de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Le problème avec ceux qui ont un problème avec Peter Handke

Le problème avec ceux qui ont un problème avec Peter Handke

C’était à craindre et ça n’a pas manqué : sitôt l’annonce du prix Nobel de littérature 2019 décerné jeudi dernier à l’Autrichien Peter Handke (1942), des voix se sont faites entendre pour dénoncer la décision et ses motifs. Les académiciens suédois émergeaient à peine d’une série de scandales (Bob Dylan statufié en poète majeur, l’affaire Arnault, les démissions et la crise interne qui s’en suivirent) qui avaient considérablement affaibli leur institution : non pas « l’Académie Nobel », qui n’existe pas, mais le comité Nobel de l’Académie suédoise, lequel fait plancher toute l’année son comité d’experts qui lance ses filets un peu partout dans le monde littéraire planétaire pour établir sa sélection.

Cette année, pas de vagues, promis. Il fallait être consensuel. Ils l’ont été en choisissant la Polonaise Olga Tokarczuk pour le prix 2018 à retardement et l’Autrichien le plus célèbre de Chaville (Hauts-de-Seine) en la personne de Peter Handke. Ils devaient bien se souvenir que celui-ci, malgré son statut mérité de classique moderne, n’était pas seulement une personnalité clivante : il trainait une casserole mais ils n’imaginaient pas qu’elle pouvait encore faire tant de bruit longtemps après, jusqu’à couvrir la seule chose qui devrait importer en l’espèce : son œuvre, l’une des rares depuis les années 70 à être constante dans sa richesse, sa diversité, sa singularité et sa fidélité à … son auteur et non à l’air du temps, aux modes, aux pressions de l’époque.

Or le Pen America, puissante organisation internationale de défense des écrivains et de la liberté d’expression (puissante, du moins aux Etats-Unis) vient d’exprimer ses « profonds regrets » à la suite de cette annonce. Elle s’est dite « abasourdie », Peter Handke ayant selon elle usé de sa notoriété pour « saper la vérité historique » et offrir un soutien public aux « auteurs du génocide », autrement dit l’ancien président serbe Slobodan Milosevic et l’ancien leader des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic. Aux Etats-Unis toujours, Carolyn Kellogg, la critique du Chicago Tribune citée dans The Literary Saloon, a décrété pour les mêmes raisons que n’ayant jamais lu Handke, elle n’allait certainement pas s’y mettre. Dans The InterceptPeter Maass a été plus loin encore en associant Peter Handke aux criminels de guerre qu’il a défendus et en traitant les académiciens suédois d’esthètes irresponsables qui, par leur vote, ont signé l’arrêt de mort du prix Nobel de littérature.

La violence de ces condamnations ne peut que conforter ceux-ci dans leur volonté d’indépendance, indispensable après les événements qui ont ébranlé l’institution. Elle est un excellent révélateur de ce qui nous sépare de ces pauvres intellectuels américains pris entre deux morales également détestables : le trumpisme qui fait les dégâts que l’on sait dans l’Amérique profonde et le politiquement correct qui en fait tout autant sur les consciences notamment dans les milieux universitaires côte est et côte ouest. Deux injonctions morales aussi détestables, à cent lieues de toute éthique mais au plus près d’une moraline des plus archaïques, à laquelle les Européens ne sauraient trop résister dès lors que se manifestent ses symptômes les plus visibles : raciser (quel mot atroce !), genrer (idem), exclure au nom du communautarisme, se conformer à une doxa d’autant plus tyrannique qu’elle a l’opinion pour elle etc. Toutes choses qui font le lit d’un séparatisme rampant intolérable en République.

 

Personnellement, je ne fais mienne aucune des idées de Peter Handke relatives à l’ex-Yougoslavie. Et alors ? En quoi son plaidoyer permanent pour le non-interventionnisme des Etats dans les affaires d’autres Etats dans le monde, et ses prises de position serbophiles, qui ont au moins le courage de la franchise et de la cohérence sur la durée, portent-elles jugement sur ses grands romans (L’angoisse du gardien de but au moment du penalty, ou son discret chef d’oeuvre sur sa mère Le Malheur indifférent…), ses grandes pièces (La chevauchée sur le lac de Constance), ses traductions (Bove, Char, Ponge, Modiano, Green), ses contes (Mon Année dans la baie de personne), ses récits de voyage, ses poèmes, ses essais ? En rien. Par quelque côté qu’on prenne la chose, pour lui comme pour Céline, Pound, Hamsun et d’autres réprouvés de la société, ca ne change rien. Juger l’oeuvre d’un écrivain, la censurer au besoin (ce que le droit canonique définit comme la suspense, ou à une mise au ban), en fonction d’un jugement moral porté sur l’attitude politique ou sociale de son créateur, est non seulement absurde, réducteur, désolant mais dangereux.  Il y a dans ces appels publics au lynchage dans les réseaux sociaux comme un arrière-goût de chasse à l’homme qui rappelle les pires époques. On peut tuer un écrivain pour moins que ça comme on vient de le faire aux Etats-Unis avec des acteurs (Kevin Spacey), des réalisateurs (Woody Allen, Roman Polanski), des chanteurs (Plàcido Domingo)… Les écrivains, ce serait plutôt avec des fausses rumeurs ou des accusations fondées de pédophilie, d’antisémitisme ou de négationnisme qu’on peut les mettre au ban de la société et pour un bon moment. Or en liquidant l’auteur on liquide l’oeuvre. Avec les critères de moralité exigées aujourd’hui par les censeurs, Gide aurait été écrasé au lendemain de Corydon (1924) et Tony Duvert après Quand mourut Jonathan (1978) pour ne citer qu’eux. C’est un miracle qu’il se trouve encore des éditeurs courageux (Léo Scheer, Pierre-Guillaume de Roux, Fata Morgana) pour publier les textes de Richard Millet.

Lors de la guerre civile qui a abouti à l’éclatement de la Yougoslavie, Peter Handke n’a pas caché ses sentiments pro-serbe. Dès 1999, n’ayant jamais eu son drapeau dans sa poche, Handke (père inconnu, autrichien par les paysans qui l’ont élevé, slovène par sa mère) dénonçait les bombardements de l’OTAN sur la République serbe. Sa présence à l’enterrement de Milosevic fut remarquée et fortement médiatisée, d’autant qu’ « on » prétendit qu’il avait touché de sa main le cercueil du défunt afin d’y déposer une rose et de dire sa fierté à brandir alors un drapeau serbe.

En France, cela provoqua un dommage collatéral qui fit beaucoup de bruit en 2006. Un bref article duNouvel Observateur : il y était dit que par sa présence à ces funérailles et par sa « position révisionniste » , Peter Handke aurait pu « approuver le massacre de Srebrenica et d’autres crimes dits de purification ethnique ». Il fit condamner le journal pour dénonciation calomnieuse mais le mal était fait. L’article mit le feu aux poudres.

Le phénomène désormais inévitable de l’emballement embraya aussitôte. Après avoir consulté son conseil d’administration, et bien qu’une partie de ses membres y fut hostile, l’administrateur général de la Comédie-Française Marcel Bozonnet créa une vive polémique en supprimant de la programmation du Vieux-Colombier Voyage au pays sonore ou l’art de la question (1989, traduite en français en 1993) de Peter Handke, qui devait y être jouée du 17 janvier au 24 février 2007 dans une mise en scène de Bruno Bayen. L’administrateur du Français, droit dans ses bottes, refusait d’offrir une « visibilité publique » au dramaturge au motif que, même s’il ne s’agit pas d’une oeuvre de propagande, le théâtre est une tribune dont « l’effet est plus large que la seule représentation ». Pourquoi l’avoir alors programmé ?! Le discours de Handke sur le tombe de Milosevic s’inscrivait parfaitement dans la logique de son engagement tel qu’il l’a manifesté depuis des années à travers livres et articles. Pour Bozonnet, la pièce n’était pas en cause mais la présence de Handke aux obsèques de l’ancien dictateur était un « outrage aux victimes »; or il ne peut se résoudre à distinguer l’homme de l’oeuvre. Reconnaissons qu’il y a là un vrai débat, que la polémique mit en lumière sans l’approfondir, hélas car elle dépasse le cas Handke.

S’il avait pris la peine de vérifier, Marcel Bozonnet aurait appris que, si Handke avait bien prononcé un discours aux obsèques de Milosevic moitié en allemand moitié en serbo-croate, il a démenti formellement les gestes et attitudes qu’on lui a prêtés. De quoi s’agit-il alors ? Rien moins que la censure d’une oeuvre exercée en fonction du comportement de son auteur. Le même esprit était à l’œuvre tout récemment lors de la récente censure des Suppliantes pour crime de blackface même si ce n’est pas à Eschyle mais au metteur en scène qu’en voulaient les purs militants de la bienpensance.

Handke se dit « dégoûté »par toute cette polémique, assura qu’il n’avait jamais eu de « position négationniste« à propos du massacre de Srebenica, qu’il n’était pas « pour » les Serbes mais « avec »les Serbes, que Milosevic ne pouvait être qualifié de « dictateur » puisqu’il a été élu (euh, cela m’en rappelle un autre vers 1933…) et enfin qu’il ne se sentait ni un coupable ni un héros mais plutôt dans la peau du « troisième homme ».Ce qui ne fit qu’augmenter l’énigme Handke. Car s’il fait bien allusion au film de Carol Reed et au disparu omniprésent du rôle-titre, non au personnage du mystérieux infirmier Harbin mais au fantomatique trafiquant Harry Lime, il faudra peut-être réexaminer sa position sur la guerre des Balkans à la lumière de la légendaire réplique murmurée par Orson Wellesdans la cabine de la grande roue :

 « En Italie, pendant les trente ans de règne des Borgia, il y a eu la guerre, la terreur, des crimes, du sang versé, mais cela a donné Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. En Suisse, il y a eu l’amour fraternel et cinq cents ans de démocratie et de paix… Et qu’est-ce que ça a donné ? La pendule à coucou… »

A moins que, comme nous le suggère Olivier Le Lay, l’un des traducteurs de Handke, Le troisième homme ne soit autre que « der Dritte », le tiers ou le témoin, ni au sens de l’accusation, ni au sens de la défense. Cela consiste à exercer son regard sans neutralité :

« Toute son oeuvre atteste de cette ascèse là »

Peu de temps après, Peter Handke vit l’ensemble de son oeuvre couronnée par la ville de Düsseldorf d’une des plus prestigieuses récompenses littéraires allemandes : le prix Heinrich Heine. Les livres de ce classique moderne, qui finira bien par être pléiades de son vivant qui sait, répondaient à leurs critères puisqu’ils sont, selon eux, » situés dans l’esprit des droits fondamentaux de l’être humain pour lesquels Heine s’était engagé… (et que leur auteur) promeut le progrès social et politique, sert la compréhension entre les peuples ou élargit la connaissance des affinités entre tous les hommes ». En principe, la ville de Düsseldorf qui dote ce prix (c’est la ville natale de Heine) ratifie toujours la décision de son jury composé d’éminents représentants du monde culturel. Or son conseil municipal fit un coup d’éclat en s’y refusant. Comme s’il tenait le jury pour un rassemblement d’enfants immatures même pas fichus de débusquer la bête immonde derrière le binoclard. Pour ne pas cautionner l’engagement politique dePeter Handke, il sanctionna donc le romancier, le dramaturge et le poète en lui. Pétitions, contre-pétitions etc : Handke était à nouveau mais outre-Rhin cette fois, l’homme par qui le scandale arrive. Las, peu après, il annonçait qu’il renonçait à son prix.

Handke est l’écrivain de l’errance, de l’incommunicabilité entre les êtres, de l’enfance sacrée, du quotidien transcendé et des infimes détails que l’on ne sait plus voir (…) Sa prose a le rythme d’une promenade à pied. On avance, on regarde, on s’arrête, on repart. Un flux et reflux (…) C’est l’Homme de Giacometti. Il a un humour ravageur. Il vit chaque jour comme si c’était le dernier.

Lisez plus avant ce que dit de lui le critique Bernard Morlino, l’un des rares qui le lise et le fréquente depuis des années. C’est d’une profonde justesse. Dans son recueil J’habite une tour d’ivoire (traduit de l’allemand par Dominique Petit, Titres/Bourgois), on  trouvera in fine la reproduction d’un article fin et sensible qui donne l’une des clés de la psychologie de Peter Handke. Il s’agit d’un texte de 1991 dans lequel son principal traducteur Georges-Arthur Goldschmidt explique l’absence de dialogues et de conversation dans l’oeuvre de l’écrivain par son absolue solitude envisagée comme méthode et effort de concentration. Solitude, peur, malaise et marche à pied, autant d’étapes pour aboutir à un vide fécond et créateur. Mais d’une solitude ontologique propice au dévoilement, au perpétuel examen de soi. Il y a quelque chose de mystique dans son hypersensibilité (très bien analysée ici par Paul Edel). Là est le vrai Handke, tout en étrangeté, ellipses, ironie et retrait du monde, le seul qui importe car y cohabitent sa face lumineuse et sa face sombre.

(« Dans la baie de personne » photo Pieter Hugo ; « Peter Handke » photo François More)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

1338

commentaires

1 338 Réponses pour Le problème avec ceux qui ont un problème avec Peter Handke

renato dit: à

Il n’y a pas de quoi, christiane, ce n’était qu’une indication, l’ébauche d’une trace.

rose dit: à

RIP Sara

En plein cœur du scandale d’agressions sexuelles et de réseau d’influence qui secoue l’Académie, Sara Danius décide de diligenter une enquête interne confiée à un cabinet d’avocats, en décembre 2017. Les académiciens sont informés des conclusions de cette enquête. Mais, une majorité d’entre eux en refuse les conclusions et (…).

Les membres de l’Académie obligent alors Sara Danius à quitter son poste de secrétaire le 12 avril 2018. Elle en profite pour se mettre en retrait de son fauteuil. Son prédécesseur au poste de secrétaire perpétuel, Peter Englund, estime que les critiques qui lui ont été adressées en interne sont « injustifiées ». Des manifestations de soutien à Sara Danius se succèdent. Le 20 avril 2018, les onze « immortels » restants, sur dix-huit, indiquent finalement, un peu contraints, qu’ils saisissent la justice sur la base du fameux rapport d’enquête.

En février 2019, elle annonce qu’elle renonce définitivement à son fauteuil à l’Académie.

Sara Danius meurt le 12 octobre 2019, à l’âge de 57 ans, des suites d’un cancer du sein.

Accident du travail : le lien entre stress et maladie professionnelle devrait être reconnu officiellement.

rose dit: à

Le livre s’appelle Histoire d’enfant, Handke

L’imaginaire Gallimard
Devenir père.

Il y a aussi les auteurs qui sont là pour convaincre : ils développent une thèse et s’y tiennent ; il y a ceux qui font oeuvre de biographie ou autobiographie, qui laissent trace de leur époque et des évènements politiques qui la composent. Comme Etty Hillesum.
Il y a les auteurs qui déchiffrent l’histoire et expliquent les évolutions et stratifications de celles-ci.
Il y a ceux qui analysent, ceux qui décrivent, ceux qui jugent, ceux qui philosophent, ceux qui donnent des conseils, ceux qui témoignent, ceux qui s’engagent et ceux qui ne s’engagent jamais. Il y a ceux qui disent et ceux qui sont silencieux. Il y a les observateurs et ceux la main à la pâte.

Marie Sasseur dit: à

Vedo, le fait d’entendre des voix, l’accent allemand, en lisant un entretien d’Handke, est une prouesse, quasi miraculeuse.

Delaporte dit: à

« Les conservateurs nationalistes du parti Droit et Justice (PiS) ont remporté les élections législatives avec 43,6 % des suffrages et devraient conserver la majorité absolue, selon les projections à la sortie des urnes. »

En Pologne, la droite populiste triomphe à nouveau. On parle rarement de la Pologne, ce beau pays qui est à la lisière de l’Europe, rempart contre l’ours russe. C’est un pays anonyme qui ne fait jamais de vague. Tout y semble normal, même l’antisémitisme. L’Eglise en Pologne est d’extrême droite, ce que je n’aime pas du tout. Comment en sont-ils arrivés là, malgré des prélats remarquables, dans le passé, malgré un pape fabuleux (Jean-Paul II). – Newman, je connais de réputation seulement. L’anglicanisme est une obédience intéressante, si proche de l’Eglise catholique. Un jour, je vais lire Newman, je vous le promets.

Marie Sasseur dit: à

Je suis triste d’apprendre la disparition de Mrs Danius. On se souviendra de son émotion pour les chansons de Dylan.

hamlet dit: à

pablo, tu me fais rire, tu m’accuses de faire la police morale et toi tu passes ton temps à me traiter de Goebbels et de nazi.

je ne fais pas de morale, j’essaie juste de comprendre tout cel marche comment ça s’articule, voilà c’est tout.

aurait-on donné le Nobel de littérature à Drieu ou à Céline en 1946 ? pourtant Drieu est un super écrivain, Handke à côté c’est de la gnognote.

on dit il ne faut pas mélanger blablabla et on tombe sur Moix parce qu’il a écrit des trucs antisémites dans sa jeunesse, et on fait des pétitions pour interdire le bouquin de Millet.

pablo, imagine que Céline participe à ce blog, et qu’il écrive dans un commentaire quelques lignes de ce qu’il a écrit dans ses pamphlets : passou l’exclut sur le champ ! même s’il essaie de se défendre en disant qu’il est l’auteur du Voyage passou le vire.

voilà il faut réfléchir sur ces choses, se demander si Edel était bosniaque, vivant à Sarajevo et que son gamin se soit fait tirer comme un lapin dans la cour d’acole par un sniper serbe est-ce qu’Edel aurait écrit la même article ?

j’en sais rien, je n’en suis pas certain.

voilà comment fonctionne nos jugements moraux, Hume le décrit parfaitement dans son EEH tout dépend de la distance qui nous sépare des faits.

et si Handke avait pris la défense d’Erdogan pour dégommer les kurdes, ou des iraniens pour éradiquer Israël chacun aurait ses jugements moraux qui diffèrent.

nous sommes des girouettes, quelle que soit la valeur des oeuvres notre morale est variable.

et c’est pour ça que tu n’as de cesse que me traiter de nazi, comme un autre ici m’avait traité de bolchévique enragé parce que je m’interrogeais sur le fonctionnement de notre monde.

voilà pablo comment nous fonctionnons, toi et moi n’y échappons pas, c’est humain, mais cela ne doit pas nous empêcher de penser le monde.

Bérénice dit: à

….

Parce que, qui peut discuter que l’oeuvre d’art ne peut pas être autonome, que sa qualité intrinsèque dépend exclusivement du message moral positif qu’elle se doit de véhiculer, qu’elle ne peut être belle que si elle se plie entièrement aux exigences éthiques en vigueur à son époque? Qui peut croire qu’un antisémite puisse écrire bien, qu’un fasciste puisse écrire des beaux poèmes, qu’un pédophile puisse être un grand intellectuel, qu’un escroc puisse être un grand dramaturge? C’est évidemment impossible.

Et pourtant, vous meme cultivez ce genre d’amitiés, vous ignorez tout des gens que vous côtoyer? Pablo, ne me dites pas qu’en plus il existe des circonstances exceptionnelles vous contraignant à passer l’éponge. Certes vous victime de menaces, de chantages, de l’amour sui rend aveugle voir dOedipe qui crève les yeux, mince! Je vous pensais honnête et perspicace jusqu’au bout des ongles. Les nourritures terrestres sont à vomir , méfiez vous des poisons, Pablo, restez sur vos gardes, cher enfant de coeur

hamlet dit: à

par contre une chose qui n’en finit pas de m’amuser sur ce blog est de voir la façon dont les alliances fluctuent en fonction de vanités.

comme Paul Edel qui se pose en défnseur officiel de Clopine depuis qu’elle s’est remise à lui cirer les pompes.

ça aussi c’est humain, c’est rigolo mais c’est humain.

Bérénice dit: à

Triste? Quelle indécence! Je n’ai pas versé une larme à l’enterrement de mon pauvre mari.

rose dit: à

ce n’est pas parce que vous êtes une girouette qu’il s’agit de traiter les autres d egirouette ; chacun est respponsable de lui-même et pas de son voisin. On n’a pas le droit de violer les écrits, l’intimité le courrier d’autrui sans son accord. On commence par s’occuper de soi-même avant que des autres; On ne prend pas les autres comme des objets mais comme des sujets et on tâche d’abord de se considérer soi-même comme un sujet. Et pas comme un chien. Malgré la grande estime que je voue aux chiens, ces amis fidèles et compatissants.
Il y a des rôles, des personnages comme celui de marie sasseur qui ne servent à rien. Et pénétrer les messageries d’autrui ou bien s’ingérer sur le téléphone de quelqu’un d’autre, ou sur son ordinateur, même si on est un membre de la famille, une commet cela chez moi, c’est du viol.

Si vous jouez un rôle, parce que vous estimez que c’est votre but de jouer des rôles, prenez vos matériaux, qui vous appartiennent en propre et pas les matériaux d’autrui, espèce de salopard.

Marie Sasseur dit: à

Mrs Danius a espéré jusqu’à la fin que Dylan viendrait chercher son prix Nobel, et peut-être lui chanter un texte concocté pour l’occasion. Hélas, le troubadour déclinant l’offre de la noble assemblée a envoyé pour le représenter , une vieille hippie qui avait massacré la chanson, ce qui fut tres chocking pour Mrs Danius.

On peut la voir ici:

https://www.dailymotion.com/video/x54z14d

hamlet dit: à

pablo une dernière chose : « nazi » est un mot important et lourd, ce n’est pas juste une insulte qu’on peut sortir à l’emporte pièce juste pour disqualifier les propos d’une personne juste parce qu’il a pointé les carences de ton oreille musicale.

je sais que cela doit pas être facile de se voir prouver qu’on a pas d’oreille quand on se veut un grand mélomane, mais ça mon vieux je n’y peux rien.

et ce n’est pas en me traitant de nazi que cela te donnera une oreille absolue qui te permettra de reconnaitre un La à 424 ou 440 hertz, ce qui vois-tu est mon cas.

la nature est parfois cruelle, mais il savoir se contenter de ce que l’on a et éviter de tomber dans une jalousie qui ne sert à rien.

hamlet dit: à

bel exemple jeannot

voilà ce qu’a écrit ce grand poète à qui on a refilé le Nobel:

Well, I ride on a mail train, baby, can’t buy a thrill
Well, I been up all night leanin’ on the windowsill
Well, if I die on top of the hill
And if I don’t make it, you know my baby will
Don’t the moon look good, mama, shinin’ through the trees
Don’t the brakemen look good, mama, flaggin’ down the « Double-E »
Don’t the sun look good goin’ down over the sea
But don’t my gal look fine when she’s comin’ after me

hamlet dit: à

limite ils auraient pu le refiler à Lennon :

She loves you, yeah, yeah, yeah
She loves you, yeah, yeah, yeah
She loves you, yeah, yeah, yeah, yeah
You think you’ve lost your love
Well, I saw her yesterday-ay
It’s you she’s thinking of
And she told me what to say-ay
She says she loves you
And you know that can’t be bad
Yes, she loves you
And you know you should be glad

Bérénice dit: à

S’asseoir, je n’aime pas Dylan, mais merci pour la communauté baba coule.

hamlet dit: à

pour pablo qui n’aime pas les instruments anciens : E. Bertrand joue Bach sur un violoncelle de 1730 avec des cordes en boyau accordé à 415 hz !

descendre à 415 hz de suite ça prend de l’ampleur et ça respire :

https://www.youtube.com/watch?v=8622uYVZ8YA

rose dit: à

23h51

rose dit: à

Lundi 14 octobre 2019, minuit et six minutes.

rose dit: à

Le conte de fées n’a pas une vocation consolatoire : il a une vocation initiatique.
Quant à la fable, elle est moralisante. Elle tire des leçons de faits passés.
C’est fort intéressants de distinguer.
Les Liaisons dangereuses de Laclos, cela n’a strictement aucun intérêt. Histoires de cour. Du vent.

Le bouquin de Handke, Histoire d’enfant est absolument passionnant. Le père projette sur l’enfant idées et points de vue mais accorde à celle-ci totale autonomie et étudie sa manière d’être seule et /ou en groupe.
Puis montre/ démontre comment l’évolution de l’un a influence sur l’évolution de l’autre. Raconte les enfants bourreaux, d’autres victimes qui be disent rien.
À part Alexandre Grothendieck dans La clé des songes, hormis Kessel, Gary et Duras, n’ai jamais rien lu sur le plan contemporain -Victor ayant une place à part, haut perché- d’analyse familiale aussi pertinente, lucide et éclairante.

Mon garde du corps est serbe. Et depuis qu’il a cessé de boire, un sacré chic type.

rose dit: à

Référence, chez Briggelli
Le 13 octobre 2019 à 20 h 28 min,Steppenwolfa dit :

Umberto Eco a bien distingué deux types de récits :
La fable, souvent cruelle, a vocation à donner une leçon de vie.
Le conte de fées a une vocation consolatoire.

rose dit: à

Référence, chez Brighelli, bloggueur tout cultivé qu’il soit, qui a souvent tort, et rarement raison.
Comme quoi, la culture…

rose dit: à

Par exemple, l’on pourrait classer le Décaméron de Boccace dans la fable.
La fable tire des conclusions de ce qui a eu lieu.
Au moyen-âge, l’on pourrait comparer cela au théâtre de tréteaux. Scénettes de rue formatrices et jubilatoires. Moralisatrices. Catharsis.

Alors que le conte de fées à l’usage des enfants, il prévient, avant que les choses n’aient eu lieu.

Dans le premier cas, la fable on est dans une conclusion, dans le second, rien ne s’est passé encore, l’incipit est à peine posé, tout est à venir et en jachère. Il aide à prendre des décisions, le conte de fées, il avertit. Le conte de fées n’a jamais consolé personne. Pour qui sait le lire, il est profondément dramatique, j’oserai tragique, avec toutes les implications familiales et assassines qui interfèrent.

Alors que la fable est ironique, on se moque et on s’esclaffe.
Le conte est dans le domaine de la gravité.
La fable tire des « lois » sur ce qu’il est advenu, le conte donnerait des petits cailloux blancs pour ne oas se tromper de chemin.

——-

Je connais une autre prof agrégée passionnée des Liaisons dangereuses. L’an d’après, j’ai écopé du résultat : mes premières, ce n’était plus trois classes, c’était un baisodrome.
Dieu metci qui m’entoure et le protège, autant que mon chat, je je l’ai pas su sur le champ mais appris après. J’aurais été incapable de les faire travailler.
Les dialogues c’était tu gouches la première fous ? Et
Quand tu suces tu craches ou tu avales ?

Heureusement que, avec moi, ils ont accédé d’autre manière à la littérature et à l’ histoire de l’art. On aurait eu une génération prête à faire le trottoir sinon.

rose dit: à

Il y a des profs, je vous le dis, ils feraient mieux d’être caissiers dans des supermarchés.

rose dit: à

Cela me tue, littéralement de lire pareille connerie et oersonne n’intervient.
Le conte de fées consolatoire.
Alors que tout dans le conte de fées est drama.
Cette oetite fille en manteau court et rouge au capuchon pointu qui compte traverser la forêt pour apporter à mère-grand galettes de Pontaven et miel de lavandes du Jabron.
Cette jeune fille réfugiée avec ses seot minus habens, mais travailleurs parce que sa marâtre a exigé son coeur, chaud et palpitant sur un plateau d’argent.
Cette autres aux deux soeurs acariâtres et jalouses, contrainte à ce que le carrosse courge devienne à minuit passé ( et merd. faudra rentrer à pieds).
Et puis la toute petite blonde, avec sa famille d’accueil d’ours constituée, parce que chez elle, c’est pas franchement le top.

x dit: à

hamlet (« voilà il faut réfléchir sur ces choses, se demander si Edel était bosniaque, vivant à Sarajevo et que son gamin se soit fait tirer comme un lapin dans la cour d’école par un sniper serbe est-ce qu’Edel aurait écrit la même article ? »)

Il faudrait aussi réfléchir à autre chose et se demander si les commentateurs unanimes de la RdL (à qui on on pourrait décerner le prix Pavlov et le prix Alzheimer) auraient écrit la même chose, auraient la même conception du conflit, s’ils étaient nés serbes (je suppose que ça arrive à des gens très bien et pas seulement à des monstres) et s’ils avaient reçu en 1999 des bombes À L’URANIUM APPAUVRI (les enfants aussi).
Les « anges de charité » de l’OTAN ont fait quelques « dégâts collatéraux » en 78 jours* et en outre les conséquences à long terme pourraient peut-être inquiéter autant que l’incendie Lubrizol.

(* si quelqu’un a entendu un normand dire que c’est une habitude américaine, je suppose que vous serez tous d’accord pour en conclure que le normand doit être exécuté ?
Ou au moins (quel laxisme !) qu’il soit attaché au pilori. Hamlet, vous lancerez la première tomate pourrie ?)

Donc, si je comprends bien : l’intérêt de diviser le monde entre « les méchants » et « les gentils », c’est qu’on peut faire ce qu’on veut, comme on veut, avec « les méchants », sans s’embarrasser de légalité ni prendre de gants.
Chez ces gens-là (qu’il n’est pas question de transformer tous, inversement, en doux agneaux et en petits saints), le principe de responsabilité collective s’appliquerait ?

Cela dit, vous êtes vraiment tous bluffants sur la Rdl, si si.
Je ne m’attendais pas de votre part à cette islamophilie massive et sans faille.
En Yougoslavie s’entend.
Ou en Chine ou aux alentours de la Russie ou en Birmanie.
Chez les « méchants » (ad vitam eternam) bien sûr.
Mais surtout chez les autres. Et loin (très loin ou suffisamment loin) de chez nous, ce qui change tout, évidemment.

Je vais vous dire, c’était le bon vieux temps. Vous vous souvenez de Massoud ? Porter son béret était alors aussi chic** qu’arborer l’écharpe du dalaï-lama.

(** c’est très bien et très sain de se moquer du « radical chic » ; c’est encore mieux de ne pas oublier le « reactionary chic » ou  » ‘new philosopher’ chic »)

Bon, mais c’est comme en littérature, il y a des modes, et le noble guerrier afghan a un peu moins la cote en ce moment. Ou alors c’est que le principe « les ennemis des « méchants » sont nos amis (et donc des « gentils ») » n’est pas très fiable.
(Il arriverait même, dit-on, que les amis des « gentils » se révèlent pas très gentils, et outre leur passion pour le fouet se découvrent un vif intérêt pour la boucherie. Si on ne peut même plus se fier à Th. E. Lawrence, où va-t-on ?)

Mince alors !
Il faudrait s’abstenir du manichéisme ? Apprendre le sens de la nuance ? Ne pas simplifier à outrance ?
Se montrer cohérents ?
Se poser de temps en temps la question : « à qui profite … »?
Aller jusqu’à imaginer que les « méchants » ne forment pas un bloc uni, qu’ils ne pensent pas tous pareil et qu’il y aurait même des opposants, des gens qui auraient voté contre leurs dirigeants du moment (un peu comme chez nous, en somme) ?
Ah, comme vous y allez, et pourquoi pas s’intéresser à la géo-politique pendant qu’on y est ?
C’est quand même nettement moins drôle et plus fatigant que de se trouver des boucs émissaires.

rose dit: à

Les dialogues c’était tu couches la première fois ? Ou tu le fais mariner 25 ans ? Quand ta période de deuil sera finie.

Tu ne savais rien du baisodrome, de ces mômes face à toi, mais t’avais tout compris.
Ben ouais.

rose dit: à

Handke : Quand même, l’enfant, il déménage tout le temps avec son père et il change tout le temps d’école. Ce n’est pas formidable pour se faire des copains. On en est déjà à sa quatrième école.

Ai trouvé un article de loi : un parent n’a pas le droit de léser un enfant par ses dispositions testamentaires.
Et je pense éminemment à mon père. A-t’on le droit d’emmener un mourant, sur le chemin de son agonie, alors qu’il a dit, phrase magnifique s’il en est « je ne savais pas que j’étais mortel » vers sa mauvaiseté ?
N’est ce point donc évident que sur le chemin de la mort, il faut emmener celui qui nous quitte vers la bonté, la réconciliation et le pardon ? Au lieu de l’explosion de la bombe à neutrons ?

Autre que la littérature, qu’est ce qui pousse les gens à penser à la conséquence de leurs actes ?

rose dit: à

3h33
Je ne dors pas.
Handke use de précautions oratoires qui obscurcissent ses propos. J’aime sa distance et sa neutralité mais parfois, îl est bon de dire.

Delaporte dit: à

03:53
Je suis en train d’écouter Lire La Bruyère, l’émission de Réplique de samedi. Cela fait plaisir, de voir des passionnés parler de cet écrivain, qui est mon écrivain préféré.

et alii dit: à

 » Mais les êtres humains sont terribles. Il faut vraiment croire en l’homme pour l’endurer et patienter malgré sa stupidité, sa sauvagerie, son inhumanité. » Faulkner

rose dit: à

7h15
Ce que dit Handke sur la nature humaine est aussi terrible. Et déjà chez les enfants.
Fille qu’il a élevé seul-papa à la maison- sa femme étant retournée travailler peu de temps après l’ accouchement, loin d’une de ses habitations occupées successivement.
Femme avec laquelle il a eu des dissenssions très rapidement, las pour l’enfant. L’homme assumant d’être un grand solitaire.

Marie Sasseur dit: à

petitix a le peace and love tres léger, pt’etre comme les normands… qui heureux avec petain se sont plaint des bombes alliées…

Marie Sasseur dit: à

petitix peut bien présenter tous les cas universaux de dilemmes moraux en philo politique, n’hésitant pas à recourir aux sophismes les plus grossiers.
Le problème de monsieur Handke au cimetière, demeure.

Marie Sasseur dit: à

Un mec qui bosse pas, dit avoir élevé sa fille pendant que maman travaille, et en réalité, ne s’en occupe pas, mais mate les voisines: on peut aussi la lire comme ça, c’taffaire sociologique.
Bon je suis deja fatiguéeeé de vous lire. Je vais me reposer.

Bloom dit: à

JOHN (et non Charles) Henry Newman…damned!

Bloom dit: à

Merci renato pour l’édito du Prince Charles, « sous-chef » de l’Eglise d’Angleterre.
A Dublin, sur Stephen’s Green, la façade du bâtiment où fut fondée l’Université catholique d’Irlande, devenue University College Dublin (UCD), porte une plaque:
St Patrick’s House of the Catholic University College 1854-1909
John Henry Newman, Rector 1852-59
Gerald Manley Hopkins, Professor of Greek 1884-89
James Augustine Joyce, Student 1899-1902

Univers, université, universalisme…

Bloom dit: à

Gerard (pas Gerald) Manley Hopkins

Bérénice dit: à

Sasseur. C’est plus la saison, pour rappel,l’an prochain, 7 ans ne l’aissez pas votre petite fille seule au milieu des nudistes qui s’ébrouent. Pour rappel, n’oubliez pas d’installer la protection autour de la piscine pour le bébé qui commencera à marcher. Vous disposez de tout l’hiver pour écouter France culture.

Bérénice dit: à

Les antiparasitaires sont en vente dans toutes les pharmacies, pour une reception réussie où vos invités n’auraient pas cherché les poux là ou il aurait mieux pas valu. Il me faut honorer les traites de ma maison.

.

Marie Sasseur dit: à

Rarement vu un cas de harcèlement pathologique, comme celui de la vieille malade. Vivement que sa souffrance ici bas prenne fin. lol.

et alii dit: à

Préoccupé par certaines dispositions contenues dans le projet de loi bioéthique, un collectif de personnalités alerte les députés sur « l’amplification d’un eugénisme à l’œuvre ».le monde

christiane dit: à

Oui, Renato, mais grâce à vous nous accédons à ces fragments de temps. Votre vigilance est un trésor, votre collection d’images, de photos, aussi.

@Vedo, je me suis faite la même remarque à propos du choix de cette photo mais il est possible aussi que sans connaître ces sources, Passou, ait choisi cette photo sur un coup de cœur, un choc, une émotion, l’image permettant un voyage sans mots…
« Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. |…]
Le Temps court et s’écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La Photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie. » (Henri Cartier-Bresson)

et alii dit: à

turner prize pour Drillon
It takes seven hours to watch the whole cycle of Shani’s work, and it isn’t easy to understand because it’s told through Shani’s florid, purple language. “I didn’t know where to start because I felt very weighed down by the monolith of white Western male thought,” Shani says. Her writing draws on texts ranging from the medieval mystics (texts she likens to “the Rosetta stone of experimental literature”) to speculative and science fiction, particularly feminist sci-fi written by authors like Marge Piercy, Ursula K. Le Guin, Octavia Butler, and Donna Haraway.

A 15th-century text by Christine de Pizan, The Book of the City of Ladies, was the work’s starting point, though Shani emphasizes that her city is a 21st-century update, which does away with gender norms and the patriarchy. It is instead an inclusive space for all “womxn,” including trans and non-binary people. She sees the work as a sort of philosophical thought experiment, or a platform to think about transformative politics. “This is a created mythology,” she says. “But so is patriarchy—it’s just one that huge numbers of people have collectively bought into.”

Bérénice dit: à

On pourra revoir à propos du conflit ce film dont le personnage principal parait un brin suicidaire, tendance qui le mène jusqu’au  » theatre des operations » : N’oublie pas que tu vas mourir. Conflit Bosnie.

et alii dit: à

Turner Prize Nominee Tai Shani on the Inaccessibility of Performance Art
Shani says the costs of producing performances can be prohibitive.
on artnet

et alii dit: à

@renato
‘All Art Is Political’: Meet Artist Helen Cammock, Who Went From Social Worker to Turner Prize Nominee
The artist talks about her untraditional path into the art world and how she found her voice.
artnet

Bérénice dit: à

Marie, il y a aussi un autre film qui pourrait vous correspondre où le dialoguiste fait dire à M D’arc :ballets roses, pour finir je ne sais plus si c’est un bien ou un mal, avec Girardot en idiote qui pour finir s’avère être une manipulatrice diabolique sans etat âme. Mais je l’avoue nous sommes loin du cas de conscience qui torture les scripteurs autour du cas Handke.

et alii dit: à

pour Bloom aussi
‘All Art Is Political’: Meet Artist Helen Cammock, Who Went From Social Worker to Turner Prize Nominee
The artist talks about her untraditional path into the art world and how she found her voice.
artnet

Bérénice dit: à

À lui. À ce propos , la réforme des retraites pourrait finir pour certaines catégories de travailleurs ressembler à de l’euthanasie tempérée , étant connu que les hommes et femmes exerçant dans les domaines les plus pénibles ne faisaient avant la retraite à 60 ans pas de vieux os il y aurait à la faveur de la réforme un retour à la normale qui allegerait la dépense. Demain un thema sur Arte , débat sur le capital et le travail.

Bérénice dit: à

Alii

Janssen J-J dit: à

@ consoler, initier, moraliser…, je sais pas trop de quel genre relève le commentarium RDL, de tous à la fois, peut-être. A lire le journal de Charles Juliet dans sa chrono, depuis les tout débuts de sa publiication, on comprend les raisons pour lesquelles cet écrivian a fini par oser publier en 2008 ses petites pépites, ramassées dans les alluvions et les grèves de ses lectures.
https://www.babelio.com/livres/Juliet-Ces-mots-qui-nourrissent-et-qui-apaisent–Phrases/118371
Mais aussi pourquoi l’inspiré détecteur de talents, POL, put prendre le risque de publier ce journal. Qui fait honneur à la littérature de « résilience ». Je propose de vous ajouter cette nouvelle catégorie, si cela ne vous paraît pas un matériau trop usurpé.

Janssen J-J dit: à

Avant-hier, 12. X. 2019, elle m’a répondu ceci, passant le test avec succès :
1 – l’imbécillité
2 – à la campagne
3 – être amoureuse de moi toute la vie
4 – le vol de nécessité (faim)
5 – Lady Macbeth
6 – Mitterrand
7 – Marcela Iacub
8 – Isabelle Huppert dans “Elle”
9 – William Turner
10 – Bach (… et Charpentier)
11 – la constance
12 – l’émancipation
13 – l’honnêteté
14 – observer les poules
15 – une grande chanteuse d’opéra
16 – l’altruisme
17 – la complicité
18 – la rancune
19 – se promener toute la journée
20 – être éternelle
21 – insouciante
22 – blanc
23 – pivoine
24 – hirondelle
25 – Victor Hugo

renato dit: à

« Je propose de vous ajouter cette nouvelle catégorie, si cela ne vous paraît pas un matériau trop usurpé. »

Carlo Dossi, Note azzurre :

Voir, éventuellement, Pèrette-Cecile Buffaria, Carlo Dossi et ses “Note azzurre”. Raison pratique et innovation littéraire :

https://flore.unifi.it/handle/2158/1103989#.XaQ_GOswKrV

et alii dit: à

Hongrie : le parti d’Orban essuie une défaite historique à la mairie de Budapest
tant mieux

renato dit: à

Merci et alii pour le lien John Giorno.

Janssen J-J dit: à

Dommage pour la référence, consonnante avec le propos cité, j’imagine. Je ne pratique hélas pas l’italien. Mais bonne lecture pour celzéceux qui,

renato dit: à

À propos de Carlo Dossi :

La nécessité de la loi et le charme de la transgression. Les chassés-croisés d’Alberto Pisani et Carlo Dossi du code civil à la littérature, par Pérette-Cécile Buffaria*

https://journals.openedition.org/laboratoireitalien/429?lang=it

*Professeur de littérature italienne à l’Université de Lorraine

Janssen J-J dit: à

Merci pour le signalement de ce diplomate italien pour qui la frontière entre matériaux et genres n’avait pas à être hermétique. J’essaie de suivre le séquentiel de ces échanges matinaux et sans doute quelque chose m’échappe, si je parais à côté de la plque. Mais je veux croire que ces échanges s’inscrivent dans une recherche d’apaisement commune. Pour ma part, mon estime à votre égard reste intacte.

Jazzi dit: à

Sur Olga Tokarczuk, rien à dire ?
C’est la femme gauchère de Peter Handke !

renato dit: à

Cette référence seulement pour vous esquisser l’homme, Janssen J-J. Dommage que vous ne puissiez feuilleter Note azzurre.

Clopine dit: à

Les commentaires de Rose sur les contes sont parfaitement justes, je trouve, et j’ai pris du plaisir à les lire. Le chaperon rouge, Blanche-Neige, Cendrillon : autant de parcours initiatiques qui dévoilent, en sous-texte, les souffrances des fillettes en train de devenir femmes…

Bon, pour Handke nobelisé, ça ne me fait ni chaud ni froid, peut-être parce que le seul livre que j’ai jamais lu d’Handke, la « femme gauchère », ne m’a fait ni chaud ni froid non plus. Et puis, de toute façon, depuis que le Nobel de littérature a été décerné à quelqu’un qui n’en a jamais fait, de la littérature, même s’il a troussé quelques belles chansons, et qu’on l’a refusé avec obstination à Philip REoth, je trouve que ça ne veut strictement plus rien dire du tout.

Quant à la question politique, eh bien, il n’est qu’à replacer la littérature dans l’histoire pour voir la vanité d’exiger de la moralité d’un écrivain. Car on ne pourrait plus lire personne… A commencer, bien sûr, par ce va-t-en-guerre nationaliste et superstitieux Homère… Bref.

Je n’ai rien compris non plus aux « réponses » de JJJ « passant le test avec succès » ? Mais bon, l flemme de remonter le fil…

J’ai raconté, à une cousinade, l’histoire de mon livre perdu « un jeune acteur ». Je n’aurais jamais cru que cette historiette puisse autant toucher les gens – et du coup, mes frères, soeurs et cousins veulent tous lire le livre ! je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de l’écrire, cette histoire. IL faudrait que les érudits qui ont résolu l’énigme expliquent comment ils y sont arrivés !

peros, je continue ma lecture de Bourdieu. Je suis donc enfermée dans l’implacable du déterminisme social. Et très admirative de la pensée qui se déroule là. Néanmoins, j’ai soigneusement gardé le silence lors de la cousinade, alors que Bourdieu,assis silencieusement sur mon épaule, m’indiquait de son grand doigt tendu d’où venaient les paroles du cousin Philippe (détenteur d’un CAP dans la restauration) et les goûts et remarques de la tante Annie (qui ne paie plus l’ISF, uniquement parce que cet impôt n’existe plus).

L’hétéroclite de ma famille me surprendra toujours. Et le fait que, là comme ailleurs, je sois un cas à part, ne me surprend, par contre, plus du tout.

et alii dit: à

à la littérature de « résilience ».
de :génitif subjectif ou objectif?

et alii dit: à

RAPPEL/
Le génitif objectif indique l’origine, le génitif subjectif indique la possession. Metus hostium : la peur des ennemis [la peur que provoquent sur nous les ennemis] est un génitif objectif. Metus hostium : la peur des ennemis [la peur que les ennemis ressentent à notre égard] est un génitif subjectif.20 janv

D. dit: à

Ce soir je mange des rollmops.

et alii dit: à

PETIT SUPPL2MENT SUR LA CONNERIE
« Con » mériterait un traité. C’est l’adjectif maximal : il implique tous les autres, mais les autres ne l’ impliquent pas. Un con n’est ni un simple crétin, ni un idiot, ni une gourde ou une godiche, mais un con qui ne serait pas un crétin ou un idiot serait un drôle de con. En revanche être gourde ou godiche, crétin ou idiot, n’implique pas qu’on soit un con. « Con » n’a pas d’équivalent aisé d’une langue à l’autre : « tonto » en espagnol n’a pas tout à fait le même sens que con (« Besa me, tonto » c’est « embrasse-moi, idiot »), moron n’est pas tout à fait asshole , lesquels ne sont pas tout à fait cons ( asshole c’est plutôt connard). On a appliqué la thèse de Sapir-Whorf aux noms de couleur, pourrait-on l’appliquer aux noms de connerie ? Je ne crois pas : de même que la raison est universelle, la bêtise est universelle, c’est peut-être même le paradigme de l’universalité
http://lafrancebyzantine.blogspot.com/2016/06/inepuisable-sujet.html

rose dit: à

Clopine

Ah, comme ça fait du bien, merci ♡

Et elle, Clopine ?

Et puis la toute petite blonde, avec sa famille d’accueil d’ours constituée, parce que chez elle, c’est pas franchement le top.

Ouais, y avait vachement la peur de l’homme, du viol, mais aussi la belle mère, les demi -soeurs ; in sait depuis que les soeurs c’est pas mieux.,

et alii dit: à

EXEMPLE
La libération des femmes : génitif objectif, puis subjectif.
Par Philalèthe le dimanche 15 juin 2014, 14:23 – Euripide – Lien permanent

Dans Hippolyte (-428), Euripide fait parler ainsi le fils de Thésée, effrayé par l’amour ressenti par sa belle-mère, Phèdre, à son égard :

 » O Zeus, qu’as-tu mis parmi nous ces êtres frelatés,
les femmes, mal qui offense la lumière ?
Si tu voulais perpétuer la race humaine
il ne fallait pas la faire naître d’elles.
Nous n’avions qu’à déposer dans les temples
de l’or, de l’argent ou du bronze pesant
pour acheter des semences d’enfants, en proportion
du don offert. Ainsi dans les maisons
l’on aurait vécu libéré des femmes.  » (La Pléiade, 1962, p.238)

Aujourd’hui, les progrès techno-scientifiques rendent seulement possible de vivre libéré des hommes, en les réduisant à leur semence.
http://www.philalethe.net/post/2014/06/15/La-lib%C3%A9ration-des-femmes-%3A-g%C3%A9nitif-objectif%2C-puis-subjectif.

et alii dit: à

LE PROBLEME avecla résilience:
Sur le plan syntaxique, le terme « poétique » est généralement suivi d’un génitif. Mais celui-ci peut être subjectif ou objectif. On peut parler de « la poétique de Mallarmé » comme de « la poétique de la vengeance ». Dans le premier cas, il s’agit d’identifier les principes d’écriture propres à Mallarmé ; dans le second, l’enjeu est d’examiner les différentes façons d’exprimer littérairement la vengeance. Cette liberté d’emploi pose des problèmes plus fondamentaux qu’il n’y paraît. Les structures identifiées dans un texte viennent-elles de l’écrivain (révélant son imaginaire personnel) ou sont-elles propres à l’objet (révélant un imaginaire collectif, sinon universel) ? Existe-t-il une poétique de la mort ou ne faut-il parler que des poétiques (baudelairienne, shakespearienne, etc.) de la mort ?

rose dit: à

Clopine
Si vous deviez vous définir, vous, que diriez-vous ?

En laissant de côté un cas à part.
—–
Les cousinades cela démarre lorsque les parents
sont morts.

Nota : Handke ne parle jamais de mater. Mais, pas encore fini le livre.

Clopine dit: à

Quelle question, Rose ! Peut-être, au lieu de me définir (si tant est que cela puisse être possible), vaudrait-il mieux savoir comment, plus tard, au moment de ma mort, je me définirai !

(il vous faudra dans ce cas repasser,Rose, ahahah !)

Parce que me définir aujourd’hui, comme une photo, n’est qu’un instantané. Et que la tentative d’abolir le temps, en le figeant d’une définition, est vouée à l’échec, si le but recherché est une réponse sinon « authentique », du moins « sincère et véritable », comme l’état comptable du Grand Livre qu’on signe le 31 décembre de chaque année !

Et puis, en guise de définition, j’ai toujours cette intuition, ce souhait sans doute, cet espoir, que ma fin sera plus plaisante que mon début.

Ou, si vous préférez, que ma vieillesse consolera mon enfance pleurnicharde, mon adolescence complexée, ma jeunesse éparpillée, ma maturité douloureuse et le manque de confiance en soi qui recouvre l’ensemble de ma vie, et sous lequel je planque ma paresse et mon égoïsme.

Mais on peut dire aussi que je suis la compagne de Clopin, et la mère du Clopinou.

Aussi.

renato dit: à

Avec oignons ou cornichons ou les deux, les rollmops ?

Clopine dit: à

Ah oui, j’ai oublié de répondre à la question comme vous l’entendiez, Rose.

Pour Bourdieu, je fais partie de la classe populaire à faible capital économique, fort capital culturel et capital social moyen. Et d’une « bonne volonté culturelle » digne d’éloges, au point où je la pratique !!!

Evidemment, comme tout bon schéma social pourrait l’indiquer, et comme si souvent dans notre société, mon compagnon est d’une strate sociale légèrement supérieure à la mienne. .’inverse (un couple où l’homme est d’une strate sociale inférieure à celle de la femme) étant encore considéré comme « humiliant » pour le type en question, et impliquant l’idée reçue que, dans ce cas-là, surtout si c’est du capital économique que l’on parle, c’est « la femme qui porte la culotte ».

Ah là là.

et alii dit: à

comme je ne peux pas envoyer le lien « fabula » sur poétique (qui est plein de définitions) »De quoi la poétique est-elle le nom ?
mes excuses auxerdélien-ne-s
bonne journée définissez-vous bien

Delaporte dit: à

Un film italien qui adapte Martin Eden va sortir. Bonne critique dans le Monde. L’action est transposée dans la baie de Naples. Pourquoi pas. J’irai sûrement le voir, en attendant le Polanski. Je tiens à me faire une idée par moi-même sur son Dreyfus. Un criminel peut-il avoir du talent ? Cela nous ramène à Handke, dont on focalise l’engagement pro-serbe. Handke est-il définitivementy et moralement entaché par cette prise de position ? Un intellectuel peut-il se tromper autant ? Défendre des masaacreurs, des génocideurs ? La prose de Handke est tellement calme, paisée, sûre d’elle-même. Finalement, c’est Popaul qui avait raison d’insister sur cette bévue idéologique dans sont article. C’est immense, c’est géant – et le Nobel lui donne un retentissement effrayant.

et alii dit: à

giorno sur artnews
and was an early convert in the United States to Tibetan Buddhism and meditation.

Delaporte dit: à

Moi-même, j’aime beaucoup les rollmops. C’est l’occasion en effet de goûter à quelques cornichons, à quelques patates à l’eau, et à un peu de vodka pour faire glisser le tout. Ce goût pour les rollmops me vient de l’enfance, grâce à une bande dessinée dont le héros s’appelait – fallait-il qu’il soit gastronome ! – Archibald Rollmops. Archie, comme le fils de Harry et Meghan ! Rollmpos était agent secret, mais un agent secret raté, incompétent, comme tant de nos concitoyens, de nos écrivains. Les services secrest étaient dirigés par l’oncle de Rollmops, qui n’avait pas son neveu à la bonne. C’était aussi drôle et foireux que du San-A.

D. dit: à

Oui je peux accompagner les rollmops d’onions et de corpsnichons, à la fois.
Mais la vraie question n’est-elle pas avec peau ou sans peau ? Moi je les mange avec peau.

D. dit: à

Les chattounes d’Ed sont de quatre strates sociales supérieures à la sienne et ça se passe assez bien.

rose dit: à

Et elle, Clopine ?

Et puis la toute petite blonde, avec sa famille d’accueil d’ours constituée, parce que chez elle, c’est pas franchement le top.

rose dit: à

 ma vieillesse consolera mon enfance pleurnicharde, mon adolescence complexée, ma jeunesse éparpillée, ma maturité douloureuse et le manque de confiance en soi qui recouvre l’ensemble de ma vie, et sous lequel je planque ma paresse et mon égoïsme.

J’aime bcp celle-là, Clopine. Je la.trouve spontanée, sincère, elle semble lucidz.
C’est à un instant T, le 14 octobre 2019, à 15h zéro trois.
Et pourquoi pas ?

D. dit: à

Oui, Renato, mais grâce à vous nous accédons à ces fragments de temps. Votre vigilance est un trésor, votre collection d’images, de photos, aussi.

…complétement explosée la cricri.. 🚑

rose dit: à

Evidemment, comme tout bon schéma social pourrait l’indiquer, et comme si souvent dans notre société, mon compagnon est d’une strate sociale légèrement supérieure à la mienne. .’inverse (un couple où l’homme est d’une strate sociale inférieure à celle de la femme) étant encore considéré comme « humiliant » pour le type en question, et impliquant l’idée reçue que, dans ce cas-là, surtout si c’est du capital économique que l’on parle, c’est « la femme qui porte la culotte ».

Ah là là.

Clopine..

là, vous nous dites que, eu égard à la couche sociale de Clopinlégèrement supérieure à la vôtre, ce n’estbpas vous qui portea la.culotte ?

Au-je bien compris ?

rose dit: à

Clopine…

là, vous nous dites que, eu égard à la couche sociale de Clopin légèrement supérieure à la vôtre, ce n’est pas vous qui portez la culotte ?

Ai-je bien compris ?

à un instant T, le 14 octobre 2019, à 15h dix minutes.

Diap dit: à

Delaporte: « Un criminel peut-il avoir du talent? » A-t-on jamais lu phrase plus stupide? Et ça croit que ça pense. Et c’en est persuadé! Et ça s’exprime!

rose dit: à

300.
I’m the best.
rose, Dupont de Nemours.

Clopine dit: à

Rose, « ce serait ça », oui, si ce n’est que, dans notre cas nous cherchons l’égalité plutôt que la reproduction des modèles sociaux transmis par nos parents.

Autrement dit point de culotte dans les champs clopiniens : culs nus, de préférence, dans ces conditions. (ce n’est qu’une image, pour vous faire rigoler, hein …)

rose dit: à

C gagné.
Je rigole.
Deux,culs nus,dans les champs de coquelicots.

Delaporte dit: à

« Delaporte: « Un criminel peut-il avoir du talent? » A-t-on jamais lu phrase plus stupide? Et ça croit que ça pense. Et c’en est persuadé! Et ça s’exprime! »

Je suis comme vous : limité. J’exprime le sens commun. Vous aussi, mais sans humour, avec haine, avec mépris. C’est que moi je suis catholique, et je souhaite l’être de plus en plus pour échapper à des gens comme vous, et m’acheminer vers le haut : le bien, le vrai et le juste. Et vous laisser dans votre ordure viscérale.

D. dit: à

C’est le muppet’s show cet après-midi.
Avec Rose et Clopine au balcon.

Clopine dit: à

Alors, pour le rire de Rose :

Je voudrais qu’on vérifie que le sceptique David Hume est bien écossais.

Parce que, pour moi, Hume, c’est du belge.

(bon d’accord, je sors)

et alii dit: à

la relation de Clopine 0 LA RDL m’est profondément étrangère;de même celle de Rose;elles me rappellent celle de WGG qui racontait sa famille, ses aventures amoureuses ,et parfois les analysait -mais pas toujours-; cela me rappelle aussi les ami-e-s de mon adolescence (et post adolescence ) encore qu’elles parlent plus « librement »,comme certains journalistes , mais si cela m’intéresse, cela me heurte parce que cela me semble violer le privé, comme l’aurait pensé Arendt avec son amie
Mary McCarthy dont j’ai lu le livre et recherché des détailsz tout à l’heure sur la toile( Pour dire au revoir à Hannah (1907-1975) [autre]
sem-linkMary McCarthy
Traducteur : sem-linkNancy Huston
j’aime la conclusion de mc carthy sur l’erreur qu’elle a commise par amour d’Arendt et de désir de la « connaître « . c’est encore plus sensible à propos d’un personnage littéraire inventé par Mc Carthy(pas dans cet article) je me sens plus proche d’ARENDT incontestablement même si nos deux erdélien-ne-s sont plus « actuelles », de notre temps

Clopine dit: à

Pis faut dire que l’humour et vous, Et Alii, ça fait deux. de même que la distance à soi-même, l’auto-dérision et la légèreté. Ca aussi, ça en fait des différences entre vous et nous…

et alii dit: à

Clopine, je crains que vous n’ayez aucune imagination et n’ayez pas conscience d’être d’une banalité franchouillarde criant là où vous vous croyez « à part »:peut-être trop intéressée à vous ?vous avez dit égoïste, moi, je vous trouve platement emmerdante, si vous voulez excusez cet erdélianisme;

MC dit: à

Et les oeuvres de la Polonaise?
Pourtant, un roman autour du Frankisme,ça devrait susciter l’intérêt.
Il est vrai que sur la question, tant d’oeuvres dites scientifiques s’avèrent des plus romanesques, fors Gershom Sholem.
Très heureux pour les manes de Newman, qui en vécut de dures sous « l’infaillibilité imbécile » de Léon XIII.il me semble que la formule est de Loisy.
Bien à vous.
MC

Petit Rappel dit: à

c’est vrai que nous avons droit aux fonds de tiroir Clopiniens ces temps-ci. L’inspiration a du souffrir du Lubrizol… On a beau faire , c’est un peu du Greuze beta à Beaubec. Mais gageons que la nature, venimeuse, reprendra vite ses droits.
MC

et alii dit: à

MC,vous savez bien que celle qui dit ici mieux connaître le judaîsme sans avoir étudié la littérature juive, c’est christiane !
pas de risque que je mette mon grain de sel!mais j’ai lu scholem bien sur!
et connu des polonaises (pas les gateaux!) non juives
j’ai d’ailleurs rappelé que Apollinaire avait été si choqué par la désignation de « polak » que j’ai montré qu’il en avait écrit son alexandrin le plus secret en calligramme!

Marie Sasseur dit: à

Comme toujours il faut toujours pointer les trains qui déraillent comme celui de monsieur Handke.

Alors que la montagne est belle…

Voilà pour terminer en beauté et oublier cette foira complète, une de plus, des censeurs littéraires.

« À cette liste il convient désormais d’ajouter le nom d’Esther Duflo. Une montagne qu’elle aura grimpée en une vingtaine d’années, visiblement à sa plus grande surprise. «Je suis très honorée. Pour être honnête, je ne pensais pas qu’il était possible de gagner le Nobel aussi jeune», a-t-elle lancé peu après l’annonce. En moyenne, cet honneur est fait aux économistes qui ont déjà célébré leur 60ème printemps. En 2007, le lauréat Leonid Hurwicz avait lui 90 ans. Selon l’Académie royale des sciences qui décerne le Nobel, les travaux des lauréats «ont introduit une nouvelle approche pour obtenir des réponses fiables sur la meilleure façon de réduire la pauvreté dans le monde». »
Figaro

Marie Sasseur dit: à

Foirade, oui , Passou. Énorme.

poussière dit: à

Sasseur, on sait que vous êtes toujours partante pour une chasse à l’homme politiquement correcte, on l’a déjà vu.

Ed dit: à

« Les chattounes d’Ed sont de quatre strates sociales supérieures »

sociales, morales, intellectuelles.

Ed dit: à

Enfin ca se passe bien, ca se passe bien… L’une des deux m’a fait une fugue de 16heures (bon, depuis elle ne va pas plus loin que le devant de la fenêtre, c’est hilarant), et l’autre a miaulé toute la nuit pour une raison inconnue. Ce matin, oh, elle dormait profondément tandis que Frauchen à qui elle n’a pas laissé fermer l’oeil de la nuit devait se lever pour une dure journée de gland..- euh, de labeur au bureau.

Marie Sasseur dit: à

poussière, vous regardez trop de westerns… 😉

DHH dit: à

Quand je lis ce qu’écrit Clopine sur sa perception de son vrai moi, je me sens confirmée dans l’idée qu’il faut être devenue vieille pour savoir vraiment qui on est. C’est la vieillesse, plus que l’éternité selon le mot de Mallarmé, qui en nous-mêmes enfin nous change, et nous permet de détecter parmi tous les personnages qu’on a joués celui qui vous ressemble le plus
Si je me penche sur mon passé je prends conscience que persuadée de construire ma vie de manière autonome hors de tout schéma préconçu, je n’ai fait que me couler dans des moules qui au fond n’étaient pas mon genre .,Abreuvée des leçons de Simone de Beauvoir ,et, plus tard , insensible au caractère factice du personnage auquel j’essayais laborieusement de ressembler ;la wonderwoman ; cette créature hors sol qui concilie avec aisance vies familiale sociale professionnelle et sentimentales réussies , j’ai attendu la vieillesse pour comprendre que je suis passée à côté de ma vraie nature : celle dans laquelle je me sens vraiment moi aujourd’hui ,installée dans ma vie de ménagère et de grand-mère ,cuisinant pour enfants et petits-enfants ,bref installée dans le cocon de deux des trois K ,le dernier ne me concernant pas

Marie Sasseur dit: à

Deux des trois K, j’imagine que c’est une marque de protection féminine pour l’inKontinence la vieillesse quoi.

hamlet dit: à

@X : j’entends bien votre critique et je la partage.

je n’ai pris aucune position « morale » vis à vis des positions de Handke, cela ne m’intéresse pas du tout de savoir ce qu’il pense, pas plus que les autres Céline et autres.

ce qui m’intéresse plus ce sont les réactions de chacun vis à vis de ces questions, chacune de ces réactions ne tombent pas du ciel et elles ne répondent à aucune norme du genre : il faut penser ainsi, il faut aborder ce problème sous cet angle etc… il n’y a aucune règle « théorique », chacun fait avec ses propres ressenties.

comme le disait Hume une personne peut vous rendre triste à mourir et vous faire pleurer en vous racontant la façon dont il s’est coincé le doigt dans la porte, et d’autre vous laisseront indifférents en vous racontant les pires pisères du monde.

donc voilà, du coup je lis, j’observe, j’écoute, et j’essaie de me faire une idée des gens, et les bosniaques perso j’en ai trop rien à cirer de particulier, pourquoi ? parce que je ne suis pas bosniaque, pas plus que je ne suis serbe.

il y a une tranchée de mille kilomètres de long à la frontière entre la Russie et l’Ukraine, comme en 14-18, et la ville d’Alep croule sous les bombes russo syriennes

et quoi ? et la vie continue…

Bérénice dit: à

DHH, personne ici ne se sent solidaire du KKK. KK souvent plus couramment vécu et meme vivable. Le propre de l’espèce réside dans cette faculté d’adaptation et vous nous confiez avoir adopté des formes qui ne correspondaient pas à la vôtre bien que par le devoir , le sens du devoir, la nécessité vous vous y soyez confondue. Trop de docilité, DHH, mais de tout ce que vous laissez ici nous ne retiendrons que votre erudition , votre courtoisie rompue à tant d’épreuves, votre tolérance , votre inalterable affabilite.

Jean-Marie dit: à

Au seul nom de « Duflot » beaucoup ont pris peur !

Mais Esther est peut-être pire que Cécile… dans le genre bobo-écolo-connerie

Son père en tout cas est une sorte de Cédric (Villa..). Il aurait « notamment » démontré « Une conjecture de Kirillov quant à l’existence d’un isomorphisme entre la sous-algèbre invariante de l’algèbre symétrique d’une algèbre de Lie |achtung! c’est pas Handke qui écrit] et le centre de l’algèbre enveloppante universelle de l’algèbre de Lie »… (Lie c’est un bonhomme, les Groupes… Les Nombres)

Après ça, la fille (Esther) est traumatisée et penche à fond contre l’enveloppement et pour le sous-développement… Elle devient zombie-ONG-Pikettyyy et après la case Afrique se retrouve dans une Uni US où un tiers-mondiste avéré
la prend sous son aile, et sous toutes les coutures l’enveloppe malgré tout algébriquement, jusqu’à l’engrosser et l’habiliter universitairement. Ainsi en 5/7, notre Esther passe promo-canapé de la thèse au professorat nous dit-on… et au Nobel avec son petit monstre… toute jeune et toute étonnée

Alors Me-Too on dit quoi ?

En tout cas, Macron tout ému de cette affaire prof-élève, veut y voir le génie

Marie Sasseur dit: à

poussière, vous avez sans doute réagi à cela:

« Il y a dans ces appels publics au lynchage dans les réseaux sociaux comme un arrière-goût de chasse à l’homme qui rappelle les pires époques. »

Vous vouliez une chasse en règle ?
Alors voilà
Je n’écarte pas Passou, juré litteraire, de la squadra des censeurs.
Passou a des références faciles, toujours les mêmes, qui lui servent d’étalon de la morale, sans bien imaginer qu’Handke peut-être vu comme un parfait collabo.
Ce qu’il est.

Suite à cette nomination, on voit apparaître sur les réseaux sociaux, des photos du lauréat. Elle nous viennent de l’ex-Yougoslavie. On y voit un homme, les pommettes déjà un peu marquées par l’âge et la couperose de l’habituė du bar de la gare, attablé avec quelques bas de plafond, ceux qui votent le pen, « chez nous », enfin chez vous, plutôt.
Où il est question de classe. Jelinek a pointé ces « gens du pays », dans un livre de 2006 pour la trad’ française.
Et l’on voit la différence entre un pilier de bar, et une Nobel.
Passou a oublié de lister les casseroles historiques du prix Nobel de litterature, ne retenant que Dylan, une obsession.
Et pourtant, il y en a déjà eu des négationnistes…

et alii dit: à

PH
« Et parfois, des gens qui ne lisent pas ont beaucoup de respect pour les mots, mais de plus en plus il y a un manque de respect ou une trahison de l’amour qu’ils avaient pour la littérature. Nombre de gens qui écrivent sur la littérature, quand ils ont commencé la littérature, ont sûrement commencé avec un certain enthousiasme, mais ils l’ont absolument trahi. En même temps, ils ont raison parce que la plupart des soi-disant écrivains ne sont pas des écrivains mais des tricheurs, des gens détestables.

Les gens qui écrivent sur la littérature doivent tout mêler à la littérature, tout y mettre parce qu’il y a un public, un soi-disant public qui attend quelque chose. Moi, je respecte les gens qui ne lisent pas, mais qui lisent sans lire. Ah ! comme souvent, je m’égare, mais ça ne fait rien. »
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/peter-handke-entretien-nobel-litterature/

Bérénice dit: à

ED. J’ai perdu mon animal de compagnie. Cherchée, appelée, pour le moment rien. J’ai bien peur de ne pas la retrouver, l’immeuble a été forcé, cambriolé cette nuit ou tôt ce matin et je ne me souviens pas quand elle a opté pour son vagabondage.

Marie Sasseur dit: à

Il est 19h21, le 14/10/2019.
Pénible, cette amputation des commentaires.

Marie Sasseur dit: à

Passou au CNE, alors j’imagine même pas la cata, poussière, s’il faut vous déboucher les esgourdes.

Bérénice dit: à

Passou a des références faciles, toujours les mêmes, qui lui servent d’étalon de la morale, sans bien imaginer qu’Handke peut-être vu comme un parfait collabo.
Ce qu’il est.

L’appartenance brouille souvent le raisonnement, l’objectivité attendues des intellectuels et ce conflit fut pour le moins complexe. Avant que ces massacres aient lieu et sans qu’on sache à qui profitaient ces guerres, ces peuples vivaient ensemble, les mariages surement mixtes. Collabo, c’est un peu fort , un personnage public se doit de veiller à ses affichages. Il dit aussi qu’il écrit sur les victimes serbes qu’il estime oubliées et bien qu’il y en eut moins , il n’y a pas non plus d’absence de victimes de ce côté et personne ne peut affirmer que les civils sacrifiés adoubaient Milosevic et approuvaient son action militaire. Dans une guerre, loin des diplomaties, c’est toujours victimes et bourreaux.

Marie Sasseur dit: à

D’ailleurs Houellebecq aurait été pendu haut et court, avec Passou, au CNE, de « la pire époque  » épique…Et U. Eco avec lui.
Chacun sa chasse à l’homme hein , poussière, « n’oubliez jamais », lol.
Non, non, on n’oublie pas les choses importantes.

Bérénice dit: à

D’i vous le dites, vous appliquez probablement, à la mesure de votre existence et de contrefaçon d’action. Probité, intégrité, efficacité.

Bérénice dit: à

Votre rayon , rayer contrefaçon.

Bérénice dit: à

Rose, j’amoindris mon propos d’humeur d’hier, en fait, vous m’énervez.

Marie Sasseur dit: à

19h53 déjà !
Pas vu passer la journée. C’est ce que ce banlieusard depuis 30 ans, appelle une journée réussie.

poussière dit: à

ok Marie, merci pour vos développements, que de gens peu recommandables ceci dit… bref je vous rejoins pour Jelinek que j’ai (un peu) lu, et les « petites » gens qui votent extrême droite. Ce serait parfois bien d’avoir des éléments permettant d’expliquer d’où vient la rage. Obstinée. Banalité.

Marie Sasseur dit: à

poussière, de fait je m’en tape complètement de ce que vous avez compris de ces développements. Et je gage que le moins disant vous ira.
Si chaque fois qu’on pousse la porte du saloon de Passou avec les pieds, le groom qui tient la porte, fait des commentaires, autant lui donner une piécette pour lui faire croire qu’il compte.

Bérénice dit: à

Mais vous comptez, vous , sans contestation possiblement soutenable, nous découvrons néanmoins la radine qui fréquente des lieux assez selects. Chez moi, les grooms sont de vulgaires mecaniques qui n’attendent qu’être huilés pour ne pas incommoder de leurs grincements.

Jean Langoncet dit: à

@DHH dit : j’ai attendu la vieillesse pour comprendre que je suis passée à côté de ma vraie nature : celle dans laquelle je me sens vraiment moi aujourd’hui

Votre « vraie nature » s’est exprimée à chaque age ; comment pourrait-il en être autrement ? L’age du capitaine fait beaucoup à la trajectoire empruntée. Voyez Passou : Dylan reste associé à son adolescence et un chanteur pour ados prix Nobel de littérature, c’est difficilement concevable

Bérénice dit: à

En tout cas, mon animal est perdu.

closer dit: à

KKK c’est « Kinder, Küche, Kirche »!

Il faut tout leur expliquer!

Jean Langoncet dit: à

L’instinct de conversation, c’est presque rien

et alii dit: à

nul ne s’est dévoué pour écrire quelques mots sur le frankisme(autre prix nobel) M.C sera fâché;
bonsoir

Bérénice dit: à

Concernant les kurdes, tout semble si facile, il suffira passés les quelques morts et nombreux blessés qu’ils se rapprochent de Damas. Si le rapprochement attendu doit être physique il impliquera que cette communauté installée, implantée, enracinée , abandonne veaux vaches et cochons et ses villes, villages afin que 3,6 millions de syriens les occupent. La Syrie s’allie aux kurdes pour contrer l’offensive.

https://m.huffingtonpost.fr/entry/syrie-cette-carte-resume-parfaitement-les-enjeux-de-loffensive-turque_fr_5da32b22e4b06ddfc51b8e07

et alii dit: à

je l’ai lu aussi là sur la toile;décidément, scholem est subtil!
Le mouvement sabbataïste en Pologne (troisième et dernier article) [article]
sem-linkGershom-Gerhard Scholem
Revue de l’histoire des religions Année 1953 144-1 pp. 42-77

et alii dit: à

Il faut tout leur expliquer!
justement, je crois qu’il ne faut pas et qu’ils doivent chercher

Bérénice dit: à

Alii, faut il discerner une trace d’antisémitisme dont la Pologne n’est pas débarrassé, comme d’autres. Qu’écrit la laureate à propos de ce courant religieux et si ce qu’elle en rapporte est d’importance pour influer sur l’ensemble ? Reste à découvrir comment le Frankisme est servi et à quoi il est utile dans son oeuvre romanesque. En avez vous idée?

Bérénice dit: à

Et , manque un verbe. A volonté.

DHH dit: à

@closer
pourquoi cette mise au point?
il est evident que personne ici n’a imaginé que je parlais du KU KU KLAN(KKK) ou de la Cancanie (KK)

D. dit: à

La géopolitique et vous ça a toujours fait deux, Bérénice, hein ?

D. dit: à

La géopolitique et vous ça a toujours fait deux, Bérénice, hein ?

D. dit: à

La géopolitique et vous ça a toujours fait deux, Bérénice, hein ?

D. dit: à

La géopolitique et vous ça a toujours fait deux, Bérénice, hein ?

vedo dit: à

Jean-Marie (un nom nouveau?), c’est pas très gentil, mais vous m’avez fait rire, aussi parce que les participants de ce blog ne comprendront sans doute pas.

Bérénice dit: à

D, je tente de comprendre, c’est tout et ne me compromettrait pas en bravo, quelle bonne idée qui plus est quand je retardement écouté Erdogan. Services rendus, merci . Les kurdes et nous , européens, sommes dans de beaux draps

Bérénice dit: à

Compromettrai, regarde ,. Correcteur.

Bérénice dit: à

Alii, on trouve tout et n’importe quoi sur le frankisme. Tout serait de leur faute jusqu’à Hitler juif franquiste etc etc

Janssen J-J dit: à

@ Mais voyons, on ne peut pas dire : « j’ai attendu la vieillesse pour comprendre que je suis passée à côté de ma vraie nature : celle dans laquelle je me sens vraiment moi aujourd’hui ». Non, DHH cela n’existe pas, on le sait bien que ce ne sont juste que les prémisses du syndrome du glissement. Celui qui nous fait aspirer à l’apaisement après avoir renoncé à lutter pour devenir soi, celui qui, en somme, aspire à vouloir en finir avec « la fatigue d’être soi ». Vous ne pouvez pas renier ce que, toute votre voie, vous avez voulu âtre, devenir et être devenue.

Le roman dH. Mingarelli, (la terre invisible) est le plus mystérieux et sans doute le plus abouti de tous… Et pourtant, même si on est habitué à sa petite musique des êtres improbables et taiseux, on ne nous empêchera pas de vouloir une fois de plus en percer le mystère. O’Leary a sans doute pressenti que la famille des paysans près de la Baltique étaient peut-être des juifs rescapés de l’Holocauste, on ne sait trop par quel miracle (« je fixai le dos de l’homme toujours penché sur le poisson et l’espace d’un instant songeai sans réfléchir qu’ainsi les juifs aussi laissaient agoniser les carpes ». Leur manière de préparer la truite sacrée, et la réaction violente du père à la maladresse du garçon. Il y a là comme quelque chose qui échappe à l’unité du lieu et de l’époque.
Je sais qu’un dialogue s’est instauré au sujet de ce petit roman entre 2 de nos aimables internautes, mais je ne les ai pas encore lues, ne voulant pas être perturbé. Et maintenant, je vais aller y voir, avant de plonger dans le sommeil des Justes : « oui, monsieur, on pourrait essayer ».

Bérénice dit: à

D il n’existerait politiquement et légalement, légitimement pas de kurdistan syrien, reste Tout de même un territoire syrien s’il n’est pas kurde que Mr Erdogan se propose d’envahir, d’annexer afin accessoirement d’y replacer 3,6 millions de réfugiés. Il y aurait aussi de l’eau, du pétrole.

Delaporte dit: à

J’ai regardé ce que EaN nous proposait sur Modiano : un article riquiqui qui n’apporte pas grand-chose. Les journalistes se recopîent les uns les autres. Ils manquent d’inspiration, et de temps pour lire. Comme Popaul, qui en a marre de Modiano (vous avez bien lu !). Certains critiques, du Point par exemple, n’en ont que Luc Lang ou Bruno de Cessole, et leur lectoprat puant. Après quarante d’exercice au Point, Popaul est dans un sale état. Il est tombé dans une sinistre période « sartreuse », qui me fout le cafard. Vraiment, ce soir je n’ai pas la pêche, ni la banane. Et vous remettez du Popaul par-dessus tout ça, c’est la sinistrose ! Merci Popaul ! Merci aux fiers-à-bras du Point qui me cherchent pour me casser la figure (dixit Jacuzzi). Merci les Turcs ! Merci Erdogan ! Et bonjour le génocide !

Delaporte dit: à

Arriver en fin de carrière, et nous sortir benoîtement, naïvement : « Non, j’en ai marre de Modiano, et de cette littérature Harcourt… Je ne lirai pas son roman ! », c’est époustouflant. Vous avez bien lu ! C’est Popaul qui le dit, ici même. Après une longue carrière dans un magazine putride, sous les bravos d’un lectorat puant qui ne demandait que ça, Popaul est devenu un critique à moitié ravagé. Ai-je le droit de dénoncer le Point ? Va-t-on oui ou non me casser la figure ? Y a-t-il des Turcs dans cette presse stipendiée ? des Katangais, comme au bon vieux temps de mai 68 ? O tempora, o mores !!!

Bérénice dit: à

Une période chartreuse ?

Bérénice dit: à

D, j’ai regardé écouté attentivement un membre du Point vendredi dernier sur Arte, je l’ai vu mal coiffé entre autres qualités.

et alii dit: à

sur le frankisme:
scholem n’est jamais n’importe quoi! cela dit puisque vous savez mieux que tout le monde trouvez ce qui vous convient

et alii dit: à

Alii, on trouve tout et n’importe quoi sur le frankisme.
d’ailleurs c’est bien connu que vous vous distinguez dès qu’il s’agit de judaisme ! montrez nous donc , M.C VOUS DIRA

et alii dit: à

j’ai connu personnellement 2 familles juives émigrées en France de
sur wiki Le judaïsme à Częstochowa
Częstochowa a été un centre de la pensée juive, et hébergea une importante communauté à partir de 1700 environ. D’après le recensement de 1897, 12 000 Juifs vivaient à Częstochowa, soit environ 26 % de la population de la ville.

En 1902, un pogrom antisémite fit 14 victimes parmi les juifs de la ville1,2.

Dès les premiers jours qui ont suivi la prise de la ville par les nazis, le 3 septembre 1939, la communauté juive a été victime d’exécutions massives3. La quasi-totalité des 45 000 Juifs que comptait la ville ont péri, ou ont été exécutés ou déportés, durant la Seconde Guerre mondiale après avoir été parqués dans un ghetto4.

Fondé à la fin du xixe siècle, le cimetière juif compte actuellement 4 500 tombes, dont celle du maître spirituel hassidique Izaak Mayer Justman. Le messianiste Jacob Franck a passé plusieurs années dans la prison de la ville alors que les autorités cherchaient à le couper de la base de ses fidèles.

et alii dit: à

Gershom Scholem est un historien et philosophe juif, spécialiste de la kabbale et de la mystique juive, né à Berlin le 5 décembre 1897 et décédé à Jérusalem le 21 février 1982.
wiki

et alii dit: à

sur le frankisme:
scholem n’est jamais n’importe quoi! cela dit puisque vous savez mieux que tout le monde trouvez ce qui vous convient
et puis vous savez mieux l’hébreu que sholem, ou votre correcteur ,c’est évident

et alii dit: à

et puis le psychanalyste G Haddad qui a écrit les Les Biblioclastes, Grasset, 1990 ; rééd. sous le titre Les Folies millénaristes, Librairie générale française, 2002 a vécu en israel et travaillé au séminaire de Yeshayahou Leibowitz (hébreu : ישעיהו ליבוביץ), (né à Riga en Lettonie le 29 janvier 1903 et mort le 18 août 1994 à Jérusalem, est un chimiste, historien de la science, philosophe et moraliste israélien, wiki)mais puisque vous savez l’hébreu mieux que lui!

et alii dit: à

votre savoir doit être ce qui a été appelé récemment sur la RDL « science infuse »! je ne sais pas si c’est une chance dont vous jouissez là où d’autres peinent parfois
bonsoir!

et alii dit: à

ce qu’il y a de chouette sur la RDL?ce ne sont pas seulement les couplets de « science infuse », c’est qu’on essaie de vous empêcher de lire « tout et n’importe quoi »!comme ces « partis » qui surveillent
enfin!!!on parle de société de contrôle,de « pensée de la surveillance » (philomag) ,mais la RDL va plus loin !!

Delaporte dit: à

Le roman de Modiano est 6e sur la liste des meilleures ventes de Livres Hebdo. La littérature n’est pas un concours, mais c’est un joli signe, qui montre que les gens sont honnêtes dans leurs goûts, et que les fictions bien léchées style « Studio Harcourt » ne les défrisent pas. Ils font l’effort de lire, eux. Ils font l’effort financier d’acheter le le roman, eux. Ils prennent du temps de loisir pour découvrir cette merveille, eux. Ils ne vous sortent pas des arguments abracadabrantesques pour justifier qu’ils ne liront pas. Ils ne font pas un caprice de bébé, ni un caca nerveux, eux. Ce sont gens honnêtes, droits, estimables – eux. Ils n’ont pas émergé au Point pendant quarante ans, eux. Ils s’en sont mieux sortis, finalement. Ils ont gardé un jardin secret, qu’ils cultivent en lisant Modiano. Sans complexe. Ce n’est pas un Popaul qui va leur en donner, des complexes !

rose dit: à

Ce n’est pas la truite sacrée, c’est la carpe. Pourquoi sacrée ?
Ai pensé que c’était la tradition juive du dimanche mais n’ai pas songé qu’ils étaient rescapé.
C’est cette chute malencontreuse du garçon, après le long farcissage du père d’herbes dans le ventre de la truite qui amènera au drame final.
O’Leary sort de son amnésie traumatique soudainement.
Comme le rappel est insoutenable, il tire. La violence du père. Sont-ils juifs ?
Qu’est ce que ce patriarcat décâti ?

Christiane me dit gentiment que nous ne pouvons spoiler. Je lui donne raison.

Ai dormi.
Me réveille acec une tristesse insondable. Vais devoir encore franchir une longue étape. Longue. Comme un jour sans pain.
Lorsque j’ai vu Mingarelli dans l’onterview mis en ligne par christiane, je ne l’ai pas reconnu. Toujours mince, et sec comme un jour sans pain, il a pris un coup de vieux terrible.
Sans doute a-t’il, lui aussi, un secret de famille, lié à l’enfance, qui le ronge intérieurement.
Il vieillit, lui aussi, mais silencieux.
Si j’avais eu à l’interviewé lorsque j’aurais été Anne Sinclair, au lieu de lui parler de son livre, durant lequel on attend de savoir pour le refermer sans avoir su quoi que ce soit sur le drame (et la jouissance du tragique, hein ?) je l’aurai plutôt questionné sur les vertus du silence versus le dire. Haut et fort.

Nous provenons tous de la même humanité.

rose dit: à

M..de.
P…n.
B…l.

Rescapés.
Dans le ventre de la carpe. La carpe.

rose dit: à

 La violence du père.
Lui, O’Leary n’est pas violent.
C’est un grand pacifiste.
Il est dans le courant prôné par Grothendieck ( et ma copine belge qui me traduit le flamand et me dit « grosse bite », elle a fumé du belge ou quoi ?), le courant qui se nomme Survivre et vivre.

rose dit: à

Si j’avais eu à l’interviewer lorsque j »aurais été journaliste.
Après petit rat à l’opéra, puis hôtesse de l’air, c’était mon souhait professionnel, devenir journaliste, mon père a asséné non. C’est un métier d’homme.
Mon frère plus t1rd est devenu journaliste.

rose dit: à

DHH

Cela me parle terriblement ce que vous dites. Vous avez beaucoup à nous apprendre.
Pourrait-on comparer cela à une décantation ?
Merci de fe que vous écrivez.

rose dit: à

C’est parce qu’on regardait un feuilleton avec Odette Joyeux sur les petits rats de l’Opéra.
Je pratiquais la danse classique. J’avais les chaussons durs pour faire les pointes.
On m’a emmené chez le médecin de famille lorsque j’ai manifesté le désir. Verdict, scholiose.
Fin de la danse.
Est restée dans le coeur avec Carolyn Carlson.

rose dit: à

Il est 7h12. Il pleut. Comme dans mon coeur qui sait avant moi la séparation qui va devoir oeuvrer.
Nous sommes le mardi 15 octobre 2019.

Marie Sasseur dit: à

@un roman autour du Frankisme,ça devrait susciter l’intérêt.

Mais oui Court, on ne vous a pas attendu.

Mrs Tokarczuk, prix Nobel de litterature 2018, a consacré à Jakòb ,un pavé de 1000 pages

Lien déjà donné :

« Mille pages denses, qui vous saisissent et vous envoutent. Une belle traduction. Un livre fou, extravagant. Sept livres qui nous racontent les pérégrinations d’un illuminé de cette époque, Jakób Frank (1725-1791), hérétique anti-talmudiste. Né dans un milieu juif très pauvre, au fin fond de la Podolie, une province du royaume de Pologne (actuellement en Ukraine occidentale), il a un père partisan de Sabbataï Tsevi, le messie autoproclamé du siècle précédent. Le jeune Jakób Lejbowicz fréquente les centres du sabbataïsme d’Izmir et Salonique, et ceux de Moldavie. Adulte, il se proclame lui-même messie, se présente sous le nom de Frank qui signifie « étranger », car « être un étranger, c’est être libre, avoir derrière soi un grand espace, une steppe, un désert ». Il porte des costumes turcs. Il est excommunié par le pouvoir rabbinique, se convertit à l’islam et reconnait la Trinité catholique, tout en professant un syncrétisme religieux. Réfugié chez les Ottomans voisins, il revient en Pologne au grand dam des orthodoxes : « Alors que Jakób traverse villes et villages, les Juifs orthodoxes courent derrière lui en criant : ‘’Trinité ! Trinité’’, comme si c’était une insulte. Parfois, ils ramassent des pierres qu’ils jettent sur ses adeptes. D’autres, ceux qui ont cru au prophète interdit Sabbataï Tsevi, le regardent avec curiosité et un petit groupe d’entre eux suit Jakób. »

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/11/20/roman-aventures-jakob-tokarczuk/

et alii dit: à

la soeur de Leibowitz enseignait aussi, il renvoyait souvent à Nehama;elle n’était pas KKK?mais était très aimée;
Leibowitz’s humility was legend. She insisted that everyone call her “Nehama” and refused to let newspapers interview her, or to allow people to come simply in order to meet her, declaring, “I am not a museum!”
voilà pour l’hé breu et « les sources »;un lien
https://jwa.org/encyclopedia/article/leibowitz-nehama

Bérénice dit: à

EtAlii, il n’y avait aucune ironie ni arrière pensée dans ce post à propos du franquisme dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce que Court et vous meme n’y fassiez allusion. Je connais ma place dans l’organigramme culturel , d’ailleurs il me semble n’en revendiquer aucune. Pour la prétention ou la distinction, voyez auprès d’autres qui n’en manquent pas J’ai repéré au milieu de détritus qu’abrite la toile à ce sujet un article un peu long pour un sour et pour moi le soir – persee+ le seul pouvant témoigner de sérieux et à quoi il reste possible d’accorder confiance. Je sais que vous n’êtes pas n’importe qui et que vraisemblablement vous en savez long sur cette hérésie comme sur de nombreux thèmes, je salue avec respect votre erudition épousant de vastes et variés territoires du Savoir. Néanmoins, je redis sans honte ni sous-entendu que des théories douteuses sont à portée de tous et pourraient faire l’objet d’utilisations malveillantes à l’égard du peuple juif .

et alii dit: à

orn in 1905 in Riga, Latvia, Nehama Leibowitz grew up in a family that valued both Jewish and secular culture. In 1919 the family moved to Berlin, where the young Nehama taught Bible in Jewish schools, wrote articles on methods of teaching Bible in Hebrew (Ivrit B’Ivrit), and studied for her doctorate, focusing on 15th and 16th century Judeo-German Bible translations.

She married her older uncle, Yedidyah Lipman Leibowitz, and they moved to Palestine in 1930.

Bérénice dit: à

Etalii, pouvez vous m’expliquer en quoi le Nobel de littérature décerné à une auteure polonaise réveille cette référence au Frankisme et si ce n’est pas à cette nobelisee que Court faisait allusion, à qui ou quoi d’autre? L’empire Ottoman?

Bérénice dit: à

Votre mépris et fin de non recevoir me vont droit au coeur etalii bien que rien n’oblige. Au moins sur ce point je conclurai à votre sincérité et à votre honnêteté.

Bérénice dit: à

Nos posts se sont croisés.

et alii dit: à

ce que précise le lien sur l’oeuvre de l’auteur nobélisée:
Une belle traduction. Un livre fou, extravagant. Sept livres qui nous racontent les pérégrinations d’un illuminé de cette époque, Jakób Frank (1725-1791), hérétique anti-talmudiste. Né dans un milieu juif très pauvre, au fin fond de la Podolie, une province du royaume de Pologne (actuellement en Ukraine occidentale), il a un père partisan de Sabbataï Tsevi, le messie autoproclamé du

et alii dit: à

hier au soir, j’ai dîné avec le neveu du chirurgien papo dont on a parlé ico pour don livre:
il s’est intéressé à l’histoire des communautés sépharades des Balkans. Une odyssée judéo-espagnole, d’abord publiée en espagnol, puis en italien constitue la somme de trente années de recherches, de voyages et de rencontres. Isaac Papo ne se contente pas de restituer la trajectoire de sa famille depuis…
c’est le beau père de I.Papo qui était de Częstochowa,et un copain médecin avec lui émigré en France ;Papo a rencontré sa femme et son beau père en Israel (j’en étais)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*