de Pierre Assouline

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La République des livres
Johann Chapoutot engage à prendre les écrits nazis au sérieux

Johann Chapoutot engage à prendre les écrits nazis au sérieux

Il y a eu des historiens pour s’interroger sur le pourquoi du nazisme, d’autre sur le comment du nazisme, mais rares ceux qui ont tenté les deux afin d’en démonter la mécanique. Johann Chapoutot, germaniste français de 36 ans, l’un des plus brillants historiens de sa génération, en est. Si publier une somme dans la prestigieuse collection de Pierre Nora « Bibliothèque des histoires » est une consécration pour un universitaire, on dira qu’il a reçu précocement son bâton de maréchal. Son livre La Loi du sang. Penser et agir en nazi (566 pages, 25 euros, Gallimard), non seulement passionnant et édifiant mais important, est un événement dès lors que l’on veut bien faire l’effort de considérer les nazis comme autre chose que des monstres, des fous ou des barbares doublés de gangsters.

Le pays le plus alphabétisé d’Europe dans les années 30 n’a pas non plus versé dans le crime de masse alimenté par le déni d’humanité en raison d’une mystérieuse exceptionnalité, d’un Sonderweg, voie particulière qui l’aurait mené là où il l’a mené. Ce serait trop simple si l’on pouvait expliquer en terme d’affects et en mettant en avant les bas et vils instincts, ce qui nous révulse, et du même coup résoudre le problème de compréhension que le phénomène nous pose. Longtemps, des analystes du nazisme s’en sont contentés. L’immense mérite du livre de Johann Chapoutot, certes après quelques autres mais plus rares qu’on ne le croit (le controversé Ernst Nolte par exemple, Eberhard Jäckel, Ian Kershaw), moins neufs et moins complets, est de montrer que le nazisme, loin d’être un délirant fatras de crétineries, a développé une intelligence qui lui était propre, de l’Histoire, de l’homme dans le temps, de la crise de la modernité. Encore fallait-il se donner la peine de chercher les textes, de les analyser alors qu’ils ont souvent été méprisés et, partant, ignorés, autant dire : les prendre au sérieux.

Pour rendre le phénomène intelligible, Chapoutot n’a pas hésité à puiser dans l’immense, et peu étudiée, littérature grise, juridique et théorique (d’ordinaire, les historiens n’aiment guère s’y frotter), produite par les penseurs du nazisme (sa bibliographie compte plus d’un millier de titres, et sa filmographie, une cinquantaine). Des juristes bien sûr, mais aussi des anthropologues, des sociologues, des médecins, des philosophes. Leurs sources sont très anciennes puisqu’elles se nourrissent au Platon de la République et au Tacite de Germania. Ils prétendent à la rationalité scientifique, croient incarner la victoire de la raison sur la déraison

Mein Kampf lui paraît sans grande importance dans la formation de la vision du monde nazie. Au mieux, un réceptacle d’idées formant programme. Il est vrai que, contrairement à d’autres textes moins connus, Mein Kampf reflète assez peu en quoi le nazisme biologisait l’Histoire, laquelle devait obéir aux lois de la nature, ce qui consistait à protéger le sang de la prétendue race germanique en faisant couler celui des autres. Car la vie est un combat. Dans cette perspective, le millenium n’est pas une lubie mais un programme. Pour l’appliquer, il n’y a pas d’autre choix que de proscrire les mélanges, conquérir un espace vital et détruire tout ce qui menace ce processus sans alternative. Ils étaient convaincus d’avoir compris les lois de l’Histoire et d’être seuls en mesure de les appliquer et de les faire respecter au seul bénéfice d’une race dite supérieure, la leur, naturellement.

Cette vision de l’Histoire tient en trois mots : Volk, Blut, Boden. Chaque mot compte, surtout replacé dans les usages de l’époque. Chapoutot rappelle ainsi que Vernichten signifie « anéantir » et, s’agissant des Juifs, les faire disparaître en tant que peuple du sol allemand puis européen, par l’émigration forcée, la destruction de tous les Juifs d’Europe n’intervenant que plus tard, avec l’évolution de la situation militaire à L’est et l’entrée en guerre des Etats-Unis, en décembre 1941. Les chefs nationaux-socialistes ne demandent pas aux Allemands d’agir en « conscience », notion qu’ils abhorrent, mais de manière konsequent.

On découvre là une nouvelle conception du droit selon laquelle l’obligation (je dois faire), qui avait cours dans le système libéral héritier des principes romains et de la Révolution française, est remplacée par la nécessité (je ne peux pas ne pas faire). L’individu n’est rien, le peuple est tout. Dans cette révolution culturelle, véritable nébuleuse qui agrège tant d’idées différentes qu’on a du mal à distinguer un dogme, le droit coutumier semble issu de sa volonté générale. Tout est subordonné au droit à la vie du peuple allemand selon la loi naturelle. C’est cela, le biologisme nazi, avec tout ce qu’il a de prométhéen, porté par une guerre permanente contre ses ennemis, à commencer par les Juifs.

naze

Pas de place pour deux peuples élus dans ce système de pensée. Le rival doit nécessairement être éliminé car l’élection suppose l’exclusivité. L’idée de race est centrale dans toutes les lois édictées en Allemagne entre 1933 et 1945. Et à la toute fin de la guerre, si Hitler ordonne la politique de la terre brûlée, indifférent aux nécessités vitales de son peuple après lui, c’est qu’il juge que celui-ci est désormais trop médiocre pour lui survivre :

 « La nature a rendu son arrêt. En bonne logique biologique, la vie du peuple allemand s’arrête là » conclut Johann Chapoutot.

Hitler propose aux Allemands de revenir à la puissance, à l’honneur et à un avenir radieux, selon un rituel quasi religieux : le sang, la race, l’eschatologie. L’unité de la race, qui s’appuie sur les divisions blindées du droit, conjure tant le spectre d’une lutte de classes que celle d’une guerre civile. On comprend mieux en lisant ce qui est déjà « le Chapoutot », comme on le dit d’un classique ou livre de référence, combien le nazisme est une utopie concrète et manichéenne, accomplissant le Mal au nom du bien, mise en œuvre par des millions d’Allemands, fonctionnaires, policiers, biologistes, planificateurs, économistes, administrateurs, militaires, ingénieurs. Lorsque certains d’entre eux furent mis en procès par les Alliés au lendemain de la guerre, ces derniers furent stupéfaits de les entendre se défendre en assurant avec des accents évidents de bonne foi qu’ils avaient cru à la légalité de leurs actes, ce qui suffisait à leurs yeux à balayer toute culpabilité. Ils accomplissaient une tâche (Aufgabe).

Les notions même d’universalité du genre humain et de liberté politique, piliers des démocraties occidentales, leur étaient étrangères. Souvent diplômés, formés aux meilleures écoles, nombre d’entre eux étaient devenus ce qu’on appellera « des intellectuels d’action ». C’est tout le mérite du travail de Johann Chapoutot, non seulement de prendre les textes des nationaux-socialistes au sérieux, qu’il s’agisse des postulats, des raisonnements, des concepts, mais encore de rappeler, et dans certains cas de révéler, que derrière l’esthétique nazie (parades, défilés, architecture, prestations de serment en masse etc), il y avait bien une éthique, une conscience, des valeurs, une logique, une moralité du mal, toutes choses constitutives d’une nouvelle normativité.

Qui s’abstient de les analyser dans la volonté de comprendre le déploiement de la violence criminelle nazie, se condamne à une vision superficielle du phénomène. Cette vision du monde reposait sur la récusation absolue des valeurs dites judéo-chrétiennes et des principes hérités des Lumières. Le peuple allemand réinventé par le national-socialisme se veut déterminé par son sang et enraciné dans son sol. Et ça peut se lire dès 1927 dans Mein Kampf. Enfermés dans leur logique, les théoriciens nazis, ou plutôt leurs fantômes, convaincus d’avoir été des surhommes éradiquant leur pays de sous-hommes, seraient horrifiés d’apprendre que l’étude de leurs idées longtemps après a pour but de mettre à jour ce que l’homme a fait à l’homme.

 

 

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commentaires

562 Réponses pour Johann Chapoutot engage à prendre les écrits nazis au sérieux

Marcel dit: à

… les nazis comme autre chose que des monstres, des fous ou des barbares doublés de gangsters.

Des salauds mégalos par exemple.

Bloom dit: à

Et à la toute fin de la guerre, si Hitler ordonne la politique de la terre brûlée, indifférent aux nécessités vitales de son peuple après lui, c’est qu’il juge que celui-ci est désormais trop médiocre pour lui survivre :

Certes, mais rien de nouveau du point de vue historiographique, Ian Kershaw avait déjà mis le phénomène en lumière il y 20 ans.

JC..... dit: à

Eh, oui ! Les valeurs dites universelles sont toujours étroitement régionales ! Chacun combat pour les siennes, car ce sont les bonnes.

A mort….

la vie dans les bois dit: à

« The Soviet army entered Auschwitz — the network of extermination camps operated by Nazi Germany in occupied Poland — on Jan. 27, 1945, liberating the most notorious site of the Holocaust. In the decades since, groups of survivors have gathered to honor that day — including an annual remembrance at Auschwitz itself. This year, they mark the 70th anniversary of liberation on Tuesday — a day that, for a significant portion of remaining survivors, may be the last major remembrance of their lifetimes. The numbers themselves tell the story. »

http://www.washingtonpost.com/sf/world/2015/01/23/with-fewer-voices-auschwitz-survivors-speak/

la vie dans les bois dit: à

« il y avait bien une éthique, une conscience, des valeurs, une logique, une moralité du mal, toutes choses constitutives d’une nouvelle normativité. »
et beaucoup de fonctionnaires zélés.

JC..... dit: à

Il ne faut rien attendre de raisonnable d’un peuple respectant d’autres valeurs « universelles » que les siennes propres. Car c’est fatale faiblesse ! Il est condamné à terme par le multiculturalisme qu’il tolère, voire encourage.

Le drame de croire que, par exemple, le terrorisme est l’affaire de fous ou de déséquilibrés mine notre chère occidentalité.

Le totalitarisme le plus fou est parfaitement sensé… Question de référentiel.

N’oublions jamais que le combat, la lutte, la guerre, la cruauté, la violence, sont inévitables pour qui veut vivre ses lois propres de mammifère supérieur, bien installé dans sa foi, son référentiel culturel, ses certitudes, ses définitions du Bien et du Mal… parfaitement régionales !

cervantes dit: à

Même si le pourcentage de juifs en Espagne est seulement à 0,2% de la population, les stéréotypes négatifs sont très présents et ils sont le symptôme d’une «pathologie sociale »
(…) en Espagne ce n’est pas un crime de dire que « les Allemands ont eu tort de ne pas les brûler tous les Juifs », ou que » les Juifs sont une race pestilentielle et dangereuse ».
http://jssnews.com/2011/12/26/un-etudiant-espagnol-sur-deux-refuse-de-sasseoir-a-cote-dun-juif/

cervantes dit: à

589
Récadère, roi des Wisigoths (en Espagne), se convertit au christianisme. Il s’allie au clergé et somme les Juifs de se convertir ou de quitter le pays.
613
Début de presque un siècle de mesures anti-Juives dans l’Espagne Wisigothique : Les Juifs doivent choisir entre la conversion et l’exil.
633
Quatrième concile de Tolède, en Espagne Wisigothique : Le concile condamne les baptêmes forcés faits sur les Juifs. Toutefois, ceux déjà accomplis sont validés. Les enfants des Juifs convertis sont retirés à leur famille pour leur éviter l’influence de leurs parents.
638
6ème concile de Tolède : Une confession publique est instituée au cours de laquelle les Juifs convertis se repentissent de leurs fautes et promettent de suivre à la lettre la foi catholique
avant 653
7ème concile de Tolède : Les convertis sont contraints de signer un texte où ils s’engagent à ne pas se marier entre eux et à exécuter eux-mêmes les convertis qui n’observeraient pas bien la foi catholique
avant 681
Le 11ème concile de Tolède interdit de pratiquer les fêtes Juives et condamne la personne qui serait attrapée comme telle à être scalpée !
vers 681
11ème concile de Tolède : condamnation de la peste juive qui renaît à chaque fois de nouvelles folies. Renforcement de la surveillance des Juifs convertis au christianisme.
694
Dans l’Espagne Wisigothique, réduction en esclavage des Juifs accusés d’aider les Musulmans dans leur effort de guerre. Moins de 20 ans plus tard, en 711, l’Espagne succombera aux Musulmans et le royaume Wisigoth disparaîtra. Ce sera pour les Juifs un immense soulagement.
700
En Espagne Wisigothique, un décret est promulgué affirmant que toute personne trouvée en train de pratiquer un rite Juif sera vendue comme esclave et ses enfants seront confiés au clergé.
711
Conquête de l’Espagne par les Musulmans. Persécutés par les Wisigoths, les Juifs font bon accueil aux nouveaux maîtres du pays et seront accusés de les avoir aidés. Après la conquête du pays par les Musulmans, de nombreux Juifs réfugiés en Afrique du Nord pour échapper aux persécutions des Wisigoths retournent en Espagne. Les Juifs espagnols se verront imposer une version modérée du pacte d’Omar.

http://www.histoiredesjuifs.com/articles.php?lng=fr&pg=715

Ann O'Neam dit: à

Je crois qu’il ne faut pas lire, en dernière phrase « des sous-hommes éradiquant leur pays de sous-hommes », mais bien « des sur-hommes éradiquant leur pays de sous-hommes », ce qui change tout, non ? (si Freud était là, verrait-il dans ce lapsus scriptae un soubresaut inconscient du tréfonds assoulinien ?)

A part ça, article passionnant, est-il besoin de le dire ?

MORASSE dit: à

« montrer que le nazisme, loin d’être un délirant fatras de crétineries, a développé une intelligence qui lui était propre, de l’Histoire, de l’homme dans le temps, de la crise de la modernité. »
Je l’ai toujours entendu et, constamment, j’ai été entravé par une vision comme celle de Charlot dans « le Dictateur »… Les « Guignols de l’Info », leurs précurseurs et leurs successeurs, sont une malédiction de la pensée au même titre que la « reductio ad Hitlerum ».

Passou dit: à

Merci Ann O’Neam, corrigé.

JC..... dit: à

On peut admirer effectivement certains discours de notre méchant Dolfie P’tite Mostach’ au cours desquels son imitation de Charlot s’avère particulièrement réussie ….

JC..... dit: à

Comment croire qu’Hitler était fou ?

Cela ne tient pas une seconde : c’était le bonhomme qu’il fallait, au moment où il le fallait, pour un peuple allemand majoritairement prêt à suivre son idéologie séduisante.

Repensons à Napoléon ….Un autre fou ?

Polémikoeur. dit: à

Qui Napoléon voulait-il exterminer ?
Ce qui n’a pas empêché qu’il fut
peut-être trop turbulent
à répétition.
Bonapartement.

JC..... dit: à

Polemikeur,
Tous les fous ne sont pas identiques dans leurs comportements ! Napoléon n’est pas Hitler. Un fou ne ressemble pas à un autre… Cela dépend des personnalités, des pays, des époques ….

A mes yeux, beaucoup d’Européens peuvent à juste titre considérer que Napoléon était un fou !

Widergänger dit: à

« Les notions même d’universalité du genre humain et de liberté politique, piliers des démocraties occidentales, leur étaient étrangères. »
_________________

Faut arrêter de dire n’importe quoi ! Il s’agit du peuple allemand, d’intellectuels allemands ! Qui ont lu Kant, étudié les grands écrivains allemands, lu Lessing ! Faut arrêter de prendre les lecteurs pour des cons.

Le grand problème que n’aborde pas ce bouquin apparemment, c’est comment un régime politique a réussi à faire basculer des intellectuels qui faisaient bel et bien partie de l’élite cultivée de l’Europe des Lumières avec des Goethe et alii à de tels monstres cyniques ? Telle est la question, la seule qui vaille, et qui est absolument abyssale.

Widergänger dit: à

Il n’y a pas de rapport entre l’élection telle que la pense la Torah et ce que les nazis entendent dans ce mot d’élection. L’un est l’inverse de l’autre. Le parallélisme est un non-sens et une infamie.

Widergänger dit: à

Il y a apparemment une contradiction dans le raisonnement de Chapoutot. On ne peut à la fois prétendre que la nazisme vise à créer un homme nouveau et qu’il est un « naturalisme » qui s’articule sur les lois de la nature biologique. Boire ou conduire il faut choisir…

Diagonal dit: à

Drôle de billet, ce matin.
La RDL peine à convaincre du prétendu saut qualitatif décisif de l’opus par rapport à l’historiographie bien connue du fait nazi, depuis Kershaw et tous les autres…
Que Chapoutot adopte une attitude « compréhensive » à l’égard de l’enracinement national socialiste appuyé sur des écrits encore peu connus leur servant de support, quoi de plus banal pour un historien suivant la démarche wébérienne de neutralité axiologique normale ?
On se demande surtout les raisons matutinales d’un pareil encensement pour un post-thésard de « 36 ans, l’un des plus brillants historiens de sa génération » ! C’est-i à cause que Nora l’a accueilli dans sa collection, et pour les besoins d’un éventuel renvoi d’ascenseur ? Et puis cette désinvolture familière, quelques lignes plus loin : « le Chapoutot » qui fera date !… Déjà millésimé ! Tout un poème dans la distance du vieux maquignon roué qui en a vu d’autres et s’y connaît en matière de jeunes taureaux prometteurs !…
Reste qu’on n’a toujours pas bien compris le sens de la phrase : « l’unité de race qui s’appuie les division blindées du droit »… Dommage, on aurait aimé être sûr d’avoir compris la logique du juriste nazi, sous la plume de la RDL.

Polémikoeur. dit: à

Plutôt qu’une intelligence propre au nazisme :
une logique spéciale, très spéciale.
Beaucoup plus de surrénales
que de cortex préfrontal.
Nuisance inversement
proportionnelle
à la durée de vie,
qui fut à peine celle
d’un pauvre taré sévère.
Juste retour de manivelle !
Coûteux mais tellement juste.
Maintenant, prendre au sérieux,
les écrits, la théorie : bien sûr !
Gageons toutefois qu’il y reste
autant de pouvoir de séduction
pour encore trop d’animaux
à sang froid que d’enseignement
utile, c’est-à-dire de vaccin efficace
contre le risque périodique de rechute,
hélas !
Alors, horrifiés, les théoriciens nazis,
de se savoir étudiés « longtemps après » ?
Pas de quoi, pas tellement, ni si longtemps
ni horrifiés ; au contraire, la survie
de leurs idées est ainsi assurée,
« volens, nolens ».
S’il n’y avait que les « bonnes » idées
qui étaient dures à enterrer !
Alors ? Veiller au grain…
Cultattentivement.

JC..... dit: à

« quoi de plus banal pour un historien suivant la démarche wébérienne de neutralité axiologique normale ? »

Quel merveilleux parler corporatiste ! Combien je regrette de ne pas être historien, Diagonal…. Quelle belle langue !

correcteeur dit: à

« l’unité de race qui s’appuie les division blindées du droit »…

Il manque peut-être un « sur » ?

Et un s à « division ».

Polémikoeur. dit: à

Sans réduire le rôle des historiens,
d’hier, d’aujourd’hui ni de demain,
pas si « longtemps après », il reste
encore des témoins et pas mal
de vestiges parlants pour avoir,
si l’on veut, une vision nette
de la période nazie.
Si l’on veut.
Sinon, il est, momentanément,
plus confortable de fermer ses écoutilles
au récit de ce qui remet en cause et en question
l’existence même et la raison.
Sinon, aussi navrant que ce soit, il est permis
de rallier plus ou moins le parti des bourreaux.
Il n’a pas fallu « longtemps après », à peine la fin
des années 40, pour qu’un respectable vétéran
de notre classe politique, et chef dynastique,
s’en prenne ouvertement aux Juifs à la Faculté
de Droit. Pas grave, un « détail » !
Affronteusement.

roland dit: à

un peuple allemand majoritairement prêt à suivre son idéologie séduisante.

jc toujours aussi superficiel

pat dit: à

un rituel quasi religieux : le sang, la race, l’eschatologie. L’unité de race, qui s’appuie les divisions blindées du droit, conjure tant le spectre d’une lutte de classes que celle d’une guerre civile. On comprend mieux en lisant qui est déjà « le Chapoutot », comme on le dit d’un classique ou livre de référence, combien le nazisme est une utopie concrète et manichéenne, accomplissant le Mal au nom du bien,accomplissant le Mal au nom du bien,

cf les fous de dieu au moyen-âge , ensuite maintenant…

pat dit: à

« beaucoup d’Européens peuvent à juste titre considérer que Napoléon était un fou ! »

vous êtes beaucoup d’Européens à vous seul?

la vie dans les bois dit: à

c’est intéressant, ça, du  » normativisme » et de la « rationalisation » ou « Weber pour ceux qui font du camping » :

« A la différence du juriste dogmaticien, le sociologue n’a pas pour ambition de vérifier la conformité des pratiques aux règles. Sa préoccupation consiste plutôt à comprendre comment, en orientant l’action des individus, ces dernières contribuent à la production de régularités sociales. »

http://www.scienceshumaines.com/max-weber-1864-1920-aux-sources-de-la-sociologie-allemande_fr_3918.html

Vibrisse dit: à

le camarade JC a bien du mal à camoufler son admirations pour son pote Adolf

Phil dit: à

Heisses Thema à l’heure où nos amis allemands de Dresde n’en finissent plus de comptabiliser les dégâts causés par leurs amis alliés.
weisst hier jemand: quel était le thème du doctorat en littérature de Goebbels ?

Vie des Plaines à votre service dit: à

D’après la fiche de Wikipedia, voici our rappel le titre de la thèse de Joseph Goebbels: Wilhelm von Schütz als Dramatiker.
@15.17 : « Ein Beitrag zur Geschichte des Dramas der Romantischen Schule » (Wilhelm von Schütz, comme dramaturge. Une contribution à l’histoire du drame de l’école romantique). Dissertation, Heidelberg 1922.
Cela dit, on ne voit pas trop le rapport avec le sujet du jour.

Passou dit: à

merci Correcteur, c’est corrigé

JC..... dit: à

roland dit: 27 janvier 2015 à 12 h 57 min
« jc toujours aussi superficiel »

Roland toujours aussi profond … !

JC..... dit: à

«Les thèses complotistes prennent leur source dans Internet» a lancé François Hollande lors de son discours du 27 janvier au mémorial de la Shoah. »

Eclatons d’un rire clair à l’énoncé de cette bêtise présidentielle de plus ! NON ! les thèses ne proviennent, ni ne sont facilitées par un OUTIL. La demande des Etudiants juifs et des Déportés d’Auschwitz est absurde : le négationnisme, le complotisme, ne prennent pas leur source dans Internet.

Laissons la bêtise négationniste s’exprimer ! Liberté d’expression, les Charliephiles !

Sergio dit: à

Fou, fou… Tout le monde l’est ! Le seul repère, ipso facto qui ne va pas plus loin qu’une modélisation parmi tant d’autres, c’est un ensemble de courbes de Gauss, havec des quartiles et tout un tas de haubans pour décorer ; il faut être aussi précis que les nazis !

JC..... dit: à

« C’est à l’Islam de s’adapter à l’Europe et non l’inverse ». La journaliste et réalisatrice Hind Meddeb dans la lignée de son père récemment disparu, le grand intellectuel franco-tunisien Abdelwahhab Meddeb. Bon sang ne saurait mentir. »

Juste une confusion : l’islam, on sait clairement ce que c’est depuis un millénaire et demi, l’Europe, on ne sait toujours pas ce que c’est….

A votre avis : qui se couchera devant l’autre si nous n’y prenons garde ? L’Europe ou l’Islam ?

Martinn dit: à

JC = Golnisch + Zemmour + mégret + Marine, en pire

Polymultiplié dit: à

il y avait bien une éthique, une conscience, des valeurs, une logique, une moralité du mal, toutes choses constitutives d’une nouvelle normativité.

L’expression « une moralité du mal » est contradictoire. Elle procède du sentiment que le Bien national socialiste est en réalité le mal. On ne peut soutenir cette thèse que si on considère possible la définition de critères universels du bien et du mal, tâche probablement hors de portée des humains. Ainsi, pour les nazis comme pour tous ceux qu’ils avaient convertis à leur vision des choses, il n’existait pas d’autre Bien, dans toute l’aire où s’étendait leur pouvoir, que le Bien national-socialiste. Le triomphe du Bien national-socialiste en Allemagne, entre 1933 et 1944, est une preuve de plus de l’irrémédiable relativité des valeurs morales.

JC..... dit: à

Il est réjouissant de voir le peuple juif, pauvres gens ayant subi toutes les « valeurs morales » des autres crapules de l’Europe des Lanternes (celle qui précédaient les Lumières à crédit d’aujourd’hui), prendre son destin en main en faisant en Palestine comme il l’entend, au milieu de voisins débiles et criminels …!

Sergio dit: à

Le problème, havec oncle Wolf, c’étaient ses flatulences ; en plein air comme ici, cela pouvait aller, bien que pas très longtemps. Voilà comme il est nécessaire de conduire l’analyse scientifique de l’Histoire…

TKT dit: à

Phil dit: 27 janvier 2015 à 15 h 17 min:
« weisst hier jemand: quel était le thème du doctorat en littérature de Goebbels ?:
Phil, il fit son doctorat sur un auteur juif, par la suite il se démena pour faire disparaitre des archives son doctorat, effacer ce choix qu’il pouvait considérer comme une sorte de « Rassenschande ».
Quand Adolf Hitler vivait à Vienne, ses seuls clients pour ses peintures furent des juristes juifs. Par la suite, devenu le Führer, il se démena pour racheter ses peintures, enfin, pour faire racheter afin de faire monter les prix.

Polymultiplié dit: à

JC….. dit:

au milieu de voisins débiles et criminels …!

Ben voyons. Car nous voulons la nuance encor…

JC..... dit: à

@TKT
Bonjour Thierry !
Toujours aussi Kron ?
Bien à vous, et bonne nuit auto-mentulée….

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Lorsque le crime est revêtu de la légalité, il cesse d’être un crime pour ceux qui placent la Loi au dessus de tout: parlez-en aux militaires français qui ont torturé des Arabes pendant le guerre d’indépendance algérienne. Convaincus que leurs ordres respectaient le Droit, ils obéissaient.

Le supposé peuple allemand, comme le supposé peuple français, est une création issue de la volonté d’hommes politiques, rois, chanceliers, théoriciens passés aux actes. Quoi de plus différent qu’un Prussien luthérien et un Bavarois catholique? L’unité française accomplie par Louis XIV et Napoléon, aux dépens de territoires allemands, a créée outre-Rhin des jaloux qui se sont dit: pourquoi pas nous? Hitler admirait Napoléon. Son seul regret est qu’il ne fut point Germain.

Polymultiplié dit: à

TKT dit: Par la suite, devenu le Führer, il se démena pour racheter ses peintures, enfin, pour faire racheter afin de faire monter les prix.

Quelle est la cote actuelle des productions picturales de Hitler ? A supposer, bien entendu, qu’on en trouve sur le marché.

Polymultiplié dit: à

Cette vision du monde reposait sur la récusation absolue des valeurs dites judéo-chrétiennes et des principes hérités des Lumières.

Il me semble que cela a été dit bien avant Chapoutot. A vérifier.

La Reine des chats dit: à

Lu Ian Kershaw, Raul Hilberg et qq autres mais je ne connaissais pas Johann Chapoutot. Ma prochaine lecture, donc. Beau et nécessaire billet en ce jour de commémoration, non seulement quelques semaines après les attentats de Paris & autres atrocités de par le monde,mais aussi le score inquiétant, assumé, d’Aube Dorée en Grèce, alors que le parti ne bénéficie même pas d’un affichage de propagande organisé et que plusieurs de ses leaders sont en prison. En 2015! Soixante-dix ans après la libération d’Auschwitz! Certes de quoi rester muet, mais aussi avoir envie de décortiquer, comprendre,afin de tenter d’éradiquer le mal à la racine, autrement dit commencer à essayer de prendre les choses en amont

La Reine des chats dit: à

Ce qui m’a tjs posé question étant que ce qui est décrit par exemple comme « universalité du genre humain » peut-il se cacher derrière le petit doigt du non apprentissage, voire de la pédagogie durablement exercée dans un sens inverse, pour expliquer/justifier que cette notion en vienne à faire totalement défaut, s’absente en entier du champ de toute conscience?

Phil dit: à

Goebbels a soutenu sa thèse à Heidelberg, la Palatine a toujours regretté ses cerisiers de Heidelberg que Louis avait fait raser.

bab el-oueda dit: à

Lire Abdenour Bidar évoquant l’Islam, c’est comme écouter la conférence d’un curé sur « Le couple chrétien et la sexualité ».

On aimerait y croire, on a du mal.

ils abusent trop dit: à

18 h 03 min
sont gonflants avec les religions -entre distribution de corans et processions cathos en pein paris on retourne direct au moyen-âge

D. dit: à

Régine Crespin était quand même une grande cantatrice. D’ailleurs, elle aimait beaucoup José Artur.

Guermantes dit: à

C’est peut-être l’occasion de rappeler le bouquin épatant de Victor Klemperer, »LTI, la langue du troisième Reich ».

Daaphnée dit: à

((( Ueda .. ?
En effet.
PA ?
Il fait ce qu’il peut, non ? .. )))

Sergio dit: à

ils abusent trop dit: 27 janvier 2015 à 18 h 18 min
18 h 03 min
distribution de corans

C’est comme Mein Kampf ils le donnent ?

Daaphnée dit: à

Ils le donnent ? (Sergio)

Ils soldent.

Daaphnée dit: à

Bon, je n’étais pas venue ici depuis qqs temps ..
Mais où sont Bouguereau-la-bite-au-vent ?
Clopine-la-tête-dans-le-syphon-de-son-évier ?

(D.-la-verge-au-paradis, je crains le pire …
Si . )

Widergänger dit: à

JC….. dit: 27 janvier 2015 à 16 h 31 min
Non, JC, pas tout à fait ! Si tu vas un jour à Cordoue, va visiter le musée des trois cultures. Tu te rendra compte que l’islam que nous connaissons aujourd’hui est un certain islam très influencé par le wahabisme, mais qu’il y a d’autres lectures des textes, celle d’Averroès et d’autres au 12-13ème siècle qui auraient pu donner à l’islam une toute autre impulsion puisque leurs philosophies sont à l’origine des principes de la démocratie en Europe.

Daaphnée dit: à

Bon, soyons clairs, concis et afficaces .
Au moment où l’Islam finit de s’achever à travers le soubresaut de tarés fanatisés et dangereux, il serait temps de penser la suite.
Alors , l’Europe et le devenir – emblématique – de la Grèce, qu’allons- nous en faire ?

modern times dit: à

N’étaient les larmes qui brouillent ce soir ma lucidité, je me laisserai aller à comparer et confondre tous les militantismes d’aujourd’hui avec cette affirmation du billet : « L’individu n’est rien, le peuple est tout… »

la vie dans les bois dit: à

Quand on déroule le cv du docteur Chapoutot, on est un peu impressionné au début. Et puis, comme il a fait un bac L, on retombe nécessairement dans des trucs de mentaliste, le genre qui se la joue solo. Non ?

la vie dans les bois dit: à

Enfin, un mentaliste de luxe quand même, avec des possibilités mentales- c’est dans l’air du temps ici- hors norme comme: « penser et agir en nazi ».
http://www.ihtp.cnrs.fr/spip.php%3Farticle1507.html
Il faut avoir fait au moins bac+18 à Paris, pour cogiter aussi intensément.

la vie dans les bois dit: à

Je pense que je vais pas le prendre au sérieux. Mais ça n’engage que moi.

modern times dit: à

Remise de Demis … Voyez, j’ai récupéré …

la vie dans les bois dit: à

Mais je plains les candidats au CAPES d’histoire-géo qui passeraient par sa normitude.

la vie dans les bois dit: à

Il n’est pas précisé que le docteur Chapoutot est un ponte de l’égo-histoire. Je vous dis ça car je viens de me souvenir de quelque chose de pas clair qui se passe au Mémorial de Caen.

La Reine des chats dit: à

Rebelote par rapport au billet de PA, (copier/coller du commentaire bloqué pour raisons indéterminées vers 17h 🙂
Pour la liberté politique, c’est sensiblement différent. La notion d’emblée est entachée d’une épistémologie toute particulière, d’une sphère d’exercice liés en effet aux démocratie, en particulier occidentales. Mais l’universalité du genre humain? N’y a t-il pas là une irréductibilité holistique, que sais-je, un atavisme intrinsèque qui dépassent l’éducatif, la transmission générationnelle,toute pédagogie, enfin, qui auraient dû résister à n’importe quelle pression inverse, au contre-enseignement? Ou, bel et bien, c’est qu’il me faut admettre que j’avais mal inventorié, mal apprécié l’équilibre des forces à l’oeuvre qui tirent à hue et a dia, que la dévoration de l’autre jusqu’aux entrailles, jusqu’à la disparition, l’engloutissement, n’est pas un tabou si ancré que ça? Pas une surprise, mais le constat alors est d’un pessimisme, et probablement d’une objectivité, terrifiants.

Démis Roussos dit: à

Table ronde à 15h30 : « La rentrée littéraire, une exception française ? » sera le sujet de cette table ronde avec Françoise Chandernagor et Pierre Assouline de l’Académie Goncourt, Dominique Fernandez de l’Académie française et Mohammed Aïssaoui du Figaro Littéraire.

C’est pour bientôt, préparez vous… Welbecque n’y est pas prévu, heureusement, car il aurait vitrifié cette rentrée littéraire d’Issy les Moulineaux et gâché l’exceptionnalisme d’une tablée ronde bien de chez nous.

PMB dit: à

Les nazis, pour pouvoir tuer les juifs, les considéraient comme des non-humains, des Luftmensch. Ce qui leur permettait de massacrer à foison et, le soir, de rentrer chez eux embrasser femmes et enfants

…………………………….

…De ses bras moribonds, Ernie étreignit le corps de Golda en un geste déjà inconscient de protection aimante, et c’est dans cette posture que les trouva l’équipe du Sonderkommando chargée de brûler les Juifs au four crématoire. Il en fut ainsi des millions, qui passèrent de l’état de Luftmensch à celui de Luft. Je ne traduirai pas. Ainsi donc, cette histoire ne s’achèvera pas sur quelque tombe à visiter en souvenir. Car la fumée qui sort des crématoires obéit tout comme une autre aux lois physiques : les particules s’assemblent et se dispersent au vent qui les pousse. Le seul pèlerinage serait, estimable lecteur, de regarder parfois un ciel d’orage avec mélancolie.
Et loué. Auschwitz. Soit. Maïdanek. L’Eternel. Treblinka. Et loué.Buchenwald. Soit.Mauthausen. l’Eternel. Belzec. Et loué. Sobibor. Soit. Chelmno. L’Eternel. Ponary. Et loué. Theresienstadt. Soit. Varsovie. L’Eternel. Vilno. Et loué. Skarzysko. Soit. Bergen-Belsen. L’Eternel. Janow. Et loué. Dora. Soit. Neuengamme. L’Eternel. Pustkow. Et loué….

Parfois, il est vrai, le cœur veut crever de chagrin. Mais souvent aussi, le soir de préférence, je ne puis m’empêcher de penser qu’Ernie Lévy, mort six millions de fois, est encore vivant, quelque part, je ne sais où… Hier, comme je tremblais de désespoir au milieu de la rue, cloué au sol, une goutte de pitié tomba d’en haut sur mon visage ; mais il n’y avait nul souffle dans l’air, aucun nuage dans le ciel… Il n’y avait qu’une présence.

André Schwarz-Bart, Le Dernier des Justes, Le Seuil

Démis Roussos dit: à

Parce que c’est à la Grèce de s’adapter à l’islam et pas l’inverse.

BYR dit: à

@Passou : « Pas de place pour deux peuples élus dans ce système de pensée ».
Lire à ce propos « La violence monothéiste » de Jean Soler (éditions de Fallois)où on voit que dans « Mein Kampf » Hitler reproduit « un modèle biblique auquel il ne manque même pas Dieu ».

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 27 janvier 2015 à 19 h 54 min
Bon, je n’étais pas venue ici depuis qqs temps ..
Mais où sont Bouguereau

Il est dans les proxies comme dans A la poursuite d’Octobre Rouge…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 27 janvier 2015 à 20 h 59 min
Mais je plains les candidats au CAPES d’histoire-géo qui passeraient par sa normitude.

Houi mais l’intérêt des vérités révélées c’est qu’on souscrit et on passe à autre chose…

la vie dans les bois dit: à

@22h21, les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures.

Sergio, vous vouliez apporté un complément intéressant à propos de cette fabrique idéologique de l’histoire nationale qui se déroule à l’insu de votre plein gré, ou vous avez encore des problèmes de mécanique ?

la vie dans les bois dit: à

merci de ne pas corriger mes fautes. Elles sont minimes, comparées à d’autres.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…vraiment rien,!…un genre commentaires à fesses,!…
…c’est lisse au toucher lingual,!…alors cette virilité de l’ordre débordant,…
…on attend,!…
…c’est pas que çà, j’ai autre chose à faire,!…
…les coercitions cabalistiques et quel cinéma de fureurs, un peuples sous le joug des fureurs a prétextes pour se remplir les poches,!…proprement de l’inquisition,…comme nazisme,!…
…un cirque à dégommé,…
…toutes ces passions sado-maso,!…
…vivre ou revivre ses éducations pour créer des servitudes volontaires,…dont l’auteur à ce réflexe,!…Pfff,!…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 27 janvier 2015 à 22 h 53 min
cette fabrique idéologique

C’est pas mal, la fabrique, seulement si on se noie dans le bain, on va retomber sur ces questions de quête de l’absolu.

Il est certain qu’oncle Wolf recherchait une spiritualité, quelle qu’elle soit, chez Schopenhauer par exemple ; il ne peut donc être considéré comme une simple pièce rapportée. Il n’était pas un Pic de la Mirandole, certes, lisait néanmoins beaucoup, peut-être dans une certaine mesure toujours la même chose (dont Karl May, même adulte !) et réfléchissait encore plus. IL y avait donc une puissance, une puissance intérieure, compacte comme on disait à un moment, faite de pas mal de simplicité et donc très dure et coupante, dans cette praxis nationale-socialiste. Mais on peut dire la même chose du marxisme ou de toutes les théories nées ou à naître…

Postescriptome la Yam va bien, très bien même, et je touche du bois car les agents ne vont plus tarder à faire comme les perce-neige…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…j’ai réunis côte à côte deux miens tableaux,!…chacun 1 m x 0,90 m,…
…et, après réflexions,!…( même si les styles sont un peux différents entre-eux ),!…
…un détails,!…
…c’est que inconsciemment, et libre j’ai créer à plus de dis ans d’intervalle,…le même  » schéma constructif « ,…entre les deux,!…
…et, pourtant, ils sont absolument différents,!…si, çà m’effraye, la synthèse bio-ADN projeté de l’individu ( moi ),!…
…sur toile, comme un art moteur,!…etc,!…

Marcel dit: à

« Démis Roussos dit: 27 janvier 2015 à 21 h 40 min
Table ronde à 15h30 : « La rentrée littéraire, une exception française ? » sera le sujet de cette table ronde avec Françoise Chandernagor et Pierre Assouline de l’Académie Goncourt, Dominique Fernandez de l’Académie française et Mohammed Aïssaoui du Figaro Littéraire. »

Dans le Charlie Hebdo, hors série de 2002, j’ai lu une reprise d’un numéro antérieur :

Consommation
Une mine antipersonnelle coûte 20 F, le Figaro-Magasine coûte 25 F. Ca coûte moins cher de se faire arracher la jambe que le cerveau.

Je suis Charlie !

JC..... dit: à

Widergänger dit: 27 janvier 2015 à 20 h 02 min

Michel, j’ai bien entendu visité Cordoue et apprécié à sa juste valeur l’Histoire de la région ….

Cependant, l’Alcoran a été fixé bien plus rigidement comme texte qu’a ses débuts, comme les chrétiens l’ont fait avec l’élimination des pseudos évangiles…. Cette absolue interdiction d’y « toucher » en fait un texte théocratique rétrograde, obligeant les penseurs musulmans à des contorsions prudentielles.

Pour l’émergence, la source, de la démocratie en Europe, je reste grec et polythéiste, certainement pas reconnaissant au corpus islamiste !

JC..... dit: à

« que la dévoration de l’autre jusqu’aux entrailles, jusqu’à la disparition, l’engloutissement, n’est pas un tabou si ancré que ça? Pas une surprise, mais le constat alors est d’un pessimisme, et probablement d’une objectivité, terrifiants. » (reine des chats)

L’homme est un animal si intelligent qu’il n’a pas de tabou. Il transgresse toujours. Aucun, absolument aucun tabou, capable du mauvais comme du pire, le bipède !

Cela n’a rien de terrifiant…. il faut s’habituer à cet état de fait et cesser de jouer aux bisounours humanistes qui croient au père noël de « l’humanité » heureuse !

JC..... dit: à

Rendons hommage, ce matin, à la hauteur de vue géostratégique de Sarkozy, BHL et les autres clowns qui réussirent, jadis, à transformer la Lybie mauvaise de Kadhafi en ce paradis clanique qui déroule sa folie sous nos yeux émerveillés … Encore bravo, les pitres !

François Delpla dit: à

Bloom dit: 27 janvier 2015 à 5 h 02 min

Et à la toute fin de la guerre, si Hitler ordonne la politique de la terre brûlée, indifférent aux nécessités vitales de son peuple après lui, c’est qu’il juge que celui-ci est désormais trop médiocre pour lui survivre :

Certes, mais rien de nouveau du point de vue historiographique, Ian Kershaw avait déjà mis le phénomène en lumière il y 20 ans.
**********************************************

et ils se plantent tous les deux !

Ils oublient qu’il était dictateur militaire et politique, que Speer était un adversaire déclaré de la terre brûlée et que si Hitler lui confie la tâche sans le surveiller c’est qu’il n’a pas une politique mais deux : la terre brûlée pour clamer qu’on ne baisse pas la garde, son sabotage pour préparer une hibernation du nazisme sous protectorat américain.

Détails : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=67

pat pour une fois d'ac avec jc dit: à

5 h 41 min

eh oui il en savait trop sur mickey

pat dit: à

Sergio dit: 27 janvier 2015 à 19 h 33 min
C’est comme Mein Kampf ils le donnent ?

hallucinant oui ( distribué gratis samedi dernier dans la capitale (place d’Italie ))

pat dit: à

Daaphnée dit: 27 janvier 2015 à 19 h 27 min

En effet très tonique ça remonte le moral

pat dit: à

Daaphnée 19h27
il y a erreur sur le lien je viens de vérifier
(C’était sur la 5 samedi dernier l’émission d’O Giesbert )

pat dit: à

5 h 41 min

et puis pétrole oblige – les us déjà engagés ailleurs ont fait faire le job au petit ( qui avait tout intérêt à lui clouer le bec une ‘bonne ‘fois pour toutes)

la vie dans les bois dit: à

Sergio,

Merci de votre message de 23h21. Je vois que votre machine vous permets désormais de faire plus de 3 lignes avec sujet-verbe-complément.
La fabrique idéologique de l’histoire qui se déroule à l’insu de votre plein gré question n’est ni celle de votre tonton wolf, ni une quête d’absolu.

Si ce docteur Chapoutot fait des études jusqu’à 36 ans pour faire lire votre oncle wolf et inspire F. Delpla, là on n’est plus dans l’idéologie.
Comme disait je ne sais plus qui:  » un piège, c’est possible. Un complot, on verra »

la vie dans les bois dit: à

Mauvais temps en hollandie. Une fois confrontés aux chiffres, les hollandiens atermoient. Votre salut viendra de la Loi du Banquier.

Bonne journée, surtout.

JC..... dit: à

Dans le fond, l’imam Dolfie P’tite Mostach’ a raté l’établissement de son Califat hygiéniste européen teuton … c’était pourtant bien parti !

JC..... dit: à

Les Hollandais ne sont pas des sans-dents, ils ne sont pas des sans-domicile, ils ne sont pas des sans-privilèges, ils ne sont pas des sans-parlotes : ce sont d’abord des sans-couilles.

renato dit: à

bab el-oueda dit: 27 janvier 2015 à 18 h 03 min

Je reste volontiers sur Li’l Abner… même qu’une approche philologique (Daisy Mae) semble parfois nécessaire…

Hollandais dit: à

Tu dois bien deviner, JCouille ce qu’ils pensent de toi les hollandais, ça ne peut pas s’écrire ici…

JC..... dit: à

Etant tous, nous français, des sans-couilles incapables de réformer le code du travail, de tailler dans les dépenses de l’Etat, de réduire les dépenses sociales anesthésiantes, de redonner de l’autorité et du salaire aux profs, de se débarrasser des syndicats du siècle passé, de faciliter l’entreprise, d’abattre le communautarisme cancéreux assisté, je vous propose d’acheter mon pin’s de boutonnière à 1 euro :

« JE SUIS HOLLANDE »

JC..... dit: à

François Hollande se prend pour le Calife français : il n’est que l’eunuque-chef du Harem !….

Martin dit: à

Plus fielleux, morveux, piteux, baveux, dégueu que Zemmour et Soral réunis, un seul : JC l’indigne

Widergänger dit: à

JC, lis tout de même la conférence d’Attali sur Averroès.

Widergänger dit: à

Aragon parle aussi d’argent dans son dernier roman : Théâtre/roman, mais pour faire dire à son héros qu’il le perd et qu’il s’en fiche. Ce qui confirme la thèse des auteurs critiques de Piketty.

La Reine des chats dit: à

JC, 5h37, il est bien tôt pour vs montrer aussi péremptoire. Commencez par boire un café serré – italien, bien sûr. Rien à voir avec les bisounours. La théorie catastrophiste du no-limit absolu chez l’homme en est une autre forme, ne décortique rien ni ne tente d’approcher quoi que ce soit. L’éthologie elle-même révèle l’existence de freins secrets, de comportements auxquels l’espèce résiste ou au contraire s’adonne à contre-courant, qui s’exercent au-delà d’un « apprentissage », ou d’un simple mimétisme comportemental. Pas toujours l’inceste, c’est vrai – encore que, proportionnellement, son évitement a plutôt cours, dans une mesure qui déborde de toute évidence le hasard. La dévoration des petits s’exerce aussi le cas échéant dans des tribus organisées hiérarchiquement, ce qui revient à l’élimination de rivaux pour une meilleure accession à la reproduction – mais elle n’est pas non plus systématique, loin de là, et la dévoration de l’autre, son élimination « en masse », je n’en vois pas d’exemple comparable.
Les nazis n’étaient donc même pas des animaux. Ils ont réussi à faire céder des barrières censées être extrêmement résistantes. Comment? Je veux y aller voir, justement parce que cela me fait horreur.
Edouard, ayant suivi le fil du précédent billet, vs êtes bien aimable mais je déteste lady Mary. Sybille, Cora, Isobel, je veux bien – mais pitié pas Michelle Dockerty. Mes préférés? Cette vieille bique de Violet – et Robert (mais ça, c’est parce qu’un de mes chats porte ce nom, « ChatRobert »)

JC..... dit: à

La Reine des chats dit: 28 janvier 2015 à 10 h 00 min
« Les nazis n’étaient donc même pas des animaux. »

Contre-sens absolu, chère amie ! Vous confondez intention et réalisation. Les nazis sont des hommes. Les nazis étaient des gens civilisés, instruits, tout du moins les décideurs, issus d’un grand peuple évolué et de haute culture…

C’est la remarquable organisation, non animale, qui vous fait horreur ! Mais ils avaient l’exacte motivation de tous les totalitarismes : abattre l’autre.

Simplement, on est passé de l’artisanat des tueurs passés, manquant de moyens, à l’industrialisation de l’élimination ethnique.

J’espère que vous n’oubliez pas dans votre musée de l’horreur Hiroshima et Nagazaki, hmmmmm ?

JC..... dit: à

Widergänger dit: 28 janvier 2015 à 9 h 48 min

Tu parles des conférences données par Jacques Attali à la Bibliothèque nationale de France, dans le grand auditorium du site François-Mitterrand, les 2, 3 et 4 juin 2003 ?

malo dit: à

JC….. dit: 28 janvier 2015 à 9 h 15 min

Le monde est toujours si simple avec JC.
YakaYaka.

l'équipe médicale dit: à

@10h59 « Le monde est toujours si simple avec JC.
YakaYaka. »

c’était l’heure de vomi matinal habituel

bérénice dit: à

Pas toujours l’inceste, c’est vrai – encore que, proportionnellement, son évitement a plutôt cours, dans une mesure qui déborde de toute évidence le hasard. La dévoration des petits s’exerce aussi le cas échéant dans des tribus organisées hiérarchiquement, ce qui revient à l’élimination de rivaux pour une meilleure accession à la reproduction – mais elle n’est pas non plus systématique, loin de là, et la dévoration de l’autre, son élimination « en masse », je n’en vois pas d’exemple comparable.

Dévoration toute symbolique de fait n’aboutit qu’à transformer l’enfant en pervers polymorphe sans qu’il puisse pour si peu se débareasser adulte de la transforma

bérénice dit: à

débarrasser de la transformation acquise . Mais vraisemblablement le nazisme sujet tant de fois débattu n’aura pas été abordé sous l’angle de la psychopathologie individuelle et collective.

bérénice dit: à

Sur ce, pas que ce débat mille fois couru ne présente plus d’intérêt en ces temps de commémorations salutaires et respectueuses mais si l’on regardait d’un peu plus près le tourniquet distributif cher à Passou sûrement serait-il loisible de s’apercevoir que le thème revient en éternel retour comme si nous étions placés sur une orbite dont il s’avère impossible de sortir entrainés par une force centrifuge et maléfique. Avec des planches illustratives qui varient et se chargent au fil du temps d’actualités toutes aussi rassurantes qu’indispensables à convaincre de la nature de l’homme d’aujourd’hui Ô combien éloignée de cette folie d’un autre temps.

bérénice dit: à

Cela étant on s’étonne que tant d’honnêtes signatures hésitent à se produire pour côtoyer l’incommensurable et transparente loyauté discursive qui quotidiennement brave l’adversité dans le but de vaincre les démons qui nous habitent ou nous menacent, la bataille débutant comme chacun des littérateurs ou amis des lettres avec le Verbe récréatif ou créateur, mensonges vérités fables facéties volutes pirouettes cabrioles sérieux intrigant sérieusement sur les limites du clair et de l’obscur sans rien changer de ce que le monde recèle et n’influant que si peu sur la marche des choses, la censure intervenant aussi à l’encontre de ceux qui éprouveraient l’envie de poser un frein au délitement qui nous entraine un peu plus avant vers l’abîme. Faut-il conclure à l’impuissance de ce à qui jusqu’à présent réussissait à constituer une force et une foi, la force aura-t-elle elle aussi du s’exhiler?

bérénice dit: à

s’exiler ou s’exhilarer, entre les deux.

bérénice dit: à

Mais l’esprit ne s’en tient pas à la simple appréhension par la vue ou par l’ouïe des objets extérieurs, il en fait usage dans sa vie intérieure, qui est poussée d’abord à prendre elle aussi la forme de la sensibilité en se réalisant dans les choses extérieures ; ce mode de relation aux choses extérieures est le désir. Dans cette sorte de rapport, l’homme se trouve à titre d’individu sensible en face de choses pareillement individuelles. Ce n’est ni le penseur, ni son arsenal de déterminations générales qui interviennent ici, c’est l’homme qui, au gré de ses impulsions et de ses intérêts individuels, se tourne vers des objets eux-mêmes individuels, qui puise en eux sa subsistance, en en faisant usage, en les consommant, et qui les sacrifie à sa satisfaction personnelle. Dans ces conditions, le désir ne se contente pas de l’apparence superficielle des choses extérieures, mais veut les tenir dans leur existence sensible et concrète. Il n’a que faire de tableaux qui représentent le bois dont il se sert ou les animaux qu’il voudrait consommer. Le désir ne peut pas davantage laisser l’objet subsister dans sa liberté, car sa nature le pousse justement à supprimer l’indépendance et la liberté des objets extérieurs et à montrer qu’ils ne sont là que pour être détruits et utilisés jusqu’à épuisement. Mais, parallèlement, le sujet, prisonnier des intérêts individuels, limités et médiocres de ses désirs, n’est libre ni en lui-même, puisque les déterminations qu’il prend ne viennent pas d’une volonté essentiellement universelle et raisonnable, ni vis-à-vis du monde extérieur, puisque le désir reste essentiellement déterminé par les objets et attaché à eux.

HEGEL
Esthétique

JC..... dit: à

Avouez, Bérénice, que là où Simenon nous maintient en haleine avec habileté…. Hegel l’esthéticien nous gonfle grave, non ?

on touche le fond dit: à

et Tsipras n’a même pas de cravate

polder dit: à

@pmb. Bjr. Erreur de votre part sur le mot « luftmensch »… C’est pas les nazis qui considéraient les juifs comme « luftmensch », mais plutôt comme « untermensch ».
« Luftmensch » c’est un mot employé de manière plutôt indulgente, par les juifs eux-mêmes, pour parler de ces sortes de distraits, se fichant de la vie matérielle, ne vivant que pour les textes, les idées et le débat d’idées.
(voir par exemple ici : http://en.wiktionary.org/wiki/luftmensch)
Bien à vous –

Marcel dit: à

« Qui s’abstient de les analyser dans la volonté de comprendre le déploiement de la violence criminelle nazie, se condamne à une vision superficielle du phénomène »

Merci de penser pour nous.

Enfermés dans leur logique, les théoriciens nazis, ou plutôt leurs fantômes, convaincus d’avoir été des surhommes éradiquant leur pays de sous-hommes, seraient horrifiés d’apprendre que l’étude de leurs idées longtemps après a pour but de mettre à jour ce que l’homme a fait à l’homme.

Finalement, la réflexion la plus intéressante était dans le lapsus : « convaincu d’avoir été des sous-homme… »
Pour le reste, c’est de la discussion pour les salons après le thé… Oui ma chère, ils auraient été horrrifié !

Et puis, « ce que l’homme fait à l’homme », voilà bien un poncif hautement bourgeois. On est tous les mêmes, c’est la faute à pas de chance. Vous avez tous un peu de l’hithérien en vous. Allez vous confesser auprès du Saigneur qui vous a fait ce que vous êtes.
En vérité, ces discours manquent d’analyse matérialiste. La France est en guerre. Elle est même fauteuse de guerre par l’intermédiaire de son président qui omet de dire dans son anaphore : « Moi, président, je déciderai sans rien vous demander des guerres à entreprendre », et qui le jour où des soldats ennemis viennent sur le territoire commettre des actes de guerre, ne le voilà-t-il pas qu’il hurle au terrorisme ! Hypocrisie que tout cela ! Les libéraux pillent le tiers monde qui se rebiffe, et il faudrait s’étonner des conséquences…

observateur dit: à

« l’islam que nous connaissons aujourd’hui est un certain islam très influencé par le wahabisme, mais qu’il y a d’autres lectures des textes, celle d’Averroès et d’autres au 12-13ème siècle qui auraient pu donner à l’islam une toute autre impulsion  »

WG: « qui aurait pu donner… », mais qui n’a pas donné!…et ce depuis près de mille ans. C’est la matrice judéo-chrétienne infusée de pensée grecque qui a donné la démocratie, la liberté de pensée et la laïcité. C’est comme ça et ce n’est pas un hasard. Je rappelle également que Cordoue se situait à la marge du monde musulman. Averroès n’a pas eu de successeur. A Bagdad, le vrai centre de l’islam, le grand soufi al-Hallaj était condamné à mort pour hérésie et crucifié en 922…Le commencement de la fin.

Il est bon de rappeler que Tolède sous des rois chrétiens a aussi été un centre des trois religions et que des juifs ont tenu des postes de responsabilité très élevés aussi sous des rois chrétiens…Bien entendu, on l’oublie toujours.

réniémotez nous gonfle dit: à

mais qui n’a pas donné!…

des intégristes, c’est pas qui manque – l’Inquisition par exemple

JC..... dit: à

« Les libéraux pillent le tiers monde qui se rebiffe, et il faudrait s’étonner des conséquences… » (Marcel)

Tu chauffes du ciboulot, mon ami ! Le terrorisme n’a rien à voir avec le colonialisme, qui fournit tout au plus un alibi facile destiné à la compassion de nos braves bisounours, humanistes de la repentance conne !

La Reine des chats dit: à

Mais non JC 10h09, je ne confonds nullement intention et réalisation. Vous raisonnez par syllogisme et faites erreur, dans votre implacable, on ne peut plus persévérante volonté à ns démontrer qu’attention, hein, vs n’êtes pas le genre de gogo à vs laisser embobiner, les belles paroles, toute espèce d’attendrissement, à d’autres, en pensant que lorsque j’énonce « les nazis n’étaient donc même pas des animaux », votre « les nazis étaient des hommes » y apporte un quelconque démenti. Ai-je jamais prétendu le contraire? Vous ne saisissez manifestement pas ce qui m’interroge dans le mécanisme, la machine de mort mis à l’oeuvre dont Chapoulot essaie de démonter les rouages, obnubilé comme vs l’êtes par votre obsession de la contestation provoc’. L’attitude peut me faire rire, mais elle ne remplacera jamais une vraie reflexion. C’est pourquoi je lirai « La loi du sang » après Kershaw et Hilberg.
Zigzig, bien vu! Je suspecte au moins deux ou trois de mes bêtes d’être des goyim…incriminés, pour preuve, ces chapelets de saucisses volés, que tel ou tel a pu me rapporter ou se taper en douce derrière un mur, après les avoir dérobés chez un voisin préparant barbecue. (Le pauvre n’ayant jamais eu d’explication a sûrement cru devenir fou.) Mais la laïcité c’est aussi ça : accepter pleinement qu’autrui n’ait pas la même religion que vous, ou soit totalement athée.
Bien à vs

La Reine des chats dit: à

Ah, puis quant à ce que je range ds mon « petit musée des horreurs », comme vs dites : merci, non, je n’oublie pas Hiroshima ni Nagazaki, bien que cela relève de paradigmes différents. Mais Hilberg a bien fait de rajouter ds sa version augmentée une interrogation poussée autour du Rwanda. Toujours votre espièglerie! Tenez, vous devriez vous offrir le disque de Sttellla « Nagazaki ne profite jamais »… « Albert travaille à mutant/dans une centrale nucléaire/ il a les cheveux verts »… »Arlette est secrétaire à Tchernobyl » etc etc Très entraînant, surtout sous une boule à facettes!

François Delpla dit: à

Mein Kampf lui paraît sans grande importance dans la formation de la vision du monde nazie. Au mieux, un réceptacle d’idées formant programme. Il est vrai que, contrairement à d’autres textes moins connus, Mein Kampf reflète assez peu en quoi le nazisme biologisait l’Histoire, laquelle devait obéir aux lois de la nature, ce qui consistait à protéger le sang de la prétendue race germanique en faisant couler celui des autres. Car la vie est un combat. Dans cette perspective, le millenium n’est pas une lubie mais un programme. Pour l’appliquer, il n’y a pas d’autre choix que de proscrire les mélanges, conquérir un espace vital et détruire tout ce qui menace ce processus sans alternative. Ils étaient convaincus d’avoir compris les lois de l’Histoire et d’être seuls en mesure de les appliquer et de les faire respecter au seul bénéfice d’une race dite supérieure, la leur, naturellement.

C’est là qu’il se trompe.
Mein Kampf est bel et bien, avec quelques discours de Hitler dans les années 20, la source principale où s’abreuvent tous ces plumitifs et le principal creuset où se fondent les disparates bêtises dont le nazisme est une intelligente synthèse.

La principale limite de ce livre important est là : il met Hitler sur le même plan que ses disciples et ne lui accorde quasiment aucune préséance, ni aucune inventivité.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 28 janvier 2015 à 7 h 23 min
Si ce docteur Chapoutot fait des études jusqu’à 36 ans pour faire lire votre oncle wolf et inspire F. Delpla, là on n’est plus dans l’idéologie.

Je sais pas trop, moi, comment ça se goupille. Le fascisme, il faut pas aller le chercher dans l’alliage d’une svastika ou dans un puits de pétrole, mais chacun au fond de soi-même ; le miracle, c’est précisément que la plupart du temps cela y reste, au fond de soi-même, nos sociétés s’étant organisées pour cela : adonc on peut réparer sa mobylette sur le trottoir, par exemple, ce qui est toujours ça…

Oncle Wolf, c’était ainsi que l’appelaient les enfants de Winifred et Siegfried Wagner lorsqu’il venait en visite à Bayreuth ; mais il n’était pas tout blanc, comme loup, c’est également ce titre, extrait de Winnetou, bien sûr, qu’il extorquait à ses condisciples dans ses toutes premières cours de récréation.

Depuis cette tendre enfance, au reste, il s’était aperçu qu’il « savait parler » et c’est ainsi que, s’appuyant sur le méta-argumentaire de Schopenhauer, dirais-je, il était susceptible de l’emporter dans n’importe quelle confrontation verbale et peut-être même vendre des cheminées à l’âtre en Afrique noire ou des igloos aux Esquimaux.

Il semble important de remarquer que lors de son adhésion au parti d’Anton Drexler, il a comme tout le monde cherché sa place, et que tout naturellement il a bien vite revendiqué et occupé celle de porte-voix du parti, avec les succés que l’on sait. A aucun moment, durant cette période, il ne se voyait chef organique et organisateur, entraîneur d’hommes dans le registre de l’action, etc. D’ailleurs, au début, il lui a fallu un Ludendorff. Ce n’est que bien plus tard, et là on arrive aux années trente, qu’il a pris conscience, dirais-je encore pour simplifier et gagner du temps, d’une sorte d’insuffisance, de manque d’envergure de ses coreligionnaires et que, pourquoi pas, autant faire don de sa personne…

la vie dans les bois dit: à

Poussez-vous, tous. Entre Sergio qui nous fait un roman sur son oncle wolf philosophe et Delpla qui déplore son inventivité usurpée, je me demande s’il n’y a pas un truc de pourri dans votre akademie.

François Delpla dit: à

A aucun moment, durant cette période, il ne se voyait chef organique et organisateur, entraîneur d’hommes dans le registre de l’action, etc. D’ailleurs, au début, il lui a fallu un Ludendorff. Ce n’est que bien plus tard, et là on arrive aux années trente, qu’il a pris conscience,

Il se voit en effet comme le « tambour de la révolution » et non le futur chef de l’Allemagne au tout début mais, au plus tard pendant son année de prison (1924) il se sent désigné par la Providence pour diriger l’Allemagne pendant la guerre de revanche.

François Delpla dit: à

et déjà avant le putsch manqué de 1923 il est beaucoup plus qu’un porte-voix; à preuve, le putsch est son oeuvre et ce n’est nullement Ludendorff qui l’organise.

la vie dans les bois dit: à

Donc il entendait des voix l’ oncle de Delpla, une sorte d’immanence, didon, didon, et il a ensuite été beatifie ?

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 28 janvier 2015 à 17 h 23 min
son inventivité usurpée

On trouve de ses aquarelles ici sur le réseau. Elles sont vendables, puisqu’il en a vendu, mais pas meuh-meuh. Il y aurait même des coquetteries, je trouve, dans les couleurs. C’est d’ailleurs ce que lui ont reproché les Beaux-arts de Vienne, une certaine bizarrerie, mais cette fois-ci dans les tailles respectives des sujets.

Maintenant inventivité, même si tout inventeur commence par pomper, effectivement on ne voit guère. J’oserais dire, toutes choses égales par ailleurs, que son antisémitisme était surtout conventionnel ! Jusqu’aux années vingt, donc à trente ans passés pour lui, il ne s’en occupait pas du tout ; ensuite naturellement plus les choses foiraient, plus il revenait sur le sujet, jusqu’à des discours entiers. Ca vendait ça marchait…

Quelques coups d’oeil, le plan Manstein au premier chef, mais aussi de la bourde ! Aller s’enchrister en Russie dont personne n’est jamais revenu qu’à coups de saton, refuser l’évidence d’un débarquement en Normandie, etc.

Sergio dit: à

Ha ben voilà ! Pour une fois plus personne ne parle de Goering ! Ha la synchro…

Martin Guerre dit: à

parler de Goering ici, seule son pote bouguereau zigzig peut le faire, heil !

François Delpla dit: à

Je ne situe pas pour ma part son inventivité dans ses aquarelles !

Je causais de son idéologie : elle puise ses matériaux un peu partout mais c’est lui qui fait la synthèse, celle qui conduit aux actes qu’on commémorait hier.

L’antisémitisme est, au départ, européen et chrétien. Il est requinqué au XIXème siècle par des théories biologiques. Mais aucun abruti n’avait eu avant Hitler l’idée qu’en temps de guerre les Juifs sont des ennemis, voire l’Ennemi, sous différents masques, et que l’ennemi cela se tue, systématiquement, quels que soient son sexe et son âge. Un tel extrémisme renvoie à une conviction individuelle, de nature fantasmatique et paranoïaque.

C’est là l’une des vérités que Chapoutot peine à dégager de sa riche documentation.

JC..... dit: à

« Vous ne saisissez manifestement pas ce qui m’interroge dans le mécanisme » (Reine des chats)

Je ne vois pas pourquoi je serai solidaire de vos interrogations personnelles !!!

Dormez bien. Faites de beaux rêves !

La Reine des chats dit: à

Monsieur est trop bon. Il vous en prie.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…quels que soit le mouvement créer en clans, corporations, partis ( politiques ),!…
…c’est toujours, pour des gens à se croire lésés,…de s’enrichir sur le dos des victimes  » crédules  » de toutes sortes,!…
…imaginons après coups, toutes les victimes, les veuves et orphelins, l’Europe en ruines,!…
…combien de morts de haines pour rien,!…si ce n’est le suicide forcée de l’Europe,!…avec l’Allemagne bien manipulée qui se presse sur la gâchette par Hitler ( Autriche-Habsbourg ),…les Hohenzollern déjà en  » exit  » du pouvoir chez-eux,!…

…la question du nazisme, c’est déjà, une forme de pouvoir au genre  » américain populisme « ,!…pour moi,!…dans ma vision des faits de cette histoire,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…quels profits pour qui en somme,!…
…le plan Marshall,!?,…l’occupation de l’Europe par les américains au style nazis débauchés,!…( persécuteurs et victimes )
…un peu l’humanisme et le droit international,!…etc,!…

Chaloux dit: à

Plus ça va, plus les commentaires de la RDL me rappellent un sketch de Francis Blanche:

« A la mare aux grenouilles
J’avais d’l’eau jusqu’aux’ genoux. »

« Ça n’rime pas, ça n’rime pas ».

Ben non, ça n’rime pas à grand-chose…

Bonne soirée…

Euh non …
« Bonne soirée ».

hamlet dit: à

Monsieur Delpla, quand nous avions parlé ensemble de ce livre sur ce blog il y a quelques semaines vous m’aviez donné le nom de juriste allemand qui avait fait fureur en montant une école de management où il avait formé un tas de grand patrons aux méthodes modernes de management d’entreprise directement issue de celle du IIème Reich.

j’ai oublié son nom, vous pourriez me le redire svp ? c’est promis cette fois je vais l’écrire sur un papier… pour éviter de vous le redemander.
merci d’avance.

hamlet dit: à

le nazisme c’est avant tout de l’aboiement.
l’art d’aboyer.
c’est vrai que l’allemand est une langue propice à l’aboiement (bien plus que l’italien) mais entendre un nazi aboyer c’est le truc le plus flippant qui puisse exister, comme ce procureur qui jugeait les types qui ont tenté d’assassiner le führer : « vous avez prêter serment ? n’est-pas ? répondez !!! vous aviez prêter serment ! osez dire que vous n’aviez pas prêter serment !!!.. »

où ces types ont appris à aboyer ? toute façon ils allaient les exécuter à quoi ça servait d’aboyer !!!
et après les mêmes dans leur box pendant le procès de Nuremberg, ils parlaient comme des toutous, les types étaient obligés de leur dire : vous pouvez parler plus fort, on n’entend pas ce que vous dites…

hamlet dit: à

on appelle « mal systémique » quand le mal dépasse les hommes.
Robespierre a dit que qu’il est facile de vaincre les traitres mais il est difficile de les démasquer.
les nazis ont organiser des prêtages de serments collectifs : au final tous les allemands avaient prêter serments ! le meilleur moyen d’éviter les traîtres.

Schopenhauer avait théorisé sur la façon d’éduquer la volonté en utilisant les pulsions : la volonté régularisée qu’il appelait ça.
et Nietzsche en a rajouté une couche avec sa volonté de la volonté…

B comme BERLIN dit: à

De quoi cette discutions est le sujet ???
De que ce Monsieur « Johann Chapoutot » aie trouver la substantifique moelle du nazisme ?…
Tue Dieu,
… : …
N’allez pas chercher de midi à quatorze heure,
De cinq à Sept P.M,
selon Marthe,
la vérité apparait !.

hamlet dit: à

Karl Schmitt a construit une oeuvre anti-libérale bâtie sur le fait que la guerre comme politique exige une modération par les jeux d’intérêt alors que la politique menée comme guerre supprime toute forme de modération.
Nietzsche se retrouve dans la pensée de Schmitt théoricien de la révolution nationale socialiste quand il écrit que la révolution est une volonté de vouloir la volonté.
et après on trouve encore des philosophes pour affirmer que Nietzsche n’aurait pas inspiré les nazis… et son idée juridique centrale comme quoi il ne peut pas y avoir de compromis possible sur la morale… on croit rêver…

les 3 piliers du nazisme sont :
– Hitler pour le politique,
– Schmitt pour le juridique,
– Heidegger pour le métaphysique de l’être authentique
– et Nietzsche pour la façon de gagner la guerre contre le surmoi….

Widergänger dit: à

Pour hamlet 3=4. Ça mis à part, hamlet pense bien.

observateur dit: à

Hamlet:

« les 3 piliers du nazisme sont :
– Hitler pour le politique,
– Schmitt pour le juridique,
– Heidegger pour le métaphysique de l’être authentique
– et Nietzsche pour la façon de gagner la guerre contre le surmoi…. »

ça en fait quatre Hamlet…déjà bourré?

observateur dit: à

merde, WG a été plus rapide!

hamlet dit: à

et oui Alba le nazisme c’est le retour au droit naturel, c’est même pour cette raison que les juifs représentaient pour eux un danger, ce n’était pas une question de peuple élu mais de conception du droit juridique : le judaïsme représente une tension entre la raison et le messianisme, et cette tension exclu toute forme de recourt à une loi naturelle, il faut relire Nietzsche mon petit gars : il explique bien le premier la façon dont les juifs représente la loi anti naturelle qui favorise les plus faibles.
d’ailleurs dans la bible Dieu lui-même choisit les plus branques pour leur confier ses missions : les bègues, les sourds, les muets, les ivrognes, les ratés… la loi juive est une théorie anti darwinienne où il est dit que les lois des hommes ne relèvent pas des lois naturelles, avec Saint Paul comme point d’orgue qui va exporter l’élection par l’amour de la faiblesse : notre faiblesse sera notre force ! Nietzsche n’a rien compris à Paul, son Zarathoustra se pose en concurrent direct et les nazis l’ont pris au mot, et Schmitt a théorisé sur la la théologie politique de Paul, mais comme il ne pouvait pas prendre l’amour de la faiblesse ce crétin a reprit chez Paul l’idée d’unité, sauf que ce que Paul offrait à tous les hommes Schmitt l’a réduit à la race, le droit naturel de la race, le juridisme biologique, pas besoin de prêter serment pour Schmitt : appartenir à la race était en soi déjà un serment d’allégeance, il ne s’agit pas de former des hommes ou une volonté mais de ramener l’homme à sa vérité raciale qui selon lui ne peut pas mentir, ni trahir !
et voilà mon coco où mène l’irresponsabilité de ton petit Nietzsche de m.rde !!!
et de tous ces imbéciles de nietzschéens qui poussent autour de nous comme de la mauvaise herbe ! qu’on entend sur les radios faire l’éloge de ce grand penseur de chiottes !
je préfère un million de fois un Sade à Nietzsche !

observateur dit: à

hamlet…faire de Saint Paul l’archétype du représentant de la loi juive, c’est pour le moins audacieux! Vous auriez dit judéo chrétienne, à la rigueur et encore…et c’eut été plus cohérent avec votre suite sur Niezstche.

Ce dernier étant évidemment un inspirateur direct du nazisme, même s’il n’était pas anti-sémite

Marcel dit: à

JC….. dit: 28 janvier 2015 à 16 h 30 min
« Les libéraux pillent le tiers monde qui se rebiffe, et il faudrait s’étonner des conséquences… » (Marcel)

Tu chauffes du ciboulot, mon ami ! Le terrorisme n’a rien à voir avec le colonialisme, qui fournit tout au plus un alibi facile destiné à la compassion de nos braves bisounours, humanistes de la repentance conne !

T’es un penseur mon JCtounet. Tu sais de quoi tu causes quand tu parles de terrorisme !
T’es assez vieux pour savoir que c’était l’invective favorite des nazis ! Finalement, le terroriste, c’est le résistant ! Quant à nier le pillage du tiers monde, je te laisse y penser en faisant ton plein : 50% de super, et le reste du sang des victimes !

Widergänger dit: à

La meilleure synthèse, à mon avis, sur Hitler, c’est le bouquin de Robert S. Wistrich, Hitler, l’Europe et la Shoah, Albin Michel, 2005.

Face à l’explication mono-causale, il montre qu’en réalité la Shoah n’aurait jamais pu se produire si, à la fin des années trente, des millions d’Européens n’avaient pas souhaité mettre fin à la présence millénaire des Juifs parmi eux. Le génocide des Juifs n’est pas proprement allemand mais européen. Les Églises sont tout aussi complices que les gouvernements.

Les choses ont-elles vraiment changé de nature ?

Widergänger dit: à

C’est pas audacieux, c’est n’importe quoi. Lire notamment le cahier des études lévinassiennes consacré à Saint Paul.

Greg m'a coupé dit: à

il faut voir le signifiant saussurien comme étant exprimé de la bouche, pour le reste, vous allez tous finir en Sibérie. Cybérie.

Widergänger dit: à

Et aux Etats-Unis, sans être explicitement antisémite, l’opinion publique et le Congrès américains étaient largement hostiles à l’immigration juive.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’Europe la vache dite de Zeus,…
…Cinéma, le bordel de s’entretuer,…déjà imaginer les mêmes hommes  » américains et européens s’entretuer pour des causes politiques,…et qui au fond sont semblables « ,!…
…des millions de vies gâcher,!…Non,…laisser les gens mourir tranquilles,!…hors de plus d’économie sociale,!…

…l’Europe pour le charbon et l’agriculture à été fait,…bon,!…Go Home,!…chacun à sa soupe,!…
…pourquoi l’€uro, pour faire comme le Dollar,…et alors,…plus de principautés en Europe,…plus que des milliardaires sans scrupules,…de l’humanité,…
…que reste t’il des maisons féodales,…des chiens à faire les lois,!…autour du charcutier,!…
…et, alors, ses saucisses c’est à quelles heures,!…etc,!…
…des leaders comme Mussolini payez par les services secrets britanniques, pour faire son journal et son partis national,…
…qui manipule quoi,!…
…le pouvoir des merd’Ô sous les ponts,!…

…prendre appui sur les philosophe pour nous présenter un bain de sang renouvelé,!…
…quels horreurs l’existence à l’éternité,!…
…il doit exister une cour permanente  » impériale « ,…qui assure la vie de choisir librement son chemin,!…pourquoi,!…
…c’est simple,!…toutes les productions peuvent être considérer comme d’état, par l’employer responsable,!…puisque tout est automatique,!…
…l’employer , ou la bourse un prétexte,!…
…toute productions est aujourd’hui au point d’être national,!…
…que vont faire le patronat, puisque en fait,!…il n’existe que pour prétextes à soumettre les peuples à un semblant d’autorité,…tout est automatique,!…et payez en coupons d’€uro,!…
…les chômeur,…naturels,!…tout est automatique,!…
…S.V.P.,…d’autres lois,…tout est automatique,!…automatique-lover,!…etc,!…
…suivant,!…bande de cons,!…
…automatiques,!…

pas la peine de me remercier dit: à

Reinhard Höhn

Commando dit: à

bon. j’envoie les gamelles.

une touche d'amertude après ça dit: à

cela dit t’as peut-être le niveau chopin si on réfléchit bien

chopin, un mécano subtil dit: à

22:22

Autre fond de sauce, janis?

Sergio dit: à

Widergänger dit: 28 janvier 2015 à 21 h 22 min
Le génocide des Juifs n’est pas proprement allemand mais européen.

Cela me paraît proprement évident.

N.D.L.R. Comme disait le Doc.

Sergio dit: à

Répétition de « proprement », Trommelfeuer !

La fonction Edit ! la fonction Edit ! la fonction Edit !

Delta4 à Zébra3 dit: à

bon, on reprend à Hichtler ou pas?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…sujet proprement coulé, pratiquement parlé hors sujet,…
…et, la traite des blanches et du blanc mousseux,!…ou en est’on,!…des méthodes efficaces aux collèges des orphelines,!…la diète de saints au Sprite zéro,!…sucre,!…
…Ah,!…mon Bordeaux,!…

hamlet dit: à

pas la peine de me remercier dit: 28 janvier 2015 à 22 h 06 min

Reinhard Höhn

merci

Widergänger dit: à

Ben non, justement, mon cher Sergio, c’est pas si évident que ça, puisqu’il a fallu en écrire un livre.

hamlet dit: à

« observateur dit: 28 janvier 2015 à 21 h 12 min
hamlet…faire de Saint Paul l’archétype du représentant de la loi juive, c’est pour le moins audacieux! Vous auriez dit judéo chrétienne, à la rigueur et encore…et c’eut été plus cohérent avec votre suite sur Niezstche. »

c’est pas moi qui le fait banane c’est Nietzsche.

François Delpla dit: à

la Shoah n’aurait jamais pu se produire si, à la fin des années trente, des millions d’Européens n’avaient pas souhaité mettre fin à la présence millénaire des Juifs parmi eux. Le génocide des Juifs n’est pas proprement allemand mais européen.

et comme en plus ils sont un peu lourds, les Européens ont mis 2000 ans à comprendre leur désir.

hamlet dit: à

Heidegger l’a dit l’être authentique allemand c’est le berger de l’être et le berger de l’être authentique allemand c’est quoi ? c’est le berger allemand aboyeur ! les allemands aboient parce que le berger allemand aboie !

et après ça on en trouve encore qui veulent devenir philosophe !
qui plus est : la philosophie est de devenue une mode populaire !
qui plus est le philosophe est devenu le héros, le référent, le conseille, l’expert, le spécialiste du peuple.

et après ça on voudrait que ce monde tourne rond…

Jean Spasme, l'insecte vivant dit: à

Y’en a marre de ces petits centenaires et autres avions de m6. Rien ne vaut tel un Votel. On finira bien s’en caser une ou deux. Alors oui Hitler, Chapoutot a raison, il connait bien.

Attention de bien mettre votre mail cette fois.

hamlet dit: à

et oui ça a pris 2000 ans, c’est la thèse de Milner.

l’histoire commence avec Saint Paul et se finit avec Freud, un grand saut de la conscience à l’inconscience.

les européens n’ont jamais aimé ni Paul, ni Freud.
les européens n’ont jamais voulu devenir chrétiens, le christianisme c’est un truc trop lourd qui met la barre trop haut, quand c’est lourd la barre est toujours trop haute, tout cet amour évangélique Dieu que c’est lourd.
les types c’était des goths, ils avaient leurs dieux, leurs coutumes, ils pouvaient trucider qui ils voulaient quand ils voulaient et voilà qu’on leur balnce une loi disant : tu ne tueras pas ton prochain, c’est lourd, les européens n’avaient pas envie de venir chrétiens, c’est pour ç qu’is n’ont jamais aimé les juifs de leur avoir imposer ce fardeau.

hamlet dit: à

comme pour l’Egypte et Babylone de tout ça il ne restera que l’histoire du peuple juif, comme les égyptiens et les babyloniens les allemands ne joueront que le second rôle dans cette grande histoire juive qui leur fait quitter Israël puis revenir, même pas : un rôle de figurant.

hamlet dit: à

d’ailleurs les européens n’ont jamais été réellement chrétiens, tout ce boulot de Saint Paul c’est du flan qui n’a servi à rien, les européens n’ont jamais été chrétiens et ils ne le seront jamais parce qu’aucun être humain à peu près normalement constitué ne peut être chrétien.
je me demande même comment des gens on pu croire qu’on pouvait devenir chrétien, c’est toalement absurde.

hamlet dit: à

le nazisme c’est un truc qui consiste à dire aux européens : on va arrêter de faire semblant d’être chrétiens !
les types ont dit : ouai super génial ! on va arrêter de jouer des crétins de chrétiens pour reprendre enfin notre vrai rôle !
première étape : dégommer tous les juifs et hop notre surmoi pré chrétien pourra enfin prendre son envol !

hamlet dit: à

mais par chance tout ça c’est de ‘histoire ancienne ! la page est tournée !
aujourd’hui par chance plus aucun juif n’est tué au simple motif d’être juif, ils peuvent faire leurs courses tranquille dans les épiceries cashers ils n’ont plus rien à craindre : les chrétiens veillent sur eux…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…ce Frederick Frieseke peintre,…quel obsédé des nus de jardin,!…
…déjà par photos,…pour finir les jours suivant, les lumières à jours sur nus criblées par le soleil à travers le feuillage des arbres,!…c’est beau,!…
…mais, peindre toujours la même chose,!…il faut en être  » bourré « ,!…
…l’art de l’abstrait, c’est quoi au fond,!…dépassé soi-même en l’homme, ou faire facile et vite n’importe quoi, pour l’argent seul,!…comme en littéraire, faire son gonflé en blog,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…suivant,!…

Daaphnée dit: à

C’est curieux !
On ne le croirait pas … mais il s’en passe sur la RdL, l’air de rien ..
De Hitler à Saint-Paul, à fond en ligne droite et sans les freins .
Je dis chapeau.

Polémikoeur. dit: à

Pas marre d’être ici accueillis
par une gargouille casquettée
à côté de son chef cortisoné ?
Camisolément.

JC..... dit: à

« Quant à nier le pillage du tiers monde, je te laisse y penser en faisant ton plein : 50% de super, et le reste du sang des victimes ! » (Marcel)

Je roule au 98 degré d’octane, c’est dire que le sang des victimes, je m’en tape ! Y compte pas … Aaaah, l’occidental en pillard repenti…. que c’est beau !!!

Roule pour satisfaire tes idées de repentance honteuse, mon ami…. roule à vélo ! Bonne journée de flagellation !

JC..... dit: à

Des années; des dizaines d’années après, pourquoi croyez vous que le nazisme nous fait autant mouiller la culotte ? Ne cherchez pas du côté intellectuel !

Par ce que christianisme, communisme, nazisme, islamisme, toutes ces grand-messes, ça plait, ça fascine, ça fait bander l’humain !

Quels beaux meetings, ils faisaient les braves cousins germains …. qu’elle mise en scène fabuleuse !

Même aujourd’hui, cela réveille le lion qui digère au fond du chacal européen fasciste, celui, le plouc, qui rêve d’un bel uniforme dans une belle foule uniformisée….

JC..... dit: à

Les historiens du nazisme ont ils un psychanalyste à leur côté…?

JC..... dit: à

J’ai suivi avec intérêt l’entretien que Michou la Soumission a accordé, hier, sur BFM TV à Ruth la Cervelle.

Adorable Elkrieff ! « Ce ne sont pas des paroles d’Evangile ! Houellebecq n’est qu’un romancier ! un romancier ! ne prenez pas ce qu’il dit au pied de la lettre … ce n’est pas un « philosophe » !!! » disait elle en debriefing.

Justement …..

JC..... dit: à

Une dernière anecdote … pour rigoler :

« La police de Nice a confirmé, mercredi 28 janvier, avoir auditionné un enfant de 8 ans pour des propos sur le terrorisme qu’il aurait tenu dans son école primaire. Le garçon aurait refusé d’observer la minute de silence en hommage aux victimes et tenu des propos de « solidarité » avec les terroristes, selon son instituteur. »

Un gosse de huit ans !…

ETRE « CHARLIE » REND FADA !

renato dit: à

« …ce n’est pas un « philosophe » !!! »

Être philosophe c’est une disgrâce bien plus grande qu’être écrivain… Ah! tiens! il semble que l’ineffable Martin donne des aigreurs d’estomac aux bons moutons de papier qui jouent au philosophe…

la vie dans les bois dit: à

… Et voilà pourquoi votre fille est muette.

Depuis qu’elle a grandi et que « toutes ces questions qui (la) hantent en permanence, que (elle) espère éclaircir en faisant de l’histoire et en l’enseignant et qui méritent, (elle) crois, que chacun y réfléchisse », questions que pose A. Wierviorka, et dont les réponses (*) ne sont plus de son âge.

Elle cherche du côté des philosophes, comme amlet.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Rosenberg

(*) Editions du Seuil, 6 euros.

interlude dit: à

De Hitler à Saint-Paul, à fond en ligne droite et sans les freins

De Saint-Paul à Hitler avec une correspondance à Nietzche.

JC..... dit: à

Vision d’horreur : Taubira ministre de la Justice, Belkacem ministre de l’éducation, toutes deux égéries du Chancelier ….

L’imaginaire est une plaie !

interlude dit: à

La liberté de penser est-elle inaliénable ?

A la liberté de penser s’oppose, en premier lieu, la contrainte civile. On dit, il est vrai, que la liberté de parler ou d’écrire peut nous être ôtée par une puissance supérieure, mais non pas la liberté de penser. Mais penserions-nous beaucoup, et penserions-nous bien, si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec d’autres, qui nous font part de leurs pensées et auxquels nous communiquons les nôtres ? Aussi bien, l’on peut dire que cette puissance extérieure qui enlève aux hommes la liberté de communiquer publiquement leurs pensées, leur ôte également la liberté de penser — l’unique trésor qui nous reste encore en dépit de toutes les charges civiles et qui peut seul apporter un remède à tous les maux qui s’attachent à cette condition.
En second lieu, la liberté de penser est prise au sens où elle s’oppose à la contrainte exercée sur la conscience. C’est là ce qui se passe lorsqu’en matière de religion en dehors de toute contrainte externe, des citoyens se posent en tuteurs à l’égard d’autres citoyens et que, au lieu de donner des arguments, ils s’entendent, au moyen de formules de foi obligatoires et en inspirant la crainte poignante du danger d’une recherche personnelle, à bannir tout examen de la raison grâce à l’impression produite à temps sur les esprits.
En troisième lieu, la liberté de penser signifie que la raison ne se soumette à aucune autre loi que celle qu’elle se donne à elle-même. Et son contraire est la maxime d’un usage sans loi de la raison — afin, comme le génie * en fait le rêve, de voir plus loin qu’en restant dans les limites de ses lois. Il s’ensuit comme naturelle conséquence que, si la raison ne veut point être soumise à la loi qu’elle se donne à elle-même, il faut qu’elle s’incline sous le joug des lois qu’un autre lui donne ; car sans la moindre loi, rien, pas même la plus grande absurdité ne pourrait se maintenir bien longtemps. Ainsi l’inévitable conséquence de cette absence explicite de loi dans la pensée ou d’un affranchissement des restrictions imposées par la raison, c’est que la liberté de penser y trouve finalement sa perte. Et puisque ce n’est nullement la faute d’un malheur quelconque, mais d’un véritable orgueil, la liberté est perdue par étourderie au sens propre de ce terme.

Qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? (III)
tr. fr. Philonenko, éd. Vrin, pp. 86-87
KANT

bruno dit: à

jamais modérés, les propos racistes du beauf de porquerolles?

geotrouvetout dit: à

On voyait dans un vieux film comique (Babette s’en va…?) un savant fou nazi qui démontrait que les japonais étaient des aryens. La photo d’Himmler ci-dessus est la preuve vivante que les nazis étaient des japonais. Il ressemble trait pour trait à Hiro Hito.

JC..... dit: à

@interlude
Premier paragraphe : RAS
Second paragraphe : la somnolence arrive à pas lents.
Troisième paragraphe : sommeil irrépressible !

Qui c’est ce KANT ? un philousophe…? teuton ?…. il est connu, ce gars ?!…

JC..... dit: à

Vision joyeuse : Bruno brûlé vif….

cqfd dit: à

Bruno brûlé vif….

jc et l’inquisition prélude au nazisme

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