de Pierre Assouline

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Les fantômes de l’hôtel Aletti et ceux de la Maison indigène

Les fantômes de l’hôtel Aletti et ceux de la Maison indigène

Mais où, dans quel roman et sous la plume de quel écrivain, n’y a-t-il pas au moins un chapitre sur l’épidémie ? Chaque jour, il en pleut comme à Gravelotte. A croire que l’on voudrait se rassurer en examinant comment cela se passait dans la fiction en d’autres siècles et d’autres époques. La Fontaine, Daniel Defoe, Thomas Mann, José Saramago, Boccace, Mary Shelley, Stephen King, Richard Ford (la liste s’allonge de jour en jour) etc sans oublier Albert Camus, bien sûr, dont l’Obs nous assure qu’il avait « vraiment tout prédit, étape par étape » ! Basta ! Un article du New Yorker résume tout ça d’un trait :

« Dans la littérature de pestilence, la plus grande menace n’est pas la perte de vies humaines mais la perte de ce qui nous rend humains ».

Nous prend alors l’envie d’en sortir, de fuir les histoires de confinement et les huis-clos, notre bibliothèque-à-la-maison n’ayant décidemment pas vocation à être aussi anxiogène que le Journal télévisé en le prolongeant. En sortir pour naviguer soit en sources sûres du côté des classiques, soit dans les parages des nouveautés sacrifiées. Car il y en a eu juste « avant », à la veille du grand bouleversement. Le temps d’être envoyées à la presse, d’être déballées des caisses et mises en pile par les libraires et il a fallu tirer le rideau. Ces livres morts-nés pour le public reparaitront-ils au début de l’été (peu probable) ou à la rentrée (mais quid du programme prévu initialement ?) ? On imagine l’angoisse de l’auteur qui a trimé trois ans pour écrire son livre et qui le voit disparaitre au bout de trois jours. Idem pour les cinéastes, peintres, photographes, dramaturges.

Parmi les livres que j’ai reçus, il en est trois qui m’ont hélé tant ils se rejoignent, encore que leurs factures soient antagonistes. Ce qui les relie pourtant ? L’Algérie, celle d’autrefois. Sixième roman du tandem Canesi & Rahmani, Ultime preuve d’amour (270 pages, 18,50 euros, Anne Carrière) s’ouvre sur la journée du 19 mars 1962, date qui sonne la fin de l’Algérie française mais pas celle de la guerre d’Algérie -pour cela il faudra attendre le massacre des européens à Oran quatre mois plus tard et la proclamation de l’indépendance. Depuis, une forme de guerre se poursuit entre Français et Algériens, ailleurs et par d’autres moyens, dans les esprits. Quatre personnages principaux. Chacun sa partition, son point de vue, sa propre note dans ce roman choral, plein de frémissements, de pudeur, de délicatesse à peine troublée par la violence des ultras des derniers temps de l’Algérie française après le cessez-le-feu.

On perçoit les événements à l’écoute d’Europe 1 sur le Radiola tandis qu’au Triomphe, on projette Babette s’en va-t-en guerre. Pierre Leroy, pied-noir, lecteur de l’Echo d’Alger, étudiant en médecine, militant OAS jusqu’à ce que son père, un homme de gauche qui serait bien resté dans la nouvelle Algérie, soit muté à Brest. Ce jour-là, « je quittais le monde des souvenirs pour entrer dans celui de la nostalgie ».  En se laissant captiver par la lecture de l’Etranger, il s’identifie à Meursault et réécrit le roman en pensée : « Ce matin l’Algérie est morte ». Inès Khelifa, qui elle aussi se destine à la chirurgie, mi-arabe mi-kabyle issue d’une famille stricte sur le respect des principes et de l’islam, est la fille d’une bigotte et d’un directeur d’école à la Bouzaréah, dans la banlieue d’Alger, promu directeur de l’administration générale après la guerre. Ils ont grandi ensemble. Sans « les événements » avant qu’on dise « la guerre », ils seraient encore ensemble, mariés.

De France, il lui écrit une lettre qui lui revient avec deux tampons, lesquels, une fois côte à côte donnent étrangement : « Alger n’habite plus à l’adresse indiquée ». On retrouve Inès dans les années 90, lorsque la fièvre islamiste plonge l’Algérie dans une parenthèse de terreur dont elle n’a cessé depuis de conjurer le spectre. Elle est devenue thanatopractrice. Refusant que les familles des assassinés subissent « la double peine », elle s’emploie à recoudre les têtes des corps décapités par les terroristes en privilégiant le surjet intradermique sur les points séparés afin que la ligne de couture en devienne quasiment invisible. Elle rend forme humaine aux victimes.

Durant une trentaine d’années, Pierre et Inès se suivent de loin en loin. Un amour jamais éteint, des sentiments intacts. Ils se sont mariés chacun de leur côté, lui a divorcé et vit seul, elle est restée avec son mari : « Pierre était en embuscade, il ne demandait qu’à revivre. »  Conçu comme le puzzle d’une mémoire à la dérive, ce n’est pas un roman fait de bons sentiments, comme Gide les redoutait, mais animé d’une vraie générosité, de celle que l’on espère mais que l’on n’attend pas, surtout lorsqu’on la voit sourdre dans les moments de crise, de guerre.

Au fond, si tout s’opposait à ce que leurs vies ne fassent qu’une (à commencer par leurs familles, leurs milieux, leurs camps, la guerre…), l’Histoire a décidé pour eux par le départ forcé de l’un. Dans La Fantasia (283 pages, 19,90 euros, Albin Michel), premier roman aux relents d’autobiographie familiale de l’historien Loris Chavanette, Mariane l’héroïne, une femme mûre mariée à un colon, brave l’interdit sans que « les événements » pèsent sur la courbe du destin en vivant un grand amour avec Antar, un jeune Arabe andalou descendant des Maures de Grenade, dans la chaleur suffocante de l’été 1953 entre Tlemcen et Mostaganem.

On s’attache tout autant aux personnages de pure fiction par Michel Canesi et Jamil Rahmani tant l’identification est naturelle : qui n’a jamais éprouvé que le premier amour serait le dernier ? Sur ce canevas des plus classiques, qui sonne comme un poncif, les auteurs ont édifié une histoire dans l’Histoire qui dit bien plus que ce qu’elle raconte, dénuée de tout manichéisme malgré ce que l’année 1962 avait de radicale. Avec en musique de fond Seras-tu là ?, l’une des plus belles chansons de Michel Berger ou le concerto pour flûte et violon de Telemann que jouait l’orchestre de l’hôtel Aletti quand elle l’y attendait. Alger est leur écrin, une ville dans sa lumière inouïe, une capitale encore si française par son architecture, ses magasins, ses rues, ses ficus et ses palmiers. Rue la Fayette et rue Michelet, boulevard Baudin et rue Daguerre, boulevard du Telemly et boulevard Saint-Saëns, des noms comme autant de madeleines, de même que la pâtisserie Tilburg, et ses concurrentes, La Parisienne et La Princière, la parfumerie Cabessa, le club des Pins, Moretti, Surcouf, Castiglione, avec force majuscules, une musique en soi que la seule évocation de ces noms, et la Grande Poste, qui domine le paysage urbain sans l’écraser.

L’hôtel Aletti est au fond le personnage principal de ce roman, l’établissement le plus symbolique, le plus chargé d’histoire de la ville, construit par les frères Aletti à l’occasion du centenaire de la présence française et inauguré en 1930 par Charlie Chaplin. Un conservatoire de légendes coloniales comme le furent le Continental à Saïgon, le Raffles à Singapour et quelques autres. Mohand, son groom, est le confesseur muet, fil rouge de l’histoire, leur histoire qui eut pour théâtre la chambre 310, la leur à jamais : « En fait, les colons ont été remplacés par d’autres colons. Ils nt tout volé, les maisons, les magasins et l’argent du pétrole » murmure le groom de l’Aletti. Le grand hôtel restauré s’appelle désormais Es-Safir. Mohand a tout vu, tout vécu sans jamais que son humilité n’en soit entamée. Il est le témoin dont on sait que nul ne témoignera pour lui quand il ne sera plus de ce monde.

Il est un autre lieu de mémoire que l’hôtel Aletti à Alger, d’un tout autre genre, qui suscite comme il se doit un livre d’un tout autre esprit – encore qu’il ne soit pas sans rapport avec celui que Canesi & Rahmani avaient consacré à la Villa Taylor à Marrakech il y a près de trois ans. Non un roman mais, ce qui est plus approprié s’agissant d’un retour sur le passé ébauché par une réminiscence familiale un récit. Il tient tant de l’évocation, avec ce que cela suppose d’imprécis, de flou, d’incertain lumineux, que de l’enquête avec ce que cela implique de détails et de précisions. Autant de traces que de preuves dans La Maison indigène (172 pages, 19,50 euros, Actes sud) de Claro, connu tant pour ses romans (CosmoZ, Crash-Test…), ses traductions (Pynchon, Rushdie, Barth, Danielewski, Gass, Vollmann, Selby, Gaddis, Alan Moore…), l’excellence de la collection de littérature américaine « Lot 49 » qu’il co-dirige au Cherche-Midi que pour le tranchant de son blog.

Il surgit avec ce nouveau texte là où on ne l’attend pas, dans un registre qu’on ne lui connaît pas, atuobiographique dans la veine de la chronique familiale. C’est peu dire qu’il surprend. Comme l’hôtel Aletti, la Maison indigène avait été bâtie en 1930 pour le centenaire de la colonisation de l’Algérie par les Français. Pas sûr que l’auteur se serait attaché à son destin si elle n’avait été construite dans un style néomauresque par un architecte du nom de Léon Claro, son propre grand-père lui-même né à Oran, sur la commande du gouvernement. On peut même dire que l’écrivain de la famille n’en aurait rien fait tant il avait rejeté ce passé-là par tropisme autant que par tempérament –jusqu’à appeler « la maison indigeste » cette chose qui figurait à elle seule sa famille, l’héritage, la transmission, les legs, toutes choses qu’il croyait avoir mis définitivement à distance et qui lui reviennent soudainement par l’image de cette maison là-bas qui porte son nom, un patronyme venu des Baléares espagnoles comme nombre d’oranais, Majorque du côté paternel, Minorque du côté maternel.

Mais dès lors que ce nom de Claro y était attaché, nom qui sonne comme un pseudonyme depuis qu’il en a soustrait le Christophe mais qui n’en est pas un, il s’est mis à considérer la chose comme une boite noire, qu’on l’appelât la « Maison indigène », « la Villa du Centenaire », voire la « Maison du Millénaire », ou tout simplement la « Maison Claro », comme ça se disait à Alger autrefois, ou même la « Maison mauresque » comme disait un certain Albert Camus (il lui a consacré un texte sous ce titre en avril 1933), actuel best-seller en poche en France, en Espagne et en Italie mais pour d’autres raisons. Le sachant, on examine avec un sourire complice La Maison indigène (172 pages, 19,50 euros, Actes sud) surmonté du nom de Claro. Ainsi, la maison a deux fois le même nom mais pas le même auteur. Nul n’y a vécu dans cette bâtisse blanche située place d’Estrées à Alger, en lisière de la Casbah dont elle représente une maison-type dans son asymétrie et ses erreurs, ce qui augmente son mystère. L’architecte la voulait si authentique dans son imperfection qu’il demanda à ses maçons de crépir les murs en se servant uniquement de semelles d’espadrilles et à l’exclusion de tout fil à plomb.

C’est tout juste si on le chicanera sur un passage : « L’architecte de la Maison indigène est algérois et, partant, algérien, donc français –puisqu’alors les deux termes sont synonymes aux yeux de la métropole ». Justement, non : que ce soit en métropole comme dans les trois départements français que constituait alors l’Algérie, les uns et les autres prenaient bien garde quand ils les nommaient de distinguer les Français d’Algérie et/ou pieds-noirs des Algériens, ces derniers étant majoritairement musulmans. Ah…, ce titre de chapitre « Pieds-noirs et mains sales », si chargé de mépris et d’ignorance, ce dont il ne disconvient pas puisqu’il débute par un aveu : « Je ne sais pas l’Algérie ». C’est peu dire que la nostalgérie l’exaspère. S’il avait été en âge et en situation de choisir un camp, nul doute qu’il aurait pris le parti des « invisibles ». 

En se lançant dans cette enquête, Claro a voulu déplier le pli du temps. Il a trouvé dès l’entame la note juste, la bonne couleur, le ton qu’il fallait, réfrénant ses colères et sa rage contre un vestige du colonialisme à « l’aura douteuse », forcément, pour mieux laisser s’exprimer sa sensibilité et les émotions que le bâtiment provoque en lui. Ce qu’il recherche dans ce récit vibrant, émouvant, d’une écriture très retenue par la volonté de ne rien laisser déborder qui en gâte la sobriété, c’est « l’alpha de la raison d’être » des pages qu’il noircit dans l’obscurité d’une recherche guidée par des repères lumineux, s’interdisant d’« inhaler sans réfléchir la fumée assassine du souvenir ». Ca ne risque pas dès lors qu’on reconnaît que tout héros de la libération de l’Algérie qu’ils furent dans la clandestinité, Ali la pointe et Yacef Saadi n’en avaient pas moins été des maquereaux dans le civil.

Camus y est un peu partout en embuscade, mais aussi le libraire-éditeur Edmond Charlot, l’écrivain et critique oranais Emmanuel Roblès, Jean Sénac, le poète français naturalisé algérien assassiné en 1973, Le Corbusier venu donner des conférences sur l’urbanisme (son architecte ne lui a pas fait visiter la Maison indigène de crainte qu’il la décrète « œuvre pastiche »), Luchino Visconti préparant le tournage de l’adaptation de L’Etranger, tous se croisant jusqu’à s’entremêler dans la quête de l’auteur :

« Entre l’Arabe anonyme abattu par Meursault en 1942, le corps-acteur de l’Arabe criblé de balles imaginaires par Mastroianni en 1967 et le poète Sénac poignardé dans sa cave court un étrange fil rouge qu’il faut s’efforcer de suivre et de dénouer, un fil qui serpente dans le labyrinthe algérien, reliant divers protagonistes inattendus »

La reconstitution de son diorama familial le mène jusque là. Après Kamel Daoud, Claro a lui aussi cherché l’Arabe, mais pas le même. Non celui du roman de Camus mais celui du film de Visconti. Celui qui interprétait le rôle du sans-nom et sans identité. Il l’a retrouvé, Brahim Haggiag, incarnation d’Ali la Pointe dans l’inoubliable Bataille d’Alger de Pontecorvo, de l’inconnu assassiné sur la plage dans L’Etranger, et puis dans Patrouille à l’est de Amar Laskri, Chronique des années de braise de Lakhdar-Hamina, Les folles années du twist de Mahmoud Zemmouri… Comment devient-on ce que l’on est ? C’est cela qui le taraude, s’agissant moins de lui-même que de son père : « Quand-comment-où mon père bascula dans la poésie ? ». Si son grand-père architecte n’avait quitté l’Algérie qu’en 1964, son père, lui, était parti en 1951. Il s’appelait Henri Claro. Dans une lettre, Jean Sénac le décrit comme « une espèce d’excité à la recherche de son sens ». Qu’il l’ait trouvé ou pas, il valait bien un livre, ce livre-là, qui vaut vraiment d’être lu.

(« Charlie Chaplin, Carlos Gardel et autres à l’inauguration de l’Hôtel Aletti ; la Maison indigène » à Alger ; « Scène de L’Etranger de Luchino Visconti avec, à debout gauche, Marcello Mastroianni » photos D.R)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 042 Réponses pour Les fantômes de l’hôtel Aletti et ceux de la Maison indigène

rose dit: à

D
Et la mère d’Agrippine ?

christiane dit: à

OZYMANDIAS dit: « Question : D’où viennent les Ténèbres ?! »
Borges écrit (Histoire de l’éternité):
« une de ces ténèbres, parmi les plus belles sinon les plus obscures, est celle qui nous empêche de préciser la direction du temps ». Comme la distorsion du temps autour d’un trou noir. Il y a quelque chose de ce genre dans ses nouvelles. L’indéterminé serait les ténèbres, le passage de la matière informelle à la pensée : la lumière.
Et cette obsession de l’errance circulaire n’est-elle pas liée pour Borges à l’impossibilité de trouver l’origine, comme dans un rêve la part nocturne de sa pensée.

Et Alii,
oui, Escher est fascinant. C’est vraiment bien votre lien et vos explications sur le Zahir et sur l’Aleph.

D. dit: à

Je ne connais ni Agrippine ni sa mère, Rose.

D. dit: à

Vous allez Rose me dire que vous êtes Sagittaire ascendant Sagittaire. C’est ça ?

D. dit: à

Vous savez, moi, les putatives…

D. dit: à

Bien entendu je rigolais, Clopine, Ahaha.

Janssen J-J dit: à

vénus ? quel dommage !!! le ciel était limpide et elle était majestueuse encore ce soir; dans ma contrée charentaise. Superbe avec les jumelles. Ai pensé fortement à vous deux au cas où vous n’auriez pas pu la voir. Mais le vous reste encore une bonne qz de jours pour ressayer… J’ai formé le même vœu. Je crois qu’elle vont bientôt revenir chez elles, la lune, la vénus et la maman. Oui.
Bonne nuit étoilée à vous quatre (23.15).

Jazzi dit: à

A Paris, ciel dégagé. J’ai demandé que votre mère rentre au plus vite chez elle, rose.

D. dit: à

Incroyable : à l’instant il y avait en tout et pour tout 15 aéronefs en vol au dessus du territoire français. Ordinairement on en trouve près de dix fois plus en moyenne.

OZYMANDIAS dit: à

Nous sommes mortels comme les étoiles qui meurent pour que vivent d’autres étoiles.
Ya Haaaaaaaaaayyyyyyyy Ana al-Fãnãããăããããăãã¿¡¿¡
Omar Khayyam

christiane dit: à

« Formation des mondes. — Comme dans toutes les religions, la théogonie grecque reconnaissait une matière primordiale supposant qu’un être supérieur Génie de la terre avait tiré les éléments des Ténèbres qui enfantèrent le Chaos leur fils, masse confuse et informe d’où le monde, qui lui succéda, fut extrait.
D’autres historiens ont supposé trois principes contemporains du Chaos, savoir : l’Erèbe, le Tartare et la Nuit ; ou l’Erèbe, le Tartare et la Terre ; et chez Hésiode, le grand historien de la théogonie grecque : l’Erèbe, le Tartare et l’Amour.
les Grecs ensuite donnèrent pour enfants à Démogorgon, le Soleil, la Discorde, Pan, les Parques et Pitho ou la Persuasion ; au Chaos, l’Erèbe et la Nuit ; à la Nuit seule, Némésis et la Fortune, mère de la Nécessité, les Hespérides, les Songes, la Discorde, le Destin, la Mort et encore les Parques ; à la Nuit unie à l’Erèbe : le Jour ou la Lumière, l’Ether, Charon, puis après avoir établi cette espèce de généalogie primordiale, les Grecs supposèrent encore que la Nuit unie au Chaos, enfanta l’aveugle et tout-puissant Destin ou Eimarmenê des Grecs, et le Fatum des Romains, à côté duquel ils placèrent l’Éternité, sans indiquer son origine.
Alors les Grecs tournèrent leurs premières adorations positives vers Ouranos ou Uranus, ou le Ciel, et le marièrent à sa sœur Titée ou la Terre, appelée aussi Gé. Cette alliance ne tarda pas à donner naissance à une foule d’individus mâles et femelles, qui tous héritèrent d’une partie de leur divinité.
***********************************************************************************************
Ce sage, qui de son alliance avec la nymphe Chariclo, eut la devineresse Ocyroé pour fille, faisait donc partie de la population des Centaures, détruite par Hercule.
Les Centaures voulant se mettre à couvert, s’étaient réfugiés à Malée, où Chiron vivait dans la retraite. Hercule les y poursuivit, les y attaqua, et sans le vouloir, frappa au genou son maître avec une flèche empoisonnée du sang de l’hydre de Lerne. Aussitôt Hercule voulut appliquer un remède à cette blessure ; mais elle était incurable.
Le malheureux Chiron, accablé par les douleurs, pria Jupiter de terminer ses jours. Celui-ci, touché de cette prière, fit passer à Prométhée l’immortalité du fils de Saturne, et plaça Chiron dans le zodiaque, où il forma la constellation du sagittaire, renfermant quatre-vingt quatorze étoiles ; ou selon d’autres, dans la constellation australe appelée centaure, contenant quarante-huit étoiles ; car en astronomie, Chiron et le centaure sont les mêmes. »

Joseph-Jacques Odolant-Desnos – 1855 – « Mythologie universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes »

rose dit: à

Je crois à la collectivité dur comme fer. Merci jazzi et Janssen JJ.

christiane dit: à

Très beau dialogue dans les étoiles de Rose, Jazzi et JJJ.

rose dit: à

Fin février confinement qq. provinces en Lombardie. 10 mars toute l’Italie.
On ne sait tjrs pas d’où vient ce gars de 35 ans avec sa femme enceinte et s’ils ont guéri tous les trois.

William Legrand dit: à

Justin Crétin est devenu intelligent :
POISSON D’AVRIL !

Marie Sasseur dit: à

Merci Ozy.

Marie Sasseur dit: à

1er avril 2020, 8h01

J’ai regardé hier soir, un petit téléfilm, tout a fait amusant.

Un personnage illustre à été obsédé par Les Ténèbres

« En 1544, Nostredame aurait eu l’occasion d’étudier la peste à Marseille[31] sous la direction, a-t-il dit, d’un « autre Hippocrate, le médecin Louis Serres »[32]. Puis, il est « appelé par ceux d’Aix en corps de communauté pour venir dans leur ville traiter les malades de la contagion dont elle est affligée. C’était en l’année mil cinq cent quarante six »[33].

On le voit certainement à Lyon en 1547 où il s’oppose au médecin lyonnais Philibert Sarrazin[34], à Vienne, Valence, Marseille, Aix-en-Provence et, enfin, à Arles, où il finit par s’établir. Là, il met au point un médicament à base de plantes, capable, selon lui, de prévenir la peste. En 1546, il l’expérimente à Aix lors d’une terrible épidémie : son remède semble efficace comme prophylactique, mais il écrira lui-même plus tard que « les seignées, les medicaments cordiaux, catartiques, ne autres n’avoyent non plus d’efficace que rien. » (Traité des fardemens et confitures, Lyon, 1555, p. 52) Malgré ce succès douteux, Nostredame est appelé sur les lieux où des épidémies sont signalées. À la même époque, il commence à publier des almanachs qui mêlent des prévisions météorologiques, des conseils médicaux et des recettes de beauté par les plantes. Il étudie également les astres. »
wiki.

Bonne journée.

OZYMANDIAS dit: à

@ Marie Sasseur

De rien.
Bonne journée à vous.

Clopine dit: à

Ce qui est dommage, c’est que j’ai sciemment menti. Non sur les prédictions du thème astral qui se sont toutes révélées fausses, mais parce que, pour de vrai je suis Verseau ascendant lion… Ca devrait aider D. et Pablo75 à relativiser mes déterminismes astraux, non ?

Ah non ?

Pffff…..

B dit: à

Le baril à 20$ , je me demande ce que Vladimir Poutine va demander en échange d’une négociation avec son homologue américain qui initie les pourparlers. Forcément, la Russie n’a pas fait plonger les prix pour rien . Selon les titres Donald Trump joue les négociateurs entre l’Arabie et la Russie. Il ne faudrait pas qu’il se retrouve à poil aux yeux du public.

B dit: à

D, avez vous transformé votre fortune en lingots? C’est toujours la valeur refuge malgré des fluctuations à la baisse, ce cours n’est il pas le seul à offrir une certaine stabilité. En ces temps infectés il nous faut plaindre les pauvres, les intermédiaires, les totalement démunis mais aussi les riches sui ne nous rateront pas à la première embellie.

Janssen J-J dit: à

(J. Ext, 1.04.2020 @ 9.43)
Ce matin, entendu cette remarque lumineuse de François Sureau, un type bien (je résume) : ce que je constate depuis 20 ans, c’est que, dans notre pays, les libertés fondamentales sont progressivement restreintes à mesure de la moindre capacité de l’État à pouvoir les faire respecter. (par ex : puisqu’on a décidé de diminuer le nombre des agents de forces de l’ordre et leur savoir-faire dans le domaine de le gestion des conflits sociaux, et vu qu’on ne peut plus revenir sur cette tendance, eh bien on préfère prendre le risque de la casse, et surtout diminuer les périmètres de la liberté de manifester au nom d’une prétendue sécurité, et surtout d’inscrire dans le droit commun la pérennité de cette restriction temporaire, plutôt que de chercher à restaurer les chemins de la liberté, après confinements et autres impératifs de restrictions temporaires), etc.

Et voilà ce qu’est devenue notre belle démocratie en lambeaux : -> toujours plus de prétendue sécurité ; toujours moins de libertés fondamentales réelles ; presque plus aucune fraternité.

Je pense souvent à nos erdéliens querelleurs, en ce moment de réflexivité sur soi-même, comme on dit, et d’inquiétude pour les personnels au front dans nos ehpad, alors que nous sommes bien à l’abri, passifs, derrière nos ordi. En quoi faisons-nous mentir ces tendances lourdes par nos propres comportements, et depuis nos nombreux bobards ? Où est passée notre fraternité ? Comment et chez quel.le erdélien.ne peut-on la pressentir et la percevoir au juste ? Voilà. J’ai quelques idées à ce sujet, mais je me garderai bien de les donner. On irait crier fissa à la démagogie. Ca va bien la tête, voui ?

B dit: à

Clopine, quel signe astral avare vous hérité là
Les sagittaires, en dépit de vos qualités, se mettent volontiers en avant, les autres passent après
Ils privilegient leur projet personnel sans se soucier du ressenti de l’entourage. Sagittaire au carré, je n’ose y penser! Ceci dit, je ne crois pas à l’astrologie , ce n’est pas une science, c’est une langue morte.

B dit: à

Avez pour avare. Ce n’est même pas le correcteur!?

Marie Sasseur dit: à

#alors que nous sommes bien à l’abri, passifs, derrière nos ordi. 

Apprends la conjugaison et mets cette phrase à la première personne, celle qui te concerne.

B dit: à

On comprend que le bénévolat fait son apparition. Associations nouvellement créées pour venir en aide aux nécessiteux.
Un peu de gratuité ne nuit pas.

raymond dit: à

Célébrons les anonymes

fièvre d’écrire

penché en avant
au bord de l’étouffement
j’envisage le vide à vivre
et l’horizon là-bas j’aimerais tant
l’apprivoiser du bout des lèvres
murmure pour le malheur
rivé dans la vallée fatale
le fièvre enfle avec l’ouest
ils tombent les amis les vivants
ma main ne les retient plus au globe
la terre est grave
je les tire par les bras les jambes
mais de l’écrire n’aide pas
la vie me contredit elle va elle va
le crescendo du virus fait boule de neige
en ce printemps fou de pâquerettes
nos paumes battent au crépuscule
luttant avec les cœurs qui s’en vont
et pendant que j’écris
des non nommés
à pleins bras
à corps perdus
affairés
donnent donnent donnent
pour d’autres heureux anonymes
qui finiront je le jure je l’écris
par retrouver leur souffle

renato dit: à

Un pari risqué : en reponse au refu de la Russie de s’aligner sur la position de l’Opec, « l’Arabie Saoudite a radicalement changé sa stratégie et décidé d’inonder la planète avec du pétrole à prix cassé ».

Pablo75 dit: à

@ Clopine

« Ce qui est dommage, c’est que j’ai sciemment menti […] je suis Verseau ascendant lion »

C’est tout ce que tu as trouvé comme réponse à mon post sur ton imprudence à juger quelque chose dont tu ignores tout? Un mensonge de plus (parce que, depuis des années, tu en as raconté des tonnes ici)?

Ceux qui sont nés comme toi un 15-XII-1955 sont Sagittaire, ma poule.

Et tu as dis souvent ici que tu es Sagittaire-Sagittaire. Un exemple:

« Un jour, je devais avoir 25 ans, une illuminée m’a dressé, ainsi, mon « thème astral ». Sagittaire ascendant sagittaire… »
Clopine dit: 24 juillet 2018 à 23 h 12 min

rose dit: à

Quelle horreur et quel temps perdu.
Chaque fois que je fais un pas vers vous y compris culinaire la suite est immanquablement déception’déception’déception.

Clopine dit: à
« Ce qui est dommage, c’est que j’ai sciemment menti. Non sur les prédictions du thème astral qui se sont toutes révélées fausses, mais parce que, pour de vrai je suis Verseau ascendant lion… Ca devrait aider D. et Pablo75 à relativiser mes déterminismes astraux, non ?

Ah non ?

Pffff….. »

Faites iech. Rien d’autre.

rose dit: à

Moi, je, rose Dupont de Nemours, je m’en prends plein la gueule mais je ne.mens jamais.
Mentir en mentant. On atteint des sommets.

Jazzi dit: à

Merci Bernard !

Bernard Pivot, de l’Académie Goncourt, chronique cette semaine « Le goût de la paresse », de Jacques Barozzi. Trente éloges de la paresse, par Kundera, Baudelaire, Perec, Sagan, Kessel…

« Le plus célèbre des confinés de tous les temps, Robinson Crusoé, n’est pas tombé dans l’oisiveté. Pour survivre, il a été dans l’obligation de faire travailler son imagination et ses bras. Il n’en est pas de même pour les deux milliards de personnes tenues de rester chez elles pour lutter contre la propagation du coronavirus. Hormis celles et ceux qui ont la possibilité de recourir au télétravail et les mères et pères de famille nombreuse, les autres sont plus ou moins confinés dans l’inaction. Cela est insupportable pour certains. D’autres, au contraire, s’en accommodent, découvrant les plaisirs du temps à meubler, du temps à laisser filer, du temps à perdre. Ils pénètrent dans le monde enchanté, jusqu’alors inaccessible pour eux, de la paresse.

Dans l’une des dernières livraisons de mon facteur, il y avait, fort opportunément, un petit livre intitulé Le Goût de la paresse. Avec gourmandise, je me suis jeté dessus. Je l’ai lu d’abord par curiosité, puis pour alimenter ma chronique du JDD. Les écrits sur la paresse d’une trentaine d’auteurs donnant à écrire à un trente et unième graphomane, voilà qui, par un singulier paradoxe, fait travail à la chaîne!

Bartleby est un confiné exemplaire qui résisterait à toutes les pandémies
Le sélectionneur des textes, Jacques Barozzi, a fait tous les métiers du monde pour ne pas gagner plus que de l’argent de poche. C’est un paresseux souvent contrarié. Il est peu probable que ce petit livre l’enrichisse. Mais il lui a donné l’occasion de rendre hommage à de grandes figures de la paresse : Gargantua, Oblomov, les beatniks, Vladimir et Estragon, les personnages d’En attendant Godot, de Samuel Beckett, l’écrivain égyptien de langue française Albert Cossery, qui traîna sa flemme et son talent à Saint-Germain-des-Prés jusqu’à l’âge de 94 ans, occupant pendant plus de soixante ans la chambre 78 de l’hôtel La Louisiane, rue de Seine.

Mais le plus doué de tous les paresseux est évidemment Bartleby, le fascinant personnage inventé par Melville. Scribe chez un notaire, il était un employé modèle jusqu’au jour où son patron lui a demandé de porter une lettre à la poste. « Je ne préférerais pas », lui a-t-il répondu. Il refusait courtoisement toute sollicitation, abandonnant en même temps son travail de copiste. Impossible de le faire décoller de l’étude, l’occupant jour et nuit, et opposant à toute suggestion, proposition, ordre son sempiternel « Je ne préférerais pas » (I would prefer not to). La vente de l’étude a-t-elle eu raison de l’entêtement de Bartleby? Pas sûr. Bartleby est un confiné exemplaire qui résisterait à toutes les pandémies.

Dans l’Antiquité gréco-romaine, la paresse était considérée comme une vertu nécessaire au bon équilibre psychologique des individus. La contemplation, écrit Sénèque, est le complément de l’action. Les Pères de l’Église n’étaient pas de cet avis. Un défaut, la paresse? Pis, un péché! Un péché capital! Un vice! Qui en entraîne beaucoup d’autres, en particulier la luxure. Les oisifs, les paresseux n’entreront pas au royaume des cieux et n’y goûteront pas les délices d’une nonchalance éternelle, enfin autorisée.

Les amoureux de la liberté – du corps notamment – n’ont pas tardé à réagir. Disposer de son temps et de sa personne est un droit naturel. Gendre et traducteur en français de Karl Marx, Paul Lafargue fit sensation en publiant Le Droit à la paresse. « La paresse a toujours été mon point fort, écrit Jerome K. Jerome, l’humoriste britannique de Trois Hommes sur un bateau. Je m’en fais une gloire, c’est un don. Et c’est un don rare. Certes il y a beaucoup de fainéants et de lambins, mais un authentique paresseux est une exception. » Qui pouvait penser que le très savant Bertrand Russell, Prix Nobel de littérature, homme politique engagé avec Sartre dans la dénonciation des crimes commis pendant la guerre du Vietnam, publierait un Éloge de l’oisiveté?

Jacques Barozzi nous propose des textes, souvent trop courts, hélas!, de Kundera (La Lenteur), Baudelaire, Patrick Besson (La Paresseuse), Dany Laferrière, Georges Perec (Un homme qui dort), Françoise Sagan, Denis Grozdanovitch (L’Art difficile de ne presque rien faire). Le plus inattendu de tous est l’écrivain, journaliste, grand voyageur Joseph Kessel, qu’on imagine mal confiné chez lui par un virus. Auteur de quelque quatre-vingts récits d’aventures vécues, il lance pourtant sans barguigner : « Il faut être paresseux résolument, sans pudeur ni regret, être paresseux comme d’autres sont opiomanes ou énergiques, il faut aussi la foi. »

Le goût de la paresse, Mercure de France, 120 pages, 8,20 euros. »

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « (J. Ext, 1.04.2020 @ 9.43)
Ce matin, entendu cette remarque lumineuse de François Sureau, un type bien (je résume) : ce que je constate depuis 20 ans, c’est que, dans notre pays, les libertés fondamentales sont progressivement restreintes à mesure de la moindre capacité de l’État à pouvoir les faire respecter. (par ex : puisqu’on a décidé de diminuer le nombre des agents de forces de l’ordre et leur savoir-faire dans le domaine de le gestion des conflits sociaux, et vu qu’on ne peut plus revenir sur cette tendance, eh bien on préfère prendre le risque de la casse, et surtout diminuer les périmètres de la liberté de manifester au nom d’une prétendue sécurité, et surtout d’inscrire dans le droit commun la pérennité de cette restriction temporaire, plutôt que de chercher à restaurer les chemins de la liberté, après confinements et autres impératifs de restrictions temporaires), etc. »

Oui, j’ai écouté cette intervention lumineuse sur France Inter. Il voit juste et dénonce ce qui doit être dénoncé.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

C’est pour quand « Le Goût du confinement? »

Jazzi dit: à

Je préfèrerais un « Goût des ruines », Pablo75 !

christiane dit: à

JJJ dit : « alors que nous sommes bien à l’abri, passifs, derrière nos ordi. »
Non, JJJ, pas « passifs ». Nous sommes liés par l’inquiétude à ceux que nous aimons et par l’attention à ceux qui souffrent de précarité, d’isolement ou l’inverse quand beaucoup partagent difficilement un espace exigu et par le partage à tous ceux qui dans les hôpitaux, ou en libéral, soignent, aident, rendent visite, transportent ceux qui en ont besoin.
Nous sommes liés à nos morts, aux familles endeuillées et aux vivants connus ou inconnus, aux anonymes comme l’écrit magnifiquement Raymond.
Je crois à ce partage par la pensée.
L’écriture aussi est un partage, celles des autres si bien partagée par Jazzi, ou personnelle.

Pablo75 dit: à

Ça existe « Le Goût de la solitude »?

et alii dit: à

Goût des ruines »bonne idée!
récemment je me rappelai que j’avais cassé un « marbre ruiniforme « de colère ;je l’avais offert à mon époux qui m’asticotait et j’ai attrapé ce « bijou » que j’aimais en le flanquant par terre
Le Marbre ruiniforme ou La paésine est un calcaire métamorphique que l’on trouve en Italie.

Les nombreuses fissures et les sels minéraux donnent un aspect ruiniforme à cette roche lorsqu’elle est polie.

On l’appelle encore « marbre de Toscane » ou « marbre de Florence ».

Jazzi dit: à

Non, Pablo75, est c’est un beau titre !

Nous avions laissé Fédal, dix ans, au manoir de la cour glacée, où il avait été relégué trois années auprès du roi Anagram’ 1er, afin d’apprendre la langue précieuse que ce dernier est le seul à parler. Quand soudain celui-ci mourut de plaisir…

Fédal le rêveur 10

« Une enveloppante neige d’hiver avait définitivement gommé toutes les voies d’accès au manoir. Désormais, le paysage environnant ressemblait à un désert glacé. Armé d’une boussole, Fédal partit d’un bon pas, en direction du Sud.
Très vite, il fut entièrement gelé et ne ressentit même plus les morsures du froid. Comme si son corps s’était détaché de lui. Il lui semblait être un pur esprit, flottant au-dessus de deux pieds étrangers.
Glissant sur la neige, bien au chaud dans ses pensées, Fédal marcha ainsi des jours et des jours. Il traversa la forêt infinie, puis des prairies illimitées. A l’approche du printemps, il atteignit les premiers champs de cultures. Avec les vignes, il vit la fin des dernières gelées. Sans ralentir son allure, il chemina ensuite le long des routes qui le menèrent de village en hameaux. Puis ce fut la longue succession des cités de banlieue. Enfin, à l’aube du dernier jour, il arriva à la porte de la ville.
 Epuisé et affamé, il s’écroula. »

et alii dit: à

Jean-Paul Debeaupuis, Société d’Histoire du Vésinet, septembre 2014

L’industrie des marbres onyx d’Algérie
fondée par Alphonse Pallu

Parmi les actifs de la société en commandite par action Alphonse Pallu & Cie, fondée à Paris le 14 juin 1858, figurent les biens apportés par Alphonse Pallu lui-même dont, en particulier « des carrières de marbre Onyx translucide d’Aïn-Tekbalet, appelées Bled Rekam, situées près de Tlemcen (Algérie). La maison construite sur les lieux pour l’exploitation de ces carrières. Tous les outils, machines et ustensiles servant à l’exploitation des carrières. Tous les terrains dans lesquels se trouvent les carrières. Tous les droits que pouvaient avoir le commanditaire dans toute autre carrière en Algérie. Et tous les marbres exploités ou en cour d’exploitation. Tel au surplus que le tout se poursuivait et comportait, activement et passivement, sans aucune exception ni réserve. » Puis, à l’alinéa suivant apparaît « une usine sise à Paris, rue Popincourt n°31 et 33, avec tous les bâtiments, terrains, machines, matériel et autres objets en dépendant, meubles ou immeubles par destination. »
D’autre part, sur la couverture des deux principaux ouvrages qu’Alphonse Pallu a fait paraître, La Souveraineté nationale et les réformes sociales (1871) et L’Education paternelle (1876), il se présente comme « le fondateur de l’industrie des marbres-onyx d’Algérie ».
Comment Pallu fut-il amené à s’intéresser à l’onyx ? On ne le sait. On mentionnera pour être exhaustif, que dans la région d’Algérie d’où l’on tire l’onyx, des mines de plomb argentifère étaient exploitées. Enfin, dans de nombreux ouvrages, guides, atlas, almanachs de cette époque, les auteurs s’étonnaient souvent que les richesses minérales de la nouvelle colonie d’Afrique du Nord ne soient pas davantage exploitées, l’onyx entre autres. [1, 2, 3, 4]. Il y avait des opportunités à saisir.

Les marbres onyx d’Algérie.

Reconnu et utilisé depuis l’Antiquité, l’onyx algérien est redécouvert vers 1848, par Jean Baptiste Del Monte (1822 – 1893), un marbrier de Carrare, lors de fouilles archéologiques. Attiré par des vestiges romains dans la région de Tlemcen, Del Monte retrouve par hasard, à 30 km au nord de Tlemcen, près de l’Aïn-Tekbalet (Aïn = source), des fragments d’onyx que les militaires utilisent pour remblayer le talus de la route de Tlemcen à Oran. Le lieu est appelé Bled Rekam par les autochtones c’est à dire le pays de marbre. Del Monte achète les anciennes carrières qu’il a remises à jour. [5] « Il l’acheta pour 60 francs ; les Arabes qui le lui vendirent le crurent un peu fou. Peu de temps après, la carrière était vendue pour 100,000 francs à un banquier de Paris, qui la céda lui-même, en 1855, à la Société Pallu » [6].
L’exploitation de la-carrière est peu laborieuse. Le marbre est à fleur de terre et on peut dire qu’on le ramassis plutôt qu’on ne l’extrait. Mais il est difficile à travailler, il a de fréquents défauts que sa transparence ne permet pas de dissimuler et il coûte cher à transporter à cause du défaut de route. Toutes ces causes maintiennent l’onyx à un prix très élevé. Les plus beaux marbres ordinaires coûtentf alors 1 500 frs le mètre cube et l’onyx 4 000 frs. Cependant la Russie, où l’industrie marbrière est peu développée et l’Angleterre, où elle n’existe pas, le recherchent alors de plus en plus. [7]
Le site de Bled Rekam est confié à la surveillance de la famille Rouche.
http://www.histoire-vesinet.org/marbres-onyx.htm

B dit: à

Renato, oui mais les analystes pensent que Poutine n’a pas pris sa décision à la légère. Les USA ne peuvent pas survivre à ce tarif et la Russie est elle aussi objet de sanctions. Il serait étonnant que Poutine accepte de négocier sans en tirer profit. Son intention était clairement de menacer la prospérité liée à l’extraction du pétrole de schiste ou bitumineux.

renato dit: à

Le paésine, el alii, est un calcaire métamorphique. Le nom vient du fait que l’on voit sur cette pierre des dessins qui tout en étant absolument naturels — solutions minéralisées de fer et de manganèse —, semblent être l’œuvre d’un peintre et simulent parfois un paysage. On le collectionne — je n’ai deux cent vingt exemplaires —.

B dit: à

Ça existe « Le Goût de la solitude »?

Si c’est ironique, faites un tour du côté de la création artistique ramenez nous les artistes qui ne peuvent se passer de compagnie et pour lesquels la solitude serait néfaste en dehors des collaborations musicales. Dans certains domaines néanmoins il y a interaction , question réponse, réajustements, modifications alors que autres ont besoin d’isolement quand même la matière est peuplée des autres, de ce qu’ils laissent en empreintes, apports, sentiments, situations.Les écrivains dans l’idée que j’en ai sont de ceux qui s’isolent.

Clopine dit: à

Rose, vous aussi, vous êtes sensible à l’astrologie, aux voyantes, au monde magique ?

Parce que je tente d’en parler avec légèreté, parce que je me moque un peu, vous voilà emplie de déception et de colère à mon égard..

Car je prétends ne pas en parler méchamment, vous savez, de cette foi d’autrui dans les astres, que je place à côté de toutes les autres croyances magiques d’explication du monde. Je rigole même avec, et pourtant, si vous pensez au mal que les superstitions et les religions causent à l’humanité et à la nature, il y aurait de quoi brandir les poings de la colère… Savez-vous que la recrudescence du covid-19 dans certains coins de Lombardie (je crois que c’est la Lombardie) a été due à un groupe d’évangélistes qui, sciemment, ont rompu la consigne d’isolement, parce que leur foi leur fait croire que la prière collective guérit les maladies. Ils se sont donc réunis, en douce, et quinze jours plus tard, hop, reflambée de l’épidémie, remalades infectés, et zou, le nombre de morts dans les Ephad qui regrimpe. Vous avez conscience de cela, Rose ?

Mais, malgré ce dernier tout petit exemple de ce que la superstition peut provoquer, on n’a pas le droit de tarabuster un peu les croyants ? Il faut absolument vénérer le discours, même si la science a démontré scientifiquement qu’il ne repose sur rien, des astrologues, au motif qu’il ne faut surtout pas heurter leur sensibilité ? je suis un monstre, parce que je joue un peu, là autour, juste histoire de voir jusqu’où l’irrationnel peut mener quelqu’un ?

je vous déçois sans cesse, Rose, parce que vous voudriez évoluer dans un monde où la délicatesse la plus extrême serait pratiquée, et où rien ne viendrait blesser autrui…

Mais d’abord, je suis bien persuadée que Pablo75 n’a pas cette sensibilité qui pourrait faire penser aux rougeurs virginales des jeunes filles du 19è siècle. Je crois même qu’il est un fier luron, ce Pablo75, et en tout cas, il sait manier la grosse caisse de l’humour ravageur, quand il le souhaite…

Et puis ensuite, je pourrais vous retourner le compliment, Rose. Car, à force de surréagir à la moindre de mes farces, vous êtes vous aussi décevante. Décevant dans votre incapacité à être légère, à – oh, je sais bien que c’est monstrueux m’enfin, tout de même- gentiment vous moquer , avec un peu d’humour c’est vrai.

Encore faut-il être capable de le sentir, cet humour. Et là comme ailleurs, il y a la bienséance et les habitus qui s’en mêlent… Florence Foresti, par exemple, est l’humoriste la plus talentueuse du moment, et la nature de son humour la situe dans l’exact sillage de Brétecher. Elles partagent ensemble la dérision, l’ironie, la mise à distance…

A voir la façon dont elle a été « étrillée » pour sa prestation pourtant exceptionnelle aux derniers Césars, c’est sûr, cela veut dire que l’humour ne plaît pas à tout le monde…

J’ai comme une tendance à penser que l’humour déplaît surtout quand il touche juste. Quand il désigne clairement ce que d’habitude, par courtoisie ou par indifférence, on laisse s’exprimer, même si, in fine, c’est dangereux…

Et puis, zut : franchement, même si mes propos peuvent paraître ceux d’une intolérante rationalistes et qu’ils vous déçoivent, alors, que dites-vous des dégelées qui me sont prodiguées ici ? Vous adressez-vous à leurs auteurs pour leur renvoyer leur violence à mon égard ?

Bref : natif du Sagittaire, attention aux flèches, certaines, parfois, pourront être décochées dans votre postérieur et vous faire mal au cul. Néanmoins, Saturne entrant dans le troisième décan devrait vous permettre d’appréhender avec votre enthousiasme habituel (ou votre monstrueuse intolérance, au choix) la période actuelle, que Mars indique comme devant se passer dans la fermeture des écoutilles de vos contemporains assoiffés de présages. Santé : prenez garde au foie.

Jazzi dit: à

Fédal le rêveur 11

« Le premier jour de l’été, Fédal sortit de l’hôpital, pratiquement rétabli.
Il n’avait pas un sou en poche mais, le cœur vaillant, il partit à la découverte de la ville en s’écriant : « A moi la liberté ! »
Sa boussole l’avait conduit à Ville-Grise, un des centres d’affaires parmi les plus courus de la planète. Cette prestigieuse mégapole était également un des hauts lieux que Fédal rêvait depuis toujours de visiter. Il n’avait encore jamais vu ce genre de ville où les hautes constructions abritent principalement des bureaux. A tous les coins de rue, on ne rencontrait que des marchés et des galeries commerciales. Les gens étaient essentiellement occupés à vendre ou à acheter, tandis que de grosses liasses de billets de banque passaient continuellement de main en main.
Pas moins de trois aéroports et six gares reliaient la cité au reste du monde.
V.-G., comme on disait, était une ville grise, certes, mais très riche, très belle et très peuplée. Un large fleuve la traversait en son centre. Elle comptait deux îles, une cinquantaine de ponts et était ceinte de sept collines. Monuments, musées, parcs et jardins publics y abondaient. Voitures particulières et transports en communs également.
« Ici, il est possible de se faire pas mal d’argent ! », pensa Fédal. « Mais que pourrais-je faire pour cela ? », se demanda-t-il inquiet.
A l’entrée d’un majestueux building, il avisa une plaque qui affirmait :

VOUS AVEZ FORCEMENT
QUELQUE CHOSE A VENDRE
NOUS PAYONS COMPTANT
VENEZ NOUS CONSULTER
SOFIMEG – 59ème ETAGE

La vue panoramique offerte depuis le bureau du directeur de la SOFIMEG était telle qu’on avait l’impression d’être dans un avion.
Assis sur le bord d’un profond fauteuil en cuir, au centre d’une salle aux chaudes boiseries, Fédal, intimidé, faisait face maintenant à un petit homme ventru, en costume gris trois pièces.
Auparavant, il avait été brièvement auditionné par un conseiller de la société qui, à sa grande surprise, l’avait immédiatement conduit auprès du directeur. Comme si Fédal représentait un cas particulièrement intéressant.
Après quelques phrases échangées en aparté avec son collaborateur, celui-ci reprit l’interrogatoire :

– On me dit que vous rêvez ?
– Oui.
– Et vous rêvez souvent ?
– Tout le temps, aussi bien en dormant qu’éveillé.
– Depuis longtemps ?
– Depuis toujours.
– Vous disposez donc d’un stock important ?
– Un stock ? ?
– Oui, tous les rêves que vous avez emmagasinés depuis des années ?
– Ah oui ! Cela doit bien faire des milliers et des milliers depuis.
– Mais est-ce que vous pouvez vous les rappeler ?
– En gros, oui. Il m’arrive souvent de refaire les mêmes rêves, avec des variantes plus ou moins sensibles toutefois.
-Fort bien !
–  ! ! ! ! !

Bien que depuis plus d’un an Fédal ne s’étonnât plus de rien, il resta fort perplexe devant le fait que, pour la première fois de sa vie, quelqu’un le félicitait de…rêver ! L’homme d’affaire conclut :

Eh bien tout cela nous intéresse au plus haut point. Nous sommes prêts à payer à son juste prix une si abondante matière première.

Tandis qu’il préparait un chèque, le directeur sonna sa secrétaire. Celle-ci fut chargée de prendre en sténo les rêves que Fédal devait lui conter, à raison de trente séances de quatre heures par jour.
A l’issue de la première audition qui eut lieu le jour même, Fédal constata, au tarif perçu en échange, qu’il serait bientôt…millionnaire !

Sa mère allait bientôt pouvoir être fière de lui.
Pouvait-on imaginer que l’activité onirique se révèlerait si lucrative !
Fédal, pour sa part, ne s’en étonnait pas outre mesure : rêver lui avait toujours semblé l’activité la plus précieuse au monde. En tous les cas, le rêve lui paraissait aussi nécessaire pour vivre que l’air qu’on respire ou l’eau dont on s’abreuve. Mais jusqu’alors son entourage n’avait jamais partagé ce point de vue.
Désormais la situation allait changer. Il ne serait plus considéré comme un fils ingrat et paresseux, mais plutôt comme un enfant génial qui a remarquablement réussi. Pensez, millionnaire à onze ans ! Et cela grâce à son seul « travail ». »

et alii dit: à

renato, mettez de vos paesine sur la toile (avec ou non un petit texte)je me doutais bien qu’il y avait des collectionneurs:ça porte aux rêveries; je les adore

Phil dit: à

Merci Renato, les disputes à coups de marbre paésine gagnent en relief.
François Sureau gauchise sans vergogne. Pour sa punition, qu’il ponde un éloge funèbre de Henri Tincq, plus utile à la postérité que ses défenses de fausses libertés.

Jazzi dit: à

« alors, que dites-vous des dégelées qui me sont prodiguées ici ? »

Le goût des larmes amères de Clopine von Bray !

B dit: à

Le goût des larmes amères de Clopine von Bray

Les larmes d’Eros, assurément.

Pablo75 dit: à

Quelle politique aurait pu faire Clopine!

Elle avait tout pour réussir dans ce domaine notre « féministe révolutionnaire écologiste altermondialiste un tantinet intellectuelle » : facilité d’expression, énergie pour des papotages infinis, goût de la manipulation et l’enfumage, foi profonde en ses propres mensonges, cuir très épais face aux disqualifications, insultes et autres outrages, obstination et entêtement dans ses convictions, goût des idées simplistes et des solutions bêtes, très haute idée d’elle-même qui la protège de la violence des critiques, exhibitionnisme, optimisme, naïveté de penser que le militantisme sert à quelque chose d’autre qu’à perdre son temps, ego exagérément surdimensionné, croyance inébranlable que ceux qui la lisent sont de cons incapables de voir son manège, etc, etc…

Pablo75 dit: à

…des cons…

Alexia Neuhoff dit: à

Une petite réflexion sur le « Discours d’Angers » du président de la République. J’écris « Discours d’Angers » avec majuscules et guillemets pour en souligner la solennité, pour hisser cette déclaration au niveau de celles qui ont marqué l’Histoire, après Bonaparte aux portes du Caire, De Gaulle ou Churchill le 18 juin 40.

Qu’a déclaré notre président de si puissant que cela mérite d’être gravé dans le marbre ?

« Mais notre priorité, aujourd’hui, est de produire davantage en France. Et de produire davantage en Europe. Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne. » Il a aussi assuré « qu’il avait toujours été sur cette ligne », ce qui n’avait sauté aux yeux de personne mais, foin des polémiques, on ne retiendra pas cette petite menterie ou hâblerie, ce léger emportement de tribune.

Il m’est revenu en mémoire un autre discours, prononcé par un de ses prédécesseurs, dans un temps également calamiteux. Celui de Nicolas Sarkozy, à Toulon, le 25 septembre 2008, en pleine crise financière mondiale. Des paroles fortes, au chevet d’un capitalisme délirant, diagnostic lumineux, traitement de choc avisé. Extrait de l’ordonnance : « Il faut un nouvel équilibre entre l’Etat et le marché, alors que partout dans le monde les pouvoirs publics sont obligés d’intervenir pour sauver le système bancaire de l’effondrement. Un nouveau rapport doit s’instaurer entre l’économie et la politique à travers la mise en chantier de nouvelles réglementations. L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini. Le laissez-faire, c’est fini. Le marché qui a toujours raison, c’est fini. Il faut tirer les leçons de la crise pour qu’elle ne se reproduise pas. Nous venons de passer à deux doigts de la catastrophe, on ne peut pas prendre le risque de recommencer. »

Oui, je sais, le traitement n’a pas du tout fonctionné. Le patient ne s’est pas calmé, il a continué de délirer de plus belle. Soit que le médecin, impuissant, a fini par baisser les bras, soit que la folie était incurable. Il reste un discours vigoureux, une analyse pertinente, un bel acte de foi, un engagement généreux, des paroles, c’est-à-dire des bruits comme disait Claudel.

Le jour d’après a ressemblé au jour d’avant. Alors, ne nous précipitons pas sur nos burins et notre bloc de marbre vierge pour y inscrire les belles promesses du discours d’Angers.

B dit: à

Clopine, vous méritez une médaille, je ne sais si traitée comme il vous traite je serais capable de répondre, résister, rester calme et polie face à l’odieux ridicule Chaloux par exemple ( et ses amis suivistes). Rien que pour cela, pas toujours pour vos convictions, vos affirmations, recevez ma sympathie.

Janssen J-J dit: à

@ Ch. et AMS

« passifs devant notre ordi » (sauf AMS, bien sûr… A raison, mon « nous » signifiait un « je »).
En réalité, je faisais directement allusion, Ch., – puisque vous l’avez également écouté- à F. Sureau qui a employé cet adjectif ense l’appliquant à lui-même pour rendre hommage par contraste au directeur -qui ne ferait jamais la Une-, de l’Ehpad de son père, en rappelant qu’il y avait deux sortes de confinés : ceux qui faisaient un boulot anonyme exemplaire « sur le front », et ceux qui, devant rester confinés, étaient moins confrontés à ce défi (genre télétravail)… Point barre.
Comme par hasard, cela n’a pas été compris, et vous-même, Ch., ne souhaitez pas vous reconnaître ou identifier à ce qualificatif de passivité. Soit. Je vous comprends.
Ai-je néanmoins proféré un « mensonge » à l’égard de l’erdélie, si je me suis plutôt reconnu dans ce terme de « passifs devant l’ordi », plutôt que de raconter ce que je fais « sur le front », quand je n’y suis pas ?…
AMS a-t-elle, par contraste, dit sa « vérité » en nous faisant croire qu’elle n’est jamais devant son ordi ou son smart, alors qu’elle réagit au 1/4 de poil à la moindre de mes interventions ?… En effet, on ne saurait assimiler cette pulsion de réactivité à de la passivité. So what, grande moraliste !!! On risque pas d’évoluer des ronces avec une créature pareille. Retombons alors dans le seul langage qui lui plaise : COGNASSE INDIGNE et INDECROTTAB’ de terzoune… vas donc nettoyer les chiottes de ton ehpad, on parlera plus tard de ton job au front ! Quant à tes leçons d’orthographe, franchement… Merci pour les ratés de ton correcteur ACTIF !, tu peux leur tirer la chiasse, hein ? voui ? meuh-meuh…, ô la vilaine pouffe !).

(JE ME FORCE, notez bien, ET SENS QUE J’SUIS PAS TRES BON SUR CE COUP-LA)… C’est juste pour apprécier le rebond… On va voir…

et alii dit: à

renato,n’oubliez pas :
C’est en 1957 que la BBC a réalisé le plus gros canular de son histoire (qu’elle affiche fièrement sur son site). Selon elle, il s’agit du premier canular créé à l’aide d’un média télévisé.

Après la diffusion d’un documentaire intitulé « Panorama » sur la récolte annuelle de spaghettis d’une famille suisse, de nombreux téléspectateurs se sont posé des questions. Le documentaire, habituellement sérieux, présentait des femmes en train de cueillir des spaghettis sur un arbre avant de les sécher au soleil. Le narrateur, Richard Dimbleby, explique que les brins de spaghettis ont toujours la même longueur grâce au travail acharné des producteurs.

B dit: à

Avec tout ce temps, c’est une super occase pour renouveler le papier peint. En sont proposées de nouvelles versions. Que vivent les lés. En version unique , elles correspondent au format RdL, sinon les carrés vastes s’approchent du tableau. Quoiqu’il en soit, heureuse initiative des décorateurs qui ont su insuffler une nouvelle vie à cet élément tombé en désuétude au profit d’enduits, de peintures et autres matériaux quand n’est pas laissée apparente le matériau brut, brique, pierre, béton, bois.

Janssen J-J dit: à

@ Phil /// (François Sureau gauchise sans vergogne). Vous pensez vraiment ce que vous dites au sujet de cet admirable avocat, de tendance politique royaliste ? Vous me décevez vraiment, hélas.

Phil dit: à

dear JJJ, pensais plutôt à votre oraison funèbre par dessus la jupe de Henri Tincq, certes..loi du pingpong, hélas, depuis l’invasion du prestigieux blog par les aliénées.

Jazzi dit: à

« Oui, je sais, le traitement n’a pas du tout fonctionné. Le patient ne s’est pas calmé, il a continué de délirer de plus belle. »

Certes, Alexia Neuhoff, mais il faut se souvenir que Sarkozy a été remplacé par Hollande, qui disait que son pire ennemi était la Finance.
On a vu le résultat !

Pablo75 dit: à

Prix de la Découverte Intellectuelle de l’Année décerné par l’Institut La Palice de la Pensée Politique à… Alexia Neuhoff, la Christophe Colomb du blog, pour sa révélation ahurissante, obtenue après des efforts de réflexion surhumains, et fondamentale pour l’avenir de l’humanité: les politiques mentent !!!

bouguereau dit: à

hallons alesquia..tu vas pas tlaisser abatte..pédro y’est plétement afrenchézado..y mange du chorizo dolché mainant..passarane et re passarane que bonne clopine..hllons! c’est pas camerone qu’il aurait dit serdgio

bouguereau dit: à

‘l’astrologie ne ment pas’..hon dirait du kabloom plein de stout et de çamuelle béquette

bouguereau dit: à

le gout de la phynance..ça c’est hune idée baroz

bouguereau dit: à

l’odieux ridicule Chaloux par exemple ( et ses amis suivistes)

huuuuurkurkurkurk!

Clopine dit: à

Jazzi, parfois, tes réactions me sont étrangères : m’attribuer, même à la sauce rurale, quelque chose à voir avec Petra Von Kant ?

Je rappelle le sujet de ces « larmes amères » :

 » Une femme de la grande bourgeoisie, créatrice de mode, vit une passion douloureuse avec une jeune femme de condition plus modeste, Karin, qui rêve de devenir mannequin. »

Bon, ben je ne vois pas le rapport. D’autant que je ne pleure certes pas !

Bravo cependant à toi d’avoir ainsi éveillé l’intérêt de Pivot. C’est un plus, exactement (si tu me permets l’expression…) comme le beurre, dans les épinards !

B., merci vraiment, je n’oublierai pas votre soutien. Mais faites attention à vous, ici, le ricochet est également un sport de combat, le catalogage une passion, et je m’en voudrais de vous voir blessée à cause de moi !

Petit Rappel dit: à

L Astrologie a trouvé son Grand Inquisiteur. ça ne manque pas de sel…

MC

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à

l’odieux ridicule Chaloux par exemple ( et ses amis suivistes)

huuuuurkurkurkurk!

Quand ça sort d’une camisole mitée pour tomber dans une fosse d’aisance, c’est moi qui fait :

HURKHURKHURK!

Hurkhurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Je tombe des nues : j’avais toujours cru que l’Horoscopoclopine était mouche-à-bœufs ascendant bulot.

Jazzi dit: à

« le gout de la phynance »

Je préfèrerais le goût de la bite, le boug.
Je l’ai proposé à mon éditrice, qui ne m’a jamais répondu !

Chaloux dit: à

qui fais…

Pauvre bout mol, la récompense du facteur ce n’est plus que trois fois par semaine…

Hurkhurkhurk!

B dit: à

Chaloux. Il existe vraisemblablement un diagnostic me concernant qui ne peut hélas rien contre les grands maniaques dont vous êtes, psychopathe intégré, riche et célèbre mais psychopathe tout de même.

rose dit: à

Quand on en tient une couche épaisse, de l’ordre de la tartine, qui tombe systématiquement côté confiture, normal que l’on se serre les coudes.
Avec Chaloux, au moinssse, y a l’intelligence.

B dit: à

Rose, c’est un gros con et l’intelligence n’a rien à voir avec ce genre de mentalité.

et alii dit: à

ATTENTION, RENATO, vous allez devoir nous inviter après le confinement;que proposez vous comme dessert?
pas de tranche napolitaine SVP

Chaloux dit: à

Ne vous fâchez pas pour ça : mon intelligence -ou son absence- est un point de détail, comme dirait l’autre. Quelle importance?… D’ailleurs « chaque jour, j’accorde moins d’importance à l’intelligence ».

B dit: à

Dommage avec votre obsession sexuelle plus quelque argent c’est là tout ce que je vous vois , pas forcément admirable.

et alii dit: à

NICOLAS, J’Ai lu le papier, mais quelle idée de choisir en image celle qu’on appela « la madone » enfin soit!

Brinqueballe dit: à

Oui, j’ai écouté cette intervention lumineuse sur France Inter. Il voit juste et dénonce ce qui doit être dénoncé.

Ce blog a trente six chandelles!

01 04 2020 à 13 h 18

Jazzi dit: à

Vous n’aimez pas la glace, et alii ?

« C’est quoi la tranche napolitaine ?

La tranche napolitaine est un dessert glacé dans lequel on place côte à côte des tranches de glace de parfums différents, les plus courants étant la vanille, le chocolat et la fraise.

Ça vient d’où ?

Pas de Naples, mais des États-Unis ! Dans les années 1870, les immigrants venus d’Italie font découvrir à l’Amérique leurs succulentes glaces, dont le spumone, qui mêle des mousses glacées de parfums différents, parfois agrémentées de fruits confits et de noix. Les Napolitains tentent d’imposer les couleurs de leur drapeau : l’amande pour la couleur verte, la vanille pour le jaune, et la cerise pour le rouge. Mais le trio vanille chocolat fraise finit par s’imposer pour ce dessert appelé aussi « harlequin ice cream » aux États-Unis. »

Chaloux dit: à

Pablo75 dit: à

Quelle politique aurait pu faire Clopine!

Elle avait tout pour réussir.

Excellent portrait.

B dit: à

Remette à sa place anterieure exacte ce qui a pu être bougé.

B dit: à

Remettre.

Chaloux dit: à

Sureau excellent, comme d’habitude. Un pilier de la république.

A essayer cette recette de pâtes. Reste à trouver les Tonarelli…

Jazzi dit: à

goûté…

OZYMANDIAS dit: à

Le Bouguereau qui cause comme un malotru de chez Francis Carco et qui propose « La bite à Dudule » à Clopine !!!
Quelle poésie ! Quel romantisme !
Sacré Bougou !

et alii dit: à

j’aime les plombières ! mais après une torta margherita ,bien sur

Janssen J-J dit: à

suis vraiment agassé que chalumeau soye quasi-tjs OK avec moi sur le plan de « orientations politiques », alors que c’est mon pire ennemi intime. Ignore si je vas finir par l’estimer. L’me f’rait mal aux seins. Préférerais m’fâcher pour de bon avec sa grosse sa Soeur et sa grosse Epouze.
Quant à CT, non je me sens pas d’en faire une bourrique émissaire. Elle ment coma respire, certes, mais comme elle oublie au fur et à mesure, on peut pas lui en vouloir et lui mett’ tout l’temps sous l’nez des captures d’écran. Un procédé sale et lâche, entre nous. Vraiment très petit, dirions nouk. Pas vrai, Mostafa ?

Nicolas dit: à

C’est marrant la titraille entre guillemets de ce papier qui ne reprend pas les propos de l’interviewé stricto sensu https://www.lexpressiondz.com/culture/la-laicite-ne-rime-pas-avec-atheisme-323149?__cf_chl_jschl_tk__=e00289968af6dbef13408b470645085ab2a2ff87-1585741168-0-AUYMHLLLZJsAX7jmk7z6GA8Dp9-_IODgACyZ8KC5rkn3lP7v48AQFl1VOFfGFVi8J2bghU47toSTMmIzXL7kZcbbgZPkprsm_0xbFjSHFCe3sr_VOi3RRZPveEMLE1OJfGeM2yMzgQ_5J8UabMGe_AWiUSWEUqAvE4onrXgH7Xn1pVxvF3LagT19gOyMsaeyUOPGF096Gq-kZjLnOXF1sI1B2fPSe9wQqViKh7lISmV0kDh6w1l_MbrtyySnLZKCd-DmZcEBNboegZhqMlBtyHUDEhj-p94CPgGrrtowXp3d_0sPZFPhVYEdbw9A_YT6xQ78E5oVXN7Hj8aRjfp_bEg

Nicolas dit: à

Je lis Un jour, le crime de Pontalis « Ce dieu-là ne pardonne pas. Il provoque le Déluge, il ordonnera à Abraham de sacrifier son fils. Il affirme sa souveraineté en châtiant encore et encore ceux qui l’ont offensé en ne respectant pas ses commandements. Ce dieu-là est un dieu vengeur, un grand criminel. Puisqu’il me maudit, je me venge à mon tour en me détournant de lui. »

Janssen J-J dit: à

@ votre oraison funèbre par dessus la jupe de Henri Tincq

Excuses, dirfilon, si ai blessé votre sensibilité vaticagnesque. Cela dit, ne me prenez pas pour l’Aigle de Meaux non plus. Le Bossu (hé hé !) de Paulo Féval me suffirait amplement la comparaison…
Hurkk hurkt, comme tout le monde se tape les côtes icite, pour ricaner 1 brin… c passion-triste !

renato dit: à

Chaloux, si vous ne trouvez pas les tornelli ou tonnarelli et vous n’avez pas le temps de les faire chez vous, vous pouvez essayer avec des bucatini ou des spaghettoni — n° 8 —.

Marie Sasseur dit: à

Maurice , le keuf, diagonal et cie, comme un certain nombre ici tu as fini par gagner ma reconnaissance.
Tu es sur ma black-list et disparais de mon champ de lecture.
A toi de voir si tu perds encore ton temps passif à phagocyter un espace qui ne t’appartient pas pour tes inepties de boursouflé, auquel cas : grand bien te fasse.
Next.

Brinqueballe dit: à

C’est mou là-dessous.

01 04 2020 vers 14 h 47.

renato dit: à

Relu The Purple Cloud, il y est question de la quasi-extinction de l’humanité par un nuage toxique.
Construction intéressante (sur le modelé de Gordon Pym) : l’auteur, donne la parole à un narrateur (anonyme) qui prétend avoir reçu d’un ami les cahiers écrits par un médium capable de contacter les âmes du passé et du futur :
— l’auteur dit:
— que le narrateur dit:
— que l’ami du narrateur dit:
— que le médium dit:
— ce que le protagoniste de l’histoire, à son tour narrateur, dit.

B dit: à

Au delà de six lignes votre ticket n’est plus valable. En periode de confinement, va t on observer un épaississement des traits qui ouvriront sur une science des personnalités, elles même révélant les pathologies dont certains sont les porteurs sains. Un psy me disait alors qu’il souhaitait ma clientèle dans sa patientele que nombre de personnes atteintes à différents degrés se refusaient au suivi psychiatrique, n’objectivant pas ou reniant le mal dont elle souffre. Je ne lui ai pas dit mais j’ai pensé : qu’il aille se faire tâter.

B dit: à

Ouvrira, elles souffrent. Pb d’attention, je vais manger du poisson.excusez moi.

et alii dit: à

j’ai dit le pied
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et alii dit: à

son pied
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Alexia Neuhoff dit: à

Pourquoi Pablo75 est-il du signe du Poisson ? Parce qu’avec lui, en dépit du jour ou du mois, on reste au 1er Avril. Bromas pesadas.

Phil dit: à

tout paésine qu’il soit, casser son marbre a de la conséquence.
mieux valait la dispute en spaghettoni numéro 8

et alii dit: à

Clopine, on va l’enlever en hélicloptère, puis on la mettra dans une héliclopterrine d’ascendant warhol pour son confinement rationnel

Pablo75 dit: à

Alexia Neuhoff a un côté élégant (le pseudo, l’orthographe, la pensée politiquement ultra-correcte, les phrases impeccablement alignées), bien propre sur elle, ne s’abaissant jamais à l’insulte, conservant toujours dans les dialogues une distance toute british. Je l’imagine très bien habillée, style Gauche Caviar Germanopratine, 45-50 ans, l’air d’une prof sévère et réservée, célibataire, timide, naïve, ironique quand elle est en confiance… Capricorne? Vierge?

B dit: à

Bélier Pablo comme vous. Sauf si la personne de sui je tiens l’info metaphorisait.

bouguereau dit: à

Je l’imagine

..what else pédro

B dit: à

Ou, possible, si l’association était erronée.

bouguereau dit: à

en espania le 1er havril c’est l’jour des hânes alesquia..

bouguereau dit: à

propose « La bite à Dudule » à Clopine !!!

..une femme politique ne propose pas..elle veut..copèrenique unpeu homme à tête plate

bouguereau dit: à

la titraille entre guillemets de ce papier qui ne reprend pas les propos de l’interviewé stricto sensu

tu pointes là un sujet maous..la mercatique des marchands de papier..papier étant un euphémisme du taïgueur qu’il dirait jcvd..dans ses meilleurs jours attation

bouguereau dit: à

— l’auteur dit:
— que le narrateur dit:
— que l’ami du narrateur dit:
— que le médium dit:
— ce que le protagoniste de l’histoire, à son tour narrateur, dit.

c’est pas beau d’rapporter qu’il dirait dédé

bouguereau dit: à

Puisqu’il me maudit, je me venge à mon tour en me détournant de lui

c’est fouetter la mer..je crois plutôt que les ‘libres penseurs’ en général ont été hutilitariss..à quoi sert il..rend il le monde meilleur..et total du finiche ses fidèles ne sont il pas plus hutilitariss que moi etc..

Janssen J-J dit: à

blacklisté dans le dkwb d’Anne-Do-Mali-Brandt ! Quelle recognoissance !… La voilà fraiche en vidéoprotection, mauricette la keufette ! Comment ça Terzoune ??? messa, c était du temps des journées passées dans les branches entières, l’Boug. Faut r’monter dans l’tiempo. T pu dans l’coup, papy !

Nicolas dit: à

M’enfin, évidement que ça sert! A donner des réponses à des questions qui n’en n’ont pas. Et in fine – « Qu’est ce qui pousse au crime ? J’espérais que, parvenu à la fin de mon périple, j’aurais trouvé la réponse; or l’interrogation demeure. » – l’honnêteté est sans doute plus utile mais moins appréciable.

VANEL dit: à

Mes commentaires ne paraissent pas. Quels critères sont à respecter pour participer ?merci.

et alii dit: à

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Tags
SDF, Précarité, Vulnérabilité, Travail, Social, Confinement, Inégalités, Inégalité, Covid-19, Virus, Épidémie, Guillaume Le Blanc, Isabelle Coutant

« Restez chez vous » : cette injonction n’a pas le même sens selon que l’on vit en couple dans un loft ou à six dans un T2, selon que l’on peut profiter d’une résidence secondaire à la campagne ou que l’on est confiné entre les quatre murs de son studio urbain, selon que l’on peut télé-travailler ou que l’on est forcé d’assurer une livraison ou un chantier. Elle n’a même aucun sens quand on n’a pas de toit.

L’annonce du confinement, Sergueï l’a accueillie avec un haussement d’épaules. Depuis « un bout de temps » qu’il fait la manche à l’angle de la rue des Martyrs et de la rue Victor-Massé dans le IXe arrondissement de Paris, il ne voit pas bien comment respecter l’ordre du gouvernement sans mettre en danger sa propre survie. C’est que les passants, soudainement, sont devenus beaucoup plus généreux et bienveillants. Rares sont ceux qui n’accordent pas au moins un sourire, laissent une pièce, voire proposent de faire quelques courses. « Les gens me remarquent », note Sergueï, un brin amusé. Une façon pudique de souligner qu’il y a encore quelques jours, la plupart lui marchaient presque dessus.

À présent que les rues des grandes villes se sont vidées, difficile de les ignorer. On a beaucoup ri de ses joggeurs qui semblent soudainement jaillir du bitume comme auparavant les marchands de parapluie à la moindre goutte d’eau tombée du ciel. Désormais ne restent que ceux qui courent… et ceux qui font du sur-place, faute de chez-soi où aller. Leur présence bien visible atteste d’une chose : « Comme d’habitude, les sans-abris, les plus fragiles, ont été les grands oubliés », déplore Frédérique Kaba, directrice des missions sociales à la Fondation Abbé Pierre. Une forme de déni qui va jusqu’à la verbalisation de certains d’entre eux, parfois devant des bénévoles de la Fondation. Sergueï, lui, a eu de la chance : « Le flic était de bonne humeur. »

“La prise en compte des personnes à la rue dans les mesures de confinement a été à la hauteur de la représentation de la pauvreté en France. Ce n’était vraiment pas une priorité”
Frédérique Kaba, directrice des missions sociales à la Fondation Abbé Pierre
Dès le 18 mars, la plupart des associations ont dû se réorganiser dans l’urgence et imaginer des solutions qui ne mettent en danger ni les bénévoles, souvent âgés, ni ceux à qui ils apportent de l’aide. Une fois les accueils de jour et les banques alimentaires fermées, que faire ? « Nous avons notamment mis en place la distribution de tickets service financés par des dons, qui permettent d’acheter non seulement de l’alimentation mais aussi des produits d’hygiène », détaille Frédérique Kaba. Mais la mise à l’abri reste difficile. Si elle salue l’initiative du groupe Accor qui a permis la mise à disposition de mille chambres d’hôtel à Paris, elle note toutefois que cela est loin de régler le problème. « On a affaire à des personnes dont la sociabilité est uniquement liée à la rue. Si vous les confinez dans une chambre de 15 mètres carrés, ils n’auront aucun moyen de garder le contact avec leurs amis via les réseaux sociaux. Pas d’apéro FaceTime ou d’abonnement Netflix pour eux ! Il y a un vrai risque de décompensation physique et psychique », explique Frédérique Kaba. Dans un soupir, la responsable associative conclut que « la prise en compte des personnes à la rue dans les mesures de confinement a été à la hauteur de la représentation de la pauvreté en France. Ce n’était vraiment pas une priorité ».

Distinguer précarité et vulnérabilité
Pour le philosophe Guillaume le Blanc, cela n’a rien d’étonnant. L’auteur de Vies ordinaires, vies précaires (Seuil, 2007) et de Que faire de notre vulnérabilité ? (Bayard, 2011) estime que « la panique des réponses politiques à cet impensé que sont les vies des plus fragiles » est le signe que « la pandémie restitue à tous le refoulé de la vulnérabilité ». Dans ses ouvrages, Guillaume le Blanc distingue la précarité de la vulnérabilité en soulignant que la première est une construction sociale quand la vulnérabilité est une donnée naturelle de l’existence, communément partagée par tous les êtres vivants : « Nous sommes à peu près tous exposés, de façon égale, à la blessure – au virus, dans notre cas. Personne ne peut se dire inatteignable, même les plus jeunes. » De cette expérience commune, nous avons toutefois une perception très différente, selon nos conditions sociales notamment. « Une certaine aisance sociale, comme le fait d’avoir un revenu stable et confortable, peut aller de pair avec un sentiment d’invulnérabilité. Le regard porté sur la vulnérabilité d’autrui s’en trouve alors modifié, biaisé – de là le discours sur la responsabilité personnelle des pauvres. À vrai dire, ce sentiment persiste d’autant mieux qu’on ne se trouve pas confronté à des situations opposées, à un homme qui fait la manche, par exemple, décrit le philosophe. D’ordinaire nous regardons à peine les sans-abri. Un trottoir où se croisent des centaines de personnes rend possible cette invisibilisation. Une fois que ces passants ont disparu, difficile de faire fi de leur présence, la mise à distance est annulée. »

“La nouvelle précarité, c’est l’impossibilité d’être dedans, d’être confiné, avec comme revers l’obligation parfois d’être dehors, voire l’enrôlement de force dans cette ‘guerre’ contre le virus”
Guillaume le Blanc, philosophe
De cette situation découle une définition nouvelle de la précarité. Conçue d’abord comme l’absence de certaines propriétés sociales nécessaires à l’existence comme le logement, la possibilité de se nourrir ou de se soigner – « on vit une vie précaire à partir du moment où l’une de ces propriétés essentielles nous est retirée » –, Guillaume le Blanc l’envisage ces jours-ci comme « l’impossibilité d’être dedans, d’être confiné, avec comme revers l’obligation parfois d’être dehors, voire l’enrôlement de force dans cette “guerre” contre le virus ». Il y a ces familles qui tiennent difficilement à plusieurs dans de petits appartements, où il est acrobatique d’étudier dans la même pièce que le petit dernier qui discute au téléphone ou regarde la télévision. Ou ces femmes pour qui la cohabitation avec un conjoint violent devient d’autant plus menaçante qu’elle s’étend à des journées entières sans possibilité d’échappatoire – une hausse de 32% des violences conjugales a d’ailleurs été constatée depuis le 17 mars. Ou encore ces professions d’ordinaire peu médiatisées, et dont l’importance est dramatiquement mise en valeur par le Covid-19 : personnel hospitalier, mais aussi caissiers, éboueurs, livreurs… « Les métiers du soin, du care, apparaissent dans toute leur nécessité alors même qu’ils sont souvent les plus précaires et les plus mal rémunérés. L’architecture invisible de nos sociétés se révèle dans une lumière nouvelle et crue. On passe d’une guerre économique, où il s’agit de booster la croissance au prix de l’effacement du secteur du care, à une guerre biologique dont ce secteur est l’un des indispensables combattants », résume Guillaume le Blanc.

Selon lui, nous vivons un retour brutal du biologique, très différent du « biopouvoir » théorisé par Michel Foucault, qui s’intéresse plutôt à la normalisation des corps par le pouvoir politique : « On a longtemps abordé la politique comme l’art de définir la vie bonne et d’organiser la vie en commun. Mais là nous retournons à quelque chose de bien plus archaïque : la survie des populations, qui dépend du bon état des hôpitaux et de la possibilité de garder les supermarchés ouverts. Ces dernières années, la suppression de milliers de lits en centres hospitaliers est bien le marqueur de cet effacement du biologique dans les politiques publiques. »

La hiérarchisation des héroïsmes
Les professions liées au care sont désormais héroïsées. Mais, ironiquement, cela va avec une peur croissante d’exercer son métier et des conditions de travail pas toujours sûres. À Mulhouse, le président de la République évoque le 25 mars dernier « le premier soignant tombé » , comme on louerait la mémoire d’un soldat, et remercie « tous les autres », soit « les femmes et les hommes qui transportent, qui hébergent, qui dépannent, qui nettoient, qui réparent. Ce sont nos agriculteurs, ce sont l’ensemble des femmes et des hommes qui sont dans le secteur de l’alimentation, des commerces de première nécessité, ce sont nos livreurs, nos caissiers et nos caissières, c’est tout ce peuple travailleur de France qui se bat, qui, je le sais, parfois, est angoissé, souvent pour eux-mêmes et leurs familles, mais permet au pays de vivre. » Attention toutefois au risque de « hiérarchisation des héroïsmes », prévient Guillaume le Blanc : « Au sein de ce nouveau groupe valorisé de héros du quotidien, le sanitaire a des chances de l’emporter, à la longue, sur le social.
https://www.philomag.com/lactu/les-nouvelles-fractures-sociales-42960?utm_source=Philosophie+magazi

bouguereau dit: à

Faut r’monter dans l’tiempo. T pu dans l’coup, papy !

c’est dans l’article qu’il en est question mon couillon..vite et mal comme dab

D. dit: à

Quand vous citez un texte sans doute faudrait -il le placer entre guillemets, et alii.

bouguereau dit: à

M’enfin, évidement que ça sert!

il faut au moins lire les articles que tu mets en lien tartignol..suis toi un peu toi même

bouguereau dit: à

Et à propos de pied, une bonne adresse :

prenez en dla graine bande d’arsouille..dla conséquence en tout

Jazzi dit: à

Au Portugal, onze fois moins de cas de contamination au covid 19 qu’en Espagne.
Mourir à Madrid, vivre à Lisbonne !

et alii dit: à

D,je mets les liens de l’article, sauf étourderie;

William Legrand dit: à

ya pas que moi qui te trouve kaput, Gaga bouguereau,
t’est devenu complètement naze comme le Justin Crétin sinon plus encore

bouguereau dit: à

..les espèces de pied en saucisson on dirait la pub de spam des montipiton rénateau..le vieux dla montagne aplait zola ‘le crétin des pyrennées’..va comprende

D. dit: à

Et je peux savoir comment que vous vous le procurez, le papier peint, Bérénice ?

bouguereau dit: à

sauf étourderie

serre hun peu tes sphinctères renfield

D. dit: à

Oui mais à la fin, et alii. C’est ambigu.
Vous devez prévenir d’emblée que vous citez.
C’est comme ça.

D. dit: à

Parce ce que moi aussi j’ai des travaux à faire mais je ne peux avoir ni matériel ni matériaux.

bouguereau dit: à

Mourir à Madrid, vivre à Lisbonne !

les pédés y font tout à l’henvers comme les sataniss

Jazzi dit: à

Parce que toi tu es cuit à l’unilatéral, le boug ?

bouguereau dit: à

belle himage baroz..faudrait dmander sa vision politique à bonne clopine..un point dvue terre à terre sacrénom

et alii dit: à

VANEL dit: à
Mes commentaires ne paraissent pas. Quels critères sont à respecter pour participer ?merci.
je crois que c’est à vous de les déduire -ce que j’ai dû faire-de l’ensemble des commentaires sur tout un fil;donc, il y a les commentaires sur le billet de P.Assouline(les auteurs, les titres, les thèmes, noms propres de personnes, toponymes, les dates)et des tweets aussi;
je crois que les contributeurs apprécient qu’on commente leur verve, leurs associations d’idée, leurs « mots »,leurs « fixettes »-comme ils disent, les identitaires et les autres-certains aiment que vous apportiez une contribution « personnelle »(un souvenir, une expérience) vous arriverez vite à dégager vos « préférences »pour vos contributions !
courage et bonne chance, ne soyez pas trop « aimable », trouvez votre ton de prédilection, et vous arriverez à rejoindre le flot(la meute parfois)

Pablo75 dit: à

Au Portugal, onze fois moins de cas de contamination au covid 19 qu’en Espagne.
Jazzi dit

L’Espagne a presque 5 fois plus d’habitants… (et encore je ne sais pas si dans les 10 millions de Portugais sont comptabilisés les millions qu’il y a à l’étranger).

William Legrand dit: à

nan Jazzi, le Gaga bouguereau est seulement cuit cuit cuit à l’étouffé avec keupu son pote

bouguereau dit: à

hassez de tes esplications paranormal pédro..

bouguereau dit: à

Mes commentaires ne paraissent pas. Quels critères sont à respecter pour participer ?merci

s’il signait ‘gros connard de keupu’ ça passrait étron bien formé

Nicolas dit: à

Le boug t’arrête un peu d’être superficiel ! 1- je lis les articles que je liente 2- j’ai que ça à foutre ! 3- j’entrave pas ta mélasse ou j’ose à peine 4-tu l’as lu le Pontalis? Tu devrais peut être commencer par là?

bouguereau dit: à

..pense ‘sphincter! je suis ton seigneur et maitre!’ renfield!

William Legrand dit: à

Gaga bouguereau commence à reperdre les pédales, l’est foutu tutu, paf la caboche sur le plancher PAF tas pas trop mal pépère ?

Jazzi dit: à

France-Inter, Pablo75

« Il y a un mystère portugais que nous allons essayer de résoudre ensemble. Le mystère est le suivant : alors que l’Espagne est sévèrement confinée et que le gouvernement espagnol vient de décréter l’arrêt de toute activité économique non essentielle… les Portugais sont certes confinés, les lieux publics sont fermés mais pas de sanctions, ni d’attestation de déplacement. Interrogé, le Premier ministre portugais, António Costa, a répondu : « Les Portugais sont si disciplinés que la répression est inutile ».

On pourrait donc penser que le Portugal va au devant de la catastrophe. Rien ne serait plus faux : alors que l’Espagne compte 6 733 victimes du coronavirus, le Portugal n’en compte que 119, c’est-à-dire, en proportion de leur population respective, 11 fois moins.

Des pistes pour élucider ce mystère portugais

La première explication est géographique : le Portugal est le seul pays du continent européen à n’avoir qu’un seul voisin, en l’occurrence l’Espagne. C’est donc le seul pays européen pour lequel la fermeture précoce de ses frontières a été efficace.

Deuxième explication : le pays vit beaucoup du tourisme. Or le covid-19 sévit hors période touristique. Donc, le Portugal n’a pas eu à affronter une vague de cas importés, juste à gérer un petit stock de visiteurs un peu esseulés en plein hiver.

Troisième explication, sa situation géographique à l’extrême-ouest de l’Europe a permis à Lisbonne de voir venir. C’est-à-dire que l’épidémie – et sa face ascendante – a commencé plus tard que pour l’Espagne, la France ou l’Italie.

Les Portugais ont profité des leçons des autres pays

Le Portugal s’est isolé en même temps que nous, le 13 mars, alors que nombre de cas sur son territoire pouvait encore se compter sur les doigts de deux mains. Mais surtout, António Costa a raison : les Portugais se sont auto-disciplinés.

En regardant les informations venues d’Italie, de France et surtout d’Espagne, dès la fin février, beaucoup de Portugais ont migré vers leurs maisons de campagne pour s’isoler, ont cessé de sortir dans les bars et les restaurants et ont retiré leurs enfants des écoles.

Du coup, beaucoup d’écoles étaient fermées avant même l’injonction gouvernementale faute d’élèves. Même chose pour certains commerces, notamment dans les centres des grandes villes du pays : il avaient devancé l’ordre de fermeture, faute de clients.

Les Portugais ont donc pris de l’avance… y-a-t-il des raisons plus structurelles ?

Il y a d’abord, une continuité gouvernementale dont les Espagnols ne peuvent se prévaloir. L’actuelle coalition de gauche est au pouvoir à Lisbonne depuis 2015. L’Espagne, dans la même période, ont connu quatre élections générales.

Sans même parler de la crise institutionnelle en Catalogne. Ensuite, contrairement à l’Espagne, le Portugal est sorti beaucoup plus tôt de l’austérité et avec succès. Moins d’austérité, moins de coupes claires dans la santé publique, un pays mieux préparé.

Ce qui autorise d’ailleurs Lisbonne à faire preuve de générosité : le 28 mars, Lisbonne a décidé de régulariser tous les migrants qui ont déposé un dossier de résidence et de renouveler automatiquement les titres de séjour qui arrivent à échéance.

Générosité mais aussi mesure de salubrité publique : en régularisant tout le monde, le gouvernement donne accès à toute la population résidant au Portugal au système de santé gratuit et universel : tout le monde protège tout le monde du Covid-19. »

et alii dit: à

D, si vous ne savez pas lire, je n’y peux rien! d’ailleurs si vous saviez si bien comment intervenir sur ce blog, vous répondriez à Vanel qui a dit merci;
il ne comprendra pas forcément que vous soyez, ou ayez été , un obsédé des soucoupes volantes, et autres aliens(?) et de vos conciliabules avec les extraterrestres;il vaudrait mieux qu’il subodore que certains tiennent des fiches sur d’autres avec leur profession,leur âge, s’improvisent en conseillers pédagogiques,psys toutes mouvances, et multiplient les ruses pour obtenir selon leurs intérêts(à préciser) des « renseignements » tandis que ce blog est suivi par bien des gens qui ont leurs propres sites, réseaux, etc

et alii dit: à

puisque « on » christiane,a évoqué ESCHER? je rappellerai-car il a précédemment été évoqué sur la RDL (ancienne)
Douglas Richard Hofstadter, né le 15 février 1945, est un universitaire américain, surtout connu pour son ouvrage Gödel, Escher, Bach : Les Brins d’une Guirlande Éternelle (1979), qui obtint le prix Pulitzer de l’essai en 1980.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« alors que l’Espagne compte 6 733 victimes du coronavirus, le Portugal n’en compte que 119, c’est-à-dire, en proportion de leur population respective, 11 fois moins. »

Ton article date: aujourd’hui l’Espagne a 9053 morts officiellement (en réalité bien plus, puisque certaines régions comme la Catalogne trichent, comme d’habitude, avec les chiffres pour dissimuler le chaos) et le Portugal 187.

bouguereau dit: à

bien henvoyé dans le dentier en zinc de ce dédé rappeur de pluton renfield..

et alii dit: à

Le livre se présente comme un collage de textes _ vingt-sept en tout _ rédigés par divers auteurs, parmi lesquels figurent des écrivains comme Jorge Luis Borges ou Stanislas Lem, des philosophes comme Searle ou Smullyan, des scientifiques comme Nagel ou Turing, l’un des pères de l’intelligence artificielle. A la suite de chacun de ces textes, Dennett et Hofstadter inscrivent leurs propres commentaires
https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/10/23/pour-amateurs-de-paradoxes_4078057_1819218.html

bouguereau dit: à

baroz y sait pus quoi hinventer pour se solidariser des gros fraudeur au fisc en bonne santé pédro..alors que les afrenchézado y sont bon qu’a vendent dla bière aux fouteux dangliche et de belge pour faire un peu d’rond..hévidemment se solidariser des hinfectés ça salit les mains..dizy merde pédro

Marie Sasseur dit: à

Poissons a la criée un premier avril pourquoi ?

« Parce que le poisson a une signification religieuse : c’est synonyme d’abondance dans l’Évangile, (Jésus apporte du pain et des poissons, des histoires de pêche miraculeuse cf. Mosaïque colorée illustrant la pêche miraculeuse de la Basilique Saint-Apollinaire- Le-Neuf à Ravenne ) et par extension, les poissons vont symboliser les chrétiens eux-mêmes qu’il faut pêcher. Puis le poisson devient même la figure symbolique de Jésus, pour les pères de l’Église.

 

Dans l’Ancien Testament, la Thora, le poisson joue déjà un rôle symbolique important : dans la Genèse, les poissons sont créés lors du cinquième jour, en même temps que les oiseaux et avant le reste de la faune et déjà, là, le poisson est un signe d’abondance et de vie. Tout comme dans les livres d’Ezéchiel, ou Tobit. »

http://broannavari.over-blog.com/2019/04/romancee-cette-vision-que-le-poisson-d-avril-est-l-un-des-plus-anciens-signes-de-l-ere-chretienne.html

Clopine dit: à

C’est pour un jeu à la con, mais bon. J’ai besoin de 10 qualificatifs, normalement positifs mais on peut se déchaîner aussi, qui me correspondent et…
Qui commencent par « N ».

Comme »naïve »…

Si ça vous tente !

D. dit: à

nigaude naturelle notoire nonpareille

J’ai bon ?

OZYMANDIAS dit: à

@ Clopine,

Vous êtes : Nigaude, nulle, niaise, naine, nabote, nasillarde, narcotique, navrante, naze et nunuche !
Avec les compliments de Papa Ozy !

Jazzi dit: à

C’est mon jour de bonté, Clopine : NATURE

D. dit: à

C’est peut-être pas assez positif

D. dit: à

Naturiste ?

Jazzi dit: à

Pour une écolo c’est parfait, D.

Phil dit: à

Les Portugais vont tordre le cou au virus comme aux natifs du Brésil. Pas de sensiblette, esclavage, copulation ou élimination.

D. dit: à

Jazzi, as-tu comparé les taux d’immigrés Espagne / Portugal ?

Jazzi dit: à

Comment expliques-tu cette différence entre l’Espagne et le Portugal ?

Le vent de la mer ?

et alii dit: à

négociable?

Nicolas dit: à

« je crois »
bouguereau

lol

Marie Sasseur dit: à

#Avec les compliments de Papa Ozy !

Excusez la propos Ozy, mais avec cette réflexion, et relativement a ce à quoi elle répond, tout porte à penser que vous avez plus de 80 ans.
Portez vous bien. Et sortez couvert.

et alii dit: à

NORMANDE.normale;(mais ce n’est peut-être pas positif)

et alii dit: à

no future

Marie Sasseur dit: à

Hash Tags
SDF, Précarité, Vulnérabilité, Travail, Social, Confinement, Inégalités, Inégalité, Covid-19, Virus, Épidémie, Guillaume Le Blanc, Isabelle Coutant

En ces temps d’urgence, le temps des philosophes est dépassé par l’actu.

Avocats, ONG et associations ont envoyé un signalement au procureur de la République de Paris, pour l’alerter de la situation de mineurs isolés étrangers « livrés à eux-mêmes » et exposés à un « danger grave » faute d’hébergement, sur fond de pandémie, a appris mercredi l’AFP.

Clopine dit: à

Vous avez tous oublié « narcissique »…

(merci tout de même. Je n’aurais jamais cru en avoir certains de positifs !)

et alii dit: à

nobelisable puisque l’alter ego de greta!

Jazzi dit: à

« no future »

C’est méchant, et alii !

Jazzi dit: à

« nobelisable »

Là aussi !

D. dit: à

10 % de la population en Espagne est non-espagnole, selon les chiffres officiels, et 15 % selon ceux officieux.

Au Portugal l’immigration est certes non nulle mais absolument négligeable comparativement à l’Espagne.

Jazzi dit: à

Je m’étonne que Christiane n’ait pas proposé Nocive ?

Jazzi dit: à

Je te vois venir, D. !
Tu veux que l’on vote pour Marine Le Pen ?

Janssen J-J dit: à

moi je vous ai préparé un assortiment comme je vous vois, mais ont peut-être été déjà donnés pendant que j’y réfléchissais un brin : nubile, natatoire, néomarxiste, nudiste, noiseuse, nyctalope, nymphomane et très normative. Normale quoi…, telle une nausicaa normande.
?

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