de Pierre Assouline

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Heidegger contre les notaires du passé

Heidegger contre les notaires du passé

Voilà un billet qui ne risque pas d’atteindre le fameux « point Godwin » au centième commentaire car il y sera dès le premier, et pour cause ! Le point Godwin ? Juste un constat établi au début des années 1990 sur le réseau Usenet par l’avocat américain Mike Godwin (1956), lequel, restons simple, préfère parler de « loi de Godwin ». Il tient en ceci : plus une discussion en ligne dure, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler se rapproche de 1. Il désigne donc le cap d’un échange d’arguments dans lequel l’une des parties invoque une référence à la seconde guerre mondiale, à l’Allemagne nazie, à la solution finale, ce qui a pour effet de clore le débat. Ainsi le point Godwin marquerait un point de non-retour au-delà duquel la conversation devient pourrie…

Il y a un peu plus de cinq ans, un important Dictionnaire Martin Heidegger paraissait en France qui nous invitait à « penser à neuf »avec le philosophe. Un travail remarquable mais conçu avant la divulgation de ses fameux Cahiers noirs. En France, à l’évocation de son seul nom, chaque camp fourbit ses armes. Les pro et les anti y sont encore plus virulents que les chapelles freudo-lacaniennes. D’un côté, ceux qui estiment que la recherche critique sur l’œuvre de Heidegger jusque dans ses rapports avec le nazisme doit tout s’autoriser (Victor Farias, Emmanuel Faye,  Georges-Arthur Goldschmidt, François Rastier, Stéphane Domeracki…). De l’autre, tout autant d’intellectuels, de philosophes, de germanistes et de traducteurs qui ne supportent pas qu’on établisse un lien entre l’attitude politique et professionnelle du penseur et sa pensée même, celle-ci étant considérée comme le pilier de la philosophie au XXème siècle (François Fédier, Pascal David, Stéphane Zagdanski …). Ces derniers estiment qu’il a commis « une erreur d’appréciation » sur la nature du régime instauré en Allemagne fin janvier 1933, qu’il ne s’est jamais rallié s à son idéologie et l’a même combattue, acceptant d’être recteur de l’université de Fribourg en mai 1933 comme d’être inscrit, sous certaines conditions, au NSDAP à l’égal d’ « une simple formalité administrative » et nullement comme l’acte militant d’une adhésion..

Il n’en est pas moins impossible de faire comme si sa face noire ne le défigurait pas d’une certaine manière. Si le penseur en question était mineur ou de second ordre, on le passerait par profits et pertes, dans une colonne comptable de l’histoire des idées déjà pleine d’imposteurs à plume et d’intellectuels fourvoyés. Mais Martin Heidegger (1889-1976) est le plus grand philosophe du XXème siècle, le maître à penser de générations de philosophes occidentaux. On n’a donc pas fini de se demander : que faire du « nazisme » de Heidegger et, partant, de la pensée de Heidegger ?

La fascination, l’influence, l’empire même exercés par lui sur la pensée française, de même que l’admiration de nombre de nos écrivains pour l’œuvre d’Ernst Jünger, demeurent un mystère inentamé depuis la fin de la guerre, surtout aux yeux des Allemands, lesquels sont loin de partager cette ferveur. Aussi la récente publication par Gallimard des deux premiers volumes des fameux Cahiers noirs (comme la couleur de leur reliure in Réflexions II-VI, 544 pages, 45 euros) rédigés entre 1931 et le milieu des années 70 par le penseur était-elle très attendue ; et ce d’autant plus qu’elle était précédée par sa légende noire et le scandale de sa révélation lors de sa parution en allemand dès 2014.

En principe, ces notes rédigées sur sa table de chevet pendant ses nuits d’insomnies, remises au Deutsches Literaturarchiv de Marbach vers le milieu des années 70, n’auraient pas dû paraître avant la date prévue de la fin de l’édition intégrale de son œuvre (une centaine de volumes) à Francfort par la maison Klostermann ; le philosophe avait expressément stipulé que nul n’avait même le droit de les consulter avant ; mais ses ayants droit en ont décidé autrement en estimant que cela ne porterait pas préjudice à l’œuvre. Un pari risqué. Il s’agit de recueils de plusieurs de ses 34 carnets de travail de l’époque qui court de l’automne 1931 à fin août 1939. Cela couvre donc notamment la période critique pendant laquelle il fut recteur de l’université de Fribourgen- Brisgau (21 avril 1933-28 avril 1934).

Ce que ça n’est pas ? Des aphorismes délivrant des leçons de vie, des notes en vue de l’élaboration d’un système, un testament philosophique. Ce que ça veut être ? Des réflexions, un chemin, des tentatives pour parvenir simplement à nommer, un journal de pensée, une tentative pour arriver à simplement nommer. Leur lecture n’en est pas moins fascinante car elle permet d’entrer dans l’atelier du créateur, dans une pensée en train de s’élaborer, non après coup avec toutes les réécritures que cela suppose mais en son temps (et quel temps !) au saut du lit.Image-1

On s’en doute, Heidegger s’y tient en surplomb des évènements, ce qui ne l’empêche pas, il s’en faut, d’exprimer ses convictions en faveur d’un national-socialisme spirituel en ce qu’il est gouverné par une métapolitique. Ou de reprocher au judaïsme de faire profit de tout, de n’avoir pas d’ancrage, d’être habile « à calculer, à jouer des coudes et à faire des entourloupes » et autres stéréotypes habituels, sujet qui n’occupe d’ailleurs que peu de place. Il est bien plus intéressant dans ce qu’il dit de l’Histoire, qui est, avec philosophie le mot-clé qui compte le plus d’occurrences dans l’index établi par lui-même. Il ne cesse de naviguer entre « vraie histoire » et « histoire vraie », dans les deux cas l’opposé de la « blafarde traque d’événements absorbés en eux-mêmes ». Heidegger reproche à la connaissance historisante, faite selon lui d’anecdotes, de légendaire, de propagande, de stériliser les Allemands, de les rendre superficiels :

 « C’est toute une tâche : que dans la vraie histoire — non pas simplement au passé — de nouveaux soleils soient amenés à briller. »

Méditant sur la fin de l’Histoire, prenant acte qu’elle va à sa ruine, il en dénonce le caractère histrionique dès lors qu’y règnent le spectacle et le vacarme ; il se désole de penser que ce n’est qu’à ce prix, en satisfaisant ce critère-là, qu’elle restera digne de « mémoire » historialement » – historial s’entendant comme une histoire de l’être. Nul doute à ses yeux qu’en s’obsédant de l’évolution, en s’en tenant à analyser la suite des événements en un décompte historique focalisé sur la continuité entre l’antérieur et l’ultérieur, éclairés par l’accumulation de connaissances sur des faits avérés (et par lui méprisés), les historiens s’avèrent incapables de prendre la mesure de « la grandeur historiale » et passent à côté de l’essentiel : la dimension métaphysique de l’Histoire qui est son essence même.

« Les historiens pensent la plupart du temps anhistorialement — à supposer même qu’ils pensent (…) Et pourquoi l’histoire vraie demeure-t‑elle lettre morte pour l’historien ? Parce qu’il n’est pas un créateur, mais seulement un notaire du passé ».

C’est peu dire que sa conception s’oppose au fameux « Comment ça s’est vraiment passé » que l’historien allemand Leopold von Ranke (1795‑1886) définissait justement comme l’objet de l’histoire. Phénomène rare, la traduction même de ces Cahiers noirs sera contestée car elle est l’œuvre de François Fédier, qui déplore que la lecture de Heidegger souffre d’une « attitude soupçonneuse », et de Pascal David, qui renvoie dos à dos le Heidegger antisémite et ses critiques contemporains accusés d’instrumentaliser ses réflexions douteuses. Tous deux également auteurs, l’un d’un avant-propos, l’autre d’un avertissement, exceptionnellement engagés pour des traducteurs. Leurs textes en liminaire visent clairement à dédouaner Heidegger de griefs nés de « falsifications » et de« contrevérités » s’agissant du soutien du philosophe au régime et à l’idéologie nazie. Ces Cahiers noirs sont d’une richesse et d’une densité incontestables. Toute la question est de savoir si leurs aspects les plus critiquables sont une clé pour la lecture de ces carnets de travail et si cela invalide la pensée de Heidegger sur l’histoire de l’être.

(Photos et illustration D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Philosophie.

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commentaires

1 613 Réponses pour Heidegger contre les notaires du passé

Marie Sasseur dit: à

Pas de souci, je répondais à x, qui s’est trompé de feminin…

Marie Sasseur dit: à

Voilà, si x a le temps de lire « Etre et temps » , c’est du preontologique non tronqué :

« Cura cum quendam fluvium transiret, vidit cretosum lutum, sustulit cogitabunda et coepit fingere hominem. Dum deliberat secum quidnam fecisset, intervenit Iovis; rogat eum Cura, ut ei daret spiritum, quod facile ab Iove impetravit. Cui cum vellet Cura nomen suum imponere, Iovis prohibuit suumque nomen ei dandum esse dixit. Dum de nomine Cura et Iovis disceptarent, surrexit et Tellus suumque nomen ei imponi debere dicebat, quandoquidem corpus suum praebuisset. Sumpserunt Saturnum iudicem; quibus Saturnus aequus videtur iudicasse: « Tu, Iovis, quoniam spiritum dedisti, animam post mortem accipe; Tellus, quoniam corpus praebuit, corpus recipito. Cura quoniam prima eum finxit, quamdiu vixerit, Cura eum possideat; sed quoniam de nomine eius controversia est, homo vocetur, quoniam ex humo videtur esse factus. »

renato dit: à

Repetitio est mater studiorum.

« Nous avons hérité des cultures. Cela dit, pour un Méditerranéen renier ses tensions internes est inhumain, il est donc naturel qu’il préfère les imprécations de Dante aux insultes de Luther — dans un autre registre qu’il accepte le réalisme machiavélien et rejette l’intolérance luthérienne. Nous regardons parfois une photographie comme un miroir et en dépit des souvenirs tout s’accélère — ruines, déchets, récupérations ; les fixations kitsch et les paradoxes du voyage autour du monde en 80 jours — agnosco veteris vestigia flammæ ; l’inégalité de l’égal — bredouillements, « are such stuff As dreams are made on » ; Quinicelli et Dante, Manifeste dada 1918 et A Theory of Mass Culture — entre temps The no Voice cartonne ; ovations au chef charismatique — nonobstant que le XXIe siècle soit déjà bien engagé, le monde en est encore à ces caricatures ; bruits urbains — matière sonore soumise au hasard ; la magie du néant — je n’en ai aucune idée, c’est trop bizarre ; dynamisme évolutif, changements perpétuels, évanescence — le diffèrent dans l’identique, hors compensation ; ivresses périodiques — il faut à tout prix réentendre les grillons, revoir les lucioles ; présence de l’indéterminé, vide absolu du sujet — le vol des mouches et un coup de dés ; fracturation de l’histoire — une séparation à entendre, « drawn with a team of little atomies » ; il y aura toujours quelqu’un pour prétendre que l’esthétique est une science normative, c’est une tentation à laquelle il semble difficile de résister — elle « devrait inclure quelle sorte de café a un goût plaisant », suggère ironiquement Wittgenstein. Beaucoup de choses ont été remises en ordre sauf l’énergie qui anime notre temps et le poids des événements, heureusement. Frank Zappa veut faire perdurer ses croyances et attaque ex abrupto : « God bless the mind of the men in the street » — à un moment, il faudrait que les gens lisent la Doctoresse Montessori. »

Delaporte dit: à

C’est un autoportrait musical de vous, Ed ? Enfin, « musical »… C’est du vulgaire sirop. Cela tombe bien, en ce moment, avec toutes ces toux. Mais ça ne guérit pas, même de l’amour.
_____________________________________
Tu parles trop, j’entends du soir au matin
Les mêmes mots, toujours les mêmes refrains
Tu fais : » Bla bla bla bla  »
C’est ton défaut
Tu parles à tort des gens que tu n’ connais pas
Tu dis bien fort ce que l’on pense tout bas
Tu fais : » Bla bla bla bla  »
C’est ton défaut
Tu parles à tort, si la parole est d’argent
J’aurai bientôt fait fortune en t’écoutant
Tu fais : » Bla bla bla bla  »
C’est ton défaut
Oui, tu parles trop avec toi mon percepteur
De mon magot, connaît le chiffre par cœur
Tu fais : » Bla bla bla bla  »
C’est ton défaut
Tu parles à tort tu ne comprends jamais rien
Tu parles à tort, malgré ça je t’aime bien
Tu fais : » Bla bla bla bla  »
C’est ton défaut
Tu parles trop mais quand il s’agit d’amour
Rien n’est plus beau, tu peux parler nuit et jour
Oui, oui, haaa !
C’est jamais trop ! Non jamais trop !

vedo dit: à

Quelle activité à une heure indue pour vous.
Puisqu’on est encore à H, H comme histoire bien sûr, pour ceux qui n’auraient pas encore lu, on peut recommender que le temps n’est pas perdu en lisant
– L’ancien régime et la révolution (Tocqueville)
– Sur le processus de civilisation (Elias)
Ce ne sont pas des « notaires de l’histoire » (bon, on peut toujours être le notaire de quelqu’un)
Pour la métaphysique de l’histoire, peut-être, Alain Besançon, et aussi, surtout même, la page de Heinrich Heine qui prophétise avec près d’un siècle d’avance, la catastrophe, et en donne la raison.

et alii dit: à

il fallait le dire que sur ce blog on ne peut pas parler de Louvain sous un fil philo (censure)mais que les championnes du cours Q peuvent s’affirmer dans toutes les positions!

vedo dit: à

recommander

christiane dit: à

Vedo,
très intéressants vos commentaires.

Marie Sasseur dit: à

 dit: 11 février 2019 à 18 h 31 min

Pour les chapitres 41 et 42 de « Etre et temps », à propos de souci, ce n’est pas une histoire de psyché.

Comment faire du neuf en toc avec du vieux ?

Le souci de soi dans «Être et Temps». L’accentuation radicale
d’une tradition antique?
Annie Larivée, Alexandra Leduc

Comme il est omis la spiritualité chretienne, voir cette notion d’acedie, évoquée ici, recemment.

Marie Sasseur dit: à

Le mot prophète est mal assimilé.
Rien à voir avec madame Irma.

Bėrėnice dit: à

Marie Sasseur, votre post 0h02 attend d’être traduit. Est ce dans votre competence, merci.

Bėrėnice dit: à

Leurs auteurs se passent du Martin H, recrudescence d’actes antisemites en France, +70%.

et alii dit: à

mais quand j’ai commencé de découvrir ce blog on accusait de mensonge et d’imposture quelqu’un qui déclarait qu’il était juif;
or si on fait attention à cette reconnaissance desa judéité, il suffit de regarder les origines d’ELISABETH DE FONTENAY, qui tient à son orogine juive par sa mère! laquelle avait été convertie pour voir que ce n’est pas « simple » et qu’on peut jouer impunément avec la ficelle d’internet et qui c’est
je me souviens d’ un colloque les figures juives de J.D.où il y avait E de FONTENAY sur qui Wiki précise:une philosophe et essayiste française, philosophe reconnue de la question juive et de la cause animale1.
Élisabeth de Fontenay, de son nom complet Élisabeth (Isabelle) Bourdeau de Fontenay, est la fille d’Henri Bourdeau de Fontenay, issu d’une famille catholique de droite, avocat ayant soutenu le Front populaire et résistant de la première heure, et de Nessia Hornstein, dentiste d’origine juive mais convertie au catholicisme, dont la famille avait fui Odessa lors des pogroms de 1905.

Elle est élevée dans la religion catholique, baptisée enfant, puis inscrite à l’âge de 5 ans au collège Sainte-Marie de Neuilly. À 22 ans, elle abandonne le catholicisme et se tourne vers le judaïsme ; elle détaille sa conversion dans l’ouvrage Actes de naissance, paru en 20111,2,3.
Juive par sa mère, dont une grande partie de la famille a été exterminée à Auschwitz6, Élisabeth de Fontenay est restée très attachée au judaïsme. Entre 2007 et 2010, elle a présidé la « Commission Enseignement de la Shoah » de la Fondation pour la mémoire de la Shoah7. Elle est membre du comité de parrainage de l’association La paix maintenant pour la promotion du mouvement israélien Shalom Archav.
dans la préface de son ouvrage Le silence des bêtes : la philosophie à l’épreuve de l’animalité, un parallèle entre les méthodes génocidaires nazies et l’industrie agro-alimentaire. Exactement comme Heidegger, elle met en cause ce qu’elle nomme la métaphysique humaniste et subjectiviste, pourtant la cible des nazis :
cela dit, il faut la lire!

jazzi dit: à

« Antisémitisme : le rabbin Horvilleur «rêve» que samedi les Gilets jaunes disent «Pas en mon nom» »
(Le Parisien)

et alii dit: à

que ceux et celles qui la jouent « qui c’est » aillent porter leur question dans les lieux d’étude qui annoncent leurs manifestations dans « la presse » et sur internet avec leurs publications

et alii dit: à

le colloque sur les figures juives avait eu lieu sauf erreur de ma mémoire au collège international de philosophie

christiane dit: à

Avez-vous lu, d’elle : Gaspard de la nuit : autobiographie de mon frère ?
Elle en dit :
« J’aime beaucoup ce prénom. (…) « Gaspard de la nuit », cela m’a semblé très éloquent, la nuit désignant, en ce qui le concerne, et en ce qui nous concerne, un enfermement en soi, une coupure totale de la réalité. En appelant mon frère Gaspard, je fictionnais ce récit, même si je n’aime pas ce mot. J’ai essayé de mettre un peu de poésie, dans la prose de son existence. » Elisabeth de Fontenay à Alain Finkielkraut, dans l’émission « Répliques » du 29/09/2018.

jazzi dit: à

Jacques Dutronc : « J’en ai marre de regarder les Gilets jaunes, de voir des voitures cramer dans Paris. Mais je n’ai rien contre leurs revendications, au contraire, je trouve que les gens ont des choses à dire et qu’ils se tiennent plutôt bien. Il faut juste que je change les paroles de L’Opportuniste : Il y en a qui protestent, qui revendiquent, qui contestent, moi je ne fais qu’un seul geste : je remets mon gilet jaune. Ça ne rime pas mais ça ne fait rien. »
(Le Parisien)

et alii dit: à

merci christiane de soutenir mon effort maladroit

et alii dit: à

un autre colloque dont les « directeurs » sont ceux du colloque de BHL:deux « étudiants » chez Derrida :
Joseph Cohen
Raphael Zagury-Orly (dir.)

Judéités
Questions pour Jacques Derrida
Raphael est israélien ,a écrit dans les temps modernes, travaillé à un film de Lanzman
Joseph Cohen
Raphael Zagury-Orly (dir.)

Judéités
Questions pour Jacques Derrida

EXTRAIT

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PRÉSENTATION

Du 3 au 5 décembre 2000 au Centre communautaire de Paris, s’est tenu le colloque international Judéités : questions pour Jacques Derrida. Ce livre recueille les conférences qui y furent prononcées.
Loin de vouloir lui attribuer une plus grande richesse, nous avons recours à la judéité afin d’exprimer une équivocité, une diversité indéfinissable et indéterminable qui serait peut-être l’intériorité même du judaïsme. Autrement dit la judéité telle que nous la convoquons ici ne saurait être comprise comme la reformulation plus « authentique » de l’identité juive. Elle est ici appréhendée dans la diversité de ses interprétations et de ses commentaires, de ses langues, de ses nationalités, de ses politiques, de ses philosophies, de ses littératures, de ses courants religieux. Ce vocable de judéité, dont nous avons tenu à préserver la pluralité, aurait ouvert la possibilité même de ce colloque. Double possibilité que celle de questionner à la fois ce que l’on entend sous le terme de judaïsme et le rapport, s’il y en est, entre l’écriture de Jacques Derrida – toujours inscrite dans la tension même de l’indéfinissable – et les judéités.
C’est ainsi que s’est offert à nous un espace de questionnement des plus vastes et des plus libres, accueillant des interrogations portant tant sur le politique que sur le philosophique, le religieux mais aussi l’esthétique, la psychanalyse et la littérature. S’appliquant à ne pas circonscrire cette rencontre en une identité simple et assurée, ni à dessiner des contours définitifs à la discussion, mais à la préserver dans son aporie et dans son indécision, de nombreux universitaires, philosophes et écrivains se sont mis à l’écoute d’un questionnement infini et d’un rapport pour le moins oblique entre la déconstruction et ce que nous avons désigné par l’« être-juif ». Car, faut-il le rappeler, l’une des conditions de cette rencontre consistait précisément, et en toute fidélité avec la démarche du philosophe, à ne pas tenter de remonter à un rapport originaire, nommé, établi, plein et identifiable entre l’écriture de Jacques Derrida et la judéité. Une fois cette précaution respectée, ce rapport s’est révélé particulièrement fécond comme en témoignent la richesse et l’hétérogénéité des textes que nous rassemblons ici, dont les auteurs sont : Jacques Derrida, Gérard Bensussan, Hélène Cixous, Michal Ben Naftali, Betty Rojtman, Moshé Idel, Gianni Vattimo, Garbis Kortian, Jünger Habermas, Blandine Kriegel, Catherine Malabou, Gil Anidjar, Stéphane Habib, Joseph Cohen et Raphael Zagury-Orly, Hent de Vries, Jean-Luc Nancy.
http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3177

Jacques R. dit: à

Ou de reprocher au judaïsme de faire profit de tout, de n’avoir pas d’ancrage, d’être habile « à calculer, à jouer des coudes et à faire des entourloupes »

Lucide Heidegger !

et alii dit: à

12 février 2019 à 11 h 19 min
plusieurs auteurs ont refusé d’intervenir à ce colloque!

Bėrėnice dit: à

Jacques R, n’allez pas croire que le Capital est exclusivement installé entre les mains des juifs. Que faites vous de TOUSnles autres? Bernard Arnauld , Dassault, pour ne citer que des Européens? Bref votre remarque prouve inefficaces plus votre antisémitisme primaire. Memes arguments, meme propagande rampante que ceux qui furent autrefois utiliséspour dresser les populations contre le peuple juif et ont conduit à ce grand silence, à cette inaction, à ces delations.

Bėrėnice dit: à

Inefficace – une fois de plus. Correcteur.

jazzi dit: à

Parlez-nous plutôt des poètes et romanciers, et Alii.
Certes, les oeuvres des penseurs sont parfaitement estimables, mais le plus souvent en contradiction avec leurs mises en application, irresponsables, voire criminelles.
Prenons l’exemple de Michel Foucault, devant lequel l’université toute entière s’agenouille avec révérence et ferveur.
N’avait-il pas soutenu, et tant d’autres avec lui, le retour de l’ayatollah Khomeini, dont on s’apprête à commémorer le quarantième anniversaire à la tête de l’Iran ?
Marquant ainsi le début de l’ère terroriste dans la région et dans le monde : Daesh et l’état islamiques en sont aujourd’hui la triste et néfaste résultante.
Et combien d’enfants-soldats iraniens ont été sacrifiés alors dans les opérations de déminages durant le conflit Iran-Irak ?

et alii dit: à

le billet est plus ample et plus retrictif!
pour ceux qui veulent parler de poètes
https://www.cairn.info/revue-etudes-germaniques-2011-2-page-297.htm
n sait le rôle fondamental que la poésie de Hölderlin a joué dans la philosophie tardive de Martin Heidegger. Ses commentaires de Rilke, de Trakl et de George, d’importance moindre, s’inscrivent dans le cadre de la conception du rapport entre poésie et pensée que le philosophe a élaboré à partir de sa confrontation avec l’œuvre du poète souabe. Les trois conférences que Heidegger a prononcées en 1957 et 1958 sur Stefan George et réunies l’année suivante dans son livre Acheminement vers la parole ne portent que sur un seul poème du poète rhénan, intitulé Le Verbe (Das Wort), tiré de son dernier recueil Le Nouveau Règne publié en 1928.
https://www.cairn.info/revue-etudes-germaniques-2011-2-page-297.htm

Bėrėnice dit: à

Jazzi, je pense que le résultat doit aussi beaucoup aux USA. Armements de groupes rebelles entre autres, en plusse l’imprevisibilité et le cote toujours inflammable de ces regions avec ses tyrans, sa grande misère, les conflits infligés , ses haines,ses divisions, ses tribus, sa religion, son archaïsme, son instabilité depuis qu’ont été congédiés des tyrans democrates et laïcs.

et alii dit: à

ce que dit george:« Je veux dire l’idée de créer pour mon propre besoin, à partir d’un matériau roman limpide, une langue littéraire à la fois sonore et aisément intelligible… Je ne sais tout simplement pas dans quelle langue écrire »

Janssen J-J dit: à

Reçu de bon matin ce message d’outre-tombe de Martin Heidegger. Quel honneur, ai-je pensé, puis en le lisant attentivement : mais quel farceur, ce Martin !
Avez-vous eu la chance de recevoir le même, vous autres les grands spécialistes de MH intercepté par la wikipedia et alii… à la rdl ?
_____
Je vous salue ! J’ai de mauvaises nouvelles pour vous. 10/11/2018 – ce jour-là, j’ai piraté votre système d’exploitation et obtenu un accès complet à votre compte à partir : XXX (mon email). Pas peine de changer le mot de passe, mon logiciel malveillant l’intercepte à chaque fois. Comment c’était: Le logiciel du routeur auquel vous étiez connecté ce jour-là comportait une vulnérabilité.
J’ai d’abord piraté ce routeur et y ai placé mon code malveillant. Lorsque vous êtes entré sur Internet, mon cheval de Troie était installé sur le système d’exploitation de votre appareil. Après cela, j’ai effectué une sauvegarde complète de votre disque (j’ai tout votre carnet d’adresses, l’historique des sites de visionnage, tous les fichiers, les numéros de téléphone et les adresses de tous vos contacts). Il y a un mois, je voulais verrouiller votre appareil et demander un peu d’argent pour le déverrouiller.
Mais j’ai jeté un œil sur les sites que vous visitez régulièrement, et j’ai eu grand plaisir à voir vos ressources préférées.
Je parle de sites pour adultes. Je veux dire – tu es un grand pervers. Vous avez une fantaisie débridée ! Après cela, une idée m’est venue à l’esprit. J’ai fait une capture d’écran du site Web intime où vous contentez-vous (Comprends-tu ce que je veux dire?).
Après cela, j’ai fait une vidéo de votre plaisir (en utilisant la caméra de votre appareil). Il s’est avéré magnifique ! Je suis fermement convaincu que vous ne voudriez pas montrer ces photos à vos parents, amis ou collègues. Je pense que 367€ est une très petite somme pour mon silence. En plus, j’ai passé beaucoup de temps sur toi ! J’accepte de l’argent uniquement en Bitcoins.
Mon portefeuille BTC: 12EMAbSboa1nvg518vcjvogSL4aDwaUCv9. Vous ne savez pas comment reconstituer un portefeuille Bitcoin ? Dans n’importe quel moteur de recherche, écrivez « comment envoyer de l’argent à un portefeuille de la BTC ». C’est plus facile que d’envoyer de l’argent à une carte de crédit ! Pour le paiement, vous avez un peu plus de deux jours (exactement 50 heures).
Ne vous inquiétez pas, la minuterie commencera au moment où vous ouvrez cette lettre. Oui, oui… cela a déjà commencé ! Après paiement, mon virus et vos photos sales avec vous s’autodétruisent automatiquement. Si je ne reçois pas le montant spécifié de votre part, votre appareil sera bloqué et tous vos contacts recevront une photo avec vos « joies ». Je veux que tu sois prudent.
– N’essayez pas de trouver et de détruire mon virus! (Toutes vos données sont déjà téléchargées sur un serveur distant)
– N’essayez pas de me contacter (ce n’est pas faisable, je vous ai envoyé un email depuis votre compte)
– Divers services de sécurité ne vous aideront pas. Formater un disque ou détruire un périphérique ne vous aidera pas non plus, puisque vos données sont déjà sur un serveur distant. P.S. Je vous garantis que je ne vous dérangerai plus après le paiement, car vous n’êtes pas ma seule victime. C’est un code d’honneur des hackers. À partir de maintenant, je vous conseille d’utiliser de bons antivirus et de les mettre à jour régulièrement (plusieurs fois par jour) ! Ne soyez pas en colère contre moi, tout le monde a son propre travail. Adieu.

DHH dit: à

Heuri bourdeau de Fontenay fut aussi le premier directeur de l’ENA et à l »epoque ni son nom ni sa fonction ne laissaient presumer de sa proximité avec le monde juif
A cet égard une anecdote qui m’a été racontée par l’intéressée
Quand Bourdeau de Fontenay ,recevant individuellement les lauréats du concours à leur entrée à l’école, eut cet entretien avec une très jeune fille brillamment reçue, fille d’un ouvrier fourreur parisien né à Varsovie et immigré à la fin des années 30, il l’interrogea longuement sur l’ origine sociale de ses parents , leur métier, leur nationalité, leur situation pendant la guerre, la langue parlée dans la famille .
Elle avait perçu dans la tournure prise par cet conversation avec un aristocrate français de souche une démarche inquisitoriale, expression d’un certain antisémitisme traditionnel et s’en était ouverte avec amertume auprès de ses parents .
Plus tard,lors qu’elle a découvert tout ce qui dans ce personnage était incompatible avec l’antisémitisme ,et même laissait même supposer une tendance philosémite, elle a pris conscience que, par cet interrogatoire mal vécu , Bourdeau de Fontenay , en sollicitant de plus en plus de précisionssur ses origines , s’efforçait en réalité de mesurer avec une admiration croissante ce que l’ascenseur social avait réalise pour cette jeune fille. Accessoirement ce qu’il apprenait d’elle lui permettait de se feliciter devant cette mise en échec du mythe selon lequel son école pratiquerait un recrutement de classe et serait le parangon de l’idée Bourdieusienne de reproduction

Janssen J-J dit: à

@ Accessoirement ce qu’il apprenait d’elle lui permettait de se feliciter devant cette mise en échec du mythe selon lequel son école pratiquerait un recrutement de classe et serait le parangon de l’idée Bourdieusienne de reproduction
Info intéressante de Mme de Fontenay. Mais conclusion un brin anachronique, DHH.

Cessons de croire que l’ascenseur social ayant à peu près bien fonctionné pour quelques uns des fous de la république à l’ENA serait incompatible avec la reproduction sociale élitiste d’une fraction minoritaire de la bourgeoisie énarquisée… laquelle n’a jamais été aussi avérée qu’aujourd’hui. Même le pauvre Bourdieu n’en reviendrait pas ! C’te blague.

Petit Rappel dit: à

« Gaspard de la Nuit » repris par Elisabeth de Fontenay, c’est le trop discret Aloysius Bertrand qui a du être content!

MC

et alii dit: à

par cet conversation avec un aristocrate français de
vous en perdez disons deux lettres de cette stratégie effectivement inquisitoriale typique de la RDLd’ailleurs

et alii dit: à

mon lieu de naissance étant l’allemagne m’oblige à corriger toutes les personnes qui s’y accrochent pour en conclure que je suis de nationalité allemande que manque de flair, je suis de nationalité française de naissance!

DHH dit: à

@et alii 12 h58
« ceTTE conversation »dans mon post précèdent;evidemment
Et alii merci pour la correction de mon orthographe hésitante
Au passage notons que l’anecdote que je rappelais montrait combien les préjugés peuvent peser dans notre compréhensions des propos qu’on nous adresse

closer dit: à

Elisabeth de Fontenay a dit chez Finkielkraut que, contrairement à ce qui est souvent rapporté, elle ne s’était pas « convertie » au judaïsme (je l’ai entendu myself dans l’émission sur Gaspard).

closer dit: à

Ne vous moquez pas, MC, E de F a écrit une œuvre de piété fraternelle qui ne mérite pas votre sarcasme.

closer dit: à

Elle est agnostique (ou athée) et entend bien le rester…

Clopine dit: à

Petite fable express et néanmoins morale.

C’était décidé : j’allais en finir avec ce sale troll, qui me harcelait avec ses mensonges, me calomniait, ricanait à chacun de mes messages, depuis combien de temps ?

J’avais récupéré son adresse IP.

On verrait bien, quand j’allais lui mettre le nez dedans, dans ses mensonges, son pseudo-intérêt pour moi, ses quarts de vérités, ses « Mais je vous aime bien Clopine, » on verrait bien quelle tête il allait faire, ce sale troll…

Et je lui ai violemment enlevé son masque.

Sans voir que je lui arrachais la peau.

et alii dit: à

t: 12 février 2019 à 13 h 07 min
je me méfie de mes éventuels préjugés!quant à ceux des autres, ils les confirment souvent!
j’avais compris l’anecdote;mais je trouve que les gens-parents compris-sont plus prompts à se féliciter qu’à se poser des bonnes questions
je peste:j’ai égaré mon mag books sur les « croyances » je l’avais lu mais quand même! il était bien intéressant!

DHH dit: à

@JJScette bourgeoisie dont vous parlez est probablement surreprésentée dans la population des candidats au concours d’entrée(familles bien informées sur l’orientation à prendre ,antécédents familiaux à sciences po, vie dans la capitale , facilités matérielles pour étudier) mais plutôt sous-représentées dans la population de l’Ecole les différences de talents jouant significativement dans l’écrémage opéré par le concours

l’information que je donnais ne venait pas d’elizabeth de Fontenay,comme vous semblez l’avoir compris , mais de celle qui m’avait raconté sa meprise d’alors sur le sens des propos que lui avait adresses le directeur de l’ecole

et alii dit: à

vous semblez tous si doués à l’ordi que ça me tue; à grand peine ai-je appris le mot troll sans en faire une obsession ! et virus
compliments à tous;j’ai bien apprécié le point godwin du billet;ça,j’avais appris aussi mais là dans le billet, c’était formidable surtout pour tous ceux et celles qui attendent des « bons points »
bonus,malus virus! cette langue! bonne journée, j’ai dû attraper la grippe;j’ai pris un cachet, mis une écharpe mais je me sens mal;je vais tenter un somme!

et alii dit: à

il m’a semblé que J.Derrida n’aimait rien tant que lorsqu’on créditait son écriture d’un « certain » marranisme

et alii dit: à

le mag books c’est le numéro « la terre est plate »!

P. comme Paris dit: à

Et la prochaine diarrhée,
c’est pour quand, et alii ?

Janssen J-J dit: à

DHH dit: 12 février 2019 à 13 h 38 min @JJSS (???)
Il est vrai qu’on a souvent du mal à vous suivre DHH, et ce n’est pourtant pas faute d’une élémetnaire bienveillance qui manquerait, vous le savez. On répond ici à partir de ce qu’on a lu une seule fois… or, si ce n’est pas immédiatement limpide, on ne peut pas s’en imputer tjs la responsabilité. Pas dle temps de relier trois fois… Tant de choses, sans compter la logorrhée d’etalii et de sa soeur (qui exhument des tonnes de liens sans citer)… qu’on passe généralement par pertes et tracas. Et puis, la mécompréhension est ici la chose la mieux partagée du monde. il faut dire que chaque erdélien a du mal à se comprendre lui-même, alhors…, t’imagines… avec heidegger ! Meilleur exemple entre 1000 autres, au hasard : CT 😉

DHH dit: à

@clopine
votre petite fable à l’air bien jolie mais je ne suis pas sure d’avoir compris
voulez vous dire que cette personne dont vous avez découvert l’identité ne se sent exister que par son masque et que sans lui ce serait le vide ?

Janssen J-J dit: à

@ Et je lui ai violemment enlevé son masque.Sans voir que je lui arrachais la peau.

Moi, j’ai trouvé qu’elle avait pas mal d’humour sur ce coup-là : comme justicière zorrelle, elle veut dire que son coup a foiré… elle a tiré trop fort sur le masque et y’a arraché la peau, donc elle a pas réussi à l’identifier… Ca se passe souvent comme ça dans nos commissariats, par parenthèses. Après, on doit te refaire un autre portrait robot…

Jacques R. dit: à

Ou de reprocher au judaïsme de faire profit de tout, de n’avoir pas d’ancrage, d’être habile « à calculer, à jouer des coudes et à faire des entourloupes »

Que faut-il entendre par « judaïsme  » ? Le peuple juif ? Un ensemble de pratiques couramment prêtées aux Juifs par l’antisémitisme européen ? Une idéologie étroitement associée à l’Ancien Testament ?

et alii dit: à

: 12 février 2019 à 14 h 31 min
lisez les liens moi,je les lis
on ne peut pas tous les prendre en copié sélectionnéet par ailleurs les articles sont assez composés et ont une unité,donc on y perdrait à copier

x dit: à

Marie Sasseur, pourquoi redonner un exemplaire quasi semblable du texte latin de la fable, la version d’Hygin(-us), déjà cité dans la note ( 11 février 2019 à 16 h 57 min) ?
J’ai dit clairement, je pense, et répété, que Hans Blumenberg postulait une suppression ANTÉRIEURE à cette version, celle qui a été transmise via Herder et Goethe.
Vous avez peut-être cru que mon message avait pour objectif de vous fournir des munitions, alors que ce n’était pas le cas : il s’agissait simplement de fournir un autre éclairage sur ce mythe, et aussi de sortir du rituel de la dénonciation pour inviter à s’intéresser aux Œuvres d’un autre penseur allemand.
Je ne voudrais pas parler à la place de « Petit Rappel », mais il me semble que de la même manière le fait de mentionner Aloysius Bertrand (à qui le titre Gaspard de la nuit est emprunté) n’a rien d’un « sarcasme » dirigé contre E. de Fontenay (closer dit: 12 février 2019 à 13 h 14 min).

et alii dit: à

judaïsme l’ancien testament est à penser avec ses commentaires rabbiniques déployés au cours du temps :donc avec la michnah et la gemarah qui ont donné lieu à des usages, des pratiques, comme par exemple le bain rituel , ou les fêtes et la nourriture comme elle est consommée, ou comme on choisit son épouse(dans quelles familles)et aussi ses maîtres d’études:le judaÏsme, c’est un ensemble mais tout le monde ne pratique pas tout ni n’est instruit dans toutes les traditions(musicales par exemple) qui ne sont pas les mêmes dans tous les pays

Marie Sasseur dit: à

« il s’agissait simplement de fournir un autre éclairage sur ce mythe, et aussi de sortir du rituel de la dénonciation pour inviter à s’intéresser aux Œuvres d’un autre penseur allemand. »

Pas pour moi. Le sujet etant Heidegger, s’agit pas d’opérer une fuite en avant!

Marie Sasseur dit: à

Cela montre bien la superficialité intrinsèque de certains verbeux ici. Plutot que d’aller au bout d’une reflexion, ici comment Heidegger a dénaturé une fable, pour etablir un neo-concept déjà rebattu par des siecles de tradition philo, non, le gars bien gonflé vient te causer de la reception de la fable chez les teutons, facon name-droping. Des allumés de l’annuaire, aucun argument.

et alii dit: à

L’étude est centrale dans le judaïsme,depuis l’enfance

et alii dit: à

reste à savoir si ce blog tient lieu de « cours »(magistral), de travaux pratiques et ( en quoi)

et alii dit: à

blog tient lieu de comment il est à penser par rapport aux autres exemples (universitaires , académiques, de conférences, avec questions du public , etc

Marie Sasseur dit: à

« Sur des monuments d’époque tardive, on voit associée à Dis Pater non pas Proserpine, mais une déesse Aera Cura. On peut croire que c’est une ancienne divinité italique, que Proserpine aurait supplantée ; mais, comme elle n’apparaît qu’à une date avancée, elle peut n’être aussi qu’une création mythologique très postérieure. »
https://mediterranees.net/mythes/ceres/daremberg1.html

et alii dit: à

pour moi, c’est le billet qui fait autorité,et régit des développements

jazzi dit: à

On purge bébé Heidegger ici ?
C’est réussi !
Je reviendrai un autre jour pour vous parler cinéma…

D. dit: à

Ce soir je mange un boeuf bourguignon.

renato dit: à

Aera Cura est une divinité du groupe di indigetes (« les indigènes »), un groupe de dieux et d’esprits de la religion et de la mythologie romanes primitives non adoptée par les autres religions. Opposés aux Di novensides (« les nouveaux venus »).

Notice wiki

D. dit: à

À vrai dire l’élaboration d’un boeuf bourguignon réussi m’intéresse beaucoup plus que Heidegger. C’est pourquoi je ne suis pas beaucoup intervenu jusqu’à présent.

Alexia Neuhoff dit: à

Impression que la RDL (république des livres) est devenue la RDL (réplétion de liens ). Je ne vois ici personne qui soit à ce point a-lien-é pour aller faire son miel de ces butinages délirants de la Toile.

Janssen J-J dit: à

15.50 @ non, restez-là, jzmmn ! Nous en étions à la question, bien problématisée par passoul avec son PG, de savoir comment Heidegger avait eu le culot de dénaturer une fable antique ! Or, comme nous tous, jazzzmm, qui avons chacun depuis belle lurette notre petite idée sur la question (sauf et alii, gros bluffeur qui noie le poisson comme à son habitude), nous assistons enfin à sa décomposition et sa déconfiture heidegeriennes. Un grand moment !
Il ne vous reste plus qu’à lui porter la dernière banderille, jzmm, avant de nous faire part de votre dernier délivrable cinématographique ? Merci.

D. dit: à

On recommande Côtes de Nuits où Côtes de Beau e pour le vin venant mouiller le Bourguignon.
Ça me semble raisonnable.
On trouve sur le net des photos de Bourguignon sans sauce, donc à peine aromatisé au pinard. C’est hérétique. 1/2 bouteille au moins pour 4 personnes, sinon rien.

Janssen J-J dit: à

@15.55, D’après wiki, Heidegger n’aurait jamais réussi le boeuf bourguignon. Voilà pourquoi, par dépit, il n’aurait pas persisté dans la voie de l’Etant charolais.

jazzi dit: à

Quand Sasseur met la main dans la culotte à Alii, c’est le moment pour notre zouave de lui réciter son « Ji vous sali Marie ».
Quelle purge !

Hier soir, JJJ, invité par la production, j’ai vu en avant-première un très beau film asiatique, fidèle à son poétique titre, « Les territoires imaginaires ». Le jeune cinéaste est chinois et le film se passe à Singapour. Mais je vous en parlerai au moment de sa sortie en salle, le 6 mars prochain…

Marie Sasseur dit: à

Que reste-t-il de l’oeuvre de Heidegger une fois débarrassée de son idée du reich de 1000 ans.
Voilà la question ontologique qui nous est posée par l’editeur qui veut refourguer ses cahiers noirs, si en au moins ils avaient edite le truc en rose fluo, mais non.

La reponse à cette question essentielle est:
absolument rien.
Faut il encore le montrer.
On voit bien que peut ici ont suivi des cours de logique.

Marie Sasseur dit: à

Et dire que peu ont suivi des cours de logique c’est encore minimiser la situation du vieux cinéphile.

jazzi dit: à

« Et dire que peu ont suivi des cours de logique »

Retournez au premier et troisième commentaires de ce billet !

jazzi dit: à

Ouf, Passou a retrouvé la manne publicitaire des éditions Actes Sud !

Marie Sasseur dit: à

Beaucoup se sont contentés de tirer la chasse, comme le vieux cinéphile. Pas la moindre analyse, rien, se contentent d’aboyer.

Phil dit: à

Mamezelle Sasseur, qu’avez-vous lu de Heidegger ? tout ça prend du temps, incompatible avec l’activité diarique blogueuse. Sagan a mis une plombe pour comprendre une phrase de Bergson de quatrev lignes, bonjour tristesse, alors pensez… Heidegger en vo.
me semble que le prestigieux passou mit un jour lointain une photographie de Char roulant avec Heidegger dans la forêt noire, à Crevel sans espoir de service autre qu’intellectuel. me trompe-je ? Baroz, y’a de la fesse dans votre film asiatique ? croisé ces jours-ci à Berlin un sémillant singapourien en jupe sur la place Dietrich où le vent souffle toujours dans les voiles.

jazzi dit: à

« se contentent d’aboyer »

Même pas, il suffit de lever la patte et passer son chemin.

renato dit: à

Enfin ! moi j’ai quand même lu Logique sans peine offert à la curiosité du lecteur lambda par Lewis Carroll !!!

jazzi dit: à

Oui, Phil, mais triste, la chair, et plus ou moins virtuelle. Le film se passe dans le milieu des pauvres travailleurs immigrés de Singapour. Un quart de la population actuelle, pour une île qui a augmenté son territoire de plus d’un quart de surface gagnée sur la mer…

et alii dit: à

moi,j’estime que de même que les professeurs viennent avec un matériel pédagogique de films, de disques, qu’ils s’assurent d’être compris par leurs étudiants(élèves)et qu’ils sont disponibles à la contestation qu’ils ont parfois prévue, il faut mettre des liens qui étayent les propos ;le sujet n’est pas Heidegger mais une certaine édition, son économie,une stratégie de publication mais aussi d’enseignement et de transmission;de qui va chercher quoi, auprès de qui;rien de nouveau!mais la video de Rastier était très explicite!;dire rien de nouveau, c’est se demander si une autre oeuvre a été reçue de même, ce qu’il y a de singulier;
il y a une fete juive où on lit une histoire (la haggadah)et où c’est un enfant qui doit demander »en quoi cette nuit est-elle DIFFERENTE des autres nuits?3O% ON VOIT QUE PAR L’étude on apprend qu’il faut questionner et précisément sur le semblable, le même ,le tout autre et que cela rentre dans l’éducation d’un enfant -aujourd’hui on enseigne la philo en primaire!(

Chaire Unesco « Pratiques de la philosophie avec les enfants : une base éducative pour le dialogue interculturel et la transformation sociale »
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=rhvDNnDv04E

Phil dit: à

la Suisse de l’asie, dear Baroz, verboten de cracher par terre, déprimette et sécurity pour les riches

Marie Sasseur dit: à

J’ai lu tout « Etre et temps ». Et vous ?

Pour les rencontres chez Char, voir un numero du mag’ litt où le gourou etait en page de couv’. C’est le, l’ un des, crins-crins, qui revient chaque année.

Mais depuis que les cahiers noirs sont sortis, la grille de lecture a changé. Terminé le happening à la campagne.

Heureusement, il y a M. Rastier, qui vaillamment remet leurs pendules au bon temps.

x dit: à

Marie Sasseur à 15 h 15 min
Renseignez-vous sur Blumenberg et sa position par rapport à MH, et vous verrez qu’il ne s’agit aucunement d’une fuite. Ainsi l’évocation du gnosticisme.
Les avatars de la réception des mythes, les variations métaphoriques constituent une bonne part de son approche. Oblique, certes :

« Le chemin le plus court d’un point de départ à un point d’arrivée est unique. Mais il existe entre l’un et l’autre une quantité infinie de détours. La culture consiste à découvrir et à établir, à écrire et à recommander, à revaloriser et à classer ces détours. […] Au sens le plus strict, en effet, seul le chemin le plus court obtient le label de qualité de la raison […] Mais ce sont les détours qui donnent à la culture sa fonction: humaniser la vie. Le prétendu « art de vivre » des chemins les plus courts, est, dans la logique de ses exclusions, une barbarie. » (« Détours » in Le Souci traverse le fleuve)

Quant à la superficialité et au name-dropping avec deux p, it’s the pot calling the kettle black!
Je les trouve bien plutôt chez ceux qui entreprennent de refaire le procès de MH inutilement, puisque des milliers de pages y ont déjà été consacrées, et sans en avoir les moyens : à partir de bribes de connaissances de fraîche date, non assimilées, non organisées, et assorties de commentaires dignes du café du commerce.

Une explication « toute prosaïque et tristement classique » à cette « vindicte de la bonne conscience » avait déjà été suggérée dans Le Monde du 5 janvier 1988: « Ah! qu’il est doux d’être antifasciste quand cela vous délivre, en prime, de la phénoménologie et de son impossible jargon! Car si la méditation de Heidegger se réduit […] à ‘quelques lieux communs lep.nistes’ […], nul besoin de lire: on a compris, ‘on voit le topo’. »
(cité par Dominique Janicaud dans son livre très complet et équilibré : Heidegger en France).

Marie Sasseur dit: à

x aussi a lu tout Heidegget, mais pas personnellement….

Marie Sasseur dit: à

Je rappelle que la fable de Cura a été détournée par Heidegger, pas de manière oblique, pour élaborer son neo- concept l’etre-souci. Mais x, il prefere faire de la prose sur le fait que Cura se mirait.
Avec des pandores comme ça, on va pas loin.

Phil dit: à

Mamzelle Sasseur, voulu me coltiner à la hache de guerre en vo, ai capituliert. partie remise, ne veux pas des abimes de la traduction

et alii dit: à

Colloque Les Lumières de la fiction, Littérature (de jeunesse) et philosophie (avec les enfants), organisé en juin 2017 par Nathalie Prince (Professeur de Littérature générale et comparée à l’Université du Maine, Directrice du labo 3L.AM) et Edwige Chirouter (MCF-HDR

Marie Sasseur dit: à

De toute façon, pour lire Heidegger dans  » Etre et temps » en vo, il faut aussi causer le grec ancien, c’est les seuls trucs interessants, du reste. Meme pas traduits.

vedo dit: à

Christiane,

Je ne regarde justement pas l’époque en question par un regard d’historien. Je n’ai jamais eu l’occasion de lire Delpla et je n’ai lu quelques phrases de Arendt (ou plutôt au sujet de Arendt). Ce ne sont pas des « notaires de l’histoire » assurément, mais ces analyses ne m’intéressent pas trop. Tout le monde a au moins une fois fait l’expérience d’assister à un évènement ou fait divers, d’en lire la description et les commentaires dans la presse, et de trouver que « ça ne colle pas du tout ». Comme les gens de ma génération, j’ai été proche de pas mal de gens qui avaient 20 ans en 40. Il y en a d’autres, moins nombreux mais dont je fait partie, qui en connaissaient bien des deux côtés. Les analyses et compte-rendus que j’ai pu lire sur cette époque « ne collent pas » avec les impressions et les pensées que j’ai de cette tirées de ces relations.

En revanche, un écrivain peut se donner des outils pour bien rendre compte, et bien rendre compte ce n’est pas décrire ou analyser, c’est donner au lecteur la possibilité de se rendre compte lui-même.

Que « les historiens pensent la plupart de temps anhistorialement », je suis bien d’accord. Mais à la suite du billet d’Assouline on peut suggérer une autre méthode que celle de H ou « wie es eigentlich gewesen », c’est au moins ce qui m’est venu à l’esprit en lisant Fontane à Strasbourg au printemps 71, qui croque sur le papier un incident comme un « fétu de paille grace auquel on peut reconnaître dans quelle direction va le vent. » Je garde dans ma mémoire des images sur ou dans la cathédrale de Strasbourg qui sont parfaitement en accord avec le rendu de son oeil cinématographique. Un peu comme avec ces lunettes qui permettent de voir en 3 dimensions. Il faut faire un petit travail des yeux et tout à coup on voit en 3 dimensions. Quand deux images sur la même scène séparées de plus d’un siècle dans le temps sont ainsi intégrées, cela donne un sentiment du temps et de l’histoire qui est étonnant (pour rester modeste). Sa description de l’office du Saint Sacrement dans le soir de la cathédrale est en quelques pages, un chef d’oeuvre.

Je me hasarde maintenant plus loin dans le rôle des écrivains (mais là il s’agit d’un écrivain sur le vif). Il y a quelques années, j’ai essayé de m’informer sur la décision de Bismarck à propos de l’Alsace, une erreur qu’on peut considérer comme capitale. Bien qu’à mon avis, l’Alsace a eu trois bonnes périodes, sous Frédéric II, au XVIe et entre 71 et 14. (Les choses ne sont pas simples). Donc j’ai lu quelques travaux, y compris par quelqu’un que je connaissais, de grand calibre. Et bien la lecture de ce texte de Fontane a répondu, hélas, à ma question.

Marie Sasseur dit: à

La tête du troll.

« Je me souviens en 2012, après les directs du Grand Journal, je confiais à Vincent Glad que je me faisais harceler et menacer de mort sur Twitter », déclare-t-elle dans un message sur Twitter, posté le 11 février. « Je lui demandais quoi faire. Il me répondait : “Laisse, ne porte pas plainte, ça ne sert à rien. Se faire troller, c’est la règle”. Aujourd’hui je comprends mieux pourquoi. J’aurais dû porter plainte ».

https://m.vanityfair.fr/amp/actualites/articles/daphne-brki-se-rememore-un-echange-avec-vincent-glad-sur-le-cyberharcelement/72653

vedo dit: à

J’ajoute que la célèbre formule (pas sûr que Ranke l’ait utilisée) « wie es eigentlich gewesen » ne veut rien dire, eigentlich :-). Pour chacun de ces quatre mots, on pourrait écrire des pages.

Janssen J-J dit: à

A vous, ma soeur, qui seriez la seule à avoir lu Etre et temps (aucun autre erdélien, apparemment, ne l’aurait fait), cela nous fait une belle jambe. Apparemment, vous ne l’avez pas lu en vo, faute d’avoir possédé un minimum des rudiments du grec ancien nécessire. Brefl, nous en sommes donc au même point que ma gardienne portugaise.
Si en outre, c’était pour nous en infliger des extraits à tirés à satiété du dakweb depuis quelques jours, à quoi bon ?…
Nous nous attendions au moinss à tomber sous le charme de votre fiche de lecture personnelle de cette oeuvre qui semble vous avoir bouleversée (voire édifiée) à jamais. Or, elle tarde un brin à venir cette fiche, au point qu’on finit par nourrir quelques soupçons sur telles de vos allégations distinctives. Et je me suis laissé dire que vous n’étiez pas l’auteure de celle-ci.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Atre_et_Temps
Je dois vous faire un aveu que je ne me serais jamais permis ici, n’était votre aplomb : il se trouve que j’ai lu l’intégralité de Etre et Temps, lors de ma 52e année (dans la fameuse traduction de Vesin), et j’en ai déchiré une à une les presque 600 pages que je venais de lire. Je m’en suis consciencieusement torché l’anus après chacune de mes défécations ultérieures durant deux ans. Cette expérience m’a intimement familiarisé avec cette oeuvre, dont j’avoue qu’il m’est bien difficile aujourd’hui de vous en faire partager le plaisir, faute de vous imaginer l’ayant vous-même ainsi testée et absorbée.
Quand il s’agit de partager l’indicible d’une oeuvre, chère amie, une précaution élémentaire est d’expliquer en quoi elle vous a transpercé. Car c’est la seule vérité. A partir de là, il devient possible d’échanger entre convertis respectueux l’un.e de l’autre. Sinon, la chandelle du PG n’en vaut point le jeu.

et alii dit: à

la RDL?c’est le style de l’inquisition(permanente)

Marie Sasseur dit: à

Le flic du rond-oint ne peut plus vous faire etat de sa lecture d’Etre et temps », ni n’aura la patience d’une steno, pour en commenter la substantifique moelle. Non, il a sa bibli au fond de la cuvette…

Bėrėnice dit: à

Jacques R, vous avez raison, l’allusion n’est pas claire, judaïsme, judeité. Juif. Un ensemble de regles religieuses s’appliquant à une pratique , influençant un mode de vie ne peut pas calculer.
Comment allez vous?

Marie Sasseur dit: à

Le flic du rond-point, qui a toujours la violence grasse au bout de son claviardage, aura quand même fait bon usage de son dasein.

Phil dit: à

dear jjj, mandez-nous l’origine de cette haine à transformer les beautés du Heidegger en torche-cul, comme un Saint Simon contrefait versait incontinent son fiel sur les grâces de la duchesse d’Harcourt

Janssen J-J dit: à

Comme quoi, à quelque chose, malheur est bon, quand il s’agit de tirer la chasse.
Et pendant qu’on se goberge sur althusser, la criminalisation de la contestation sociale actuelle va bon train, mais on n’est pas à une bavure près en macronie céleste…

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(AFP et autres agences, à l’instant) … pour info.

« 1 796 condamnations ont été prononcées par la justice » à l’encontre de « gilets jaunes » depuis le début de la mobilisation, annonce le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, mardi 12 février 2019. « Plus de 1 300 comparutions immédiates ont été organisées, et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt », précise Édouard Philippe. En outre, « 1 422 personnes sont encore en attente de jugement ».
Édouard Philippe, le Premier ministre, à l’Assemblée nationale, mardi 12 février 2019
« Nous voulons faire la lumière sur ce qui se passe, et sanctionner ce qui est contraire à la loi », déclare Édouard Philippe à propos des dégradations commises dans le cadre de la mobilisation des « gilets jaunes », mardi 12 février 2019. Le Premier ministre répondait au député Patrick Mignola (Modem, Savoie) lors de la séance de questions au gouvernement, mardi 12 février 2019. « Les dégradations commises à l’intérieur de l’Arc de triomphe le 1er décembre ont donné lieu à la mise en examen de treize personnes », rappelle-t-il.
« L’incendie de la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, le 1er décembre, a donné lieu à cinq mises en examen », poursuit Édouard Philippe. « L’un des auteurs présumés de l’agression de motocyclistes de Paris, le 22 décembre, a été interpellé le 31 décembre dernier, mis en examen et placé en détention provisoire le 3 janvier. Les dégradations graves commises sur le bâtiment abritant le porte-parole du gouvernement et l’intrusion dans ces lieux ont donné lieu, ce matin même, à six gardes à vue. »
De manière générale, le Premier ministre estime que « le peuple français observe la situation avec consternation ». Et de décrire « les violences contre les forces de l’ordre, les biens et les personnes, contre des lieux emblématiques de la République, contre les lieux qui incarnent notre démocratie, ainsi que les menaces nombreuses et pressions exercées contre les parlementaires et les agressions contre les journalistes ».]

Janssen J-J dit: à

vous trouvez que ma soeur aurait les grâces de la duchesse d’Harcourt, vous ? On voit bien que vous ne l’avez jamais observée dans le rétroviseur.

Marie Sasseur dit: à

Repondant à l’un qui me demandait si j’avais lu Heidegger, voilà que le maton du blog attendait que ça pour « avouer » ses pratiques s.c.a.t.o.
Le genre de la ligue lol, à te taper dans le dos, en disant « on s’est bien maaarrré, hein! »

renato dit: à

En admettant qu’il y ait une cohérence dans l’être dans le monde de chacun, avec combien de Je j’ai affaire dans l’écoulement du temps du rasage ?

Marie Sasseur dit: à

Bien sur qu’il faut avoir le temps de retrouver l’origine des expressions en grec ancien, pour voir ce que Heidegger en a fait. J’ai déjà indiqué qu’il n’avait bati ses concepts qu’en s’opposant à des siècles de tradition philo. Évidemment si comme le flic du rond-point, vous avez aussi mis les grecs dans la cuvette, non par penurie de papier toilette, mais par perversion s.c.a.t.o, outre que vous devez avoir un fondement horriblement mutilé, cette grille de lecture ne vous causera certainement pas. Mieux vaut que vous alliez vous faire soigner, comme le maton du blog.

christiane dit: à

Vedo,
Fontane dans la cathédrale de Strasbourg, c’est superbe ce souvenir de lecture.
« […] Quand deux images sur la même scène séparées de plus d’un siècle dans le temps sont ainsi intégrées, cela donne un sentiment du temps et de l’histoire qui est étonnant {…] »
Je crois comprendre ce que vous suggérez. C’est un questionnement sur l’image très intéressant.

Vous écrivez : « Je ne regarde justement pas l’époque en question par un regard d’historien. »
Bien sûr mais vous avez décelé que c’est ainsi que P.Assouline abordait les livres de M.Heidegger. Et je crois que vous avez raison.

renato dit: à

Il me semble avoir déjà dit qu’au collège l’on nous avait appris comment on organise une chaîne étymologique. Disons qu’il s’agit d’un jolie passetemps, et par-dessus le marché on a souvent l’impression de dénicher des super-ulta-extra vérités, ou des vérités de qualité industrielle, si on veut, ça en latin ; puis vient le temps du grec, et l’affaire grossit ; pour finir on avance en introduisant les langues minoritaires : l’anglais, le français, l’italien, le lombard, le romain, et ainsi de suite en composant des trucs alambiqués. Reste que, après un exercice de style — publié —, revenir vers un style plus rustique fut un vrai plaisir. Malheureusement, la réputation de « garçon intelligent » ne s’efasse pas, peu importent les bêtises que l’on peut commettre à ce fin — y compris sur un illustre blog littéraire —. Alors oui, j’ai lu MH entre 1970 et 1974, et si fidèle à mon nom je reviens au monde je ferai tout mon possible pour devenir banquier inculte dans un trou perdu dans la campagne avec L’ÉQUIPE comme seule référence.

Janssen J-J dit: à

18.34, une manière moins scatologique de conclure à la même chose…, en somme,

18.04, on ne devient pas maton et/ou flic, on naît ainsi, l’un ou l’autre, nuance. Mais on n’en pense pas moinsss, et inutile de se faire soigner, pourquoi diable, il en faut. Seules les lectrices pâmoisées des deux MH seraient dotées d’une hygiène mentale irréprochable ?
Il se trouve que j’ai toujours senti intuitivement, même à cent lieues des bois, la mégalomanie refoulée, et me suis rarement trompé. Quant à l’amour-propre sur les blogs virtuels, franchement… guère n’en brillent, ma soeur.

hamlet dit: à

« Marie Sasseur dit: 12 février 2019 à 18 h 04min
(…) J’ai déjà indiqué qu’il n’avait bati ses concepts qu’en s’opposant à des siècles de tradition philo. »

des concepts chez Heidegger ?

mazette quelle belle découverte ! citez m’en un seul, ou la moitié d’un qu’on rigole un peu…

DHH dit: à

@ Renato
qu’est-ce qu’une chaîne étymologique ?rien dans WIKI

Marie Sasseur dit: à

J’en ai un peu marre du cyber-harcelement du poulet du rond-point, quels que soient d’ailleurs ses avatars. Si ce maton recherche marie couche- toi là, il se trompe d’adresse.
De plus, il doit pas connaitre les principes vitaux de la physiologie humaine; dans le cas contraire, il ferait montre d’une autre attention à ses fesses.

J’ai des trucs à ajouter sur Heidegger et les grecs, et Heidegger chez Char, mais tout de suite, je vais aller diner.

Janssen J-J dit: à

Rions un peu effet, telles des bossues de la ligue des lolv.stein, avec mon petit duc, ça nous changera de martin
(merci du petit rappel)

« Sale, malpropre, toujours intriguant, prétendant, entreprenant, toujours querellant et toujours basse comme l’herbe, ou sur l’arc-en-ciel, selon ceux à qui elle avait affaire ; c’était une furie blonde, et de plus une harpie ; elle en avait l’effronterie, la méchanceté, la fourbe et la violence ; elle en avait l’avarice et l’avidité ; elle en avait encore la gourmandise et la promptitude à s’en soulager, et mettait au désespoir ceux chez qui elle allait dîner, parce qu’elle ne se faisait faute de ses commodités au sortir de table, qu’assez souvent elle n’avait pas loisir de gagner, et salissait le chemin d’une effroyable traînée, qui l’ont mainte fois fait donner au diable par les gens de Mme du Maine et de M. le Grand. Elle ne s’en embarrassait pas le moins du monde, troussait ses jupes et allait son chemin, puis revenait disant qu’elle s’était trouvée mal : on y était accoutumé ».

Janssen J-J dit: à

@ Si ce maton recherche marie couche-toi là,

et c’est elle, la nouvelle duchesse de Vavasseur en bonnet jaune, qui se qualifie ainsi ! Décidément, on aura tout vu, aujourd’hui.
Incroyab !…, vous dis-je.

renato dit: à

DHH,
vous partez d’un mot et d’étymologie en étymologique vous arrivez ailleurs — p. ex., vous partez du mot outil, du bas latin usitilia, neutre pluriel du latin utensilia qui vaut meubles, ustensiles ou encore objets nécessaires ; maintenant vous prenez meuble et vous obtenez ; latin populaire mobilis, altération, par analogie avec movere, du latin classique mobilis, contraction de movibilis —qui vaut « qui peut être déplacé » —, et ainsi de suite, pour chaque mot… Puis vous composez le résultat comme bon vou semble.

Maintenant profitant d’un bref séjours dans la Patrie Suisse, quelques gouttes de cannabis dans le thé et bonne nuit.

D. dit: à

Ce qui me plait chez Heidegger, c’est qu’il soit né dans un milieu « authentiquement catholique » comme le précise Wikipédia.

Bėrėnice dit: à

A part ça rien ne vous plait de lui, de son jus de cerveau tres inspiré, c’est rassurant.

Bėrėnice dit: à

19h36 il a déjà une croix sur sa tombe, il ne manque de rien. Laissez le reposer en paix.

Bėrėnice dit: à

A moins d’écrire une piece de théâtre
Heidegger est mort, vive Heidegger.

Bėrėnice dit: à

D, ne tombez vous pas d’accord qu’un chrétien à droit au repos éternel sans passer par les syndicats, les partis, les chambres , les philosophes .

Marie Sasseur dit: à

J’ai des trucs à ajouter sur Heidegger et les grecs, et Heidegger chez Char.

Le mieux, en fait j’ai la flemme, est de vous reporter au N°hors-série du magazine littéraire de mars/avril 2006; e prenant bien soin de relativiser le propos de deux fanatiques: Beaufret et Fédier.

les grecs, d’abord.
Ils ont irrigué tout le  » chemin de pensée » du théoricien du reich de 1000 ans.
Ils sont au nombre de 6 chez Heidegger. Il en manque un gros paquet.
Son intérêt va chronologiquement des illustres historiques au plus fumeux (1943/1944).
Dans l’ordre: Aristote, Platon ( eh oui, une citation du  » sophiste » en ouverture de « Etre et temps », Anaximandre et Parménide, pour finir par le très fragmentaire Héraclite.

Je ne vous dis même pas le bien fou que fait de ressortir la métaphysique d’Aristote, livre gamma, pour se purger de l’Etre du reich allemand d’Heidegger.

Heidegger chez Char.
Très bonnes pages sur les séminaires du Thor.
Où se tint comme c’est bizarre, un séminaire sur Héraclite et Parménide , en 1966.
C’est à ce moment-là que

 » L’azur du Vaucluse pénètre l’entretien sur le cosmos comme pour rappeler que le cosmonaute est un étranger dans le ciel », « chacun prend joie à suivre cet esprit sur la route hardie où il s’aventurait avec un tel mépris des règles, une gaité si libre, et pourtant presque toujours une telle sureté »
Ce sont là, les adeptes du gourou qui causent, ayant reconnu dans ce mage, le poète Hölderlin.
Et puis Heidegger, dans la lavande, tout ça, pour un peu tu croirais voir arriver Gilbert Bourdin en voisin.

Bien sûr il y a des pages sur Heidegger et l’antisémitisme, mais les français étaient encore très  » douteux ». Et puis quoi, au ministère des AE français, il était considéré comme  » fiable » en 1938 et en 2006, il ne fallait pas faire de raccourcis et bien faire le distinguo, rappelé sans ménagement: ie incontestable, par les adeptes du gourou: ne pas amalgamer le rejet par Heidegger du nazisme, comme parti politique national-socialiste et son idéal du reich allemand. Alors…

Bonsoir.

Jean Langoncet dit: à

Conche a-t-il commis sur Heidegger ? Son Héraclite au PUF semble le mépriser

Bėrėnice dit: à

Rassurez moi , jean Langoncet. Je suis passée à la suivante et quand j’entends ciel écossais, je vois des carreaux, cela gâche tout. Est ce un des effets psychédéliques voulu par le compositeur?

Jean Langoncet dit: à

Je crois savoir qu’à l’époque l’armée US avait le monopole de l’usage du LSD. Il faut savoir s’arrêter à temps

et alii dit: à

et la réception de MH au Japon?
bonsoir

Bėrėnice dit: à

le premier texte montre à quel point les moeurs ont évolué, la patience des jeunes gens obligée en l’absence des moyens contraceptifs . Ils devaient flirter longtemps après avoir soupiré longuement.

D. dit: à

Non Bérénice, ce n’est pas que rien ne me plaît de lui c’est que je ne comprends rien.

Bėrėnice dit: à

D, il faut lire autour puis tenter de se rapprocher du centre comme si c’était le coeur nucléaire.

Chaloux dit: à

Haute réponse de Gérard Noiriel à Boucheron qui vient, il y a quelques jours, d’épandre un long filet de fiel macronoïdien sur les ondes de France Inter.

Noiriel fait entre autre choses remarquer à Boucheron qu’il ne s’exprime nullement en historien ainsi qu’il le prétend.

Les gros poissons se font la malle mais les petits s’agitent de plus en plus. On les comprend. Il y a fort à parier que la crise que nous traversons va faire un grand ménage dans les élites,- une vraie machine à has-beener. Il était temps.

https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20190212.OBS0049/noiriel-versus-boucheron-bataille-d-historiens-sur-les-gilets-jaunes.html

Chaloux qui ne fut rien, etc.

Bonne soirée,+

Chaloux dit: à

@Paimpopol. Oublié de te répondre. Si je te fais penser à la Camargue, tu me fais penser à une montagne, mais je ne te dirai pas de quoi. Il m’arrive de me montrer courtois.

D. dit: à

Autour de quoi, Bérénice ?

Jean Langoncet dit: à

Voilà qui me rappelle quelqu’un :

‘Just in case you guys can’t understand the lyrics to the chorus:

umuhhfhrharha muhfufarrrrn
umuhhfhrharha muhfufarrrrn
umuhhfhrharh(…)’

Bėrėnice dit: à

Chaloux qui ne fut rien

Vous vous exprimez de la tombe ? En direct? C’est surement votre epitaphe. Sinon c’est vous qui l’écrire. Cela vous s’inquiétait de n’être pas grand chose ? Nous sommes infimes de toutes facons , certes il y a des manières plus ou moins constructives, entreprenantes,Creatives, ludiques etc etc de l’être. Mais rien, non, ce n’est pas mon opinion . Cela n’empêche d’ailleurs pas certains du haut de leur hauteur de considérer les étages sous-jacents comme moins que rien en réalité. Mais si c’3st une simple allusion à É Macron, je ne crois pas que vous fassiez partie de ces gens qui ne sont rien. Socialement pour resumer votre situation , ça va plutôt bien et je vous imagine prendre la defense de ceux à qui les oeuvres de PB ne s’adressent pas.

Bėrėnice dit: à

Autour de Heidegger.

P. comme Paris dit: à

« Marie Sasseur dit: 12 février 2019 à 15 h 15 min
– Pas pour moi. Le sujet etant Heidegger, s’agit pas d’opérer une fuite en avant! »

Tant qu’elle n’est pas arrière …
Mais il existe des couches pour les stopper.

Chaloux dit: à

Béré, pas besoin de remonter à Macron. Aucun de ses petits domestiques, même le plus infime, le plus incompétent, ne proclame autre chose aujourd’hui que le credo d’une sacro-sainte inégalité, qu’il faudrait, parait-il, adorer comme un morceau de la vraie croix. La noblesse de 1789 pensait exactement dans les même termes. On voit ce qu’elle est devenue, ainsi que sa valetaille. (Valetaille rime avec volaille, et c’est très bien).
(N’être rien ne me dérange pas le moins du monde. J’ai mis tout mon amour-propre à avoir le plus de temps à moi possible, rien au-delà.)

Jean Langoncet dit: à

@Maintenant profitant d’un bref séjours dans la Patrie Suisse, quelques gouttes de cannabis dans le thé et bonne nuit.

Calmos hein
https://youtu.be/phbZWp0-5dA?t=3127

Chaloux dit: à

Et puis Béré, vous connaissez la fameuse épitaphe de Piron.

P. comme Paris dit: à

« croisé ces jours-ci à Berlin un sémillant singapourien en jupe sur la place Dietrich où le vent souffle toujours dans les voiles. »

Bouky street, Singapour, années 70.
A 09hoo PM, la rue était barrée par un théâtre chinois, et se transformait en « Café de la Paix ».
Toutes les guéridons en fer étaient occupés sur des chaises de jardin par toute la faune hormonale de l’Asie.
Les cheveux longs étaient interdit pour les mâles, mais on avait le droit de se faire opérer.

x dit: à

Chaloux 12 février 2019 à 22 h 09 min (et Janssen J-J à 22 h 26, c’est le même texte) : merci !

Chaloux dit: à

Les souvenirs de Pet comme Paris, qui ne semble pas né d’aujourd’hui, sentent le dit du vieux marin et aussi, un petit peu, la chemise de Monsieur La Ferrière. Exotique.

Chaloux dit: à

Oui, X, c’est le même texte, mais la malheureuse Gigi semble avoir de plus en plus de mal à se souvenir de ce qu’elle vient de lire. Ça a commencé par une pianiste, dans un manoir berrichon, et puis ça s’étale, ça s’étale…
Sic transit gloria Gigi…

Bėrėnice dit: à

Chaloux, vous n’êtes pas totalement invisible. Éprouvez vous du regret , une frustration causée par des projets irréalisés ? Je ne sais trop comment comprendre votre phrase.

Jean Langoncet dit: à

Volvo ; l’emblème colle à une nature phallique made in China

Chaloux dit: à

Une de mes amies m’a dit un jour qu’on n’est jamais assez seul. Et je crois moi qu’on n’est jamais assez invisible.

Cela vaut pour les pseudos sur Internet. Le jour où on sera contraint de les abandonner, les entreprises feront -au bas mot- pression sur leurs employés pour les faire taire. On voit ce que ça donne déjà pour les profs et les salariés d’Amazon. Macron et ses vertueuses (ô combien) marionnettes le savent fort bien. C’est le but recherché. Tout cela finit par avoir un parfum d’extrême droite qui ne dit pas son nom.

Jean Langoncet dit: à

Pour savoir combien Macron est un tyran sanguinaire et cynique, rien de mieux que d’observer le comportement et les valeurs de ses homologues du monde libre

Bėrėnice dit: à

Puisqu’il y a une entree à sociologie, je serai curieuse de savoir si une étude était possible à quelle catégorie appartiennent d’une part les casseurs et incendiaires véhicules soit de sécurité, de transport , de luxe , dune part et l’autre les revolutionnaires anti sémites qui se servent d’une couleur commune pour placardée leurs saloperies. Cela devient gênant pour le mouvement à moins qu’il se réclame du fascisme sinon il lui reste à tracer des lignes de conduite, le jaune est dévoyé.

Chaloux dit: à

Béré, mon grand regret est de ne pas connaître la Sibérie. Mais ça peut encore s’arranger.(Vu le contexte actuel et les accointances du personnel de l’Élysée avec les russes, on peut s’attendre à tout.)

Hurkhurkhurk!

Jean Langoncet dit: à

et de son opposition au langage fleuri et ready for action

Bėrėnice dit: à

Placarder.

Bėrėnice dit: à

Les commissions de mr Benalla sont peut être postérieures à sa mission élyséenne. Je ne comprends pas sa haine des gauchistes . Il aurait dû apprendre à la cacher. Jacques R, pouvez vous me dire si ce gout pour l’argent peut être attribuée à une filiation x, y, z ?

P. comme Paris dit: à

« Chaloux qui ne fut rien, etc. »

Mais non, Mr Chaloux,
il semblerait que vous pianotez,
c’est déjà pas si mal,
et sachiez déchiffrer une partition.
Par les temps qui courent,
pas donné à tout le monde.

Chaloux dit: à

Le plus drôle, Ed, c’est quand Joffrin qui joue aujourd’hui les vertueux ne se souvient pas qu’on lui avait déjà écrit au sujet des « Lol » présents dans sa rédaction en … 2010. L’Histoire semble être un trou de mémoire permanent pour lui comme pour Boucheron, et pour tant d’autres… C’est poreux, ça vous glisse entre les doigts, et ça s’oublie très rapidement, comme tout ce qui est écrit en style moyen, cette invention prudhommesque.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Cher Mr. Pet (si vous pet-rmettez), je suis d’autant plus impardonnable de ne pas jouer assez bien, de pianoter si vous voulez, que j’ai eu de grands professeurs, dont la principale a formé des pianistes lauréats des plus fameux concours internationaux qui font de très belles carrières, quelques femmes de ministres, et qu’elle me tenait souvent au piano quatre ou cinq heures heures de suite. C’est un grand regret pour moi,- quoique de peu de talent, ce que la qualité de vos posts vous interdit d’ignorer, on puisse tirer d’ineffables plaisirs.

Ed dit: à

Chaloux,
Il faut écouter le podcast qui permet de replacer les faits dans leur contexte. Il y a 10 ans, le cyber harcèlement n’était pas verbalisé comme aujourd’hui, ce qui entraînait une totale indifférence chez ceux qui pouvaient recevoir ces lettres.

Ed dit: à

Je veux dire la problématique du cyberharcelement, le phénomène en tant que tel et non les agissements qu’il induit.

G S'A dit: à


…on assiste, en Europe, à un véritable  » strip-tease « , de ce que « la collaboration « , peut devenir,!…
…avec les lobby,….
…des doctrines  » libérales « ,!…nazies « , j’en passe,!…clans, et paroles révolvers, à blanc?,!…cinéma et politiques fictives?,…
…Brexit,!…et puis après, les empires,!…
…qu’elles solidarités,!…pour riches,!…
…etc,!…

P. comme Paris dit: à

A chacun ses universités, Monsieur Chaloux.

Ed dit: à

Et ces types qui signaient des tribunes féministes pendant le mouvement meetoo. Souvenons-nous de Beaupin et de son rouge à lèvre en une…des Inrocks. Pu**tain de m.

Chaloux dit: à

Ed, il me semble pourtant qu’un certain sens moral existait déjà.

Ed dit: à

Chaloupe, la morale et l’immortalité sont éternelles et il n’y a pas d’excuses, mais tu ne peux nier que la prise de conscience sur ces problématiques de harcèlement est très récentes. Sinon, il y en a 2 ou 3 qui j’aurais bien envoyé chez les flics il y a 10 ans. Dommage.

Ed dit: à

Immoralité, mais la faute donnait quelque chose de sympa !

Chaloux dit: à

La haine, je ne sais pas, Ed. C’est un propos très réducteur. Je dirais plutôt pour ma part que la France est un pays où règne un certain désaccord. Il faut purger et se ré-accorder. C’est tout simple.

Curieusement, mon point de vue sur l’histoire de la Révolution française -j’étais très Furet sur ce point- évolue beaucoup (et pas seulement, celui sur la Révolution). Preuve pour moi que la crise d’aujourd’hui est certainement très utile à beaucoup d’esprits, très émancipatrice, et qu’il s’agit vraiment d’histoire. En fait, les dominants et leur misérable valetaille veulent évacuer l’histoire parce qu’elle les conduit de temps en temps dans de bien inconfortables et cahoteuses charrettes. Nous étions sortis de l’histoire, nous y entrons à nouveau. Et ce pauvre désopilant Boucheron, tout prof au Collège de France qu’il soit, incapable de le voir. Quelle misère tout de même que ces générations des soixante-huitards et post dont il ne restera rien que quelques monuments d’époque dans les allées du Père-Lachaise. Rien, pas un mot, pas une pensée, à condition toutefois que les historiens du futur se montrent charitables.

P. comme Paris dit: à

« Ma maitresse et ma femme » avec Monsieur La Ferriere ?

Pour un marin, c’est du surplace.
Bon pour le sprint avec la troisième.

Jean Langoncet dit: à

allons bon

Chaloux dit: à

Et il aura fallu vivre sous leur loi.

Jean Langoncet dit: à

et ça se voudrait singulier

Chaloux dit: à

Non, ce n’est pas l’académicien -si c’est à lui que vous faites allusion-, je ne me permettrais pas, il semble très respectable.
Non, c’est d’un autre qu’il s’agit, qui vivait au XVIIIe siècle, et que Google qui est de plus en plus ignare ne semble plus connaître.

Ed dit: à

Oui. C’est le pays de la joute verbale. Quand Houellebecq dit dans une interview que la Suède est une horrible dictature, ce n’est pas par provocation. En France, les gens aiment la contradiction et la castagne. Dans un sens c’est une bonne chose, mais ça doit être usant pour les mentalités pacifiques.

Chaloux dit: à

Langoncet, prenez du charbon.

Jean Langoncet dit: à

Pfff

Chaloux dit: à

Langoncet, c’est bien ce que je vous dit. Prenez du charbon.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Pas de la joute verbale, Ed, du débat. Macron n’est pas un homme de débat. Ses réunions publiques actuelles le ridiculisent et d’ailleurs personne ne les regarde (voir ses exploits avec les élus d’Outre-Mer, scandaleux). Il ne parvient pas à s’insérer dans l’histoire de son pays, c’est l’anti-de Gaulle. Donc tout ce qu’il fait sera défait. C’est un simple joueur de flûte soutenu par des joueurs de pipeau, et son seul mérite, en définitive, sera, sous peu, d’entraîner avec lui tout une flopée d’inutiles à la rivière.

Jean Langoncet dit: à

Comment imposer ceux qui se payent de mots pour redresser les finances publiques ?

P. comme Paris dit: à

« Prenez du charbon.
Hurkhurkhurk! »

Avant, pour Étienne Lantier, de baiser Catherine après avoir tué son amant Chaval.

Jean Langoncet dit: à

redresser à coup sûr

Chaloux dit: à

Et puis, de grâce, qu’un joueur de pipeau ou un autre révèle à Macron qui semble l’ignorer, qu’on ne s’adresse pas à des personnes dites noires en les appelant mes enfants. Quelle indécence, quelle inconscience, quelle abjecte répétition, et surtout quelle crasse bêtise. Certains élus ont quitté le palais en cours de route. On les comprend.
Cette réunion ne pouvait certes pas être auto-gérée par un autre que lui. Dire que le pauvre balourd bobo françois, qui sera dévoré comme les autres, a voté pour cette intelligence. En réalité, Macron vaut Tintin, pas plus, pas moins.
Quelle dérision que cet homme.
Ils peuvent jouer les fiers à bras, ses thuriféraires, mais ils ne s’en remettront pas. On ne revient pas de ça.

Chaloux dit: à

Langoncet, on sent que tu te rapproches dangereusement d’une crise d’angoisse massive. Informe-toi vraiment, pauvre ignare que tu es, et tu verras que la situation est encore bien plus désespérée que tu ne le crois sans que la dette qui te fait frémir y change grand-chose.

Chaloux dit: à

Langoncet, cette clef, il faut impérativement que tu te la sortes du trou de balle. Et surtout arrête de lire les tracts des soi-disant républicains, qui sont aussi républicains que je suis garde-barrière. Ce n’est pas bon pour toi.

vedo dit: à

Bon, je devrais m’en tenir au billet, mais tant pis, allons, puisque le sujet est mentionné, va pour une remarque sur la dette. Rien d’alarmant. En Angleterre après les guerres napoléoniennes, elle était deux fois et demi plus grande que maintenant en France (en rapport avec l’économie). Cela n’a pas empêché la révolution industrielle qui a pris son vrai essor au 19e siècle. Il y a certainement de sérieux problèmes en fiscalité, mais la dette non. (Exemple, si le budget était équilibré–oui je sais…– avec les taux actuels, d’intérêt et de croissance, la dette se résorberait lentement toute seule). La dette est le type même de question où il ne faut pas avoir une attitude de laitière (pour reprendre le mot de Schäuble), qui suivrait des règles de ménage privé pour réguler les finances publiques.

vedo dit: à

Et puisqu’il est parlé de piano, il me semble que savoir très bien jouer ou jouer à son niveau, ce n’est pas tellement important, surtout pour soi-même, si le piano est bon, voire très bon. Il y a quand même tellement de morceaux magnifiques qui sont accessibles et dont on ne peut se faire une meilleure idée avec le contact tactile. Et on peut se concentrer sur une phrase ou une page à bien comprendre. Si le piano n’est pas très bon, alors un niveau professionnel est souhaitable pour en faire un instrument de musique. D’ailleurs certains professionnels n’aiment pas beaucoup les pianos « qui jouent tout seul ».

rose dit: à

[(vous êtes tellement agité ; alors, je le comprends : pas de place pour moi, toute est pour pour vous. L’ai déjà vécu en Himalaya, un bébé dans le ventre. Ai gravi le col à 4000 seule, lui ne pouvant s’occuper que de lui. 33 ans après, le même chagrin me noue, incommensurable.)]

Ai fini de relire Déneiger le ciel et Le pays qui vient de loin, d’André Bucher.
Sensible et contemporain. Un poète.

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