de Pierre Assouline

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Le Cahier bien tempéré de Pierre Michon

Le Cahier bien tempéré de Pierre Michon

On se réjouit autant qu’on se méfie lorsque pointe à l’horizon un Quarto, une Pléiade ou un Cahier de l’Herne. Non lorsqu’il concerne un classique mais un classique moderne, un contemporain. Rien de tel pour enterrer un écrivain de son vivant avant de l’embaumer en sa présence même. C’est signe que l’œuvre est achevée ce qui n’est pas nécessairement une bonne nouvelle. Ainsi Pierre Michon vient-il de subir ce traitement par la parution d’un Cahier de l’Herne (343 pages, 33 euros) à lui élevé comme on le dirait d’un mausolée. Cela dit, quel bonheur de lecture… Rarement on aura lu un tombeau pour un vivant écrit dans une langue aussi belle. A croire que le Michon est contagieux.

Comme de juste, puisque c’est la règle dans ce genre d’entreprise, les maîtres d’œuvre Agnès Castiglione, Dominique Viart et Philippe Artières ont convoqué pour la célébration nombre de spécialistes de la spécialité, des universitaires et d’autres admirateurs de passage, critiques, écrivains, amis. Mais, il faut bien l’avouer, le meilleur de ce Michon en majesté et dans tous ses états, c’est encore Michon  lui-même sous sa propre plume, qu’il s’agisse d’entretiens, de textes anciens ou de plus récents, inédits. Ici comme dans ses livres, des textes brefs qui s’engendrent l’un l’autre, l’un invalidant ou au contraire amplifiant le précédent, les uns entrant en résonance avec les autres, le tout trouvant son unité naturelle pour composer un récit ou un roman. Bien dans sa manière, ils viennent ponctuer à intervalles réguliers ce festin dont peut se régaler tout amateur de littératures. Au pluriel car l’homme est si généreux dans ses reconnaissances de dettes, hommages et gratitudes, le lecteur en lui si insatiable, que l’exercice d’admiration lui est une seconde nature. Faulkner bien sûr, le patron et « le père de tout ce que j’ai écrit »,mais aussi François Villon comme le plus intime des compagnons de route, Flaubert l’autre patron, Michelet en historien donc en écrivain, Louis-René des Forêts…

Il est incapable de parler de ce qu’il écrit sans dire ce que cela doit à ce que les autres ont écrit. Rien d’une fausse modestie. Juste la reconnaissance de ce qui est et de ce que l’on est. Au vrai, ce Cahier de l’Herne qui complète à point le passionnant recueil de ses entretiens donné il y a quelques années sous le titre Le roi vient quand il veut (Le Livre de Poche), présente sous maintes facettes, certaines des plus inattendues, le plus fascinant autoportrait qui soit. Peu importe si plusieurs se marchent dessus, de doublons en redondances, de commentaires du commentaire en paraphrase du déjà écrit. L’important, ce n’est pas telle ou telle contribution mais l’éclat du dessin qui sourd du tout. Il lui serait désormais inutile d’écrire ses Mémoires, à supposer que l’envie lui prit jamais, étant entendu avec Nabokov que la véritable autobiographie d’un écrivain, c’est l’histoire de son style.

On le lit, on le relit, on y revient. L’œuvre, grand livre des morts et chambre d’échos pleine de cadavres bavards, paraît inépuisable quand bien même croirait-on en avoir cerné les mécanismes tant elle est frappante de clarté : le topos du minuscule, la récurrence de l’apparition, le goût du récit bref, l’ivresse du minimal, la passion du point-virgule et de l’oxymore l’éternel retour de l’archaïque, l’énergie de la langue, le souci d’une exigence permanente dans la tenue de l’écriture, l’appétence pour les traces, les ombres et la fuite, la jouissance dans l’énumération des noms, l’obsédante présence des disparus auxquels le vivant donne sa voix, l’ellipse au service de la plus grande densité, la biographie comme art de métamorphoser une existence en vie et des gens de peu en autant de saints. Toutes choses qui constituent moins une technique, au sens où Michon admire la « compétence technique » à l’œuvre dans Absalon, Absalon !, qu’un art poétique où l’on voit le réel s’articuler à la langue, se démêler et halluciner la vérité.michon2

C’est l’un des rares écrivains qui communique au lecteur la touche inouïe d’une présence familière : celle d’un homme épris de fraternité. « C’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre ». Ce mot chu de la plume de Baudelaire qu’il a placé en épigraphe des Onze, lui va comme un gant.

« Je cherche à poser ma voix où Faulkner a posé la sienne, c’est à dire depuis le Royaume des morts, ou plutôt du sein de ce que jadis on appelait le Paradis- quelque chose comme le point de vue des anges (c’est à dire ceux qui chantent éternellement de l’autre côté de la mort en regardant ce côté-ci »

L’historien Patrick Boucheron, qui voit en lui un écrivain du Moyen-Âge, apprécie comme « médiévale cette manière très humble et très orgueilleuse de placer sa voix sous l’aile des anges». Il se documente comme Flaubert et noircit des carnets mais pas nécessairement pour s’en servir, juste pour que ce soit là comme un filet de sécurité, pas pour consulter mais pour mieux s’imprégner. Et comme Flaubert, il dit ses textes pour les avoir à l’oreille mais lui ne les gueule pas, il en ressasse les phrases dans l’arrière-gorge jusqu’à parvenir à la plus extrême précision des mots. Là où tant d’écrivains jugent un texte à la sonorité qu’il dégage, lui préfère dire à la Villon qu’il le juge à son alloi, jusqu’à en oublier le sens des mots pour mieux les entendre

Jamais ce grand lecteur, si fin et si aigu dans ses analyses, ne se prend pour un critique. Quand Gérard Genette résume A la recherche du temps perdu par sa fameuse formule : « Marcel devient écrivain », Pierre Michon, homme d’une intense mémoire de la chose littéraire, se laisse aller de son pas de côté : « Un type coincé devient écrivain ». Il a un tel sens du raccourci que l’on ne s’étonne plus de la brièveté de ses livres :

« Lisant Tintin, on se dit à la fois : je lis un chef d’œuvre, et : je lis une histoire de mickeys ».

On entend sa voix à chaque page, le son Michon. Dans Les Onze, les personnages s’appelaient Billaud, Carnot, Prieur & Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Presque tous des écrivains ratés, détail michonissime, ils constituaient le Comité de salut public de 1794. Celui de la politique de la Terreur. Depuis une quinzaine d’années que ce fantasme de récit le hantait, Pierre Michon se récitait à voix basse les noms des onze membres du Comité toujours dans le même ordre avec une régularité qui a quelque chose d’obsessionnel. Comme si le rythme, la scansion, le projeté, le bruissement de la langue, l’écriture en contrepoint serré et la sonorité de cette litanie lui permettaient déjà de laisser son livre s’écrire en lui.

Qui saura jamais dire la vertu et l’envoûtement de l’énumération ? Lui peut-être pour en avoir été l’heureuse victime. Est-ce de l’histoire ou sommes-nous dans le territoire de la fiction et donc du rêve éveillé, à moins qu’il ne s’agisse d’une fiction nourrie d’histoire ? On ne sait plus, ce qui témoigne de la réussite de Pierre Michon. Depuis trente ans il trace dans la littérature française un sillon éblouissant. On a beau le lui dire, il doute toujours. Au fond, ce que Bonaparte disait à propos de sa politique pourrait aussi bien s’appliquer à la littérature en général :

« C’était du charlatanisme, mais du plus haut ».

Il confie ici ou là les sources de son inspiration, étant entendu qu’il les a repérées après coup. Ainsi, il lui a fallu attendre un certain temps avant de comprendre que « Mais il n’y a rien, madame, absolument rien », phrase placée dans la bouche d’un nihiliste ou d’un chaman de La Grande Beune, lui venait en fait d’une case des Bijoux de la Castafiore où Tintin s’adresse à la cantatrice après avoir regardé à travers une fenêtre ouverte sur la nuit ; dans un texte de novembre 2016 sur le héros d’Hergé, il présente Tintin comme « un obsédé du bien », à croire que c’est de lui-même qu’il s’agit. Pour les Onze, le déclencheur ne lui vint pas de tous les classiques sur la Révolution des meilleurs historiens, qu’il avait lus et annotés, mais du Tiepolo et l’intelligence picturale de Svetlana Alpers et Michael Baxandall, deux historiens de l’art ; il trouva l’allure de son héros Corentin dans la figure de l’acteur David Warrilow dans le film de Phillipe Collin Les derniers jours d’Emmanuel Kant ; et il reconnaît sans peine que le cardinal de Richelieu est le point de tangence entre les Onze et les Trois Mousquetaires

Peu d’écrivains français prennent comme lui la peine de réfléchir à ce que lire et écrire veulent dire, et plus rares encore sont ceux qui manifestent un tel goût des autres écrivains. Il parle des livres des autres en évoquant les siens –et de la vie des écrivains en répondant sur la sienne. Cela donne la plus originale des autobiographies. Le portrait qui en ressort ? Celui d’un type – pas un homme, ou un écrivain, mais bien un type- qui est né et a grandi entre un père absent et un fantôme de sœur morte, un spectre et un ange. Il a traîné ses guêtres de bistro en bistro jusqu’à 35 ans, ne fichant rien, picolant comme ce n’est pas permis, avec la ferme intention de s’y appliquer, malgré quelques tentations sans suite du côté du théâtre. Boire le sang noir des morts, ce qui revient à commercer avec d’anciens vivants, avec Michelet en embuscade.

lcaIO1U1TKm7y9d1jAOCeQ_thumb_149d2Cinq bistros pour soixante-six habitants dans son patelin de naissance, au fin fond de la Creuse : tout s’explique ou presque. Pas une fatalité génétique mais tout de même, difficile d’en réchapper. En 1981, il porte ses Vies minuscules chez Gallimard. Présenté par Louis-René des Forêts et rejeté par Michel Tournier. Représenté et accepté par Jean Grosjean. 1918 exemplaires vendus la première année. Après, il se rattrape. Tant et si bien que ce précieux petit livre mythique qui soudainement fane tant de biographies, éclipse les autres (La Grande Beune, Abbés, Corps du roi) jusqu’au triomphe des Onze. Il se pose des questions comme celles-ci : qu’est qui, d’un texte, fait une œuvre d’art ? Le roman n’est-il pas un genre exténué comme l’était la tragédie classique sous Voltaire ? Pas vraiment romancier. Ni nouvelliste. A mi-chemin : écrivain de romans courts. Non par essoufflement ou paresse, mais par aversion pour le gras et le superflu, et par goût pour le densifié et le resserré, aux antipodes de la bonne grosse Weltanschauung et des vertigineuses machines romanesques. D’accord avec Valéry :

« La postérité, c’est des cons comme nous ». 

D’un rien, il peut faire un livre : la voix enregistrée du tramway de Nantes annonçant la station « Cinquante otages », sa mère ensevelie à la minute même où deux tours sont réduits en cendres à Manhattan. Tempora pessima sunt. Il juge bien ses livres, certains shootés à la littérature, d’autres pas. Mythologies d’hiver ? Des fables de notre époque sans croyance.  Maîtres et serviteurs ? Vaut surtout pour le chapitre Watteau où l’inavouable sexuel est dit.  L’Empereur d’Occident ? Un exercice de style. La Grande Beune ? A peine un roman. Il juge aussi bien l’essentiel de la production littéraire actuelle : de purs artefacts bien bouclés. Qu’est-ce qu’il fait, Pierre Michon ? Toute la journée, il lit, se promène, parle, picole. Quand vient le roi, c’est à dire la littérature, la grâce d’écrire, alors il écrit, souvent textes à la commande, ça stimule. Son unité de mesure : « Un long matin tendu et refermé sur sa plénitude et un soir tendu vers le matin à venir ». Au bout, ce n’est pas un roman qui l’attend mais un bloc de prose, son genre, inconnu des manuels. Il veut attirer Dieu dans son livre. Il est des ambitions moins nobles. Dieu, mot-gouffre. D’ailleurs, il tient la littérature pour une forme déchue de la prière, c’est dire. Et soudain, cette phrase admirablement cadencée, qui laisse sans voix :

« Les œuvres sont les preuves de la grâce- mais sans grâce pas d’œuvre ». 

Le rythme, la période, le mètre, tout est là. Il maîtrise parfaitement la langue classique, tenue. Abhorre les points de suspension, trop débraillés. Tout ce qu’il écrit veut côtoyer le sacré. Dieu ne le quitte pas. Son christianisme est médiéval. Il tient que tout écrivain est nécessairement un imposteur puisqu’il ne s’autorise que de lui-même. Il envie Pessoa. Cherche non le rosebud mais le nigredo en tout artiste : « Sur quel intime foutoir l’œuvre jette-t-elle son masque ravissant ? ». C’est une éponge. Retient tout ce qu’il lit. Quelle mémoire… La Bovary et Booz endormi reviennent tout le temps au sommet de ce qu’il appelle « ma bibliothèque neuronale ». Mais on y trouve aussi La Chambre claire de Barthes. N’empêche, il paie sa dette à Flaubert, le premier à avoir écrit une vie minuscule avec Un cœur simple. Proust disait que les livres sont les enfants du silence et de la solitude. Michon y ajoute le secret, la patience « et les infimes stratégies de la table de travail ». Tout pour conjurer l’angoisse qu’un jour la grâce vienne à le déserter.IMG_0640

La femme est peu présente dans son œuvre, à peine son corps littéraire, celui qui jouit par les mots, bien distinct du réel. Milady fut sa première lecture érotique dans les Trois mousquetaires, suivi de près par les scènes de baisades et autres foutreries chez Flaubert, poursuivi en apothéose par Histoire d’O sans jamais oublier que tout commença par la lourde vision de la différence des sexes dans Barbe-Bleue. Invité à revenir sur ses cahiers préparatoires à La Grande Beune, Pierre Michon assure que ce n’est par pudeur qu’il a métaphorisé « je bandais » par « cela me perchait au ventre », mais parce que cela s’est imposé, tant et si bien que cela a donné naturellement le la a tout ce qui a suivi (frottements, prises, grottes et autres béances). Pas un mot de travers, une mécanique de haute précision. Mais ne vous y trompez pas. Le véritable intime n’est pas là où l’on croit.:

« Il me semble que pour un écrivain rien n’est plus intime, rien ne le constitue davantage, rien n’est plus lui-même, que cette volonté énonciative, ce désir violent qui préside à sa phrase, cet infime et décisif putsch dans son parlement intérieur, qui fait soudain la voix despotique de ce qu’on appelle, et qui est, la littérature. C’est cela que j’appelle Faulkner ».

Cette certitude est au cœur de Trois auteurs (1997) et de Corps du roi (2002) même si elle irradie toute son œuvre.Michon a été jusqu’à identifier sa propre biographie à celle de Faulkner en établissant des passerelles entre les accidents de leur vie : origines sociales, roman familial, alcoolisme autodestructeur… Il a fini par décalquer sa Creuse sur le comté de Yoknapatowpha. Il ne sait pas au juste pourquoi il a été à lui mais il y va encore, captivé par une force d’attraction qui le dépasse, persuadé avec Borges qu’on ignore ce qu’il y a au fond de ses livres même si on sait juste qu’y gisent des vérités qui nous terrorisent. Il est lui aussi l’écorché au seuil de sa maison de douleur. Lui aussi veut accepter d’être dans le mouvement du monde. Faulkner n’est pas son Dieu mais son roi, un génie dans son genre, le romancier capital, celui qui aura marqué « la » rupture littéraire de son siècle.Mais il a beau être un faulknérienabsolu, il n’en est pas pour autant dupe de la posture du grand William entweedé, moustache taillée de frais, pipe apaisante empoignée, alors que dès que le photographe a le dos tourné, il retourne à son état de pochetron lamentable. Ce qui ne l’a pas empêché de rendre compte de la totalité du monde à partir de son ilôt de Mississippi. Juste pour accéder non à l’universel mais au planétaire.

Sauf que Michon, lui, est aussi bien du genre à se livrer à une méditation sur le langage à travers l’évocation d’un papillon, la course d’un renard, la chute d’une corneille. Du genre à se passionner pour des existences que d’autres jugent insignifiantes en les traitant non à la manière du Marcel Schwob des Vies imaginaires mais du Suétone des Vies des douze Césars. Quel autre écrivain français aurait l’esprit ainsi tourné pour remarquer que l’homme qui tenait le rôle du père dans Le Voleur de bicyclette était un ouvrier en chômage qui avait répondu à une petite annonce, avait essayé de faire d’autres films après celui de Vittorio de Sica, n’y était pas parvenu et était mort dans la misère :

 « C’est très précisément un Minuscule : quelqu’un qui dans sa trajectoire a heurté quelque chose qui le dépassait et qui ne s’en est jamais remis ».

Dans l’une des plus belles pages de ce Cahier bien tempéré, Pierre Michon se souvient de ce qu’il faisait avant d’écrire : comédien, sans pour autant tenir son activité pour un métier ou une profession. Juste un état d’âme à peine rétribué. Un soir de 1969, il joue dans En attendant Godot de Beckett. Ca se passe dans la salle de l’Essai à Clermont-Ferrand dans le cadre de l’Atelier Théâtral Riomois. Pozzo, c’est lui après avoir été le duc de Buckingham dans Richard III et le prince Philippe dans Yvonne, princesse de Bourgogne. Il était Pozzo tous les soirs. Il était même tellement Pozzo que la veille, après avoir éclusé tous les bars de la ville avec des copains, il passa brutalement à travers le pare-brise de sa voiture, ce qu’il justifia ainsi auprès des gendarmes : « Je suis Pozzo, ce nom ne vous dit rien ? ». Non, rien, au bloc ! Mais le lendemain soir, une fois dégrisé, il était toujours Pozzo :

« Cette représentation de Godot, avec la bande Velpeau et le sparadrap, est dans mon souvenir une expérience inoubliable, peut-être la plus forte de ma vie, en tout cas décisive. Je ne sais pas si j’ai bien joué le rôle ; mais je sais que je l’ai joué dans le sens antique, dans le sens qu’entendaient les Anciens quand ils parlaient de purification dramatique : je voulais plus que tout oublier la grandiloquence et l’abjection, que j’avais si vainement gaspillées la veille dans le réel ; et je savais –quelqu’un en moi savait- que c’était en rejouant l’abjection grandiloquente, en la montrant, en la jetant à la face du monde, que je pourrais l’accepter, l’embellir, la dépasser (…) Sachant cela, je savais tout ce que je devais savoir pour écrire des livres : on joue à être soi-même une seconde fois, plus abjectement, plus bellement ; on ne sait pas si c’est du destin ou du jeu, des plaies ou un maquillage : mais on donne tout en vrac à la totalité du monde… »

(« Pierre Michon au centre dans « En attendant Godot » en 1969 à Clermont-Ferrand, photo D.R.;  extrait des « Bijoux de la Castasfiore » ; photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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1 579 Réponses pour Le Cahier bien tempéré de Pierre Michon

louis-ferdinand lévy dit: à

Langoncet, Rimbaud le fils, pire qu’un mauvais livre, un livre sans intérêt, irritant de la première ligne à la dernière (votre extrait est bien choisi). J’ai lu quelque part que Michon reconnaissait lui-même que c’était un livre « facile ». L’impression de lire une fastidieuse notice biographique (type Pléiade) qui n’apporte rien. A quoi bon ?, se dit-on en refermant cette petite chose de 100 pages.

Les Onze maintenant, la première partie m’a terriblement ennuyé, j’ai même sauté quelques pages, d’impatience; la seconde est plus réussie, le livre démarre enfin. Mais là encore, j’ai trouvé cela bien mince et j’en garde le sentiment d’un livre raté, qui aurait pu être intéressant… écrit par un autre.

Je n’ai rien lu d’autre du « grand Michon », mais je ne suis pas pressé. Je partage l’avis de Pablo et de Delaporte : un écrivain qui se regarde écrire (je n’ai aucune admiration pour sa prose, mélange pénible d’oralité paysanne et de préciosité; l’idéal clopinien sans doute, nom de d’là) et qui n’a foncièrement rien à dire. Il y a des vies minuscules, ignorées, des existences absurdes? Bon!, on a compris l’idée, papy. On ne va pas non plus y passer la sienne, de vie!

Conclusion provisoire : un écrivain poussif, peu inspiré, minuscule lui-même je le crains… Je trouve désespérant de lire que ce Michon (quel nom! dirait Swann) est un de nos grands écrivains. On peut aussi bien lui appliquer la cruelle sentence de Rimbaud : on savourera longtemps la littérature de Michon, mais en France.

DHH dit: à

@berenice 12 h 53
il etait inutile de vous exciuser ;je n’ai même pas le suvenir d’un post de votre part malveillant à mon egard
c’est l’effet de ma parfaite indifférence à tout ce qu’on peut dire ii de malveillant à l’encontre d’un personnage purement virtuel dans lequel je ne me reconnais pas et que j’ai peut-être tissu de mensonges .
de sorte que tout ce qui peut m’être dit dans ce cadre de désagréable glisse sur moi sans m’atteindre, sans même retenir mon attention.

Paul Edel dit: à

Même ses romans sont bons. Simone de Beauvoir dans « l’invitée » (1943) raconte à peine transposé le difficile ménage à trois constitué de Jean-Paul Sartre, d’elle, et de l’élève Olga Kosakiewicz .c’est vif, nerveux, dialogué dans un ton qui sonne juste, et ça en dit beaucoup sur Sartre,Simone et la petite bande dans l’immédiat avant guerre.elle parle buien de leur amour du théatre, leurs recherches d’une morale, leurs jalousies brutales , et leur mauvaise foi-il n’y a aucune volonbté de modérer la confession, et Simonen ne cache rien des violences amoureuses. enfin S de B.ne cache rien l’anxiété de ses personnages devant la mobilisation et l’entrée dans la guerre. tout ça est excellent, avec une pointe de cynisme vers la fin qu’on ne retrouvera plus dans la Simone de Beauvoir devenue porte- parole officielle de l’émancipation féminine. on retrouve d’ailleurs dans les romans de Simone les mêmes qualités d’ inoxydable sincérité dans cette vaste entreprise de confession et de témoin d’époque au regard net.Son coté grande marcheuse têtue d’écrire au plus prés d’elle- même et d’aller vers « sa » vérité reste impressionnante.

louis-ferdinand lévy dit: à

A mi-chemin de la miche et du nichon, la langue française a le (points de suspension)… Il me semble l’avoir déjà faite, celle-là.

D. dit: à

Moi je m’en fous de sa piscine.

Personnellement j’aurais été président j’aurais confié à un cabinet-conseil pas trop chero et compétent une mission d’étude portant sur la recherche d’un nouveau site de villegiature quelque part en France, sur le base de la revente de ce fort obsolète et rugueux. Dégageant benéfice pour l’Etat.
Nouveau bâtiment moderne et bio-energetique, ferme présidentielle écolo etc…, possibilité d’accueillir h9rs planning, sur certaines parties du domaine, des clzssrd de nature.
Voilà ce qu’on fait quand on est malin et sensé. Au lieu de se faire construire des piscine et de commander du Sèvres.

louis-ferdinand lévy dit: à

Pour un Olympien, une piscine olympique, c’est la moindre des choses. Qu’il se fasse construire un palais au sommet de l’Olympe avec des lambris dorés et des fresques au plafond, pourvu que ce soit fait avec goût. Fi des esprits mesquins.

Janssen J-J dit: à

Envoyons nos surplus en Hollande, lvlh. Sauront quoi faire pour nous les réinsérer.
https://www.lesechos.fr/monde/europe/0301872037111-ca-se-passe-en-europe-faute-de-detenus-les-pays-bas-ferment-leurs-prisons-2186935.php
Merci Jazzman pour les détails du bâti de vos livres, vous ne dérobez jamais à la demande des secrets de fabrique. Nul doute qu’ils sont appréciés par d’aimables célébrités littéraires (Mabankou aurait bien aimé s’y voir figuré, en tant qu’écrivain franco- fricain, je pense, c un conseil pour la 2e version prochaine)…, Cela dit, le guidage par la seule intuition après thématisation préalable, et par la manière du plan en trois parties et neuf entrées ressemble fort à de la maçonnerie délogée. Intéressant… mais sans un peu plus compliqué, je pense.
Fort utile en tout cas, l’entreprie rend pas mal de voyageurs heureux, notamment ceux qui ne voyagent que dans les pages.
BJ à toussent, et surtout à Cyril, Jessie et Angelo, heureux habitants de l’Eure.

la vie dans les bois dit: à

D’un autre côté, tu me diras, une piscine de 10 de long, demontable, ca fait petits bras.

Jazzi dit: à

« la manière du plan en trois parties et neuf entrées ressemble fort à de la maçonnerie délogée »

Ah bon ! J’ai dû être franc-mac… dans une autre vie ? A moins que ce ne soit relié à la Trinité chrétienne ?

Janssen J-J dit: à

@11.12, à se demadner si seriez un poil sensible aux respectueuses gentillesses que d’aucuns pourraient vouloir vous infliger, face à tant de placcidité. Moi, en tout cas, voilà ce que je me demande quand je suis tout émoustillé de voir poindre vos initiales de grammairienne érudite sous l’horizon sinistré des barres parallèles accrochées à michon des miches et autres saletés nazies. C’est comme pour l’autre internaute géniale qui me produit le même effet, comme une légère effervescence de testostérone matricielle.

la vie dans les bois dit: à

10 mètres de long et 4 metres de large, compte un peu le prix au metre carré.

D. dit: à

Comme je l’ai déjà écrit il y a quelques semaines, un scandale sanitaire est en voie d’émergence et risque fort de finir devant un tribunal correctionnel.

 Flash Actu – le Figaro / AFP

Des médecins alertent sur «une mise en danger de la vie d’autrui»

Des médecins affirment ne plus pouvoir remplir leur «mission de service public» par manque de moyens, et alertent sur «une mise en danger de la vie d’autrui», dans une lettre ouverte à Edouard Philippe rendue publique dimanche.

Dans ce courrier daté du 15 juin, les 175 signataires, médecins hospitaliers ou libéraux de différentes régions de France, demandent à être reçus par le Premier ministre, parce qu’une précédente requête à l’attention de la ministre de la Santé Agnès Buzyn est «restée sans réponse depuis septembre 2017».

Les signataires disent représenter les «plus de 1.350 confrères et consoeurs de différentes spécialités et disciplines» qui avaient signé une précédente lettre ouverte à Agnès Buzyn. Celle-ci était née à l’initiative de médecins hospitaliers d’Auvergne-Rhône-Alpes. «Si nous faisons appel à vous de façon pressante, c’est parce que nous ne pouvons plus actuellement remplir notre mission de service public», écrivent les médecins à Edouard Philippe.

«Nous vous alertons sur une mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger. Mise en danger de la population qui s’adresse à nous, et mise en danger des professionnels qui doivent remplir cette tâche sans en avoir les moyens», ajoutent-ils. «Les décès médiatisés survenus récemment» ne sont pas de «faits isolés», mais des «signes patents de la dégradation nationale des services hospitaliers», estiment-ils, appelant à «réinjecter au plus vite dans le système de santé les moyens indispensables».

«Il s’agit de stopper immédiatement toute fermeture de lit, suppression de poste soignant et d’embaucher du personnel formé ou à former au plus vite. Il coûtera certainement très cher, trop cher de laisser poursuivre la dégradation exponentielle du service public hospitalier, aussi bien en tant que souffrance physique et psychique que financièrement», concluent-ils.

Pablo75 dit: à

L’un des livres que j’ai de Michon est « Maîtres et serviteurs » (Verdier). Le premier texte de ce livre (« Dieu ne finit pas »), racontant la vie de Goya (et parlant aussi de Velázquez), je l’avais lu, connaissant un peu le thème. Et cela m’avait laissé indifférent (j’ai presque rien souligné, moi qui souligne beaucoup). Je l’ai relu hier soir. Je continue de ne pas voir l’intérêt de ce texte: si on veut connaître la vie de Goya, on lit une biographie. Et si on s’intéresse au style littéraire on ouvre un classique. Pourquoi alors lire Michon, qui ne fait que réécrire sans génie ni grâce ce qu’il a lu?

Il y a de bonnes citations dans l’oeuvre de Michon? Quelqu’un connaît une réflexion intéressante de lui?

Je constate que celles citées par Passou dans son article sont banales, et qu’il a été obligé d’illustrer ses propos sur Michon avec de bonnes citations de Baudelaire, Napoléon ou Valéry.

Pablo75 dit: à

À propos d’Aragon, que Delaporte prend, naïvement, pour un saint laïque, montrant qu’il ne connaît rien à sa vie, non seulement le PCF lui payait l’appartement mais aussi, entre bien d’autres choses, les gardes de corps qui lui ont mis après la mort d’Elsa, et qui l’accompagnaient dans ses sorties nocturnes dans des discothèques homo – surtout pour le ramener discrètement chez lui à l’aube dans un état pas très recommandable à voir.

Jazzi dit: à

« l’Appartement » qui était un hôtel particulier, face à l’hôtel Matignon, Pablo75. Un temps, j’habitais juste à côté et croisais Aragon, escorté par ses boys et gratifiant, au passage, le jeune-homme que j’étais d’un large sourire…

la vie dans les bois dit: à

Je pense que Manu de Versailles, a ce prix là, n’a obtenu aucune ristourne sur la piscine demontable, et hors-sol comme lui. On va la payer plein pot.

Jazzi dit: à

Le prix de la piscine hors sol, annoncé par l’Elysée, est le double du prix moyen. 30.000 euros pour 15.000 sur catalogue. Qui empoche la différence ?

Pablo75 dit: à

Au Porc du blog

« Tu ne vaux guère mieux que les chaloux, JJJ et autres Pablo75. Même haine… »
(Widergänger dit: 24 juin 2018 à 23 h 52 min)

Non, pas de haine. D’abord parce que je te plains (quand je pense à ta vie de mer_de, à ta paranoïa qui s’aggrave chaque jour, à tes éructations répétitives qui annoncent déjà si bien le futur vieillard gâteux que tu vas être dans très peu d’années, je ne peux faire autre chose que te plaindre sincèrement), ensuite parce que la haine est dangereuse spirituellement, et enfin et surtout parce que tu n’es pas assez important pour que je m’abaisse à haïr en général et à te haïr en particulier. Mets-toi cela bien dans la tête: tu es un pauvre diable sans intérêt et ce que tu dis ici n’a la moindre importance pour personne. Le verbe « haïr » que tu répètes toute la journée est trop grand pour toi. La plupart des participants de ce blog ne faisons que te prendre pour un taré, tout simplement. Ne confonds pas un diagnostic objectif avec une passion destructrice. Un nain insignifiant et malheureux comme toi, le maximum qu’il peut inspirer c’est de la pitié ou du mépris.

Widergänger dit: à

Pablo75 dit: 25 juin 2018 à 12 h 16 min
Alors, mon petit trouducul, on se lève de mauvaise humeur ce matin ? Tu changes pas d’un jour à l’autre, toujours aussi con.

Phil dit: à

sapré Pablo, ça sonne comme du Valls. croyez qu’il finira sa vie à Barfelona à tremper ses churros dans le chocolat ?
Lavie, grosse fixette aquatique. Rilax, le sémillant Président ne se baigne pas à Deligny.

Pablo75 dit: à

Après avoir parlé du et au Porc du blog, il faut toujours se désinfecter l’esprit avec de la Beauté:

Bernat Vivancos (Barcelona, 1973) : « Lo jardí de la mort » – Par Nuria Rial et le compositeur au piano

https://www.youtube.com/watch?v=mbt9fw6bs8c

Widergänger dit: à

Pablo75 dit: 25 juin 2018 à 12 h 02 min
Niveau ragots de concierge. On est dans le caniveau avec ce genre de trouducul. Mais peut-on écrire autre chose quand on est un trouducul en effet. Les trouduculs comme Pablo vivent dans leur merde fantasmée quand elle n’est pas réelle.

Widergänger dit: à

Pablo75 dit: 25 juin 2018 à 11 h 56 min
L’un des livres que j’ai de Michon est « Maîtres et serviteurs » (Verdier). Le premier texte de ce livre (« Dieu ne finit pas »), racontant la vie de Goya (et parlant aussi de Velázquez), je l’avais lu, connaissant un peu le thème. Et cela m’avait laissé indifférent (j’ai presque rien souligné, moi qui souligne beaucoup).
____________
Il faudrait rajouter : « moi qui souligne beaucoup et comprends peu… »

Widergänger dit: à

Pablo75 dit: 25 juin 2018 à 11 h 56 min
Je continue de ne pas voir l’intérêt de ce texte: si on veut connaître la vie de Goya, on lit une biographie.
_____________
Celle-là, faudrait l’encadrer et la mettre en exergue à la Rdl, le top ten de la bêtise, digne du grand bêtisier de Flaubert.

Widergänger dit: à

Pablo75 est tellement con qu’il ne se rend nullement compte à quel point il est con. Un personnage éminemment flaubertien. C’est Homais, Bouvard et Pécuchet réunis + chaloux. La barque risque de chavirer…

Widergänger dit: à

Pablo75 dit: 25 juin 2018 à 11 h 56 min
Je constate que celles citées par Passou dans son article sont banales, et qu’il a été obligé d’illustrer ses propos sur Michon avec de bonnes citations de Baudelaire, Napoléon ou Valéry.
________________
Étonnant comme l’imbécilité peut être précise, observatrice, tatillonne. Et complètement à côté de la plaque…

On n’est vraiment pas de taille pour lutter contre ça !

Janssen J-J dit: à

@ Un temps, j’habitais juste à côté et croisais Aragon, escorté par ses boys et gratifiant, au passage, le jeune-homme que j’étais d’un large sourire…

Lassant, Jazzman. A croire qu’en dehors de cette anecdote lue au moins 3 ou 4 fois sous votre plume (quel titre de gloire !), y aurait rin d’autre à tirer sur le boulevard Arago de la trajectoire du paysan de paris, du coco-mumu d’Elsa-glace et de la vieille folle du backchich-room. Boudiouche, biglouche, snifl !

Bérénice dit: à

Aux curés les chorales et aux pédophiles les piscines. Que les gens sains d’esprit aillent draguer aux Tuileries.

Delaporte dit: à

« Gênant et pas très catholique, ce prêtre gifleur, Delaporte ! »

Mon cher Jacuzzi, oui en effet. L’Eglise manque de prêtres et fait travailler jusqu’à un âge avancé ceux qui sont en activité. Ils deviennent trop vieux, fatigués, à bout de forces, et voilà ce qui arrive. Personnellement, je suis pour qu’on nomme des papes, et des évêques aussi, plus jeunes.

Bérénice dit: à

Sains.

Janssen J-J dit: à

Peut-on être sain d’esprit quand on va draguer aux Tuileries, franchement ?

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 25 juin 2018 à 13 h 10 min
J’y allais aussi avec des copains dans les années 60 quand j’étais élèves rue Cambon. On y allait le matin, c’était sympa, on jouait au ping-pong. L’enfance, quoi, le paradis !

christiane dit: à

Donc, de Michon, il y a eu Vies minuscules que j’ai aimé interroger puis Corps du roi (Verdier). Un livre tellement différent. L’écriture est devenue fluide, simple. Les cinq parties se lisent avec bonheur.
L’évocation de Flaubert est une belle méditation. reprenant le texte de Flaubert,( écrit lorsqu’il a fini la première partie de Madame Bovary « … j’ai été faire un tour au jardin. Il avait plu… »,) il évoque avec grâce ce qu’un écrivain peut ressentir à l’instant où le livre est fini (ou suspendu) et cette aube où Flaubert se promène dans son jardin. « Le monde au-delà de la Seine est fait de chaumes d’or, de javelles éclatantes, de hêtraies lointaines où le cœur bat. Dans les laiteries des fermes des petites filles trempent leur doigt dans du lait, l’écrèment (…). le monde se passe de prose. »
Il n’y a que le dernier texte « Le ciel est un très grand homme » qui m’a paru embroussaillé et long. Débutant par le souvenir de deux poèmes qu’il a récité spontanément « La Ballade des Pendus » au chevet de sa mère mourante et « Booz endormi » à la naissance de sa fille, il dévie sur une invitation à la BNF pour une lecture, évoquant au passage une critique éreintante de Renaud Matignon, désigné par ses seules initiales. Ce final ne m’a pas convaincue.
Hors ces deux livres, je n’ai rien lu d’autre de P.Michon. J’ai commencé Les Onze… Jamais terminé…

Widergänger dit: à

Janssen J-J dit: 25 juin 2018 à 13 h 16 min
Et toi, tu crois que t’es bien sain d’esprit avec tes commentaires pourris ?!

Bérénice dit: à

La chrétienté est en déficit de vocations et de pratiquants, il faut tout de même observer le ratio, si les Russes et quelques autres n’avaient pas fait bâtir ce nouvel édifice quoi de neuf en dehors de l’orthodoxie? D’ailleurs églises et chapelles qui vieillissent comme les prêtres ne sont je crois pas prise en charge par la gestion du patrimoine . https://www.labecedaire.fr/2018/02/05/collectivites-entretien-culte/

Jazzi dit: à

« la trajectoire du paysan de paris »

Samedi soir, en fin d’après-midi, je me suis retrouvé au parc des Buttes-Chaumont. Là, j’ai pensé à Aragon, JJJ. Fumant une cigarette, assis sur un banc de l’allée centrale, qui fait le tour du lac, je me suis aperçu que c’était la promenade favorite des Juifs, nombreux, du quartier : des essaims de jeunes filles et de jeunes garçons portant la kippa s’y croisaient et s’y appréciaient, en vue d’une future promesse de mariage ? Quelques couples de mariés se faisaient prendre en photos, mais cela ils étaient asiatiques…

Delaporte dit: à

Micron va recevoir le titre de chanoine de Latran. Un tournant dans sa vie spirituelle ? En tout cas, un titre qui devrait l’inciter à modifier du tout au tout sa doctrine sociale et sa politique vis-à-vis des migrants :

« Quelques heures après sa première audience avec le pape François, le président de la République recevra très officiellement le titre de chanoine de Latran, consubstantiel à la fonction qu’il occupe depuis mai 2017. »

la vie dans les bois dit: à

Phil on voit bien que cette histoire de piscine en kit pour la baignade de Nemo payee a un prix hors marché et defiant toute concurrence ne va pas vous couter un radis. C’etait déjà la meme chose avec cette folle nuit a Vegas quand Manu avait déjà des reves de grandeur. Y’en a marre, si c’est ce qui pouvait vous « arriver de mieux » comme a « Passou  » , pour ceux qui payent leurs impôts en France c’est pas la même histoire !

Jazzi dit: à

ceux-là…

Janssen J-J dit: à

« Gabriel Matzneff en avait fait son territoire de chasse »… et Fernand Deligny en fut retourné dans sa piscine en 1993.
Quant à Roland Jaccard, il en a raconté beaucoup plus sur cette fameuse piscine, dans « Les chemins de la désillusion », si mes souvenirs sont exacts. Mais qu’est-il devenu celui-là. Il dirigeait une collection naguère chez PUF que je fréquentais beaucoup. Je m’intéressais à ce type car il aimait bien Cioran. Mais j’avais tendance à penser que c’était un bobo snobinard mondain, une sorte de beigbeider avant la lettre, pas vraiment profond, comme toute cette clique d’essayistes superficiels et superflus qui colonisèrent et abêtirent durablement la philo et les sciences humaines. Enfin tout cela est en arrière-fond du jardin, passons à d’autres michonneries, si possib’…

Bérénice dit: à

JJJ vous préférez les jardins du Luxembourg, les abords de l’Ourcq, les buttes Chaumont, le parc Montsouris ( que je ne connais d’ailleurs pas,) le quai conti et son marché aux fleurs, le parc floral de Vincennes, les sous terrains du métropolitain, les boîtes et autres clubs en tous genres ou le programme virtuel riche en objets sexuels qui parcourent du bas jusqu’au haut la gamme moyennant finance? Les lieux de possibles rencontres sont variés, de la simple boutique à la terrasse de café , comment sont les gens à Paris actuellement, je les ai connus plutôt disposés au dialogue et respectueux, pas insistants.

christiane dit: à

@Jazzi dit: 25 juin 2018 à 13 h 32 min
Merci pour le lien qui donne envie de découvrir le livre.

Janssen J-J dit: à

Les Buttes Chaumont, Jazzman, ne m’ont jamais intéressé. Les ayants visitées (?) une fois, je les avais trouvées très laides avec leurs pierres de rocaille. Mais j’avoue que ma perception a changé, depuis Vernon Subutex et ses potes. Au moinss, ils semblaient pouvoir s’y réunir la nuit avec des clodos célestes. Et je crois pas que Despentes l’ait inventé. Du coup, ces Buttes me sont redevenues plus sympatoches… Dites, Jz, vous n’en auriez pas petit extrait tramé de vos goûts des flâneries parisiennes à nous remettre en mémoire ?

Lâchez-moi un brin gwg, SVP, merci, vous nous fatiguez à proférer tjs les mêmes injures. Si encore vous les enjoliviez par qq ironie, mais non, apparemment, savez pas faire. Au rete, avez pas faire grand chose de normal, ou du moins de non pathologique, et je suis personnellement accablé de devoir en faire le constat perpétuellement désolant. Ché pas moi, faites un stage de remise à niveaux par exemple.

Bérénice dit: à

Lv, ils n’ont qu’à passer leurs vacances au Touquet où ils ont leurs habitudes. Personne n’ira leur chercher d’ennuis au Touquet et la maison est aménagée.

Pablo75 dit: à

« Alors, mon petit trouducul […] ce genre de trouducul […] quand on est un trouducul en effet […] Les trouduculs… »

Le Porc du blog en 5 minutes, entre 12 h 33 min et 12 h 38 min

Il est clair que, venant de se lever à midi et après avoir pris son petit-déjeuner (tourteau de soja « spéciale gros porc constipé en fin de vie »), Blabla-La vidange est venu s’exciter ici, sans se laver, en faisant la seule chose qui arrive à l’exciter encore: écrire des gros mots qui le mettent en extase (qui avait dit ici qu’il était probablement un homo contrarié?), en les répétant comme les enfants de 2 ans ou les vieillards au bord de l’apoplexie.

Et penser que des sous-hommes au cerveau de truie comme lui « éduquent » nos enfants !!

Jazzi dit: à

« vous préférez les jardins du Luxembourg, les abords de l’Ourcq, les buttes Chaumont, le parc Montsouris ( que je ne connais d’ailleurs pas,) le quai conti et son marché aux fleurs, le parc floral de Vincennes »

Les jardins de Bagatelle, Bérénice, et aussi le jardin des plantes.

Pablo75 dit: à

« Alors, mon petit tr.ouduc.ul […] ce genre de tr.ouduc.ul […] quand on est un tr.ouduc.ul en effet […] Les tr.ouduc.uls… »

Le Porc du blog en 5 minutes, entre 12 h 33 min et 12 h 38 min

Il est clair que, venant de se lever à midi et après avoir pris son petit-déjeuner (tourteau de soja « spéciale gros po.rc constipé en fin de vie »), Blabla-La vidange est venu s’exciter ici, sans se laver, en faisant la seule chose qui arrive à l’exciter encore: écrire des gros mots qui le mettent en extase (qui avait dit ici qu’il était probablement un homo contrarié?), en les répétant comme les enfants de 2 ans ou les vieillards au bord de l’apoplexie.

Et penser que des sous-hommes au cerveau de tru.ie comme lui « éduquent » nos enfants !!

Widergänger dit: à

Pablo75 dit: 25 juin 2018 à 13 h 44 min
Tu perds ton temps, mon pauvre chéri. T’es une buse, c’est ainsi. Tes commentaires débilissimes, tu sais où tu peux te les mettre…!

Janssen J-J dit: à

@13.37 je ne préfère rien, n’habitant ni ne me rendant plus à paris depuis sombre lurette. J’y accède par les livres et « l’actu » puisqu’il n’y a que là qu’il s’y passe apparemment qq chose d’agité et de factice, le reste n’étant qu’un grand désert d’amour où la géographie et l’histoire instantanées n’ont pas de place.
Au fait, b., j’ai lu ce WE un merveilleux roman d’un italien sur l’amitié fidèle et le destin divergeant de deux jeunes garçons dans les alpes italiennes (un elena ferrante au masculin -mais là j’en dis trop-).
Où l’on voit bien que la vie se passe ailleurs qu’à Paris, sur les sommets ou dans les alpages. Je le recommande vraiment, en espérant qu’un.e erdélien.ne pourra y rebondira et donner ainsi le motif d’un très bel échange à son sujet.
[« les huit montagnes » de Paolo Cognetti (Stock)].

Widergänger dit: à

J’éduque en effet des enfants et leur façonne même le cerveau. Mais visiblement tu n’en fais pas partie…

D. dit: à

tourteau de soja « spéciale gros po.rc constipé en fin de vie »), 

sans OGM alors.

Jazzi dit: à

L’un de mes préférés, les Buttes-Chaumont, JJJ. La nuit, on y croise des hommes solitaires traquant le gibier…

Comme je suis gentil, voici l’histoire des Buttes-Chaumont, tiré d’un manuscrit sur les jardins de Paris pour lequel je n’ai toujours pas trouvé d’éditeur !

PARC DES BUTTES-CHAUMONT 1867
19° arr., rue Manin, rue de Crimée, rue Botzaris, M° Buttes-Chaumont ou Botzaris
Entre Belleville et La Villette, la butte de Chaumont, du latin calvus mons ou mont chauve, est de tout temps une colline aride et dénudée dont le sol calcaire interdit toute agriculture. Des moulins apparaissent dès le XVI° siècle sur les hauteurs de Belleville et de La Villette et on en dénombre six à la fin du XVII° sur la butte de Chaumont.
A partir du XVIII° siècle, le gypse du sous-sol est exploité pour fournir de la pierre à plâtre destinée à la construction. Cette extraction, qui se fait en souterrain, entraîne des affaissements du terrain et, à la suite d’effondrements meurtriers, l’exploitation souterraine est interdite en 1779. Les carrières à plâtre sont détruites et comblées par éboulement mais l’exploitation va se poursuivre à ciel ouvert, de plus en plus intensive dans le premier tiers du XIX° siècle. En 1851, la carrière dite de l’Amérique, l’une des plus importantes, quasiment épuisée, est fermée.
Le site offre à cette époque un aspect véritablement désolé. Aux pieds de la butte, du côté de La Villette, se trouve depuis la fin du XVIII° siècle le plus grand dépotoir d’ordures de la capitale, qui sert aussi pour l’équarrissage des chevaux. La nuit, les anciennes carrières sont le refuge des clochards et des rôdeurs.
En 1860, les communes de Belleville et de La Villette sont annexées et intégrées dans le nouveau périmètre de la capitale. La butte de Chaumont, dont le sous-sol est truffé de cavités et d’anciennes galeries d’exploitation, est inconstructible.
En 1862, l’Etat achète 25 hectares à la Société des Carrières. Le baron Haussmann, préfet de la Seine, a en effet décidé d’implanter là un parc public destiné aux habitants du centre surpeuplé de Paris.
L’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand dirige le projet, à la tête d’une équipe constituée par le paysagiste Edouard André, l’horticulteur Jean-Pierre Barillet-Deschamps et l’architecte Gabriel Davioud.
Quatre ans de travaux (1863 à 1867) vont être nécessaires. Il faut d’abord condamner les anciennes carrières, modeler et consolider le relief par des terrassements de meulière et de ciment, couvrir toute la surface de terre afin de pouvoir effectuer des plantations, amener l’eau au moyen d’une machine à vapeur qui pompe l’eau de l’Ourcq dans le bassin de La Villette, créer les routes, planter enfin et installer le mobilier du parc. Tout au long du chantier, la nature du sous-sol entraîne de nouvelles et continuelles consolidations. Mais ce site exceptionnel va permettre, par une utilisation habile des accidents du terrain et des différences d’altitude, la création d’un morceau de nature, avec pièce d’eau, cascade, ruisseaux, enrochements et jeux de niveaux, sans équivalent dans Paris.
Le parc des Buttes-Chaumont, l’une des réalisations les plus spectaculaires du Second Empire, est inauguré par l’empereur Napoléon III en même temps que s’ouvre l’Exposition universelle de 1867.
Le lac de 2 hectares est dominé par la masse rocheuse, mi-naturelle mi-reconstruite, de l’île, qui imite le paysage d’Etretat avec pic et arche. Un embarcadère permet la traversée du lac pour gagner l’île où un escalier, dit le “ chemin des Aiguilles ”, creusé dans le rocher, conduit au sommet. Là, le Belvédère construit par Davioud, reproduction du temple de la Sibylle à Tivoli, près de Rome, culmine à 32 mètres, offrant de toutes parts un vaste panorama.
L’île est reliée au parc par un pont en maçonnerie, surnommé le “ pont des Suicidés ” car nombreux furent ceux qui se jetèrent du haut de son parapet, ainsi que par une passerelle métallique suspendue à 23 mètres au-dessus de l’eau.
Une grotte monumentale, haute de 20 mètres et large de 14, au plafond décoré de fausses stalactites, marque l’emplacement d’une ancienne entrée de carrière. Une cascade dévalant depuis les hauteurs de la rue Botzaris s’y jette de manière spectaculaire, avant de se transformer en paisible ruisseau qui s’écoule vers le lac.
Le parc est vallonné de collines plantées dont le sommet offre autant de points de vue différents. Les plantations associent grands arbres, futaies et arbustes, disposés de manière à augmenter les effets de perspective ou à mettre en valeur un élément pittoresque du parc : le Belvédère, un pont, un pavillon. Edouard André invente aux Buttes-Chaumont les corbeilles de fleurs, ovales et légèrement exhaussées qui, placées en bordure des pelouses, créent de la même manière le départ de perspectives sur les surfaces engazonnées.
A chacune des six entrées principales du parc, Davioud élève un pavillon de garde dont l’architecture, inspirée des cottages anglais, associe la brique, le bois, la tuile. Le parc est doté de trois chalets restaurants – au bord du lac ; au-dessus du tunnel du chemin de fer de ceinture, qui traverse le jardin en biais dans sa partie est ; sur le versant de la butte Puebla, à l’ouest. Davioud crée le mobilier : grilles de clôture et portes d’entrée en ferronnerie ouvragée, réverbères aux motifs végétaux, bancs à pieds de fonte imitant des branches de bois, corbeilles de forme “ tulipe ”.
Le parc des Buttes-Chaumont n’a pas connu de véritable transformation depuis sa création et seules les barrières en ciment armé imitant le bois ont été installées à la fin du XIX° siècle pour assurer la sécurité du public. Le Belvédère de l’île a été restauré en 1967 et la grotte en 1986. Un kiosque à musique, construit à l’origine sur le lac puis installé sur la terre ferme après un incendie en 1870, a été déposé, en attente de reconstruction à l’identique.

D. dit: à

Le problème des Buttes-Chaumont, c’est surtout la fréquentation par trop populaire.
Les promeneurs du Luxembourg, si on excepte les touristes hélas de plus en plus nombreux et les nouveaux bobos faisant tâche sur l’herbe, ont incroyablement plus de maintien. Je pense que vous serez d’accord, Jazzi ?

Jazzi dit: à

De plus en plus bobo, les Buttes-Chaumont, D. ! Mais un certain communautarisme et métissage, qui a remplacé le Paris populaire de jadis, et qui n’est pas pour me déplaire. Vas au parc Monceau, pour la bonne tenue, D., moi, je m’y ennuie très vite !

Jean dit: à

. C’est une éponge. Retient tout ce qu’il lit. Quelle mémoire…

Quelle chance il a. Comme j’aimerais pouvoir me souvenir de tout ce que j’ai lu et aimé, mais, hélas, il m’en reste bien peu de choses. Il faudrait pouvoir relire, mais le temps presse… Le tri, en tout cas s’impose entre ce qu’on doit relire, ce qu’on peut relire et ce qu’on peut se dispenser de relire. Les textes de Michon prennent place pour moi sans hésiter dans la première catégorie. A relire attentivement, et d’urgence !

D. dit: à

Le parc Monceau est trop petit pour moi, m’énerve avec ses faux vestiges antiques et il me fait trop penser à l’escagassant Proust.

Mais le Jardin des Plantes oui, j’aime beaucoup. Le jardin des bêtes sauvages de Duhamel. Je n’aime pas trop Prout mais suis un inconditionnel de Duhamel.

Janssen J-J dit: à

@ Comme je suis gentil,
Oui vous l’êtes assurément jazzman… et généreux en plus, d’autant qu’apparemment, on pourrait vous plagier sur ce morceau et vous ne pourriez pas vous plaindre ! Cela dit, je reste conforté dans mon sentiment sur le ciment caché dans les balustres, brrr, et les activités nocturnes. On imagine assez bien le héros de Honoré (j’oublie son nom dans le film fais vite ou abstiens-toi…) qui va se faire mettre dans un jardin public de province sous le regard des voyeurs, durant « les années sida ». S’y passe-t-il encore la même chose à l’air libre aux Buttes ? Despentes a pas l’air de raconter ça…, et pourtant, elle s’y connait en king-kong théories et traveller chèques.

Jazzi dit: à

ça fait longtemps que je suis plagié pour mes textes sur les jardins de Paris, JJJ. On peut d’ailleurs en lire des résumés à l’entrée des bois, parcs, squares et jardins de la ville. C’est essentiellement pour cela que j’étais salarié de la Mairie de Paris. Et en 1992, j’ai publié un ouvrage de référence sur ce sujet.
https://www.amazon.fr/Guide-400-jardins-publics-Paris/dp/290311868X

Oui, la drague homo existe toujours aux Buttes-Chaumont et ailleurs. D’ailleurs Aragon, dans son livre de jeunesse « Le Paysan de Paris » (le livre est mentionné sans être nommé dans Aurélien, et le narrateur parle de livre de flâneries et ne veut pas qu’on dise que c’est un roman), annonçait déjà la couleur. Dans cet ouvrage, il parle essentiellement d’un établissement de bain d’un passage couvert des Grands Boulevards et de déambulations nocturnes dans le parc des Buttes-Chaumont : deux adresses notoires de dragues du gay Paris…

Jazzi dit: à

Le film mis en lien par Pat V illustre parfaitement mes propos sur les Buttes-Chaumont.

Janssen J-J dit: à

Je viens de me fendre de cette lettre avec A/R. Et je vous invite à suivre mon exemple à défaut d’aller mettre des bombes fiscales dans nos piscines présidentielles.

CENTRE DE NUMERISATION RAPO FPS
6, avenue de la Porte d’Ivry
75013 PARIS

X., le 25 juin 2018,
Objet : Contestation d’un avis de paiement au forfait post-stationnement,

Madame, Monsieur,
J’ai bien reçu votre avis de règlement d’un FPS dont je conteste formellement le bien –fondé. Je ne comprends toujours pas comme votre agent assermenté n° 112 d’INDIGO PARIS de Puteaux a pu commettre, le 12 juin dernier à Paris, une erreur de verbalisation aussi grossière, autrement que par un excès de zèle probablement lié à une demande de rendement quotidien d’amendes à infliger au stationnement. Vous trouverez, au vu des pièces annexées en photocopies, un PV dressé à 14.37 de mon véhicule, une XX immatriculée YY 333 ZZ//17. Et vous constaterez que, derrière son pare-brise sur le tableau de bord, apparaissaient très visiblement les deux documents de gauche attestant de la parfaite régularité du stationnement de mon véhicule :
1 – photocopie d’un TICKET de stationnement payé pour deux heures, valable jusqu’à 15h 52,
2 – et reçu de CB acquitté pour la somme de huit euros (= 8 € pour 2 heures) à 13h32 et 33 secondes.
En tant que citoyen usager outré par cette bévue, je ne demande même pas d’excuses à l’administration, mais vous prie de bien vouloir m’informer, dans le mois de la réception de ce courrier A/R, du classement sans suite de cette amende parfaitement injustifiée. Passé ce délai qui vaudrait rejet de cette requête, le recours contentieux serait évidemment de mise. Bien cordialement,
M. Jean-Jacques JANSSEN

Merd’halors, hein !… Ras l’bol du racket fiscal dans ce pays s’abat toujours sur les petites gens provinciales qui mettent jamais les pieds à Paris 5e, rue Santeuil, sauf une fois l’an, et encore !

D. dit: à

Mesdames les féministes, on ne vous entend pas beaucoup contre le projet de suppression des pension de réversion par Macron, dont les femmes seront les premières victimes.
Organisez une grosse manifestation nationale et je vous promets que je marcherai à vis côtés.

christiane dit: à

La couverture de Vies minuscules reproduit le tableau de Vélasquez « Saint-Thomas », exposé au musée des beaux-arts d’Orléans. Saint Thomas est l’image du doute. Pourquoi P.Michon l’a-t-il choisi. Doute-t-il de la littérature ou de son livre ? Ce narrateur (qui n’écrit pas) de Vies minuscules, qu’a-t-il de commun avec ce personnage peint sur fond noir par Vélasquez, cramponné à son livre ? La recherche de quelle vérité, de quelle preuve ? Ce livre est-il un questionnement sur la façon dont P.Michon est devenu écrivain (38 ans pour écrire ce premier livre…), sur sa vie d’avant (un « échec » dont cette écriture l’aurait délivré) ? Une sorte de dernière chance pour celui qui s’est longtemps pris pour un imposteur dans la grande famille des écrivains ?
http://www.linternaute.com/musee/diaporama/1/7335/musee-des-beaux-arts-d-orleans/5/35212/l-apotre-saint-thomas/
Chez Verdier pour Corps du Roi, pas de tableau, seulement la célèbre couverture jaune. Des portraits des obscurs il passe à ceux, célèbres, de personnalité (et d’œuvre pour les écrivains), écrasante : S.Beckett, Flaubert, Hugo, Faulkner, Baudelaire, Mitterrand… pour casser leur image rituelle, en faire des « arbres » en majesté, enracinés sur cette terre.
Cet écrivain m’intrigue. Le Cahier de l’Herne qui va sortir sera précieux.

et alii dit: à

au lac des buttes, les juifs font le rituel de tachlikh

Le premier jour de Roch Hachana après la prière de l’après-midi, nous nous rendons auprès d’un lac, d’une rivière ou de la mer (de préférence un cours d’eau contenant des poissons), et récitons la prière de Tachlikh, dans laquelle nous jetons symboliquement nos péchés à l’eau et laissons nos anciens manquements derrière nous, démarrant ainsi l’année sur de nouvelles bases.

Jean-Claude Goering dit: à

« Cet écrivain m’intrigue. » (Christiane)

Moi aussi. Tant de choses m’intriguent. Pierre Michon passera donc… en dernier !

Bérénice dit: à

D, si cette mesure n’est assortie d’aucune condition de ressources on pourra voir en lui un Robin des bois à l’envers. Que deviendront les veuves qui n’ont pour subsister que le minimum vieillesse et celles qui ne perçoivent que de faibles retraites. Un article intéressant sur cairn info. https://www.cairn.info/revue-population-2012-1-page-159.htm

Bérénice dit: à

Ah oui le jardin des plantes , près de Jussieu ? Dommage quand même pour les grands animaux privés de leur milieu naturel, ce que j’aimais nous y promener !

Janssen J-J dit: à

Depuis que JC a nazifié son pseudo, il n’a pas rendu un grand service à l’un de mes anciens maîtres à SP, Jean-Claude Thoenig, que l’on me dit navré d’être ainsi ridiculisé chaque jour, sur cet honorable blog littéraire.
https://de.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Thoenig
Malheureusement, on ne peut pas faire grand chose contre cet aigrefin. Couché, Raf, à la nichte !

Jean-Claude Goering dit: à

Les veuves sans pension de réversion ? Donnez leur un bout de trottoir dans les quartiers perdus de la République : QU’ELLES TRAVAILLENT à satisfaire la diversité migrante !

Jean-Claude Goering dit: à

Nous accouchons tous les matins d’un Gigi puant …

Bérénice dit: à

Jazzi, Bagatelle est pour moi un souvenir d’enfance. Je n’y suis allée qu’une seule fois et je n’avais pas encore sept ans, des endroits que j’ai plus souvent fréquentés le Luxembourg, le jardin des plantes et le bois de Vincennes restent d’excellents souvenirs de lieux paisibles et agréables.

zerbinette dit: à

« Pierre Michon.
Je hais cet homme.
Je le hais, je le hais, je le hais.
…/…

Mais ce qui frappe avant tout, pourtant, dans Les Onze, c’est la plume de Michon, une plume extraordinaire, virevoltante, extrêmement travaillée, baroque et ludique. Son texte donne irrésistiblement envie d’être lu à voix haute, avec son goût prononcé pour la scansion et pour les phrases longues… à l’extrême limite de la compréhension, parfois. C’est un peu maniériste, diraient les mauvaises langues, et on pourrait les comprendre ; pour ma part – mais peut-être dis-je des bêtises –, cette stylisation aux bornes de l’outrance, mêlée assez souvent d’un profond sentiment du « sacré » et du « divin » (quand bien même l’auteur se décrit, dans les Vies minuscules, comme « un athée mal convaincu », et l’on trouve en contrepartie tout un champ lexical opposé, de la boue, du vide, etc.), m’ont plus d’une fois fait penser à Joris-Karl Huysmans, goût du mot rare en moins : dans ma bouche, c’est un compliment ; mais je comprendrais très bien que cela ne passe pas pour tout le monde…

En tout cas, pour moi, ça a HORRIBLEment bien marché, ça a IGNOBLEment fonctionné, à tel point que c’en est un SCANDALE, à tel point que c’en est ÉCŒURANT.

Et voilà pourquoi je hais Pierre Michon. Cet homme écrit beaucoup trop bien. Ce n’est pas humain, d’écrire aussi bien. »

http://nebalestuncon.over-blog.com/article-je-hais-pierre-michon-104658247.html

D. dit: à

Lieu paisible, le bois de Vincennes… Euh ça dépend où. C’est un lieu de haute pro😻stitution.

D. dit: à

Alors que j’ai jamais vu de travelot au jardin des plantes. 🌿🌿🌿🌿🌿🌿🌿🌿🌿🌿

rose dit: à

c’est un lieu qui est devenu de haute ??? prostitution. qui ne l’était pas, le bois de Vincennes.

Jean-Claude Goering dit: à

« l’un de mes anciens maîtres à SP, Jean-Claude Thoenig, que l’on me dit navré d’être ainsi ridiculisé chaque jour, sur cet honorable blog littéraire. » (Gigi)

Quand on voit l’élève, on ne peut apprécier le maitre ! Honte sur lui qui forma cette racaille ….
(SP ? sans pudeur ?….)

Delaporte dit: à

J’aime beaucoup le Palais-Royal (entrée en matière géniale du Neveu de Rameau), le Luxembourg, mais je n’aime pas le Jardin des Plantes, je trouve que ça sent mauvais (l’odeur de fauve des animaux emprisonnés). A cette liste, j’ajouterai quand même le parc Monceau, et pas seulement pour faire plaisir à Passou.

Delaporte dit: à

J’aime aussi les jardins de l’Observatoire, tout petits, une longue allée en fait, qui aboutit à la Closerie des Lilas où jadis des tas d’écrivains venaient prendre un verre et dîner. Aujourd’hui, c’est devenu un restaurant très cher pour ce qu’il y a dans l’assiette, mais le bar est toujours sympa. Et un lieu de drague idéal.

Jean dit: à

Jean-Claude Goering, je trouve ça génial, comme blaze. Tandis que moi, si je m’avise de me rebaptiser Jeannot Tarquier de Pellabois, eh bé la modération ne laissera pas passer. Deux bois, deux lasures ?

Jean dit: à

J’avais bien pensé à Jean-Claude Koenig, mais c’est pas mon camp.

Delaporte dit: à

Le faux attentat de Mitterrand, pour sortir d’une période creuse, c’était dans les jardins de l’Observatoire. Triste épisode et triste sire.

radioscopie dit: à

Maintenant que vous avez épluché à peu près tous les parcs et jardins de Paris, vous allez parler des squares ? Attention, avec « square » on retourne à la littérature !

radioscopie dit: à

Puisque vous faites grand cas des parcs et jardins de Paris qui sont des succédanés frelatés de campagne, cet article de P. Michon où il est question de ruralité authentique :

La paysannerie a été pour moi dès le début une mythologie. Mes grands-parents ont exploité une petite propriété dans un hameau, jusqu’en 1947. Ils ont dû l’abandonner et venir vivre chez ma mère, quand j’avais 2 ans.

C’était aussi à la campagne, mais dans un bourg, pas un lieu-dit perdu dans les bois. Ils s’acclimatèrent, mais ne cessèrent de regretter leur premier état : la condition de paysan fut leur paradis perdu. Si bien que je les ai toujours entendus l’évoquer sous les couleurs de l’élégie et de l’épopée : ils en déploraient la perte, et leur objet perdu, comme d’habitude, était paré de toutes les gloires. Ils pleuraient ce dur état qui avait été le leur et ne l’était plus, comme d’autres déplorent la jeunesse et l’amour (mais c’était leur jeunesse, c’étaient leurs amours).

Leur grand sujet de palabre était là-bas, avant. C’était un pur récit mythologique, comme le sont toujours les recherches du temps perdu et des empires tombés. Tout y était : les noms mythiques des terres, le Grand Pré, le Chêne Tort, les Chaumes de Beaumont. Les armes de cette guerre : la charrue Brabant, appelée de façon absolue «le brabant» ; le tombereau ; les rangs héroïques de faux, dix faucheurs de front dans les blés, avant l’arrivée de la moissonneuse mécanique ; la bataille rangée des jours de batteuse. Les héros aussi, voisins et valets, Joffre le Rouge, le Petit Nanet, le Grand Nanet, Papa-Jean. Ces noms de chansons de geste ont été ma paysannerie personnelle.
Et bien sûr j’avais tous les jours sous les yeux de vrais paysans au travail, mais je ne voyais pas leur peine : je voyais des hommes de «l’Iliade» travaillant à leur légende. Vers 12 ans, mon jeu favori fut de les accompagner aux champs. J’ai encore leur odeur (sueur, fumier, foin) dans les narines, et sous les yeux le regard bien particulier, et qui n’est pas le même, qu’ils jetaient le matin sur un pré à faucher, et l’autre, le soir, sur un pré fauché. Et dans ces mêmes années, comme je découvrais la tradition poétique, si souvent rurale, je me récitais des alexandrins bien sonnants, dont celui-ci de Hugo, qui me revient dès que je vois aujourd’hui encore une remorque surchargée derrière un tracteur : «Les grands chars gémissants qui reviennent le soir.»
Pierre Michon : « La terre, on en porte le deuil »

Jean-Claude Goering dit: à

Jeannot Tarquier de Pellabois, j’adore ! Sincèrement ….

Jean-Claude Goering dit: à

Radiohead,
Ce n’est pas « frelaté » : les parcs et jardins sont à la campagne ce que le stalinisme communiste est à la démocratie !

rose dit: à

Maintenant que vous avez épluché à peu près tous les parcs et jardins de Paris

tss tss : vous n’ávec pas parlé de la petite ceinture , des territoires en friche, des jardins ouvriers, des toits cultivés.

Jean-Claude Goering dit: à

Camarades démocrates !

Au hasard d’un Colloque organisé par Bruxelles, avec Juncker dans le rôle de Monsieur Déloyal, je tombe sur une amie d’enfance adorable : GINETTE GOEBBELS.

A demain pour les détails sur ce sujet et sur la construction du Four à Théocrate qui nous préoccupe tant, nous autres, en rivage de la Mer Nostre.

Delaporte dit: à

« Puisque vous faites grand cas des parcs et jardins de Paris qui sont des succédanés frelatés de campagne, »

Moi, je préfère les jardins dans les villes, les squares étroits, à la nature et à la campagne, qui m’ennuient. Je préférais de même la piscine Deligny aux rivages maritimes. Certes, cela dépend où et du moment.

D. dit: à

Comment se fait-il que vous soyez revenue, Rose ? On était bien peinard sans vous et paf vous revoilà. C’est pas gentil. 🎳

Delaporte dit: à

C’est sans doute aussi l’une des raisons pour lesquelles je suis allergique à Michon.

Delaporte dit: à

Il me semble qu’à Londres il y a plus de jardins et de saures qu’à Paris. Pour s’asseoir sur une chaise à Hyde Park, il faut payer (ce qui rend de mauvaise humeur). Quant aux squares, ils sont privatifs. Seuls les riverains ont la clef et peuvent y aller. Une civilisation vraiment différente de la nôtre.

Delaporte dit: à

Si vous allez à New York, vous avez Central Park, oasis de verdure dans la ville qui ne dort jamais. Cependant, nous sommes en Amérique, et la criminalité est élevée. C’est moins paisible que dans les parcs parisiens. Les Américains n’hésitent pas à faire acte de sauvagerie :

« Bien qu’étant souvent considéré comme une oasis de tranquillité au cœur de « la ville qui ne dort jamais », Central Park a déjà été au cours de son histoire un lieu très dangereux, et en conséquence peu fréquentable, surtout après la tombée de la nuit. Il fut ainsi un lieu de tensions ethniques aux XIXe et XXe siècles. Le parc, comme la majorité des espaces verts de la ville, est beaucoup plus sûr aujourd’hui, notamment depuis la mise en application de la politique de tolérance zéro menée par Rudolph Giuliani, mais à une époque, il était réputé comme un lieu où les viols et les agressions diverses étaient fréquents. En 2005, le parc était ainsi devenu le parc urbain le plus sûr du monde[réf. nécessaire]. Toutefois, les guides touristiques déconseillent toujours de se promener dans les sentiers la nuit. » Wikipédia

Delaporte dit: à

Par contre, les New-Yorkais font des manifestations culturelles, notamment musicales, dans Central Park. Des concerts gigantesques, qui restent dans les annales. Tiens, Bertrand Cantat devrait aller chanter là-bas…

Petit Rappel dit: à

Zerbinette
Votre intervention me rappelle deux blogs naufragés de SF, celui précédent de Nébal, et celui dit du Spitz Japonais. Le second en outre apporté ici et sur son blog des arguments forts pertinents lors de la controverse autour de Sylvain Gougenheim.
J’espère qu’ils n’ont pas nui à sa carrière.

Peut-être qu’un jour ce blog n’attendra pas la mort d’un Ballard pour le saluer?
Bien à vous.
MC

Petit Rappel dit: à

« On était bien peinard sans vous, Rose »
ça , c’est le type meme de l’argument-boomerang qui se retourne contre celui qui le manie, Extra-Terrestres ou pas!

christiane dit: à

@radioscopie dit: 25 juin 2018 à 16 h 54 min
Au Théâtre de l’Atelier, trois textes de Marguerite Duras étaient à l’affiche en février 2014, dont :
« Le Square » avec Clotilde Mollet et le metteur en scène, Didier Bezace, lui-même.
L’action se passe dans un square. Tout le livre est un long dialogue entre deux personnes qui se sont rencontrés par hasard, dans ce square, sur un banc.
La jeune femme, employée de maison, explique au commis-voyageur :
« On n’est jamais dans tout un pays à la fois, monsieur, ce n’est pas vrai, ni même dans tout un bel hiver, on est seulement là où on est quand on y est, alors ? »
(Marguerite Duras, « Le square », Roman. Gallimard)
Théâtre ou roman ?
Marguerite Duras répondra :
« Ai-je voulu faire une pièce de théâtre en écrivant Le square ? Non. Je n’ai voulu ni faire une pièce de théâtre ni, à vrai dire, un roman. Si « roman » figure sous le titre du livre, c’est par étourderie de ma part, j’ai oublié de le signaler à l’éditeur. Et puis des critiques ont dit qu’il s’agissait là de théâtre, qu’il ne fallait pas s’y tromper. »
Voilà qui nous rapproche de Pierre Michon.

Janssen J-J dit: à

faut bien dire que D., comme gwg, sait jamais trop quoi penser de michon en particule, ni de la littérature en général, préfère s’en prendre à Kolmogorov en attendant de confectionner son équation dinatoire dans un retour de manivèle.

Delaporte dit: à

D me demandait l’autre jour ce que je pensais de la statue de Johnny. Il paraît que c’est raté, c’est ce que m’apprend la presse putride, au moins elle est bonne à ça :

« Récemment, à Viviers en Ardèche, un artiste a voulu immortaliser les traits du rockeur décédé fin 2017, grâce à un monument haut de trois mètres. Le hic ? Si l’on comprend l’idée, ou du moins l’intention, rien dans le visage de la statue ne rappelle les traits de Johnny Hallyday. »

Et sinon, vous mangez quoi, ce soir ? (Moi, je suis au régime, et je vais passer l’été sans boire une goutte d’alcool, notamment.)

christiane dit: à

deux personnages qui se sont rencontrés

Delaporte dit: à

« Voilà qui nous rapproche de Pierre Michon. »

C’est bizarre qu’à propos de Michon Impossible on se sente obligé de faire des références livresques. Qu’est-ce que Duras avec le Square a à faire dans cette affaire ? Mystère et boule de gomme. J’aimais bien le Square, ne le rabaissons pas !

Janssen J-J dit: à

on a vu récemment michon et duras à time square, juchés vers centralparc (new frelatée). Peter Handke aurait été inspiré par le nouveau parc « Citroën » à chaville (idem).

Delaporte dit: à

Peter Handke, en effet, habite dans la belle nature parisienne, à Chaville. On peut lire « Mon année dans la baie de personne » pour avoir de plus amples renseignements.

Janssen J-J dit: à

Pensez-vous que la locution « Dans l’une des plus belles pages de ce Cahier bien tempéré », soit une allusion bien lourde au Clavier bien tourmenté (ci-joint passoul devant son écran d’ordi) ?…
https://www.youtube.com/watch?v=3RjebdVKIAM

Janssen J-J dit: à

On peut lire également « Le Commis » de Bernard Malamud traduit par Robert Vidal (The assistant, 1959). Rien à voir avec « Le Commis » de Robert Walser (Der Gehülfe, 1908) traduit à l’origine par Walter Weideli sous le titre « L’Homme à tout faire » par Walter Weideli.

radioscopie dit: à

christiane dit: 25 juin 2018 à 18 h 34 min
Oui, Christiane, vous avez saisi l’allusion.

Janssen J-J dit: à

faut dire que j’habite pas trop loin, mais la Baie de personne, ça commence un peu à dater, delaporte. Je conseille plutôt aux touristes littéraires des villages quadrilatères de chaville viroflay meudon versailles, son dernier opus : « Essai sur le fou de champignons » (arcade, gallim., 2017). Mais ‘tention, le coup des champipi dans ces bois là, c’est une blague de Peter, hein. Y’en a que l’se sont mis à en chercher, ô les branqui !
https://www.google.com/search?q=peter+handke*chaville&client=firefox-b&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjCuNOyqO_bAhWGVRQKHVJ5AOMQ_AUICygC&biw=1586&bih=779

Delaporte dit: à

Peter Handke passe de temps en temps boulevard Saint-Germain. Il quitte sa banlieue excentrée pour le centre intellectuel de Paris. Un jour peut-être il nous écrira quelque chose sur ses pérégrinations dans le périmètre sacré du 7e arrondissement.

Delaporte dit: à

Vers 19 h, il pourrait assister avec nous à la messe en l’église Saint-Germain-des-Prés, où il n’y a jamais beaucoup de fidèles…

Janssen J-J dit: à

@ Il quitte sa banlieue excentrée pour le centre intellectuel de Paris

… t’imagines le gars qui ose s’aventurer dans cette contrée sauvage à rachida 7e, c + pire que d’aller en pélerinage sacré chez la p. de la côte normande !

christiane dit: à

@radioscopie dit: 25 juin 2018 à 18 h 56 min
C’était un plaisir !

Delaporte dit: à

Sauf erreur, Saint-Germain-des-Prés est une église très vieille, romane. L’art roman fascine Handke, surtout les églises romanes où il se sent bien pour prier et assister à l’office.

Delaporte dit: à

Peter Handke ni moi-même n’allons aux p.u.t.e.s !

Bloom dit: à

S’inspirer de Faulkner est louable. De son exploration du Royaume des morts également. Mais la grandeur de Faulkner provient du matériau qu’il pétrit d’un livre à l’autre, l’histoire du Sud des Etats-Unis à jamais scarifié par les séquelles de l’esclavage, de la Reconstruction, et des relations impossibles entre Noirs et Blancs, entre descendants d’esclaves et descendants des Cavaliers d’un Sud bâti sur un feuilleté de mensonges, à jamais disparu. Ce n’est ni une pose, ni une construction intellectuelle, mais un ressenti dans la chair même. Faulkner est une conscience tragique ravagée par les démons de l’Histoire et de l’alcool.
Et si son style est fascinant, c’est par ce qu’il est tout sauf élégant, tout sauf de la « belle langue ». Il enfile les propositions pour construire des phrases qui courent sur 2 pages et procède par accrétion, incrément et répétition…

Bloom dit: à

Fin de la tribune de Jean Rouaud dans Le Monde

Réfléchissez cependant. Il est possible que le respect que vous exigez, il vous reviendrait au contraire de l’exercer vis-à-vis de ceux qui vous ont mis à cette place et qui attendaient que vous respectiez votre parole. Car si on s’en tient à l’idée que vous vous faites de la représentation, et à l’image que vous en donnez, la fonction n’est rien d’autre que ce portemanteau qui vous suit partout et a du mal à s’ajuster à vos épaules. Rappelez-vous : « Y a comme un défaut. » Vous devez connaître, c’est un truc de vieux : Fernand Raynaud faisant remarquer à son tailleur que son « costume », qui plisse de tous côtés, ne va décidément pas.

L’été arrive, c’est le moment de tomber la veste. « On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste. » Encore un truc de vieux. L’an 01, cette fois. Un conseil pratique que vous auriez pu donner au jeune homme pour le jour où il voudra « faire la révolution ». Ce qui laisse des ouvertures. Il n’est pas inutile de rêver. Les rêves sont des programmes, cher Manu.

Jeannot

LM 25.06.2018

christiane dit: à

@zerbinette dit: 25 juin 2018 à 16 h 14 min
Merci pour ce texte (de ?). Son blog (mis en lien) est superbe.
Je suis bien d’accord avec lui.
Jazzi me conseillait la lecture de La grande Beune. Il parle de ce livre subtilement.
Pour Les Onze, il m’a donné envie de reprendre ce roman abandonné.

la vie dans les bois dit: à

@faut dire que j’habite pas trop loin

Mon dieu, que c’est loin toussa, Chaville…
Saint-Quentin…

« faut dire que j’habite pas trop loin »

Y’avait un Jansen, un seul s, qui habitait « pas loin », un jardin merveilleux. Près de Montigny le Bretonneux.
On l’appelle Cornelius. Cornelius Jansen.
Il y avait dans ce jardin expérimental, nombre de Solitaires, et des Messieurs BSTR (bien sous tous rapports) qui visitaient Port Royal, et parmi eux un Clermontois cher, très cher, à quelques uns.

Qui devrait être béatifié dans pas longtemps, si l’Enquête avance.

J’te dis pas comme Manu, le néo-versaillais doit être dans ses petits souliers, pour préparer le rdv de demain.

Va pas pouvoir refaire le show des Bernardins, demain devant le pape François qui a lu son discours. Des je t’aime d’histrion à répétition : ça va pas le faire.

Rappelez-vous, comme il y a loin de l’emphase théâtrale aux actes:
http://www.elysee.fr/declarations/article/transcription-du-discours-du-president-de-la-republique-devant-les-eveques-de-france/

Paul Edel dit: à

Bloom. bien votre déclaration sur Faulkner mais comment se réclamer de lui comme le fait Michon?il est si marqué historiquement Faulkner par la tragédie du Sud que ça n a aucun sens pour un écrivain français. Même avec de l alcool. ..

la vie dans les bois dit: à

Faulner et Michon:

« ça n a aucun sens pour un écrivain français. Même avec de l alcool. .. »

Plus vertement dit: l’infini à la portée des caniches.

Janssen J-J dit: à

on se demande qui est ce michel brix (une sorte de fumeux yann moix ?), tu le sais toi qu’est toujours branchée sur l’Ascension du stalkère ? Intéressante son analyse de Soumission, non ? (III)… quant au reste la diatribe contre Onfray (I et II), l’homme aux 400 livres (!), -bizarre, j’en ai lu que 376-, elle vaut pas grand chose, c’est la veulerie habituelle du « petit » khon qui vient s’la pêter comme un wgw anti-graphomane. C’est bien long, long et longuet… meuh, et surtout tellement rabâchi-rabâcha…
http://www.juanasensio.com/archive/2018/06/18/onfray-et-houellebecq-pour-le-pire-par-michel-brix.html#more
BS à toussent et à Uzbeck…

la vie dans les bois dit: à

« Passou » semble vouloir dire que le soir dans une rue mal éclairée de Gueret ( y’avait pas tant de réverbères dans le temps, que les moins de vingt ans), sur un malentendu ça peut marcher: Tu croises Michon qui sort du bistrot, avec deux verres, peut-être même plus, et tu penses que c’est Faulkner qu’est venu dans le limousin.
A Gueret, ce ne sont pas des lanternes qui vous éclairent, ce sont des vessies.

la vie dans les bois dit: à

@ tu le sais toi qu’est toujours branchée sur l’Ascension du stalkère ?

non, mais Onfray n’est pas un lecteur de Houellebecq. Il n’est même pas dans le cahier de L’Herne qui lui est consacré. Onfray veut se faire un nom.

la vie dans les bois dit: à

« Michon a été jusqu’à identifier sa propre biographie à celle de Faulkner en établissant des passerelles entre les accidents de leur vie : origines sociales, roman familial, alcoolisme autodestructeur… »

un malade, du genre à te pirater ton identité.

zerbinette dit: à

christiane 19 h 49 min L’auteur : « Nébal » se présente ainsi (en 2014):
« Nébal, de mon vrai nom Bertrand Bonnet, 31 ans, parisien d’adoption, après avoir longuement vécu à Auch puis, pour mes études (de droit, on va dire, pour faire simple), à Toulouse », doctorant en histoire du droit et des idées politiques.

Jean Langoncet dit: à

@Plus vertement dit: l’infini à la portée des caniches.

De qui Faulkner était-il le caniche ? Et Céline ? Et la lecteur-e Lambda … Que serait le roman moderne (pléonasme ?) s’il ne suscitait, voire ne reposait tout entier, sur le pouvoir de projection d’un public (un petit plongeon dans la piscaille?)?

la vie dans les bois dit: à

« doctorant en histoire du droit et des idées politiques. »

et maintenant il fait dans le sado-maso ?

Chaloux dit: à

A Guéret, il y a vingt ans, la première Mme Chaloux était entrée dans une poissonnerie désaffectée de la grand-rue, où pour toute marchandise on vendait des pommes. Elle voulut choisir ses pommes. On lui répondit qu’on ne les choisissait point. Mme Chaloux sortit sans pommes de la poissonnerie sans poisson.

Je vois que doux Blabla continue ses exploits, ce qui promet un bel été – car nous ne sommes que le 25 juin, et il n’atteint généralement ce genre de sommet qu’autour de la fin juillet, voire à la mi-aout. On n’en attend pas moins avec intérêt ses illusions de voyage et ses mirages d’amour. Où tout cela ne nous mènera-t-il pas?

la vie dans les bois dit: à

De qui Faulkner était-il le caniche ?

bouh Langoncet, quand vous saurez lire, faudra attaquer moins fort. Essayer l’eau, c’est mieux.

D. dit: à

Delaporte dit: 25 juin 2018 à 19 h 30 min

Vers 19 h, il pourrait assister avec nous à la messe en l’église Saint-Germain-des-Prés, où il n’y a jamais beaucoup de fidèles…

Vous y allez, Delaporte ?! J’y suis régulièrement moi aussi, dans la chapelle Saint-Symphorien. Comment pourrais-je vous reconnaitre ? Avez-vous un signe particulier distinctif physique ou vestimentaire ?

la vie dans les bois dit: à

« l’église Saint-Germain-des-Prés »

c’est pas celle en face des Deux Magots, où il y a Jean Sol et Momone placardés au mur ?

D. dit: à

Ce cahier est un petit Michon, en tout cas.
Or je n’aime que les gros. Et vous, Delaporte, alias le dragueur de La Closerie ?

Chaloux dit: à

Rimbaud le fils dont a fait tout un plat m’a semblé un livre plutôt raté.
Il y a beaucoup mieux dans le genre, un livre absolument magnifique dont j’avais parlé lorsque je l’avais lu :Un ardennais nommé Rimbaud, de Yanni Hureaux, la nuée bleue-l’ardennais, 2003 pour la seconde édition. Yanni Hureaux est journaliste à L’Union, et il a écrit un livre qui ne mourra pas. Gracq ne s’y est pas trompé.

Jean Langoncet dit: à

@c’est mieux

Vous qui buvez la tasse depuis ce matin bonne heure, on espère que ce n’est pas une piscine d’eau de mer

D. dit: à

Les messes du week-end y sont sordides pendant les travaux. Ce plastique tendu blanc avec les guirlandes de leds éclairantes est déprimant.

la vie dans les bois dit: à

Well Langoncet, si vous michetonnez, je suis bien navrée de démolir votre idole. Mais Michon, c’est non.

Chaloux dit: à

« Avez-vous un signe particulier distinctif physique ou vestimentaire ? »

Delaporte, qui est un canular à lui tout seul, est accablé de tant de signes particuliers qu’il est tout à fait impossible de le reconnaître.

Jazzi dit: à

« il y a vingt ans, la première Mme Chaloux »

Il y en a eu combien, depuis, Chaloux ?

Chaloux dit: à

Depuis? Deux. Je déménage et je divorce en même temps, ce qui m’évite des complications inutiles. Mais pour l’instant je ne bouge pas. Ce qui m’étonne moi-même car nous venons de passer le cap des dix ans, en principe la fin de tout.

Bérénice dit: à

Accretions, increments et répétitions. Bien ça fait pour moi deux mots sur trois que je ne comprends pas. Je vais chercher. Je connaissais les concrétions
qui se rencontrent souvent dans la nature mais pas accrétion, jolie métaphore httpsr.m.wikipedia.org/wiki/Accrétion

Bérénice dit: à

Lv 20h27 il y voit des analogies sans s’identifier pour autant.

Chaloux dit: à

Je plaisante, Jazzi. T’occupe…

Bérénice dit: à

Chaloux, je t’aimais inconstant, qu’aurais je fait fidèle.

Bérénice dit: à

Delaporte, je suis née sous le signe de la Vierge que contrebalance le scorpion. Je suis tous les jours à deux mètres du suicide et j’ai de jolis yeux.

Chaloux dit: à

Ah mais, Bérénice, je suis très Constant. C’est la vie qui ne l’est pas toujours. Elle change son fusil d’épaule, et il faut faire comme elle. Quelle école…

Janssen J-J dit: à

@ A Gueret, ce ne sont pas des lanternes qui vous éclairent, ce sont des vessies.

enfin… Chaminadour sera toujours fidèle à elle-même, même les lampes Adair sont restées telles que, c’est rassurant, 1 peu comme les serviettes à débarbouiller.
On l’a bien connu ce Cornelius Jansen à Port Royal des Champs, qui s’égarait parfois à Montigny. Tu l’aurais vu fleureter avec sœur Angélique A. sur le futur chemin Racine et à l’écart.

Chaloux dit: à

Un journaliste, je ne sais plus lequel, avait réussir à faire dire à Julien Green qu’il avait évité toute sa vie Jouhandeau parce que lui aussi tenait un journal. C’était très drôle.

Janssen J-J dit: à

On n’en attend pas moins avec intérêt ses illusions de voyage et ses mirages d’amour

Apparemment, y’a du suspense sur la destination estivale dans l’air cette année, et sur le choix de la nouvelle partenaire de kiev. Palpitant pour ceusses qu’ont aucun autre frisson dans la culotte à vivre en perspective.

la vie dans les bois dit: à

C’est du passé tout ca. Magny c’est fini, Et dire que…

Ronaldo vient de rater un penalty mais le Portugal garde toutes ses chances.

Chaloux dit: à

Gigi, c’est la jument qu’on a appelée Charmante et qui vous mord aux mollets…

Bérénice dit: à

Chaloux, quel alibi ou qu’elle bonne excuse mais elle offre
il est vrai, à certaines personnes des tas d’opportunités, je ne dois pas être posée sur le bon fuseau horaire.

Janssen J-J dit: à

@ … c’était la ville de mon dernier amour

Ava Gardner (pandora), c’est mieux que le goût du portuguès ronaldo, non ?

Bérénice dit: à

Et puis l amour est aussi rare qu’une pierre précieuse. uestion de chance qui avec l’âge de complique d’usure , d’érosion, d’une absence de croyance, de désinvolture . J’avoue que j’aimerais éprouver un sentiment qui ressemblerait à ceux qui m’ont envahis il y a longtemps. À la place la tiédeur , pas même une tentation dont l’absence est compensée par une plus grande sensibilité pour tout ce qui n’est pas un homme.

Janssen J-J dit: à

oui, c comme une tique qui donne la maladie de Lyme, ça craint un brin. Mais c’est pas + pire que la future victime de Lamothe Beuvron, une yvonne de gallais sur son p’tit vélo électrique qu’essaiera de suiv’ en vain son home jusqu’à la saillie foirée de Janson…

Bérénice dit: à

EnvahiE.

Janssen J-J dit: à

B., vous ne pouvez pas rester comme ça tout l’été. Il faut absolument vous reprendre en mains, vous manualiser dans un premier temps, puis mettre un peu de côté pour vous envoyer un bon gigolo sur la plage normande en juillet. Et repartir comme en quarante. Hein, enfin moi je dis ça, ça m’regarde pas c just’ un conseil en passant.

Delaporte dit: à

« Delaporte, je suis née sous le signe de la Vierge que contrebalance le scorpion. Je suis tous les jours à deux mètres du suicide et j’ai de jolis yeux. »

En somme, vous êtes un cadeau !

Chaloux dit: à

Toujours délicate avec le dames, la Gigi. Un programme plutôt adapté à notre ami le professeur Imphoc.

Chaloux dit: à

les dames…

Jazzi dit: à

« un bon gigolo sur la plage normande en juillet »

Bérénice n’a pas les moyens, JJJ !

La troisième est la bonne, Chaloux !
La première c’était un mariage de raison. Sécurité = ennui.
La seconde, une passion, une toquade, un amour impossible.
Celle-ci, c’est l’amour que tu attendais, enfin !

Jazzi dit: à

 » vous êtes un cadeau ! »

A éviter !

Jazzi dit: à

Pourquoi tant d’impolitesse envers rose, D. ?
Qu’est-ce qu’elle t’a fait ?
Elle t’a manqué, peut-être…

Jazzi dit: à

« l’absence est compensée par une plus grande sensibilité pour tout ce qui n’est pas un homme. »

Vous avez essayé les femmes, Bérénice ?

Bérénice dit: à

C’est pas mon truc, j’aime les baisers masculins.

Bérénice dit: à

JJJ on peut improviser si désir , le désir ne se tricote toujours pas.

Delaporte dit: à

« Delaporte, qui est un canular à lui tout seul, est accablé de tant de signes particuliers qu’il est tout à fait impossible de le reconnaître. »

On dirait que je fais peur à Chaloux, qui lui-même est un gag ambulant !

Delaporte dit: à

La foi catholique à l’honneur, grâce à Micron :

« Lors de sa visite au Vatican mardi, Emmanuel Macron sera reçu comme chanoine honoraire de l’église romaine de Saint-Jean de Latran, la cathédrale du pape. Un titre attribué aux rois de France depuis Henri IV. »

Delaporte dit: à

Pour un observateur comme le président, cela montre que le catholicisme romain revêt une grande importance, désormais. Il fait l’effort d’aller à Rome, de rencontrer le pape, et d’être honoré de la plus extrême façon dans la pompe du rite… Ce n’est pas un hasard. Après les Bernardins, il faudra être attentif à tout ce que Micron fait en faveur de notre religion.

Janssen J-J dit: à

c’est show ce soir sur ce blog, ça nous change des gros michons, c pas désagréable, pour l’instant ça pas encore trop dégénéré…, tant que gwg est pas passé. Et pi, les nazis sont enfin couchés à la nichte, on rhespire l’arôme frais du crépus.kul (allemagne 2, suède 1)

Chaloux dit: à

Peur, non, Delaporte. Vous me semblez à la fois co.nco.n et sympa. Vous n’arrivez jamais à être vraiment méchant. C’est une qualité que je vous envie.

Widergänger dit: à

Pour le petit cochon
à la queue en tire-bouchon…

Le Monde, 19 octobre 1990, par Philippe Dagen à propos de Maîtres et serviteurs, de Pierre Michon :
« Plus que le savoir de celui qui excelle à passer entre les dates de l’Histoire et ironise sur Vasari, plus même que le talent avec lequel il ressuscite peintures et peintres, la force de mélancolie de Pierre Michon est remarquable. Il atteint à un tragique dépouillé, efficace parce qu’il refuse les gros effets, éloquent parce qu’il s’interdit la rhétorique. Les « vrais » biographes de Watteau et de Piero della Francesca peuvent s’obstiner à chercher le détail vérifié, le romancier les éclipse. Les pages où Watteau agonise, un été à Nogent, et celles où Lorentino rend visite à Piero, devenu aveugle, tiennent du chef-d’œuvre et, pour une fois, le mot n’est pas employé par commodité. »

Et là, il entendra et verra Pierre Michon parler de son travail d’écrivain :
https://editions-verdier.fr/livre/maitres-et-serviteurs/

Ah, c’est quand même autre chose que les grognements du petit cochon avec son groin et son crayon pour prendre des notes…!

Et il ne faut pas oublier non plus de replacer cette œuvre dans la thématique du maître et du serviteur, avec laquelle il joue et à laquelle il donne une nouvelle ouverture dans la perspective de ses maîtres, dont il est le serviteur (eh oui, ça fait écho, comme une image à l’infini dans un miroir à faces multiples) : la servante Félicité dans Un cœur simple (Flaubert), Françoise la domestique dans Du côté de chez Swann (Proust), la Grande Nanon dans Eugénie Grandet (Balzac), on peut penser encore à l’esclave Pseudolus dans la pièce éponyme de Plaute, à Arlequin chez Marivaux comme chez Goldoni, auJournal d’une femme de chambre de Mirbeau, La femme de chambre de Katherine Mansfield, Fin de partie de Beckett, la deuxième partie d’En attendant Godot, Mon valt t moi d’Hervé Guibert, Le Maître et Marguerite de Bougakov, etc.

Hélas !, je crains que tout cela ne serve à rien pour permettre au petit cochon d’accéder à la littérature contemporaine en France tellement il est campé sur ses positions, et plus borné qu’un âne qui ne veut pas boire. Les blogs ne servent pas d’outil démocratique pour ouvrir l’esprit de ceux qui l’ont fermé à double tour.

Serviteur !

Delaporte dit: à

On aurait tort de prendre à la légère ce que Micron va faire religieusement. C’est un simple pénitent, qui a l’opportunité incomparable d’être élevé chanoine de Latran. Alors, il saute sur l’occasion, en élève fidèle de Paul Ricoeur. Micron, il connaît l’importance de cet acte, il n’est pas dupe du tout. Il le fait en toute conscience… pour sauver son âme mécréante. Il espère ainsi progresser, dans la fonction qui est la sienne – parce que jusqu’à présent, ça n’a pas été terrible. Il se débarrasse du vieil homme. Il se renouvelle, Micron.

Widergänger dit: à

Vous êtes entre vous, mes petits chéris : qui se ressemble s’assemble. Vous êtes pour wgg des fourmis rouges et lui votre tamoinoir.

C’est votre Myrmecophaga… Il avale mais ne suce pas… (autant prévenir)

Delaporte dit: à

Micron, c’est comme un touriste qui espère profiter au maximum des aubaines. Il trouve qu’il a payé assez cher. Il est insatiable. Même la religion, il est preneur. On ne sait jamais…

Delaporte dit: à

Après tout, en cas de révolution, qui se fait couper la tête en premier ? Micron.

Bérénice dit: à

Jazzi je ne suis pas non plus favorable aux godemichés, j’aime la nature chez les hommes qui fonctionnent encore et exercent une séduction. A vrai dire je n’ai pas été séduite de longue date, il y a toujours un truc qui cloche.

Delaporte dit: à

« A vrai dire je n’ai pas été séduite de longue date, il y a toujours un truc qui cloche. »

Ce n’est pas notre cher Jacuzzi qui va arranger ça : il est homo comme un phoque !

Bérénice dit: à

Chaloux je ne sais trop si je vous trouve con souvent mais les circonstances vous accablent et certains éléments de votre biographie, de plus vous vous montrez méchant et je vous sais inconséquent . Un psy se régalerait si vous ne le seduisiez pas à votre portrait psychique.

Jazzi dit: à

« il y a toujours un truc qui cloche »

Cherchez pas, Bérénice, ce qui cloche c’est vous ! En partant de ce postulat, tout s’arrangera…

Bérénice dit: à

Jazzi, je ne cherche pas de toutes façons, l’amitié me manque beaucoup plus que le sexe. Je cloche si vous voulez , à trois mètres.

Widergänger dit: à

Quand on voit l’image extraite d’un album Tintin, on comprend fort bien que Clément Rosset puisse ici et là citer les album d’Hergé dans ses considérations sur le Réel et son double : les arrières mondes n’existent pas, disait déjà Nietzsche, un pur fantasme de la métaphysique pour asseoir son pouvoir sur les âmes.

D. dit: à

Dites, Jazzi, on a encore le droit de plaisanter ici, non ?

Delaporte dit: à

« les arrières mondes n’existent pas, disait déjà Nietzsche, un pur fantasme de la métaphysique pour asseoir son pouvoir sur les âmes. »

Nietzsche était bien trop intelligent pour être aussi affirmatif et dire une imbécillité pareille, dont personne ne sait rien. Rappelons que Nietzsche, c’était Dionysos contre le Crucifié – apparemment, jusqu’à la prochaine station…

D. dit: à

Ce soir j’ai pratiqué une divination par les quatre éléments cosmiques.
Et la réponse est tombée, inattendue : le Portugal sera vainqueur.

Delaporte dit: à

Tout ce que Nietzsche a raconté et écrit sur le Crucifié, sur saint Paul, etc., pourrait être renversé, à défaut d’être renversant. Nietzsche est passé à côté d’une très grande rencontre – mais non, elle a eu lieu, au moins dans l’Antéchrist, que je ne relis jamais sans émotion. Mais qu’on ne vienne pas nous parler de Tintin !

Delaporte dit: à

La manière dont on annexe Nietzsche est révoltante. Même Heidegger, c’est fort de café !

Delaporte dit: à

Dans sa sombre folie, Nietzsche signait ses lettres « le Crucifié », comme pour réparer un acte manqué.

Delaporte dit: à

Je signale que sur YouTube demain, dés 14 h 30, retransmission de la cérémonie d’intronisation de Micron comme chanoine de Latran. A ne pas manquer !

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