de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…

Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…

Que lire en temps de crise ? Difficile de ne pas se poser une question qui nous assaille de toutes parts depuis que l’Europe est confinée. Et tant pis si cela résonne comme le fameux « A quoi bon des poètes en temps de détresse ? » du poète Hölderlin dans son élégie Pain et vin. Même son et (presque) même sens. Lire pour comprendre ou lire pour oublier ? Mais lire ! C’est devenu une injonction comme si seule la lecture pouvait nous extraire du marasme ambiant à défaut de nous sauver. Comme si il n’existait pas d’autres moyens à la disposition de l’humanité pour affronter les catastrophes. A-t-on jamais pensé à celles et ceux pour qui la lecture n’a jamais été d’aucun secours dans le plus heureux des quotidiens comme dans les plus tragiques aléas de la vie et qui s’en sont sorti ? La conversation, la musique, l’amour, le téléphonage aux amis, la cuisine, les applaudissements aux balcons, France Culture, le chant, les séries, la méditation, la visite d’un musée en ligne, la prière, mon Dieu, ça ne manque pas, tout ce qu’on peut faire dès lors que le destin nous accorde à notre insu une fibre pascalienne et que nous apprenions à demeurer en repos dans une chambre…

Mais non et c’est un paradoxe : plus le livre se dématérialise, plus on en fait un totem, un absolu, une vache sacrée. Les éditeurs multiplient les initiatives en ce sens : abonnements réduits, ouvrages accessibles en ligne gratuitement etc.  Amazon est naturellement diabolisé comme le grand profiteur de la situation, nonobstant le fait que le livre ne représente ces temps-ci qu’une infime partie de ses livraisons et que, outre la Fnac, nombre de grandes librairies françaises (Le Furet du Nord, Mollat, Decitre, Ombres blanches, Sauramps etc) entretiennent depuis des années leur propre réseau de vente en ligne- bien que ces temps-ci ce soit de plus en plus difficile comme en témoigne le patron des librairies Payot qui y a mis un terme (les livraisons notamment étant de plus en plus aléatoires). Mais d’un côté, jamais depuis la Libération les Français n’ont été aussi disponibles pour la lecture et de l’autre jamais un tel obstacle ne leur a été mis dans l’accès direct aux librairies.

C’est un révélateur paradoxal : il a suffi que les gens portent un masque pour que les masques tombent. A les écouter tous, il faudrait lire « quoi qu’il en coûte », nouveau mantra qui pourrait presque pousser l’exécutif à instaurer un tour de rôle entre libraires de garde comme il en est des pharmaciens. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, lui-même auteur à ses heures, considère les librairies comme « un commerce de première nécessité ». Il va donc proposer au premier ministre de leur permettre d’ouvrir dans le respect « des règles sanitaires ». Ce qui se traduirait dans les faits par une situation assez ubuesque, les lecteurs étant tenus de pénétrer dans le cloitre désert rendu à son silence (enfin, plus de cette musique qui mène à la haine de la musique !), mais d’y pénétrer un par un, de prendre leur livre sans hésiter, de payer et de déguerpir ! De plus, et ce n’est pas mineur, les libraires indépendants n’y semblent guère favorables sinon hostiles, si l’on en croit Amanda Speigel de « Folies d’encre » à Montreuil :

« Bruno Le Maire a allumé une mèche folle !… Nous demandions qu’il n’y ait pas de concurrence déloyale des vendeurs en ligne, et donc que le livre ne soit pas considéré comme un produit de première nécessité. Nous ne demandions pas la réouverture de nos librairies. Nous ne voulons pas être des vecteurs de propagation du virus…. Le gouvernement a-t-il voulu, en laissant miroiter une possible autorisation d’ouverture des librairies, nous sortir des dispositifs de chômage partiel et d’exonération de charges ? »

 

 

 

Lire entre quatre murs, donc. Encore faut-il avoir une chambre à soi, comme eût dit Virginia Woolf. Lire, mais quoi ? Ces jours-ci, les gazettes et surtout leurs sites (Le Monde, Libération et autres etc) regorgent de conseils. Par un réflexe bien naturel, beaucoup ont sollicité les écrivains, supposés être de grands lecteurs avisés, ce qui est parfois le cas. Encore faudrait-il savoir s’il convient de suggérer de la littérature des épidémies, maladies & catastrophes ou à l’inverse des fictions qui nous entretiennent de tout autre chose. Le tour d’horizon des propositions est édifiant et fécond par les pistes, souvent inédites, qu’il ouvre. Ecartons d’emblée l’omniprésent La Peste d’Albert Camus, non seulement parce que c’est l’un de ses romans les moins réussis mais encore parce que son projet allégorique de la peste brune lui retire la vertu de modèle explicatif dont on voudrait l’investir ces jours-ci, bien longtemps après l’Occupation de la France par l’armée allemande. Encore que Martin Winckler, romancier et médecin, ne sera pas entièrement d’accord :

« En dehors de sa dimension proprement philosophique, c’est peut-être aussi un aperçu de ce qu’il ne faut pas faire. Dans la ville d’Oran en quarantaine décrite par Camus, l’épidémie fait rage et tue sans prévenir ; certains personnages aspirent à s’enfuir, d’autres décident de rester pour soigner les malades au péril de leur vie ; d’autres tentent d’exploiter toute la misère humaine. Les choix individuels sont toujours source de conflits, alors ça se termine mal. »

Pas très convaincant (il est vrai qu’il s’exprime depuis le Québec où il enseigne). Je le suis davantage par la romancière italienne Francesca Melandri :

«Vous sortirez de vos étagères la Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire ».

Bien vu, même si en Italie la Peste enthousiasme semble-t-il les lecteurs de même qu’en Espagne. Mais que reste-t-il dès lors qu’on ne veut pas en sortir : L’amour au temps du choléra de Garcia Marquez ? Pour l’écrivain François Sureau, ni l’un ni l’autre mais un grand Giono hélas absent du volume de ses romans qui doit (devait ?) sortir au printemps dans la Pléiade :

« Plutôt Le Hussard sur le toit, cette cavalcade joyeuse à travers l’épidémie. Avec, à la fin, l’extraordinaire figure de Pauline de Théus. Qui sait ? Chacun de nous peut rêver que ce temps lui donnera l’occasion de la rencontrer, ou de la redécouvrir ».

Pour Michel Crépu, il n’y a pas à hésiter, ce moment en suspens se prêtant plus que tout autre à la relecture, ce sera donc Le rouge et le noir de Stendhal. Fouad Laroui en tient pour les Pensées de Pascal (il n’est pas le seul). Quant à lui, Pierre-Louis Basse est tombé par hasard sur L’épidémie d’Agota Kristof, une pièce de théâtre qu’il n’avait jamais lue et à propos de laquelle il ne tarit pas d’éloges (par texto) : « Une merveille ! ». On pourrait en dire autant de l’inoubliable L’Aveuglement de José Sarramago (Points/Seuil) où l’on voit (si je puis dire) toute la population d’un pays succomber à une épidémie provoquant la cécité malgré la quarantaine et les mesures prophylactiques. Un roman puissant mais si enténébré, si sombre, si pessimiste que franchement, en ce moment…

En Italie, on se tourne plus volontiers vers le Décaméron de Boccace où il est conté que vers l’an 1350, fuyant le méchant virus de l’époque, sept jeunes femmes et trois jeunes hommes se réfugièrent hors les murs de Florence, et se racontèrent des histoires, la fiction en majesté valant tellement mieux que le réel en déliquescence. Les Français seraient bien inspirés de lire le chef d’œuvre d’Alessandro Manzoni Les Fiancés (I promessi sposi mais dont la dernière édition fut appelée la Quarantana, c’est dire !)), du moins les chapitres dans lesquels l’aristocratie privilégiée fuyant Milan empestée en 1630 emportait et importait avec elle le Mal là où elle s’installait; un roman historique datant de 1821 devenu archétypal, mais en rien daté tant il est actuel : les vrais habitants de l’île de Ré, de Belle-île et autres devraient le distribuer aux parisiens qui viennent d’y ouvrir leurs résidences secondaires sans se préoccuper du sort de ceux à qui ils vont peut-être amener l’infection…

 On ignore au juste à quelles lectures les gens se vouaient aux temps de la peste, durant les années de la grippe espagnole,  ou celles du sida. A la recherche du temps perdu est l’océan idéal dans lequel plonger et se plonger au cours des semaines à venir. Encore que, dans une lettre, pressé par un correspondant de dire en quoi sa conception de la littérature était tout sauf réaliste et qu’elle n’essayait pas de contrefaire la vie, Marcel Proust assurait :

«  Pas une seule fois un de mes personnages ne se lave les mains… ».

Et dire que pendant ce temps, le nôtre, des chercheurs chinois mettent au point des outils d’intelligence artificielle permettant de désigner et sélectionner lesquels parmi les malades du covid-19 ont le plus de chances de survivre… Au vrai, rien ne vaut les classiques tous azimuts. Etrange cette nécessité, que nous ressentons de nous tourner vers eux, vers ce passé qui heureusement ne passe pas et ne passera jamais car il n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire, pour réfléchir à notre situation de crise. Une attente jamais déçue. Preuve si besoin est qu’un chef d’œuvre est ce qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Alors oui, lisons dès lors que la lecture nous nourrit, nous enrichit, nous guide en temps normal -et que nul nous y contraint lorsque nous sommes en temps de crise.

Mais de grâce, n’écrivons pas ! N’allons pas grossir le rang de la littérature de pandémie que nous ne manquerons pas de subir dès que le méchant virus sera terrassé. Sans attendre, on nous inflige déjà sa sous-catégorie sous forme de « Journal de confinement ». On en voit partout fleurir, chacun se croyant unique dans sa petite montagne magique. Sauf que Thomas Mann ne risque pas de sortir de ce corps. Et encore moins le Dostoïevski des Carnets du sous-sol. Un genre est né que tout auteur devrait récuser tant il contient par définition, dans son principe même, son lot de lieux communs, de poncifs, de niaiseries d’un égocentrisme naturel et d’un narcissisme pathétique. Où l’on se rend compte que, placé dans la même situation, l’écrivain réagit comme tout le monde. Non, vraiment, le seul « Journal » de ces semaines de cauchemar que l’on voudra lire, ce sera celui des urgentistes, réanimateurs, épidémiologistes, médecins hospitaliers, infirmières et aide-soignantes.

(photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Actualité.

1951

commentaires

1 951 Réponses pour Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…

Janssen J-J dit: à

@ le gouvernement ne réalise pas suffisamment ce qui va lui arriver d’ici quelques mois.

Mais si mais si, il ne lui arrivera rien, vohons donc. Il in »gère » très bien la crise.

On va boycotter les JO de Tokyo et d’Avignon. Je propose qu’on annule ceux de Paris en 2024 et qu’on sursoit à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, brulée vive le 15 avril 2019 ; tous ces jeux ne servent à rien sauf à plomber nos impôts. Du pain et des jeux, ça suffit ! La Chine a bien compris comment les civilisations sont mortelles.
Apprendre la sobriété heureuse et ne plus faire de jogging sur les quais. Les drones (de marque Emmanuel Goldstein) vous rappellent à l’ordre, orwell : sont devenus oufs. Le Pr. Raoult a l’air d’un illuministe, non ? – Très dangereuse, sa méthode anti paludéenne, ne vous y jetez pas, ce prétendu remède pourrait être pire que le mal.
…………………………..
J-J Goldman a rendu hommage à nos agents de sécurité. Incroyab’, non ?
…………………………..
ce soir – 860 + 203 bébés. Les cercueils surclasent les berceaux ? (INED) – 20 millions de masques ?

Janssen J-J dit: à

@ j’ai repensé à Celine Minard et son grand jeu.

Dans sa bâtisse à flanc de montagne, elle m’a toujours fait penser à vous, dans les montagens du Grésivaudan. Merci pour ce petit rappel du « grand Je », on a souvent les mêmes lectures, c’est un fait, mais la hène supplante souvent l’amoure. Ai renoncé à savoir pourquoi, mais c’est mieux ainsi. Oui, la Minard est BIEN plus profonde que la Slimani. Un scoop ? C.M. est le pseudo d’Alexia Neuhoff.
https://www.google.com/search?q=c%C3%A9line+minard&client=firefox-b-d&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=bIcZoNu9PTaSrM%253A%252C3BnlOdGOS4-iIM%252C%252Fg%252F122dl_zw&vet=1&usg=AI4_-kR2tk6qIqBnM5o48SvooO7bnBKPpg&sa=X&ved=2ahUKEwjSnueGxrHoAhUCy4UKHQrlA-wQ_B0wCnoECAsQAw#imgrc=bIcZoNu9PTaSrM

D. dit: à

Ozymandias, il ne s’agit pas de terrorisme. Mais de couvrir une rencontre avec des extraterrestres. À l’abri du regard de monsieur tout-le-monde. D’où le confinement.

D. dit: à

Des négociations doivent avoir lieu. Tout simplement. Nous n’avons pas le choux.

D. dit: à

Le choix, pardon. Une partie de la pupulation doit leur être livrée. C’est comme ça tous les siècles. C’est dans le contrat. Nous n’avons pas le choux.

D. dit: à

Je déteste Goldman. Avec sa musique à trous francs six sous.

D. dit: à

En plus il s’appelle Jean-jacques. Ordinairement et dans tous les cas je n’ai aucune affinité avec les Jean-jacques.

OZYMANDIAS dit: à

D.
Des extraterrestres !!!
Ne me dites pas que se sont les mêmes que ceux de Mars Attack, le film de Tim Burton avec leurs têtes comicogalactiques, d’ailleurs, à la fin du film, c’est à cause d’une chanson pourrie qu’ils ne supportent pas d’entendre que leurs cervelles explosent littéralement !
Nous aussi en France, s’ils atterrissent chez nous, on leur enverra Philippe Katerine qui leur chantera la Banane ! Et je n’vous dis pas la poudre cosmique d’estampette qu’ils prendront, ces saligauds spatiaux, dès qu’ils entendent la mortelle voix de notre clown crooner…

Pablo75 dit: à

« des espingoins à la con à peine sortis du franquisme et qui nous jouent « la race des seigneurs »… »

Dès qu’on lui donne les quelques claques bien sonores qu’il cherche chaque jour, Maurice Hamlet Desborels devient hystérique et laisse sortir le nazillon qu’il a en lui. Avant il s’attaquait à la famille comme font tous les fascistes impuissants. Maintenant il tient des propos suprémacistes, montrant son fond raciste caché derrière le déguisement de vieux coco humaniste.

Il est de plus en plus nu, notre minable Pétomane mythomane. Et ce qu’on a maintenant sous les yeux n’est pas très beau à voir.

B dit: à

3J, puisque vous l’avez lu , je ne pense pas faire ce choix, quels sont les grands thèmes du livre, les grands bouleversements causés par l’irruption imprévue de l’ermite des montagnes? Le roman me rappelle un film SF où l’isolement de la femme n’est pas choisi, surgit un autre qui détruit l’harmonie reconstruite.

B dit: à

JJJ, la Chloriquine sera comme les autres soumis à vérifications à plus grande échelle et ne peut être distribuée sans précautions.

B dit: à

Pablo, Chaloux s’est offert un rasoir électrique. Pour la barbe ça peut rendre service

B dit: à

Pablo rase gratuitement. Vous savez que les femmes , les poilues, vont chez l’estheticienne et que, donc, vous n’êtes pas pour elles un produit de première nécessité type pâtes, riz, pommes de terre, pois cassés, lentilles, beurre, crème fraîche, lait, sucre, thé ou café, agrumes, fruits secs.

D. dit: à

Vous avez oublié les bananes, Bérénice.
Elles sont dans la liste de l’arrêté du 17 juin.

B dit: à

Nous sommes loin de la littérature, quel inconvénient! Il m’est arrivé de prendre pour excuse, prétexte, le motif dépilatoire, condition subsidiaire à l’accouplement, un peu comme les menstrues. Désolée, non, je ne suis pas épilée. Cela ne se discute pas.

D. dit: à

Par contre le beurre n’y est pas.

B dit: à

Je n’en mange pas, produit suspect.

D. dit: à

hamlet en mange beaucoup et il se porte très bien.

B dit: à

Ne ne sais plus dans quel roman, peut être un Djian, une scène torride où la nana s’applique à diriger les caresses de son amant en raison de son épilation récente. Balzac ou Stendhal ne se serait pas de la du d’un seul mot sur ce genre de détails. Il faut donc conclure à ce que les femmes au 19e, 18e, 17e siècle … quoique avec la vieille maitresse , mention d’une héroïne troublante et un peu bizarre envisagée de ce coté .

B dit: à

ne se seraient pas répandus…

OZYMANDIAS dit: à

Erratum :

(… que Ce sont les mêmes…).
(… la poudre d’esCampette…).

Nobody’s perfect, dixit Jack Lemmon dans « Certains l’aiment chaud » ! Désolé.

Nicolas dit: à

Desproges : « « C’était il y a longtemps, longtemps, avant que l’homme blanc ne vienne troubler le calme lourd des chauds plateaux du Sud avec ses clairons d’orgueil et son attirail à défricher les consciences. Un soleil de plomb tombait droit sur le Nil Blanc où les bêtes écrasées de chaleur venaient se tremper la tête jusqu’au garrot pour boire goulûment l’eau tiède et marécageuse. Au risque de se noyer, quelques oiseaux passereaux s’ébrouaient violemment dans la purée boueuse, à la frange glauque du fleuve. Au loin, un petit de chien sauvage égaré dans les herbes grillées de soleil hurlait, la gorge sèche, la plainte infime des agonies brûlantes.

Au beau milieu du fleuve, totalement irréfutables, deux énormes hippopotames ne laissaient paraître aux regards que les masses immobiles de leurs dos gris jaune au cuir craquelé de boues éparses et d’algues mortes. Seuls, paisibles, au milieu de toute cette faune abrutie de torpeur torride, les deux balourds faisaient des bulles. Mais qu’on ne s’y trompe pas. L’hippopotame n’est pas qu’un tas de lard essoufflé. L’hippopotame pense. L’hippopotame est intelligent.

Et justement, tandis qu’un gros nuage porteur de pluies improbables venait ternir un instant l’éclat métallique de ce soleil d’enfer, l’un des deux mastodontes émergea soudain des eaux sombres son incroyable trogne mafflue de cheval bouffi. Ses immenses naseaux sans fond se mirent à frémir et à recracher des trombes d’eau dans un éternuement obscène et fracassant. Puis il se mit à bâiller. C’était un bâillement cérémonial, lent et majestueux, qui lui déchira la gueule en deux, aux limites de l’éclatement, en même temps qu’étincelait l’ivoire blanc de sa bouche béante et que montait aux nues son beuglement sauvage. Presque aussitôt, le second hippopotame, à son tour, sortit sa tête de l’eau en s’ébrouant frénétiquement. Puis les deux mastodontes se regardèrent longuement, à travers leurs longs cils nacrés.

Alors, après avoir humé prudemment de droite et de gauche l’air saturé de chaleur électrique, le premier hippopotame dit à l’autre :

« C’est marrant. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’on est déjà jeudi. » »

Nicolas dit: à

Il me semble que c’est naze la référence à Vian de Fottorino, y’avait une histoire de traban qui démarrait au crique et de lumière à bougie ou quelque chose comme ça mais que ça marchait toujours contrairement au pseudo progrès, affaire de vieux de con reac blindé d’humour ironique dans mon souvenir. Je vérifierai demain.
Bonne nuit

rose dit: à

« Va-t-on attendre que les patients soient en réa ? Si je comprends bien les simples médecins libéraux ne pourront plus le prescrire ! Or, le professeur Raoult a observé que « le virus disparaît au bout de six jours ». Et ses patients n’avaient pas encore atteint le stade le plus grave »

Patrice Charoulet

Une queue de 300 personnes se forme sur le trottoir devant l’IHU. À Marseille.

Le pb est qu’il faut traiter avant que l’infection ne se répande sur les poumons

rose dit: à

OZYMANDIAS dit: à
Pourquoi nos politiques ne nous disent pas la vérité ? Qui est derrière cette attaque terroriste virale mondiale ?
Encore une fois, on nous dit rien, on nous cache tout.

Ozy

Mon voisin, il dit Trump. Et aussi que le virus s’est échappé volontairement d’un labo de Wuhan (lari de Buzyn) pck ns sommes en surpopulation.

Ne crois pas du tout à la théorie du complot. Pas du tout.

rose dit: à

Bien entendu, vous avez compris que je suis férocement contre les Ehpad et pour le maintien des personnes âgées à leur domicile en faisant intervenir une cohorte de personnes formées, compétentes dévouées resoectueuses et bienveillantes.

Ne comptez pas sur moi pour tirer sur les ambulances : même di j’ai songé, pourquoi le nier, à soudoyer les cgauffeurs, à fasser le carreau arrière avec un marteau, à mettre en travers ma voiture pour faire sortir ma mère afin de l’embarquer chez elle.

Non.
En trois jours, un téléphone a été placée dans toutes les chambres, une télévision installée, deux tablettes achetées pour faire des visio-appels et voir la personne en face cela change tout pour le résident.

C’est le principe qui ne marche pas, de groupage de vieux, et d’enfermement.
A. m’a dit (97 ans, entrée à 94)  » même quand on choisit d’entrer, ensuite on subit ». J’ai un peu insisté pour qu’elle explique et ai cru comprendre que l’on devient passif au lieu d’actif, et ensuite la mémoire baisse pck on ne la fait pas assez travailler. Elle manifestait des regrets de ne pas être restée chez elle et m’a dit  » mais ma maison est déjà vendue ».

Le placement d’un vieux ( ou d’ un grand handicapé- jeune* parfois) en maison de retraite se fait toujours en // avec la vente de ses biens.

*Ai rencontré frère et soeur admirables, présents, constants, auprès dudit -maillon faible de la famille ?)
** Par contre, au moment de se positionner ou de témoigner quant à l’éventail de l’horaire des visites, plus personne : c’est lié au fait que l’on perdrait des privilèges chèrement acquis ; cela est rattaché intimement au fonctionnement des dictatures  » tu t’écrases, tout va bien, tu l’ouvres gare à ta gueule.

Les Ehpad sont en première ligne.
Lorsque vendredi 6 mars, ai demandé d’emmener la mère au ciné le lendemain pour aller voir Le hussard sur le toit, en panasonic, le refus était grandement justifié.

H1N1, je me le suis chopé. Pas soutenue par personne. Ai mouillé les draps. Survécu.

rose dit: à

Ne comptez pas sur moi pour tirer sur les ambulances : même si j’ai songé, pourquoi le nier, à soudoyer les chauffeurs, à casser le carreau arrière avec un marteau, à mettre en travers ma voiture pour faire sortir ma mère afin de l’embarquer chez elle.

Pas la première fois, mais j’ai eu tort.

Oui.

rose dit: à

Moi non plus

« C’est marrant. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’on est déjà jeudi. » »

Pense qu’on est vendredi.
Ben non c’est mardi.

rose dit: à

. Mais qu’on ne s’y trompe pas. L’hippopotame n’est pas qu’un tas de lard essoufflé. L’hippopotame pense. L’hippopotame est intelligent.

Les deux cantatrices obèses aussi.
C’est lié à un impératif qui n’a plus lieu d’être ; fallait avoir du coffre.

Marie Sasseur dit: à

# « En attendant que les gros bonnets du luxe apportent leurs contributions en masques (LVMH en a promis 10 millions d’unités)

« Ou encore, comble du chic, je voudrais un masque de chez Dior, en écho au « J’suis snob » de Boris Vian, qui rêvait de disparaître dans un suaire de la même maison, aujourd’hui propriété de Bernard Arnault. »

Il est journaliste ce monsieur fottorino?
Apointé par la maison YsL, parfumé au poison de la connerie populiste bien parisienne.

Marie Sasseur dit: à

24 mars 2020, 6h22

Marie Sasseur dit: à

#Dans sa bâtisse à flanc de montagne, elle m’a toujours fait penser à vous, dans les montagens du Grésivaudan.

Suis bien contente que tu penses à ce qui ne me concerne pas. Si cela peut t’aider à confiner moins violemment.
Juste préciser, ceux connectés E.N.T. l’apprennent en cours de geo, le Gresivaudan n’est pas une montagne mais une vallée cyber, high si tu veux, mais high tech, alors.

Non, nous ne confinerons pas ensemble !

https://youtu.be/_MMXmMXFqg8

Marie Sasseur dit: à

#Dans sa bâtisse à flanc de montagne, elle m’a toujours fait penser à vous, dans les montagens du Grésivaudan.

Au Touvet, suspendu au dessus de la Vallée du Gresivaudan, une histoire-une autre- de montagne magique.

La sociabilité des chaises longues.

« Le modèle suisse a manifestement inspiré les institutions similaires. En France, l’Union nationale des associations générales des étudiants décide en 1923 la création d’un sanatorium universitaire exclusivement destiné aux étudiants. Il est construit à Saint-Hilaire du Touvet sur les hauteurs de Grenoble, à proximité du sanatorium de l’Association métallurgique et minière. Dix ans plus tard, l’établissement accueille ses premiers pensionnaires ; ils sont environ 250 chaque année à le fréquenter, des années 1930 au début des années 196013. Étudiantes et étudiants se partagent deux bâtiments séparés. Des professeurs de Grenoble y assurent un enseignement de plus en plus complet, permettant ainsi de réduire le temps perdu par les soins. »

https://journals.openedition.org/contextes/6289

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 24 mars 2020 à 7 h 28 min.

…basique,… » c’est la même chanson,!… »

…du pain, du vin, des jeux, et du coran ô virus,…imperator, Ave César les morts te saluent,!…etc,!…

…en manque de religions,!…d’autres appâts de diversions en managements économique et social,!…

…à nos confinés populistes,!… » tient voilà du boudin,! »,…
…après, le feu à notre dame, qui n’en demandait pas autant,!…à nos cendres en jouissances légitimes toutes voiles démocratiques dehors,!…Ah,!Ah,!
…etc,!…pas moins,!…

B dit: à

Des Marcel Proust des protocoles hospitaliers et de organisation du travail, des précurseurs de Me Penicaud .
Plus sérieusement je m’en vais lire ce document.

B dit: à

Je précise que j’éprouve une antipathie spontanée envers Me Penicaud.

B dit: à

Marie, j’aime bien Nu et l’aguicheur voire démagogique Manifesto du parfumeur, en temps de disette je prends chez Nuxe qui parfume un peu moins cher.

B dit: à

7h49, ciel couvert, vent faible à nul, température au sol 10 degrés.

Nicolas dit: à

C’est Marine Serre qui fait des masques. Faut pas être chic pour ne pas savoir ça.

rose dit: à

Si ce n’était qu’envers Mme Pénicaud l’antipathie chronique

OZYMANDIAS dit: à

MANU DIBANGO, le célèbre saxophoniste est mort des suites du Covid-19.
Paix à son âme.

Janssen J-J dit: à

@ « nous ne confinerons pas ensemble ».
Ouf, j’ai craint un moment que mauricette du dkw ne me postpose le contraire.
Pas question de covirer avec les souris chauves épilées dans les vallées de la mort, vectrices de zoonoses… Très peu pour moi !
https://theconversation.com/les-chauves-souris-source-inepuisable-de-virus-dangereux-pour-les-humains-134332?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2024%20mars%202020%20-%201571415042&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2024%20mars%202020%20-%201571415042+CID_552089544d3e9b6b526a0b233ca9afe3&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Les%20chauves-souris%20source%20inpuisable%20de%20virus%20dangereux%20pour%20les%20humains

Nouvelle bonne journée à tous, avec des fruits confits, peut-être le dernière pour quelques erdélien.nes. Enjoy !

(NB : je n’aime pas trop les chanteurs prénommés jean-jacques goldman ou debout ; je préfère les philosophes, rousseau ou janssen par exemple).

B dit: à

Rose, ce chercheur s’explique dans un autre article du même journal avec une reflexion sur le système communicant. Il reste que ses confrères veulent une expérimentation plus large du produit qui ne pourra pas être pris comme on prend un comprimé de vitamine C s’il s’avère efficace et obtient la reconnaissance des scientifiques après ces tests qui sont engagés, je crois que cela ne devrait pas prendre trop de temps.

https://www.laprovence.com/article/sorties-loisirs/5941575/coronavirus-les-quatre-verites-du-professeur-raoult.html?amp&amp_js_v=0.1&usqp=mq331AQFKAGwASA=

Marie Sasseur dit: à

Ca marche pas.

Pareil, pas envie de confiner avec Pangolin…😂
Mais avec Batman, je dirais pas non.

Sache, une fois que tu as lu Passou que pour avoir moins peur, on ne dit pas chauve-souris, mais pipistrella.

Janssen J-J dit: à

@ closer WGW – J’ai toujours détesté Elizabeth Lévy et son journal. C’est le genre de gonzesse qui, en général, me répugne : vulgaire, protofasciste, laide, conformiste, virago traveller, etc. Je ne lui trouve aucune qualité morale (pour ce que j’en connaisse publiquement) – J’espère qu’à titre privé, elle est tout le contraire, gracieuse, tendre, attentionnée, coquine, manuelle, altruiste, maternelle, hétéro et qu’elle publie de bons articles sous pseudo, dans la presse humaniste et progressiste de gauche.
Je l’espère, en tous cas, mais je n’en sais rien.

B dit: à

Closer, vous employez la formule de Renaud Dely qui ne possède certes pas l’aisance d’Elisabeth Quin pour les enchainements et mots d’esprit. Il était à Marianne.

https://www.marianne.net

Janssen J-J dit: à

@ Mais avec Batman, je dirais pas non.

On peut comprendre… Suffit de l’appeler au secours et la pipistrelle viendra…, pour une belle fille comme toi, résistera pas !

https://www.youtube.com/watch?v=OxJwfEI04tc

et alii dit: à

Avant d’administrer des traitements aux êtres humains, on les teste généralement sur les souris. Mais dans le cas du Covid-19,les rongeurs communs ne conviennent pas

et alii dit: à

Partager sur Facebook
Partager sur Facebook Messenger
Partager sur Twitter
Partager sur LinkedIn
Avant d’administrer des traitements aux êtres humains, on les teste généralement sur les souris. Mais dans le cas du Covid-19, les rongeurs communs ne conviennent pas. Bien qu’ils possèdent le gène qui permet au SARS-CoV-2 de s’implanter chez nous, ils ne développent pas les symptômes et complications si dangereuses pour nous.

Les scientifiques ont été confronté·es à des problèmes similaires avant l’apparition du nouveau coronavirus. Pour y faire face, des souris génétiquement modifiées avec une enzyme humaine, l’ACE2, ont été créées. La recherche a désormais besoin de ces rongeurs ACE2 afin de développer un vaccin contre le Covid-19.

À lire aussi
La seringue hypodermique vit-elle ses dernières années?
Mais depuis le début de la pandémie, il est presque impossible d’en trouver. Les entreprises qui les commercialisent n’ont plus de stock disponible. Les scientifiques travaillant sur le vaccin se préparent à une attente de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.

Il n’existe pas de réserve de souris génétiquement modifiées disponibles pour d’éventuelles pandémies. La plupart d’entre elles sont réparties entre des scientifiques travaillant sur des maladies qui représentent habituellement un marché important (les cancers, les hépatites et d’autres troubles chroniques).

D. dit: à

Un grand musicien contemporain camerounais est parti, victime du virus : Manu Dibango

B dit: à

Marie, j’avais cinq ans et je crois bien que le premier animal sauvage en dehors des fourmis, coccinelles, escargots qu’il m’a été permis de prendre dans mes mains fut une petite chauve-souris que mon père avait trouvée , vivante. Elle était affolée et ne bougeait pas, je garde en mémoire l’étonnement à découvrir sa douceur.

B dit: à

D, oui et je n’ai jamais pris la peine d’aller l’écouter. On les croit immortels.

Janssen J-J dit: à

@ Il n’existe pas de réserve de souris génétiquement modifiées disponibles pour d’éventuelles pandémies.

C’est une plaisanterie, avec tous les liens qu’on vient de donner, m’étonnerait qu’il n’y ait pas de souris chauves, ayant subi une chimio, qui ne serait pas un bien modifiée. Allons donc, txfl !

D. dit: à

B dit: à

Je précise que j’éprouve une antipathie spontanée envers Me Penicaud.

Une fois qu’on a lu son CV on comprend encore mieux pourquoi on ne la blaire pas.
Cela-dit au cours d’une crise comme celle-ci ce genre de profil n’est pas forcément à jeter.

rose dit: à

B
trouvée , vivante. Elle était affolée et ne bougeait pas, je garde en mémoire l’étonnement à découvrir sa douceur.

Oui le pelage est plus doux que celui d’un chat. Pck les poils très fins.
Affolée parce qu’elles ont fini longtemps clouées sur les portes des granges elles et les chouettes afin de conjurer le mauvais sort.
Comme les hommes sont bêtes.

Janssen J-J dit: à

Je ne sais pas pourquoi Murielle Pénicaud essuie tant de détestation collective.
Quoique j’aurais bien une petite idée (cf. post antérieur sur les attributs publics d’E. Lévy – judéité en moins).

D. dit: à

Euh.

le pelage de quoi, Rose ?

Janssen J-J dit: à

@ De Pangolin à Pangloss…
(Révision générale pour les confinés du bachot).
_____________
Français, Philosophes, Voltaire
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes – Voltaire, critique de la philosophie optimiste de Leibniz
______________
Dans Candide, Voltaire structure toute la philosophie des Lumières en s’adressant au philosophe allemand Leibniz, qui défend une conception naïve du monde. Voici un extrait du Chapitre 1 du Candide de Voltaire :

“Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu’il n’y a point d’effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles.

Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement : car, tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes […] il fallait dire que tout est au mieux. ”
_______________

Explication de la citation de Pangloss :

Ainsi résume Voltaire la philosophie de l’allemand Leibniz, lequel croit en l’optimisation divine du monde. C’est cette conception philosophique que Voltaire tient à démonter, voire tourner en dérision. Pangloss incarne ainsi Leibniz, tandis que Voltaire se place dans la peau de Candide, au départ disciple philosophique puis dissident, à mesure que le mal s’abat sur lui. Pangloss enseigne ainsi à Candide, et à qui veut bien l’entendre, que les êtres humains vivent dans “le meilleur des mondes possibles”, ce qui au regard des évènements funestes qui vont s’abattre sur les personnages, paraît risible, et constituent une forme d’aveuglement théorique. Mais dans le système philosophique de l’optimisme, les êtres humains perçoivent le mal comme mal parce qu’ils ne comprennent pas la force qui gouverne le monde et ne comprennent pas que le mal existe pour un bien plus grand, bien qu’ils ne le perçoivent pas.
A travers cette critique, Voltaire est un digne représentant des Lumières, cherchant à rationaliser tous les processus humains, à faire reculer la superstition et l’irrationnel.

rose dit: à

La chauve souris : elle est couverte de poils très fins, très doux => pelage. Non ?

B dit: à

Me Penicaud, outre les opérations Danone, me fait penser à Thatcher
Sans barrage contestataire rien ne lui semble infaisable car in-juste , anti social ou régressif sur le plan du droit des salariés.

B dit: à

D, les chauve-souris sont des mammifères volants.

D. dit: à

Rose, oui, je pensais que vous parliez des chouettes. Moi j’étais sur les chouettes.

Clopine dit: à

Ben bibi, je trouve qu’on devrait tous dénoncer Pierre Assouline aux autorités. Une bonne petite lettre, signée d’un collectif anonyme.

Pour une raison bien simple : il reste sur son rythme antecorona : un billet tous les 8/10 jours… Et basta…

Alors que, zut, il est comme nous normalement. Tout confiné. Donc il n’a véritablement « que ça qu’à fout’ ! »

Et comme, de l’autre côté, nous pareil…

Son devoir de Premier Citoyen de la république des Livres devrait être, bien entendu, de nous empêcher de constater que le soleil brille, que le printemps est déjà là, qu’il n’y a plus un seul bruit de bagnoles dans la campagne, et que donc on pourrait parfaitement prendre le vélo, l’âne, les patins à roulettes ou la laisse de Pile-Poil et… Aller faire une balade interdite…

Donc, Pierre Assouline DEVRAIT NOUS FOURNIR DE LA DISTRACTION, mordel de vieux ! Nous détourner des fourmillements de mollets ! Nous intéresser, nous faire rire, nous indigner, nous apprendre des trucs, nous raconter des potins et nous FAIRE PASSER LE TEMPS !!!

ON pourrait mettre la jauge à… Je ne sais pas moi… Deux nouveaux billets par jour ? Trois ?

Déjà un ça serait pas si mal…

(mais ça se trouve, ce traître a constaté lui aussi le coup du soleil, des fleurettes, du silence et du printemps, et il profite sournoisement d’un chien emprunté pour aller se balader avec un motif autorisé, plutôt que de se planter devant son azerty…)

Honte à lui !!! ouououhhhhhh !!!

JiCé..... dit: à

Nous reconnaissons à Voltaire de telles lumineuses qualités que nous ne pouvons le blâmer de se moquer d’un Leibnitz ! Lequel est, lui, un génie extraordinaire fait homme…

Jazzi dit: à

« bernard pivot
@bernardpivot1
Confiné, reclus, oisif, désœuvré, fatigué, calme et immobile, je lis des textes réunis sous le titre Le goût de la paresse.
3:30 PM · 22 mars 2020·Twitter for iPhone »

Bonne lecture monsieur Pivot !

JiCé..... dit: à

Chère Béré, les salariés ont pour seul droit de servir l’employeur qui les paient raisonnablement !
Sinon, on les vire et on en prend d’autres ….

et alii dit: à

Déjà un ça serait pas si mal…
je ne suis pas contre

closer dit: à

JJJ, avant d’écrire n’importe quoi, est-ce qu’au moins tu as lu l’article que j’ai eu l’extrême obligeance de mettre en ligne?

rose dit: à

un quoi et alii ?

JiCé..... dit: à

Ne demandons pas à Gigi d’écrire n’importe quoi… il adore ça !

rose dit: à

Coup de pub
Restez à la maison, la danse s’invite à la télévision!

Jeudi 26 mars 2020

à 23h25

sur France 3

Angelin Preljocaj fait danser des femmes incarcérées au Centre Pénitentiaire des Baumettes à Marseille. Exigence et plaisir de la danse s’adressent à l’enfermement des corps et des esprits dans l’atelier du célèbre chorégraphe afin de produire un spectacle hors les murs sur des scènes prestigieuses à Aix-en-Provence et à Montpellier.

Voir la bande-annonce

Elles s’appellent Sylvia, Litale, Sophia, Annie et Malika… Elles n’ont jamais dansé et sont incarcérées à Marseille dans le quartier des longues peines. Pendant quatre mois, deux fois par semaine elles vont suivre l’atelier du célèbre chorégraphe Angelin Preljocaj.
Ce film raconte l’histoire de ce projet fou, bouleversant, audacieux. Entraîner et faire danser les détenues qui se produiront « hors les murs » sur des grandes scènes prestigieuses comme celle du Pavillon Noir à Aix-en-Provence et à Montpellier au Festival International de la Danse…Un autre regard sur la prison, sur l’enfermement des corps et sur le processus de création.

Réalisé en 2019, ce documentaire a reçu le Grand Prix National au Fipadoc 2020

Réalisation Valérie Müller

Production Béatrice Schönberg, Elephant productions

Avec la participation de France télévisions

William Legrand dit: à

JC….., le Justin Crétin cite Leibnitz !!! il a trouvé le nom par hasard dans ses vieux Paris-Hollywood des années 50 et hop ça va faire de l’effet, hein MC et christiane ? uh uh uh uh

JiCé..... dit: à

…ne reprochons pas…

OZYMANDIAS dit: à

Bernard Pivot qui lit « Le goût de la paresse » parce qu’il est confiné, reclus, oisif, désoeuvré… etc,.
Tu vois, Jazzi, c’est quand on s’emmerde vraiment et qu’on n’a rien d’autre à foutre qu’on finit par lire ton bouquin !
Bon, moi aussi, j’vais quand même le lire, le bouquin d’Jazzi, histoire de s’emmerder un peu plus… ou pas ! Qui sait ?

JiCé..... dit: à

Liebnitz est un génie polymorphe, LeGland est un gêneur monomorphe.

Jazzi dit: à

« c’est quand on s’emmerde vraiment et qu’on n’a rien d’autre à foutre qu’on finit par lire ton bouquin ! »

A qui profite le coronavirus, OZY ?
Responsable mais pas coupable…

William Legrand dit: à

JC l’immense andouille n’est RIEN DU TOUT et même pire

Jazzi dit: à

MARC-ANTOINE GIRARD DE SAINT-AMANT

Le paresseux

Accablé de paresse et de mélancolie,
Je rêve dans un lit où je suis fagoté,
Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté,
Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie.

Là, sans me soucier des guerres d’Italie,
Du comte Palatin, ni de sa royauté,
Je consacre un bel hymne à cette oisiveté
Où mon âme en langueur est comme ensevelie.

Je trouve ce plaisir si doux et si charmant,
Que je crois que les biens me viendront en dormant,
Puisque je vois déjà s’en enfler ma bedaine,

Et hais tant le travail, que, les yeux entrouverts,
Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine
Ai-je pu me résoudre à t’écrire ces vers.

OZYMANDIAS dit: à

J’ai lu, il y a longtemps, quelque chose de curieux à propos de Leibniz.
Il paraît, qu’à la fin de sa vie, il avait entreprit une drôle d’occupation, il voulait déchiffrer le langage des anges ! Les entendait-il, lui aussi, comme la Pucelle ?
Leibniz est un immense génie protéiforme et comme Nietzsche, il ne sera vraiment compris qu’au prochain millénaire.

William Legrand dit: à

vous avez raison, Ozy….., Justin Crétin ne sera JAMAIS compris même dans cent ans

OZYMANDIAS dit: à

Jazzi,
Je te chambre un peu mais je dois t’avouer que j’ai déjà lu quelques-uns de tes bouquins et, ma foi, ils sont bien charmants et bien plaisants à lire.
Bravo et bonne continuation comme on dit.

Maria Linda Suppo dit: à

livresse dit
Stendhal et sa recherche du bonheur,avec le temps
on l’aime encore plus. A relire son Lucien Leuwen,
au petit trot. Une merveille.

William Legrand dit: à

JC….. manque de réparties, ça fait une heure qu’il est en panne Suoer-Crétin uh uh uh

OZYMANDIAS dit: à

Astérix est triste et en larmes.
Obélix est en deuil et sans armes.
Seule la potion mélancolique leur sera utile en ce triste moment.
Adieu ALBERT UDERZO.

Phil dit: à

Bravo Baroz, Pivot reste un prescripteur malgré ses affaires féminoïdes de l’ère pré-virale. Souhaitons-lui de ne point finir comme le gros Weinstein, comdamné coroné.
Clopine a bien causé, les arcanes de ces républiques en blog sont bien sombres, mais tout peut empirer, le net disjoncter sous la pression des voyeurs netflixeurs qui n’ont pas attendu le virus pour ne jamais toucher de livres.

Jazzi dit: à

Le bonheur selon Stendhal

STENDHAL

Tu n’en parleras surtout pas

Est-ce parce qu’il partageait avec Casanova, rebaptisé par ses propres soins chevalier de SEINGALT, le goût de la liberté et des plaisirs de la vie nomade, que STENDHAL adopta un pseudonyme égal en nombre de lettres et d’une sonorité voisine de celui-ci ? A moins que ce ne soit à cause d’un identique snobisme aristocratique ? Si leurs époques, leurs œuvres et leurs parcours divergent sensiblement, on note néanmoins bien des points communs entre ces deux auteurs de l’amour et du bonheur. De même que Casanova fait la part belle à son imaginaire dans ses Mémoires, Stendhal a introduit pas mal d’autofiction dans ses romans, notamment dans sa Vie d’Henry Brulard. Sans parler de ses Souvenirs d’égotisme ou de son Journal. Mais la différence fondamentale toutefois, entre le Vénitien et « le Milanais », est que le premier laisse éclater son amour de la vie à chaque page, alors que le second préfère ne parler du bonheur qu’avec parcimonie, de crainte de le voir lui échapper. Décryptage stendhalien :

éSouvent pour moi décrire le bonheur, c’est l’affaiblir. »
Journal, 24 octobre 1811

« On gâte le bonheur en le décrivant. »
Journal, 9 septembre 1813

« Le bonheur est contagieux. Si vous voulez être heureux, vivez au milieu de gens heureux. Je ne voudrais pas pour tout l’or du monde me trouver pour longtemps à Rome ou Turin, et j’habiterais volontiers à Milan. Par une combinaison heureuse et probablement passagère, dans cette ville les revenus de la plupart des gens se trouvent dépasser leurs dépenses. D’ailleurs la pauvreté n’y est pas honte. »
Journal, 14 mai 1818.

« Dans l’excès du bonheur lire est bien difficile, cependant on s’ennuie à la longue si l’on ne lit pas. »
Journal, Ier août 1830

« Ma principale objection n’était pas la vanité qu’il y a à écrire sa vie. Un livre sur un tel sujet est comme tous les autres ; on l’oublie bien vite, s’il est ennuyeux. Je craignais de déflorer les moments heureux que j’ai rencontrés, en les décrivant, en les analysant. Or, c’est ce que je ne ferai point, je sauterai le bonheur. »
Souvenirs d’égotisme

« On gâte des sentiments si tendres à les raconter en détail*. »
Vie de Henry Brulard

« La beauté n’est que la promesse du bonheur. »
De l’amour

*Phrase par laquelle s’achève cet ouvrage et qui sera même donnée comme la principale raison de son abandon.

Petit Rappel dit: à

oh, 0zymandias, vu les reveries kabbalistico-apologétiques déclenchées à la Renaissance, et les multiples recherches toujours générées sur le « Langage des oiseaux », une recherche de la part de Leibnitz sur le langage des Anges n’est pas si étonnante. Frances Yates a montré que l’impossibilité de rendre le Corpus Hermeticum contemporain de Moise est somme toute assez récente. Quant à la naissance d’une science purement rationnelle, elle a à peine trois siècles. Ce qui explique des figures de transition. Newton trouve la loi de la gravitation, mais prophétise très précisément la chute de la Papauté…

renato dit: à

Si Pivot est un prescripteur on est mal barré. Bon, c’est vrai que dans l’ère du tout télévisuel il n’y a pas de limites au pire.

Jazzi dit: à

« Pivot reste un prescripteur malgré ses affaires féminoïdes de l’ère pré-virale. »

Mais que devient Matzneff, Phil !
Est-il toujours confiné dans son palace italien ou est-il rentré incognito à Paris ?

Jazzi dit: à

« dans l’ère du tout télévisuel il n’y a pas de limites au pire. »

Comme au meilleur, renato.
Mais depuis, les réseaux sociaux ont remplacé la télé…

Phil dit: à

La bonne nouvelle, dear Baroz, c’est que les palaces vont devoir baisser leurs prix après le virus ou ne jamais rouvrir leurs portes. avec ou sans Matzneff.

Bécam Joël dit: à

Ma contribution à l’effort de guerre… : Un rêve américain, roman.
En accès libre sur mon blog l’amour délivre.
Nouvelle version, enrichie, réécrite…
Dans l’espoir d’un  » bel éreintage  » (tâchez de faire encore mieux que la première fois !).

rose dit: à

Sur France Culture, Mme de la Fayette, précieuse, tenant salon, mettant la sexualité à distance pck triviale, tant chagrinée par le décès de son ami La Rochefoucalt que cela pourrait expliquer sa conversion.

renato dit: à

Beaucoup sont encore orientés télé. Cela dit, les réseaux sociaux sont un océan de banalités sur le quel flotte quelques interessante barque en papier, mais elles sont rares.

Marie Sasseur dit: à

#un océan de banalités sur le quel flotte quelques interessante barque en papier, mais elles sont rares.

Il vient un moment où faute de coiffeur, ca va confiner cheveux longs et idées courtes…

OZYMANDIAS dit: à

Décidément, ce Corona merdus est là pour nous faire chier longtemps.
Oublions nos irresponsables politicards et leur scandaleuse incurie tellement ils sont écoeurants.
Mais qu’en est-il des chercheurs, médecins et autres scientifiques ? Sont-ils d’accord entre eux ou pas sur la bonne stratégie à entreprendre face à ce fléau afin de le neutraliser, du moins, à défaut de l’éradiquer.
M’est avis qu’eux aussi ne savent plus à quel saint se vouer…
Et le « brave bétail grégaire » -cher à Nietzsche- que nous sommes continue, pendant cet emmerdant temps-là, à crecher et à végéter comme des moutons !

Janssen J-J dit: à

@ Jissé et Walter : « Ne demandons pas à J-J d’écrire n’importe quoi… il adore ça ! »
Comment ça, n’importe quoi ?

S’agissant des trous noirs, je lis ceci :
« à présent, il prétendait visiter les galaxies et entendre la voix de Dieu dans explosion d’un trou noir qui dégageait l’énergie de cinq millions de soleils (…) Il avait lu un article sur cette énergie équivalente à cinq millions de soleils, mais que fallait-il en déduire ? Etait-ce là que Dieu vivait ? Il existait aussi une constellation entourée de cinq millions d’étoiles. Comment s’y prenait-on pour les compter ? » (sic).
Mes pauvres amis ! les pb… de Mme Lévy sur Causeur (?)… à côté de ça !
Franchement, quelle femme n’aura jamais connu son fiasco sexuel, après s’être laissée aller au Poût de la Garesse ?

Janssen J-J dit: à

@ confiner cheveux longs et idées courtes…
et la foufoune pas épilée…

=> Explosion des consultations de sites pornographiques, depuis le confinement du sexe.

OZYMANDIAS dit: à

Mais où est-donc passée CHRISTIANE ?
J’espère qu’elle va bien.
Christiaaaaaaaaaaaaane, où êtes-vous ?

B dit: à

3J, certains hommes ont les cheveux longs , ont ils proportionnellement les idées courtes et inversement. Bref nous tombons dans la paranoïa si nous nous attardons aux cheveux sans même se repandre en conjectures sur ceux qui n’en ont plus. Peut-être faudrait il par mesure de précaution les enfermer puisque le cheveu dans ce cas n’indiquera rien de la longueur de l’ idée ou de la présence d’idées dans leur bocal.

rose dit: à

Quelle honte d’entendre ce discours, répété sans vergogne de surcroît : « les pays marxistes léninistes on n’en a rien à faire de perdre du monde. » Ouh Onfray.

B dit: à

Rose, quels seraient ces pays en dehors de la Russie si on adhère à l’ idée du Nobel féminin de littérature qui dans Le Monde s’exprimait recemment et entrevoit le projet politique de Vladimir Poutine comme une volonté de reconstituer l’empire des soviets . Tous marchent à l’économie de marché . Les russes viennent en aide aux italiens. Pourquoi Onfray ne s’exerce t il pas au procès de Donald Trump? La Chine hérite de Mao revisité, est ce que c’est du marxisme léninisme?

rose dit: à

B.

Je n’y connais rien en politique et je ne m’y intéresse pas. Le discours de Michel Onfray est honteux au sens où un indien d’Amazonie ou un canaque de Nouvelle-Calédonie ou un chinois d’un pays démographiquement très développé ont chacun le même poids que quiconque : américain européen etc.
Une vie = une vie.

B.
J’ai tenu une minute et 5 s.
J’ai stoppé pck scandlisée par la teneur de tels propos. Et cela se dit philosophe ? Nous sommes tombés bien bas.

rose dit: à

B.
Je vous relis vous.
Le projet économique de la planète qu’il va nous falloir développer sera bâti sur, conjointement décroissance des pays riches et croissance des pays pauvres pour arriver à une situation mondialisée d’ égalité avec fin des pays en guerre et fin des territoires annexés.
Une pandémie de démocratie, voilà ce vers quoi nous devons tendre nos efforts.

rose dit: à

À la Russie, bravo d’aider l’Italie.
Ce devrait être à nous les voisins les plus proches. Mais comme nous sommes dans la panade, nous voilà figés dans l’inquiétude de notre avenir.
Bravo les russes pour votre altruisme.

Marie Sasseur dit: à

Maurice, ne sature pas le réseau avec tes consultations cochonnes, il y en qui ont besoin de bits, et en gros paquets!

Phil dit: à

consult chez le père fourasse de marseille, un aspirateur fabriqué par un russe désoviétisé, nivquine dans le sac à dos. tout n’est pas rosa rosa rosa

Marie Sasseur dit: à

#J’espère qu’elle va bien.
Ah, ça devait arriver, a force de mettre son nez partout. Lui reste plus qu’à rencontrer Raoult.

Janssen J-J dit: à

non roz, pas d’accord : ça vaut la peine de d’écouter Onfray jusqu’au bout et de pas lui couper le bek à partir de l’histoire de la Chine qu’en aurait rin à braire de sacrifier qq millions. C’est pas là dessus qu’il insiste, mais sur le fait que personne icite ne sait tenir la moindre barre en dépit des postures viriles de vatenguerre ! ((oui ou non et une ligne claire… – mais pas d’en même temps…) Son pb à l’Onfray, toujors le méme depuis les gilets jaunes : c’est l’macron et tte la clique des journaleux à sa solde.

Merci pour le lien, hamlet… Des idées longues avec des cheveux courts en Martinique, ben voui. Moi l’em deçoit rarement, ce « citoyen-là »… A du tempérament.
Tu vois la gueule des journalistes qui ont bien voulu l’interroger, z’ont pas été déçus, hein, bande de onks ! Et l’fait du bien d’observer leur agacement. Hein !

de nota dit: à

Merci Hamlet pour le lien, je note que bien des propos de Barrau sont semblables a ceux tenus par Illiouz…

Janssen J-J dit: à

@ il y en qui ont besoin de bits, et en gros paquets

J’me disais bin aussite, l’AMS… qui fallait t’céder la place, un brin ! 🙂

OZYMANDIAS dit: à

Michel Onfray a raison. Il raisonne toujours raisonnablement bien. Donc il a toujours raison. Même contre la raison, il a raison. Comme Staline, Mao et ma tante Corinne !
Tout le monde a raison sur tout et sur rien avec ou sans raison.
D’ailleurs, moi aussi, j’ai raison sur… ? Sur quoi ? J’sais pas mais j’ai raison quand même sur ce je-ne-sais-quoi de… Là franchement, je déraisonne grave ! Ça doit être le confinement… De quoi perdre la raison !

Clopine dit: à

je ne sais à quel texte d’Onfray on fait ici allusion, mais moi j’ai parcouru « Faire la Guerre » et franchement, franchement, j’ai cherché un sac à vomi.

IL n’y en avait aucun d’autre, mais du vomi, par contre j’en avais plein les doigts : celui de Michel Onfray.

Ce papier est honteux, tout simplement.

Il se déroule en trois phases :

1 – légitimation de la parole. Onfray s’autoproclame expert de l’art militaire. Ce qui lui permet de dénigrer Macron, « petit chef » incapable.

2 – désignation des coupables. L’incapacité du gouvernement se dévoile dans les banlieues où les islamistes font la loi, des barbecues, brisent des vitres de bagnoles de médecins pour faucher les caducées, affirment que le corona, maladie de blancs, ne les atteindra pas car ils sont protégés par Allah, et les forces de police n’interviennent pas, occupées qu’elles sont à verbaliser le « gentil couple de soixantenaires qui écopent de 2 x 138 euros pour avoir fait le tour de leur pâté de maisons ».

3 – argumentaire politico-philosophique. Ce qui pose problème, c’est que la « réalité » (la guerre que l’islam mène contre l’occident, et qui se passe donc au pied des hlm des banlieues, à coup de barbecues, si j’ai bien compris) est niée par on ne sait pas exactement qui mais enfin des gens qui empêchent que la vérité soit dite en accusant la bouche pleine de vérité d’être « raciste ». Couplet sur ce mot de « raciste », qui inhiberait toute tentative de faire respecter l’ordre républicain dans les banlieues islamisées, ce qui ruine à néant les effets du confinement.

Fermez le ban, n’en jetez plus la cour est plein, et encore une fois, j’ai envie de dégueuler quand je lis ça.

Sur quelles études sociologiques Onfray s’appuie-t-il, sur quelles études universitaires pourtant extrêmement nombreuses sur le sujet, et qui ont TOUTES conclu que le terrain des « banlieues islamisées » est extrêmement COMPLEXE et qu’il ne doit surtout pas servir de base à un discours globalisant, s’est-il appuyé ?

Franchement, c’est tout ce que la crise du corona lui inspire ? L’envie de devenir un chef martial qui envoie l’armée dans les banlieues fanatisées (d’après lui, et son doigt mouillé, évidemment..) ?

C’est ce message-là qu’Onfray envoie à son public, ces « petites gens » à qui il s’adressait pour leur prodiguer une remarquable vulgarisation philosophique ?

(oui, oui, oui, j’en étais des petites gens en question, et je soutiens qu’Onfray était un remarquable pédagogue, car il ouvrait des portes, certes à l’aide de simplifications que les spécialistes pouvaient trouver abusives, mais comme ces mêmes spécialistes se révélaient incapables de les ouvrir, ces portes, voire même qu’ils contribuaient à les fermer, à mon sens ils n’avaient pas trop intérêt à la ramener, fin de l’incise)

Zemmour, Onfray, même combat : servir la soupe au rassemblement national ?

Pas un mot pour ne serait-ce qu’évoquer l’opportunité que représente le confinement pour rêver, voire commencer à réaliser, le nécessaire changement civilisationnel ?

Un discours de haine virile et martiale ?

J’en suis écoeurée. Mais pourquoi faut-il toujours être trahi par les siens ? Onfray représentait un intellectuel issu de, et se mettant au servie, des exclus de la pensée. Si c’est pour leur servir la soupe de la démagogie la plus inexcusable…

christiane dit: à

OZYMANDIAS dit: « Mais où est-donc passée… ? »
Pas très loin, pas très près, je relisais Colette. La Treille muscate. Tout est venu, revenu par ces mots de Jazzi : « les pins odorifères ».
Je me souvenais de Colette, partie de Paris, dans les années 20, en automobile avec son ami, puis mari, Maurice Goudeket, sans oublier chienne et chatte, vers Saint-Tropez, c’est-à-dire vers sa maison « la Treille muscate ». Promenades, baignades, jardinage, repas sous la glycine, écriture, « des jours qui coulent en instants bleus ».
Jusqu’à retrouver cette phrase : « Les bords méditerranéens ont saoulé plus d’une tête solide. Il passe, sur la pinède proche de la « Treille muscate », un vent chargé de résines, et les labiées de la côte distillent le camphre, l’esprit de lavande et de mélisse. »

Me reviennent alors les parfums de ma garrigue d’enfance : thym (farigoule), romarin, lavande, menthe sauvage, mélisse, basilic, sarriette, sauge, fenouil… ces plantes qui griffaient les mollets et nous enivraient.

Colette, bien loin de sa chambre rouge et blanche du Palais-Royal, sa fenêtre, sa lampe (son fanal bleu), son divan-radeau et sa tablette d’écriture. Colette et ses yeux bleus cernés de khôl…
Oui, les livres sont notre mémoire, notre trésor et pourtant, un(e) autre que Jazzi a évoqué Icare. La chute d’Icare. Son plongeon. Cette traversée de l’air sur des ailes inverses. Boutès de P.Quignard… et, l’énigmatiquePhédon de Platon :
« Nous habitons je ne sais quel creux de la terre, et nous croyons habiter au plus haut; l’air nous l’appelons ciel. Comme si c’était à travers cet air, pris pour du ciel, que se meuvent les astres. En fait, sur ce point aussi, nous sommes pareils : le poids de notre faiblesse et de notre paresse nous rend incapables de traverser l’air jusqu’au bout. Car si l’un de nous parvenait aux cimes de l’air, ou si, pourvu subitement d’ailes, il s’envolait, alors, de même que les poissons voient les choses d’ici-bas en levant la tête hors de la mer, il pourrait voir, en levant la tête, les choses de là-bas. »
Icare, Dédale, nos labyrinthes, nos évasions et le virus-minotaure…
Un ciel intérieur…
Autre voyage, peut-être vécu par ceux qui meurent…
Il y a eu aussi un poème d’une beauté sidérante d’Apollinaire que Et Alii a mis en ligne.

Voilà, Ozy, quelques nouvelles.

D. dit: à

En effet quelle honte. Alors que les choses se passent remarquablement bien en ce moment dans les innombrables cités et quartiers, et nous bien savions qu’il en serait ainsi en pareille circonstance.

hamlet dit: à

Sasseur !!!!!!!!!!!!!!!

apprend donc à cuisiner l’aïoli c’est un bon moyen de garder les gens à 1 mètre dans le bus et de chasser les vieux démons !

et profite du confinement pour te cultiver ! lit par exemple ce vieux recueil breton de démonologie datant du 13è s. où il est dit que le suppôt de Satan portait le doux nom de Zhitoir ! tu mourras moins bête !

hamlet dit: à

lit lis

Jazzi dit: à

« nous et bien qu’il savions en ainsi serait circonstance en pareille. »

Mais qu’a donc voulu dire D. ?

OZYMANDIAS dit: à

Christiane,
Heureux de savoir que vous vous portez comme un charme, lisant, méditant, rêvant et me donnant de vos belles et rassurantes nouvelles.
Ne vous perdez pas trop dans les Dédales de vos enrichissantes lectures et méditations labyrinthiques.
Ayez, chère Christiane, s’il vous plaît, de temps en temps, la gentillesse de nous faire un p’tit ou grand coucou en s’envolant, tel Icare, vers ce petit soleil numérique qu’est la Rdl pour nous donner de vos livresques et méditatives nouvelles.
Merci Christiane, portez-vous bien et restez toujours en paix et en joie.

Marie Sasseur dit: à

Oui, tiens, c’est une bonne idée, je vais utiliser mon ausweis permanent pour aller chercher du poisson frais à la criée, je ne manque pas d’ail.
Une vieille dame délicieuse, dont je prenais des nouvelles, imaginait déjà le post-war: des bébés, des divorces, et des gens cultivés. Et tu sais pourquoi?
Parce que les gens vont re-lire.
Elle a juste oublié les morts. Délicieuse, je te dis.

rose dit: à

🌨 Il neige ! 🌨

Jazzi dit: à

« mon ausweis permanent »

Normal pour une kapo !

Janssen J-J dit: à

@ CT / au lieu de vomir dans le sac piqué à Air France en revenant de la Cote Riche, regardez donc la kronik d’hamlet sur Onfray qui parle pas des banlieues là…, voyhons mais de confinage, justement.
https://www.youtube.com/watch?v=z7UTrZN1Gtw&feature=emb_logo
Agnèèèèèèèèèèèèllle !

rose dit: à

Jazzi
Vous m’faites trop rire.

Jazzi dit: à
« nous et bien qu’il savions en ainsi serait circonstance en pareille. »

Mais qu’a donc voulu dire D. ?

On l’devine si on l’comprend pas.

Jazzi dit: à

« les pins odorifères »

C’était « les eucalyptus odoriférants », Christiane, mais c’est pas grave !
Il y en a de très beaux spécimens centenaires du côté de la Californie, sur les hauteurs de Cannes…

Janssen J-J dit: à

Zhitoir le Suppôt….

et après ça…, on m’accuse de raconter n’importe quoi. ‘Reusement, pas Keupul, a d’lhumour !

rose dit: à

Jazzi dit: à
« mon ausweis permanent »

Normal

Il va travailler.
On l’admire point barre. On l’admire. Je, en tout cas. Pendant que nous on confine sous la neige.
Je ne sais pas pourquoi il ne fait pas télétravail.

Marie Sasseur dit: à

En français, on appelle cela une attestation de sortie permanente.
La tafiole du blogapassou ne doit pas connaître.

Jazzi dit: à

Fédal le rêveur 5

« Quelques jours avant les évènements qui nous préoccupent, Fédal avait lu et relu un ouvrage passionnant sur une peuplade ancienne, les Narxis. Cela se passait il y a bien longtemps. Surgi mystérieusement des flots, ce peuple, composé uniquement de mâles, n’avait vécu que le temps d’une génération. Leur ville occupait un point stratégique sur une île de la Mer Verte, qui n’avait jamais pu être localisée.
Valeureux guerriers, quoique pacifiques, les Narxis n’avaient jamais quitté leur cité pour partir à la conquête d’autres terres. Ils se contentaient seulement de créer des œuvres d’art : statues, céramique, fresques, poteries, bijoux… Ni agriculteurs ni pêcheurs, mais plutôt artistes et érudits, ils entretenaient des échanges épistolaires avec les savants du monde entier. Les Narxis étaient ravitaillés en matière première par les marins qui venaient des quatre coins de la planète pour faire du troc avec eux.
Riches et raffinés, athlètes accomplis, ils étaient rapidement parvenus à un niveau extrêmement élevé de civilisation. On vantait, aujourd’hui encore, la pureté de leurs mœurs, la perfection de leurs institutions politiques et sociales, l’étendue de leurs connaissances, la splendeur de leurs maisons.
Un beau jour, une femme nue, sortie des ondes, vint à leur rencontre sur la plage. Il s’agissait de la déesse Eufemellia, la fille de l’Océan et de la Lune. Sa beauté ne produisit pas l’effet escompté sur ces mâles qui n’avaient jamais vu de leur vie un représentant de l’autre sexe. Malgré toute leur science, ils ne surent que faire de cette divine naïade : faisait-elle partie de la race des poissons, celle-là même que dans les livres l’on nomme « sirène » ? Perplexes, ils la rejetèrent aussitôt à l’eau.
Ne s’étant donc jamais reproduits, ils disparurent, ne laissant aucune descendance hormis une tenace légende transmise de génération en génération depuis la nuit des temps.
Fédal savait, pour l’avoir lu, que les Narxis s’exprimaient essentiellement en vers. Non point en alexandrins, comme dans les tragédies de Racine ou certaines comédies de Molière, mais à la manière particulière du message évoqué auparavant. Aussi ne s’étonna- t-il pas, à l’issue de sept nuits et de sept jours de traversée, d’accoster à Narxos, l’antique cité des hommes-d’une-seule-génération. »

Janssen J-J dit: à

Tex jagère jzmn, il a pas dit ça, D…
toi / nous et bien qu’il savions en ainsi serait circonstance en pareille.
lui / et nous bien savions qu’il en serait ainsi en pareille circonstance.
-> Belle marquise, vos yeux beaux d’amour mourir me font. C pas bien de se moquer ainsi, jzmn, surtout quand sévit le covid19 qui exige la plus grande austérité morale et la plus extrême chasteté.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur est également un homme, rose ?
Un flic, un infirmier ou un caissier de supermarché !

Marie Sasseur dit: à

@glandeur pour désœuvrés

Rien de tout cela.
Le manque de shift commence à agir?

Tant mieux !

Janssen J-J dit: à

J’ai jamais bien trop su au juste, jzmn…
Toussa, dans le dkwb, mais sûrement pas une pouffe cagolée.

Marie Sasseur dit: à

de shift?
d’herbe qui rend cretin, plutôt. Encore que ce dilapideur n’en avait pas besoin.

Janssen J-J dit: à

J’arrive pas à lire l’histoire de Paul Féval de 1 à 5. C’est bien trop long. Quelqu’un pourrait-il nous résumer l’argument de las série ? Merci. (J’étais plongé dans Colerette)…

et alii dit: à

Elias Canetti : vivre dans l’attente
Le prix Nobel de littérature consacre un paragraphe de son grand essai Masse et Puissance aux épidémies. S’inspirant de la description par l’historien grec antique Thucydide de la peste d’Athènes, Elias Canetti livre une réflexion très actuelle sur la manière dont chacun est constitué en une masse collective par cette menace partagée. Extrait à lire ici.
https://www.philomag.com/elias-canetti-vivre-dans-lattente-42880?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=1f43cf3a9f-pmfr20190915nl28_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-1f43cf3a9f-217926025&ct=t(pmfr20190915nl28_COPY_01)

OZYMANDIAS dit: à

Hamlet est de plus en plus inquiétant. Il tutoie les démons maintenant qui lui chuchotent de drôles de contes à dormir debout.
Fais gaffe, Hamlet, les démons c’est pas de bons compagnons.
Lis « L’Exorciste » de W. P. Blatty, tu mourras moins fou !

B dit: à

Marie il faut lire l’herbe bleue à Pékin, du grand poète WWF.

rose dit: à

B

Très drôle.Fort boyau.
Surtout la candidate-bafouée- qui trouve la réponse🛎

et alii dit: à

l’homme au masque de fer: toute une histoire!

christiane dit: à

OZYMANDIAS,
merci.
j’aime beaucoup ces années-là de Colette qui allait hélas connaître une paralysie qui l’obligera à un séjour alité. C’est alors qu’elle cherche à se connaître, qu’elle scrute ses amis. Elle devient sage, réfléchit sereinement à la mort (les problèmes religieux ne la préoccupaient pas) sans renier son goût de la vie. Ses romans deviennent alors l’occasion d’analyser lucidement ses passions sentimentales et érotiques, ses sensations les plus intimes, ce renoncement amoureux apaisé. Une sorte de bilan. (La Naissance du jour, L’Étoile Vesper, Le Fanal bleu…), sa correspondance… Elle est un peu hors du temps, sereine. En cet été 1927 elle entame l’écriture douce-amère de La Naissance du jour. Elle a 54 ans.
Cette maison simple, « La Treille muscade » lui inspirera cette rêverie nonchalante, solitaire ; le temps d’un été.
« Il va falloir vivre sans que ma vie et ma mort dépendent d’un amour. J’y arrive. C’est prodigieux. »
Aussi ai-je pensé à Icare. Sa présence solaire dans le poème d’Apollinaire, son plongeon dans le « Phedon ».
Colette plonge, elle, dans les paysages méditerranéens, les parfums de la garrigue, de la mer, les nourritures, les couleurs. Une quête des origines, aussi… la nuit, elle regarde les étoiles, cette nuit qui va engendrer « la naissance du jour »… « ce ciel laiteux comme au seuil du désert » (Prisons et Paradis)…

Et pour saluer Jazzi, à l’ombre de ses eucalyptus, toujours de La Naissance du jour, :
« Qu’il me jette la pierre, celui qui n’a pas connu, par un grand jour chaud de Provence, l’envie de dormir ! Elle pénètre par le front, par les yeux qu’elle décolore, et tout le corps lui obéit, avec des tressaillements de l’animal qui rêve. »

Nicolas dit: à

C’est fou cette histoire de chloroquine, que la masse soit imbécile c’est pas nouveau, que les journalistes s’y mettent c’est affligeants!Faudra rendre les cours de bio obligatoire dans les écoles de journalisme.

et alii dit: à

je vois dans wiki où j’essaie de me remémorer ce que j’ai appris de l’homme au masque de fer que son histoire est d’abord apparu dans des gazettes puis que « Ce prisonnier, transféré de la citadelle d’Ormus (îles Sainte-Marguerite) dans celle d’Ispahan (la Bastille), n’est autre que le comte de Vermandois, fils de Louis XIV et Louise de La Vallière, incarcéré pour avoir donné un soufflet au dauphin, et qu’on avait fait passer pour mort de la peste. « Le commandant de la citadelle d’Ormus, disent ces Mémoires, traitait son prisonnier avec
je ne doute pas que c’est une énigme résolue par les erdéliens-et qu’ils soigneront les détails pendant le confinement

Nicolas dit: à

Oui la chanson de Vian, alors ok, au temps pour moi. Vian musicalement ça n’a pas grand intérêt, je me suis jamais penché dessus. C’est pas une excuse.

Marie Sasseur dit: à

« La rupture est cette fois consommée entre Didier Raoult et le gouvernement : « Je ne participe plus au Conseil scientifique réuni autour d’Emmanuel Macron » a annoncé ce mardi matin aux « Echos » le patron iconoclaste de l’IHU Méditerranée Infection, tout en précisant qu’il ne démissionne pas. En désaccord depuis des semaines avec la politique de confinement qu’il qualifie de moyenâgeuse, il martèle qu’il faut des moyens de dépistages massifs à l’échelle nationale pour détecter les cas suspects, isoler et traiter les patients positifs. »

Phil dit: à

toutafet Miss Sasseur. dépister massivement pour remettre au travail et voyage les sains (sans thé et Raspail), sinon pays racheté par les Chinois dans deux mois.
cela dit, le professeur devrait aller chez le coiffeur (trop tard c’est fermé) et retirer le temps des interviouves sa bagouse de proxénète levantin.

William Legrand dit: à

la Colette de ce temps : CLOPINE !!! (pas du tout christiane)

et alii dit: à

son histoire apparue

B dit: à

Nicolas, avez vous pu les chroniques d’un menteur , de BV.
C’est assez drôle.
Le plaquenil est rentré dans la liste des produits testés. Ce professeur est peut être un peu trop rapide mais il a tout de même à son actif un parcours respectable. Il est évident que si son usage in vivo est efficace en début d’infection il faudrait dépister beaucoup plus. Je pense qu’il dispose des compétences pour avoir envisager les différents aspects que présente ce traitement. Est ce qu’il ne faut pas attendre les résultats de l’étude avant de créditer ou discréditer , 100 patients ce n’est pas suffisant et ce sont des gens qui ont reçu le traitement au début de leur contagion, on sait aussi qu’il y a au moins deux formes du virus.

B dit: à

Là on peut lire sur sciences et avenir que le médicament va être utilisé en hospitalier dans les formes graves, il me semble avoir lu que ça ne marchait pas dans les cas graves d’atteintes pulmonaires, mais je ne suis pas tout à fait sûre .

Marie Sasseur dit: à

#cela dit, le professeur devrait aller chez le coiffeur (trop tard c’est fermé) et retirer le temps des interviouves sa bagouse de proxénète levantin.

Infect, comme toujours.

B dit: à

Phil, l’habit, vous savez.

Nicolas dit: à

Y’a pas de discussion. Les infectiologues sont clairs et mesurés.

Nicolas dit: à

« Nicolas, avez vous pu les chroniques d’un menteur , de BV »
Après, peut être

rose dit: à

Si vous écoutez les interviews que Raoult a donné et ses explications scientifiques, il dit que lorsque le virus a attaqué les poumons c’est alors trop tard.
Le médicament dont il parle agit avant : il est pour tester, ce qui me semble très intelligent.
Moi, je serais d’accord pour être cobaye dans son service.

sur le coiffeur, je suis d’accord ; la bagouse me dérange moins. D’ailleurs, je pense que je vais me faire coiffeuse, pck trop c’est trop.

Si on n’a pas le virus, on se protège certes, mais les méthodes employées sont moyenâgeuses, particulièrement le paiement de la gabelle. Maintenant on nous propose d’aller travailler chez les paysans.

B dit: à

Lu, c’est encore le correcteur, excusez moi. Je l’ai lu en pleurant de rire à certains moments. Vrai.

Rose, mes amusements sont assez bas de gamme. Mission impossible, des mêmes.

https://youtu.be/ZRbPxvTnesU

B dit: à

Nicolas, il y a deux heures, sciences et avenir:

Les autorités autorisent l’hydroxychloroquine à l’hôpital, dans la prise en charge des formes graves de Covid-19, a précisé le ministre de la Santé, Olivier Véran.

rose dit: à

B.

Je m’amuse autant que vous ; tout à l’heure, je vous mettrai mon préféré des trois.
Entre parenthèses je regarde cette pièce d’anthologie tout à fait formidable offerte par Chantal il y a de cela plusieurs jours. Notez le grammairien à la voix criarde et la grande classe de Françoise Giroud : un must de 1975.

https://www.youtube.com/watch?v=LHxBmO8A6YY

Jazzi dit: à

Les hackers ont-ils du cœur ?
Par Éric Fottorino
24/03/2020

Y AURA-T-IL UNE TRÊVE DES HACKERS comme une trêve des confiseurs ? Ce sont de drôles de communiqués qui ont fleuri sur la Toile ces derniers jours. Les méchants loups du Net se seraient transformés en agneaux en jurant leurs grands dieux – un exploit pour ces bandits sans foi ni loi – qu’ils ne procéderaient à aucune cyberattaque contre les sites des hôpitaux aussi longtemps que frapperait le coronavirus. Ces groupes de hackers, connus sous les noms de Maze, DoppelPaymer, ou encore Ako, (vous avez le droit, comme moi, de dire kézaco, inconnus au bataillon !) ont, semble-t-il, renoncé à leur méthode habituelle d’extorsion, le ransomware – rançonnement numérique en bon français. Un procédé illégal par lequel ils bloquent tout le réseau d’ordinateurs d’un établissement avant d’exiger de lui une forte rançon pour qu’il récupère l’accès. Dans cette période de télétravail intense où les entreprises sont contraintes d’ouvrir à tout-va leurs systèmes informatiques, cet engagement des hackers vaut son pesant de cryptomonnaie…

Les hackers auraient-ils du cœur ? On pourrait le penser devant l’initiative de ces pirates du Web italiens ulcérés qu’un fabricant de valves pour appareils respiratoires vende sa camelote 11 000 dollars pièce sur le marché. Face à cette immoralité honteuse, leurs neurones hyperconnectés n’ont fait qu’un tour. Et nos Robin des bois transalpins ont réussi à s’emparer des plans nécessaires à l’élaboration des valves que le rentier du Covid-19 refusait de partager. Son précieux savoir pillé, ce fut pour eux un jeu d’enfant de mettre en production les soupapes salvatrices sur des imprimantes 3D, vendues pour la modique somme d’un dollar pièce.

Va-t-on allumer des cierges en l’honneur de ces gentils hackers ? Pas si vite ! Dimanche dernier, l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) a subi une violente attaque informatique sur son réseau. L’offensive a duré une heure, découpée en sales quarts d’heure. Pour protéger les infrastructures du système, il a fallu d’urgence bloquer les accès Internet hors d’Europe, fermer l’entrée externe à la messagerie et aux applications des hôpitaux, ainsi qu’à Skype. En pleine urgence sanitaire… Hackeurant, non ?

rose dit: à

Un de mes collaborateurs insiste sur le fait que l’une des différences entre les comportements en Chine et les comportements européens est que les Chinois ont l’habitude de cracher par terre, partout, ce qui frappe tous les Européens qui vont dans ce pays. Le risque que comportent les crachats à moto est probablement très important. Et il est possible que cela ait joué un rôle non négligeable dans la transmission du corona chinois, car dans les crachats se trouvent de nombreux virus ! Raoult, professeur

C’est clair et c ‘est horrible

Marie Sasseur dit: à

Non, le plus horrible ce sont les journaleux du monde libre.

« Une de mes vidéos a temporairement été étiquetée « fake news » par le détecteur du journal »Le Monde » ainsi que par le ministère de la Santé.  »
Même lien.

Marie Sasseur dit: à

« Ainsi, la déconnexion totale de la réalité observable avec la réalité rapportée est un problème qui devient majeur. Il s’agit de moins en moins d’une amplification, mais d’une distorsion de la réalité. Quand l’informateur multiplie par 20 un risque de mortalité et divise par 100 un autre risque, nous ne sommes plus dans une exagération, nous sommes dans un autre monde. »
Excellent.

Jazzi dit: à

En ce temps-là (1975), rose, Françoise Giroud était ma voisine au 85-89, Bd Pasteur à Montparnasse (15e)…
Une sacrée bonne femme !

renato dit: à

Le Colorado a aboli la peine de mort.

Clopine dit: à

J’aimerais savoir… Y’ a-t-il eu un livre, une thèse historique, qui a abordé cette question que je me pose ?

A savoir, a-t-on repéré des changements civilisationnels après des pandémies ? On en connaît évidemment un, le plus terrible : l’effondrement des civilisations précolombiennes, en liaison avec les pandémies apportées par les conquistadors (en plus de
la religion catholique, certes une sacrée pandémie celle-là, bref).

Mais sinon, les pestes du Moyen-âge du 14è siècle, la dernière vers les 1750 à Marseille (me souviens plus de la date exacte) : a-t-on constaté, après, un effondrement de la structure sociale et de ses instruments de domination, ou bien au contraire un renforcement, ou encore… rien du tout, une situation à l ‘identique ?

Je pense que, toutes proportions gardées, le « choc » que représentait pour un village la perte de 40 % de ses habitants du fait de la peste, était certes équivalent au choc que représente le confinement pendant 6 semaines d’un milliard de la population mondiale (avec ajustements ici ou là, ne chipotons pas).

Il serait si intéressant de savoir ce qui nous attend après, comme perspective de changement politique. Une pandémie le favorise-t-il, ou au contraire le freine-t-il ?

Cela a-t-il été déjà étudié ?

rose dit: à

Jazzi
Dans la grosse barre d’immeuble ou dans le petit à trois étages qui est devant ?

Jazzi dit: à

Dans la barre, rose. Giroud habitait un duplex au dernier étage. Moi, un vaste atelier au 11é étage…
Devenue ministre, je la voyais partir et revenir en voiture officielle avec chauffeur !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*