de Pierre Assouline

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La République des livres
Les éditeurs sont-ils vraiment tenus d’écrire ?

Les éditeurs sont-ils vraiment tenus d’écrire ?

Une fois rangé des voitures, quand bien même continuerait-il à accompagner quelques uns de ses auteurs, un éditeur a le choix entre lire et écrire. Gaston Gallimard s’était bien gardé de prendre la plume quand Bernard Grasset ne pouvait s’en empêcher. Mais même lorsqu’il cède à la tentation de l’écriture, souvent après avoir juré ses grands dieux durant toute sa carrière que jamais il ne succomberait à un tel pêché d’orgueil, l’éditeur hésite entre raconter sa vie et raconter celle des autres. Dans le premier cas, il présente son ours comme un « roman », alors que cela ne trompe personne (André Balland) ; dans le second aussi, étant entendu que tout lecteur averti y verra un roman-à-clefs (Claude Durand).

Rares sont ceux qui annoncent frontalement des Mémoires (Edmond Buchet, Maurice Girodias, Eric Losfeld, Pierre Belfond, Jean-Jacques Pauvert), et plus rares encore ceux qui font tout simplement œuvre d’écrivain pleinement détaché de ses anciennes fonctions (François Maspéro). Le plus étrange est que la plupart commettent sur le plan de la forme, du style, de la composition, les erreurs et maladresses qu’ils n’ont cessé de reprocher, à juste titre, à leurs auteurs. A croire que le « livre d’éditeur » serait devenu un genre en soi, avec ses différentes variantes. Deux viennent de paraître qui nous y ramènent.

Teresa Cremisi (Alexandrie, 1945) est depuis vingt-cinq ans l’une des rares femmes d’influence de l’édition française. De son pouvoir et sa capacité de séduction, subtil alliage de caractère, de charme, d’intelligence, de culture, d’exotisme, de doute et de légèreté, elle use pour faire et non pour défaire. Après des débuts à Rome au mitan des années soixante (des Vespa dans un paysage de Corot) chez Garzanti où elle est passée par presque tous les métiers du livre, elle travaille pour la Rai, l’Espresso et la Stampa avant d’être remarquée par Antoine Gallimard à la foire de Francfort. Il en fera son premier ministre, son bras droit, son « homme » de confiance. A elle les relations au quotidien avec nombre d’auteurs parmi les piliers de la maison, les Kundera, Modiano, Roth etc

Très vite, elle en devient l’indispensable rouage. Tant et si bien que Wikipédia, qui se trompe déjà en la décrétant « naturalisée française » (alors qu’elle y a échoué pour des raisons administratives), écrit curieusement qu’elle a « obtenu » le prix Goncourt  en 2000 et 2001, comme si elle était l’auteur de Ingrid Caven et de Rouge Brésil. Puis ce sera l’émigration vers Flammarion, lors de sa reprise par un groupe italien qui la nomme Pdg de la vieille maison, à charge pour elle de la redynamiser, ce qu’elle réussira avec éclat en lui permettant de renouer avec le succès grâce notamment à Michel Houellebecq, Christine Angot, Yasmina Reza, Franz-Olivier Giesbert, Jean-Christophe Rufin, Catherine Millet…

L’éditeur ayant été récemment absorbé par le groupe Gallimard, Teresa Cremisi s’y est maintenue avant de prendre le large par rapport aux taches managériales en se consacrant exclusivement au suivi de ses auteurs et à l’écriture de La Triomphante (190 pages, 17 euros, Equateurs). C’est dans ce roman que vous ne trouverez pas tout ce que vous venez de lire au-dessus. Enfin, « roman »… C’est bien d’un récit autobiographique qu’il s’agit, avec quelques écarts. Pas de clés. Pas de codes. Pas de cryptage. Pas de dédicataire. Pas de phrase d’écrivain en épigraphe. Mais un bel autoportrait en creux, sans complaisance, malgré les pas de côté de la fiction.CIMG2187

C’est l’histoire d’une fille d’Alexandrie qui a grandi dans ce qui fut une exemplaire babel cosmopolite, de l’enfant d’un père expert à la bourse du coton et d’une mère sculptrice, d’une élève de Notre-Dame de Sion qui a choisi de se faire baptiser à l’âge de neuf ans comme si cela pouvait mettre un terme à son identité incertaine, d’une italo-indo-judéo-hispano-britannique à l’imagination portuaire, d’une femme mûre qui sait se retourner sur son passé sans éprouver de nostalgie pour le monde d’avant, malgré le souvenir prégnant de la beauté de la baie d’Aboukir, tant elle se veut pragmatique, dure sous les accès de tendresse, d’une personnalité indépendante qui sait beaucoup de choses mais ne ressent rien, qui a choisi la France par amour pour sa langue et sa culture. On ne trouvera dans ce récit sensible, coloré, sensuel nulle allusion au milieu littéraire, et c’est heureux. A peine une remarque en passant qui vaut pour les autres comme pour elle :

« Tout patron est un tyran édulcoré ».

Juste un bouquet d’émotions liées à des choses vues et des réflexions sur la vie comme elle va inspirées d’un peu partout. Les pages les plus réussies évoquent le bonheur d’être au monde l’été dans des villages de la côte amalfitaine, parmi les rires, les éclats de voix, les houspillages, le vin du pays et la langueur du temps sur les petites places ombragées au retour des pêcheurs. D’autres pages sont consacrées aux livres qui l’ont faite : Salammbô, les Sept piliers de la sagesse,  la Ligne d’ombre de Conrad et les poèmes de son compatriote Constantin Cavafis dévorés dans un puissant désir d’identification, et avec la conviction qu’un jour ou l’autre elle engagerait des décisions en fonction de ce qu’elle y avait lu. Sans oublier sa BD de chevet, Corto Maltese, où Hugo Pratt a placé une réflexion digne de Sacha Guitry :

 « Les femmes seraient merveilleuses si on pouvait tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains ».

On y trouve même l’ébauche d’un prochain roman, un vrai, très prometteur, dont les traces, déjà rassemblées, font rêver l’auteur : l’histoire de François de Sales, un officier de marine de la Royale du milieu du XIXème siècle, qui signait au crayon Ed. Jouneau ses dessins de navires, qui a probablement participé à la prise des îles Marquises, s’étant embarqué à bord de La Triomphante, laquelle donne son titre au livre de Teresa Cremisi. Au fond une femme à la recherche de triomphes introuvables pour avoir toujours bridé son tempérament, ses impulsions, son impatience, et pour ne s’être pas autorisée, aveu murmuré entre les mots, ce qui rend son histoire d’autant plus attachante.

Le livre de Jonathan Galassi, patron de Farrar, Straus and Giroux où il a récemment publié Les Corrections de Jonathan Franzen et Middlesex de Jeffrey Eugenides, est d’une toute autre catégorie tout en relevant du même genre puisque c’est un livre d’éditeur. Muse (272 pages, $ 18, Knopf) est le premier roman  du traducteur en anglais de Leopardi et Montale, et d’un poète respecté de 66 ans qui étudia naguère Elizabeth Bishop et Robert Lowell à Harvard. Ce qui se présente comme une histoire d’amour se passe dans le milieu de l’édition. C’est supposé être écrit aux environs de 2021.

CIMG2235La loyauté d’un jeune directeur littéraire y est déchirée entre deux figures tutélaires inspirées de deux grandes personnalités de l’édition américaine. Air connu. C’est bien le seul point commun avec l’Ecrivain fantôme de Philip Roth et les Papiers d’Aspern de Henry James. Comme l’auteur est depuis longtemps de la partie, il évoque un monde d’avant, les good old days où, au sein du New York littéraire, les relations entre auteurs et éditeurs étaient courtoises, élégantes, brillantes. Idéal ! A croire que l’édition y était une activité de gentlemen. C’est à se demander même si on y parlait d’argent et si les maisons concurrentes se livraient à un mercato. Cela dit, c’était un temps où, il est vrai, près de 15 000 « fans » pouvaient se presser dans un stade de base-ball pour écouter T.S. Eliot prononcer une conférence… On croit rêver.

La prestigieuse maison actuellement dirigée par Jonathan Galassi y apparaît sous le nom de Purcell & Stern. Mais à la différence de son modèle, elle peut faire un best-seller d’un recueil de poésie (là, on est vraiment dans le rêve), en l’espèce les poèmes d’une certaine Ida Perkins à propos de laquelle l’auteur pousse le jeu jusqu’à publier en annexe une bibliographie fantasmée. Or le problème des romans-à-clefs, c’est qu’il n’en reste plus grand chose dès lors que l’on se débarrasse du trousseau par manque de goût pour la serrurerie littéraire. On suppose que l’auteur s’est amusé à constituer ce puzzle, exercice ô combien plaisant. Mais au-delà de son cercle, circonscrit à quelques quartiers de New York ? Tout cela pour dire que c’était mieux avant dans ce monde de brutes ? La vérité est tellement plus simple : avant c’était toujours mieux parce qu’on était plus jeune et plus pur. Sa nostalgie, il eut été mieux inspiré d’en faire un poème plutôt qu’un roman. Un poème ne supporte pas le bruit des clés.

(« La villa Ambron à Alexandrie qu’habita Lawrence Durrell » photo D.R. ; « New York » photos Passou)

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commentaires

578 Réponses pour Les éditeurs sont-ils vraiment tenus d’écrire ?

Pépèpe dit: à

On trouve de drôles de trucs sur Wikipédia :

« En février 1997, Ueda imagine et développe une idée de jeu qui se veut une fable onirique dans un monde médiéval-fantastique. Reprenant le thème universel de la rencontre entre un garçon et une fille, l’essence du projet tient au fait que les deux personnages vivent l’aventure ensemble1, main dans la main. Avec l’aide d’un collaborateur, Ueda réalise un film-pilote en animation qu’il présente aux dirigeants de Sony Japan. Convaincus, ces derniers l’engagent pour diriger le projet sur PlayStation. Fumiste, Ueda a alors 28 ans. »

cavaliers fringanrs dit: à

aperçu Benitoto tout à l’heure, il a l’air penaud, la queue entre les jambes, le pôvre, Uedada pas mieux

JC..... dit: à

Erreur sur la personne …!

J’ai passé une bonne partie de l’après-midi à discuter « maoïsme et littérature érotique » avec une Chinoise du Nord belle à en perdre l’esprit, beauté splendide curieuse de tout du haut de son mètre quatre vingt !

Bonne soirée, les petits !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…alors ce Nutella,…façon  » maison Bio-édulcoré « ,!…

…pour réduire le taux d’huile de palme,!…

…réchauffé et versé le Nutella dans une casserole,…et y ajouter un pot de miel,!…
…bien remuer,!…
…à ajouter sur les tartines de pain grillées,!…

…augmenter la production de miel dans le monde,!…des fleurs, sur nos têtes,!…
…pour nos bourdons en vadrouilles,!…

…façon – écolo, Bio – du Pape,!…ainsi – soit il,!…

…du miel aux fesses, pour des chapeaux collants,!…
…j’entends le bourdon,!…du paradis fiscal;!…les rois au sang fleuri,!…
…etc,!…
…Non,!…c’est pas Louis XIV « jeune » ,…avec ce nez-là,!…de profil,!…une fois adulte,!…il y a substitution,!…
…déjà, avec la révocation de l’édit de Nantes,…et puis, toutes ses campagnes et guerres contre les protestants,!…

…çà colle pas, avec le Bio-miel du Pape écolo de l’époque,!…
…un renvoi du 18 juin,…sans moi,!…posthume,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

Widergänger dit: à

Si vous ne savez pas quoi lire cet été, lisez donc le bouquin de Barbara Cassin intitulé « L’effet sophistique ». Vous comprendrez mieux le romantisme allemand et notamment Novalis. Et vous comprendrez mieux également ce qu’on appelle la Vérité, qui n’est pas un effet sophistique.

cavaliers fringanrs dit: à

et en plus il ment, mais ça on le savait déjà

Chaloux dit: à

Wiedergänger dit: 18 juin 2015 à 10 h 24 min
Jules Vallès, Georges Orwell, Joseph Roth, Antoine Blondin, etc.

Albablabla, la liste d’écrivains que tu donnes pour illustrer la période dont je parle (1985-2015) relève de « compétences » littéraires dont je ne saurais effectivement me prévaloir : je n’ai certes pas ton talent pour tout mélanger. La logorrhéique et ridicule ripopée dont tu nous abreuves depuis tant d’années relève de tes seuls dons, c’est une évidence.

Chaloux dit: à

Un nouveau Tournier à paraître la semaine prochaine.

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Litterature/Lettres-parlees-a-son-ami-allemand-Hellmut-Waller

Ai-je lu dans l’Obs qu’un certain Leménager propose de faire entrer Cavanna dans la Pléiade? Son argument est imparable : d’Ormesson y est, pourquoi pas Cavanna? On se demande qui sera le troisième.Le temple aux muses va devenir un placard à balais.

Cela dit, la barbarie doit être bien amusante, et même passionnante, à supposer qu’on l’organise ou qu’on soit né dedans.

Il nous manque un Voltaire.

Ueda dit: à

Chaloux dit: 18 juin 2015 à 20 h 06 min
d’Ormesson y est, pourquoi pas Cavanna?

J’y pensais à propos de la phrase du billet:
« Cela dit, c’était un temps où, il est vrai, près de 15 000 « fans » pouvaient se presser dans un stade de base-ball pour écouter T.S. Eliot prononcer une conférence… »

Je me suis dit: Quand même, avec un pedigree aussi impeccable (bonne aristocratie, excellentes palmes républicaines, Académie française, Pléiade, tempérament charmeur), normalement le Stade de France, ça devrait être possible.

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 18 juin 2015 à 20 h 06 min
Le temple aux muses va devenir un placard à balais.
__________
Il est c.o.n mais il peut avoir des moments de grandeur…!

Widergänger dit: à

Quand Chaloux périodise, c’est vraiment qu’il est au bout du rouleau…

de vous à moi dit: à

Ueda dit: 18 juin 2015 à 11 h 25 min
Touite: Cassin/ Dupont
Le style est un peu limite

Nous savions bien que, tout comme JC (qui a un diplôme en physique théorique, excusez du peu), vous êtes plus instruit et sans doute plus intelligent que ces deux professeures d’université, mais laissez-leur une chance, elles sont encore jeunes (à peine sexagénaires), elles apprendront.

L. F. dit: à

Widergänger dit: 18 juin 2015 à 20 h 34 min
Il est c.o.n

Chaloux n’est pas c.o.n, il est aigri, c’est un peu différent. On ne le prend pas au sérieux dans la vie, il faut le comprendre.

L. F. dit: à

c.o.n, c’est autre chose. Prenez Daaphnée, par exemple, elle, c’est une vraie c.o.n.ne, ça se voit à toutes sortes de petits détails que vous avez dû remarquer.

L. F. dit: à

Daaphnée dit: 18 juin 2015 à 15 h 40 min
U. chéri ..
Daphnée dit: 18 juin 2015 à 20 h 22 min
U. chéri
Daaphnée dit: 18 juin 2015 à 20 h 30 min
[[[[( Mon U. d’amour

Marrant. Les grands esprits se rencontrent, hein.

Widergänger dit: à

Mais il n’y a pas que TS Eliot que venait écouter une foule attentive et passionnée. Pablo Neruda aussi. Des stades entiers au Chili du temps d’Allende.

Et plus près de nous, le club de poésie du lycée Chaptal. Je n’étais pas encore élève au lycée Chaptal alors, ça devait donc être en 1970. La télé offrait en ce temps-là une émission où avait droit de citer la poésie (ces choses-là sont bel et bien mortes aujourd’hui). Et un soir, un élève de Chaptal, qui appartenait au club de poésie que dirigeait le poète Lionel Ray (que je ne connaissais pas du tout alors), professeur au lycée par ailleurs, est venu sur scène réciter une des Cinq grandes Odes de Paul Claudel, celle sur l’inspiration poétique.

Ce fut un spectacle mémorable ! Mais je ne crois pas que la foule a goûté ces vers, pourtant grandioses.

Je dois néanmoins avouer que si sur le moment (je devais avoir quelque 16 ans) ce genre de poésie m’impressionnait beaucoup, aujourd’hui je trouverais ce genre désuet et ennuyeux. Je n’y serais plus autant sensible. Je ne m’y retrouverais plus du tout. Et pour tout dire, je trouve que ces odes si fameuses ont pris un sacré coup de vieux.

Widergänger dit: à

Oui, c’est pas faux en effet ce que vous dites à propos de Chaloux, à la réflexion. Ça doit être effectivement un aigri. Un gros aigri même.

Bref, tout ça est lamentable.

Chaloux dit: à

Mon pauvre Albablabla, si tu savais à quel point je ne le suis pas, tu serais bien étonné : un petit enfant au jardin.

(Ce L.F. – le fouillem.rde? n’est pas la moitié d’un étron).

Phil dit: à

A l’époque, pour aller écouter Pablo Neruda il fallait prendre l’avenue Youri Gagarine. Aujourd’hui on rigole bien de tout ça mais demain il faudra peut-être prendre la rue fessbouc pour écouter la poésie gauchiss.

Widergänger dit: à

El Canto Geral, de Neruda. Et ce poème grandiose, sublime qui, lui, n’a pas vieilli, qu’est « Hauteurs de Machu-Pichu ». J’ai l’impression de le redécouvrir chaque fois que je le relis. La meilleure traduction est celle de Roger Caillois. Magnifique aussi.

Des poésies qui ne vieillissent pas, il n’y a guère que les Illuminations de Rimbaud, toujours aussi jeunes. Un authentique miracle. Un mystère.

en direct de Vichy dit: à

Phil dit: 18 juin 2015 à 21 h 01 min
A l’époque, … Pablo Neruda
la poésie gauchiss.

T’es un grand, Phil, t’es un grand.

Widergänger dit: à

Pourquoi te croirait-on sur parole, mon brave Chaloux quand tu nous donnes tant de preuves du contraire ! Ce n’est pas parce que tu le dis que c’est vrai.

Widergänger dit: à

Oui, la rue fessbouc ou plutôt la rue Al fessboukir…

arbitrage objectif dit: à

Widergänger : 1
Chaloux : 0

Chaloux dit: à

Albablabla, ô perpétuelle source de joie!

Ueda dit: à

de vous à moi dit: 18 juin 2015 à 20 h 37 min
ces deux professeurs d’université

C’est impressionnant!

arbitrage objectif dit: à

Chaloux marque contre son camp, hélas.

Widergänger : 2
Chaloux : 0

Ueda dit: à

L. F. dit: 18 juin 2015 à 20 h 44 min
Prenez Daaphnée, par exemple, elle, c’est une vraie c.o.n.ne, ça se voit à toutes sortes de petits détails que vous avez dû remarquer.

Vous n’y êtes pas du tout.

Prenez ce modeste
Daaphnée dit: 18 juin 2015 à 20 h 23 min
Test

Elle est comme ça devant l’océan, elle y trempe d’abord son joli pied.

Zutique dit: à

Neruda-Rimbaud, un couple dont les poésies ne vieillissent pas!
N’ est pas Verlaine qui veut.

Chaloux dit: à

Alba, plus c’est grossier plus c’est pour toi. Il faut tout de même que tu sois bien démuni pour user de ces ficelles ridicules. Cela dit, en te surnotant perpétuellement tu restes dans ta ligne.

Ueda dit: à

arbitrage objectif dit: 18 juin 2015 à 21 h 11 min
Chaloux marque contre son camp, hélas.

Atrabilaire objectif,

On vous a fait une farce de gamin, connue depuis le 17ème siècle.
On a barbouillé de suie l’ouverture de votre longue vue et, tandis que vous nous parlez, vous avez l’oeil au beurre noir.

C’est trans-historique: on en rit autant aujourd’hui qu’il y a quatre siècles!

L. F. (moitié d'étron) dit: à

Vous aurez noté que Ueda, c’est le contraire de Chaloux, WDG. Pas du tout aigri, lui, très très content de lui.

arbitrage objectif dit: à

Chaloux marque à nouveau contre son camp, que se passe-t-il ?

Widergänger : 3
Chaloux : 0

Ueda dit: à

Sur Neruda, je suis du côté de WGG.

Etranges ces poètes communistes qui devaient vieillir et qui n’ont pas vieilli!
Neruda, Aragon, Nazim Hikmet, Guillevic…

Chaloux dit: à

LF le complet.

« Aigri », « pas pris au sérieux », microcéphalie?

JC..... dit: à

Camarade Ueda, enfin quoi ! Des poètes ? Des mirlitonneurs de troisième zone à la Calbrix ! Vieux avant d’être jeunes.

arbitrage objectif dit: à

Chaloux : -1

Chaloux dit: à

Aragon, un poète?

Zutique dit: à

Est-ce le côté : » Mon corps de laboureur sauvage  » qui  » de son soc
a fait jaillir le fils profond de la terre » de Neruda qui plaît tant à notre ueda?

Widergänger dit: à

Guillevic est venu un soir à Chaptal dans les années 1970, invité par Lionel Ray qui le connaissait bien puisqu’il fricotait avec les communistes en ce temps-là…

Mais Guillevic, c’est une poésie de l’intime. Mais elle ne vieillit guère en effet, elle non plus. Guillevic nous a parlé de sa Bretagne natale. D’une faute de frappe d’une de sa secrétaire dans un vers qu’il trouva finalement meilleur que celui qu’il avait écrit, et qu’il a donc gardé, fautif, si je puis dire.

Aragon, tout n’a pas bien vieilli. Mais dans l’ensemble, ça tient le choc du temps qui passe. Surtout sa prose. Le début d’Aurélien, on ne s’en lasse pas. Tellement beau ! J’ai une collègue qui a fait une thèse sur Aragaon et notamment Aurélien. Elle est allée sur place voir et rencontrer les gens qui l’avaient abrité pendant la guerre alors qu’il écrivait cet authentique chef-d’œuvre. Avec Le Paysan de Paris, ce sont ses deux plus beaux récit, je trouve.

On y entend une merveilleuse musique, à la fois populaire et savante, un style à la fois conversationnel mais pas à la Céline qu’il a lu, évidemment avec profit. Mais c’est tellement mieux que Céline, Aragon ! Tellement plus juste, plus humain, plus mélodieux, plus profond, plus réel. On dirait à lire le début d’Aurélien que le vers de Racine irradie partout sa prose. C’est vraiment magnifique. Et on ressent tellement le malheur de cette génération en le lisant. On saisit l’histoire comme de l’intérieur comme si on était dans le cerveau et les pensées d’Aurélien.

Chaloux dit: à

Des poètes.

Max Jacob, Eluard, Drummond de Andrade, Wisława Szymborska, Hortense Flexner que je trouve une grande voix du XXe siècle, et surtout, surtout Pessoa, le seul qui soit au niveau des poètes mythiques.

Widergänger dit: à

Max Jacob, d’accord. Mais Eluard, c’est un peu trop facile. Une sorte de bel canto dont on se lasse vite.

Widergänger dit: à

Eluard a ressuscité en Lionel Ray qui est notre nouvel Eluard. Aragon a dit de lui que c’était du bel canto. Dans son journal ! Un bel canto qui s’écoute un peu trop chanter, si vous voyez ce que je veux dire…

Chaloux dit: à

Albablabla

Mais c’est tellement mieux que Céline, Aragon ! Tellement plus juste, plus humain, plus mélodieux, plus profond, plus réel. On dirait à lire le début d’Aurélien que le vers de Racine irradie partout sa prose.

Albablabla n’a jamais lu une ligne de Céline, c’est évident. Le seul infini que ce pauvre prof de dixième zone connaisse c’est celui de la longue coulée d’inepte bave qui s’échappe perpétuellement du seul or.fice de ce t.nia littéraire qui ne soit pas encore bouché. Aragon n’est qu’un pasticheur.

Widergänger dit: à

La poésie est en ruines aujourd’hui, de toute façon. Une des preuves c’est que Houellebecq puisse en écrire et qu’on dise que c’en est…!

La poésie est devenue impossible. Parce qu’il n’y a plus à chanter au-delà de l’homme, comme dit le grand Paul Celan. L’homme est mort lui aussi.

Zutique dit: à

Trêve de plaisanterie, Neruda c’est pas mal non plus :

VIII
Abeille blanche, ivre de miel, toi qui bourdonnes dans mon âme,
tu te tords en lentes spirales de fumée.

Je suis le désespéré, la parole sans écho, celui qui a tout eu, et qui a tout perdu.

Dernière amarre, en toi craque mon anxiété dernière,
En mon désert tu es la rosé ultime.

Ah!silencieuse!

Ferme tes yeux profonds. La nuit y prend son vol.
Ah! dénude ton corps de craintive statue.

Tu as des yeux profonds où la nuit bat des ailes,
Et de frais bras de fleur et un giron de rose.

Te tes seins sont pareils à des escargots blancs,
Un papillon de nuit dort posé sur ton ventre.

Ah! silencieuse!
(…)

( Vingt poèmes d’ amour et Une chanson désespérée 1924 )

Gallimard, Pablo Neruda Les premiers livres 1982.

Widergänger dit: à

Mais c’est toute la littérature du XXè siècle qui est en réalité pastiche. Barbara Cassin le dit encore dans son article contre la présente réforme du collège, d’ailleurs.

Passou le dit aussi, et passou, c’est une référence !

Zutique dit: à

« Je suis le désespéré, la parole sans écho, celui qui a tout eu, et qui a tout perdu. »

Je suis de votre avis WGG, Neruda ne dit-il pas, à sa manière, dès les années vingt, en plein surréalisme, le fin de la poésie?

Chaloux dit: à

Albabablabla, la question n’est pas là. Toujours à côté.

Widergänger dit: à

En réalité, la fin de la poésie, elle date de la fin du XIXè siècle avec la fameuse « crise de vers » dont parle Mallarmé.

La poésie d’aujourd’hui n’est pas une poésie que la foule puisse écouter religieusement. Ce n’est même pas une poésie faite pour la foule. C’est au moment où la poésie est en ruines qu’il n’y a jamais eu autant de poètes ! Ce qui est un signe de sa totale décadence.

Même Paul Celan, ce n’a jamais été une poésie faite pour la foule, comme il l’a lue à Fribourg avec Heidegger au premier rang. Ça ne marche pas comme ça, sa poésie.

Et tous ces pauvres diables du groupe 47 se sont moqués de ses vers quand il leur a lu « Fugue de mort » ! On ne peut pas « admirer » « Fugue de mort », c’est impossible. Comme on peut admirer les Cinq grandes odes. On ne peut pas admirer ce qui nous dit l’horreur absolue de la civilisation occidentale.

Widergänger dit: à

Mais si, mon petit chéri, la question est bien là, justement !

Zutique dit: à

Oui, WGG, la « crise de vers » est occidentale, typiquement occidentale.

Widergänger dit: à

« Requiem », par exemple, de Anna Akhmatova, c’est une poésie faite pour la foule. Une poésie épique qui renouvelle le genre. Quand on peut l’entendre et la comprendre en russe, c’est encore plus saisissant. Elle recèle des valeurs communes, humaines, qui permettent encore de la ranger dans le genre épique, même renouvelé.

Mais pas Celan. C’est l’énorme différence entre les deux horreurs du XXè siècle. Celan n’est pas épique du tout. Avec Celan, on est seul, on est nu face au néant. C’est terrifiant.

Daaphnée dit: à

Il est vrai qu’on néglige beaucoup les poètes ..

Sans vouloir critiquer la traduction mais simplement pour relever l’impossible des traductions, en général.. Avec ce :
« Je suis le désespéré, la parole sans écho, celui qui a tout eu, et qui a tout perdu. »
Le fait est que la langue française finit de désosser une prose qui restait néanmoins, malgré le sujet , en espagnol, charnue ..
.

Widergänger dit: à

La « crise de vers », c’est le début de la crise de la culture occidentale. Mallarmé l’avait bien senti, en vrai prophète. C’est une crise de sens. On est encore dans ce paradigme-là. Mais à l’extrême fin, me semble-t-il.

Chaloux dit: à

Mais non, Alba, elle n’est pas là. La para et l’hyper-textualité sont vieilles comme les concours de tragédie. Mettre un coup de langue à Assouline à propos d’un lieu commun de calibre me semble plutôt contre-productif. mais pour comparer Aurélien, ce marivaudage m.rdeux à Céline, c’est n’avoir rien compris. Tu seras toujours celui qui ne voit pas ce qu’il faudrait voir. L’inventaire du reste, à supposer que tu sois capable de l’établir, ce qui n’est pas le cas, n’a que peu d’importance.

Daaphnée dit: à

Avec Celan, on est seul, on est nu face au néant. C’est terrifiant.

C’est lui qui dit qu’il n’y a qu’une chose à faire pour rester humain, c’est d’écrire. Non ?

Widergänger dit: à

Je ne vois pas comment on pourrait écrire aujourd’hui, de la prose, des romans ou des vers, sans tenir compte de cette crise profonde du sens, de la littérature elle-même.

C’est ce que Chaloux veut dire avec son histoire de journalistes. C’est clair. Mais c’est voir le problème par le petit bout de la lorgnette. Le journalisme n’est pas le problème. C’est simplement que faire sens est un problème. On ne croit plus en rien. Comment peut-on écrire dans de telles conditions ? Tout a été fichu par terre.

Chaloux dit: à

a force de se corriger, on devient illisible. Il faut encore se corriger.

Mais non, Alba, elle n’est pas là. La para et l’hyper-textualité sont vieilles comme les concours de tragédie. Mettre un coup de langue à Assouline à propos d’un lieu commun de ce calibre me semble plutôt contre-productif. Mais comparer Aurélien, ce marivaudage m.rdeux à Céline, c’est n’avoir rien compris. Tu seras toujours celui qui ne voit pas ce qu’il faudrait voir. L’inventaire du reste, à supposer que tu sois capable de l’établir, ce qui n’est pas le cas, n’a que peu d’importance.

Widergänger dit: à

Chaloux quand il pontifie, c’est grandiose…

Widergänger dit: à

Attention, mes petits chéris ! Le pontife se corrige…

Widergänger dit: à

Bien des choses t’échappe, mon brave Chaloux. Tu ne fais pas partie des élus, etpisc’esttout…

Widergänger dit: à

Mais mon pauvre ami, tu sais même pas ce que c’est que Céline, son style, ce qui fait son intérêt. T’es vide comme une cruche fêlée… Et tu viens la ramener avec ta grosse fraise. C’est pas sérieux !

Chaloux dit: à

S’il faut être clair, Alba, le problème écrivain-journaliste est celui-ci. Le langage se structure et structure l’être chez un écrivain d’une manière à chaque fois unique. Le journaliste croit qu’il peut imiter ce processus, mais c’est une illusion. Il le singe tout au plus. La génération des journalistes-écrivains qui sévit depuis trente ans est une génération de singes qui a dévalorisé la littérature et à contribué à la dérision dont elle est l’objet. Une fois ce constat effectué, on peut toujours citer Orwell et quelques autres, mais Orwell, journaliste de génie, est certainement d’abord un immense écrivain.

Zutique dit: à

Avez-vous lu l’ homme poétique d’ andré Miguel paru en 1974, WGG?

Daaphnée dit: à

la bouche et les yeux

dépossédés

dépouillés

espace d’un cri

entouré d’

espace

entouré de

rien

Lorand Gaspar

Widergänger dit: à

Non, j’ai pas lu.

Widergänger dit: à

D’abord, mon brave Chaloux, ce que tu penses n’est qu’une vision bien ringarde de la littérature.
Deusio, ton processus, on s’en tape.
Tercio, tu sais pas ce qu’est la littérature moderne.

Punkt. Aus.

Chaloux dit: à

Alba, va dodo, comparer Mort à Crédit qui un chef d’oeuvre absolu à quelque page que ce soit d’Aragon est d’un type qui ne sait pas de quoi il parle.

Pour le reste, au cours de ces années, je t’ai tellement mouché que je m’étonne que tu aies encore un nez.

Chaloux dit: à

Tercio, tu sais pas ce qu’est la littérature moderne.

Argument de coui.llon. En littérature, les arguments historiques sont toujours des arguments de coui.llons et d’imposteurs. Le temps passe. Ils ne se vérifient jamais.

Toi tu sais ce que c’est que « la littérature moderne », Alba, mais le moins qu’on puisse dire c’est que tu peines à la c.ier…

Widergänger dit: à

C’est accorder aux journalistes un pouvoir qu’ils n’ont jamais eu !

Tu débloques, mon pauvre Chaloux. Tu débloques complètement.

La crise de la littérature dépasse de très loin tous ces braves journalistes talentueux (n’empêche) qui écrivent des romans traditionnels.

Mais laissons-les écrire ce qui leur chante, nom de D.ieu ! L’histoire les jugera plus sûrement que nous. Moi, perso, je n’ai vraiment rien contre les journalistes écrivains. Leurs bouquins me tombent souvent des mains. Mais je peux aussi me tromper.

Pourquoi tant d’hostilité ? C’est maladif, chez Chaloux. Laissons Assouline écrire son grand roman épique sur la crise ukrainienne. On verra bien ce qu’il en tire !

Tout ce qu’il écrit jusqu’à présent me confirme dans l’idée que la littérature est morte. Mais encore une fois, je peux me tromper. Et peu importe au fond. Notre époque est insaisissable.

Widergänger dit: à

Ben oui, y a intérêt que je sais ce que c’est…! C’est assurément une littérature qui se fout carrément de l’être, ça je peux te l’assurer.

Tu parais complètement ringard avec tes vieilleries ontologiques. Lis plutôt Barbara Cassin et son effet sophistique. Là, tu seras plus près de la littérature moderne !

Zutique dit: à

André Miguel à la même époque que Michel Deguy essaya de penser une suite à cette « mort » de la poésie.
Voir :
https://books.google.fr/books?id=fOgxCHjq6hgC&pg=PA822&lpg=PA822&dq=l%27+homme+po%C3%A9tique+d%27+andr%C3%A9+miguel&source=bl&ots=glcDiSu6iG&sig=WzcWCefcFVGaLhvvPMdiWvQYqa0&hl=fr&sa=X&ei=my2DVYvsAoW7ygO0r4LYAQ&ved=0CC8Q6AEwAg#v=onepage&q=l%27%20homme%20po%C3%A9tique%20d%27%20andr%C3%A9%20miguel&f=false

Et lire la page d’ avant la citation surlignée de jaune.

Chaloux dit: à

Alba, encore un chapelet de lieux communs.
tu remarqueras tout de même que je ne parle pas d’Assouline. Un si grand travailleur (ses bios que j’ai lues le prouvent) est forcément à part. Pas un glandeur à 120 pages.

Widergänger dit: à

Mais arrête un peu, tu veux, avec tes clichés : Céline, le chef d’œuvre absolu… Mais enfin, mon ami, tu te rends compte où tu en es ? C’est cliché.

Non, ce n’est pas un chef d’œuvre absolu. Tu n’a aucune sensibilité réelle. Tu sens avec tes pieds, et en général ça pue…

Zutique dit: à

Je m’ adresse à WGG, excusez-moi.

Widergänger dit: à

Mais si, tu parles d’Assoulie ! T’es obsédé par notre bon Passou ! Je sais pas ce qu’il t’a fait, mais tu lui voue une haine, une hargne, mon vieux ! Faut voir ça !

Mais c’est médiocre, mon vieux, tant de hargne ! Repose-toi, calme-toi. Une dose homéopathique de passou chaque soir avant de t’endormir, tu verras, ça fera son effet. Tu iras mieux. Tu penseras à autre chose.

Zutique dit: à

…et aux lectrices et lecteurs de bonne volonté!

Sergio dit: à

Widergänger dit: 18 juin 2015 à 22 h 50 min
la littérature est morte.

En tous cas elle a quelque chose… Elle bavouille elle bafouille… Comme un cheval qui se paye le pare-bottes ! Elle sait même plus si elle doit rexister comme dirait Ferdine…

Notre époque est insaisissable.

Ha ça c’est normal elle va très vite ; et moins qu’ensuite !

Widergänger dit: à

Merci pour la référence. Faudra que je lise à tête reposée.

J’aime les œuvres du début de Michel Deguy. Mais ensuite, je le trouve illisible.

Lui aussi est venu à Chaptal (quand j’étais en khâgne cette fois-ci), invité par Lionel Ray aussi, qui était devenu mon prof de khâgne… Je me souviens qu’un de mes copains l’a carrément agressé (verbalement) en lui posant une question faussement naïve (qu’il a très mal pris…) : Aimez-vous la poésie ?

Je dois dire que je n’ai plus vraiment d’avis sur la poésie moderne, contemporaine. Je la trouve bien souvent complètement illisible. Mais en même temps, je me dis qu’il ne peut en être autrement. Le temps jugera.

Zutique dit: à

« Je la trouve bien souvent complètement illisible. »La poésie.
WGG, je ne suis pas loin de partager votre avis.
Plus à cause de sa répétitivité que de sa lisibilité.
Elle me semble par trop pré-visible.

Chaloux dit: à

Albablabla, ce serait vraiment un miracle de nature à démontrer l’existence de dieu que tu sois capable de comprendre ce que dis Barbara Cassin.

Encore une fois, tu racontes n’importe quoi. Tu confonds la littérature avec ce qui se lit. Il n’y a jamais eu de plus grand écart entre ce qui est littérature véritable et ce qui se lit. Vois les listes des meilleures ventes, les Musso, les Lévy et autres qui devraient être directement imprimés en format papier-Q. C’est par cela qu’il faut commencer, cet écart. Ensuite, se demander dans quel univers tu vis. Avec ton appartement en bord.el du XVIIIe, tes vacances de vieille t.ante sur la côte espagnole, et même ton pédalo électrique dans les bois de ce que tu crois être la Sologne, tu ne peux pas avoir la moindre idée de ce qu’est le présent. Grosso-modo, ton présent est celui avec lequel on peut prendre contact tous les soirs au journal télévisé. Un truc dont tu n’es jamais sorti et qui te donnes l’illusion de savoir. Le présent, mon gros, il faut aller le chercher. Les présents. Une toute autre affaire, dont tu n’auras jamais l’idée. Ton mode de vie s’y oppose.
(Et encore, quand on entre en contact avec le présent, on ne sait que bien longtemps après que c’était lui.)

Widergänger dit: à

Si tu le dis, mon brave Chaloux, c’est que ça doit être vrai ! C’est oracle ce que tu dis…

Chaloux dit: à

« Pourquoi tant d’hostilité ? C’est maladif, chez Chaloux. Laissons Assouline écrire son grand roman épique sur la crise ukrainienne. On verra bien ce qu’il en tire ! »

ce n’est pas moi qui ai parlé d’Assouline, gros c.on manipulateur. Vraiment digne de la Pravda…

Zutique dit: à

Vraiment, Chaloux, vos arguments sont de foire d’empoigne vis-à-vis de WGG.

Fantôme de la mère Denis dit: à

…opinant du chef.

« Albablabla… tes vacances de vieille t.ante sur la côte espagnole »

ça c’est vrai, ça!

Widergänger dit: à

Il est drôle, ce Chaloux ! Faudrait l’inventer si ce n’était déjà fait.

Widergänger dit: à

Prévisible, oui, c’est bien pensé pour la poésie contemporaine.

Comme la musique contemporaine. Souvent bien trop pré-visible/audible…

Mais, bon, c’est la crise. Même la science la plus dure est en crise. Mais n’oublions pas que « crise » veut dire aussi ce qui renaît. Alors… Mais il faudra attendre encore longtemps pour retrouver quelque chose qui a à voir avec du sens. Après la grande guerre mondiale qui se prépare, peut-être, et qui risque de nous exploser à la gueule avant qu’on ne meure… vers 2050… J’aimerais pas crever avant de voir ça…

Zutique dit: à

Ton mode de vie s’y oppose.Chaloux.

Il est certes difficile de vivre comme Diogène, qui lui vivait si intensément son présent!
Ou comme encore E. Kant qui pensa si fort à domicile.
Chaloux, vous mériteriez un éjaculat diogènique sur la face.
En toute sagesse grecque, s’entend!

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Non, je n’aime pas écrire, pour écrire,!…
…juste un point de vue sur des blessures faites à l’histoire dans ses contrariétés encore visibles,!…
…par des sensibilités et coïncidences et d’autres inversées, propres déjà, à une logique technique dans les applications ou le suivis industriel,!…

…un autre monde de la littérature,!…

…AFNOR méthodologie, production et normalisation.

…à la longue,!…les passes d’armes d’économie politique social,…d’usufruitiers,…sont très visibles comme des filtres et grilles à mieux capturés les victimes par les outrages des persécuteurs,…lobbying ou à cols blancs,!…

…surtout, avec ma pratique réelle,…
…juste effectuer des conversions pour voir le coeur des managements,!…et critiquer,!…bien entendu,!…
…technicien plutôt qu’écrivain,!…et un peu, s’inverser en ciblant,!…
…un autre journalisme suivant son acuité aux liens techniques qui se meuvent entre eux,!…
…une mouche sur un pantographe,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…la curiosité du précis des phases dans l’évolution,!…
…mes dessins,!…des plates-formes pour me comprendre le passé, présent et futur,!…
…etc,!…présent,!…

Chaloux dit: à

Jamais parlé de Diogène.

(« Ejaculat diogénique » est vraiment très drôle. Bravo! Je n’avais jamais remarqué que le mot « éjaculat » – existe-t-il seulement?- produisit tant d’effet!).

Widergänger dit: à

Mais si ! Quand tu penses écrivain-journaliste, ton modèle c’est Assouline. Change un peu de crémerie, quoi !

Moi, je le trouve sympa, notre passou. Il ne se prend pas non plus pour le dernier génie du siècle. Suffisamment intelligent pour rester lucide. Moi, je trouve qu’il faut avoir du courage, un vrai courage, pour rester comme ça derrière sa table à écrire des bouquins sans savoir du tout ce qu’il en restera au bout du compte.

Faudrait compter les millions d’heures passées à écrire comme ça, pour rien. Et alors le vertige vous prend d’un seul coup. C’est énorme.

Qu’est-ce qui fait qu’un homme reste cramponé comme ça à une table ? Une croyance à coup sûr. Il y a là beaucoup de foi, beaucoup d’amour en fin de compte. C’est loin d’être méprisable, comme s’y efforce notre brave Chaloux dans son rapport sado-maso à l’écrivain-journaliste.

Ce qui fait vibrer Chaloux, finalement, c’est une conception religieuse de la littérature. Il croit savoir ce qu’est la « vraie littérature ». C’est drôle, non ? Faut vraiment être idiot pour prétendre savoir un truc pareil.

Voltaire croyait être le plus grand tragédien de son temps. Et il se retrouve auteur de contes philosophiques et d’un dictionnaire philosophique qui se caractérisent par la satire. C’est drôle, ça aussi.

Personne ne sait, en vérité, mon brave Chaloux, ce qu’est la littérature. C’est comme D.ieu. Personne ne l’a vue.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…et ses juristes d’affaires,!…pas au courant,…Ah,!Ah,!…

Chaloux dit: à

albablabla
« Faudrait compter les millions d’heures passées à écrire comme ça, pour rien. »

« Qu’est-ce qui fait qu’un homme reste cramponé comme ça à une table ?  »

« Pour rien » et « cramponné comme ça à une table »…
Assouline va adorer, d’autant que si tu remplaces « table » par « poil », quel tableau. Et c’est moi qui dis du mal d’Assouline…

Chaloux dit: à

Tout le contraire du connu Alba. Le présent est un inconnu (par le discours historique tout préparé dans lequel tu t’es laissé emmurer). La littérature est une inconnue. Tu ne fais répéter ce que tu crois avoir entendu. c’est très frappant dans tes lamentables compositions littéraires.

Widergänger dit: à

T’as pas d’humour, mon brave Chaloux. T’es raide comme la justice. J’aimerais pas t’avoir comme voisin…

Chaloux dit: à

(paS le discours etc.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 18 juin 2015 à 23 h 47 min

Pas d’humour? En te lisant, j’en ai toujours.

Widergänger dit: à

Arrête, tu me fais pisser de rire avec tes vitupérations grand guignolesques.

Sur les blogs, y en a toujours un comme Chaloux, je sais pas si vous avez remarqué. Avant c’était Odradek qui jouait ce rôle là. Quoi qu’on dise, il vous envoyait c.hi.er systématiquement, vous prenant pour une pauvre m.erd.e… c’est drôle, ces gens-là. Un théâtre à eux tout seuls.

Chaloux dit: à

Alba, il faut « te prendre » pour ce que tu te donnes. comment faire autrement?

Widergänger dit: à

Une simple demande d’information : À quoi c’est censé répondre, ce truc : « Tout le contraire du connu Alba. » ?

Widergänger dit: à

À mon humble avis, le Chaloux, il est à moitié givré…

Chaloux dit: à

« Ce qui fait vibrer Chaloux, finalement, c’est une conception religieuse de la littérature. Il croit savoir ce qu’est la « vraie littérature ». C’est drôle, non ? Faut vraiment être idiot pour prétendre savoir un truc pareil.

A ta prose, mon gros.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 18 juin 2015 à 23 h 54 min
À mon humble avis, le Chaloux, il est à moitié givré…

A mon avis, tu l’es complètement!

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des gens de l’académie sophiste, à nous remonter les bretelles,!…
…de la distanciation,!…etc,!…merci,!…

Widergänger dit: à

Allez, bonne nuit, mon brave Chaloux ! À la revoyure… T’es une brave bête.

Chaloux dit: à

Toi aussi, mon bon Alba, tu es une brave bête. On ne s’amuserait pas comme ça pendant des années si on n’était pas deux bestiaux pleins de gentillesse. C’est le fond de l’affaire.
Bonne nuit.

JC..... dit: à

Et oui ! Lorsque je n’ai rien à dire, je ne dis rien. Sympathique, non ?…

renato dit: à

Je découvre ici que l’homme est mort… je dois donc être le reliquat d’un rêve de quelqu’un car je regarde le « panorama » et si je me tiens aux désastres que je vois, je ne peux que faire le constat que les hommes sont bien vivants…

Bonne journée dit: à

renato,

L’ homme n’est pas mort, c’est la poésie qui s’ étiole. Il y a même des poètes ( lyriques, théoriques) de l’ étiolement de la poésie.

Vous, vous êtes bien vivant, c’est sûr.
Vous allez promener votre chien, c’est sûr.

Attila dit: à

« Lorsque je n’ai rien à dire, je ne dis rien. Sympathique, non ?… »

Et Taubira qui plaide pour les 32 h, ça te laisse sans voix JC !

Anselme dit: à

Depuis qu’on a les billets de la RdL et leurs commentaires, le « Dictionnaire des idées reçues » de Flaubert a un très sérieux concurrent.

Anselme dit: à

Et oui ! Lorsque je n’ai rien à dire, je ne dis rien. (JC)

Merci de le signaler : on ne s’en était pas vraiment aperçu.

Attila dit: à

 » je dois donc être le reliquat d’un rêve de quelqu’un »

Face au désastre constaté, c’est plutôt le reliquat d’un cauchemar, renato ?

JC..... dit: à

Anselme
C’est en te lisant du bout des cils que je confirme : les études littéraires, ça vous escagasse n’importe que bolo anselmois, à le rendre complètement fada.

Amitiés à Josette : où elle veut, quand elle veut, comme elle veut …

Attila dit: à

A qui s’adresse Rimbaud et de quoi parle t-il vraiment ?

Ô saisons ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts ?

Ô saisons, ô châteaux,

J’ai fait la magique étude
Du Bonheur, que nul n’élude.

Ô vive lui, chaque fois
Que chante son coq gaulois.

Mais ! je n’aurai plus d’envie,
Il s’est chargé de ma vie.

Ce Charme ! il prit âme et corps.
Et dispersa tous efforts.

Que comprendre à ma parole ?
Il fait qu’elle fuie et vole !

Ô saisons, ô châteaux !

Et, si le malheur m’entraîne,
Sa disgrâce m’est certaine.

Il faut que son dédain, las !
Me livre au plus prompt trépas !

– Ô Saisons, ô Châteaux !

Attila dit: à

Et la première apparition officielle de Hollande et Gayet, no comment, JC ?

Attila dit: à

Ils nous pompent avec le bicentenaire de Waterloo !

JC..... dit: à

Le Guignol élyséen et ses Marionnettes au sourire niais ne m’intéressent plus depuis longtemps !

cavaliers fringanrs dit: à

9 h 12 : commentaire transmis à qui de droit

JC..... dit: à

…oh ! le vilain petit rapporteur, la méchante milicienne, la limace baveuse !…Pouah…

christian dit: à

9 h 38 min
auto portrait

cavaliers fringanrs dit: à

rien de mieux qu’un guignol comme Benitoto pour parler d’un autre guignol

pedagogue patient dit: à

Je découvre ici que l’homme est mort…

L’humanisme est mort, Michel Foucault l’a dit ça fait un bail

Alzasse dit: à

renato dit: 19 juin 2015 à 8 h 31 min
je me tiens aux désastres que je vois,

C’est dur Colmar?

JC..... dit: à

Ramadan, Carême, Shabbat !… mais qu’est ce qu’ils ont dans la tête, les crédules monothéistes, siècles après siècles, incapables de voir le côté dérisoire des rituels que les religions imposent pour les asservir ? …. Pardon ! Pour les libérer ….

JC..... dit: à

Les sociaux-démocrates danois perdent les élections au profit de la droite classique et anti-immigration, le tout en plein Ramadan…

On ne va tout de même pas rester, nous ici, les seuls socialistes en Europe !

cavaliers fringanrs dit: à

Benitoto déborde comme la fuite d’eau de son idole, attention ça risque de mal se terminer

En deux. dit: à

Toit c’est affaissé

JC..... dit: à

La question de savoir si les « éditeurs sont vraiment tenus d’écrire » semble ne turlupiner personne …!

Normal.

antonio dit: à

oui, ça sent le sapin pour Benitoto : PLUS DURE SERA LA CHUTE mais chut (pour l’instant)

Professeur Bourget dit: à

ce qui reste de cerveau de ce JC est dans un état d’extinction quasi totale, peu de chance de réanimation

fréquence 49.3,74 dit: à

En découvrant le beau billet nouveau un peu comme une gorgée de vin frais nous transporte, éphémère, si l’on insiste jusqu’au verre vidé, se présente cette vague interrogation puisque l’article invite à découvrir la trajectoire d’une femme qui a voué sa vie à la littérature et que du reste, tout ne peut faire littérature, vivre et travailler, travailler pour exister via la découverte s’ouvrant sur la construction vont-ils indissociablement liés pour échapper à l’entreprise de démolition à quoi le temps à l’œuvre trop souvent finit par ressembler pour la plupart? L’hédonisme peut-il encore être considéré comme un mode de vie recommandable, que restera-t-il de nos amours ( j’avoue que ce qui précède manque de sérieux et de sincérité )

Attila dit: à

« l’on insiste jusqu’au verre vidé »

Vous avez essayé les alcooliques anonymes ?

fréquence 49.3,74 dit: à

Attila, un verre pour une légère sensation d’ivresse, nous sommes loin du  » voyons nous nous avons bu ».

 » Les pages les plus réussies évoquent le bonheur d’être au monde l’été dans des villages de la côte amalfitaine, parmi les rires, les éclats de voix, les houspillages, le vin du pays et la langueur du temps sur les petites places ombragées au retour des pêcheurs.  »

En Grèce on recueille une matière qui ressemble.

Attila dit: à

Chez Michel Déon, tout particulièrement, fréquence… ?

fréquence 49.3,74 dit: à

Ou plus précisément nous devrons nous revoir pour dire notre victoire sur l’esclavage quelles qu’en soient la forme et la substance, notre renoncement, notre absence de besoin, pour ces raisons je ne veux plus le voir ni rien ni personne, pas plus que vous qui me rayez en inutile et dérisoire. Sinon Est-ce que tout le monde dort?

fréquence 49.3,74 dit: à

13h45: c’est un tour operator?

fréquence 49.3,74 dit: à

Ueda quelle est votre opinion en quelques lignes à propos des migrants qui fuient des terrains sinistrés ou dangereux ( quelles solutions y porter), et les positions des intellectuels d’extrême droite qui craignent que les autochtones européens ne soient phagocytés par un mixage et ou une submersion démographique qui accorderait une supériorité en nombre à l’actuelle minorité musulmane?

fréquence 49.3,74 dit: à

Défendez-vous les pistes de Brice Hortefeux, pensez-vous qu’il puisse s’en servir en cheval de bataille pour NS?

Phil dit: à

Déon…passou a déjà causé de Déon, dear Baroz ? remarquez, y’a pas d’obligation. Mais les ingrédients du Déon sont bons pour l’homme du Lutetia. ça va bientôt bouger en Grèce, heureusement, le retsina n’est pas une boisson de fillettes.

Walter-Lou Mornplain dit: à

JC….. dit: 19 juin 2015 à 14 h 57 min
Les migrants ?
Des cafards

Quelle fraîcheur, chez votre copain, Ueda. Il dit un peu la même chose que vous mais avec plus de spontanéité.

JC..... dit: à

… et n’oubliez pas : nous sommes ici pour rire…. de tout…. avec n’importe qui !….

Walter-Lou Mornplain dit: à

Si l’on en juge par l’emploi très « Les Ripoublicains » que Ueda fait du mot « bobo », on est forcé de déduire qu’il ne se considère pas lui-même comme bobo.
Qu’est-il alors ? Ouvrier ? Grand bourgeois ? Héritier d’une riche lignée aristocratique ? Paysan ? Bonze ? Pasteur protestant ?

Walter-Lou Mornplain dit: à

JC….. dit: 19 juin 2015 à 15 h 04 min
… et n’oubliez pas : nous sommes ici pour rire….

Alors arrêtez de nous faire pleurer, jeune homme.

Dédébloom dit: à

Personne ne s’est encore interrogé sur le sens de cette expression : être ténu d’écrire.
Cela signifie tout simplement que l’écriture fait maigrir.
Et l’on constate en effet que, à quelques notables exceptions près, les éditeurs qui écrivent sont assez minces.

C.o.n.sternation dit: à

eh, JC, toi qui es si fort, montre l’exemple : monte sur ton beau voilier et va repousser tous ces boat-people qui hantent la Méditerranée.
Tu sera un héros, comme ce jeune mec en Caroline du Sud qui a mis tes idées en pratique dans une église mal fréquentée.

Dédébloom dit: à

Vous avez remarqué que les deux seuls noms que Phil fait précéder de la mention « dear » sont TKT et Baroz ?
Y aurait-il anguille sous roche ?

Chaloux dit: à

Cette histoire d’huile de palme, avec excuses à l’Italie alors qu’il s’agit d’un véritable poison avec déforestation à la clef, est hallucinante. On finit par se demander si Valls n’est pas une taupe de l’UMP dont l’objectif secret serait de saigner le PS et de faire faire perdre à la gauche 20 000 électeurs par semaine. Objectif atteint.

Phil dit: à

Partir de Crémisi et finir au nutella, c’est bien la décadence de l’édition française.

rose dit: à

Ce brave Melchior

Sergio dit: à

Attila dit: 19 juin 2015 à 13 h 00 min
Vous avez essayé les alcooliques anonymes ?

Pourquoi, ils donnent les restes ? Parce que voilà si vraiment ça sert pas ça encombre…

Sergio dit: à

Tiens c’est vrai, ça, pourquoi on fait pas Marignan ? C’est de quinze je sais plus combien, mais c’est de quinze…

Almil Bigoudi dit: à

Qu’est-ce que c’est qu’elle voit la fille dans une caravane de Raphaël?

Chaloux dit: à

Dans les sondages, Hollande est à 15%. Encore deux ans d’effort, de co.nneries monumentales toutes les semaines, d’assourdissant silence à propos des scandaleux accords atlantiques grâce auxquels les multinationales pourront s’attaquer légalement au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et il peut parfaitement espérer passer sous la barre des 10%. Courage, Chapon-Braillard et Chapon-Mou, vous y êtes presque!

Dédébloom dit: à

Marignan, c’était en septembre, Sergio. Patience, on en causera, c’est sûr. 500 piges, c’est pas rien.

Sergio dit: à

Dédébloom dit: 19 juin 2015 à 16 h 30 min
500 piges, c’est pas rien.

On va pas encore s’essecuser, hein ! Sinon on recommence… On met les petits plats dans les grands ! Hon leur en colle une… qu’on vit Suisses sauter en l’air comme pouldre ! Ha mais non mais…

Dédébloom dit: à

Sergio dit: 19 juin 2015 à 16 h 55 min
On va pas encore s’essecuser, hein !

Manquerait pu que ça ! T’as vu les Rosfifs s’excuser pour Waterloo, toi ? C’est pas nous, qu’ils disent, les Autrichiens et les Belges. Mon œil, tiens. Wellington l’était pas né dans la Creuse.

Dédébloom dit: à

les aléas du direct. Manquent des mots dans mon post, du coup on comprend pas bien. M’en fous, je corrige pas.

Dédébloom dit: à

Moi je suis parti avec le livre, mais ils m’ont rattrapé, les sagouins.

Dédébloom dit: à

Y a une bibliothèque, maintenant, à Nancy ? Tout change. De mon temps, y avait une piscine.

Hop dit: à

arrosage de son cul à celle là, la pauvre vieille.

cavaliers fringanrs dit: à

16 h 13 : Chaloux attend fébrilement que le Petit répare sa fuite d’eau pour revenir le sauver

Chaloux dit: à

sabot.

Sergio dit: à

Dédébloom dit: 19 juin 2015 à 17 h 22 min
Pétard je me suis fait eu. J’ai répondu au Sergio qu’est pas Sergio.

Non mais c’est pas grave, parce que le coup de la fiche à la place du livre, cela m’a bien plu ; sans compter le petit côté vintage de la fiche, qui met en évidence le problème plus général de ce que tous les vistemboires techniques, qui changent de plus en plus vite, vont atrocement dater les bouquins. L’époque de l’Autodidacte de Jean-Sol est bien loin… Sans compter aussi que par exemple à la bib de Nancy, on a eu pendant des années une recherche documentaire toute simplette qui marchait du feu de Dieu, on la consultait pour un oui pour un non avec la plus grande satisfaction ; on vient de la remplacer par un bastringue vingt myards de fois plus puissant plus enrichi plus détaillé c’est tellement casse-couilles j’y vais plus le regarder…

electro ménager dit: à

17 h 45 min

c’est un fervent admirateur et soutien des casseroles de minimoimoi

le patient dit: à

« on vient de la remplacer par un bastringue vingt myards de fois plus puissant plus enrichi plus détaillé c’est tellement casse-couilles j’y vais plus le regarder… »

ya de quoi piquer des crises avec ce matos (abrutissant) en effet

Sergio dit: à

Dédébloom dit: 19 juin 2015 à 17 h 21 min
Y a une bibliothèque, maintenant, à Nancy ? Tout change. De mon temps, y avait une piscine.

En bibliothèque, c’est réparti dans toue la ville ; normalement cela devrait être pratique, surtout avec une moto, en réalité cela finit par être d’un emmerdement noir : manque de place pour les bouquins, il doit y en avoir des palanquées dans les combles et les caves.

Bilan pour donner quelques exemples pratiquement que dalle de Genêt, les Gommes disparues, trois ou quatre romans de Passou seulement, très peu de Modiano, un (!) truc de Gracq, pas de Route des Flandres (Simon), c’est à pleurer, tout à l’avenant comme on dit…

La Recherche doit être une des rares oeuvres disponible en plusieurs exemplaires.

C’est terrible, hein !

de nota dit: à

C’est bien précédé d’une introduction.

Dédébloom dit: à

le patient dit: 19 juin 2015 à 17 h 58 min
electro ménager dit: 19 juin 2015 à 17 h 55 min
Chaloux dit: 19 juin 2015 à 17 h 50 min
cavaliers fringanrs dit: 19 juin 2015 à 17 h 45 min
Hop dit: 19 juin 2015 à 17 h 29 min
Bref. dit: 19 juin 2015 à 17 h 25 min
rose dit: 19 juin 2015 à 17 h 23 min

Dis, petit, t’arrêtes de jouer avec les allumettes, maintenant.

bérénice dit: à

Chaloux ^puisque que vous l’évoquiez, auriez-vous à disposition le tracé des causes et volontés à l’origine de ce fameux traité, existerait-il une opposition, quelle chance aura-t-elle de faire barrage à l’ensemble ou à une partie des dispositions plutôt désastreuses de ce traité si l’on regarde l’aspect liberté des peuples à décider d’eux-mêmes car à l’évidence les élus ne les représentent plus, par qui ou pour quoi ces derniers se laisseraient-ils convaincre, pensez-vous que les groupes de députés européens soient à la solde des multinationales et qu’il ne faille plus rien espérer de la sphère politique si ce n’est qu’elle satisfasse des intérêts financiers tout en tenant un discours de couverture qui travestit de sombres projets venant en contradiction totale d’une partie importante des électorats?

Clinique à l'état pur, cause double emploi dit: à

Est-ce qu’on vient se frotter à votre rédaction?

Chaloux dit: à

cavaliers fringanrs dit: 19 juin 2015 à 17 h 45 min

Cet abr.uti est en train d’apprendre à lire. Pardonnons-lui ses contresens.

bérénice dit: à

satisfaction ; on vient de la remplacer par un bastringue vingt myards de fois plus puissant plus enrichi plus détaillé c’est tellement casse-couilles j’y vais plus le regarder…

Sergio avouez que vous êtes dépassé, vous vous faites vieux et d’ailleurs qu’importe, la recherche perdue au beau milieu d’une ignorance illimitée peut être d’un rapport fructueux mais hasardeux, sous l’avalanche des publications survit une chance de choisir l’indispensable et précieuse led qui viendra modifier votre regard sur le monde et votre conscience des évènements, conséquemment votre conduite.

Rose (fêtons ça) dit: à

Je me réserve un droit d’entrée?

Ponctuons bérénice dit: à

Ducon, puisque que tu l’évoquais, aurais-tu à ta disposition le tracé des causes et volontés à l’origine de ce fameux traité ? Existerait-il une opposition ? Quelle chance aura-t-elle de faire barrage à l’ensemble ou à une partie des dispositions plutôt désastreuses de ce traité, si l’on regarde l’aspect « liberté des peuples à décider d’eux-mêmes » ? Car, à l’évidence, les élus ne les représentent plus. Par qui, ou pour quoi, ces derniers se laisseraient-ils convaincre ? Pense-tu, mon petit gars, que les groupes de députés européens sont à la solde des multinationales et qu’il ne faut plus rien espérer de la sphère politique, si ce n’est qu’elle satisfasse des intérêts financiers tout en tenant un discours de couverture qui travestit de sombres projets en contradiction totale d’une partie importante des électorats ?

Chaloux dit: à

Bérénice, Valls dit Chapon-Braillard, vient de faire un lapsus historique : « le chômage ou la démocratie ». C’est le nouveau chantage auquel l’Europe va être confrontée (et le chômage ira tout de même s’aggravant). Que le monde politique soit à la solde des multinationales, comment se poser encore la question, quand on voit le ridicule de l’affaire Nutella (d’où on conclura que l’industrie alimentaire a bien raison d’empoisonner le monde avec de l’huile de palme). Le seul souci pour un électeur de gauche, c’est qu’aucun gouvernement n’est allé aussi loin dans cette voie que les socialistes d’aujourd’hui. Une dérive du parti socialiste qui fait froid dans le dos. Il faut absolument que les électeurs socialistes fassent couler le PS, seule chance de rebâtir une gauche sensée. Comptez sur moi.

Ponctuons bérénice dit: à

Non, mais, même ponctuée, il y a quelque chose qui ne va pas dans la dernière phrase (outre mon « s » oublié à « penses-tu »).

Eh bé dit: à

Chaloux dit: 19 juin 2015 à 19 h 01 min
Il faut absolument que les électeurs socialistes fassent couler le PS, seule chance de rebâtir une droite dure. Comptez sur moi.

Chaloux dit: à

J’écris ça et j’ai voté socialiste pendant 25 ans, jusqu’en 2012. On ne m’y reprendra jamais.

Ponctuons bérénice dit: à

(Je n’interviens que par affection respectueuse pour vous, bérénice, soyez-en assurée.)

Chaloux dit: à

Eh bé dit: 19 juin 2015 à 19 h 06 min

assouline, le PS veille jusque chez vous!

bérénice dit: à

Ponctuons, je vouvoie par mesure d’éloignement sans demander le rapprochement familial, j’ai cependant remarqué que des personnes éprouvent du plaisir à tutoyer sans distinction ou estimant que cela ajoute une touche de cool attitude, je dois être frigide au tutoiement entre autres choses.

Décryptons Chaloux dit: à

Chaloux dit: 19 juin 2015 à 19 h 07 min
J’écris ça et j’ai voté socialiste pendant 25 ans, jusqu’en 2012. Maintenant, c’est Sarkozy pour la vie.

de nota dit: à

l’Étretat.

Chaloux dit: à

Décryptons Chaloux dit: 19 juin 2015 à 19 h 10 min

Pour me décrypter, faudrait pas être un cou.illon comme toi.

Chaloux dit: à

J’ajoute donc que je n’ai jamais voté à droite et que ça ne risque pas de m’arriver…

Ponctuons bérénice dit: à

Ponctuons, je vouvoie par mesure d’éloignement, sans demander le rapprochement familial. J’ai cependant remarqué que des personnes éprouvent du plaisir à tutoyer, sans distinction, estimant que cela ajoute une touche de cool attitude. Je dois être frigide en ce qui concerne le tutoiement, entre autres choses.

Décryptons Chaloux dit: à

Ce que j’aime chez Chaloux, c’est qu’il se sent obligé de répondre même aux trolls. Un signe révélateur d’un manque de confiance en soi.

Ponctuons bérénice dit: à

Bérénice, voulez-vous m’épouser ?

bérénice dit: à

19h13 mais alors quoi? Votre marge de manœuvre s’amenuise, pas à droite signifie pas à l’extrême non plus, il vous restera le centre D et G, le PCR, les Verts? Au second vous transformerez les bulletins en reliques? Je les conserve pour prendre des notes quand j’écoute la radio.

Sergio dit: à

Mais les trolls, c’est une nation, c’est un petit peuple ! Ils ont des chapeaux pointus, ça change un peu d’un boudin sur la tête…

Sergio dit: à

Ponctuons dit: 19 juin 2015 à 19 h 16 min
voulez-vous m’épouser ?

Qu’est-ce qu’on peut perdre comme temps en formalités, comme dirait Jean Yanne…

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