de Pierre Assouline

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La République des livres
Des romans de Jean Lartéguy comme outil militaire

Des romans de Jean Lartéguy comme outil militaire

On savait déjà que La Guerre moderne (1961), dans lequel le colonel Trinquier théorisait la guerre subversive ( « ne pas tuer mais conquérir la population »), était un classique des écoles de guerre américaines ; ce combat contre l’ennemi avec ses propres armes avait été découvert par les officiers français en Indochine lors de l’affrontement avec le Viet Minh. On se souvenait également que les aventures de Malko Linge racontées dans ses romans d’espionnage par Gérard « SAS » de Villiers avaient suscité les éloges du ministre des affaires étrangères Hubert Védrine pour « un œil et un flair incroyables », pour sa capacité d’anticipation et pour la qualité de ses sources à la DGSE et… au Quai d’Orsay. En janvier 2013, le New York Times avait même publié un grand article sur lui, écrit par un ancien correspondant au Proche-Orient bluffé par son savoir. Et l’on en a encore en mémoire le récent et tardif succès du Camp des saints de Jean Raspail largement diffusé par la droite radicale aux Etats-Unis convaincue de se trouver en état de siège face à l’invasion étrangère.

Aussi, lorsqu’on a appris que l’œuvre de Jean Lartéguy (1920-2011) suscitait désormais un écho inattendu en Amérique latine, on s’est dit que, décidément… Jean qui ? Soldat, ancien de la France libre, grand reporter, anticommuniste, il fut un « écrivain de guerre » à grands succès dans les années soixante. Ses romans (Les Centurions, Les Mercenaires, Les Prétoriens, Le Mal jaune, Les Tambours de bronze parmi beaucoup d’autres) exaltant des valeurs telles que honneur, patrie, sacrifice, fraternité, semblent avoir été emportée par le vent de l’Histoire avec les guerres coloniales dont il avait peint la geste. Or Les Centurions (1963) son grand roman sur les parachutistes d’Indochine en Algérie, inspiré de Bigeard et ses hommes et porté à l’écran sous le titre Lost command avec Alain Delon, Anthony Quinn, a passionné, parmi nombre de galonnés, le général David Petraeus, commandant de la Coalition militaire en Irak avant de prendre le commandement des troupes de l’Otan en Afghanistan ; il en a réactivé le culte dans l’armée américaine en encourageant fortement l’éditeur à le publier à nouveau, et ses officiers à étudier le film qui en a été tiré, de même que La Bataille d’Alger de Pontecorvo.

C’est peu dire que son propre manuel de contre-insurrection est inspiré d’un chapitre des Centurions ; celui-là même où Bigeard alias Raspeguy, tirant les leçons de sa détention dans les geôles du Vietminh, décide d’adapter ses paras en Algérie à une guerre non-conventionnelle où il faut d’abord couper son adversaire de la population dès lors qu’elle lui fournit ravitaillement et informations. C’est un traité vivant et vécu de guerre contre-insurrectionnelle, dans lequel la dimension politique et psychologique, basée sur la primauté du renseignement, l’emporte sur l’aspect purement militaire des opérations.

Tout y est jusqu’à la « manière » de faire parler à temps des combattants, sachant qu’ils ont disséminé en ville quinze bombes réglées pour exploser dans les vingt-quatre heures. Ce qu’il appellera le ticking time bomb, scénario justifiant le recours dans l’urgence à la torture afin de sauver les vies de civils. Tout récemment, lors d’un colloque  à l’Université Sarmiento (Province de Buenos Aires), un jeune historien spécialiste de l’Amérique latine du nom de Jérémy Rubenstein (Paris-I), a fait une longue intervention remarquée sur « La popularité de la doctrine militaire française et l’influence des romans de Jean Lartéguy en Argentine » (consultable en espagnol ici).

« Les romans de Lartéguy ont deux vertus didactiques sur la DGR. D’une part, ils présentent une généalogie – certes mythifiée – de la doctrine et la pluralité de ses interprétations. D’autre part, le contenu de cette doctrine oblige à s’interroger sur le rôle du roman en tant que produit culturel, c’est-à-dire comme possible outil ou arme militaire.

Sa contribution (ici traduite en français) a ceci de remarquable qu’elle éclaire le point aveugle de la recherche sur la doctrine de la guerre révolutionnaire : elle resserre la focale non sur les théories des spécialistes à destination des spécialistes, mais sur l’impact d’un produit culturel de masse. Et si la lecture des Centurions avait agi à l’égal d’une arme psychologique sur les commandos de l’armée argentine, offrant ainsi une justification morale à toute une génération de militaires ?

 En 2009, Jean Lartéguy a remis officiellement l’ensemble de ses archives au service historique de la Défense (fort de Vincennes). Ainsi, celui qui, après une licence d’histoire à Toulouse était jadis entré tout jeune dans la vie active comme secrétaire du médiéviste Joseph Calmette, bouclait la boucle.

(« Alain Delon et Anthony Quinn dans « Les Centurions » réalisé d’après le roman de Jean Lartéguy)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 481 Réponses pour Des romans de Jean Lartéguy comme outil militaire

rose dit: à

TRUOMPEU dit: 14 février 2018 à 14 h 29 min

belle analyse sur le drame de la répétition, merci beaucoup ; y rajouterais bêtement si vous m’y autorisez que « traditionnellement » et sans doute depuis Blanche Neige, nous n’aimons guère les marâtres. Les contes de fées y ont largement contribué / Cendrillon, etc.
Rapunzel étant d’un autre domaine, celui des interdits bravés.

rose dit: à

ce n’est guère fûté truompeu d’ironiser avc votre amen final car

« avec la Chapelle de Vence qu’il considérait comme son chef-d’oeuvre. »

effectivement la chapelle de Vence est un chef d’oeuvre, d’une simplicité absolue et d’une beauté triomphante en toute humilité.

Delaporte dit: à

« bon rien de nouveau pour moi sous le soleil de satan ; les miracles oui, comment et surtout pourquoi nous ne le savons pas. et ce n’est pas la peine de chercher à le savoir. je continue à prier. »

Continuer à prier, c’est tout ce que nous pouvons faire, surtout dès lors que le Carême commence. Un miracle, c’est fait pour se poser des questions. Etudier ce que cette soeur nous dit est important quant à la religion (catholique). On se demande : et si c’était vrai ? Mystère essentiel de la foi.

Delaporte dit: à

Je lis que Tariq Ramadan est atteint d’une sclérose en plaques, et que son état se dégrade en détention. D’autre part, avec le recul, certains, dont sa femme, prennent sa défense. Il me tarde de savoir s’il était vraiment coupable de ce dont on l’accuse. N’y est-on pas allé trop fort avec lui ? C’est la question que, ce soir, l’on doit logiquement se poser.

rose dit: à

#Une des plus belles ventes de la revue récemment… et un très beau numéro qui mérite d’être connu

n°78 Histoire les Berbères

d’Adjani à Saïd.

rose dit: à

Et en fait tout artiste (et écrivain etc) a vécu cela, pour peu qu’il ait vécu longtemps

pourvu au lieu de pour peu

Jean Langoncet dit: à

@sans doute depuis Blanche Neige

Blanche neige et le héron cendré ? Tu es poussière et tu …

Jean Langoncet dit: à

Faut se tenir à la page

bérénice dit: à

Je lis que Tariq Ramadan est atteint d’une sclérose en plaques,

on ne le voit jamais sans ses béquilles. Le traitement de la sclérose étant à peu près inexistant – coricoîdes- il s’en trouvera facilement s’il en a besoin.

bérénice dit: à

Delaporte, les traitements se sont améliorés, cette maladie évolue par poussée et muni d’une ordonnance en dehors d’une poussée évolutive qui peut être occasionné par le stress le traitement établi peut-être géré n’importe où. En tous cas si les accusations sont recevables et qu’à la suite d’une instruction avérées on ne pourra pas dire que la maladie en ses débuts diminue la force et la( les) performance(s) reprochée(s). J’ai même lu que certains services de renseignement étaient au courant de ses penchants peu orthodoxes.

bérénice dit: à

Sauriez-vous si son alibi tient, une affaire de transport aérien et de dates qui l’innocenterait ?

Delaporte dit: à

« Sauriez-vous si son alibi tient »

Cet alibi de la réservation d’une place dans un avion m’a l’air de tenir – jusqu’à preuve du contraire.

bérénice dit: à

Delaporte, je n’ai rien de plus à dire que ce constat que souvent, trop souvent les prêcheurs,quelque religion qu’ils défendent font montre de comportements amoraux , les catho et la pédophilie, les musulmans et le sort qu’ils réservent aux femmes ( en Syrie elles sont tuées après avoir été violées , honte de la famille justifiant qu’elles soient éliminées purement et simplement) . Ici peut-être a-t-on cette chance de pouvoir de temps à autre d’entendre leurs plaintes ou dépositions quand elles osent s’affranchir du joug religieux ou sociétal.

bérénice dit: à

Et cette femme serait une affabulatrice? Pourquoi dans ces conditions le retient-on?

Jean Langoncet dit: à

Mieux : Gilbert et Marine vont sur un bateau … Chalut

Delaporte dit: à

« Delaporte, la note mentionne une réservation, il devrait être facile de vérifier l’embarquement . »

Oui, il faudrait en être sûr.

D. dit: à

01 Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel :

02 un temps pour donner la vie, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher.

03 Un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour détruire et un temps pour construire.

04 Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser.

05 Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour les amasser ; un temps pour s’étreindre, et un temps pour s’abstenir.

06 Un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter.

07 Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler.

08 Un temps pour aimer, et un temps pour ne pas aimer ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.

09 Quel profit le travailleur retire-t-il de toute la peine qu’il prend ?

10 J’ai vu la besogne que Dieu impose aux fils d’Adam pour les tenir en haleine.

11 Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps. Dieu a mis toute la durée du temps dans l’esprit de l’homme, mais celui-ci est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite du début jusqu’à la fin.

12 J’ai compris qu’il n’y a rien de bon pour les humains, sinon se réjouir et prendre du bon temps durant leur vie.

13 Bien plus, pour chacun, manger et boire et trouver le bonheur dans son travail, c’est un don de Dieu.

14 Je le sais : tout ce que Dieu fait, à jamais, demeurera. À cela, il n’y a rien à ajouter, rien à retrancher. Dieu fait en sorte que l’on craigne en sa présence.

15 Ce qui est a déjà été, ce qui sera a déjà existé. Dieu fera revenir ce qui a passé.

16 J’ai vu encore sous le soleil la corruption sur le siège du droit, la corruption sur le siège de la justice.

17 Je me suis dit : le juste et l’injuste, Dieu les jugera, car il y a un temps pour chaque chose et un jugement pour chaque action.

18 Je me suis dit à propos des fils d’Adam : Dieu les met à l’épreuve pour leur montrer qu’ils sont comme les bêtes.

19 Car le sort des fils d’Adam et celui de la bête sont un seul et même sort. Comme est la mort de l’un, ainsi la mort de l’autre : ils ont tous un seul et même souffle. L’homme n’a rien de plus que la bête : tout est vanité.

20 Tout va vers un même lieu : tout est tiré de la poussière, et tout retourne à la poussière.

21 Qui sait où va le souffle des fils d’Adam ? Monte-t-il vers le haut, tandis que le souffle de la bête descendrait vers la terre ?

22 Je ne vois rien de mieux pour l’homme que de jouir de son ouvrage, car tel est son lot. Qui donc l’emmènera voir ce qui, après lui, sera ?

du livre de l’Ecclésiaste

Delaporte dit: à

Avez-vous le niveau d’un CM2 en maths ? Répondez à la question :

Malik prépare des cookies. Quand il essaie de les partager équitablement entre 2, 3 ou 4 de ses amis, il en reste toujours 1 pour lui. Combien de cookies a-t-il pu préparer ?
– 13
– 11
– 9

rose dit: à

0h06
non

Jean Langoncet dit: à

3 en 2 sans les modos

Widergänger dit: à

Généalogie de Wgg, c’est même sur le site des favorites du roi Louis XIV, où on indique ses origines juives séfarades et sa liaison avec Louis XIV qui dura de nombreuses années :

Lydie de Rochefort-Théobon, comtesse de Beuvron

Née la même année que le Roi-Soleil, Lydie dite de Rochefort-Théobon était la fille du marquis Jean de Rochefort-Théobon et Anne de Chaussade de la Mothe, dame de Roquefère. Par son père, elle venait d’une ancienne famille noble et dont la noblesse remonte au Moyen-Age. Elle est aussi descendante par sa mère de juifs séfarades. Elle était d’origine périgourdine. Elle naquit probablement au château de Lespinasse à Bergerac où elle passa en enfance. Elle portait le nom d’un petit hameau situé au sud-ouest de Bergerac.
http://favoritesroyales.canalblog.com/archives/2012/06/06/24432945.html

Widergänger dit: à

Et là, on peut voir ls liens avec ma famille à travers Henrye d’Al.ba :
Jean II de Rochefort, fils du précédent, est né le 9 juin 1619. Il s’est marié le 8 décembre 1637 à Anne de Chaussade de La Mothe, dame de Roquefère et de Lespinassat, fille de Bernard de La Mothe et de Henrye d’Al.ba de Panisseau. De cette union sont nés Charles Bordeaux de Rochefort, Lydie de Rochefort-Théobon, Marie Guyonne de Rochefort-Théobon et Françoise connue sous le nom de mademoiselle de Loubès. Sa fille Lydie de Rochefort-Théobon, née la même année que le roi Louis XIV, en 1638, était devenue avant 1670, demoiselle d’honneur de la reine Marie-Thérèse d’Autriche. Elle devient la maîtresse du roi en 1670. Cette liaison a duré jusqu’en 1672. Madame de Montespan ayant obtenu le renvoi des demoiselles d’honneur de la reine, elle est devenue de la princesse Palatine en 1673. Le roi se reprend de passion pour mademoiselle de Rochefort en 1676. Elle s’est mariée en 1678 avec Charles d’Harcourt, comte de Beuvron, frère de François III d’Harcourt, capitaine des gardes de Monsieur, frère du roi, qui la laisse veuve le 29 septembre 1688. Avec la révocation de l’édit de Nantes, en 1685, Lydie de Rochefort-Théobon calviniste se convertit au catholocisme. Elle est morte au château de Marly le 23 octobre 1708.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Théobon

Widergänger dit: à

Madame de Sévigné parle de Lydie de Rochefort de Théobon, qui fait donc partie de ma famille par sa mère (descendante de juifs séfarades de Navarre, parce qu’il existe un duc d’Al.ba en Navarre à l’époque où ils y vivaient selon un autre Dictionnaire de la noblesse) : « Le roi s’en servit l’année dernière à Chambord », écrit Madame de Sévigné. Et il s’en servit bien puisqu’il recommença à s’en servir en 1676… Elle était reçue au château de Marly, où le roi ne recevait que des intimes triés sur le volet. C’est dire l’intimité qu’elle a entretenue toute sa vie avec Louis XIV jusqu’à sa mort au château même de Marly, survenue le 23 octobre 1708 à l’âge de soixante-dix ans, dont parle le duc de Saint-Simon dans ses Mémoires et à plusieurs endroits (j’en connais au moins trois). L’ambassadeur de Prusse, Spanheim, en parle également dans ses courriers au roi de Prusse en raison de sa liaison avec le roi, et la Princesse Palatine dans ses lettres à sa famille du Palatinat pour en dire le plus grand bien. Des lettres très nombreuses, malheureusement perdues, qu’évoque Saint-Simon, ont existé entre la Princesse Palatine et Lydie de Rochefort de Théobon quand Monsieur l’a exilée de la Cour de Versailles par jalousie.

Widergänger dit: à

Les Rochefort sont également affiliés aux Caumont, dont un descendant fut député socialiste à la Chambre des députés, décédé en 2017, et même au fameux Talleyrand issu d’une grande famille périgourdine.

La ville de Ténac dans le Périgord possède un blason constitué du blason de ma famille qui y possédait le château de Panissau, toujours actif comme résidence, et du blason de la famille de Caumont.

Je trouve ça passionnant de voir qu’un famille de juifs séfarades se retrouve mêlée à de très nombreuses familles nobles du Périgord plus ou moins prestigieuses. Je n’en tire vraiment aucune gloire personnelle, mais du point de vue historique c’est remarquablement intéressant. Et le nier est ridicule, c’est nier l’histoire de France dans ses facettes multiples et la place que peuvent y avoir jouée les juifs séfarades, et c’est nier l’histoire de l’Europe, puisque chassés d’espagn parce que juifs, ils furent chassés de France parce que chrétiens calvinistes, pour se retrouver à Amsterdam, et finalment dans un stetl de Pologne, puis en Russie, à Pskov et à St-Pétersbourg, pour revenir un jour de 1905 à Paris. C’est toute l’histoire de l’Europe qui défile sous nos yux à travers eux. Et c’est c’est bien cette histoire que je compte conter à travers le fantôme d’Auschwitz en le menant à bonne fin, que ça vous plaise ou nom, mes braves petits chéris.…

JC..... dit: à

La veille étant le préliminaire du lendemain, souhaitons dès aujourd’hui un Bon Nouvel An chinois 2018 à nos frères et soeurs aux yeux largement débridés !

JC..... dit: à

Joue gauche, bisous à l’ail ; joue droite bisou à la cade. Pour rose, la plus belle de nos fleurs de blog !…

JC..... dit: à

Athée comme un phoque, persuadé qu’au delà de la vie il n’y a rien, strictement rien, je me félicite qu’un organisme malade comme celui de cette brave Bernadette fasse une sortie de route bénéfique, et guérisse de façon inexplicable.

On peut appeler ça un miracle ! Naturel ou divin, suivant qu’on ait les pieds sur terre ou la tête dans la lune….

rose dit: à

il est possible d’ avoir en même temps les pieds sur terre et la tête dans la lune.
on a bien vu il y a peu une fille faire un grand écart dans le ciel avec des patins à glace aux pieds.

bonne journée JC

rose dit: à

dslée JC de vous reprendre de bon matin c’ est le cade.
ou genévrier me semble- t’ il

rose dit: à

au roi de Prusse en raison de sa liaison avec le roi
c dégoûtant : ils pourraient se tenir les rois et donner exemple au bon peuple.

moi aussi je suis issue de la cuisse gauche d’ un seigneur napolitain. comme il a abandonné la jeune vierge qui ne l’ était plus dès engrossée, je peux ce soir saucer mon quignon de pain dans la soupe.

rose dit: à

j’ accepte volontiers les deux bisous et vous renvoie la pareille
deux qui claquent
un au chocolat noir et un au fromage

Bloom dit: à

C’est la dix-huitième fusillade dans une école américaine depuis le début de l’année, soit en quarante-six jours. Armé d’un fusil semi-automatique, un homme de 19 ans a ouvert le feu, mercredi, jour de la Saint-Valentin dans le lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, au sud-est de la Floride, faisant dix-sept morts et semant la panique parmi les élèves retranchés dans leurs classes ou tentant de s’échapper-

C’est un attentat terroriste.

Delaporte dit: à

Extraordinaire document, la mère de Maëlys s’exprime par une lettre adressée à sa fille et à l’assassin de celle-ci sur Facebook. Un témoignage poignant de désespoir :

« Il aura fallu attendre cinq mois et demi pour qu'[il] parle enfin. Toi [Nordahl Lelandais], Maëlys va te hanter nuits et jours dans ta prison jusqu’à ce que tu crèves et que tu ailles en enfer. Maëlys avait la vie devant elle. On ne la verra plus jamais. Je ne pourrai plus la serrer dans mes bras et lui dire à quel point je l’aime. Mon petit ange, je n’ai pas pu te protéger et cette culpabilité me poursuivra encore très longtemps. Maëlys, je suis si fière de toi mon poussin, tu es si belle si souriante, tu es ma merveille, mon rayon de soleil, tu seras toujours dans mon coeur. Que justice soit faite et que plus jamais un enfant ne subisse de tel acte. Tu nous manques tellement. Ton combat, on le mènera jusqu’au bout ma princesse. 4 ❤❤❤❤ unis pour la vie pour toujours. »

rose dit: à

oui
attentat terroriste
figés par la peur sont ils là- bas

Allusion au livre de Romain Gary, et de sa fidélité forcenée aux désirs de sa mère,

non franck johannes
ce n’ est pas une fidelité forcenée aux désirs de Mina.
chacun a le droit de relire la promesse de l’ aube. il a fait comme il a pu romain et a été un peu démuni.
sa mère elle a bataillé pour le soutenir incessamment. elle est bcp plus altruiste que ce que vous suggérez.

Delaporte dit: à

Pour Dostoïevski, le pire crime qui pouvait exister était le martyre d’un enfant innocent ; cela remettait même en doute l’existence de Dieu…

Bloom dit: à

cela remettait même en doute l’existence de Dieu…

C’est l’argument qu’utilise Comte-Sponville (plus généralement la souffrance des enfants – les pavillons des enfants cancéreux) pour réfuter l’existence de dieu.

rose dit: à

mon bonjour affectueux à Muriel Pénicaud, madame Las Vegas puis ministre.
Si dans son entretien avec imbu de lui- même elle pouvait confirmet que le burn out professionnel c’ est du pipi de roitelet, cela nous rassurerait nous autres, ceusses qui avons tout donné sans trop compter en retour.

Delaporte dit: à

« C’est l’argument qu’utilise Comte-Sponville (plus généralement la souffrance des enfants – les pavillons des enfants cancéreux) pour réfuter l’existence de dieu. »

Il y a aussi l’argument récent de Quentin Meillassoux, consistant à Dire que Dieu n’existe pas « encore » (cf. son texte, disponible sur Internet, sur « le Dieu à venir »). Une interrogation fondamentale (pour un chrétien, en particulier).

rose dit: à

le pire crime qui pouvait exister était le martyre d’un enfant innocent

je le sais bien mais pas la haine, pas la haine.

Delaporte dit: à

« Passionnant récit de la critique Josyane Savigneau sur les aventures de son amitié avec l’écrivain Philip Roth. »

Tout ce qui provient de cette petite bonne femme est d’une médiocrité incroyable. Elle a d’ailleurs un surnom dans Paris… Et Roth n’est-il pas en vérité un écrivain particulièrement surfait ? Bonne nouvelle : il a arrêté d’écrire, il est à la retraite…

JC..... dit: à

Quittons nous définitivement pour deux heures – mon fauteuil roulant R&R piaffe d’impatience à l’idée du jogging matinal – sur une question terrifiante :

« Est il JUSTE qu’un homme qui a tué un enfant sans défense, vive, lui, abrité en cellule au frais de la société puis relâché quelques années plus tard afin de couler une paisible retraite de meurtrier voire d’assassin ? »

JC..... dit: à

Désolé, rose ! D’accord, pour moi le cade c’est l’arbuste et la cade c’est l’huile de cade : je continuerai pour ma part à déguster cette merveille : la cade de l’Estaque !

Ed dit: à

Les États-Unis, ce pays du Tiers-monde où tous les quatre matins, un cinglé tue ses camarades de classe à l’arme à feu.

Bloom dit: à

Et Roth n’est-il pas en vérité un écrivain particulièrement surfait ?

Comparé à vous, « en vérité », c’est sûr; c’est presque un quasi-nul, un crypto-médiocre. Son dernier roman, Némésis, sur les ravages de la polio dans le New Jersey, que l’on étudie en classes préparatoires (c’est dire s’il est mauvais), a été encensé par un autre écrivain surfait, le Nobel 2003, JM Coetzee dans la NYRB
http://www.nybooks.com/articles/2010/10/28/moral-brink/
Updike, Bellow et Roth ne sont qu’une coterie de surfaits qui n’arrive pas à la cheville de votre production, sans égale dans la maitrise consommée de la litote hyperbolique proleptico-sylleptique.

bérénice dit: à

Delaporte, 6h31 mon point de vue sans rien avoir lu est que c’est à chacun de le faire exister. Ce n’est pas « l’entité » suprême et les doctrines n’auraient dû servir (ne devraient) qu’à éclairer la trajectoire idéale des hommes, du moins pour la chrétienté qui défend l’amour , la charité, la compassion me semble-t-il.

rose dit: à

je ne savais pas que l’on mangeait ni l’ existence de l’ huile de cade JC.
en assaissonement ?

oui absolument pour protéger l’ innocence des enfants.à 100 pour cent.

rose dit: à

à l’arme à feu

où les armes de guerre sont en vente libre

rose dit: à

maitrise consommée de la litote hyperbolique proleptico-sylleptique.

tant qu’ on la maîtrise celle-là…tout baigne : toutefois, sur le plan de créer un précédent, dslée, ils ne vous arrivent pas à la cheville.

rose dit: à

non ce n’est pas juste. c’ est même.fondamentalement injuste.

bérénice dit: à

La justice française en 23ème position sur les 28 européens va devoir affronter une réforme ( budgétaire nous dit on) .

bérénice dit: à

Bellow , quel est son registre? suis en quête d’auteurs à explorer qui pourraient me passionner.

la vie dans les bois dit: à

« Un témoignage poignant de désespoir »

D’une maman pour sa fille, 9 ans, assassinée.

Qui vient d’avoir confirmation que Maëlys est morte.
Que celui que tout désignait comme le coupable, l’est réellement.
Qui accorde encore, à cet instant, de l’entendement, peut-être chrétien, à celui qui a commis ce crime horrible.
Et qui croit peut-être encore, à cet instant, à cette « demande de pardon » de l’assassin de sa fille.
Alors que ce  » involontairement », lâché par Lelandais, pour avouer son crime laisse présager d’une horreur sans nom.
Que de courage, le combat de cette maman va lui demander.

J’ai été choquée par ce qui a déclenché le  » déclic » et qui a permis l’aveu de Lelandais.
Son avocat semble avoir eu une intuition incroyable, pour faire craquer son client.

la vie dans les bois dit: à

princesse. 4 ❤❤❤❤

hasard du logiciel, ces coeurs apparaissent tantôt noirs, tantôt rouge sang.

JC..... dit: à

« Les États-Unis, ce pays du Tiers-monde où tous les quatre matins, un cinglé tue ses camarades de classe à l’arme à feu. » (Ed)

Si les USA sont un pays du Tiers monde, tous les autres pays sont encore plus bas, beaucoup plus bas, infiniment plus bas … Raison garder !

bérénice dit: à

Il est probablement l’auteur d’autres crimes, une escalade jusqu’à ce qui peut être qualifier d’au-delà de toutes limites, ce serait, si d’autres disparitions portaient sa signature, comme s’il avait cherché à transgresser au delà des précédents jusqu’à atteindre le meurtre de trop .

la vie dans les bois dit: à

Et Roth n’est-il pas en vérité un écrivain particulièrement surfait ?

Je pense aussi que Roth n’a plus grand’ chose à écrire, en ce sens d’innovant.
Et qu’il a probablement choisi la meilleure option: s’arrêter.

bérénice dit: à

J’ai été choquée par ce qui a déclenché le » déclic » et qui a permis l’aveu de Lelandais.

il n’avoue que ce qui peut être irréfutablement et scientifiquement prouvé, comme dans les séries. Ce que n’importe quel criminel froid et intelligent ferait, je présume. Pas de preuve, pas de crime.

la vie dans les bois dit: à

Et qu’il a probablement choisi la meilleure option: s’arrêter.
Ou alors du moins momentanément. Le temps qu’il prenne de nouveaux repères, débarrassés de tout affect testostérone. Je le vois mieux ainsi.

Bloom dit: à

Et qu’il a probablement choisi la meilleure option: s’arrêter.

Puissent d’autres suivre son exemple.

la vie dans les bois dit: à

Oui, ce qui est remarquable, c’est que Lelandais s’adapte à chaque preuve scientifique qu’il lui sera impossible de nier.
Il ne s’agit pas ici d’intelligence, sauf à placer la barre très très bas.
Ainsi l’adn ne le fait pas parler, mais le sang, si.

JC..... dit: à

L’arme à feu n’est pas l’outil le plus dangereux.

La jeunesse est en plus grand danger à cause d’outils connus pour être moins bruyants : l’arme de la non-éducation parentale, l’arme religieuse et l’arme stupéfiante…

bérénice dit: à

Une grande librairie ce soir dédiée aux classiques.

Bloom dit: à

“The tragedy of the man not set up for tragedy—that is every man’s tragedy.”
P. Roth, Ameriacan Pastoral

la vie dans les bois dit: à

Et qu’il a probablement choisi la meilleure option: s’arrêter.

Oui, pour pouvoir le souhaiter il faut au préalable l’avoir lu.
Ce que j’ai fait, avec plusieurs romans.
Son meilleur à mon sens: La tache.

renato dit: à

« La question de l’observation, par exemple — fragment d’un post déjà mis en ligne ici :

Il y a de là quelques années j’ai lu que Nabokov avait à un moment songé de se dédier à la peinture ; qu’il avait suivi un cours et qu’il avait abandonné cette voie parce que son professeur n’était jamais satisfait des résultats de ses efforts (il s’agissait de copier une boîte à lettres), car, si mon souvenir est bon, Nabokov était faible en observation, donc en analyse ; selon moi, il était probablement induit en erreur par la conviction que l’idée dépasse, ou peut dépasser, les limites de la matière.

Toutefois, ailleurs, Nabokov dit : A writer should have the precision of a poet and the imagination of a scientist.

Evidence dit: à

JC Landouille : « plus bas, beaucoup plus bas, infiniment plus bas »… comme son cerveau !

bérénice dit: à

lv, il sait garder son sang froid, à mon avis il a su semer la mort en d’autres circonstances sans tomber, cela suppose un minimum de réflexion et de stratégie, de calcul- – j’y vois un minimum d’intelligence, un à propos, un aplomb qui ne se laissent pas démonter pour autant ( une mort d’enfant, ce n’est pas rien) etsi l’on pense que des adultes de force égale y sont passés avant. Comment a-t-il procédé pour ce malheureux militaire qui n’était pas tout à fait sans ressource physique pour se défendre, dans quel traquenard l’a-t-il attiré.

Bloom dit: à

« But the danger with hatred is, once you start in on it, you get a hundred times more than you bargained for. Once you start, you can’t stop. I don’t know anything harder to control than hating. Easier to kick drinking than to master hate. And that is saying something.”
P. Roth, The Human Stain

la vie dans les bois dit: à

Mais les bois alentour n’ont pas fini de livrer leurs secrets…
Et le pire est à venir.

m’rappelle un truc shakeaspearien ,  » le pire », tiens.

bérénice dit: à

La tache, la pastorale, portnoy et son complexe, un homme . La pastorale , construction de qualité.

renato dit: à

“Vous êtes sûre de la présence du bleu chez Rothko”

Rothko bleu ; bleu et jaune ; bleu et gris ; vert et bleu… puis, blanc et vert dans le bleu (un bleu plutôt azur…).

bérénice dit: à

il me faudrait posséder plus de références mais suis-je la seule à constater , injustement?, que les oeuvres romanesques et cinématographiques sont teintées de l’âge de leurs auteurs, Un homme pour finir m’a déçue, est-ce son dernier?

Ed dit: à

Question. Pourquoi doit-on léguer sa fortune à ses enfants ?
J’ai beau chercher, tourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas de réponse moralement ou même logiquement plausible.
Les Français sont ridicules.

JC..... dit: à

« Pourquoi doit-on léguer sa fortune à ses enfants ?
J’ai beau chercher » (Ed)

T’as combien d’enfants sorti de ton ventre plat, mon bébé ?

JC..... dit: à

Portnoy, un homme, la tache, ne pas cracher sur Roth trop vite !

Garder son glaviot pour le seul livre, remarquable, de Romuald Charles-Henry Adolphe EVIDENCE : « Ma vie conne d’obsédé bon à rien »

JC..... dit: à

Portnoy, un homme, la tache, ne pas cracher sur Roth trop vite !

Garder son glaviot pour le seul livre, remarquable, de Romuald Charles-Henry Adolphe EVIDENCE : « Ma vie c.onne d’obsédé bon à rien »

renato dit: à

Voyons closer ! lorsque rien n’est fait, pas de reforme de la curie, pas de véritable action contre les pédophiles, et par-dessus le marché on s’affiche avec un dictateur, le miracle c’est un bon leurre si on veut duper les fidèles.

bérénice dit: à

Les Français sont ridicules.

JJ Rousseau a tout bonnement abandonné sa progéniture, cela n’a pas nui à son travail philosophique ( peut-être même est-ce une production auto-réflexive) son oeuvre et encore moins à l’héritage qu’il nous a légué, l’homme est naturellement bon , y’a pas à mégoter.

Chaloux dit: à

« Que ça vous plaise ou nom, mes braves petits chéris.… »

Début d’aveu?

bérénice dit: à

Mais suisse? ce qui justifierait .

renato dit: à

1 — je ne comprends pas cet acharnement sur les affaires privées d’une famille ; je veut bien que JH soit vécu comme une propriété publique, mais cela ne justifie rien.
2 — JJ Rousseau a abandonné ses enfants pour de bonnes raisons, un tas de parents devraient montrer autant de conscience aujourd’hui.

renato dit: à

Cela dit, si l’homme était naturellement bon ça se saurait.

Ed dit: à

Quel rapport entre abandonner un enfant et ne pas lui laisser son héritage ? Allez on mélange tout dans un wok, comme ca on évite de réfléchir. Classique.

JC..... dit: à

Non seulement Jean jacques ROUSSEAU est un scribouillard surfait, mais c’est un gros dégueulasse d’avoir abandonné femme et enfants…

Dire le contraire vous classe au fond d’un trou moral de grande profondeur !

JC..... dit: à

Ed, comme je vous comprend de vous montrer discrète sur votre progéniture !….

Ed dit: à

« T’as combien d’enfants »

Quel rapport ?
J’ai un père, assez friqué, et honnêtement je ne me jetterais pas sur son héritage à sa mort. Je préfère travailler (un mot inconnu pour Laura Smet j’imagine).

renato dit: à

Rousseau était schizophrène, en abandonnant ses enfant leur a rendu service.

JC..... dit: à

« Jean-Jacques Rousseau abandonnera ses cinq enfants et écrit, en 1751, à Madame de Francueil : « je gagne au jour la journée mon pain avec assez de peine, comment nourrirais-je une famille ». »

ROUSSEAU est une pure ordure !

Quelle belle raison d’engrosser et de ne point assumer sa responsabilité d’engrosseur : un pur et simple salauud. Et ça vous écrit l’Emile sans honte ….

Ed dit: à

JC

Si j’avais eu un père comme vous, j’aurais préféré être abandonnée 🙂
Mais chose promise, chose due : nous nous marierons et je serai votre Boudou !
Non plus sérieusement, ce n’est pas le débat que j’ai voulu lancer. Personne n’a répondu à ma question sur l’héritage aux enfants obligatoire. Au lieu de ca, la discussion a dévié et je le regrette.

Evidence dit: à

9 heures 15 : et un sal.aud qui a abandonné ses trois fils ?

renato dit: à

“Question. Pourquoi doit-on léguer sa fortune à ses enfants ?”

En France, parce que la loi française le dit.

JC..... dit: à

« Et je répète : les Français sont ridicules. » (Ed)

Absolument ! Vous avez bien raison ! Complétons la liste…. Les Ecossais sont avares, les Juifs sont pleins de pognon, les Arabes sont fourbes, les Corses sont vindicatifs, les Australiens couchent avec les brebis, les Italiens chantent tout le temps, les Anglais sont tous fiotteux, les Russes boivent comme des trous, les Polonais sont toujours saouls, les Allemands sont des brutes, les Chinois mangent des clebs,…. etc, etc ….

JC..... dit: à

Plus sérieusement, le code Napoléon organise les successions

Même à l’agonie, dans un dernier réflexe de salubrité publique, je ne pourrai pas léguer mon café au Polonium 210 à Son Evidence Bonne à Enfermer !

D. dit: à

Delaporte dit: 15 février 2018 à 0 h 14 min

Avez-vous le niveau d’un CM2 en maths ? Répondez à la question :

Malik prépare des cookies. Quand il essaie de les partager équitablement entre 2, 3 ou 4 de ses amis, il en reste toujours 1 pour lui. Combien de cookies a-t-il pu préparer ?
– 13
– 11
– 9

C’est impossible, Delaporte. C’est ce qu’il faut répondre. Et muter le « professeur des écoles ».

bérénice dit: à

8h57 je souhaitais ironiser sur les raisons qui président aux choix, à l’expression, à la réflexion qui parfois empruntent des chemins inattendus – à partir de sa propre histoire, il est possible d’aboutir par la pensée à l’extrême opposé en matière de principes défendus. C’est tout de même étonnant ce résultat, à moins d’avoir à déplorer des comportements insoutenables je rencontre quelques difficultés à comprendre les raisons de celui-ci. Dans mon archive personnelle, un cas de menace de dés-héritage par des parents, la raison en était un mariage indésiré.

Ed dit: à

« Parce que la loi le dit » n’est pas une réponse.

Je parle économie, morale et sociologie. La loi peut raconter n’importe quoi (c’est le cas de celle-ci) donc ca ne m’intéresse pas comme justification.

Nicolas dit: à

Pas pareil, la femme de Gates ne va pas hériter non plus.

bérénice dit: à

Quel rapport entre abandonner un enfant et ne pas lui laisser son héritage ?

c’est une façon de le renier, ne rien lui laisser comme une volonté par delà la mort de ne pas être le parent légataire soit le parent ( en droit français).Mais un juriste nous renseignerait s’il existe des conditions qui dans ce pays autorisent à déshériter un descendant direct.

Bloom dit: à

Camp de prisonniers australiens affectés par les Japonais à la construction de la ligne reliant le Siam à la Birmanie, 1944.

“The God way. Talking about God this and God that. F.ck God, he had actually wanted to say. F.ck God for having made this world, f.cked be his name, now and for f.cking ever, f.ck God for our lives, f.ck God for not saving us, f.ck God for not being here and for not saving the men burning on the f.cking bamboo.”

― Richard Flanagan, The Narrow Road to the Deep North 5booker Prize 2014)

bérénice dit: à

La loi peut raconter n’importe quoi

elle est alambiquée et pas facile à faire valoir, mais elle a été pensée et doit être respectée, appliquée, défendue.

christiane dit: à

Ajoutons, cher Renato, le jaune-rouge-et-bleu et mon préféré : le brun-et-bleu, les deux de 1953, un d’une collection privée, l’autre à Los Angeles (musée d’art contemporain).
Toujours ces trois bandes de couleur, superposées. Q’y cherchait-il, Bérénice ?
peut-être d’opposer es tons tantôt lumineux, tantôt opaques, éblouissants ou sourds. Pas éloigné des recherches de certains peintres impressionnistes qui essayaient de traduire les lumières et les ombres par des couleurs jusqu’à eux inemployées et plus tard pour les expressionnistes, la même recherche avec des tons encore nouveaux et imprévisibles (ombres vertes, par exemple). Ce sont des artistes captifs des couleurs et de leurs influences réciproques les unes sur les autres. Comme dans la lumière, un arc-en-ciel, un coucher de soleil, une aurore boréale…
Beaucoup de métiers de la décoration d’intérieur ont repris leurs palettes.
Mais chez Rothko, il y a une profondeur méditative dans les salles où sont regroupées ses œuvres, et JJJ a raison de parler de silence et de contemplation.
Au musée d’art moderne de la ville de Paris, en 1999, il y a eu une étonnante exposition de ses œuvres, la première à Paris.
Ce reportage modeste en donne une belle mémoire.
Le matin de bonne heure ou en fin de journée, il y avait peu de monde et c’était très… silencieux.

http://www.ina.fr/video/CAB99009960

Bon, j’arrête avec ma passion Rothko si non Laura va s’agiter !

bérénice dit: à

la loi s’efforce de défendre la morale en vigueur dans un territoire défini tant geographique que juridique, pourquoi sinon condamner le vol, le viol, l’escroquerie, le mensonge, le meurtre, la violence,l’effraction, le vandalisme, l’évasion fiscale,l’agression, l’association de mal-faiteurs etc etc ( bien et mal sont après tout des notions morales).

obs dit: à

Il ne s’agit pas de « se jeter sur l’héritage de son père » Ed, mais avouez que si celui-ci vous déshéritait totalement, vous ressentiriez plus que la perte de l’argent. Vous vous demanderiez ce que vous avez bien pu lui faire pour qu’il en arrive là. Très douloureux si vous l’aimez.

bérénice dit: à

10h07 ed a exprimé un sentiment d’amour filial du genre faiblard et de l’argent se fiche, elle préfère bâtir seule sa fortune sans rien devoir.

Ed dit: à

« Très douloureux si vous l’aimez. »

Moui. Et je vous rassure, je suis à l’abri de la douleur.

Pat V dit: à

Pat V dit: 14 février 2018 à 20 h 50 min

l’azur signé Rothko

Vous êtes sûre de la présence du bleu chez Rothko, Bérénice?

***
Et l’ autre qui répond sentencieusement, lourdement, pédantesquement, sans humour aucun.

Laura Delair dit: à

christiane 9 h 59 : je ne m’agite pas… votre accaparement de Rothko est agaçant, vous donnez l’impression que vous seule l’admire et/ou le comprend… comportement intéressant à étudier après celui de votre ami JC.

Lavande dit: à

D. 9h26: votre commentaire est de l’humour à prendre au second degré?
Le nombre de cookies moins 1 doit être un multiple de 3 et de 4 (ce qui inclut 2).
C’est donc:
(n x 3 x 4) + 1
pour n=1 on trouve 13, ce que Rose avait vu tout de suite.

Ed dit: à

Pas pareil, la femme de Gates ne va pas hériter non plus.

Vous chipotez là. Je voulais porter la réflexion sur l’obligation de transmettre sa fortune à ses enfants à sa mort. Je trouve la loi française mal faite, un reste coriace de patriarcat. L’héritage est une notion très injuste et en théorie, ne rien laisser à sa descendance serait une sorte de justice au sein des hommes, l’équité entre les bien et les mal nés. C’est une vision très américains au final. D’où l’exemple de ces milliardaires qui ne veulent pas plonger leurs progénitures dans l’apathie en leur léguant trop de sous.
Je le rappelle : la question est traitée dans « Le capital au XXIe siècle » de Thomas Piketty. J’ai immédiatement pensé à ce livre en entendant parler de cette histoire de droit américain/droit français.

Pat V dit: à

Mais chez Rothko, il y a une profondeur méditative

Mais Christiane comment expliquez-vous votre habitude de toujours sentimentaliser?
L’ effet de méditation ne peut provenir que de la personne qui regarde.
Comment pouvez-vous qualifier une profondeur matérielle avec un terme de psychologie?
Bien à vous.

Nicolas dit: à

Je chipote pas c’est une question de libéralisme pas de patriarcat. D’autre part Gates va filer 1 million de dollars je crois à chacun de ses enfants.

Ed dit: à

Non. Ca n’est pas DU TOUT une question de patriarcat. L’héritage n’est que le pilier du patriarcat…
Un million de la fortune de Bill, ca équivaut à 10 EUR pour les gens normaux.

#mauvaisefoi

Nicolas dit: à

Gates ne va pas donner son argent à l’Etat…

Nicolas dit: à

La parriaache c’est le chef de famille, qu’il donne son argent à sa femme ou ses enfants c’est la même démarche… Le patriarcat en France consiste plutôt d’ailleurs à vouloir que les femmes ne travaillent pas puis à repartir l’héritage entre la femme et les enfants…

Pfff dit: à

« Je trouve la loi française mal faite »

Mais non, mais non puisque VOUS gardez le droit de refuser cet héritage. Donc, n’hésitez pas Ed.

zerbinette dit: à

J’ai une autre conception concernant l’argent et nos enfants : je ne veux pas qu’ils attendent notre mort pour hériter* (ou pas), je préfère les aider dans la vie quand ils en ont besoin (logement à acheter, installation dans un métier, études des petits enfants, vacances et voyages etc…)

* je fais partie d’une famille de centenaires…

Nicolas dit: à

Quelle est la logique si une femme « travail » pour son mari, élève les enfants fait la vaisselle et ne touche donc pas de retraite pendant que son mari veille à sa carrière professionnelle et puis transmettre heritage aux enfants et non pas au « dernier des vivants »?

Bloom dit: à

Bonne nouvelle, le terme « terminal de poche » paru au journal officiel du 27 décembre 2009 est désormais remplacé par celui de « mobile multifonction » (en anglais « smartphone »).

bérénice dit: à

, un reste coriace de patriarcat.

vous en donnez l’illustration, si un homme français en proie au grand âge s’amourache pour finir d’une belle femme vénale qui emporte par ses charmes le magot, le patriarche entièrement libre de décider; pensez-vous que ce serait justice pour les enfants qu’il aurait semé, éduqué, aimé avant la survenue de tsunami sénile? Le droit français a mis en place une protection des descendants directs, les américains laissent toutes latitudes au légataire.

Laura Delair dit: à

Vous ne vous remettez jamais en question, christiane ?… il serait temps !

bérénice dit: à

Rose soulignait la dimension affective de l’argent, on ne donnerait qu’à ceux qu’on aime. Argent-cadeau comme marque d’attachement, preuve du sentiment quand il n’est pas utilisé pour acheter un objet ou un sentiment – les gens fortunés en souffrent d’ailleurs ne sachant plus si c’est eux( personnalité, culture, attrait physique) ou leur argent qui retient et entretient le désir. Argent plaisir.

Janssen J-J dit: à

@ au distingué olivier céna de la rdl…-> comme si la prétendue objectivité (censée valoir neutralité dépourvue d’affects) n’était pas aussi et surtout une pose alternative ! Une pose ayant du mal à masquer un misérable prurit de domination dans la volonté d’arbitrer dans le champ des élégances de la légitimité artistique, par un effet d’affichage d’une supériorité distinctive.

Clopine dit: à

Delaporte, « surfait », Roth ? Ah là là… Ce n ‘est pas l’admiration éperdue de Savigneau qui est choquante dans l’extrait que nous recommande notre hôte -rien de plus juste et naturel. C’est juste… Comment dire ? Voilà une relation professionnelle, à mes yeux, entre une journaliste-critique et un des plus grands écrivains de son temps. Rendez-vous à intervalles réguliers, puisque dépendants de l’actualité de l’auteur, caprices de la star (qui doit en avoir ras le bonbon d’assurer ainsi, in petto, la promotion d’une oeuvre qui n’en a pas besoin, vu qu’elle tient parfaitement debout toute seule), et inégalité de la relation, puisque Savigneau a besoin de Roth pour son papier, et que Roth n’a nul besoin, en vérité, de Savigneau, sinon peut-être pour rassurer son ego -dont nous savons, nous ses lecteurs, à quel point il peut être tourmenté…

Donc, pendant toutes ces entrevues, en réalité, il ne se passe rien. Rien ! Mais ce ne peut être suffisant, voyons, pour la critique, qui cherche à toute force à avoir quelque chose à dire, non sur Roth mais sur elle. Elle nous livrera donc cette anecdote stupéfiante, renversante, bouleversante : un jour, Roth lui a envoyé un trombone à la figure.

Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l’impact de ce trombone. Savigneau, elle, oui. Elle pourrait déclarer qu’elle l’a conservé pieusement, en souvenir (après tout, si Hugo, Proust ou Giono vous refilait un de leurs cure-dents, peut-être seriez-vous tentés de préserver la chose ?). Non. Elle le garde par « fétichisme ». Alors là. Introduire (si je peux me permettre !) un tel substantif dans une relation à Roth, qui n’en peut mais (puisqu’il a toutes les belles filles de la terre qu’il veut…) c’est tenter désespérément de donner à cette non-relation une coloration sexuée qui, à mon avis, n’a jamais existé que dans la tête de Savigneau. Comme, à côté de ça, elle passe son temps à dire que seuls les textes de Roth l’intéressent (ben voyons), nous voyons ici la mythomanie, à côté de l’auto-persuasion, à l’oeuvre…

Pauvre Roth. Bourré de talent, riche, célèbre, et… ayant envoyé, un jour, un trombone à la tête de Savigneau. De quoi écrire un roman…

A part ça, le seul truc qui a retenu mon attention est que les synagogues, qui ont longtemps pris Roth pour Belzébuth en personne, l’accueillent et le célèbrent désormais. Là, il y aurait sûrement à dire… Mais bon, on nous enjoint de nous concentrer plutôt sur le trombone (à cou lisse, évidemment !)

Janssen J-J dit: à

je n’arrive pas à entrer dans ce débat-lage, n’ayant aucun bien à léguer à mes enfants, sinon mon amour, càd le lot de 47% de la population du pays. Pour l’instant, je donne à ma vieille alzheimémère pour compenser sa pettie retraite qui ne suffit pas à compenser son prix de journée.
Je vois plutôt les choses sous cet angle, aide des enfants aux parents… plutôt qu’héritage en ligne directe quand il y a du gateau à partager… Alors, excusez-moi avec vos histoires de johnny halliday, SVP, merci.
Je trouve qu’Ed et Zerbi ont dit les choses les plus sensées pour l’instant, mais enfin…, comme d’hab, on s’est éloigné des romans de jean lartéguy comme outils militaires. Halors, vivement un nouveau post. Bonjour à toussent.

bérénice dit: à

Ed, je ne sais plus comment ni pourquoi mais je pensais il y a peu à cette maladie de l’argent ou du profit et j’y voyais une impuissance à lutter contre l’angoisse de mort, un peu comme les psy analysent que les obèses se lestent de kilos inutiles pour se protéger du monde extérieur avec ses figurants et acteurs principaux les capitalistes insatiables et incapables de générosité , de partage feraient grossir leur fortune affectés par leur impuissance à dominer les processus de vie/mort; ils sont acculés à l’accumulation pathogène puisque l’argent, la fortune sont les instruments de leur puissance. Cependant ils mourront quand même mais avec la certitude de laisser dans le sillage familial la trace de leur passage- pharaons des temps modernes qui d’ailleurs sont aussi pour certains des philanthropes.

JAZZI dit: à

bérénice, une récente étude montre que les riches vivent plus longtemps que les pauvres.

Clopine, moi ce que je retiens surtout du papier de Jo, que je trouve journalistiquement réussi, certes dans le genre « Roth et moi » (mais Savigneau aussi a droit à son ego !), c’est que sous les synagogues on trouve parfois des… piscines !

JAZZI dit: à

Déjà, j’imagine, aller au sauna sous Notre-Dame !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et sur le débat, à Rothko,…

…il y a ce niveau, incongru prémédité, à peindre, au rouleau à blanchir son plafond, et vernir,…
…recueillir, et entreposer, par qui, pour un autre niveau, du genre, Picasso, pour industriels d’art des terreurs,!…d’états,…


…çà vaut, pour décorer, un aéroport, oui,…mais il faut faire, plus grand,…les couleurs projeter, avec un camion citerne,…
…ou autres camions pompiers, chacun à sa couleur,…plus de pinceaux,…

…ou, en est, l’art, pour exprimer, des navets du culte de soi-même,…

…la terreur politique de l’art moderne, tout et n’importe quoi, pour abrutir, les gens, et les deviser, déstabiliser,…en cultures sociales,…

…en jeux de mots, les arts, au camion – pompier,…à projeter la peinture, à frasque, pour aérodrome,…

…du côté de Proust,…un livre,…
… » Proust et la peinture « , par Juliette Monnin-Hornung, 1951.

…trop de fromage, à couches, sur abrutis d’arts,…on s’en fout,…c’est pas, mon argent,…etc,…Go,!…

bérénice dit: à

Oui Jazzi, les conditions de vie aidant cependant ils vendraient leur âme pour ne pas mourir et comme ce commerce reste impossible en dehors des déclinaisons ils s’enrichissent , soucieux de conserver leur rang dans la classe dominante, il ne disposent que ce choix comme ultime horizon.

JAZZI dit: à

Je suis contre l’héritage, première des injustice. Moi, j’ai rien reçu et je ne laisserai rien…

Bloom dit: à

j’ai rien reçu et je ne laisserai rien…

Façon comme une autre de dire « après moi, le déluge ». Different strokes.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à la guerre, comme à la guerre, pour rejoindre, le leitmotiv, du billet,…
…combattre, le fascisme, par leurs fascismes du capital, encore, plus dur, dans le sang des banquiers,…

…la terreur de l’argent, par la terreur du, le fric, c’est chic,…et surtout, avec rien, pour les nous faire vomir, de la philosophie de l’argent,…Go,!…etc,…

…démontrer, l’argent, inutile, pour vivre,…

JAZZI dit: à

Hier, j’ai vu un très beau film, dans le genre « cinéma du réel ». L’histoire d’un jeune garçon vietnamien de la campagne, dernier né de très vieux parents, mal dans sa peau. Nous le suivons, pas à pas, et en gros plans, dans un très long parcours qui le conduira de Hanoï à Bangkok en Thaïlande, où il renaitra sous le corps d’une belle et jeune femme. Rien ne nous est caché jusqu’aux moindre détails de l’opération. Touchant, troublant et édifiant…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19569676&cfilm=251843.html

JC..... dit: à

JAZZI dit: 15 février 2018 à 12 h 28 min
« Je suis contre l’héritage, première des injusticeSS. Moi, j’ai rien reçu »

Nullissime propos….!

JC..... dit: à

« Hier, j’ai vu un très beau film, dans le genre « cinéma du réel ». L’histoire d’un jeune garçon vietnamien de la campagne …/…où il renaîtra sous le corps d’une belle et jeune femme. » (JiBé)

On peut donc faire un « très beau film » avec un scénario « très beau con »…. MIRACLE !

JAZZI dit: à

Mais l’on pourrait probablement faire un très beau film en filmant un JC au plus près et au plus intime de lui-même, dans toute sa réalité ! Un tel spécimen, ça ne court pas les rues…

Hériter de JC, le pied !

D. dit: à

Je suis desolé Lavande mais c’est complètement faux. Vous n’avez qu’à vérifier. Et relisez l’énoncé que voys avez interprété à votre façon.
Par ailleurs les variables ne sont pas au programme de CM2. Vous n’avez pas le droit d’en introduire. J’espère que vous n’êtes pas institutrice parce que avec moi voys auriez fini mutée Peigne boeuf-les-choux, je vous le dis.
Non mais des fois…

Delaporte dit: à

« Updike, Bellow et Roth ne sont qu’une coterie de surfaits qui n’arrive pas à la cheville de votre production… »

On a le droit de dire du mal de Roth, et de le trouver insupportable, surtout quand ça va de pair avec Savigneau. Par contre, j’avais davantage d’estime pour Bellow, quoique son grand roman (dont j’oublie le titre… Herzog, je crois) m’ait somme toute plutôt agacé. Coetzee,… Salman Rushdie ?… N’en rajoutez plus !

JAZZI dit: à

voys voys, tu parles comme un juif du Sentier, D. ! Tu travailles dans la confection ?

D. dit: à

La réponse est que Malik n’aime pas les cookies et n’en prépare pas.
C’est tout.

JAZZI dit: à

Tu as fait un gros héritage ou tu as gagné ton argent toi-même, D. ?

JAZZI dit: à

Aujourd’hui, Delaporte, je vais aller voir « L’Apparition ». Je t’en reparlerai ensuite… Ce miracle de Lourdes, c’est pain béni pour la sortie du film ! Une promotion divine ?

Delaporte dit: à

« Aujourd’hui, Delaporte, je vais aller voir « L’Apparition ». »

Bonne séance ! Revenez-nous transformé, Jacuzzi !

Delaporte dit: à

La critique du Monde est assez dissuasive, malheureusement :

«Pourquoi pas», juge Le Monde, plus mesuré. À ce problème insoluble qui est de mêler enquête scientifique et mystère spirituel, la solution du metteur en scène «fait l’effet d’un deus ex machina destiné à concilier tant l’hypothèse de la vérité que celle du mensonge». Le quotidien ajoute, pas totalement convaincu: «Cette dialectique semble inopérante s’agissant d’un sujet aussi brûlant que la représentation de la foi au cinéma»

TRUOMPEU dit: à

rOTHKO,
puis Laura Oh Oh laura…
et DONC l’héritage des sACRés Birmans

11.12
pourquoi Psycho ALORS que c’est matériel ?

Mais c’est bein sûr
La ‘profondeur’ sur un tableau n’est qu’un
effet fictif, tout comme lorsqu’on parle de la ‘lumière’ d’un tableau… alors que coupure EDF & générateur en panne il faudrait bien une lampe de poche pour sortir du Musée malgré ses toiles si ‘lumineuses’! Sous la lumière physique la seule qui existe IRRADIANTE, cette fiction picturale résulte d’un SEUL arrangement matériel inerte et en aplats

On distingue 6 à 7 couleurs dans le spectre, dont 3 primaires et 3 complémentaires, etc…
rOTHko ne sort pas de cela en surface latérale (larg & haut du tableau et c’est déjà un ‘dégradé’ brutal? DISCONTINU), mais travaille finalement la texture de chacune (si l’on veut dans une sorte de verticalité, dans la miniprofondeur du ‘millimètre’ d’épaisseur de la matière picturale posée sur la toile) tout comme les ‘Classiques’ou autres dégradaient eux, leurs couleurs de façon latérale pour donner du relief (ou profondeur).

C’est cette pseudo tromperie matérielle et sensible (OU ILLUSION qui irritait Platon) MAIS constituant la Perspective sous ces diverses formes qui ne cesse de se répéter dans l’Histoire de la peinture

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…,@,…TRUOMPEU,…c’est, vraiment, du n’importe quoi,!…

…vous, voulez dire, qu’il est am&ricain, comme vous,!…et que vous êtes, les meilleurs artistes des profondeurs, c’est entendus, déjà, avec, tout nos cons lettrés,…
…Oui,!…il y a encire de la place,…pour stationner,!…rester bien ranger, toutefois,!…
…etc,…la peinture cow-boys,…

Janssen J-J dit: à

Quelle chance de pouvoir aller au cinéma tous les jours !… J’attends ce moment avec impatience. Jazzman, vos réponses à cette brêle de JC… m’ont beaucoup plu (plus = ce participe passé est-il orthogarphié corrèque ?, là, j’hésiteeueueueh ?). Bien à vous.

Ed dit: à

Oui, « je me suis noyé dans le bleu de ses yeux » est une phrase bateau. Pourtant la métaphore n’est jamais infondée. J’ai rencontré Leyla – non pas Elsa ! – dans un endroit des plus banals. Car aujourd’hui encore, les Tinder, les Happn et les AdopteUnMec ne sauraient remplacer la bonne vieille rencontre amoureuse sur le lieu de travail. Faire ses courses au Franprix de la rue d’Avron où n’a certes rien de très flamboyant, mais la réalité se teinte de poésie sans crier gare lorsque, les yeux rivés dans l’océan des yeux de la nouvelle caissière, je peinai à sortir ma carte bleue et à composer le code. Si à l’époque on m’avait dit que j’allais prendre autant de plaisir à faire mes courses tous les soirs pour retrouver ma caissière attitrée, j’aurais ri au nez du Cassandre. Mais dans un premier temps, mon destin me sembla tout sauf funeste. J’avançais pas à pas dans ma conquête, car pêcher un gros poisson dans ses propres eaux n’est jamais chose aisée. Pour la belle, je n’étais qu’un client parmi tant d’autres, qu’une accumulation d’articles sur un tapis roulant, qu’un consommateur de passage qu’on salue avant de lui demander s’il paye par carte ou en liquide. Or malgré l’effet liquéfacteur de son regard, je pris un jour mon courage à deux mains et proposai à Leyla – j’avais décroché son prénom une semaine auparavant – de boire un verre après la fermeture de la supérette. J’avoue m’être senti très faible quand elle accepta avec un grand sourire. Je me rappelle encore de ses mots « Pourquoi pas ? ». Ce premier succès fût le résultat d’un travail de longue haleine, à coups d’exploration minutieuse de ses horaires, de ses études qu’elle payait grâce à ce petit boulot, des avantages et inconvénients de celui-ci, etc.

Ce premier rendez-vous se passa à merveille. Avec la lumière tamisée de ce petit café place Gambetta, je pus enfin me concentrer sur ses paroles sans me sentir happé par ce bleu ensorceleur. Ensorceleur, oui, c’est le mot. Car en plein jour, en plein soleil d’hiver, celui qui brillait le jour de notre premier baiser sur un banc des Buttes-Chaumont, je devenais aussi irrationnel que le plongeur attiré par la profondeur de l’océan au moment même où, manquant d’oxygène, il devrait remonter d’urgence à la surface. Je ne voyais que ses yeux, sa beauté pourtant toute relative. Peut-être était-ce mon sentiment de solitude au moment de la rencontre qui favorisa ma lente noyade ? Sans doute, mais une chose est sure : j’ignorai les mises en garde de tous ces proches à qui je présentais Leyla. Les « elle a l’air tellement intéressée », ou encore les « elle ne t’aime pas » et autres « elle n’est pas du même milieu social que toi, ça ne peut pas fonctionner » apparaissaient à mon esprit déjà perdu par l’amour comme des paroles de jalousie. J’étais persuadé qu’un couple amoureux rendait jaloux jusqu’à ses meilleurs amis et je ne voulais rien entendre.

Un jour de printemps, la houle agita cette belle et calme étendue bleue. Cela faisait déjà un peu plus d’un an que nous étions ensemble. En pleine préparation d’un petit weekend en amoureux en Normandie, Leyla insista lourdement pour que nous allions à Deauville. J’avais beau lui répéter que la plupart des hôtels affichaient complet, qu’il ne restait que les palaces hors de prix et que Honfleur conviendrait parfaitement, il n’y avait rien à faire. Apparemment, Madame voulait du luxe : se pavaner dans le XXIe arrondissement de Paris, au milieu des somptueuses résidences secondaires qui décorent le littoral. Je ne cédai pas car malgré ma situation confortable de cadre supérieur, je n’avais pas les moyens pour assouvir le caprice de Bel-Amie. Je vous laisse imaginer sa tronche de mille nœuds pendant tout le weekend.

À partir de cet épisode, j’ouvris alors les yeux et compris rétrospectivement un certain nombre de choses. Leyla choisissait toujours des restaurants haut de gamme pour nos petites sorties romantiques, me laissait la couvrir de cadeaux tandis que la plupart des femmes que j’avais fréquenté auparavant tenaient à leur indépendance financière. Ainsi la houle laissa rapidement place aux vagues lorsque je mis à l’épreuve la soupçonnée courtisane. Plus de luxe, mais avec lui s’envolèrent aussi le calme et la volupté au milieu desquels notre relation naviguait avant ma prise de conscience. Ce fût donc avec une certaine distance parfois teinté d’irascibilité que Leyla accueillit ma nouvelle politique de rigueur composée de restaurants bon marché et de raréfaction de cadeaux.

Dévasté par une telle instrumentalisation de ma personne, je quittai donc le sublime Titanic et largua vaillamment les amarres par SMS. Il me fallut de nombreux et tristes mois avant de retrouver le goût à ce voyage parfois tourmenté qu’est l’amour. Mais j’y parvins. Après quelques aventures en eaux troubles, mais jamais plus sans perdre le Nord, je rencontrai la jolie Marion grâce au site AdopteUnMec. Elle avait les yeux marron, Marion, un regard à la fois bienveillant et effronté. Contrairement à la beauté de Leyla qui n’était qu’une promesse de naufrage, la mignonnerie de Marion laissait présager des instants doux et joyeux à une vitesse de croisière. Je compris grâce à – et non pas à cause de – Leyla que je n’avais pas le pied suffisamment marin pour m’aventurer dans les océans de la passion amoureuse. Heureusement que j’ai appris ma leçon et suivi ma boussole vers une étendue moins bleue, mais plus calme, celle de l’amour pacifique. Heureusement que je suis passé d’un océan à l’autre.

bérénice dit: à

La réponse est que Malik n’aime pas les cookies et n’en prépare pas.

oui sûrement un anti-américaniste primaire qui se refuse à fêter allowin cependant zéro en rouge en haut de sa copie.

bérénice dit: à

ed je cherchais désespérément un signe d’homosexualité et puis non une banale rencontre hétéro; Paris dans votre nouvelle a subi la dérive des continents et jouxte le littoral à s’y tremper les orteils si toutefois on cultive un goût pour les eaux froides et laiteuses de la côte normande.

TRUOMPEU dit: à

lA pRESSE & Médias aplatis


Alors que pour le procès du tueur terroriste de Toulouse, l’avocat avait été insulté pour ses propos certes hallucinants (notamment par BHL)
Dans le cas du meurtre d’unE enfant par un exmilitaire trafiquant de drogue, les Médias subventionnés sont presque à nous faire croire que le dénouement de l’affaire* serait due à… son avocat!
(lVDLB a pu penser cela… à lire son texto)

oR Cet Avocat détective miraculeux n’est pas n’importe qui. Il n’est autre que l’ex de la LIcrA (celui qui sans jeu de mot avait déjà voulU « blanchir Benzema » AVANT de se faire recadrer…)
Et aujourd’hui celui-ci ,triste Cire, s’avance face à l’opinion révoltée une fois encore, pour dire combien il est terrible de constater que son « client lui avait menti » !
On croit rêver Jacu ne faisait pas juste son boulot d’avocat, mais il croyait son client !

C’est qu’il faut se souvenir que cet avocat était monté au créneau pour dénoncer l’invraisemblable (sic) chronologie des faits établie ‘à la va-vite’ par la Procureur – qu’il avait dénoncé un acharnement médiatique contre ce même et pauvre client – qu’il avait refusé -comme la famille éplorée le lui demandait- d’aider le tueur présumé à avouer au lieu de le préserver – face à la vidéo de la voiture il avait même cherché à démontrer que ce n’était pas une enfant mais une adulte du fait « de sa poitrine » tooomeme – etc etc…

Ah Quelle belle et noble carrière, Oui, une vie une cause !

——–
* le dénouement tient à la découverte de sang et l’ADN par les Gendarmes et eux seuls ; grâce à leur obstination
Car Le tueur avait passé deux heures à nettoyer (vidéo de la station de lavage) le coffre de sa voiture avec une bombe décapante !

bérénice dit: à

J’entendais hier soir ce même avocat clamer l’horreur du crime imputé à son client, ce qui rétrospectivement ne l’aidera pas; il disait en substance que ce genre de crime était entre tous le pire. Je croirais volontiers qu’il était sincère à ce moment là de l’enquête .

TRUOMPEU dit: à

14h43

LE BLEU DE LEURS YEUX…

Ah Sacrés de Birmanie !

zerbinette dit: à

Bof, Ed, passer de l’amour neu-neu à l’amour mémère… Et puis ça rime à quoi cette radinerie de petit-bourgeois ? Finir ruiné mais au moins couler avec le Titanic !

Ed dit: à

14:43
Pour une fois que je ne parle pas d’elles ! Roh !

Ed dit: à

Bérénice,

Je n’ai encore jamais écrit sur l’homosexualité, désolée de vous décevoir. Je ne suis qu’une hétéro bien conventionnelle.

Zerbinette,

Il en a de la chance, votre mari. Enfin si vous avez de l’argent bien sûr !

zerbinette dit: à

Ed, mon mari gagne son argent de poche à la sueur de son front : lorsqu’il a fini le ménage, la vaisselle, le repassage et sortir la poubelle et la litière du chat !
Et bien sûr, l’été, le jardinage : le gazon, les haies, tout ça, tout ça !

zerbinette dit: à

PS : quand il a vraiment bien travaillé, je lui permets un tour en loco vapeur….

christiane dit: à

Laura,
je vous répondrai quand vous aurez quelque chose de plus consistant à dire. Vous êtes lassante et répétitive. Un troll dans toute sa minceur…

TRUOMPEU dit: à

Vergib..

Sacré[E]s TOOTooBirm..!

TRUOMPEU dit: à

Please
indiciez ‘Laura’ !

en l’Air
ou à TERRE !?

car miséricordiEux
nous souffrons pour les dEux

christiane dit: à

Pat. V;
Vous trouvez vraiment que mon commentaire de 9h59 est sentimental ? Vous dîtes parfois n’importe quoi. Est-ce sentimental d’écrire : « . Ce sont des artistes captifs des couleurs et de leurs influences réciproques les unes sur les autres. Comme dans la lumière, un arc-en-ciel, un coucher de soleil, une aurore boréale…
Beaucoup de métiers de la décoration d’intérieur ont repris leurs palettes. »
Quant à l’expression que vous incriminez, relisez, elle se rapporte à l’atmosphère des salles dans lesquelles étaient exposées ses œuvres, en particulier les plus sombres (vidéo). J’apprécie votre culture mais vous avez un sens de la contradiction assez développé…
 » il y a une profondeur méditative dans les salles où sont regroupées ses œuvres, et JJJ a raison de parler de silence et de contemplation. »

christiane dit: à

@TRUOMPEU dit: 15 février 2018 à 16 h 23 min
Peu importe. elle n’intervient que pour agresser trois commentateurs et toujours avec les mêmes rengaines. Je n’ai jamais rien lu d’elle d’intéressant. Peut-être qu’elle n’a rien à dire.
Elle aboie, la caravane passe…

TRUOMPEU dit: à

14h38

— vraiment sorry !

On vous comprend
c’est souvent désolant à voir
insupportable à vivre avec ce Kon qui vient ‘offrir’ (pour se valoriser) ses tulipes arc-en-ciel (de plus) à Paris qui n’en a vraiment pas besoin

Mais avec Héraclite
il faut comprendre le flux éternel des choses…

rIEN ne s’arrête
il vaut mieux chercher à comprendre d’où
tout cela vient – ARTISTES à vos pinceaux

vOYEZ BHL
dans une rare abnégation
face au passé authentique d’Heidegger
et la publication de ses « Noirs Cahiers »
qui purent rappeler au médiophilo de mauvais souvenirs
se laissa à dire que la Philo n’avait toutefois pu
s’arrêter avec Aristote…
( ici JC ferait bien de comprendre le génie de Rousseau – ne serait-ce que pour comprendre qu’il fut ‘caveauté’ à tort au Panthéon)

Et drôle ou pas, c’est bien pareil en Art ou en Sciences ou ailleurs

JC..... dit: à

« JC ferait bien de comprendre le génie de Rousseau »

Il restera pour moi une ordure de plus dans ce monde de pourris !

Ed dit: à

loco vapeur ?
Quelle générosité !

Pat V dit: à

Vous trouvez vraiment que mon commentaire de 9h59 est sentimental ?

Christiane, il prête dans certaines de vos remarques, à mon avis, à effusion – ce que j’ ai relevé – mais pas tout votre texte bien entendu.
Il prête aussi à confusion, comme par exemple le fait d’ assimiler la couleur (les couleurs ) chez Rothko en la rapprochant de celle des impressionnistes voire des expressionnistes.
Croyez bien que je vous lis toujours avec intérêt et c’ est pourquoi je me permets gentiment non pas de vous contredire mais d’ essayer de préciser, d’ affiner les propos de nos échanges. Soyons précis dans ce qui nous passionne.
Cordialement.

( Bien sûr que certaines de vos remarques sont intéressantes!)

Bien sûr que les tableaux dans la chapelle non-confessionnelle peuvent prêter majoritairement à méditation, mais aussi à réjouissance, à jeux mentaux ingénus, etc…etc…Une toile n’ est pas faite pour méditer, du moins pas que pour cela. Tout regardeur est libre devant le tableau et c’ est le signe des très grands peintres de lui permettre!
Ces toiles où la vibration chromatique est l’essentiel, changent du matin au soir. J’ ai vu l’ exposition de Rothko en 1999 à Paris et je voudrai vous signaler les peintures de Michel Carrade ( j’ en ai une sous les yeux en ce moment même où je vous parle )qui marche dans ce même principe de la valence chromatique. Exceptionnelle chance d’ avoir pu contempler avec lui dans son atelier à St. Germain des Pré ce changement des couleurs dans le temps du jour. Voir un rouge vif devenir lie de vin sous mes yeux!

JC..... dit: à

Janssen J-J dit: 15 février 2018 à 14 h 39 min
« Jazzman, vos réponses à cette brêle de JC… m’ont beaucoup plu »

Tu sais ce qu’elle te dit la brêle, espèce de pauvre c.onnard verbeux ?

Pat V dit: à

Une toile n’ est pas faite pour méditer

Ce que je veux préciser par là, c’ est qu’ une œuvre d’ art n’ est pas un adjuvant matériel pour une échappée mentale ou religieuse, comme le serait la petite bougie ( laïque ou religieuse ) elle à sa force en elle-même et une existence autonome dans le temps et ne se réduit pas ( pour celles qui sont réussies ) à un usage social.
La question se pose dès les motifs des parois des grottes pariétales.

Delaporte dit: à

On vient de l’apprendre, Tariq Ramadan reste en prison. Le bonhomme effraie les juges, par sa richesse et son entregent dans le monde arabe. Malgré sa maladie, les juges n’ont pas eu pitié de lui. Espérons pour eux qu’ils ne se trompent pas, et que Ramadan est bien coupable de ce dont on l’accuse avec une si grande rigueur.

Delaporte dit: à

« Il [Rousseau] restera pour moi une ordure de plus dans ce monde de pourris ! »

Encore faut-il être capable de le lire attentivement et de comprendre ce qu’il dit, avant de l’insulter gratuitement et injustement. Je n’ai pour cela pas grande confiance en vous, JC…

Widergänger dit: à

Et sur :
https://en.geneanet.org

On peut y lire une bonne partie des noms (mais pas tous, il manque Hélie et Timothée, d’une branche secondaire, portés pourtant dans le livre de La noblesse du Périgord édité par Alfred de Froidefond de Boulazac à la fin du XIXè siècle, de mes ancêtres de Bergerac avec le document officiel, le brevet du blason de ma famille émis par l’administration royale et signé de Charles d’Hozier sur une peau veau de l’époque conservée pieusement jusqu’à la génération de mon arrière-grand-père à Pskov, en Russie, qui fit le voyage de Paris exprès pour le remettre entre les mains de son fils émigré de Pologne à Paris en 1905, mon grand-père Raphaël, dont je porte aussi le prénom dans mon état civil. Mes ancêtres de Bergerac ont été d’abord vigneron, dont les vignes dépendaient du château de Lespinassat, puis vignerons des autres châteaux du Périgord dont ils devinrent propriétaires, notamment le château de Panisseau à Ténac, le château de Monbazillac, avec Daniel d’A., qui devint vicomte de Monbazillac, jusqu’à la génération de son fils, Jean Daniel d’A., branche qui s’éteignit en 1754.

Je suis celui de la famille, le seul, qui détient enfin toutes ces informations généalogiques pour la première fois dans l’histoire de la famille depuis cette époque lointaine, voilà plus de trois siècles. Mon père lui-même ignorait toute cette histoire, y compris où se trouvait le château de Lespinassat, y compris que sa famille était répertoriée dans le livre de la noblesse du Périgord, de même que son père, quand il me montrait le Brevet en peau de veau avec le blason de la famille où la préfecture de police de la Seine a apposé son tampon quand mon grand-père est allé avec ce document que son propre père venait de lui apporter de Pskov pour renouveler ses papiers d’identité d’étranger, de Russe résident en France, comme preuve de ses lointaines origines française; et ce Brevet a été reconnu comme authentique par l’administration préfectorale de la Seine et acceptée comme preuve de ses origines françaises pour lui renouveler son passeport. C’est par là aussi un document historique intéressant pour connaître comment fonctionnait à l’époque de 1913 les us et coutumes de l’administration préfectorale pour identifier les étrangers résidents et autoriser leur présence sur le territoire de la France.

Dans le second tome du livre de la noblesse du Périgord, c’est là qu’on peut voir que par mariage la famille a pu se rendre à Amsterdam après 1698, date du Brevet, suite à la Révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV, pour ne pas être obligé de se convertir au catholicisme comme le fut Lydie de Rochefort de Théobon quand elle s’est mariée avec Charles d’Harcourt, comte de Beuvron, et Capitaine des Gardes de Monsieur, en 1683. Le livre de Boulazac permet de savoir que des cousins s’y était déjà installé. Le commerce du vin entre Bordeaux et l’arrière pays bergeracois était florissant et ne fit d’ailleurs que s’accroître avec l’édit de Révocation, qui avait poussé nombre de calvinistes, comme l’étaient alors les membres de ma famille, à l’exil en Hollande à Amsterdam, en plus de Berlin où ils créèrent tout un quartier qu’on peut encore voir avec de magnifiques petits pavillons et même une forge de l’époque qui fonctionne encore en plein milieu de ce quartier de Berlin. Et grâce à la Hanse le vin de Bordeaux était acheminé par bateau jusqu’à Dantzig. Les Meyer, chez qui Hölderlin, un siècle plus tard, fut employé comme précepteur de leurs enfants, « instituteur », selon le terme de son passeport, faisaient partie de cette Hanse mais de Hambourg et s’occupait toujours du commerce du vin entre Bordeaux, Amsterdam et les villes hanséatiques, dont Th. Mann a raconté le déclin dans les Boddenbrock.

C’est très probablement à Amsterdam, dans l’effervescence de l’exil des Juifs séfarades de la fin du XVIIè siècle que Rembrandt a peint, que ms ancêtres exilés sont redevenus Juifs.

Ce n’est sans doute pas un hasard si j’ai découvert l’existence du fantôme d’Auschwitz dans ma vie alors que je regardais au Louvre le tableau de Rembrandt où il se peint en train de peindre à l’atelier. De la Hollande, ils sont ensuite passés à Dantzig très vraisemblablement, et à la fin du XVIIIè siècle, en raison des guerres de succession de Pologne où la Prusse a expulsé les Juifs de son territoire, ils trouvèrent refuge de l’autre côté de la frontière avec la Prusse orientale, dans la petite bourgade de Raciaz, qui devint un stetl juif où naquit à cette époque la communauté de Raciaz, dont il existe en Israël un livre de mémoire et à Varsovie dans la bibliothèque du Musée juif de Varsovie, écrit en yiddish.

De là, ils furent encore obligé de fuir les pogromes, les uns à Paris, les autres en Russie à Pskov, puis à St-Pétersbourg, les autres encore en 1905 à New York.

Une branche séfarade, celle de ma cousine israélienne, s’est exilée en 1592 à Istanbul, puis en Russie, puis en Pologne, et a émigré à Paris vers 1920, où le grand-père de ma cousine, portant mon nom Abraham A. a rencontré mon grand-père chez lui boulevard Haussmann, à sa maison de haute-couture, selon ce qu’il a rapporté à sa petite fille Jeanne, qui me l’a transmis.

C’est l’histoire de l’Europe depuis 1457, où mes ancêtres s’installèrent sur une terre faite d’épines, dont ils ont fait le château de Lespinassat, qui signifie le château des épines. Les Juifs ont aménagé des terres peu hospitalières juste au sortir de la Gurre de Cent, dont le traité de paix fut signé avec les Anglais à Castillon, devenu Castillon-la-Bataille, non loin du château de Montaigne, en 1454. Il est probable qu’ils fuirent l’Inquisition à cette date parce que la Paix avait été faite avec les Anglais. Ils sont très probablement partis de Navarre qui possédait des terres, les terres de Jeanne d’Albert, dans le bergeracois, terres qui n’étaient pas encore françaises. Ils devaient vivre très vraisemblablement à Pampelune.

Widergänger dit: à

Delaporte a l’indulgence pour un arabe violeur qu’il ne montre guère pour un juif qui ne l’est pas, violeur ! Faut-il vraiment s’en étonner ?

Widergänger dit: à

La Navarre était à cette époque plus tolérante avec les Juifs, qui y trouvèrent d’ailleurs refuge après le décret d’expulsion de 1492.

Et avant de vivre en Navarre, il est fort probable qu’ils vivaient dans les nombreuses communautés juives de la vallée de l’Èbre, entre Saragosse et Logroño. Peut-être Tudela, qui sait ?

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