudière à Didier Il m’a touché (« Il ne fait pas assez noir »).
A propos du Cahier noir, Christine Michel évoque plutôt les lettres à une Ginette…, Etait-ce la même créature fantasmée que Fany, le Poisson d’Or ? J B a donné tellement de prénoms différents à la même, au cul éternellement fantasmé !
Ce qui ne l’a pas empêché d’élaborer une magnifique définition de l’écrivain : « Ecrivain, on le devient, par son hygiène, par son ascèse, en donnant ses yeux aux larges papillons que l’on voit après les repas de fruits. IL FAUT NOURRIR A TRAVERS SOI QUELQU’UN QUE L’ON N’EST PAS, a-t-il souligné.
(brefl, avoir pris conscience rimbaldienne que ‘je’ était un autre… Une affaire qui n’existe plus nulle part de nos jours, et j’en demande confirmation à paul edel et pierre assouline le cas échéant qui ne seront jamais de vrais écrivains, au regard de cette définition. Ce constat trans-lucide n’est en rien injurieux de ma part, que cela soit bien clair à st malo comme à st germain.
Belle journée.

Janssen J-J dit: à

Langueur ?
Je crois qu’il attend que soit dépassé le score des 1612 posts atteint par Heidegger en février dernier. Histoire de faire mentir la théorie du point Goodwin à la rdl.. Et de se persuader que les différentes manières d’écrire la musique peuvent toujours supplanter l’écriture de la philo nazie.
Sur quoi va-t-il rebondir ? Le 100e anniversaire des proustcratinations fleuries, forcément.

Jazzi dit: à

Je ne sais pas pourquoi, mais Proust, pour moi, est plus un écrivain de l’automne que du printemps, du crépuscule que de l’aube !

D. dit: à

En fait Clopine notre crainte est que vous soyiez à côté à la bonne hauteur mais à côté.

Janssen J-J dit: à

@14.57, moi je sais pourquoi, facile à deviner.

et alii dit: à

@il suffira de comparer ce que j’en tirerais de ce que vous apportez aux autres, Chaloux…

Et pendant ce temps-là, vous pourrez, vous qui dédaignez les kermesses, savourer en solitaire le sentiment de votre supériorité.
bien envoyé dommage que vouv vous sacrifiiez, quand même, pour ces nécessités

Alexia Neuhoff dit: à

« Les lettres à poisson d’or » ont Germaine pour destinataire. « Les lettres à Ginette » concernent Ginette Augier.

Chaloux dit: à

« ce que vous apportez aux autres, Chaloux… »

Reste à savoir, tout de même, ce qu’elle en sait. Comme les insultes à propos du père, le fond minable de cette malpropre et grossière maritorne. Qu’elle s’y vautre si ça l’amuse.

Janssen J-J dit: à

@15.22 merci A N pour cette mise au point, fort utile.

Jazzi dit: à

« @14.57, moi je sais pourquoi, facile à deviner. »

Parce que longtemps, il s’est couché de bonne heure, JJJ ?

et alii dit: à

au programme:
Edward J. Hughes (Queen Mary, University of London)

BalanceTonProust: Pour une politique de la mésentente
Proust et la parole non autoritaire
Proust politique et déictique ?
Les âges de la vie et le nouage de la littérature et du politique dans la Recherche
Proust et le « Nachleben » de l’aristocratie
Proust et la politique de l’hybridité :
et voues pouvez aller regarder!
on m’a censuré le lien! c’est dire!

Delaporte dit: à

Mick Jagger a été opéré du coeur avec succès, nous apprend le Figaro. Ils sont vraiment increvables ces Stones !

Jazzi dit: à

« BalanceTonProust »

Mais c’est de l’Art pas du cochon, madame ben Alii !

Delaporte dit: à

On croit qu’ils mènent une vie de patachon, qu’ils se droguent, qu’ils boivent, etc., alors que pas du tout. Ils mènent une vie de bon père de famille, entretiennent leur forme, font des régimes, etc. Du coup, ils nous enterreront tous. Ils se sont gardés à l’abri de l’image qu’ils donnaient d’eux-mêmes. Leurs spectateurs abrutis par les décibels s’y sont laissé prendre…

Jazzi dit: à

« Ils sont vraiment increvables ces Stones ! »

Et ils amassent maousse !

Jazzi dit: à

Pour ceux qui n’auraient pas compris !

« pierres qui roulent n’amassent pas mousse »

Delaporte dit: à

Les Stones sont une illusion, que le public paie très cher pour voir s’agiter sur la scène. Ils se survivent à eux-mêmes depuis des décennies, en des spectacles certes ébouriffants. Leur musique est à base de sexualité, c’est le grand triomphe du stupre, l’immortalité de la luxure ! Les Stones sont les derniers païens, accrochés à un mythe moribond qui leur survivra.

Janssen J-J dit: à

les Stones n’ont pas ramassé la mousse, ils ont fait silence et régime en noyant les tympans des autres. Tout le contraire du clergé vaticanesque, silencieux et pédophile.
Décidément, les curés rock’n roll sont pas ceux qu’on croit.

Delaporte dit: à

C’est à mon sens une musique de sauvages. Il y aurait beaucoup à en dire, au fond.

Delaporte dit: à

Je vois que tout le monde, ou presque, à son avis sur les Stones.

Janssen J-J dit: à

Vous commencez à m’énerver jzmn toujours à m’anticiper quand je suis en train de rédiger. Ca suffit ! J’ai l’air de quoi, moi, maint’nant auprès des herdélien.nes ? On va encore me dire que je visque !

et alii dit: à

Jazzi dit: 5 avril 2019 à 16 h 03 min
« BalanceTonProust »
c’est le demi titre de la coférence, demi habile du management du sexe

christiane dit: à

@Jazzi dit: 5 avril 2019 à 14 h 57 min
L’éventail des perceptions donne à connaître par la médiation des commentaires plus les lecteurs que l’écrivain. Estompage velouté de certaines lectures (sfumato…), de leur jeu de reflets dilatant l’espace de l’œuvre.
Ce colloque-attraction risque d’être une malle aux trésors pour les passionnés qui aiment parler ou entendre parler de Proust, un bourdonnement de conversations.
Il y a aussi ceux qui préfèrent la forme involutée de la lecture solitaire, le silence rayonnant et obstiné où on se replie qui tient parfois de la dévoration… Un livre c’est un objet de rêverie. Et si écrire est une aventure à haut risque, lire l’est aussi.
Et après tout, Jazzi, les lecteurs disposent comme ils l’entendent de ce qu’ils ont reçu d’un livre. Écrire, citer, dire, écouter sont autant de façons de maintenir un contact sans fin avec un livre lu et aimé…
Et au milieu de ces pensées échangées, l’éclat sidérant des attaques de C. envers CT comme un orage de grêle.

et alii dit: à

conférence

renato dit: à

«…c’est le grand triomphe du stupre, l’immortalité de la luxure ! »

Au moins eux il ne mentent pas, au contraire de ce qui se passe dans les sacristies.

et alii dit: à

nouvel obs
, dans l’appartement d’un d’entre eux, ils répètent une fois encore leur spectacle intitulé «Cantique des cantiques. (Songes de Leonard Cohen)» – allusion transparente au mythique premier album du barde canadien, «Songs of Leonard Cohen» –, titre de la suite poétique écrite pour l’occasion par Zéno Bianu, poète, auteur de dizaines de recueils (par ailleurs éditeur de nombreuses anthologies dans la collection Poésie/Gallimard). Un texte-gigogne qui fait entrer en résonance le Cantique des cantiques, le plus sublime poème de la Bible hébraïque, incomparable chant d’amour et de désir, avec l’imaginaire de Leonard Cohen qui n’a cessé de méditer ce texte pour en nourrir sa propre poésie, toujours tendue entre aspirations mystiques et passions charnelles.
Odradeck, comme un songe de Leonard Cohen

Ed dit: à

La sangsue de bénitier qui veut parler des Stones. Seigneur Jésus Marie Joseph on aura tout vu.

bouguereau dit: à

Proust, pour moi, est plus un écrivain de l’automne que du printemps, du crépuscule que de l’aube !

‘jeunes filles en fleurs’ sonne précieux et vilain baroz..un genre de barely legal teen chicks d’où tu sais

Ed dit: à

En 2019, on a quand même trouvé le dernier ringard sur terre qui est encore choqué par le rock n’ roll. Si Philippe Manoeuvre voyait ca, il en aurait une demi-molle sans viagra, tiens.

et alii dit: à

c’est qui va trouver ce qu’il y a à dire sur 533

et alii dit: à

c’est D qui va trouver

bouguereau dit: à

accrochés à un mythe moribond qui leur survivra

dlalourde perd un peu la foi..mais en 2075 les cochons violets rdviendront culte..sapré dsapré dlalourde

Janssen J-J dit: à

@la forme involutée

rho, c’est beau, mais vous êtes sûre de vous là, sur ce terme, ch. ?

En outre, j’aurais pas osé « l’éclat sidérant des attaques », car on pourrait prendre la métaphore comme un compliment pour son auteur, plutôt qu’une blessure mortelle pour sa récipiendaire.
Et les malentendus partagés (pluralistic ignorance, comme diraient les masseuses alergisantes… y compris jzmn), font en général plus de mal que de bien au scrotum.

bouguereau dit: à

Ils mènent une vie de bon père de famille, entretiennent leur forme, font des régimes, etc. Du coup, ils nous enterreront tous.

dlalourde s’est mis l’héro pour faire djeune..

christiane dit: à

Janssen J-J dit: 5 avril 2019 à 14 h 39 min
Vous écrivez : « Le journal des lettres de V. la Soudière à Didier Il m’a touché (« Il ne fait pas assez noir »). »
Oui, C’est à la nuit de briser la nuit.
« L’homme est un vêtement que je porte depuis des millions d’années, et que je ne peux plus supporter… nous sommes tous ficelés dans le sac de la race humaine… En moi, l’homme est en train de brûler, de se décomposer. Ce sera un cri long comme ma vie. Ne connaîtrai-je jamais de l’être que cette insupportable pression de mondes vides contre mes tempes ? Le dernier centre de moi-même, mon dernier sanctuaire, je le sens, n’est pas à l’abri de la destruction, n’est peut-être pas mon vrai visage invincible […] L’homme qui – au sein de suffocantes ténèbres – essaie de reconstruire son être, possède par là un haut degré d’universalité, et il ne peut pas ne pas se faire que le déchirement de ses tissus ne produise un éclair spirituel […] » (p.379)
Oui, l’un fait penser à l’autre…

bouguereau dit: à

En outre, j’aurais pas osé « l’éclat sidérant des attaques »

pasque c’est moins mauvais pour la santé que l’héro..rtourne donc a ton eau chaude

Chaloux dit: à

La pauvre Prichrocolpine est le seul bestiau de sa ferme.

Hurkhurkhurk!

Bon week-end.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: 5 avril 2019 à 16 h 33 min

« la forme involutée » ? pas sûre du tout que ce mot existe, c’est du dessin !
«l’éclat sidérant des attaques», J’ai pensé aux éclats d’obus ! pas loin de votre « blessure mortelle pour sa récipiendaire ».

bouguereau dit: à

bien envoyé dommage que vouv vous sacrifiiez, quand même, pour ces nécessités

pas mal hévalué renfield..mais toi même pourtant renfield..tu cherches pas à faire croire que tu te tue à exercer ton libre harbitre..tu sais quoi renfield l’adage c’est pas les cordonnier se donne les plus pieds au cul..même en tiag iguane roquère pis tout..nada..la nature le veut pas

christiane dit: à

@Ed dit: 4 avril 2019 à 15 h 59 min
Vous êtes en train de lire The Love of a good woman et dîtes que c’est au moins la 3e fois, qu’elle a une écriture vive, l’art du storytelling que nous pouvons envier aux Nord-Américains, et surtout de la description de sites bien précis, qu’elle a tout d’une chipie !

Heureuse et fine lectrice que vous êtes ! J’adore !

bouguereau dit: à

Bon week-end

va va mon larbin va..chte donne ta journée

renato dit: à

JJJ, involuté vient de involutus — de involvere : envelopper —, mot employé en botanique — enroulé en dedans… pour une cigarette artisanale…

bouguereau dit: à

rénateau c’est le join..ça concerve plus que l’héro et ça nique pas l’nez comme la coke..c’est lui qui va henterrer mic jéjère

Ed dit: à

christiane dit: 5 avril 2019 à 16 h 45 min

Merci christiane. Très heureuse, je confirme. Comme vous, j’ai l’impression.

Chaloux dit: à

Moi je lis Reconnaître le fascisme de Umberto Eco. Grasset, 3 euros. Un fascicule bien utile en ces temps totalisants, que chacun (je dis bien chacun) devrait lire.

À bientôt.

bouguereau dit: à

ha que djonny il dirait que la médecine à 18 vitesses que ça marche pas à tous les coups..des fois la harley elle veut pus havancer..et ceux là qui vont à pied y continuent sans me donner de coup dmain

Ed dit: à

« Pères de famille »

D’une, arrières grands-pères et de deux, t’as pas vu les chicots de Keith à la grande époque. C’était pas les smoothies ni les salades nicoises hein.

Chaloux dit: à

va va mon larbin va..chte donne ta journée.

Ce cher quemol et ses générosités de fond de seau…

bouguereau dit: à

il est rvenu pour piquer une cuillère d’argent..mais j’ai l’oeil mon larbin..à la prochaine c’est la baffe

christiane dit: à

renato dit: 5 avril 2019 à 16 h 47 min
MERCI !

Chaloux dit: à

Quemol et ses claques dématérialisées. Man-man quemol lui a pas encore débarbouillé le sakakaka, il s’impatiente…

Ed dit: à

Il était surnommé Teeth Richards. Moi ca me fait rire.

Et je rappelle que je les ai écoutés (oui, écoutés) lors de leur concert à Hambourg pour l’ouverture de la tournée No Filter. Un bon moment. La mini-chronique est disponible sur R&V.

bouguereau dit: à

..c’est plus fort que lui..pavlovien huuuuuurkurkurkurkurk..sapré larbin..et profite de ta journée pour hinventer des trucs..va chercher

bouguereau dit: à

« Pères de famille »

c’est comme ça que keith aplait wiman..ho cette chetron qu’il a le keith..à faire peur quand même

bouguereau dit: à

Quemol et ses claques dématérialisées

telment t’as eu peur des vrais..

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 5 avril 2019 à 16 h 58 min

Emotions bien excusables d’un pauvre vieillard qui trempe encore dans sa couche du matin.

Courage, quemol! Man-man quemol arrive!

Hurkhurkhurk!

Ed dit: à

L’un ressemble à un singe, l’autre est dégoûtant avec sa grosse bouche.

bouguereau dit: à

..ma parole..jicé y doit ête malade..t’as hinteret a survive a mic..sinon chte cause pus !

Chaloux dit: à

J’ai eu peur? Peur de quoi, Quemol? Viens donc y voir, ça fait 10 ans que je te le dis…
Je suis allé au commissariat suite à tes mences d’agorgement, pour protéger mes enfants. J’ai encore tout le dossier. Je peux te dire ton nom et ton adresse, espèce de sale merbe.

Chaloux dit: à

menaces

Delaporte dit: à

Je vous dirai, ma chère Ed, que les Stones sont bien plus âgés que moi, et que, de toute façon, votre racisme anti-vieux (qui n’est pas le seul, car vous n’aimez pas les arabes non plus) est idiot. Je connais suffisamment bien la musique des Stones pour en parler savamment, et même mieux que vous. Ce ne sont pas vos invectives qui vont m’intimider. Du resste, vous-même, avez-vous quelque chose à apporter sur la question ? Il ne me semble pas. Vous demeurez sur votre pré carré d’ostracisme hambourgeois, enfin, tant que vous ne voulez pas euthanasier Mick Jagger, tout va bien.

Ed dit: à

« racisme anti-vieux »

Le vocabulaire contemporain…La race des vieux, connais pas. Et je n’ai rien contre les ieuv, c’est juste toi que je ne peux pas blairer- C’est d’ailleurs le cas de tout le monde.

Par contre les Arabes, personne ne les aime pour info. Ca vous fait un point commun.

bouguereau dit: à

de prende rencart dans un club de mma prés dchez toi..une demi douzaine de fois..sapré larbin..relis plutôt les archives ‘comment que je dénie ête un lâche’ plutot que dvoir des poutres dans loeil dhumberto mon larbin..kurkurk?

Delaporte dit: à

Le mec le plus jeune, actuellement, qui pète la forme et la santé, c’est le pape François, qui vient de publier une remarquable exhortation apostolique sur la jeunesse, que vous devriez lire, Ed. Ed, comme la plupart des jeunes de trente ans, vous êtes perdue dans ce monde d’errance, vous ne savez plus à quoi vous rattacher. C’est vraiment navrant, nihiliste, et même raciste (anti-vieux). Vous devriez lire François, c’est un conseil d’ami.

bouguereau dit: à

va réfléchir..t’as le weekend mon larbin

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 16 h 19 min
(…)..un simple cuteur pour tailler un grand sourire à l’amérique..

De temps en temps, j’ai envie d’écrire un article du genre « que faire en cas de menaces de mort ». J’y balancerai sans problème les coordonnées et le passif du brave quemol qui est si drôle.
Rira bien qui rira le dernier.

Delaporte dit: à

« Par contre les Arabes, personne ne les aime pour info. »

Quelle stupidité crasse !!!

bouguereau dit: à

dlalourde y veut nous euthanazier françoué comme rouane paolo..les hérétiques ça ose tout

Ed dit: à

Arabo-musulmans, je précise (derrière la provoc). Les Arabes chrétiens que je connais sont respectueux des femmes et donc très respectables. Rien à voir avec la majorité musulmane. Rien de rien.

bouguereau dit: à

..il hest beau quand il est vénère mon larbin..il s’en va incontinent faire des mains courantes..sapré dsapré larbin

Chaloux dit: à

Chaloux dit: 5 avril 2019 à 17 h 18 min

avec sa photo (de boxeur, hurkhurkhurk!). Ce sera le clou.

Delaporte dit: à

Evidemment, le pape François, dans son exhortation apostolique, ne voudrait pas de jeunes comme Ed, qui est une petite personne bouffie d’égocentrisme et de haine des autres. Quel triste portrait Ed donne d’elle-même, loin de toute joie de vivre et d’amour ! Elle est recroquevillée sur sa misère, comme Job sur son tas de fumier : mais Job, lui, avait gardé l’espérance, et il sera récompensé !

Chaloux dit: à

Sur le coup, quemol, j’ai eu du flair, parce que tu n’es pas quelqu’un de très recommandable, bien que tu sois maintenant très diminué et parfaitement inoffensif du fait de tes infirmités. Je ne regrette pas du tout d’être allé voir les flics, ni la suite que tu ne connais pas.

Janssen J-J dit: à

Vinaig’ … en fin d’jhournée

c’est une vraie histoire de comprachicos qu’avaient défiguré l’Firmain Clancharlie, alias Gwynplaine, quoi, pour qu’on rie de l’homme défiguré au cutter (Totor Hugman).
On commence à meux comprend’ ast’heure d’où s’en vient le surnom d' »mon larbin » suite à l’usurpation des hurkhukhurk, et cetera.
‘Structif !… les stones ahead,

bouguereau dit: à

Je ne regrette pas du tout d’être allé voir les flics, ni la suite que tu ne connais pas

ça c’est certain mon larbin que t’aimes l’arnouche..et la suite jla connais..ils te l’ont mis profond comme dab..sinon..un ptit tour en salle pour triompher d’un gars ‘dimuné’et ‘inofensif’..tu penses un gars comme toi..plutôt 2 fois qu’une..mais voilà..

Chaloux dit: à

La Gigi, qui se donne facilement des airs de comprendre mais qui ne comprend jamais rien, dit encore n’importe quoi. Le Hurkhurkhurk ne vient pas de boumou alias quemol, peut-être de Phil ou de quelqu’un d’autre? Moi-même je ne le sais plus. Il se trouve qu’à cette époque j’avais encore des enfants assez jeunes et qu’un vieux type assez louche traînait dans mon quartier dans une vieille mercedes 200 qui semblait un rebut de taxi allemand.
Pour éviter les problèmes, suite à des menaces d’égorgement de la part de boumou, je me suis donc adressé à la maréchaussée et à un ami qui est une sorte de génie multicarte et m’a aidé à constituer sur le sieur boumou un dossier facile à transmettre aux autorités en cas de besoin. avec nom, adresse, pédigree (pas triste) et même photos.
S’il me gonfle, je balance tout.

bouguereau dit: à

Moi-même je ne le sais plus

faut manger du persil mon larbin..

bouguereau dit: à

..ha voilà..c’est pus des keufs..mais un commercial ricard pernod duval..pov pov larbin..jusqu’ou tu vas descende pour t’trouver un trou pour tcacher

Chaloux dit: à

Aujourd’hui, mes enfants sont grands et boumou est très diminué. On ne s’attaque pas à un homme qui fait sous lui cinq fois par jour. On le laisse pourrir en paix.

bouguereau dit: à

mais bon..hen fait dma bobine..tu te fais un chouette autoportrait à la graisse de chien écrasé..ça s’vendrait ptête bien..un gout dl’ordure

bouguereau dit: à

halors comme ça faut lire le dernier oumberto..’comment reconnaite le pti nervis en soi quand on se rase le matin’..c’est ça

Chaloux dit: à

Car il faut maintenant pousser le pauvre boumou, le changer et le faire manger. Ce n’est plus qu’une épave échouée, un puant débris, une ruine malodorante, une loque fétide, de nauséabonds décombres, une charogne pestilentielle.

bouguereau dit: à

un vieux type assez louche traînait dans mon quartier dans une vieille mercedes 200 qui semblait un rebut de taxi allemand

jlis pas tout..rooo..ça peut pas ête dracul il taurait écrasé rien que pour gangner les 300 points à ma place..peut être jean marron qui lui rendait visite avec ses copains..roo ce charlot dcharlot dlarbin..à la foire à proust y pourrait faire le tiercé à cochons..y’a un tiercé a cochons au moins bonne clopine?..si y’a pas dtiercé a cochon..y est encore temps

et alii dit: à

des mots:ainsiEn harmonie tonale, la cadence plagale est une cadence, consistant généralement en un enchaînement des degrés IV et I à l’état fondamental.

Si la cadence plagale est comme une cadence parfaite dont on aurait remplacé l’accord de Ve degré par l’accord de IVe degré, elle ne joue pas le même rôle. Son rôle est de renforcer le caractère final apporté par une cadence parfaite. On peut la comparer à un point final, car elle succède le plus souvent à l’ultime cadence parfaite d’un morceau.

et alii dit: à

apollinaire:
Vois les vases sont pleins d’humides fleurs morales
Va-t’en mais dénudé puisque tout est à nous
Ouïs du chœur des vents les cadences plagales
Et prends l’arc pour tuer l’unicorne ou le gnou

bouguereau dit: à

renfield..c’est ‘pompompopom’ qu’il aurait dit serdgio..

William Legrand dit: à

aux dernières nouvelles, gag Bouguereau c’est une femelle, et ben dis donc c’est cri-cri qui va être contente oh joie qu’elle dirait

Chaloux dit: à

Le quemol est bien embêté parce qu’il voit que je le tiens. Et oui, depuis des années, pauvre épave. Et si tu veux jouer, on joue.
Le boumou se vantait d’avoir une vieille Mercedes. Cette omniprésence d’un homme en Mercedes qui menaçait d’égorgement était donc inquiétante non seulement pour mes enfants mais aussi pour les autres enfants du quartier. On ne sait pas de quoi un tel crétin peut se révéler capable. Il a fallu agir.

bouguereau dit: à

Bouguereau c’est une femelle

et pourquoi pas ouyam..pourquoi pas..

Chaloux dit: à

Non, c’est une vieille épave masculine, désormais en perdition.

bouguereau dit: à

Le boumou se vantait d’avoir une vieille Mercedes

..c’était même le temps ou tu m’aplais mac..ou cricri m’aplait mac..où ouyam idème..ptête que j’ai pensé qu’un vieux merco c’était raccord..sapré sapré larbin..mais toudmême jmamuse moins qu’avant..tu me lasses plus vite

renato dit: à

« … cadence plagale… »

Brahms, symphonie no 4 en mi mineur, 4e mouvement : Allegro energico e passionato – Più allegro :

https://youtu.be/WZGWB93-mmI

et alii dit: à

: « Je ne me sens musicalement à l’aise qu’avec les poètes que j’ai connus ». Parmi eux, Éluard tient une place prépondérante, dit Poulenc, « d’abord parce que c’était le seul surréaliste qui tolérât la musique. Ensuite, parce que toute son œuvre est vibration musicale » (texte de conférence donnée le 20 mars 1947, paru sous le titre Mes mélodies et leurs poètes, in Revue Conferencia, n° 36, décembre 1947, p. 506).
http://analyse-musicale-poulenc.pagesperso-orange.fr/poesiemusique.htm

Chaloux dit: à

Toi aussi, quemol, pauvre tête de phion, tu m’ennuies rapidement.

Chaloux dit: à

Il faut lire « j’écris ce qui me chante » le recueil de textes de Poulenc chez Fayard. Une immense personnalité.

Chaloux dit: à

Le quemol se lasse plus vite, parce qu’il voit qu’avec les indices que je lui donne, je le tiens vraiment. Et il n’a certainement pas envie qu’on fasse trop de pub à son identité de minable.
Alors quemol, si tu ne veux pas descendre plus bas, avoir à nouveau des ennuis à ton âge et dans ton état, lâche-moi définitivement.

Alexia Neuhoff dit: à

Il y a du Dupont La Joie chez ce sale type.

Chaloux dit: à

Oui, chère Alexia, je vois que vous comprenez admirablement cette personnalité dangereuse et gluante qu’était boumou. On peut presque parler de lui au passé, étant donné l’état pitoyable dans lequel il se trouve aujourd’hui. Votre compréhension est très réconfortante pour moi et pour les miens. Je vous en remercie.

Chaloux dit: à

Je vous en remercie… du fond du cœur, cela va de soi…

Janssen J-J dit: à

@ à la maréchaussée et à un ami qui est une sorte de génie multicarte

… ceusses les mêmes qu’ont fait leur enquête sur l’ascension du boucheron au CF, sans doute ? La Gigi (visqueuse, nuance) qui comprend’rin à rin. Faut dire que sortie de son cul de bass’fosse, et abritée des lardons du quartier, hein…, la chachale pupusse, tout le monde peut ressortir des casseroles, pas vrai passoul ?
Pauv’pitoyab’ avec tjs les mêmes menaces !… C’était idem du temps de l’wgw…
T’es vraiment pas drôle au piano d’la haine et du mépris… Mais bon, faut faire avec toulmonde, hein, c’est la loi.

Chaloux dit: à

Je dois te dire, gigi qui comprend ren, que je ne suis pas à l’origine de la traque de cet homme à Mercedes. J’entre et je sors en voiture par une voie perpendiculaire à celle que j’habite et, notre demeure étant considérablement en retrait, cachée derrière des rideaux d’arbres, je ne vois absolument rien de ce qui passe dans ma rue, du reste peu fréquentée. Je ne pouvais donc pas remarquer les allers et venues du quidam qui pouvait être boumou. Ce sont des voisins, parents eux aussi, qui ont remarqué l’étrange manège de l’homme à la Mercedes rouillée. J’ai fait le rapprochement avec boumou qui à ce moment-là me menaçait d’égorgement et se vantait de rouler dans un véhicule de ce genre et de cette marque, voila tout. Je pense que tu absous un peu vite quelqu’un qui ayant plus de force physique que ce pauvre homme n’en avait déjà à cette époque, ce que je n’ai appris que plus tard, (car il était déjà passablement affaibli, surtout au niveau des jambes- par d’immémoriales pratiques alcooliques : les alcools blancs, comme Satie, c’est leur seul point commun) aurait pu être extrêmement dangereux, car on voyait bien à posts au style désarticulé qu’il ne se possédait plus. Si tu avais eu comme moi cinq enfants magnifiques, avec trois femmes admirables et superbes, plus chéris les uns que les autres, tu comprendrais avec quelle prudence j’ai abordé ces menaces.

Chaloux dit: à

 » A SES posts au style désarticulé ».

et alii dit: à

merci renato

Jean Langoncet dit: à

Je pense à la Mercedes bleue acier de GG ; le reste colle pas et la manchette cambodgienne est hors d’usage

« Georges Gerfaut est un homme de moins de quarante ans. Sa voiture est une Mercedes gris acier. Le cuir des sièges est acajou, et de même l’ensemble des décorations intérieur de l’automobile. L’intérieur de Georges Gerfaut est sombre et confus, on y distingue vaguement des idées de gauche. Au tableau de bord de la voiture, au dessus des cadrans, se voit une petite plaque métallique mate où sont gravés le nom de Georges, son adresse, son groupe sanguin et une représentation merdeuse de saint Christophe. Par le truchement de deux diffuseurs – un sous le tableau de bord, un sur la plage arrière – un lecteur de cassettes diffuse à bas niveau du jazz de style West-Coast : du Gerry Mulligan, du Jimmy Giuffre, du Bud Shank, du Chico Hamilton. Je sais par exemple qu’à un moment, ce qui est diffusé est Truckin’, de Rube Bloom et Ted Koelher, par le quintette de Bob Brookmeyer.
La raison pour laquelle Georges file ainsi sur le périphérique avec des réflexes diminués et en écoutant cette musique là, il faut la chercher surtout dans la place de Georges dans les rapports de production. Le fait que Georges a tué au moins deux hommes au cours de l’année n’entre pas en ligne de compte. Ce qui arrive à présent arrivait parfois auparavant. »

Jean-Patrick Manchette, Le petit bleu de la côte Ouest

Jean Langoncet dit: à

Manchette bien incrusté dans le mur des lamentations de la RdL

Chaloux dit: à

A ce propos, Gigi, je voulais écrire sur mon blog un petit texte sur tes résultats d’examens de la tête exhibés ici. Mais il me faut ta permission au moins morale, – car légalement je n’en ai pas besoin. Me la donnes-tu? (sinon, je ferai sans, bien entendu).
Merci!

Bérénice dit: à

Chaloux, est ce que vous n’avez pas donné des preuves suffisantes pour aujourd’hui de votre cruauté. Pourquoi pas l’indifférence sans écriture puisque ce peut être moins eloquent,paraitre moins volontairement affligeant. Un rapide survol en drone des commentaires prouve que vous êtes au sommet de cette belle assemblée. Les autres ne peuvent vous concurrencer bien que…

Chaloux dit: à

Béré, votre jugement me comble.
Et maintenant bonsoir, je couche à vingt kilomètres de Charleville, dans la pointe ardennaise, acérée comme un poignard.
Je finis mon jus de citron et je m’en vais!
Hurkhurkhurk!
Bisous!

Jean Langoncet dit: à

Alexia Neuhoff dit: 3 avril 2019 à 8 h 17 min
Agression place de la République contre Julia, transsexuel. Répugnant. Des types manifestant pour libérer leur pays d’un système tyrannique tout en se livrant à un acte tyrannique. Il serait temps qu’ils commencent d’abord à évacuer de leur peu de cervelle les scories millénaires d’un machisme tyrannique.

Sacrés français raccourcis de partout ; accommodez-vous de vos « minorités visibles » et autres « français d’origine étrangère » pour qualifier vos concitoyens et prenez exemple sur les manifestations qui se déroulent à Alger, Oran, Constantine …

Bérénice dit: à

Chamonix, ce n’est pas un jugement, un constat tout au plus. Sale temps sur le blog à Passou et vous n’y êtes pas pour rien. Que faites vous donc si pres de la frontière ? Un ravitaillement en alcool, clopes et chocolats?

Ed dit: à

« et vous n’y êtes pas pour rien »

Toi non plus, Laure Malautrou. Dans le genre aigrie dalleuse et fouille-m. t’as la médaille d’or.

Bérénice dit: à

Et pour le reste Chaloux, le choix de vos casseroles n’a jamais cessé de m’étonner. Cependant la repetition sonne un peu autrement que le hasard ou alors encore un mauvais coup á la Pavlov.

et alii dit: à

polonais
Le colloque a fait événement, mais non d’abord en tant que rassemblement scientifique. Il a fait événement parce qu’il a été attaqué, avant même d’avoir lieu, comme un scandale « anti-polonais » par différents groupes plus ou moins proches du gouvernement polonais actuel, issu du parti « Droit et Justice » ; les organisateurs ont reçu des mails, des coups de fil dénonçant un colloque « mensonger » et exigeant son annulation ; dès le lendemain, 23 février, « la conférence de Paris » a fait l’objet d’un traitement indigné au journal du soir de la télévision publique polonaise, avant d’occuper les titres de la presse d’extrême droite polonaise pendant plusieurs semaines. L’événement scandaleux se trouve ici produit et instrumentalisé dans un contexte pré-électoral – les élections doivent se tenir en octobre –, où les médias de droite et d’extrême droite battent le tam-tam patriotique (mais aussi moral : la campagne contre les « LGBT+ » fait rage). Ces médias dénoncent avec véhémence ces chercheurs polonais, employés dans des institutions publiques comme l’Académie des sciences, dont le travail viendrait ternir le récit national, et font planer sur ces chercheurs une menace directe : leurs visages apparaissent en une des hebdomadaires les plus radicaux comme des visages de criminels ; on réclame du gouvernement qu’il revoie la politique de financement de leurs instituts de recherche.
https://laviedesidees.fr/Les-historiens-face-au-revisionnisme-polonais.html

Bérénice dit: à

Ed, converses avec qui vous voulez mais il ne me semble pas vous avoir approchée. Auriez vous du chien de garde caboteur qui terrorise le passant par ses irruptions à la clôture?

Chaloux dit: à

Béré, la littérature, comme la justice, qu’elle soit haute ou basse, est un jeu très cruel. Demandez à Marcel Proust (mais plutôt hors « printemps proustien ») il en savait quelque chose et, à mon avis, le sait encore. Une petite mise en train pour un petit jeu sanglant -environ 150 pages- auquel je pense depuis dix ans, et que je me mets au défi de rédiger en dix jours maximum. Son titre? Vous verrez bien.

Pour le reste, ma chambre y est en toile de Jouy grise, meublée Empire noyer. On y entend le murmure d’une fontaine. On y feuilletera un vieux Rimbaud de Garnier-Flammarion acheté place Ducale il y aura bientôt trente-cinq ans. C’est tout ce que vous saurez.

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