de Pierre Assouline

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La République des livres
L’Antivie d’Italo ou la conscience de Svevo

L’Antivie d’Italo ou la conscience de Svevo

On peut passer toute une vie à se demander quel sera le bon moment pour demander la dernière cigarette à l’instant de sa mort. Surtout si comme Ettore Schmitz dit Italo Svevo (1861-1928), on a fumé soixante cigarettes par jour pendant toute une vie d’homme. On entend déjà le chœur des passéophobes ? Quoi, encore un mort dans la « République des livres » ? Encore un classique ? Sus à la naphtaline ! De l’air ! Du jeune et de la fiction ! A quoi l’on rappellera, comme il est devenu désormais rituel à la veille de l’été, que ce site est dédié à l’actualité des nouveaux livres, que de mai à fin août le commerce de la librairie respecte la trêve des éditeurs, qu’il ne se publie guère de nouveaux romans durant cette période et, sans vouloir désobliger les intervenautes, lorsqu’il s’en publie, comme ils ne les ont généralement pas lus, et pour cause, ils commentent tout sauf le livre en question.

Alors oui, Svevo, pilier de la modernité littéraire, deux fois plutôt qu’une ! Et pourquoi pas d’autres encore dans les semaines à venir ! D’autant que le domaine était en friche, du moins en français. C’est peu dire qu’avec Italo Svevo ou l’Antivie (387 pages, 22 euros, Grasset), Maurizio Serra comble une lacune de l’histoire littéraire dans notre langue (à quand une biographie de Thomas Mann ?). N’ayant lu que Une Vie et La Conscience de Zeno, et ne sachant rien de lui, j’y ai tout appris. L’auteur, qui a déjà signé un remarquable Malaparte distingué par le Goncourt de la biographie en 2011 (en attendant un D’Annunzio annoncé, comme pour boucler une boucle), est un diplomate italien en poste à Paris mais si naturellement et de si longue date frotté de culture française qu’il a écrit directement dans notre langue. Finesse de l’analyse, richesse de l’érudition, maîtrise des sources, raffinement du jugement, acuité de la critique. Impeccable (à une réserve près : l’absence d’index des noms).

Rarement un biographe nous aura invité à déchiffrer la vie d’un écrivain à travers ses rapports avec sa ville ; Svevo, c’est Trieste – et réciproquement serait-on tenté d’écrire. L’ancien port franc des Habsbourg était un carrefour cosmopolite au cœur d’un empire en pleine dissolution quand il se mit à l’écriture. Une ville et le choix d’un pseudonyme : cela suffirait à constituer la grille de lecture de son oeuvre. Car on ne devient pas innocemment Italo Svevo quand on s’appelle Ettore Schmitz. Petit-fils d’un émigré juif hongrois, il se voulut plus italien que les Italiens ; eut-il vécu en Touraine, il se fut appelé Anatole France si ce n’était déjà pris. Maîtrisant parfaitement l’allemand, il n’a pas écrit la moindre ligne de fiction dans cette langue, car il ne suffisait pas de la posséder : encore lui fallait-il la sentir et la ressentir. Italo écrivait en italien, Svevo (de Svevia qui signifie « Souabe » en italien) s’affirmait dans son hostilité à l’empire austro-hongrois, et les deux ruminaient, non une haine juive de soi telle que théorisée par Lessing, mais un agnosticisme qui allait jusqu’à la dissimulation d’origines auxquelles il n’en demeurait pas moins affectivement attaché. On chercherait en vain le moindre personnage et le moindre trait juif sous sa plume. Ravages et paradoxes du démon de l’assimilation. N’empêche que les refus de ces héritages l’ont désencombré et l’ont préservé de tout sentiment nostalgique.

1892 est la date autour de laquelle tout bascule : il perd son père, événement le plus important de sa vie, et rencontre sa future femme Livia Veneziani aux funérailles. Son mariage, et les névroses qui en sont issues, l’ont-t-ils précipité dans une vie par procuration que seule la littérature pouvait lui procurer ? Il fallait être Umberto Saba pour s’y risquer et le jugement en dit peut-être davantage sur l’ami-rival. De même que Pessoa, Kafka et d’autres ont passé leur vie officielle dans les bureaux des Assurances, Ettore Schmitz a passé dix-sept années dans ceux de la filiale triestine de la Union Bank de Vienne, puis vingt autres années à la direction de l’usine de peintures pour coques de bateaux appartenant à sa belle-famille, allant jusqu’à élever le patriotisme d’entreprise jusqu’à une catégorie existentielle !

Serra excelle à démêler l’écheveau des relations nouées par son héros avec les autres écrivains dont certains furent des amis (James Joyce) et d’autres de faux amis (Umberto Saba). On devine facilement que des deux, c’est le second qui disait de lui : « Il préfère écrire mal en italien, ce qu’il aurait pu bien écrire en allemand ». Ah, son style, que ne le lui a-t-on reproché ! Comme si quelques solécismes et dialectismes (le triestin est pour l’essentiel une variante du vénitien) suffisaient à le discréditer ; il y en eut même pour déceler dans la fortune de son œuvre à l’étranger, et ses nombreuses traductions, la preuve de la pauvreté de sa langue. « Un homme qui a fait de son œuvre le siège de sa vie, mais dont « l’antivie », qu’il voulait faire oublier, est encore plus révélatrice » écrit-il. Ce qui donne une idée de l’intense curiosité indispensable à qui veut creuser celle d’un personnage qui s’avançait masqué (le larvatus prodeo de Descartes récupéré par Perec via Svevo), égaré dans ses dédoublements, désengagé au point de procrastiner même devant l’Histoire en marche, et dont l’identité de frontière mettait tout en œuvre pour dérouter le lecteur. Sous le conformisme de son existence de notable et d’industriel, il logeait des pulsions dont il se méfiait et que seule la littérature lui permettait d’exprimer. Encore faut-il considérer l’Antivie, dans l’acception proposée par Maurizio Serra, non comme la matière d’une œuvre mais comme sa condition. De toutes façons, dès l’épigraphe, le lecteur est fixé sur la difficulté de l’entreprise : « Tu n’es pas du château, tu n’es pas du village. Tu n’es rien ». A la longue, il a fini par devenir ses propres circonstances, comme eut dit non Kafka mais Borges. Autodérision, incertitude, lucidité, mauvaise foi, culpabilité, détachement, mensonge : tels sont les matériaux de son oeuvre. De là nous vient peut-être en le lisant, et en découvrant dans son antivie comment l’angoisse perce sous l’ironie, à quel point cet écrivain nous est fraternel.

La Conscience de Zeno (1923), allégorie de la guerre civile européenne à travers la récupération frauduleuse de sa santé par un malade, est bien l’œuvre d’un humaniste laïc pétri de doutes, notamment à l’endroit du traitement psychanalytique (il y voyait une aventure psychique relevant du spiritisme). A la suite du Feu Mathias Pascal (1904) de Pirandello, déjà échafaudé autour du conflit entre expérience et conscience, il se présente comme l’anti-roman de formation tant il accumule échecs, dissolutions, ratages (le narrateur de Senilita, déjà, se disait conscient de la nullité de son œuvre). Il est vrai qu’il n’arrête pas d’arrêter de fumer. L’antihéros Zeno, timide et inadapté, se justifie, se dédouane dans un éternel monologue intérieur avec une désinvolture et un flou qui font son charme. Mais quid de sa conscience ? Les aventures du titre dans les éditions étrangères valent le détour : La coscienza di Zeno est resté fidèle en portugais, en espagnol et roumain ; mais en allemand c’est devenu Zeno Cosini, et en anglais Confessions of Zeno. Les deux sont également impropres à rendre la virtuosité de l’auteur dans son entreprise de camouflage littéraire, expert en effets de miroirs, mais plus instinctif que cultivé, qui avouait, si l’on peut dire : « C’est une autobiographie, mais pas la mienne ». Loués soient Valery Larbaud et Benjamin Crémieux pour l’avoir révélé aux lecteurs français tout en conservant son titre dans son intégrité, même si l’on regrettera amèrement avec l’auteur que le second, responsable du domaine italien chez Gallimard, ait cru bon amputer le texte du roman d’une centaine de pages

Il est mort en 1928 des suites d’un banal d’un accident de la route. L’apprenant, son ami et défenseur James Joyce, père de Leopold Bloom, réagit : « Je ne sais pas pourquoi, lorsqu’il s’agit de Juifs, j’éprouve toujours le doute qu’il s’agisse d’un suicide » (il faudra aller vérifier ce qu’a pu en faire Frédéric Pajak dans son récit dessiné de la vie de Joyce). Svevo exigea qu’il n’y eut ni prêtre ni rabbin à ses obsèques au motif qu’on ne prie pas à l’instant de sa mort quand on n’a jamais prié sa vie durant. Ses toutes dernières volontés ? « Vraiment la dernière cigarette », laquelle lui fut dûment refusée.

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères, Non classé.

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commentaires

775 Réponses pour L’Antivie d’Italo ou la conscience de Svevo

barbara dit: à

alors là, un italien (et mort de surcroit), le Popol va bicher… à moins qu’il ne descende en flamme la biographie (comme celle de Flaubert par Winock) !

tranxodyl dit: à

n’avez-vous pas sauté un « moins »
auxquelles il n’en demeurait pas- moins- attaché ?
on va me dire que je veux faire plus français que joycien ! (il me semble que je venais de circonscrire le cercle dans lequel trouer la devise de la Rdl « la mort est le masque du roi  »
http://pm.revues.org/364

bouguereau dit: à

Ravages et paradoxes du démon de l’assimilation

« être du village et du chateau ».. »le cosmopolitisme »..fini..c’est fini tout ça..même dans la tête d’un antisémite, pus que des mules pour la contrebande

bouguereau dit: à

..en tout cas..tout un billet pour jicé et jean marron..et aprés ils se plaignent ces fayots

Jacques Barozzi dit: à

« Le docteur à qui j’en ai parlé m’a conseillé de commencer mon travail par une analyse de mon goût pour le tabac.
– Ecrivez ! écrivez ! Vous verrez comme vous arriverez à vous voir tout entier !
Je crois que sur ce sujet : le tabac, je puis écrire ici à mon bureau sans aller rêver sur le fauteuil. Je ne sais par où commencer et j’invoque l’assistance des cigarettes toutes si pareilles à celle que j’ai aux lèvres.
Aujourd’hui je découvre tout de suite quelque chose que j’avais oublié. Les premières cigarettes que j’ai fumées ne se trouvent plus dans le commerce. Vers 1870, on avait, en Autriche, des cigarettes qui se vendaient dans des boîtes en carton timbrées de l’aigle bicéphale. Ah ! ah !… autour d’une de ces boîtes se groupent aussitôt plusieurs personnes et assez de leur physionomie pour que leur nom me revienne à la mémoire, pas assez cependant pour que cette rencontre imprévue m’émeuve. J’essaie d’obtenir davantage et je m’étends sur le fauteuil. Les apparitions pâlissent et des bouffons qui se moquent de moi prennent leur place. Découragé, je regagne mon bureau.
Une de ces apparitions, à la voix un peu enrouée, c’est Giuseppe, un garçon de mon âge, et l’autre, mon frère, d’un an plus jeune que moi et mort depuis bien des années déjà. Giuseppe recevait, je crois, beaucoup d’argent de son père et il nous distribuait de ces cigarettes. Mais je suis certain qu’il en offrait beaucoup plus à mon frère qu’à moi. D’où la nécessité où je me trouvais de m’en procurer d’autres tout seul. C’est à cette occasion que je me fis voleur. En été, mon père laissait sur une chaise, dans la salle à manger, son gilet dont les goussets contenaient toujours de la petite monnaie : j’y prenais les dix sous qu’il fallait pour acheter la précieuse petite boîte et je fumais l’une après l’autre les dix cigarettes qu’elle contenait, pour ne pas conserver longtemps le fruit de mon larcin.
Tout cela reposait dans ma conscience à portée de ma main. Si ces souvenirs ne se réveillent qu’aujourd’hui, c’est que j’ignorais jusqu’à présent leur importance éventuelle. Voilà en tout cas enregistrée l’origine de cette mauvaise habitude et (qui sait ?) peut-être en suis-je déjà guéri. Pour essayer, je vais allumer une dernière cigarette. Peut-être la jetterai-je aussitôt, dégoûté… […]
A cette époque j’ignorais si j’aimais ou détestais les cigarettes, leur saveur et l’état où me mettait la nicotine. Quand j’appris que je détestais tout cela, ce fut bien pis. Je l’appris vers ma vingtième année. Vers cet âge, je souffris durant plusieurs semaines d’un violent mal de gorge accompagné de fièvre. Le docteur m’ordonna de garder le lit et de m’abstenir de fumer : interdiction absolue. Je me rappelle ce mot : absolue ! Il m’avait frappé, la fièvre le colora : un vide énorme et rien pour résister à la pression formidable qui se produit tout de suite autour d’un vide.
Quand le docteur fut parti, mon père (ma mère était morte depuis de longues années déjà) me tint un moment compagnie un gros cigare aux lèvres. En me quittant, il passa doucement sa main sur mon front brûlant et me dit :
– Défense de fumer, hein !
Une affreuse inquiétude s’empara de moi. Je pensais : « Puisque tout cela me fait du mal, je ne fumerai plus, mais d’abord je veux fumer une dernière fois. » J’allumai une cigarette et mon inquiétude s’envola, malgré la fièvre qui montait et le tison ardent qui, à chaque bouffée, brûlait mes amygdales. Je fumais la cigarette jusqu’au bout, avec le soin de l’homme qui accomplit un vœu. Et malgré d’atroces souffrances, j’en fumais beaucoup d’autres durant ma maladie. Mon père allait et venait, toujours le cigare aux lèvres, et me disait :
– Très bien ! Quelques jours encore sans fumer et te voilà guéri !
Cette phrase suffisait à me faire souhaiter qu’il me laissât tout de suite, oh ! tout de suite et que je pusse me jeter sur une cigarette. Je faisais même semblant de dormir pour le pousser à s’en aller plus vite.
Cette maladie me procura le deuxième de mes tourments : l’effort pour me délivrer du premier. Mes journées finirent par être remplies de cigarettes et de décisions de ne plus fumer et, pour tout dire tout de suite, de temps à autre il en est encore ainsi. La ronde des dernières cigarettes, qui a commencé quand j’avais vingt ans, n’a pas encore achevé de tourner. Ma décision est moins énergique, ma faiblesse trouve dans mon vieux cœur plus d’indulgence. Quand on est vieux, on sourit de la vie et de tout ce qu’elle contient. Je puis même dire que depuis quelque temps je fume bien des cigarettes… qui ne sont pas des « dernières ». »
La conscience de Zeno
Traduit de l’italien par Paul-Henri Michel

Phil dit: à

voilà qui change des listings pour populace non-liseuse.
indeed, et pas que le popol…d’autres aussi pourront trouver cette biographie intéressante mais fort mal écrite. Passoupline doit être solidaire des traducteurs. Les diplomates en goguette sont plus fortiches en coquetèles qu’en idiome vernaculaire. mais Serra a fait un effort, dans un livre précédent, il s’est penché sur la prose de droite en France, c’est bon signe.
Il est dit que Svevo écrivait mal aussi. tout va un peu de travers dans la svevoïte à la française..une vision de Trieste mortifère alors qu’elle fut le plus puissant port des habsbourg, dont l’empire n’était pas du tout en « décomposition » à la naissance de l’écrivain. Svevo a pu écrire grâce au vernis anti-mollusque qui fit la fortune de sa belle-famille. c’est ce qu’il faut retenir.

tranxodyl dit: à

sur le faux frère .
je ne vais pas le retrouver maintenant mais il disait (dans la trduction où je l’ai lu
le saba est fait pour les juifs et non les juifs pour le sabbath
(il faut le retrouver en italien ! et écrit )

John Brown dit: à

Quoi, encore un mort dans la « République des livres » ? Encore un classique ? Sus à la naphtaline ! De l’air ! Du jeune et de la fiction !

Merci à Pierre Assouline pour cet émouvant exercice d’autocritique, absolument pas suivi d’effet, mais bon… on ne se refait pas.

Jacques Barozzi dit: à

ITALO SVEVO

Les dangers de l’interdiction

La meilleure façon de pousser un adolescent à fumer, n’est-elle pas de le lui interdire ? Au risque de voir ce premier « vice » en entraîner bien d’autres ! C’est ce qu’avoue Zeno, l’inénarrable narrateur du troisième et ultime roman d’Italo Svevo (1861-1928), paru quelques années avant sa mort des suites d’un accident de voiture. Qualifié de « roman d’une vie », La conscience de Zeno, œuvre majeure du grand écrivain triestin (un frère aîné de Marcel Proust, qui aurait rencontré James Joyce et poursuivi une analyse avec Sigmund Freud !), se présente comme le témoignage d’un homme qui aura surtout passé sa vie à fumer sa « dernière cigarette » ! Sans les petites boîtes frappées de « l’aigle bicéphale », Trieste étant alors sous domination autrichienne, la littérature mondiale du début du XXe siècle n’aurait probablement pas été ce qu’elle fût. A chacun sa madeleine !
(in « Le goût du tabac »)

passou dit: à

En effet, Tranxodyl, merci
Au fond, Phil, il suffit d’être à l’abri du besoin pour écrire « La Conscience de Zeno ». Lumineux ! Vous renouvelez vraiment les perspectives de la critique littéraire…

JC dit: à

Abri du besoin pour écrire : condition nécessaire, mais non suffisante ? Lumières !

Jacques Barozzi dit: à

« De même que Pessoa, Kafka et d’autres ont passé leur vie officielle dans les bureaux des Assurances, Ettore Schmitz a passé dix-sept années dans ceux de la filiale triestine de la Union Bank de Vienne »

Autre point commun, l’ascendance juive, délaissée au profit d’une assimilation totale à leur ville : Lisbonne, Prague, Trieste !
Auquel on pourrait rajouter Freud et Vienne…

John Brown dit: à

! A quoi l’on rappellera, comme il est devenu désormais rituel à la veille de l’été, que ce site est dédié à l’actualité des nouveaux livres, que de mai à fin août le commerce de la librairie respecte la trêve des éditeurs, qu’il ne se publie guère de nouveaux romans durant cette période et, sans vouloir désobliger les intervenautes, lorsqu’il s’en publie, comme ils ne les ont généralement pas lus, et pour cause, ils commentent tout sauf le livre en question.

L’argument, à mon avis, ne tient pas la route. Quand on pense à tous les excellents bouquins récemment parus et dont la critique professionnelle n’a pratiquement pas soufflé mots, on se dit que quelques uns d’entre eux auraient mérité une session de rattrapage, et, pourquoi pas, sous la plume d’Assouline. Pour ne citer que deux cas parmi bien d’autres, LML et moi-même avons signalé sur le fil précédent l’intérêt de « Récit d’un noyé », de Clément Rosset, tandis que OneNote évoquait un texte de théâtre qui lui a paru (ainsi qu’à moi)remarquable, de Peter Handke, « Souterrain-Blues » (publié en Allemagne en 2003, et seulement en 2013 chez nous!). Je ne suis aucunement un passéophobe, mais un présentophile, alors ça oui !

Jacques Barozzi dit: à

Last but not least des points communs, le goût du tabac :

S’il en est un qui ne songea jamais à arrêter de fumer, c’est bien Fernando Pessoa. Autant lui interdire de rêver. Impensable ! Lui qui écrivit, sous la signature de Bernardo Soares : « Je ne suis pas seulement un rêveur, je suis un rêveur exclusivement. » Pour le poète de Lisbonne, le cigare et la cigarette représentaient le viatique idéal pour parvenir à la rêverie. Mais attention, prévient-il, le tabac n’est pas le rêve lui-même, permettant d’échapper au réel, juste la clé qui y donne accès. Fragments désinhibants…

« Je suis aujourd’hui un ascète dans ma religion. Une tasse de café, une cigarette, et mes rêves peuvent parfaitement prendre la place du ciel et de ses étoiles, du travail, de l’amour, et même de la beauté ou de la gloire. Je n’ai pour ainsi dire aucun besoin de stimulants. Mon opium, je le trouve dans mon âme.
[…]
Fumer un cigare de prix et rester les yeux fermés – c’est cela, la richesse.
Comme un qui revient à l’endroit où il a passé sa jeunesse, je réussis, grâce à une simple cigarette à bon marché, à revenir tout entier à cet endroit de ma vie où j’avais l’habitude de fumer ce genre de cigarette. Et grâce à l’arôme léger de la fumée, tout le passé me redevient vivant. »
Le livre de l’intranquillité
Traduit du portugais par Françoise Laye

Phil dit: à

disons, dear passoupline, qu’il s’agit d’une accroche apéritive pour votre prestigieux blog. comme un spritz siroté sur la piazza de l’unita à trieste, tout simplement « grande » à la naissance de svevo. des bulles, de la couleur, une ville ouverte sur un empire d’orient et un climat qui vous « casse le bras » comme disait le consul Beyle qui luttait mieux que les svevophiles contre la déprimette chronique. remember: une fortune grâce à un vernis anti-mollusques. ceci dit, un personnage sûrement plus sympathique que ses exégètes qui ont du mal à caser la belle-famille coupe-couilles dans la grille de lecture de Zeno.
un Josef Roth du littoral adriatique.

John Brown dit: à

En plus quand on pense au temps qu’Assouline doit consacrer à lire les 387 pages d’ « Italo Svevo ou l’Antivie », pour écrire un papier intéressant certes, mais il aurait pu en écrire de bien plus intéressants à propos de « Récit d’un noyé », de Rosset : 89 pages ! ou de « Souterrain-Blues », de » Handke : 79 pages ! ah là là… Sachons gérer notre temps.

Paul Edel dit: à

Barbara, Maurizio Serra a une grande subtilité et une sensibilité fine pour lire les textes de l’auteur qu’il a choisi.. Il sait explorer toutes les facettes de l’écrivain. mettre les raccords qu’il faut avec les épisodes de la vie..sa biographie de Malaparte est un modèle. vraiment exemplaire, avec des compréhensions et des intuitions de grand psychologue et de grand lecteur.. sa bio malaparte est rigoureuse, fouillée, ressuscite l’époque fasciste italienne et les milieux du journalisme dans lequel évoluait Malaparte,donc tiute une fresque de l’éopque derrière le personnage….et les rapports caméléonesques de Malaparte avec Mussolini et son entourage et ses mises en perspective si personnelles dans son idéologie d’après guerre….biographie de Serra appuyée sur des documents souvent peu connus, étayée par des déclarations de l’écrivain patiemment récoltées et retrouvées.. bref un sacréé apiculteur dans la collecte des informations.. et Serra pose les bonnes questions face à des témoins peu interrogés ; bref Serra sait lire,non seulement les lignes de l’auteur mais entre les lignes..notamment des correspondances et des textes peu accessibles.son travail d’enquête est bien mené avec un instinct tres sûr.. et comme il a une sensibilité littéraire raffinée, ca donne une vraie grande biographie et un en même temps un apprentissage de la lecture..je vais me précipiter pour acheter sa bio de Svevo,ça va sans doute être une des plus belles lectures de l’été.par ailleurs relisez le Flaubert de Maurice Nadeau. Une bonne façon de lui rendre hommage.

JC dit: à

C’est fini, ce Passou bashing ! Sans Maître Pierre Assouline, égal des Dieux, Prince de la critique, Fêtard drouantesque, Homme du monde, Elu des Fées, Père des lecteurs … vous n’existeriez pas, bande de méchants petits pseudos dissipés !

barbara dit: à

suite à John Brown concernant l’actualité des livres : « Lionel Aslo, l’état de l’Angleterre » par l’écrivain britannique Martin Amis (*****)

Jacques Barozzi dit: à

Sur la photo 1 Svevo ressemble à Stan Laurel et sur la photo 2 à Oliver Hardy !

Phil dit: à

Baroz, Svevo avait la tête légérement bombée à l’arrière. Il évitait les photographies de profil. Le galurin lui restait bien accroché par grand vent. C’est une des joyeusetés distillées dans le livre de Serra. Avec le vernis anti-mollusques.

JC dit: à

Le vernis anti-mollusques ? Serait ce l’équivalent de l’anti-fouling d’aujourd’hui ou bien les conditions culturelles exceptionnellement chatoyantes de nos députés, sénateurs et gouvernants ?

Jacques Barozzi dit: à

Ayant choisi de s’appeler Italie Souabe (le Souabe d’Italie), dont Passou nous dit que cela traduit : « non une haine juive de soi telle que théorisée par Lessing, mais un agnosticisme qui allait jusqu’à la dissimulation d’origines auxquelles il n’en demeurait pas moins affectivement attaché. On chercherait en vain le moindre et le moindre trait juif sous sa plume. Ravages et paradoxes du démon de l’assimilation. N’empêche que les refus de ces héritages l’ont désencombré et l’ont préservé de tout sentiment nostalgique. »

Un point qui mériterait d’être développé, non ?

u. dit: à

Allez, pour la langue, pour le plaisir…
La courte « Préface » du bouquin

PREFAZIONE

Io sono il dottore di cui in questa novella si parla talvolta con parole poco lusinghiere. Chi di psico-analisi s’intende, sa dove piazzare l’antipatia che il paziente mi dedica.
Di psico-analisi non parlerò perchè qui entro se ne parla già a sufficienza. Debbo scusarmi di aver indotto il mio paziente a scrivere la sua autobiografia; gli studiosi di psico-analisi arriccerranno il naso a tanta novità. Ma egli era vecchio ed io sperai che in tale rievocazione il suo passato si rinverdisse, che l’autobiografia fosse un buon preludio alla psico-analisi. Oggi ancora la mia idea mi pare buona perchè mi ha dato dei risultati insperati, che sarebbero stati maggiori se il malato sul piú bello non si fosse sottratto alla cura truffandomi del frutto della mia lunga paziente analisi di queste memorie.
Le pubblico per vendetta e spero gli dispiaccia. Sappia però ch’io sono pronto di dividere con lui i lauti onorarii che ricaverò da questa pubblicazione a patto egli riprenda la cura. Sembrava tanto curioso di se stesso! Se sapesse quante sorprese potrebbero risultargli dal commento delle tante verità e bugie ch’egli ha quì accumulate!…

Dottor S.

(Hihihi…)

bouguereau dit: à

nan vu c’est d’l’acier corten baroz..tu devrais écrire le gout dla technique

xlew.m dit: à

Refuser une dernière cigarette à un écrivain tabagique à l’agonie, à l’orée de l’antimort (puisqu’un auteur ne meurt jamais c’est bien connu) est détestable et cruel. Com’è crudele ! Wie grausam zu ihm ! How cruel ! (c’est pour les lecteurs de la RdL vivants à Trieste qui sont tous multilingues même les pâtissiers, les lavandières et les informaticiennes, sans oublier les romanciers exilés, c’est bien connu.)
C’est comme si Maria-Antonietta Macciocchi avait dénié à Curzio Malaparte le plaisir de contempler sur son lit de non-mort, pour l’ultime fois, le portrait du président Mao ou le visage du Christ dans la majesté du sacré-coeur.
J’avais lu la biographie que Serra avait consacré au grand écrivain scandaleusement laissé au désert, ensablé comme un vieux tartare, par les consciences italiennes contemporaines. La critique littéraire avait été louangeuse, et je n’avais pas été déçu. Aujourd’hui lorsque je la refeuillette, les fameux italianismes (si profondément charmants dans les mémoires d’un célèbre vénitien francophile du dix-huitième) me lasseraient presque. Quelquefois cela me fait un peu la même chose avec le style de Roberto Calasso, pourtant assez régulièrement magnifique. Citati, Magris, idem. Trop de gourmandises francophiles, trop de folies dans les boudoirs de la culture française, leur mangeraient-elles la laine de l’italianité sur le dos ? Trop de Larbaud tue la panthère de Dante qui ne peut même plus fuir dans la forêt obscure.

bouguereau dit: à

Serait ce l’équivalent de l’anti-fouling d’aujourd’hui

si c’est ça..chte dis pas les pépètes qu’il a du faire..une coque pourrite d’algues et de morpion ça consomme..vontraube y tartine de la vazeline dessous son yatch..2 bimbos nues le tire avec une corde dans les dents..il est à l’avant avec un trident comme neptune

u. dit: à

« Ravages et paradoxes du démon de l’assimilation. N’empêche que les refus de ces héritages l’ont désencombré… »

C’est bien balancé.

Quel soulagement, quelle libération de foutre par dessus bord le paquet de linge sale qu’une famille ou une Histoire contingente vous a collé sur le dos!
Ne pas s’inquiéter, la marée sur le tard vous en ramène toujours quelque chose.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est çà,…
…monopolisé le culture,…du matin au soir,…
écrivains de par l’ethnie de juifs errants victimes-persécuteurs et…a manipuler les histoires du crédit des assurances de Trieste en version tribale du nationalisme juif,…
…a nous coller l’Astérix de Venise pour l’indépendance et mieux en manger de l’italien pur souche la tête dans le sable autrichiens à Ôstrogoths du terroir,…
…Zizanies,…ziz-ânes,…par ici,…les pigeons romains en élevage de con-court,…aux huiles d’olives,…la cuisine,…littéraire,…

…des histoires pour se faire son blé en corporation  » futuriste « , de semer les zizanies en Europe,…
…un autre genre à baron de Shoow-Ah,…et,…coucous-voyageur & C°,…etc,…
…l’Italie aux mains des juifs,…
…c’est la faute à Mussolini,…payé part la grande-Bretagne,…un peu le bordel et foire en méditerranée,…avec un roi K.K.K.,…la tête dans le sable,…etc,…Ah,…Ah,…

bouguereau dit: à

Un point qui mériterait d’être développé, non ?

c’est quoi au juste le point baroz ?..la pêche à la grenade..y’a que jicé qu’a le permis

bouguereau dit: à

vous n’existeriez pas, bande de méchants petits pseudos dissipés !

..et toi faux cul.. sans lui tu vivrais dans une france totalitaire ousque tu pourrais pas te plaindre des éléctions truquées..des françaises gonocoquée..de note bon roué moisi..et subisdiairement du fait que la littérature française n’a pas d’intérét

chantal dit: à

j’ai lu cette biographie de Malaparte par Svevo, et aussi son journal d’un étranger à paris.

La mode des cheveux longs, des visages mal rasés, des ongles sales, des espadrilles, des chandails, du débraillé, est un mimétisme de nature sociale, c’est le moyen que les petits-bourgeois ont inventé, un peu partout en Europe, et dès avant la guerre, pour se confondre le plus possible avec le prolétariat (…).
Les problèmes qui agitent la petite-bourgeoisie française, et la jeunesse en particulier, sont les mêmes qui agitent toute l’Europe. Sartre n’a rien à voir là-dedans (…). En France (…) on a appelé sartrisme, existentialisme, un phénomène général commun à toute l’Europe et qui n’a rien à voir avec l’existentialisme. La jeunesse, à Moscou, à Kiev, à Berlin, à Varsovie, à Vienne, en Italie, partout, s’habillait déjà comme cela, prenait déjà cette attitude-là avant l’existence de Sartre. Croire (…) que dans l’Europe entière on discute d’existentialisme et de sartrisme, cela est ridicule. Les conférences de Sartre, en Allemagne, en Italie, ont fait rire. En Italie, on discutait d’existentialisme, très sérieusement, bien avant que Sartre, après la Libération, s’emparât du mot et lui donnât un sens à la mode. Personnellement, déjà pendant la guerre, et deux ans avant la libération de la France, j’ai consacré à l’existentialisme un numéro entier de ma revue littéraire Prospettive (…) avec la collaboration de Moravia (…) et des meilleurs représentants de l’école de Jaspers et de Heidegger en Italie8.

JC dit: à

La plupart de ceux qui, plein d’une folle et juvénile audace, essaient de « balancer le paquet de linge sale de la Famille ou de l’Histoire » loin de leur cocon fortifié…. se ramassent tout dans la gueule, illico. Coup de vent, coup de torchon…

Impossible d’avoir suffisamment de force pour échapper à la puissance de telles institutions, tout à fait respectables d’ailleurs et aussi respectables que bonnes sœurs en soutane. Et pourtant….

bouguereau dit: à

Quel soulagement, quelle libération de foutre par dessus bord le paquet de linge sale qu’une famille ou une Histoire contingente vous a collé sur le dos!
Ne pas s’inquiéter, la marée sur le tard vous en ramène toujours quelque chose

jicé quand y pèche a la grenade..y gaule cqui surnage..toi t’attends sur la plage en sirotant des pinacolada..et si tout l’monde faisait comme vous bande de poètes des baleines y’en aurait pus depuis longtemps

bouguereau dit: à

du bon boulot chantal..t’as pris l’temps de remonter la cote des italotes

chantal dit: à

sinon merci passou, tavernier est à bruxelles toute la semaine et il pète le feu !

cet am princesse de montpensier une seconde fois, çà me fera oublier mes deux potes et tous les autres qui sont en train de se faire gazer et malmener à Istambul.

bouguereau dit: à

n’emp^che le king des naufrageurs..c’est lassouline..un anneau dans l’oreille comme ouyam..torse nu tatoué..muscu..mal rasée les ongles noirs dans les embruns pied nu sur la plage le soir..l’allume un vieux clope et le concordia se vautre sur ses pompes..à lui les petites culottes

chantal dit: à

je peux rien y faire, je suis dégoutée , j’ai pas dormi depuis une semaine.

bonjour le bougre 😉

JC dit: à

« jicé quand y pèche a la grenade..y gaule cqui surnage »

Lorsque la grenade explose et que, joie sans mélange, apparait parmi les rascasses défuntes une blonde sirène scandinave sublime seulement blessée, je la débarasse de son caoutchouc noir et la soigne avec la tendresse froide d’un Ingmar Bergman…. Ach, Porquerolles über alles !

JC dit: à

« çà me fera oublier mes deux potes et tous les autres qui sont en train de se faire gazer et malmener à Istambul. »

Rien que des mauvais muslims, Chantal ! qui n’aiment pas voir la concubine à Erdogan, bien au chaud dans son voile facial.

u. dit: à

« La plupart de ceux qui, plein d’une folle et juvénile audace, essaient de « balancer le paquet de linge sale de la Famille ou de l’Histoire » se ramassent tout dans la gueule, illico. Coup de vent, coup de torchon… » (JC)

Mais non, ils reviennent les traits burinés par les embruns, c’est irrésistible.

Jacques Barozzi dit: à

« c’est quoi au juste le point »

Le cosmopolitisme selon Passou est-il différent de celui de Le Pen, le boug ?

tranxodyl dit: à

u. dit: 20 juin 2013 à 11 h 20 min
un commentaire très bien vu !
sur les noms
 » SABA, UMBERTO (pseudonym of Umberto Poli; 1883–1957), Italian poet. Saba’s mother, a niece of S.D. *Luzzatto, was abandoned by her Catholic husband before the birth of her son, and some scholars have argued that he adopted the Hebrew surname Saba (« grandfather ») as a tribute to Luzzatto; but more likely the surname was chosen by him for its assonance to his Slovenian nurse’s name, Saber. »ùais aussi
« Saba vécut une enfance mélancolique, marquée par l’absence paternelle. Il est élevé pendant quelques années par une nourrice slovène : Beppa Sabaz, qui, ayant perdu un enfant, reporte sur Umberto toute son affection. Il l’appellera plus tard la madre gioia (la mère joie). »
mais peut-on arriver à faire un sort à ce concept de supposée haine de soi des juifs que beaucoup trouvent fragile
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/judaica/ejud_0002_0017_0_17218.html

chantal dit: à

Eh bien Tatave il a balancé hier soir, coup de torchon en direct, et du lourd dans son discours d’ouverture payé aux frais de la commission européenne et de la suisse. Barroso en a pris plein le camembert.

Personne n’a osé moufter.

Jacques Barozzi dit: à

« j’ai lu cette biographie de Malaparte par Svevo »

T’es sûre de ne pas avoir pris un coup de torchon par mégarde, Chantal ?

chantal dit: à

non, dans coup de torchon c’est quand même les hommes qui ont le rôle des dégueulasses.

chantal dit: à

hier au film d’ouverture danois que des mecs occupés à discuter fric autour d’un cargo danois détourné par des terroristes dans l’océan indien, ce n’était pas comique comme film, deux femmes dans le casting la femme du cuisinier pris en otage et celle du pdg du cargo, l’une n’a que ses yeux pour pleurer, l’autre se fait sans cesse rabrouer.

le moment qui m’a fait le plus gerber c’est celui où la kalachnikov dans la nuque, le cuisinier est obligé d’achever les derniers moutons pour pouvoir bouffer.

le public a fort peu applaudi et s’est précipité sur le buffet suisse et et les bières.

de nota dit: à

Un bacio à tranxodyl qui évoque Saba!(ma chipie de fille porte le prénom de l’épouse de Saba:Lina)De retour chez moi ce soir,je regarderai dans le « Cahier pour un temps » consacré à Svevo,je crois bien pouvoir y trouver un petit quelque chose introuvable sur le net…

John Brown dit: à

C’est fini, ce Passou bashing ! Sans Maître Pierre Assouline, égal des Dieux, Prince de la critique, Fêtard drouantesque, Homme du monde, Elu des Fées, Père des lecteurs … vous n’existeriez pas, bande de méchants petits pseudos dissipés ! (rédigé par JC)

ça c’est bien vrai. Gloria in excelsis Passoulino (ou Passoulini ? j’hésite sur la déclinaison) !

Phil dit: à

eh bé…la fête du mouton…même sur un cargo danois
Ceux qui n’ont pas connu l’empire austro-hongrois ne savent pas ce qu’est le bonheur.

John Brown dit: à

 » concept de supposée haine de soi des juifs que beaucoup trouvent fragile  » (rédigé par tranxodyl)

Très fragile en effet. Je propose de passer sur le champ par les armes tout individu qui essaierait de vous refiler le paquet-cadeau piégé DU Juif, DU Musulman, Du Chrétien, Du Yankee, et, pourquoi pas, DU Français, ou de toute autre entité pseudo-conceptuelle introuvable dans la réalité, où n’existent que des Juifs (tous différents les uns des autres, des Musulmans, des Chrétiens, des Français etc. Dans la vraie vie, on rencontre des Juifs fortement mâtinés de Musulman, des Chrétiens nettement croisés d’athée, des Français à forte composante Yankee, etc etc. Métissez-vous tous en bas, à la fin !

Jacques Barozzi dit: à

En attendant la rentrée, on peut toujours lire d’Italo Svevo, dans la collection folio à 2 euros : L’aasissinat de la Via Belpoggio et autres nouvelles.

Après « Malaparte par Svevo », recommandé par Chantal, je ne saurais que vous conseiller de vous précipiter sur la récente biographie de Marcel Proust par Gustave Flaubert : un régal !

John Brown dit: à

L’ancien port franc des Habsbourg était un carrefour cosmopolite au cœur d’un empire en pleine dissolution

Eh bien, voilà une remarque qui, à elle seule, vous donne envie de lire cette biographie. Vive les villes métissées et les empires moisissants !

JC dit: à

« Métissez-vous tous en bas, à la fin ! »

« En bas », résilles ? il est gênant, cet « en bas ». Pureté de ta race, sale blanc !

John Brown dit: à

 » On chercherait en vain le moindre personnage et le moindre trait juif sous sa plume. Ravages et paradoxes du démon de l’assimilation.  »

Pof pof pof. On sent dans cette remarque comme un brin de désapprobation. Partiellement justifiée, à mon sens, mais partiellement seulement. Svevo a pleinement raison d’escamoter ses origines juives, non pas parce qu’elles sont juives ( il aurait tout autant raison de renier ses origines tatares ou yankees ou corses ) mais parce qu’envoyer ses origines et ses ancêtres au bain est toujours une vertu. Là où Assouline a raison, c’est quand il dénonce les dangers du démon de l’assimilation. Au diable les identités, allégeances, adhésions et autres étiquettes !

chantal dit: à

cool JB / JB hein.

Phil dit: à

verdammt ! cette histoire d’empire « moisissant, pourrissant, en dissolution » est une invention relayée avec brio par des esprits aux tristes tropismes décomposants.
En 1900 à Trieste, les femmes portaient belle la gorge, le vent soufflait dans les voiles et les habsbourg partaient à la conquête de l’orient avec la lloyld. y’a avait bien quelques personnages qui faisaient des déprimettes mais ils restaient dans l’arrière pays, comme le décor chez les primitifs flamands.

chantal dit: à

Elle est de quelle couleur la femme de john brown ?

moi je dis çà mérite une enquête …

John Brown dit: à

« Métissez-vous tous en bas, à la fin ! »

« En bas », résilles ? il est gênant, cet « en bas ». Pureté de ta race, sale blanc ! (rédigé par JC)

JC , c’est pas ma faute si tu es inculte ! « Métissez-vous tous en bas » est une variante du célèbre mot d’ordre « Taisez-vous tous en bas ! » qui, une fois correctement décrypté, ne peut être interprété que comme un éloge du métissage généralisé. D’ailleurs, si j’en crois l’article publié hier dans « le Monde » sur l’évolution démographique aux USA, la race blanche est foutue. Ni fleurs ni couronnes et vae victis !

JC dit: à

« JC , c’est pas ma faute si tu es inculte ! »

Tu es peut-être cultivé, mais tu es con, Johnnie ! Alors que moi, inculte et con, je frôle naturellement l’équilibre du Sage en son unité de brin d’herbe…

Par la Hollande, je ne voudrais pas être à ta place, foutu métis raté !

John Brown dit: à

« Il préfère écrire mal en italien, ce qu’il aurait pu bien écrire en allemand » (Ernesto Saba, cité par Assouline)

Juste remarque, et profonde. En choisissant de n’écrire qu’en italien, alors qu’il maîtrisait parfaitement l’allemand, Svevo se prive d’explorer toutes les ressources d’une langue tout aussi belle que l’autre. Exclusion appauvrissante, qui n’a rien d’exemplaire. Le bon exemple, c’est celui que donnent Beckett, Handke ou… Maurizio Serra. Mais on sait que les choix tordus de Svevo relèvent de la psychanalyse. L’avenir sera cosmopolite ou ne sera pas !

Jacques Barozzi dit: à

De quoi et comment est mort Maurice Nadeau, a t-il eut droit à une dernière cigarette ?

Les désarrois grammaticaux de l'élève Barozzi dit: à

« Maurice Nadeau, a t-il eut droit »

Dites-moi, baroz, au lycée Carnot, n’auriez-vous pas eut M.Albator en classe de 5ème R(icanante), mmhhh ?

Bloom dit: à

de mai à fin août le commerce de la librairie respecte la trêve des éditeurs

1/3 de l’année civile. Presque a

renato dit: à

« Il préfère écrire mal en italien, ce qu’il aurait pu bien écrire en allemand »

J’ai connu des vieux monsieurs qui s’obstinaient à ne parler que l’allemand, et cele ne relevait pas de la psychanalyse.

Posez-vous les questions : Qui ? Quand ? Où ? Pourquoi ?

Bloom dit: à

aussi fort que les profs…encore une histoire de putain de mois d’aout et de prix lit…eeesption franchoise….

Jacques Barozzi dit: à

Cette histoire d’antivie, vivre ou écrire, encore un sujet bateau ou un marronnier d’été ?

double dit: à

« Dans la vraie vie, on rencontre des Juifs fortement mâtinés de Musulman, des Chrétiens nettement croisés d’athée, des Français à forte composante Yankee, etc etc. Métissez-vous tous en bas, à la fin ! »

L’abruti John Brown a encore frappé! Ce crétin fait semblant de n’avoir pas remarqué que le métissage actuel va principalement dans deux sens seulement: toujours plus d’Afrique et toujours plus d’Islam sur toute la planète et principalement en Europe. Il faudra que ce ravi de la crèche nous explique un jour précisément quels merveilleux enrichissements nous apportent le remplacement progressif de nos cultures européennes ici, confucéenne et boudhiste ailleurs (oui, ils y passeront aussi à leur tour un jour ou l’autre, démographie oblige) par les cultures africaines et musulmanes.

Nous attendons sa réponse avec impatience.

J’anticipe sur deux types d’objection:

« il ne s’agit pas de remplacement mais de mélange » Non l’abruti: quand nos programmes d’histoire remplace l’étude de l’histoire des nations européennes par celle de l’empire du Mali, il s’agit bien d’un remplacemment, quand ils mettent de côté les guerres napoléoniennes (pour lesquellles je n’éprouve aucune tendresse, mais ce n’est pas la question) qui on mis en jeu la vie de millions d’hommes sur un continent entier pour les remplacer par une obsession de l’esclavage (européen bien sur, le seul qui mérite qu’on s’y arrête) qui ne concernait que quelques milliers de personnes à la même époque, il s’agit bien de remplacement doublé d’une falsification de l’histoire.

« ce n’est pas une grosse perte de larguer la Shoah, l’esclavage, la colonisation, l’Inquisition, etc, etc »: tous les continents et toutes les cultures ont connu des phénomènes équivalents, aucun le discours de Périclès sur la démocratie ou la Déclaration des droits de l’homme. Et ce ne sont que deux exemples parmi d’innombrables.

Mostefa L. dit: à

Le rythme, le tajine, et bien d’autres choses encore.

John Brown dit: à

« Tu n’es pas du château, tu n’es pas du village. Tu n’es rien »

Comme c’est beau. Quel saisissant raccourci de notre condition. Quelle admirable devise. Quel somptueux précepte de vie.

u. dit: à

« il ne s’agit pas de remplacement mais de mélange »

Voilà.
J’ai reçu ce lien de quelqu’un qui vit non loin de là.
Mais c’est un paniquard.

Feuille du 15 mai de Villeneuve Saint-Georges:
http://img96.imageshack.us/img96/3188/etat.png

Sur ces problèmes de perception, il faut avant tout faire preuve de pédagogie.

JC dit: à

Il ne faut pas en vouloir à John Brown : c’est un simple ! Il n’a toujours pas compris que le métissage est contraire à ce qui fait le charme des mammifères humains, différence, identité, diversité…

La singularité ,c’est plutôt mieux que l’uniformité, non ?

En plus, l’a pas peur des contradictions, le brownie : il va pester contre le métissage culturel imposé au monde par ces putains d’américains de merde … mais il te défendra l’envahissement ethnique de l’hexagone et les métissages qui suivent, par les tribus éprouvantes de sarrazins étroits et les joueurs de tam-tam, rois de la sape, champions de la bonne éducation…

Va comprendre, Charles !
(…Martel ? euh, euh …!)

remi dit: à

« Ses toutes dernières volontés ? « Vraiment la dernière cigarette », laquelle lui fut dûment refusée »

c’est vache

remi dit: à

14h07 14h28

qu’ile st con ce jc

JC dit: à

Bien vu, cher Rémi, bien vu !

bouguereau dit: à

Ravages et paradoxes du démon de l’assimilation

»le cosmopolitisme » c’est le sentiment océanique..une manière de citoyen du monde à la jicé, le dowjones en moins..ou de kabloom défalqué de l’exception culturelle de washington ..je vous laisse juge de son progré..c’est aussi un mot dévoyé par lantisémitisme et repris par les juifs pour gratifier les grandes villes qui les accepte..je vous laisse juge

barbara dit: à

je vous remercie de votre réponse, Pauledel à 10:46… quand je lis vos articles sur votre blog, je m’aperçois que nous n’avons pas du tout les mêmes goûts littéraires et picturaux, loin de là, n’y trouvant même pas l’ombre d’un sourire dans une ambiance mortifère continue ; aussi je ne suivrai pas vos conseils ; avec mes excuses

DHH dit: à

@clopine
une reponse -partielle- pour vous sous le fil précedent à la question que vous avez posée

TKT dit: à

Madame Le pen est cosmopolite ?
Oui je sais, elle rend visite à ses confrères d’extrême-droite, quand elle fait le tour de l’Europe, spécialement en Autriche. Avec son désir de fermer les frontières, physique et économiques, je vois mal Marine Le pen ayant des tendances au cosmopolitisme.

bouguereau dit: à

Sur ces problèmes de perception, il faut avant tout faire preuve de pédagogie

c’est plein d’iceberg ?

John Brown dit: à

 » Nous attendons sa réponse avec impatience.  » (rédigé par Double)

Tu caricatures ma pensée,mon lapin. Sache cependant que, si d’aventure tes craintes se réalisaient, je serais du côté des vainqueurs pour te river un anneau dans le nez et t’obliger à faire tes cinq prières par jour sous peine de la trique. Tu deviendrais incollable sur l’histoire du Mali à force de te faire botter le cul. Parce que je porterai des bottes. Hautes comme ça. Avec des éperons pour te larder la chair du derche.

bouguereau dit: à

vontraube il a choisit le chateau en suisse..il peux dauber clopine en normandie..ça économise la buick

bouguereau dit: à

internet ça économise la buick..

John Brown dit: à

 » n’y trouvant même pas l’ombre d’un sourire dans une ambiance mortifère continue  » (rédigé par barabara)

Non, c’est vrai ? Je savais Popaul en délicatesse avec l’humour, mais à ce point là… ça ne s’est pas arrangé, alors ? Dans ce cas, fréquentez le blog d’Assouline : l’ambiance n’y est nullement mortifère; elle est juste gérontophilique.

bouguereau dit: à

je vois mal Marine Le pen ayant des tendances au cosmopolitisme

personne n’en a..en europe les libéraux se sont dit chouette on va pouvoir seringuer du dowjones avec le coeur sur la main et l’anathème à la bouche..vdqs

DHH dit: à

@clopine
sous le fil precedent une reponse-partielle- à la question que vous avez posée à Bloom

Sylvie Val dit: à

« pas l’ombre d’un sourire »

Pourtant, « La baie baigne » d’entrée de jeu, ça déride.

TKT dit: à

@ Svevo exigea qu’il n’y eut ni prêtre ni rabbin à ses obsèques au motif qu’on ne prie pas à l’instant de sa mort quand on n’a jamais prié sa vie durant. Ses toutes dernières volontés ? »: Disons que le religieux est là pour les survivants, pour la famille. Mon grand-père Kron eut droit à un rabbin, or il était agnostique. Désir de ses enfants ? Aucun n’était religieux. De ma grand-mère ? Convertie elle-même au catholicisme, peut-être que la présence d’un rabbin la rassurait. il y eut donc un rabbin et un discours de rabbin, mais pas de mise en terre, les croques-morts du Père Lachaise faisaient la grève.
Cela me semble, cette présence de la religion, quand on enterre un agnostique, une manière de terminer en respectant les convenances. Italo Svevo refusa donc, pour ses survivants, la présence d’une oraison funèbre.
Le pire que j’ai vu, c’est une cérémonie catholique, pour une défunte qui ne l’était pas. Cette croix sur le cercueil, m’avait paru une insulte aux ancêtres et un coup de pied pour le curé. Était-il au courant de la supercherie ?

JC dit: à

Il faut prononcer soi-même son oraison funèbre ! Ne faites confiance à aucun autre menteur, même un ami, même bien intentionné, et surtout pas à votre conjoint.

Enregistrez votre oraison, camarades défunts !
(quelques oraison-type encore disponibles, pour la modique somme de 100 euros)

Sans blague ! dit: à

Jacques Barozzi 20 juin 2013 à 10 h 30 min parle de « l’ascendance juive de Pessoa ».
« Dieu personnel, dieu grégaire, dieu de ceux qui croient, Existe donc afin que je puisse te haïr!» Fernando Pessoa (Dialogue dans la nuit)

tranxodyl dit: à

Le pire que j’ai vu, c’est une cérémonie pour une défunte qui ne l’était pas
une défunte qui ne l’est pas c’est une vivante ?: la cérémonie, c’était un baptême?

PerleDeCulture dit: à

Le pire que j’ai vu, c’est une cérémonie catholique, pour une défunte qui ne l’était pas.
TKT 20 juin 2013 à 16 h 10 min

u. dit: à

« (quelques oraison-type encore disponibles, pour la modique somme de 100 euros) »

Prêt à en envoyer pour seulement 50 euros, formulaire à trous compréhensible par tous:

« Ce n’est pas seulement le ….. que nous pleurons aujourd’hui, c’est aussi le …, etc. »

De plus, les formules finales, contrairement à celles de JC (qui détricotent le mourir ensemble), seront de gauche.

bouguereau dit: à

Était-il au courant de la supercherie ?

moutard j’ai vu des enterrement d’archicocos qui considéraient le curé comme un agent municipal vontraube..et le curé officiait comme dab..on dirait que t’as aucune idée de l’importance des formes..les orthodoxes et les juifs ont ça beaucoup plus chevillé au corps que les cathos..sinon jérusalème et la sainte russie et gazprom et le mossad sraient en vrac depuis longtemps (kurkurk)

u. dit: à

«15.4.1890 ore 4½. Muore mio padre. U.S.»

Per chi non lo sapesse quelle due ultime lettere non significano United States, ma ultima sigaretta.

bouguereau dit: à

« Dieu personnel, dieu grégaire, dieu de ceux qui croient, Existe donc afin que je puisse te haïr!» Fernando Pessoa (Dialogue dans la nuit)

..l’inventait l’satanisme 100 ans aprés la france baroz.. »hô grand lussifaire » qu’il disait michel simon

le silence des anneaux dit: à

 » je serais du côté des vainqueurs pour te river un anneau dans(…)la trique. »

t’as raison de diversifié la production jean marron..le chalet tout seul ça nourris pas son homme..t’es le roi du prince charles épicétou

bouguereau dit: à

Le pire que j’ai vu, c’est une cérémonie catholique, pour une défunte qui ne l’était pas

si que ça avait été un défunt on aurait dit qu’il bandait encore..mais là vontraube?..pour un mec du chateau tu fais grossier

JC dit: à

Si vous souhaitez enterrer les défunts comme des prolos, adressez vous à u., et vous aurez pour 50 euros une oraison minable de gauche, ce sera triste, raté, hasbeen, européen.

Par contre, avec nos oraisons élitistes hyper tendance à 100 euros, vous ferez facilement passer un con pour un énarque bohème, une conne pour une bimbo romantique, avec un cœur digne de mère Térésa et une cervelle à la Curie. Un succès qui fera des envieux !

Tarif spécial, bien entendu, pour les grandes quantités : accident de la route, attentats, botulisme, règlements de comptes, etc, etc …

u. dit: à

Le préfacier du Mémoire écrit par Livia Veneziani remarque qu’elle ne dit pas un mot sur la jewishness de son mari (ce qui ne l’empêche pas plus tard de souffrir elle-même, « quarteronne », quel mot horrible, des lois des années 40).

Svevo accepte de se faire baptiser mais ne supporte pas de devoir mémoriser le catéchisme. Ou bien vous me baptiser sans ça, ou bien on arrête. Le prêtre accepte.

En cas de nécessité, les cathos savent adopter la procédure expéditive de certains imams.

OneNote dit: à

Mohamed est depuis plusieurs années le prénom le plus attribué parmi les garçons dans la région de Bruxelles-capitale – Bruxelles, la capitale politique de l’Europe, tout un symbole. C’est aussi le cas à Marseille et dans le merveilleux département de Seine-Saint-Denis, si cher à nos élites et aux médias pour son cosmopolitisme (ce qui devrait suffire à nous le rendre suspect). La Diversité est en marche, enfin « leur » diversité…

bouguereau dit: à

arrête de calconner zouzou..si un juif se donne le mal de naitre, un baptème ne peut pas se refuser..svevo ne savait pas son cathechisem mais ça il le savait..kurkurkurkurk

barbara dit: à

kurkurkurk, c’est quand boudegras pète de travers ce qui lui arrive souvent à cause de son gode ceinture (ta gueule keupu)

bouguereau dit: à

Mohamed est depuis plusieurs années le prénom le plus attribué

roo si tu matais la liste des blazes qui se donne..mais c’est pas popo!..au moins mohamed ça sonne a mes oreilles comme les robert ou marcel des charcutiers de ma jeunesse

bouguereau dit: à

(ta gueule keupu)

action..réaction

John Brown dit: à

« Mohamed est depuis plusieurs années le prénom le plus attribué parmi les garçons… » (rédigé par OneNote)

Mohammed, quel beau prénom. Comme j’aurais aimé m’appeler Mohammed… Mais enfin, il n’est pas trop tard. Tu vas voir commet qu’on va te l’arranger, ta civilisation judéo-chrétienne. On va te la foutre en l’air, oui. Dhimmitude pour tous les infidèles, avec le droit absolu de fermer leur gueule. Musulmans, encore un effort !

bouguereau dit: à

Je rêve de voir Clopine en burka intégrale !

ça sra jean marron en train dte faire du gringue..et tu vas finir a 4 pattes dans la guarrigue encore..en attendant t’aurais fait une belle couverture d’arakiri

OneNote dit: à

Si même JB cède aux plaisirs coupables de la misanthropie – et avec Handke on peut parler de délices -, c’est que rien n’est perdu…

Il faudrait quand même que certains ici présents apprennent à faire la différence entre le cosmopolitisme de « l’honnête homme  » (Kundera, Handke, Le Clézio, Richard Millet, – non, ne riez pas) et le nomadisme vulgaire de l’homme d’affaires voyageant de pays en pays en business class, bref le nomadisme des porcs si bien décrit par Gilles Châtelet déjà cité ailleurs. Je vous assure qu’il y a une différence. L’un est un état d’esprit d’ouverture réelle sur le monde, l’autre une idéologie prédatrice dont le but est de cautionner les politiques néo-libérales les plus régressives sous couleur de progressisme et d’humanisme. L’un défend le divers, l’autre uniformise tout.

DHH dit: à

a propos de mohamed
en fait de prenoms ,dans le milieu des français d’origine maghrebine j’ai pour ma part constater une double tendance , d’une part certes la perpetuation de prenoms comme mohamed ou fatma,mais aussi l’explosion des prenoms americains,peut-etre inspires par les series televiséees comme Kevin ou Sullivan
les echantillons que j’ai pu observer constitués d’une vingtaine d’eleves de premiere de plusieurs ltcéées de Seine saint denis premiere de divers lycéees de seine saint denis s’agissant une d

maurice dit: à

« C’est aussi le cas à Marseille et dans le merveilleux département de Seine-Saint-Denis, »

Pas du tout – là c’est Kevin, Jonathan ce genre de prénoms rapport aux série tv iiouesses
faut suivre au lieu de répéter les conneries à la marinette

maurice dit: à

« l’explosion des prenoms americains »

affirmatif! c’est qu’est-ce que j’disais!

barbara dit: à

« La beauté du diable » de René Clair : un navet ! on voit les goûts de boudegras en matière de ciné, il doit préférer « La soupe aux choux » plus dans ses cordes

OneNote dit: à

Cette pute de Barroso est un bon exemple de ce nomadisme prédateur, lorsqu’il attaque l’exception culturelle française… en qualifiant ses défenseurs de réactionnaires !

Dans le monde réellement renversé, le vrai, etc.,etc.

Diagonal dit: à

Je me souviens d’avoir lu la Conscience de Zeno quand j’étais djeune, mais n’en avoir gardé aucun souvenir, car je n’en avais pas vraiment compris l’intérêt. Et maintenant, je n’aurai pas le courage de lire cette biographie, pensant avoir cru comprendre pourquoi grâce à la RDL. Elle évoque entre les lignes mon propre symptôme (passoulien plutôt qu’italo-svevien) : une sorte de « désengagement au point de procrastiner même devant l’Histoire (de la RDL ?) »… Si quelqu’un veut toutefois bien m’expliquer ce qu’a voulu dire le Maître de séan(ce), cela m’arrangerait, je crains de me tromper de symptôme.
Bon, je retourne derechef au dernier chapitre de ma biographie de Thomas Mann.

barbara dit: à

je rêve de voir Clopine en burka intégrale… pas étonnant de l’imam Jean Marron

Phil dit: à

Un juif austro-hongrois n’est cosmopolite qu’à la chute de l’empire, comme Soros aujourd’hui. Avant c’est un juif d’Autriche-Hongrie qui ne refuserait pas l’anoblissement, comme Kraus ou Hofmanstahl. Stroheim et Sternberg les ont devancés.

JC dit: à

De toutes façon, ça se reproduit comme des lapins en clapier : y a des prénoms pour tous les goûts vu la quantité.

J’ai même connu un Zhu ben Laden… un métissage.

Lucky Strike dit: à

Les accidents de la route ont toujours été salutaires aux écrivains fumeurs invétérés. Voyez Michel Houellebecq dans quelques temps.

bouguereau dit: à

là c’est Kevin, Jonathan

pff..vous datez de 20 piges

JC dit: à

« Cette pute de Barroso »
Entre putes, on devrait se comprendre….

bouguereau dit: à

le nomadisme vulgaire de l’homme d’affaires

..et il y a le nomadisme malgré lui du pauvre type qui espère de l’autre coté de la mer

bouguereau dit: à

Entre putes, on devrait se comprendre….

mais toi t’es trop une gagneuse jicé..

OneNote dit: à

et il y a le nomadisme malgré lui du pauvre type qui espère de l’autre coté de la mer

C’est le même… faut pas s’y fier !

JC dit: à

Pour un converti comme moi, par l’imam Brownien de la RdL, et donc devenu islamiste modéré sûr de lui et dominateur, je rêve de voir Clopine sous sa burka …. absolument transparente.

bouguereau dit: à

C’est le même… faut pas s’y fier !

et oui, souvent il nous apparait ne pas une tête à ça..la misère ne donne pas bonne gueule..et millet n’en disconvient pas dailleurs ; que ce n’est pas le même

bouguereau dit: à

sous sa burka …. absolument transparente

tu crois en l’imam caché..on va te faire sauter ta paillote jicé

Sergio dit: à

Ha mais non il y avait aussi le père de Ferdine, qui était dans les assurances où ça balance, et même avec un nom à coucher dehors…

maurice dit: à

Ce soir, dans l’émission Complément d’enquête (France 2)…

maurice dit: à

17h44

pas plus que vous

maurice dit: à

« ça se reproduit comme des lapins en clapier  »

JC le connard de porquerolles toujours raciste …

Sergio dit: à

N’empêche la burka c’est bon pour la haute couture ça fait vendre de la camelote…

TKT dit: à

HR: La cérémonie d’enterrement avec curé, pour une défunte Juive, non croyante, mais qui avait quand même sous l’Occupation, refusé de devenir catholique. Le curé fut l’idée de sa fille et de son gendre, tout deux pratiquants catholiques excessifs. Vous avez compris HR, ou il faut vous expliquer à nouveau ?

TKT dit: à

Les hommes d’affaires, de manière générale, ne voyagent pas pour le plaisir, mais pour le travail. La plupart ne sont pas cosmopolites. Quant au choix de la classe affaires, c’est une économie de fatigue et puis, sans les sièges business ou First, les compagnies d’aviation gagneraient encore moins d’argent. Votre réflexion est un peu du genre front de gauche révolutionnaire. Être cosmopolite, c’est surtout se sentir partout à l’aise, et avec tout le monde. S’adapter, et bien entendu parler plusieurs langues. Tout le monde n’a pas la chance d’être né anglophone.
Je ferais remarquer aussi, que Herr Hitler considérait le mot cosmopolite comme une injure.

bouguereau dit: à

èritler connaissait mieux la définition du mot cosmopolite que toi vontraube..c’qui fait qu’il avait compris en quoi c’était un ennemi politique..il se foutait bien des vrp multicarte..et même a fait beaucoup de bizness avec eux

bouguereau dit: à

Le curé fut l’idée de sa fille

..bon tu aurais pu dire aussi que c’était une juive indélicate et stupide..

Barbara dit: à

tIENS IL Y A deux Barbara en RDL
celle de 9 h 44 et puis celle qui écrit à présent et profite de l’occasion pour dire le chagrin que lui cause la dévastation du vignoble de Vouvray.

bouguereau dit: à

N’empêche la burka c’est bon pour la haute couture ça fait vendre de la camelote…

haute couture..ça donne du boulot aux enfants pakis tu veux dire

bouguereau dit: à

la dévastation du vignoble de Vouvray

l’europe n’a pas connu de mauvaise année agricole depuis..tellement longtemps..une pénurie mondiale et une flambée des prix serait vraiment le pompon..quant au vouvray, chacun voit midi a sa porte

Cavalcanti 2 dit: à

Monsieur Assouline,
je me permets de revenir sur votre « Findus on Face Book » consacré à J. Joyce.
Ne confondez-vous pas votre conclusion avec L.F. Céline qui dans la lettre qui accompagnait le manuscrit de  » Voyage au bout de la nuit  » précisait :  » C’est du pain pour un siècle entier de littérature .  » ?… (Lettres à la N.RF  » p. 15 ). Je n’ai pas retrouvé ce que vous faites dire à Joyce que
Céline raillait dans sa correspondance à Milyon Hindus en précisant que pour lui :  » il allait trop lentement et qu’il enculait la
mouche  » !…
Amicalement

tranxodyl dit: à

à Milyon Hindus
toujours choisir un prénom « famillionnaire »*pour les techniques d’écriture connues et inconnues !
les lecturs des classiques de l’humour donneront les liens

Mohammed dit: à

Membre des brigades djihadistes au Mali, je suis en permission dans la région de Blois où je me repose en famille. J’en profite pour visiter les châteaux de la Loire à vélo électrique. J’ai suivi sur ce blog les discussions à propos de l’avenir de la civilisation judéo-chrétienne, à mon humble avis elle est naze. Si j’en crois les conversations entendues chez les petits commerçants du coinsteau, ça part en sucette, les gens n’y croient plus. Bien avant 2050, le fruit sera mûr, et même blet.

tranxodyl dit: à

à mylion indus
« Les jeux de mots sont mis au service de l’humour qui servira bien des fois aux Juifs à articuler « principe de plaisir et principe de réalité». En 1887, Freud avait entrepris (lettre à Fliess) un recueil d’histoires juives « pleines de sagesses ». Faute d’avoir jamais été publié nous n’avons de cet ana que des échos dans diverses allusions à l’humour juif au travers des divers textes freudiens. Par exemple, on connaît bien ce mot — d’un homme pauvre — rapporté dans Le mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient :
« Docteur, aussi vrai que Dieu m’accorde ses faveurs, j’étais assis à côté de Salomon Rothschild et il me traitait tout à fait d’égal à égal, de façon toute famillionnaire»
http://freud.lacan.pagesperso-orange.fr/textessite/sources.html

Mohammed dit: à

Inutile de préparer vos battes de base-ball, malgré mon air sage de petit prof judéo-chrétien, je ne suis pas celui que vous croyez. Quant au vélo électrique, je ne l’ai pas volé, je le loue.

Virginia L dit: à

Merci de mettre cet auteur à l’honneur. Encore très moderne en effet.

Mohammed dit: à

Merci de mettre cet auteur à l’honneur. Encore très moderne en effet. (rédigé par Virginia L)

C’est ce qui me gêne, quant à moi, quand je visite ce lieu de célébration des vieilles gloires qu’estd evenu la

Dimitri d'Arlatan dit: à

La supercherie, c’est toi, Thierry.

La supercherie, c’est toi, Dédé dit: à

Dédé Piétinemanteaux blessé dans ses petites convictions..

Mohammed dit: à

Merci de mettre cet auteur à l’honneur. Encore très moderne en effet. (rédigé par Virginia L)

C’est ce qui me gêne, quant à moi, quand je visite ce lieu de célébration des vieilles gloires qu’est devenue la chapelle RdLique, c’est que le desservant ne consent à les glorifier que s’ils passent pour modernes, devenant ainsi tributaire du conformisme universitaire pour qui, en dehors de Joyce, Proust, Svevo et quelques autres, point de salut. Alors que la RdL s’honorerait et gagnerait en originalité en exhumant d’authentiques vieilles gloires passées de mode, même pas rééditées : Pierre Loti, Claude Farrère, René Bazin, Gyp. Tiens, Gyp, en voilà une idée qu’elle est bonne, « Petit Bob », un sacré roman, autrement plus excitant que les productions de Vénus Nourrice-Baba.

Mohammed dit: à

Marine Le Pen sur le point de perdre son immunité de députée européenne pour avoir comparé les prières de rue à l’occupation nazie. Un point pour nous. Continuons le combat.

tranxodyl dit: à

Il fallait être Umberto Saba pour s’y risquer
s’Y risquer : à quoi ? dans cette phrase, où est l’évydence ?
comme si déjà le mariage n’était pas une effet de la problématique subjective des deux jeunes gens et de leur histoire (dite roman familial , c’est bien connu )
pas nécessaire c’accabler le mariage ni l’amitié , ni la parenté du pire : comme si le meilleur n’y avait pas sa part !

renato dit: à

« N’ayant lu que Une Vie et La Conscience de Zeno », Passou.

C’est « Corto viaggio sentimentale » qu’il faut lire pour vraiment comprendre Svevo.

Extrait :
« Nella sue mente fosca, prossima a chiudersi nel sonno, il signor Aghios pensò che Darwin non aveva inteso tutto. Non un animale aveva prodotto l’umanità, ma da ogni singolo animale era discesa una data specie di uomo. Tutti i Giovanni di questo mondo erano risultati per lenta evoluzione da quegli uccelli che sulle rive del Nilo nettavano i denti ai coccodrilli. Forse i coccodrilli soffrivano di carie e il pasto di quegli uccelli era, in proporzione di quello del coccodrillo, piú abbondante di quello che i padroni lasciavano ai Giovanni. »

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pour résumer,…les du château et du village,…la résistance à la vie juive au quotidien,…collabo’s,…les emplois fictifs déjà,…

…il est impensable que le service militaire devienne un privilège camouflé,…
…et c’est déjà le cas,…
…( donc, prendre les armes pour défendre des droits contre l’état,…par rapport aux conditions d’une révolution armée,…impossible à envisager ),…
…voir le cas des diverses régions à l’autonomie en berne en Europe,…
…donc,…il y a déjà une sécurité pour faire du capitalisme à la Louis XV,…donc, ne nous gênons pas,…
…tient, la crise,…c’est inévitable,…à la stratification des nantis du corporatisme à l’ordre social pour en être des aristocrates du peuple abrutis,…
…les populations sont objectivement  » baisées « ,…démocratiquement,…
…le peuple au pouvoir,…pourquoi faire,…qui est le peuple  » gay’s aujourd’hui,…la conscience des irresponsables,…
…le peuple ne vit plus,…tout au plus il survit,…il se traîne,…
…les républiques, et l’Europe  » Obsolète « ,…le contentieux des lois pour faire autorité pour abrutis & peuple,…
…les carrières,…tout çà pour çà,…de père en fils,…ou est la démocratie d’héritiers,…je vois pas,…encore un effort,…
…donc,…pour l’année 2014,…Oui,…la même chose,…qui est prévue,…
…la gestion des actualités,…du prestige,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…

Zen0 dit: à

. . .Darwin non aveva inteso tutto.

Scienza senza conscienza. . .

Masson dit: à

Sans vérifier, il me semble que le titre allemand est bien « Zenos Gewissen », et non « Zeno Cosini »; en tous les cas il est actuellement disponible en poche sous ce titre là, donc parfaitement « conforme » au titre original. C’est un livre absolument fabuleux, sur comment, non pas rater sas vie, mais plutot, n’atteindre aucun but que l’on s’était fixer, et comment finir par s’en accommoder.

Mme Michu dit: à

c’est bien connu

oui bon alors là disons que ce genre de truc ça peut aider à faire comme si..

Mme Michu dit: à

n’atteindre aucun but que l’on s’était fixer

alors vaut mieux partir feuille morte que tuile

JC dit: à

Mohammed dit: 20 juin 2013 à 19 h 37 min
Marine Le Pen sur le point de perdre son immunité de députée européenne pour avoir comparé les prières de rue à l’occupation nazie. Un point pour nous. Continuons le combat.

Absolument ! AZERTY ! AZERTY !

renato dit: à

Ici on cause, on cause, et pendant ce temps le PSG vit le drame de l’Entraîneur…

tranxodyl dit: à

il y en eut même pour déceler dans la fortune de son œuvre à l’étranger, et ses nombreuses traductions, la preuve de la pauvreté de sa langue.
l’argument qui tue!
ces.. étrangers quand même ,

u. dit: à

Normal que John ait changé de prénom, c’est aujourd’hui tout à fait ringard.

Muhammad (sous ses diverses graphies) est le 1er prénom pour les bébés mâles en Angleterre depuis 4 ou 5 ans.
Le deuxième est Oliver.

Pourquoi pas en Allemagne?
Il faut aussi prendre en compte d’autres facteurs
http://www.beliebte-vornamen.de/25450-mohammed-deutschland.htm

tranxodyl dit: à

Il rapporte par exemple la remarque que fit un jour le jeune Joyce à un vieux poète irlandais : « C’est vrai, vous n’avez aucune influence sur moi. Mais il est déplorable que vous soyez trop vieux pour que vous puissiez sentir la mienne ». Ou encore l’air pincé de Joyce qui, après avoir entendu une plaisanterie un peu osée, déclara : « Je ne dis jamais de telles choses, bien que je les écrive », et Svevo d’ajouter « il semble donc qu’on ne puisse lire ses œuvres en sa présence ». Et c’est avec cet esprit malicieux qu’Italo Svevo aborde, par exemple, les rapports entre Joyce et Proust, ou entre Joyce et la psychanalyse.
http://jacbayle.perso.neuf.fr/livres/Irlande/Svevo.html

DHH dit: à

@ mohamed 19 h 25
De GYP « petit Bob » et le » mariage de chiffon » faisient partie des lectures les plus galvaudées de notre adolescence lyceenne au debut des annéees 50.
le souvenir que j’en ai etait celui d’oeuvres pauvres et conformistes,bourrées de morale burgeoise etriquéee, que je trouve retrospectivement largement surestimés et qui meritent bien l’oubli dans laquel elles son tombéees .
Plus tard cette vision depréciatrice de l’oeuvre s’est doublée d’une antipathie haineuse pour leur auteur cette Comtese de Martel ,pilier du parti clerical antirepublicain et fer de lance de l’antidreyfusisme .
de Loti en revanche on devrait ramener à la lumiere ce chef d’oeuvre absolu qu’est « pêcheurs d’Islande » et ce roman qui est un formidable documentaire-reportage sur le monde des terreneuvas et de leurs famillees; »mon frere Yves »

tranxodyl dit: à

le zurichois a raté un bon commentaire
 » c’était l’autre, l »Italien Souabe », l’autre nom « choisi par son génie » pour la publication de ses oeuvres, comme le rappelle avec emphase une plaque de marbre sur sa tombe, dans le cimetière catholique de la ville, sur la colline dominant le port.
http://www.larevuedesressources.org/italo-svevo-entre-les-ages,090.html

tranxodyl dit: à

« J’emploie souvent les heures de liberté que me laisse le gramophone à la contemplation du temps, qui est ma spécialité », écrira-t-il dans son journal. Spécialiste du décompte des heures, il aimerait bien comprendre ce qu’est la relativité ; il avance même une hypothèse qu’il propose à la sagacité d’Einstein : si le coeur d’un homme battait à la cadence d’une pulsation par minute (ou même d’une toutes les dix minutes), celui-ci verrait-il le soleil se lever et se coucher à la vitesse d’un feu d’artifice ? Dans sa fable, Einstein lui répond : « L’idée est superbe, mais elle n’a rien à voir avec la relativité. »

abdelkader dit: à

C’est plutot triste, je pense donc je suis, de voir le site prestigieux d’Assouline, se faire prendre a l’abordage par la cellule Charles Martel des fafs de France et du Paraguay reunies…

kicking dit: à

c’est calme ce soir

kicking dit: à

l’avenir de la civilisation judéo-chrétienne, à mon humble avis elle est naze

tiens, ai entendu un expert en maisons bleues dire qu’elle doivent désormais probablement se trouver en nasie

Jacques Barozzi dit: à

Jadis, tous les garçons s’appelaient Patrick, dixit Jean-Luc Godard.
Aujourd’hui, ils se prénomment tous Ali ou Mohamed.
u. a raison, c’est le remplacement des générations dans la mixité.
Ainsi évolue le monde…

Jacques Barozzi dit: à

Se non e vero e ben trovato, de nota !

abdelkader dit: à

Aujourd’hui, ils se prénomment tous Ali ou Mohamed
et abdelkader, hein, z’ont un probleme avec abdelkader? tain…z’ont aucun gout…

Jacques Barozzi dit: à

Je vis depuis 26 ans avec Chedly qui se fait appeler Patrick.
Ma nièce a épousé un Tunisien dont elle a trois enfants : Medhi, Rayan et Kenza.
Mon frère, son père, après avoir d!vorcé d’une grande blonde de Boulogne-sur-Mer, s’est remarié avec une Algérienne et a eu une autre fille baptisée Chloé…

Imposture dit: à

De Nota, ça pourrait bien t’arriver aussi de crever d’un cancer du poumon, mais de là à le prendre avec philosophie, on peut en douter

renato dit: à

« … de là à le prendre avec philosophie, on peut en douter »

On prend l’inéluctable avec philosophie et on se gâche pas ce qui reste de la vie, c’est une question de bon sens…

de nota dit: à

mais Jacques,tout est vrai!
Jean Clausel rencontre avec Letizia Svevo,page 173 in » Italo Svevo et Trieste »,Cahier pour un temps,Centre Georges Pompidou,1987.

Jacques Barozzi dit: à

Je ne doute pas du témoignage de sa fille, de nota, mais c’est tellement sublime cette façon de mourir de Svevo. Il n’est pas mort dans un accident mais des suites de cet accident, et en pleine lucidité ?

La Reine du com dit: à

Un extrait qui me fait littéralement pleurer de rire chaque fois que je le relis, lorsque le narrateur apprend dépité de la bouche de Guido que celui-ci s’est affermi dans son projet de demander la main d’Ada. Il a bien l’intention de lui savonner la planche dans un mélange d’hypocrisie doucereuse et de violence mal contenue et lui allonge donc un bon coup de patte à propos de s

Jacques Barozzi dit: à

D., je viens d’entendre Hollande déclarer que Lourdes était le second site touristique de France après Paris.
Vous croyez que c’est possible ?
Le catholicisme ferait-il encore recette !
Ils sont encore nombreux à croire au miracle…

La Reine du com dit: à

il lui un bon coup de patte, donc (ordi qui saute) à propos de sa façon de jouer Bach, et ça donne qq chose comme ça : Je comprends pourquoi elle aimait votre Bach bancal. Vous jouiez très bien, mais comme on dit « il est interdit de déposer les ordures à certains endroits ».
Je ris de nouveau en me remettant la

La Reine du com dit: à

…je ris en me remettant la formule en tête et je l’emploie toujours mentalement lorsqu’un musicien m’assomme
Ayant vaincu les pointillés, bonsoir

abdelkader dit: à

il semblerait que Depardieu veuille maintenant devenir algérien, a ce que je lis…une sordide histoire de gros sous, le connaissant de renommée…il aurait déjà acheté des vignobles dans mon patelin, a ce qu’il parait…la ou il cultivent encore l’Alicante, un cépage qui a presque disparu de France…normalement, ca ne me fait ni chaud ni froid, ces histoires de nationalités, mais lui, c’est un plouc qui n’a aucune classe et n’ajoutera rien au schmilblick de chez nous…je préférerais de loin un vigneron moins célèbre et plus honnête…

abdelkader dit: à

ilS…tain…

Imposture dit: à

De Nota tu as réponse à tout mais tu n’es qu’un imposteur et tu le sais. C’est fou ce que tu as pu lire et c’est fou le peu que tu en as retenu pour conduire ta propre vie. Cest beau, tous ces intellectuels de gauche (de preference) qui se rengorgent d’Humanitės et autres Lumiere et qui ont si peu d’humanité au singulier dans la vie réelle et qui sont si aveugles sur eux-memes. Mais c’est sûr, se faire mousser auprès d’Assouline de façon anonyme, ça ne mange pas de pain, tu ne prends pas de risque et ça te chatouille gentiment l’égo là où il faut.
Mais ces gens là, Monsieur Assouline, si vous saviez, Mais ce sont des gens dangereux, qui n’ont pas le moindre scrupule à débattre de l’éthique et de la morale alors qu’ils se comportent comme les pires malhonnêtes dans la vie réelle. Une sorte de perversion narcissique, vous voyez!

Oui, je sais, je fais un gros hors sujet, mais c’est l’occasion de voir jusqu’où peut aller la liberté d’expression sur ce blog, puisque c’est bien ce qui est revendiqué ! Et je me fous de régler mes comptes, parce que je crois que pour tous ceux qui défendent l’Humanisme ici, et bien avoir un minimum de cohérence entre ses idées et ses actes, c’est une question de bon sens …

Et comme cela me donne envie de hurler, et qu’on n’a guère de moyen de défense contre les esprits pervers, et bien voilà, je crie à l’imposture !!!..

u. dit: à

Jacques Barozzi dit: 20 juin 2013 à 23 h 47 min
Je vis depuis 26 ans avec Chedly qui se fait appeler Patrick.
Ma nièce a épousé un Tunisien dont elle a trois enfants : Medhi, Rayan et Kenza.

Ça l’amuse, Chedly, de se faire appeler Patrick? C’est ironique? C’est pour le travail?

Et Mehdi, Rayan et Kenza, c’est cool, côté pratique islamique?

Bon. Chacun bricole, pour meilleur ou pour le pire.

abdelkader dit: à

a DHH, je dirai qu’un vrai musulman n’appellerait jamais son fils Kevin ou Steve, pour la bonne raison que ce ne sont pas des noms musulmans…savez comme chez les juifs, avant Crémieux…ils n’appelaient pas leurs gamins, Jacques ou Jacqueline, mais plutôt Shmuel et Dahbia…a moins que vous ne parliez de non-musulmans, et la vous dites n’importe quoi et vous vous mettez le doigt dans l’œil droit, comme d’hab… qu’est-ce ca peut vous foutre les noms que les gens de la banlieue ou de Neuilly donnent a leurs enfants? et vous, vous le trouvez génial votre nom? sinon, vous n’arrêtez pas, avec votre pinup boy ML, dont vous êtes la seule fan ici je crois, de réclamer ceci ou cela pour votre ethnie et de rabaisser les autres…z’avez pas l’air de trop aimer vos anciens compatriotes oranais, il me semble…qu’est-ce qu’ils ont donc fait ? vous ont choppée, vous ou votre famille a la Gestapo ? au gouvernement de Vichy ? si vous n’aviez l’âge de ma mère, je vous aurais presque manquée de respect…non mais…

abdelkader dit: à

et u. c’est cool dans l’ethnie trou de cul?

abdelkader dit: à

u. vous vous la jouez cool par ici, mais vous êtes un vrai faux cul…un trouduc…un vrai de vrai…non de rien…j’ai un bon radar anti-faux-cul…je tenais juste vous le dire, pour eviter tout malentendu…on ne sait jamais hein…au cas ou vous penseriez que vous aviez réussi a duper votre monde…you can’t fool all of the people all of the time… y’a toujours quelqu’un, quelque part qui n’est pas dupe…et pour votre plaisir, ce soir, c’est abdelkader…dickhead…

tranxodyl dit: à

sur les noms et celui de Saba
on dit dans le judaïsme que ce ne sont pas les juifs qui ont gardé le sabbat mais le sabbat qui a gardé les juifs
et aussi Shamor vezakhor (Garde et souviens-toi) deux mots et les deux mots (entendus) en un (comme prénom et patronyme )

Bloom dit: à

L’épigraphe du dernier Amis, mentionné plus haut, pourrait s’appliquer à la rdl:

Who let the dogs in?
… This, we fear, is going to be the question. Who let the dogs in?
Who let the dogs in?
Who?
Who?

Amis, Martin. Lionel Asbo: State of England (Kindle Locations 87-89). Random House. Kindle Edition.

Amis, Martin. Lionel Asbo: State of England (Kindle Location 89). Random House. Kindle Edition.

tranxodyl dit: à

Ça l’amuse, Chedly, de se faire appeler Patrick? C’est ironique? C’est pour le travail?
a c’est le prenom -vitrine qui est rarement choisi parla personne ou « l’objet » (nom de la création, même une voiture)qui le porte !
la question que je vois pour DHH c’est la difficulté de classer aujourd’hui Svevo en sepharad ou en ashkenaze

jonas dit: à

« je dirai qu’un vrai musulman n’appellerait jamais son fils Kevin ou Steve, pour la bonne raison que ce ne sont pas des noms musulmans… »

peut-être qu’ils n’ont pas envie ou en ont marre d’être étiquetés musulmans: ils sont français avant tout, dans un pays laïque, et se revendiquent comme tels épicétout

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

à force de jouer au papag alli, alli mard mard et mard et mardi est le deuxième ou troisième jour de la semaine .

La Reine du com dit: à

Synthèse rapide ce matin, afin de restaurer l’extrait de Svevo saucissonné par l’orage en rentrant cette nuit.
Donc, Guido s’est convaincu de demander la main d’Ava et notre Zeno l’assassine de manière suave, sous couvert de le complimenter sur sa façon de jouer Bach. Il avance sournoisement, avec une irrésistible drôlerie : « Je sais maintenant pourquoi Ada goûtait votre Bach déformé. Vous jouiez très bien, mais comme on dit, il est interdit de déposer les ordures à certains endroits ».
J’en ris encore. Chef-d’oeuvre de la digression, de la psychologie, des regrets, de la procrastination, du tâtonnement humain et de la fantaisi.! Un de mes favoris avec « Le Maître & Marguerite » de Boulgakov. Bonne journée à tous, avant de prendre congé.

tranxodyl des fluts pas enchanté dit: à

le sujet ?
Alors oui, Svevo, pilier de la modernité littéraire, deux fois plutôt qu’une ! Et pourquoi pas d’autres encore dans les semaines à venir ! D’autant que le domaine était en friche, du moins en français.
tiens donc, les français sont encore au labour ou à la bourre , ils sont bourrés

La Reine du com dit: à

fantaisie (n’allez pas imaginer à cause du point que je suis franc-maçon, chers Frères et autres Die Zauberflöte)

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