de Pierre Assouline

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La République des livres
Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi

Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi

Qu’on les baptise « Mémoires », « Autobiographie », « Racontage de mézigue » ou de toute autre manière, les souvenirs d’un créateur sont un genre en soi. Ce genre de livre, la romancière et nouvelliste irlandaise Edna O’Brien ne voulait pas en entendre parler, du moins pour elle. Autant préparer ses funérailles. Elle n’écrirait jamais rien de tel, promis juré. Et puis voilà… Fille de la campagne (Country Girl, traduit de l’anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat, 474 pages, 25 euros, Sabine Wespieser éditeur), intitulé en un clin d’œil à sa fameuse trilogie romanesque. Elle s’est laissée prendre il y a peu. Sa madeleine à elle, c’est le pain. Pas le pain de la boulangère : le pain de la maison, celui qu’on fait soi-même, car il dégage une odeur sans égale. Il faut la croire puissante puisqu’elle a déclenché la machine à réminiscences, un jour d’août, alors que l’auteur avait 78 ans…

Le principal écueil chez ceux qui ont beaucoup fréquenté, entendez qu’ils ont socialisé avec des semblables qui se trouvaient le plus souvent être des collègues de travail, c’est le name dropping. Traduction pour les germanistes : une tendance compulsive à balancer à chaque page quelques noms de célébrités que l’on a bien connues, ou même tout juste cocktailisées. N’allez pas croire que cette pathologie est contemporaine de l’ère people que nous vivons. En 1964, le très attendu Histoire de ma vie de Charlie Chaplin fut une grande déception car ce n’était qu’un chapelet de noms sur des centaines de pages. Un garde-fou existe : la relecture humble, attentive et enchantée des Mémoires d’un vieux con du regretté Roland Topor, mais tous les écrivains irlandais ne connaissent pas Roland Topor et rien n’indique qu’il soit traduit en gaélique.

Edna O’brien a parfois les souvenirs de tout le monde mais l’aigu des portraits et la couleur des descriptions fait la différence. C’est écrit, ce qui s’appelle « écrit » : soigné, composé, fignolé. Son penchant pour l’autodérision n’est pas seulement une forme d’humour mais une forme de violence exercée contre soi. Le ton de ces Mémoires, ce pourrait être ces quelques lignes :

« … je jetai un œil sur la page de garde de mon nouveau carnet et vis où j’avais recopié un vers de Joseph Brodsky : « Se débarrasser du superflu est en soi le premier cri de la poésie ». N’ayant absolument rien écrit, j’approchais de la poésie »

Il y a de belles choses dans ce récit, notamment son amour pour une religieuse rencontrée pendant ses « années d’incarcération » au pensionnat chez les soeurs ; sa déambulation dans un Dublin fourmillant d’histoires parmi une humanité de buveurs divisés en loquaces à la Joyce et taiseux à la Beckett ; sa passion revendiquée pour la mode ; ses démêlés avec les esprits réactionnaires qui la traitèrent d’« énigmatique petite cochonne des lettres de trente ans » et dénonça l’immoralité de sa trilogie sur les filles de la campagne alors qu’il ne s’agissait que d’amoralité (elle n’en fut pas moins interdite pour obscénité) ; les vertiges nés de ses liaisons avec les hommes ; son divorce scandaleux pour l’époque et la région, et la bagarre afin d’obtenir la garde de ses enfants ; son attachement indéfectible à sa langue et son pays, englobés dans un commun « Home », quoi que celui-ci lui ait réservé. Sa conception de l’art du roman est aussi entre ces lignes. Quant aux pages consacrées à la récente guerre de religions qui déchira une partie de l’Irlande, dans lesquelles elle se demande « comment la province n’a pas sombré dans l’anarchie et la folie totale » alors qu’il semble bien qu’elle y soit tombée même si elle s’en est relevée depuis, l’agonie de Bobby Sands que la mort de Mrs Thatcher a réactualisée, ces pages sont terribles. Sa réputation de sacré caractère n’est pas usurpée et n’a pas faibli avec l’âge (83 ans). On comprend qu’elle n’était pas du genre à laisser un quelconque biographe lui couper l’herbe sous le pied, et l’empêcher d’avoir son mot à dire sur sa propre existence. Son timbre de voix atteste déjà de son opiniâtreté.

A côté de cela, son petit côté name-dropper est sans importance, presque touchant ; faut-il être un critique à courte vue pour le lui reprocher et imaginer que l’évocation d’une coucherie d’un soir avec Robert « Let’s go… baby » Mitchum, une visite impromptue de Paul McCartney pour chanter une chanson aux enfants dans leur chambre à la maison, une nuit à préférer écouter Richard Burton lui réciter du Shakespeare alors qu’il brûlait de baiser la petite libertine, des soirées arrosées avec Marianne Faithfull, Roger Vadim, Jane Fonda,   éclipse ce qui fait l’essentiel de ce livre. Quand on a vécu à fond et avec un certain succès les Swinging Sixties, il en reste au moins la nostalgie de ce folklore, récits des trips lapis-lazuli au LSD inclus. Cette dernière expérience est d’ailleurs l’occasion d’hallucinations tordantes lorsque c’est elle qui les raconte, Beckett sirotant son whisky à son chevet tout en avouant ne pas écrire grand chose « et à quoi bon de toute manière ? » tandis que Marguerite Duras court lui chercher des suppositoires à la pharmacie ! Tiens, au passage, j’y ai appris qu’en anglais, les Vies parallèles de Plutarque s’intitulent The Rise and Fall of Athens.

Ceci pour vous dire qu’il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce livre, une fois débarrassé de son écume de célébrités : la sérénité de la mémorialiste lorsque, à l’issue de son entreprise, elle se sent prête à présider son dernier banquet personnel et privé, celui auquel sont conviées « les deux moitiés guerroyantes de mon moi » pour une ultime réconciliation. Il y a quelque chose de rassurant, un je-ne-sais-quoi de réconfortant, à découvrir des écrivains, des artistes, des créateurs qui gagnent bien leur vie avec leur art mais qui ont régulièrement des problèmes de fins de mois en début de mois. Et puis quoi, on ne se refait pas : j’aime qu’une romancière avoue avoir pleuré en écrivant certains de ses livres.

(« Elle, ici et là », photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

712 Réponses pour Edna O’Brien entre les deux moitiés guerroyantes de son moi

Sergio dit: à

bouguereau dit: 29 avril 2013 à 17 h 58 min
ûberstumf chez goering

Oh ben non der Dicke c’est pas un méchant gros l’affaire-là c’est plutôt le casuel de HHhH…

Djerkov dit: à

le reflexe existe et se déclenche de manière erratique

C’est à vous, s’il vous plaît, que ce discours s’adresse.

u. dit: à

c’était carré, couché à l’avance comme à l’opéra sur un livret…

Avec la trouille: ne pas être le premier qui arrête d’applaudir.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…variations d’Esope, interpréter par Jean de la Fontaine,…
…juste stabiliser les ensembles maths,…en marionnettes,…mon nouveau  » Monopoly « ,Sir,…
…mes aimants de gauche et droite,…mes parfums gays du terroir,…je triche,…je devine tout,…Ah,…
…bon Dieu,…c’est toujours le même objectif,… » devenir le maître du monde « ,…
…etc,…

u. dit: à

d’ailleurs sa terrasse est sous le contrôle constant de tous les Services Secrets

Entre eux, le courant passe.

Sergio dit: à

u. dit: 29 avril 2013 à 18 h 20 min
Avec la trouille: ne pas être le premier qui arrête d’applaudir.

Faut essayer d’être pile sur la médiane de la courbe de Gauss… A part les bastos c’est comme ici dans l’Europe émergée, finalement…

u. dit: à

Le problème de Hollande, c’est peut-être sa teinture.

Ce n’est pas le problème du faux, nous sommes Dieu merci un vieux pays catholique, mais plutôt le côté cheap de la couleur (cirage prolo de Coluche dans Tchao Pantin + coiffure à la flotte de Chirac).

Outre-Rhin, on avait posé le problème à Schröder de manière plus métaphysique, ce qui sied à ce grand peuple.
Problème de crédibilité (Glaubwürdigkeit), mais au delà, de sincérité et de moralité.

Der Bundeskanzler will also allen Journalisten untersagen, seine natürliche Haarpracht anzuzweifeln. Doch was steckt dahinter, die Eitelkeit des Kanzlers? Weit gefehlt: Im Wahljahr geht es um Glaubwürdigkeit. In Stoiber steht ihm ein Gegner gegenüber, der am Image des Medienkanzlers krazt. Tenor: »Ein Bundeskanzler, der sich die Haare färbe, frisiert auch jede Statistik«, meint zumindest der CDU-Abgeordnete Karl-Josef Laumann.

la cohérence n'est pas également distribuée dit: à

je triche,…je devine tout,…

ça ressemble furieusement à du viol

John Brown dit: à

 » le crétinisme anti-allemand d’une partie de l’appareil du PS  » (rédigé par u.)

Ce crétinisme anti-allemand, c’est surtout l’hostilité légitime et argumentée d’une large partie du PS à la politique des droites au pouvoir en Europe (aussi bien au Royaume-Uni qu’en Allemagne). Bouguereau l’a dit tout-à-l’heure, la droite (Borloo, Juppé etc.) est à la ramasse pour trouver des munitions dans son combat acharné anti-gauche. tout lui est bon, à commencer par la déformation et la désinformation.

tears dit: à

et pour être au courant des désirs de compredre le désir de oir la pensée en action, je doute que l’on puisse longtemps se contenter de répéter , effets, effets en ajoutant avec une grimace effets pervers,et suis d’avis qu’il ne faut pas passer par profits et pertes , livre de Jouvet : non pas Louis, mais Michel, , celui qui en a vu des moitiés , et dont le livre « Les yeux, le sexe et le cerveau

à propos des mémoires de Michel Jouvet, De la science et des rêves. Mémoires d’un onirologue. Paris, Odile Jacob, 2013 »
est présenté sur le blog de Tobie Nathan

u. dit: à

« Copé et Fillon cosignent un communiqué contre la «germanophobie» du PS »
(les journaux)

Et merde, voilà comment on se découvre conformiste.
Au moins, ça fera plaisir à bouguereau.

tears dit: à

comprendre le désir de voir
le livre
Ce livre est d’abord un résumé des recherches passionnantes de Michel Jouvet sur les différents états que nous traversons durant le sommeil — recherches datées, émaillées des voyages, des rencontres, des réflexions, des heurs et des malheurs d’une carrière. Il est donc témoignage de l’activité incessante d’un chercheur, qui cherche le jour, la nuit, durant son sommeil, aussi et qui, la plupart du temps trouve par sérendipité, par « sagacité accidentelle »[1]. C’est enfin les mémoires d’un homme, né le 16 novembre 1925, au dynamisme exceptionnel, tant dans sa vie que dans ses recherches, débordant d’imagination, d’idées nouvelles, de désirs, aussi — un passionné !

Observateur rigolard et néanmoins inquiet.... dit: à

« Ce crétinisme anti-allemand, c’est surtout l’hostilité légitime et argumentée d’une large partie du PS »

Légitime, certes, on est en bricolocratie, non ?… Argumentée , mais oui ! bien sûr ! Arguments imparables, qui vont arrêter net les Allemands dans leur souci de gestion !

Observateur rigolard et là, franchement hilare.... dit: à

Pour que la droite gagne toutes les élections à venir, il suffit qu’elle se taise et laisse faire la gauche … unie (j’oubliais !)

l'incohérence est parfois également distribuée dit: à

et ensuite la gauche n’aura qu’à faire pareil…

Observateur furibard et là, franchement triste !............... dit: à

Limite de la démocratie représentative et de la formation intellectuelle des masses : des veaux, quoi !

le crémier de JC.... dit: à

Sur ordre du patron, je dois porter à votre connaissance la création souhaitée par un très grand nombre d’humanistes de ses amis d’une « LOGE DES AMIS DE JC » que mon client finance, pour rendre hommage à Jérôme Cahuzac, dont il partage les initiales et les vertus capitales.

Votre cotisation sera partagée de la façon suivante : 90% à l’homme exemplaire du PS et 10% à mon client, pour frais de dossier.

Souscrivez nombreux !

Puck dit: à

« lui réciter du Shakespeare alors qu’il brûlait de baiser la petite libertine ».

bonsoir Monsieur Assouline, ce blog est-il toujours autorisé aux moins de 18 ans ? je veux dire aux buveurs de whisky de moins de 18 ans d’âge ? ou bien faut-il vous envoyer un accord parental ? pour vente d’alcool aux démineurs ?
vous n’êtes pas sans savoir que l’armée américaine a autorisé l’alcool aux démineurs le jours où ils se sont aperçus qu’un démineur qui titube a moins de chance de marcher sur une mine par rapport à un démineur qui marche droit. Je me permets de le signaler car j’ai réalisé moi-même une étude scientifique sur les effets secondaires du titubage. D’un point de vue général celui qui titube n’a pas la même vision globale du paysage que les autres, il n’a pas non plus la même vision de sa propre existence : ceux qui marchent droit ne connaissent pas les recoins de leur vie.

renato dit: à

« … ceux qui marchent droit ne connaissent pas les recoins de leur vie. »

Ils n’ont peut-être pas intérêt à les connaître… C’est comme être antiallemand si t’es en politique, tu ne sais vraiment pas pourquoi car Schröder ou Merkel même combat, mais il te faut bien ressembler à quelque chose…

Puck dit: à

Edna est-elle la fille de Flann ?
pour ceux qui n’ont pas lu Flann, et si Flann est le père de la volcanique Etna je leur conseille de commencer par lire les lire du père, Flann.
comme 1 famille irlandaise sur 3 s’appelle O’Brien les probabilités pour qu’Etna soit la fille de Flann sont très minces. Ce qui n’empêche pas de commencer par lire Flann.

qui était Flann O’Brien ?
Flann O’Brien est un écrivain irlandais né lors d’un accouchement facile malgré les souffrances endurées par sa mère dont il regretta toute sa vie de ne pas les avoir pris au sérieux et mort trop tôt un 1er avril histoire de se faire un dernière blague.
Flann O’Brien était chroniqueur et écrivain. Fut-il plus chroniqueur qu’écrivain ou plus écrivain que chroniqueur ? c’est une question sans intérêt.
Flann O’Brien comprit très tôt le rôle de la bicyclette dans la littérature irlandaise : la littérature irlandaise est une littérature où dans chaque roman un personnage se doit de prendre, à un moment ou à un autre, son vélo.
Flann O’Brien a eu une fille : Etna qui hélas n’a pas reconnu l’héritage littéraire de son père, contrairement à Gilbert Sorrentino dont on sait qu’il dit, un soir qu’il était bourré comme une huitre qu’il était le seul fils légitime de Flann O’Brien !
Ce qui fut pris aux sérieux par les lecteurs que Gilbert Sorrentino qui après une délibération houleuse et un vote à main levé le considérèrent à la majorité comme le vrai fils de Flann, ce qui l’obligea à acheter un vélo et à se considérer comme quelqu’un n’estimant pas sa vie digne de faire l’objet d’une étude scientifique de sa part, ni d’un livre.

renato dit: à

Dans une rue de Brooklyn tout peut arriver, même à un Irlandais…

Puck dit: à

renato, non, il est préférable d’éviter les recoins.
vous savez que la France vit actuellement à l’heure du défaitisme et du pessimisme quant à son avenir ? contrairement aux allemands qui sont optimistes sur l’avenir de leurs enfants.
le français a fait le choix de la lourdeur et l’allemand celui de la légèreté de la vie, une forme d’acquiescement à la vie sur fond d’éternel retour.
les français essaient de se venger avec des expos au Louvre qui rappelle que dans la tradition la lourdeur c’est plutôt allemand et la légèreté française.
je pense qu’il va falloir faire plusieurs expos sur le même thème avant de convaincre les uns et les autres.

u. dit: à

c’est surtout l’hostilité légitime et argumentée d’une large partie du PS à la politique des droites (John Brown, alias Hitler –je plaisante, je plaisante, les lecteurs de blogs sont sans mémoire)

Tout ce qui est argumenté me convient, on voit en suite si c’est légitime.

Pour ce qui est des personnes dont j’ai mentionné le nom, « crétinisme » est encore hypocoristique.

(Ce terme pédant, mind you, faisait partie de la langue des professeurs de français qui enseignaient au lycée, mâtin, en se référant à la Grammaire française d’Albert Hamon, beaucoup plus intelligent que son homonyme.
« L’imparfait hypocoristique » désigne une sorte de gâtisme linguistique qu’on observe lorsque Monsieur caresse Bébé de son gros doigt: « Comme il ÉTAIT mignon ce petit… »

En fait, je ne l’ai jamais observé, mais le père Hamon est quand même une autorité non négligeable).

renato dit: à

Puck, le jumeau* littéraire de Joyce dit (+ ou -) :

« Être fort et se suffire, c’est en cela que consiste le bonheur. Mais aussi longtemps qu’un désir reste au cœur, nulle félicité n’est complète. Car désirer, c’est être inachevé; c’est porter la livrée d’une servitude, l’insigne du mauvais sort et, pour briser les pires fers qui se puissent forger, il faut se libérer du désir. »

* James Stephens

Daaphnée dit: à

(John Brown, alias Hitler –je plaisante, je plaisante, les lecteurs de blogs sont sans mémoire)

Mais non, mais non, mon cher U., les meilleurs sont simplement dotés de résilience.

de nota dit: à

hypocoristique exprime une intention caressante,
parfaitement!on peut l’utiliser avec les filles
qui ont fait linguistique,mais,reconnaissons-le,les occases sont rares.

renato dit: à

Si elles n’ont pas fait linguistique ‘mon chou’ suffit… cela vaut pour les garçons aussi : « mon chou », et on n’a pas d’explications trop savantes à mettre en scène…

John Brown dit: à

« John Brown, alias Hitler »

Rédigé par u., alias Eichmann ?

tears dit: à

pardon entre leS deux
c’était un brin de raboutage et non du maraboutage pour saluer votre trop superbe compagnie

bérénice dit: à

c’est Pierre Moscovici tiraillé par les forces en présence!

John Brown dit: à

« la Grammaire française d’Albert Hamon, beaucoup plus intelligent que son homonyme. » (rédigé par u., alias Eichmann, non je plaisante)

René Hamon ? attention : un Hamon peut en cacher un autre.

u. dit: à

Rédigé par u., alias Eichmann ?

Il faut arrêter, John Brown.
Je suis déjà douloureusement affecté par le Kulturpessimismus d’Arendt que je relis grâce au billet de M. Assouline.

« Pour saluer (hein) Quarto », qui a réédité les textes plus tardifs de HA sous le titre de L’Humaine Condition, avec une préface du très bon Philippe Raynaud (à la radio: une voix basse? une voix grasse? une voix lasse?):

« On peut parfaitement concevoir que l’époque moderne –qui commença par une explosion d’activité humaine si neuve, si riche de promesse– s’achève dans la passivité la plus inerte, la plus stérile que l’histoire ait jamais connu », etc.
C’est ça (je n’y crois pas), la toile de fond sur la banalité du, etc. (« etc » comme dit Jean Saint Ange).

Précédemment, il fallait lire ces choses excellentes dans des collections de poches un peu merdiques, comme « Points », etc. (mais seuls les vieillards se souviennent de la collection « Points »).

Etc.

Combien de gens sérieux sur ce blog, à part Daaphnée et Christiane (qui n’y sont pas allées ensemble), ont vu le film de von Trotta?

bérénice dit: à

pour résumer grossièrement la situation économique du pays est-il juste de dire que les riches s’enrichissent que les pauvres s’appauvrissent et que l’état s’endette, si l’on ne peut reprocher aux pauvres de détourner une partie de leur revenu de l’impôt ne peut-on pas voir que les plus riches disposent de moyens adéquats à ne pas le payer comme il serait nécessaire qu’ils le fassent pour ne pas qu’il soit possible avec un système d’optique grossissant type loupe ou macroscope de visualiser une économie à la grecque comme une salade en moins surréaliste?

Sergio dit: à

Puck dit: 29 avril 2013 à 19 h 39 min
un démineur qui titube a moins de chance de marcher sur une mine par rapport à un démineur qui marche droit.

Ben forcément, puisque le gars qui posait les mines titubait aussi…

Obsédé culturel dit: à

‘ on peut l’utiliser avec les filles ‘

Ayant décidé de développer tant que faire se peut mon lexique, je commence par les mots impressionnants qui peuvent transporter une forte charge connotative. Merci pour hypocoristique.

J’ai pour ma pa

Obsédé culturel dit: à

J’ai donc pour ma part trouvé, allais-je dire, éphelcystique qui signifie « attiré à la suite ». Exemple : Robert est très éphelcystique de Raymonde.

u. dit: à

« On peut parfaitement concevoir que l’époque moderne, etc. »

C’est le genre de phrase que notre ami ML signerait les yeux fermés, quitte à voiler sa roue, briser son cadre, gripper son dérailleur.
Ou se prendre un court jus (on parlait, il y a 100 ans de la « Fée Electricité »).
Good vibrations.

À propos, Don Henley a beau faire le méchant, les Eagles reviennent sur scène.
Ce n’est pas négligeable.

John Brown dit: à

Précédemment, il fallait lire ces choses excellentes dans des collections de poches un peu merdiques, comme « Points » (rédigé par u.)

Très merdiques, surtout « Points » . Le Seuil n’a pas à se glorifier de nous avoir imposé de découvrir quelques grands textes dans une collection aussi médiocre que « Points » : brochage approximatif, papier grisâtre, impression bâclée. La pensée d’Arendt ne va pas toujours de soi pour le lecteur très médiocrement philosophe que je suis; c’est, me semble-t-il, (mes incapacités personnelles mises à part) qu’elle n’évite pas les contradictions et les hésitations (dans « Condition de l’homme moderne » et dans « la Crise de la culture »). Pensée complexe, foisonnante, très souvent difficile dans le détail. Le beau papier semi-bible et la typographie aérée de « Quarto » invitent à la relecture. Quel supplice. Les jours ne font que 24 heures et on ne peut pas lire et relire tout le temps.

bérénice dit: à

Mais où et quand vais-je dans le but d’éblouir l’interlocuteur pouvoir recaser ces mots « hypocoristique » et « éphelcystique » ? Tous les milieux ne sont pas accueillants et je crains pour ma réputation!

bérénice dit: à

John Brown concrètement à quoi vous sert-il de lire et relire, tentez-vous de stocker des données inexistantes à l’air libre, s’agit-il d’une fuite par remplissage dans ce cas vous obturez votre espace mental parce que du dehors rien à retenir? Ne disposant pas de la même capacité d’absorption quand même l’impression que la pensée n’est plus utile qu’à des conversations entre initiés et qu’il devient de plus en plus difficile de lui trouver des applications sur le concret des vies

u. dit: à

« Mais où et quand vais-je dans le but d’éblouir l’interlocuteur pouvoir recaser ces mots « hypocoristique » et « éphelcystique » ? »

Bah, Bérénice.
Dans le cas d’une interlocutrice (ceux d’en face je n’ai pas d’expérience), il suffit d’ajouter: « ce sont les moitiés guerroyantes de mon moi ».

C’est incompréhensible bien sûr.
Mais on marque un point.
Ensuite, on voit.

Comme aux échecs.
Il est même inutile de laisser entendre qu’on a « fixé le cap » parce que personne n’y croit (cette histoire de cap va coller au cul de notre petit gros national, mais quoi, c’est lui qui l’a voulu).

bérénice dit: à

mon moi est entier et indivisible insubmersible et j’espère incorruptible

John Brown dit: à

« John Brown concrètement à quoi vous sert-il de lire et relire, tentez-vous de stocker  » (rédigé par Bérénice)

ça me sert à jouir : lire, c’est jouir, c’est une évidence, mais savoir ce qui s’enlace et s’entrelace, et comment, c’est très compliqué ; et pourquoi c’est si jouissif, alors là, au fond, c’est très mystérieux ; mais c’est une jouissance inépuisable, c’est certain.

Aristophane dit: à

22h01 : c’est pas ce que je me suis laissé dire.

de nota dit: à

mon moi est entier et indivisible insubmersible et j’espère incorruptible

immarcescible!bérénice…

l'ombelfast des talus dit: à

Et visiblement apparenté

Aristophane dit: à

‘ lire, c’est jouir ‘

Ouais c’est ça et le nombre, la mesure c’est le pied peut-être ?

Obsédé culturel dit: à

On m’apprend que vos grecs classiques, Aristophane, ont des adverbes numéraux.

ἅπαξ : ‘unement’
τετράκις : ‘quatrement’

renato dit: à

« entier et indivisible insubmersible et j’espère incorruptible »

bérénice serait un canoë-kayak en fibre de verre ?

Obsédé culturel dit: à

D’ailleurs ma prochaine théorie sera : puisqu’il a existé des bases de numération répandues en 12 et en 60 entre autres, la prévalence de la base 10 serait principalement due à la τετράκις pythagoricienne.

abdelkader dit: à

u. dit: 29 avril 2013 à 21 h 35 min
‘…À propos, Don Henley a beau faire le méchant, les Eagles reviennent sur scène.
Ce n’est pas négligeable…’
je ne sais pourquoi, mais les Eagles sont tres populaires chez les representants en photo-copieuses…Clapton aussi…

Sergio dit: à

Obsédé culturel dit: 29 avril 2013 à 22 h 38 min
il a existé des bases de numération répandues en 12 et en 60

Y avait peut-être des mecs à trente doigts…

Polémikoeur. dit: à

« Les trois mousquetaires » : un quatroment d’Alexandre Dumas ! Epatants, ces numéradverbes !
Comptellement.

Obsédé culturel dit: à

‘ Y avait peut-être des mecs à trente doigts… ‘

Cinq contre un que non.

renato dit: à

Quand Saint Patrick évangélisa l’Irlande, il traça un cercle sur le sol de l’île de Lough Derg et un puits s’ouvrit au fond duquel se trouvait un lieu de pénitence : c’est le Purgatoire de Saint Patrick.
Donc, si l’entrée se trouve à l’embouchure du Tibre… avec Isola Sacra entre le port de Trajan et Ostie antique… Bon, peu importe… ça nous fait un sacré voyage. Surtout ça fait du sacre travail pour Caton d’Utique, alias Marcius Porcus, austère gardien de l’entrée… sacre travail… enfin, c’est dur à dire puisqu’il embarque qui lui plait quand il lui plait.
Ça nous fait un sacré voyage, je disais : de l’embouchure du Tibre à l’île de Lough Derg… surtout avec les moyens de navigation de l’époque… peut-être un peu d’eau-de-vie pour cassé l’ennui du voyage mais pas de frittes… des chips, quoi…

Sergio dit: à

Oui enfin l’époque moderne elle change tout le temps…

renato dit: à

eau-de-vie pour cassé l’ennui > eau-de-vie pour cassER l’ennui

renato dit: à

Tu n’as qu’à zapper l’humoriste de paroisse…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…dérision,…
…l’Avare de Molière,…en vacance à circuit fermé à bricoler les robinets du peuple chinois,…
…les castes des classes au devenir éternel,…
…mes morts-pions stratifier à s’écraser et se couper en deux, pour mes productions offshores et brevet commercial,…à copier.coller,…et prix Nobel,…
…pour l’import-export de consommation dérivées par les pays aux très bas-coups salariaux,…made of,…

…comme cette histoire de vase chinois du temps de la naissance de Rome,…retrouver dans une tombe égyptienne par des archéologues anglais du début du XX° siècle,….repris dans un livre sur la céramique et faïence,…

…rien ne nous force à y croire,…des éventails pour chasser les moustiques et les piqués à la mouche des bourdons,…

…qu’est ce qu’il dit,…fait toi beau,…ton coeur arrive demain,…un donneur mort à crédit,…sans chemise sans pantalon,…Ollé,…mes vingt ans en boîte,…d’Iglo surgelé,…le commerce équitable,…mes collabo’s,…mes Nobels,…mes charognards,…mes casques à pointes,…allez encore une,…une blitzKrieg,…pour rire,…on prépare la stratégie à en abrutir des certs-veaux,…etc,…les années à l’€uro-stad,…
…robinets littéraires après la victoire,…
…toujours Dieu avec nous,…
…Carnaval Rio,…c’est pas de saison,…etc,…

bérénice dit: à

rénato 22h29 vous percez le fond de mes pensées j’explore les cours d’eau propices je me fais les biceps j’améliore mes chavirages je gambade sur tous les sentiers avoisinants pour un curieux bénéfice, en cela je me rapproche de JB qui jouit de ses lectures.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…archéologues anglais du début XIX°,…excusez le lapsus,…à 23 h 50,…

bérénice dit: à

22h17 quant à vous aristophane vous devriez vérifier vos sources et quelque soit la source tout dépend de l’éclairage un rai mal dirigé peut transformer n’importe quel visage en vision d’horreur on peut aussi préférer le silence et passer sous pour la paix sociale

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mes sources à moi,…pour les archéologues,…c’est » un  » des précis sur l’art,…
…dans la  » bibliothèque de l’enseignement des beaux – arts « ,…sous la direction de M.Jules Comte dans les années 1889, avant ou après,…

…mais retrouver les lignes précises sur ces archéologues anglais,…
…je vous laisse le soin de retrouver le texte, dans le volume ad-oc,…faïence,poterie,…
…sans intérêt pour moi,…je passe outre,…ces mystifications d’histoires,…
…etc,…il y a Ö combien de texte anecdotiques,…

eooe dit: à

c’est peut-être un titre de quatrième génération de critique , pour la culture name dropping (CNP) :quel dommage !

renato dit: à

Et elle le dit avec un large grand et éclatant sourire : « Ce n’est pas demain qu’on verra arriver le printemps »…

eooe dit: à

le tetrakte devrait aller voir au carrefour, un peu moins simple que les deux moitiés de leurre- moi :

« les herboristes sont au carrefour de la pharmacie, de la botanique, de l’agriculture, de la médecine et de l’anthropologie. A quoi l’herboristerie sert-elle ? Ses remèdes sont-ils efficaces ? Qu’en dit la science ? »
le monde

renato dit: à

Bof ! il en a qui n’arrivent pas à prendre le sommeil s’il ont pris un petit décaféiné vers les vingt heures…

eooe dit: à

ceux qui ont lu Dai Sijie rapportent que selon ce dernier il en faut encore moins !
que les tailleurs et les tailleuses savent mieux tailler et se tailler …

renato dit: à

C’est toujours la même chanson ; faudrait voir si les dates aussi…

eooe dit: à

In newsrooms, publishing houses and wherever the labor centers on honing sentences and paragraphs, you are almost certain to find among the reference works a classic guide to nonfiction writing called “On Writing Well,” by Mr. Zinsser. Sometimes all you have to say is: Hand me the Zinsser.*
William Zinsser, the 90-year-old author of « On Writing Well, »

oeeo dit: à

et pourquoi pas, sur votre blog une caTégorie « éléments de langage », P.Assouline ?

la crémiere de Jérome Califourchon dit: à

Mon saint jérôme à moi, il m’a dit : « Petite, essaye de tout oublier, tu seras heureuse ! Pourquoi lis-tu sans cesse ? » J’ai répondu, en levant le nez : « ça me fait jouir, monsieur ! » « Tu es conne, il m’a dit, quel âge tu as ? » Je lui ai dit mon âge, alors : « Bon, tu peux continuer encore un petit peu, mais n’oublie pas d’oublier ! Bientôt ! Il le faut. »

oeeo dit: à

There seems to be a widespread presumption that writing is prescriptive (or proscriptive) rather than simply observational or meditative. Some people condemn or commend even memoirs and novels as though their purpose were to instruct or offer models. I suppose I can’t entirely fault readers for this misapprehension. Confident authority is an appropriate tone for straight reportage, but it’s become the default of columnists, essayists and bloggers, one that’s become so reflexive that some of them seem to forget it’s a pose. To some extent this is a deformative effect of the space restrictions within which most of us work; in a thousand-word essay you can’t include every qualification or second thought that occurs to you or you’d expend your allotted space refuting your own argument instead of making it.
TIM KREIDER

oeeo dit: à

quand on n’en remet à une machine qui envoie des traductions on donne les ordres à SA machine qui est sa motié ou son quart.
je ne ferai certainement pas la moitié d’un millionième de la blogosphère!
j’envoie une citation copiée de la toile et ne me soumettrais mËme pas,les yeux fermés, à une suggestion de P.Assouline !

oeeo dit: à

voici le lien d’où provient la citation .
Quant à ceux qui ne peuvent reconnaître qu’ils attendent de trouver sur ce blog une langue française dan des formes autres que leur globish de fond de cour de creative self, ils n’ont qu’à s’adresser à leurs professeurs

oeeo dit: à

et il y a loin de « I Don’t now » à la vomitorialié de la famille « vous ne pouvez pas comprendre » de ce blog

oeeo dit: à

dans des formes
tous les professeurs suggérés ( post de 6 h 09 min)ne sont pas nécessairement encore « de ce monde »: je ne le sais pas

oeeo dit: à

remarque joachim gerz disait aussi qu’il faisait ce qu’il ne savait pas faire
Il vit dans le sud de l’Irlande depuis 2008 après avoir habité Paris entre 1966 et 2007.
il a réalisé le monument contre le racisme 2 146 pavés avec ses étudiants

oeeo dit: à

une manière d’aborder la question « name dropping » est de s’intéresser au monument de gerz contre le fascisme- Le monument qu’il a mis au point en 1986 avec Esther Shalev-Gerz, dans le quartier Harburg de Hambourg est une colonne d’un mètre de large et de 12 mètres de haut,

renato dit: à

C’est assez comique : passer par le pharaonique pour faire dans l’antifascisme — mais bon, le sens de la réalité étant ce qu’il est on ne fait certainement pas confiance à ces leçons de lourdeur…

Jésus Yhèrepépé, contribuable imposé, lui !........ dit: à

Vous payez vos impôts ? Moi aussi !

Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d’impôt sur le revenu alors qu’il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d’euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus ? Mystère ….

D’après le Point, Thomas Fabius n’a fait l’objet d’aucune enquête fiscale. Et cela, malgré un signalement de Tracfin, le service chargé de repérer les circuits financiers clandestins.

Travaillez bien ….! et n’oubliez pas de jouer « collectif ».

Polémikoeur. dit: à

Au fait, quelles sont-elles,
les deux moitiés guerroyantes
de la belle du billet d’ici ?
Schizoïdoucement.

bérénice dit: à

la vomitorialité de la famille de ce blog:
une véritable institution soutenue par les plus hautes instances représentatives qui se confronte à tous les tabous n’en négligeant aucun déshabillant l’interdit de toutes ses couches et membranes de protection abritée par un cordon de sécurité sous surveillance en lecture perpétuelle et remaniement, sans ministère rayant et raillant grâce à un service de censure aliéné à son pouvoir; des lignes claires et obscures qui flirtent sans hésiter avec les ténébreux par esprit de contraste et délaye les constats par pur esprit de conversation en usant les tables de trigonométrie pour parfaire ses angles de vue, sa position dans l’espace médiatique et son pouvoir de conviction, plante tentaculaire géante qui fait couler son encre magique afin que rien ne soit définitivement oublié de l’oubli. Membrane exfiltrant à cils vibratiles qui ondoie de tous ses mots à la recherche d’un ADN universel.

oeeo dit: à

je ne sais pas combien il y a de sens ,et si l’on peut dire , en français commun d’un sens de l’absurde.
puisque (ah ah ) toute opinion se savoir sur ce blog est récusée, comme une invention au mieux, j’ai décidé de ne plus laisser mon imagination libre d’aller (d’) après une quelconque écriture de ce blog sur ce blog .
ainsi le vomitorium sera-t-il allégé d’autant .
bonnes leçonnisations les miriants

Bloom dit: à

faut pas les pousser pour reprocher aux français de faire de becket un des leurs par exemple, ce qui est passablement faux, sauf pour dire « qu’il nous le laisse »

Secrètement, ils reprochent à SB d’avoir écrit en français.
Les écrivains sont devenus un produit d’appel pour le tourisme. Ne jamais omettre de leur repréciser que Joyce a quitté l’Irlande parce qu’il y étouffait,Becket itou, que si Ulysses n’avait pas été publié en France par S.Beach et A.Monnier, il n’aurait sans doute jamais vu le jour; que George Moore, l’un de leurs meilleurs prosateurs, préférait Paris à Dublin.
S’ils fournissent la matière première, ils sont assez nuls en transformation.
The Gathering (Retrouvailles, Actes Sud), de Anne Enright, Booker Prize 2007, fait d’EOB une gentille conteuse pour bibliothèque rose. Cette histoire de gande soeur recollant les morceaux de la névrose familiale qui a tué le petit frère préfére, alcoolo au dernier degré…Très dérangeant. De la vraie littérature couillue/vulvue.
Anne Enright, version féminine de John Mc Gahern?

oeeo dit: à

souvenirs ?
Sophie Toscan du Plantier, née Sophie Bouniol le 28 juillet 1957 (XVe arrondissement de Paris en France) – morte assassinée le 23 décembre 1996 à Toormore à une dizaine de kilomètres de Crookhaven (en) dans le Comté de Cork en (Irlande), était une productrice d’émissions de télévision française.

oeeo dit: à

souvenirs ?
. » Elle fut confiée à la vente chez Sotheby’s par Olive Greenhalgh, agissant sous son nom de jeune fille (Roscoe), qui disait la tenir du peintre irlandais Roderick O’Connor, ami de Gauguin1″
http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Greenhalgh

Gérontologue amateur dit: à

Polémikoeur. dit: 30 avril 2013 à 7 h 07 min
« Au fait, quelles sont-elles,
les deux moitiés guerroyantes
de la belle du billet d’ici ? »

Probablement, vie et mort, cette dernière bien placée pour gagner la guerre.

Bloom dit: à

cause français conasse!

Ca me rappelle cet abruti d’Australien qui avait menacé une passagère dans un bus de Melbourne parce qu’elle parlait français. Nième preuve s’il en fallait que la kônnerie est un continuum qui ne connait ni frontière, ni couleur de peau, ni crédo, ni époque etc.
Sod off, ye cunt!

Même les meilleurs sont atteints !..... dit: à

« la kônnerie est un continuum qui ne connait ni frontière, ni couleur de peau, ni crédo, ni époque etc. »

Personne n’est épargné, surtout celui-là, un maître du genre !

bérénice dit: à

C’est un peu comme si chacun perché en haut de son édifice de connerie culturellement aggloméré et consolidé se montrait capable de ne plus discerner que celle d’autrui sans qu’aucune autocritique ne pointe à l’horizon, les plus grandes qualités n’épargnent pas de l’individualisme le plus dévastateur mais pourvu que soient enregistrées érections et satisfactions qu’importe la méthode et les dégâts collatéraux, la facture c’est pour les petits qui ne disposent d’aucun appui, en panne de réseau.

bérénice dit: à

Et que vivent les courtisanes à l’orthographe parfait, l’important réside à cette adresse, l’exactitude compte bien moins que la façon qu’on aura d’écrire toutes les versions du monde, cachons donc ces déguisements du mépris, ces vessies en lanterne, transformons abdications en cohérences inévitables.

Tite dit: à

Ah ! bérénice…
votre « les courtisanes à l’orthographe parfaite » me fait rêver : la rondeur du O, la courbe du Q, l’érection majestueuse du I, quelle formation expressive !

Bloom dit: à

Personne n’est épargné, surtout celui-là, un maître du genre !
__

Toujours aussi puéril, le jc, avec son petit jeu de la réversibilité du discours sur le mode « (c’est celui qui dit qui y est »…4 ans d’âge mental, papy Mougeot.
Grokhôn apprendra que si le discours est réversible, la réalité est têtue – quand on est groskhôn, on est…

u. dit: à

« The New York Times Book Review’s retirement plan »

It came as a shock.
Mais non, ce n’est pas la NYRB!
Could be worse.

Comme beaucoup, le NYT BR je ne suis même pas sûr d’y avoir mis le nez.

Chaloux dit: à

Je viens de lire le petit texte de P. Quignard, Leçons de piano et de solfège de Louis Poirier (Julien Gracq) à Ancenis en 1919 et 1920, l’esquisse -je l’espère- d’un très grand livre. Autant d’enjeux noués en quelques pages donnent envie d’en lire davantage. Un de ces petits livres qu’on rencontre en chemin et qui ne vous quittent plus.
Bonne journée,

Humanistes de tous les pays, syndiquez vous !... dit: à

« quand on est groskhôn, on est … »

… utilisé par les forces vives de l’Etat dans des missions dont le sens nous échappe… ? Génial ! et en plus on parle plusieurs langues ? Wouaouh ! et on trouve du temps pour bloguer et enrichir les autres de son savoir encyclomerdique… Great !!!

bérénice dit: à

La réalité? Etes-vous bien certain de connaitre celle qui s’étend au-delà des éléments constitutifs et expressifs de ce blog? Pas cette impression ou alors vos territoires sont en papier, c’est la fête aux confettis, qu’on se jouent de tous les mots pour cimenter l’immobilisme ou la régression, la punition la répression la sédition.

bérénice dit: à

se joue

Tite dit: à

Il existerait une réalité au delà de la RdL ? au delà de la lecture ? Fabuleux ! Comment faire pour sortir d’ici…?

Bloom dit: à

et on trouve du temps pour bloguer et enrichir les autres de son savoir encyclomerdique…

au lieu de se regarder dans la glace et d’en finir une bonne fois pour toutes avec ce monde de pédés mariés et mécréants..le courage de ses opinions, pas on fort, au varan varois.

Bloom dit: à

son (cemme c..)

Jésus ! quel être grossier, ce Ploom... !...... dit: à

Le varan ? Serait-ce une variété de maquereau d’Etat ?

Jacques Barozzi dit: à

« l’érection majestueuse du I »

Clitoridien ou uedesque, P’Tite ?

Tite dit: à

jacques barozzi, il est assez rare de tomber sur un I clitoridien… la seule fois où cela m’est arrivé, j’ai eu peur.
néanmoins, je fis face, courageusement….

Entrepreneurs, syndiquez-vous ! dit: à

« Pour les entrepreneurs, Hollande a un plan »

…. nous aussi….

Jacques Barozzi dit: à

« la seule fois où cela m’est arrivé »

C’était donc ueda !

Tite dit: à

Echanger ! Parler ! Se respecter : ce sont les voies du salut lorsqu’on tombe sur un clitoris de 30 cm avec demande en mariage et belle rente …

u. dit: à

« Echanger ! Parler ! Se respecter : ce sont les voies du salut »

Après avoir fixé un cap? et présenté publiquement sa boîte à outils?

Paul Edel dit: à

oui Chaloux, Quignard est un merveilleux écrivain!on le sait depuis un sacré bout de temps..

Jacques Barozzi dit: à

« 30 cm »

Ce n’était donc pas ueda !

Tite dit: à

u,
surtout ne pas fixer de cap, ni en amour, ni en politique ! … Un marin doit éviter les écueils sinon c’est le naufrage, la honte et la mort : trois choses qui n’existent que petitement dans le monde amoureux et politique…

arf arf arf dit: à

transformons abdications en cohérences inévitables

c’est que cela devient de plus en plus pathétique…

Jacques Barozzi dit: à

Si l’Asie avait été mieux membrée, c’est toute l’économie mondiale qui en eût été changée !

touchstone dit: à

« Paul Edel dit: 30 avril 2013 à 11 h 00 min
oui Chaloux, Quignard est un merveilleux écrivain!on le sait depuis un sacré bout de temps.. »

PQ ? merveilleux écrivain? musicien?
vengeur masqué de ses vieilles tantes attaquées par Poirier ? chachéchur….

Tite dit: à

« Si l’Asie avait été mieux membrée, c’est toute l’économie mondiale qui en eût été changée ! »

Si l’Asie avait été mieux démembrée, nous serions toujours riches et prospères.

u. dit: à

En Asie, on recherche plutôt le soft power.

On ne fait pas d’effets de branche, on parie sur la durée.

Marcel le petit dit: à

Guignard merveilleux écrivain… pour une fois que Paul Edel ne dénigre pas !

Jacques Barozzi dit: à

Si l’Asie avait été mieux démembrée (décuplée, découplée), nous serions tout autant enculés, mais d’une autre manière ?

Paul Edel dit: à

marcel, venez faire un tour sur mon blog avant de désinformer..c’est petit petit de votrre part… je ne cesse de vanter des auteurs, de brancati à mandiargues et de BOtho Strauss à Houellebcq, et de Audiberti à Christa Wolf.

oeeo dit: à

The brain has two big tasks related to speech: making it and understanding it. Psychologists and others who study the brain have debated whether these are really two separate tasks or whether they both use the same regions of the brain. Now, a new study, published in the August issue of Psychological Science, a journal of the Association for Psychological Science, finds that speaking and understanding speech share the same parts of the brain, with one difference: we don’t need the brain regions that control the movements of lips, teeth, and so on to understand speech.
deux moitiés ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec, tout çà,…
…il faudrait tout de même,…s’orienter vers une bio-génétique naturelle supervisée,…

…dans le sens,…Amour,…Amours,…qu(elle blague,…
…se trouver des critères objectifs,…pour pallier à la disparition des gens morts sans laisser de ramifications A.D.N.,…
…dans le sens approximatif, de remplacer les disparus dans chaque population,…pour vivifier l’alliance de  » la force et de l’esprit « ,…
…et ne pas se retrouvez avec des moutons de Panurge à perte de vue,…mes électeurs, mes citoyens,…entrons démocratiquement dans ces boîtes de sardines, unissons nous pour le volontariat,… » manger-nous Seigneur,…nous sommes ta chair et ton pain « ,…
…la collaboration,…en spectacle,…comme le dictateur de centre Afrique qui bouffait ses jeunes enfants, du frigo en surgelé,…

…l’éducation,…c’est l’irrespectabilité à la coercition et au management de la pensée unique,…en plus, de ce qui est des valeurs à partager sans exagérer le clonage de soi, et renvoyer le monde en mobbing tratifié,…
…la pensée n’est pas un hasard,…
…c’est notre justice de vivre dans nos conformités naturelles,…les disparus doivent se recréer,…c’est notre A.D.N. mondial face à l’éternité qui est en jeux,…
…recréer les membres disparus,…Ajax, Hector,…Ulysse,…Ramses II,…Alexandre,…Archimède,…et j’en passe,…il y en à des tonnes et des tonnes, des noms disparus,…sans prix Nobel,…à la noix,…ni têtes couronnées à poils de chameaux,…
…etc,…Ö de la basse-cour,…que je suis belle en ce miroir,…là,…Oups,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en mobbing stratifié,…etc,…

DHH dit: à

il ya des gens qui pratiquent le super name droping, qui consiste, quand ils se mêlent d’une conversation où on evoque un personnage connu ,d’intervenir en le designant par son prénom ,manifestant ainsi ostensiblement avec ce personnage une intimité qui leur donne la satisfaction de se positionner aupres de leurs interlocuteurs .
Art tres pratiqué dans l’administration française par les obscurs qui sont de la même promo que Segolene,François ou autres ejusdem farinae

Chaloux dit: à

Oui, merci Paul Edel, que Quignard soit un merveilleux écrivain je le savais aussi. C’est à propos de ces quelques pages que je dis qu’on aimerait en lire davantage. C’est un texte très riche. J’en ai profité pour acheter en même temps son livre d’entretiens « Pascal Quignard le solitaire » que je lirai un de ces jours prochains.
Bonne journée.

Chaloux dit: à

touchstone, le vrai sujet de ce texte me semble plutôt dans les marges, c’est ce qui le rend si intéressant.

oeeo dit: à

 » grand-père, émigré irlandais arrivé aux États-Unis en 1789″
qui ça ? les James: Alice ne manquait pas de caractère mais ne fut pas une Edna entre père et frères

Mettons deux sous dans le bastringue dit: à

Chaloux dit: 30 avril 2013 à 12 h 34 min
touchstone, le vrai sujet de ce texte me semble plutôt dans les marges, c’est ce qui le rend si intéressant.

Chaloux ou l’art de parler pour ne rien dire.

Phil dit: à

ha.. »la marge », un bon livre et un bon film, ce qui arrive rarement.

Marcel le petit dit: à

@ Paul Edel : je suis allé sur votre blog… j’ai lu ceci à propos de Houellebecq , je vous cite : « notre Houellebecq vomit parfois un poème-crapaud, déglutit une strophe-souris gluante, ou crachouille un vieux sepent en pleine mue… son humeur dépressive, parfois, ressemble à un pressing encombré de linge sale devant des machines en panne »… si ce n’est pas du dénigrement, je veux bien qu’on me la coupe

John Brown dit: à

Paul Edel : je suis allé sur votre blog… j’ai lu ceci à propos de Houellebecq , je vous cite : « notre Houellebecq vomit parfois un poème-crapaud, déglutit une strophe-souris gluante, ou crachouille un vieux sepent en pleine mue… son humeur dépressive, parfois, ressemble à un pressing encombré de linge sale devant des machines en panne »… si ce n’est pas du dénigrement, je veux bien qu’on me la coupe » (rédigé par Marcel le pêtit)

Pauvre Popaul : lui et le discernement littéraire, ça aura décidément toujours fait deux.

Paul Edel dit: à

marcel, vous n’avez pas lu d’autres post publiés quand Houellebecq pubiait d’autres romans et notamment la carte et le territoire.. et ce que j’ai écrit sur d’autres livres de houellebecq.
facile et malhonnete ce procédé
votre intervention est d’utant pus fausse et malhonnete que le reste du post dit et explique qu’il est bon et mêle excellent quelqu’un crache des crapauds alors que le reste de la littérature nous accable de bons nsentiemtns et de fausses pierreries…. deux fois, malhonnete on petit marcel, par citation tronquée, un classique,..

Tite dit: à

« je veux bien qu’on me la coupe »

Attention aux magistrats mutins, bourrés d’humour, ces temps-ci…Le risque ? Marcel le Petit se retrouvant Marcel le Minuscule …

John Brown dit: à

votre intervention est d’utant pus fausse et malhonnete que le reste du post dit et explique qu’il est bon et mêle excellent quelqu’un crache des crapauds alors que le reste de la littérature nous accable de bons nsentiemtns et de fausses pierreries…. deux fois, malhonnete on petit marcel, par citation tronquée, un classique,.. (rédigé par Paul Edel)

Pauvre Popaul : lui et l’orthographe, ça aura décidément toujours fait deux.

La mauvaise langue dit: à

— Que faut-il de plus, c’est formidable. Vous l’avez dit vous-même : c’est une méchanceté bouillonnante, une condamnation venimeuse du vice, un rire de mépris à l’égard de l’homme déchu… Tout est là.
— Non, pas tout, dit Oblomov en s’enflammant soudain. Peignez un voleur, une femme déchue, un imbécile guindé, mais n’oubliez pas l’homme dans tout cela. Où est l’humanité ? Vous voulez seulement écrire avec votre tête, sifflait-il presque. Croyez-vous que la pensée n’a pas besoin du cœur ? Non, la pensée est fécondée par l’amour ! Tendez la main à un homme déchu pour le relever, ou pleurez sur lui à chaudes larmes, mais ne le bafouez pas. Aimez-le, reconnaissez-vous en lui et traitez-le comme vous-même, alors je vous lirai et je m’inclinerai devant vous… dit-il, s’allongeant à nouveau paisiblement sur le divan. On peint un voleur, une femme déchue, disait-il, mais on oublie l’homme oul’on ne sait pas le peindre. Quel est donc cet art, quels sont ces coloris poétiques que vous y avez trouvés ? Dénoncez le vice, la souillure, seulement je vous en prie : pas de prétention à la poésie.
— Voulez-vous donc que l’on représente la nature ? Les roses, le rossignol, ou bien un matin d’hiver, alors même que tout bouillonne, que tout bouge autour ? Nous n’avons besoin que d’une physiologie nue de la société… Le temps des chants est passé…
— Montrez-moi l’homme, répétait Oblomov, aimez-le.
— Aimer l’usurier, le bigot, le fonctionnaire voleur ou obtus, entendez-vous ? Qu’est-ce qu’il vous prend ? On voit que vous n’êtes pas un homme de lettres, s’enflammait Penkine. Non, il faut les châtier, les rejeter hors du milieu social, hors de la société…
— Rejeter hors du milieu social ! reprit soudain Oblomov, inspiré, debout devant Penkine. Cela revient à oublier que ce vase indigne a été habité par un principe supérieur ; que cet homme perverti est resté homme malgré tout, c’est-à-dire vous-même ! Rejeter ! Comment le rejetterez-vous hors de l’humanité, de la miséricorde divine ? cria-t-il presque, les yeux étincelants.
— Vous n’y allez pas de main morte, dit Penkine à son tour, étonné.

Oblomov se rendit compte que lui aussi n’y était pas allé de main morte. Il se tut soudain, resta debout une minute, bâilla et s’allongea doucement sur le divan.
(Ivan Gontcharov, Oblomov, 1859)

Pour rendre hommage aux pages si profondes, si bouleversantes et qu’on relit toujours avec tellement d’émotion, de Genet sur Rembrandt et ses autoportraits, à un siècle et demi de distance, dans la version russe de l’homme absolu et aussi dans sa tragédie absolue par Tchaïkovsky dans le finale de sa 6è symphonie, interprétée ici magistralement par Myung Whun Chung :
http://www.youtube.com/watch?v=62WnElRtE3o

Sergio dit: à

Il serait pas pompiste, ce gars, par hasard ?

oeeo dit: à

ai lu, sous l’influence sur la question de supposé dénigrement de la description, le tweet Macherey/genet/Rembrndt : passionnant , bien sûr , comme une délicieuse punition infligée par P.Assouline à ses lecteurs pour ne pas savoir penser « les deux » :
dans ce commentaire,qui semble vouloir ignoere bien des oeuvres d’artistes se photographiant régulièrement comme Opalka , j’ai relevé ceci aussi  » Le visage et le fond sont si rouges que tout le tableau fait penser à un placenta séché au soleil. »
quelle imgination étrange , quand même , même si c’est une réminiscence de campagne , ce dont je doute

oeeo dit: à

qui semble vouloir ignorer

Bloom dit: à

Wellbeck fu(i)t autrefois écrivain d’Irlande. Il est maintenant écrivain de China Town, avec un tropisme évident pour les blanchisseries.

Quand le mandarin s’est poli le chinois,
il se pâme devant sa machine à laver.
(d’après un des poèmes de Configuration)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…dans l’art de l’adversité,…
…il y a une expérience des conjonctures à mettre en parallèle,…

…c’est de jouer au échecs tout seul,…
…un coup pour les blancs, et un coup pour les noirs,…tic,tac,…
…refaire plusieurs parties des  » maitres « , Ficher,…et jauger les péripéties acrobatiques pour vaincre,…et, mais, en jouant seul,…avec son caractère-seul,…quels variantes possibles,…
…il faut en faire des efforts pour jouer dans les deux camps,…en faisant des petites folies qui font désordre dans notre  » égo « , personnel,…et trouver le scénario adaptable en coïncidences inversées,…
…et choisir le niveau des joueurs que vous remplacer, une fois pour les blancs et une fois pour les noirs,…c’est même  » très fastidieux « ,…
…ensuite,dans les  » actualités « ,…que penser des prises de positions,…puisque votre expérience vous les fait voir,…Oui,…
…etc,…mais de quel, niveau,…sont les censeurs,…les scénario des Spartacus,…sans plus,…ruses ou endoctrinement à la pensée unique du » style « ,…etc,…envoyez,…

Sergio dit: à

DHH dit: 30 avril 2013 à 12 h 28 min
il ya des gens qui pratiquent le super name droping, qui consiste, quand ils se mêlent d’une conversation où on evoque un personnage connu ,d’intervenir en le designant par son prénom ,manifestant ainsi ostensiblement avec ce personnage une intimité qui leur donne la satisfaction

Y a les gars qui parlent en milliards, aussi, ça vaut toujours le coup…

u. dit: à

On me dit que Hollande « fête un roi », j’ai du rater un train.

Marcel le minuscule dit: à

malhonnête pour malhonnête, puisque vous insistez, Paul Edel : Brancati, Mandiargues, Strauss, Audiberti et Christa wolf, il faut aller fouiller très loin dans les profondeurs abyssales des zoubliettes

renato dit: à

« … le designant par son prénom ,manifestant ainsi ostensiblement avec ce personnage une intimité qui leur donne la satisfaction »

Plutôt sermonneur et ennuyeux comme argument. Sauf si on veut en faire trop, quand on fréquente quelqu’un on ne l’appelle pas par son nom mais par son prénom. Les gens du cercle de Francis Bacon l’appelaient Francis… il aurait du reste inélégant de l’appeler autrement…

renato dit: à

il aurait du reste inélégant > il aurait été, du reste, inélégant

christiane dit: à

Retour amont, sur l’avant-dernier billet (Maulpoix – Quignard).
Donc j’ai acheté et lu ce mince livre (50 pages) « Leçons de Solfège et de piano. » de P.Quignard. Mince par le nombre de pages, dense par le contenu.Surtout la deuxième partie « Sur Paul Celan ».
Comme Chaloux, je suis impressionnée par la profondeur de ce livre.
A la page 49, une évocation ouvre à une réflexion inachevée :
« Primo Levi s’en prit une fois à Paul Celan avec violence. « Écrire c’est transmettre, dit-il. Ce n’est pas chiffrer le message et jeter la clé dans les buissons. » Mais Primo Levi se trompait. Écrire ce n’est pas transmettre. C’est appeler. Jeter la clé est encore appeler une main après soi qui cherche, qui fouille parmi les pierres et les ronces et les douleurs et les feuilles mouillées, noires, gluantes de boue, ou craquantes, ou coupantes de froid, de la nuit… »
Et à la dernière page :
« Je savais bien que la nuit serait là, quand je terminerai. »
Livre énigmatique, empli de solitude et de silence. Pas de serrure à forcer, juste chercher la clé, se frayer un chemin dans des écrits impraticables… Entendre Celan dans sa parole obscure et tourmentée, à peine transmissible, ses mots de cendre, de perte de l’espérance.
Merci d’avoir signalé ce livre.

oeeo dit: à

non, non, tous les gens qui se « fréquentent » ne s’appellent pas par leur prénom; il y a des subtilités dans les sobriquets qui sont parfois une forme écorchée du nom par un des enfants , (etc …)

Tite dit: à

Oeeo,
Le Pingouin, par exemple, ce serait un sot briqué ?

Sergio dit: à

Ca peut pas être sot, un pingouin, c’est l’emblème de Linux…

oeeo dit: à

@pTite
allez jouer à l’haleine bipolaire avec christiane

christiane dit: à

@John Brown dit: 30 avril 2013 à 14 h 57 min

Ce que vous écrivez là est malhonnête ! Le billet est à lire entièrement et à joindre à ses précédents billets concernant Michel Houellebecq. Il montre que Paul Edel est un de ses plus fins lecteurs et critique de cet écrivain.
Ce billet faisait la caricature des critiques faciles et dithyrambiques qui pleuvent comme gravelotte au sujet du dernier livre de poésie de M.H – plus pour des raisons financières que littéraires.
Quant à l’orthographe. Sur son blog, il écrit avec passion et rapidité, sans se relire. Ses lecteurs habituels connaissent la qualité de sa pensée. L’écriture et la relecture d’un texte et sa mise au propre sont parfois liées, parfois pas. De plus ce sont des fautes de frappe pas des erreurs orthographiques.
Parfois, votre goût de la polémique vous rend médiocre !

La mauvaise langue dit: à

Pour Paul Celan : comme s’il lui avait été possible de ne pas crypter le message, lui qui était dans la crypte. Écrivant il cherchait désespérément à le décrypter ; chaque poème est une tentative de décryptage. C’est en cela aussi qu’ils sont si bouleversants ; leur échec même y contribue.

C’est ce que ne comprenait pas Primo Levi qui avait une formation de chimiste et un esprit positif. Mais la positivité de l’un, son effort tendu pour comprendre sont venus finalement rejoindre la crypte de l’autre dans une même folie, un même suicide, la même dévastation lente et silencieuse qui les a précipités l’un d’un pont dans une rivière, l’autre dans le vide d’une cage d’escalier.

oblomov dit: à

ça c’est de l’écriture.

pourrait-on demander à Paul Edel ou à Monsieur Chaloux de nous retranscrire ici une seule phrase de P. Quignard qu’ils jugeraient digne d’être retranscrite ici s’il leur plait ?

une seule phrase de P. Quignard.
pas deux, pas trois, qu’une…

s’il y a des volontaires allez-y qu’on rigole deux minutes.

Tite dit: à

« Parfois, votre goût de la polémique vous rend médiocre ! »

Sympa, Christiane ! Elle pouvait éviter le « parfois »…. elle l’a gardé.

Tite dit: à

Oblomov,
Qui est ce PQ dont on parle ? un petit maître ? un curé de Cour …? Un manchot ? puisqu’on parlait de pingouin.

John Brown dit: à

« Quant à l’orthographe. Sur son blog, il écrit avec passion et rapidité, sans se relire. Ses lecteurs habituels connaissent la qualité de sa pensée. » (rédigé par christiane)

Ma chère Christiane, je garde à Paul Edel un chien de ma chienne, et même deux; j’ai mes raisons pour cela, qui n’ont pas changé. N’étant plus depuis longtemps un lecteur du blog de Paul Edel, je vous laisse juge du niveau actuel de sa pensée. Quant à son orthographe, elle a, c’est vrai, un côté égaré, vaguement parkinsonien, assez attendrissant. Il devrait tout de même se relire de temps en temps.

In javelo veritas dit: à

Christiane elle sé de koi k’elle cause passke cé elle qui astique le plancher, les murs des cabins et memme le plafond la nuit quand cé que y’a plus personne et que Monsieur Popol il é très gentil.

Sergio dit: à

christiane dit: 30 avril 2013 à 16 h 18 min
pleuvent comme gravelotte

Faut dire qu’alors là, pour pleuvoir plus qu’à Gravelotte, ben déjà faut pas y habiter…

oblomov dit: à

oupss je n’avais pas vu celles de christiane.

allons-y :

« Écrire ce n’est pas transmettre. C’est appeler. » : tu parles d’un scoop.

« Jeter la clé est encore appeler une main après soi qui cherche, qui fouille parmi les pierres et les ronces et les douleurs et les feuilles mouillées, noires, gluantes de boue, ou craquantes, ou coupantes de froid, de la nuit… »

pour le coup ce sont pas les feuilles qui sont gluantes c’est écriture, comme de la guimauve qui colle aux dents.
le genre de phrases balancées pour impressionner son monde : il s’écoute écrire.
mais c’est creux il ne dit rien : « mouillées craquantes coupantes de froid la nuit » ça tourne à vide, c’est creux.

ça c’est le problème de forme.
mais le problème de fond est encore plus grave parce qu’il parle de Primo Levi, quand on parle de ces choses pour banlancer des platitudes aussi creuses la seule chose qu’on devrait s’autoriser à faire c’est fermer sa g.eule.

et voilà, encore une preuve du manque de vigilance de la critique littéraire, les types ils écoutent tous jordi savall du coup ils ont l’impression de lire des trucs profonds alors c’est tout du flan.

combien de temps faudra-t-il pour s’en redre compte ? dans 100 les gens prendront le temps de lire quignard et ils se moqueront de nous.

Sergio dit: à

In javelo veritas dit: 30 avril 2013 à 16 h 29 min
les murs des cabins

Oui mais du Grand hôtel, du Prince of Wales, ou alors comme dans le Thomas Mann à Venedig ?

Doktor Tite dit: à

Il vaut mieux écouter Jordi Saçaval que d’être sourd, mais il est exact que ….

La mauvaise langue dit: à

De l’écriture, certes, mais dans un dialogue. Manifestement la profession de foi de Gontcharov sur la littérature, mais prise en charge par la parole de son héros, Oblomov (ce qui en atténue le côté sententieux), qu’il met en scène de façon théâtrale face à la bêtise de son temps incarnée par Penkine qui réduit l’art à la morale. Penkine n’est que le faire-valoir d’Oblomov que l’auteur met en scène en poursuivant son portrait moral, sa paresse, son art concerté de se dresser et de s’allonger comme si ce qu’il avait dit n’était pas important — ce qui en atténue le caractère prétentieux si le narrateur l’avait dit —, comme indifférent au monde. Une esthétique du théâtre, donc du mensonge, mise au service de la vérité. Toute l’ambiguïté de Gontcharov, tout son charme, toute la portée métaphysique du mythe Oblomov.

John Brown dit: à

combien de temps faudra-t-il pour s’en redre compte ? dans 100 les gens prendront le temps de lire quignard et ils se moqueront de nous. (rédigé par Oblomov)

La lucidité, ça fait du bien tout de même. Merci.

oblomov dit: à

« Je savais bien que la nuit serait là, quand je terminerai. »

c’est grandguignolesque.

oblomov dit: à

c’est pas Oblomov qui refuse de lire les livres d’histoire parce qu’ils ne contiennent que la liste de toutes les catastrophes de l’humanité qu’il ne sert à rien de connaitre?

La mauvaise langue dit: à

Vous vous en prenez à ce que le style, ici, de P. Guignard peut avoir en effet de sentencieux, de prétentieux. Il me semble que votre raillerie voit juste malgré son manque de tact évident. Le défaut de l’écritured e Guignard, c’est précisément ce que Gontcharov a voulu éviter par son dialogue théâtral, et a réussi là où Quignard a échoué (je partage votre point de vue, oblomov, sur cet exemple). De quoi méditer sur ce que permet et ne permet pas la littérature. Ce n’est pas si facile à énoncer.

Bloom dit: à

et on trouve du temps pour bloguer

Il croit tout de même pas qu’on va laisser ce blog à des toquards de retraités réacs comme lui, le jicé!
Ici, c’est pas la manif pour tous (sic), ici c’est chez Passou, c’est pluraliste. Get real, for uck’s sake!

La mauvaise langue dit: à

… de sentencieux, de prétentieux, de légèrement guindé aussi, de précieux. La préciosité vous la sentez comme déplacée, je suis d’accord avec ce sentiment. Je le sens aussi comme ça. Le problème, c’est pourquoi y a -t-il quelque chose de guindé, d’excessif à « terminer par la nuit » ? C’est là le vrai mystère. Pas facile d’y répondre.

Sigismond dit: à

christiane, c’est la voix de son maître, pas touche

christiane dit: à

Oblomov 30 avril 2013 à 16 h 46 min
Quand je ferme un livre de Primo Levi ou de Paul Celan, il fait nuit. Oui.

oblomov dit: à

Quignard et Houellebecq même combat : tout de la littérature de couilles molles.
ou l’art de parler pour ne rien dire.

faites comme ML : lisez Oblomov, là au moins il y a du corps.
c’est le génie de Gontcharov : donner de l’énergie littéraire, du corps, de la matière, de la puissance en écrivant sur un personnage qui n’en a pas… à priori, parce que si Oblomov préfère rester dormir, le lecteur lui, il reste la nuit sans dormir pour lire ce livre! voilà un vrai tour de force littéraire.
voilà une leçon de littérature : pas besoin de ressembler à ce qu’on écrit pour bien l’écrire.
pas beoin de pondre des phrases creuses pour donner l’impression de dire des choses profondes !
PQ et welbec à côté de Gontcharov c’est des tout petits nains tout minuscules.

Conte de la chandelle dit: à

-cricri: Monsieur Popol, hou, hou, j’ai mon chapeau pointu, regardez, j’étincelle!
-M.Popol endormi: rrrrrrrflefrle rrrrrrrflefle
-cricri: youyou, réveilez-vous, réveillez-vous
-M.Popol rêvant: Ma Sofia, ma Laura, ma quiche Loren, zzzzzz, mlkjhfle mlkjhfle, zzzzzz, bisou bisou bisou.
-cricri, glissant sur le parquet: j’arrrrplokfrfivvvve!!!
-Popol réveillé en sursaut,
ouvrit les yeux,
les referma et s’enfouit sous les draps.

christiane dit: à

John Brown, 16h20
Vous écrivez :
« je garde à Paul Edel un chien de ma chienne ». Oui, j’avais compris qu’il y avait un différent entre vous… Néanmoins, certains de vos commentaires, non enflammés par la rancune, sont plus intéressants. Est-ce une vendetta ?

oeeo dit: à

puisqu’on parlait de pingouin.
vous n’avez pas ass ez fez le Don Qui chute expliquant ?
puisqu’elle vous a dit christiane que nous/vous ne pouvons/ez pas -la?- comprendre ?

oblomov dit: à

« Jeter la clé est encore appeler une main après soi qui cherche, qui fouille parmi les pierres et les ronces et les douleurs et les feuilles mouillées, noires, gluantes de boue, ou craquantes, ou coupantes de froid, de la nuit… »

qui peut m’expliquer comment un éditeur peut laisser éditer des nullités pareilles ?
après on s’étonne que pays patauge dans la semoule, c’est pas étonnant : les écrivains qui sont portés aux nues sont ceux eux mêmes des couilles molles qui pataugent eux-mêmes aussi dans la semoule !

Chaloux dit: à

Oblomov, votre question est une question de gros con, c’est même une des pire énormités qu’il m’ait été donné de lire. Vous êtes un gros con. On s’abstiendra donc de vous répondre.

Chaloux dit: à

des pires

oblomov dit: à

qui pourrait nous donner un autre extrait littéraire de PQ à décortiquer ?
pour rigoler un peu, je tiens une forme olympique de criticage littéraire.

La mauvaise langue dit: à

Le problème, christiane, n’est pas qu’on ferme un livre de Celan ou de Primo levi avec cette impression de nuit. Le problème, c’est qu’en le disant comme le dit P. Quignard dans sa phrase, on ne ressent qu’une prétention et une préciosité qui échoue précisément à dire cette nuit tragique de Paul Celan et de Primo Levi en refermant leurs livres. Je suis assez d’accord avec oblomov à ce sujet même je ne le dis pas comme lui.

On voit bien par ailleurs, par la citation que j’en ai faite, que le personnage d’Oblomov est loin de manquer de consistance. Le problème littéraire, c’est comment réussir à dire des choses grave sans paraître prétentieux. Il y a mille procédés. Le dialogue n’en est qu’un parmi d’innombrables. Mais à mon sens P. Quignard n’a pas réussi dans cet exemple à trouver le sien, même s’il peut réussir à d’autres moments.

Chaloux dit: à

John Brown tu es marrant en distributeur de punitions, mais vraiment aussi assez ridicule. Les chiens de ta chienne tout le monde s’en fout. Ton blog te monte à la tête.

oblomov dit: à

Chaloux pourquoi vous vous fâchez ?
n’y prenez pas mal.
si no peut même plus parler littérature sur le blog de Monsieur Assouline je vois pas de quoi vous voulez parler.

à moins que vous préférez quand tout le monde s’écrase devant la profondeur de PQ?

vous auriez un extrait de son texte où il défend ses tantes contre la méchanceté de Gracq.
n’empêche qu’il y a une chose qu’on peut pas lui reprocher : Celan, Gracq… dommage que son écriture ne soit pas aussi gonflée que ses chevilles.

Chaloux dit: à

C’est bizarre Alba, moi ce serait plutôt en te lisant que « je ne ressens qu’une prétention ». Sont-ils bêtes, mon dieu, tous ces jean-foutre.
J’m’en retourne…

christiane dit: à

@Conte de la chandelle dit: 30 avril 2013 à 17 h

Pas mal , très drôle mais vous devez confondre. Paul Edel n’est pas Marcel Proust et moi je ne suis pas Céleste Albaret !
Allez, je suis bon public. Pour le plaisir :
« Je me suis toujours demandé s’il prenait jamais du sommeil. Il se reposait, oui ; il somnolait sûrement ; mais quant à abandonner complètement sa veille… Aux heures où le silence régnait dans l’appartement, soit qu’il reposât ou qu’il travaillât, je l’ignorais, on n’avait absolument pas le droit de s’approcher de n’importe quelle porte, on ne pouvait pour ainsi dire pas bouger ; il entendait tout. Ensuite, quand je le voyais, après qu’il m’avait appelée, il disait : A telle heure, vous êtes venue à tel endroit. Je le sais. Et c’était vrai. De toute façon, comme il ne vivait que pour son œuvre, on peut dire qu’il travaillait sans répit. »
C. Albaret ‘Monsieur Proust »(Robert Laffont) p.318

colette darfeuille dit: à

une nouvelle chienne de garde : Christiane, attation elle mord

Chaloux dit: à

Oblomov, pourquoi « parler de littérature »? Vous parlez de vous.

gog et màgog dit: à

cé elle qui astique le plancher, les murs des cabins

dans le châlet de jean marron le ménage est fais six fois par jour..l’syndic de la copro y veux en faire un paviyon témoin..sur sa chaise d’affaire jean marron il a fièrre allure

oblomov dit: à

autre point commun avec welbec : les fans de PQ ne supportent pas qu’on le critique.

les écrivains ont des lecteurs.
welbec et pq n’ont de lecteurs : ils ont une secte.

Quignard le gourou de la secte PQ….

Sergio dit: à

Oui mais est-ce qu’une question intelligene peut être posée par un gros con, en d’autres termes y a-t-il nécessairement induction ou non ?

Chaloux dit: à

Christiane, en cherchant les deux émissions d’entretiens avec Morand (Archives du XXe siècle), je suis retombé par hasard sur le récit que fait Céleste de la mort de Proust, dans le portrait souvenir que lui a consacré Roger Stéphane (dont il faut lire Tout est Bien, ses souvenirs, un superbe livre). Elle pleure, évidemment, et j’ai fini par pleurer avec elle.
Cette fois-ci je m’en va.

oblomov dit: à

Monsieur Chaloux lisez :
« Jeter la clé est encore appeler une main après soi qui cherche, qui fouille parmi les pierres et les ronces et les douleurs et les feuilles mouillées, noires, gluantes de boue, ou craquantes, ou coupantes de froid, de la nuit… »

si je ne vous dis pas que c’est PQ l’auteur de ces lignes vous diriez quoi ?
que c’est une écriture boudinée !

et vous vous en prenez à moi !
qu’est-ce que j’y peux moi si quignard est boudiné ?
est-ce ma faute si vous aimez un écrivain boudiné ?

sérieux c’est pas juste, c’est l’autre qui est boudiné et c’est moi qui me fais allumé.

le crémier de JC..... dit: à

Bloom,
Mon client vous rend hommage et me demande de vous dire que des types dans votre genre : « Il en recrutait pour rire de sclérosés d’Etat ! Genre dîner de cons… »
Vous voyez avec lui, je n’y suis pour rien, hein ! On ne tue plus les messagers. Il se trompe rarement vous savez ?! le flair…

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