de Pierre Assouline

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La République des livres
Gabo et Mario vont en bateau

Gabo et Mario vont en bateau

Pas facile d’organiser la rencontre publique de deux « titans des lettres latinoaméricaines », comme il est d’usage de présenter les deux Nobels Gabriel Garcia Marquez (1927) et Mario Vargas Llosa (1936), en l’absence de l’un des deux. Disons que c’est une rencontre à moitié posthume qui s’est donc tenue hier à l’Escorial dans le cadre du programme estival de l’université de la Complutense de Madrid, l’un des deux étant décédé il y a trois ans. Gabo et Mario vont en bateau… On pourrait raconter un demi-siècle de littérature et de politique latino-américaine à travers leur amitié intense, houleuse, contrastée, interrompue.

Des titans, vraiment ? L’essayiste colombien Carlos Granes, qui animait la soirée a placé d’emblée la barre assez haut puisqu’il a mis la conversation entre les deux écrivains, certes interrompue par des années de brouille radicale (le coup de poing le plus célèbre d’Amérique latine), au niveau de celles de Camus et Sartre, ou Tolstoï et Dostoïevski, excusez du peu. Mais après tout, d’un certain point de vue , pourquoi pas, et ce n’est pas Gerald Martin, désormais biographe de l’un après avoir été celui de l’autre, qui s’en plaindra ; c’est juste qu’une vieille fréquentation de l’histoire littéraire nous a appris à nous méfier des analogies trop lyriques et des embaumements définitifs, surtout du vivant des écrivains. On ne peut pas dire que dans ce domaine-là, le principe de précaution ait fait des ravages. Bref !

Le colombien et le péruvien avaient fait connaissance en 1967 à Caracas lorsque que le second a reçu le prix Romulo Gallegos, considéré comme la plus haute distinction littéraire d’Amérique latine, pour son troisième roman La Maison verte. Ils avaient entretenu auparavant une intense correspondance, brûlant de se rencontrer enfin.1397771695_679769_1397773884_noticia_normal

Vargas Llosa a joué le jeu, rappelant l’homme que fut Gabo, si timide et réservé en public mais si loquace et drôle en privé, sans trop s’attarder, peut-être pour ne pas avoir à rappeler la nature du différend pas du tout littéraire qui les éloigna l’un de l’autre pendant des années. Mais il a heureusement vite dévié sur l’écrivain, l’écriture, les influences littéraires (on peut suivre ici l’intégralité de la rencontre en espagnol). Dès le début de leur amitié, outre leurs relations conflictuels avec leur père, les leurs années d’internat et leurs débuts dans le journalisme, ils se sont trouvés surtout deux points communs : une passion pour Faulkner (avant que Gabo se tourne plutôt vers Virginia Woolf et que Mario se laisse happer par vers Sartre) et la nécessité de partir vivre en Europe pour prendre la mesure de tout ce qu’il y avait de viscéralement latinoaméricain en eux. C’est là qu’a surgi la première brèche. Elle était politique : Cuba. Paradoxalement, au début, Vargas Llosa était beaucoup plus enthousiaste de la Révolution que Garcia Marquez. Puis ils ont évolué en sens inverse, le colombien de plus en plus castriste, le péruvien de plus en plus libéral conservateur. Pourquoi ?

« Je crois qu’il avait un certain sens pratique et qu’il a compris que, pour un écrivain, il valait mieux être avec Cuba que contre Cuba » a commenté MVL, réduisant ainsi l’engagement castriste de GGM à un certain opportunisme.

N’empêche que l’admiration de Vargas Llosa pour Cent ans de solitude est inentamée. C’est là un trait de caractère, assez rare dans le milieu littéraire en Europe (un Cioran fait exception avec ses Exercices d’admiration, de même qu’un André Suarès avec ses essais sur les écrivains et les musiciens), trait qu’il partage avec le mexicain Carlos Fuentes : de grands lecteurs qui paient leurs dettes et expriment régulièrement leur reconnaissance aux autres écrivains, ces derniers fussent-ils leurs contemporains sinon leurs rivaux. Il lui sait gré d’avoir avec ce roman traité le lecteur comme quelqu’un d’aussi exigeant pour l’originalité de l’histoire que pour la qualité de la langue, aussi attaché à l’imagination qu’à son substrat réel. Au fond, d’avoir parié sur l’intelligence du lecteur. Il avait même consacré sa thèse de doctorat, soutenue en 1971 dans cette université madrilène précisément, à  García Márquez: lengua y estructura de su obra narrativa (elle fut publiée sous forme d’essai et sous le titre plus vendeur de García Márquez: historia de un deicidio, le déicide en question visant les dieux et divinités, l’écriture étant un acte de rébellion contre eux, coupables d’avoir créé la réalité). Et par la suite, même s’il s’est longtemps opposé à la réédition de ce texte avant de l’admettre dans ses œuvres complètes, il n’a jamais failli dans son attachement à son œuvre puisqu’il l’a enseigné dans les universités de Porto Rico, du Royaume Uni et d’Espagne.

garcia-marquez-llosa-kM3G--620x349@abcMais l’admiration pour ce chef d’œuvre, ou par exemple pour « le réalisme strict et la précision de l’écriture » de Pas de lettre pour le colonel, ne l’a pas aveuglé pour autant. On le comprit lorsqu’il réserva ses flèches à l’Automne du patriarche, jugée « caricaturale » tant l’écrivain semble s’y imiter lui-même. Le plus important à ses yeux c’est qu’un tel écrivain, tout comme un Alejo Carpentier ou un Juan Rulfo (quel romancier latinoaméricain n’est pas débiteur de son Pedro Paramo ou des nouvelles de sa Plaine en flammes ?), ait du génie pour extraire de la beauté à partir de la laideur et du sous-développement de l’Amérique latine. De là à souhaiter que le continent demeure en l’état afin de continuer à produire une littérature de cette puissance, n’exagérons rien. Cela rappelle un vieux débat sur l’état de la fiction en Union soviétique comparée à celle qui s’est manifestée en Russie depuis la fin de la dictature communiste. « Les pays ont la littérature qu’ils méritent » a conclu sans trop s’avancer Vargas Llosa qui a conclu sur une note attristée : depuis la mort de ses amis Garcia Marquez, Fuentes, Cortazar, mais aussi Onetti, Cabrera Infante, Donoso, Sabato, il était le dernier survivant de cette génération littéraire du boom latinoaméricain qui a changé notre regard sur le monde.

On ne lira jamais le roman que les deux amis complotaient d’écrire à deux mains dans leurs jeunes années, en 1967. Le sujet ? La guerre qui opposa la Colombie au Pérou en 1932…

(« Mario et Gabo à Barcelone » photo D.R. ; De gauche à droite Garcia Marquez, Jorge Edwards, Vargas Llosa, Ricardo Munoz Suay entourant leur agent littéraire Carmen Balcells à Barcelone en 1974″, photo ABC ; « Gabo et Mario lors de la remise d’un prix en 1970 » photo D.R)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 469 Réponses pour Gabo et Mario vont en bateau

christiane dit: à

@keupu dit: 11 juillet 2017 à 18 h 19 min
Ne vous égarez pas dans vos fantasmes. Relisez ! j’évoque la parole, la liberté de dialoguer et sa fermeté dans les réponses.

Nicolas dit: à

Je n’avais pas l’intention d’impressionner qui que ce soit…. Encore une erreur de jugement! J’affirme que ton humour est loin d’être distancié…on dit « gras »?

Chaloux dit: à

Je lui avait écrit une lettre vacharde à mon retour de Berlin en 1981, où je lui disait

Je suit professeur de lettre et je doit vous dire etc.

la vie dans les bois dit: à

cricri, elle supporte plus les petits Anges.
‘reusement qu’on ne les oublie pas.

Chaloux dit: à

Le Robespierre de Jean Artarit, CNRS, est coriace, mais c’est un maître-livre.

Phil dit: à

oui Chaloux, Céline disait de Morand qu’il fut le premier à « jazzer » la langue française. On pouvait penser que la lignée de son épouse rendait M. Garcin plus indulgent aux écarts de guerre d’un Morand, mais c’est l’inverse qui se produit, syndrome « franceculture ».

keupu dit: à

je ne fantasme pas, Christiane, arrêtez vos pâmoisons

Chaloux dit: à

Airain, fermeté, Cricri est en demande mais lui faut pas du mou.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 11 juillet 2017 à 18 h 08 min
Non, pas aveuglée par WGG. Beaucoup de ses vantardises s’insupportent mais il est intéressant quand il explore la littérature. Il y en a d’autres, ici. Ce que je ne supporte pas c’est ces répétitions d’injures, de haine. Le blog étant ouvert, qui empêche Chaloux, Pablo d’écrire ce que bon leur semble sur les livres évoqués. Le fait que WGG réfutent leurs arguments et parfois violemment ( comme avec Rose sur Chrétien de Troyes ou avec vous) ne les empêchent en rien de continuer à exposer leurs points de vue, à les défendre. De toute façon la critique littéraire est faite de ces contradictions.

Chaloux dit: à

Dear Phil, mon explication est plus simple. Les ventes de livres s’effondrent, donc un critique disqualifiera toujours les écrivains morts ou dont il n’y a rien à attendre, au profit de ceux qu’on peut faire entrer dans son réseau et qui seront susceptibles de vous rendre un jour un petit service en retour. Et quand il y a apparence d’une bonne raison pour canaliser les ignares,(la guerre, Pétain etc.) on ne va tout de même pas se priver d’en user. Je crois qu’on en est là.

christiane dit: à

@Chaloux dit: 11 juillet 2017 à 19 h 00 min
Chaloux, voyons, c’est indigne de vous.

christiane dit: à

@keupu dit: 11 juillet 2017 à 19 h 00 min
Ah oui ? Citez-moi en ce domaine. J’attends et je risque d’attendre longtemps…

Phil dit: à

Chaloux, ne sais pas si Garcin a tant besoin de retours d’ascenseurs, il est un peu « partout » (Hurkhurk). Sa voix du dimanche soir sent bon le cuir de qualité, les recensions prébendées défilent aimablement, manque peut-être l’ambiance folle de l’époque du copain à baroz, Bory, et des précurseurs Charensol.

Janssen J-J dit: à

si bob dylan fait encore de tels ravages chez les macrons, on a peut-être été bien inspiré de lui donner le nobel, croyez pas ? au moins, on a compris là-bas qu’il pouvait encore servir à qq chose icite. Et la rdl a encore rin compris.

Chaloux dit: à

Christiane, nous disons beaucoup de choses à notre insu, certainement moi y compris (un superbe lapsus retiré à la relecture), mais je ne vois pas en quoi cela pourrait rendre le lecteur indigne, ou disons plus indigne qu’il n’est ordinairement, ou qu’il n’était avant de lire. Il faudrait que vous me l’expliquiez.
Vous remarquerez peut-être que cette question, sur la laquelle il n’est pas inscrit littérature est en fait bien plus littéraire que bien des myriades de oiseux (et non des myriades de oiseaux) commentaires à propos de livres qui ne méritent pas d’être lus.
D’après Voltaire, un homme qui lit sans avoir une plume à la main est un homme qui dort. J’ai noté, vous lisant.
Vous rappelez-vous cette femme dans Proust qui paie cher les musiciens de ses soirées et dit :’Il y a des gens qui préfèrent l’avoir dans la bouche, moi je préfère l’avoir dans l’oreille ». Ça se ressemble. ( Dans SG). Proust a noté un jour cette phrase indigne de lui et l’a insérée dans un livre tout aussi indigne, et tant d’autres bien plus indignes dans d’autres livres dont l’indignité passe encore davantage les bornes.
C’est ce qui s’appellent littérature. Voulez-vous encore en parler?

Croyez-vous que cet impertinent jeune homme, dit-il en me désignant à Mme de Surgis, vient de me demander, sans le moindre souci qu’on doit avoir de cacher ces sortes de besoins, si j’allais chez Mme de Saint-Euverte, c’est-à-dire, je pense, si j’avais la colique. Je tâcherais en tout cas de m’en soulager dans un endroit plus confortable que chez une personne qui, si j’ai bonne mémoire, célébrait son centenaire quand je commençai à aller dans le monde, c’est-à-dire pas chez elle. Et pourtant, qui plus qu’elle serait intéressante à entendre ? Que de souvenirs historiques, vus et vécus du temps du Premier Empire et de la Restauration, que d’histoires intimes aussi qui n’avaient certainement rien de « Saint », mais devaient être très « Vertes », si l’on en croit la cuisse restée légère de la vénérable gambadeuse. Ce qui m’empêcherait de l’interroger sur ces époques passionnantes, c’est la sensibilité de mon appareil olfactif. La proximité de la dame suffit. Je me dis tout d’un coup : « Oh ! mon Dieu, on a crevé ma fosse d’aisances », c’est simplement la marquise qui, dans quelque but d’invitation, vient d’ouvrir la bouche. Et vous comprenez que si j’avais le malheur d’aller chez elle, la fosse d’aisances se multiplierait en un formidable tonneau de vidange. Elle porte pourtant un nom mystique qui me fait toujours penser avec jubilation, quoiqu’elle ait passé depuis longtemps la date de son jubilé, à ce stupide vers dit « déliquescent » : « Ah ! verte, combien verte était mon âme ce jour-là… » Mais il me faut une plus propre verdure. On me dit que l’infatigable marcheuse donne des « garden-parties », moi j’appellerais ça « des invites à se promener dans les égouts .
(SG 700/99). »

la vie dans les bois dit: à

le poltergeist a vu juste.
Garcin n’a jamais mis Banier et Morand dans le même sac.
Et pourtant deux mégalos de la jet-set parisienne, ne pouvaient que s’entendre. Amateurs de boniches.

C’est ce qui est suggéré dans cette recension par Garcin, du livre « la Vie démesurée de François-Marie Banier » de Gaspard Dhellemmes

Chaloux dit: à

« C’est ce qui s’appelle » et non ce que j’ai écrit.

Or voici, je fais mon Blabla.

Janssen J-J dit: à

moi, je me demande dans quelle mesure virginia wolof (sic – l’amène) n’aurait pas plutôt influencé souterrainement mario vargas llosa. Passou devrait lancer cette nouvelle piste, car la cause précédente est un peu retombée et on s’est un peu enlisé. Ou alors, un nouveau post, vite, on a dépassé l’Emile.

Chaloux dit: à

Phil, si haut que l’on soit perché… Et puis il faut retarder le plus possible le moment où une génération va vous ringardiser et vous obliger à quitter la scène. Avec de bons appâts…

Janssen J-J dit: à

Quelqu’un serait-il assez aimable pour nous décoder la genèse et l’usage de la locution hurkhurkhurk ? Depuis des plombes, je m’interroge la dessus : de quoi est-elle exactement le signifiant et le signifié ?

Janssen J-J dit: à

@si haut que l’on soit perché…

ça dépend si on vit en permanence dans de vieilles branches

Chaloux dit: à

Phil, je crois qu’il est difficile de se faire une idée du nombre de compromissions nécessaires au simple fait de durer dans certains milieux.

Chaloux dit: à

Hurkhurkhurk, je l’ai volé à quelqu’un, peut-être à Phil, c’est mon seul plagiat.

Janssen J-J dit: à

SD 700/99 ? Sodome et Gomorrhe ou Sonia Delaunay ? On finit par se mélanger avec toute cette culture livrhesque ou picturhale. Mais on sent la bonne volonté d’apaisement, avant de passer à tab’, c bien.

la vie dans les bois dit: à

Pour les nostalgiques, on peut remercier  » Passou » de nous permettre l’accès aux archives.
C’est sur un billet du 23 juin 2016, que j’ai retrouvé cette photo qui me paraît tellement, mais tellement sortie d’un roman de Duras.

Virginia Woolf et Angelica Garnett (née Bell)
http://athisha.unblog.fr/2009/08/19/angelica-garnett-peintreecrivain/

Widergänger dit: à

chaloux c’est le personnage de Keu chez Chrétien de Troyes. Le sénéchal . C’est l’homme des cuisines et des cabinets.

Chaloux dit: à

D’autant, Janssen, qu’il se cache derrière cette petite note un sujet tout à fait extraordinaire. Je garde. (Pour la référence, Sodome et Gomorrhe 1, évidemment).

JC..... dit: à

« Ce qui m’échappe un peu sur ce blog c’est que j’avais cru comprendre que la littérature etait censée permettre de mieux comprendre les autres. » (nicolas)

Par définition, il est impossible de comprendre les autres…. ils sont AUTRES !

Quant à la littérature, ce n’est qu’un passe temps couteux…. seulement un passe-temps couteux ! Et je ne vous parle pas des auteurs : des patients à surveiller de près.

Chaloux dit: à

Blabla : « Chaloux…C’est l’homme des cuisines et des cabinets. »

Tu ne serais même pas celui à qui on les fait récurer.

Nicolas dit: à

Je me demande si Chaloux ne confond pas distance et snobisme? À vérifier.

Chaloux dit: à

Croyez-vous nous aurons cette année un été à mouches?

christiane dit: à

@Chaloux dit: 11 juillet 2017 à 19 h 25 min
Le lecteur indigne ? Certainement pas mais vous qui avez écrit ces grossièretés (derniers commentaires) : oui ! Votre saupoudrage « littéraire » ne vous excuse en rien.

Chaloux dit: à

On vient me déranger… Je corrige.

Croyez-vous que nous aurons cette année un été à mouches?

Chaloux dit: à

Je n’ai pas écrit de grossièretés, Cricri vaste comme la lune, je vous ai citée.

Chaloux dit: à

Merci pour le « saupoudrage ».

Janssen J-J dit: à

c formidable tout ce que vous pouvez exhumer de pépites en farfouillant dans la e-black strosphère. Et gratuitement en plus, pour le bien commun, sans chemise, voire sans pantalon. On va peut-être recommencer à vous aimer, qui sait ? Rien n’est jamais définitif, il y a des phases sans et avec… + ou – longues, + ou – courtes. Et à la fin, tout le monde s’m, comme chez Proust et Vernon Subultex 3 avant de se faire exploser.
https://www.youtube.com/watch?v=c3UcCTTQyAE

Widergänger dit: à

chaloux fait du saupoudrage littéraire avec de la poudre de perlimpinpin en plus…! C’est un amateur, un dilettante. Fera jamais partie des 5000 !

Janssen J-J dit: à

Croyez-vous que nous aurons cette année un été à mouches?

Oui je le crois, car il a déjà commencé et les drosophiles s’activent avec les taons. Un bon indice : on ne trouve déjà plus de papiers tue-mouche ni de flitox dans les surpermarchés.

Chaloux dit: à

Des 5000 Blabla? petits profs dont l’EN ne sait plus quoi faire? Sans doute, n’en ferai-je jamais partie… c’est vrai.

Chaloux dit: à

Ne vois-tu point blabla, l’abyssal sujet qui se cache derrière cette petite note?
Vous parlez littérature quand il s’agit de trucs montés en livres ou de vos petites crottes de nez comme les poèmes de Blabla. Mais vous la croiseriez cent fois, cette littérature, dans le vaste monde, jamais vous ne la reconnaîtriez. Vous lui cracheriez plutôt au visage, vous la feriez emprisonner, torturer, mettre à mort. Misérables!

D. dit: à

Janssen J-J dit: 11 juillet 2017 à 16 h 44 min

J’ai ri aux larmes… Si vous en avez d’autres du même tonneau, n’hésitez pas !

Widergänger dit: à

chaloux c’est le petit bourgeois réactionnaire qui se venge de sa médiocrité sur les profs qui le dépassent de cent coudées. C’est la France profonde des minables qui veulent péter plus haut que leur derrière. Y comprend rien mais y la ramène sans cesse. Le plouc de base.

D. dit: à

Où qu’il est, Barozzi ? Il se bronzze ?

Widergänger dit: à

C’est clair qu’on n’a pas les mêmes valeurs, mon pauvre chaloux. Les petits merdreux de ton espèce, je les co.nchie. Je ne passe pas ma vie à taper sur un piano dans des bastringue mais à transmettre la culture de mon pays, c’est autrement plus honorable.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il est temps,!…de plus je vous ignore,!…et mieux je me porte,!…

…comme dirait Dieu,!…

…trie-passage dans la  » Bible « ,!…censuré depuis, belle lurette,!…

…toujours aucune prise, qui s’agite,!…en tout sens,…des oppresseurs vide de sens,…

…une cuisine littéraire ratée,…etc,!…

Chaloux dit: à

« transmettre la culture de mon pays, c’est autrement plus honorable. »

Tu transmets ton bagout, Blabla, ton orthographe défaillante (un prof de français collège, in_foutu de conjuguer un verbe, qui écrit « j’était », qui ne fait aucune différence entre un infinitif et un participe passé, qu’a-t-il à transmettre?), un pâle décalque de Wiki et ce que tu inventes en chemin, c’est à dire pas grand-chose.

Widergänger dit: à

L’orthographe est l’argument des crétins sans orthographe !

Chaloux dit: à

« L’orthographe est l’argument des crétins sans orthographe ! »

Pas quand il est question de l’enseigner à des enfants de onze ans. On connait ce qu’on enseigne ou on ne le connait pas. Tu ne connais rien de ce que tu devrais enseigner, pas même le minimum. C’est assez scandaleux.

Phil dit: à

où est donc passé dear Bloom ? en transfert culturel dans ses comptoirs aux Indes sans doute. vu un film de série B de bollywood (qui n’est pas un pléonasme), pour titre « svastika »: une greluche liquide ses amants et leur grave une svastika sur la caboche. très décevant, depuis Ray nos amis indiens du cinéma sont bien dans les choux (après mille commentaires il est autorisé de couler une bielle dans la notule)

et alii dit: à

On connait ce qu’on enseigne ou on ne le connait pas.

adage juif qui me fascine d’autant qu’on le retrouve sous une variante chez Kant :
« le maitre ne sait pas ce qu’i enseigne » c’est à interpréter mais toujours si aigu :courage:les maitres et sujets supposés savoir !

Chaloux dit: à

Tout le monde a lu le maître ignorant de Jacques Rancières. Mais quand un petit professeur, autant dire une larve de collège, ne sait toujours pas, après quarante ans de carrière, conjuguer ni le verbe avoir ni le verbe dire( dans :Je lui avait écrit une lettre vacharde à mon retour de Berlin en 1981, où je lui disait), il y a tout de même un problème.

et alii dit: à

South American conceptual artist Marta Minujín has just installed a towering new architectural installation in Germany called The Parthenon of Books, a scaffold replica of the famous Greek temple clad in 100,000 copies of banned books. The piece is currently on view in Kassel, Germany as part of a 100-day art exhibition called Documenta 14.
http://www.thisiscolossal.com/2017/07/a-replica-of-the-parthenon-in-germany-constructed-from-100000-banned-books/?mc_cid=93b09cb4c2&mc_eid=7e7dd5581d

bouguereau dit: à

une greluche liquide ses amants et leur grave une svastika sur la caboche. très décevant

morand dans sa chilienne en bois flotté sifflant son cinzano fraise aurait trouvé ça du meilleur gout..faut rester à la hauteur phil..c’est ça lplus dur

bouguereau dit: à

…comme dirait Dieu,!

faut lui havoir tapé sur le ventre..

bouguereau dit: à

Hurkhurkhurk, je l’ai volé à quelqu’un, peut-être à Phil, c’est mon seul plagiat

mais t’as été pécho mille fois mon putois çavant..et ça c’est pas peut être

bouguereau dit: à

Sa voix du dimanche soir sent bon le cuir de qualité

un genre de glouglou mordoré de vieil armagnac dans sa culotte..sapré phil

Chaloux dit: à

boumou, tu es tellement liquéfié, humilié, la mythomanie et l’hystérie te gagnent. Retourne aux cabinets!

bouguereau dit: à

oui Chaloux, Céline disait de Morand qu’il fut le premier à « jazzer » la langue française

mouais..pour cqu’il y connaissait en jazz le détouche qu’il disait genpaul..m’est avis que lagozil a élu le lascar dla haute bien pourri pour le dorer sur tranche..faire de lui un genre d’égal de collabo..de classe attation..collabo dlaclasse..bien l’genre a louis ferdinand..lreste est pas fiabe du tout

bouguereau dit: à

liquéfié, humilié

toutafé..latté..sapré putois..’tépaonivo’ comme y disait mon larbin..y parait que tu l’as bien connu..hurrrrkurkurkrukurk

bouguereau dit: à

où est donc passé dear Bloom ?

lui sa chilienne est en teak..pas l’genre de matos qui te casse sur l’échine comme du temps des bagarres des 60’s

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 11 juillet 2017 à 21 h 49 min

La sonnette de la porte d’entrée a été installée par erreur aux cabinets. Voila pourquoi boumou répond quand on lui cause pas. Pourvu que le téléphone soit dans la salle de bain…

bouguereau dit: à

t’es en mou d’veau et tes décors sont en carton havec dla tourbe hautour..mon pov larbin..havec les mots t’es comme une danseuse havec des croqueneaux..

Widergänger dit: à

C’est à la Renaissance qu’on a commencé à transcrire le rire avec des « ha ha ha ha » ou « ho ho ho ho ». Dans les sotties, on transcrit le rire des fous par des « hi hi hi hi ».

Il y aurait sûrement beaucoup à dire sur les transcriptions en « hurrrrkurkurkrukurk » qui caractérise la râclure de cabinet qu’est chaloux. On est bien au-delà du vertige de la sottie rabelaisienne.

Chaloux dit: à

boumou, il y a en toi une vieille femme malade, méchante, jalouse et hystérique, à qui on vient de faire la totale. Si je n’avais qu’un seul talent, ce serait de la mettre en évidence.

Phil dit: à

oui Bouguereau, bien vu pour ce « jazzé » de Céline qui ne dut pas tomber seulement pour un compliment. le quand l’a t-il dit renseignera sur la qualité.
sauf avec le Vigan, pas de solidarité avec les auteurs compromis. (Châteaubriant, peint en taré à sigmaringen).

Widergänger dit: à

À mon avis, c’est chaloux qui finira vieille acariâtre avant peu avec ses « hurrrrkurkurkrukurk ».

bouguereau dit: à

pas de solidarité avec les auteurs compromis

céline a été un calculateur froid..il défendait ses interets de tas de cellule independant presque malgré lui..c’est sur ce plan biologique qu’il avait une ampathie inouie..partial et partielle..il savait faire causer nos organes irresponsabes..un medecin

bouguereau dit: à

tiens dracul..sais tu que dans l’commerce des plombier forgeron toiletteur..et l’on passe lessentiel et les principaux..tous les métiers se valent dans l’embrouille et l’avanie..sauf les medecin et les profs..ils sont hunanimement considéré comme les pires casses couilles

bouguereau dit: à

il y a en toi une vieille femme malade, méchante, jalouse et hystérique, à qui on vient de faire la totale

ce genre de féminisation en habyme n’a pas leffet humiliant que tu crois mon larbin..il est d’un esprit banal et tourbeux..haprés papa tu mprends pour manman..bien

Chaloux dit: à

boumou, ce n’est pas dit pour être humiliant (je ne vois pas en quoi il serait humiliant de devenir femme, même pour un vieux poivrot comme toi), c’est une simple observation. Tu es une créature instable qui ne tient pas sa ligne. Si ce n’était pas le cas, tu ne te cacherais pas derrière ce langage ridicule. En lui-même, il constitue déjà l’aveu d’une défaillance.

Jean Langoncet dit: à

ce genre de féminisation en habyme n’a pas leffet humiliant que tu crois mon larbin..il est d’un esprit banal et tourbeux..haprés papa tu mprends pour manman..bien

relax. you was born to die
https://www.youtube.com/watch?v=OtNZm9KXm8w

Antipater de Sidon dit: à

Aux festivaliers fous d’Antigone à Avignon :

Il ne faudrait quand même pas oblitérer le fait qu’éclairer le personnage de
Sophocle enterré ainsi que la pièce à la lumière du « NO », c’est peut ètre une trouvaille sympa mais ça reste avant tout un calembour d’extension nippo-anglaise.

Phil dit: à

@ chaloux
« vu aujourd’hui Louis Aragon, joli garçon , délicieux, charmant…si joli visage qu’on est un peu…troublé et que les sentiments seraient bien curieux à l’avoir pour ami ». Léautaud, 16 juillet 1925

Chaloux dit: à

@Phil. Un vrai détecteur, ce Léautaud, (il ne me semble pas que ce passage soit dans la liste du sieur Mahieu).

Chaloux dit: à

Chaque créature a plusieurs pôles, boumou, et toi tu vires davantage que les autres. Tu es plus instable, moins solide que d’autres. D’où également ton obsession de la passivité (de la tienne évidemment). Tu as dû beaucoup t’offrir, notamment à des légionnaires et à des bouchers. Mais où pourrait être la honte? Il faudrait simplement que tu sautes le pas, que tu quittes ton style ridicule et faux, et que tu trouves le courage d’apparaître ici telle (sic) que tu es, légèrement maniéré, fardé, en talons, fille à soldats.

Antipater de Sidon dit: à

nippo-anglaise > nippo-helleno-anglaise

Widergänger dit: à

Un vrai malade mental, ce chaloux.

Jean Langoncet dit: à

Widergänger dit: 11 juillet 2017 à 23 h 49 min
Un vrai malade mental, ce chaloux.

Un peu de tempérance ici ne nuit pas.

Chaloux dit: à

Il est évident qu’un type comme boumou qui surjoue la virilité n’est pas viril. Sinon, y penserait-il? De même pour toi,qui surjoues l’intelligence. Y penserais-tu si tu en avais deux sous sur toi? Jamais de la vie. Vous êtes deux créatures de guingois chacune dans votre genre, deux créatures perdues et incapables.

bouguereau dit: à

Tu as dû beaucoup t’offrir, notamment à des légionnaires et à des bouchers

et jleur ai gravé des croix gammé sur la teuté..mon larbin et ses fantasme de sousmariniers à vapeur..rare

bouguereau dit: à

Un peu de tempérance ici ne nuit pas

langoncet et son baton d’encens profond dans lfion..c’t’un genre

Chaloux dit: à

« profond dans lfion »

La pauvre boumol, elle a ses vapeurs.

Jean Langoncet dit: à

et jleur ai gravé des croix gammé sur la teuté.

tarantino ne vaut pas les frères couenne, c’est écrit

Chaloux dit: à

C’est la faim dans le monde!

bouguereau dit: à

on contresigne tous les deux à coups de batte de baisebol sur sa tronche langoncet..ha ça fait du bien

bouguereau dit: à

les frères couenne

..non mais franchment

Chaloux dit: à

« batte de baisebol  »

pauvre boumou, encore un symbole d’angoisse et de castration. Je ne sais pas si « ça fait du bien » mais c’est vraiment une constante chez toi. Va donc te coucher, chacune de te remarques débiles aggrave ton cas.

Nicolas dit: à

Z’ont l’air fébrile en macronie, sont rentrés dans le dur de l’économie, fini les formules magiques, vont avoir l’air con si la loi travail crée pas de travail. Sic!

Jean Langoncet dit: à

ici, on est gonflé à bloc pour amender les ordonnances que le pouvoir promet d’arracher à la torpeur estivale

tristan dit: à

« L’orthographe est l’argument des crétins sans orthographe ! »…c’est surtout la mémoire d’une langue, non ?

JC..... dit: à

Ne pas confondre les piliers branlants* du blog à Passou, et les limiers branleurs* de cet agora-circus à la recherche de victimes ….

*j’ai les noms

JC..... dit: à

BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN

« Bac 2017 : 87,9 % de réussite »

Que la honte s’abatte sur le corps professoral dans son ensemble, les correcteurs zélés complices de cette forfaiture et le Ministère de l’Imbécillité Nationale !

JC..... dit: à

GAZA

« La mission locale des Nations Unies prévient que la situation se détériore plus vite que prévu. Le rapport pointe le « harcèlement », la « torture » et les « restrictions » imposées par le Hamas.
« Gaza dix ans après » : ainsi s’intitule un rapport accablant publié par la mission locale des Nations Unies, mardi 11 juillet. Son ambition est de dresser un état des lieux complet, au terme de cette décennie de contrôle exercé par le Hamas sur le territoire palestinien. Une décennie de « crise perpétuelle », comme l’écrit en préambule le coordinateur pour l’aide humanitaire, Robert Piper, marquée par trois guerres avec Israël et un double blocus, imposé par l’Etat hébreu et l’Égypte. À ce jour, la population demeure prisonnière « d’un cycle de besoin humanitaire et de dépendance continue à l’aide ». Tandis que l’économie s’est affaiblie et que le « dé-développement » a pris racine, les infrastructures et les services élémentaires ont décliné. L’assistance internationale pare aux urgences les plus pressantes, mais elle ne change pas une équation désastreuse.
Le rapport de l’ONU intervient cinq ans après « Gaza 2020 », un travail de projection dont la conclusion avait eu un grand retentissement. Elle stipulait que Gaza serait « invivable » d’ici cette date. Or dans sa nouvelle publication, la mission locale estime que « la plupart des projections pour 2020 se sont en fait détériorées encore plus vite et plus profondément qu’anticipé. » L’indicateur le plus impressionnant est la pression démographique dans ce petit territoire comprimé, qui va prendre de l’ampleur. La population a augmenté de 400 000 personnes depuis 2012, atteignant 2 millions de personnes fin 2016. Les projections se situent à 2,2 millions en 2020 et 3,1 millions en 2030.
Cette explosion démographique a des conséquences immédiates en matière de qualité des soins ou de structures scolaires, malgré le rôle central joué par l’UNRWA, l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens. Pour tenir cette population frustrée et paupérisée, le Hamas a mis en place un système de contrôle policier impitoyable, note le rapport, qui cite les arrestations arbitraires, les cas de harcèlement et de torture, les tabassages ou les meurtres, les restrictions continues à la liberté d’expression » (Le Monde)

Que voilà d’attrayantes perspectives …. !

JC..... dit: à

Je prie les participants qui ont des difficultés de lecture de me pardonner la longueur du post : je fus emporté par mon élan, devant tant d’ignominie infligée à des mammifères terrestres prolifiques qui ne demande qu’à vivre heureux en Europe ….

JC..... dit: à

« Le temps où 19 universitaires sonnaient l’hallali contre Kamel Daoud, c’était avant-hier en France. Edifiant. »

Le profil, bas, bien bas, de ces « Universitaires de nom » est à mourir de rire. De rire triste … Minables islamo-gauchistes de mes deux, pour rester poli.

JC..... dit: à

rose, bonjour ! J’ai admiré au centre de la Créte des oliviers encore plus vieux. Celui là est magnifique !

JC..... dit: à

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
« Faire moins d’enfant permet de combattre le réchauffement climatique ont proclamé des chercheurs suédois. C’est visiblement la mesure la plus efficace pour combattre le réchauffement, selon les chercheurs.
Le fait d’avoir un enfant de moins revient à diminuer les émissions de CO2 de 58,6 tonnes par an, ont calculé les auteurs. » (AFP)

Conclusion : contentez vous d’essayer d’en faire, des enfants, juste pour le plaisir que procure cette distraction peu couteuse ! ….
En cas de grossesse : AVORTEZ ! Pour la planète !

renato dit: à

Aversion aux croyances, cet assemblage d’idées loufoques tassées dans des structures sans fondement imaginées via des pensées simplistes : je n’organiserait même pas mon tiroir des chaussettes comme ça — c’est vrai que l’on ne bâti pas un système de croyances sur cet élément de la garde-robe, bien que si un prof a imaginé une religion des spaghetti, on pourrait combiner sans peine un système croyances sur l’organisation du tiroir des chaussettes : c’est d’ailleurs un excellent prétexte pour le garder en ordre en se dotant en même temps d’un fonctionnel et peu encombrant autel domestique. C’est aussi vrai qu’un truc irrationnel immédiatement utilisable pourrait être utile ; il arrive, p. ex., que j’oublie quelque chose quelque part, et un petit rituel — réorganiser le tiroir — afin de créer le vide nécessaire — état de grâce — afin de retrouver des souvenirs pourrait se révéler utile ; puis, si je ne trouve pas la chose oubliée, je me contenterai de l’expression poétique de l’ordre des chaussettes. Sujet intéressant les chaussettes, Gadda dit en avoir vu un paire qui lui rappelait un animal domestique, c’était lors de son séjour en Loraine, j’ai oublié si c’était dans le couloir d’un hôtel bon marché ou dans la maison où il était à pension ; je me souviens qu’elles n’étaient pas propres — un animal domestique abandonné dans un territoire que lui est étranger, reçoit de la valeur et le sens que l’Ingénieur, incidemment écrivain, lui donne. Eliot déplore d’avoir à employer les mêmes mots pour choses diverses ; je me souviens qu’il parle de ceux qui proclament (ce qui revient à croire) que Shakespeare est un grand philosophe mais ils sont incapables de démontrer qu’il ait eu une orientation de pensée, une conception de la vie cohérente ou qu’il ait recommandé une méthode à suivre (in Selected Essays, il me semble, cité de mémoire). « Je crois » couvre un champs de l’expérience plutôt étendu : je crois que la Terre est un solide sphéroïdale qui tourne autour du Soleil ; il y a quelques jours de là je ne croyais pas que un à qui j’avais prêté de l’argent me l’aurait rendu, aujourd’hui j’ai changé d’avis ; je crois que pour certains prier est une consolation, pourtant je ne crois pas que la prière soit une consolation — certains se consolent avec les pâtisseries ou l’eau-de-vie, d’autres avec les câlins et le sport associé ; jusqu’à mes neuf ans j’ai cru en l’existence des lémures de la nuit, aujourd’hui je crois qu’il y des lémures : les mammifères et le humains pervers, donc, en un sens, je crois encore en l’existence des lémures de la nuit mais compte tenu qu’ils agissent pendant la journée aussi, maintenant je les appelle autrement. Si quelqu’un parle de San Daniele la première chose qui me vient à l’esprit c’est le jambon, cela ne signifie pas que je crois qu’il n’y a pas d’autres San Daniele, des villages par exemple. La croyance produit une scission entre le Moi et le corps — Zarathoustra bien à part, être étranger à son corps n’est pas un signe de bonne santé mentale — pourtant, selon certains, il n’y a rien de mieux. Croire dans l’affirmation des divergences, dans le concept de représentation, dans la licorne et la chimère, dans la conscience de la crise ? remplir les sens du monde ? vociférations ! vrai, pas vrai ? Peu importe, bien que la réalité me contredise tous les jours, je suis plutôt bien disposé envers les gens.

JC..... dit: à

MEDITERRANEE
Le Monumental Olivier est situé sur le site de « Azorias », à une dizaine de kilomètre de Mochlos.
C’est un olivier commun d’Europe (Olea Europea) de la variété « Mastoïdis »

Les dimensions du tronc mesurées à hauteur de 80cm et surtout son plus grand diamètre (4,90 m) et son périmètre (14,20 m) permettent une estimation approximative de son âge, selon l’estimation approximative de la méthode de chronologie des anneaux de croissance annuelle pour l’olivier (Michelakis N. 2002).

Selon cette méthode et en considérant un taux de croissance radiale annuelle du tronc de 0,75mm par an, l’âge de cet arbre est estimé à environ 3250 ans.

la vie dans les bois dit: à

« Faire moins d’enfant permet de combattre le réchauffement climatique ont proclamé des chercheurs suédois. C’est visiblement la mesure la plus efficace pour combattre le réchauffement, selon les chercheurs.
Le fait d’avoir un enfant de moins revient à diminuer les émissions de CO2 de 58,6 tonnes par an, ont calculé les auteurs. » (AFP)

« 7 à 8 enfants par femme » (macaron)

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20170711.OBS1954/macron-pointe-les-7-a-8-enfants-par-femme-en-afrique-un-raccourci-qui-passe-mal.html

la vie dans les bois dit: à

« Pour Macron, le développement de l’Afrique passe par la baisse de la fécondité »

pour macaron le processus du 4ème reich est enclenché.

Phil dit: à

Dear Lavie, n’oubliez pas d’enfiler la panoplie de de Sophie Scholl. Franceculture en a plein dans ses placards en palissandre de rio.

la vie dans les bois dit: à

« Certains jugent qu’avec ses propos, Emmanuel Macron tient les femmes pour responsables de la misère en Afrique. En France, Politis s’est emparé du sujet, puis Libération, qui rappelle que c’est la pauvreté qui entraîne la surpopulation, et non l’inverse. Une bourde de plus pour le président après ses propos sur les kwassa-kwassa… »

Et alors, on a un président écrivain et philosophe ou pas ?
ignorant, et raciste, et dangereux, ça commence à se savoir.

Phil dit: à

Dear Lavie, M. Bergé, soutien millionnaire de la pensée généreuse de gauche, s’est intéressé aux ventres des femmes de manière féconde.

la vie dans les bois dit: à

Phil, ne m’obligez pas à me rabaisser à votre niveau de lopette.

Phil dit: à

Bonne journée Wonderwoman (le lasso, à droite du slip)

la vie dans les bois dit: à

On va commencer à comprendre cette world company qu’est la cop21 parisienne.

la vie dans les bois dit: à

Ils vont monétiser des kilos de CO², au prix fort. Mais ça, c’est pas encore trop visible, dans les médias parisiens.

la vie dans les bois dit: à

C’est cela Phil, bonne journée.
Non sans vous rappeler une histoire qui finit assez mal:  » horror ! horror! horror! »

la vie dans les bois dit: à

bob, tu sais pas si le Pape a des actions cop21?
Faut toujours l’ecouter, et faire ce qu’il dit; comme tu n’es pas Évêque, il ne te demande pas de rester joignable tout l’été… Sors couverte, le soleil est encore trop chaud aujourd’hui.

D. dit: à

Pourquoi de façon réflexe relier IVG et contrôle de la natalité ? Une outrance typiquement occidentale.
Et il est évident que la natalité doit être contrõlée dans la plupart des pays en voie de développement. Pour une personne sensée en tout cas.
Sinon c’est la guerre, la famine, les épidémies qui s’en chargeront.

Janssen J-J dit: à

Louée sois-tu pour cette encyclique qui restera d’actualité durant ce siècle qui verra la fécondité africaine se normaliser à juste titre. (et les macronades seront oubliées depuis longtemps).
https://www.scribd.com/document/269022648/Laudato-Si-Francese
En même temps, je pense que si tu es plutôt bien disposée envers les gens en ce moment, comme dirait notre indispensable collègue photographe du matin), c’est parce que ton corps est plus en phase avec eux, que ton Moi. Pourvou xadoure !
BJ à toussent.

JC..... dit: à

La fécondité africaine est une bombe, un poison, un suicide collectif, pour l’Afrique des Rois Nègres tyranniques*
*ta mère, hé patate !

JC..... dit: à

Le suicide de ce crétin de magistrat -tête enfermée dans un sac plastique noué autour du coup par un foulard Hermès- me comble de satisfaction, à défaut de joie.

Janssen J-J dit: à

En revanche, ce charmant mammifère risque de disparaître sous peu, vu l’effondrement de son taux de fécondité.
https://www.google.fr/search?q=nasique&client=firefox-b&tbm=isch&imgil=cxy3UIdqE_VR0M%253A%253BJourWPHisBXNJM%253Bhttp%25253A%25252F%25252Fpygargue33.skyrock.com%25252F3006617209-Cyrano-a-demenage-a-Borneo-le-nasique.html&source=iu&pf=m&fir=cxy3UIdqE_VR0M%253A%252CJourWPHisBXNJM%252C_&usg=__8QIraaIc8kY0SOWSjPLc-Ox63R0%3D&biw=1680&bih=941&ved=0ahUKEwikotygu4PVAhUFXBQKHR80DB0QyjcIeg&ei=LfBlWeTXMYW4UZ_osOgB#imgrc=cxy3UIdqE_VR0M:

Janssen J-J dit: à

Essayez donc plutôt de rester à cette hauteur, JC…, il en va de votre humanité.

« Quelles que soient les causes de ce qui semble être un suicide, je n’ai aucune animosité envers lui. Je critique les conclusions qu’il a tirées de son instruction mais je ne critiquerai jamais l’homme », a poursuivi Me Moser, qui défend depuis le décès de Grégory, le 16 octobre 1984, les intérêts des parents de l’enfant, Jean-Marie et Christine Villemin.

JC..... dit: à

Mêle toi de ce qui te regarde*, c.onnard de Gigi !
*déjà, change tes couches, ça sent la Montespan….

bouguereau dit: à

Je critique les conclusions qu’il a tirées de son instruction mais je ne critiquerai jamais l’homme

critique le commentaire dacheteur floué de reinhart..lhomme est faible

JC..... dit: à

Pourquoi refuser de se réjouir de la mort choisie de ce Lambert ?

bouguereau dit: à

ça sent la Montespan….

*pancucul et patate

JC..... dit: à

« Con » de naissance, il est mort « con » ! Logique….

JC..... dit: à

Dans le fond, Lambert, il a toujours eu la tête dans un sac plastique….

bouguereau dit: à

Pourquoi refuser de se réjouir de la mort choisie de ce Lambert ?

faudrait y pleurer sur toi vivant

bouguereau dit: à

Dans le fond, Lambert, il a toujours eu la tête dans un sac plastique….

..peut être qu’on a pas bien conseillé ses lectures?..ha si il havait eu dracul en ce1..

bouguereau dit: à

Bonne journée Wonderwoman

phil c’est les sextoy havec gros picos qu’il kiffe..c’est son droit

JAZZI dit: à

On nous avait annoncé de prochaines victimes avec la réouverture de l’affaire Grégory. C’est fait ! Est-ce seulement un début ? Le juge Lambert n’avait-il pas droit à une retraite bien (mal) méritée ?

JC..... dit: à

Toute la différence entre Lambert et Wiwi éclate au grand jour : un c.onnard de magistrat mort, un maître à penser vivant !

« Il y a une justice » comme s’écriait Antoine Quentin Fouquier de Tinville, la charogne révolutionnaire !

JAZZI dit: à

Pivot et Passou seraient-ils menés en bateau ?

« De ce meurtre toujours non élucidé, le juge Lambert affirmait dans « Le petit juge », livre publié en 1987, que la mort de Grégory était un crime qui « ne regarde peut-être pas la justice des hommes », au grand étonnement de Bernard Pivot, l’animateur d’Apostrophe. »

JC..... dit: à

Le corporatisme politique français est ce qu’il est : une merveille.

Ce taré de Lambert a pu continuer à juger des gens plus équilibrés que lui avec la bénédiction du Syndicat de la Magistrature, une mafia qui laisse Cosa Nostra, admirative !

JAZZI dit: à

Il s’est suicidé à l’aide d’un foulard Hermès, tout un symbole !

« Fils de Zeus et de Maïa, Hermès était le plus astucieux, et le plus gracieux des Dieux. Il dirigeait les vents et était le messager des Dieux.
Lié à ce rôle de messager, on dit qu’il est également le conducteur des âmes aux Enfers. »

Delaporte dit: à

Sa disparition « va au moins compliquer, et peut-être rendre impossible la recherche de la vérité » a déclaré l’avocat de Muriel Bolle. On se souvient de la manière dont il s’était fait mousser à l’époque, aux côtés de Marguerite Duras, à qui ont doit cette formule choc sur le prétendu infanticide : « Sublime, forcément sublime… »

Phil dit: à

oui Delaporte, à l’époque la Duras était fortement influencée par Johnny Walker.

JAZZI dit: à

On annonce un polar pour l’été prochain, signé d’un certain Germain Cousin : « Pas de bol pour les soeurs Bolle ! »

JC..... dit: à

JEUX OLYMPIQUES A PARIS

On apprend que les 33 derniers mètres de la piste de 100 m seront financés par emprunt et un déficit public croissant…

L’important, c’est de participer dixit le FMI. Merci Hidalgo !

la vie dans les bois dit: à

Hermès avait un attribut, tout un symbole. Ce n’était pas un foulard.
Ce suicide du juge Lambert intervient après divulgation de carnets secrets du juge Simon. C’est énorme, comme toute cette affaire Grégory.

JAZZI dit: à

Chose étrange, tous les derniers papiers sur « L’affaire Grégory » sont illustrés de photos vieilles de plus de trente ans, jamais d’aujourd’hui, comme si le temps était suspendu depuis !

JAZZI dit: à

Il a pour attribut les sandales aillées…

la vie dans les bois dit: à

phil va nous donner le nom des chroniqueurs judiciaires qui ont suivi l’affaire. Car Marguerite Duras, forcément, a porté une accusation terrible.

Phil dit: à

La Duras a simplement pris la suite pâteuse de ces brillants zintellectuelszathés venus prendre la mesure de la crétinerie catholico-provinciale de France. Lanzmann, avant de faire le clown en Patagonie, a procédé ainsi trente ans plus tôt avec l’affaire du curé d’Uruffe dans la même région.

la vie dans les bois dit: à

phil toujou repond’ a kestion, comme une anguille visqueuse.
Alors, qui étaient ces chroniqueurs judiciaires, phil?
Puisque vous avez assez de venin pour Duras, vous avez bien dû suivre l’affaire. Non?

la vie dans les bois dit: à

L’attribut le plus connu d’Hermès est un bâton avec deux serpents.

bouguereau dit: à

une anguille visqueuse

sapré tarzoune..sapré phil..

bouguereau dit: à

venus prendre la mesure de la crétinerie catholico-provinciale de France

pourriture noble hen somme comme il aurait dit zollère

bouguereau dit: à

à l’époque la Duras était fortement influencée par Johnny Walker

lanzman c’était le cinzano..un zébre a calçon de patagonie

bouguereau dit: à

L’attribut le plus connu d’Hermès est un bâton avec deux serpents

chez tarzoune hon appelle ça un double dong phil..sois averti pour en valoir 2 et ne me remercie pas

bouguereau dit: à

Merci Hidalgo !

parle nous plutôt de tes hamours jicé

Phil dit: à

Activez votre pédalier wikipedia, dear lavie. vous aurez le récit détaillé de ce « bûcher des innocents », Laurence Lacour, peut-être la seule journaliste qui mérite d’être citée dans ce marigot à délifté(e)s).

Giovanni Sant' Angelo dit: à


…en réalité, tout çà, pour le fin fond des  » affaires « ,…les parties de l’Europe, qui ne se commandes pas, par elles-mêmes, …mais par des intermédiaires-actionnaires, mal intentionnés à nos partis-pris,!…

…les choix aux  » morbidités  » d’influences,!…les châteaux investis par des hyènes-serviles,!…à souhaits,…

…l’avenir, aux artistes – laborantins,!…
…& tout automatisé,!…livré en kit,…
… » Chapeau melon, et bottes de cuir,!…

…un brexit, mal digéré, comme des couleuvres à l’emporte-pièce,!…se garder avec un style britannique en Europe,!…

…vivre mieux, tous du châteaux,!…de puis la fosse aux cochons, bien nourris, bien entretenus,!…
…à la sauce Andalouse,!…Ah,!Ah,!…

Widergänger dit: à

JC….. dit: 12 juillet 2017 à 6 h 19 min
Ce ne sont pas les profs les responsables mais les inspecteurs qui sont à la tête des commissions « d’harmonisation des notes ». Un collègue de lettres, qui a corrigé le bac français et était « modérateur » (c’est-à-dire chargé de modérer ses collègues…) m’a raconté comment ça se passe. Tout est fait pour que les statistiques ne portent pas préjudice au ministre… Pour le Brevet des collèges, c’est idem. On demande explicitement aux profs d’être « compréhensifs », « large d’esprit »… La réalité, c’est que l’immense majorité des élèves n’a guère compris le texte de Giono qui était soumis à leur sagacité. Les notes n’excédaient pas 8/20 en réalité pour l’explication du texte proprement dit, mais comme cet exercice est noyé dans d’autres d’orthographe les élèves s’en tirent parce que l’épreuve est conçue comme un leurre à destination du public qui laisse croire que les élèves sont bons alors qu’il n’en est rien. Les profs ne sont pas plus complices ici que pour le bac. C’est le système qui est ainsi conçu. Mais la réalité ne tarde pas à apparaître dès la première année d’université avec un échec record aussi.

la vie dans les bois dit: à

phil a tjrs le « bon mot » pour se f.outre de la gueule du monde.

la vie dans les bois dit: à

phil cite un livre « catharsis'(sic) de MMe Lacour, qui officiait dans le poste. Mais de chroniqueur judiciaire, point. Doit pas comprendre ce qu’il lit.

bérénice dit: à

phil c’est les sextoy havec gros picos qu’il kiffe

des picots en caoutchouc mou , j’espère… Vous habitez à proximité d’un sex-shop, Bouguereau? Il y en a un près de chez moi qui s’intitule sex in the city, faut voir la façade, en elle-même quelque peu dissuasive, pas vraiment esthétique alors n’ayant non plus grande culture de la chose j’imagine que l’objet que vous citez à la rescousse d’un manque subi d’inspiration tient du god que tout le monde utilise et du cactus inoffensif genre le plug qui trônait un Noël place Vendôme pour la couleur, peut-être un peu plus fluorescent pour faire peur aux enfants et qu’on offre pour amuser les copains à une surprise party ..

Widergänger dit: à

En plus, on donne à des gamins qui ont tout juste quinze ans et qui ont vécu toute leur existence à Paris un texte de Giono qui vient leur parler des valeurs de la campagne, que la plupart ne connaissent quasiment pas, et encore moins le monde rural de l’époque de Giono. Le texte confrontait les valeurs du monde rural au choc ressenti par le personnage principal arrivant à Paris. Qu’ils n’y comprennent rien, à ce choc des deux mondes, n’est guère étonnant. Le sujet lui-même était inadapté. Mais cela ne retire rien à une vérité qui se vérifie chaque année davantage : les élèves ne savent plus lire et ne comprennent plus grand chose aux textes qu’on leur soumet ; la culture s’effondre. Sauf dans les couches supérieures de la société, et encore pas chez les nouveaux riches qui sont aussi nuls que les autres. Mais dans la riche bourgeoisie cultivée, là les élèves sont très doués. Mais au bout du compte, ça ne fait pas plus de 5000 lecteurs…

Phil dit: à

un Maurice Garçon vous aurait grand bien, dear lavie est injuste.

Widergänger dit: à

Le texte de Giono était quasiment une provocation pour des gamins qui vivent avec leur i-phone et leur i-pad et leur ordinateur à longueur d’année. C’est à ce genre de détail qu’on voit que la France est vraiment un pays gravement malade. Personnellement j’ai trouvé de texte de Giono extrêmement ringard. Et inintéressant au possible pour des gamins de quinze ans ! Ceux qui ont conçu l’épreuve étaient gravement malades aussi…

Janssen J-J dit: à

-> Ainsi donc, la Montespan avait des couches Hermès puantes ? (quelle culture ! c à quelle page de St Simon déjà ?)
-> Et le bon juge Burgaud, qu’advient-il au juste ? Au fait, JC…, la marque de ses foulards ?
-> Je pensais bien que le singe nasique allait interpeller Jazzman quelque part. Fastoche !

bérénice dit: à

WGG, on nous donnait des poèmes de Baudelaire à comprendre, à 15 ans vous ne possédez pas forcément la maturité émotionnelle pour comprendre Spleen même si ce thème continue d’être compris par les adultes et dans toutes les langues. Visiter une tristesse infinie qui ne vous a pas encore accablé , pourquoi pas . Il vous aurait obtenir une mutation pour Henri IV puisque vous accusez le niveau ( qui statistiquement et comparé n’est pas fameux en France), quelles en sont les conditions pour les prof? Faudrait-il encourager la déscolarisation des plus pauvres précocement afin de creuser un peu plus profond l’écart culturel qui sépare les milieux qui bercent les futurs élèves, les imprègnent, les soutiennent ou pas ?

bérénice dit: à

il vous aurait fallu …

Widergänger dit: à

Le niveau de lecture baisse et en même temps les gens ont la nostalgie, une fois adulte, des grands auteurs qu’ils ne savent plus lire. On l’a vu avec le succès par exemple du bouquin d’Antoine Compagnon sur Montaigne.

Mais des auteurs comme Rabelais, Montaigne sont devenus illisibles pour la plupart des gens, même traduits en français moderne. Les codes et références culturels leur manquent cruellement pour décoder les allusions et rire avec Rabelais. Mais en général, les élèves ne rient jamais sur des textes drôles. Je ne fais plus non plus de plaisanteries en classe, je suis sûr de ne pas être compris et même de créer de cruels malentendus ! Quand la culture s’effondre, le monde devient dangereux à tout point de vue.

Widergänger dit: à

Il y a malgré tout des textes adaptés à des élèves moyens de quinze ans pour leur épreuve du Brevet. Mais ceux qui préparent ces épreuves sont incompétents. Ce sont des commissions de profs réunis sous la présidence d’un inspecteur. Et ils choisissent leurs textes n’importe comment.

JC..... dit: à

« Faudrait-il encourager la déscolarisation des plus pauvres précocement afin de creuser un peu plus profond l’écart culturel qui sépare les milieux qui bercent les futurs élèves, les imprègnent, les soutiennent ou pas ? » (Bérénice)

Evidemment ! Déscolarisation des faignasses de souche.

L’illusion que tous les élèves sont égaux à 87% ne dure jamais bien longtemps … et lorsque le DRH et ses petites mains ont en face d’eux un petit Blaise Pascal et un petit Bouteflika, ils prennent qui pour le poste, à votre avis ?

D. dit: à

Il y a eu en effet un professeur qui avait cru bon de faire des jeux de mots laids pour les gens bêtes et qui le soir même était déféré au parquet. Un certain Laplanche. On ne plaisante plus avec ces choses-lá.

D. dit: à

des picots en caoutchouc mou

connaisseuse…J’ai bien mieux que ça et pas en caoutchouc et sans modération si tu veux…

Widergänger dit: à

Et qui lit aujourd’hui les nouvelles de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre ? Qui les nouvelles du Décaméron ? Qui les nouvelles de Bonaventure des Periers ?

Qui sont d’ailleurs eux-mêmes incompréhensibles si l’on ne connaît pas toute la culture de l’amour courtois qui s’étend sur quasiment deux siècles et demi depuis les lettres d’Abélard et d’Héloïse jusqu’aux derniers troubadours et trouvères, sans parler des romans de Chrétiens et alii et de toute la saga norroise et les grands poèmes de Tristan et Iseult, et les Lais de Marie de France, qu’il m’est arrivé d’étudier à Drancy avec l’une de mes classes de 5ème, et les élèves avaient adoré ! Toute cette immense culture de l’amour, ces immenses méditations sur l’amour sont bel et bien mortes dans la tête du commun des Français qui ne connaît plus sa propre culture et flotte dans un vide sidéral et mortifère en passant son temps, qui plus est, à taper à bras raccourci sur les profs qui font étudier Marie de France à leurs élèves. Le suicide de la France n’est pas seulement une formule.

bérénice dit: à

WGG avec vous il leur faudrait avoir un niveau khâgne hypokhâgne dès la 4ème .

ribouldingue dit: à

Le lien de 7h48 est le fait d’un usurpateur de pseudo!

bérénice dit: à

D j’ai bien peur de ne pas résister à la charge, je suis un vieux rafiot en panne de libido sur une mer d’huile , je sublime mes pulsions chthoniennes en cherchant le sujet qui se rapporte au verbe lui même situé à la sixième ligne de la phrase commencé par le grand Marcel, j’achève cette lecture pour enfin pouvoir m’offrir une récré.

D. dit: à

Ouf ! Tant mieux, en un sens.
Je sais plus ce que j’écris des fois, je dois être possédé d’une entité.

bérénice dit: à

ée.

Widergänger dit: à

Qui lit et connaît la poésie contemporaine ? Et je parle des « classiques » contemporains. Qui lit Les cinq grandes odes de Claudel ? Qui lit Bonnefoy, Lorand Gaspar, Saint-John Perse, Pierre Jean Jouve ? La poésie de Jouve mais même ses romans comme Paulina 1880, si beau ? Qui lit Ponge à part les élèves et les profs qui l’étudie en classe pour le bac ou parfois en 3ème ?

La problématique du sublime dans la poésie des auteurs cités ci-dessus, qui est la grande problématique de l’art finalement au XXè siècle, c’est du chinois pour le commun des mortels français. Les gens sont incapables en réalité de comprendre quoi que ce soit à la littérature du XXè siècle, pas plus que pour Rabelais ou Montaigne. Ils en comprennent 5 à 10%, pas plus. L’essentiel leur passe complètement au-dessus de la tête. Les poèmes de Jouve leur sont complètement illisibles, qui sont pourtant de grands poèmes damour. On est au fond du trou (si je puis dire…)

bérénice dit: à

D, c’est inspiré, on pourrait croire lire un court passage d’un sketch d’Omar et Fred .

bouguereau dit: à

je dois être possédé d’une entité

je peux t’en débrasser à distance dédé mais ça va te couter bonbon

Widergänger dit: à

Non, pas du tout ! Il y a une façon d’aborder par exemple les grands textes des Lais de Marie de France en 5ème qui plaît aux élèves. Ce sont des textes qui parlent d’amour ! Les élèves ne peuvent pas ne pas y être sensibles. Ils adorent aussi Yvain ou le chevalier au lion. Et selon les classes et leur niveau on peut aller plus ou moins loin dans l’approfondissement du sens du texte. Mais les profs ne sont pas soutenus ni par l’institution ni par les parents ni par le public. Une époque en réalité épouvantable…

bouguereau dit: à

ils prennent qui pour le poste, à votre avis ?

dracul..c’est trop fastoche..y performe pour les 13%

bouguereau dit: à

dear lavie est injuste

tatata c’est comme ça qutu l’aimes

bérénice dit: à

WGG, en l’absence d’auditoire, vous souffrez d’une graphorrhée cultivée. C’est mieux que celle rencontrée dans les instituts prévus à cet effet , où les patients couvrent de choses sans queue ni tête toutes surfaces de papier. Cherchez vous à faire valoir ce patrimoine immatériel qui vous emplit , cherchez vous une reconnaissance ou éprouvez vous une satisfaction à nous faire part de vos nombreux acquis , une simple générosité?

Widergänger dit: à

Qui comprend et est capable de goûter l’art romanesque si subtil d’Aragon par exemple dans Aurélien ? Très peu de gens. Si bien que la plupart des gens trouve Aragon ennuyeux. Forcément ils n’en ont saisi que 5 à 10%. Et ça date pourtant que de 1943 ! Ils se contentent aujourd’hui de Houellebecq parce que les journalistes incompétents leur ont dit que c’était un « grand écrivain ». C’est tragique !

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