de Pierre Assouline

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La République des livres
La forme d’un fleuve change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel

La forme d’un fleuve change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel

Longtemps j’ai cherché mon fleuve et je ne désespère pas de le trouver un jour. La Seine ? La Tamise ? Le Tage ? le Drâa ? encore que le lac Léman… Pour un écrivain, dire le fleuve c’est se raconter. Qu’on le remonte ou qu’on le descende, il y a là quelque chose d’initiatique. On en tous en nous quelque chose de Marlowe naviguant sur le fleuve Congo et s’enfonçant au cœur des ténèbres à la recherche de Kurtz, sauf que nul n’osera jamais s’emparer de ce fleuve-là après Joseph Conrad. C’est la première borne de toute tentative dans ce registre aquatique, la dernière étant naturellement Danube, le chef d’oeuvre de Claudio Magris. Entre les deux, il y a de la place. Serge Airoldi s’y est discrètement glissé à la suite du Jean-Paul Kauffmann de Remonter la Marne qui signe d’ailleurs l’amicale préface. Ce journaliste (dix huit années à Sud-Ouest du temps de Pierre Veilletet) qui s’est fixé à Dax après avoir vécu à  Bordeaux , en a ramené un récit lumineux Adour. Histoire fleuve (350 pages, 22 euros, L’Eveilleur). On s’y laisse emporter et transporter, à la découverte de lieux inconnus ou de livres oubliés, à la rencontre d’autres vies que les nôtres, de souvenirs d’enfance, d’histoires et d’Histoire, sans jamais s’y noyer ni couler mais sans oublier que, tous autant que nous sommes, nous découlons.

6aZs_764lP7_0DHuVTwLNrkUsqwD’abord choisir une direction. Plutôt que de remonter à la source, l’auteur a préféré descendre l’Adour vers l’embouchure, l’océan. Cela lui paraissait mieux favoriser son voyage dans le temps qu’une anabase. Grandeur et illustration du détour, ou la digression mise en pratique par le marcheur même, cet éloge d’une veine d’eau ne pouvait être qu’un récit aléatoire. Partout affluent des souvenirs de lecture, des réminiscences de l’ancien rugbyman d’Auch devenu géopoète par amour pour le long ruban d’eau, sa musique et ses bruits. Peu importe ses exigences et ses caprices, on se doute bien que le fleuve a ses raisons.

Souvent, le pérégrin visite des gens sur les conseils d’autres gens. Patrick Lamaison est des plus authentiques, passionné par les barthes de Saubusse, comme on nomme ces plaines humides qui longent une rivière. De son métier, il collecte le lait dans les fermes au volant d’un camion-citerne. Mais l’Adour semble son activité principale. Il la chérit, la caresse et lui parle. Un homme fait fleuve, c’est possible. La lettre qu’il lui a écrite, et sa volonté que ses cendres soient dispersées sur ses eaux, concluent l’un des plus beaux chapitres du livre. On imagine qu’il voudra entrer dans la mort comme le fleuve se jette à la mer.

On croise autant de morts que de bon vivants, le tarbais Laurent Tailhade, Victor Hugo passé par là, Robert Walser le promeneur qui aurait aimé mais aussi un certain Jean-Pierre Brisset, fait prince des penseurs à l’initiative de Jules Romains en 1913, qui déposa le brevet de la ceinture-caleçon aérifère à double réservoir compensatoire. Il n’y a que dans un tel livre que l’on risque de voir coexister sans hiatus dans un même paragraphe l’ontologie d’une berge et un restaurant qui vend des souvenirs, et l’on ne serait pas surpris de voir évoqué la métaphysique des chemins de halage. Ou dans une même page Pierre Albaladéjo dit « bala » ou encore « Monsieur Drop » inoubliable demi d’ouverture de l’équipe de France, avec le Dante Alighieri de Querelle de l’eau et de la terre et et le propre père de l’auteur coincé à mort dans son magasin ce jour funeste de 1977 où les eaux du Gers perdirent la tête du côté d’Auch, engloutirent les hommes, les bêtes et les choses sur leur passage …

« détruisant,, enfouissant, saccageant et laissant de grandes vides de paroles dans les familles (…) et aujourd’hui encore, trente-six ans ce jour de misère et d’eaux tueuses, il parle de l’événement les yeux dans le vide et sans jamais finir les phrases »

Il se laisse conduire par l’eau chez une dame qui aime la poésie bigourdane ou du côté d’une Paulette à la majorale de Campan, laquelle, en lui révélant « En fait, l’Adour, chacun a la sienne » m’apprend sans prévenir tout ce que ce qu’il/elle a de féminin surtout si on en fait un nom commun (la Dour) et que l’on se souvient que ce fleuve commande. Du côté de Pomarez, village au cœur de la Chalosse qui passe pour être la Mecque de la course landaise, il partage un repas avec des écarteurs en se demandant qui a bien pu ramener la Mecque dans ce coin hors du monde. Ailleurs, il découvre une auberge qui fait aussi mercerie et épicerie et encore et encore, de choses vues en choses lues.

C’est écrit dans l’esprit d’un roadmovie, mais en plus nonchalant. L’allure du fleuve est contagieuse. Je suis là mais je pourrais être ailleurs, car rien n’est agréable comme de se laisser porter par ses pas en terre inconnue, eut-on rendez-vous avec quelqu’un. C’est tout un art que de débarquer dans un village ou une petite ville, d’obéir à l’irrépressible réflexe d’emprunter d’abord la voie centrale, de déambuler entre des fenêtres derrière lesquelles des ombres furtives soulèvent le rideau de voile avant de le rabattre sur l’intrus, d’épier du coin de l’œil des silhouettes simenoniennes toutes à leur lecture sous la lampe, de les ignorer, apprendre à ne pas s’attarder puis de savoir se perdre.

On peut rêver à ce qu’un Julien Gracq aurait fait de sa Loire si le goût lui en avait pris d’aller au-delà de l’évocation (Les Eaux étroites n’est consacré qu’à un affluent, l’Èvre). « La Forme d’un fleuve », qui sait, que Baudelaire n’eut pas désavoué. Mais un fleuve n’a-t-il pas au fondé la forme imaginaire et fantasmée que chacun de ses passionnés lui donne ?  Adour est le genre de livre que l’on referme animé de la rare conviction qu’on le rouvrira un jour. Et puis quoi, un promeneur qui explore les cimetières de la communauté de Bayonne afin de retrouver la trace des séfarades expulsés de l’Espagne et du Portugal au Moyen-Age, qui furent accueillis en nombre à Saint-Esprit et y apportèrent notamment les secrets de la fabrication du chocolat, un tel homme ne saurait être entièrement mauvais…

(Photos D.R.)

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commentaires

591 Réponses pour La forme d’un fleuve change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel

Pat V dit: à

Il y a quelque chose de mélancolique mémoire que charrient ces fleuves et rivières du sud-ouest!

la vie dans les bois dit: à

En gascon, adour (terme ancien) signifie « source », « cours d’eau » et adourgà ou adorgar signifie « irriguer ». Le mot adur s’est spécialisé en basque dans le sens de ‘destin’, « onde magique » (sens présumé de « humeur »).
wiki

Widergänger dit: à

Les fleuves ont toujours irrigué l’imaginaire des hommes depuis la plus haute antiquité. Rome est née du Tibre, que les Romains honoraient comme un dieu. On traverse un fleuve, l’Achéron, pour aller en Enfer. On perd les eaux en naissant et on les cherche ensuite toute sa vie.

Widergänger dit: à

J’ai appris aussi que César avait le projet pharaonique de détourner le cours du Tibre pour élargir le champ de Mars en y incluant la plaine du Vatican. C’est le Tibre qui a dû en réalité l’assassiner…!

Widergänger dit: à

Hölderlin chantait encore à son époque le Rhin et le Neckar.

JC..... dit: à

Loin de moi l’idée d’opposer la Mer Nostre vivante et agitée ou les vastes océans du monde mortel au cours d’eau et lacs divers que l’on peut rencontrer deci delà en quittant l’autoroute pour flâner !

Mais enfin, soyons raisonnables : ces lacs paisibles et ces rivierettes dolentes, c’est prendre sa baignoire pour le Lac Majeur et le gros robinet pour les chutes d’Iguazu !

Il en faut pour tout les goûts, le reste est affaire de choix.

JC..... dit: à

On ne va pas cacher nos sentiments les plus profonds au prétexte qu’ils ne sont pas honorables : laissons la cambrouse aux vaches laitières comme aux ploucs écologiques, et les rivières polluées aux pécheurs à la ligne, écrasés d’ennui conjugal …

JC..... dit: à

….évidemment, il y a pire : la montagne !…..

Berenice dit: à

Lvdlb, il ne faudrait pas oublier l’Adur dans le Sussex ni non plus l Adur en Azerbaïdjan qui vraisemblablement réservent leur part magique au chercheur solitaire, du même wiki. La langue basque « euskara  » et ses mystères ,isolat toujours transmis , voir wiki.

Berenice dit: à

Le mot Adur s est spécialisé (lvdlb) . Aussi vous lisant si je consulté wiki qui ne mentionne qu Adour pour fleuve, la source, le destin, la fatalité. En cherchant Adur que vous donnez à investiguer vous trouvez une autre acceptation du sens plus sombre qui n est pas reliée selon le site à l Adour même si elle aussi renvoie à une superstition ou à la magie, selon .

renato dit: à

Mais contrairement aux villes dont on oublie l’image d’hier, un fleuve retrouve toujours son lit…

Berenice dit: à

Adur en basque est associé au concept d ‘erio. Wiki.

Berenice dit: à

Renato, avec tous ces barrages et ces déviations que l homme impose aux cours naturels cela devient une donnée antique ou poétique . Les fleuves sont détournés quand ils ne s assèchent pas purement et simplement, et il nous faut revisiter les cartographies pour y revoir la main du créateur.

la vie dans les bois dit: à

« « En fait, l’Adour, chacun a la sienne » m’apprend sans prévenir tout ce que ce qu’il/elle a de féminin surtout si on en fait un nom commun (la Dour) et que l’on se souvient que ce fleuve commande. »

a y’est ! je n’avais pas saisi toutes les formes du cours d’eau, qui changent plus vite pour le mâle écrivain qui se raconte.

l’Adour>>la Dour>> la dure>>> l’ADUR

la vie dans les bois dit: à

ce n’est plus de la géopoétique, ça, m’sieur, c’est autre chose, mais quoi ?

la vie dans les bois dit: à

« Longtemps j’ai cherché mon fleuve et je ne désespère pas de le trouver un jour »

Il faudra faire la recherche à la saison des pluies…

renato dit: à

Pas vraiment une donnée antique ou poétique lorsqu’ils pétent les plombs… les berges… et les digues.

JC..... dit: à

Il me semble que la vérité est dans le contraire de l’affirmation transcendante du titre du billet.

En effet, depuis le 3 décembre 1967, date à laquelle la première transplantation cardiaque utilisant un cœur humain a été faite par Christiaan Barnard, on vous change le cœur bien plus vite que le cours d’un fleuve !

Pour preuve, j’ai moi-même cédé un jour, contre doublons et sesterces, un esquif solide à un gars de 30 piges qui vivait équipé du jeune cœur d’un cadavre de motocycliste bien utilement utilisé.

la vie dans les bois dit: à

« « En fait, l’Adour, chacun a la sienne » m’apprend sans prévenir tout ce que ce qu’il/elle a de féminin surtout si on en fait un nom commun (la Dour) et que l’on se souvient que ce fleuve commande. »

essayez donc la dore, la prochaine fois, lol.

« Apparenté à celui du Douro (Espagne, Portugal) et des Doire (Dora) du Piémont (Italie), son nom provient de la racine hydronymique Dur/Dora, très fréquente en France dans les Alpes et le Massif Central : Doré, Dorre, Dour, Dure, Duire, Doron, Duriès… Thur en Suisse. Dour à Douvres…). On peut de ce fait la traduire « torrent ». Cette racine est celtique ou pré-indo-européenne (ligure) ; si elle est celtique, elle est liée au gaulois dubro-n, « cours d’eau ». »

closer dit: à

Un livre excellent sur la Loire: “Aventure en Loire” de Bernard Olivier: sa descente de la Loire, de la source à l’embouchure, d’abord à pied, puis en canoë. Bernard Olivier. Ecrivain voyageur, est aussi l’auteur de “La longue marche”, son parcours à pied sur la route de la soie. »

Jean dit: à

(Les Eaux étroites n’est consacré qu’à un affluent, l’Èvre)

Quel dédain. Les fleuves ne prétendent à la supériorité que parce qu’ils atteignent la mer. Dans ma région, les fleuves de pacotille (l’Argens, la Siagne) ne manquent pas qui démentent cette vanité. Aux fleuves, j’ai toujours préféré les rivières. Parlez-moi de la Sarthe, de l’Huisne, du Lot, du Tarn et, bien entendu, de la belle Durance, chère à Giono (la Durance, qui d’ailleurs, en des temps très anciens, fut un fleuve). j’allais oublier le Verdon !

Chaloux dit: à

La forme… encore?

Pauvre Baudelaire.

Prochain épisode, la forme d’un slip change plus vite que le cœur d’un mortel?

Chaloux dit: à

Hélas!

Jean dit: à

Imaginons la différence entre un Gaulois poète riverain de la Loire en amont du confluent avec l’Allier, ravi de la beauté d’une rivière dont il ignorait qu’elle était un fleuve, et un Gaulois terre à terre (c’est le cas de le dire) riverain d’un estuaire qu’il confondait avec la mer et accablé par la difficulté à atteindre l’autre rive.

Jean dit: à

Prochain épisode, la forme d’un slip change plus vite que le cœur d’un mortel? (Chaloux)

Moi je dirais : la propreté de son slip change plus vite que le coeur d’une mortelle.

Jean dit: à

Et la Clarée ! La belle Clarée, si bien nommée, plus riche en eau que la Durance à leur confluent.

Jean dit: à

L’intensité de mes amours a toujours été fonction de la propreté du slip de mes partenaires. HHHhmmmph !

Jean dit: à

Je conserve avec la piété qu’on imagine le souvenir d’une de mes amoureuses que j’avais surnommée la Belle Durance. HHHhhhmmmmph !

Chaloux dit: à

Jean, tu es un pervers polymorphe. Moi non. Je suis un pervers simple. C’est ce qui fait ta supériorité imaginative.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…tant, à se retourner, sur tant de sujets romantiques littéraires,…

…déjà, le fleuve, c’est aussi, le  » peuple  » à se contenir, dans ses eaux, et éviter, ses débordements naturels, par chronologie de sa nature,…
…Oui,!…de très larges ponts, pour faire passer son bétail,…et l’oublier,…

…et, puis, combien,d’antiquités, cacher, dans le fleuve, à l’abri des razzias barbares de tout temps,…

…savoir s’installer à proximité, des constructions ad – hoc, comme les châteaux des normands,…sur des monticules, qui forcent le respect, au fleuve,…
…ingénieries, pour survivre,…du haut de son pavé,…et variétés de ponts à bascules, ou rotatifs,…sur pignons,…etc,…

…quand, les diamants,ne se touchent, pas,..
…rien à façonner, ou à se perdre, des uns, aux autres,…etc,…

JC..... dit: à

Foultre dieu, Jean ! Vous êtes la honte lumineuse de ce billet obscur …

Jean dit: à

Par bonheur, la langue consacre la supériorité des rivières sur les fleuves. « Fleuve » : le mot qui fait « flop « . Piteux. A défaut de trains, les vaches regardent passer les fleuves. Meuh ! Tandis que  » rivière « , quel mot sinueux, lumineux, miroitant, étincelant, merveilleux !

Chaloux dit: à

Ce qui est arrivé de mieux à la France nous mène tout droit à l’extrême droite. C’est 1940 sous peu. Z’auront l’air malin…

Jean dit: à

On se souviendra qu’au troisième acte de l’ « Intermezzo » de Giraudoux, la fugue du choeur provincial réveille Isabelle d’un sommeil de mort en évoquant les rivières du centre de la France : « La Vienne grossie de la Creuse… Le Cher grossi de l’Auron… L’Allier grossi de la Sioule… »

JC..... dit: à

Allons droit, par Adolfo, vers l’extrême-droite, par Benito, plutôt que gauchement, par Chavez, vers l’extrême-gauche, par Castro !

Et que Dieu nous protège longtemps du bolivarien El Melenchito…

Chaloux dit: à

Cependant, en lisant les dernières interventions de Blabla, je m’aperçois qu’il change peu.

C’est que la forme d’un con, hélas, ne change pas plus vite que le cœur d’un mortel.

raymond dit: à

Widergänger:
Hölderlin chantait aussi l’Ister(Danube), les sources du Danube et aussi la Dordogne (En bleu adorable).

Jean dit: à

la forme d’un con, hélas, ne change pas plus vite que le cœur d’un mortel. (Chaloux)

D’où l’utilité de l’adultère.

Jazzi dit: à

« L’intensité de mes amours a toujours été fonction de la propreté du slip de mes partenaires. »

Le slip c’est pour les hommes, la culotte pour les dames, Jean !

Chaloux dit: à

Jazzi, on voit bien que tes investigations en la matière commencent à devenir quelque peu anciennes.

Jazzi dit: à

Tu veux dire que la jeune fille moderne porte désormais des slips, Chaloux ?

Pat V dit: à

Le slip c’est pour les hommes, la culotte pour les dames. Jazzi.

Si toutes les femmes portent la culotte, où va-t-on se mettre? 😉

zerbinette dit: à

Ben oui Jazzi…

zerbinette dit: à

Justement, les femmes ne portent plus la culotte…

la vie dans les bois dit: à

« Et puis quoi, un promeneur qui explore les cimetières de la communauté de Bayonne afin de retrouver la trace des séfarades expulsés de l’Espagne et du Portugal au Moyen-Age, qui furent accueillis en nombre à Saint-Esprit et y apportèrent notamment les secrets de la fabrication du chocolat, un tel homme ne saurait être entièrement mauvais… »

c’est sûr que le chocolat c’est meilleur que le jamon de Bayonne.

zerbinette dit: à

Jazzi, le lien pour les slips de femme ne passe pas, dommage pour votre information ! (Mais vous pouvez chercher vous-même…)

zerbinette dit: à

Vous devriez changer de dictionnaire Jazzi et puis voir du côté du « protège-slip »… mais il n’est pas interdit aux hommes de s’en servir !

ad dit: à

Plus de genre pour les slips, Jazzi !

Wiki : « La petite culotte est un sous-vêtement féminin ajusté qui couvre les fesses et le sexe. Lorsque sa partie arrière est très étroite et rentre dans les fesses, elle est aussi appelée string. En France, le slip désigne couramment ce sous-vêtement, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes.

Berenice dit: à

12h42 de la grosse dentelle bien solide pour soutenir l argument publicitaire, why notre ? Jazzi il y a bien des strings en léopard pour les hommes.

JC..... dit: à

Que les filles enfilent slip ou string ne posera jamais un problème sans solution à de jeunes lubriques kiltés, en fac de lettres, désargentés, prêt à les enfiler au son de la cornemuse numérique.

Berenice dit: à

10h38 attendons la réforme constitutionnelle qui va mettre de l ordre. Je vois mal LW , plus facilement la nièce qui séduira par sa jeunesse et son argumentaire travaillé. J ai partagé quelques heures l an passé avec des électrices du front qui furent déçues par le match , la prestation de ML. Même ces gens ont des attentes exigeantes.

zerbinette dit: à

DHH, j’ai bien compris le pluriel pour Naples à cause de Napoli, (qui vaut aussi pour Pouzzoles) mais par ailleurs je ne comprends pas d’où vient le S de Gênes, Genova (sauf à remonter à Janus…). Pour Lucques, (Lucca) à la rigueur en allant chercher le latin ‘lucus’ : Lucca era conosciuta come Luca dai Romani. L’origine del nome secondo Silvio Pieri è incerta. Da studi toponomastici comunque più recenti e concreti, come spiega Riccardo Ambrosini, il nome Lucca ha riferimenti che portano a « bosco sacro » (latino lucus).
Tout cela me semble un peu tordu, mais la toponymie a bien d’autres bizarreries !

la vie dans les bois dit: à

Les bassins versants c’est quelque chose de fascinant que l’on apprend dès la primaire, avec des grandes cartes en relief.

Chacun son Adour, comme on dit chacun son bassin versant, c’est une chouette idée.

Celui auquel j’appartiens de ce côté ci des Pyrénées est magnifiquement décrit par un Poète.
Déjà mis en ligne, mais pour le plaisir:
http://www.biblisem.net/meditat/ramuchan.htm

Jazzi dit: à

Oui, apparemment j’ai raté le train de la modernité du slip et de la culotte, qui étaient quand même les fondements du genre !

la vie dans les bois dit: à

sont tous à se mettre la main dans la culotte, et bas rosis qui en redemande.
Fichu blog d’obsédés du tafanard.

Laissez les enfants rêver, vos histoires de harders du cul ça commence à gonfler sérieux.

Berenice dit: à

Jean les fleuves pour le peu que j en connaisse s écoulent en flux majestueux mais ne sont plus tourmentés par les sources, la montagne alors que les rivières ont encore de cette sauvagerie même si la totalité en France est polluée. J ai passé durant les quelques années de mon enfance et adolescence des heures oisives et libres en compagnie de ruisseaux, rivières, absorbée par leur son, leur couleur, leur éclat, leur population végétale et animale.

JC..... dit: à

« Jazzi il y a bien des strings en léopard pour les hommes. » (bérénice)

Exact ! Bravo ! Vous êtes bien au fait des composants politiques actuels en notre riant hexagone :

TOUS LES DE.PU.TES EN MARCHE EMBALLENT LEUR POIS CHICHE DANS DU LEOPARD SYNTHETIQUE MONOPRIX ….

Pat V dit: à

ça commence à gonfler sérieux.

La vie, décidément porte une sacré culotte. 😉

Sergio dit: à

Jazzi dit: 6 avril 2018 à 12 h 42 min
La culotte pour les hommes c’est le pantalon

Sauf pour monter à cheval…

la vie dans les bois dit: à

et l’autre vieux, qui est obligé de hurler pour avoir sa dose de sildenafil, sans ça il est perdu, misère pour sa bobonne…

JC..... dit: à

Il y a dans les propos de LVDB une tristesse sinistre qui me compassionne passionnément…

JC..... dit: à

Devenir vieille est inéluctable, mais vieille et c.nne, j’en pleure de rire….

la vie dans les bois dit: à

bas rosis, n’ayez pas la prétention de susciter ceci ou cela.
il ne s’agit pas de compatir pour les chaisières comme vous. Si « Passou » avait intitulé son blog, rassemblement des lubriques, vous n’auriez aucune chance de lire les liens, toujours très intéressants, si, si, j’optimise temps/plaisir, que je mets ici et là.

Jazzi dit: à

Ce qui compte, c’est l’usage. Vous mesdames du blogue, pour votre propre usage, vous parlez de culotte ou de slip ?

Le sens des mots change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel !

Berenice dit: à

Sergio la culotte de cheval n appartient pas au cheval alors que doit on porter pour monter, jumper, chevaucher fantastiquement ?

DHH dit: à

@LVDB
vous écrivez
« Et puis quoi, un promeneur qui explore les cimetières de la communauté de Bayonne afin de retrouver la trace des séfarades expulsés de l’Espagne et du Portugal au Moyen-Age, qui furent accueillis en nombre à Saint-Esprit ….
j’ai approché l’homme qui scrutait les tombes des vieux cimetières juifs de de Saint esprit les Bayonne et Peyrehorade pour en déchiffrer les inscriptions
il vient de mourir,s’appelait Gérard Nahon, C’était un erudit exquis qui avait une notoriété mondiale en matière de présence juive en France à l’époque moderne(ie à partir du seizième siècle)
on peut trouver beaucoup de ses conférences et de documents le concernant ou produits par lui sur le site akadem.
j’avais rencontré une de ses filles amie de mes enfants qui racontait en souriant comment leur père les embrigadait sans pitié elle et ses frères pendant leurs vacances pour aller faire des relevés des inscriptions funéraires, destinées à nourrir ses travaux

Sergio dit: à

Berenice dit: 6 avril 2018 à 13 h 53 min
Sergio la culotte de cheval n appartient pas au que doit on porter pour monter, jumper, chevaucher fantastiquement ?

Il y a le jodhpur, mais c’est quand on n’a pas de bottes…

DHH dit: à

Moi, de culotte de cheval je ne connais que celle contre laquelle un régime sévère s’impose d’urgence

D. dit: à

Pour moi on ne chevauche fantastiquement que parfaitement nu sur sa fière monture lancée au galop dans la campagne du petit matin alors que la rosée scintille dans les premiers rayons du soleil et qu’avant on s’est arrosé avec de l’eau sauvage de chez Hermès. Un point c’est tout.
Sinon on reste chez soi à lire Pierre Assouline. Faut savoir prendre ses responsabilités. Ahem.

D. dit: à

Une chose est sûre : depuis le temps, l’Adur dure.

D. dit: à

Higelin était un gars très sympathique. C’est bien dommage.
Sa fille est gentille comme lui, elle tient de son papa.

Janssen J-J dit: à

je prends ce fleuve en marche en même temps que l’arrêt du chanteur Higelin que j’aimais beaucoup. J’y vois trainer des slips et des petites culottes par je ne sais quel mystère, mais aussi cette mention de bernard ollivier remontant la Loire en canoé kayak (merci closer) : en effet, cet aimable globe trooteur y rencontra sa nouvelle compagne, juste après avoir salué Poirier dans un méandre élargi en bas de St Florent le Vieil. Je me demandais comment faire pour convaincre le mercure de france d’accepter un manuscrit du genre « le goût des rivières », l’adour ou charente grossie de la boutonne, parmi des milliers. Et j’en ai accumulé, croyez-moi des sur « le Cher grossi de l’Aramançon ». Ou, la géographie fluviatile pourrait bien réconcilier, par delà la Mignon, la Gartempe et l’Oignon, les internautes de la rdl avec eux-mêmes. Merci Passoul pour cet accessit de franîcheur sur la forme de l’eau. Chacun a sa rivière profonde au fondement de lui-même, c’est exaque…, même si pour la plupart, l’est souvent à sec. Or, suffit de la lubrifier un brin et de la nettoyer après usage.

Janssen J-J dit: à

l’Aramançon ». Ou,

Lire : « l’Armançon. Oui,…

Sergio dit: à

JC….. dit: 6 avril 2018 à 14 h 57 min
Eau Sauvage, c’est Dior.

Yes, nom de d’là ! Il me semblait bien qu’il y avait quelque chose de dégondé dans les ischies…

zerbinette dit: à

A propos de culotte :
J’en ai marre, marabout, bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pied, pied à terre, terre de feu, feu follet, lait de vache, vache de ferme, ferme ta gu.eule, gu.eule de bois, bois de campêche, pêche à la ligne, ligne de fond, fond de culotte, culotte de zouave, zouave d’Afrique, fricassée, c’est assez !

D. dit: à

Bon de l’eau de Cologne Mont Saint-Michel format familial ira très bien.
Quant à Higelin il faisait ch..r tout le monde avec ses prises de position politique et sa fille à marché dans les pas de son papa. Alors hein.

D. dit: à

A la limite aussi on peut prendre un poney sellé et partir au petit trot que haprès le petit déjeuner à 10h 30 et habillé et sans eau de Cologne une bombe sur la tête.
Chacun fait qui lui plaît au fond.

radioscopie dit: à

L’Adour effleure à peine le Gers. S’il est là-bas une rivière qui vaut la peine qu’on s’excite, c’est bien LA BAISE qui contribue à la réputation de ce département où « le bonheur est dans le pré ». Elle coule à Condom et est grossie de la Bèze.

Evidence dit: à

Gérard Nahon, grand historien, encore plus grand avec l’injure de JC, le minable qui crache sur les morts

Jean dit: à

La rivière de mon enfance s’appelle le Narais, modeste affluent de l’Huisne. Au bas du jardin, un lavoir, avec son auvent couvert d’ardoises et sa planche inclinée. J’y pêchais des vairons, près de mon chat noir qui attendait sa friandise, assis sur la planche. Il surveillait le bouchon. Un jour, le voyant s’enfoncer, il n’y tint plus et plongea. J’eus le temps de le rattraper par l’échine. Les chats savent-ils nager ? Je n’en sais toujours rien. Là où je traquais mes vairons, mon père tirait des chevesnes que je jugeais monstrueux. Suivre les rives du Narais, à cette époque, n’était pas facile, la rivière coulant entre des pâtures clôturées; la solution pour la découvrir aurait été le canoë ; mais je n’ai jamais vu personne pagayer entre ses berges distantes de pas plus de quinze mètres et sur des abîmes dont la profondeur n’excédait pas un mètre. N’empêche : quel univers mystérieux et proliférant c’était. Les souvenirs de l’enfant que j’étais alors s’organisent autour du Narais, en une géographie assez précise encore.

Janssen J-J dit: à

@D. / il faisait ch..r tout le monde avec ses prises de position politique

Ah bon ?… Pas moi, bien au contraire, surtout quand il se mettait au milieu d’Areski et Fontaine…, ils avaient l’anarchie poétiquement rockeuse et la fibre socialement cohérente. Arthur H. pouvait s’ennorgueillir d’avoir un artiste digne du nom de son père.
https://www.youtube.com/watch?v=uWCs7cUs0rU

Sergio dit: à

zerbinette dit: 6 avril 2018 à 15 h 02 min
A propos de culotte :
J’en ai marre, marabout, bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pied, pied à terre, terre de feu, feu follet, lait de vache, vache de ferme, ferme ta gu.eule, gu.eule de bois, bois de campêche, pêche à la ligne, ligne de fond, fond de culotte, culotte de zouave, zouave d’Afrique, fricassée, c’est assez !

C’est assez ; assieds-toi ; toi et moi ; moi et Jean ; j’en ai marre…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…qu’elle, mentalité,…

…parce que,  » un « , fait, une faut d’un mot, qui est  » culotte « , au lieu, d’écrire slip,…
…et, qu’un autre, relève,cette interprétation erronée,…
…et, nous voilà,!…avec, une trentaine de comentaires, perdus, d’être, collé, a ce sujet,…presque, fait, express, pour parker, de rien,…

…franchement, de quoi, je me mêle, et, tout le monde avec ses rivières, non, point, en diamants,…
…en triple rangés, de divers coloris,…

…un collier, comme une assurance-vie, à Marie-Antoinette,…la veine, à lui, faire porter, le chapeau, de grande  » gourde « ,comme son mari, à l »échafaut, par, l’âne d’or,…
…à se chevaucher,!…
…il faut, faire, les liens, pour rire, un peu, des capitalistes idiots, à leurs sarcasmes débiles, s’il en est,…chevronnés,…
..etc,…Ah,!Ah,!…au demi-trait d’esprit fin,…
…un coup de soleil, de début avril,…
…of course,…

Janssen J-J dit: à

Jean dit: 6 avril 2018 à 14 h 23 min il vient de mourir,s’appelait Gérard Nahon (DHH. Un de moins.
_________
Et il s’adresse explicitement à DHH pour annoncer à la rdl ce décès avec jubilation. C’est vraiment une ordure viscérale, ce mec-là, qui veut sans doute se faire passer pour le petit célinien du dimanche… et la rdl ne fait rien. Je sais, je sais, vaudrait mieux pas en faire de cas – cas.

Janssen J-J dit: à

@ vache de ferme, ferme ta gu.eule,…

moi je bifurquais ainsi après vache de ferme…, ferme ta boîte, boite à sucre, suc’ candi, qu’en dis-tu, tue le donc, oncle jules, jules césar, z’haricot, cocotier, tierce en 3, 3 p’tits chats, chapeau d’paille, paillasson, somnambule, bulletin, tintamare, marathon, tonton jules, jules cézar… (puis une boucle de rétroaction quasiment fractalisée jusqu’à épuisement)… Ah la mémoire Alzheimer qui fait émerger les comptines les plus enfouies de l’enfance, comme chez Georges Pérec.
Merci Z. et S..!, avec vous au moinssse, on s’unisse.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…qu’est ce qu’il dit, à nos sandwichs  » culottés « ,…
…Ah, çà a du bon, la croisière s’amuse, dans les cours d’eaux, à ses fleuves potable,…
…la Pub, en ses milieux du savoir faire,  » colibri « , sur scène,…etc,…

la vie dans les bois dit: à

Merci DHH.
En lisant la fin du billet de « Passou », je pensais que l’homme de la chocolaterie était Serge Airoldi auteur de cet « Adour »
( l histoire du jamon de Bayonne pour la comprendre faudrait lire le « retour » de « Passou »)
Alors voilà avec monsieur Nahon ça fait plus de monde à se retrouver au cimetière maintenant.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…de la, l’expression populiste, un sandwich- colibri,…le thé, pour ces dames, en chair et en os,…
…et ses affluents,…of course,…

DHH dit: à

Ceux qui ont relevé l’indécence du post de jean 14 h 23,dont on espère qu’il doit être pris au second degré ,ont eu tort.
De tels propos se traitent par le mépris

et alii dit: à

ce que les potaches de tarbes appelaient « la pomp’adour » n’était pas une femme c’est une histoire scatologique

Jean dit: à

Et il s’adresse explicitement à DHH pour annoncer à la rdl ce décès avec jubilation. (Janssen J-J)

Mais pas du tout ! Ce Janssen J-J diagnostique une perverse jubilation là où il n’y a que régularisation comptable.

zerbinette dit: à

Et au milieu coule une rivière (Norman Maclean, Robert Redford)
Norman et Paul,la pêche à la mouche.

Jean dit: à

Je reconnais que « un de moins » est un peu sec, mais je me bornais, me fondant sur l’info fournie par DHH, à constater que l’humanité comptait un membre de moins. C’est important de savoir précisément où on en est. S’il y a perversité, elle n’est pas de mon fait, mais de celles et ceux qui vont chercher midi à quatorze heures. M’enfin….

et alii dit: à

L’océan ne vaut pas la Seine
Le large ne vaut pas le port
Si l’on a trop de vague à l’âme
Mourir un peu n’est pas partir
Quand on est île à Notre-Dame

leo ferré

Janssen J-J dit: à

@16.51 puisque vous le dites, et me sentant concerné, je veux bien avoir tort, et je m’incline devant votre injonction.
(pendant qu’il s’enfonce de plus en plus grave sans doute dans le 3e ou 4e degré…, ben voyons donc… – mais s’il fait de l’humour, ce jean, pourquoi le traiterait-on par le mépris ?… je vous trouve bien incohérente, DHH,… M’enfin, chacun gère sa propre indignation douloureuse comme il peut, n’est-ce pas ?-.

Jean dit: à

Et puisqu’il est question de perversité, ce Gérard Nahon qui gaspillait son temps à déchiffrer des inscriptions funéraires, embrigadant ses enfants et petits-enfants dans cette entreprise, je suis de l’avis de JC, on pourrait trouver distraction moins morbide.

Jean dit: à

sa propre indignation douloureuse (Janssen J-J)

Quel style, ma doué ! Amphigouri gouri gouzi

Jean dit: à

Tout de même, cette DHH, ce Janssen J-J, moi qui m’attache à lire leurs contributions avec attention, moi qui m’efforce d’en concocter des commentaires pertinents, z’avez vu comme ils me traitent : par le plus écrasant mépris. Oui, madame. L’ingratitude, tout de même, c’est quelque chose.

Janssen J-J dit: à

Rien à voir…
Je me suis toujours demandé si les goys avaient le droit de (ou étaient bien fondés à) faire de « l’humour juif » sur les blogs littéraires. En sondant à ce sujet un échantillon ou panel représentatif des gens des deux côtés, je n’ai jamais obtenu de réponse satisfaisante à ma question. C’est sans doute mieux ainsi.

Chaloux dit: à

Qu’elle est c.nne, cette Gigi. Et vient vous faire des comptes-rendus de lectures…
Doit descendre de la Théobon, comme Blabla…
Hurkhurkhurk!

DHH dit: à

@JJSS
Sur mon incoherence vous avez raison.
Effectivement J’avais écrit mon post initialement sans l’ incise sur un potentiel second degré.Puis, par excès de scrupule, j’ai rajouté cette incise,qui en fait le vide de son sens , afin de laisser à l’auteur une chance de ne pas avoir dit ce qu’on comprend au premier abord
Ma légendaire gentillesse me perdra ,puisqu’elle m’amène comme ici à des propos incohérents

Paul Edel dit: à

Voici le gros titre qu’on pouvait lire le 5 janvier dernier, dans l’édition « Ouest France » de Quimperlé :
» Finalement, la Laïta est restée sagement dans son lit, vendredi, à Quimperlé. À peine a-t-elle léché le quai Brizeux. «
Ça laisse rêveur… Desnos, qui aimait la région, n’aurait, pas trouvé mieux.

Janssen J-J dit: à

tiens, je viens de me rappeler une remarque cynique de Jacques Sternberg qui disait, je ne sais plus où (peut-être dans un numéro de « Le fou parle », du temps de sa splendeur) quelque chose du genre : « Aussitôt après sa naissance, elle avait pris l’habitude de promener son bébé dans les cimetières pour bien lui faire comprendre où était sa véritable destinée ».
Appris ce jour sur le dernier fil le terme « anabase » (élévation de l’esprit)…, caisse kon’s cultive, icitte, suis ravi. Merci l’rdl, chaque jour qui s’achève est une leçon de courage.

Janssen J-J dit: à

Pardon, Chaloux, j’avais oublié de vous saluer ce matin. Halors, bonjour, vous avez l’air en grande forme. C’est bien !

Janssen J-J dit: à

@17.53 @JJSS…

Quel humour elle a aussi…, cette DRH !
Je sors.

DHH dit: à

JJSS
anabase littéralement c’estune marche vers le haut et ce n’est pas nécessairement à prendre au sens métaphorique
l’ouvrage de Xénophon intitulé Anabase raconte la marche vers le Nord pour leur retour au pays de mercenaires grecs qui s’étaient engagés auprès du roi des Perse .
le moment fort de cette équipée etant l’arrivée enfin au bord de la mer aux cris de thalassa thalassa
Du grec très facile qu’on traduisait autrefois en quatrième

Sergio dit: à

Janssen J-J dit: 6 avril 2018 à 17 h 46 min

Je me suis toujours demandé si les goys avaient le droit de (ou étaient bien fondés à) faire de « l’humour juif »

Pourquoi pas ? Ca peut être sympa. Pour le pognon c’est très proche de l’humour auvergnat. Pas bien méchant. Et je suis devenu un admirateur forcené de la réussite, certes prévisible, de cet état d’Israël (sauf dérive faf mais là c’est partout.)

Delaporte dit: à

Paul Edel, dites-nous plutôt si le dernier le Carré est bon. Je voulais le feuilleter cet après-midi, mais il n’était pas encore en rayon. Quel suspens !

Delaporte dit: à

J’ai lu, à propos de le Carré, deux ou trois critiques dans les journaux. Ils ne vont pas plus loin que Neuhoff, qui était tiède. Mais Neuhoff est toujours tiède, souvent froid, et en tous les cas dénué de talent. Personne ne crie au chef-d’oeuvre pour le dernier le Carré, et cela m’inquiète…

Delaporte dit: à

Si c’était un grand livre, on le saurait déjà. Mais ce n’est pas dans l’habitude de le Carré d’écrire de grands livres. Il y a toujours un niveau, auquel il se tient, à force d’effort et de travail. Mais il n’atteint jamais les sommets, malgré sa réputation très surfaite, me semble-t-il. Il doit tout au Rideau de fer, et en bonne justice il aurait dû reversé une bonne part de ses droits d’auteur aux pays de l’Est.

Delaporte dit: à

Ce dernier opus est un énorme flash-back sur l’époque de la guerre froide. C’est pratique pour le Carré, qui n’a plus qu’à laisser la machine opérer. Le livre s’est sans doute écrit tout seul, comme une resucée de l’Espion qui venait du froid. Avec le Carré, jamais d’inédit. Il se répète à l’infini, jusqu’au risque du radotage.

Delaporte dit: à

Il a trouvé une formule qui fonctionnait, des héros récurrents qui plaisent, etc. Pourquoi s’échiner à faire du neuf ?

Delaporte dit: à

Le Carré se dit-il parfois qu’il est une conséquence néfaste de la guerre froide ? A-t-il toujours quelque chose à dire ? Ce n’est pas certain. Pour les jeunes, la guerre froide, désormais, c’est l’antiquité. Et le Carré devient notre plus belle antiquité !

Delaporte dit: à

Les critiques écrivent des articles laborieux sur le Carré. Cela se sentait surtout dans l’article ni fait ni à faire de Neuhoff. C’est sans doute tout simplement que le livre est mauvais, et même raté.

Delaporte dit: à

A critique raté, livre raté et demi.

Delaporte dit: à

J’ai pu lire aussi la critique dans Télérama. Là non plus, nous n’en saurons pas plus. Il faudrait remettre au goût du jour la formule : « Nous avons les moyens de vous faire parler ! » Mais les critiques ont peur de donner leur avis sur un monument comme le Carré. Même Passou qui préfère nous parler des fleuves, qui s’éteignent dans la mer immense…

Paul Edel dit: à

Delaporte, je vous dirai la semaine prochaine ce que je pense du dernier Le Carré.., car là j’ai parlé sur mon blog d’un romancier italien magnifique,LMaurizio de Giovanni, qui écrit des polars qui se passent à toutes les saisons de Naples sous Mussolini.
iltres chaud chaud sur Le Carré alors que je tiens « l espion qui venait du froid »,pour uen date.. ou bien « le miroir aux alouettes » et « la taupe  » pour d’ de grands livres sur nos démocraties aux pieds fragiles.. Le Carré nous a montré l’envers du décor, ,des héros cachés,intelligents, désabusés mais patriotes,cer que je trouve émouvant. froMa Guerre Froide, ce ne fut pas rien..av De polus il nous offre des personnages tres riches grand personnage romanesque du XX° siècle. enfin ce qui m’interessse aujourd’hui chez cet écrivain âgé, c’est le côté « dernier de sa génération » qui a cru à la grandeur de l’empire britannique co face à l’empire communiste, avec cette particularité que les plus maltraités dans pas mal de ses livres, sont… les services de renseignements américains, assez finelmen raillés pour leur arrogance….enfin la dissimulation, la trahison, le monde souterrain a envahi la planète(voyez c e qui se passe à Londres..) et il nous a expliqué un peu comment ça fonctionne…. enfin c’est un artiste de la peur..comme Fritz Lang ou Graham Greene.. ce qui est fascinant.

Paul Edel dit: à

Pardon, des lignes ont sauté; je voulais écrire: « je ne vous sens pas tres chaud chaud » sur cet auteur.. etc..

JC..... dit: à

Gégé Nahon était un c.n fini !
(les gens honnêtes, qui ont aimé leurs enfants, en conviendront facilement)

Delaporte dit: à

« je ne vous sens pas tres chaud chaud » sur cet auteur..

Non, en effet, pour les raisons que j’ai dites. Mais je vais lire la semaine prochaine votre avis.

Janssen J-J dit: à

@. Jean-Marc Delaporte, On comprend fort bien, à la lecture de ses mémoires troués (un peu décevants ; inégaux, disons plutôt), pourquoi J. Le Carré n’a jamais réussi à s’émanciper de son imaginaire espionnesque de la guerre froide, alimenté par le petit laps de temps où il sévit dans les services du M16. Il raconte surtout avoir toujours eu un gros pb avec « Ronnie l’escroc, mythomane, repris de justice et par ailleurs, mon père » (p. 363). Je pense donc qu’après « Le tunnel aux pigeons, histoires de ma vie » (désormais en poche à 8,20 euros), il aurait dû s’arrêter là. Mais si vous le souhaitez, je peux vous sortir ma fiche de lecture qui date de janvier 18 pour vous en parler plus longuement. Il me semble toutefois que la rdl de passoul avait évoqué cet ouvrage, il vaut donc mieux s’y reporter, – d’autant que je ne souhaiterais point chagriner nos hurk’zamis qui n’ont point besoin de mes fiches, vu que d’aucuns ont tout lu et tout vomi avant d’avoir ingéré quoique ce soit, hormis Margot Youyou-toube,pour ne prendre qu’un seul exemple édifiant.
Pour ma part, je guette la sortie du dernier Le Carré en librairie demain samedi, car j’apprécie en général les livres des vieux écrivains moyens sur le déclin ; ils donnent souvent des clés sur leur œuvre passée, qui décillent un brin sur le mystère de leur magnétisme antérieur. Deviennent ainsi beaucoup plus humains, et on peut leur écrire. Ils répondent, même aux questions les plus ovales. Avant, du temps de leur splendeur, non…

Chaloux dit: à

Pour achever cette journée mémorable, on apprend que la villa Tric (Gambais, 78950) est à vendre.

et alii dit: à

Le Buveur de Garonne est un roman de Michèle Perrein publié en 1973

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…le propre  » à tout « ,…

…tient, à ceux d’en avoir, l’exclusivité, totale,de ce qui se dit, se raisonne,en tout points,…

…or, quand, le temps de la mort, s’approche, vus l’âge dans sa vie et expériences, et les brefs survit,…les secrets, les mieux gardés, s’évanouissent, avec le temps, du fleuve tranquille,…et, pour tous,…
…et, pas d’investisseurs, du profit,…il, n’y à pas ou peu de motifs, de tirer, quoi que se soit, à partager,…
…tout, tombe, dans le domaine, du lucre, gratuit,…
…or, nous sommes en France, chez les  » vrais  » misérables, contre les populations,…
…conclusions, il n’y a rien, à partager,…en Europe,…
…que chacun, joue, avec ses billes, et ses raisons d’être,!…

…trop, misérable,  » a tout « ,…rien, ne m’oblige, a donner, un avis,!…
…j’ai, autre chose à faire, que de m’occuper, avec vous,!…même, rien, c’est de trop,!…déjà,!…

…brefs, séchons, nos caleçons, au soleil,…il n’y verra, que de la vapeur, alchimique,!…

DHH dit: à

Pour Paul Edel l’espion qui venait du froid, c’est une date.
nous sommes sans doute nombreux à partager ce point de viue sur ce livre à plus d’un titre remarquable
C’est bien sur d’abord un document crédibles -du moins à mes yeux de profane ,peut-etre pour d’autres, plus avertis, relevant du cliché -sur la guerre froide et les méthodes des services secrets. Leur description intelligemment distillée y est émoustillante , du moins tant qu’on a lu aucun autre de ces romans. Car le plaisir de se retrouver initié aux « jeux du Cirque »,qui servent de toile de fond immuable de roman en roman, s’émousse inévitablement quant on lit plusieurs .
Mais ce qui m’a le plus fascinée dans cette œuvre qu’on ne lâche pas ,c’est l’éblouissante performance romanesque à l’œuvre dans cette histoire de manipulateur manipulé , qui de rebondissement en rebondissement mystifie le lecteur jusqu’à la dernière page, jusqu’à ce moment où, enfin éclairé, il peut repenser ou même relire le livre en mesurant la distance entre la réalité des faits présentés et le sens que le Carré l’a invité traitreusement à leur donner .

Jean dit: à

Je continue de lire avec un vif intérêt « Eloge de l’hypocrisie » d’Olivier Babeau (aux éditions du Cerf). C’est un art merveilleux, sans cesse à reprendre sur des bases nouvelles, que celui de l’hypocrisie. Etre hypocrite, c’est jouer à devenir quelques instants celui qu’on n’est pas, en espérant que quelques uns tomberont dans le panneau, suscitant chez eux des émotions diverses, l’estime, l’admiration , la compassion, la rage, la haine. On peut en tirer profit, on peut s’en rire, selon. Mais pouvons-nous être autre chose que des hypocrites, c’est-à-dire des acteurs jouant un rôle ? Qui se cache derrière les masques successivement portés ? Personne, à la vérité. Nous ne sommes que des masques. Cela commence avec les risettes du bébé, écho au sourire de la mère ; cela se poursuit par l’apprentissage de la langue maternelle, et ainsi de suite., jusqu’au masque mortuaire. Si j’étais moins modeste, je changerais de pseudo pour adopter le plus beau de tous : « Personne ».

Delaporte dit: à

Ce qui était lassant chez le Carré, c’était cette méthode, ou plutôt cette manie, d’induire toujours le lecteur en erreur, sur de fausses pistes, dans des constructions imaginaires et fallacieuses. Bref, un art romanesque flapi, qui s’identifiait pour le meilleur et pour le pire au travail de l’espion. En un ressassement éternel sur la nature humaine, duquel il n’y avait pour s’en sortir aucun moyen, ni aucun salut. Une conception athée de l’existence, un univers sans Dieu, qui pèse lourdement, au lecteur, et à le Carré, du moins dans ce dernier ,opus, si j’en juge par certaines bribes des critiques malheureux et insanes que j’ai tout de même pu lire. Merci pour moi !

Delaporte dit: à

« Car le plaisir de se retrouver initié aux « jeux du Cirque »,qui servent de toile de fond immuable de roman en roman, s’émousse inévitablement quant on lit plusieurs . »

Oui, exactement. Telles sont les limites du romancier le Carré. Et sans doute de l’espion qu’il fut, qui a choisi de changer de métier parce qu’il n’excellait pas dans cette première profession. Le Carré ? Un exécrable espion, et un médiocre romancier – jusqu’à preuve du contraire.

Delaporte dit: à

A propos d’espion, j’ai cru un moment que la presse avait annoncé que Sergueï Skripal était mort. Mais non, sa « résurrection » est à l’ordre du jour. Encore un coup qui a foiré, effectué maladroitement par des le Carré en herbe :

« L’état de santé de l’ex-espion russe Sergueï Skripal, dont l’empoisonnement le 4 mars en Angleterre a déclenché une crise diplomatique est-ouest, « s’améliore rapidement », a annoncé vendredi l’hôpital où il est soigné. »

Jazzi dit: à

« Personne »

En portugais ça ce dit Pessoa, Jean. D’où ton goût des hétéronymes…

Janssen J-J dit: à

inlassablement méditer m. Sahlins sur l’inanité des pseudo théories assises sur le « gène égoïste », ça vs change un brin du prétendu besoin d’hypocrisie libérateur, à l’heure des réseaux sociaux. Tu te trouves pris dans la tyrannie de la transparence icite, toi ? Mais qu’est-ce qui t’oblige à y être, pauv’tite’pomme ?
http://sexes.blogs.liberation.fr/2018/04/04/seduction-domination/

Nicolas dit: à

Ulysse ta mère

l’ombelle des talus dit: à

@ Le fleuve Entouka
“There’s a thousand sides to everything – not just heroes and villains. So anyway… so anyway… so anyway… so anyway ought to be one word. Like a place or a river. ‘So Anyway River.’”

Berenice dit: à

L ombelle, il répète pas mal , pour la musicalité ? Croyez-vous? Je vais m entrainer anyway anyway anyway

Berenice dit: à

Un ouvrier de 22ans est mort sur le chantier de la défense, il est tombé à 23h30 alors qu il tentait d enlever une plaque de bois pour la remplacer par une vitre; intérimaire employé pour window.

JC..... dit: à

Lorsque votre vie est entretenue par une organisation terroriste fonctionnant au pétrole, point n’est besoin de penser à autre chose qu’à réussir votre martyre commandé, avec au bout la joie de retrouver des vierges compatissantes …

Evidence dit: à

JC : une andouille mortifère… ce n’est pas la première fois qu’il se réjouit de la mort de quelqu’un…. ou qu’il la souhaite, ce type est une vermine

Laura Delair dit: à

7 heures 59 : Oui, Evidence, ce type souffre de plusieurs troubles du comportement, irrécupérable

la vie dans les bois dit: à

Je trouve complètement étouffante cette idée qu’entre Conrad et Magris les fleuves sont endigués.
Pensée etriquée comme celle de vouloir définitivement faire barrage.
Alors que…
Non les fleuves ne vont pas tous jusqu’à la mer, comme un vieil homme va vers son destin: le cimetière.

En voilà un, entre Amazone et Orénoque, qui a embarqué avec lui une belle maxime:
« Servez-vous une fois seulement d’un chemin, et ensuite, faites-en cadeau. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/02/27/alain-gheerbrant-aventurier-editeur-et-ecrivain_1839374_3382.html#RxgC0y3KR0OAh1Lv.99

Berenice dit: à

Rubrique nécro, ce Hanz était un rapide pour suggérer ainsi qu une fois seulement emprunté le chemin de l expérience digérée métabolisée pouvait être offert en partage.

Berenice dit: à

On y voit pourtant flotter de ces choses.

JC..... dit: à

AVIS DE DECES

C’est décidé. Je ne suis qu’une andouille mortifère. Les Docteurs Evidence et Delair, aliénistes aliénés, m’ont condamné. Irrécupérable. Gravement atteint, je suis …

Je me suiciderai le week-end prochain.

Comment ? Comme il faut procéder pour une belle andouille. Je vais me jeter dans une poêle à frire géante, 2m de diamètre, avec mes concubines… Vous aurez tous les détails dans Var Matin, sur TF1 Euronews et CNN.

Janssen J-J dit: à

Tout connaître sur le Rio Xingu, où faillit s’enfoncer Alain Gheerbrant. Merci d’avoir signalé sa récente disparition, son expédition Orénoque-Amazone restera une aventure de lecture extraordinaire, loin des tristes tropiques…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rio_Xingu

Laura Delair dit: à

Nouvelle preuve d’un des nombreux troubles du comportement : le « suicide » annoncé de Landouille mortifère

JC..... dit: à

Merci pour cette information capitale, Gigi, Jeune Afrique est un vivier de bonnes nouvelles !

Je lègue mon corps d’andouille et ceux de mes andouillettes chéries, au sortir de la poele à frire géante, aux jeunes africains en manque de nourriture. Un retour au cannibalisme salvateur et goûteux leur sera bénéfique.

Je vais demander au lauréat, Papa Monebimbo, de se charger du partage équilibré de ces dépouilles cuites et bien fritées, nourriture qui ne lui coûteront pas une guinée, un kopeck si vous aimez mieux ….

Janssen J-J dit: à

Oui, le souffre en outre d’un grave dédoublement de personnalités, se fait passer à côté pour janine langlois, sa voisine de pq.

Janssen J-J dit: à

Cette photo aérienne est tellement triste, passoul, il faudrait faire marcher votre drone uniquement par beau temps.

JC..... dit: à

La cambrouse, lieu de vie des ploucs qui caresse les vaches avant de les abattre, suinte toujours la tristesse même par beau temps !

Cette photo du billet passoulinien est parfaite….

Janssen J-J dit: à

@passoulinien

pas sous célinien, s’pas ?

(les ploucs caresseNT la cambrouSSe, plutôt).

Couché, à la niche !

Laura Delair dit: à

les grands malades comme ce JC font souvent ces fautes, JJJ, aucune solution, c’est irrémédiable

Berenice dit: à

Libre, je pensais hier que la nouvelle vous ferait plaisir tandis que au Brésil on enfermé Lula.

et alii dit: à

parole Sur Le Yang-Tsé-Kiang – Charles et Johnny lyrics

Berenice dit: à

D, lu avec attention votre histoire de poney, suivi de même hier soir un dossier sur la cession d Alstom,pourquoi la France n à t elle pas conclu le marché avec Siemens, vassal pour vassal.

Berenice dit: à

Nous voilà bien soumis aux caprices des américains, un militaire expliquant qu avant cet événement en mesure de représailles les américains menaçaient alors que la France ne s engageait pas en Irak de ne pas livrer des pièces sous traitées indispensables à notre porte avion. Bien que le nucléaire civil leur appartienne en quelques heures. L OTAN comme gage vaudrait mieux que l Europe et avec ça des affaires de corruption qui ont autorisé les américains à ne pas respecter l engagement initial.

Berenice dit: à

Hans, excusez la confusion avec une marque de condiment.

JC..... dit: à

Pour cette tafiole de Gigi, une c.nne comme on n’en fait plus ! Ferme ta gueule, trouduc pas propre…

(CAMBROUSE, CAMBROUSSE), subst. fém.
Arg., péj. Coin de province retiré; campagne. Je ne pensais plus qu’aux ratifoles, aux grands espaces, à la cambrousse (Céline, Mort à crédit,1936, p. 378).Tout me paraissait beau après la province, la cambrouse (A. Arnoux, Paris-sur-Seine,1939, p. 197).
− Loc. Travailler en cambrouse. Voler (cf. F. Vidocq, Les Vrais mystères de Paris, t. 6, 1844, p. 353).
Prononc. et Orth. : [kɑ ̃bʀus] (cambrousse); [kɑ ̃bʀu:z] (cambrouse). Terme de bot. ds Ac. Compl. 1842 sous la forme cambrouse avec la var. cambrouze. Cette var. se trouve en vedette ds Lar. 19e. Besch. 1845 enregistre, s.v. cambrousse, le terme qui désigne une mauvaise chambrière. Le terme arg. pour désigner la campagne apparaît ds Guérin 1892 sous la forme cambrouse; il enregistre à part cambrousse ,,dépouille mortelle du gibier« . On trouve cambrouse également ds Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e. Les dict. mod. admettent cambrouse ou cambrousse. Cf. Rob. et Rob. Suppl. 1970, Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr., Dub. et Quillet 1965. Cf. aussi Pt Rob. qui considère cambrouse comme vieilli. Étymol. et Hist. I. 1628 « chambrière, servante » (Le Jargon de l’arg. réformé ds Sain. Sources Arg. t. 1, p. 193). II. 1821 garçon de cambrouse « voleur de grande route » (Ansiaume, Arg. en usage au Bagne de Brest, f. 10, § 227); 1836 cambrouse « province » (Vidocq, Les Voleurs, t. 1, p. 52); 1844 cambrouze « campagne » (Id., Les Vrais mystères de Paris, t. 4, p. 7); 1866 cambrousse « id. » (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 57). Dér. du prov. mod. I, de cambrouso « femme de chambre », II de cambrousso « bouge, cambuse » (Mistral) eux-mêmes dér. de cambra « chambre », le sens de « province, campagne » était peut-être né dans l’arg. des saltimbanques, issu de celui de « baraque de forain » (cf. 1837 cambrousier « marchand forain ») à travers des expr. telles que courir la cambrouse (Sain., loc. cit., t. 2, p. 303; FEW t. 2, 1, p. 136b, note 3) où plus vraisemblablement (cette dernière expr. supposant déjà le sens de « grande route à travers la campagne ») à partir de garçon de cambrouse « garçon logé dans un bouge », réinterprété comme l’équivalent de « voleur (garçon) de grands chemins (de cambrouse) »; la forme cambrousse d’apr. brousse*. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 4, 237, 245, 293.

Berenice dit: à

Mais que faisait il à 23h30 à vingt mètres du sol , l ivresse des cimes Comme de coutume dans le bâtiment quand on y travaille sous traité ? Ce n’ est pas littéraire, je vous le concède de plus l enquête prouvera que il ne respectait pas les normes de sécurité, le CHSCT approuvera et l affaire ne modifiera en rien les conditions d emploi dans ce secteur. Bon weekend .

Laura Delair dit: à

Nouvelle phase de la décrépitude intellectuelle de JC : le retour à l’invective et à l’injure

JC..... dit: à

Docteur Delair, patientez jusqu’au week-end prochain, cornecul !

Clopine Trouillefou dit: à

Impassibles. Pour Rimbaud, les fleuves sont impassibles (!??!)

Je me demande encore où il a été chercher ça. Dans l’absinthe, peut-être ?

(bah, que celui qui n’a jamais péché lui jette la première bière.)

JC..... dit: à

Clopine, on en a rien à foultre de tes points de vue sur Rainbow ! Rien, piétasse !…

Berenice dit: à

Clopine les fleuves font partie d un ensemble impassible, ils absorbent, charrient, engloutissent, véhiculent sans autre forme de procès, sans question pour l origine et la destination des cargaisons

Laura Delair dit: à

JC : le coma cérébral vient de débuter

Jazzi dit: à

« Impassible : Qui ne montre aucune émotion, aucun trouble. »

Certes, parfois les fleuves débordent et engloutissent tout et emportent tout sur leur passage, mais calmement et sûrement. Ce sont les rivières et les torrents qui semblent plus nerveux, plus émotifs et incontrôlables ou incontrôlés ?

JC..... dit: à

Dédé, ne fais pas monter la pression trop vite !

N’oublie pas : mercredi prochain, je rends public mes Pamphlets Misanthropiques, financement Trump, préface Cambadélices et orques, photographie FM Banier…

Jazzi dit: à

Le fleuve, c’est l’homme, la rivière, la femme : il charrie, elle s’emporte !

JC..... dit: à

JiBé, les fleuves sont comme les cheminots : ils s’emmerbent tellement qu’ils éprouvent le besoin de sortir de leur ennui, de temps en temps !…

Jazzi dit: à

Le fleuve est bien installé dans son slip kangourou, la rivière se dandine dans sa petite culotte ?

Jazzi dit: à

Mais au bout, toujours, la mer. Et parmi les mers, d’abord, avant toute, la Méditerranée !

Jazzi dit: à

La mer, elle, est nue, sans slip ni culotte…

JC..... dit: à

La Méditerranée est une de ces putes-estrasses, éternellement jeunes, qui s’est donnée à tant de marins cette salote ! Vierge que l’on épouserait d’amour si Dieu ne nous surveillait pas de si près, l’Incrédule prudent en tout…. Surtout à Gaza !

JC..... dit: à

La Méditerranée est un moyen commode de passer de rivages en rivages.

JC..... dit: à

Le Gange est un égout, un mouroir. La Méditerranée est un temple.

Clopine Trouillefou dit: à

Est-ce que Rimbaud pratiquait le canoë-kayak ?

(allez,rigolez un peu, quoi, tous…)

Parce que bibi, oui. Dans les rivières, les cours d’eau, parfois les ruisseaux et… dans les fleuves.

Tenez, à Conflans Sainte-Honorine. Nous croyions être dans l’Oise, nous étions déjà dans la Seine…

Croyez-moi sur parole, pour une fois. Un fleuve n’a pas d’émotions, certes (encore que, va savoir), mais il en suscite d’intenses.

Je pense que vous associez « fleuves » à l’Homme du Picardie. Mais même ce dernier, pauvre homme, vibrait, à la fin de certains épisodes…
Et quand vous vous retrouvez en canoë sur un fleuve, (j’en ai parcouru d’espagnols, de français et de québécois), votre première constatation est qu’il vous faut changer, comme lui, si fréquemment, si absurdement même parfois, que vous ne sauriez même définir la couleur de son eau.

(tandis que l’eau répandue sur la verte absinthe, elle, est remarquablement identique d’un verre à l’autre. Rimbaud buvait ses fleuves, à mon sens. Et ce n’est pas, de ma part, un reproche. Tant d’entre nous ne savent que boire leurs larmes, jusqu’à plus soif…)

Jean dit: à

J’ai vécu plusieurs années au bord de la grande bleue, à Saint-Raphaël. »Que d’eau, que d’eau », queue je me disais sans cesse. Ecrasé d’un morne ennui, je me suis tourné vers les montagnes toutes proches. Ah, que d’aventures et de ravissements. Je suis un terrien ! je ne fis sur la mer qu’un tour mais parlez-moi du Père Cantour !

JC..... dit: à

Quittons nous rapidement. Il est temps.

L’amphithéâtre plat de l’Institut attend que nous répondions ensemble à la question si chargée de sens :
« Quelle quantité d’eau mettre dans le pastis pour ne pas le tuer, mais le sublimer avant son Ascension ? »

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