de Pierre Assouline

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Heidegger contre les notaires du passé

Heidegger contre les notaires du passé

Voilà un billet qui ne risque pas d’atteindre le fameux « point Godwin » au centième commentaire car il y sera dès le premier, et pour cause ! Le point Godwin ? Juste un constat établi au début des années 1990 sur le réseau Usenet par l’avocat américain Mike Godwin (1956), lequel, restons simple, préfère parler de « loi de Godwin ». Il tient en ceci : plus une discussion en ligne dure, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler se rapproche de 1. Il désigne donc le cap d’un échange d’arguments dans lequel l’une des parties invoque une référence à la seconde guerre mondiale, à l’Allemagne nazie, à la solution finale, ce qui a pour effet de clore le débat. Ainsi le point Godwin marquerait un point de non-retour au-delà duquel la conversation devient pourrie…

Il y a un peu plus de cinq ans, un important Dictionnaire Martin Heidegger paraissait en France qui nous invitait à « penser à neuf »avec le philosophe. Un travail remarquable mais conçu avant la divulgation de ses fameux Cahiers noirs. En France, à l’évocation de son seul nom, chaque camp fourbit ses armes. Les pro et les anti y sont encore plus virulents que les chapelles freudo-lacaniennes. D’un côté, ceux qui estiment que la recherche critique sur l’œuvre de Heidegger jusque dans ses rapports avec le nazisme doit tout s’autoriser (Victor Farias, Emmanuel Faye,  Georges-Arthur Goldschmidt, François Rastier, Stéphane Domeracki…). De l’autre, tout autant d’intellectuels, de philosophes, de germanistes et de traducteurs qui ne supportent pas qu’on établisse un lien entre l’attitude politique et professionnelle du penseur et sa pensée même, celle-ci étant considérée comme le pilier de la philosophie au XXème siècle (François Fédier, Pascal David, Stéphane Zagdanski …). Ces derniers estiment qu’il a commis « une erreur d’appréciation » sur la nature du régime instauré en Allemagne fin janvier 1933, qu’il ne s’est jamais rallié s à son idéologie et l’a même combattue, acceptant d’être recteur de l’université de Fribourg en mai 1933 comme d’être inscrit, sous certaines conditions, au NSDAP à l’égal d’ « une simple formalité administrative » et nullement comme l’acte militant d’une adhésion..

Il n’en est pas moins impossible de faire comme si sa face noire ne le défigurait pas d’une certaine manière. Si le penseur en question était mineur ou de second ordre, on le passerait par profits et pertes, dans une colonne comptable de l’histoire des idées déjà pleine d’imposteurs à plume et d’intellectuels fourvoyés. Mais Martin Heidegger (1889-1976) est le plus grand philosophe du XXème siècle, le maître à penser de générations de philosophes occidentaux. On n’a donc pas fini de se demander : que faire du « nazisme » de Heidegger et, partant, de la pensée de Heidegger ?

La fascination, l’influence, l’empire même exercés par lui sur la pensée française, de même que l’admiration de nombre de nos écrivains pour l’œuvre d’Ernst Jünger, demeurent un mystère inentamé depuis la fin de la guerre, surtout aux yeux des Allemands, lesquels sont loin de partager cette ferveur. Aussi la récente publication par Gallimard des deux premiers volumes des fameux Cahiers noirs (comme la couleur de leur reliure in Réflexions II-VI, 544 pages, 45 euros) rédigés entre 1931 et le milieu des années 70 par le penseur était-elle très attendue ; et ce d’autant plus qu’elle était précédée par sa légende noire et le scandale de sa révélation lors de sa parution en allemand dès 2014.

En principe, ces notes rédigées sur sa table de chevet pendant ses nuits d’insomnies, remises au Deutsches Literaturarchiv de Marbach vers le milieu des années 70, n’auraient pas dû paraître avant la date prévue de la fin de l’édition intégrale de son œuvre (une centaine de volumes) à Francfort par la maison Klostermann ; le philosophe avait expressément stipulé que nul n’avait même le droit de les consulter avant ; mais ses ayants droit en ont décidé autrement en estimant que cela ne porterait pas préjudice à l’œuvre. Un pari risqué. Il s’agit de recueils de plusieurs de ses 34 carnets de travail de l’époque qui court de l’automne 1931 à fin août 1939. Cela couvre donc notamment la période critique pendant laquelle il fut recteur de l’université de Fribourgen- Brisgau (21 avril 1933-28 avril 1934).

Ce que ça n’est pas ? Des aphorismes délivrant des leçons de vie, des notes en vue de l’élaboration d’un système, un testament philosophique. Ce que ça veut être ? Des réflexions, un chemin, des tentatives pour parvenir simplement à nommer, un journal de pensée, une tentative pour arriver à simplement nommer. Leur lecture n’en est pas moins fascinante car elle permet d’entrer dans l’atelier du créateur, dans une pensée en train de s’élaborer, non après coup avec toutes les réécritures que cela suppose mais en son temps (et quel temps !) au saut du lit.Image-1

On s’en doute, Heidegger s’y tient en surplomb des évènements, ce qui ne l’empêche pas, il s’en faut, d’exprimer ses convictions en faveur d’un national-socialisme spirituel en ce qu’il est gouverné par une métapolitique. Ou de reprocher au judaïsme de faire profit de tout, de n’avoir pas d’ancrage, d’être habile « à calculer, à jouer des coudes et à faire des entourloupes » et autres stéréotypes habituels, sujet qui n’occupe d’ailleurs que peu de place. Il est bien plus intéressant dans ce qu’il dit de l’Histoire, qui est, avec philosophie le mot-clé qui compte le plus d’occurrences dans l’index établi par lui-même. Il ne cesse de naviguer entre « vraie histoire » et « histoire vraie », dans les deux cas l’opposé de la « blafarde traque d’événements absorbés en eux-mêmes ». Heidegger reproche à la connaissance historisante, faite selon lui d’anecdotes, de légendaire, de propagande, de stériliser les Allemands, de les rendre superficiels :

 « C’est toute une tâche : que dans la vraie histoire — non pas simplement au passé — de nouveaux soleils soient amenés à briller. »

Méditant sur la fin de l’Histoire, prenant acte qu’elle va à sa ruine, il en dénonce le caractère histrionique dès lors qu’y règnent le spectacle et le vacarme ; il se désole de penser que ce n’est qu’à ce prix, en satisfaisant ce critère-là, qu’elle restera digne de « mémoire » historialement » – historial s’entendant comme une histoire de l’être. Nul doute à ses yeux qu’en s’obsédant de l’évolution, en s’en tenant à analyser la suite des événements en un décompte historique focalisé sur la continuité entre l’antérieur et l’ultérieur, éclairés par l’accumulation de connaissances sur des faits avérés (et par lui méprisés), les historiens s’avèrent incapables de prendre la mesure de « la grandeur historiale » et passent à côté de l’essentiel : la dimension métaphysique de l’Histoire qui est son essence même.

« Les historiens pensent la plupart du temps anhistorialement — à supposer même qu’ils pensent (…) Et pourquoi l’histoire vraie demeure-t‑elle lettre morte pour l’historien ? Parce qu’il n’est pas un créateur, mais seulement un notaire du passé ».

C’est peu dire que sa conception s’oppose au fameux « Comment ça s’est vraiment passé » que l’historien allemand Leopold von Ranke (1795‑1886) définissait justement comme l’objet de l’histoire. Phénomène rare, la traduction même de ces Cahiers noirs sera contestée car elle est l’œuvre de François Fédier, qui déplore que la lecture de Heidegger souffre d’une « attitude soupçonneuse », et de Pascal David, qui renvoie dos à dos le Heidegger antisémite et ses critiques contemporains accusés d’instrumentaliser ses réflexions douteuses. Tous deux également auteurs, l’un d’un avant-propos, l’autre d’un avertissement, exceptionnellement engagés pour des traducteurs. Leurs textes en liminaire visent clairement à dédouaner Heidegger de griefs nés de « falsifications » et de« contrevérités » s’agissant du soutien du philosophe au régime et à l’idéologie nazie. Ces Cahiers noirs sont d’une richesse et d’une densité incontestables. Toute la question est de savoir si leurs aspects les plus critiquables sont une clé pour la lecture de ces carnets de travail et si cela invalide la pensée de Heidegger sur l’histoire de l’être.

(Photos et illustration D.R.)

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commentaires

1 613 Réponses pour Heidegger contre les notaires du passé

Clopine dit: à

Bref, c’est moi qui suis sectaire, mais c’est vous qui allez manifester mais en surtout surtout surtout soulignant bien que votre démarche n’est en rien causée par les mêmes logiques que les miennes.

Bref, vous condescendez à pouvoir aller marcher ensemble mais surtout pas de la même démarche, ben voyons.

J’aimerais cependant que vous m’expliquiez précisément pourquoi vous ressentez ce besoin urgent, avant tout, de l’exprimer, cette différence.

Car Nnrmalement, une telle action est fondée sur le besoin de démontrer qu’au-delà des différences, mises de côté pour une fois, un même sentiment unit les participants. Vous, vous dites précisément l’inverse : vous soulignez les « causalités dissemblables », comme si vous craigniez… quoi, au fait ? De vous salir à mon contact ? Que quelqu’un fasse la confusion ? Qu’on puisse ne pas discerner, au premier coup d’oeil, notre fondamentale différence, et la faiblesse insigne de ma démarche, par rapport à la vôtre ? Bref, votre supériorité par rapport à la médiocrité de ma pensée ?

Si vous êtes dans ce type de posture, franchement, je me demande ce que vous allez bien faire dans ce genre de manifestation de protestation. Car des manifestations de ce type essaient justement de promouvoir des relations à autrui débarrassées et des préjugés, et des a priori, et des sentiments de mépris…

Mais bon. Je dois encore être trop , comment dites-vous, « sectaire », sur ce coup-là…

Clopine dit: à

Hourra. Spontanément, le Clopinou vient de m’informer qu’il vient aussi. Si seulement nous étions des milliers et des milliers… (sacré vielle barbe de Finckie, va. Qui l’aurait dit, qui l’aurait cru, que tu me ferais descendre dans la rue ?)

Marie Sasseur dit: à

Ce qui serait vraiment fair-play, c’est que l’A.F. se porte partie civile, dans ce procès qui s’annonce contre les agresseurs d’un academicien Mais la Vieille Dame du quai Conti doit être bien tiraillée de l’intérieur.

Janssen J-J dit: à

@ Bref, votre supériorité par rapport à la médiocrité de ma pensée ?

Bouh… Qu’est-ce que vous pouvez être torturée, mon enfant, ma gamine, ma fille, ma bataille, ma benoîte !
Disons que nous risquerions de ne pas marcher à la même allure ensemble, et surtout que nous n’aurions point grand chose à nous dire, vu la profondeur de votre sectarisme, en effet.
Et tel que bourré de préjugés moi-même…, j’imagine la teneur de vos slogans qui me déplaisent déjà, avant même de les avoir entendus Soupirés dans la foule, c’est vous dire !

Clopine dit: à

Ah oui, Marie Sasseur, et en plus, songez à la gueule que ça aurait : un premier rang avec le costume, le sabre, tout le toutim. Ca me plaît bien comme idée !

Bon, le problème, c’est que déjà les manifs c’est long, alors si on met au premier rang les vieux croûtons gardiens de l’académisme, on n’est pas sortis de l’auberge. Bonjour les déambulateurs… Et je n’ai pas que ça à faire, moi…

Donc on les sort de la naphtaline au début, pour la photo, et puis après on court un petit peu juste le temps de les dépasser, quoi…

Clopine dit: à

Wouarf, voir ci-dessous. C’est peut-être que vous marchez pesamment, ahahah !

Marie Sasseur dit: à

Il y a au moins un Capé qui s’est prononcé.
Cela ne m’etonne pas de lui. Cette grandeur d’âme.

« Interrogé au sujet de l’agression d’Alain Finkielkraut, comme lui membre de l’Académie française, l’écrivain berruyer Jean-Christophe Rufin a dénoncé des violences « inqualifiables » et fustigé la tentative de récupération des « gilets jaunes » par « des membres des extrêmes, de droite et de gauche, qui partagent au moins une chose, c’est un héritage antisémite ». Jean-Christophe Rufin met par ailleurs en garde contre le risque de voir le mouvement, actuellement « dans une impasse », « glisser vers une lecture antisémite des problèmes qu’il dénonce. J’ai toujours dis que je ne portais pas de jugement sur le mouvement, je comprends son origine, et le fait que des gens souffrent, et ne s’estiment pas convenablement rétribués. Mais ils sont infiltrés par des gens qui sont moins recommendables. »

Marie Sasseur dit: à

En revanche on voit bien se trainer, ici, la betise crasse à front de taureau…

Clopine dit: à

En tout cas, je reste persuadée que le sectarisme n’est pas là où vous le placez : comme une histoire de poutre et de paille, en fait, JJJ.

Parce que ça me rappelle quand je suis allée voter Chirac, avec 82 % des autres électeurs. La petite question qui me trottait par la tête était : est-ce que l’inverse aurait eu lieu ? Est-ce que les représentants de la droite auraient été voter Jospin, mmmmhhhh ?

Quand on voit l’enthousiasme dont vous faites preuve à l’idée de battre le pavé à mes côtés, et ce la veille même de la manifestation, histoire de m’encourager sans doute, ça réveille ce genre de supputations.

Mais je m’en fous et vais passer outre, allez, JJJ. Et c’est donc la « sectaire » de service qui vous dit : « à demain ».

ahahah.

Clopine dit: à

Exception, Marie, exception qui confirme la règle. De toute façon, d’ici à ce qu’ils aient le temps de se réveiller avant demain, les académiciens…

(mais bel effort, qu’il faudra saluer, s’ils y arrivent !)

jazzi dit: à

« Voilà un billet qui ne risque pas d’atteindre le fameux « point Godwin » au centième commentaire car il y sera dès le premier, et pour cause ! »

Toujours pas de point Godwin, ici, au 1472é commentaire. En revanche, il semble s’être délocalisé dans la rue…

jazzi dit: à

1412e

Clopine dit: à

Viendras-tu, demain, Jazzi ?

(même si je n’oublie aucun des propos tendancieux de Finckie, tiens, par exemple, quand il a sorti que la victime de Polanski « n’était pas une enfant puisqu’elle avait treize ans » (!!!), à mon sens faudrait qu’on y aille tous…)

Marie Sasseur dit: à

Le president de la République française n’ira pas manifester demain à l’apoel de l’ensemble des représentants des partis politiques français . Il va aller dîner au Crif mercredi.
Peut pas etre partout non plus, à bfm, devant les videos, sur tweeter, faut comprendre aussi, vous etes marrants, vous.

Marie Sasseur dit: à

10h06

« En revanche il pourra faire connaître sa vérité et son interprétation des faits en témoignant au procès et même obtenir des dommages et intérêts en s’y portant partie civile . »

Pouvez-vous preciser la teneur de  » dommages et intérêts « , qu’on comprenne bien que ce n’est pas une plaisanterie antisemite de votre part ?

jazzi dit: à

Non, Clopine.
Finkie est ravi, il a eu à nouveau son quart-d’heure de gloire.
J’essais d’être acteur de ma modeste vie, pas figurant dans celle des autres…
« sale sioniste » constitue-t-il un délit au yeux de la loi ?
En revanche, j’ai bien entendu « enculé ». Et les associations gays et lesbiennes n’ont pas réagi semble-t-il !

Marie Sasseur dit: à

« sale sioniste » constitue-t-il un délit au yeux de la loi ?

Bientôt.

Pour ceux qui ne reconnaissent pas l’existence de l’Etat- politique- d’Israel, si cette proposition de loi , en cours d’etude, voit le jour.

Bėrėnice dit: à

Clopine, ce qui me ferait défiler tient aux tags juden en jaune, sur les portraits de SV et la profanation du lieu de mémoire d’IH. C’est amplement suffisant, clair, net et précis.

Clopine dit: à

Eh bien, Bérénice, peut-être (c’est votre conditionnel : « ce qui me ferait », et non le futur « ce qui me fera », qui me fait dire ce « peut-être »), peut-être à demain, donc ?

Janssen J-J dit: à

@12.29, En somme « enculé » est plus grave que « sale sioniste »… Comment voulez-vous que les erdéliens marchent au même pas ?

Clopine dit: à

19 heures, République.

Janssen J-J dit: à

@12.32, ourgh, tout à coup, jzmn, j’ai cru que vous nous annonciez un drame survenu entre clopine et clopinou… 🙂

Janssen J-J dit: à

@ qu’on comprenne bien que ce n’est pas une plaisanterie antisemite de votre part ?

Vachard, mais drôle ! (mdr)

DHH dit: à

@ marie sasseur
dommages et intérêts c’est l’expression juridique qui designe le montant de l’indemnisation de la victime d’un crime ou d’un delit ou des gens qui se sont portés partie civile à ses côtés.

dans le cas de Finkelkraut si le dommage subi lui est reconnu par la cour cette indemnité se réduirait evidemment à 1 euro symbolique

Janssen J-J dit: à

@ et le Duc d’Albe en comptait quarante.

La rdl ne doute pas que vous en descendiez. Michel d’Alba de la Petite Semelle peut aller se rhabiller.
Heureux de compter parmi nous un tel sang bleu, Fil. Félicitations !

Delaporte dit: à

La justice vient de décider que le film d’Ozon sur la pédophilie dans l’Eglise pourra sortir mercredi. Cela nous permettra de juger, à tous les sens du terme, 1° si c’est un bon film, 2° si le film apporte quelque chose au débat sur la pédophilie dans l’Eglise. Décidément, l’Eglise crée – négativement – l’événement, avec ce film, avec le livre Sodoma qui doit sortir, et avec la réunion au Vatican des évêques pour évoquer ce mal endémique. Sans parler du cardinal McCarrick qui s’est vu défroqué par le pape manu militari. Une grosse actualité, qui fait vaciller une religion, mais l’Eglise est forte, et toutes les crises qui ne l’ont pas tuée pourraient, sinon la fortifier, du moins la confirmer dans sa nécessité de continuer. C’est l’homme qui a sali l’Eglise du Christ, c’est à l’homme de la reconstruire avec l’aide de l’Esprit Saint, toujours agissant :

« Le film Grâce à Dieu du réalisateur François Ozon pourra sortir en salle mercredi 20 février, a appris franceinfo. Inspiré de faits réels, il raconte l’histoire d’un prêtre mis en cause nommément pour des actes de pédophilie. »

Ed dit: à

Ma chattoune m’a emmerdee toute la nuit. Miaou par ci miaou par là dans un contexte de gamelles pleines et de litière propre. Vous pouvez vous plaindre de vos vies à l’epad, mais souvenez-vous que pendant ce temps-là des esclaves du capitalisme à 50 heures par semaine se font en prime disputer sans raison par leur animal aussi tyrannique que mignon. L’un tirait son efficacité de l’autre.

Lavande dit: à

Bizarre le terme défroquer !
« le cardinal McCarrick qui s’est vu défroqué par le pape manu militari.  »
Je ne peux m’empêcher d’imaginer le pape en train de baisser le pantalon du cardinal …

Bėrėnice dit: à

Clopine, j’ai cherché l’heure et l’endroit, non précisés. Comme toutes passent par ici, je la prendrai en route.

Lavande dit: à

Poème écrit à Dachau par le Pasteur Martin Niemöller :

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit ; je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit ; je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai rien dit ; je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit ; je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour protester.

Bėrėnice dit: à

Je me souviens qu’une fois une marche avait été organisée pour protester contre l’action militaire d’Israel sur la bande de Gaza, par hasard je venais juste d’entrer dans ma voiture quand un agent me dit signe de rester tranquille, de ne pas bouger. Je cherchai et decouvris à l’horizon le cortège qui s’avancait. J’eus tout le temps de regarder de mon véhicule le défilé silencieux et de m’interroger compte tenu de la couleur de la mairie: anti sioniste? Antisémite? Recuperation ou sincérité humaine et humanitaire?

Delaporte dit: à

« le cardinal McCarrick qui s’est vu défroqué par le pape manu militari »

J’aurais dû écrire « défroquer » à l’infinitif.
Littré dit « enlever le froc de quelqu’un », le froc étant « la partie de l’habit des moines qui couvre la tête et les épaules », et donc, par extension, « l’habillement entier ». Eh oui, ma chère Lavande, le pape a « dévêtu » McCarrick, qui est désormais tout nu. A noter que le « froc » n’est donc pas seulement le pantalon.

jazzi dit: à

« Comment voulez-vous que les erdéliens marchent au même pas ? »

Libre à toi de marcher en serrant les fesses, JJJ !

Delaporte dit: à

En argot, un « frocard » est un moine. Cela vient de là. Quand Houellebecq se sera fait moine, on dira de lui qu’il est « un très grand frocard ». Ce « frocard de Houellebecq » ! Rien que pour ça, cet amour des mots, il faut l’espérer…

jazzi dit: à

 » esclaves du capitalisme à 50 heures par semaine »

Et à combien d’euros, l’heure, Ed ?

Clopine dit: à

Zut, Ed, comment vous le dire sans vous vexer ? Un peu de décence, quoi, merdre.

EHPAD s’écrit avec un « h » : établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

Mon ami Jim y pourrit sur pied, (enfin maintenant il est totalement grabataire, notez) depuis de nombreuses années désormais. Je n’arrive plus à aller le voir. Et les lettres de ce sigle sont devenues autant d’aiguilles qui me rentrent dans le coeur.

Quand j’y allais encore, je sentais en premier la nourriture servie à-bas, aussi prégnante et affreuse que l’issue qui nous attend tous, et mes allées et venues n’éveillaient que des curiosités exténuées et réduites au presque néant.

Faisais-je partie du personnel, pouvait-on me solliciter ? Dès que cette question avait trouvé sa réponse (pour ceux qui pouvaient encore se la poser), et puisqu’elle était négative, les corps retombaient à l’arrière des fauteuils, les têtes renonçaient, et ployaient comme les fleurs de l’ancolie : avec mélancolie.

Je ne peux plus guère supporter ces lettres-là. Mais encore moins qu’on les déforme, en fait…

jazzi dit: à

« Je ne peux m’empêcher d’imaginer le pape en train de baisser le pantalon du cardinal … »

Sa Sainteté lui ote sa robe, Lavande.
Pour une costumière distinguée comme que vous, dont le travail vient d’être salué avec enthousiasme ici même, c’est presque une faute professionnelle. Je m’en étonne !

Ed dit: à

Oups. Désolée Clopine.
Je n’ai pas compris ceci : « Je n’arrive plus à aller le voir ».

Delaporte dit: à

En effet, non cher Jacuzzi, les frocards portent plutôt des robes, amples et peu confortables. Le pape qui « défroque », c’est le pape qui fait sauter la robe du prélat.

jazzi dit: à

C’est affreux, Clopine.
Reste à souhaiter que le pauvre Jim ne soit pas conscient de son état ?

Ed dit: à

Jazzi vous pensez sincèrement que je vais dévoiler mes revenus sur demande. Pour vous donner un élément de réponse malgré tout : pas suffisamment à mon goût.

Delaporte dit: à

Lavande, avez-vous fait déjà des costumes de prélats catholiques, avec tous les ornements, toute la pompe ? Vous avez dû vous régaler.

jazzi dit: à

« c’est le pape qui fait sauter la robe du prélat. »

L’usage ne veut-il pas que le prélat ne porte pas de culotte sous sa robe, Delaporte ?

Delaporte dit: à

« pas suffisamment à mon goût »

Ma chère Ed, quand ce sera l’abolition légale du travail, vous n’aurez plus besoin d’argent. Tout sera à votre disposition gratuitement et généreusement. Vous verrez.

Delaporte dit: à

« L’usage ne veut-il pas que le prélat ne porte pas de culotte sous sa robe, Delaporte ? »

Vous confondez avec les Ecossais qui portent un kilt.

jazzi dit: à

« pas suffisamment à mon goût »

Je vous crois volontiers, Ed. Et encore, vous, vous bossez dans le commercial. Traductrice dans le littéraire, vous seriez encore plus fauchée que moi…

christiane dit: à

@Lavande dit: 18 février 2019 à 14 h 27 min
Est-ce ce poème qui a inspiré Matin brun de Franck Pavloff ? (éd. Cheyne)
https://www.babelio.com/livres/Pavloff-Matin-brun/17822
(Un livre que j’ai offert à plusieurs reprises.)

J’écoute le CD. La voix de Jean-Pierre Darroussin (narrateur) donne à ce conte le ton des veillées d’autrefois. c’est très enveloppant. Les plages musicales rappellent le concert-spectacle d’hier d’hier. Un grand bonheur d’écoute…
La typographie de l’album (éd. Des Braques) est très intéressantes et aidera certainement des jeunes lecteurs débutants à repérer les mots (ainsi les onomatopées ou certains mots ou segments de phrases importants).
Les pages 48/49 offrent un beau questionnement destiné aux enfants.
Quant aux illustrations de Natali Fortier, je connaissais ce merveilleux album, sorti en 2004 chez Albin Michel Lili Plume (prix Goncourt Jeunesse) et ses dessins dans e Monde. Quel Talent !

Ed dit: à

Jazzi
C’est la seule raison pour laquelle je ne suis pas devenue traductrice littéraire. C’est triste, mais il faut s’adapter au monde et non attendre qu’il change pour nous (coucou les stoïciens).

Lavande dit: à

Jazzi j’ai fait un habit de religieuse, il y a de nombreuses années, un peu moins évolutif que le manteau de l’oncle Raskine mais quand même. C’était pour un cours de théâtre où il y avait plus d’élèves que de rôles dans la pièce : l’habit était porté par deux comédiennes successivement, l’une de 1,50m, l’autre de 1,80m. J’avais fait un grand ourlet tenu par des scratchs, qu’on défaisait à l’entracte.
Mais la pourpre cardinalice, jamais ! j’en rêve !

Bėrėnice dit: à

Delaporte, il parait que les testicules comme les seins ont besoin d’être soutenus, que ce n’est pas très bon de laisser ces choses bringueballer, c’est une légende que celle du kilt pour les hommes en Écosse, non?

jazzi dit: à

Pour les Ecossais, j’ai pu le vérifier dans le métro ou à la terrasse de pubs parisiens par jours de grands matchs de rugby.
Au Vatican, c’est plus difficile à voir, il y a tout un tas de dentelles et de jupons sous la robe principale…

Bėrėnice dit: à

Et alors Jazzy, dites nous que l’on sache s’il nous faut courir l’ecossais ou non selon les goûts?

Delaporte dit: à

« C’est triste, mais il faut s’adapter au monde et non attendre qu’il change pour nous… »

Ed, il ne faut pas se résigner comme ça. Que c’est triste ! Pensez à tous ceux qui ont désiré la révolution, de Danton à Ulrike Meinhof. Eux au moins y croyaient ! Alors que vous, vous vous laissez misérablement confiner dans un bureau miteux avec pour tout salaire des clopinettes. Un peu de nerf ! Et puis, songez qu’avec l’abolition, vous pourrez passer tout votre temps à faire de la littérature (même si vous avez encore beaucoup de progrès à faire). L’abolition, c’est le bien suprême de l’humanité et le vôtre, Ed, d’abord le vôtre.

jazzi dit: à

Ce n’est pas une légende, Bérénice.
En cas de victoire, ils sont bourrés et totalement avachis sur leur siège, toutes jambes écrasées… les Parisien(ne)s peuvent en témoigner.

jazzi dit: à

« Pensez à tous ceux qui ont désiré la révolution, de Danton à Ulrike Meinhof »

Ed tient à sa tête, Delaporte. Je la comprends parfaitement !

jazzi dit: à

toutes jambes écartées !
Le correcteur automatique ne serait-il pas un peu castrateur ?

Clopine dit: à

Eh bien c’est simple, Ed. La dernière fois, j’ai garé la bagnole au parking, je me suis approchée de la porte vitrée, je l’ai même poussée je crois et puis j’ai fait demi-tour. Je me suis enfuie.

Jim ne voit plus, n’entend plus, ne montre plus aucun signe d’une quelconque relation avec l’extérieur, et j’ai de mauvaises pensées concernant le personnel : en clair, je crois qu’ils « entretiennent » le pauvre Jim, à coups de médicaments, pour qu’il reste parmi nous, même à l’état végétatif, parce qu’il demande bien moins de travail qu’un pensionnaire encore actif, qu’il faut accompagner pour aller au réfectoire, rassurer, soigner, qui demande du temps pour la toilette, qui tend parfois la main et vous regarde avec cette terrible question au fond des prunelles : « -que vois-tu quand tu me regardes ? Ne peux-tu me sauver ? Combien de temps… »

Chaque visite à Jim, outre son inutilité de plus en plus flagrante puisque ses sens n’agissent plus, me remplissait d’une tristesse telle que j’avais envie de me coucher en boule par terre et de gémir. Le pire était, si je rentrais chez moi un peu tard, en ayant commencer de « récupérer », qu’il me vienne à l’idée d’écouter de la musique. A la dernière tentative, j’ai ainsi mis, un peu au hasard, pour « penser à autre chose », le cd de Sting sur les chansons de Noël anglaises. Je suis tombée sur la comptine « soul cake », qui n’est pas a priori une chanson « triste », nous ne sommes pas dans le voyage d’hiver de Schubert… et pourtant. Dès la première note, je me suis retrouvée, comment dire ? Poignardée. Le mélange des cuivres et du petit solo de violon-alto. et la petite virgule à la guitare, à la harpe…. Tout ce que, sans l’amitié et l’amour de Jim pour moi, je n’aurais jamais été capable de ressentir avec précision, car c’est Jim qui a ôté les bouchons de cérumen des oreilles de la plébéienne que je suis.

Je ne l’écoute plus non plus, cette chanson-là,de même que je ne tente plus d’aller voir JIm, mais je vous la mets quand même, Ed, parce que j’ai de la sympathie pour vous, jeune fille. Une pensée pour le pauvre Jim…

https://youtu.be/bu8H5rA9HuA

renato dit: à

Pour calmer les chats valériane , avec quelques glaçons.

Lavande dit: à

Je ne sais pas si ce poème est à l’origine de « Matin brun ». Il y a une similitude.
le Pasteur Martin Niemöller a d’abord été un partisan d’Hitler puis il est devenu résistant, a été arrêté et déporté à Dachau.
« Au moment de la montée en puissance du pouvoir nazi, qui noyaute peu à peu l’Église allemande, le pasteur Martin Niemöller, pourtant partisan du régime hitlérien et ancien commandant des Corps francs, appelle les pasteurs hostiles aux mesures antisémites à s’unir au sein d’une nouvelle organisation, le « Pfarrernotbund (de) », la « Ligue d’urgence des pasteurs », qui respecterait les principes de tolérance énoncés par la Bible et la profession de foi réformatrice. Cet appel a un grand écho : à la fin de l’année 1933, 6 000 pasteurs, soit plus d’un tiers des ecclésiastiques protestants, ont rejoint ce groupe dissident. »

Petit Rappel. dit: à

« propos évidemment homophobes »
Du Vasistas.
C’est une trouvaille d’avoir mobilisé le concept psychanalytique de phobie pour en faire le synonyme abusif de » qui n’est pas d’accord avec vous »;
Par cette novlangue, et les navrants réflexes de Pavlov qu’elle entraine, on voit la puissance du conditionnement des mentalités. le problème, c’est que nous sommes encore un certain nombre à ne pas nous laisser faire. ( En passant,Je suis ravi d’être de quelque ‘utilité à Ed pour enrichir son vocabulaire…)
MC

jazzi dit: à

C’était peut-être à cause de la pleine lune ?
Ou bien ce pré printemps les aura mises en chaleur…

Petit Rappel. dit: à

Jim est le marronnier de Madame Trouillefou. Meme à peu près mort, il sert encore comme sujet lacrymal de bien tristes tartines… » On n’est pas très loin du « J’ai mes pauvres,Madame »…
MC

Ed dit: à

Elles sont bien évidemment kastriert (oui on dit cela également pour les femelles), ce qui ne les empêche pas – une en particulier – de casser les c.ouilles !

C’est terrible Clopine, mais jazzi à entièrement raison. Il faut espérer qu’il ne soit pas conscient de son état (visiblement c’est le cas). J ai connu cela avec ma mamie et elle n’était pas malheureuse. Nous étions bien plus tristes qu’elle.

jazzi dit: à

Avez-vous donc un coeur, MC ?

Ed dit: à

Roh. J’entends parler de ce Jim pour la 1ere fois en tout cas. Et tout le monde radote ici : Delaporte en tête de liste, puis moi avec mes chattounes.

Lavande dit: à

Clopine : je n’ai pas envie de disserter sur ce sujet mais ce que vous rapportez montre la nécessité de rédiger des « Directives anticipées », même si l’usage qu’en fait le milieu médical reste à voir.

« Directives anticipées : dernières volontés sur les soins en fin de vie
Vérifié le 18 avril 2018 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre).
Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés. »

Clopine dit: à

Petit rappel, je répondais à une question.

C’est à croire que vous êtes toujours planqué quelque part, à l’affut comme une hyène, l’haleine aussi nauséabonde, prêt à me souffler, comme d’hab’ vos propos aigres à la figure : vous réussissez, sans nul doute, à ce que je recule devant vos effluves !

N’avez-vous donc vraiment rien de plus intéressant à faire ? C’est effarant,dans ce cas. Je vous plains.

Clopine dit: à

Oui, Lavande, je pense que c’est une bonne chose. Mais encore faut-il accepter l’idée même d’être mortel pour agir comme vous le préconisez. Or, Jim était un tel hédoniste, il aimait tant la vie qu’il niait tout simplement sa condition de mortel. Sa seule concession a été de léger son journal intime à l’association de conservation des oeuvres de diaristes. Sinon, ce n’était pas le genre à se préoccuper de sa fin, ni même à faire un quelconque testament.

D’ailleurs, la pratique du testament, hein, est à mon sens sujette aussi à caution. Et puis, léguer quoi ? Perso, je n’ai pas un sou vaillant devant moi, alors… Et ma dépouille est bien usée, déjà… Que puis-je léguer, que je n’ai déjà donné de mon vivant ?

Ed dit: à

Par contre Clopine, on ne dit plus « jeune fille » à une femme de plus de 30 ans. J’imagine qu’à mon âge, vous aviez déjà mis au monde Clopinou. J ai plutôt l’âge d’une jeune maman que d’une jeune fille en fleurs. Pour rappel.

Lavande dit: à

La question n’est pas de léguer quoi que ce soit (!), la question est de ne pas crever dans les conditions épouvantables dans lesquelles se trouve votre ami, si l’on décide qu’ON NE LE VEUT PAS. Bien sûr si l’on décide qu’on l’accepte, c’est tout à fait différent. Personne ne doit décider pour autrui dans quelque sens que ce soit.

Clopine dit: à

Pardon, Ed. Mais vous savez, je me suis raccrochée à l’état de jeune fille tant que j’ai pu, bibi. Je n’ai mis au monde le Clopinou qu’à 38 ans, il devait me rester environ 20 minutes pour le mettre en route quand j’ai pris ma décision, ahahah !

Ne courez pas plus vite que le temps, parce que de toute façon, Ed, c’est lui qui gagne, au bout du compte. Quoi que vous fassiez, il vous rattrape !
(mais ce n’est pas forcément triste, hein !)

jazzi dit: à

Belle gueule taillée dans le marbre, renato.
Sait-on de quoi il est mort ?

Clopine dit: à

Bien sûrLavande, mais pour les dispositions post ou pré-mortem, le problème est toujours le même : arriver à affronter la finitude. Tous n’en sont pas capables.

Lavande dit: à

« encore faut-il accepter l’idée même d’être mortel  »
!?!?
à moins d’être débile profond chacun sait qu’il risque sa vie en traversant la rue devant chez lui et peut se retrouver dans la situation de Vincent Lambert.

jazzi dit: à

Moi il m’arrive encore que des commerçants me disent « jeune homme », Ed.
En souriant, je feins de les croire…

jazzi dit: à

Lavande, je suis comme Jim. Je me refuse à penser à ma propre mort, bien que sachant que je ne suis pas immortel…

jazzi dit: à

J’admire renato, qui a tout programmé.
Moi, je ne le pourrais pas !

Lavande dit: à

Jazzi autant dire que vous acceptez éventuellement de finir comme lui. C’est votre droit le plus strict.

et alii dit: à

j’ai eu une ame bibliothécaire qui a légué son corps à la médecine
bonne soirée

et alii dit: à

une amie

Ed dit: à

C’est leur sens des affaires jazzi.

renato dit: à

Cancer, Jacques. L’année dernière il aurait dû interpréter l’orateur dans La Flûte enchantée à Salzbourg, pour finir il dut renoncer ; j’avais déjà réservé mais informé de sa maladie, j’ai perdu l’envie d’aller écouter-voir.

Phil dit: à

« M. », de Yolande Zaubermann, sortira en France le 20 mars. Ozons enfin.

Clopine dit: à

Je connais plein de débiles profonds, alors, Lavande. Des gens qui, si on leur pose la question, admettront, bien obligés, la finitude, mais qui, consciemment ou inconsciemment, refusent cette réalité, de toutes leurs forces. Sont même prêts à tout, et surtout préfèrent croire n’importe quoi, la réincarnation, l’immortalité de l’âme, la nécessité de construire une pyramide pour accéder aux espaces infinis, tout et n’importe quoi, la magie en premier. Et il a ceux qui, tout en étant incroyants, se refusent absolument à regarder leur propre mort, ou même à envisager une quelconque déchéance. Ne veulent tout simplement pas y penser.

Et n’en déplaise à votre esprit rationnel, ce ne sont pas forcément des gros débiles pour autant…

et alii dit: à

comme dit la bonne blague,le premier de nous deux qui mourra,je serai très triste

renato dit: à

« … le premier de nous deux qui mourra,je serai très triste »

En tout cas, « ce sont toujours les autres qui meurent »…

et alii dit: à

On suit donc à l’aveuglette Victor dans ce roman érudit qui voit se matérialiser le monde de Duchamp au travers des noms (Blainville, donc, Rose, bien entendu, mais aussi Villon le flic étonnamment proche de Blainville qui porte le nom du frère de Duchamp) et des lieux comme des reconstitutions des œuvres de l’artiste qui parsèment le livre de manière plus ou moins visible, en faisant à certains égard un intelligent roman à clef. En tirera-t-on une quelconque résolution ? Une quelconque vérité ? Sans doute pas et peu importe, comme le rappelle Blainville lui-même qui se laisse porter par les événements et fait moins figure d’enquêteur que de témoin pas forcément fiable : « Ce qu’elle dit est vrai. Ou faux. Je m’en fous un peu ».

Remarquable d’érudition et d’intelligence, porté par une écriture d’autant plus efficace qu’elle semble couler de source alors que chaque phrase, pour ne pas dire chaque mot, à son importance, C’est toujours les autres qui meurent est un roman simplement vivifiant.

Jean-François Vilar, C’est toujours les autres qui meurent, Fayard, 1982. Rééd. Actes Sud, coll. Babel Noir, 1997.

gisèle dit: à

Clopine vers les h du matin. »…il faut que je vérifie les sous dont je puisse disposer encore pour le train… » (il s’agit de la manif ou du défilé ou du mouvement de protestation du 19février, à la République) . Voyons,Clopine, vous avez passé de superbes vacances de Noël,au Costa Rica,au bout du monde…Vous avez raconté tout cela sur la RdL…et vous n’avez pas gardé une poire pour la soif ? Imprévoyante? vous, Clopine ? Vous allez bien trouver une âme charitable qui pratique le covoiturage, non ?

Bėrėnice dit: à

Et à lui,j’ai une amie qui a la mort d’un tres proche n’éprouva aucun chagrin, rien, froideur du coeur. Cela arrive. Quelquefois c’est après, bien après que la tristesse s’installe et quelquefois rien.

renato dit: à

Compte tenu que l’univers est indéterminé, nous pouvons ajouter des choses au monde ; tout découle de processus fondés sur le réalisme : en chaque instant du continuum quelque chose est créé — erreur inclus — ; or, être réaliste signifie simplement penser que le monde existe et se développe indépendamment des individus — c’est la conception du sens commun : chacun de nous réalise que le monde existait avant lui et que lorsque sa vie se terminera, le monde ne se terminera pas.

Vue de ce point de vue la finitude n’est que métaphysique — on raconte qu’un peintre coréen entra dans un four où on cuisait des ouvrages en porcelaine :

https://pin.it/ox4l3ibddlv62r

Bėrėnice dit: à

Clopine, je suis sure que vous avez pensé aux Blabla cars que nous devons à EM. Gisèle, chacun connait des périodes fastes et néfastes. Moi aussi je crois que Clopinettes n’est pas totalement imprudente, les gens de la terre sont souvent prévoyants et d’assez bons gestionnaires quand ils ne font pas faillite

Ed dit: à

J’enchainais ces courtes vidéos sur YouTube et suis tombée sur celle-ci :

https://youtu.be/pMOBal034hg

Très émouvant. Des mots qui donnent envie de relire ce compte que j’ai lu enfant et bien oublié depuis.

Ed dit: à

Conte roh

J ai reçu mon avis d’imposition hier et en suis toute retournée.

Marie Sasseur dit: à

La chevre de M. Seguin a changé aussi la vie – journalistique- de la miss A. Lancelin.

Marie Sasseur dit: à

De memoire, la chevre de M. Seguin tire son origine du metier de journaliste ?

Marie Sasseur dit: à

Ca y est, maintenant que Finkie- « ni victime, ni heros »(sic) ne depose plus plainte,il se répand dans les médias, affirmant que l’on est revenu dans les annees6 30
Il a cependant omis de faire reference istoriale à Heidegger, si bien que je me demande à quelle année de l’ Hegire il fait référence.

http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2019/02/13/31004-20190213ARTFIG00216-degradations-dans-des-eglises-les-chretiens-doivent-faire-entendre-leur-voix.php

Marre, marre, marre.

christiane dit: à

@et alii dit: 18 février 2019 à 18 h 15 min
La littérature noire…
L’œuvre de Duchamp qui est à l’origine du roman dans sa mise en scène et qui figure sur la couverture du roman (« Babel Noir ») est celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=-yhWxQnvoSo
Le titre (long !) en est : « 1° la chute d’eau. 2°Le gaz d’éclairage.

C’est une installation surréaliste et morbide que l’on voit seulement à travers deux trous percés dans une porte en bois à hauteur des yeux, pour le curieux qui s’y colle. Elle est au musée d’Art de Philadelphie.
Jean-François Vilar est mort le 16 novembre 2014 à 67 ans. On le compare un peu à Jean-Patrick Manchette.
Victor Blainville, le photographe érudit du roman que vous évoquez, C’est toujours les autres qui meurent, porte le nom de la ville où est né… Duchamp…

Marie Sasseur dit: à

« Les chrétiens sont pourtant la première cible, en France, des actes antireligieux. Jugez-vous que le phénomène soit insuffisamment traité par les médias? »

Oui, mais pas pareil que la souffrance des victimes de Preynat , les metoo des studios d’Hollywood de Lyon.

Marie Sasseur dit: à

« Sans doute davantage visionnaire que révolutionnaire, Lequeu fait l’objet, dans les années 1980, d’une thèse de doctorat de l’architecte et historien Philippe Duboÿ (né en 1942) qui épaissit un peu plus le mystère qui entoure le personnage en suggérant, notamment, une manipulation de son leg par un certain mystificateur de génie, Marcel Duchamp(1887-1968), autre Rouennais expert en supercherie… »

Bėrėnice dit: à

Super lune cette nuit. Pour les amateurs.

rose dit: à

ah, je ne le comprenais pas comme cela : un froc en argot est un pantalon. Défroquer signifie enlever le pantalon de bure.

christiane dit: à

Lequeu… Exposition récente au Petit Palais.
« A qui s’adressaient ces dessins ? Lequeu les avait-il conçu pour son propre usage ? Comment imaginait-il qu’il serait reçus à la Bibliothèque nationale, quand il décida d’y déposer ses archives ?
Autant de mystères qui demeurent entiers et ne manqueront pas de hanter ceux qui feuillent sur Gallica les étranges dessins de Jean-Jacques Lequeu, après près de deux siècles dans l’ombre de l’Enfer… »

Lien à ne pas ouvrir par Jazzi…

http://peccadille.net/2016/11/29/jean-jacques-lequeu-gallica/

Ort dit: à

« … de même que l’admiration de nombre de nos écrivains pour l’œuvre d’Ernst Jünger, demeurent un mystère inentamé depuis la fin de la guerre, surtout aux yeux des Allemands, lesquels sont loin de partager cette ferveur »

Vraiment? Un mystère? Pourtant, quand même : Orages d’Acier, le Boqueteau 125; Sur les Falaises de Marbre, Jardins et Routes, Journaux de Guerre; et même Héliopolis, allez; vraiment, les Allemands en font peu de cas?

rose dit: à

dslée, n’avais pas vu les autres remarques sur le froc

renato dit: à

Soyons précis :
Étant donnés : 1° la chute d’eau 2° le gaz d’éclairage…

renato dit: à

Cherchez, christiane, cherchez :

https://pin.it/4idpbchqelt6jn

[1968 ou 69, 9 gravures de Duchamp pour The Large Glass and Related Works d’Arturo Schwarz]

renato dit: à

67 ou 69 est la date de parution du livre, naturellement.

Claudio Bahia dit: à

Renato, à 15h 36, sur Bruno Ganz
Je le trouve beau!

christiane dit: à

@Claudio Bahia dit: 18 février 2019 à 22 h 12 min
Oui, quel regard…

christiane dit: à

Renato,
Bien, c’est obscur… mais que ces dessins sont beaux. Très proches de ceux de Matisse et de Pierre-Yves Trémois.

christiane dit: à

Renato,
La sœur de Marcel Duchamp ? Étaient-ils amants et l’aurait-il dessinée pour cette raison avec cet érotisme marqué ? Cet homme était très compliqué…

rose dit: à

claudio bahia à 22h12
moi aussi
éminemment

renato dit: à

Il y a un livre d’Arturo Schwarz, christiane, La mariée mise à nu dans Marcel Duchamp, aussi, où tout est dit — je ne sais pas s’il y a une traduction fr.

Jean Langoncet dit: à

“This man loved Hitler,” she insists, citing Pleasants’ writing. “He may be a great writer — I’m not a critic. But that’s what libraries are for. This is my house, not Bukowski’s. I will never allow the city of Los Angeles to turn it into a monument for this man. My grandfather was a Holocaust survivor. I’ll bring the whole Jewish Westside into this debate if I have to. Then what will the city of Los Angeles do?”… As for Bukowski’s own Jewish roots: “He never acknowledged his Jewish side,” Gureyeva argues. “The rumor is that Hitler’s mother was part Jewish. Now we have Bukowski — Hitler number two.”

Blurp
https://www.youtube.com/watch?v=Sbn1_2nHQVA

Jean Langoncet dit: à

Bukowski Gspot#2

renato dit: à

[À propos de l’ex cardinal, je ne comprends pas, car le sacrement de l’ordre ne peut être conféré qu’une fois, ne peut être annulé — « Tu es sacerdos in aeternum » —, ni conféré pour une période limitée. Et pour l’onction comment vont faire ? vont-ils lui râper les paumes de mains pour la lui « enlever » ?]

christiane dit: à

Mais, Renato, dans l’œuvre « Étant donné », le corps de la femme représenté en trois dimensions, d’une manière presque pornographique, (on pense aussi à « L’origine du monde » de Courbet) est celui de son grand amour : Maria Martins, tout comme le sein en relief sur le catalogue d’exposition de « Prière de toucher » pas celui de sa sœur.
Leur correspondance est magnifique et pas du tout celle d’un farceur ou d’un cynique. Elle était mariée à l’ambassadeur du Brésil, mais… très libre, un peu femme fatale… Il l’avait rencontrée à New-York.
Elle lui écrivait des poèmes enflammées :
« Longtemps même après ma mort / Longtemps après ta mort/ Je veux te torturer/ Je veux que ma pensée comme un serpent de feu/ S’enroule autour de ton corps sans te brûler/ Je veux te voir perdu, asphyxié ,errer dans le brouillard… »
J’avais consulté à la bibliothèque de Beaubourg la biographie écrite par Bernard Marcadé : Marcel Duchamp, La vie à crédit ainsi que les lettres à Maria Martins et Etant donnés : 1° Maria Martins, 2° Marcel Duchamp.
Rrose Sélavy, autre mannequin, était « moitié mâle, moitié femelle ». Duchamp aimait créer des personnages hermaphrodites. Bon, c’était sa marotte…
Donc, pour « Etant donnés » qu’est-ce qu’on voit par ces petits trous ? une figure féminine étendue sur des branches, mannequin, tenant une lampe à gaz allumée (du type bec Auer), une chute d’eau. On dirait une mise en scène de théâtre.
« Le mannequin se compose de trois parties : le tronc, le bras gauche qui tient la lampe Bec Auer et la tête. Sur la tête, à la place du visage, une mèche de cheveux blonds est fixée à l’aide d’une pince à linge ; le spectateur voit une partie de la mèche tomber sur l’épaule gauche de la figure.
La lampe à bec Auer est allumée ; ce n’est bien entendu pas du gaz qui brûle mais une petite ampoule peinte en vert, placée à l’intérieur. Toute l’installation « d’Étant Donnés » est minutieusement éclairée selon ses instructions et le plan détaillé des éclairages contenus dans le mode d’emploi. »

Bon, voilà, fin de mes recherches sur cette œuvre sulfureuse. Envie de bouquiner. Bonne soirée et merci pour tous ces dessins.

christiane dit: à

@et alii dit: 18 février 2019 à 18 h 15 min
Eh bien, votre lecture aura déclenché une passionnante recherche sur Marcel Duchamp et ses œuvres érotiques !
Bonne soirée.

Delaporte dit: à

renato dit: 18 février 2019 à 23 h 01 min
[À propos de l’ex cardinal, je ne comprends pas, car le sacrement de l’ordre ne peut être conféré qu’une fois, ne peut être annulé — « Tu es sacerdos in aeternum » —, ni conféré pour une période limitée. Et pour l’onction comment vont faire ? vont-ils lui râper les paumes de mains pour la lui « enlever » ?]

On peut en effet se poser la question, mais le droit canon a sans doute les réponses. Vous, renato, vous êtes habitué aux cardinaux qui restent dans les clous – comme moi. Et c’est très bien !

Claudio Bahia dit: à

https://blog.causeur.fr/bonnetdane/la-bete-qui-sommeille-002620#ligne

Amis français, posez-vous les bonnes questions. La France, du haut en bas est en ce moment dans une dérives et une soûlographie de mots qui ne signifient plus rien et d’actes irresponsables.
Macron se paie de mots et de phrases historiques et préhistoriques et se moque de vous.
Heureusement, il y a Lavande et quelques autres pour nous parler de la vraie vie, positive, créatrice, généreuse, même rieuse.
quelques autres: comment fait-on pour signifier que je parle de femmes ET d’hommes? doit-on écrire quelques autrs et autres? allez! encore un effort et on y arrivera.

renato dit: à

Mais christiane, comme tous les gens normalement constitué-e-s, MD a eu plusieurs grands amours.

Cela dit, on prend un-e modèle pour représenter une histoire, ce n’est pas dit que l’histoire c’est l’histoire du modèle ; d’ailleurs le modèle du bras est la deuxième femme de MD. Il semble certains que Feuille de vigne femelle c’est un calque anatomique de Maria Martins.

Dans l’œuvre de Philadelpie il faudrait se demander pourquoi cette porte…

vedo dit: à

Ah propos de la Chèvre de Mr Seguin, on peut avoir eu d’autres réactions. Quand j’y pense, et je vois alors encore maintenant les illustrations, c’est un cauchemar. C’est la répression de la liberté, punie de mort… J’ai toujours profondément détesté ce conte.

Delaporte dit: à

La chèvre de M. Seguin, c’est sans doute l’image de notre condition humaine vis-à-vis de la liberté. trop de liberté corrompt l’homme, et le perd. Seule la religion (chrétienne) identifie des données, des repères, des limites, pour ne pas se faire manger par le grand méchant loup. La chèvre de M. Seguin est un conte hautement moral, désespérant certes, douloureux. Tellement douloureux.

vedo dit: à

Sans doute, sans doute, et certainement même à un certain âge (disons avant 20 ans, et avec beaucoup de piqures de rappel tout le long de la vie), mais à l’âge de l’enfance, c’est un cauchemar terrible et inutile. Et pour les limites, c’est une loi naturelle qui va comme la gravitation.

vedo dit: à

Et pas beaucoup de leçon à prendre de ce conte, si ce n’est que la liberté amène la mort. (Evidemment très vieille histoire).

christiane dit: à

@renato dit: 18 février 2019 à 23 h 56 min
Vous en posez des questions ? Pourquoi cette porte ? Une séparation ? Une femme de l’autre côté… Peut-être cherchait-il son double féminin ? Peut-être la femme était pour lui inaccessible ? Défendue ?
Peut-être aussi, qu’avec toutes ces machines, ces objets, ces installations voulait-il dire que l’art ce n’était pas seulement une toile, de la peinture et des pinceaux… Bousculer toutes les notions dans le domaine de l’art et les gens… D’ailleurs on ne le qualifie pas de peintre mais d’artiste. Le grand mot et lâché : artiste ! et les professeurs tournesols s’interrogent. Un artiste. Qu’est-ce qu’un artiste ? Et personne pour répondre  » – Élémentaire , mon cher Watson ! »
A Beaubourg, on pouvait voir ses toiles, enfin, dans sa boîte en valise. Mais non, c’était des reproductions, puis il y mis des originaux :
https://www.youtube.com/watch?v=OGMmnDsW6h8
Un peu cynique, même beaucoup.

christiane dit: à

mit

Bėrėnice dit: à

21h34 on voit tout de suite que vous êtes documentée, une façon de tuer le temps intelligente sans s’ennuyer, bien au contraire. Faut il en concevoir un supplément qui s’ajoutera à votre âme déjà si bonne, là reside la question. A cote de l’opinion ou du regard qui s’enrichit afin d’oeuvrer au bien, au juste, et parfaire une objectivité sans faille, le culture livresque supplée à votre experience de l’humanité à conditiin toutefois de sortir des salons et transformer l’essai.Les combats que se livrent  » intellectuels et intellectuelles » proviendraient ils à l’édifiquation des foules poignardés et maladroites dans l’expression de leurs griefs, modifieraient ils la nature profonde de « l’être et l’étant « des nombreux qui se livrent à l’investigation littéraire, quand on connait le résultat, il y a de quoi en douter.

Bėrėnice dit: à

Parviendraient ils, des foules ignardes.

christiane dit: à

@renato dit: 18 février 2019 à 23 h 01 min (et Delaporte)

À propos de l’ex cardinal Théodore McCarrick, Page 7 sur le Monde, une page entière sur ce sujet, dont ces lignes :
« La congrégation pour la doctrine de la foi, le « ministère » romain chargé du respect de l’orthodoxie – qui est aussi chargé de traiter et juger les affaires de pédophilie et de violences sexuelles -, a annoncé samedi 16 février, le renvoi de l’état clérical de ce prélat qui avait déjà dû renoncer à son titre de cardinal en juillet 2018. […] C’est la première fois dans l’histoire moderne qu’un cardinal (le plus haut titre dans l’Église catholique) est défroqué pour scandale sexuel. »
Oui…
Mais, page 15, un très beau papier de Clarisse Fabre sur Bruno Ganz avec une photo émouvante prise en 2015 par Patrice Terraz. Visage offert, regard tourné vers l’extérieur, interrogatif…
Elle rappelle ses paroles de Bruno Ganz qui avaient été publiées dans le Monde en 2012, à propos de son interprétation d’Adolf Hitler dans « La Chute », d’Olivier Hirschbiegel : « Au niveau de la moralité, on a de grandes réserves à toucher à Hitler. On se dit : « C’est le personnage le plus horrible qui ait existé », et on ne veut pas s’en approcher. Il y a autour de lui une sorte de cordon sanitaire, qu’on ne peut pas et ne veut pas franchir. »

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Au village, la dame qui tient la petite épicerie m’a dit un jour: «Ah, Monsieur le Duc, si vous saviez…»; j’en suis encore tout remué. Après trente ans…

et alii dit: à

bonsoir christiane; Le grand mot est lâché : artiste !
que vous avez raison!

rose dit: à

vedo
oui
si ce n’est que la liberté amène la mort. (Evidemment très vieille histoire).

assassinée.
elle y songe.

vedo dit: à

Rose,
ce n’est pas une heure pour vous… (pour moi six heures en retard).

et alii dit: à

Balkon is a bold undertaking for a writer who has sold 12 million literary books worldwide, but it is not his first endeavour into the visual realm. In 2012, he opened the Museum of Innocence that brings to life his novel of the same name, and his sketches were featured in the 2015 Istanbul Biennial. Painting was a youthful passion, and he has described how his creative process begins with an image that he then conveys with words.

“I took these photographs at a time when I was struggling to write … and they reflect the fiction of an instant in my mind,” Pamuk said. “Will it affect the way I am a novelist, will it change my fiction? Not radically, but it will have an effect. Everything influences each other.”
https://www.theartnewspaper.com/news/novelist-orhan-pamuk-seizes-the-moment-in-new-photo-book-show?utm_source=sunday_february17_2019&utm_medium=email&utm_campaign=email_daily&utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=a0f016abb0-EMAIL_CAMPAIGN_2019_02_14_07_00&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-a0f016abb0-43644573
bonne journée les artistes

rose dit: à

(pkoi vedo six heures en retard pour vous ?)

rose dit: à

il voit la mer de son balcon, le rêve 🕌 🌊

Marie Sasseur dit: à

« Pour Kaufmann, c’est Le Rendez-vous de Bellevue qui caractérise le mieux l’art de Lequeu pendant la période révolutionnaire. La composition est complètement asymétrique mais équilibrée. Un donjon crénelé, une tour Renaissance surmontée d’un temple grec, des ouvertures en plein cintre qui côtoient une fenêtre en ogive et une autre en forme de trou de serrure, la construction est un drôle de mélange charmant. »
https://henryetraymond.wordpress.com/2015/07/08/les-folles-fabriques-de-jean-jacques-lequeu

Vient de paraître : «Jean-Jacques Lequeu, bâtisseur de fantasmes»

Une exposition à voir au Petit Palais (Paris), jusqu’au 31 mars 2019

vedo dit: à

Rose,
fuseau horaire.

renato dit: à

« Vous en posez des questions ? Pourquoi cette porte ? Une séparation ? Une femme de l’autre côté… Peut-être cherchait-il son double féminin ? Peut-être la femme était pour lui inaccessible ? Défendue ? »

Vous vous posez trop de questions, christiane, et trop compliquées. La question du double féminin MD l’avait résolue en 1922 ; celle de la femme inaccessible en 1911, d’ailleurs MD n’était pas un esprit archaïque comme l’était Rodin, p. ex., mais peu importe. Il était un homme intelligent il agissait donc simplement. Or, l’un des problèmes de l’art est celui qui consiste à mettre le spectateur dans la position de l’artiste. Mais qu’est-ce c’est la position de l’artiste pour MD dans cette œuvre — qu’elle est la part du souvenir — et comment donner au spectateur la possiblité de l’expérimenter ? Donc, pourquoi de cette porte ? C’est en trouvant la réponse à cette simple questions que vous comprendrez l’œuvre. Voilà une indication : MD fit venir la porte d’Étant donné à Philadelpie de France.

Cela dit, le spectateur cherche à comprendre, le public contemporain veut des réponses, c’est le problème de l’art : le public n’aime pas réfléchir — en fréquentant les musées, j’ai connu des dames de la cafétté plus attentive aux faits de l’art que ne le sont des amateurs qui se veulent avertis.

renato dit: à

PS, je peu me demander d’ailleurs sur quelles bases vous causez, car jusqu’à hier vous ne connaissiez pas la série de gravures relatives au G.V. qui donnent la profondeur du champ nécessaire pour expérimenter l’œuvre maîtresse de MD. Et pour conclure, le mot « artiste » impressionne peut-être les bas-bleus, il faudrait donc le lâcher avec beaucoup de cautèle.

Marie Sasseur dit: à

Finkie, qui fait son procès par médias interposés, n’ira pas non plus à la manif pour tous les républicains français .

Et pourquoi?

Parce que le parti facho de Montretout , n’y sera pas.

Florilège :

« Le plus virulent, celui qui m’a dit ‘rentre à Tel-Aviv’, a dit aussi ‘la France est à nous’ et ce n’était pas un petit Blanc »

« C’était très vraisemblablement un salafiste, il en avait l’allure, la barbe. Et d’ailleurs, il m’a dit : ‘Dieu va te punir’. C’est lui d’ailleurs je crois que les policiers ont identifié. »

« Cela ne fait pas partie de l’antisémitisme français d’où qu’il vienne »

« Quelque chose « me gêne dans la mobilisation de demain [mardi 19 février] », car « il y a eu une croix gammée sur le portrait de Simone Veil, il y a eu » le mot « Juden » [inscrit sur un commerce à Paris]. « On y revient, on se mobilise contre, si j’ose dire, le bon vieil antisémitisme, celui qu’on aime détester », or « ce n’est pas lui qui était à l’œuvre contre moi en tout cas. Est-ce que c’est lui [ce bon vieil antisémitisme] qui est à l’œuvre de manière générale en France ? Je ne le crois pas »

« Alors on va dire ‘faut surtout pas que le RN [Rassemblement national] participe au rassemblement de demain [mardi 19 février]’, mais c’est un problème parce que tous les partis républicains devraient être invités. C’est un parti républicain » qui représente « un nombre très considérable d’électeurs » et il y a « une rupture au moins apparente de Marine Le Pen avec son père et en plus elle l’a viré de son parti »

Declarations de ALAIN FINKIELKRAUT,

A bon sourd, salut !

rose dit: à

(fuseau horaire : 6hde retard c’est vers l’est)
(cautèle =précautionneux
archaïque dans ce cas précis signifie machiste : il épouse rose beuret, ce crétin absolu et laisse camille dévorée par le chagrin, rongée, anéantie ; folle de chagrin – de non-reconnaissance ou d’absence d’amour ? de l’objet aimé ? du maître ? (quel terme détestable)).
moderne = post médiéval (d’après Milner in la conférence mise en ligne par Delaporte(ouverte aux oiseaux)).

rose dit: à

zut et rezut c’est vers l’ouest. L’ouest. le fuseau horaire est à l’ouest.

Bėrėnice dit: à

Est ce que citer et en anglais remplace la phrase personnelle. Lvdlb ou et alii ou le genie sans bouillir anglophone. Je tenterai pas de placer une rime riche répondant à anglophone comme tu deconnes. Je réponds à certaines libertés que s’autorisent certains en certaines alliances les poussant à tutoyer méprisant les règles élémentaires de courtoisie mais je crois que c’est là une moindre transgression. Merci tout de même pour ce lien si intéressant et prouve une fois de plus l’étendue de votre savoir. Que le silence recouvre comme une neige votre fourberie entre autres malhonnêteté.

Bėrėnice dit: à

M…….és.

Marie Sasseur dit: à

Publié le 16 Avr 2017

Alain Finkielkraut : “Il est injuste d’aller jusqu’à accuser Marine Le Pen de faire du Pétain quand elle fait du De Gaulle”

 Twitter

Le philosophe Alain Finkielkraut a déploré dimanche les accusations de pétainisme portées à l’encontre de la présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, après ses propos sur la non-responsabilité de la France dans la déportation des Juifs sous le Régime de Vichy.

“Outre qu’elle me mette en porte-à-faux avec les instances communautaires, la position que je m’apprête à défendre, la thèse que je vais soutenir aujourd’hui, risque de surprendre, voire de heurter un certain nombre d’auditeurs”, a-t-il déclaré chez nos confrères de RCJ.

(Site: le monde juif)

Marie Sasseur dit: à

Finkie, la duplicité faite homme, haineux et lâche.

Marie Sasseur dit: à

Finkie ne mene pas son combat pour les républicains français, mais comme partisan de FN, et les antisémites vieille France, qu’il abrite. National identitaire, meprisant les institutions republicaines, à ce titre, il doit etre démasqué.

Marie Sasseur dit: à

« Au lendemain des insultes proférées à l’encontre du philosophe Alain Finkielkraut, Agnès Buzyn avait accusé Marine Le Pen – qui avait dénoncé «un acte détestable et choquant» – de jouer un «un double jeu». «Elle est contre l’antisémitisme mais elle a plein de néonazis dans son entourage» et «dès qu’elle peut aller en Autriche ou à Bruxelles rejoindre les néo-nazis et mouvements d’extrême droite d’Europe et du monde entier, elle y court», a-t-elle déclaré, concluant: «Elle mange à tous les râteliers. C’est ce que j’ai à dire aujourd’hui».
Le Figaro

Chaloux dit: à

Cette histoire de chèvre de Monsieur Seguin est hilarante dans le contexte où il y est fait allusion. (Elle m’a également hanté pendant de nombreuses années, non par le biais de la lecture mais par celui d’un 45 tours de Fernandel).
D’autant plus drôle qu’il s’agit vraisemblablement d’un aveu.
Briser ma corde? Vous plaisantez! Trop de dangers. Multiplier les cordes, au contraire, jusqu’à n’être plus soi-même qu’un amas de cordes, pour conjurer la peur.
Lumineux, pitoyable, et inutile. Les cordes, tout comme la liberté, mènent au loup, même si ce n’est pas la même bête. Et la seconde est bien plus redoutable.

rose dit: à

Plus tard, Angelo dira
 » C’est bon à savoir. Si on me demande ce que je fiche dans ces parages, je dirai que je suis de la réserve provisoire. »
(…)
Plus tard encore
https://books.google.fr/books?id=wB00DwAAQBAJ&pg=PT515&dq=Il+avait+l%27air+de+ne+pas+aimer+l%27enthousiasme+giono+le+bonheur+fou&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwilsIDzscfgAhWv1uAKHVeRAsQQ6AEIKDAA#v=onepage&q=Il%20avait%20l'air%20de%20ne%20pas%20aimer%20l'enthousiasme%20giono%20le%20bonheur%20fou&f=false
« Pain bénit ». enfin

bonne journée 🙂

rose dit: à

Enfin, d’un évènement donné, en faire de la récupération, son fer de lance, ou son fonds de commerce.

Peu reluisant dans chacun des cas.

Clopine dit: à

JJJ, vous allez être soulagé : plus aucun risque de tomber sur moi ce soir. Je vais à la manif de Rouen.

Lavande dit: à

Rose, vous parlez de qui et de quoi ?

Lavande dit: à

Clopine : logique ! on est partisan du « local » ou pas.

et alii dit: à

j’aurais dû écrire pour les anglophones et polyglottes:excuses:je n’écrirais plus rien,même en argot ou en javanais:vive l’orthographe et la fonction traduire sur l’ordi, vive la musique, vive la photo ,vive la peinture;et respirez en méditant;vive l’himalaya ; et les cordes et les codes,les privés, les copinassant et tous les autres;je m’en vais chez des humains humanisés dignes de ce nom

et alii dit: à

:je n’écrirais plus rien, je n’écrirai plus rien:sur ce blog

Bėrėnice dit: à

N’y voyez aucune méchanceté, mais si Pamuk est un grand littérateur on ne pourra pas dire la même chose de ces dons de photographe, n’importe qui équipé d’un appareil et ayant accès à ces paysages pourrait capter ces clichés.

Bėrėnice dit: à

TANT MIEUX, JE VOUS SOUHAITE DE BONNES RENCONTRES, DIGNES DE VOUS ET DE VOS INOMABLES QUALITES. cependant je doute de ne pouvoir vous démasquer sous un pseudo ou un autre, vous m’avez l’air accro, des journées entières sur le blog, quel manque cela risque d’occasionner que ce retrait total et annoncé.

et alii dit: à

Samuel Beckett
L’Innommable
pour les mal lisants,moins d’hypocrisie

Bėrėnice dit: à

Et à lui,si c’est en regard de votre prétendue humanité , je ris , à moins que vous optera pour une traduction récente de vos humanités en actes et intentions. Désolée d’en savoir un peu trop sur certains contes.

Bėrėnice dit: à

Optiez, correcteur.

P. comme Paris dit: à

Mâme Clopine au bûcher ?…

et alii dit: à

à moins que vous optera pour
ça c’estdu bougnat!

Bėrėnice dit: à

Hypocrisie, il y s’en trouve qui mange à tous les rateliers, moi l’exemple, je ne fais que ce pourquoi je suis payee, peu m’importent la couleur. La teneur, les consequences, les dommages, l’idéologie. L’argent n’a pas d’odeur.

et alii dit: à

la période des voeux est close ;souhaitez vous tout et le reste!

Bėrėnice dit: à

10h12 j’ai corrigé précédemment ce qui est occasionné par un manque de vigilance face au correcteur.

Bėrėnice dit: à

Vous restez à me répondre? Je n’en vaux pas la peine si l’on se refere á votre systeme de valeur. Seriez vous soudainement concernée par mes borborygmes ou est ce un accès de scrupules inattendu à l’oeuvre qui vous ordonne de rester pour defendre la cause des innocents?

et alii dit: à

. Et tout le monde radote ici : enfin une remarque juste!
au revoir ed!

renato dit: à

Observer que tout le monde radote c’est, en un sens, du radotage…

Marie Sasseur dit: à

Twitt
Le salon du livre de Casablanca cherche lecteurs.
Le reportage indique la presence d’enfants,tres nombreuse. Aux côtés d’éditeurs du Califat…
Cette histoire de stylos, seul intérêt des enfants, est emblématique du Maroc et de de l’Afrique.
Dans une population marocaine à la moyenne d’age tres jeune, outre les disparités urbain/rural- souvenir d’enfants surgis de nulle part, dans un paysage desertique- et comparée à la vielle Europe, environ 90% en primaire, entre 50 et 60% des jeunes sont scolarisés en secondaire, taux qui descend à 25% dans le supérieur.
Encore quelques années et ce reporter pourra changer son titre.
Et arreter les anti-depresseurs.

christiane dit: à

@et alii dit: 19 février 2019 à 3 h 05 min
Oui.

Renato me dit donc (aussi…) que je pose trop de questions mais lui en pose aussi sauf qu’elles ne sont pas en mots mais en images.
Les questions ouvrent le dialogue, certaines réponses le ferment…
Ainsi, ce matin, j’interroge le mot « antisioniste » car des hommes honnêtes peuvent être antisionistes tout en luttant contre l’antisémitisme. Doit-on mélanger le religieux et le politique pour le peuple du Livre ? Peut-on accepter tout de la politique expansionniste d’Israël, des territoires grignotés au peuple palestinien, année après année ? La création de l’État d’Israël, après la guerre a superposé l’octroi d’une terre ancestrale au peuple juif, d’après la Torah, et une expulsion des peuples qui vivaient sur ces terres. Rien n’est simple…
Il faut combattre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie, oui, et ces injures violentes (l’injure est l’attaque dans ce qu’elle a de plus direct et outrageant) qui cachent un antisémitisme larvé mais renvoient aussi à un débat auquel A.Finkielkraut aurait eu des choses à dire sur le plan politique, dans un autre lieu, dans d’autres circonstances.
Il importe d’extraire la discussion du champ émotionnel pour la resituer dans le cadre de l’analyse.
Je suis interrogative également sur qui sont les GJ aujourd’hui ? Comment s’y retrouver dans cet amalgame de gens sincères qui défendent leur vie devenue impossible, économiquement parlant, et tous ces gens violents, racistes, casseurs, parfois GJ, qui, maintenant, défilent avec eux, souvent malgré eux. De plus, quelle zizanie au sein des GJ quant à leur représentation en politique.
Cette manifestation met aussi cela en évidence, de plus elle se fait à l’appel d’un parti politique ce qui renvoie… au politique.

En 1990, j’avais participé à la manifestation liée à la profanation des sépultures du cimetière juif de Carpentras dans la nuit du 8 au 9 mai.
L’affaire avait été résolue six ans plus tard par la condamnation de quatre néonazis. La loi Gayssot du 13 juillet 1990, tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe fut élaborée dans le contexte politique marqué par cette profanation. Mais des débats violents la suivirent à propos de l’article 4 (Les traces du passé colonial, longtemps perçues comme anodines, heurtaient la sensibilité du plus grand nombre) rappelant qu’il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique. De nombreux historiens signèrent un manifeste « Liberté pour l’Histoire ».
Elle fut précédée en 1972 par la loi Pleven créant des délits spécifiques pour la provocation à la discrimination, à la haine et à la violence raciales.
Avec ces lois, le racisme n’était plus une simple opinion, il devenait un délit.
Le Conseil de l’Europe a continué cette réflexion en recommandant aux membres de l’Union européenne de combattre les discours de haine. La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme a organisé en juillet 2000 un colloque européen consacré aux mesures concrètes de lutte contre le racisme.
Que manque-t-il, donc. Qu’est-ce qui est tolérable et qu’est-ce qui ne l’est pas ou plus ? Un plan 2018-2020 a été présenté pour lutter contre la « flambée » d’actes antisémites. Ce plan vise plus spécifiquement des propos tenus sur internet. Et l’on sait que le numérique rend difficile l’identification des auteurs.

Des questions, encore des questions, toujours des questions…

Bėrėnice dit: à

10h32 vous faites bien de saluer votre amie, votre associée? Soeur de coeur? Ceci dit il lui reste à cultiver son jardin avant de prêtendre rivaliser avec vos raffinements, elle pourrait être votre élève, elle m’a l’air en recherche d’appuis et professeurs.

Bėrėnice dit: à

@ renato.

rose dit: à

renato

le lien sur Le bonheur fou, à vous adressé ce matin, l’est aussi à autrui.
Il me semblait, il y a trois jours lorsque j’ai lu ce passage il me semblait pas mal correspondre à nos évènements politiques le roi, et la foule.
À vous de voir si vous y trouvez un quelconque intérêt, espérant que vous y trouviez

rose dit: à

Lavande à 9h49

je parlais d’un cas particulier qui peut être étendu plus large, et ce ne concerne pas quelqu’un du blog.
Lorsque d’un évènement tragique vécu dans son enfance, à douze ans, on fait un fonds de commerce, cela m’apparaît très laid. La résilience, oui, mais pas vivre de par les ruines.

et alii dit: à

christiane:M.A.Oouaknine raconte dans l’un de ses livres que l’homme est ma :ie quoi? Ie question

et alii dit: à

bien sur j’aurais pu revenir sur le billet
On doit cette phrase au philosophe Gottfried Leibniz. Elle apparaît en 1740 dans son ouvrage «Principes de la nature et de la grâce » http://bit.ly/12KhZwJ

Le philosophe allemand Martin Heidegger écrit à propos de cette question dans son ouvrage « Le principe de raison » http://data.rero.ch/01-2178001

et alii dit: à

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?

et alii dit: à

vous trouverez surement d’abondantset savants commentaires à la citation fameuse de Leibniz;inutile que je persévère ici

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