de Pierre Assouline

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La République des livres
A l’ombre des forêts

A l’ombre des forêts

Il n’y a pas comme des étrangers pour nous rappeler au souci de la langue française qui devrait être le nôtre. Encore que l’anglais Michael Edwards et l’irlandais Samuel Beckett n’ont jamais eu besoin d’une carte d’identité nationale en bonne et due forme pour ressentir une profonde intimité avec leur pays d’adoption. Ils ne la ramènent pas ; n’empêche qu’à les lire, on se sent un peu morveux, contrit de n’avoir rien compris de ce qui se joue aujourd’hui d’essentiel dans cette affaire là.

La langue, c’est ce qui nous sort de l’âme car c’est celle que nos parents nous ont apprise. Sans renoncer à l’anglais, eux ont fait le choix du français. Par plaisir de l’écrire, de le parler, de l’écouter. De quoi nous entretiennent-ils ? De chant varié des voyelles, d’effleurement des consonnes, de pentamètre iambique, de diversité vocalique et de la fable de la clarté française, cette légende qui a la vie dure. Edwards le fait explicitement dans Dialogues singuliers sur la langue française (210 pages, 14 euros, PUF), Beckett allusivement dans Lettres (traduit de l’anglais par Gérard Kahn, 832 pages, 58 euros, Gallimard), troisième volume de sa correspondance couvrant les années 1957-1965

Au fond, il est surtout question de musique et de silence même si tout n’est pas gouverné par un système de sons. Mais à partir de quand l’accès à un nouveau monde suscite-t-il un nouveau moi ? A la manière de réagir à un même événement dans les deux langues ; ainsi lorsque dans le métro londonien un « Mind the gap » ramassé avec énergie en deux mots grésille dans les hauts parleurs afin d’inviter à la prudence, tandis que dans le métro parisien, une douce injonction murmure « Attention à la marche en descendant du train » dans lequel l’académicien pointe « un alexandrin classique avec césure à la sixième syllabe » qui aura peut-être échappé aux autres voyageurs. Fécondes sont les réflexions de Michael Edwards sur la capacité d’une langue étrangère à nous « initier à l’étrange au cœur du familier », à nous y lover et nous y baigner dans l’idée que cette imprégnation est une voie vers la sagesse.

Lisez et relisez ces étrangers qui font la France et sa langue, en tout cas ceux-là. Ils nous invitent chacun au souci du style, et à voir à travers la langue jusqu’à la percer pour mieux la rendre invisible. La faire disparaître c’est mettre à bas l’échafaudage. On comprend mieux alors le respect maniaque que, dans ses didascalies, Beckett a imposé et continue d’imposer d’outre-tombe aux metteurs en scène de ses pièces. Cette exigence, souvent présentée comme une marque d’intransigeance, se justifie pleinement par son rapport fondamentalement sonore à la langue.

Celui qui fit front face à la censure britannique des années 50 en a vu d’autres. Ses échanges avec le Lord Chamberlain aux ciseaux agiles sont tordants, celui-ci exigeant la suppression de « Le salaud ! Il n’existe pas ! » à propos de Dieu dans une scène de Fin de partie ; par esprit de conciliation, le malicieux dramaturge proposa alors de remplacer par « Le porc, il n’existe pas ». Finalement, la pièce fut jouée à Londres avec salaud incorporé mais… en français ! Et Beckett de s’emporter tant contre les « salauds de critiques », censeurs à leur manière, que contre les sorbonnagres atteints d’analogie aiguë, comme c’était déjà le cas dans le précédent volume à propos d’En attendant Godot :

« Si les gens veulent attraper des maux de tête parmi les sous-entendus, laisse-les. Et qu’ils apportent leur propre aspirine ».

Lorsqu’on aimerait vraiment changer de contemporains tant ceux-ci nous exaspèrent avec leurs « c’est clair » et leurs « pas de souci », leurs « sur Paris » et leurs « en mairie », qu’il est doux d’entendre un natif de la langue anglaise tel Michael-Edwards-de-l’Académie-française méditer en français, en laissant courir ses rêves, sur l’idée mystérieuse qui a présidé chez Racine quand il inventa de faire asseoir Phèdre « à l’ombre des forêts » lors de son premier aveu :

« Dieux ! que ne suis-je assise à l´ombre des forêts !
Quand pourrai-je, au travers d´une noble poussière,
Suivre de l´œil un char fuyant dans la carrière ? »  (I,3, 176-178)

Une énigme nonobstant le goût de l’époque pour certaines figures de rhétorique (litote par pronomination) conjugué au souci du son. Si encore il n’y en avait qu’une… A l’ombre de plusieurs forêts, ce n’est peut-être pas très clair mais qu’est-ce que c’est beau !

(« Une forêt en Allemagne » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

507 Réponses pour A l’ombre des forêts

Jibé dit: à

« Dieux ! que ne suis-je assise à l´ombre des forêts !
Quand pourrai-je, au travers d´une noble poussière,
Suivre de l´œil un char fuyant dans la carrière ? » (I,3, 176-178)

Ce qui me frappe surtout dans cette scène, c’est qu’elle fonctionne sur le principe de l’écholalie : Phèdre reprenant systématiquement les derniers mots d’Oenone.
(Pensée émue pour PMB, qui a désiré que ses cendres soient répandues à l’ombre d’une forêt…)

Jibé dit: à

« un char fuyant dans la carrière ? »

Mais de quelle carrière s’agit-il ?

Jibé dit: à

Belle, trop belle, photo d’illustration, qui fait songer à une toile peinte, un fond de décors théâtral !

Jean dit: à

« Le salaud ! Il n’existe pas ! » à propos de Dieu dans une scène de Fin de partie ; par esprit de conciliation, le malicieux dramaturge proposa alors de remplacer par « Le porc, il n’existe pas ».

Le salaud ! Il n’existe pas : octosyllabe. Découpage (délectable) : 3 + 5

Le porc ! Il n’existe pas ! : heptasyllabe. Découpage : 2 + 5. De la musique avant toute chose / Et pour cela préfère l’Impair. Discutable quand on savoure la musicalité de l’octosyllabe qui précède.

Histoire de revenir par la bande au débat Dylan, vérifier dans le vaste répertoire de la chanson française les mille et une manières d’accorder la rythmique du verbe avec celle de la mélodie. « En attendant Godot » mis en musique par un de nos chanteurs populaires, ça ne manquerait pas de sel, ni d’intérêt.

« Le salaud ! Il n’existe pas ! » pourrait donner mélodiquement (par exemple) : mi / mi / mi (triple croche) // sol (descendant) / do (montant) / mi / mi (montant, Yves) / do (descendant)

 » le porc / Il n’existe pas  » pourrait donner lieu à une envolée verdienne vers les aigus dans le second élément. « Il n’existe pas » : quintil avec cri suraigu déchirant sur « pas ». Avec un accompagnement de quintette, ce serait dément.

christiane dit: à

Ouf, merci Passou. En route pour Noël où le verbe est à naître…
Que ce fil de commentaires en porte la lumière…

Jean dit: à

Esquisse de distribution pour une adaptation opératique d’ « En attendant Godot » :

Vladimir : ténor
Estragon : basse
Pozzo : baryton
Lucky : haute-contre
Le jeune garçon : soprano colorature

Pablo75 dit: à

Widergänger nous revient sur le blog avec un nouveau gourou (scientifique au lieu de philosophe, ce qui est plus prudent), mais il continue à débiter de grosses bêtises: « ils viendraient d’une planète peuplée de 17 milliards d’habitants quand la nôtre ne compte que 4,5 milliards d’habitants. C’est dire que leur planète est beaucoup plus grosse que la Terre, ainsi sans doute que leur Soleil. »

« La population mondiale […] est estimée à 7,43 milliards au premier juillet 20162 selon l’Organisation des Nations unies. »
(Wikipédia)

Et une planète comme la nôtre, si elle était bien organisée, habitée par des gens raisonnables au lieu de l’être par de tarés comme nous, pourrait contenir 2 ou 3 fois plus de monde. Donc, pas besoin d’une planète plus grande que le Soleil, qui est 110 fois plus grand que la Terre.

Pablo75 dit: à

« Il n’y a pas comme des étrangers pour nous rappeler au souci de la langue française qui devrait être le nôtre. »

« Le français est devenu une langue provinciale. Les indigènes s’en accommodent. Le métèque, seul, en est inconsolable. Lui seul prend le deuil de la nuance. »
(Cioran)

anticaillerie dit: à

la foret de fontainebleau, « ça le fait » ?

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Oui, Jibé, moi aussi ces vers me laissent dans une certaine incertitude. En quoi l’ombre des bois est-elle propice à la vue d’un char fuyant « dans une carrière » ? Bon, la « poussière noble » est celle qui s’élève des roues du char, ça, c’est clair…

Et même, oh allez j’avoue, l’ombre d’un soupçon m’a effleuré l’esprit sur ces forêts multiples : parce qu’une seule forêt, n’est-ce pas, ça aurait fait un pied de trop.

En fait, je trouve que les vers raciniens, inégalables quand il s’agit d’illustrer les palpitations psychologiques, deviennent seulement « cinématographiques » quand ils s’agit de décrire une situation (bien entendu métaphorique), comme ici. (je vais me faire écharper, là, alors tentons au moins d’être claire : quand Hermione s’écrie « je ne t’ai point aimé, cruel ? Et qu’ai-je donc fait ? », ça crépite de partout, ça ne pourrait pas être filmé, c’est « dit », quoi. Mais Phèdre assise à l’ombre, au-dessus d’une plaine,et contemplant un petit char minuscule avec un nuage de poussière derrière, ça, c’est du cinéma. Ca me fait penser au plan d’Ivan le terrible, de profil, se penchant en regardant son peuple venir le rechercher.)

étudiant sérieux dit: à

Clopine pour le retour au cinéma muet

D. dit: à

« Et une planète comme la nôtre, si elle était bien organisée, habitée par des gens raisonnables au lieu de l’être par de tarés comme nous, pourrait contenir 2 ou 3 fois plus de monde. »

Hélas c’est totalement faux, Pablo. Tout simplement à cause du méthane.
De récentes études ont démontré que ce n’est pas tant le CO2 que le méthane (CH4) qui cause le dangereux réchauffement climatique.
Or ce méthane est produit à 25 pour cent par les volcans et failles tectoniques, à 15 pour cent par l’élevage de mammifères et les 60 pour cent restant directement par les humains. Cela démontre clairement que 7,5 milliards d’humains est déjà largement au-dessus du tolérable, et justement les 4,5 évoqués par WGG correspondent certes à il y a 25 ans, mais aussi fortuitement à la limite à ne pas dépasser en terme de potentiel d’emission de gaz intestinal.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Il n’y a pas comme des étrangers pour nous rappeler au souci de la langue française qui devrait être le nôtre.»

Belle entrée en matière. Mais monsieur Assouline, n’est-il pas le souci de certains des nôtres, peu
nombreux à votre goût, sans doute, mais quand même là? La multiplication des plate-formes a requis la multiplication des voix et des visages, multiplication qui n’a pas amené autant de gens soucieux qu’il eut fallu pour que votre entrée en matière soit superfétatoire. Voilà pourquoi on lit et on entend n’importe quoi. Monsieur Gilles Keppel, samedi soir dernier, nous a donné un cours magistral sur la Syrie contemporaine. L’excitée de service a tout fait pour le déstabiliser: elle a somptueusement foiré. Grand seigneur, il lui a fait la bise en quittant la scène. M’est avis que le mignon Moix devrait ui titiller le bonbon en espérant que cela la calme.

Ici même, l’indigence est affligeante, bien que je soupçonne qu’elle soit pose chez les habituels fielleux, qui fréquente la RdL comme on va chez le psy ou au bistrot.

Jibé dit: à

« Mais Phèdre assise à l’ombre, au-dessus d’une plaine,et contemplant un petit char minuscule avec un nuage de poussière derrière, ça, c’est du cinéma. »

Celui de la Grèce antique, que l’on projetait alors, en grandes pompes, à la cour de Versailles, Clopine. Du super kinopanorama !

Sergio dit: à

Jibé dit: 22 décembre 2016 à 12 h 11 min
« un char fuyant dans la carrière ? »
Mais de quelle carrière s’agit-il ?

La piste, au milieu du cirque, avec Ben Hur et Messala ; on a gardé l’acception, en plus petit, pour l’enclos servant aux évolutions équestres. Si on met un toit, c’est un manège…

Quand je dis petit, la carrière de la place de la Carrière, à Nancy, elle était quand même mahousse…

DHH dit: à

Et voilà de quoi les tenants du multiculturalisme veulent priver les français « issus de la diversité » ,en leur refusant au nom du respect de leur culture le droit d’habiter pleinement notre langue ,d’en faire l’axe structurant de leur univers culturel et de leur identité , ce bonheur qu’ont vecu les générations précédentes de non souchiens qui l’ont reçue et venerée comme un cadeau couteux

Widergänger dit: à

Pablo toujours égal à lui-même, toujours aussi médiocre. D. lui a donné la bonne réplique.

Aunque tu no me quieras
Tengo el consuelo
De saber que tu sabes
que yo te quiero.

Jean dit: à

En quoi l’ombre des bois est-elle propice à la vue d’un char fuyant « dans une carrière » ? (Clopine)

La poésie racinienne est subtile parce que, comme souvent la poésie, elle suggère plusieurs choses à la fois et ne met pas les points sur les i. Qui se propose pour faire l’effort de l’exégèse de ce vers dans le souci d’éclairer la lanterne de Clopine ? Effort payant car il nous oblige à nous mettre à la hauteur de la subtilité du poète. Subtilité toute relative cependant : il y a beaucoup plus difficile. Cette fois, il suffit de rêver un peu les yeux ouverts. Quant au sens de « carrière », on renverra Clopine à un bon dictionnaire de la langue classique.

Jean dit: à

Clopine pose cependant quelques bonnes questions, que pourrait poser un élève de quatrième un peu curieux : quel est le sens du mot « carrière » ? pourquoi ce pluriel, « les forêts » ? Nous ne parlons plus des forêts au pluriel dans le sens où nous parlons des bois au pluriel.Mais ces forêts au pluriel n’y perdent pas en charme ni en pouvoir évocateur, au contraire.

Jibé dit: à

Ce billet est l’édito du dernier magazine littéraire, avec un dossier sur Molière et un entretien avec Daniel Pennac… Il est partout le Passou !

JC..... dit: à

C’est clair ! Pas de souci ! Même sur Paris, même en Mairie, on cause un beau français d’ébéniste, à l’ombre des forets…

Janssen J-J dit: à

Ne pourrait-on pas troquer « carrière » par « clairière », et tout redeviendrait lumineux ? (« suivre de l’œil un char fuyant dans la clairière »). Cela ne ferait aucun mal aux Phèdres assises sur la Racine des arbres, ce me semble… Je dis ça comme ça en passant…
Quant aux fiels dégorgés à longueur de temps qui signent des sentiments de haine assez déprimants tant ils sont convenus, je m’interroge souvent sur leur récurrente nécessité. Pourquoi y-a-t-il bien plus de haine que gentillesse, et si ce terme est niaiseux, de sympathie à défaut d’empathie ? Et je me dis souvent que c’est simplement par facilité et par calcul. La haine et l’abjection spontanées retiennent apparemment plus souvent l’attention que la politesse, sans parler de respect ni même d’admiration. Il est vrai que l’exercice d’admiration, de mise sous la plume d’un nihiliste de la trempe de Cioran – prouvant que ce n’était pas impossible -, n’est pas chose des plus aisées. Raison de plus pour tenter de s’en inspirer, d’en faire l’effort, quitte à la masquer si l’on craint le ridicule. Mais là, non, tout se passe comme si la seule manière de se faire remarquer passait d’abord par l’infini mépris des autres, après quoi on peut « discuter » le cas échéant. Mais je me le demande une fois encore : que se sont prouvées à elles-mêmes les plumes ainsi portées, quand elles prennent soin de ne jamais laisser échapper la moindre auto-critique, la moindre auto ironie par rapport à la haine que l’on se porte à soi-même et à l’usage de sa propre langue ?
(A quand, par exemple, un hommage à la Jeune et Jolie Jouvencelle parmi les tombereaux de Jansénistes Javellisées ?) Je sais pas moi, il me semble que j’aurais un peu plus d’imagination. Et pour Noël, ça vaut le coup de faire un effort d’amour ou d’égards, c’était d’ailleurs le message de Jésus-Crie….. (dans le désert), non ?

Widergänger dit: à

La carrière, c’est le terrain aménagé pour les courses de char. Tout le monde sait ça.

Le pluriel, c’est un effet poétique, qu’on pourrait rapprocher du sfumato en peinture. Il y a un certain nombre de substantifs qui obéissent à cette possibilité de la langue : le sable/les sables du désert, etc. Cette possibilité a été employée ici par Racine pour créer un flou artistique comme dirait l’autre.

Widergänger dit: à

Mais que de sottises ne va-t-on pas lire à ce propos. C’est déjà parti avec JJJ le bien nommé.

Jibé dit: à

Oui, tout est plus clair et lumineux, JJJ !
Carrière évoque trop pour nous, Modernes, celle plus prolétaire des casseurs de pierres.
Mais que criait Jésus Christ dans le désert, il courait la gazelle ?

Jibé dit: à

« En kiosque aujourd’hui notre numéro Molière, l’antidote aux fanatismes ! »

Passou fait même crieur de journaux !

JC..... dit: à

Mais enfin ! que croyez vous qu’il criait le prophète fada de Nazareth dans ce désert à l’obscure clarté qui tombait des sunlights, sinon : « A boire, par Bacchus ! »

Pablo75 dit: à

@ D.

Il est évident que si notre planète « était bien organisée, habitée par des gens raisonnables au lieu de l’être par de tarés comme nous » elle n’aurait que le méthane naturel, ses habitants étant végétariens et préoccupés depuis longtemps d’écologie, ce qui leur aurait permis de trouver un remède au problème du méthane, d’ailleurs. Tu mets tous les budgets militaires au service de l’environnement pendant 50 ans et tu verras si cette planète ne peut contenir 15 ou 20 milliards d’habitants.

(J’ai remarqué que tu raisonnes souvent au ras de pâquerettes. Tu es jardinier?).

@ Widergänger

Tu as encore perdu une occasion de rester discret et de ne pas attirer l’attention de tout le monde sur ton inculture scientifique, encore plus grave que l’autre.

Jibé dit: à

« Molière, l’antidote aux fanatismes »

Moi, en guise d’antidote, j’ai proposé un « Goût du péché » à mon éditrice. Elle m’a pas répondue…

Pablo75 dit: à

« En kiosque aujourd’hui notre numéro Molière, l’antidote aux fanatismes ».

Molière? Ou plutôt Corneille?

L’Ombre d’un doute: « Et si Molière n’avait pas écrit ses pièces ? »

https://www.youtube.com/watch?v=oiunY_5ahog

Nicolas dit: à

Moyennement convaincu par les 50 ans du magasine littéraire, désolé de dire ça mais le papier de Chandernagor est hallucinant de vacuité, les bras m’en tombe. Dans quel monde elle habite? Pas le même que le mien. Je vais voir ce que dit Luchini dont je ne suis pas très fan, j’ai bien peur que ma lecture du magasine mou du genou fasse long feu.

JC..... dit: à

Pablito,

Par notre Sauveur tout puissant, le vampire épinglé à sa Croix de souffrance, sois clément avec Wiwi ! C’est bientôt Noel, borbel de Dieu : il a bien le droit de rêver des chemins de traverse commodes, notre ami !

En plus, n’oublie pas que le Grand Albert d’Ulm, lui même, n’a pas été cru en 1905 lorsqu’il a remis en cause le Temps absolu …

Wiwi est peut être en avance sur nous ?!

JC..... dit: à

JiBé, tu dis ça pour ne pas me verser mes royalties sur ton « Gout du péché » … Crévindiou, qu’est ce que 4% pour un tuyau pareil ?
T’es né à Cannes ou à Edimbourg…

Jibé dit: à

Je crois que je suis un peu juif, JC…

JC..... dit: à

Un Juif serait un Arabe qui a réussi ?

Pablo75 dit: à

Étrange: Widergänger me fait une déclaration d’amour !

« Aunque tú no me quieras,
tengo el consuelo
de saber que tú sabes
que yo te quiero. » (corrigé)

(« Même si tu ne m’aimes pas,
j’ai la consolation
de savoir que tu sais
que moi je t’aime. »)

Comment comprendre ça? Dans les quelques jours de vacances qu’il nous a accordés en allant délirer ailleurs, il s’est rendu compte que son profond masochisme avait un grand besoin de gifles publiques et il remercie l’un de ceux qui lui ont donné le plus?

Jibé dit: à

« Toute littérature dérive du péché. »
Charles Baudelaire

JC..... dit: à

Pablo,

Ouvre ton cœur, bon sang, c’est Noel ! J’ai ouvert le mien… enfin… je veux dire … la cave…

Delaporte dit: à

Cela me rappelle une blague qui se passe au Moyen-Orient, elle est très courte : c’est l’histoire d’un arabe qui rencontre un autre Juif.

Sergio dit: à

C’est peut-être de là que ça vient, l’histoire des courses de chats et des combats de radiateurs…

Mais ça dépend du chat ; celui de Philippe Forest, lui, pourvu qu’il fasse nuit i se barre à fond les ballons : on le voit que partir, jamais harriver. Celui de Schrödinger c’est mieux y en a un dans chaque sens !

D’ailleurs on n’y va pas comme ça, dans la carrière, faut hattendre que nos aînés ils y soyent plus…

Delaporte dit: à

Richesses du verlan interculturel :

Il est 23h00, un type hurle en bas d’un HLM.
Il s’adresse à l’un de ses potes au 6ème étage :
– Ehh ! Manu ? Jette moi un oinj… Ehh, Manu… un oinj !
Manu ne répond pas, il insiste :
– Ehh, Manu, ziva, Donne moi un oinj !!!!
Au quatrième étage, la fenêtre s’ouvre et Monsieur Lévy intervient :
– S’il vous plaît, Silence… c’est Kippour !
Et l’autre :
– Ziva c’est pour oim !

Jean dit: à

Cette forêt allemande est fort belle, elle ressemble fort à un Caspar-David Friedrich, dont l’esprit a dû inspirer le photographe : il n’y manque qu’un personnage coiffé d’un bicorne, mélancoliquement appuyé à ce gros rocher pointu, et nous tournant le dos.

Chaloux dit: à

« La langue, c’est ce qui nous sort de l’âme car c’est celle que nos parents nous ont apprise. »

Pas seulement nos parents, mais aussi nos grands-parents et même dans mon cas nos arrières grands-parents. Cela dit, la langue me semble surtout sourdre de la terre.

JC..... dit: à

La langue, c’est plutôt ce qui nous sort de la bouche, non ?

christiane dit: à

C’est une belle halte que celle qui nous est permise en ouvrant ce lien. Les trois scènes de l’acte I s’y succèdent et l’on retrouve, les lisant, l’aveu tourmenté de cette femme que Racine a du rendre si attachante : Phèdre. Et l’aveu va suivre l’évocation de ce char disparaissant dans l’ombre de la forêt obscure des sentiments de Phèdre qui n’en peut plus de taire la passion qu’elle éprouve pour son beau-fils et Oenone va recevoir cette confession, presque un long monologue. et c’est la langue de Racine au service de ce drame, venu de si loin, qui nous enchante à nouveau. ce plaisir de les lire, de les entendre en soi, de les relire encore et de se bercer de la musicalité parfaite de ces trois scènes et de leur crescendo. La plus belle tragédie de Racine.

christiane dit: à

a su rendre

JC..... dit: à

RACINIEN

Quittons nous sur les confidences d’un Mitterrand célèbre, complaisamment prolixe au sujet de sa sexualité de sodomite…:

« Le jour où Kadhafi a proposé à Frédéric Mitterrand de passer la nuit avec lui ! Dans un livre-confessions, l’ancien ministre de la Culture raconte comment le dictateur libyen a tenté de le retenir dans sa tente. » (Le Point)

Quelle horreur ! Je m’en vais prier pour le salut de son âme. Le fripon !… quelle belle amoralité, quelle belle permissivité, lorsqu’on est de la famille des fripounets !

JC..... dit: à

Les frémissements de Phèdre m’intéressent moins que ceux de Kim Kardashian … Franchement, étudier ou aimer Racine, c’est vraiment ne pas être moderne !

Qui lit Racine ?

Jean dit: à

« La langue, c’est ce qui nous sort de l’âme car c’est celle que nos parents nous ont apprise. »

Si on laissait l’âme, cette vieillerie spiritualiste, au grenier des accessoires obsolètes, on ne s’en porterait pas plus mal. Au diable les invocations pleurardes aux parents, aux ancêtres et à la terre des ancêtres. On n’est pas là pour rester figés dans le respect de l’héritage. On n’a pas le mot « patrimoine » inscrit sur la casquette. On n’arrête pas de faire du neuf avec du vieux. On invente tous les jours un néo-français qui ne s’appelle d’ailleurs « français » que provisoirement.

Delaporte dit: à

Au contraire, le succès de Racine ne s’est jamais démenti : peu de mots, beaucoup de coeur humain. C’est le plus contemporain des auteurs classiques.

Jean dit: à

« La langue, c’est ce qui nous sort de l’âme car c’est celle que nos parents nous ont apprise. »

Qui ça, « nous » ? En tout cas, je ne fais pas partie de ce « nous »-là. Je n’ai rien à voir avec ces gens-là.

JC..... dit: à

Il est bon que les rêveurs rêvent !

Il est sain que l’on ne s’en soucie guère … Laissons ces gens là à leur marotte langagière … et rions d’eux, mes frères et mes sœurs !

A mort Racine !

Chaloux dit: à

Ce que je voulais dire, JC, c’est que le dépaysement, le voyage, peut-être l’exil (ce qui expliquerait ce dont parle P. Assouline) modifient profondément notre langue. Peut-être simplement parce que c’est l’expérience, au sens d’épreuve, qui la forge en grande partie, qu’elle soit maternelle ou non. Je ne crois pas beaucoup à la notion suffisante d’un « don » de la langue, bien qu’il faille tout d’abord une langue donnée. Toute la question serait de savoir ce qui permet de transformer un cas typique de transmission en écrivain.

Janssen J-J dit: à

@ « Passou fait même crieur de journaux ! »

Il se sent peut-être le devoir de remplacer le seul qui restait encore debout, le vaillant et bien sympathique Ali Akbar, criant parmi la foule désertée de la rue des Canettes et du Four.

Jean dit: à

Sur des pensers antiques faisons des vers nouveaux.

Transposition de la rêverie libidineuse de Phèdre en archéo-néo frantsouès, version sarthoise du siècle dernier (n’point oublier l’accent) :

Ah qu’j’aim’rais ét’assis’ au coin ed’ la forêt
Quand c’est-t-y queue j’pourrai, bouffant de la poussière,
Mater l’hippocariolle au coin ed’la carrière ?

( Prononcer : côrrière » (della sera) )

Chaloux dit: à

Ce qui est amusant avec Ali, c’est que quelques uns ici le connaissent. C’est une célébrité parisienne et un lien entre nous.

S’agissant de liens, je trouve que Ueda nous manque beaucoup.

JC..... dit: à

Chaloux, je plaisante sur la langue !

Il est merveilleux, éblouissant, régénérateur, pour les voyageurs en rupture de sol de parler avec des « étranges étrangers », souvent âgés, parlant un meilleur français que nos indigènes contribuables, sujets d’un monarque bedonnant ! …

Quelques vieux Roumains, des Américains, des Australiens, ont enchanté mon oreille et touché ce qui me reste de cœur. Je les en remercie… car nous ne faisons RIEN pour défendre notre parler.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« La langue, c’est ce qui nous sort de l’âme car c’est celle que nos parents nous ont apprise. »

C’est plus compliqué que ça. Et quand les langues apprises des parents sont deux? Et quand la langue apprise des parents est beaucoup moins utilisée que la langue apprise en vivant à l’étranger la plupart d’une vie? Et quand on est, dans la pratique de tous les jours, trilingue? Mon fils, qui est bilingue de naissance, vit à Londres depuis 12 ans avec une Espagnole qui a habité plus en Angleterre qu’en Espagne (et qui avait un fils avec un Italien – elle, elle est quadrilingue: elle parle bien l’italien, le français, l’anglais et l’espagnol). Ensemble ils parlent ou espagnol ou anglais. Avec nous, il parle français. Et depuis deux ans il apprend sérieusement le chinois (il a passé 6 mois à Pékin cet année), langue qui le passionne et qui pratique tous les jours avec des amis chinois par Whatsapp. Je me demande qu’elle est la langue que lui, lui sort de l’âme.

Jean dit: à

Mater l’hippocariolle au coin ed’la carrière ?

A l’intention de Clopine, et pour la faire avancer dans la compréhension des subtilités de la langue poétique, j’exégèse un chouïa cette superbe trouvaille néo-linguistique qu’est l’hippocariolle :

1/ hippocariolle : véhicule hippomobile utilisé sans débander pendant trente siècles, dans la Sarthe comme dans le Péloponnèse

2/ hippocariolle : la cariolle à Hippolyte

3/ peut se percevoir aussi comme « hypocariolle » : variété de sous-cariolle usitée seulement dans les contrées hypo-développées.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Waourf. On pourrait donc revisiter le fameux « nous entrerons dans la carrière, quand nos aînés n’y seront plus »…

Il serait ridicule de priver nos enfants des vers de Racine, au motif de ringardise. Heureusement que les cinéastes sont moins débiles que ça, voir « le goût des autres » où Bérénice est plus qu’amplement utilisée…

la vie dans les bois dit: à

Molière est rappelé sur scène comme antidote au fanatisme.
L’autre fois, c’était Voltaire, comme antidote au terrorisme.
Et jamais JJ Rousseau, avec son contrat.

christiane dit: à

JC….. dit: 22 décembre 2016 à 18 h 10 min
Oui, absolument.

Jean dit: à

Quelques vieux Roumains, des Américains, des Australiens, ont enchanté mon oreille et touché ce qui me reste de cœur. Je les en remercie… car nous ne faisons RIEN pour défendre notre parler.

C’est qu’il ne s’agit pas du même français. Ces étrangers jaspinent un français académique appris sur les bancs de l’école. Tandis que nous, nous causons le néo-français réel, fort éloigné du premier, et que personne ne se soucie de défendre, vu qu’il est appelé à disparaître sous peu,n’arrêtant pas de se transformer. Nous ne faisons rien pour défendre notre parler, qui ne nous appartient d’ailleurs pas, mais que nous empruntons à défaut d’un autre, parce qu’il n’y a rien à défendre. Laissons donc l’Acaca des mimis s’en charger, et basta.

Chaloux dit: à

Clopine, le problème avec Racine, c’est que c’est une langue qui est faite pour être écoutée et non pas lue, et que les comédiens qui savent le dire ne sont pas légion.

Pablo. Dans mon esprit, il était plutôt question de la langue d’élection de l’écrivain. Que cette langue soit maternelle ou non ne change à mon avis pas grand-chose. Il faudrait recenser les étrangers qui ont choisi la langue française sans pour autant devenir des écrivains véritables. Je ne sais pas pourquoi on ne parle plus guère de Zoé Oldenbourg, dont le livre de souvenirs (Visages d’un autoportrait) est remarquable.

JC, grande expérience pour moi que ces conversations, surtout en Grèce et dans l’Est de l’Europe, avec des gens souvent rencontrés au coin d’une borne, passionnés de culture et d’histoire françaises, parlant un français éblouissant et si avides d’échanger des idées.

Widergänger dit: à

Il n’y a jamais deux langues apprises. Il n’y en a toujours qu’une seule, la langue avec laquelle la mère s’adresse à son enfant. C’est celle qui façonne les neurones pour la vie entière. Toutes les autres langues peuvent être plus ou moins maîtrisées. Mais même parfaitement maîtrisées, elles ne façonnent plus rien du tout. On n’est jamais vraiment bilingue. Le bilinguisme est très rare. Et il n’est jamais vraiment réel. Mais en se donnant de la peine, on peut maîtriser plus ou moins bien une dizaine de langues. Il suffit d’avoir le temps pour y consacrer un apprentissage conséquent. Le chinois est une langue beaucoup moins difficile à apprendre qu’on ne croit. C’est l’apprentissage de l’écriture qui est long et fastidieux en chinois. Mais la langue elle-même est beaucoup plus facile que l’anglais par exemple qui est très facile à lire mais très difficile à bien parler. Le chinois c’est un peu l’inverse.

Janssen J-J dit: à

@18.11 (Je me demande qu’elle est la langue que lui, lui sort de l’âme).
Demandez-lui dans quelle langue il a rêvé la dernière fois, ou de se concentrer là dessus lors de sa prochaine nuitée. Souvent, l’âme répond à cette question ; sinon je ne garantis rien sur le fait de « naître bilingue ».
(Pardon de granuler dans cette discussion privée-publique).

Chaloux dit: à

« La langue, c’est ce qui nous sort de l’âme car c’est celle que nos parents nous ont apprise. »

Je vois que Blabla et sa mitraillette à sottises sont à nouveau de sortie. Ce n’est pas du tout ce qu’exprime Julien Green dans le langage et son double. Deux langues, deux pensées qui ne se rejoignent pas toujours et deviennent même totalement incompatibles, si bien que Green traduisant lui-même ses livres était obligé de réécrire complètement certains passages dans une langue ou l’autre.

Chaloux dit: à

« Il n’y a jamais deux langues apprises.  »

Le copier-coller n’a pas fonctionné (je ne suis pas spécialiste comma d’autres). C’est la phrase ci-dessus que je commente.

Widergänger dit: à

Personne ne naît bilingue. Ça n’existe pas. Simple vue de l’esprit.

Widergänger dit: à

Ce que dit Green ne preuve strictement rien. Sinon que le bilinguisme n’existe pas. Et qu’il n’était pas un bon traducteur… C’est tout.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 décembre 2016 à 18 h 46 min
Personne ne naît bilingue.

Il me semble surtout que personne ne nait sachant une langue.

Widergänger dit: à

Chacun d’entre nous a une langue maternelle et une seule. Même quand on a commencé à apprendre une autre langue très jeune. Il n’existe qu’une seule langue maternelle. Elle a non seulement façonné notre esprit dès la naissance mais aussi notre corps, la construction de l’image inconsciente de notre corps.

Chaloux dit: à

ce que dit Green, c’est que chaque langue l’entraîne sur une pente différente qui ne peut pas exprimer les même choses. Évidemment, cela dépasse Blabla dont on connait par ailleurs les dons de traducteur qui lui permettent de juger de très haut l’humanité toute entière.

Widergänger dit: à

Si, on peut exprimer exactement les mêmes choses dans n’importe quelle langue à quelques nuances près. C’est un cliché stupide de croire que chaque langue a son penchant propre.

On a ainsi pu écrire ad nauseam que l’allemand était LA langue de la philosophie. Totalement aberrant !

Mais il est clair aussi qu’une ontologie est propre à une langue qui contient le verbe « être ». « Le pholosophe pris dans les filets du langage », écrit à juste titre Nietzsche.

Delaporte dit: à

« On a ainsi pu écrire ad nauseam que l’allemand était LA langue de la philosophie. Totalement aberrant ! »

C’est d’ailleurs votre cher Heidegger qui soutenait cette aberration !

Widergänger dit: à

Ce qui diffère d’une langue à l’autre, c’est le couplage champ sémantique/champ lexical. Les deux champs ne se recouvrent pas d’une langue à l’autre.

Sergio dit: à

Non mais un char à quatre chevaux et un seul essieu c’est une Ferrari ! La preuve, c’est qu’on y met des chevaux de course, parce que justement le poids de cette structure allégée au maximum, plus le poids d’un seul pingouin, le tout divisé par quatre, cela représente moins qu’un sac à dos pour le bison… Ha ils peuvent bomber !

Une certaine impopularité parisienne entourait Marie-Antoinette : elle se baladait, accompagnée de la seule princesse de Lamballe, en cabriolet, donc caisse minuscule et surtout à un seul essieu (deux roues, quoi), et à deux chevaux ; eh bien même seulement deux chevaux, dans les rues centrales de Paris à plein galop ça bombait comme l’enfer…

C’est d’ailleurs à cette époque que Sartine interdit, dans certaines rues, le galop, si fort pris& par la « jeunesse dorée » (tu parles)…

Toutes manières les princes savaient à peine lire les PV !

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 décembre 2016 à 18 h 51 min
Chacun d’entre nous a une langue maternelle et une seule.

Complètement idiot, comme d’habitude.

Narcisse Pelletier (je parle du vrai pas du personnage de roman), lorsqu’il fut retrouvé en Australie, chez les aborigènes, ne se souvenait même plus qu’il avait été élevé dans la culture occidentale. Il fut plus ou moins -et même plus que moins- contraint de rentrer en France, sans pouvoir vraiment se réadapter, et mourut jeune, certainement du fait d’avoir été arraché à sa seconde culture, et donc à sa seconde langue. Il ne faut pas trop se cramponner à des notions d’identité ou de langues « maternelles » : ce sont des illusions, l’homme est beaucoup plus intéressant que ça.

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

Comme d’habitude tu dis n’importe quoi. Mais je ne vais pas perdre mon temps à discuter de bilinguisme avec toi, qui ne connais rien. Dire que le chinois est plus facile à apprendre que l’anglais est une grosse con.nerie bien dans ton genre. Le chinois est beaucoup plus difficile à parler que l’anglais. Les voyelles en chinois ont 4 longueurs différentes. Le même mot change de signification selon la longueur de la voyelle qu’il contient. Mon fils dit toujours qu’à côté l’anglais c’est de la gnognotte. Mais tu as raison, toi, qui ne connais ni l’anglais ni le chinois et dont la seule expérience en question de langues est de parler le français (et mal souvent).

Autre con.nerie: dire que la véritable langue de quelqu’un est celle avec laquelle la mère s’est adressée à son enfant. La femme espagnole avec laquelle vit mon fils a parlé à son fils en espagnol (et son père en italien). Or, aujourd’hui cet enfant parle parfaitement l’anglais et assez mal l’espagnol, où il a des notes pas terribles au collège, au grand désespoir de sa mère. Quand il va en Espagne il a du mal à communiquer avec ses cousins espagnols.

Encore une fois entre les théories « widergangeresques » et la réalité, il y a un fossé gigantesque que la Wikipédia ne pourra jamais combler.

Pat V dit: à

 » A l’ombre des forêts  »

La photographie – très artificiellemet boostée – ouvre surtout sur la lumière, ce me semble.

Widergänger dit: à

Oui, en effet. Heidegger soutenait cette stupidité. Question d’époque je pense. L’allemand a inventé un jargon philosophique préjudiciable à la clarté de la pensée au final.

Mais ça se retrouve aussi en science, puisque la Relativité parle d’espace-temps, associant deux notions qu’il est en réalité impossible de penser l’une sans l’autre, sans pour autant avoir réussi à forger un concept nouveau.

Ce brave d’Ormesson n’en est même pas là dans son nouveau Guide des égarés. Il parle du temps et de l’espace comme si la Relativité n’existait pas alors qu’on vient de fêter son centième anniversaire ! Il fait pitié. Son guide c’est plutôt le guide des débiles.

Delaporte dit: à

Hannah Arendt se fout quelque part de la propension de Heidegger à considérer que l’allemand est, avec le grec, la seule langue philosophique. Elle se gaussait de ce que Heidegger écrivait « Sein » avec un y : « Seyn ».

Chaloux dit: à

Ah, Pablo, ce pauvre Blabla est décidément le plus étroit des esprits…

Sergio dit: à

Chaloux dit: 22 décembre 2016 à 18 h 49 min
Widergänger dit: 22 décembre 2016 à 18 h 46 min
Personne ne naît bilingue.

Il me semble surtout que personne ne nait sachant une langue.

Ha mais ils écoutent, pendant neuf mois… D’ailleurs je leur essepliquais comment on réglait les carbus, l’avance à l’allumage… Que les garçons, of course ! I comprenaient bien…

Widergänger dit: à

J’ai même publié dans la revue destinée aux professeurs, L’Information littéraire, sous le patronage du professeur Abramovisci de la faculté de Nanterre, un cours de didactique qui emploie le chinois, que j’ai appris suffisamment bien pour en faire un cours que j’ai mis en pratique dans l’une de mes classes de Drancy du temps où j’y enseignais. Le chinois m’a ainsi servi pour faire comprendre à mes élèves, dont deux ou trois chinois, la différence entre un nom et un verbe, parce qu’en chinois on utilise le même idéogramme pour l’un et l’autre. On a pu ainsi étudier en classe un beau poème de Li Qingchao, en chinois, et même le traduire en classe.

Chaloux dit: à

Certes, Sergio, mais les enfants sauvages avaient « entendu parler » pendant neuf mois. Reste qu’ils ne parlaient pas.

Widergänger dit: à

Il suffit de lire Sein und Zeit en allemand dans la dernière édition pour voir que Heidegger écrit « Sein » sans y. Toutes ces çonnneries sont débiles.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 décembre 2016 à 19 h 12 min
J’ai même publié

Sans doute abondamment utilisé dans les classes…

Widergänger dit: à

On n’oublie jamais sa langue maternelle. Même si on ne la parle pas pendant des années. Elle revient toujours. Faut arrêter les çonneries…

Widergänger dit: à

Oui en effet, des collègues m’ont dit qu’ils s’en étaient servi dans leurs classes.

Vous devriez lire le dernier article d’Attali qui s’en prend à juste titre à tous ceux, trop nombreux, qui passent leur temps à se moquer des élites de ce pays. Pablo et chaloux s’en sont fait une spécialité. Deux médiocres affligeant de sottises qui sont la risée des gens intelligents.

Delaporte dit: à

« Toutes ces çonnneries sont débiles. »

Pas du tout ! C’est Hannah Arendt, restée proche de Heidegger, qui en témoignait à l’époque, dans sa correspondance avec Jaspers.

Chaloux dit: à

J’ai trouvé le lien qui mène au texte de Blabla, mais impossible de le faire passer. Assouline a dû interdire l’emploi de son nom véritable, mais je n’y suis pour rien, c’est dans le lien.

Chaloux dit: à

« Pablo et chaloux s’en sont fait une spécialité. Deux médiocres affligeant de sottises qui sont la risée des gens intelligents. »

Pas mal pour un prof’ de lettres !

Jibé dit: à

« Molière est rappelé sur scène comme antidote au fanatisme.
L’autre fois, c’était Voltaire, comme antidote au terrorisme.
Et jamais JJ Rousseau, avec son contrat. »

Le rousseauisme a été annexé par les terroristes verts, LVDLB !

Chaloux dit: à

C’est le lien du doc ouvert qui ne fonctionne pas. Sans doute parce que le lien du génie bouilli y apparait.

Chaloux dit: à

« le nom du génie bouilli ».

rose dit: à

>DHH j’ai lu votre réponse et je comprends bien mieux en soulignant l’arrachement à la mère.
Je vous remercie

Delaporte dit: à

Suite d’un feuilleton interminable (et minable) qui ne finira que lorsque tout le monde aura été condamné :

« Bernard Tapie a d’ores et déjà annoncé son intention de « tout mettre sur la table » et compte donner une conférence de presse pour s’expliquer et donner son sentiment sur cette affaire. » (RTL)

Emmanuel dit: à

Nicolas 16.26 dit: »Moyennement convaincu par les 50 ans du magazine littéraire ,peur que ma lecture du magazine mou du genou fasse long feu »
pareil.
Ils sont devenus des suiveurs .je voulais prendre 3 ou 4 abonnements pour des cadeaux de Noël et bof .

closer dit: à

« Il n’y a jamais deux langues apprises. »

Quid des parents bi-nationaux qui parlent à leurs enfants chacun dans leur langue?

Jean dit: à

Mes parents, deux péquenauds du fin fond de la Sarthe, pratiquaient entre eux et avec leurs enfants un patois rustique qui m’a tenu lieu de langue maternelle jusqu’à l’âge de dix ans. Je ne me suis que progressivement dégagé ensuite de ce rudimentaire sabir et ai peu à peu appris le français. A partir de mes dix-huit ans, ayant eu la bonne idée de couper les ponts avec ma calamiteuse famille et n’ayant plus jamais mis les pieds dans la ferme familiale ni dans ces campagnes arriérées, j’ai oublié complètement mon ersatz de « langue maternelle ». Une langue n’est pour moi qu’un outil de communication sans aucune valeur affective. Ma langue d’usage est le français, mais ça aurait pu aussi bien être l’allemand ou le chinois.La défense du français m’est indifférente. La plupart de mes voisins parlent l’arabe. Je pense que, dans ce pays, c’est la langue de l’avenir. D’ailleurs, je l’apprends en lisant le Coran avec l’aide d’un voisin un peu salafiste sur les bords . Ici, dans cinquante ans, personne ne jaspinera plus le sabir du dénommé Molière.

Omer Land dit: à

et je comprends bien mieux en soulignant l’arrachement à la mère.

L’arrachement à la mer, ça me connait.

rose dit: à

Marcel Pagnol aura cette fameuse phrase : « Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris ; Molière est né à Pézenas »

rose dit: à

pour les combats de gladiateur : crois bien qu’Hippolyte fut écartelé par des chevaux sur ordre de son père. Cet aveugle.

rose dit: à

ne sais point pourquoi nous parlons de Molière puisqu’il s’agit de Racine, mais je m’incline à la doxa.
Entre 1646 et 1657 la troupe de Molière, pas encore Troupe du Roi, nommée adonques L’Illustre Théâtre -ce qui augurait bien, reconnaissons-le de bonne foi- était itinérante en province.

cf Alfred Simon, (papa d’Yves ?) in Molière, une vieéditions La Manufacture 1987.

cf pour parfaire le tout, niveau collège NRP Lettres Collège septembre 2006 N°1 bis

rose dit: à

Je m’incline aussi à ce qui se dit communément : mon père d’ascendance italienne et ma mère d’ascendance espagnole mariés par la puissance du hasard (c’est surtout mon père qui a beaucoup réfléchi, ai cru-je comprendre) nous ont parlé en français, en usant parfois de subterfuges compliqués.

Je parle français et anglais. Bientôt espagnol couramment.

Ensuite, ai en projet l’italien l’allemand l’hébreu le russe et si d;dieu me prête vie, la langue des indiens d’Amérique, les Hopis, que j’aime tout particulièrement.

Être bilingue, aujourd’hui, c’est monnaie courante pour nombre d’individus.
Tout le monde n’en fait pas bon usage.

rose dit: à

Il suffit que papa parle suédois et maman finlandais et qu’ils ne dérogent jamais à la règle pour que le petit d’homme parle couramment suédois et finlandais avant 5 ans.

De plus, à mes oreilles, le chinois est une langue à tons qui me parait inaccessible. L’anglais, c’est notre relation aux anglais qui marque blocage. C’est pareil qu’aux telecoms. Faut lâcher prise.
(Il y a aussi la méthode drôlissime qui consiste à se coller un oeuf dur dans la bouche pour aider à l’articulation : peut-être avons-nous passé l’âge et risquons-nous l’étouffement derechef, les pompiers, le Samu).
Pourtant, suis fort bien placée pour savoir combien lâcher prise est plus difficile qu’être confiant et calme.

rose dit: à

Ne voudrai donner de leçons à personne parce que fort mal située pour cela.
Néanmoins, dans nos villages, lors d’une activité festive (fort prisée des familles avec leurs enfants) qui draine (je ne sais pas le vrai chiffre : peut-être 2000 à 3000 personnes sur la journée, sans doute moins), nommée Foire agricole (les anciennes Comices d’Emma), à l’entrée de la Foire il y avait un tracteur gigantissime sans la clé de contact laissée sur le tableau de bord. Et à la sortie, il y avait dispositif du même ordre.
Mesures de sécurité organisées par les responsables de la Foire agricole ; en province.
Dans un endroit bucolique qui peut-être pris pour le trou du cul du monde, mais ne l’est pas pour un iota.

Réaction stupide, s’il en est. Mais réaction.

la vie dans les bois dit: à

le français « académique », c’est une histoire de fœtus ? nan, je vous demande ça, à cause de quelques commentaires  » hystériques ».

rose dit: à

sur Margot Dudu encore :

1964

Lol V. Stein
Marguerite Duras s’avère savoir sans moi ce que j’enseigne déclare Jacques Lacan, impressionné par la façon dont l’écrivain pénètre la psyché du personnage de Lol V. Stein.

la vie dans les bois dit: à

Que vient faire Marguerite Duras dans cette forêt photoshopée, mystère.

rose dit: à

les deux références concernant Margot Dudu relevées dans Télérama du 5 au 11 avril 2014 n°3351.

la vie dans les bois dit: à

Les lectrices de Marguerite Duras se passent à l’aise de télérama.

Je ne sais pas pourquoi, des vieilles bréhaignes comme la rosse, s’acharnent sur Marguerite.

la vie dans les bois dit: à

JB à 22 h 01 min

Ce témoignage, jusqu’à la fin de la phrase:
« A partir de mes dix-huit ans, ayant eu la bonne idée de couper les ponts avec ma calamiteuse famille et n’ayant plus jamais mis les pieds dans la ferme familiale ni dans ces campagnes arriérées, j’ai oublié complètement mon ersatz de « langue maternelle ». »
me fait penser, aujourd’hui, au générique d’une histoire, qui s’est poursuivie par un cursus exceptionnel.
Celle d’un « génie » en informatique.

Delaporte dit: à

« Ici, dans cinquante ans, personne ne jaspinera plus le sabir du dénommé Molière. »

Comment finissent les civilisations… C’est plus compliqué que la fin d’une langue. Le latin a survécu à la fin de l’empire romain. Il y aura toujours un lettré pour parler le français, même quand la France n’existera plus, engloutie par la mauvaise gestion politique et les erreurs économiques.

Sergio dit: à

Phot dire que le Photoshopage… c’est pas du dos de la main morte !

Bon je rentre à la base on verra demain si la nuit s’est barrée…

Pablo75 dit: à

« Si, on peut exprimer exactement les mêmes choses dans n’importe quelle langue à quelques nuances près. »

Widergänger a beau nous avoir habitué à dire des con.neries monumentales, il arrive quand même à nous surprendre. Il croit par exemple qu’on peut écrire la « Critique de la raison pure » en itelmène, ou la « Divine comedie » en guaraní, ou « Don Quijote » en baldemu. Ou traduire Góngora en tchouktche ou Mallarmé en ajumbu.

Il est vraiment complètement maboul.

Pablo75 dit: à

« …le chinois, que j’ai appris suffisamment bien pour en faire un cours que j’ai mis en pratique dans l’une de mes classes de Drancy du temps où j’y enseignais. Le chinois m’a ainsi servi pour faire comprendre à mes élèves, dont deux ou trois chinois, la différence entre un nom et un verbe, parce qu’en chinois on utilise le même idéogramme pour l’un et l’autre. On a pu ainsi étudier en classe un beau poème de Li Qingchao, en chinois, et même le traduire en classe. » (Widergänger)

Je suis inquiet pour la santé mentale de Blabla. Il n’a plus de limites dans le mensonge. C’est devenu pathologique.

Dans son article « Les réformes Lang au collège : remédiation à l’échec scolaire ou implosion du système éducatif ? Témoignage et réflexions dans un collège de Seine-Saint-Denis », il laisse entendre qu’il sait le chinois au point d’être capable de traduire un poème du XIe siècle (« La traduction offerte ici est originale ») et qu’il est un vrai spécialiste de littérature chinoise classique (on se demande ce qu’il fait un tel érudit dans un collège de Seine-Saint-Denis avec des élèves nuls).

Évidemment il a tout copié d’un livre, il a changé quelques mots à la traduction pour dire qu’elle est originale et il n’a fait qu’expliquer à des pauvres diables ce qu’il avait lu. Et à cela il appelle savoir le chinois. À faire comprendre la différence entre un nom et un verbe. À expliquer des notions élémentaires trouvés dans un « Que sais-je? ».

Son article date de 2001, ce qui veut dire qu’il y a 15 ans il était déjà un menteur compulsif aussi arrogant, culotté et cynique qu’aujourd’hui.

bérénice dit: à

« Si, on peut exprimer exactement les mêmes choses dans n’importe quelle langue à quelques nuances près. »

Pablo, je pense que la question ne se pose pas là car selon les cultures, la façon de pensée est différente et ce qui vient à l’esprit d’un asiatique résulte de son enracinement comme ce qui vient à l’esprit d’un occidental, la circulation rendue possible des différents modes de pensée par le texte traduit a produit une curiosité, une influence, un brassage cependant sommes nous même si on peut traduire capables de comprendre ce qui occupe, préoccupe, interroge, interpelle, touche, concerne quelqu’un dont le bain culturel n’a strictement rien à voir avec le nôtre, valeurs, traditions, schémas sociaux et familiaux, croyances; les nuances sont peut-être ce qui reste des spécificités et que nous ne pouvons pas nous approprier à moins de s’établir dans un lieu et d’éprouver le désir de s’y fondre pour percevoir et comprendre, accepter et saisir des schèmes qui diffèrent des nôtres . La langue n’est-elle pas aussi dans sa forme significative ou révélatrice de l’organisation et de l’articulation de la pensée selon que l’on soit anglais, français, chinois… ?

bérénice dit: à

(« Une forêt en Allemagne » photo D.R.)

D R ? Qui est-ce?

Chaloux dit: à

« La traduction offerte ici est originale ».

Savoureux. Pablo, j’espère que tu goûtes à la fois l’insolence et l’aveu. Insolence qui consiste à « offrir » une traduction qui ne lui appartient pas, – aveu par antonymie (« offrir/voler »), qui tout à la fois dévoile cyniquement la supercherie et double l’insolence. Blabla est grotesque mais tellement amusant.

Chaloux dit: à

Je rentre trop tard pour lire cette œuvre immense comme le souvenir dans son intégralité, mais le début est déjà hilarant :

 » C’est loin d’être l’un des plus difficiles du département même si des actes d’incivilité grave ont pu amener des professeurs à porter plainte contre des élèves et à s’expliquer avec eux dans le bureau du substitut du Procureur de la République de Bobigny. Ce fut mon cas pour jet de pierre.  »

Je vais me coucher avec le fou-rire.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Je n’arrive à m’endormir. La proximité du Père Noël? J’ai bien l’âge d’être tout à fait gâteux…

Or donc il s’agit de notre langue. On la dit mise à mal. Pas moins que les autres. La multiplication des plate-formes donne à tout un chacun l’occasion de s’exprimer. Faut-il s’étonner qu’il y ait de tout ? Du plus simple au plus compliqué, du plus laid au plus beau, du sordide au sublime. On parle comme on se lave, se nourrit, s’habille, se coiffe. Ce fut toujours ainsi, sauf que de nos jours, tout ça est là, à voir gratuitement.

Je viens de voir un très vilain barbu hurler dans une langue éructée la description du martyre de deux soldats turcs brulée vifs. Rien n’est caché. Horrible. Crois ou meure, et d’une mort atroce. Les avions russes brulent sans doute autant d’hommes, femmes, enfants syriens.

Dans sa chambre recouverte de liège, le tousseteux Marcel Proust de faisait de mal à personne en écrivant. Qu’écrivent ces affreux barbus ?

Paleine dit: à

Timeo hominem unius libri – Thomas d’Aquin

JC..... dit: à

« Dans sa chambre recouverte de liège, le tousseteux Marcel Proust de faisait de mal à personne en écrivant. Qu’écrivent ces affreux barbus ? » (Bihoreau)

Monsieur le duc, Marcelito Proutprout torturait la phrase dans ces étirements, si douloureux pour elle et pour le lecteur censé. Il reste impuni pour ce forfait … Quant aux barbus, ils écrivent des signes à la mesure de leur foi !

JC..... dit: à

Chaque année, à cette époque, il est de bon goût chez nous de sortir de la cave les caisses en bois contenant les santons de la Crèche, certains centenaires, car venant des ancêtres de la famille.

Impossible en 2016 !

Remplaçant une chatte, respectueuse de la Chrétienté mais arrivée en fin de carrière, un jeune chat et une chatte de refuge ont été recueillis par nos cœurs émus, et confortablement accueillis comme migrants merkellisés en nos lieux de vie.

Prudents, nous avons renoncé à leur fournir les éléments de culture de la Nativité provençale. Ces saloperries de félins sont d’une telle vivacité qu’ils ravageraient cette représentation antique de la naissance de notre Sauveur Jésus-Christ !

Nous sommes troublés. Ne seraient ils pas salafistes, ces maudits chats ? … Joyeux Noel !

la vie dans les bois dit: à

« Lisez et relisez ces étrangers qui font la France et sa langue, en tout cas ceux-là. Ils nous invitent chacun au souci du style, et à voir à travers la langue jusqu’à la percer pour mieux la rendre invisible. »

Je n’ai pas compris la question.
D’autant que cette entrée en matière n’est illustrée d’aucun exemple concret.
Si ce n’est – ne prisant pas le fonds sonore de Beckett, n’ayant pas l’ouïe pour- le rêve de Mr Edwards sur un vers de Racine.

Sa lecture de la Tragédie, sur la base d’une étude comparative Racine/Shakespeare, vaut par l’explication religieuse qu’il en donne, tout en en reconnaissant une  » falsification ».

http://enpassant-englanant.blogspot.fr/2013/05/en-tragediant-michael-edwards-racine-et.html

la vie dans les bois dit: à

Pourquoi changer de dream team ?

« On le sait, la tragédie racinienne nous fait assister à l’éclatement d’une crise qui couvait depuis un certain temps déjà et qui est enfin parvenue au moment où les passions longtemps contenues ne se contiennent plus [9]. Aussi, lorsque le rideau se lève au début de la pièce, les personnages sont-ils généralement dans un état de grande tension, pour ne pas dire qu’ils sont à bout [10]. »

http://rene.pommier.free.fr/Phedre.htm#_ftn5

herman dit: à

D R ? Qui est-ce?…DR = Droits Réservés.
Le rocher pyramidal de la photo me semble irréel…retouche ?

la vie dans les bois dit: à

@ 19 h 12 min.

« le prof est un raveur »

Il est très bien écrit ce texte.

L’histoire du projet pédagogique du prof de techno est présentée avec beaucoup d’humour.
C’était une histoire  » entre les murs », avant la génération « digital natives ».

Les projets pédagogiques ont bien changé. J’ai entendu à la radio, qu’ils pourraient être faits au supermarché, se basant sur un texte de 2001.
http://etudiant.lefigaro.fr/article/apple-fait-polemique-en-proposant-des-sorties-de-classe-dans-ses-magasins_7a4ef1ee-c77e-11e6-acb8-ffcbffe66664/

bérénice dit: à

Le rocher pyramidal de la photo me semble irréel…retouche ?

Il donne l’impression d’avoir été ajouté, nature différente de l’aspect de la roche.

la vie dans les bois dit: à

Ce serait plutôt la lumière qui semble irréelle, dans cette photo.
Possiblement certain, comme le dit Sergio, révélateur d’un certain talent du photographe inconnu, pour l’instant fugace, et rémanent.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…tirer la couverture vers soi,!…

…économique,sociale,culturelle,diplomatique,liens sociaux à réseaux,!…

…ne bougeons Plus,!…Photos & sourires, pour la doxa éternelle,!…
…Oui, les coups bas tantôt,…pour qu’il n’en reste qu’un au pouvoir,!…autoriser sans partages,!…
…Alors, nos Pacha’s, on se la coule douce, comme un Pape à ses babas de patisseries à la crème,!…

…le pouvoir avec rien, ses propres miroirs,!…à langues,!…
…Ah,!Ah,!…
…le temps, pour étudier la langue d’Albion,!…et 36 livres de grammaire en attente,!…trop de travail, de tout, même si pensionné depuis le 01 juillet,!…

…s’améliorer son digest artistique à leurres et contre-leurres,!…also,…vair & contre-vair, pour nous amortir les coups-bas,!…qui nous sont portés,!…
…s’identifier plus aux math-moderne,!…pour se ramener ses A.D.N. reconstruisant,& son point de vue au-dessus de sa génétique,!…
…les différences en famille,…pour ne pas porter les chapeaux des  » autres  » à se la couler douce,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Oui, le charme des châteaux des milliardaires  » & « leurs  » cacas « ,collatéraux,!…etc,!…
….à nous les refaire, des guerres de cent-ans,!…
…au temps de la mondialisation, des leurres pour s’identifier à eux,!…etc,!…

bérénice dit: à

A propos de Phèdre de Racine, dans l’édition de 1922, librairie Hachette, on peut lire: ( tragédies et tensions!)

« Les ennemies de Racine essayèrent, comme ils l’avaient fait pour Iphigénie, de faire tomber sa pièce en lui suscitant une rivale . A l’instigation de la duchesse de Bouillon, nièce de Mazarin, de son frère le duc de Nevers, de Mme Deshoulères et de toute une cabale de grands seigneurs et de beaux esprits, le poète Pradon, auteur de tragédies assez médiocres ( Pyrame et Thisbé, 1674; Tamérlan, 1676), écrivit en trois mois, sur le récit qu’il avait ouï faire de la pièce que préparait Racine, une tragédie destinée à répéter la manœuvre qui n’avait pas réussi à Leclerc et Coras. Sa Phèdre et Hippolyte fut jouée le 3 janvier, deux jours après la Phèdre de Racine, par les comédiens de l’hôtel Guénégaud. Pour la faire réussir, la duchesse de Bouillon, à qui il en coûta 15 000 livres, avait loué les deux salles de théâtre pour les six représentations de l’une et de l’autre pièce, en sorte que, pour la pièce de Pradon, la salle était comble, tandis que pour la pièce de Racine elle était vide. » René Vaubourdolle .

bérénice dit: à

lv, ce rocher n’est objectivement pas la cible d’un rayon lumineux d’une intensité supérieur à l’ensemble et compte tenu de la formation rocheuse alentours je vois trois hypothèses:
1 aménagement des mains de l’homme à l’espace narurel
2 retouche photo
3 hasard touchant au miracle géologique

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Oui, l’image, origine probable, un décor, pour  » jeux vidéo « , épisodes à Merlin l’enchanteur,!…

bérénice dit: à

les coups bas tantôt,…pour qu’il n’en reste qu’un au pouvoir,!

Avez-vous noté qu’ils expédient les habitants d’Alep- est dans une région gérée de A à Z par des djihadistes, coiffure imposés, vêtements réglementaires, pas d’études possibles, on imagine que la prière est obligatoire, le paradis en somme, de qui se moque-t-on? Une guerre contre l’islamisme? On aimerait y croire.

D. dit: à

On apprend ce matin que la police allemande mène des investigations à Berlin dans « une mosquée radicale » qu’aurait fréquentée le clandestin tunisien terroriste de masse, que cette mosquée est « celle de Da%ec%h à Berlin »

–> Très intéressant d’apprendre que ce genre d’établissement était resté ouvert et actif, bravo les démocrates allemands européistes !
(mais ne venez pas pleurnicher de la montée en force de l’extrême droite dans votre pays).

OZYMANDIAS dit: à

JOYEUSES FêTES DE NOËL à TOUS ET à TOUTES.

Petit Rappel dit: à

Clopine, quant à citer Hermione, ne l’écorchez pas! Racine écrit:
« Je ne t’ai point aimé, cruel, qu’ai-je donc fait? »
Votre « et », par sa présence meme, nous fait descendre à la hauteur d’une querelle de ménage…
Joyeux Noel!

Chaloux dit: à

« Kilian Schönberger est un photographe … daltonien ! »

On pourrait peut-être lui présenter Blabla, notre Rantanplan.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Notre Blabla est unique: un sinologue analphabète !!

bérénice dit: à

Pablo merci pour la recherche fructueuse, cela ne dit pas et rien de cette pierre blanche qui marque le chemin comme un jour d’exception. Pouvez vous marcher un peu plus profond sous les frondaisons du net pour nous ramener comme si c’était un champignon comestible le renseignement précieux, une truffe du Périgord.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Quel personnage de roman, ce Widergänger !! Si j’étais romancier je ferai tout pour le connaître et le mettre en confiance pour qu’il me raconte sa vie de mégalomane pathétique, remplie de mensonges et d’échecs.

bérénice dit: à

@ Chaloux

Notre Blabla est unique: un sinologue analphabète !!

est-ce qu’il vous défrise au point de lui chercher querelle et facilement encore, mettant en cause son honnêteté intellectuelle? Qu’est-ce que cela peut bien faire, pensez vous qu’il soit aussi dangereux que certains individus cachés derrière un masque de probité, après tout c’est son problème et s’il veut le résoudre il n’a pas besoin de vous.

Chaloux dit: à

Notre Blabla est unique: un sinologue analphabète !!

… Qui ne corrige même pas ses fautes de grammaire avant de publier.
« Nous n’avons pas osé dès lors invité son auteur ».
On comprend…
Je vais lire de près ce texte de Néron de collège (il y a de ça, je trouve) qui me semble bien révélateur.

Chaloux dit: à

Pablo, il faudrait même atténuer pour rester crédible. Un personnage gonflé à ce point-là, on accuserait l’auteur de forcer le trait. Chiche. Pas un roman, ce serait trop long, mais une nouvelle. Lançons le concours!

bérénice dit: à

Chaloux à plumes de sioux, écrivez la, vous serez le meilleur! J’attends que vous la livriez ici quand vous en aurez terminé.

JC..... dit: à

OZYMANDIAS dit: 23 décembre 2016 à 10 h 52 min
JOYEUSES FêTES DE NOËL à TOUS ET à TOUTES.

Mêle toi de ce qui te regarde, Ozy ! …. non mais ? Qu’est ce que c’est que cette intrusion dans nos vies privées…

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Dans ce texte, qui a l’air d’être une mine de con.neries, Blabla fait comme ici: en essayant de passer pour un type exceptionnel, il fait le ridicule le plus total.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« il faudrait même atténuer pour rester crédible. Un personnage gonflé à ce point-là, on accuserait l’auteur de forcer le trait. »

Exact. Encore une fois la réalité dépasse la fiction.

Moi j’ai de plus en plus envie de le connaître en vrai, sans qu’il sache qui je suis. En le mettant en confiance et en le faisant picoler un peu, il doit être grandiose.

Chaloux dit: à

« Mais le plus choquant n’est-il pas qu’un tel projet cautionne une multinationale comme Shell auprès d’élèves de l’enseignement public, qui se présente en plus comme un parangon d’entreprise « écologique » ? C’est là tout simplement une grave atteinte à la laïcité de l’enseignement public, qui n’a pas manqué d’ailleurs de prêter le flanc à toutes les dérives … »

Je ne savais pas que Schell était une religion. On en apprend tous les jours.
Hurkhurkhurk!

Il y a des publications qu’il vaudrait mieux passer sous silence.

Chaloux dit: à

Pablo, de loin, c’est déjà trop.

Chaloux dit: à

« Mais nous ne devons jamais perdre de vue, comme l’énonce Protagoras » qu’un petit texte de délation délirante est un petit texte de délation délirante.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Je donnerai cher pour consulter les rapports que les inspecteurs de l’Éducation Nationale doivent avoir sur Blabla Widergänger. Et pour parler à des collègues à lui qui le connaissent bien. Je suis sûr qu’on apprendrait des choses inimaginables.

Au fond c’est un personnage pour quelqu’un comme Passou, biographe et romancier à la fois. Parce qu’il faudrait faire d’abord une enquête biographique et après transformer toutes les informations obtenues en roman.

Chaloux dit: à

Pablo, Blabla n’est qu’un parfait second rôle, le genre de personnage récurrent qui réapparait de temps en temps chez Dickens ou chez Proust, quand l’auteur a décidé de faire rigoler le lecteur.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Blabla n’est qu’un parfait second rôle, le genre de personnage récurrent qui réapparait de temps en temps chez Dickens ou chez Proust, quand l’auteur a décidé de faire rigoler le lecteur. »

Oui, mais un bon romancier pourrait aussi faire de lui l’archétype du mégalomane impuissant incapable de supporter son manque de talent à tous les niveaux et la nullité de sa vie, et qui essaie par tous les moyens d’épater les naïfs. C’est un genre de raté total qu’on voit beaucoup à Paris, dans les milieux « intéllos ». Je ne sais pas s’il y a des romans écrits autour d’un personnage de ce genre, aussi pathétique que lui.

rose dit: à

moi je trouve que vous n’évoluez pas chaloux et pablo 75. Que votre vice est de vous mêler de la vie des autres, vie qui ne vous regarde pas et que ce que vous commettez envers Widergänger, ne s’apparente pas, mais est du harcèlement moral pur et simple.

Vous n’êtes pas aidé. Et pire même. Mais comme vous êtes deux adultes consentants, cela vous regarde.
Je finis par croire que vous êtes jaloux de lui.

rose dit: à

>widergänger

ai eu aussi, à de multiples reprises des élèves étrangers, anglais serbe, turc, bosniaque. Ai également fait tout ce qui était en mon pouvoir pour les aider à s’intégrer à la classe et à adhérer à la langue française : ce début d’année à la BCDI Karim Abdul m’a témoigné que c’était gagné. Jamais je n’ai été jusqu’à apprendre leur langue maternelle. Ai trouvé le chinois trop difficile : en trois semaines ai appris cinq mots. Neuf ans après ai gardé seulement merci (un s mouillé, et le i de sissi, brefle, plus un é virevolté).

Vous trouve courageux et sensible d’avoir été jusqu’à vous initier au chinois pour marquer votre intérêt aux élèves chinois qui étaient dans votre classe cette année-là. Vous avez, me semble’t-il un investissement remarquable envers vos élèves. J’espère ne pas me tromper. Mais déjà, votre « mes petits chéris » m’avait fortement émue. J’ai aussi aimé mes élèves, année après année.

Pat V dit: à

Totalement retouchée la nature, comme les photos de nu…brillance de calendrier des postes pour les Fêtes de Noël.

rose dit: à

En caractères traditionnels chinois, xie xie s’écrit : 谢谢.

trouvé sur wiki how

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Leçon méritée pour le vers d’Hermione. J’ose à peine dire, pour ma défense, que je citais de mémoire…Mais bon, j’espère que le chemin est encore ouvert au repentir… (sourire)

rose dit: à

>Widergänger

vendez-les puisqu’il les paierait cher. Vous toucherez une blinde.

rose dit: à

ben oui Clopine 🙂
contente d votre sourire !

Pablo75 dit: à

@ Rose

Nous on ne fait que commenter les con.neries de Blabla Widergänger et essayer de savoir pourquoi il en dit autant. S’il venait ici et ne disait que des choses sensées, personne ne lui reprocherait rien. C’est lui, comme toujours, qui a déclenché la nouvelle polémique. Il est arrivé avec ses gros sabots et ils s’est mis à dire des bêtises avec son ton habituel:

-« ils viendraient d’une planète peuplée de 17 milliards d’habitants quand la nôtre ne compte que 4,5 milliards d’habitants. C’est dire que leur planète est beaucoup plus grosse que la Terre, ainsi sans doute que leur Soleil. »

Ou à contredire tout le monde de façon agressive:

-« Il n’y a jamais deux langues apprises. Il n’y en a toujours qu’une seule, la langue avec laquelle la mère s’adresse à son enfant. On n’est jamais vraiment bilingue. Le bilinguisme est très rare. Et il n’est jamais vraiment réel. »

-« On n’oublie jamais sa langue maternelle. Même si on ne la parle pas pendant des années. Elle revient toujours. Faut arrêter les çonneries… »

-« on peut exprimer exactement les mêmes choses dans n’importe quelle langue à quelques nuances près. C’est un cliché stupide de croire que chaque langue a son penchant propre. »

-« Vous devriez lire le dernier article d’Attali qui s’en prend à juste titre à tous ceux, trop nombreux, qui passent leur temps à se moquer des élites de ce pays. Pablo et chaloux s’en sont fait une spécialité. Deux médiocres affligeant de sottises qui sont la risée des gens intelligents. »

Ou à dire des énormités en se la pé.tant:

-« Le chinois est une langue beaucoup moins difficile à apprendre qu’on ne croit. C’est l’apprentissage de l’écriture qui est long et fastidieux en chinois. Mais la langue elle-même est beaucoup plus facile que l’anglais par exemple qui est très facile à lire mais très difficile à bien parler. Le chinois c’est un peu l’inverse. »

-« J’ai même publié dans la revue destinée aux professeurs […] un cours de didactique qui emploie le chinois, que j’ai appris suffisamment bien pour en faire un cours que j’ai mis en pratique dans l’une de mes classes de Drancy du temps où j’y enseignais. Le chinois m’a ainsi servi pour faire comprendre à mes élèves, dont deux ou trois chinois, la différence entre un nom et un verbe, parce qu’en chinois on utilise le même idéogramme pour l’un et l’autre. On a pu ainsi étudier en classe un beau poème de Li Qingchao, en chinois, et même le traduire en classe. »

Cela s’appelle en bon français donner le bâton pour se faire battre.

Chaloux dit: à

Rose, vous délirez. Blabla propose un objet intellectuel ridicule. On est bien libre de le commenter.

rose dit: à

>Chaloux

je suis saine de corps et d’esprit. Rien du délire. Nada.

Chaloux dit: à

Si vous le dites.

la vie dans les bois dit: à

Pat V, le photograhe professionnel K. Schonberger n’a pas encore de commande pour un calendrier de la Poste.
Sur son site, le commissioned work et ses travaux, confirment que son talent n’est pas inconnu, pas en France, sauf à Strasbourg, peut-être.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Rose est tout simplement amoureuse de Blabla Widergänger. Il n’y a que la passion qui peut la faire délirer ainsi.

Pablo75 dit: à

@ la vie dans les bois

Merci qui?

la vie dans les bois dit: à

Merci « Passou » !

rose dit: à

Bon je quitte. J’avais écrit longue réponse à Chaloux disparue.
Vous délirez. Vous buvez.

Rien à obtenir de vous hors la désolation.

Amusez-vous sans moi.

rose dit: à

à Pablo 75. C’est pareil.

JC..... dit: à

« J’ai aussi aimé mes élèves, année après année. » (rose)

Finalement, le syndrome de la Mère Macron, il est partagé par toutes les maitresses d’école, peu ou prou ! Et ça se comprend… lorsque j’étais assistant en maths à la Fac des Sciences, j’adorais mes étudiantes !

D. dit: à

Ce soir je mange des couillettes qu beuure avec du formage rapé.

Pat V dit: à

 » confirment que son talent n’est pas inconnu, »

Ah le talent, c’ est quelque chose!

bérénice dit: à

Je ne savais pas que Schell était une religion. On en apprend tous les jours.

et bien si, Saint Chaloux tout peut devenir objet de culte, le pétrole qui conduit à l’argent qui conduit à Dieu ou que conduit Dieu, une histoire d’intermédiaire et d’oleoduc, je ne comprends pas qu’avec ce culte pour les boîtes de soupe vous ne puissiez voir cela aussi, c’est une atteinte comme Total ou tout autre sources de subventions ou d’influences sales à la liberté d’enseigner, à l’autonomie de l’institution.

bérénice dit: à

Il n’y a que la passion qui peut la faire délirer ainsi.

haine et amour les deux côtés de la médaille, vous êtes le visage de la haine et rose serait comptable de l’amitié.

Sergio dit: à

Le rocher pyramidal en le grossissant pendant des heures techniquement on va le trouver, s’il est rajouté ou non : délimitations trop franches, ombres inexactes – modifier des ombres c’est pas coton ! – ; là ce que je me dis, c’est que comme on pourrait bien s’en passer, qu’il semble presque incongru, il pourrait bien être naturel…

Sergio dit: à

Merssi Passou ça fait des assonances on croirait que c’est chuchoté…

bérénice dit: à

quoi? chochoté?

Sergio dit: à

Non mais Schell et Standard Oil comme dirait Milou quand on aura les motos hélectriques on va bien rigoler !

Les émirs i pourront le remettre dans les puits… Nous pompons, nous pompons !

C’est pour ça que mainenant ils s’énervent… Autrement ils s’énerveraient quand même, mais moins ! I s’énerveraient que passeque ils sont énervés, mais ça c’est un aute problème…

Sergio dit: à

bérénice dit: 23 décembre 2016 à 14 h 45 min
quoi? chochoté?

On sait pas ce qui peut se passer, dans les forêts ! Puisque il y a les arbres pour pas voir…

Pablo75 dit: à

Bérénice est aussi amoureuse de Blabla Widergänger.

Je vois que notre polyglotte fait des ravages chez les gourdes. Il y aurait une signification inconsciente là-dedans que ça ne m’étonnerait pas.

la vie dans les bois dit: à

Ça c’est sûr Pat V. Pour que le talent se manifeste, il faut qu’il y ait de la matière. Et la photo d’art paysagiste, ça nous change des selfies.

Petit Rappel dit: à

Oui, Comme Racine ne le di pas, mais comme Vermot pourrait le dire:
« le Bazaj est encore ouvert au repentir! »
Merci, Clopine!

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