de Pierre Assouline

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Les caprices de la règle

Les caprices de la règle

Avant, en sortant du cinéma, il nous arrivait de pester après avoir vu du théâtre filmé qui relevait de l’économie d’un huis-clos. Désormais, il arrive que des spectateurs se demandent au bout d’un quart d’heure s’ils sont bien au théâtre dès lors que la scène est envahie par un écran et qu’un film y est projeté. Pour la deuxième fois en quelques mois, la Comédie-Française a fait le pari de renouveler le répertoire en se prêtant à ce jeu-là. L’administrateur général Eric Ruf a couru le risque de discréditer la Maison-de-Molière (à prononcer de préférence avec force majuscules dans la voix), aux gardiens d’autant plus sourcilleux qu’ils n’en sont pas, et par deux fois, le résultat lui a donné raison. La première avec Les Damnés de Ivo van Hove ; la seconde depuis cette semaine avec La Règle du jeu de Christiane Jatahy. Dans les deux cas, même si il y a eu d’autres expériences de ce genre avec le développement de la vidéo à partir des années 80, ca surprend, ça secoue puis ça emballe. Le spectateur en sort tourneboulé mais heureux.

En l’espèce, et comme toujours, la question se pose pour le metteur en scène, comme pour un traducteur, de savoir s’il va coller à l’œuvre originale ou pas. S’il s’en sert ou s’il la sert. S’il sera plus près de l’esprit ou de la lettre. S’il choisira le respect ou l’irrespect. Foin des choix binaires et exclusifs, la brésilienne Christiane Jatahy a choisi une troisième voie, la sienne, qui consiste à prendre de tous côtés pour en extraire ce qu’Eric Ruf appelle « le sens profond, le muscle théâtral ».

La Règle du jeu, tout le monde connaît car tous en ont au moins entendu parler à défaut de l’avoir tous vu, ce qui est le sort commun d’un classique. Du moins les générations qui ont eu le bonheur de connaître le temps des cinémathèques et, à défaut, celui du ciné-club à la télévision, les vendredis (Claude-Jean Philippe) et dimanche soir (Patrick Brion) : là, on peut le dire sans hésiter, c’était mieux avant, les deuxièmes parties de soirée avec Duvivier, Autant-Lara, Hawks, Mann, Carné, Hitchcock… Et Jean Renoir. Donc, un aristocrate français invite ses amis dans son château pour y improviser un petit spectacle à destination d’eux-mêmes, théâtre de chassé-croisé amoureux sous divers déguisements… Tourné de février à mai 1939, sorti dans la foulée, le film connut l’insuccès doublé de l’hostilité. Bref, un échec. Il est vrai qu’une révolution esthétique ajoutée à une critique de la société française, cela faisait beaucoup. Les Français n’aimaient pas ce qu’il annonçait. Et il y eut la guerre. En 1942, un bombardement allié faillit vraiment l’achever. Vingt ans passèrent Et en 1959, une fois restauré, le film triompha. Depuis, le film trône au panthéon des chefs d’œuvre du cinéma français.La-Règle-du-Jeu

Après avoir adapté à sa manière Mademoiselle Julie, les Trois sœurs, Macbeth, Christiane Jatahy s’est donc non pas attaquée mais emparée puis appropriée à la Règle du jeu, non le film proprement dit mais son scénario ( ne s’y est pas pris autrement avec les Damnés), meilleur moyen d’éviter l’écueil de la pâle copie et l’inutile remake. Elle ne s’en cache pas : les dialogues sont identiques nonobstant quelques aménagements techniques. Mais on se doute bien que si elle a supprimé la réplique la plus connue du film (Carette en braconnier hurlant : « J’ai pas d’vieille mère, moi ? J’ai pas d’ vieille mère ? »), tellement connue que Jean-Pierre Léaud la reprend en hommage dans Masculin féminin de Godard, c’est justement pour éviter le trop prévisible car trop attendu duplicata. Elle est aussi remontée bien amont vers les sources même de Jean Renoir. Pas tant vers Beaumarchais malgré le clin d’œil en ouverture (…« Si l’amour porte des ailes,/ N’est-ce pas pour voltiger ?… ») et le côté « folle journée » pleine de quiproquos qui fleure bon le Mariage de Figaro, ni vers le Marivaux des Jeux de l’amour et du hasard, mais plutôt vers le Musset des Caprices de Marianne avec lequel l’analogie des situations et des caractères est frappante, sans parler du ressort dramatique final.

Maîtres et valets, on n’en sort pas. En haut les uns, en dessous les autres. Ils n’arrêtent pas de courir, de se mentir, de s’aimer, de se trahir. Renoir transposa du XIXème siècle au XXème, Robert Altman ne l’a pas oublié lorsqu’il a réalisé Gosford Park, James Ivory non plus lorsqu’il a adapté à l’écran Les Vestiges du jour, puis Jatahy a transposé à son tour du XXème au XXI ème. C’est ainsi que l’hôte est un amateur de nouvelles technologies (c’est lui filme ses amis avec une caméra hightech et à la fin avec un drone), que la Christine autrichienne exilée en France devient une Française d’origine arabe, que le garde-chasse Schumacher devient un noir originaire d’Afrique, que le héros de l’aviation au centre de l’histoire traverse non les airs mais les mers à bord de son bateau, qu’il est admiré pour avoir sauvé des migrants en détresse. Comme Renoir, ce que Jatahy veut annoncer derrière la vacuité et l’insouciance de ce petit monde, c’est la catastrophe à venir, la perspective de la guerre.

Le film tourné par la metteur en scène, qui dure 25 minutes au début et une dizaine de minutes à la fin, a pour ambition de révéler les coulisses du théâtre à travers celles de la Comédie-Française. On est dans les entrailles : couloirs, sous-sols, cuisines, foyer, escaliers, loges, au cœur de sa mémoire vivante afin d’opérer une puissante fusion entre théâtre et cinéma, fiction et réel. Et théâtre dans le théâtre. Là encore, de même que pour l’intrusion du cinéma dans le théâtre, le procédé n’est pas nouveau ; cette mise en abîme lui est même consubstantielle tant les dramaturges en ont usé (de manière inoubliable avec la Critique de l’Ecole des femmes) et même abusé malgré les avertissements de Diderot qui craignait que le spectateur en sorte perdant puisque c’est sa place que le genre interroge. Or ici, celui-ci a une perception multiple et quasi cubiste de l’action puisqu’elle lui vient de partout : l’écran, le scène, la salle.

Le résultat est inattendu, d’une formidable énergie, profond, provocateur dans de tels lieux mais jamais gratuitement, parfois extravagant, souvent délirant quoique parfaitement maitrisé dans la dramaturgie, on se croirait par moments dans une comédie musicale la troupe entonnant For me formidable d’Aznavour puis entrainant le public a giorno pour l’occasion à reprendre en cœur Paroles paroles (Dalida, of course !) en s’aidant d’un mouvement ondulatoire des bras avant un morceau d’anthologie d’une drôlerie et d’un pathétique inouïes : Dick (Serge Bagdassarian) en Gigliola Cinquetti échappée de l’eurovision cuvée 1964 tout(e) à son Non ho l’eta. Inoubliable comme l’est le spectacle d’une troupe unie et si heureuse de jouer pour nous. Rarement un tel dérèglement des codes en usage aura ainsi affolé les spectateurs.

(La pièce et le film, photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire Littéraire, Théâtre.

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commentaires

469 Réponses pour Les caprices de la règle

D. dit: à

inouïs – plutôt, non ?

Widergänger dit: à

J’ai bien envie d’aller voir ça, mes petits chéris, une fois rentré de mon périple kafkaïen…

Widergänger dit: à

No ho l’eta ! Je n’ai pas l’âge.

Widergänger dit: à

Oui, je me souviens de cette chanson de mon enfance. J’avais juste dix ans et mon père venait de recevoir du ministère des Anciens combattants et victimes de guerre en date du 3 décembre 1964 une « décision portant rejet d’une demande d’indemnisation dans le cadre de l’accord franco-allemand du 15 juillet 1960 sur l’indemnisation des victimes françaises de persécutions national-socialistes (décret n°61-971 du 29 août 1961) ; motif du rejet : « Madame AL.BA, née Schneider Rachel, n’était pas française au moment de sa déportation. » Mon père n’a pas fait sa demande plus tôt alors que le décret date de 1961. Il ne l’apprit tardivement que par un entrefilet paru dans Le Figaro, que j’ai conservé dans les archives. Voilà ce qui se passait aussi en 1964 en France.

Widergänger dit: à

Il paraît même qu’un certain Pierre Assouline aurait tenté de l’adapter aussi…

Widergänger dit: à

Oui, la guerre, on la sent venir. Dans dix quinze ans ? Moins ?

Les vestiges du jour, évidemment. Grand film s’il en fut jamais.

christiane dit: à

@Passou
Lisant ce nouveau billet, j’ai ouvert le lien « Les Vestiges du jour » (janvier 2013). j’ai relu ce billet et pensé à votre roman « Sigmaringen », à ce majordome, que la famille princière Hollenzollern a laissé pour veiller sur cet immense château bavarois, Julius Stein – allemand francophile qui n’a jamais adhéré à l’idéologie national-socialiste, passionné des lied de Schubert- discret, attentif au moindre détail, observant les comportements et du personnel où il règne en maître et des fantoches affolés de ce régime pétainiste, en exil, logés dans ce château au moment de la débâcle allemande. Huis-clos qui laissait émerger une romance délicate entre lui et l’intendante Jeanne Wolfermann.
Lisant ce roman… historique, je pensais aux personnages des « Vestiges du jour », Mr Steven, butler, et la gouvernante Mrs Kenton, ainsi qu’à votre remarque sous un billet récent, ce voyageur qui vous avez dit : « Si vous voulez comprendre quelque chose à l’attitude des Allemands en général, et pour cette période en particulier, n’oubliez jamais l’obéissance.»
Tout cela n’a pas grand rapport avec cette mise en scène au Français mais le billet précédent et ses commentaires nous ont plongé dans un passé proche. Alors, pourquoi pas un livre, un film, et des souvenirs ?

Chantal Bis dit: à

Tout ce que retiens de cela, c’est qu’il n’y a pas grand-chose de nouveau sous le soleil, sinon l’utilisation des nouvelles technologies, et on mélange les genres et on recycle de l’ancien… avec brio, d’accord… mais sans la moindre parcelle d’inconnu, de jamais vu…
Peut-être la marque d’un troisième millénaire où la créativité serait à bout de souffle ? Dans le domaine de l’art, j’entends…

Sant"Angelo Giovanni dit: à


…au sacrifice des imaginations créatrices aux théâtres et leurs inopinés modernités,!…

…le théâtre, tout de même, des  » choses bourgeoises en sois, des histoires pour faire son  » pitre « , accommodant dans sa société et ses divers relevés nouveaux , testés et approuvés,!…
…mais, un théâtre encore en carton-pâte, de quoi soulever des montagnes,!…en trois projections d’écrans, oui,!…jaune, magenta, cyan,…des morpions en couleurs,…sur voiles et bulles en 3D,!…

…de préférence, ces raisonnement du bon cru,!…avec l’acteur Jean Lefebvre,…au style Mitterrand,!…pour s »enrichir,…ne rien faire,!…( au moins, en apparences ),…
…gays les mouches sur plage,!…etc,!…
…à mon go!…à Go,!…Ah,!Ah,!…

Sant"Angelo Giovanni dit: à


…en visionnant les acteurs français morts,!…

…une véritable hécatombe,!…

…refaire des films, avec qui,…pour avoir la gueule de l’emploi,!…
…tout un travail de médiations à nos leurres d’esprits,…

…des jean-bons nouveaux sur les plateaux,!…
…en faire des gigolos sur mesures à ses ménagements politiques du rire sérieux,!…
…il y a urgence,!…sans plus,!…

Widergänger dit: à

Et les caprices de la règle…

Gare de Lyon.Bangkok dit: à

On attend avec impatience votre papier sur la reedition du journal de Matthieu Galley. Cordialement.

JC..... dit: à

J’en retire l’impression qu’une créatrice « géniale coco » a cru faire du neuf avec ce vieux chef d’œuvre en l’empaquetant dans le papier merdique de notre époque : technologie outrancière, actualité africaine à la mode, islamisation rampante de la société, migration honteuse nécessairement culpabilisante pour le blancos … et premisses d’une guerre en cours de développement, magnifiée.

Dans ce cas, théâtral au buzz garanti, la mise en abime finira au fond du trou ! Pas question d’aller voir une telle énergie défécatoire …

Clopine dit: à

Signaler à notre hôte qu’il y a un bout de « que » qui dépasse :  » Là encore, depuis QUE l’intrusion du cinéma dans le théâtre, le procédé n’est pas nouveau.. »

( et pourtant, le chat n’est pas là)

(On attend l’avis de Lavande, si elle a pu voir ce spectacle. Bibi, rien que l’évocation des ciné-clubs à la télé m’emplit d’aise- j’en ai raté bien peu, parce que je me relevais pour les regarder en douce, j’étais collée contre le poste pour mettre le son tout doux sans réveiller ma mère, je n’étais qu’une gamine mais c’est là que j’ai été impressionnée par les adaptations Wellesiennes de Shakespeare, ne connaissant pas les pièces originales je gobais tout tout cru, je crois qu’aucun spectateur d’aucun spectacle de la Comédie Française n’a mis plus de passion et d’application à écouter que mes huit à douze ans n’ont mis pour se délecter de ce que je ne comprenais que bien imparfaitement, mais qui fascinait, sur un petit poste de télé bombé et plein de gros boutons…)

Lavande dit: à

Pas encore vu, Clopine. 6h de TGV pour un aller-retour parisien c’est quand même pas rien! Surtout qu’à Grenoble, je ne suis vraiment pas en manque, particulièrement ces dernières semaines. Des grands spectacles dans des grands théâtres (Don Juan à la MC2), des petits spectacles (remarquables) dans des petits théâtres (le chagrin d’Hölderlin de Chantal Morel au petit38). La semaine prochaine « Les chaises  » de Ionesco à la MC2.
Sans compter « ma » troupe qui vient de faire 4 soirées avec 2 spectacles en alternance:
-« L’après-midi de Leyde »: une rencontre entre Mahler et Freud à Leyde aux Pays-bas, où Freud était en villégiature (été 1910). Mahler avait de gros soucis avec son Alma qui était sur le point de partir avec l’architecte fondateur du Bauhaus Walter Gropius.
-« Le Cortège des ombres »: discussion entre Chostakovitz et Anna Akhmatova, grande poétesse russe. L’ un et l’autre persécutés par le « Régime ». En 1948 à Leningrad.
Dernière séance pour Leyde cet après-midi. On aura eu environ 60 à 70 spectateurs par représentation: pas mal non?
Quand je dis « ma » troupe, c’est parce que je suis costumière, accessoiriste, secrétaire, chargée de communication voire même caissière le cas échéant … peut-être en juillet si notre projet d’Avignon se confirme.
Je suis étonnée de constater que peu de contributeurs de la RDL, pourtant grands amateurs de littérature et très cultivés, semblent aller au théâtre.
Au fait Wgg avez-vous pu avoir un billet pour le théâtre de Marionnettes lundi, comme vous l’envisagiez? Il me semble que cette particularité très originale de la culture tchèque a dû avoir une influence importante sur Kafka. Ça s’impose donc dans votre voyage kafkaïen.

JC..... dit: à

J’ai sur les gens de théâtre un point de vue que beaucoup de gens censés partagent, j’en suis certain ! Les acteurs, ces saltimbanques, devraient être brulés en place de grève dans de symboliques bûchers … car, que sont ils, sinon les apôtres du mensonge et du rêve ! Au bûcher, les menteurs !

JC..... dit: à

Il suffit d’aller une fois à Avignon pour sentir la puanteur de cette déchetterie institutionnalisée …

JC..... dit: à

Comme je plains C.P., homme de qualité, fier de ses filles alors que ce sont des filles perdues !…

JiBé dit: à

« Je suis étonnée de constater que peu de contributeurs de la RDL, pourtant grands amateurs de littérature et très cultivés, semblent aller au théâtre. »

C’est que depuis son invention au XXe siècle on préfère aller au cinéma, Lavande. La preuve, même la Comédie française, gardienne du temple, s’y met ! Une autre expérience tentée par celle-ci cette semaine, la diffusion en direct depuis la Maison de Molière dans les salles de cinéma du Misanthrope, joué et filmé !

Widergänger dit: à

La guerre qu’on nous cache, ce qui s’est passé cette nuit à Bobigny, la guerre civile :

Bobigny, des scènes surréalistes où la police doit battre en retraite.

Lavande dit: à

Je disais hier à Jibé que le billet sur MàC avait eu un effet remarquable: deux ou trois commentaires de JC que j’avais trouvés très bien. Hélas il semble que ça en restera à ce nombre-là!
Jibé vous savez très bien qu’on peut être amateur de théâtre ET de cinéma. Les deux sont différents et complémentaires.

D. dit: à

Je maintien inouïs parce que le masculin l’emporte. Enfin disons dans ce cas grammatical.

JiBé dit: à

Si la nouveauté consiste à nous ressortir cette vieillerie de Non ho l’eta (elle n’avait pas l’âge mais elle datait déjà !), merci bien !

JiBé dit: à

Le théâtre, longtemps joué sur les parvis des églises, a peu a peu remplacé la grand messe. Puis il a lui même été remplacé, peu à peu, par le cinéma, qui lui-même a cédé peu à peu du terrain à la télé, qui elle-même…

Clopine dit: à

J’ai un problème avec le théâtre, Lavande, et si cela peut faire partie de la réponse à votre question, voici :

Je peux très facilement lire les pièces (ado, j’ai avalé plein de Giraudoux : mais j’étais ado !), et j’arrive à regarder les diffusions à la télé, quand il y en a, ce qui est rarissime. Sauf le boulevard, bien entendu, m’enfin j’ai subi les « au théâtre ce soir » jusqu’à plus soif. J’évite désormais !

Parfois, à la télé, il y a des surprises. »Pour un oui pour un non » de Sarraute, tenez, mais la plupart du temps c’est le désert télévisuel à ce sujet.

M’enfin s’il y a un écran tout va bien.

Par contre, le « vrai » théâtre m’est pratiquement insupportable. Je pense que je n’arrive pas à avoir la bonne distance. En tout cas, je trouve ça aussi impudique que… bref, très impudique quoi. J’ai du mal à rester assise et à regarder : il me semble que je dois soit m’en aller, soit monter sur scène et jouer à mon tour.

Alors, la paresse aidant, et le compliqué de prendre la voiture, etc., et le prix des places en plus…

Je me suis vue sortir d’une pièce de théâtre à Rouen, aux deux Rives (c’était sur Nietzsche, et l’acteur était assis à une table et recevait des visiteurs, et c’était de plus en plus pénible pour moi, j’aurais voulu être une géante et appliquer ma main sur lui, le relever de sa chaise et lui dire « mais marche, enfin, Nietzsche trouve ses pensées en marchant c’est sûr, comme Montaigne, on ne peut pas réduire tout ça sur une scène de 8×12, sortez, sortons de là) et faire tout pour me procurer le texte de la pièce. Et autant ça avait été pénible d’assister au spectacle, autant lire le texte avait été lumineux et facile…

Je sais bien qu’on pourrait dire que c’est absolument l’inverse, que les comédiens sont tout sauf impudiques, surtout à la Comédie Française où on est bien loin, me semble-t-il, de l’actor’s studio !

Mais je crois qu’il ne s’agit pas des comédiens ou du théâtre, mais de mon incapacité à superposer des voix. Quand je lis, c’est ma propre voix, n’est-ce pas – et on n’est jamais impudique avec soi-même – au théâtre il y a cette foutue vibration entre l’acteur et le spectateur, cet air commun et partagé, cette « gueule d’atmosphère »…

La télé, le cinéma, le livre, permettent à la fois une appropriation plus complète et une distance salvatrice.

Enfin, (soupir) disons que je préfère analyser ça comme ça plutôt que d’avouer tout simplement mon échec à m’incarner dans autrui, quand cet autrui est présent physiquement dans mon entourage ; ou, autrement dit, que je suis une foutue égocentrique, bien entendu.

peut-être est-ce le lot des lecteurs ?

boudegras dit: à

9 heures 51 : pas besoin d’aller à Avignon, JC, l’odeur pestilentielle vient de chez toi au Camp à Nella, les gens ne rigolent pas

JC..... dit: à

SCANDALEUX !

On peut faire plus sectaire que LAVANDE, vieille dame qui n’accepte pas d’autres opinions que les siennes, mais ça implique d’aller à scooter jusqu’à Beaubec ….uhuhu !

Janssen J-J dit: à

Je pense que ce nouveau billet est là pour faire diversion, essayer de nous faire oublier le précédent plein de douleur… Ça a l’air de marcher de bon matin, la preuve… par Gigliola. – C’était de la chanson des 30 Glorieuses, ça ! Aujourd’hui, on sort enfin de la daube des 20 Piteuses, les djeunes viané et jaine préfigurent l’entrée de la variété dans l’ère de la transhumance transhumaniste sans tempo, il faut s’y faire. De même que les écrans vidéo ont envahi depuis des plombes au théâtre le répertoire à texte chez tous les « grands créateurs » du moment (van Hove, Warlikowski, etc), pas d’autre moyen que de s’y faire et d’en lire la déploration comme d’un marronnier hivernal… On se demande bien quel besoin y a-t-il encore à se déplacer au théâtre de Bobigny (ou autres) pour aller s’y faire mal aux yeux, quand le spectacle du moment est hélas dans la rue, la peau lisse au cul de l’IGPN ayant déjà perdu toute crédibilité à force de couvrir le plus ignoble. – Peut-on visiter l’intérieur du bâtiment des Assicurazioni generali ? Quand j’y suis passé il y a 15 ans, c’était encore interdit, on ne pouvait pas voir le bureau de K., pourtant gardé intact dans son jus au 4e étage… – GWG, je vous recommande le beau petit livre de Johannes Urzidil, un des contemporains de Frantz qui lui a survécu longtemps : « la fuite de Kafka » (traduit en français en 1991). Merci pour les fragments de votre journal de Prague, c’est vraiment généreux de le faire ainsi partager presque tous les jours. C’est un rayon de soleil dans la grisaille et la tristesse du moment.

JC..... dit: à

IMMONDE !

Bousegrasse sent con,
Bousegrasse sent fion,
Et sa tête ballote,
Lentement vers sa culotte…

JC..... dit: à

LOI ET ORDRE

Pourquoi pas à Bobigny ?

JC..... dit: à

Si les citoyens de cette république hexagonale à la ramasse écoutaient cette limace cul pincé de JJJ, si les braves gens harassés par le laxisme politique ne prenait pas le parti de la Police chargée de faire respecter loi et ordre, on en arriverait vite à la défense des citoyens par eux même !

C’est ce que tu veux, crétin de Saint germain des Près, des milices … ?

Lavande dit: à

JC vous arrivez quand même à me faire rire.

Lavande dit: à

… du moins à 10h40.

JC..... dit: à

Nerveusement, LAVANDE ?
Nerveusement ?!….

Je vous prie d’accepter l’expression de toute ma considération théâtrale … Normal, entre acteurs…

JC..... dit: à

Vous seriez contre la Loi et l’Ordre, LAVANDE ?

Paul Edel dit: à

Wgg très intéressant votre Prague. A quand un tour à vienne avec Thomas Bernhard ?

bouguereau dit: à

C’est un rayon de soleil dans la grisaille et la tristesse du moment

désolant..pire que le voyage d’un pti séminarise a rome entre les deux guerres

Janssen J-J dit: à

@des milices à malice ?… Les citoyens normalement constitués des couches moyennes, ouvrières et employées de notre société sont aujourd’hui plus matures dans la compréhension de leur environnement complexe que nos jeunes policiers totalement coupés de leur environnement. Ils sont maintenus dans une immaturité sciemment inculquée dans leurs écoles de formation, et entretenus dans la peur (et la haine) de l’autre, embrigadés à la construction patiente d’ennemis imaginaires pour les aider à aller au front, et rassurer les beaufs à la JC de sigm.aringen en porquerol.les. On voit bien qu’après 30 ans de ce type d’aveuglement, tout cela ne va pas durer bien longtemps, milices frontistes ou pas.

bouguereau dit: à

Comme Renoir, ce que Jatahy veut annoncer derrière la vacuité et l’insouciance de ce petit monde, c’est la catastrophe à venir, la perspective de la guerre

il n’annonce absolument rien hévidemment..c’était solide dans l’air comme un panzer..il met archi mal à l’aise les gens de l’époque..une valse a 4 temps c’est beaucoup moins dansant..la preuve que les gens hont compris c’est qu’il l’ont béché..un alcolo a horreur des discours de la ligue

JC..... dit: à

Mais quel nul, ce JJJ ! Quel crétin ! Mais c’est pas dieu possible d’être si kron ! Quel minable …

bouguereau dit: à

Le théâtre, longtemps joué sur les parvis des églises, a peu a peu remplacé la grand messe

..et la sculpture baroz..ha putain comme hon peut lui en vouloir..à mort..mais ça va revnir

Janssen J-J dit: à

11.07 Ché pas pourquoi, j’avais tjs pensé que vous étiez idéologiquement plus fin que l’autre JC. Mais apparemment l’alcoholisme n’altère en rien la con.nerie, comme je l’avais longtemps cru, ayant toujours cherché, à tort, des excuses aux handicapés sociaux.

JC..... dit: à

Elle a compris qu’avec des spectateurs du niveau de JJJ, la metteuse en scène, il suffit de faire du dérangeant, et le buzz viendra… Forcément !

Bref, elle remplit ‘mode’ des cerveaux vides.

cneffpaysages dit: à

@Widergänger
Wann und wo ist die Trauerfeier für Màc ?
Sie wissen es bestimmt!!!!
Danke!

JC..... dit: à

JJJ, comme les tarés du SM, a son mur des c.ons…. et un grand miroir qu’il ne regarde jamais. De peur, saisi…

etudiant sérieux dit: à

« deux ou trois commentaires de JC que j’avais trouvés très bien. »

Ne vous faites pas d’illusion, le vieux débris les a pompés sur des modèles ici ou là

bouguereau dit: à

La guerre qu’on nous cache, ce qui s’est passé cette nuit à Bobigny, la guerre civile

pauvre con de crapule de dracul..tu désires plus que tu ne crains

cneffpaysages dit: à

En lisant le dernier post de Passou (les salutations pour Màc)
J’ai pensé au poème « Hälfte des Lebens » de Hölderlin
„Mit gelben Birnen hänget
Und voll mit wilden Rosen
Das Land in den See,
Ihr holden Schwäne,
Und trunken von Küssen
Tunkt ihr das Haupt
Ins heilignüchterne Wasser.

Weh mir, wo nehm’ ich, wenn
Es Winter ist, die Blumen, und wo
Den Sonnenschein,
Und Schatten der Erde?
Die Mauern stehn
Sprachlos und kalt, im Winde
Klirren die Fahnen. »
(voir aussi = https://de.wikipedia.org/wiki/H%C3%A4lfte_des_Lebens)

etudiant sérieux dit: à

11 h 19 min

c’est marqué sur le fil précédent (il me semble, de mémoire: mardi vers 11h30 au Père Lachaise, mais vérifiez c’est plus sûr)

bouguereau dit: à

Les citoyens normalement constitués des couches moyennes, ouvrières et employées de notre société sont aujourd’hui plus matures dans la compréhension de leur environnement complexe que nos jeunes policiers totalement coupés de leur environnement

qu’ça soit réformabe par hune bonne formation dla police..ça ne peut pas ête seulement naïf

bouguereau dit: à

le vieux débris les a pompés sur des modèles ici ou là

le maitre en cliché et copié collé benoît c’est toi keupu

Janssen J-J dit: à

@un alcolo a horreur des discours de la ligue

Ça dépend à quel moment de son assuétude, comme aurait dit MD. Et j’ai connu pas mal de repentis prêcher les enfoncés, d’ailleurs c’est eux qui obtiennent les meilleurs résultats, hein, donc, tout n’est pas perdu pour vous. Je suis sûr que vous finirez par vous en tirer, et que votre écriture borborygmique n’en sera que plus clarifiée.

bouguereau dit: à

votre écriture borborygmique n’en sera que plus clarifiée

tu les reçois 5 sur 5..face de gargouille

Janssen J-J dit: à

11.25 pas mal ce poème de Holderligne, pour ceux qui connaîtraient pas l’allemand, voici ma traduction.

pend aux poires jaunes
Et plein de roses sauvages
La terre dans le lac,
Vous belles cygnes,
Et ivre de baisers
Vous trempez vos têtes
Ins eau sobre sacré.
Malheur à moi, où serai-je, si
Il est l’hiver, les fleurs, et où
The Sunshine,
Et l’ombre de la terre?
Les murs se tiennent
Speechless et le froid, le vent
cliquetis

bouguereau dit: à

..t’es mal a laise..tu fais la grimace..mimes la friture sur la ligne..comme dracul..lavande qu’aime pas les fleurs..

Lavande dit: à

DHH je me permets de recopier ici votre post où il me semble mieux placé que dans l’article sur Màc.

DHH dit: 12 février 2017 à 11 h 14 min
Avant d’être la femme de Mahler Alma était la femme de Gropius( le Bauhaus). Apres Mahler elle a epousé Franz Werfel qui a fini sa vie à new York avec elle, qui y est morte au début des années 60
Juifs tous deux ,déjà refugiés en France, et se voyant en 1940 de nouveau menacés , ils sont passés en Espagne pour gagner l’Amérique ;Walter Benjamin qui les accompagnait et avait le même projet n’est pas allé plus loin qu’Irun
Au moment de leur passage à Lourdes dans leur fuite vers l’Espagne Werfel a fait le vœu ,s’il s’en sortait, d’écrire une biographie de Bernadette Soubirous ce qu’il a fait
Alma Mahler a écrit une autobiographie, oubliée, mais que ,selon sa technique habituelle Françoise Giroud a largement plagiée quelques années plus tard pour écrire une biographie qui avait un air neuf et à laquelle le nom de son auteur a assuré une bonne diffusion (idem pour Rachel Vernhaegen)

——————-
Non DHH, Alma a d’abord épousé Gustav Mahler avec qui elle a eu deux filles (le décès de la plus grande a été un drame épouvantable pour Mahler).
Malgré sa liaison avec Gropius dont je parle dans mon com sur la pièce « l’après-midi de Leyde », elle est restée avec Mahler jusqu’à sa mort (1911) et n’a épousé Gropius qu’ensuite.
Son troisième mari fut Franz Werfel dont « le chant de Bernadette » auquel vous faites allusion a eu beaucoup de succès (bien oublié) et a fait l’objet d’un film hollywoodien.
« Ma vie » d’Alma Mahler est un fort beau livre.

Gare de Lyon.Bangkok dit: à

Ca alors ! C’est probablement le premier billet républicain que je rate en plus de dix ans. Il y a un livre mais peut-être là encore me trompe-je que vous n’avez pas chroniqué dont j’attendais impatiemment votre lecture c’est encore un journal : celui de Maurice Garçon. Cordialement.

bouguereau dit: à

qu’est ce que tout ce fatras..pour être digne d’approcher le coeur d’une ville le sentir il faut se laver havant cette grande réplique..ote chose que vote flanelle éthnique..tout y es..écoute bien polo
https://www.youtube.com/watch?v=NJ0VSmkebwk

JC..... dit: à

Il s’avère impossible de trouver un seul commentaire intelligent chez les djihadistes du Beau du Bien du Bon de l’Amour et de la Tolérance, Bousdegras, Etudiant sérieux, JJJ, Legrand, Clopine, et autres verbeux du prêt-à-porter intellectuel ….

Je suis la victime de bourreaux protégés par la Justice mise en place par Taubira, l’indépendantiste subventionnée, au sourire replet.

JC..... dit: à

Pour en revenir au sujet, je crois que la peopolisation touche le Français : double peine pour le personnel d’entretien.

Salle et scène….

DHH dit: à

@lavande
au temps (autant?)pour moi.
merci de ces précisions
;mes souvenires de l’autobiographie d’Alma sont plus flous que je croyais.
mais il me sembleme souvenir qu’elle a eu aussi une fille Manon avec Gropius .dites moi si je me trompe sur ce point aussi

JC..... dit: à

DHH,
Plutôt que d’ennuyer LAVANDE qui a fort à faire avec « sa troupe de saltimbanques » qui l’occupe à 100%, dites nous : vous avez entendu parler de GOOGLE ?….

Lavande dit: à

DHH oui tout à fait, Alma a eu une troisième fille, Manon, avec Gropius.

Janssen J-J dit: à

@12.04 « Je suis la victime consentante de bourreaux »

c’est ça… bats en retraite, cache ta honte, tu sens du c.on, t’es qu’un lamentab’ crevard de foutriquet, misérab’ chacal du désert, trouduc élargi, cass’toi tupu.

Lavande dit: à

Il y a un très beau texte sur Alma dans le recueil de nouvelles « Le Saut » de Anna Enquist, écrivain néerlandaise.
voici un résumé:
Alma vient de s’engager pour la vie aux côtés de Mahler, l’homme qui lui demande de ne plus composer pour se consacrer à lui. Dans un long monologue, Alma Mahler s’interroge sur cet attachement, cette attirance, ce renoncement. Sur ses sentiments maternels, le rôle de ses amants, sur l’autorité de Mahler mais aussi sur son propre narcissisme.

Widergänger dit: à

Baroz, tu oublies le théâtre de l’antiquité, tragédie et comédie, époque où est né le théâtre comme lieu de débat des problèmes de la cité. Pendant 2500 ans, ce fut la fonction du théâtre dont parle très bien Florence Dupont dans L’acteur roi. Veux-tu dire que le théâtre ne remplit plus aujourd’hui cette fonction civique si je te traduis fidèlement ? Sans doute. Godard concevait son cinéma comme le nouveau lieu des débats de la cité. Le Mépris trace un constat d’échec à ce sujet, l’argent ayant tout gâché, instaurant le règne du mépris. La télévision a-t-elle remplacé le cinéma ? On voit bien qu’il n’en est plus rien puisque le journal TV refuse désormais de nous montrer un événement aussi important que les émeutes de cette nuit à Bobigny, nous prenant pour des demeurés incapables de penser. Voilà où on en est de la menace de guerre qui vient.

JC..... dit: à

JJJ ?
Un rien ! un faquin à la Reinhardt, un socialiste à la Hamon, un crétin à la Obama, une fiotte à la Macron, un intellectuel à la Belkacem…

Widergänger dit: à

Suspendu aux poires jaunes
Et couvert de roses sauvages
Le pays se reflète dans le lac,
Et vous, cygnes qui souriez,
dans l’ivresse des baisers
Vous plongez la tête
Dans ses eaux sacrées.

Ô ma douleur, où donc irai-je, si
S’en vient l’hiver, cueillir les fleurs, et où
Le rayon de soleil
Et l’ombre sur la terre ?
Les murs se dressent
Muets et froids, dans le vent
claquent des étendards.

Jean-ollivier dit: à

Merci à Cneff pour le poème de Hölderlin.
souvenir, souvenir, c’est Cneff qui m’avait fait découvrir le discours de Marcel Reich-Ranicki au Bundestag.
à propos qu’est-il advenu du travail de MàC sur Hölderlin à Bordeaux ?
En outre, puisque nous nous retrouvons à ce cyber-enterrement, peut-être quelqu’un a-t-il des nouvelles de Sapience Malivole, celle que MàC surnommait kakèboulè Sophia ?

Voici la traduction par Gustave Roud (Pléiade, p. 833) de Hälfte des Lebens



Moitié de la vie

Avec des poires jaunes
et tout fleuri de roses sauvages
Se suspend
Le paysage dans le lac,
Ô cygnes pleins de grâce !
Et tout ivres de baisers,
Vous plongez votre tête
Dans les eaux sobres et sacrées.
Malheur à moi, malheur ! Où vais-je prendre
Quand viendra l’hiver, les fleurs, où
L’éclat du soleil
Et les ombres de la terre ?
Les murs se dressent
Silencieux, glacés et dans le vent
Les girouettes crient.

et je me permets un mauvais jeu de mots, que peut-être il aurait apprécié…

MàCbeth

[H]e should have died hereafter.
There would have been a time for such a word.
Tomorrow, and tomorrow, and tomorrow,
Creeps in this petty pace from day to day
To the last syllable of recorded time,
And all our yesterdays have lighted fools
The way to dusty death. Out, out, brief candle!
Life’s but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.

JiBé dit: à

Non, je n’oublie pas le théâtre antique, WGG, je voulais seulement souligner que depuis lors le support artistique et communicatif évolue et qu’un clou chasse l’autre. Aujourd’hui, les informations et le débat sont sur internet, n’en déplaise à Finkielkraut…

JiBé dit: à

Je préfère la traduction de WGG, à part les étendards auxquels les girouettes sonnent mieux !

Widergänger dit: à

Ce n’est quand même pas du même ordre, Shakespeare et internet, Baroz ! Faut pas déco.nner. Et un clou ne chasse pas l’autre. Le théâtre a eu une puissance que n’auront jamais ni le cinéma ni internet. Il l’a perdu, à mon sens. Mais il peut peut-être un jour la retrouver, celle de l’émotion qui donne le grand frisson.

Widergänger dit: à

Oui, il doit s’agir en effet plus de girouettes (Wetterfahne) que d’étendards (Fahne) m^me si Hölderlin a écrit simplement « Fahne » :
Suspendu aux poires jaunes
Et couvert de roses sauvages
Le pays se reflète dans le lac,
Et vous, cygnes qui souriez,
dans l’ivresse des baisers
Vous plongez la tête
Dans ses eaux sacrées.

Ô ma douleur, où donc irai-je, si
S’en vient l’hiver, cueillir les fleurs, et où
Le rayon de soleil
Et l’ombre sur la terre ?
Les murs se dressent
Muets et froids, dans le vent
grincent des girouettes.

JC..... dit: à

Non, Wiwi, il y a des retours-arrière absolument impossible (disons à probabilité quasi nulle) : le théâtre disparaitra, ou presque.

JiBé dit: à

Oui, WGG, mais l’on peut retrouver plus aisément Shakespeare sur internet !

JiBé dit: à

Je parle du support, pas de l’art en lui même. Et la poésie aujourd’hui, semble partout sauf dans le poème. De même le théâtre, n’est-il pas plus éclatant sur la RDL ?

etudiant sérieux dit: à

« le théâtre disparaitra, ou presque. »

ben voyons

JiBé dit: à

Oui, JC, en allant au théâtre, j’ai la même impression qu’en allant au musée !

Widergänger dit: à

Mais Shakespeare sur Internet c’est comme du théâtre en conserve, voyons ! Ça n’a plus rien à voir avec la puissance émotionnelle du théâtre.

JC..... dit: à

Oui, ça change en permanence, et les Enlumineurs de manuscrits détestaient les Imprimeurs Gutenberg qui leur ont piqué le marché de l’écrit …

JC..... dit: à

Le seul acteur qui mérite notre intérêt, c’est soi-même.

Widergänger dit: à

Il n’y a que le théâtre pour nous donner le sens du sacré.

Je me souviens que l’année de stage pour devenir prof, on suit des cours de théâtre, on fait soi-même avec les autres du théâtre. Un exercice consistait à marcher sur la scène et à s’arrêter d’un seul coup. Eh bien, même cet exercice pourtant banal produisait des effets où le silence résonnait et avait un petit côté sacré. C’est la puissance du théâtre. Elle est irremplaçable.

bouguereau dit: à

Le seul acteur qui mérite notre intérêt, c’est soi-même

fort juste..t’es dans l’casting mais zuquèrebergue trouve que ça mérite salaire

Clopine dit: à

Ah, ben ça doit être ça alors qui m’em. Le sacré. C’est justement ce qui cause notre perte, vingtdioux.

bouguereau dit: à

dracul y confond l’théatre havec sa thérapie pour hahurie..pourquoi pas c’est son droit

Widergänger dit: à

Le goût ou non du théâtre c’est aussi en grande partie une question d’éducation. On le voit bien dans les romans, Les Buddenbrock, de Th. Mann, comme La Recherche, de Proust, les héros ont la fièvre à l’idée d’aller au théâtre, la fièvre de la passion qui peut aussi les rendre malade comme chez Th. Mann. On n’imagine pas ça un seul instant avec le cinéma. Et ces scènes se passent dans le milieud e la bourgeoisie ciultivée comme de bien entendu. Le théâtre est l’expression même de cette classe sociale. Les autres ne vont quasiment jamais au théâtre. Les autres y vont dès leur plus jeune âge. De même dans L’ami rtrouvé de Fred Ullmann.

bouguereau dit: à

ben voyons

keupu y devrait payer moins cher..faire la raclure toute la journée..

bouguereau dit: à

« le théâtre disparaitra, ou presque. »

c’est hune forme archétipique auquel on sréfère comme un artiss contemporain qui réhussit dans la zinguerie dluxe se réfère a donatello..le ‘presque’ c’est teutchi

etudiant sérieux dit: à

« faire la raclure toute la journée. »

l’outre à vinasse a causé

Widergänger dit: à

Mais pendant des lustres, le théâtre a été la grande pédagogie des Jésuites. À l’époque de Corneille. Marc Fumaroli a écrit tout un bouquin là-dessus, qu’il faut lire pour comprendre la puissance émotionnelle du théâtre. Moi aussi, à la jésuite, il m’est arrivé de pratiquer ce genre de pédagogie quand j’enseignais à Drancy, en accord avec le théâtre de Drancy où j’emmenais une de mes classes travailler sur scène. Apprendre à prendre conscience qu’on a un corps, c’est déjà pas si mal pour les élèves. Et apprendre à le déplacer dans l’espace pour produire des effets, c’est encore mieux ! On voyait les résultats au moins dans leur comportement en classe ensuite. Mais ça demande un lourd investissement.

bouguereau dit: à

Oui, JC, en allant au théâtre, j’ai la même impression qu’en allant au musée !

c’est lhomme vivant qu’est au musé hun peu baroz..faut dire il est tellement tellement cher..peu être le théatre joué par des plombiers polonais qui soustraiteraient en loucedé..

etudiant sérieux dit: à

« ’est hune forme archétipique auquel on sréfère comme un artiss contemporain qui réhussit dans la zinguerie dluxe se réfère a donatello..le ‘presque’ c’est teutch »

très interessant

bouguereau dit: à

Mais ça demande un lourd investissement

dracul y pense thune quand que ça commence à ête le sien ou celui qu’on lui donne pas..normalement il devrait rouler en porshe et havoir des appart de lusque rapport a sa plus value..mais voilà le monde reconnait pas sa valeur et sa ‘puissance’ himmense..havec hatali ça srait pas pareil

Widergänger dit: à

Non, Clopine, c’est simplement que vous êtes issue d’une classe sociale qui ne va pas au théâtre, c’est tout. Vous n’avez pas été éduquée dans le goût du théâtre. C’est aussi ça l’inégalité sociale. Il ne faut confondre le sacré et la religion. Je n’ai jamais ressenti quelque sacré que ce soit dans les rites religieux. En revanche, au théâtre parfois, oui.

bouguereau dit: à

Je n’ai jamais ressenti quelque sacré que ce soit dans les rites religieux. En revanche, au théâtre parfois, oui

hun lieu commun d’interview a la télérama..comment veux tu monétiser dracul

boudegras dit: à

Une fois n’est pas coutume…
POUR SALUER UN VIVANT (enfin presque) : l’intelligence supérieure de celui qui signe JC ce dieu de la RdL dont la pensée éclaire le monde et qui réussit à nous faire oublier les crétineries de Trump, ce blodninet grassouillet et celles de bouguereau, ce vieillard aviné… que Dieu te protège dans ton p’tit hachélème du Camp à Nella et continue longtemps encore à nous abreuver de tes doctes paroles… Nous t’embrassons bien bas ô divin JC…..

Sant"Angelo Giovanni dit: à


…autant, de fous et de cons, de tous côtés,!…

…1°,…il n’y a pas de travail en trop,!…en France,!…et tu retourne traire les vaches en Afrique,!…pas plus simple,!…

…l’acte du policier ?, recrutement pervers ? sciemment calculé d »un inopiné névrosé , pour des débordements attendus ,en diversions de l’affaire aux droites et gauches, pour déplacés, les débats sur le racisme, pour résoudre les problèmes des médias à tout,!…

…c’est facile les manipulations,…
…des générations sans travail, sans politiquement correct,!…
…avec la photo du président, sourire compatissant,!…
…franchement une déchirure de 10 cm, dans l’anus,?8,pour quelles gloires,…la honte, pour l’organigramme français à ses relations du ballet des diplomatiques,!…

…gratuit, gratuit, tout et n’importe quoi,!…pour en faire son diversion aux sous à la machine de voler la patrie,…

…la voie, le retour chez-vous,…avec affaires et valises,!…

…comment est-ce possible, de tolérer des zones de non-droits avec toutes les Afriques ensembles réunies,!…
…la France un peuple, aussi, qui se cherche des misères, en imaginant, qu »elle contrôle les révolutions, par les apparences inutiles,!…etc,!…
…gros caca actuel,!…Go à Go,!…suivants,!…du thé-âtre en guerre,…
…ridicules et abscons,!…nationalistes à poires juteuses endoctrinés,!…etc,!…
…l’âge du retour des sudistes U.S….
…vivre avec çà,!…
…pas de travail,!…Go,!…retour chez-vous,…les abus des matraques inutiles,!…à mourir de rire,!…
…police instrumentalisé,!…Go,!…
…Victoire sur les Victoria régimes à brexit social,…
…faites vos valise, et chasser vos  » utopies « , de circonscrire les européens par des divergences de victimes tolérantes,!….du vent,!…l’Europe, a ce qui reste aux européens, of course,!…my Lords,!…etc,!…
…d’un trait,…

radioscopie dit: à

J’aime le théâtre et j’y vais très souvent. L’utilisation de la vidéo devient (à mon avis) trop systématique, elle ne me semble que rarement apporter un plus. La plupart du temps je la vis comme une concession à une mode, à l’hégémonie de l’image, à une pollution visuelle, à un détournement de l’attention. Parfois elle est le moyen commode de masquer l’indigence d’un texte ou d’une mise en scène. Le théâtre, spectacle vivant par excellence, risque d’y perdre beaucoup.

Sergio dit: à

Gare de Lyon.Bangkok dit: 12 février 2017 à 11 h 53 min
encore un journal : celui de Maurice Garçon.

Oui ; on en apprend encore pas mal, même sûrement pour les amples informés. D’ailleurs il y a le poids, il peut occuper un moment…

Delaporte dit: à

A l’origine, en Grèce avec la tragédie, le théâtre était une cérémonie religieuse dédiée à Dionysos. Dans son évolution moderne, le théâtre a conservé cette dimension sacrée, du moins de manière sous-jacente. D’où l’émotion religieuse qui normalement doit saisir le spectateur à chaque représentation. Mais n’en va-t-il pas ainsi de tout art ? L’origine de toute oeuvre d’art est la recherche d’un dialogue avec la divinité.

Clopine dit: à

J’ai cependant bénéficié d’un enseignement du secondaire – et me suis retrouvée à jouer Hermione et à mettre en scène, à côtés du prof, quelques scènes de Racine. J’ai aussi eu l’occasion de fréquenter l’enseignement d’art dramatique de Jean Chevrin, dit « la voix d’or », à Rouen. Je pense que votre commentaire sur la nécessité d’une culture familiale adéquate pour appréhender le théâtre est non seulement élitiste, mais particulièrement stupide. Le nombre de comédiens ou de metteurs en scène ou d’écrivains ayant écrit pour le théâtre, et non issus de la classe sociale adéquate, d’après vous, est là pour en témoigner.

Mais c’est que vous ramenez encore et toujours votre tourment personnel sur le tapis, et êtes du coup prêt à affirmer, avec un aplomb qui témoigne surtout de votre sentiment de supériorité et de votre méconnaissance d’autrui, n’importe quelle idiotie. Je connais déjà, comme si je l’avais lu, votre prochain commentaire. Vous allez m’accabler d’une fausse pitié et en profiter pour faire étalage de de théories toutes plus discutables les unes que les autres, que vous tenterez d’accréditer au nom de l’ignorance que vous prêtez à autrui.

Bon sang, vous évoquiez hier, avec comme une surprise, l’attachement que l’on pouvait porter à Màc, même si ce dernier était (comme vous) emporté et furieux. C’est que ce dernier (contrairement à vous) n’était jamais ni condescendant, ni à genoux devant l’autel de son ego, occupé à admirer encore et toujours la lueur vacillante des cierges que vous vous auto consacrez.

Ca me fatigue d’avance, tiens.

D. dit: à

« On y voit une de ces rues presque provinciales comme il y a là-bas, avec pierres blondes et rectilignes, et puis le mannequin noir et sans tête d’une femme, simplement revêtu d’une jupe rouge, évasée, détonant dans la droiture de la rue. »

On peut voir, même en low def ?

Lucy dit: à

Pour Clopine qui a « un problème avec le théâtre », peut-être que WGG a un peu raison, sans parler d’éducation ou de classe sociale mais peut-être que l’on n’a pas su vous « donner » « le goût du théâtre » mais c’est bien dommage ne serait-ce que pour les applaudissements (ou sifflements !) de fin qui s’adressent à des personnages réels en mesure de les apprécier pleinement.

J’ai eu la chance de goûter au théâtre assez jeune, et quel théâtre, le TNP de Jean Vilar, et je continue toujours à aller au théâtre, malgré quelques déceptions. Je vous recopie une partie mon échange avec Olga d’hier matin chez PE :

« Olga, je vous parle du TNP à…… Chaillot ! L’époque Jean Vilar et Georges Wilson, je n’ai malheureusement pas connu Gérard Philipe. C’est le lycée (de Versailles) qui nous avait fait connaître les matinées étudiantes et j’y allais très régulièrement* ; j’ai encore les livrets des pièces avec l’encart des photos des acteurs et un petit opuscule où nous pouvions donner notre avis et être publié dans le suivant (la gloire !) ; mon meilleur souvenir : « la résistible ascension d’Arturo Ui », une découverte fulgurante, le pire : « le songe d’une nuit d’été » avec une Maria Casarès trop mûre et chevrotante pour être une Reine des Fées crédible. Et puis la superbe musique d’accompagnement de Maurice Jarre ; et puis, et puis… les sachets de Bêtises de Cambrai que nous achetions à l’entracte et dont nous jetions les petits papiers roulés en boule sur la tête des spectateurs des rangs devant !!! »

* à des prix « étudiants » bien sûr

Lucy dit: à

PS : et, malgré l’inconfort, la magie de voir un spectacle dans un théâtre grec marche toujours aussi bien.

brèfle dit: à

Widergänger dit: 12 février 2017 à 15 h 00 min

Non, Clopine, c’est simplement que vous êtes issue d’une classe sociale qui ne va pas au théâtre, c’est tout. Vous n’avez pas été éduquée dans le goût du théâtre.

pour la défense de Clopine, 80 % des acteurs de théatre sont à ch*ier (que ça joue faux!!) ce qui explique l’intérêt limité que que je porte au théatre, alors quand le roi est nu, il est nu! mais quand on a payé 80 € dur de dire que c’est nul!

Sergio dit: à

Ouaip. Si fallait les seize quartiers pour jouer au théâtre, ça se saurait…

Mais Louis XIV a joué ! Et peut-être des palanquées d’autres… Et même Nabulione avec son « pays » le pape Macheprot vingt-cinq ! Comediante tragediante ça roule…

JiBé dit: à

« les sachets de Bêtises de Cambrai que nous achetions à l’entracte et dont nous jetions les petits papiers roulés en boule sur la tête des spectateurs des rangs devant !!! »

Vous semblez (trois points de suspension) épatée par votre audace d’alors, Lucy ?

JiBé dit: à

« Mais Louis XIV a joué ! Et peut-être des palanquées d’autres… Et même Nabulione »

C’est parce qu’il n’avaient pas la télé, sergio !

la fille à la voilette dit: à

Jansen JJ c’est la traduction mot pour mot ,qui se trouve sur le net à Halfte des Lebens. Le texte est en all , il suffit d’appuyer sur l’icone:traduire.

JiBé dit: à

Le sacré au cinéma on le retrouve dans le dernier film de Scorsese, parait-il, WGG, mais personne ne veut y aller !

christiane dit: à

Le théâtre… Rien entre la scène et le public, pas d’écran protecteur. Ils sont là les comédiens, la TROUPE. On les voit, les entend. Leurs cris traversent la salle, le bruit des pas aussi et parfois, un voisin qui tousse, un fauteuil qui craque. On suit la lumière des projecteurs sur eux. On entre par leur jeu dans les choix du metteur en scène (avec lequel on n’est pas toujours d’accord)… Quel pacte de confiance entre lui et les comédiens ! Parfois on l’oublie tant c’est juste et pourtant ce sont eux qui modèlent les répétitions, la représentation, par leur vision de l’œuvre choisie. Soir après soir, ils reçoivent le public, calment leur trac avant l’entrée en scène, servent un texte. Des répliques qui nous collent à la mémoire, longtemps après.
Et puis c’est intime. Une fois les portes refermées, les lumières éteintes on écarquille les yeux, on guette. De quel côté de la scène le premier comédien va apparaitre ? Parfois dans les mises en scène contemporaines, la scène est éclairée. Pas de rideaux. Un décor mis en place. On se demande, qui va s’asseoir sur cette chaise, s’affaler dans ce fauteuil ? Parfois les comédiens surgissent de la salle et non des coulisses.
Et puis, oui, des techniques nouvelles viennent nous voler un peu de ce travail qui remonte à nous depuis les premiers tréteaux. Des écrans envahissent la scène. On les regarde, on saute par-dessus les comédiens, puis on revient à eux, un peu perdus.
Je n’attends pas du théâtre des prouesses techniques un peu factices qui font du spectacle proposé quelque chose qui n’est plus tout à fait du théâtre. Au théâtre, je demande un texte, des comédiens au service de texte, un bon metteur en scène qui saura les mettre en valeur et utiliser au mieux la scène, les éclairages, les voix, les silences.
Une soirée qui s’effacera chaque soir, qu’on ne pourra jamais revivre à l’identique, même si on retourne un autre jour revoir la pièce. Ce qui reste c’est la mémoire de ce qu’on a vécu, un soir.
Claude Régy par exemple. Handke… « La chevauchée sur le lac de Constance » M.Lonsdale, D.Seyrig, S.Frey, J.Moreau et G.Depardieu.
Un très grand comédien : Michel Bouquet avec ce jeu retenu,énigmatique, subtil intériorisé. D’autres comédiens : P.Caubère, D.Podalydes, G.Philipe (TNP – Avignon), G.Gadebois vu récemment.
Et des auteurs sans qui il n’y aurait pas de théâtre : Molière,Racine, Giraudoux, Beckett, Strinberg, Ionesco, Anouilh, S.Guitry, Feydeau… mais aussi des auteurs vivants à découvrir.
D’autres metteurs en scène qui m’ont marquée : A.Barsacq, R.Planchon, M.Bluwal, G.Werler, A.Mouchkine, P.Brook, A.Vitez, (J-L.Barrault, L.Jouvet, C.Dullin, J.Copeau et Pitoeff… jamais vus ! mais quelles traces…). Brecht et son « Berliner Ensemble » (tout a été noté)…
et Laurent Terzieff… Maria Casarès… Les « Brasseurs », Jean Piat,J.Weber,F.Simon, S.Merlin, M.Robin….

Sergio dit: à

JiBé dit: 12 février 2017 à 16 h 26 min
C’est parce qu’il n’avaient pas la télé

Au moins ils auraient embastillé Ruquier ! Aux galères… Le foot pareil !

Lucy dit: à

JiBé , oh non, pas d’audace du tout, des gamineries, du retour à la petite enfance… et puis ça volait de partout les petites boules de papier-bonbon.
Mais, je crois bien que c’est là que j’ai découvert les « bêtises »….de Cambrai. Je ne connaissais que les « caramels à 1 franc » que vendait ma grand-mère.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la transparence de la french Doxa,!…

…les hermétiques corporations,!…du zèle,…

…Go, à Go,!…du jeux, à ses vapeurs en porte-manteau,!…etc,!…
…la révision à ses  » cottage cheese « ,…
…une autre en alambic,!…

Phil dit: à

Tout de même difficile d’imaginer « La régle du jeu » sans celui de Dalio, le Peter Lorre français. imagine-t-on La grande illusion sans Stroheim ? Renoir ne voulait pas la fin de l’aristocratie en choisissant ces acteurs.

bouguereau dit: à

non le film proprement dit mais son scénario ( ne s’y est pas pris autrement avec les Damnés), meilleur moyen d’éviter l’écueil de la pâle copie et l’inutile remake

non le film..mais son scénario..en théatre..sans remake..

bouguereau dit: à

les acteurs au cinoche sont moins hintergeangeabe..sof en riméque amerloque..pas houblier que djon wayne a fait un gengis khan

bouguereau dit: à

» cottage cheese «

..pas facile de trouver une doublure

bouguereau dit: à

C’est parce qu’il n’avaient pas la télé, sergio !

jouer c’est toujours plus ou moins mimer le pouvoir..si shakespeare avaient pris ses drames chez les prolos c’était l’cabanon

Delaporte dit: à

« Le sacré au cinéma on le retrouve dans le dernier film de Scorsese, parait-il »

C’est un sacré de pacotille, hollywoodien, un gros ratage selon moi. On se demande ce que Scorsese vient faire dans cet univers japonais.
Où est le grand cinéaste de « Taxi driver » ou de « Raging bull » ? Il a laissé place à un tâcheron ennuyeux.
J’ai vraiment été déçu en regardant péniblement ce film qui ne tient pas ses ambitions, pourtant annoncé depuis des mois comme un chef-d’oeuvre spirituel. Hélas, je n’ai détecté aucune spiritualité. « Silence » fait vraiment « silence » !

bouguereau dit: à

le dernier film de Scorsese, parait-il, WGG, mais personne ne veut y aller !

pour sur..c’est un vautré

bouguereau dit: à

..son tiroir caisse déçu c’est des hordes de keupu..

bouguereau dit: à

Bon sang, vous évoquiez hier, avec comme une surprise, l’attachement que l’on pouvait porter à Màc, même si ce dernier était (comme vous) emporté et furieux. C’est que ce dernier (contrairement à vous) n’était jamais ni condescendant, ni à genoux devant l’autel de son ego, occupé à admirer encore et toujours la lueur vacillante des cierges que vous vous auto consacrez

tu vois quand tu veux tu sais faire des hommages sentis bonne clopine..et que t’as le sens du sacré par personne hinterposée

bouguereau dit: à

..même si l’hommage est au détriment et si le sacré y est une posture..ainsi va la vie et presque toujours le théatre ou tout est porté par des personnages..

Clopine dit: à

Bouguereau, ma phrase est bancale, j’ai cliqué avant d’avoir pu arranger cela.

J’aurais dû écrire :

« C’est que ce dernier (contrairement à vous) n’était jamais ni condescendant, ni à genoux devant l’autel de son ego ; tandis que vous êtes occupé à admirer encore et toujours la lueur vacillante des cierges que vous vous auto consacrez. »

Là, ça aurait marché ; mais là je mélange un bout de phrase dont le sujet est Màc (qui n’aurait pas…) pour finir par une adresse directe à WGG (qui lui fait…).

Sinon ce n’est pas trop mal, parce que la métaphore employée est du registre dont Wgg se targue, et dont je me moque en le ramenant à cet ego dont, à mon sens, il n’est que la marque ultime : ce « sacré » qui, quoi que Wgg en dise, a toujours des relents d’encens. Odeur qui personnellement ne m’a jamais fait planer, m’enfin, il faut de tout pour faire un monde…

boudegras dit: à

je me souviens de certaines « critiques » deun sémillant Marc Court chez Popaul : « Molière en costumes d’époque, c’est bien, en costumes d’aujourd’hui c’est nul » comme dirait JC

Widerganger dit: à

Mais c’est pas du tout ce que j’ai écrit!

bouguereau dit: à

ce « sacré » qui, quoi que Wgg en dise, a toujours des relents d’encens. Odeur qui personnellement ne m’a jamais fait planer, m’enfin, il faut de tout pour faire un monde…

y’a tout dsortes d’encens bonnes clopines..et les premiers c’est les fragrances de dsous dbras et de culs..et c’est certain qui en a des qui nous plaisent et d’otes pas..hévidemment y’en a des comme dédé qui chargent la mule et qui doivent kiffer haussi les pieds..hon ne va pas s’en formaliser

bouguereau dit: à

Là encore, de même que pour l’intrusion du cinéma dans le théâtre, le procédé n’est pas nouveau

est ce vraiment une mise en habime que ces dialogues de technique, le théatre est il un médium ?..ce que je veux dire c’est que ce n’est pas platine 33 tour usb pour disque vinyl..

bouguereau dit: à

Maîtres et valets, on n’en sort pas

poignez vilains..

JiBé dit: à

« le théatre est il un médium ? »

C’est comme le café, le boug, tout à la fois le contenant, le lieu où le consommer, et le contenu, plus volatil et nomade : la religion ne peut-elle pas se passer du temple ?

JiBé dit: à

Idem aussi pour le cinéma, que les jeunes regardent sur leur iPad…

D. dit: à

Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Si tu le veux, tu peux observer les commandements,
il dépend de ton choix de rester fidèle.
Le Seigneur a mis devant toi l’eau et le feu :
étends la main vers ce que tu préfères.
La vie et la mort sont proposées aux hommes,
l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix.
Car la sagesse du Seigneur est grande,
fort est son pouvoir, et il voit tout.
Ses regards sont tournés vers ceux qui le craignent,
il connaît toutes les actions des hommes.
Il n’a commandé à personne d’être impie,
il n’a donné à personne la permission de pécher.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Widergänger à 23h25 Oui, la guerre, on la sent venir. Dans dix quinze ans ? Moins ?

Cette guerre serait bien différente, fomentée de l’intérieur et financée par l’extérieur, soit les islamistes. Le sang coulera, des milices citoyennes égorgeront femmes, enfants, et vieillards. L’obscurantisme contre la lumière. Serons-nous assez nombreux pour défaire cette engeance qui se reproduit comme des lapins, nous qui avons cesser de faire de bons petits Français? Apocalypsme now…

bouguereau dit: à

même de proxima centori c’est dla roupie dsansonnet byoro..halors chte dis pas de sirius

bouguereau dit: à

Idem aussi pour le cinéma, que les jeunes regardent sur leur iPad…

le cinema sur ipad c’est du cinéma..du théatre sur un parvis c’est du théatre..dans un grenier avec des vieilles nippes..toujours..au sonotone si t’es dans la place..mettons..mais sur ipad c’est pas du théatre

bouguereau dit: à

le boug, tout à la fois le contenant, le lieu où le consommer, et le contenu, plus volatil et nomade

le gras c’est la vie baroz

bouguereau dit: à

..et sa reproduction technique..l’aura etc.
le théatre ça coute hun bras baroz..sans subside il supporte pas la concurrence. c’est comme la peinture pépère du salon du bourgeois qu’on a tant méprisé..bien bien trop cher

bouguereau dit: à

le cinema sur ipad c’est du cinéma

hévidemment ya bertrand tavernier qui te dira que non..havec lunette 3 d ? pas plus pasque y’a pas le popo corn..ça sra jamais que dla télé pour povre

bouguereau dit: à

chus allé hune fois voir en direc un opéra de chicago en rimote dans une salle de cinéma hd et surson dla mort..c’était pas si mal..je méprise pas

JiBé dit: à

« le théatre ça coute hun bras »

Pas forcément, demande à Lavande, le boug. Dans la rue ou en appartement aussi, dans les églises désaffectées ou les vieilles salles de ciné et même au café on en fait du théâtre. Sans oublier la scène interactive de la RDL…

bouguereau dit: à

y’a un club de barbouilleux dans ma rue haussi..d’ukulélé..l’art crève du 3éme age baroz

bouguereau dit: à

ceci dit je ne méprise pas non plus et il m’est arrivé d’en faire..mais c’est effrayant comme le simili fait la simagrée

oursivi dit: à

La règle du jeu devrait être de leur imposer d’arrêter de nous quitter, à tous ceux qui nous importent…
Al Jarreau, maintenant.
Cela commence à mal faire.
Très mal faire.

AO

bouguereau dit: à

prend dracul..un peu ça va..beaucoup c’est une vérole bien de notre temps..la singerie est aisée..la technologie baroz..la technologie..c’est elle qui faut rgarder

bouguereau dit: à

y’est chiant aljaro..mais bon c’est pas hune raison..mais mozart meurt comme les autres : t’es con pasque hors de propos

Delaporte dit: à

Comme nous le promet le JDD, la procédure sur le Penelopegate va s’accélerer bientôt, et peut-être (tout va si vite !) que la semaine qui commence ne va pas être avare en surprises. On va voir un malheureux Fillon être poussé encore plus vers la démission, la disparition. A celui-ci, qui se disait catholique, je voudrais soumettre cette citation de l’Evangile, qu’il n’a pas suffisamment méditée :

« Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent » (Mt 6,24).

D. dit: à

Al Jarreau était un fantastique chanteur.
J’aime beaucoup le jazz. Le jazz est une musique aux origines ethniques mais de grande qualité, contrairement à la m.rd. qu’on a pu entendre aux victoire de la musique.

D. dit: à

Je crois que demain je vais tout simplement me faire des saucisses aux lentilles, à l’Auvergnate et inviter Sergio.

D. dit: à

Bouguereau a quand même quelques rudiments galactiques. Je vais le nommer caporal-chef de soucoupe. En lui rappelant que je suis Colonel.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Oui,!…je fait de la cuisine,…

…ne rien dire,!…pour éviter, une culbute des prix,…

…non, même pas une petite de diversions,!…

…délicieux,…mais, ajoutez encore moins d’une denrée, çà sera mieux,!…

…le sucre,!…en un peu moins,!…etc,!…
…pour çà aussi,…
…etc,…bon,…non, mieux ne rien dire,…

christiane dit: à

Autre souvenir qui me revient avec la nuit. C’était au théâtre de la Madeleine, en 2012. Catherine Hiegel, Michel Aumont, formidables comédiens. La pièce, c’était « Le fils ».
Un père et un fils qui revient, après une longue absence. Jacques Lassalle était le metteur en scène. Un seul élément de décor : un vieux canapé éclairé par un lampadaire. Une rambarde d’escalier. Une fresque, au fond, un paysage lugubre, un paysage nordique.
Les vieux ne parlent pas. Il lit un journal. Elle tricote. Des taiseux qui habitent une maison isolée au bout d’un fjord.
Une pièce dans la nuit. Des lumières de phare. Le père va à la fenêtre. Le car du soir s’arrête, dépose… le fils.
Un auteur norvégien : Jon Fosse.
Je me souviens de la voix sourde de Michel Aumont qui interprète un père bon, démuni. Et Catherine Hiegel, nouée sur un silence. Une grande solitude. Que se passe-t-il ? Un fils revient. On ne sait d’où… Où étais-tu ? dit la mère.
Le fils(?). Il jouait comme on danse. Je ne me souviens pas de sa voix mais de son corps, de ses mouvements, de ses silences. Le voisin (?), formidable jeu. Il prétendait que le fils était en prison.
Ils ne savent plus se parler, tous les trois. Ils s’aiment mais n’ont pas de mots, ou peu, pour le dire. Alors des mains se serrent.
Une pièce déchirante, dans une nuit à couper au couteau. Le fils repartira et la nuit se refermera. Le temps se fige. Le public ce soir-là mit du temps à réagir. On ne savait pas si la pièce était finie. Quelque chose en suspens dans le noir…

JC..... dit: à

Notre Emmanuel Bellegueule, adorable jeune candidat à la présidence de la République française, l’a affirmé dans une interview : « La politique, c’est un style ».

Le concernant, nous ajouterons volontiers, tel Fernandel : « Le mépris, aussi »

JC..... dit: à

Une de mes compagnes, membre des Sœurs de la Miséricorde, admirable confrérie qui m’aide, le jour, dans ma recherche de l’affection spirituelle absolue… avait laissé la TV en marche hier pendant un show de Marion MLP sur LCI.

Marion ! Quelle bête politique splendide. Aucune comparaison avec la Duflot fanée … Je passais dans la pièce lorsque la finesse de son appendice nasal m’a ébloui ! Quel nez ! Elle ira loin.

Pour ses idées politiques, je n’ai rien retenu… mais son nez !…

JC..... dit: à

Feu Al JARREAU n’est pas ma tasse de thé : beaucoup de rythme, mais un son trop nasal …

la vie dans les bois dit: à

cricri se tricote des dessous au coin du feu ?
Elle prépare la Saint valentin, pièce qui se joue chaque année.

Historiquement, Valentin est un prêtre qui célébrait clandestinement des mariages catholiques. Il a connu le martyre, le pauvre.
L’autre jour j’ai vu que des fleuristes en gros faisaient de la promo, avec deux bouquets pour le prix d’un. Sous-titré:  » n’oubliez pas votre maîtresse »

la vie dans les bois dit: à

Ce qui devenu des grandes usines à film de la West Coast, ont été historiquement été fondées par des Juifs, bloom. Ils étaient assez humbles.

la vie dans les bois dit: à

j’ai mal conjugué la phrase:
Les grandes usines à film de la West Coast, ont été historiquement été fondées par des Juifs, bloom. Ils étaient assez humbles.

JC..... dit: à

Fortement impressionné par ce danseur mondain de Fillon, s’éclatant avec les indigènes à la Réunion (quel sens du rythme judiciaire !), je vais consacrer 30 minutes de ma journée à réviser les danses honorables : béguine, java, polka, valse et menuet … tango et slow, plus tard.

la vie dans les bois dit: à

« Extrait de La règle du jeu réalisé par Jean Renoir en 1939, assisté par Henri Cartier Bresson, crédité au générique comme Henri Cartier.
Cartier Bresson figure dans cette scène, il joue le domestique anglais »

C’est pour Betty. Madame est très attachée aux bonnes manières en cuisine.
https://www.youtube.com/watch?v=fsugAVmQQb4

Phil dit: à

Dear Bloom, la formidable improvisation de Stroheim dans « La grande illusion » (dirigé par le fils du peintre) a fini de le consacrer comme le moins juif des personnages hollywoodiens. Indeed, se débarrasser de la haine de soi à la Weininger dont il a hérité depuis ses confins d’Europe centrale a nécessité un considérable travail.

JiBé dit: à

« j’ai vu que des fleuristes en gros faisaient de la promo, avec deux bouquets pour le prix d’un. Sous-titré: » n’oubliez pas votre maîtresse »

Le plus drôle eût été d’écrire : « N’oubliez pas votre femme » !

Ross dit: à

La trêve Rdl « deuil de votre cop »?meme ceux qui ne l’ont pas connu sont pour.Merci pour lui( et nous.)

rdc:sur le dernier Jeff Nicols Annelise dépote.

JiBé dit: à

« Giovanni Dotoli, Renaud Girard, Valère Novarina, Eduardo Pisani candidats au fauteuil de René Girard à l’Académie. Résultat le 23 mars. »

Je ne connais que Valère Novarina, et seulement de réputation !

JC..... dit: à

Les Savoirs universitaires, les Académies, les Eurovisions du Cri Primal, les Prix du Ceci, du Cela, du Cervelas, c’est comme le théâtre : morts en sursis.

boudegras dit: à

« Des morts en sursis » écrit l’andouille de JC, lui qui est déjà mort dans sa tête depuis si longtemps

JC..... dit: à

Une certaine Marion Cotillard a insulté Donald Trump directement, dit-on, sur Instagram. Excellente initiative, remarquable liberté d’expression. Bravo Marion.

Je sais qui est Donald Trump : le Président élu des Etats Unis d’Amérique… Par contre, jamais entendu parler de cette Marion Coquillard ! Marion Tortillard, quelqu’un la connaît ? En a entendu parler ? Qui est ce, au juste ?….

Ne me dites pas que c’est une actrice !

bouguereau dit: à

Merci pour lui( et nous.)

ça démange a keupu de faire la quête..c’est pas des fleurs c’est dans la tradition

bouguereau dit: à

Le plus drôle eût été d’écrire : « N’oubliez pas votre femme » !

..ou les copains du bacroume

bouguereau dit: à

par opposition à celle de la consanguinité & des privilèges

..dla matraque et du facièce du muslim like

JC..... dit: à

Notre chère Bousegrasse apprend le violon à la Clinique du Docteur Faustus, Bobigny.

Elle répète a l’envi un morceau célèbre, « Obsession » du compositeur Ligeti, composition à deux notes seules, jouées interminablement devant des sourds-muets autistes, parmi lesquels on trouve quelques borgnes manchots.

Pour débuter, son infirmier maitre de musique improvisé n’a équipé son violon en carton que de deux cordes, baptisées astucieusement Bougboug et Jicjic, dont elle se sert sans fin.

Ne sachant pas se servir d’un archet, elle les titille à la mimine, comme son infirmier la nuit venue… Tous nos compliments !

bouguereau dit: à

a fini de le consacrer comme le moins juif des personnages hollywoodiens

pour faire des thunes il était pas trés bon mais pour dépenser celle des autres il était un chef c’est ça qutu veux dire spèce d’hantisémite

bouguereau dit: à

Le jazz est une musique aux origines ethniques

je nsais pas si hon peut dire ça dédé..les africains américains comme hon doit dire c’est hautre chose qu’une éthnie

bouguereau dit: à

Ne me dites pas que c’est une actrice !

pour boire un coup au bar hésiterais tu avec l’orange baboune..

bouguereau dit: à

(quel sens du rythme judiciaire !)

ça va finir en twerk

bouguereau dit: à

« La politique, c’est un style »

à emmanuel son style c’est son cul et à françois son style c’est son fion..y’a une différence dirait serdgio

JC..... dit: à

On dit que les actrices … ont un cœur d’or ! J’ador !
(…çà change des politiques ! Comment prendre son pied avec Alliot-Marie quand on est agriculteur vendéen royaliste ?…)

JC..... dit: à

Pour être honnête, j’ai un souvenir du temps où j’invitais des notables cultivés à sortir le soir à Paris, cloaque innommable, pour voir autre chose que les putes, d’un Laurent TERZIEFF dans un Pirandello ou un petit gros dans un truc de Diderot, ou Michel BOUQUET ….

C’est toujours pareil, chez les pires saltimbanques du théâtre vivant, y a toujours des exceptions : les soufis, les franciscains, quelques habités d’une lumière égarée…

JC..... dit: à

On jouait de la musique, du théâtre, dans les camps de la mort que Dolfie P’tit Mustach avait généreusement financé … !

Chaque souvenir de cette capitale de la mort collective, assumée, acceptée, souhaitée, qu’est Paris me conforte dans l’idée que les hommes sont le produit de la géographie.

Ne pensons pas qu’au désert ! Pas d’amalgame. Il y a des contre exemples : j’ai connu des Inuit heureux en Jordanie.

Lacenaire dit: à

d’éminents psychiatres jugent inquiétant le comportement suicidaire de Dingo Trump aux USA et de Dingo JC sur la RdL… au vu des derniers posts on en a la preuve irréfutable

la vie dans les bois dit: à

Les cadeaux professionnels, en nature-hasard de la langue française-sont limités dans la loi française.
Mais le playmobil est aussi bon , dans ses « œuvres » que dede … la saumure.

etudiant sérieux dit: à

Lacenaire dit: 13 février 2017 à 11 h 49 min

Avant le résultat des élections, personne ne les écoutait

JC..... dit: à

Parce que vous êtes frigide moralement, lvdb, vous mésestimez l’apport de La Saumure aux affaires du capitalisme international et au bien être de ses dirigeants.

Un société bien organisée, loi et ordre pour tous, doit prévoir un chaos, une désorganisation transgressive et de bon goût, pour sa noblesse et ses Sages* !

*car DSK était sur la voie de la sagesse s’il avait su résister au piège de la négresse américaine … dont l’avenir est maintenant assuré financièrement.

OZYMANDIAS dit: à

Je prends mon thé devant l’âtre de la cheminée… C’est pas du thé-âtre ça ?!

OZYMANDIAS dit: à

Le théâtre religieux, c’est pas du tout ma tasse de thé-ologie !

Lavande dit: à

Jibé 9h36: comme vous, je ne connais (c’est beaucoup dire!) que Valère Novarina (un pote à C.P. si je ne m’abuse?).
J’ai vu une seule pièce de lui, Le Monologue d’Adramélech. Je suis rarement sortie d’un spectacle, aussi perplexe. Trop compliqué pour mes modestes neurones.

Lavande dit: à

Ozymandias,vous n’aimez pas le thé au logis? Pourtant vous dites aimer le thé – âtre?

Widergänger dit: à

Take Marcus Tullius Cicero more than 2000 years ago. Arguably he was a populist himself, but all his actions, all his speeches were focused towards rediscovering virtue and renewing the Republic to save it. His tragedy was to be a witness and ultimately a victim of other populists who started out by saying they spoke for the people and ended up as tyrants and hastened the decline and fall of the Roman Empire. Like Cicero, we can lose all that we hold dear overnight. History tends to surprise us. And often for the worse. The collapse of the Roman Republic, and the Roman Empire. World War One, the Bolshevik revolution, World War Two, the Cold War. The unthinkable can happen. If there is no political will to uphold the rule of law, it can be dismantled. The European Union can be destroyed – and more importantly, with it the peace, democracy and prosperity for which it stands. It is an important realisation: nothing is irreversible.
(Frans Timmermans, Conférence sur les forces en 2017)

JC..... dit: à

Lavande/ Ozy !
Vous piquez vos dialogues dans Aristophane ? Plaute ? Courteline ? Audiard ? Macron ?…

D. dit: à

JC, avez-vous connu des Jordaniens heureux au Groënland ?

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