de Pierre Assouline

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La République des livres
La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

Peu de lecteurs savent qu’Orages d’acier (1920), le grand livre d’Ernst Jünger (1895-1998) sur sa vision de la première guerre mondiale, s’intitulait à l’origine « Le rouge et le gris », l’un incarnant le 19ème siècle, l’autre s’y substituant pour refléter l’habitant d’un monde nouveau. Ce n’est donc pas un hasard si le photographe François Lagarde l’a repris en titre de son remarquable documentaire posthume, en salles à partir du 24 octobre. Du jamais vu que cette chronique allemande de la vie quotidienne sur les fronts de la Grande Guerre réalisée par un Français.

François Lagarde avait 18 ans en 1967 lorsqu’il découvrit Orages d’acier. Déjà passionné de photographie, il fut frappé par le caractère visuel de bien des scènes de guerre qui y étaient rapportées. Ernst Jünger avait 19 ans en 1914. Engagé volontaire, soldat puis officier dans les troupes de choc, quatorze fois blessé, il fut décoré de la plus haute distinction allemande (la croix « Pour le mérite »). Pourtant, sur les photos de lui trouvés aux archives de Marbach et mises en situation, on dirait un gamin, petite taille et épaules étroites ; c’est toujours lui le plus frêle, ce héros dont le courage au feu relève souvent de l’inconscience. Au fil de cette entreprise, Lagarde et Jünger se sont liés d’amitié. Le premier a même consacré une exposition photo au second à l’Historial de la Grande guerre (Péronne) en 1995.

En faisant du porte à porte dans les villages du champ de bataille, le documentariste aura passé une vingtaine d’années à patiemment collecter des clichés auprès des collectionneurs de cartes postales, à rechercher les photos prises par des milliers de soldats allemands, puis à les numériser, les restaurer, les monter en HD non sans en avoir auparavant acquis les droits, sans quoi ce projet titanesque eut été financièrement impossible à monter. Il paraît qu’un soldat allemand sur cinq avait emmené un appareil dans son paquetage. Ce qui paraît incroyable eu égard au poids et à l’encombrement de ceux-ci. Or Leitz, fameuse société d’optique basée à Wetzlar (Land de Hesse), n’a commercialisé qu’en 1925 les premiers boitiers Leica utilisant une pellicule 24×26.Il s’agit donc de clichés format 6×6 ou 9×14, tirés aussitôt. Le fait est qu’un siècle après, leur piqué est remarquable de précision au centre du champ de netteté de l’image. Ce qui ajoute encore à l’effet de réel.

Cartes, dessins, croquis extraits des carnets de guerre, lettres, plans, manuscrits et surtout des photos surréelles constituent le matériau de ce récit. Toutes ces images renvoient à des situations qui disent l’horreur, la sauvagerie, l’absurdité, la fascination, l’imprégnation, de l’affrontement comme de l’attente sur ceux qui en furent les acteurs en première ligne. Autant de presque morts en qui la vie reflue malgré tout. Pour seul commentaire, la voix du comédien et musicien Hubertus Biermann, au timbre à peine allemand, lit des passages d’Orages d’acier. Il ne s’agit pas d’illustrer le texte de Jünger par des images mais de les faire se rencontrer après les avoir mutuellement adaptées. Mais pas un mot d’allemand n’est prononcé. Le grain de la voix suffit. Saisissant.

Des mois à attendre dans l’ombre de la mort transformant les combattants en troglodytes. Tous pataugent dans des boyaux où l’eau plus encore que l’Autre en face devient le principal ennemi. Toutes ces images sont fixes ; pourtant, mieux que tant d’images animées de documentaires de forme plus classiques, on y perçoit les sueurs d’agonie, la fureur guerrière, le parfum enivrant des offensives, le fumet écoeurant des cadavres, la monotonie sévère de la vie sous abri de fortune et les moments où les hommes entrevoient pour la première fois que cette guerre signifie plus qu’une grande aventure. Dans ces chemins où tout homme qui marche est talonné par la mort, ce ne sont plus des Français et des Allemands mais des hommes en sursis. Quelque chose d’archaïque s’impose quand il ne s’agit plus de l’affrontement de nations modernes mais d’une apparition venue du fond des âges. En face, l’adversaire n’est plus qu’une forme ennemie bientôt réduite au chaos des corps et aux gémissements des blessés dans un spectacle de jugement dernier.

1917_Bois_St-Pierre-VaastSoudain, la réflexion d’un soldat des tranchées cueillie un jour dans le Journal de guerre de Guy de Pourtalès vous apparaît lumineuse : « La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus ». De quelque côté que l’on se trouve. Route de Bazancourt, Recouvrance, Perthes-lès-Hurlus, Tronville en Lorraine, Gravelotte, Saint Rémy la calotte, Prégny, Pagny en moselle, Monchy , Bohain, Brancourt, Fresnoy-le-grand, Sissonne, Bapaume, Flers, Regniéville, Vis en Artois, Douchy en Artois, Hendecourt-lès-Cagnicourt, Sauchy-Lestrée, Favreuil… Tout n’y est que bâtiments fracassés et forêts hachées en copeaux, émeutes de schrapnels et pluie d’obus, malgré les moments d’apaisement et le canotage dans le canal de Saint-Quentin. D’anciens bourgs opulents ne sont plus que pierrailles, barricades, barbelés, points d’appui bétonné. On aura compris que, une fois n’est pas coutume, c’est exclusivement le point de vue du vaincu qu’expose ce documentaire français. A la fin, chaque camp clame ses victoires mais seule la guerre a gagné.

Le rouge et le gris produit par Baldanders films sera présenté aux rendez-vous de l’Histoire de Blois en octobre, ainsi qu’au festival du film de Compiègne le 6 novembre en attendant d’être peut-être sélectionné au festival du film d’Histoire de Pessac. Ce film d’une forme sobre, rigoureuse, radicale parfois, sans concession ni compromis avec l’esprit du spectacle, dure 3 heures et 28 minutes. Mais combien de temps encore se trouvera-t-il dans ce pays des gens assez obstinés pour réaliser, produire, diffuser des documentaires d’une telle exigence formelle ? Car ce n’est pas un film de plus destiné à accompagner la célébration du centenaire de l’armistice, mais bien une œuvre à part, méditation universelle sur la guerre.

(« Champagne, 1915 », « Bois Saint-Pierre-Vaast, 1917 » © Collection privée Laureen Lagarde ; « Ernst Jünger » © Deutsches Literaturarchiv Marbach)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire.

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commentaires

1 174 Réponses pour La guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus

christiane dit: à

Hamlet – 14h23
Ce poème « The Hollow Men » de T.S Eliot a servi de référence dans des films comme « Apocalypse Now » où Kurtz (Marlon Brando) le lit à haute voix :
https://www.youtube.com/watch?v=3bN79T_vTow
Il est inspiré, je crois, du roman Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad.
Oui, hamlet, T.S. Eliot semble désespérer de la civilisation occidentale et ressent ce vide, ce creux.
J’ignorais cette création de Britten. Je découvre : « Les Canticles IV opus 96 Journey of the Magi » et « V opus 89 the Death of Saint Narcissus » sont des œuvres tardives, toutes deux sur des poèmes de T. S. Eliot. « Le Canticle IV » nécessite, en plus du ténor habituel, un baryton et un contre-ténor. Le texte mystique favorise une mise en musique diaphane et éthérée mais toujours lyrique, faite de superpositions des trois voix masculines chantant chacune dans sa propre pulsation, pendant le piano entonne une paraphrase de plain-chant. »
je vais essayer de trouver un enregistrement.

Bételgeuse dit: à

N’abrite pas.

Bételgeuse dit: à

Tapuscrits, etc …

Pablo75 dit: à

Il faut faire quelque chose pour le soldat hamlet, alias Puck-Puck l’Homelette, dit Monsieur Wkipédio : il déprime, le pauvre !

Depuis qu’il a écrit qu’il allait me pourrir la vie ici (3 octobre 2018 à 23 h 09 min), notre matamore d’opérette n’a fait que recevoir raclée sur raclée, gifle après gifle, et des coups de pied à répétition dans son derrière de vieillard cacochyme. Notre fanfaron de cour d’école, complexé par ses origines argentines, a beau être maso et avoir bien cherché les castagnes que lui tombent dessus, cela le déprime quand même. Cela et
-le fait de devoir utiliser un sonotone low cost qui lui fait confondre Beethoven avec Bach (sans doute parce que cela commence par la même lettre) et préférer des tangos lamentables aux paroles débiles à Haydn, Schubert ou à Monserrat Caballé, entre autres…
-plus le fait de se savoir atteint d’Alzheimer et d’avoir écrit « j’ai appris à Pablo à bien se tenir en société : il n’insulte plus personne » juste après que je l’appelle « buffon », « Trou du C.ul du Blog », « petit roquet», « eunuque », « gros raté » et « petit minable »…
-plus le fait d’avoir compris que sa co.nnerie infinie comblait mon sadisme avec les crétins…
-plus le fait d’avoir essayé sans succès d’obtenir le poste de « Clown du Blog » avec des blagues séniles…
-plus le fait (encore une preuve irréfutable de sa co.nnerie inguérissable) de nous demander à Chaloux et à moi de présenter nos excuses à Paul Edel (j’en ris encore!)…
-plus le fait d’essayer de nous faire croire que se faire insulter ici pour avoir dit des âneries équivaut à se faire gazer à Auschwitz pour avoir été Juif, ou que les polémiques sur un blog et la Shoah c’est la même chose…
-plus le fait d’avoir été hier soir définitivement démasqué comme « x » après avoir oublié qu’il était en train de discuter avec son pseudo « hamlet »
(encore un signe de son Alzheimer galopant)…
-plus le fait de son macronisme sexuel mis à jour aujourd’hui…
-plus le sentiment lancinant qu’il a d’être un raté définitif, lui qui voulait être le Grand Penseur du XXe siècle, malgré son analphabétisme
mal dissimulé et son inculture océanique, en plus de la Grande Référence Éthique Mondiale alors qu’il n’est qu’un affabulateur au ton onctueux que les jésuites pédophiles…
-plus le fait que tout le monde ait compris ici (sauf Mme Jaimetout, dite aussi Mme Toutestbondanslecochondelaculture)que c’est un menteur compulsif et un manipulateur capable de tout, y compris d’essayer de nous faire croire que sa mère est juive pour effacer une gaffe commise envers le patron du blog ou d’accuser quelqu’un de nazisme parce qu’il a utilisé l’expression « rat de bibliothèque » qui date de 1850…
-plus le fait d’avoir le rare privilège d’avoir écrit la phrase la plus stupide de toute l’histoire du blog: «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison»…

On comprend qu’avec une réputation aussi entachée, notre locataire de Saint-Anne nous fasse une dépression.

hamlet, un conseil d’ami: tu devrais disparaître quelques mois, revenir avec un autre pseudo et avec lui ne parler que par monosyllabes pour que personne reconnaisse ton imbécillité inimitable.

Pablo75 dit: à

…au même ton onctueux…

DHH dit: à

@ et alii 19h53
merci
je vais lire cet ouvrage

Bételgeuse dit: à

Pablo, que ne destinée vous pas votre verve vengeresse au service de votre fille adoptive. Cela nous ferait des vacances. Songez y, chaque membre de la collectivité toutes ethnies confondues devraient s’attacher au bien être de son prochain. Au lieu de cela nous assistons à des querelles déchirantes quand elles ne sont pas comiques et desarmantes de bêtise.

Et Alii dit: à

reçu aujourd’hui un document que je voulais vous faire connaître et qui peut vous toucherl’albatros n’est-il pas le nom du poète?bien sur vous pouvez vous aussi le faire connaitreet y trouver matière à réflexion
voici le lien
http://www.midwayfilm.com/
bonsoir

Bételgeuse dit: à

Destinez, devrait.

P. comme Paris dit: à

« Delaporte dit: 8 octobre 2018 à 17 h 33 min
Ed dit: 8 octobre 2018 à 17 h 24 min
Ma chère Ed, vous devriez parler d’autre chose que de vous. »

!!!,
???.

Monsieur Delaporte, si vous pourriez arrêter de nous emmerder avec vostre Dieu !.

P. comme Paris dit: à

« D. dit: 8 octobre 2018 à 18 h 06 min ».

Yo, D., il est temps d’aller sur la face cachée de la lune avec ton vaisseau, s’il n’est point trop embourbé.
Tu commences qu’à souler.

Bloom dit: à

Pour saluer Michel Vovelle, grand historien de la Révolution française, dont même Le Figaro fait l’éloge flatteur.

P. comme Paris dit: à

« Et Alii dit: 8 octobre 2018 à 19 h 53 min »,

Sauriez-vous pourquoi le site des crématoires d’Auschwitz est protégé ?.

Aimeriez-vous qu’un pôvre de là-bas vienne vous vendre une dent de votre aïeule.

Certains y ont trouvé des manuscrits, et 5 photographies.

P. comme Paris dit: à

« Pablo75 dit: 8 octobre 2018 à 20 h 48 min »,

Toujours trop long.

hamlet dit: à

pablo ! qu’est-ce que j’y peux si tu ne connais ce fabuleux concerto pour 2 violons de Beethoven ?

écoutes bien la partie jouée par le second violnon tenu ici par le grand violoniste Peter Schickele !

je ne t’apprendrai pas que Peter Schickele est un grand compositeur, un immense violoniste mais aussi un musicologue hors pair !

je ne t’apprendrai pas non plus que c’est lui qui nous a fait découvrir l’oeuvre de PDQ Bach qui n’est autre que le 21ème enfant de Bach.

tu pensais que Bach n’avait eu que 20 enfants dont 4 compositeurs, et bien non ! le plus grand fut ce 21è enfant !

allez tiens ! je te remets la vidéo, pour que tu puisses apprécier ce magnifique concerto pour 2 violons :

https://www.youtube.com/watch?v=ZMSEPUuNP8k

hamlet dit: à

pablo, tu crois que c’est vrai quand on dit qu’on reconnait les cons au fait qu’ils n’ont pas d’humour ?

on peut t’inviter à un dîner ? juste pour te présenter à des amis, je leur ai parlé de toi mais ils ne veulent pas me croire.

une autre question : tu es le seul dans ta famille à en tenir une couche ? ou bien ta connerie est congénitale ?

Pablo75 dit: à

@ hamlet, le matamore d’opérette masochiste à l’imbécillité inimitable et au sonotone low cost en fin de vie

Ne salis pas le nom de Bach pour essayer de dissimuler ton analphabétisme musical, bouffon !

Si tu avais un peu d’orgueil et quelque chose entre les jambes, tu disparaitrais d’ici pendant quelques années pou faire oublier les tonnes de co.nneries que tu as déversées sur ce site en quelques mois.

Heureusement que ton psychiatre traitant ne te lis pas, parce que s’il le faisait il t’enfermerai à vie dans un asile pour psychotiques dangereux.

Pablo75 dit: à

…pour faire…

x dit: à

Phil, je n’ai pas bien compris ce que vous écriviez le 8 octobre 2018 à 7 h 02 min :
« auteurs et traducteurs sur la même ligne de force, c’est possible. Traducteurs d’origine alsacienne avant guerre, juive ensuite. Le patriotisme de la p(r)ose a-t-il changé son fusil d’épaule ? »
Quelle conclusion est-on supposé en tirer ?

Je vous pose la question parce que l’auteur que j’ai cité hier (un passage du roman I vivi e i morti sur la réaction en Italie à l’annonce de la guerre), Giuseppe Antonio Borgese, connaissait bien l’Allemagne ; il avait vécu et travaillé (comme envoyé spécial du journal Le Matin, de Naples) pendant deux ans à Berlin, où il avait fréquenté Benno Geiger, Zweig et Otto von Taube, parlé littérature avec Hofmannsthal et Frank Wedekind et de politique avec W. Rathenau… C’est cet homme dont les articles (réunis sous le titre La nouvelle Allemagne, 1909) avaient contribué à transformer la vision italienne de l’Allemagne, cet homme qui avait ensuite enseigné la littérature allemande dans des universités italiennes (à Turin puis à Rome, plus tard à Milan), dirigé des collections faisant la part belle à la littérature allemande, qui se positionnera pourtant en faveur de l’intervention italienne et écrira L’Italie et l’Allemagne. Les pages consacrées à une certaine idéologie allemande, à l’admiration pour la force, à une certaine conception de l’héroïsme et de la « valeur » dans les grandes œuvres de la littérature allemande sont complétées par un chapitre intitulé « Confirmations » qui illustre ses affirmations sur le « germanisme » à partir d’UN livre en particulier, qui lui paraît spécialement représentatif de tous les traits qu’il a dégagés (paranoïa, anti-« Romanité », regroupant la Rome antique (vs. les forêts de la Germania) et le catholicisme romain (vs. Luther)). Ce livre, hymne à la prééminence allemande : Ûber das Eigentümliche des deutschen Geistes, de Hermann Cohen.
Je connaissais surtout l’évolution postérieure du philosophe, même si j’étais au courant de sa ferveur nationaliste à cette époque (mais de loin…)

« En somme, tout ce qui est noble et grand est allemand. Cohen le dit textuellement (page 45): ‘En nous lutte l’originalité d’une nation sans égale.’ La guerre actuelle est une guerre défensive, et seulement défensive; nos échanges de télégrammes avec la Russie et l’Angleterre ont donné la preuve de notre ‘innocence nationale’. » etc. (Tout cela, c’est un coup fourré pour empêcher l’Allemagne d’exercer sa « führende Mitwirkung » en Europe, bel exemple de LTI avant l’heure, que Borgese rend par « collaboration directive », ne pouvant se permettre, dit-il, d’encourir la colère de nos Gibelins en traduisant le sens, c-à-d « hégémonie »)
Commentaire de G.A. Borgese à la page suivante : « On se le demande: si un philosophe nourri de mathématique raisonne de cette façon, à quelles extrémités peuvent en arriver les étourdis (/les têtes folles) et les ignorants. »

(G.A. Borgese s’est ensuite très tôt, dès les premières tentatives d’intimidation, exilé aux USA, où il a épousé en 2èmes noces la plus jeune fille de Thomas Mann).
Cela dit, il est évidemment possible que bien des choses m’échappent chez Jünger (dont Borgese ne parlait pas !)

Petit Rappel dit: à

Je pense que c’est surtout du War Requiem qu’Hamlet veut vous entretenir, Christiane.

MC

rose dit: à

Dans un Taxi pour Tobrouk, la guerre est la toile de fond d’ une magnifique épopée virile ( vous avez dit virile ?). Elle apparaît en filigrane avec qq éléments – dont le champ de mines qui la rappelle à notre bon souvenir et en majesté pour un final elliptique qui nous laisse assommées par sa brutalité.
L’ entièreté du film bâtit- lui- les liens unissant les hommes entre eux, allemands/ français, juifs/goys.
Nonobstant l’ absolue absence de femmes cette oeuvre de fiction est un vif pamphlet contre la guerre.
Ceci même si nous étions partis pour voir L’ homme pressé avec Delon et avons vu un autre film, pour Aznavour qui est secondaire parce que Lino Ventura bouffe littéralement l’ écran.

renato dit: à

« Critique et démocratie, pour les italophones », le deux disparait dans le néant, je réessayerai…

C.P. dit: à

Et Alii, merci pour le trailer de « Albatross ». Du coup, j’ai regardé en son entier le film documentaire de Chris Jordan sur cette île des Midway et ses oiseaux. Effrayé cependant par la quantité de déchets de plastique qu’à la différence des sternes les parents albatros ingèrent dans leur recherche de nourriture… et qui tuent leurs oisillons. Beaux moments de danse amoureuse, d’envol aussi des jeunes albatros profitant du vent, sauf que certains en sont incapables : encore la faute aux déchets, semble-t-il, question sur laquelle le trailer mettait déjà l’accent.

renato dit: à

Si on enlève la caractérisation culturelle à l’adjectif viril, les généraux ne trouveraient plus un garçon pour jouer à la guerre…

Cela dit, tout comme Jarry, n’ayant pas fait mon service militaire, je ne compte pas parmi mes amis ce qui n’ont pas fait leur service militaire.

christiane dit: à

@Petit Rappel dit: 9 octobre 2018 à 5 h 01 min
Oui, j’avais besoin de temps pour découvrir… Je viens de poser, ici, deux résultats de ma recherche. C’est une œuvre déchirante dont je n’ai découvert, cette nuit que quelques éléments.

Laura Delair dit: à

dieu nous préserve d’une « République de la Musique » où le Pablozéro viendrait faire son malin

ravie du « retour » de Christiane

Phil dit: à

de Britten, écouter ses « Carols », corolles d’un autre âge chantées par les jouvenceaux du King’s College, of course, enregistrements qu’il faut faire sous « x » aujourd’hui pour éviter la taule. vive le Brexit.
x, I will be back.

Jacques R. dit: à

En somme, tout ce qui est noble et grand est allemand. Cohen le dit textuellement

A faire figurer en bonne place dans un florilège de la sottise. Comme le montre la très instructive « Psychologie de la connerie » (Editions Sciences humaines), on peut être très intelligent et très bête, et même (étonnant paradoxe) très bête parce que très intelligent.

Jacques R. dit: à

Comme le remarque Rose, Aznavour est éclipsé par Ventura dans « Un taxi pour Tobrouk ». Je n’ai jamais revu « Tirez sur le pianiste » depuis sa sortie, mais il me semble que ses dons d’acteur y sont davantage mis en valeur.

D. dit: à

Éclipsé par Paul Meurisse aussi, non ?

Phil dit: à

x, de quand date le revirement de Borgese ? la postérité ne retient que le gendre de Mann, antifasciste.
la question ou affirmation venait de Bloom à propos de « orages d’acier », considéré littérature va-t-en-guerre. la tentation est grande en France de prendre Jünger pour un Junker, ce qu’il n’était pas, et l’herboriste de l’Occupation, pour un fasciste larvé. Gracq qui compétitivait avec Jünger dans la longévité n’a jamais rien dit sur le sujet.
quant aux traducteurs, Mann comme Gide influençait puissamment leur traducteur respectif, toujours de bonne volonté. après la guerre, étonnant de lire la mauvaise traduction des Buddenbrooks parue en biblio, qui court toujours, où le dialecte n’est absolument pas rendu correctement dès les premières pages. Mann n’aurait pas toléré pareil ratage de son vivant.

D. dit: à

Ah non je confonds avec Maurice Biraud.

D. dit: à

Le nom de Maurice Biraud figure en petit en bas de l’affiche, mais quelle présence à l’écran.
Il fait partie de ces acteurs qui auraient mérité d’être dans le cercle des stars.

hamlet dit: à

@christiane, merci pour ce lien. La musique de Britten est en soi puissante, parce que chez Britten c’est toujours du très lourd, même quand il réécrit Dowland. Dommage qu’il y ait si peu de représentations scéniques (ou même demi scéniques), mais seulement chorales.

Je pense que lorsqu’on l’écoute il faut avoir à l’esprit le dispositif de Britten : 3 chanteurs au premier plan représentant les belligérants plus une femme (mère ou épouse?), choeur d’enfants sur le côté pour le liturgique, et choeur général à l’arrière plan (invisible ?) représentant la foule humaine (l’humanité?), avec les chants liturgiques se mêlant au poème d’Owen etc… ce dispositif imaginé par Britten donne l’ampleur de cette oeuvre, avec au centre la question de l' »espoir ».

closer dit: à

« Des chercheurs ont réussi à faire publier dans plusieurs revues de référence aux Etats-Unis des essais aux thèses absolument délirantes, prônant par exemple le développement de l’usage anal de sex-toys chez les hommes pour lutter contre la transphobie et faire progresser le féminisme.
Quand un homme se masturbe en pensant à une femme sans lui avoir demandé son consentement, c’est une agression sexuelle. Il existe une culture systémique du viol chez les chiens. L’astronomie est une science sexiste et pro-occidentale qui doit être remplacée par une astrologie indigène et queer. »

L’extension du domaine de la konnerie…

Précipitez-vous sur le « Marianne » en ligne pour lire l’article en entier!

renato dit: à

Phil, à propos de Borghese — en bref. En 1931 les professeurs universitaires italiens doivent déclarer leur fidélité au fascisme — giuramento fascista —, sur environs 1250 profs seulement 13 ne plièrent pas. À l’époque Borghese enseignait à Berkeley, mais il dépendant du Ministère des Affaires étrangères, il était donc tenu à la déclaration de fidélité, il fut toutefois autorisé à enseigner sans déclaration. En 1933 il décide de sortir de l’impasse et de ne pas rentrer en Italie — voir deux lettres à Mussolini (1933 et 34) publiée en 35 : Quaderni di Giustizia e Libertà —.

closer dit: à

Ça fait évidemment penser au formidable canular de Alan Sokal et Jean Bricmont en 1997.

D. dit: à

Oui eh bien ?

D. dit: à

Mireille Balestrazzi à l’Intérieur serait incontestablement un très bon choix.
Seulement, le veut-elle ?

La réponse en fin d’après-midi.

Petit Rappel dit: à

En effet, le dispositif scénique du Requiem est fondamental. De ce point de vue, la version du compositeur le rend très bien avec la complicité des preneurs de son de Decca.
Une grande oeuvre pour l’inauguration de la nouvelle cathédrale de Coventry, l’ancienne ayant succombé sous les orages d’acier chers au doux Junger… Et pour les avoir vues l’une et l’autre, la première ouverte au ciel, avec dans le chœur, la croix de clous offerte par la ville de Dresde, la seconde, imposante, sise juste à coté, je peux dire que c’est un lieu ou il se passe quelque chose.
sur Britten, il y a tout de meme le livre de Xavier de Gaulle, paru en un temps ou Actes-Sud avait encore le souci d’une musicologie qui ne fut pas de supermarché.
Bien à vous.
MC

Jazzi dit: à

Les éditions de Minuit s’exposent à la BNF

du 9 octobre 2018 au 9 décembre 2018
François-Mitterrand / Galerie des donateurs

Jérôme Lindon a dirigé les Éditions de Minuit de 1948 à sa mort, en 2001. Ensemble, avec sa femme Annette, ils ont construit, par leur lecture passionnée et exigeante, un catalogue unanimement salué. Leurs trois enfants – Irène, André et Mathieu – ont fait don à la Bibliothèque nationale de France des livres dédicacés à leurs parents. Ces livres racontent l’aventure humaine vécue aux Éditions de Minuit, au gré de leurs engagements esthétiques et politiques. Le combat de Jérôme et Annette Lindon pour faire vivre cette maison d’édition fut d’un même mouvement un combat au service de la littérature, de la justice et de la liberté. Cette exposition rend hommage à l’ambition et à l’exigence d’un travail d’éditeur qui a marqué la vie intellectuelle de la seconde moitié du XXe siècle d’une empreinte profonde.
http://www.bnf.fr/documents/cp_lindon.pdf

Janssen J-J dit: à

Seulement, le veut-elle ?
NON

gisèle dit: à

Christiane, petit rappel, Hamlet et alii
lien pour le poème de Wilfred Owwen « Strange Meeting » https://www.poetryfoundation.org/poems/47395/strange-meeting
Le War Requiem est magnifique, et Britten un musicien passionnant. Excellente idée.
(le texte du War Requiem, qui se trouve sur le web comporte des erreurs)

gisèle dit: à

Pour ceux qui aiment B. Britten,il y a un film tourné par la BBC à partir de l’opéra « the turn of the screw » le tour d’écrou de H.James . Chanté en anglais, bien sûr, traduit en français sur l’écran.
https://www.youtube.com/watch?v=c7GOueDw0cI
durée 2h

Ed dit: à

Mieux vaut tard que jamais : j’ai lu le pastiche d’Onfray à Macron et l’homophobie du texte est indéniable. Ce qui l’est tout autant, c’est la NON-homophobie de son auteur. Conclusion : quand on déteste quelqu’un, on ne répond plus de rien.
« Je perds la raison chaque fois que j’vois Macron ».

rose dit: à

Conclusion : quand on déteste quelqu’un, on ne répond plus de rien.
« Je perds la raison chaque fois que j’vois Macron »

Oui. C’est au delà de la détestation et même de la haine, au- delà de tout.
Au même titre que la torture est au delà du martyre.
D’où les drames familiaux : couteau planté dans le ventre et descendu du nombril au pubis verticalement. Les tripes à l’ air. Du sang partout.

Moi aussi, je déteste Macron. Mais comme c’ est un minable, il ne m’ empêche pas de dormir.

En attendant la saison 2, bcp de monde à la manif ce matin, vieux port, Canebière, Préfecture : des jeunes, des vieux, côte à côte, déterminés.

DHH dit: à

@Ed
une devinette spécialement pour vous :
quelle est la différence entre un pastiche et un pamphlet?

Delaporte dit: à

« j’ai lu le pastiche d’Onfray à Macron »

Il s’agit, en style parodique, d’une lettre-pamphlet, qui rappelle les heures sombres de l’Histoire. Onfray n’est pas homophobe ? Sa lettre l’est pour lui, et visiblement il y prend un plaisir infâme. Son séjour à la Trappe ne l’a pas amélioré. Pour parler de « pastiche », comme fait Ed, il faudrait qu’il y ait un pastiché. Non, hélas, ce n’est pas un pastiche. Même si c’est effectivement une sorte de plaisanterie, elle est saumâtre, et sans circonstances atténuantes.

Delaporte dit: à

On pourrait très bien imaginer qu’Onfray soit poursuivi devant les tribunaux par des associations anti-homophobes. Comme quoi, rien n’est jamais acquis.

Delaporte dit: à

Pastiche : Oeuvre littéraire dans laquelle l’auteur a imité la manière, le style d’un maître, par exercice de style ou dans une intention parodique. (Robert)

En général, même s’il peut être drôle, le pastiche demeure honorable. Il lui faut un référent (un « maître ») sur lequel s’adosser. Onfray n’a pasticher personne. Il a laissé libre cours à ce qu’il y avait de plus bas en lui, espérant sans doute toucher ainsi la lie de l’espèce humaine. C’est sa manière à lui d’être populiste, en quoi il se trompe gravement. Car que veut le peuple ? De la hauteur, de la spiritualité, du respect humain. Onfray en est à mille lieues.

D. dit: à

Le pastiche 51 c’est le meilleur.

D. dit: à

Dans l’ordre de la numérotation.

DHH dit: à

pastiche ,parodie ,plagiat , tous dont magnifiquement définis analysée et illustrés par Genette dans « palimpseste ».
Une lecture à recommander à Ed; une femme de lettres de sa trempe doit savoir de quoi elle parle

Delaporte dit: à

« Ce qui l’est tout autant, c’est la NON-homophobie de son auteur. »

Sincèrement, Ed, qu’est-ce qu’il vous faudrait, alors ? L’auteur d’une telle lettre a trahi ses instincts les lus secrets. Le fait qu’il ne veuille pas s’excuser, et continue à s’enferrer dans son propos, est mauvais signe. Une telle bourde va le disqualifier pendant longtemps.

D. dit: à

Car que veut le peuple ? De la hauteur, de la spiritualité, du respect humain.

Et même de la subtilité mon Bon Delaporte, des choses fines.

D. dit: à

Ed, depuis tout ce temps qu’on se connaît ici, peut-on affirmer dans trop se tromper que vous me préférez à Chaloux, et de loin ?

renato dit: à

« Et même de la subtilité… »

Beaucoup croient que le peuple n’est qu’une accumulation de cons, il se trompent. Le peuple regarde la politique comme un combat de roi-berger, pour la finesse il regarde ailleurs.

Delaporte dit: à

Beaucoup d’écrivains, manquant de style personnel, se sont réfugiés dans le pastiche. Amélie Notomb, par exemple, cela fait au moins trente ans bien sonnés qu’elle produit du sous-pastiche de Montherlant, qui était lui-même une espèce de pastiche d’auteurs classiques. On peut fonder toute une carrière sur le pastiche d’un seul auteur, comme Amélie, que je voyais l’autre jour dans une librairie, avec son grand chapeau noir, signant studieusement des exemplaires de son nouveau roman (raté), avec une longue queue de lecteurs groupies prêts à se faire avoir par la pseudo-romancière. Quel joli tableau !

Delaporte dit: à

Il y a un écrivain qui a fait très fort : c’est Sollers. Il ne pastiche même plus, il se contente de recopier les auteurs ! Et ça aussi, ça dure depuis encore plus longtemps qu’Amélie !!!

D. dit: à

Le peuple est intelligent, fin et subtil mais comme on lui défend de se cultiver il a le plus grand mal à en faire la démonstration.

Anna Fort dit: à

Britten par Boulez, c’est supère, hein, le p’tit Court

Delaporte dit: à

Une nouvelle stupéfiante : le pape François bienvenu en Corée du Nord. Selon moi, il devrait en profiter pour faire un saut à Pékin :

« Le numéro un nord-coréen, Kim Jong-un, a invité le pape François à venir en visite à Pyongyang, a déclarées : mardi la Maison bleue, la présidence sud-coréenne. »

D. dit: à

Il va nous le garder et le mettre en camp.
On aura l’air fin aprés.

D. dit: à

Où est Gèletabouse ?
Elle boude ?

Ed dit: à

Effectivement, ce n’est pas un pastiche du tout DU TOUT car il n’y a pas imitation.

@DHH Si vous saviez comme je vous emm***. J’espère que vous avez bien kiffé mon erreur. Ravie de vous avoir fait jubiler un instant !

Une satire, disons. Mais là n’est pas la question puisque je voulais surtout dire que la haine viscérale vous fait perdre la raison. Onfray n’a jamais fait preuve d’homophobie avant cette lettre.

Ed dit: à

16:32

Elle arrive. Elle s’est juste barrée car elle n’avait rien à dire le temps de mon absence;)

Ed dit: à

D.

Je ne préfère personne à Chaloux ici. Quelles que soient ses motivations, il a toujours été bienveillant – même si ses critiques étaient parfois virulentes à l’égard de mes textes.

christiane dit: à

Hamlet, Gisèle et M.Court,
j’essaie de faire le lien entre les poèmes de Wilfred Owen et ce que je ressens en écoutant ces extraits de « War Requiem ».
Les détails que vous donnez sur cette œuvre bouleversante qui prend forme de requiem (repos mais aussi messe pour les âmes des défunts) lui donnent une sorte d’espérance, de paix presque surnaturelle (Solistes : tenor- baryton – chœurs d’enfants – une femme (mère ou épouse : colère ?) – chants liturgiques (monde divin ?) se mêlant au poème d’Owen où la mort est omniprésente).
M.Court, vous avez eu de la chance d’y assister.
Un vers du poème de Owen « Strange Meeting » est énigmatique, Gisèle (la traduction française du poème que j’ai trouvée parait un peu terne) :
 » (…)I mean the truth untold,/ The pity of war, the pity war distilled. »
La « pitié » de la guerre ?
De juin 1916 au 4 novembre 1918 (jour de sa mort), Owen n’aura connu de cette guerre, d’abord dans la Somme, que l’horreur des tranchées, l’hiver terrible, la boue, les orages de feu, les canons meurtriers, la douleur et la misère des hommes pris au piège de la guerre.
« « Our brains ache, in the merciless iced east winds that knive us… / Wearied we keep awake because the night is silent… »
(La tête nous fait mal, dans les vents d’est glacés qui sans pitié nous fouaillent… / Fatigués nous veillons, car la nuit est silencieuse…)
Puis après une courte convalescence en Écosse où il écrit, le retour en France où il rejoint son unité, près d’Amiens. Automne 1918, c’est presque la fin de cette sale guerre. La traversée du canal de la Sambre lui sera fatale. Une semaine avant la signature de l’Armistice ! mort annoncée par télégramme le jour où ses parents entendent les cloches retentir joyeusement à travers l’Angleterre pour annoncer la fin de la guerre.
Ses poèmes étaient déjà largement publiés. J’y lis désespérance devant cette catastrophe humaine, absurdité de la haine, perte de la foi, (scepticisme de celui qui s’est battu sans être certain d’avoir eu raison de se battre) mais aussi cette « pitié » qui lie de tendresse, de solidarité ces hommes entre eux, les vivants, les blessés et les morts innombrables, dans l’épuisement et le chagrin.
« What passing bells for those who die as cattle?
 »
(Quel glas sonne pour ceux qui meurent comme du bétail ?
)
En 1962, Benjamin Britten a donc utilisé neuf de ses poèmes pour son « War Requiem ». Ce compositeur antimilitariste de 49 ans a fait là une œuvre forte. Deux guerres… Quel grand mystère que cette musique redonnant souffle – et quel souffle – à l’écriture de ce jeune mort… Britten a intercalé dans le texte latin de son « War Requiem » les vers poignants de si jeune mais déjà si grand poète.
Sur la tombe d’Owen, ces mots, choisis par sa mère :
« Shall life renew these bodies ? Of a truth
All death will he annulf, all tears assuage »
(La vie renaître-t-elle dans ces corps ? En vérité / Elle frappera toute mort de nullité, toute larme d’inutilité)
Je vais ouvrir les autres liens offerts par Pablo.

Bételgeuse dit: à

Ed, je ne ressens pas votre présence comme une condition nécessaire et suffisante à commenter, cherchez ailleurs les raisons du silence. M et ci. Ceci dit, il est recommandé de ne pas parler des absents. Dire ou écrire n importe qu’elles fadaises en leur présence est un signe de courage si ce ne peut autre chose. Bien à vous.

Delaporte dit: à

« J’espère que vous avez bien kiffé mon erreur. »

Il faut apprendre à employer le mot juste. Qui pourrait dire que ça n’a aucune importance ? Quand je vois l’état de délabrement intellectuel d’une journaliste, encore jeune, et néanmoins déjà vedette, comme Eugénie Bastié, je me dis que même au Figaro c’est le désastre, comme d’ailleurs partout dans la presse putride mondiale. La confusion de Ed de Ed à propos du mot « pastiche » en est un symptôme majeur, entre autres.

Delaporte dit: à

Il y a un ouvrage délicieux de Proust, « Pastiches et mélanges », Proust aimait en écrire, des vrais. Cela lui a permis de trouver son propre style. Pas comme Amélie Nothomd qui est restée à faire du sous-Montherlant de sous-préfecture.

Jazzi dit: à

Quelle est la différence entre erreur et ignorance, Ed ?

Ed dit: à

Jazzi,

Quand bien même j’étais ignorante, qu’est ce que cela peut-il bien vous faire ? Du bien oui. A vous aussi. Alors tant mieux !

Ed dit: à

J’ai regardé un thé ou café consacré à lui. Brillant et absolument pas haineux.m, tandis qu’il a tendance à être les deux. Cela m’a fait énormément de bien de regarder cette interview, même si les thèmes abordés étaient lourds (sa maladie et celle de sa première femme). J’ai également appris qu’il était ami avec Mylène Farmer. Je ne sais pas si les grands esprits se rencontrent, mais visiblement les âmes pures, oui.

Janssen J-J dit: à

Je me sens capable d’adhérer à deux constats d’internautes apparemment antinomiques, mais qui en réalité ne le sont peut-être pas.
L’un est de l’ordre de l’objectivation contrôlable d’un contat qui dit : « l’homophobie du texte est indéniable. Mais Onfray n’est pas homophobe, car rien ne le prouve de ses écrits antérieurs » (14.45). L’autre est d’un ordre plus affectif et n’entend pas s’en justifier : « Je perds la raison chaque fois que j’avois Macron. Oui, au delà la détestation et même de la haine, au-delà de tout » (15.06).
Il se trouve que j’éprouve également les deux composantes de cette opinion sur les protagonistes épinglés.
Mais je me demande pourquoi je ne veux pas adhérer à l »irrationnel » de l’attitude anti-Macron… car, moi cela m’enpêche de dormir. Par csqt, je me demande si quelqu’un serait capable d’essayer un jour
1 – de défendre cet homme en tant que chef d’Etat, metteur en oeuvre d’une politique pour laquelle il a été apparemment massivement élu, avec son style médiatique qui lui appartient et qu’il sait entretenir et contrôler. Et cela, sans que ses moeurs privées ne viennent parasiter nos jugements sur ce personnage public.
2 – Pourquoi le méprise-t-on exactement, au point d’en arriver à le haïr ? J’éprouve ce sentiment et ne le comprend pas (l’héritier ? la jeunesse ? la beauté ? l’ambition ? l’aptitude à la captation du pognon ? la duplicité tout en faisant rêver). Quoi ? Qui pourrait nous fournir ici des clés de lecture « positives » de ce Macron ? Car enfin, pouvons-nous passer notre temps à espérer sa chute sanglante sur le trottoir d’en face quand de partout, le monde est en feu ?…

DHH dit: à

Ed@ 16h 33
dans votre post de 16h 33 vous vous adressez à moi mais je n’ai pas tout compris
en effet si j’ai bien pu reconstituer et donc comprendre le terme que vous avez écourté pour cause de moderation , je ne sais pas ce que vous avez voulu dire avec l’action de KIFFER que vous m’imputez,ce mot étant absent de mon vocabulaire hélas déficient.
pour revenir au fond je persiste à penser que cette lettre qui n’est évidemment pas un pastiche est plutôt un pamphlet qu’une satire même si le ton en est satirique
l’objectif de ce brûlot n’étant pas de ridiculiser Macron mais de l’attaquer violemment sur son comportement politique

renato dit: à

À 17 h 51 min une virgule s’est glissée hors du texte — mauvaise manipulation.

Janssen J-J dit: à

@15.33 Son séjour à la Trappe ne l’a pas amélioré.

Que voulez-vous dire exactement, DLP ? Qu’Onfray, chez les moines trappistes, aurait été contaminé, et dès lors « avoué ses instincts les plus bas » ? (homophiles ou homophobes ?). Attention à ce que vous allez répondre, DLP, il y va de votre crédibilité christique et évangélique auprès de la chrétienté très chrétienne et vaticanesque !…

D. dit: à

Vous avez très bien répondu, Edwige.
Vous aimez tout le monde de la même façon.
Comme moi. C’est très bien.

Chaloux dit: à

Je trouve que DHH manque aujourd’hui d’un tout petit peu d’esprit de charité. Sans doute oublie-t-elle le malencontreux demi-siècle placé jadis par ses soins entre la publication de La guerre et la paix et celle de L’éducation sentimentale. (1865-69 pour Tolstoï, 1869 pour Flaubert). Mais quoi, ne sommes-nous pas tous faits de lopins?

Chaloux dit: à

Autre chose très amusante, il y a encore quelques semaines, il était tout à fait scandaleux de parler musique ici, maintenant -presque- tout le monde s’y met. Pablo et moi avons lancé une mode.

(Excellent Alfred de Musset d’Ariane Charton en Folio biographies. Cette dame est la finesse même. Du beau travail).

x dit: à

Britten a aussi écrit de fort belles pièces pour le hautbois, notamment les 6 Métamorphoses d’après Ovide :

https://www.youtube.com/watch?v=gDnl_J1CuhY

(Schellenberger présidait le jury du concours international de hautbois qui vient de se terminer à Tokyo ; un jeune français, 3ème prix, y a aussi remporté le prix du public)

Chaloux dit: à

Par prudence, il serait pourtant recommandé de commencer par apprendre la clef de sol.

renato dit: à

Nous parlions régulièrement de musique et de danse lorsque le site de Passou était envore un blog de Le Monde

renato dit: à

Oups ! envore > enCore

Delaporte dit: à

« Son séjour à la Trappe ne l’a pas amélioré. »

J’ai écrit trop vite ma pensée. Je pensais seulement qu’un séjour à la Trappe aurait normalement dû lui faire du bien, et le mettre dans un état christique où il aurait été incapable d’écrire avec une telle ignominie une lettre à qui que ce soit, fût-ce macron. Onfray a eu de la chance de pouvoir aller à la Trappe, d’en tirer un livre qui va bientôt sortir : de cette chance, il n’a rien fait. Il est resté dans ses erreurs. Apparemment. Maintenant, il faudrait qu’il se repente amèrement. Mais il a oublié la Trappe…

DHH dit: à

@c’est tres généreux de votre part de venir au secours de d ED en ridiculisant sa contradictrice .
Mais reconnaissez que si j’ai parlé d’un demi siècle entre Guerre et paix et l’Education je ne pouvais evidemment me referer qu »aux périodes historiques qui servent de toile de fond aux deux romans pas à leur date de publication .Chacun sait que Tolstoi est mort au déut du XXème siècle
je vous concède une certaine approximation de mon estimation ;il y a peut-être plus de cinquante ans entre la bataille d’Austerlitz premier grand moment qui inaugure le roman de Tolstoï et les retrouvailles avec madame Arnoux dont le fils combat alors la révolte d’Abdel kader

Chaloux dit: à

Non DHH, il s’agissait de la publication des livres, je m’en souviens très bien, pour la simple raison que c’est moi qui vous avait fait remarquer que vous commettiez une grossière erreur. Cela n’ôte rien à vos qualités que je suis le premier à reconnaître et à célébrer. Néanmoins, tout le monde peut se tromper.

Chaloux dit: à

qui vous avais…

Vous voyez que l’erreur est le lot de tout un chacun.

hamlet dit: à

@chaloux, je ne sais pas depuis combien de temps vous fréquentez ce blog, mais il n’a jamais été scandaleux d’y parler musique, demandez à JJJ au début on y parlait plus musique que bouquins.

cela dit le fait de balancer des liens, ou recopier des extraits de livres, comme le fait pablo, pour moi ce n’est pas vraiment « parler musique ».

pablo faudrait l’appeler mr linkman ! ses capacités intellectuelles se limites à entrer des mots cles dans la barre de rechercher de youtube, ce qu’un gamin de 4 ans sait faire.

après savoir pourquoi il a sélectionné cette interprétation des 4 interludes marins de Bernstein avec le Boston PO ? ça on ne sait pas, et je pense pas que ce choix de Bernstein d’un tempo très (trop ?) lent qui ait inspiré mr pablo linkman !

sinon il aurait pu citer celles avec le London P. Orchestra, par exemple de Slatkin ou de Boult ou même de Gardner qui sont bien meilleures que celle de Bernstein.

j’imagine que suite à cette remarque Mr pablo linkman, incapable de nous pondre la moitié d’un avis personnel, va encore se plonger dans ses livres pour y trouver un extrait qui justifie son choix…

hamlet dit: à

se limiteNT

Chaloux dit: à

Moi-même, j’ai attribué à Degas un tableau de Courbet, simple lapsus. J’en ai entendu parler pendant deux ans.

Jean Langoncet dit: à

@ je ne sais pas ce que vous avez voulu dire avec l’action de KIFFER

Allons bon, et les commandos KIEFFER alors

hamlet dit: à

cette façon de faire de pablo linkman, au delà de son aspect rigolo, met l’accent sur ce gros problème que constitue l’entrée d’internet dans l’esprit des gens.

parce que les sociétés elles aussi se sont mises à fonctionner comme mr linkman, un monde de liens internet où toutes les données sont à notre disposition, des données auxquelles tout le monde peut accéder le plus facilement du monde, en imaginant que cet accès aux données pouvait constituer en soi une forme d’intelligence…

et c’est là où la présence de mr pablo linkman prend toute son importance, car elle prouve que non seulempent les choses ne peuvent pas fonctionner ainsi, mais en plus le résultat obtenu est l’inverse de celui attendu !

mr pablo linkman est capable de nous dégoter des milleirs de liens et d’extraits de livres trouvés sur internet, mais il n’en comprend pas la moitié d’un !

et voilà vers quoi nos sociétés sont en train d’aller !

d’où l’intérêt de la tâche que je me suis fixé de montrer, voire de révéler toute cette supercherie, de telle sorte qu’ensuite, les lecteurs de ce blog puissent à leur tour comprendre le fonctionnement du monde dans lequel ils vivent !

ne me remerciez pas, c’est gratos !

Jean Langoncet dit: à

(tte cde de kiff est à adresser à DHH via pierreassouline@gmail.com – ou dans son dos via paypal c kiff kiff bourricot)

Et Alii dit: à

Essais – Tome 2, L’époque, la mode, la morale, la satire
REF : 9782910846466
Essais – Tome 2, L’époque, la mode, la morale, la satire
Voir la collection De Jacques Bouveresse

rose dit: à

Il faut apprendre à employer le mot juste. Qui pourrait dire que ça n’a aucune importance ?

Pas Boualem Sansal ; si je ne suis guère sensible au fond, je le suis à la forme. Belle écriture, style soigné, vocabulaire choisi.

Vous recopie sa phrase d’ ici 2 à 3 com.

Kiffer serait apprécier avec plus de force. Idéalement s’ emoloie avec grave.
Je te kiffe grave (sans hypothèse).

Il me semble qu’ il s’ agit de gradation :
pastiche
satire
pamphlet
diatribe virulente.

N’ayant pas lu cette lettre ouverte, ne peux la classer.

Je ne vois pas pkoi un séjour à la Trappe atténuerait l’ esprit de révolte. Loin de là, un tel séjour devrait donner le courage de s’ engager et de se prononcer.

Depuis 2013, suite à un énorme travail de deux de mes élèves de l’ Ecole Internationale, au moment juste où les députés discutaient de la loi, alors qu’ ils m’ interviewaient pour avoir tel panel de gens donnant leur avis, je sais que je suis contre la PMA et contre la GPA et ceci n’ est pas lié à ma chrétienté mais à ma conception de l’ humanité.
En cinq ans, nulle évolution ou pire : je suis encore plus contre en constatant les « exemples » ou  » modèles » qui nous sont proposés, à mes yeux cauchemardesques.

Jean Langoncet dit: à

@le club des hachichins

Le vin de l’Assassin ou du guerrier, c’est selon le point de vue

rose dit: à

christiane

I mean the truth untold,/ The pity of war, the pity war distilled. »

je n’ai pas lu tout le poème.
hormis le classique « what a pity », là encore ne pourrait-on aggraver ici la traduction ?

Proposition :
Je veux parler de la vérité voilée. La misère de la guerre. La misère de la guerre répandue.

avec qq nuances :
voilée/cachée
répandue/révélée

etc.
bien cordialement

rose dit: à

Pardon
Idéalement s’ emploie avec grave.

rose dit: à

« C’était une réflexion en passant, inspirée par l’atmosphère chaotique du ghetto. »

Janssen J-J dit: à

Si d’aucuns avaient pensé qu’avec le temps et le mûrissement des civilisations les langues s’allongeraient, gagneraient en signification et en syllabes, voilà tout le contraire : elles avaient raccourci, rapetissé, s’étaient réduites à des collections d’onomatopées et d’exclamations, au demeurant peu fournies, qui sonnaient comme cris et râles primitifs, ce qui ne permettait aucunement de développer des pensées complexes et d’accéder par ce chemin à des univers supérieurs. À la fin des fins régnera le silence et il pèsera lourd, il portera tout le poids des choses disparues depuis le début du monde et celui encore plus lourd des choses qui n’auront pas vu le jour faute de mots sensés pour les nommer. (Boualem sur la RDL)

rose dit: à

« Our brains ache, in the merciless iced east winds that knive us… / Wearied we keep awake because the night is silent… »

christiane

pardon, mais de quoi me mêlai-je ?

notre mal de tête

sans merci : traduire tel quel merciless, c’ est tellement beau !

et puis la nuit est silence pck là aussi c’ est tellement beau !

rose dit: à

sur l’alimentation des fantasmes, qq remarques :
ds la poitrine, il y a des os, les côtes : pas facile.
les entrailles et fumantes c’ est autre chose et on y lit les aruspices. La Pythie en sait quelque chose.
Vous n’ avez donc pas lu les Onze mille

Chtimimi dit: à

Je crains le hors-sujet en parlant de la guerre, mais tant pis, dans un mois on n’en parlera plus (quoique…)
1912. Arras (Chef-lieu du Pas-de-Calais, à trois pas de chez moi)
Les soldats de la région qui ont rejoint le 33è régiment d’infanterie, commandé par le colonel Philippe Pétain (né à Cauchy-la-Tour, Pas-de-Calais), ont pu servir sous les ordres du lieutenant Charles De Gaulle (né à Lille, Nord).
L’entre-soi régional n’allait pas durer.
Quelques dizaines d’années plus tard, les rapports hiérarchiques seront inversés, la ‘collaboration’ aussi.

rose dit: à

les onze mille verges d’ Apollinaire, avec les éventrations conséquentes et la tripaille à l’ air ?

dernière remarque : le but n’ est pas de fantasmer mais de renoncer. C’est en cela que dire est essentiel.

Et Alii dit: à

« Les colonies asexuées se différencient, car les femelles soldats possèdent toutes une taille de tête uniforme ». La tête des soldats leur sert de bouclier pour empêcher l’ennemi d’entrer dans la termitière. « Dans les colonies 100 % féminines, les soldats représentent une proportion plus petite de la termitière par rapport à une colonie mixte, ce qui laisse penser que l’uniformité de leur tête leur procure une défense plus efficace face à l’ennemi. » Telle une armée de clones, les termites femelles n’ont pas besoin d’être beaucoup pour repousser, toutes ensemble et d’un bloc, l’espèce envahissante. « Cette efficacité a très sûrement contribué à la persistance et à la propagation de la lignée asexuée » en concluent les scientifiques.

DHH dit: à

Merci Rose ,le kif je connaissais ne serait-ce que parce qu’au Scrabble il permet de placer un K; Mais je ne savais pas pout « kiffer »
Drogue populaire, sans doute proche du cannabis et du haschich ,le kif a été longtemps licite dans le Maroc colonial, où elle faisait l’objet d’un monopole d’état exercé par une administration très officielle la Régie du Tabac et du Kif

rose dit: à

pardon ; me suis gravement trompée. L’ aruspice est celui qui lit dans les entrailles. Les prédictions. Le devin.

rose dit: à

mais alors DHH comment est le lien avec kif kif ?

Chtimimi dit: à

Octobre 1916. ‘Les tranchées de l’Ancre’ , livre de Daniel Wintrebert qui évoque les combats dans la vallée de cet affluent de la Somme, au travers des lettres des soldats et officiers qui y ont participé.
Parmi eux, Genevoix, Duhamel, Mac Orlan, Dorgelès, Maurois, Cendrars, Remarque, Jünger, et Alan Seeger, poète américain qui s’est engagé dans la légion, a combattu au Chemin des Dames, a été tué en 1916 dans la Somme, le jour de la fête nationale américaine.
C’est pendant cette bataille que furent utilisés les premiers chars d’assaut.

il y a plus de 2000 ans, eut lieu dans cette vallée ‘une des plus grandes batailles de la Gaule celtique’ (Wkp). Des fouilles ont permis de mettre au jour un site gallo-romain et un sanctuaire (plus de 500 corps décapités et empilés).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_de_Ribemont-sur-Ancre

Chtimimi dit: à

1918. Parmi les noms cités dans le billet : Bapaume (Pas-de-Calais)
(Wkp)La division de Nouvelle-Zélande va reconquérir la ville le 29 août 1918. La mairie piégée par des soldats allemands par une mine et un retardateur explose juste avant leur arrivée.
Le vétéran allemand Ernst Jünger en explique le fonctionnement dans un passage de ses Orages d’acier : la mine était constituée d’un obus de gros calibre, séparé en deux parties par une cloison de métal ; l’un des compartiments était rempli d’acide, qui rongeait la paroi ; une fois celle-ci dissoute, la mise en contact des deux parties de la bombe l’amorçait.

rose dit: à

Les ruches aussi ne sont habitées que par des femelles.
Les faux bourdons plus loin font bzz bzz.

rose dit: à

JJJ

comment avez- vous fait pour copier coller la citation de Boualem Sansal sur Babelio ?

Jazzi dit: à

« Chaloux dit: 9 octobre 2018 à 18 h 02 min
Je trouve que DHH manque aujourd’hui d’un tout petit peu d’esprit de charité. »

La différence entre DHH et Ed, c’est que l’une est courtoise et l’autre vulgaire et irrespectueuse envers son aînée. Tu peux circuler !

Janssen J-J dit: à

C’est le paysage picard qui leur tirait dessus, – De quoi memélège ? – Donné ce matin 1 euro à une mendiante rom, espérant qu’elle allait ainsi pouvoir alimenter la nouvelle puce de son smartphone. Souvent en panne chez celzéceux. _ M’a pas remercié, se dire qu’1 € ça va l’faire, ça kiff pas grave – de l’utilité d’être le gendre de son beau-père, tu crois pas, fab ? – Pas de lien musical à mettre sur mes tisanes amaigrissantes. –
« En regardant cet homme, Patty la malentendante, la malparlante apprend que la vraie joie consiste à savoir que la sagesse humaine compte moins que le chatoiement des hêtres dans la brise. Aussi sûrement que le vent d’ouest, les choses que les gens savent et tiennent pour acquises changeront. Savoir de façon certaine, ça n’existe pas. Le seules choses fiables, c’est l’humilité et un regard attentif (RP, l’a-m., p. 133)- J’aimerais vous dire : se tromper dans la datation de la parution des livres, franchement -. Je préfère les gens aux livres (j’en livre) et les poétesses aux farceuses. Ce soir.

Jazzi dit: à

Kiffer, dans l’argot d’jeunes, ça veut simplement dire aimer, rien de plus, DHH…

Ed dit: à

jazzi, lui, n’est jamais vulgaire…non. Par ailleurs, dès qu’il est question de moi, il se précipite pour mettre le petit coup de pied sur une personne à terre. La classe quoi.

renato dit: à

« L’ aruspice est celui qui lit dans les entrailles. »

Surtout le foie — à l’origine pour vérifier si la victime était pure ; puis, afin de trouver des indices pour interpréter les prodiges — voir le Foie Étrusque de Piacenza :

https://pin.it/2wyd7jx7jdmyil

[Suivre le link « Visita »]

Janssen J-J dit: à

je sais pas ce qui m’a pris, c’est venu tout seul pour ainsi dire. r. essayez : faire comme si de rien n’était,

rose dit: à

m’a pas remercié.
estimez-vous content qu’ elle vous ait pas engueulé asteur.

salut
suis p. 118. compte finir ce livre.

Jazzi dit: à

« sans que ses moeurs privées ne viennent parasiter nos jugements sur ce personnage public. »

Onfray à vigoureusement montré du doigt où est le problème : Macron à emmêlé les corps du Roi et de l’individu… Poil au cul !
Ceux qui crie à l’homophobie ne sont que des hypocrites !
C’est la fonction principale du pamphlétaire, fonction nouvelle chez Onfray, interdit depuis peu de l’audiovisuel public…

rose dit: à

JJJ 21h34
ai essayé. pas arrivé.

rose dit: à

jazzi
z’ êtes bien assorti à Ed avec votre cri de guerre.

Ed dit: à

Et ceux qui ne voient pas d’homophobie dans l’allusion à Philippe Besson ne savent pas lire.

Jazzi dit: à

Que faut-il penser de ce long suspens politique concernant l’annonce du nouveau gouvernement ?

Jazzi dit: à

Montrez-nous les passages homophobes, svp !

Chaloux dit: à

Tu peux circuler !

Zizi, je ne te savais pas agent de police.

hamlet dit: à

Jazzi, je crois qu’il faut éviter de faire des fixations sur toutes ces gens : Onfray, Macron etc… en fait ça te bloque toutes les énergies positives et ça t’entraîne vers des énergies négatives, il faut éviter de laisser nos pensées obsessionnelles nous entrainer vers des énergies négatives.

par exemple pablo, j’ai rompu toutes discussions avec lui et j’ai décidé de l’oublier de suite parce que justement ça remplissait l’espace autour de moi d’énergies négatives, il faut que tu essaies de faire pareil avec Macron.

Chaloux dit: à

Zizi, j’ai interrogé deux de mes amis concernés, l’accusation d’homophobie les fait hurler de rire. Ceux qui colportent cette fadaise sont les vrais populistes.

Hurkhurkhurk!

rose dit: à

merci renato pour le foie de Piacenza.
ai noté que la diva Montserrat Caballé a succombé à une affection de la vésicule biliaire.

Jazzi dit: à

Tu vas te faire tirer les oreilles par la populiste Ed, Chaloux !

Janssen J-J dit: à

@ « le but n’est pas de fantasmer mais de renoncer »
Renoncer aux fantasmes, mais même St Augustin n’y arrivait point tout à fait.

Arrache moi à toute tentation. Je ne crains pas l’impureté de la nourriture mais l’impureté du désir (…) Mis à l’épreuve, je dois lutter chaque jour contre le désir de boire et de manger. Je ne peux pas décider une bonne fois pour toutes ne plus y toucher, comme j’ai abandonné toute relation sexuelle. Il faut donc réfréner son gosier en l’ouvrant et le serrant avec modération (…). Les plaisirs olfactifs n’ont jamais été ma passion. Je ne les recherche pas mais je ne les rejette pas non plus. Je pourrais très bien m’en passer définitivement (…) J’ai davantage été captivé et subjugué par les plaisirs de l’ouïe. Mais tu m’en as délivré et libéré (…) J’hésite, le plaisir du chant est dangereux mais il a des effets salutaires. Sans porter de jugement définitif, je penche plutôt en faveur de la coutume du chant en communauté. (…) Reste le plaisir des yeux. Je tiens à en parler dans ces aveux, aux oreilles de ton sanctuaire, oreilles fraternelles et fidèles. J’en aurais alors fini de l’agression permanente des provocations du plaisir charnel (…)
Gémissements,
vif désir de revêtir mon habitation du ciel
(Livre X, 46 à 51, fred Boyer).

Chaloux dit: à

Zizi, qu’elle vienne me chercher!

(Hurkhurkhurk!).

Ed dit: à

Hamlet vous êtes d’une lourdeur avec Pablo…Il avoue aimer la castagne (quid des castagnettes ahah?), mais alors vous, vous êtes amoureux de lui non ?

P. comme Paris dit: à

« Une lecture à recommander à Ed; une femme de lettres de sa trempe doit savoir de quoi elle parle ».

Serait-ce un encouragement ?.

Jazzi dit: à

Mais pourquoi faudrait-il renoncer à ses fantasmes ?
Pourquoi faudrait-il tuer le désir en soi ?

Ed dit: à

Sur ce, je suis assez satisfaite de mon 1er jet et retourne à mes lectures avant de rejoindre Morphée. Bonne nuit.

Chaloux dit: à

Ce pauvre Homlette montre surtout sa nullité intellectuelle. Il voudrait en découdre et il est décousu. Il ne suffit pas de singer l’intelligence pour paraître intelligent. Il est l’imbéci.lité même.

hamlet dit: à

« Ed dit: 9 octobre 2018 à 21 h 55 min
Hamlet vous êtes d’une lourdeur avec Pablo… »

et ce n’est que le début.
je n’ai pas encore sorti l’artillerie lourde.

Jazzi dit: à

Personne ne veut la place, Place Beauvau !

Chaloux dit: à

« je n’ai pas encore sorti l’artillerie lourde. »

Il veut dire l’artillerie lourdingue. Toujours le même grave malentendu entre ce pauvre Homlette et lui-même.

hamlet dit: à

pablo, ed, chaloux et clopine : vous vous êtes bien trouvés tous les 4.

je me marre !

Jazzi dit: à

On assisterait un bras de fer entre le président de la République et le Premier ministre ?

P. comme Paris dit: à

« Anna Fort dit: 9 octobre 2018 à 16 h 16 min »,

Il me souvient d’avoir pêché une ablette, un jour.
Putain de Dieu, que ça frétille.
Difficile de la décrocher de l’hameçon pour la rejeter à l’eau.

Jazzi dit: à

Edouard Philippe va-t-il poignarder Macron dans le dos ?

Chaloux dit: à

je me marre !

Jaune!

Normal, quand on mouche rouge…

hamlet dit: à

chaloux : c’est pablo qui vous a demandé de le défendre ? parce qu’il ne s’en pas capable tout seul ?

mr pablo linkman n’a pas encore trouvé le bon lien youtube ?

Janssen J-J dit: à

21.39, Fastoche… vous allez dans la rubrique des citations, puis vous placez la souris sur la dernière lettre de la citation et vous remontez jusqu’à la première, un peu comme en boustrophédon, vous prenez tout le texte qui s’en vient en bleu (si vos allez de haut en bas, vous n’y arriverez pas). En principe, quand tout est surligné, vous cliquez sur « copier » (la fonction est intégrée dans votre souris), vous fermez le site et vous vous transportez ici, e pi, vous faites « coller ». et ça se pose tout seul et après, vous arrangez le tout à votre sauce…
Mais y a pas de garantie que l’internaute qui a recopié l’extrait en question se soit pas gourré en cours de route. Hrst, Babelio contrôle en principe. Moi, hélas je n’ai plus le roman sous la main, mais qd vous l’aurez fini, on en reparlera, j’en ai gardé un souvenir mitigé… Ne l’abandonnez pas, r. ! Hélas, trop ont eu cette tentation… A tort. Après on ne pouvait pas discuter dans mon cercle.
_
(exemple d’un autre passage de 2184 : posé par spleen – 12 août 2016)/ copié-collé du site Babelio.

[Ce que son esprit rejetait n’était pas tant la religion que l’écrasement de l’homme par la religion. Il ne se souvenait plus par quel cheminement d’idées il s’était convaincu que l’homme n’existait et ne se découvrait que dans la révolte et par la révolte et que celle-ci n’était vraie que si elle se tournait en premier contre la religion et ses troupes. Peut-être même avait-il pensé que la vérité, divine ou humaine, sacrée ou profane, n’était pas la véritable obsession de l’homme, mais que son rêve, trop grand pour qu’il l’appréhendât dans toute sa folie, était d’inventer l’humanité et de l’habiter comme le souverain habite son palais]

Chaloux dit: à

Homlette, tu as décidé de te farcir Pablo. Et moi, j’ai décidé de me farcir Homlette. (Bon ! je vais sur la scène en guise de buffet, découper cette mortadelle d’Argentine…)

Janssen J-J dit: à

Philippe est trop bien à Beauvau, enfin du vrai boulot, kissédit ! Veut plus faire premier ministre asth’eure. Quelle rigolade !

P. comme Paris dit: à

« Par prudence, il serait pourtant recommandé de commencer par apprendre la clef de sol. »

Pour le la,
décrocher le téléphone.

hamlet dit: à

chaloux ne t’occupe pas de ces affaires, commence par relire ce que tu écris :

« Excellent Alfred de Musset d’Ariane Charton en Folio biographies. Cette dame est la finesse même. Du beau travail »

« cette dame est la finesse même » : mazette quelle préciosité ! dans le genre : pardi ! je sais reconnaitre la finesse, car bien évidemment je le suis tellement moi-même !

et tout ce que vous écrivez est du même acabit chaloux !

vous ne dites jamais rien qui ne servirait à vanter vos immenses qualités !

et vous pensez que parce que vous dites reconnaitre la « finesse » chez une auteure on va effectivement croire que vous l’êtes !

chez Molière chaloux ! votre place est dans une pièce de Molière : les précieuses ridicules !

et vous êtes aussi précieux que vous êtes ridicule !

vous voulez que je vous copie colle d’autres extraits de vos commentaires ? ils sont tous trognons les uns que les autres !

alors la question que j’ai envie de vous chaloux, en vérité la seule question qui mérite de vous être posée : est-ce que ça vous arrive parfois d’enlever ce parapluie que vous avec le fion ?

hamlet dit: à

est-ce que ça vous arrive parfois d’enlever ce parapluie que vous dans le fion ?

rose dit: à

jjj
je n’ ai pas de souris. suis avec mon tel.
d’ habitude je sais tres bien copier coller. là aucun mot ne s’ inscrit en bleu. ça fait dix fois que j’ essaie 😩

Bloom dit: à

Christiane, « the pity of war », c’est « ce malheur qu’est la guerre ». Pity, au sens de « misfortune » et non « mercy ».
Sur Wilfrid Owen, lire « The Ghost Road » de Pat Barker, qui obtint le Booker Prize en 1995 et qui fait partie de la trilogie « Regeneration » (un des trois livres est consacré à un autre grand ‘war poet’, Siegfried Sassoon, qui rencontra Owen à l’hôpital de Craiglockhart à Edimbourg où étaient traitées les victimes d' »obusite »/shell shock)

Chaloux dit: à

« Pas de démission, refus de potentiels ministres : retour sur une journée de non-remaniement ».

Macron va être obligé de nommer la blonde et couteuse Mme Strogneugneux à l’intérieur. A ce train-là, dans deux ans, ce sera Pierre Assouline, le dernier fidèle…

https://www.youtube.com/watch?v=2XI8utsHDLk

rose dit: à

jjj
je ne vais pas renoncer à le lire.
ce qui m’ énerve c’ est la métaphore filée et les noms qu’ il invente pour échapper à la réalité Abi machin, Abitruc.
la Mecque
Mohammed le prophète
les sourates
etc.

c’ est une sacrée critique de l’ endoctrinement ; de la religion en général; de l’ islam en particulier.

J’ aime bien son écriture, ses idées sur la liberté ( la révolte je l’ ai déjà lue, dans le livre 2 je crois bien). Mais, cet homme n’ a pas rencontré dieu.

rose dit: à

Bloom
ce malheur
versus (versubtil)
la misère

un poil sur un oeuf.

rose dit: à

j’ ai vérifié avec le bouquin sous les yeux. Pas d’ erreur ds la citation recopiée nickel chrome.

Bloom dit: à

Oui, Rose, groSS misère la guerre, groSS malheur…!

P. comme Paris dit: à

« Et dire que « kiffen » veut dire fumer de l’herbe en allemand. »

Cela vient du mot Kiff (Magrébin) qui désigne une herbe à fumer de mauvaise qualité.

Jazzi dit: à

Dans le duel Philippe-Macron, c’est le second qui a la main. Où le premier se soumet et continue à le servir ou il le vire. Le problème, c’est qu’en le libérant de ses fonctions, il sacre son principal futur opposant. C’est un peu trop tôt.

Ce n’était que les pensées d’une cervelle de moule politique…

Janssen J-J dit: à

oui, une sacrée critique, r…
je peux rien faire de + for you, j’ai pas de téléphone ni de smart, donc sais pas comment ça marche. Me faut toujours une souris sur un poste fixe. Sinon des livres de papier, partout où suis je dans la mobilité des transports communautaires, avec un crayon à la main. Je kiffe trop pour l’ancien monde.

Chaloux dit: à

Homlette, j’ai décidé de me farcir Homlette. Je m’occuperai donc de me farcir Homlette.
Quant à ces questions de ph.i.on, je n’ai pas encore le talent de m’exprimer avec le mien comme tu le fais si bien ici avec le tiens à longueur de journée. Je te fais grâce de tes problèmes de parapluie. Pour le moment.

Janssen J-J dit: à

@Ce n’était que les pensées d’une cervelle de moule politique…

Mais non voyons dhonc, vous êtes pas rancunier à ce point quand même, jzzz ! Je n’vous suis plus, confondre à ce point une huitre et une moule… 🙂 Je sais, il se fait tard. Allons nous coucher chacun avec sa moitié, y’a que ça d’vrai.

P. comme Paris dit: à

« ds la poitrine, il y a des os, les côtes : pas facile. »,

Mais que le bouton In/on is good, Boljemoï.

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