de Pierre Assouline

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Epigraphes de rentrée

Epigraphes de rentrée

On ne le dira jamais assez : l’épigraphe d’un roman (qui n’est pas une exergue, contrairement à une idée répandue, car celle-ci est juste une inscription en tête d’un ouvrage) est un ambassadeur et un chevau-léger. Elle donne le la. C’est souvent ce qu’on lit en premier bien que ce paratexte ne soit justement pas de l’auteur. Il engage l’auteur plus qu’on ne le croit, à supposer que celui-ci l’ait choisi avec soin, afin d’y synthétiser non sa pensée mais son état d’esprit au moment de la conception, du mûrissement et de l’achèvement de son monstre ; la précision vaut d’être formulée quand on en connaît tant qui ne placent deux phrases d’un fameux ou d’un obscur qu’à seule fin d’épater la galerie, de frimer.

Trop ostentatoire, l’épigraphe discrédite d’emblée l’auteur en le faisant passer pour un cuistre. Trop elliptique, il y a fort à parier qu’elle ratera son objectif (ah ! ces auteurs qui ne traduisent pas ! sauf à croire qu’ils ne veulent être entendus que de quelques uns, cela m’est arrivé mais enfin, avec de l’anglais non traduit, on ouvre généreusement le spectre des happy few…). Trop longue, elle court le risque de n’être pas lue. Trop multipliée, elle est sûre de voir son effet annulé par la concurrence. Frédéric Beigbeder a fait très fort cette année dans le genre tarabiscoté (voir ci-dessous le barde anonyme du XVIème siècle).

Les meilleures donnent envie de se reporter aussitôt non au livre qu’on tient entre les mains mais à celui dont la citation est extraite. Certains préfèrent ne rien mettre ; d’autres, dans un accès d’immodestie, se citer eux-mêmes ; d’autres enfin rechercheront une manière d’adoubement en se plaçant sous le patronage d’un grand esprit, lequel n’en peut mais, ce dont l’auteur se défendra en invoquant l’hommage à un classique admiré. Il en est qui en mettent tant, excédant les trois auteurs cités qui paraissent d’ordinaire un maximum, que ce n’est plus un hommage mais une rafle.IMG_3002

La citation peut se placer entre guillemets, ou en italiques mais c’est l’un ou l’autre. Parfois, l’osmose est telle qu’on a envie d’applaudir à cette fusion-acquisition : un modèle du genre demeure l’une des épigraphes de chacun des chapitres de la Société du spectacle, moins pour la phrase que Guy Debord avait choisie (« Nous n’avons rien à nous que le temps, dont jouissent ceux mêmes qui n’ont point de demeure”) que pour la qualité de son auteur, Baltasar Gracian, et l’influence par lui revendiquée de son traité sur L’homme de cour. Tant il est vrai qu’une épigraphe réussie, c’est à dire bien choisie, gouverne et irradie le livre qu’elle annonce. En cette rentrée 2014, à Aurélien Bellanger revient la palme de l’épigraphe la plus brève :

« Reviens, Robot ».

Et à Eric Reinhardt celle de la plus interminable :

« Je demeurai comme charmé, durant près d’une demi-minute à contempler ce féérique spectacle… Me sentant bien asséché de la route, j’éprouvai, malgré moi, -je l’avoue,- une attirance vers le ténébreux enchantement de cette onde ! Sans mot dire, je me dévêtis, posai mes vêtements à côté de moi, presque au niveau de l’étang, et, ma foi,- j’y pris un bain délicieux,- éclairé par la complaisance de l’hôtelier, qui me considérait d’un air de stupeur soucieuse, concentrée même… car, vraiment, à présent que j’y songe, il avait des expressions de figure incompréhensibles, ce brave homme ». Villiers de L’Isle-Adam, « L’Agrément inattendu », in Histoires inédites

Certes seul le citateur sait pourquoi il s’y est reconnu ; mais l’on évitera de faire aussi long car l’intérêt du lecteur faiblit au bout de deux phrases et il faut se garder de raconter une histoire là où le lecteur ne recherche qu’une pensée, l’aboutissement d’une réflexion, sa brillante synthèse, voire tout simplement une formule.

Certaines épigraphes mériteraient de figurer dans une anthologie ; un Québécois en tient registre sur la Toile en lui dédiant un site ; par son moteur de recherche, on y découvre par exemple, au hasard, que Jacques-Pierre Amette avait trouvé l’épigraphe de son roman Les deux léopards dans un texte de son cher Botho Strauss. On se souvient peut-être de celle du Rouge et le Noir trouvée sous la plume de Danton (“la vérité, l’âpre vérité”) ou de ce que Sartre citait Céline en tête de La Nausée. Certains ont le don de citer à seule fin de redresser une citation fameuse trop malmenée : ainsi le mot de Buffon qui n’est pas « Le style, c’est l’homme » mais « Le style est l’homme même ». La fidélité dans la citation est la moindre des choses. Ce qui n’a pas empêché il y a quelques années Yannick Haenel de renverser le sens d’un vers de Paul Celan en épigraphe de son Jan Karski en le traduisant à sa manière pour servir son propos quitte à trahir le sens que le poète lui avait donné.

La Bible fait toujours recette en toutes saisons. C’est probablement le livre dans lequel les auteurs puisent le plus. A la bourse des citations, Pascal fait toujours bonne figure malgré le vertige. Ce qui est tout de même moins énigmatique que les citations anonymes (« Ces traces de neige sur la neige, qui les distinguera ? ») Pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend à la rentrée, florilège suit :

« C’est une chose grave que d’être toujours à deux ».

Friedrich Nietzsche

 « La cité des hommes, jadis une enclave à l’intérieur du monde non humain, se répand sur la totalité de la nature terrestre et usurpe sa place […] un appel muet qu’on préserve son intégrité semble émaner de la plénitude du monde de la vie, là où elle est menacée. »

Hans Jonas, le principe de responsabilité.

« One day I know/ We’ll find/  A place of hope/ Just hold on to me/ Just hold on to me. »

 PJ Harvey, A place called home

 « Il existe un rendez-vous tacite entre les générations passées et la nôtre. Nous avons été attendus sur la terre. »

Walter Benjamin, Sur le concept d’histoire

« L’homme est conduit, lorsqu’il croit se conduire, et pendant que par son esprit il vise à un endroit, son cœur l’achemine insensiblement à un autre ».

François de La Rochefoucauld, Maximes

 « Nous sommes devenus des épines dans les yeux des autres »

Rose Ausländer

« Ce qui, vivant, ne vient pas à bout de la vie, a besoin d’une main pour écarter un peu le désespoir que lui cause son destin »

Kafka, Journal, 19 octobre 1921

 

« Vigila el mar, vigila les muntanyes/ Pensa en el fill que duus a les entranyes. »

« Surveille la mer, surveille les montagnes,/ Pense au fils que tu portes dans tes entrailles. »

Pere Quart (Poète catalan)

« Quant au Soleil, il repose au milieu de toutes choses. En effet, dans ce temple suprêmement beau qu’est le monde, qui choisirait de poser ce luminaire dans un lieu autre ou meilleur que celui d’où il peut illuminer le tout simultanément ? »

Copernic

 « La scène n’était pas exempte de cette horreur profonde et comme religieuse que le spectacle de la culpabilité et de la honte d’un des leurs éveille chez les hommes avant que la société devienne assez corrompue pour que pareil spectacle fasse sourire au lieu de frémir »

Nathaniel Hawthorne, La Lettre écarlate

 « Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares. Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empereur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d’une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan »

Arthur Rimbaud, Une saison en enfer

 « Au-delà du texte écourté, lacunaire, que chacun gribouille comme il peut, dans son coin, la lueur fugace, énorme, de la syntaxe générale »

Pierre Bergougnioux

« Etouffons, étouffons une ardeur détestable ;/ Ou bien mourons, avant que d’être plus coupable./ Mais que mon frère, au moins, en me fermant les yeux,/ Joigne une dernier baiser à des adieux ».

Ovide, Les Métamorphoses

 « Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir »

Blaise Pascal, Pensées

« Quelque part, je suis étranger par rapport à quelque chose de moi-même ; quelque part, je suis « différent », mais non pas différent des autres, différent des « miens » : je ne parle pas la langue que mes parents parlèrent, je ne partage aucun des souvenirs qu’ils purent avoir, quelque chose qui était à eux, qui faisait qu’ils étaient eux, leur histoire, leur culture, leur espoir, ne m’a pas été transmis. »

Georges Perec, Ellis Island

 « Non, ce n’est pas moi. C’est quelqu’un d’autre qui souffre. Moi, je n’aurais pas pu souffrir autant »

Anna Akhmatova, Requiem

« Oh ! oui, c’était ainsi, la vie de cet enfant avait été ainsi, la vie avait été ainsi dans l’île pauvre du quartier, liée par la nécessité toute nue, au milieu d’une famille infirme et ignorante, avec son jeune sang grondant, un appétit dévorant de la vie, l’intelligence farouche et avide, et tout au long un délire de joie coupé par les brusques coups d’arrêt que lui infligeait un monde inconnu »

Albert Camus, Le Premier homme

 « Kai jas ame, Romale ?/ Où allons-nous, Roms ?

N’avlom ke tumende/ o maro te mangel/ Avlom ke tumende/ Kam man pativ te den/ Je ne suis pas venu à toi/ Pour mendier du pain,/ Je suis venu à toi,/ Te demander de me respecter. »

(anonyme)

« Ne demande jamais ton chemin/ à celui le connaît. Tu risquerais/ de ne pas t’égarer »

Rabbi Nahman de Bratslav

 « Il faut attendre que le sucre fonde »

Bergson

« Tels des sauvages qui ont bu à perdre la raison et, dédaignant la parole, braillent tous les à la fois, en pleine folie, durant des heures, ainsi, à mes oreilles, ces brisants funestes hurlaient contre Aros dans la nuit »

R.L. Stevenson, Les Gais Lurons

 « La tête de poisson ricane/ entre les plis du chat crevé qui gonfle/- vert ou mauve ?- Le poil, couleur/ d’écaille, est misérable, colle »

Saint-John Perse, Eloges

« Un de mes rêves serait d’aller au cœur de notre planète Terre pour y chercher de l’uranium, des rubis et de l’or, et puis des monstres à l’état pur. Après, j’irai vivre à la campagne. Florie Rotondo, huit ans. » Florie, ma chérie, je comprends parfaitement ce que tu veux dire – même si toi tu ne le comprends pas : comment le pourrais-tu, à huit ans ? Parce que j’y suis allé, au cœur de notre planète, ou en tout cas j’ai enduré les tribulations de ce genre de voyage. J’ai cherché de l’uranium, des rubis, et de l’or (…) Ecoute, Florie, j’en ai rencontré des monstres à l’état pur ! Et aussi moins pur (…) La seule chose que je n’aie pas faite, c’est d’aller vivre à la campagne »

Truman Capote, Prières exaucées

 « Les pères craignent que l’amour naturel des enfants ne s’efface. Quelle est donc cette nature sujette à être effacée ? »

Pascal, Pensées

« SA(U)VA(G)EMENT »

Jean-Jacques Schuhl, Télex No1

 « Celui qui aujourd’hui ne se retire pas entièrement de ce bruit et ne se fait pas violence pour rester isolé est perdu »

Goethe, Entretiens avec Eckermann

« Elle était du nombre des femmes folles. Contrairement à la dignité royale, elle fit peu de cas des lois du mariage, et elle oublia le lit conjugal »

Guillaume de Tyr (XIIème siècle)

 « Il aimait la reine avec fougue, et pour ainsi dire à la manière d’un enfant »

Jean de Salisbury (XIIème siècle)

« Voyez, seigneurs,/ Mon corps n’est-il pas délectable ?/ Et le roi disait que j’étais diable ! »

Philippe Mouskes, évêque de Tournai (XIIIème siècle)

 « Are we going to Searborough fair ?/ (War bellows blazing in scarlet battalions)/ Parsley, sage, rosemary and thyme/ (Generals order their soldiers to kill)/ Remember me to one who lives there/ (And to fight for a cause they’ve long ago forgotten)/ She once was a true love of mine »

Barde anonyme du Yorkshire, XVIème siècle (Les paroles antimilitaristes, entre parenthèses, furent ajoutées par Paul Simon en 1966)

« Et qui suis-je ? Qu’un atome dans un rayon ? »

Joseph Joubert, Carnets

 « Le bourreau a prise sur tout en moi, excepté sur mon pouvoir de changer tous les supplices en apothéose »

Marcel Jouhandeau, De la grandeur

 « A la fin, la littérature se devait de plaider coupable »

Georges Bataille, La Littérature et le Mal

 « I have only slipped away into the next room ».

Henry Scott Holland, Death Is nothing at all.

 « Si peu de nous est en nous qu’il faut bien que le reste soit quelque part. »

Crommelynck, La Jeune Fille folle de son âme.

 « Je ne sais quel lointain y baigne toute chose./ Ainsi que le regard l’oreille s’y repose,/ On entend dans l’éther glisser le moindre vol ;/ C’est le pied de l’oiseau sur le rameau qui penche,/ Ou la chute d’un fruit détaché de la branche/ Qui tombe du poids sur le sol. »

Lamartine

« La Terre était déserte et vide et les ténèbres à la surface de l’abîme »

Genèse, i, 2.

 « Pour parler clairement et sans paraboles, – Nous sommes les pièces du jeu que joue le Ciel ; – On s’amuse avec nous sur l’échiquier de l’être, – Et puis nous retournons, un par un, dans la boîte du Néant. »

Omar Khayam, Les Quatrains, XCIV

« L’homme a une inclination à s’associer, parce que dans un tel état il se sent plus qu’homme […] poussé par l’appétit des honneurs, de la domination et de la possession, il se taille une place parmi ses compagnons qu’il ne peut souffrir mais dont il ne peut se passer. »

Emmanuel Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique.

 « L’homme est un loup pour l’homme. »

Plaute, La Comédie des ânes.

« Mais les gens s’acharnent sur les paresseux. Tandis qu’ils sont couchés, on les frappe, on leur jette de l’eau fraîche sur la tête, ils doivent vivement ramener leur âme. Ils vous regardent alors avec ce regard de haine, que l’on connaît bien, et qui se voit surtout chez les enfants ».

Henri Michaux, Mes propriétés

 « Aucun de nous ne sait combien d’innocence il a trahi »

Graham Greene, L’Agent secret

« Ne me secouez pas, je suis plein de larmes. »

Henri Calet, Peau d’ours.

 « Malheur à vous, riches. »

Luc, 6, 24.

« When the legend becomes fact, print the

legend »


The Man Who Shot Liberty Valance, 1962

 « …oggi sono venuti da me diversi da Castelnuovo, ed altri luoghi raccontendo di avere veduti de Corsi ne boschie e chiedendomi riparo per la loro sicurezza. Ho procurato di fargli animo ma la paura, e l’immaginazione sono difficili a vincersi »

Lettre au Signore Siminetti, Segreteria Civile, livourne, 1773 (Archivio di Stato di livorno).

« Les gens ne croient pas qu’une fille de quatorze ans puisse quitter sa maison pour aller venger la mort de son père en plein hiver. Cela ne semblait pas si étrange, alors, mais j’admets que cela n’arrivait pas tous les jours. »

Charles Portis, True Grit, 1968.

 « ¿De qué temes, cobarde criatura? ¿De qué lloras, corazón de mantequillas? »

Cervantes (Don Quijote, II, 29)

« Le réel, ce vaste abattoir des illusions… »

François-Olivier Rousseau, Projection privée

(Photos Martin Parr et Passou)

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commentaires

1 172 Réponses pour Epigraphes de rentrée

bouguereau dit: à

closère il a un rédactionnel à la doctissimo c’est encore plus pire

bouguereau dit: à

Il a vraiment l’air trop con Baroze! En tout cas dans ce film…

y’est trop bien pour un bourin comme toi

bouguereau dit: à

il n’y a pas de recette pour figurer au Box Office, Popo…
Fortheureusement

y’a des trucs cycliques..mais faut le bon tempo..avant c’est trop tot aprés c’est pas bon non pus

abdel dit: à

Barozzi , z’en pensez quoi du film turc?

Sergio dit: à

bouguereau dit: 8 août 2014 à 15 h 50 min
ceci dit la pensée c’est beaucoup d’énergie..on savait pas que le cerveau consommait tant

Une demi-heure de sommeil pour le repos musculaire, tout le reste pour assimiler, ranger, étudier les implications des idées et sollicitations de la journée. Pour la graille, pareil : d’abord la température, ensuite la dépense énergétique, au premier rang de laquelle vient le citron. L’histoire des travailleurs de force, c’est sans doute pas faux, mais cela nécessite au moins des attendus et des référentiels précis. De toutes manières faut pas se biler, la gnôle c’est bon pour tout ça remplace, sommeil, bouffe et caetera… Henfin non le caetera faut des taupes !

Sergio dit: à

Donc par exemple le crocodile, qu’est con comme une malle, y devrait bouffer : rien…

Je suis sûr qu'hier soir baroz a adoré le Gendarme se marie dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 août 2014 à 12 h 38 min
Heureusement, le public ne s’y trompe pas…

Ah comme elle est belle cette apologie de Musso et Lévy par Barozzi.
La littérature sortira toujours gagnante des critiques acerbes de notre cher Jacques.

Epigraphe pour un goût quelconque (J. Barozzi 2014) dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 août 2014 à 13 h 16 min
Mais sa petite industrie fait travailler pas mal d’intermittents qui renflouent les caisses de Pôle Emploi.

« Les intermittents qui renflouent », vieille expression barozzienne intraduisible en français moderne.

Nectar Bourmot dit: à

on savait pas que le cerveau fonctionnait tant que dit bouguereau le Ruquier de ce blog; le sien par contre est au point mort comme dirait JC

kicking dit: à

vieille expression barozzienne

un côté dame patronnesse.. le genre a aussi ses constantes..

ST dit: à

« bouguereau le Ruquier de ce blog »

C’est méchant de taper sans cesse sur le Beugreu. Mais le comparer à Ruquier, c’est en faire carrément l’éloge !

ST dit: à

« Scarlett Johansson me ferait presque regretter d’être pédé »

Cher Barozzi, vous n’allez quand même pas nous dire que le film de Besson vaut celui du Turc (la Palme d’or à Cannes) ?

ST dit: à

Intéressante analyse du sociologue Michel Wievorka dans « L’Express », à propos, disons, d’un certain énervement irrationnel de la part de beaucoup de Juifs français, notamment des intellectuels :

« Depuis quinze ou vingt ans, sous la houlette du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), très influent auprès des pouvoirs publics, les juifs de France ont accepté en grand nombre d’amalgamer deux thèmes en réalité distincts : la défense inconditionnelle de la politique de l’Etat israélien, quoi qu’il fasse, et la lutte contre l’antisémitisme. Ce qui place, à mon sens, un certain nombre d’entre eux sous tension dès lors que la politique israélienne est de plus en plus critiquée. »

Nectar Bourmot dit: à

ST, le Beugreu comme vous dites ne se gêne pas pour taper sur les autres sans arrêt, juste retour des choses…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,..ST,…

…vous me faite penser,…à ce film sur le général Patton,…aux Oscar’s,!…

…les scènes dans les Ardennes près de Bastogne avec des  » saboteurs allemands en costumes américains,… »,…

…aujourd’hui,…qu’est ce qu’il y a comme réflexion à la turque,…pour en avaler du biscuit – diversions,…les coups-fourrés en ligne,!…
…une spontanéité en contre-coup,!…
…rien de grave,!…du théâtre pour du pognon,…à chacun son maître,!…

…pas gêner pour un pouce!,…dans les orties,!…est ce que je me trompe,!…
…Ah,!Ah,!…Oui,!…la liste est plus longue par ailleurs,…pour abrutir les coïncidences inversées,!…
…un pet de plus,!…aux gay’s mérites,!…

YAZIDI dit: à

Extraordinaire…cet Abelkader, antisémite auprès duquel De Brinon, Déat, Darnand ne sont que de petits bricoleurs ternes, qui vilipende Israël depuis des posts et des posts , n’a pas un mot, pas un mot pour fustiger le massacre des Chrétiens arabes d’Irak…deux poids, deux mesures…

Polémikoeur. dit: à

Pas cool pour la Rdc (c pour cinéma),
plus d’éclats d’écrans ici, sous les marronniers,
que de sciure de pop-corn par terre après la projection
en exclu du dernier Besson un samedi soir
dans la grande salle d’un multiplexe !
Balayéthiquement.

Abdelkader dit: à

de ces petits bricoleurs ternes, je ne sais rien du tout mais pour ce qui d’Israel , je persiste et signe…et je suis tout a fait d’accord avec les 2 poires , 2 patates…sauf,que c’est pas comme vous l’entendez, ni par la ou vous l’entendez…c’est pour consommer sur place ou a emporter?

YAZIDI dit: à

Je ne sais pas qui est cet Abdelkader, et je n’ai nulle envie de savoir quoi que ce soit sur ce bestiau, mais j’ai compris quelle mélodie un peu malodorante il joue ici. Je soupçonne, derrière l’enveloppe un peu bonnasse et collégienne, un redoutable fasciste islamiste. Pour lui, Juifs et Chrétiens ne sont que des dhimmis qui devraient remercier le ciel d’être encore là. Un Boko Haram, peut-être.

La copie n'est pas conforme dit: à

YAZIDI dit: 8 août 2014 à 18 h 46 min

Chouette un second Mimi.
Plus con malheureusement.

Jacques Barozzi dit: à

« vous n’allez quand même pas nous dire que le film de Besson vaut celui du Turc (la Palme d’or à Cannes) ? »

Y’a pas photo, je garde le film de celui dont vous vous souvenez du nom. L’autre aura un destin plus bref que la palme d’or de l’année dernière, presque aussi chiant !

geo dit: à

« Y’a pas photo, je garde le film de celui dont vous vous souvenez du nom. »

tu peux pas parler clairement!!!

des journées entières dans les arbres dit: à

« D’où vous vient ce goût de la pénombre ?
Dans la petite ville d’Anatolie où j’ai grandi, après une certaine heure on coupait l’unique générateur qui alimentait la région. On passait de longues heures dans le noir et on s’éclairait aux lampes à pétrole qu’il fallait économiser car nous étions pauvres. La seule lumière était celle de la cheminée autour de laquelle on se rassemblait pour écouter des histoires. Quand la télévision est arrivée, la lumière est entrée partout et il n’y avait plus de recoins cachés pour stimuler l’imagination. Mais le monde où j’ai grandi et les émotions que j’ai connues dans mon enfance sont encore en moi. Je ne les ai pas retrouvés ailleurs. »
http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Nuri-Bilge-Ceylan-eloge-de-la-metaphysique-579261

LE MASQUE ET LA PLUME dit: à

Mahmoud Darwich était l’élève de Tourneur, non?

Jacques Barozzi dit: à

« tu peux pas parler clairement!!! »

Pourquoi, tu ne sais pas lire, geo ?

Jacques Barozzi dit: à

Vous avez vu le film anatolien, DJDLA ?

Jacques Barozzi dit: à

« D’où vous vient ce goût de la pénombre ? »

C’est à OdP qu’il faut poser la question !

JC..... dit: à

« La pensée est une variante de la sueur, de la pisse et de la merde. »

Ah ! Oussama Ben Prébois…. depuis que tu t’es converti,…tu m’enchantes …!

Widergänger dit: à

C’est plutôt le point de vue de Michel Wieviorka qui est difficilement tenable.

Son propos est biaisé. Il trafique la réalité.

1°) Ce qu’il appelle « défense inconditionnelle de l’état israélien » c’est simplement la défense de l’existence de l’état israélien dont on conteste le bien-fondé. C’est donc tout autre chose. Qui n’exclut nullement la critique de la politique israléienne, ce qui présuppose la reconnaissance de l’état israélien. Ce qui n’est pas du tout le cas des Palestiniens qui s’en prennent à l’existence même d’Israël, avec leurs acolytes ici en Europe qui emboîtent le pas (c’est le cas de le dire…!);

2°) La politique du gouvernement actuelle en Israël n’est pas, contrairement à l’opinion ordinaire des Européens toujours mal informés, la politique extrémiste de son aile droite (Libermann et les partis religieux), c’est une politique de retenue, partagée par le parti de centre gauche de Tsipi Livni et le parti travailliste qui appuient la guerre contre le Hamas.

3°) L’analyse de Michel Wieviorka est encore biaisée par le fait qu’il ne tient pas compte des attentats antisémites de Bruxelles qui sont des réactions à la guerre que mène Israël contre les terroristes du Hamas. Guerre que mène aussi l’Egypte qui soutient Israël dans sa guerre, ainsi que la France contre les terroristes islamistes en Afrique.

Donc, Michel Wieviorka se trompe, il reste aveugle à une certaine réalité qu’il n’intègre pas dans son équation qui relie l’Europe et le Moyen-Orient. Il oublie aussi, ce qui est beaucoup plus grave qu’Israël est à l’avant poste de la lutte mondiale contre l’islamisme de plus en plus radicale et que la défense de la démocratie occidentale passe nécessairement par la défense d’Israël. Pas à n’importe quel prix, certes, mais on ne fait pas la guerre au terrorisme sans faire une sale guerre, où l’ennemi utilise les enfants et les civils comme bouclier humain contrairement au droit de la guerre : c’est un crime de guerre. Beaucoup l’oublient trop facilement et leur oubli montre dans quel camp ils se trouvent, le camp des adversaires de fait de la démocratie occidentale avec tous ses inéluctables défauts mais auxquels on peut par ailleurs aussi tenter de porter remède.

Michel Wievorka représente une frange très minoritaire du milieu juif. Des intellectuels de gauche qui ne sont pas sionistes, c’est-à-dire ne considèrent pas que l’état d’Israël soit une bonne chose pour le peuple juif. Ce sont souvent des juifs d’origine ashkenazes comme Michel Wieviorka qui considèrent plutôt que la place des Juifs est d’être en Europe pour féconder la civilisation occidentale comme ce fut le cas pendant un bon millénaire. Là aussi, je crois qu’il se trompe d’époque. Il oublie aussi qu’Israël c’est bientôt près de la moitié du peuple juif dans le monde et qu’attaquer le peuple juif dans sa globalité. Il se méprend enfin sur la pensée de la plupart des juifs israéliens comme de ceux qui les défendent : ils pensent comme le rappelait ce matin Elie Barnavi que le fossé qui sépare Israéliens et Palestiniens est moins profond que celui qui a longtemps séparé les Français des Allemands. Beaucoup d’Israéliens se mettent de plus en plus à apprendre aussi l’arabe, ce qui indique un processus lent mais certain d’intégration des juifs israéliens dans le contexte même du Moyen-Orient qui les rapprochent de leur côté des Arabes de Palestine.

Ce n’est pas en restant aveugle à la réalité qu’on résoudra les problèmes.

D. dit: à

Foutez-nous la paix maintenant avec vos obsessions, Widerganger.
S’il vous plait.

D. dit: à

Autrement dit : merci de rester dans le sujet.
Ce blog n’a pas à être le tremplin de vos idées.

D. dit: à

Sur lesquelles je ne porte par ailleurs aucun jugement particulier. Je ne vous dirai pas vous avez raison ou tort et personne ici ne vous dira si vous avez raison ou tort.
Alors tout ça c’est peine perdue.

D. dit: à

Vous pouvez m’insulter si vous voulez, je m’en fous. Comme ça vous êtes prévenu.

D. dit: à

Parfois à vous lire, je me demande quand même si vous ne seriez pas un peu sioniste sur les bords.

D. dit: à

Dire que Besson est populaire est osé. Beaucoup de gens du peuple qui ont vu les films de Besson vous diront qu’ils n’y ont pas compris grand-chose, moi d’abord. Le peuple dit qu’il aime, mais c’est par snobisme. Parce que le peuple sait être snob, des fois.

Widergänger dit: à

Qui est Abdelkaka ? C’est facile : C’est un type qui ne comprend strictement rien au Proche-Orient. Ni du côté arabe ni du côté juif israélien, ni du côté chrétien. Le néant intellectuel absolu. C’est un cœur pur qui pousse les hauts crie dès qu’on entend le gazouillis d’un gazaoui le soir au fond des décombres.

D. dit: à

Les gens qui ne sont pas du peuple acceptent de voir les films de Besson, et sous-entendent à la fin qu’ils ont tout compris.
Or c’est un mensonge, car il existe toujours une part incompréhensible chez Besson, que même Besson ne comprend pas. Et toc.

D. dit: à

Je dis ça pour vous, Barozzi. Ne faites pas trop le malin avec Lucy parce que si vous interroge en détail on va vous coincer facilement.

D. dit: à

Quant à Bouguereau je pense qu’il s’est contenté de répéter ce qu’il a entendu, en le tournant à sa façon. Je ne dis pas ça pour abonder dans le sens de Chaloux, mais il ne faut pas trop se faire avoir par Bouguereau (qui en ce moment fait du vélo à l’Ile de Ré.

Et pourtant dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 août 2014 à 19 h 19 min
Pourquoi, tu ne sais pas lire, geo ?

Baroz pouvez-vous imaginer que vous ne sachiez pas écrire ?

LE MASQUE ET LA PLUME dit: à

LE PAQUEBOT TENACITY. Une belle pièce, touchante et juste, qui donne envie de relire Vildrac et Salacrou. Le off d’Avignon n’est pas que de la merde.

des journées entières dans les arbres dit: à

en réponse à Jacques Barozzi dit: 8 août 2014 à 19 h 19 min
Je n’ai pas encore vu ce film de N.B.C, mais je vais y aller les yeux fermés. Grand cinéma, oui.
J’ai découvert son univers avec « Uzak », puis « les trois singes » et « il était une fois en Anatolie ». C’est âpre et éprouvant.
A ce sujet, l’Anatolie, rien de comparable avec ce qu’en a fait Pamuk. Vraiment. Avec Bilge Ceylan c’est de l’intérieur, voyez, pas vraiment de « l’imaginaire » un peu trop facile.

ST dit: à

Le propos de Michel Wievorka avait l’avantage d’être clair et courageux. Vos arguties, Widergang, n’ont pas du tout les mêmes qualités. D’habitude, vous vous exprimez sous forme de brèves affirmations tonitruante, et souvent d’insultes. Vous n’étayez pas vos délires, et pour cause, ils sont absurdes. Mais quand vous développez un peu, comme plus bas, c’est la catastrophe. Cela ne tient tout simplement pas debout. Votre pensée est bancale, inexistante, bâclée. Typique de celle d’un normalien. Surtout sur Israël : ce sujet vous dépasse de beaucoup, évidemment !

Jacques Barozzi dit: à

« Abdelkaka » et « le gazouillis d’un gazaoui le soir au fond des décombres », voilà des propos indignes de vous ML et qui, hélas, disqualifient totalement vos propos !

Jacques Barozzi dit: à

« C’est âpre et éprouvant. »

Tout à fait, DJEDLA. Je vois que vous êtes une inconditionnelle de Bilge Ceylan et je vous en félicite ! Moi, je n’ai pas accroché à son dernier opus, mais comme dirait Passou, quand on a commencé un film on le regarde jusqu’au bout…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est un temps, à me rejouer mes  » Just For Gamers « ,!…

…question de faire front à un ordinateur,…plutôt,…qu’à une cour basse de demeurés plus virtuelles en bois d’oc,!…etc,!…
…à tant tôt!,…mes boni-faces,…Ah!,Ah!,…du Cinéma à faire sois même,!…la Cour,…poils au culs,!…
…du gain-gain de pure-lèche d’intérêt,!…etc,!…glue-glue,!…

des journées entières dans les arbres dit: à

« quand on a commencé un film on le regarde jusqu’au bout… »
Le Grand Assoubâ, passé du côté obscur de la force, l’empire du commerce, peut bien vous enjoindre de faire n’importe quoi, moi je continue de quitter la salle quand ça m’insupporte.

ST dit: à

Bilge Ceylan, expérience à faire, en effet. Son film dure trois heures, je crois. Cela peut être une tortue, en tout cas pour moi. « Adieu au langage » de Godard faisait une heure dix, et ça, c’était l’élégance suprême, d’en dire autant en si peu de temps.

Jacques Barozzi dit: à

Vous devriez aller voir Ana Arabia, de Amos Gitaï, l’un des plus grands cinéastes israéliens. Je l’ai vu tout à l’heure dans un cinéma proche du Marais. Le petite salle était relativement pleine, et quelques spectateurs sont partis bien avant la fin. Le film n’est pourtant pas très long, environ 1h30.
C’est littéraire dans le ton et théâtral dans la mise en scène : unité de lieu, de temps et d’action. Une jeune journaliste enquête auprès de la famille de Hannah Klibanov, une jeune Polonaise qui a échappée à Auschwitz, à émigré en Palestine où elle a épousée un arabe, lui a donné deux garçons et y est morte. Le film se passe tout entier dans la cour labyrinthique d’une sorte de bidonville amélioré du centre de Tel Aviv, où vit le mari d’Ana et ses enfants et beaux-enfants. Au grès des témoignages glanés par la journaliste, on apprend que la belle-famille arabe d’Ana posssédait les terrains depuis au moins 150 sûr et peut-être 300 ans ! Le propos est centré sur la nostalgie d’une époque où Arabes et Juifs vivaient là en parfaite harmonie…

JC..... dit: à

Inutile de se poser la question de savoir si l’ami Abdel a une vision quelconque, juste ou fausse, de la situation d’Israël et de ses voisins. Car la réponse est évidente. Aucune.

On se tape de son délire univoque. Stéréotypé. Comme toujours…

Jacques Barozzi dit: à

Amos Gitaï à une filmologie impressionnante et est toujours reçu avec les honneurs au festival de Cannes. Après son heure de gloire, comme le turc Bilge Ceylan aujourd’hui, il ne semble plus bénéficier que d’une diffusion confidentielle…

de nota dit: à

ST! « Son film dure trois heures, je crois. Cela peut être une tortue »

trois heures,c’est pas un lièvre,mais la tortue a pourtant bien remporté la course à la palme

Sergio dit: à

« quand on a commencé un film on le regarde jusqu’au bout… »

Houi ben les DVD de maintenant on n’entend que couic c’est pelant. Les tout derniers c’est un peu mieux, mais ça gueulait cent fois plus dans un bon Gabin…

ST dit: à

L’homme descend du singe – mais le singe ? L’étonnante histoire sur Internet d’une photo prise par un singe. Quelles conclusions en tirer ? Vous pouvez en prendre connaissance en tapant « macaque » sur Google.

« Les singes sont-ils des photographes comme les autres ? A priori la réponse est non sauf pour Wikimedia, la maison mère de Wikipédia. Un selfie, c’est-à-dire un autoportrait, pris par un singe, a fait le tour du net, au point de se retrouver dans la base de données libre de droits de Wikimedia. »

des journées entières dans les arbres dit: à

JB, c’est amusant cette histoire de sauter les commentaires,- chacun sa technique- car elle me rappelle ce que d’aucune ( Hanna au plus haut des cieux, où êtes-vous) avait imagé. Ne mettre les pieds que sur des pierres blanches pour avancer.

moi-nous dit: à

Mais quel avatar cet ONP!

Onésiphore de Prébois dit: à

Ne mettre les pieds que sur des pierres blanches pour avancer. (Des journées…)

Oui, c’est une belle et émouvante méthode , mais qui demande du discernement, surtout quand il s’agit de semer ses propres petits cailloux.On imagine le chemin d’une RdL qui ne serait semé que de pierres blanches : comme ce serait beau. Et toute une vie, alors; c’est alors que la bonne vieille méthode pratiquée par Démosthène retrouverait toute sa raison d’être : tu ne sortiras de ta bouche un caillou que lorsqu’il sera parfaitement blanc. On imagine l’affolement, dans les médias, l’édition…et les blogs.

Onésiphore de Prébois dit: à

Ne mettre les pieds que sur des pierres blanches pour avancer. (Des journées…)

Peut-être qu’alors tous les discours des religions et des philosophies pourraient être remplacés par un seul précepte :  » Sois pur « . Il est vrai que des tas de pervers s’empresseraient alors de mettre la pureté où elle n’est pas. Est-ce que le coeur indique immanquablement où elle est?

Widergänger dit: à

ST est comme Abelkaka, aucun argument, des insultes, des affirmations gratuites. On s’en tape, comme dirait JC à juste titre ! ST c’est le bof du commentaire, la baudruche vide qui ne connaît rien au Moyen-Orient et prend la pause.

Baroz, lui, c’est autre chose : il est bête, et ne comprend pas l’humour.

ST dit: à

Sachez-le, Widergang, ça m’en touche même pas une sans faire bouger l’autre !

Widergänger dit: à

Normal pour une baudruche…!

des journées entières dans les arbres dit: à

« Est-ce que le coeur indique immanquablement où elle est? »
je dirais oui, JB. Par instinct.
Et pas par conviction. Je n’ai même pas l’impression que ce soit spécialement localisé au niveau du myocarde.

moi-nous dit: à

le pur…
Le plus grand pervers narcissique du blog, c’est bien ONP!

ST dit: à

« Le plus grand pervers narcissique du blog, c’est bien ONP! »

Ex aequo avec Widergang, pas de favoritisme !

Widergänger dit: à

On l’imagine très bien ONP, avec son ventre flasque et bedonnant, sirotant sa énième bière en lisant les commentaires et cherchant quelle ordure il va bien pouvoir inventer pour salir le monde…

Jacques Barozzi dit: à

Ah bon, c’était de l’humour, ML, suis-je bête !

Widergänger dit: à

Non, je n’ai vraiment rien d’un pervers. Je suis simplement un intellectuel qui aime chercher à comprendre le monde. Un honnête homme comme on n’en fait plus, hélas !

Widergänger dit: à

Oui, je ne vous le fais pas dire Baroz ! Encore un qui sait lire, tiens !

Bouillon de "culture" dit: à

Jacques Barozzi dit: 8 août 2014 à 21 h 04 min

Jacky, tu causes comme Télérama.
Donc, surtout, ne crache pas dans la soupe.

ST dit: à

« On l’imagine très bien ONP, avec son ventre flasque et bedonnant, sirotant sa énième bière en lisant les commentaires et cherchant quelle ordure il va bien pouvoir inventer pour salir le monde… »

Cher Widergang, c’est exactement votre « selfie ».

Masque dit: à

ST dit: 8 août 2014 à 23 h 26 min
Sachez-le, Widergang, ça m’en touche même pas une sans faire bouger l’autre

Réponse typquement chalouesque.
T’étais caché mon Chaloux !
Peur de ton vide peut-être.
Rassure toi, l’avatar est au niveau du modèle.
Nul.

Widergänger dit: à

La baudruche manque d’originalité. On l’attendait celle-là ! Faut vous renouveler dans l’insulte, mon pauvre ST. Vous tendez vers le gâtisme précoce. Au moins, on ne peut reprocher à ONP de ne pas chercher des formules nouvelles, toujours plus taroces les unes que les autres.

C’est comme l’humour de troisième voire de quatrième degré de JC, je suis le seul ici à le comprendre et à le goûter. Une pêche d’enfer, le JC, pour 92 ans ! Chapeau ! J’espère que je serai à cette hauteur si je parviens au grand âge moi aussi.

Widergänger dit: à

ST=Chaloux ! Ça ne m’étonne pas. Quel lâche !

Un tel est ktuel (qui n'est pas un con) dit: à

Widergänger dit: 8 août 2014 à 23 h 42 min
Je suis simplement un intellectuel

Michel,
déconne pas, reste TRES simple.
Parfois tes synapses font auto-tamponneuses, comme pour quelques milliards d’individus, et c’est très bien.

ST dit: à

« Faut vous renouveler dans l’insulte, mon pauvre ST. »

Oh, je n’insulte personne, je crois, même vous, Widergang.
Le « selfie », c’était dans la continuation de mon post sur le singe qui s’était pris en photo tout seul. Rien de désobligeant…

Widergänger dit: à

Tiens, puisque vous êtes si sympas, pour vous changer de votre petit cirque habituel et de vos misérables insultes à deux sous du pauvre en esprit, voici un extrait de la nouvelle de Peter Härtling sur l’histoire du peintre Karl Philipp Fohr, la deuxième nouvelle de son recueil Tage mit Echo (Echo des derniers jours). La scène se passe en 1816 vers le mois de septembre-octobre :

Buvant, les hanaps tintaint dans les poches au rythme de leurs danses, ils trouvaient les règles et les mots pour atteindre leur but : la fédération. Ils fraternisaient en buvant, c’est-à-dire buvaient à la fraternité universelle. Ils montraient par leur tenue qu’ils appartenaient aux rebelles. Ils portaient le long manteau et le béret des Allemands de la vieille Allemagne. S’il en était allé d’une simple question de joueur de pipeau, ils l’auraient suivi en arpentant les rues de Heidelberg avec armes et bagages. Ils étaient les premiers, non les derniers. Il réagissaient à leur époque troublée en hurlant des slogans à gorge déployée et ne faisaient que poursuivre à leur manière, patriotique, ce que la Révolution avait apporté au monde : l’idée de liberté et de fraternité. Avec l’égalité, ils avaient encore quelques difficultés. Ils s’ouvraient les uns aux autres et restaient unis. Fohr eut l’occasion de le sentir. Il se sentait de tout cœur avec eux, mais s’il se sentait attaqué, il se refermait dans sa coquille ou se retirait.

Alors que deviens-tu Fohr ?

Que peut-il advenir de moi, Mühlenfels ?

Tu te tiens à l’écart.

Il se pencha en arrière pour prendre du recul, regarda son ami dans les yeux en souriant : Il est possible que je sois celui qui est toujours dehors.

Tu veux dire : en pensée.

Comme tu le dis.

Il retourna chez lui à la maison au pied du château, non comme fils mais comme frère, ou plutôt comme hôte.

Il avait changé, se plaignait sa mère.

Tu es un autre, disait son frère, et il se donnait toutes les peines du monde pour être celui qu’ils avaient toujours connu. Mais ils lui étaient aussi devenus des étrangers.

Dès le premier soir, il monta se promener au château, s’assit sous le large gingko biloba et s’entretint avec Ruhl. Je suis rentré au foyer, mais à vrai dire, dit-il dans le soir qui tombait, à vrai dire je ne suis qu’en transit. À Rome ! Vers toi, mon ami.

Il avait tout préparé pour que la princesse héritière pèse de tout son poids en sa faveur. De Munich, il avait envoyé une caisse contenant trois peintures à l’huile à Darmstadt. Il y avait joint une lettre où, sans mendier, sans s’humilier, il faisait valoir son statut de peintre et ses capacités.

« Ces tableaux n’ont pas d’autres mérites pour moi qu’un souvenir de la grâce qui a présidé à leur réalisation. Le jeune Ruhl de Cassel, dont j’ai partagé le logis pendant toute la durée de mon séjour ici et qui attend maintenant son départ pour l’Italie dans trois semaines, m’a appris à me servir des couleurs à l’huile et ce faisant a favorisé mes dispositions à donner aux formations de ma fantaisie la force de l’expression dans la durée. Jugez, votre Altesse royale, combien il me serait précieux d’accompagner en Italie cet ami qui est un guide, où séjourne également, à Rome, le célèbre Koch, dont l’art me permettrait, sous la conduite du maître, de combler mon souhait le plus grand, et à vous, votre Altesse royale, de vous présenter mes futurs tableaux avec toujours plus d’esprit et de beauté. »

Il parlait des termes de cette lettre, tout en écoutant les bruits de la ville, il n’avait plus en tête chaque phrase, mais le ton tendu de l’ensemble et se souvenait que Ruhl avait été contrarié après l’avoir lue. Juste après « le jeune Ruhl de Cassel », il l’avait interrompu : C’étaient des propos infects et condescendants, il n’était pas plus vieux que lui. Il avait tenté de l’apaiser : Attends, Ruhl, tu prends tout de suite la mouche et je fais aussi ton éloge.

Il avait touché son ami et l’avait blessé. Mais lors des adieux, il ne l’avait pas fait paraître, ne voulant pas lui garder rancune en affichant une expression fausse.

Sur les chemins du château qui s’effaçaient dans le crépuscule, il parvenait à prendre ses distances à l’égard des turbulences de la maison. Il lui arrivait souvent de sortir de ses gonds et de s’emporter, jouait aux cartes avec son père, lui reprochait la pédagogie étroite de celui qui veut toujours avoir raison.

Il poussait Issel, qui venait souvent en visite et ne se faisait pas prier pour voir les derniers dessins, à s’employer auprès de la princesse en sa faveur. Il faut que j’aille à Rome. J’étouffe ici.

Il se préparait à son voyage sans éveiller les soupçons de ses parents ni de ses frères, lisait ce qu’il pouvait trouver sur Rome, s’intéressait à ceux qu’on appelait les Nazaréens, dont l’art de peindre, mais pas leur pitié, trop ornée, lui plaisait.

Issel, comme toujours excité et se présentant comme un homme important — tout ce qu’il disait avait un air important —, le sauva de cet état d’attente étouffant : La princesse autorisait et finançait un séjour à Rome, mais voulait lui parler avant son départ.

Il partit avec Issel pour Darmstadt, cette fois pour ainsi dire exubérant, sans ce sentiment d’oppression qu’il avait ressenti lors de sa première visite au château. La princesse voulait savoir quelle idée il se faisait de son travail et de son apprentissage à Rome.

Il se mettrait en rapport avec Joseph Anton Koch, Ruhl l’y aiderait. Auprès de Koch, il pouvait encore apprendre à regarder un paysage, avant tout les montagnes.

La dame l’écouta avec attention, l’approuva et remarqua non sans ironie : Ne peindre que des montagnes finira par vous ennuyer, monsieur Fohr.

Pour ne pas la mettre de mauvaise humeur, il ne voulut pas la contredire et lui promit que ce n’était pas ce qui l’occuperait pour le restant de ses jours : Oui, Altesse royale, les montagnes ne doivent pas être mon thème unique, je voudrais peindre la vie, des portraits, des têtes, qui me resteront en mémoire.

Ce qui ravit la princesse. Elle lui souhaita un bon voyage et un séjour à Rome plein de succès ; Issel porterait l’argent dans les prochains jours à ses parents.

Le père avait prévu une cérémonie, devenu plus conciliant après les vives disputes qu’ils avaient eues ensemble. Fohr fut appelé pour le souper. La famille était déjà à table au complet, le regarda, perplexe, si bien qu’il demanda, irrité : Qu’est-ce que c’est ?

Tu vas bien voir, trompéta Daniel, le cadet, indiqua l’assiette de Fohr qui était cachée par une serviette. Tu vas bien voir.

Oui ? D’un pas, il se trouva derrière sa chaise, retira la serviette : Sur l’assiette étaient posés des billets de banque et des pièces de monnaie.

L’argent du voyage, expliqua le père, et la mère, comme si elle avait honte d’une si grosse somme, frappa dans ses mains en se cachant le visage. Issel avait apporté l’argent missionné par la grande duchesse, et il avait dû comme père du jeune pensionnaire accuser réception de la prise en charge.

Maintenant tu peux partir pour Rome, Karl, dit-il, et la mère poursuivit en poussant un soupir : « Au nom de Dieu. »

Il fit ses bagages, sortit de chez lui pour courir le dire en ville, raconta aux amis qu’il croisait par hasard qu’il partait pour Rome, dès les prochains jours : Faites-le savoir !

Il dessina le château, rangea dans son sac de voyage le bloc d’esquisses qu’il avait déjà entamé, il n’était pas impossible que durant le voyage il collectionne les vues, — et l’idée se cristallisa dans sa tête —, mais il devait au moins laissé une feuille de son carnet à ses parents comme souvenir. Peut-être un dessin de la maison qu’il avait, pour cette raison, dévisagé comme une personne, et puis il rejeta cette idée après avoir vu son reflet par hasard dans le miroir en passant devant. Il laisserait bien un portrait de lui, un autoportrait, à ses parents et à ses frères : Mon image, dit-il au miroir à main qu’il avait demandé à sa mère, qui ironisait sur sa vanité. Mais je suis peintre, bon sang !, dit-il, en espérant qu’elle le comprît.

C’est la première fois qu’il fait une image de lui. Issel l’en avait toujours prié. Il se voit et c’est un autre. Il aimerait se dessiner comme il est et comme il aimerait être. Il ne faut pas grand chose, il faut le bon crayon et la ligne, qui atteint son but, et il est perplexe. Que pourrait-il dire de sa bouche, de son nez, de ses yeux ? — pour le moment il ne sait pas. Il dessine sa tête dans une clarté qui l’inquiète. Pendant qu’il fait tomber ses cheveux avec un crayon tendre en mèches désordonnées sur les tempes et les joues et qu’il s’économise ainsi d’ajouter le pavillon compliqué des oreilles et indique d’un trait esquissé rapidement le col et la veste, il a la certitude que ce dessin certes est un adieu mais en même temps un début.

Il commençait à faire froid et humide, les arbres dans le jardin au pied du Klosterberg perdaient leurs feuilles, un ciel bas et gris plombait l’horizon et enfermait la ville dans sa vallée. Maintenant il voulait partir. Il donna à son père le dessin. Il resta interdit et le garda dans la main de sorte que la mère put le voir aussi : c’est toi, oui, dit-il, tu t’es réussi, Karl. Il le sait. Ceux qui le virent plus tard, dans des livres, au musée, le savent aussi. C’est le chef-d’œuvre d’un jeune homme de vingt-et-un ans, l’un des autoportraits les plus remarquables de cette époque, l’époque Biedermeier, un miracle.
(Peter Härtling, « Fohr », in Tage mit Echo)

Stylographe (pour rester dans le sujet) dit: à

ST dit: 8 août 2014 à 23 h 58 min

Dupont ne s’assume même pas.
Piètre petit homme.

Lecture numérique dit: à

Widergänger dit: 9 août 2014 à 0 h 06 min

Trop long Mimi,
tu merdres.

l'ombelle des talus dit: à

puis songez à toutes ces préfaces laborieuses qui s’interposent souvent entre une éventuelle épigraphe et le commencement du texte …

« Nous finissions de dîner. En face de moi, mon ami le banquier, commerçant et accapareur notoire, fumait, l’air absent.(…) »

.D dit: à

Plus je vois comment Chaloux se comporte ici, plus je pense que c’est un mec bizarre.
Je ne sais pas comment il se sent se soir.
J’ai un peu honte pour lui, et pourtant ordinairement je l’aime bien.

l'ombelle des talus dit: à

ce genre de préfaces dont on fait des biographies

.D dit: à

Cela dit, je ne voudrais pas me répéter sans cesse, mais plus le temps passe et plus approche le moment du contact face à face et sans équivoque avec une civilisation extraterrestre avancée.
Je voulais juste savoir comment chacun d’entre vous intègre cela. Ce que vous avez fait, où en est votre préparation, si vous avez choisi d’avancer ou de fuir, depuis le temps que je vous avertis tous et toutes. Pour ceux qui prennent en route, il n’est pas trop tard et sachez que vous lisez ce qu’il faut lire presque encore au bon moment.

l'ombelle des talus dit: à

l’épigraphe augmentée, en quelque sorte

ST dit: à

Aux peu perspicaces qui le croient : ST n’est pas Chaloux.
L’arbitre Passou, qui plane dans les hauteurs, pourra le confirmer.

l'ombelle des talus dit: à

moi aussi, j’y tiens …

.D dit: à

J’ai un message pour vous, de Nota. Je ne me suis pas souvent adressé à vous, mais ce soir ils m’ont parlé de vous, je ne sais pas pourquoi.
Ouvrez votre téléphone portable, sortez la batterie, et vous trouverez gravé un petit signe.
C’est celui de leur Empire. Faites-en ce que vous voulez, ignorez-le si ça vous chante. Eux le vénèrent en tous cas. Vous êtes prévenu.

Widergänger dit: à

C’est un des passages les plus remarquables de la nouvelle, l’extrait même digne d’une future anthologie. On passe de la ferveur révolutionnaire de toute une jeunesse patriotique et hostile à Napoléon avec tous les débats en Allemagnes que ce patriotisme a pu susciter, au préparatifs de départ pour Rome, voyage initiatique par excellence de toute une jeunesse d’artistes de l’époque. Le passage est remarquablement bien construit, pas un mot en trop, la touche juste, l’émotion maîtrisée, le sens de la clausule qui donne à penser. Un petit chef-d’œuvre pour parler d’un autre chef-d’œuvre. J’aurais bientôt fini de la traduire, avant la fin du mois et vais proposer le recueil chez un éditeur (247 pages).

Widergänger dit: à

Une correction, à la place de « pitié », il faut lire bien sûr « piété » mais tout le monde aura lu correctement.

Widergänger dit: à

Une autre erreur qui s’est glissée dans le texte posté ; dans le dialogue, il ne faut pas lire « dehors » mais bien sûr « à l’écart ».

de nota dit: à

D!navré,je n’ai pas de portable!quand je dis ça parfois on me traite d’extra-terrestre….

ST dit: à

Cette nouvelle me fait un peu penser au début de « La Chartreuse de Parme ». Est-ce bien cela ?

Widergänger dit: à

Même époque en effet ou à peu près puisqu’ici Waterloo a déjà eu lieu et Napoléon été chassé en exil. C’est le point de vue opposé, celui des vainqueurs de Waterloo. Le père de Fohr a été légionnaire dans sa jeunesse dans l’armée de Napoléon mais il est hostile à l’empereur tout en se sentant Français, à la fois Français et Allemand. Fohr parle d’ailleurs très bien le français. Mais le climat de la nouvelle est malgré tout assez différent même si des points historiques les rapprochent comme la veine révolutionnaire et patriotique. Néanmoins, il ne s’agit pas ici, comme chez Stendhal, de la recherche à proprement parlé du bonheur et de l’amour. Fohr fuit les femmes qui lui font peur. Ses amitiés sont viriles sans pour autant qu’on puisse légitimement parler de penchant homosexuel mais comme le souligne Peter Härtling dans la nouvelle à un endroit, tous les jeunes gens de sa génération avaient connu une éducation entre garçon dans les chambrée comme Hölderlin ou Schubert et tant d’autres. Ruhl, son ami, est lui sans doute plus porté vers la chose mais la nouvelle ne fait que le suggérer sans plus. Ce qui est prenant dans cette nouvelle, c’est le parcours d’un jeune homme surdoué mais issu de la petite bourgeoisie, son évolution, le rendu de cette époque troublée et charnière pour la construction de l’Europe. Peter Härtling va à la source pour essayer de mieux comprendre notre époque en traçant des analogies implicites entre l’époque de Bidermeier et la nôtre, c’est tout à fait évident. Un peut comme Marguerite Yourcenar était allé chercher dans les mémoires fictives d’Hadrien une lecture de l’après-guerre et un espoir pour la paix.

Widergänger dit: à

Fohr habitait à Rome la Casa Ruti, Via Siena, 48, dans le quartier Nomentano derrière l’université, un peu à l’écart du centre.

Widergänger dit: à

Avec les Nazaréens à Rome, qui eu une audience immense à l’époque, c’est aussi tout un climat de renouveau du catholicisme dont on a un peu perdu la mémoire. En France, c’est l’époque aussi des Martyrs de Chateaubriand et du Génie du christianisme, sans parler de son Itinéraire de Paris à Jérusalem, des œuvres qui ne sont plus très lues mais qu’il faut relire si on veut comprendre ce début du XIXè siècle européen. Nombre de peintres allemands à Rome à l’époque de Fohr étaient d’anciens protestants devenus catholiques.

B comme BERLIN dit: à

Juste en survolant rapidement, je tombe sur ceci :
« Widergänger dit: 8 août 2014 à 23 h 16 min
Baroz, lui, c’est autre chose : il est bête, et ne comprend pas l’humour. »

Merdre alors,
le WGG et l’humour !!! !! !.

J’m’en va me coucher heureux.
Merci qui ? Merci WGG.

Bonne nuit.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’évolution,…
…ou les écrivains nouveaux,…
…comme les éléments de rebondissements des auto-tamponneuses adjointes à nos nations d’enfoirées,…et de subir les chocs entre nos histoires politiques en casse-rôles à transmettre,!…

…des bobos,…des équimoses,…économiques ou subies par des parties organisées,!…
…genre à prestiges,…à roi des cons,!…en bandes organisées,!…de la psycho-inquisition à la morale,…touche-pas au Grisbi,!…
…les mafias d’états,…nos lois en concert,…
…à la recherche des nantis à protégés,…les multimilliardaires, ou les clodos sous les ponts entre quatre cartons,…
…à la distanciation,…sociale,…l’amour du prochain,…
…restaurants du coeur,…de Coluche à l’abbé Pierre,…nos bordels of course à nos first lady de passer par la condition de escort-girls-équartelées,!…en liberté,…

…gouvernements d’albigeois à pratiques de cathares,!…les conditions de vivre-viles et soumises,…comme des musulmanes-publiques,…en castes corporatistes,…privées,…
…jouissez comme abrutis pour donnez vos amours aux banques,!…
…systèmes de dépersonnalisations des individus,…carbone 14,…au pieds,!…
…etc,!…Ah,!Ah,!…le gain du plaisir aussi,!…se payez les gay’s-interdit(e)s en primeurs,!…

…Just for games,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

Widergänger dit: à

Dans le grand livre où sont rassemblés les portraits de Fohr, on trouve une citation de Schlegel : « Quand deux amis voient clairement et complètement leur bonheur le plus sacré dans l’âme de l’autre, ils peuvent être heureux de leur travail en commun, et de ne sentir leur limite que par le complément de l’autre. » C’est un idéal de l’amitié qui ne fait pas seulement partie de la trame narrative de nombre de romans de Wackenroder, Tieck, Jean Paul, ou de l’Hypéron de Hölderlin. C’est aussi une partie de leur vie, Hölderlin avait besoin de son ami Neuffer, de son cher Sinclair, Mörike de son Hartlaub, Schubert de l’amitié de Schober.
(Peter Härtling, « Fohr »)
____________
C’est un peu ce qui se passe sur la Rdl…

JC..... dit: à

Tweet Tweet

« Avons-nous vraiment envie de comparer les films avec les romans dont ils sont adaptés ? »

C’est un problème de la plus haute importance ….

JC..... dit: à

Le pouvoir rend fou !

-Erdogan ! Voila un type qui avait la sature d’un excellent joueur d’oud, voire de düdük … vous avez vu comment il devient ? Il trouve indécent que les femmes turques RIENT… Plus con que ça, tu te convertis !

-Bush Junior ! un type à qui les milieux militaro-industriels ont longtemps fait croire qu’il était, véritablement, le Président des USA ! Vous avez vu ses aquarelles, ses huiles rances ?… A côté de Bush, Adolf H. c’est Vermeer !

-Chirac ! Il aurait pu faire un bon maire de petite ville ! L ‘exercice du pouvoir en à fait un sucreur de fraises lamentable. Il ne sait plus où il habite ! A 80 ans…le bel âge, pourtant !…

-Hollande ! Un type qui aurait pu faire un coursier-scooter ultra performant ! Il en a le look… Il invite toujours la même Allemande…sympa…elle refuse de danser avec un plouc corrézien ! La honte… Deux guerres mondiales pour en arriver là !…

Allez, ne soyons pas pessimiste. Regardons Sarkozy faire le Désiré sans y parvenir, Juppé toujours droit dans ses bottes trouées de partout, Mélenchon qui a pété les plombs, Moscovici qui joue le rôle de la bille de métal dans la pin-ball machine européenne …

Le seul haut dirigeant que je trouve en super forme, c’est Passou ! faut dire qu’il a pris les Eaux à Lagrasse …

renato dit: à

« Deux guerres mondiales pour en arriver là !… »

La fierté n’étant pas une mince affaire, nous attendons impatiemment la quatrième — celle qui se jouera avec des bâtons…

Widergänger dit: à

« Un exploit d’un haut intérêt littéraire : la critique des 600 romans de la rentrée en un seul article. Nul. » (Passou)
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Une article nul pour des livres nullissimes, ça va bien ensemble, non ? Consigny aurait dû signer con, mais tout ce qu’il dit n’est pas ridicule. Une conception romantique de la création littéraire. C’est Chatterton revisité. Bien sûr la solitude de l’œuvre c’est autre chose, comme dirait Blanchot. Tiens, voilà une lecture qu’on devrait lui recommander, à ce Consigny, la lecture du Livre à venir. On pourrait même lui recommander la critique qu’en a faite JC.

Widergänger dit: à

Baroz a la hargne à double détente, une sorte de winchester à deux coups… Le rire est inacceptable, comme le pense Clément Rosset, dans un chapitre de sa fameuse Logique du pire. ET c’est vrai. Baroz nous en fournit la preuve. Ça sonnait bien pourtant « le gazouillis des Gazaouis… »

Jacques Barozzi dit: à

Après s’être rencontrés sur le boulevard Bourdon à Paris, ML et JC décidèrent de se mettre en ménage et de s’installer dans une grande maison avec jardin pour écrire de conserve leur commentaire infini. Névrose, vous avez dit névrose, Passou !

Clopine dit: à

… Bien entendu, Jacques a parfaitement raison de souligner le racisme de W. : le traumatisme identitaire de ce dernier le conduit à la haine… Qu’on nous rende Montaigne à Cheval, bon sang !

… Et qu’on nous rende les filles, aussi. Le machisme insensé de ce blog les fait toutes fuir, or, à mon sens, toutes celles qui partagent mes idées féministes (et elles sont légion) devraient tenir bon : par esprit de résistance…

Widergänger dit: à

En ménage, non, pas jusque là ! Mais je trouve que JC est un des plus brillants éléments de ce blog. Heureusement qu’il est là pour nous faire sortir de la grisaille du commentaire consignien ordinaire plus insupportable encore que le gazouillis des Gazaouis. Ah ! Baroz et le politiquement correct, faut voir ça ! Un Homais aux petit pieds notre Baroz outré…

Widergänger dit: à

Comparer les livres aux films qu’on en a tiré est une question qui elle-même n’est pas sans poser problème. Car il fut une époque (autour des années 20 en URSS) où ce genre de question stupide ne se posait pas parce que certains réalisateurs avaient inventer le cinéma et ses techniques à lui. Dziga Vertov et quelques autres. Cette comparaison n’a de sens que dans le cadre d’une certaine idéologie qui ne conçoit les images que comme mimétiques du réelle. Cette exploration des possibles du cinéma semble avoir conduit à une impasse faute de descendance. Le cinéma américain et ses tenanciers (les Besson & Cie) semblent avoir définitivement fait sombrer le cinéma dans la mélasse aigre douce qu’on nous sert aujourd’hui en prétendant qu’on aurait affaire à des chefs-d’œuvres alors qu’il s’agit de suppositoires pour s’endormir. Reviens, Godard !

JC..... dit: à

« Durafour crématoire », est mauvais, très mauvais, car d’une grande lourdeur imbécile et d’une absence totale d’humour

Incomparablement, « Le gazouillis d’un gazaoui le soir au fond des décombres » sonne mieux, et n’est pas méchant pour de la taupe tunnelisante et croquetteuse …

Jacques Barozzi dit: à

Putain, JC, t’as trouvé que ML pour faire un tour de scooter à tes côtes !

JC..... dit: à

Avec l’âge, mon bon Jacky, ma chère Clopine, ô mes doux Rebelles conformistes et bien pensants, vous devenez conservateur !

Je m’en réjouis : nous resterons ainsi quelques-autres entre rebelles, entre briseurs d’icônes, entre emmerdeurs mal-vus.

Si j’étais, à Dieu ne plaise, Jean de la Fontaine, j’écrirais un petit poème que j’intitulerais :  » La Fermière et son Âne », je le sens, je le sens…ça vient !

Widergänger dit: à

Ah ! tu vois, Baroz. JC, lui, il sait lire ! Prends-en de la graine, mon vieux. Et prie le doux Jésus Christ (JC) qu’à son âge tu sois capable d’en faire autant.

JC..... dit: à

Cultivez votre jardin, plantez des outranciers ! Ils donnent de beaux fruits …

Rêve de cuisinière dit: à

Clopine dit: 9 août 2014 à 9 h 03 min
mes idées féministes

Clopin et Clopinou étant ses dieux adorés,
son féminisme elle peut se le…..

JC..... dit: à

Plus sérieusement, cette période de l’année est consommatrice de temps. Musique, déjeuner ou dîner entre amis, famille remuante aux enfants prolifiques, navigation, invitations, pas le temps de lire à la cadence habituelle … Vivement septembre !

Après Blanchot et Lichtenberg, j’attaque ce matin un livre épais, 530 pages, d’un certain Christopher Caldwell : « Une révolution sous nos yeux : comment l’Islam va transformer la France et l’Europe », 2011, Editions du Toucan. Prix du Livre Incorrect 2012.

J’aime l’incorrection, fidèle compagne de la création….

Widergänger dit: à

Tiens, à propos du cinéma soviétique, puisqu’on est dans les confidences en ce matin ensoleillé, je vous recommande la lecture de ce bouquin :
— Une décennie de cinéma soviétique en textes (1919-1930) Le système derrière la fable, Éric Schmulevitch, L’Harmattan, 1997.

Et aussi :
— Henri Agel, L’incertitude : une constante de la littérature au cinéma, L’Harmattan.

Et cet autre, incontournable, sur la naissance du cinéma :
— Généalogie de la lumière Du panorama au cinéma, Patrick Désile, L’Harmattan. Un bouquin fabuleux que j’ai relu et annoté tant de fois !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…toujours les mêmes  » icônes « , d’enculés dans les républiques,…pas de quoi en faire un cinéma,!…çà coule de source,!…comme les fleuves qui irriguent l’€urope-land,!…etc,!…
…envoyez,!…Yes Sir,!…

Widergänger dit: à

Faut lire aussi le bouquin publié sous la direction de
— S.P. Esquenazi (dir), Vertov et l’invention du réel, 1997.

Jacques Barozzi dit: à

Tu aimes surtout jouer à te faire peur, JC. Tu vas demander à ML de porter le voile intégral ?

La blague du jour dit: à

Baroz et Clopine en figure de prou de la défense du Hamas.
Les vrais rebelles se lèvent, Eddy peut trembler pour son statut.

Jacques Barozzi dit: à

Giovanni Sant’Angelo accepte d’être témoin à votre mariage, JC et ML ! C’est pas une bonne nouvelle de ce matin ensoleillé ?

JC..... dit: à

Jacky, comment être pour l’abâtardissement d’un sacrement social, laïc ou religieux, aussi important que le mariage ?

Taubira n’est pas éternelle, il faudra revenir sur ces lois tragiques qui dévoient en simulacre l’union d’un homme et d’une femme, seule union noble devant Dieu et devant les hommes …ehehehe !

Bonne journée à tous !

bérénice dit: à

J’ai un peu honte pour lui (D 0h15)

D la honte est un sentiment vain comme l’écrit l’est pour la marche du monde, il n’y change rien, à chaque épisode il se représente intact en désagrément puis s’estompe, disparait ou peut-être il lui arrive de ne pas quitter celui qui l’éprouve. Comme un billet oublié dans la poche d’un vêtement qui vous attend, c’est toutefois bon signe, de mauvaise conscience mais conscience, certains l’ont tellement polie qu’elle ressemble à une bille de collection qu’il a fallu perdre dans un pot, n’en subsiste qu’un vague souvenir, une forme sans contenu, le texte imprimé quelque part pourtant et consultable ne fera plus vibrer aucune corde , le billet oublié ne veut plus rien dire, les cordes corrompues tombent en poussière, de l’instrument ne sort plus que théorie, qu’il vente neige ou pleuve, ce sera toujours le même temps, celui qui nous occupe, savant élégant riche et décadent.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’accepte s’il n’y a pas de clause à participer,!…comme chandelier,!…etc,!…

Clopine dit: à

… Je viens de fermer le poste, pour éteindre les voix de Finkelkraut, Habib et Brukner, dissertant sur l’amour à coup de citations « cette phrase magnifique de… », « dans le livre admirable de… », « le superbe film « le chat » (et juste après, Brukner qui cite le film se trompe lourdement, non, ce n’est pas gabin qui tue le chat, c’est Signoret), ah là là, ça ronfle et ça agite des idées soi-disant neuves mais en réalité aussi usées qu’un Voici dans la salle d’attente d’une gynécologue. Seule surnage « les femmes s’ennuient au lit », qui m’a fait réagir : « eh oui, Clopin ne peut pas être partout » !!!

Widergänger dit: à

Cette carte est largement de l’intoxication pure et simple. Les statistiques montrent au contraire que depuis la loi Taubira, les mariages gays n’ont guère progressé comme on s’y attendait. C’est un fait social qui reste très marginal. Et nombre de gays sont contre en plus.

L' avatar lui va dit: à

un Voici dans la salle d’attente d’une gynécologue

Voilà t’y pas notre Clopine se laissant aller à un machisme des plus ordinaire.
Comme si Voici était lue que par des femmes connes!
On trouve aussi Voici chez les proctologues, ma chérie.

Widergänger dit: à

Bon, je retourne à Rome, avec Fohr.

Devant les dieux et les hommes dit: à

JC….. dit: 9 août 2014 à 9 h 35 min

JC, combien de mariages irrévovables ?

geotrouvetout dit: à

Clopine

d’abord c’est Bruckner…ensuite, vous avez entendu beaucoup de choses neuves sur l’amour, vous?

du coup, je vais écouter cette émission sur internet et vous dirai ce que j’en pense (en août, c’est probablement déjà une rediffusion).

geotrouvetout dit: à

ça n’a pas l’air mal du tout Peter Hartling…tu nous préviendras de la sortie en librairie?

Jacques Barozzi dit: à

« combien de mariages irrévovables ? »

7 000 pour 2013, en France, d’après les stats de l’INSEE.

Jacques Barozzi dit: à

« tu nous préviendras de la sortie en librairie? »

Aux éditions de l’Harmattan ( à compte d’auteur).

versubtil dit: à

A propos d’ avatar…

L’ épigraphe au Narcisse et ses avatars d’ Yves Michaud chez Grasset ( sous forme d’ abécédaire) :

 » Les abécédaires sont un pont jeté entre la réalité du monde, une réalité déjà travaillée par le langage, et l’ emploi que l’ on peut faire de celui-ci d’ une façon qui peut être libre, et même gratuite. Un grand péril, en puissance. Et c’est de ce point de vue aussi que ces humbles livres sont des incitations à la poésie, demandant de résister à cet arbitraire. »
Yves Bonnefoy

Widergänger dit: à

C’est même de la plus haute et passionnante littérature. Oui, bien sûr, je vous le dirai quand ça sort. Je pense que ma traduction est excellente mais vous me direz alors ce que vous en pensez, ça peut m’aider à l’occasion. Mais ce n’est pas un allemand trop difficile à traduire. Le style est volontairement sec mais cette sécheresse n’est pas un appauvrissement mais le signe d’une grande maîtrise littéraire. Il a essayé, je pense, le Peter, de nous faire sentir un équivalent du trait de dessin de Fohr. Et c’est réussi à mon sens. C’est une nouvelle qui va au fond des questions qui tenaillent l’Europe, les Allemands bien sûr, mais on peut dire toute l’Europe d’aujourd’hui. Je dirai que Peter Härtling est de ce point de vue aussi un écrivain de stature européenne dans la grande tradition gœthéenne.

versubtil dit: à

L’ article Avatar – Avatar remplace Identité, indique bien ce que Pierre Assouline décrit comme la névrose du commentaire.
Passionnant!

kicking dit: à

entretenez vos névroses vieilles de plus de.. avec le reste..

Clopine dit: à

Oh, c’était du Finkelkraut tout craché : derrière la dissertation, toujours la même antienne : « c’était quand même mieux avant ». Ici, entendez « le couple allait bien mieux sans le féminisme », voire « la sexualité était bien plus heureuse sans la contraception », et « l’injonction du plaisir conduit moins à l’épanouissement que les anciennes coutumes morales » ; ceci non dit ouvertement mais tout y conduisait. Ca m’énervait considérablement : j’ai fermé. Et merci pour le C de Bruckner.

Widergänger dit: à

Baroz, vous ne m’apprenez rien sur la société israélienne, vous semblez découvrir le monde tel qu’il est. Vous avez des représentations qui sont d’un cliché sur la société israélienne ! Allez en Israël un jour, vous verrez comment c’est. Mais il ne faut pas confondre Tel-Aviv et Jérusalem. Personnellement je n’ai rien ni pour le mariage gay ni contre. Je trouve ça un peu insensé comme beaucoup de gens mais en même temps je trouve qu’il faut aussi des lois civils pour protéger les homosexuels. Je n’ai pas d’opinion très tranchée sur cette question. Et je m’en fous un peu. Qu’ils vivent leur vie, ce n’est pas mon problème. Mais je trouve aussi que la pente prise par GPA peut être une pente dangereuse pour la société. Mais il est probable que les êtres humains dans un futur pas très éloigné ne se feront plus par le ventre d’une femme. Je ne sais pas à quel stade en sont les civilisation extraterrestres sur ce point mais pour voyager dans l’espace intergalactique il faut en passer certainement par là.

D. dit: à

Clopine dit: 9 août 2014 à 9 h 03 min

Peut-être que les filles en ont assez d’avoir comme chef de rang Clopine ? Sait-on jamais.

Clopine dit: à

Et puis, les « mais quand même » finkelkrautiens… Avec ce phrasé saccadé, entre le mais et le quand, et ce petit bêlement couineur du « même », qui lui permet d’introduire ses idées rétrogrades sur n’importe quel sujet (« je sais bien que les punitions corporelles pouvaient épouvanter les enfants, mais quand même, le laxisme actuel ne revient-il pas à fabriquer des générations d’égoïstes irresponsables ? »)

Finkelkraut est peut-être un grand intellectuel, mais quand même, quelle vieille baderne !!!

versubtil dit: à

Le texte d’ Yves Michaud :

Avatar
Avatar remplace Identité

L’avatar, ce n’est plus une des incarnations du dieu hindou Vishnou, c’est l’identité que prend un joueur dans un jeu vidéo.
Les ordinateurs des années 1970 donnaient le sen­timent que naissait un second soi, déposé hors de l’individu dans la machine. La vie désormais n’est plus ni dans la machine, ni sur l’écran, ni dans le « réel » : elle est disséminée dans les avatars des individus.
L’avatar fait entrer dans les questions « impossibles » de l’identité.
Il y a deux sortes d’identité.
L’identité numérique est celle que marque le numéro national d’identité que nous ne cesserons de recopier de formulaire en formulaire (« veuillez renseigner… »), avec son premier chiffre (un 1 ou 2) qui donne notre sexe, puis une ribambelle d’autres indiquant l’année et le mois de notre naissance, le département, la commune et enfin le numéro d’inscription sur le registre des naissances de la commune. Cette identité nous suit jusqu’à la mort, même si, entre temps, l’in­dividu ne sait plus qui il est (Alzheimer), ou ne veut plus se reconnaître dans ce qu’il a fait. C’est aussi notre identité juridique. On peut l’appeler ipséité: je suis ce «je», c’est-à-dire ce numéro, et personne ne peut se mettre à ma place. Cette identité ne dit pas grand-chose : elle est celle d’un parmi tous les autres dans l’es­pèce humaine et chaque fois qu’ il y a déshumanisation, nous redevenons ce numéro – face à l’Administration, en prison, dans les camps.
L’autre identité est spécifique: elle correspond à l’épaisseur de nous-mêmes, manière d’éviter d’em­ployer le mot substance. Les philosophes, à com­mencer par David Hume, ont montré qu’on ne pouvait pas garantir le caractère substantiel de cette identité. On a beau chercher, on ne trouve jamais un obje,t, un substrat, un quelque chose auquel se rattacheraient les qualités d’un individu, son tempérament, ses désirs, ses pensées, ses goûts. Pour désigner cette identité, on peut parler, comme les scolastiques, de quiddité, «ce qu’est » un individu – mais précisément nous ne par­venons jamais à identifier cette quiddité.
Si l’identité «quidditative» n’a rien de réel, per­manent ni solide, ce qui en garantissait la stabilité, c’étaient les obligations sociales : la position assignée par la caste, par le statut féodal, par les ordres, par le rôle familial et la place dans le clan, par la profes­sion et ses règles. Qu’elles soient tranchées et brutales comme dans un régime de caste, ou complexes et
indirectes comme dans la société industrielle urbaine, les interactions sociales ont façonné les identités quid-ditatives – la «substance» des individus -, même s’il arrivait que des crises, des chocs émotionnels violents viennent bouleverser cette identité, même si le fonc­tionnement social régissait les changements d’identité selon les âges : enfance, adolescence, âge mûr, vieillesse.
La nouveauté de la situation récente, tout particu­lièrement depuis l’avènement des technologies numé­riques, est d’avoir fragilisé, fluidifié, rendu liquide cette identité quidditative.
Il fut un temps, pas si lointain, où l’on annonçait comme une conquête majeure la flexibilité des posi­tions professionnelles, des relations conjugales, des dispositions de caractère : non, on ne finirait pas dans la même profession, ni avec le même conjoint et on pourrait plusieurs fois entamer la vie nouvelle d’un individu nouveau.
De la flexibilité ludique à un monde d’avatars mul­tiples et changeants, il n’y a qu’un pas et il est franchi.
Inutile de chercher ce qui est cause et ce qui est effet. La technologie nous donne la possibilité d’animer de nombreux avatars, d’avoir de multiples profils, mais en retour, ces avatars nous permettent de jouer des jeux différents et l’homme liquide prend goût à sa propre fluidité, il devient un transformiste à la Fregoli, passant d’une apparence à une autre. Je suis tout à la fois et tour à tour consommateur, évaluateur, cobaye, offreur, vendeur, appreneur et apprenant, émetteur et récepteur.
Certains font l’éloge du jeu et de la comédie, d’autres déplorent cette dissolution des identités plongées dans les eaux tièdes de l’opportunisme. Il n’y a pas à choisir: la réversibilité des rôles fait désormais partie du jeu. Le moi qui joue (mais joue-t-il vraiment ?) a de moins en moins d’épaisseur et de substance. Comme le disait Sherry Turkle dans un article de Wired, la question n’est plus « qui suis-je ? » mais « qui suis-nous ? ».
Il faudrait plutôt se demander « qui suis-eux ? », car Favatarisation de l’identité produit moins une situa­tion où un acteur jouerait en conservant une certaine maîtrise qu’un éparpillement des avatars dans lesquels personne ne se reconnaît, sinon par force, sinon, quand on est coincé et qu’on doit en appeler à cet ipse vide accroché à la marque de l’identité numérique-juridique.
Ce défilé, cette parade des « eux » se révèle dans la manière dont «je» refuse alors d’endosser la respon­sabilité de ce que «lui» a fait: «je n’ai pas voulu ça», «je ne me reconnais pas», «ce n’est pas moi», «ça ne peut pas être moi», «c’était un autre», disent-ils tous en comptant sur le chaos des « eux », du ministre frau­deur au violeur, du trader fou au chevalier d’industrie.
Si le moi perd autant de sa substance, il en va évi­demment de même pour autrui. Autrui, le prochain, était un alter ego: un homme comme moi, un moi comme moi. Si je n’est plus moi, alors l’alter ego non plus.
Celui qui n’était pas un alter ego était privé de son humanité, rejeté parmi les choses, transformé en objet : banni, outlaw, étranger, ennemi, esclave, domestique. À l’époque des « eux », autrui n’est plus personne. Il est une opportunité d’interaction entre avatars : occasion d’une relation d’intérêt, de plaisir, de mépris, de per­sécution. L’instabilité de la relation se répercute dans celle des jeux de rôles — erotiques, professionnels, politiques, religieux. Une femme de chambre est une bouche à pipe, un collègue en politique un compagnon d’aventure commerciale, un fanatique religieux un touriste hilare posant en quad au pied des Pyramides.
On s’inquiète de la multiplication des psychopathes, des pervers narcissiques – mais elle est inscrite dans cette « avatarisation » de soi et des autres. » (…)

Yves Michaud Narcisse et ses avatars Grasset pages 11 à 15.

Clopine dit: à

Allons, vous n’y croyez pas vous même, D. Les filles s’en vont parce que leur parole n’est pas tolérée ici. Elles sont d’emblée illégitimes, ces paroles, parce que proférées par des voix féminines, qui sont plus que fermement priées (voir jc me brâmant aux oreilles) d’adopter la posture de l’objet sexuel fantasmé par ces (vieux) messieurs.

Widergänger dit: à

Non, ce n’est pas une vieille baderne. C’est simplement quelqu’un qui réfléchit. Vous devriez en faire autant Clopine, ça nous changerait un peu…

Widergänger dit: à

De toute façon, comme dit Lacan, il n’y a pas de « relation sexuelle » ! Donc, la notion d' »objet sexuel » n’a guère de sens non plus. Personne ne sait définir ce qu’est un objet sexuel.

yilmaz dit: à

Sous l’Erdogan,la « turquerit » continue en Turquie.

Hier,des milliers de femmes turques se sont rassemblées place Taksim pour rire ensemble à gorges déployées,malgré la mise en garde du premier ministre turc qui ne rigole pas avec l’ordre social. »Qu’est-ce qui vous fait rire comme ça? »a interpellé le chef de la police qui avait pris place avec ses troupes face aux manifestantes, »rien!tout! »ont répondues en se marrant les « terroristes »,cette réponse,jugée provocatrice par le chef de la police,l’a contraint a imposer l’usage de la force pour disperser les rieuses,mais une chose inexplicable est alors survenue:on a pu voir le visage des soldats réprimer un fou-rire qui bientôt éclata,la place était submergée par un fou-rire universel,hommes et femmes,citoyennes et policiers,riaient ensemble,fraternels et réconciliés,le chef de la police,effaré,tentant de rappeler ses hommes à la raison les haranguait:vous trahissez la nation turque!Vous insultez vos soeurs!vos mères!la mère patrie!Arrêtez de rire bêtement!C’est insupportable!Mais plus il vociférait et plus tous riaient!
Finalement,Le chef de la police est rentré chez lui,à peine franchi la porte il a entendu distinctement sa femme et sa fille qui riaient dans la cuisine…alors,ne pouvant en supporter davantage, il a quitté sa maison,cherchant un lieu où on ne rit pas,où jamais on ne rit,dans un cimetière.Un silence religieux y régnait,seulement troublé par des sanglots,mais des sanglots qui,étrangement, ressemblaient à des rires,le chef de la police voulant en avoir le coeur net chercha le lieu d’ou provenaient ce qu’il pensait être des sanglots,bientôt il vit deux hommes et une femme qui effectivement riaient,ils riaient!là, dans un cimetière!Pourquoi riez-vous?leur demanda abruptement le chef de la police,les trois rieurs le regardèrent et l’un deux lui répondit:ah,on se remémorait sur la tombe de cet ami commun combien il pouvait nous faire rire en racontant les histoires de Nasreddine Hodja et surtout celle-ci:
« Un jour que Nasreddine est à la mosquée, l’imam à la fin de son sermon demande : « Et maintenant, que ceux qui veulent aller en enfer se lèvent ! » Personne ne se lève. L’imam est satisfait.

Puis il demande : « Que ceux qui veulent aller au Paradis se lèvent ! » Tout le monde se lève, sauf Nasreddine.
« Eh bien ! Nasreddine, demande l’imam, tu ne veux pas aller au Paradis avec les autres ?
— Non, allez-y sans moi, je préfère rester ici ! »

Et maintenant,cet ami est au paradis,avec Nasreddine,il n’a pas fini de rire,le veinard!
Le chef de la police voulut répondre,mais il comprit que c’était vain,que la partie était perdue,que le monde changeait,que tout était perdu maintenant que les femmes riaient aux yeux de tous.
Accablé il rentra chez lui,monta dans sa chambre et se coucha immédiatement;quand sa femme le rejoignit,elle se blottit contre lui et ses cheveux le chatouillèrent tant et si bien qu’il échappa un petit rire,sa femme alors lui dit:ah,je pensais que tu étais fâché ou malade,mais tu ris,inch’Allah!c’est que tu vas bien.

Mme Michu dit: à

Quand filles et garçons ont besoin d’un troisième sexe pour parole parole parole doit pas y avoir beaucoup de bonbons…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…trop de sciences nuit à la vie,…trop de sciences fictions et de devins et Dieux en pagailles aussi,!…

…la science fiction,…déjà se contenter de notre terre,…un soulagement,…sur ce point me suffit,!…
…de plus rien ne sert de courir,!…y penser avant,!…au maintient,!…tout azymuth,!
…etc,!…

Widergänger dit: à

Interdire aux femmes de rire ! Même au Moyen-Âge, on n’a jamais vu ça nulle part sur la terre.

Jacques Barozzi dit: à

« Personne ne sait définir ce qu’est un objet sexuel. »

Faux, demandez à Bouguereau, ML !

Clopine dit: à

W., Finkelkraut réfléchit exactement comme vous : à savoir que, sur n’importe quel sujet, grâce à son « mais quand même », il ressort ses propres convictions, et celles-ci se ressemblent toutes : rétrogrades, réactionnaires, pararnoïaques et élitistes. Elle a bon dos, la « réflexion » : tu parles. Elle est priée de « réfléchir »… comme un miroir, oui ! Comme vous. Vous pourrez accumuler les lectures et opérer de savantes dissertations, n’empêche que vous êtes infoutu d’échapper à votre identité victimaire et revancharde. Et puis, arrêtez de me bassiner avec Lacan. S’il est vrai qu’ici, vous ne faites pas parti des harceleurs sexuels, c’est parce que vous ne parlez pas de ce que vous ignorez, faute de pratique, à savoir la sexualité, tout bonnement ! Mais vous êtes cependant un vieux macho comme les autres !

Mme Michu dit: à

Et mentir éternellement sur ce que quelqu’un sait dans le but permanent de pouvoir se la jouer donneur de leçons n’est pas (et heureusement) le besoin de tout le monde.

Toujours pu me passer de certifs dans certains domaines.

Jacques Barozzi dit: à

Beau conte des mille et une nuits, yilmaz !

Mme Michu dit: à

identité victimaire et revancharde

Aucune identité à chercher dans un bac à sable…

D. dit: à

Clopine dit: 9 août 2014 à 10 h 32 min

Je ne vois pas en quoi le fait de contredire une femme a à voir avec le machisme.

Jacques Barozzi dit: à

Clopine, ML est le roi du « mais », pas moins de cinq dans ce court paragraphe. Je crains pour la fluidité de ses traductions !

« (Mais) il ne faut pas confondre Tel-Aviv et Jérusalem. Personnellement je n’ai rien ni pour le mariage gay ni contre. Je trouve ça un peu insensé comme beaucoup de gens (mais) en même temps je trouve qu’il faut aussi des lois civils(sic) pour protéger les homosexuels. Je n’ai pas d’opinion très tranchée sur cette question. Et je m’en fous un peu. Qu’ils vivent leur vie, ce n’est pas mon problème. (Mais) je trouve aussi que la pente prise par GPA peut être une pente dangereuse pour la société. (Mais) il est probable que les êtres humains dans un futur pas très éloigné ne se feront plus par le ventre d’une femme. Je ne sais pas à quel stade en sont les civilisation extraterrestres sur ce point (mais) pour voyager dans l’espace intergalactique il faut en passer certainement par là. »

ne dites pas aux autres ce que vous reprochez à F. dit: à

vous ne parlez pas de ce que vous ignorez, faute de pratique, à savoir la sexualité, tout bonnement !

Mais que voulez-vous dominer en vous attaquant à la braguette?
( Ou au-dessous de la ceinture, c’est pareil.)

D. dit: à

Je vous rappelle que j’ai très peu contredit Daaphnée, et quasiment pas Rose.
Un peu Christiane de temps à autres, mais pas plus que certains hommes. Bérénice un peu à la fin, mais le fait est qu’elle a souvent raison.
Je trouve une certaine injustice dans ce que vous écrivez.

Jacques Barozzi dit: à

Et là, c’est encore plus fort ! On dirait que ML mémaye ?

« (mais) vous me direz alors ce que vous en pensez, ça peut (m’ai)der à l’occasion. (Mais) ce n’est pas un allemand trop difficile à traduire. Le style est volontairement sec (mais) cette sécheresse n’est pas un appauvrissement (mais) le signe d’une grande (maî)trise littéraire.

D. dit: à

Par exemple j’aime beaucoup Finkielkraut, et il faudrait que je me taise pour vous faire plaisir ?
Que nenni.

Clopine dit: à

D., W. et les autres ont parfaitement le droit de me contredire, enfin (j’aime beaucoup trop la conversation pour le leur refuser) ; c’est juste la forme qui est carrément insupportable de la part d’un Lucien Bergeret, et d’un machiste léger mais présent chez W. Pour marquer son mépris, à la fin d’une de ses tartines imprécatives, il s’adresse au blog à l’aide de « mes chéris », « mes petits chéris », par exemple. Un terme de tendresse amoureuse utilisé comme forme du mépris, quoi. ; W. n’est certes pas le pire ici, au moins il a la courtoisie de ne pas me rappeler à l’ordre en évoquant mon entrejambes (comme l’infect jc et le Boug’, mais le Boug’, lui, c’est vraiment maladif), mais néanmoins des relents de bon vieux paternalisme émaillent ses discours.

D. dit: à

Je vais vous dire la vérité, Clopine : vous êtes limite dictateur.

Clopine dit: à

Et je veux bien écouter vos raisons d’aimer Finkelkraut, vous savez. (sauf que là je dois partir, m’enfin.)

D. dit: à

Déjà, vous mobilisez beaucoup d’espace de commentaire à vous toute seule, par rapport aux autre femmes qui sont beaucoup plus concises et finalement plus efficaces dans leur rhétorique.

D. dit: à

Allez-vous en. Nous reparlerons de cela plus tard.

Jacques Barozzi dit: à

ça devient contagieux, voilà que Cloipne s’y…(met) aussi !

« (mais) le Boug’, lui, c’est vraiment maladif), (mais) néanmoins des relents de bon vieux paternalisme é(mai)llent ses discours. »

Widergänger dit: à

Il n’y a que mailles qui m’aille !

Widergänger dit: à

Baroz, vous ne connaissez pas le sens de la nuance, qui appelle forcément un mais. Vous êtes dans votre monde comme un forcené de fort Chabrol avec votre pancarte rose et vos gazaouis que vous exhiber comme autant de trophées ! Vous n’avez aucune pudeur, aucune retenue devant le malheur des gens. Vous vous en servez comme jamais les Israéliens oseraient le faire.

Jean Marie dit: à

D., W. et les autres ont parfaitement le droit de me contredire

Nous vous laissons à votre chapelet de dévotions.
Que peut-on contredire à vos prières sanctificatrices ou vouant aux gémonies (F par exemple!)
Nous aimons lire et entendre Finkelkraut malgré qu’il ne soit pas parfait.
D’ accord?

Jacques Barozzi dit: à

« le sens de la nuance, qui appelle forcément un mais »

Oui, ML, on dira que vous êtes un homme tout en nuance, cinquante nuances du gris souris…

Jacques Barozzi dit: à

« Vous n’avez aucune pudeur, aucune retenue devant le malheur des gens. »

à encadrer !

Jacques Barozzi dit: à

Et à mettre en épigraphe de mon prochain livre ?

Widergänger dit: à

Ah, ça déménage !

Widergänger dit: à

Si vous aviez un peu plus de jugeote, Clopine, vous auriez compris depuis longtemps que l’expression « mes petits chéris » n’est pas un trait de paternalisme mais précisément une parodie de paternalisme. Eh oui, c’est du second degré, c’est comme ça que ça s’appelle, n’est-ce pas, mes petits chéris ?

renato dit: à

« Eh oui, c’est du second degré… »

Le sous-sol, carrément…

kicking dit: à

cinquante nuances du gris souris…

euh.. disons que des trucs de ce genre balancés par des lèche-culs..

ST dit: à

Finkielkraut est un terroriste de la « défaite de la pensée ». Heureusement qu’on n’a encore jamais mis une arme entre les mains de cet onaniste intellectuel !

JC..... dit: à

Lucien Bergeret bénéficie de toute ma sympathique affection : il ne confond pas icône et e-conne !

Lucien Bergeret dit: à

Je viens de découvrir le dernier immondice de W., cette formule « gazouillis des gazaouis » dont il doit être si fier.
Ignoble!
Il semblerait, par ailleurs, qu’un autre commentateur, ST je crois, le prenne pour un normalien. Erreur!
Comme nombre d’entre nous, il a fait une Prépa (pour ma part, c’était une prépa Maths)
Comme la majorité, il n’a pas intégré.
Comme beaucoup, il ne s’en est jamais relevé.
Même pas besoin de psy.

Son érudition?
D’amples connaissances sur ce qui a été écrit à propos d’œuvres qu’il n’a pas nécessairement lues.
Beaucoup de recherche Internet.
Cela fait-il un « érudit »?

ST dit: à

« Il semblerait, par ailleurs, qu’un autre commentateur, ST je crois, le prenne pour un normalien. »

C’est ce que W, à diverses reprises, laissait vaguement entendre. Merci de préciser la chose.

Widergänger dit: à

Ah, il est drôlement atteint, le ST, hein !

ST dit: à

« Ah, il est drôlement atteint, le ST, hein ! » W

Vous voulez dire « atteint » par la clairvoyance ? En ce cas merci, WidergangBang !

Jacques Barozzi dit: à

« Lucien Bergeret bénéficie de toute ma sympathique affection » (JC)

« Je viens de découvrir le dernier immondice de W., cette formule « gazouillis des gazaouis » dont il doit être si fier.
Ignoble! » (Lucien Bergeret)

A peine mariés, on sent qu’il va y avoir de l’eau dans le gaz chez les Bouvard et Pécuchet de la RDL !

ST dit: à

Dernières nouvelles du front par Charles Enderlin, envoyé spécial, sur son compte Twitter. Le chaos touche l’intérieur même d’Israël :

« la police interdit la manif propaix ce soir à Tel Aviv Officiellement crainte des roquettes mais aussi crainte du terrorisme juif de droite? »

Court dit: à

Qui est le plus dangereux, des machistes vus par Clopine ou de la clique EdouarLouisienne et de son imbécile refus de la femme? ça n’empèche pas la première de soutenir la seconde. Ce sont Les noces du Terroriste façon Saint Just le bien mal nommé, impuissant mais qui en pinçait pour Maximilien, et de la Tricoteuse période néo 1793 prete à applaudir toutes les guillotinades des pensées qu’elle ne comprend pas. De l’art de scier la branche sur laquelle on est assise!Quand ce n’st pas d’étaler comme ici une position incohérente et intenable.
MC

Mme Michu dit: à

vous êtes limite dictateur

Un peu exagéré… Juste une bonne colporteuse, vouée à faire de la pub, pour M’Onfray son Clopin et son Clopinou, à deux doigts de nous donner l’adresse du BHV où on pourra en trouver. En fait elle est presque marrante…

Mme Michu dit: à

De l’art de scier la branche sur laquelle on est assise!

Pensez donc! Elles ne vont tout de même pas taper sur le macho avec lequel elles vivent!

JC..... dit: à

Par contre, il semble que Lulu confonde humour d’excellent niveau de W. et profession de foi…

Crise de foie ?

Lucien Bergeret dit: à

« A peine mariés, on sent qu’il va y avoir de l’eau dans le gaz chez les Bouvard et Pécuchet de la RDL ! » disait Barozzi parlant de JC et de moi-même.

Pour ma part, je ne vois pas en quoi on pourrait me comparer à Bouvard ou Pécuchet.
Bien que supportant très mal les positions défendues par JC, je ne le prends pas non plus pour un imbécile.

Comparaison pour comparaison, je choisirais plutôt Bouvart et Ratinet. Vous connaissez.

Clopine dit: à

D;, me voici revenue et prête à vous entendre, mais vous savez, je crois que je n’entendrai guère que des railleries ni ne lirai autre chose que vos « spirituelles saillies », on va les appeler comme ça, non ? Vous dire quand même que le ton professoral avec lequel vous m’avez autorisée à partir (ça laisse rêveuse, non ?) augure mal de notre potentielle conversation. M’enfin, je suis curieuse : allez-y, qu’y-a-til donc à sauver chez notre ex-soixante-huitard encalaminé ?

A je ne sais plus quel imbécile, là : attention à l’usage du malgré que !

ST dit: à

« humour d’excellent niveau de W. »

Cet humour « d’excellent niveau » (vous n’êtes pas difficile !) pourrait conduire tout droit WGB au tribunal correctionnel et le condamner à une lourde amende, et même à de la prison, pour racisme. Jusqu’à preuve du contraire, on vit et parle encore dans un Etat de droit.

Jacques Barozzi dit: à

Mais non, Lucien Bergeret, les Bouvard et Pécuchet de la RDL c’est JC et ML, faut suivre ! Déjà que JC est pacsé avec ueda, n’allez pas vous mettre sur la liste, ce ne serait plus à ménage à trois, mais à quatre !
Il les lui faut tous, à JC !

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