de Pierre Assouline

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La République des livres
L’Amérique nous fera-t-elle perdre notre passé ?

L’Amérique nous fera-t-elle perdre notre passé ?

Il paraît que nous sommes devenus américains. Ce serait même tellement évident que l’on ne se demande plus pourquoi mais comment. C’est d’ailleurs inscrit dès le sous-titre de Civilisation (230 pages, 19 euros, Gallimard), le nouvel essai de Régis Debray. Une réflexion à la Debray, brillante et digressive, aussi attendue qu’inattendue d’une page l’autre, provocatrice, usant et abusant d’un goût immodéré de la formule heureuse   ou moins heureuse (« Bobards d’un bobo qui a bobo »), jonglant avec les citations, les ellipses et les raccourcis, télescopant les époques et les références, le latin pur jus s’acoquinant avec le globish pour les besoins de la cause, mais laquelle au juste ?

Heureusement, l’auteur prend soin de préciser le sens des mots afin d’éviter tout malentendu, ce que tout intellectuel devrait faire systématiquement avant de développer son argumentation tant le lexique s’est galvaudé. Ainsi « Amérique » désigne-t-il sous sa plume une certaine forme de civilisation, terme qu’il distingue nettement de « culture ». Donc acte. Il va même jusqu’à créer le néologisme de « civilisaction » au motif que la culture réagit, elle se place toujours sur la défensive, contrairement à la civilisation qui est par essence plus dynamique. A titre d’exemple, dans le monde grec, Périclès a incarné la culture et Alexandre la civilisation.

Jusque là on le suit. De même lorsque Régis Debray dénonce, après beaucoup d’autres, la vision économiste de notre société, la réduction du réel à des tableaux de chiffres, de pourcentages et de statistiques. Et il rappelle que dès 1924, Marcel Mauss annonçait la prééminence redoutée de l’Homo oeconomicus sur la réflexion. Mais là où il touche plus juste que d’autres, c’est lorsqu’il observe que si la puissance économique des Etats-Unis n’est plus ce qu’elle fut, sa « capacité d’impression » demeure inentamée. Le périmètre de son influence s’est agrandi grâce à son empire sur les esprits par la langue, la musique, le cinéma, la télévision, le numérique, le marketing etc Toutes choses qui participent d’une hégémonie sur le visuel, l’image, le spectacle.

Mais une fois qu’on a dit avec Paul Valéry « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », réflexion épuisée à force d’être répétée à satiété, que dire et que faire ? Les outrances d’un extrait des Ecrits historiques et politiques de la philosophe Simone Weil, daté de 1943 et placé en épigraphe du livre, serait plutôt de nature à nous glacer le sang :

« Il y va du destin de l’espèce humaine. Car de même que l’hitlérisation de l’Europe préparerait sans doute l’hitlérisation du globe terrestre, accomplie soit par les Allemands, soit par leurs imitateurs japonais- de même une américanisation de l’Europe préparerait sans doute une américanisation du globe terrestre. Le second mal est moindre que le premier, mais il vient immédiatement après. Dans les deux cas, l’humanité entière perdrait son passé ».

Jouant sur les paradoxes, Debray avoue que sa franche détestation du Français moyen tel que l’archétype le représente généralement (rouspéteur etc) n’a d’égale que sa sympathie pour celui de l’Américain moyen (direct etc). Pourquoi pas même si personnellement, tout archétype me paraît imbuvable tant il gomme la complexité et les nuances que tout individu recèle dès lors que l’on prend le temps de gratter un peu la caricature. Dans des pages assez drôles, l’auteur se campe en Hibernatus décongelé au moment d’arpenter le bon vieux Boul’ Mich d’un quartier qui a perdu son latin. Tout n’y est qu’enseignes en globish dédiées au diptyque Fringues&Bouffe. Un vrai chemin de croix. Mais le constat est déjà si évident et si ancien qu’il en est un lieu commun, même si l’abaissement, la résignation, l’effacement de la langue française doivent être combattus avec la dernière énergie à chaque fois que l’occasion se présente – au risque de passer pour réactionnaire, so what et alors ?

Andreas GURSKY, 99 Cent, 1999. 207 x 337 cm

Curieusement, il ne cite pas Georges Duhamel (à moins que cela m’ait échappé) : il aurait pu, d’une part parce que Civilisation fut d’abord le titre de son grand roman sur la première guerre (Goncourt, 1919), d’autre part parce que l’écrivain publia en 1930 dans Scènes de la vie future le récit de son long voyage aux Etats-Unis ; il y dénonçait le machinisme, l’obsession de l’argent, la strandardisation, la société de consommation, les méfaits de la publicité, toutes choses reprises et amplifiées un an après dans l’introduction de sa Géographie cordiale de l’Europe, insistant sur ses craintes pour l’avenir d’une France américanisée. Deux livres qui ont fait date dans la naissance du sentiment antiaméricain en France et dont on retrouve l’écho tant dans Tintin en Amérique que dans Voyage au bout de la nuit.

Tout cela suffit-il à faire de l’Amérique le nouveau Satan ? L’essai de Régis Debray a la vertu involontaire de rappeler que la France des élites conserve un ancien tropisme américanophobe hérité d’un certain esprit d’après-guerre, celui des accords Blum-Byrnes de 1946, de la méfiance du général de Gaulle, du vieux fond antiatlantiste du Quai d’Orsay… Il y a de cela chez Debray sublimé par sa propre expérience de l’impérialisme américain au Chili, en Bolivie, à Cuba et alentour. De quoi lui conférer un prisme que l’on jugera déformant en raison d’un détail aux pages 92 et 93 de son essai. Juste un détail. Il lui permet d’épingler au passage notre nouveau président coupable d’avoir trahi son américanisation. Son crime ? Avoir écouté la Marseillaise en ne gardant pas les bras le long du corps comme il sied mais, horresco referens, le bras droit replié et la main posée sur le cœur, comme on fait « là-bas » en pareille circonstance.

Vraiment, cela suffit à le démasquer ? Encore heureux que, pour les conférences de presse présidentielles, le fauteuil ait été remplacé par le pupitre en plexiglas à la fin des années 80 et non le mois dernier, sinon, à ses yeux, cette marque de soumission au modèle américain aurait sans doute enfoncé davantage Emmanuel Macron !

Mais n’allez pas croire que tout cela le rend pessimiste. Non seulement il trouve bien des vertus au chef de l’Etat (intellectuel, littéraire etc), mais il ne se désole pas, ou plus, contrairement aux déclinistes et déploreurs, que de nouveaux métiers en chassent d’autres plus anciens. Malgré ses pages sur l’empire austro-hongrois et le bouillonnement culturel de Vienne début de siècle, ses accents nostalgiques se sont estompés. Ce n’était pas mieux avant. La mélancolie est toujours là mais désormais teinté d’optimisme. Régis Debray continuera d’écrire le français à sa manière tout en s’inquiétant du fait qu’il y aura de moins en moins de gens à qui parler car bientôt plus personne n’aura connu Napoléon. Traduisez : combien de personnes peuvent encore lire du Gracq ou le Bloc-notes de Mauriac ? s’interroge-t-il dans un entretien à l’Obs. En fait, la question n’est pas tant de savoir qui le peut (ce n’est pas du Giraudoux, écrit dans un magnifique français d’autrefois devenu inintelligible) mais qui en a encore le goût.

Deux mots encore piqués dans la conclusion de son livre : il s’agit désormais de « prendre la suite ». En un mot, celui de l’excipit : « transmission ». Belle idée, qui redonne le sourire et la foi, en effet. Transmettons, on verra bien ce qu’il en reste. Sauf que nous ne serons plus là pour en juger.

(Photos Martin Parr et Andreas Gursky)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

742 Réponses pour L’Amérique nous fera-t-elle perdre notre passé ?

rose dit: à

DHH
Plutôt que marketting n’est ce pas anticonformisme ? . Mot que l’on retrouve souvent eř modernité ?

DHH dit: à

J’ai le sentiment de m’être trompée sur Macron
A son apparition sur la scene mediatiue je n’ai vu en lui que l’archétype banal et honni de ces jeunes et brillants inspecteurs des finances dont l’ignorance du travail administratif associée à un comportement assuré et flamboyant herisse la pietaille laborieuse ,qui se retrouve en situation de leur obéir dans les administrations où ils débarquent .
Pour moi il était emblématique de ses divers clones rencontrés au hasard des dossiers interministériels ,se tutoyant entre eux dans les réunions à Matignon pour bien indiquer leur entre soi ,ces premiers du classement ,comme l’ENA n’en produit que dix par an, et qui regardent avec commisération leurs condisciples qui ne seront jamais de leur monde, bataillon poussif des cent et quelques autre eleves de leur promo, dont certains s’echineront à les tutoyer ostensiblement en public quand ils les rencontreront et dont la familiatrité lourdement affichée leur arrachera une parole faussement aimable et un sourire condescendant.
Et puis ce qu’il a réussi ,son art de comprendre dans leur nouveauté les situations, la perspicacité qu’il a montrée dans sa capacité à exploiter les occasions qu’il y décelait, sa maîtrise enfin de la communication qui lui a donné l’air d’apporter dans la vie politique une vision neuve et imaginative ,tout cela m’a fait douter de moi et mepettre en question mon impression initiale
L’image convenue et le comportement prévisible que je projetais sur lui me sont apparus inadaptés ,produit d’une erreur de jugement .
Ce personnage se retrouvait transcendé par l’évidence d’une personnalité sui generis ,comme si un habit de confection était porté par un monstre sacré
Evidemment cela ne préjuge de rien sur ce que sera son quinquennat

Phil dit: à

Sollers Néron aime l’atmosphère des dictatures, ça débouche les écoutilles. Mais Debray a risqué son scalp, lui.

Phil dit: à

dhh has a crunsh on macron

Delaporte dit: à

« Sollers Néron aime l’atmosphère des dictatures »

Sollers a été maoïste, mais s’est arrangé pour ne jamais travailler aux champs. Lors du fameux voyage de Tel Quel en Chine, dans les années 70, en pleine révolution nculturelle, il s’est extasié de la réalité socialiste. Barthes, qui était du voyage, était agacé par l’attitude irresponsable de Sollers. « Irresponsable » est le terme qui lui irait le mieux, avec « immonde ».

Bob dit: à

 » un monstre sacré »

delirium

Delaporte dit: à

Pour Sollers, comme Néron, la littérature n’est qu’un moyen de jouir des choses sans effort. Voilà pourquoi, il est bassement « libertin », si l’on peut salir ce beau mot en l’appliquant à Sollers. En fait, c’est un privilégié égoïste, un rentier petit-bourgeois, qui n’a aucun lien avec la réalité des choses. Tout ce qu’il exprime dans ses non-livres est glacé, figé, sans vie. C’est un mort vivant, si peu vivant. Un beau cadavre puant, déjà.

Sergio dit: à

rose dit: 29 mai 2017 à 11 h 04 min
la classe du couple Macron

Ha ben voilà ils pourraient s’inscrire au prix Houligan de l’élégance comme dans Modiano…

bouguereau dit: à

Debray a risqué son scalp, lui

cépafo..mais voilà..ce qui est dommage c’est qu’il se soit fourré dans un créneau..la médiologie (..chte dmande hun peu..du vocabe 70’s c’était déjà foiré d’avance)..enfin un créneau qui devait pas ête qu’une sinécure..un toubib qui saigne le malade et qui fait malocu aux mourrants

Janssen J-J dit: à

On voudrait forcément s’être trompé avec vous, mais on sait bien, hélas, que vous vous fourvoyez. Nous ne voyons que la nouvelle blancheur d’une écume sur une mer glauque à bien agitée aux parfums d’un iode inconnue. Je voudrais tant vous alerter de ne pas vous préparer à déchanter trop vite, mais que dire à cellzéceux qui ont tant besoin de se raccrocher à une idée salvatrice, vu le marasme généralisé ? Guettons les signes et décomptons les points (1ère erreur : persister Ferrand).

Bloom dit: à

a crunsh on

« a crush on » will suffice, dear Phil
Le « crunch » (ie le moment de vérité), c’est France-Angleterre, et inversement, en rugby…

bouguereau dit: à

la littérature n’est qu’un moyen de jouir des choses sans effort

pas mal dit delalourde..tu vois qut’es pas hobligé toultemps dfaire pénibe

bouguereau dit: à

Evidemment cela ne préjuge de rien sur ce que sera son quinquennat

des oreilles de monstres sacrée drh elle en a plein son larfauille

Delaporte dit: à

« la littérature n’est qu’un moyen de jouir des choses sans effort »

Oui, mais ça c’est la conception criminelle de Sollers ou de Néron. La vraie conception de la littérature, c’est un travail désintéressé, quelque chose grâce à quoi on va sauver son âme. Les Sollers-Néron iront brûler en enfer, tels des cadavres puants.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

L’élection de Trump à la présidence, avec 3 millions moins de votes que Clinton, donne déjà le mal de coeur qui devrait ouvrir les yeux de ceux qui admirent béatement les États-Unis. Le comportement de notre nouveau président devant ce butor rassure.

Ayant voyagé aux États-Unis, et parlant la langue couramment, j’ai pu constater la diversité de ce très vaste pays. L’élite culturelle admire la France et se targue de parler notre langue. La plouquerie s’en fiche, obèse devant les inanités de sa télévision. Mais n,est-ce pas le cas partout.

Il faut résister, il faut se tenir debout. Sauf la main sur le coeur, Macron le fait. Bravo. Pas comme ce ridicule Giscard qui parle américain le soir de sa victoire, après avoir dit quelques mots à son peuple dans le patois local, afin d’être bien compris par le reste de l’univers. Pathétique…

bouguereau dit: à

la littérature n’est qu’un moyen de jouir des choses sans effort

tu penses que c’est une vertue qu’hinteresse le biznèce tient..tiens cmatin sur france culture j’ouissait distraitment qu’a lircam (je crois) il étudie une systématique des émotions engendré par la zic..la nombre..le fameux nombre..grand maitre des sciences sociales..du marketting et de goring..ce que jai kiffé aujourdhui c’est ce « grand » du « grand marketting » de drh..formide

Phil dit: à

me disais bien qu’il fallait demander à Bloom. so, how do you say with « crunsh »?
Delaporte, Barthes en Chine lorgnait les petits Chinois, tel quel. Finalement Matignon eut peut-être raison de quitter la barque pour la critique pure.

Janssen J-J dit: à

@Debray a risqué son scalp, lui

meuh, encore une légende urbaine tenace, oui !

Phil dit: à

crush/crunsh…sorry Bloom, I confuse avec le chocolate ! my taylor is in Bruges.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Delaporte 15 h 28

Bravo.

Delaporte dit: à

D’ailleurs, le public ne s’y trompe pas, qui délaisse les livres de Sollers, même quand il passe à la TV où il fait le clown.. Lui-même le dit souvent, pour s’en plaindre (alors que je m’en félicite, au contraire) il n’est pas lu. Les gens savent qu’il est illisible, sans intérêt. Sa méthode de recopier les classiques est un tout de passe-passe qui n’a jamais pris, qui est absurde. Même pour faire un manuel scolaire, on ne voudrait pas de lui, tellement c’est innommable.

bouguereau dit: à

L’élection de Trump à la présidence, avec 3 millions moins de votes que Clinton, donne déjà le mal de coeur qui devrait ouvrir les yeux de ceux qui admirent béatement les États-Unis

ils ont une histoire haussi eux..haprés tout en france des hintellos parlent du parlement des choses..ça tombe les choses c’est que les maybach et les yam r1..

bouguereau dit: à

tiens cmatin sur france culture j’ouissait distraitment

france mu..cu j’escoute pus

Phil dit: à

Sollers est honorable pour avoir reconnu les trois écrivains en France qui comptent au siècle dernier: Proust, Céline et Morand.

rose dit: à

sois discrète rose, il parle anglais il parle italien il apprend le japonais le russe et le finno ougrien ; petite souris, tu peux pas suivre, t’es encore dans/sous Citadelle toi.

rose dit: à

le verbe ouïr

à l’imparfait
première personne du singulier

j’oyais

Janssen J-J dit: à

(à manu macron, bonne chance)
_____________
Je n’ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu’on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien
Le vent l’emportera
Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l’instantané de velours
Même s’il ne sert à rien
Le vent l’emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D’hier et demain
Le vent les portera
Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l’atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant dis?
Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu’est-ce qu’on en retient?
Le vent l’emportera
Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J’emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi

rose dit: à

espagnol, il parle espagnol, allemand, il parle allemand, il apprend le sioux.
Repasse rose, repasse

rose dit: à

C’est faux, c’est vrai, j’ai appelé mon avocate.

Avocat fiscaliste : pour calculer le montant des droits dûs aux impôts, pour faire des montages financiers (style construire une SCI avec un déficit provoqué qui sera à déduire de l’ISF, plus le déficit est grand plus l’ISF sera faible ; on y rajoutera les chèques emploi-service pour payer la femme de ménage huit heures par semaine.).

rose dit: à

Avocat d’affaires : je ne sais pas. Cherchez un peu.

Delaporte dit: à

Pour aller plus loin dans la connaissance de l’immonde Sollers, je vous conseille d’aller voir sur le blog de l’écrivain Stéphane Zagdanski, « Paroles des Jours ». Zagdanski a consacré à Sollers 12 épisodes remarquables en vidéo intitulés « Contre Sollers ». C’est en images la mise au jour d’une escroquerie médiatique pseudo-littéraire qui a duré depuis trop longtemps. Sollers est enfin méthodiquement déboulonné, et Zagdanski y fait montre d’un grand talent de pamphlétaire. Tout simplement pour remettre les choses en ordre et réinstaurer un peu de moral dans un monde corrompu où l’on a mis les morts à table, comme disait l’autre.

bouguereau dit: à

La vraie conception de la littérature, c’est un travail désintéressé, quelque chose grâce à quoi on va sauver son âme

si tu crois que zoller la perd..non..hévidemment que non..c’est aussi benet que pour mon larbin il suffisait que tu le traitaçes de vieux con pour te découvrir

Delaporte dit: à

« Sollers est honorable pour avoir reconnu les trois écrivains en France qui comptent au siècle dernier: Proust, Céline et Morand. »

On n’a pas attendu Sollers pour ça !?! On l’aurait tout aussi bien su sans lui, et ça n’en aurait que mieux valu !

rose dit: à

Avocat spécialiste en droit des voies d’exécution (càd de recouvrement de créances) : ce n’est pas avocat fiscaliste ; pas du tout.
Il y a plusieurs stades de la procédure ; parfois un huissier de justice suffit. Il existe plusieurs stades de procédure : en ce qui concerne la vente d’une maison, d’un bien immobilier aux enchères, il faut faire appel à un avocat spécialiste des voies d’exécution.

bouguereau dit: à

j’oyais

ouioui..j’ouissais

rose dit: à

C’est marrant (formule de rhétorique, cela n’a rien de marrant) : vous vous axeriez sur la coccinelle, on saurait tout de Jusqu’à Z sur la coccinelle. Il y a un côté inouï dans vos recherches, d’écluser le sujet.

Delaporte dit: à

Sollers est un coucou. Il va dans le nid des autres, et il profite. Il ainsi pris d’assaut les plus grands écrivains et les a fait siens, comme s’ils n’appartenaient pas à tout le monde ! Quelle impertinence désastreuse et loufoque !

bouguereau dit: à

le subjonctif c’est finito pour crédibiliser hune position comptabe mâme..quekfois un logiciel suffit même..mais bon faut ête espert pour appuyer sur riteurn..oye bien là..sinon ça vaut nibe voir tôle

rose dit: à

Non, non bouguereau
au futur simple
j’ouïrai

Au subjonctif Imparfait
que j’ouïsse

bouguereau dit: à

Il ainsi pris d’assaut les plus grands écrivains et les a fait siens, comme s’ils n’appartenaient pas à tout le monde !

bien sur que non..tiens c’est comme koons qui s’est fait pécho hencore havec son esculpture gonflabe..mais ça fait rien

rose dit: à

Quand même pas mal stupéfaite que l’on ne fasse pas intervenir la justice dans le cas Ferrand de la SCI constituée par sa compagne après l’achat du bien aux enchères.
Si on demande seulement aux bretons de trancher, quelques belles que soient Sein Ouessant et Belle-Île en mer, je reste très circonspecte.

chantal dit: à

En même temps, phrase macronienne s’il en est, il reçoit Vladimir Poutine à Versailles commémorant les anciens rituels tel un papillon errant entre modernité et passé, …

https://www.facebook.com/

rose dit: à

Non bouguereau ois bien à l’impératif présent
pas oye

rose dit: à

ois
oyons
oyez

j’ai du repassage à faire

bouguereau dit: à

Au subjonctif Imparfait
que j’ouïsse

certainment toutafé..mâme..continue comme ça et phil va havoir un gros crunch pour toi

D. dit: à

Chais pas pourquoué mais j’aurais mis Camus à la place de Sollers.

rose dit: à

DHH dit: 29 mai 2017 à 14 h 49 min

je n’ai pas jugé l’homme ; me suis méfiée ; suis tellement exténuée de terminer les quinquennats Mitterrand, Hollande, avec une honte profonde (confinant au dégoût) envers l’individu auquel j’ai offert mon vote, que j’ai décidé de voter blanc. Première pour moi, absolue.

Quelle est la part de recherche de tranquillité ? les harassements lors de repas familiaux où je me retrouve avec bouclier, cheval blanc cuirasse renforcée à porter haut et fort mes convictions, ras le bol. Avant, on était deux, maintenant je suis seule.

Cela ne diminue pas mes convictions.

Je le trouve correct, disant « je vais m’occuper de tous les français ».
J’attends des mesures qui nous le montreront non inféodé aux grandes puissances financières.

S’il réussit la réconciliation avec la grande Russie que je porte dans mon coeur, je commencerai à lui vouer une certaine admiration.

S’il met en oeuvre de réelles réformes qui bénéficieront à la France,

S’il est capable de mener à bien la réelle parité qu’il a promise entre hommes et femmes,

S’il sort des discours confits de suffisance,

S’il fait appel à l’énergie aux idées à l’enthousiasme de la jeunesse,

je voterais pour lui au prochain mandat.

J’attends une vraie révolution démocratique.

J’attends aussi qu’il conduise les négociations vers, non pas vendre et apprendre les techniques de guerre, mais construire un monde plus juste et équilibré : où l’on sache se défendre sur notre sol, mais pas attaquer sur d’autres sols.

Bloom dit: à

j’ai eu un crush on le choco crunch, Phil…c’était celui avec du riz ou des noisettes? Prima.
My BD is made in Bruxelles, come dirait l’ami JM Derscheid. And so it is.
Dites-moi, la liaison maritime Hull-Zeebrugge existe-t-elle encore?

D. dit: à

Euuuhhhhhhh : à la place de Proust.

Delaporte dit: à

« Chais pas pourquoué mais j’aurais mis Camus à la place de Sollers. »

En quel honneur ?!?

rose dit: à

Participe

Présent
ayant

pour bouguereau

D. dit: à

Fanchement entre Camus et Proust, y’à pas photo. Le premier écrit, le deuxième nous fait ch.er.
Vous me direz que l’un et l’autre n’ont rien à voir, qu’ils ne sont pas de la même époque, ni du même monde.
C’est vrai. N’empêche que.

Delaporte dit: à

Je me souviens, dans une petite librairie, d’une douce jeune fille blonde que la libraire avait dégoûtée de la littérature en lui conseillant un livre de Sollers. Il s’agissait de « Portrait du Joueur » avec les scènes de pornographie maladroitement pastichées du marquis de Sade. Je ne sais si ensuite la jeune fille est entrée ou non dans les ordres.

D. dit: à

Couché, Delaporte.

XYZ dit: à

le verbe ouïr

à l’imparfait
première personne du singulier

j’oyais

o yeah

Delaporte dit: à

« Couché, Delaporte. »

Quelqu’un qui aime la vie sérieusement et apprécie la littérature ne pourra qu’être allergique aux livres de Sollers.

Phil dit: à

Dear Bloom, prenez le bateau à Ostende, c’est plus chic, l’orient express en partait et louis XIV lui a fait la guerre. Si Macron était belge, il y recevrait Poutine avec l’espoir de la gaufrer.
(crunch : chocolat avec du riz soufflé, au rayon galack, faux chocolat blanc).

Nicolas dit: à

« La morale est la faiblesse de la cervelle » c’est très très bon. Merci Passou pour ce moment !

Nicolas dit: à

Elle va jouir de me forcer à jouir… Elle monte sur moi, spasmodique, tremblée… Parcourue du frisson… Elle m’enfile… Kundalinî, disent les trucs indiens, je sens sa corde, son serpent de nerfs, de la base lovée au sommet avec retour chromo-dynamique… La chromo-dynamique quantique, la physique d’aujourd’hui, de demain… Elasticité des soubassements, matière volatilisée, d’autant plus résistante… Avec des catastrophes immobiles!… Des «couleurs»… Des anti-couleurs! Tout un spectre à vivre… Cortex, moelle épinière, recherche des ondes à l’envers… Le monde antimonde dans lequel on est maintenant… Et Cyd, là, dansant sur le radeau en dérive… Elle redescend, précipite sa bouche, m’arrache… Voilà, je pars… Je la laisse passer… Elle me mange… L’amour… Elle me mange tout…
Oh yeah!

Sergio dit: à

Nom de Dieu Le gars Macron c’est Gigi l’amoroso…

Jean dit: à

Une réflexion à la Debray, brillante et digressive, aussi attendue qu’inattendue d’une page l’autre, provocatrice, usant et abusant d’un goût immodéré de la formule heureuse ou moins heureuse (« Bobards d’un bobo qui a bobo »), jonglant avec les citations, les ellipses et les raccourcis, télescopant les époques et les références, le latin pur jus s’acoquinant avec le globish pour les besoins de la cause, mais laquelle au juste ?

C’est fort bien dit, et c’est là ce qui gâche pour moi, depuis longtemps déjà, la lecture des livres de Régis Debray. Avec quelques autres (Finkielkraut, BHL etc), Debray est présenté par nos médias (« L’Express » etc) comme un « philosophe ». Philosophes à l’emporte-pièce en effet, la formule clinquante masquant l’absence de prise en compte de la complexité du réel.

Jean dit: à

Sollers est honorable pour avoir reconnu les trois écrivains en France qui comptent au siècle dernier: Proust, Céline et Morand. (Phil)

Il a dû oublier Beckett, Michaux et quelques autres.

la vie dans les bois dit: à

Échanges entre sociétés civiles françaises et russes et coopération culturelle, coopération scientifique, le president Macaron est dépassé par l’histoire. Des éditions Actes Sud.
Belle leçon d’histoire de Poutine, sur la fondation de quelques dynasties…européennes.

XYZ dit: à

Zarbi le degre de nihilisme chez certains/e/s qui n’attendent que le cassage de gheule…la Rance du ricanement, du denigrement…des ectoplasmes animes de tristes passions comme ne l’a jamais ecrit Baruch S.
Sinon, Ferrand, c’est dehors & fissa mon gars…pas besoin de tricheurs. La France qui boite.

rose dit: à

Bien : la conférence de presse en direct, le russe non traduit euh… hum.

Macron continue dans son sans faute devant Poutine et la meute de journalistes.

« je ne le dirai pas deux fois »

« pour un processus de paix ».

Bonne expo les mecs.

rose dit: à

Les homosexuels* en Tchétchénie, le conflit avec la Syrie & le problème de l’Ukraine.
Les journaux qui se comportent comme des organes d’influence avec des gens qui ne sont pas des journalistes car leurs propos sont infâmants et mensongers. Spoutnik et je ne connais pas le second.

(* et nous Hanouna, on en fait quoi ?).

rose dit: à

Je ne considère pas Ferrand comme un tricheur mais comme un opportuniste.
Et puis la SCI qui fait 3000 fois le benef. en six ans, ça pèche.
Dehors, je serai d’accord.

Attends avec curiosité le verdict des bretons. Impatience. Délectation. Nos petits beurres. Et galettes de Pont Aven.

rose dit: à

Elle va jouir de me forcer à jouir.

Une sadique.
?
!

Bah, deux adultes.
Quelle répétition ?

rose dit: à

(Parenthèse idiote (quel bonheur). Carla Bruni n’est pas une aristocrate. C’est le père qui donne le sang.
De plus son style de visage coupé au couteau est très particulier. Très moche. Admiration zéro pour ce type de mannequin porte-manteau. Comme pour les grands chevaux, très laids.

rose dit: à

(Parenthèse idiote (quel bonheur). Carla Bruni n’est pas une aristocrate. C’est le père qui donne le sang.
De plus son style de visage coupé au couteau est très particulier. Très moche. Admiration zéro pour ce type de mannequin porte-manteau. Comme pour les grands chevaux, très laids.).

pardon.

rose dit: à

Être passif à ce point-là, me sidère.

Comment on en arrive là ?

D. dit: à

Mais enfin Beckett n’est pas Français. Voyons.

la vie dans les bois dit: à

Si.
La diffusion du discours du président Poutine à Versailles est disponible en replay sur le web, et en trad’ simultanée, de bonne qualité que même André MARKOWICZ, référent Dostoïevski chez Actes Sud peut s’accrocher, et contrairement à ce que nous inflige la rosse, possédée du komintern à 17h51.

Les nuances apportées par ce nouveau  » Tsar » sont assez fines, en réponse au discours du président Macaron. Qui a été totally dépassé. Dépassé par par le lieu où il faisait le discours, c vachement grave ces niaiseries, du style « les victoires militaires sont le fruit d’incompréhension ». Le jeune président peut retourner à ses chères études, car il a passé l’âge de partir à la guerre.
.
Il s’est pris une leçon d’histoire, pour ce qui est du « début » des relation entre la Russie et l’ Europe, ainsi que sur la situation de la coopération économique, pas piquée des vers…

Mais tout n’est pas perdu, la preuve: victoire de nos valeurs, les LGBT de Tchétchénie, peuvent tous avoir un visa humanitaire.

chantal dit: à

Oui çà existe encore le Hull – Zeebruge, il est même très prisé à réserver des mois à l’avance.
Je suis vraiment frappée par la notion d’étalage illustrée par le billet, cela me rappelle la société idéale mercantile qu’on nous a fait miroiter quand on était gamins, plage à volonté et confiseries Mondelez.

Difficile d’échapper à ses madeleines, oui le galak blanc au riz soufflé accompagnant les lectures de … Duhamel, cela ne s’invente pas, Suzanne et les jeunes hommes, je ne comprenais pas tout cet univers mais c’était des livres de vacances.
L’illisible Giraudoux ? Je ne sais pas il y une pièce intéressante pré – écologique, je cherche si çà intéresse quelqu’un, parce que j’ai besoin de dormir, le ballet incessant des hélicoptères de surveillance pour les sommets de l’Otan et la visite Trumpique m’ont tapé sur les nerfs.

D. dit: à

Quand je vous disais hier que j’ai placé toute ma confiance dans la capacité de Macron à s’autodétruire.
Dommage pour la France mais je ne vais pas trop pleurer.

la vie dans les bois dit: à

Quel loupé , « Passou », fallait refaire un billet sur l’académie royale des sciences, Diderot, Pierre le Grand, enfin, tout sauf l’enfumage d’un académicien Goncourt.

chantal dit: à

C’était la chronique des Pasquiers, et la pièce : la Folle de Chaillot.

Dites la vie, vous Vuitonnez maintenant, ha ces français et leurs goûts monarchiques, 5 ans à Stéphane Bernisez à s’extasier sur le beau et « nos valeurs », trop envie de rire en douce …

la vie dans les bois dit: à

Il faudrait réécouter en détail le discours du président Macaron, mais je n’ai pas compris de quoi il s’agissait, lorsque s’adressant au président Poutine, il salue ( son pays) qui s’est battu au début(sic) du siècle dernier pour la liberté en Europe.

La France a peur.
Celle d’avoir un président inculte.

la vie dans les bois dit: à

Parce que si au moins s’il avait lu Princesse de Clèves- et sans fiche de lecture de sa mère-grand !- notre président Macaron, eh bien il serait au niveau de Sarkozy. Et là, même pas.

Nicolas dit: à

Apparement ça lui donne envie de se pignoller : « Tous les juifs sublimes ont rêvé d’être catholique d’après moi » Sollers l’allergique à « l’aérolite sublime » de Zagdanski ou la judéo-chrétienté dans le bac à sable des égos d’écrivains. Mouarf mouarf mouarf.

Bloom dit: à

Phil, Ostende, avec Ferré, c’est DÉJÀ le voyage:

Comme à Ostende
Et comm’partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu’on s’demande
Si c’est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l’coup
Si ça vaut l’coup
D’vivre sa vi-e.

Je note et vais proposer à la petite famille un long weekend du côté de chez Ensor le mois prochain.

Je lis que plus au sud, vient d’être élu un ancien Secrétaire d’état au Quai, à qui j’ai fait visiter l’établissement que je dirigeais au début de ce siècle. Il était célèbre pour une vantardise, énoncée goulûment sur un ton goguenard, avé l’assent: « Vous savez, moi, qu’est-ce que je voyage! Normal, de Villepin, y fait tout, alors moi, je fais le reste. Hahahaha ».
Tout de même plus rigolo que celui qui vous sort de sa poche un gros billet et vous le tend, « pour les bonnes oeuvres, monsieur le directeur ». Misère de la République.

et alii dit: à

sur hanouna, lire jourde confiture ! il fallait l’écrire !

Phil dit: à

riche idée dear Bloom de visiter la reine du Nord en été, comme la High en son temps s’y ruinait au jeu avant de monter dans l’orient express vers Stamboul pour s’encanailler du levantin d’hiver, as Greene wrote it. La chimère d’Ostende commence avec son nom, parcourez les arcades ensablées du palais des thermes vidé de ses tuberculeux à particules. Pour des regrets à la Debray.

chantal dit: à

Merci pour le lien, la vie, très belles collections indeed.
je ne conseille pas spécialement les plages belges pour baigner les gamins, j’ai toujours emmené le mien en Zeelande, passé le port d’Anvers et l’embouchure de l’Escaut, l’eau est moins polluée, ce n’est que 50 km de plus maintenant qu’ils ont achevé le tunnel.

Prendre Rotterdam, Goes, Middelburg et un petit paradis Vrouwenpolder.

à visiter cependant à Oostende un superbe fort Napoléon très méconnu.

Phil dit: à

indeed Chantal, Vrouwenpolder, polder des femmes, avec beaucoup d’hommes aussi !

et alii dit: à

citation par jourde pour amaduer la modération:
 » Pasolini disait dans son discours de 1974 à la fête de l’Unita : « nous assistons à une forme de fascisme complètement nouvelle et encore plus dangereuse. On assiste dans notre pays à un remplacement des valeurs et des modèles dans lesquels les moyens de communication de masse, et en premier lieu la télévision, ont joué un grand rôle. […] Jusqu’à présent, de la façon dont on s’en est servi, ils ont été un instrument […] de génocide culturel. » C’est exactement cela. »

la vie dans les bois dit: à

Pour ceux qui n’ont pas le web, fonction replay, et comme c’est théâtre ce soir, voilà une scénette, qui mérite attention:

– Pierre le Grand vint passer quelques temps en France en 1717, en acquis  » des idées fortes », des croquis, il fut élu membre honoraire de l’académie royale des sciences dont il s’inspira, et avec volonté de moderniser votre pays.

Le président, tsar de toutes les Russies, orbi et orbi de l’académie des sciences de Petrograd, prend alors son inspiration, et là, tu sens le souffle de forge qui passe sur le président Macaron (qui ne doute de rien, en pâmoison qu’il est, comme Rinaldi devant Makine) qui balance tout à trac:
– Dis, tu connais wikipédia ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_de_Kiev

hamlet dit: à

sauf que je suis désolé mais tout est dans le titre de l’article : « pourquoi l’Amérique nous fera perdre notre passé… »

autrement si nous perdons notre passé ce ne sera pas de notre faute mais de celle de l’Amérique.

en fait quand on a des problèmes c’est toujours plus facile de dire que c’est la faute des autres.

c’est le niveau de pensée « maternelle » genre m’dame c’est pas moi c’est lui.

d’où la conclusion de se dire que nos intellectuels sont de grands enfants immatures, et c’est pas le fait de porter des pantalons à la place de culottes courtes qui suffit à nous enfumer sur ce point.

cqfd.

hamlet dit: à

et c’est là qu’on comprend que Régis Debray n’est rien d’autre qu’un produit de consommation inventé par la marketing éditorial.

parce que les gens ont envie d’entendre que leurs problèmes c’est pas leur faute à eux.

c’est une forme de thérapie collective où excellent quelque uns de nos auteurs.

hamlet dit: à

il n’aurait pas fallu aller dans un supermarché pour prendre des photos de rayons de barres chocolatées, mais simplement aller dans une libraire prendre en photo les rayons des livres de nos grands penseurs actuels.

sûr que c’est flatteur pour Debray de se dire que ses livres valent plus que des barres chocolatées, sauf que ce n’est pas exact, entre une barre chocolatée et un bouquin de Régis Debray il n’y a que des crétins qui ne savent pas lire pour refuser de prendre la barre chocolatée.

JAZZI dit: à

ça s’appelle passer la pommade, hamlet !

la vie dans les bois dit: à

@ »et c’est là qu’on comprend que Régis Debray n’est rien d’autre qu’un produit de consommation inventé par la marketing éditorial. »

Pas du tout, Debray mange de la soupe. Comme un pauvre Job.

Jean Langoncet dit: à

Anne de Kiev, c’est comme Périclès, de la culture faite pour donner des prétextes télévisuels aux civilisations mafieuses ? (les lumières et le courant alternatif, c’est comme la pénicilline et la culture antique)
Y’a pas crime contre l’humanité, n’est-ce pas ?

JAZZI dit: à

Les trois écrivains en France qui comptent au siècle dernier : Proust, Céline et Perec, Phil, le XXe finit en 1999…

JAZZI dit: à

C’est là où l’on voit, Phil, que vous êtes un conservateur et moi un progressiste…

la vie dans les bois dit: à

@Y’a pas crime contre l’humanité, n’est-ce pas ?

Je ne sais pas Langoncet, ce jeune réfugié homo tchétchène a eu la vie sauve, il est arrivé en France, grâce à des des témoignages multiples et concordants. Le représentant des gays en France dit ne pas savoir s’il a subi des tortures.

la vie dans les bois dit: à

En tout cas, Langoncet, vous pouvez dire merci à notre président Macaron. Il va tout faire pour s’assurer que les LGBT de Tchétchénie soient bien traités. Pourquoi vous faites le haineux, jamais content ?

Jean Langoncet dit: à

Du tout. Pensais au « moon speach » de Kennedy.

Jean Langoncet dit: à

speech

Vous souvenez-vous de ces presque deux millions de tchétchènes hystériques et fanatisés poussés dans les rues pour offrir une « contre manif » spectaculaire aux très dignes réunions publiques (sauf un certain agité …) qui suivirent les attentats de janvier 2015 ?

Nicolas dit: à

Heureusement que les russes sont des gros nazes enchâssés dans leur impérialisme de pacotille. Ouf!

Jean Langoncet dit: à

Qui le soutiendrait, Nicolas ?

la vie dans les bois dit: à

fly me to the moon, Langoncet, y ‘a un précédent…
« La BBC revient ce samedi sur l’histoire de Pushinka, le chiot offert par Nikita Khrouchtchev à John Fitzgerald Kennedy en 1961. Caroline Kennedy, la fille du président, explique: «Elle était assise à côté de Khrouchtchev lors d’un dîner d’Etat à Vienne. Elle ne savait plus quel sujet aborder, donc elle a demandé des nouvelles de Strelka, le chien que les Russes avaient envoyé dans l’espace. »

Phil dit: à

Dommage que la grande Catherine n’est plus de ce monde. Elle aurait fait enlever le jeune président français pour lui donner des cours particuliers d’histoire dans ses palais.

la vie dans les bois dit: à

Rien n’est perdu . Le président Macaron peut toujours prendre conseil auprès de Mme Carrère d’Encausse.

Nicolas dit: à

Franchement Google en cyrillique ça n’aurait pas été très pratique.

Nicolas dit: à

C’est vrai que c’est marrant, pendant qu’on est encore en train de se demander si on va pas frexiter vite fait bien fait parce que tu comprends notre identité toussa toussa y’en à ils ont inventé internet Google et Facebook, z’ont fait du bon softpower et en plus ils t’em.hmerdent. C’est à se demander si ce n’est pas notre littérature qui aura fini par nous terrasser.

D. dit: à

TEXT OF PRESIDENT JOHN KENNEDY’S RICE STADIUM MOON SPEECH

Je suppose que vous plaisantez, Jean Langoncet ?
Il n’y a pas de stade sur la Lune, et encore moins du riz.

D. dit: à

JAZZI dit: 29 mai 2017 à 20 h 42 min

C’est là où l’on voit, Phil, que vous êtes un conservateur et moi un progressiste…

J’allais le dire.

Jean Langoncet dit: à

Je suppose que vous plaisantez, Jean Langoncet ?
Il n’y a pas de stade sur la Lune, et encore moins du riz.

il paraît que c’est une oeuvre de patiente accumulation ; il risotto di C. E. Gadda

D. dit: à

le XXe finit en 1999…

N’importe quoi.
Il finit le 31 décembre 2000 à 24h.
Tout simplement parce que le premier siècle a commencé le 1er janvier de l’an 1 à 00h (et non pas 0) et s’est terminé 100 ans, plus tard c’est à dire le 31 décembre 101 à 24h.
Il suffit de compter sur ses doigts.

la vie dans les bois dit: à

En attendant, on est la « risée ».

« Mais le magazine féminin n’est pas le premier à déraper de la sorte. Le très sérieux quotidien britannique, le Financial Times avait lui aussi utilisé le terme de « cagole » pour décrire Brigitte Macron et l’avait même qualifié d' »Essex Girl ». Une expression utilisée pour désigner « une fille vulgaire, un peu stupide et aux moeurs légères ». »

la vie dans les bois dit: à

M’sieur Pivot peut en prendre de la graine; cagole et cougar, à la dictée, ce doit être kif kif.

rose dit: à

JC….. dit: 29 mai 2017 à 11 h 07 min

C’est écrit !

vous ne me faites guère rire, parfois sourire, rarement ; cette réflexion me fait penser à M. qui m’annonce aujourd’hui le nombre de musulmans dans le monde ; cela se chiffre en milliards ; j’y ai senti une espèce de menace d’un autre ordre que gare à ta gueule à la récré.
Plutôt du genre tu vas sauter. Mais restons soeurs. (nota, je n’ai qu’une soeur, pas deux.).

A ma demande si l’arabe littéraire, qui, m’a-t-elle signalé, lui permet de traduire outre les arabes mais encore les soudanais, somaliens érythréens etc., lui permettrait de traduire des afghans, elle m’a répondu oui parce que c’est la langue du livre.

Comme parfois, souvent, toujours, régulièrement, j’ai l’oreille dure (et le coeur d’artichaut) je me suis fait expliquer ce qu’était le livre pour l’arabe littéraire : il s’agit du coran. Livre commun à tous les musulmans qui permet de traduire les gens des pays arabes et de l’Afrique noire et de l’Afghanistan. Réfugiés, immigrés, demandeurs d’asile etc. etc.

En tout cas, pas de bénévolat : c’est le beefteak. On a droit à un logement social mais on se fait payer la traduction par les étrangers ; parce que chez les nègres, il y a des degrés de négritude et chez les arabes il y a des degrés d’arabitude, sachant aussi que les noirs sont extrêmement méprisés par les arabes.

Est-ce depuis l’esclavage en Somalie ?

Je vous le dis : nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

JC cessez de trembler.

rose dit: à

Il y a un petit commentaire juste en dessous du précédent pour diviser l’espace, dessous le strapontin, dessus les fauteuils d’orchestre.

J’avoue plus que réjouissant les pimbêches écervelées et à poil.
Si de plus elle sont sadiques alors là, cela commence à être drôle. C’est le cumul des fonctions.
Non au cumul. Choisissez.
Ou pimbêche.
Ou écervelée.
Ou à poil.
Ou sadique.

rose dit: à

Penser faux (expression débile) c’est être à contretemps. Pour qui sait danser la valse, rien de plus raté que d’être à contretemps.

Et quelle preuve de grande intelligence que de reconnaître ses erreurs ou ses torts et de, en anglais  » I do apologize ». Et je ne suis pas concernée.

Bonne nuit à tous.

rose dit: à

Petite illustration d’être à contretemps :
(même sans le poste, on peut savoir ce qui s’y passe)

Thierry Moreau en pleine émission, & ce lundi 29 mai, Enora Malagré quittent TPàMP et l’anouna. (l’aziza ?)
Se décident plus rapidement que le CSA.
Celui qui se fait massacrer, et il est dit qu’il en jouit, est absent lui aussi mais reviendra-t-il prendre ses coups, (et en jouir ???) ?

Ces trois individus ont cessé le contretemps et ont choisi une vie qui ne consiste pas en crachats sur autrui.

Macron, dans cet entretien avec Poutine était à la hauteur, digne et grave.
Juste il aurait pu ajouter Tolstoï aux auteurs russes cités, et d’autres babioles sans importance. Sur le désir d’instaurer la paix, bravo et que ce soit à long terme.

Suivre le débat entièrement en russe, c’était passionnant. On s’applique à la gestuelle et on reconnait les noms propres. Premiers pas.

Delaporte dit: à

Pour Chevillard, les carottes sont cuites :

« – Maître, mettez-moi à l’épreuve ! Laissez-moi ponctuer votre nouveau livre.
– C’est bien de l’audace. Commence donc par mettre les virgules à ceci.
Ainsi furent râpées mes carottes. »

rose dit: à

Sturgis

la réciprocité
pourtant Camus dit le contraire ; j’ai grande confiance en Camus.

Delaporte dit: à

A la soirée des Molières, le grand gagnant du Molière du théâtre public est la pièce Les Damnés d’Ivo Van Hove à la Comédie-Française. C’était la pièce qui partait grande favorite, malgré quand même certaines critiques ici ou là. Je n’avais pas eu vraiment envie de voir cette grosse pièce montée, qui me faisait penser à une pâtisserie sanglante indigeste. Tiré d’un film de Visconti, j’ai eu peur d’être déçu par une oeuvre qui eut toutefois les honneurs d’Avignon et a joui d’une couverture médiatique considérable. Il faut rendre au théâtre, comme je le crois, sa véritable dimension humaine de spectacle non surdimensionné où le spectateur ne se trouve pas effrayé et effaré par une machine bruyante qui le dépasse et des mitraillettes qui, paraît-il, sont pointées dans sa direction. Pauvre public !

Delaporte dit: à

La scène d’amour entre Anne Wiazemsky et Jean-Luc Godard, racontée par la première. Un côté Harlequin qui ne vous échappera pas :

« Lentement Jean-Luc m’attira vers le lit en retirant mes vêtements, les siens. Il me guidait avec une infinie délicatesse, attentif au moindre de mes tressaillements, anticipant un baiser, une caresse. Ses mains sur ma peau me procuraient des ondes de plaisir qui me bouleversaient. Comme me bouleversa sa façon de me faire l’amour. Je sus tout de suite y répondre : nos corps s’étaient immédiatement accordés, « trouvés », comme il me le dira plus tard. Je réalisais que je venais de faire vraiment l’amour pour la première fois de ma vie, que j’aimais ça. Un monde de plaisir s’ouvrait devant moi, grâce à cet homme qui m’aimait et que j’aimais. La gratitude, l’envie de l’embrasser, de mieux connaître son corps, de tout lui donner du mien, tout cela m’étourdissait. […] »

Bonne nuit !

rose dit: à

Delaporte
pfff
plus tard j’irai chercher la première année d’amour des parents de thérèse d’Avila.
Ils ne savaient pas se toucher.

Quand ils ont appris, ils n’ont cessé.
D’où Thérèse.

rose dit: à

ils ont failli renoncer.

rose dit: à

Je sais où est le bouquin mais le dressing m’intéresse.
Ai sorti aussi le journal d’une chanteuse allemande;
Ne rends pas l’argent.
C’est cher payé.
Manchester le déclic.Les enfants.
Le dressing 4m sur 3 au pif. Longue penderie sur tout un côté miroirs et étagères sur le petit côté. Au sol un matelas une place.
Sur le matelas des fringues – tout dégueulasse- qui montent jusqu’à un mètre du plafond en formant une pyramide ; des milliers de fringues. Neuves ou pas.

On va aller passer la journée à la mer. On a rangé le dressing.
Une autre chambre plus grande que le dressing, pire encore. La même chose.

rose dit: à

aujourd’hui je n’irai pas travailler, vague de chaleur ;
L’article L 4131-1 prévoit que, lorsque l’employé estime que les conditions de travail représentent un danger “grave et imminent pour sa vie”, il peut exercer son droit de retrait, et stopper le travail. Dans ce cas, il doit immédiatement avertir son employeur. Aucune sanction ne peut être prise cotre lui, s’il exerce son droit de retrait de manière légitime.

XYZ dit: à

La « focaccia » (spécialité italienne) fait son entrée dans le Larousse, tout comme le « tangelo » (un agrume) ou la « mique » (plat d’Aquitaine).

« tain vazy, mytho, sur la mique de ma mere…

bouguereau dit: à

des knedliky que dracul a même pas parler chez kafka au lieu d’déranger ses vieux nosses

bouguereau dit: à

Ses mains sur ma peau me procuraient des ondes de plaisir

ça fait plutôt repaire du ver blanc..vivement le jeu vidéo qu’il dirait phil..les making of de morand il en a marre

bouguereau dit: à

coeur de boeuf sur le sable

c’est du lourd..l’a faillit bouffer tout cru zappa

bouguereau dit: à

z’ont fait du bon softpower et en plus ils t’em.hmerdent. C’est à se demander si ce n’est pas notre littérature qui aura fini par nous terrasser

y’a beaucoup de sens ladedans..c’est hune piste trés sérieuse hune bonne part de la fatuité française vient de là en tout cas elle vient pas du blouze ça c’est sur..finkie debray et lassouline puisque ça le flatte hont des têtes de coupabe..

JC..... dit: à

Si l’Amérique pouvait nous faire perdre notre passé, ça nous permettrait peut être d’aborder l’avenir de façon plus novatrice !

la vie dans les bois dit: à

Dans ce discours de Versailles, qui renouvelle l’art de la Diplomatie dite préventive, on apprend un peu de notre passé récent : OSCE, Format Normandie.

renato dit: à

Je comprends que l’individualisme insatisfait puisse produire de la souffrance chez ces réactionnaires identitaires et décadents qui se croient victimes d’injustices… il y a quelque chose de stupide dans cette croyance : pris dans un filet fait de certitudes et d’indiscutables dogmes, ils s’exemptent de la vérité. Ils vivent une vie vide et minable parce qu’ils sont incapables, par faiblesse, de respecter les règles minimes de comportement indispensables au bon équilibre des relations avec les autres — du boulanger à leur chat en passant par le patron et les subalternes — ; ils ne savent pas mieux faire, ni faire, d’ailleurs, mais naturellement ils tiennent les autres pour responsables. La source de leur frustration est aisément identifiable : ils sont submergés par la honte politique du mâle succube de la force qu’ils attribuent au mythe du matriarcat et c’est dans cette honte qui trouvent origine les traits caractéristiques du comportement de ces pauvres mecs : mufleries, fureur aveugle et morbidité.

XYZ dit: à

Si l’Amérique pouvait nous faire perdre notre passé, ça nous permettrait peut être d’aborder l’avenir de façon plus novatrice !

T’as raison l’ancien, les amnesiques sont les citoyens les plus mieux.

renato dit: à

L’Europe se régénère toujours : « ce sont toujours les autres qui meurent ».

Nicolas dit: à

« tout cela m’etourdissait », l’amour dur trois ans, après faut sortir les accessoires. Bonne journée

Phil dit: à

pas mal l’espresso de renato de 8.00. boulanger, chat, y’a du succube subliminal

christiane dit: à

Delaporte dit: 30 mai 2017 à 1 h 31 min
Oui, près des jardins du Palais Royal, rue de Montpensier, il y a(vait) « Edmond ». Une vraie troupe de théâtre sur tréteaux. Quelle soirée !
Honorée à la soirée des Molières ? C’est juste. Alexis Michalik a fait là un beau travail d’écriture et de mise en scène (originale).
http://theatrepalaisroyal.com/edmond/
Les comédiens ? Ils sont épatants et donnent tant de joie, d’émotion. Rafraîchissant.

JC..... dit: à

Renato parle admirablement bien des autres…. C’est que c’est facile, comme travail !

JC..... dit: à

XYZ n’a toujours pas compris qu’il vaut mieux être un ancien de génie, qu’un jeune kon de blog …

Phil dit: à

lavie aurait préfèré que Poutine aille manger de la tarte chez Carrère-d’Encausse

renato dit: à

Lorsque le président Sarkozy parla de nettoyage au kärcher il se trompa de quartiers et de populations, dommage.

la vie dans les bois dit: à

Vendu.
j’m en vais aller voir cet Edmond à la Rôtisserie des Poètes, métro Palais Royal, dont on dit grand bien.

la vie dans les bois dit: à

Phil, ce que je préfèrerais désormais, c’est que vous me foutiez la paix, avec vos faux roubles.

Bonne journée ?

Phil dit: à

Le Régent aurait défendu sans hésiter les lgbt. c’est le choc de l’histoire, lavie. mise en abyme, disent les normaliens (mais le président Macron n’a pas fait Normale, pas comme Debray. il a dû y songer en passant devant les bassins à carpes du Grand Roi).

la vie dans les bois dit: à

Ouh là Phil, faut faire une startup. Un jeu vidéo de stratégie, avec décors historiques.

JC..... dit: à

Pour saluer la disparition de Manuel ORIEGA, dictateur, retiré trop tôt à notre légitime affection….

Les meilleurs partent toujours les premiers, Saddam, Khadafi, Khomeini, Ben Ali, …. par bonheur, il nous reste MADURO !

TRUMP ? pourquoi Trump…?!

et alii dit: à

Discovered accidentally in a lab in Oregon in 2009, YInMn blue is now headed for widespread use, thanks to Crayola.

JC..... dit: à

Manuel NORIEGA !

PUTIN ? pourquoi Putin ?…
MERKEL ? Pourquoi Merkel ?…

Euh… BAYROU ?…..

Delaporte dit: à

Noriega, valet des Américains, traître à son peuple, ci-devant trafiquant de drogue, une sainte ordure (décorée par Mitterrand en 1987, tels étaient les temps !) :

« L’ex-dictateur, qui avait pris le pouvoir en 1983 avant d’en être chassé par les forces américaines en 1989, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 83 ans. »

Delaporte dit: à

Macron et Poutine, dans le beau site de Versailles, ont échangé de belles paroles. Ils ont fait à l’envi de la belle et ronflante littérature. Toute cette « beauté », comme dirait Sollers, débouchera-t-elle sur du concret ? Ou bien faudra-t-il repasser ? Je suis très dubitatif, et j’ai l’impression que Poutine a traîné Macron dans la farine…

Delaporte dit: à

Notre-Dame-de-Paris va tomber en ruine, et la France n’a plus de sous pour la restaurer :

« Pour sauver le célèbre édifice de l’usure et de la pollution, ses défenseurs mettent tous leurs espoirs dans une collecte de fonds… aux États-Unis. »

Chantal Bis dit: à

Henhum !

Ne peut m’empêcher de penser, à la fin de cette lecture passouienne, que nous avons bien plus à gagner à se rapprocher de la Russie (hormis l’adhésion aux débordements côté répression morale) que des Etats-Unis. L’américanisation s’est imposée à nous, intronisée par la distributions de chewing-gums et cigarettes à l’époque où elle s’est trouvées en position de sauveur, et tout ce qui s’élaborait chez eux – en bien, mais surtout en mal – se retrouvait moins d’une décennie plus tard chez nous.
Loin de moi l’influence des derniers évènements (les ors de Versailles et le rappel à l’Histoire), il y a longtemps que nous aurions dû garder des liens avec la pensée des intellectuels éclairés de ce grand continent, tout de même plus proche de nous géographiquement, historiquement et, pour moi du moins, agrégée à l’Europe. Des échanges, les plus légers soient-ils et envers la jeunesse, auraient été bénéfiques et auraient permis un rapprochement toujours à portée de vue. Pas facile, je sais… Mais bon, ça bouge… ça c’est pas mal !

Bien trouvé, Phil… « les bassins à carpes du Grand Roi » : réf. à Decoin ?

Bob dit: à

à 11 h 35 min
valet, pas si valet que ça ( ils l’ont envahi en 89 ) mais c’est trop compliqué ( une histoire de canal qu’il voulait nationaliser (?) et trafic de drogues )

JAZZI dit: à

« les bassins à carpes du Grand Roi » : réf. à Decoin ?

Chez Phil, et les autres, c’est plutôt du côté de Saint-Simon qu’il faut chercher les références, Chantal !

Bob dit: à

Jazzi
à quand le couronnement?

Phil dit: à

Le roi se trouvait près d’un de ses bassins à carpes quand on lui apprit la mort du jeune et prometteur Duc de Bourgogne. Les courtisans crurent bon de pousser une plainte, le roi les rabroua et s’occupa de ses carpes. SS raconte l’épisode.

JAZZI dit: à

Chapitre X des « Mémoires », à la date de 1708 :

« Le samedi suivant, le roi se promenant après sa messe, et s’amusant au bassin des carpes entre le château et la Perspective, nous vîmes venir à pied là duchesse du Lude toute seule, sans qu’il y eût aucune dame avec le roi, ce qui arrivait rarement le matin. Il comprit qu’elle avait quelque chose de pressé à lui dire, il fut au-devant d’elle, et quand il en fut à peu de distance, on s’arrêta, et on le laissa seul la joindre. Le tête-à-tête ne fut pas long. Elle s’en retourna, et le roi revint vers nous, et jusque près des carpes sans mot dire. Chacun vit bien de quoi il était question, et personne ne se pressait de parler. À la fin le roi, arrivant tout auprès du bassin, regarda ce qui était là de plus principal, et sans adresser la parole à personne, dit d’un air de dépit ces seules paroles: « La duchesse de Bourgogne est blessée. » Voilà M. de La Rochefoucauld à s’exclamer, M. de Bouillon, le duc de Tresmes et le maréchal de Boufflers à répéter à basse note, puis M. de La Rochefoucauld à se récrier plus fort que c’était le plus grand malheur du monde, et que s’étant déjà blessée d’autres fois, elle n’en aurait peut-être plus. « Eh! quand cela serait, interrompit le roi tout d’un coup avec colère, qui jusque-là n’avait dit mot, qu’est-ce que cela me ferait? Est-ce qu’elle n’a pas déjà un fils? et quand il mourrait, est-ce que le duc de Berry n’est pas en âge de se marier et d’en avoir? et que m’importe qui me succède des uns ou des autres? Ne sont-ce pas également mes petits-fils? » Et tout de suite avec impétuosité: « Dieu merci, elle est blessée, puisqu’elle avait à l’être, et je ne serai plus contrarié dans mes voyages et dans tout ce que j’ai envie, de faire par les représentations des médecins et les raisonnements des matrones. J’irai et viendrai à ma fantaisie et on me laissera en repos. » Un silence à entendre une fourmi marcher succéda à cette espèce de sortie. On baissait les yeux, à peine osait-on respirer. Chacun demeura stupéfait. Jusqu’aux gens de bâtiments et aux jardiniers demeurèrent immobiles. Ce silence dura plus d’un quart d’heure.

Le roi le rompit, appuyé sur la balustrade, pour parler d’une carpe. Personne ne répondit. Il adressa après la parole sur ces carpes à des gens des bâtiments qui ne soutinrent pas la conversation à l’ordinaire; il ne fut question que de carpes avec eux. Tout fut languissant, et le roi s’en alla quelque temps après. Dès que nous osâmes nous regarder hors de sa vue, nos yeux se rencontrant se dirent tout. Tout ce qui se trouva là de gens furent pour ce moment les confidents les uns des autres. On admira, on s’étonna, on s’affligea, on haussa les épaules. Quelque éloignée que soit maintenant cette scène, elle m’est toujours également présente. M. de La Rochefoucauld était en furie, et pour cette fois n’avait pas tort. Le premier écuyer en pâmait d’effroi; j’examinais, moi, tous les personnages, des yeux et des oreilles, et je me sus gré d’avoir jugé depuis longtemps que le roi n’aimait et ne comptait que lui, et était à soi-même sa fin dernière.

Nicolas dit: à

Chantal il faut revoir l’histoire des relations russo européennes, on a bien essayé et même peut être un peu cru, à la fin on s’est réveillé avec une eglise othodoxe au milieu de la capital, c’est pour dire! la Crimée envahie et 300 000 morts en Syrie. Un petit Stevie pour déjeuner http://www.whosampled.com/Stevie-Wonder/You-Haven%27t-Done-Nothin%27/

JAZZI dit: à

L’AMÉRIQUE NOUS FERA-T-ELLE PERDRE NOTRE PASSÉ ?

Debray nous fait plus sûrement perdre notre temps de lecture !

Chantal Bis dit: à

Ah la la ! Qu’est-ce qu’ils parlaient bien à l’époque, il a raison Passou… (et merci encore J. pour l’extrait)
« R. D. continuera d’écrire le français à sa manière tout en s’inquiétant du fait qu’il y aura de moins en moins de gens à qui parler car bientôt plus personne n’aura connu Napoléon. Traduisez : combien de personnes peuvent encore lire du SAINT SIMON, donc !!! ?
En fait, la question n’est pas tant de savoir qui le peut mais qui en a encore le goût. »
Moi donc itou !

Quant aux jolis bulbes argentés (ou dorés, selon la lumière), je les trouve plutôt agréables à regarder… avec la Grande Dame juste derrière, c’est un symbole à apprécier, non ? Nicolaï ? D’autant que c’est Le Dictateur que vous honnissez semble-t-il qui en a fait les frais… je n’y vois pas là, pour ma part, de tentative d’envahissement. Mais il est vrai que je ne vois souvent que ce qu’il pourrait y avoir de bon dans le rapprochement des peuples…

Et voilà pour ma musique en ce moment…
https://youtu.be/Voq0ebhQPvc

Bob dit: à

notre avenir

que nous souhaitons, forcément (puisque nous avons été percés à jour !) il ne nous reste plus qu’à obéir .

hamlet dit: à

passou, je ne sais vraiment pas quoi penser de votre article, en fait il nous aurait fallu plus de détails pour pouvoir se faire une opinion, par exemple je vois bien sur la photo que les KitKat sont vendus 3.99 dollars, sauf que nous ne savons pas comment ils sont conditionnés, 3.99 dollars pour 10 sachets de KitKat, là on peut effectivement être d’accord avec Debray pour se dire que nous nous faisons enfumés par les américians dans la mesure où en France nous les paierions le double !

sauf que dans le chocolat il y a effectivement une composante entièrement immanente d’un plaisir donné pour ce qu’il est, mais il y a aussi une composante transcendante, je pense en particulier aux oeufs de Pâques en chocolat que nous cachons dans les jardins, il faut bien que Debray comprenne que cette association du chocolat au destin du Christ n’est pas une chose totalement gratuite et anodine, enfin il me semble.

JAZZI dit: à

« Eh ! quand cela serait, interrompit le roi tout d’un coup avec colère, qui jusque-là n’avait dit mot, qu’est-ce que cela me ferait ? »

Déjà, sous Louis XIV, après moi le déluge !

Bloom dit: à

Les Russes ne valent pas beaucoup mieux que les Américains: voir les coins d’Asie qu’ils colonisent et ce qu’ils y font…Vulgarité & culte de la violence partagés.

JC..... dit: à

En cherchant un peu …. pas loin (!)…. le monde pullule de NORIEGA.

RIP, Manuel !

bouguereau dit: à

Renato parle admirablement bien des autres…. C’est que c’est facile, comme travail !

avoir chacun un bout dla même poute dans l’oeil c’est mieux que d’avoir dans l’cul dirait bonne clopine..mais voilà elle ne nous parle plus d’elle..c’était trop d’boulot

bouguereau dit: à

keupu c’est incroyabe la facilité havec laquelle il montre que c’est le plus con..

bouguereau dit: à

Debray nous fait plus sûrement perdre notre temps de lecture !

question d’gout baroz

Bob dit: à

JAZZI dit: 30 mai 2017 à 13 h 13 min

c’est la moindre des choses
(boug ta gu. de groc.)

bouguereau dit: à

Phil, ce que je préfèrerais désormais, c’est que vous me foutiez la paix

..tarzoune lui il hambitionne d’emmèredey le monde hentchier..question d’hambition

bouguereau dit: à

et était à soi-même sa fin dernière

comme jean marron..haprés moi ldéluge..colette aux henvirons de quand qu’elle a mouru a dit des trucs hassez puissant sur le sujet

JAZZI dit: à

« colette aux henvirons de quand qu’elle a mouru a dit des trucs hassez puissant sur le sujet »

Duras aussi, le boug, disant que le monde allait à sa perte et qu’elle s’en réjouissait…

Petit Rappel dit: à

De mauvaises langues noteraient qu’ils ont choisi la très Juilletiste Galerie des Batailles, qui n’a pas spécialerment porté bonheur au chateau, qui doit faire avec, et à Louis-Philippe, qui n’en a pas moins été renversé.
« L’écrivain Zagdanski. »
Il faut choisir. Il ne peut pas etre qualifié de ce que très visiblement il n’est pas,n’ayant comme bien d’autres Haenel et Binet, ni style, ni musique, ni univers! ou me serais-je mépris sur la valeur de « Pauvre De Gaulle », et autres turlutaines affligeantes encombrant les bacs?
Bien à vous.
MC

XYZ dit: à

la très Juilletiste Galerie des Batailles, qui n’a pas spécialerment porté bonheur au chateau, qui doit faire avec, et à Louis-Philippe, qui n’en a pas moins été renversé.

Y vous ont sorti du formol? pour combien de temps? vous avez vu, il y a des voitures maintenant…

JC..... dit: à

…n’ABC pas XYZ : il s’en charge lui même !…

JC..... dit: à

Quittons nous, dans un propos de la plus exquise délicatesse : on en manque !

Sur un constat, indubitable.

Pas une opinion, un constat ! La vieille Mère Macronnelle est une vieille peau digne du tribunal de protection des enfants mineurs ! Passons la en jugement !!!

JAZZI dit: à

Chevillard est à Delaporte ce que Brigitte Macron est à JC !
Laissez-les vivre !

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