de Pierre Assouline

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La République des livres
Lucette Destouches, nez Céline

Lucette Destouches, nez Céline

Faut-il que le nom même de Céline fasse encore trembler pour que l’on consacre des biographies non plus à sa personne mais à celle de sa femme… D’autres ont déjà eu ce privilège, à supposer que cela en soit un. Non que leur œuvre personnelle l’eut justifié, mais parce que l’exploration de leur personnalité autoriserait une meilleure compréhension de celui de leur complice. C’est bien le mot. Il permet de s’intéresser autant à Mme Zola qu’à Juliette Drouet, Vera Nabokov ou Nora Joyce, avec des variantes : Lucia, la fille schizophrène du couple Joyce, la fille et la petite amie de J.D. Salinger etc.

Lucette Destouches n’aime pas qu’on lui donne du « Madame Céline ». Il faut l’écrire au présent car elle aura 106 ans l’été prochain, si toutefois. Ce qui n’a pas empêché son nouveau biographe d’intituler son livre Madame Céline(428 pages, 20,90 euros, Tallandier). Il aurait pu l’intituler « Lucette », comme le fit Marc-Edouard Nabe pour le portrait qu’il lui consacra, comme s’il n’y en avait qu’une dans la récente histoire littéraire, à l’égal de Gaston dans celle de l’édition. David Alliot, à qui rien de ce qui touche l’auteur de Mort à crédit n’est étranger (scrupuleux archiviste et documentaliste de la célinologie, il est notamment l’auteur d’un indispensable dictionnaire D’un Céline l’autre chez Bouquins) ne l’a rencontrée qu’à quelques reprises ; mais eut-il été de longue date l’un de ses familiers que cela n’eut rien changé tant la mémoire est trompeuse et l’héroïne, discrète.

Qui oserait parler de muse en cette femme toute de fantaisie, d’élégance, de grâce, plus éloquente de silences que de paroles ? Pourtant, il y a de cela et on ne peut s’empêcher de repérer l’ombre portée de sa sensibilité et de ses intuitions sur Céline. Elle hume pour lui les événements et les catastrophes à venir quand il est tout à sa transe. Quelque chose comme sa sagesse. Du moins tel est le sentiment qui suinte des témoignages ici recueillis. La critique Gabrielle Rolin l’avait joliment croquée en 1969 e femme qui n’est dupe de rien et que rien n’étonne dans la comédie humaine, sans cesser de paraître sylphide :

« Elle tient de la poupée javanaise, de l’hirondelle des faubourgs, de Mimi Pinson et de Peter Pan. Tout en elle respire la fragilité. Ses mains et ses pieds minuscules semblent plus légers que l’air, son visage frémit à la moindre émotion. Danseuse, elle ne cesse de danser. Un pas de galop jusqu’à la porte, une pirouette pour traverser la pièce et quand, par miracle, elle consent à s’asseoir, on le devine comme chatouillée d’entrechats ».celine_lucette1935

Comment écrire la biographie de l’épouse sans faire celle du mari d’autant qu’ils étaient inséparables ? Lucette Almanzor, la jeune danseuse de l’Opéra-Comique a rencontré l’écrivain-médecin en 1936. Bien que son nom évoqua Al-Mansour/ « le Victorieux », vizir de Cordoue du temps d’Al-Andalus, sa famille s’enracine à Mortagne-au-Perche. La passion de la danse les réunit : elle ne vit que pour ça, il hante les studios de répétition. Il vient d’achever son deuxième roman Mort à crédit et s’apprête à écrire son premier pamphlet, Mea culpa.

On s’attend à des révélations sur la vie intime du couple. Les intéressés ont été très discrets à ce sujet. On savait la capacité de séduction de Louis-Ferdinand Destouches dit Céline, médecin et écrivain, sur les femmes. Grand, mince, le regard clair et enveloppant, un charme éprouvé, des conquêtes successives. Jusqu’à la rencontre avec Lucette où manifestement tout s’arrête. On imagine que David Alliot a bien pesé ses mots en parlant d’ « impuissance sexuelle » car il se doutait bien que certains chroniqueurs en feraient leur choux gras : soudain, tout s’explique ! La haine, la violence, les décharges dans les points d’exclamation et en avant ! Prudent, il se base sur une lettre inédite de Céline à sa première femme :

« Moi le coup de 39 m’a noué l’aiguillette, cloué dans la frigidité, absolue… »

Ce qui correspond également à des confidences de Lucette à son ami Serge Perrault, lui avouant que les névralgies et les migraines sévères étaient devenues si intenses à son mari pendant l’amour qu’il abandonnait avant de parvenir à l’orgasme et se cantonnait à un rôle de spectateur. Le fait que cela lui ait pris sensiblement à l’époque de la débâcle sera également commenté. N’empêche que cette évolution intime se traduit par une métamorphose de son aspect physique. Dès lors, le dandy séduisant et soucieux de sa mise, se néglige, s’abandonne, se clochardise,se vêt de bric et de broc, renonce à la propreté et à toute séduction. En 1941, lorsqu’ils s’installent rue Girardon peu avant de régulariser leur compagnonnage, il a 47 ans et elle, 27.

107409955Avare, odieux, geignard, ingrat sauf avec Arletty (étrange comme, sur les photos, on la confond avec Lucette, surtout lorsque les cheveux de celle-ci sont enturbannés) et Marcel Aymé, mais aussi désespéré, pessimiste, intense dans la tristesse. D’une admiration sans borne pour lui, elle, si peu littéraire, le suit partout en toutes circonstances. Elle supporte tout et que par-dessus le marché, il lui reproche continuellement d’être trop dépensière lorsqu’elle fait les courses pour le ménage. Il la couvait, s’occupait de tout, la jugeant incapable de s’occuper du moindre détail administratif et financier. Après sa mort en 1961, les amis (notamment Serge Perrault et l’avocat François Gibault) veilleront au grain, tandis que Gallimard ne cessera de l’entretenir (à part le Voyage au bout de la nuit en Folio, régulièrement prescrit dans l’enseignement secondaire, et un peu Mort à crédit, les livres de Céline ne se vendent plus depuis longtemps). Elle n’en demeure pas moins la gardienne du temple depuis un demi-siècle, sans en ressentir la vocation, ne fût-ce qu’en sa qualité d’ayant-droit. Elle fit ainsi respecter la volonté de l’écrivain de ne pas laisser rééditer les pamphlets antisémites « qui nous ont déjà valu assez de malheurs comme ça » ; mais récemment, se sentant tout de même sur le départ, elle se laissa infléchir et autorisa par écrit Gallimard à mettre cette réédition en projet afin que l’œuvre enfin complète de Céline soit normalement disponible en librairie.

D’une fidélité absolue à l’homme comme à l’écrivain, Lucette a toujours encouragé les études céliniennes, libéré les inédits, soutenu les projets, ce qui se traduit par le très grand nombre de thèses universitaires consacrées à l’œuvre. Elle s’est longtemps activée autour de l’œuvre posthume, travaillant par exemple au décryptage du manuscrit de Rigodon. Ou autorisant ou non les innombrables projets de films autour de l’œuvre. Incroyable ce que le Voyage et Bardamu ont pu susciter de fantasmes chez les producteurs et les réalisateurs : Abel Gance, Julien Duvivier, Pierre Chenal, Claude Autant-Lara, Michel Audiard (avec Belmondo dans le personnage principal et derrière la caméra, Fellini puis Sergio Leone !), Claude Berri, André Téchiné, Alain Corneau, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Milos Forman, René Clément, Jean-Pierre Mocky, Yann Moix s’y sont cassé les dents. Maurice Pialat voulut adapter Mort à crédit, et Maurice Ronet voulut même en faire autant avec sa thèse de médecine sur l’hygiéniste Semmelweiss, et Christophe Malavoy avec Nord ! David Alliot a des pages très fournies et éclairantes sur ces tentatives avortées et sur leur résonance chez ces céliniens de la pellicule.

La veuve Céline se fera professeur de son art, spécialisée dans « les danses orientales et de caractère » comme indiqué sous son nom de jeune de fille à même la plaque sur la boite aux lettres. Du monde avait défilé à Meudon du temps de Céline : Roger Nimier, William Burroughs, Christian Millau, Marcel Aymé, Antoine Blondin, Dominique de Roux, Louis Pauwels… Rien d’une visite au grand écrivain pour adoubement (Mauriac chez Barrès) mais tout d’une exploration du monstre in vivo dans sa cage même. Comme si cela valait brevet de rébellion. Tant et si bien qu’un Jean-Marie Le Pen ira jusqu’à inventer en avoir été à deux ou trois reprises. Après la disparition de Céline, les visites se poursuivront : Frédéric Vitoux, Hugues Aufray (« Dis-moi, Céline… »),Bernard Moitessier, Jean-François Stévenin, M.E. Nabe, Carla Bruni, Charles Aznavour, Patrick Modiano et nombre d’autres qui vinrent faire salon route des Gardes à Meudon par un étrange phénomène de désir d’effleurement de l’absent à travers le sourire, la légèreté et la mémoire trouée de celle qui aura vécu sous dix-sept présidents de la République.B9711839047Z.1_20170426154700_000+GR48UL27B.1-0

On regrettera les pages trop brèves sur la vie de son héroïne pendant les quelques mois passés à Sigmaringen en 1944-1945. De même que l’on aimerait en savoir plus sur ses réactions personnelles face aux écrits les plus délirants de son mari. Quelques doutes par-ci par–là. On ne voit pas comment l’avocat Pierre Courtet aurait pu être « dernier ministre de la Justice du régime de Vichy à Sigmaringen » alors que Maurice Gabolde fut le Garde des Sceaux aux côtés de Pierre Laval jusqu’à au 17 août 1944 et qu’à Sigmaringen, le gouvernement fantoche n’avait pas de ministre de la Justice. Un autre détail contestable, plus trivial, finira peut-être devant les tribunaux :  il est raconté qu’en 1996, François-Marie Banier fut amené spécialement à Meudon par le critique littéraire Angelo Rinaldi pour être présenté à Lucette à seule fin de lui acheter sa maison, la démarche étant évoquée en analogie avec les usages désormais bien connus de l’écrivain vis à vis des vieilles dames. Cela n’a pas du tout plu à Banier qui a non seulement formellement démenti mais a fait sévir son avocat, lequel réclame un modification de la page 319 ainsi que des dommages et intérêts pour diffamation. Un procès en perspective : l’auteur et l’éditeur se retranchent derrière une source connue (Lucette Destouches, épouse Céline de son amie Véronique Robert-Chovin paru chez Grasset) où l’affaire est évoquée en quelques lignes ; le plaignant, lui, produira notamment une lettre d’Angelo Rinaldi démentant lui aussi ce projet. Tout en reconnaissant avoir amené des écrivains à Meudon (F.M. Banier, Alberto Arbasino…) en un temps où il était pressenti par Lucette pour préfacer un volume de correspondances de Céline, offre qu’il finira par décliner, Rinaldi dit aujourd’hui :

« Je n’ai jamais entendu que Lucette Destouches voulait mettre sa maison en viager. Et de toute façon, jamais je ne me suis senti pousser une vocation d’agent immobilier… »

A l’aube de son centenaire, la mémoire de Lucette était régulièrement sollicitée par les biographes et les historiens de la littérature. Sauf qu’elle tendait plus naturellement vers la vérité que vers l’exactitude, fidèle à la technique de transposition de son mari. Ainsi s’est-elle crue romancière de sa propre vie.  Sûr qu’elle ne s’est pas ennuyée à vivre aux côtés de cet homme, dut-il réserver sa générosité aux chats, chiens et perroquets, à l’exclusion du genre humain. Rigodon, l’ultime roman, n’est-il pas dédié « aux animaux » ?

(1969, 1935, années 60 photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

869 Réponses pour Lucette Destouches, nez Céline

Widergänger dit: à

Ecoute, mon petit chéri, tu te fends d’une lettre d’injures aux trois savants latinistes qui ont publié ces chiffres et tu nous fais plus chier, ok.

Widergänger dit: à

Ecoute, mon petit chéri, tu te fends d’une lettre d’injures aux trois savants latinistes qui ont publié ces chiffres et tu nous fais plus chiier, ok.

closer dit: à

Au fait, je sais que tout le monde s’en f.out, mais le petit texte que j’ai collé à 12h17, qui parle de « pays réel » et que l’on croirait sorti de la plume d’un de ces horribles maurassiens qui selon certains sortiraient de leur trou et menaceraient la paix publique, est de Iñigo Errejón, le cofondateur et stratège de Podémos, sorte de version espagnole de la France insoumise!

Epatant! (comme disait feu Jean d’O…)

Chaloux dit: à

Donne leurs noms, gros tas.

Jazzi dit: à

Closer a fait flop !

Jazzi dit: à

Chaloux et Wgg se roulent dans la boue au corps à corps !

et alii dit: à

autoriserait une meilleure compréhension de celui de leur complice.
celui ? rien au masculin dans la phrase qui précède
faut-il sous entendre oeuvre au masculin?
Que disent les grammairiens latinistes pour expliquer ce « celui » ?

et alii dit: à

a propos de celui:ce ne peut être le privilège ;cela ne fait pas sens

Ed dit: à

Chaloux et WGG,
Si un jour vous vous rencontrez dans la vie, vous :
A) allez prendre une bière et discutez comme de vieux copains
B) faites comme si vous n’aviez rien vu
C) vous insultez comme du poisson pourri.

Janssen J-J dit: à

mais voyons donc, Ed, dans la vraie vie, l’sont copains comme gorets. L’sont fort bin rémunérés pour épater/animer la galerie quand la répu manque un brin dpep’s, le soir surtout

Chaloux dit: à

Ed, rien de tout cela. Je me demande simplement comment on peut avoir un tel don pour raconter absolument n’importe quoi sur tous les sujets. Cette faculté de tomber à côté systématiquement est absolument incroyable.

Delaporte dit: à

Cette enflure de Gainsbourg aurait eu aujourd’hui 90 balais. Je me suis toujours demandé d’où venait son succès. Peut-être de son apparence crade, qui en faisait un anti-héros avant la lettre, traînant éternellement son alcoolisme misérabiliste (ça a beaucoup vieilli) :

https://youtu.be/ylgOY5YF1HE

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, Gainsbourg évoquerait Sarkozy et tous les hommes politiques véreux qui ne veulent pas payer l' »additionne » :

« Il y a des couillonnes
Qui parlent d’extraditionne
Mais pour moi pas questionne
De payer l’additionne »

Ed dit: à

Delaporte,
+1 sur Gainsbourg
Je ne comprends pas cette idolatrie unanime dont il fait l’objet dans les médias. Ses chansons sont d’un ennui…
Et je ne parle même pas du personnage.

Ed dit: à

JJJ
Alors ils font bien le taf. Je rigole toujours comme une baleine en lisant les commentaires de Chaloux, jamais à court d’idées.

Delaporte dit: à

« Je ne comprends pas cette idolatrie unanime dont il fait l’objet dans les médias. »

Vous n’êtes pas sensible à son charme ? De son vivant, les plus jolies femmes étaient à ses pieds. Vaste énigme de l’éternel féminin !

Chaloux dit: à

Pourtant, Ed, ce n’est pas drôle. D’autant qu’il en est peut-être conscient : Ach! (il est germanisant), je vais encore en dire une…

Delaporte dit: à

Gainsbourg a écrit de rares chansons bien tournées, mais le gros de la production est bâclé, et visiblement fait pour gagner de l’argent, paresseusement. C’était vraiment un poète du dimanche, lui qui se piquait d’être littéraire.

Delaporte dit: à

Le fils de mes voisins, qui a six ans, écrit des poèmes bien plus intéressants que les prétendues chansonnettes de Gainsbourg.

Ed dit: à

Roh c’est gentil pour le fils du voisin !
Pour les femmes, jexpliquerais tout cela par le fameux attrait de l’artiste et par un manque de confiance en lui quo devait les toucher. Bref, pas mal de critères qui les faisaient passer outre l’odeur !!

Chaloux,
Je suis germaniste (mon correcteur d’orthographe a changé ce mot pour « féministe ») également. Donc je ne me moquerai pas de blabla sur ce point.

Ed dit: à

PS : Vous savez ce qu’il vous dit l’éternel féminin ? Roh la barbe !

Ed dit: à

Je préfère la reprise des Fatals Picarde dans la session live de Oui fm. Elle est même dans ma playlist.

P. comme Paris dit: à

Pour un vieux dégueulasse,
le chois n’est certes pas le même.

Ed dit: à

Hier D. lâchait complètement la rampe avec ses vidéos de d.aube. Aujourd’hui c’est au tour de P. comme Paris qui poste 100 fois la même chanson et parle québécois sans raison. Les gars, couchez-vous plus tôt. Vous m’inquiétez !

JC..... dit: à

Comment fait elle, Clopine, pour être chiliante quoiqu’elle dise ….? Mystère et boules Quiès.

JC..... dit: à

J’ai fais un cauchemar : j’ai rêvé que j’étais moi !
(… mais non ! je galège…c’est pour rire)

JC..... dit: à

La gréviculture ? C’est la dhimmitude au Califat syndical !

JC..... dit: à

LA FRANCE A PEUR

Le pire peut arriver, par exemple que Philippe Martinez se mette à sourire dans sa gueule monstrueuse … Brrrrr !

Truompeu dit: à

LE coMITé de Grève
réuni ce jour au Château Lacoste dans le Luberon,
décide à l’unanimité moins Zunh
l’interruption de la ligne nTGV

iLES D’Hyères-Gare… Ville d’hyères… Bonnieux Terminus

et ce jusq’à la prochaine AG (Palais des Papes/Hôtel Europe)

Voilà enfin des gars qui se lèvent tôt, bossent dur
& ont les idées claires

Truompeu dit: à

Nouveau service pour contrer la déconfiture liée à l’offensive TRUMP contre ces maudits Gafa gauchizztes

Bien reçu,
premier pot de Nutella « découverte » super enrichi
ET livré directo par un orang outangue Amazon

(il suffit de laisser la fenêtre ouverte, il grimpe jusqu’au 6° max)

l’Avenir appartient aux animaux qui se lèvent tôt

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…j’ai pas, tout suivi, depuis hier, avant-midi,…( des courses, divers,!…)

…il faut, tout de même que je vous dise,…
…il y a, beaucoup, de gens, qui n’ont pas de bibliothèque,…
…et, qui ne lise que les magazines et revues télé, pour les programmes – télé,…

…ils ne se peaufinent pas, les esprits de culture,…

…avoir des livres à feuilleter, peut être, de mauvais souvenirs scolastiques,…

…peut-être, même pas, des livres de perfectionnement, de leurs métiers,…
…çà se peut,!…etc,…

rose dit: à

certain, il leur en faut très peu pour ètre heureux. nous croire sourd- dingue leur suffit.

bonne journée…

JC..... dit: à

J’ai la plus grande admiration pour la Révolution bolivarienne conduite par le magnifique Maréchal Ugo Chavez, hélas retiré trop tôt à notre légitime affection. L’adjudant Maduro en tire tout le bénéfice ….!

Démocrate enjoué, le sémillant Ugo n’hésitait pas à faire tirer dans la foule mécréante de ses opposants, crapules à la solde d’un grand voisin américain. Bravo Ugo !

Or, nous avons nous autres Français, Macron qui est notre Bolivar ! Vas-y Macron ! … Mets moi tous ces grévistes au poteau du réformiste bolivarien !!!

La victoire ou la mort !

JC..... dit: à

Persuadé que je suis effectivement irrésistible, doté de toutes les qualités, bref l’homme idéal pour notre chère bouboule Taubira, il y a un hic qui foult tout par terre : Cri-cri Taubira n’est pas ma femme idéale, loin s’en faut ! …..

Delaporte dit: à

A l’Opéra Garnier, les traditions ne se perdent pas alors qu’une grande danseuse fait ses adieux :

« Elle est la dernière grande ballerine de sa génération en France. Marie-Agnès Gillot prend sa retraite à 42 ans, comme le veut la tradition pour les danseurs de l’Opéra. Pour sa dernière apparition sur scène, samedi soir, à l’Opéra Garnier, elle a rendu hommage aux deux chorégraphes Pina Bausch et Carolyn Carlson, recueillant les traditionnelles ovations bruyantes d’une salle comble, sous une pluie de confettis. »

Delaporte dit: à

Et si cette grève débouchait justement sur un nouveau Mai-68 ? Allez-y, étudiants, ouvriers et paysans : faites valoir vos justes revendications ! Faites éclater le carcan trop étroit dans lequel on enserre la société française depuis des décennies ! Que l’anniversaire des cinquante ans de Mai-68 et cette grève monumentale soit l’occasion d’une secousse bienfaisante ! Que la contestation, surtout, se propage comme une traînée de poudre ! :

« Du côté de la direction de la SNCF, on espère en tout cas que la grève ne s’amplifiera pas. « Les négociations se poursuivent. Il va y avoir une dizaine de négociations. On espère que la grève ne durera pas trois mois », a ainsi affirmé sur Europe 1 lundi Mathias Vicherat, directeur général adjoint du groupe. »

Delaporte dit: à

Sous les pavés, la plage !

renato dit: à

“On se demande comment il a fait médecine ?”

Déjà il n’y avait pas la télévision, pas de congés payés non plus, et des horaires de travail à dormir debout… il suffit de jeter un coup d’œil aux catalogues — Debussy ou Ravel, per exemple — ; et c’est encore plus incroyable avant la facilitation de la vie nocturne par l’électricité.

JC..... dit: à

Delaporte du Comité Central, vous rêvez !

Macron ne cédera pas : il faut qu’il montre à Mémère Birgit qu’il a, de part et d’autre de son coton tige, deux petits pois-chiches durs comme de l’acier au chamallow…..

Jazzi dit: à

L’histoire se répète en se caricaturant, Delaporte !

la vie dans les bois dit: à

“On se demande comment il a fait médecine ?”

La question était posée à propos de LF Destouches, Renato.

Au risque de prendre les intervenants dans leur ensemble pour des imbéciles, vous avez des compléments éclairés à apporter, Renato, suite aux indications remises dans un contexte historique précis, apportées sur ce fil de commentaires ?

Jazzi dit: à

« La critique Gabrielle Rolin l’avait joliment croquée en 1969 e femme qui n’est dupe de rien »

A corriger, Passou !

Jazzi dit: à

renato a parfaitement compris le sens de ma question, LVDLB.

Jazzi dit: à

La question “On se demande comment il a fait médecine ?” n’était pas à prendre au premier degré et n’en était en fait pas vraiment une. Elle était plutôt une marque d’étonnement et d’admiration. Voilà un jeune homme, muni d’un simple certificat d’étude, placé durant plusieurs années en apprentissage, qui va se marier, avoir une enfant, passer son bac et faire médecine en cinq ans. Avant de devenir l’écrivain Céline, LF Destouches était déjà un homme remarquable…

la vie dans les bois dit: à

bas rosis, vous n’avez certainement pas lu les réponses apportées à votre question, concernant Destouches: comment a-t-il pu faire médecine.
Et que vous ne les ayez pas lues, vous met à l’abri d’un inconfort qui ne sied pas au gros malhonnête frivole, grande folle, que vous êtes.

Si Celine avait été toubib comme Mengele, votre question aurait été moins simple ?

____________________

Ce matin, I’d like to give you another  » parole médicale », just to say RIP.

 » « Monsieur, Madame, je vais vous laisser seuls un instant, je suis dans le bureau au fond du couloir, n’hésitez pas à venir me voir ». Ici, au coeur du glacier, je suis dans un couloir, mais sans porte pour m’éclipser ». ( P. Pili)
https://www.youtube.com/watch?v=1J9l3O1jmrg

renato dit: à

“The justification of art is the internal combustion it ignites in the hearts of men and not its shallow, externalized, public manifestations. The purpose of art is not the release of a momentary ejection of adrenaline but is, rather, the gradual, lifelong construction of a state of wonder and serenity.”

Glenn Gould

Evidence dit: à

heures : QUI mais qui peut vouloir d’une loque comme JC Landouille ???

JC..... dit: à

Bonjour Evidence !
Tu vas bien mon petit choux ?

Toute question appelle réponse : le monde est rempli de pervers ….

et alii dit: à

Grâce à l’étude des numéros du Concours Médical parus sous l’Occupation, il est possible de rendre compte de la xénophobie et de l’antisémitisme qui régnait au sein d’une frange importante du corps médical français.

Jazzi dit: à

Grâce à l’étude de la RDL sous Passou, il est possible de rendre compte de l’homophobie qui règne au sein d’une frange importante du corps des commentateurs, et alii !

JC..... dit: à

On ne voit pas pour quelle mystérieuse raison le corps médical serait resté à l’abri d’une pensée xénophobe et antisémite largement partagée par la majorité de la population française ….

JC..... dit: à

On ne voit pas pour quelle mystérieuse raison le corps des commentateurs de la RdL resterait à l’abri d’une pensée homophobe largement partagée par la majorité de la population française ….

Bloom dit: à

Jissé confond population varoise, fortement atteinte par la baisse généralisée du QI, et la population du pays.

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis est l homo peu sapiens prefere de lui meme lol.
Ce gros naze dans sa cage aux folles nous fait le coup de l homophobie chaque fois qu’ il est pris en flagrant delit de langue de p.u.te.

Mais la question des études longues -de médecine, en 1918, comment les financer se marier avoir des enfants, c est pas comme un siècle plus tard. Maintenant y a la télé l electricite comme répond le maestro.
Des buses ces deux la, j’te dis pas.

JC..... dit: à

On ne voit pas pour quelle mystérieuse raison le corps expéditionnaire culturel serait resté à l’abri d’une pensée bloomiephobe largement partagée par la majorité des commentateurs cultivés de la RdL…

JC..... dit: à

APPEL AUX DONS

Nous lançons une collecte en vue d’acheter pour nos frères commentateurs nécessiteux une prothèse d’IA bien utile pour nombre de c.ns sévissant bêtement ici bas…

Chaloux dit: à

Céline a bénéficié d’un programme mis en place pour les anciens combattants. Un cycle qui durait deux ans -en tout cas pas plus de trois- avec presque uniquement des oraux à la fin, et une thèse -on connait la sienne-. Il était plutôt officier de santé, comme au XIXe le grand-père de Flaubert ou Charles Bovary, que véritablement médecin.

JC..... dit: à

Très juste, Chaloux, nombreux étaient ceux qui étaient vus comme médecins par les malades et auxiliaires de santé par la hiérarchie médicale, phénomène qui perdure dans de nombreux pays d’Afrique où d’ailleurs.

Même constat pour les auxiliaires culturels expatriés en lointaines contrées asiatiques ….uhuhu !.

Chaloux dit: à

Sur LCI, ils sont très embêtés : la grève prend. Il faut maintenant convaincre les français qu’elle est illégitime, avec la vieille Bachelot qui ferait mieux de prendre sa retraite en guise cadeau Bonux.
Ensuite, on se demandera gravement pourquoi les français ne croient plus les journalistes.

la vie dans les bois dit: à

Ce que l on peut lire dans le lien donné hier matin ( terres d ecrivains sur les traces de Celine ) montre plutôt que le docteur Destouches a fait une sorte de formation en alternance. Au sortir de la grande guerre qui avait décimé pas mal de combattants :

« En septembre 1916, Louis travaille avec Raoul Marquis, dit Henry de Graffigny (Courtial des Pereires dans Mort à crédit), directeur d’Euréka, une revue scientifique.

Embauché en 1918 par la mission Rockfeller qui mène une active campagne contre la tuberculose, Louis Destouches parcoure la Bretagne. Il rencontre le docteur Follet à Rennes. En novembre 1918, Louis quitte la mission Rockfeller et s’inscrit pour passer son baccalauréat qu’il obtient au printemps 1919.

Il épouse Edith, la fille du docteur Follet. A-t-il divorcé de Suzanne Nebout ? Nous l’ignorons. Etait-ce nécessaire ? Ce premier mariage n’avait pas été déclaré au consulat. 
Le couple s’installe à Rennes où Louis, bénéficiant du régime spécial des anciens combattants, s’inscrit à l’école de médecine. Le 15 juin 1920, Edith donne le jour à Colette. Le futur praticien soutient sa thèse le 1er mai 1924. Elle est consacrée à la vie et à l’œuvre du médecin hongrois Philippe-Ignace Semmelweis, précurseur de la lutte contre l’infection puerpérale. Le style de la thèse est délibérément littéraire. »

Jazzi dit: à

«La maladie d’être maudit évolue chez LVDLB.… Vieille maladie, vieille comme le monde …» A l’agitée du bocal (2018)

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis j espère que vous saurez mieux tempérer maintenant devant toutes ces preuves, votre admiration pour le docteur « Retouches ».
Le reste comme dit l autre est à la portée des caniches.

Jazzi dit: à

« A l’automne de 1932, avec Voyage au bout de la nuit (Prix Renaudot), le médecin Louis Destouches devient Louis-Ferdinand Céline en littérature. C’est le succès et le grand battage médiatique. La presse vient en masse interviewer Destouches au dispensaire où il officie en blouse blanche. Dans l’image de soi qu’il propose au public, Céline se présente comme médecin des pauvres, ayant choisi de travailler en banlieue, au plus près de la misère urbaine moderne. Dans ses romans, il met en scène des personnages de médecins qui découvrent l’étendue de leur tâche. Céline se donne comme celui qui, libéré de l’euphémisme des discours officiels, ose dire les vérités cachées par l’hypocrisie sociale, comme par exemple les causes profondes des inégalités sanitaires. »

Mais qu’en est-il des inégalités culturelles, Bloom ?

Jazzi dit: à

Au fait, Bloom, Kerouac est le seul écrivain de la béat génération que je sauve du lot, mais on dirait que tu ne l’aimes pas !

Jazzi dit: à

Macron c’est notre Margaret Thatcher, new look ?

JC..... dit: à

Je raille SUD rail qui déraille !

la vie dans les bois dit: à

Et rinaldi il en pense quoi au fait, de l eugénisme et du nihilisme therapeutique du docteur Destouches, bas rosis?

Bloom dit: à

inégalités culturelles,

Moins mortelles que les inégalités sanitaires. Dans sa théorie des besoins, Malinowski en fait une nécessité symbolique qui vient après les nécessités de base (manger, boire, se vêtir, se chauffer, se soigner etc.)

Berenice dit: à

Jazzi vu le film hier, merveilleux cadrages, je le trouve plus phile sur phobe( lu les critiques chez Anne Lise , suis assez proche d ericksen). Je me suis demandée pourquoi dans une famille juive, en remarquant aussi que le propos ait pu souffrir dans un milieu moins raffiné, cultivé, tolérant , ai néanmoins été genee par , hormis la mère qui ne peut vue sa position être maltraitée, l utilisation des jeunes femmes, les plus âgées sont soit dévouées à la domesticité, à l hystérie politique ou l amnésie.

Chaloux dit: à

Oui, Jazzi, mais on a l’impression que les français sont en train de s’apercevoir qu’ils sont tous les dindons de la farce de ce qui est arrivé de mieux à la France depuis longtemps. (A force de pousser dans l’opportunisme universel, Assouline va finir par découvrir des territoires inconnus).

Evidence dit: à

JC Landouille
de plus en plus VERBEUX, de plus en plus NIAIS, de plus en plus NUL
il m’aime tellement qu’il m’appelle son choux au pluriel, ce khon

JC..... dit: à

Je voue à Ferdine une admiration sans borne : c’est un écrivain légèrement meilleur à mon goût que ce navet d’Eric Reinhardt, le légumier sec !

Ferdine ? Éblouissant ! Y compris pour les Pamphlets que je n’ai pas lus, mais que j’accepte volontiers au regard du droit à la parole des hommes grands …

Epoque d’antisémitisme banal, admis, conscientisé, partagé en France par une grande majorité des ploucs hexagonaux, la Shoah n’avait pas éclairé les esprits caverneux sur le passage à l’acte des dynamiques Teutons.

la vie dans les bois dit: à

Macron pour ceux qui l aiment prendront le train a une solution de rechange : les bus oui oui.
De toute façon comme choupinet leur avait dit : dans les gares y a que des « Des gens qui ne sont rien »

JC..... dit: à

« il m’aime tellement qu’il m’appelle son choux au pluriel, ce khon » (Evidence)

Oui ! je t’aime, mon choux ! Et je te donne une place assise dans la file d’attente….uhuhu !

Berenice dit: à

que ( pour sur) .

Berenice dit: à

11h53 je vous lis souvent au mépris de classe, vous devriez faire attention à ne pas rejoindre ce genre de gaffe ou d état d esprit.

Evidence dit: à

Laure Adlair a raison, le nouveau ton adopte le JC (qui veut faire sérieux voire intello est d’un comique de haut niveau… lisez-le bien, on dirait du christiane éméchée !

Jazzi dit: à

l’Agitée du bocage me fait de la peine ; pour elle tous les hommes sont des fiottes, les femmes des grosses ou vieilles dindes. Elle ne semble même pas pouvoir se rabattre sur l’affection d’un animal de compagnie !
Mais au moins, est-ce que tu t’aimes, LVDLB ?

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis l agite du cimetière aux gouts douteux veut toujours poser des questions culcul. Et jamais ne répond à celles très très simple pourtant – et a sa portee! – qui lui sont posées.

Jazzi dit: à

Je réponds toujours aux questions, ma chérie. Que veux-tu savoir ?

la vie dans les bois dit: à

Quand même avec toute cette procession à Meudon effectuées par des mandarins de Paris, apres guerre, aucun n avait des connaissances médicales? Ils n y allaient quand même pas pour se faire soigner ou si ?

Jazzi dit: à

Ils allaient voir l’écrivain Céline ou sa veuve, pas le docteur Destouches-toi-même, ô ma belle Agitée !

la vie dans les bois dit: à

Autant prévenir l assistance que lorsque bas rosis prend son ton de tafiole, c est qu’ il a les naseaux qui fument, un pétard xxl.
So no way on ne saura pas pourquoi les mandarins de Paris allaient à Meudon après guerre. Et y prenaient du plaisir.

Jazzi dit: à

« un pétard xxl. »

Jamais le matin, ma bocagère agitée !

la vie dans les bois dit: à

Ben voyez bas rosis quand vous voulez. On apprend des ptis trucs.

JC..... dit: à

De source sûre (dossiers FSB Putin), Laura Adlair n’est autre que la fille (de raccord) que le PM Konrad Adlernauer, Germania, a eu, après de multiples saillies infructueuses mais filmées avec Golda Meir !

Laura a, d’ailleurs fait plusieurs tant t’active de suicide, hélas infructueuses.

la vie dans les bois dit: à

Pas se gourer bas rosis. Le bocage c est pas du tout ma géographie.

JC..... dit: à

« Pas se gourer bas rosis. Le bocage c est pas du tout ma géographie. » (le vit dans les goitres)

Exact ! c’est le ravage….

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@, Bloom,…à 11 h 41 min,…

…Malinowski, …presque du Polanski, de routine, abuseur de philo-conversions à ses besoins immédiats,…

…comme des chiens hindous, devenues des hommes, en liberté, ont ne sait, comment,…

…les inégalités culturelles, s’entend,…
…le reste, ne fait que suivre, la tête abrutie d’abord,…Ah,!Ah,!…

…merci,du lien,…pour les inégalités à se mettre,…toute tendances neutres d’opinions sporadiques,…du printemps,…etc,!…

…les compagnons d’Ulysse,…au révélateur du blog, de la Rdl,…à Passou,…etc,…

…moins mortelles que les inégalités sanitaires,…tant, qu’on y est,…les mentalités abuser,…aux châteaux d’Ô,…

…à se tordre de rires,…le reste, une autre fois,…


la vie dans les bois dit: à

Le playmobil, lui, quand il en vient au vocabulaire scato, comme Louis, c est qu’ il est dans la mer de.

la vie dans les bois dit: à

Jusqu au cou on dirait.

Clopine dit: à

Bon, allez, une petite diversion ?

« Je crois que je me suis éperdue,
Mais faudrait pas que ça éperdure… »

Bon d’accord, je sors.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…à part, ces petits détails,…satisfait, de tout,…

…de tout, ce qu’on peut, en attendre,…
…( l’argent, les couronnes, font taire l’opinion,..), la  » justice  » féodale,…abusive des fonds aux paradis fiscaux, entre autres,…

…savoir, rester à jour, avec tout,…s’en emmêler, les pinceaux,…etc,…

…livre,  » étude du milieu  »
…’ savoir & savoir faire ‘,…etc, merci,…les escroqueries,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pour résumer,…

…le fric, c’est chic,…
…pour assouvir, ses besoins ni vu, ni connu, dans ce milieu,…à ses habitudes en cyclopédiques,…etc,…

…encore, du souffre à jour,…ou de l’or en barre pour sa geôle,…pourquoi pas,!…

…le partis – pris, au dessus des passions,…
…chacun, fait son beurre, comme il peut,…
…la laitière avisée,…
…le fromage, ensuite,…sans toi, la vache,…Ah,!Ah,!…Bip, Bip,!…

Sergio dit: à

Faut pas être un surhomme pour faire médecine…

Sergio dit: à

Tandis que pour écrire comme Ferdine, oui.

JC..... dit: à

SCOOP

J’ai posé nu pour David Hamilton, ce pédé d’Anglais débile ! Mais doué… ! Nu ! Sans le vouloir ! Il m’a surpris avec sa gonzesse, Lady Hamilton !… et n’a pu s’empêcher de prendre un cliché, ce c.n !

J’ai racheté le négatif… Election oblige !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…vivre nue,…çà fait grossir, le clitoris, à vue d’œil,!…

…maintenant, faut voir le modèle, à pattes de cheval,…s’entend,…l’exhibition timide forcée,…
…Oh,! là,…3 centimètre,…vous pouvez, mieux faire, hors concourt, en privé,?…

…Ah,!Ah,!…et, vous savez tout, faire, si jeune,…mieux, que vous penser,..
…en n’en doute pas,…
…ce moi ci, je suis, un peu, démunis, revenez le moi, suivant,…

…vous ne serez, pas, moins vierge en l’air, qu’aujourd’hui, à lucre d’air,…etc,..

…les béguines du morpion des inégalités sanitaire,…etc,…
…l’imagination, en coupe,…le vin à sa messe,…

Berenice dit: à

Sergio , de nouveaux chapitres?

Chaloux dit: à

Sergio, il ne faut pas abandonner ton ours. Imagine un instant la réaction des populations d’ici, si un Proust leur présentait les premières pages de son roman en leur demandant s’il peut continuer. Absurde. Continue et ne t’occupe pas du reste. Les lecteurs sont des cuistres à qui il ne faut pas demander leur avis.

Sergio dit: à

Berenice dit: 3 avril 2018 à 14 h 20 min
nouveaux chapitres

Quatre d’un coup, du douzième au quinzième. La prochaine fois je tenterai les huit d’un coup ; n’importe comment on en est déjà à un peu plus de la moitié.

Sergio dit: à

Chaloux dit: 3 avril 2018 à 14 h 24 min
il ne faut pas abandonner ton ours.

C’est dur, chef ! Mais je continue. J’ai fini par me faire à peu près une idée sur la manière de travailler maintenant. Tout étant écrit (trois cent pages), il va surtout falloir charcler à mort, considérant que j’ai cent pages de trop.

Ce sont surtout les commentateurs qu’il faut que je remercie d’avoir cette patience de continuer à creuser les détails, revenir sur certains sujets, me faire des recherches sur le Net ou me donner leurs connaissances. C’était inespéré !

Sergio dit: à

Et j’oubliais un très grand merci à toi de cet encouragement !

Chaloux dit: à

Moi j’aime bien, Sergio, je trouve qu’il y a un ton personnel très attachant. N’en retire pas trop, mais redécoupe ton texte en allant davantage à la ligne, la lecture respirera mieux.

Sergio dit: à

Chaloux dit: 3 avril 2018 à 14 h 49 min
redécoupe ton texte en allant davantage à la ligne, la lecture respirera mieux.

Yes : au début mes paragraphes étaient trop petits. J’ai donné un coup de barre : bien trop fort. Maintenant je cherche un point moyen, d’après le sens. Ce sera l’un des buts de ma seconde relecture (qui devrait commencer d’ici quelques semaines).

Ed dit: à

Bravo pour votre persévérance sergio. J’ai abandonné l’écriture, alors j’applaudis.

Truompeu dit: à

12h04;;;

MAIS ILS n’en veulent pas !


sES Pâquès furent douloureuses
à la Grenouille dy Bois…

Tous Oeufs sonnants, Elle commence à dire qu’elle n’avait pas envie, qu’elle n’aurait dûecrire… et raconte des conneries ts le Dimanche Saint
Puis le lendemain, lit de traviole le texto « au second degré » (trop subtil; car le degré zéro c’est déjà trop pour elle, sans cervelle qu’elle est en mode « réflxe Pavlovien) du pauvre Blogeur de Paimpol
et déblatère tt le Lundi sur la crotte de Foekinos…
vOILà mARDI et elle s’en prend à tt le monde & voit Mengelé partout… SAUF DANS SA GLACE

« il n’y a rien de pire que le fascisme des… » antifaszztisque

—————

Ferdinand Louis Destousches dira avoir eu le goût pour la Médecine dès son + jeune âge !
Après ses études primaires et ses apprentissages il ira en Angleterre et en « Germania aAHHHHHhh » dans des institutions privées pour apprendre les langues (mais accompagnées d’autres disciplines ; il était donc assez instruit le bougre)
Suite à la guerre et à sa blessure, il va aller d’hôpitaux en hôpitaux où sa curiosité médicale sera ravivée autant que celle pour les infirmières
(solidarité ! on te comprnd Ferdin…
Puis en Afrique (oui chez les nègres de Winnie… et Dieudonné – au Camerooooun !!!) dans une plantation (comme celle du père de BHL par exemple…) où il va se constituer un petit labo médical pour lutter contre divers fléaux du coin… jusqu’à tomber malade
eNsuitE la prophylaxie en Bretagne et la rencontre avec le Follet -mandarin du coin- qui va lui mettre le pied à l’étrillé (et lui… à sa fille, car il y arrivait très bien à cela aussi…).
Médecin il le fut, avec diplôme, inscription à l’ordre
et seringues super dose
pour les
détraquées du Bois

————-
Le film de Bourdieu fils & sans qu’on prenne la peine de le voir, est une caricature dès les acteurs:
Lavant DENISS est fait pour jouer QUAsimodo
ou pire encore – un vrai crapaud
et Géraldine de Marseilless (Pailhas) est au contraire bien trop grande et trop belle (oh oui)
Bref tout boîte d’Entrée
mais bon! pourvu que Bourdieu ait pris l’oseille… de « l’avance sur recette »

Reste que Le « ROI » pour faire LF. Céline ET IL N’Y EN A QU’UN
c’est le Sieur Stanislas de LaTousche
(quelle noblesse !)
IL est + vrai que VRAI,
il devrait même SE METTRE à écrire….

Evidence dit: à

Ya que Landouille qui ne commente pas les écrits de Sergio, il n’a rien à dire, totalement vide… moi, je l’encourage sous un autre pseudo : vas-y, Sergio

Sergio dit: à

Ed dit: 3 avril 2018 à 15 h 08 min
abandonné l’écriture

Je pense qu’une fois que l’on a commencé… Et puis cela peut devenir violent, surgir. C’est hors volonté, quoi… On peut être déçu, je crois qu’on n’y revient toujours…

Truompeu dit: à

modéré
modéré
modérébien

Sergio dit: à

Qu’on Y revient toujours…

Ed dit: à

C’est une certitude, sergio.

la vie dans les bois dit: à

N empêche le coup de l aiguillette nouée fallait le trouver comme expression. Vous imaginez le séducteur ? en consultation qui arrive devant le toubib (un autre qui ne sait pas que le malade est médecin) et lui déclare: j ai l aiguillette nouée depuis 1939.
Si Lucette n a pas demandé le divorce pour contrat de mariage non honore elle a du trouver d autres compromis. Ayant droit, ça s appelle?

la vie dans les bois dit: à

Le biographe de Lucette a du en baver pour ecrire ce truc.

la vie dans les bois dit: à

À mon avis c est un bon sujet pour les freudgiens du blogapassou.
Louis à fait un transfert phallique sur son stylo qui fuyait.

la vie dans les bois dit: à

Saleté de correcteur coréen!

Janssen J-J dit: à

enfin moi j’ai été bloqué aujourd’hui, mais je suis prêt à recommencer, car ils savent pas dans quels murs ils veulent nous emmener, tous ces macroniens promo senghor. Nous abusent depuis pas mal de temps sur les data de la sncf, ça va mal finir pour eux et tous les passouliens, c moi que j’vous l’dis. Et y a des détenteurs de chiffres qui vont se faire entendre, à force. Faudrait que les journalisses paresseux se renseignent un brin.
https://theconversation.com/reforme-de-la-sncf-en-finir-avec-les-donnees-fausses-sur-les-chemins-de-fer-94259
Pas eu le temps de dire bonjour à toussent les grévistes du grevisse de la rdlà, mais comme en décembre 95, ça va chie.r, tu vas voir s’il va continuer à nous faire l’arrogant longtemps au Touquet.

JC..... dit: à

Dès que Sergio a publié son oeuvre, je sors la mienne du congélateur … et on verra qui a la plus noble : Dylan, Le Clezio, Sergio ou moi.

JC..... dit: à

Soyons modéré : que l’Etat tire dans le tas !

Janssen J-J dit: à

@17.43 L’ETA, après maintes trèves avec les tas, a définitivement conclu la paix en 2011, d’après Patria, le roman basque récemment signalé par Passoul. Donc, ta gu.eule, JC ! Couché ! A la niche.

JC..... dit: à

Gigi, tu déçois ….

oursivi dit: à

Pierre Chenal, Claude Autant-Lara, Michel Audiard (avec Belmondo dans le personnage principal et derrière la caméra, Fellini puis Sergio Leone !), Claude Berri, André Téchiné, Alain Corneau, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Milos Forman… Maurice Pialat voulut adapter Mort à crédit,

Dans une interview crépusculaire de fin 2001-début 2002, accordée à Libération, le célinien Maurice Pialat avait dit sa déception de n’avoir jamais pu adapter le Voyage, il me semble.

AO

Janssen J-J dit: à

18.42, normale, la depiction…, aucune sympathie n’est jamais acquise au vu des immondices que tu peux pas t’empêcher de proférer à longueur de temps. Des fois, ça m’fait pu rire du tout, et « faut prend’ vraiment les gens au 1er degré de ce qu’ils te disent, pas croire qu’ils font que dans la provoc pour se faire remarquer », comme disait ma mère. J’voulais pas la croire, mais maintenant qu’elle est bâsie…, si ! L’avait raison, c’te femme-là.

Paul Edel dit: à

Un grand écrivain Celine? Oui. En même temps un paranoïaque et une saleté raciste ? Oui. Un type marrant, comique et en même temps inquiétant. Sûrement. On ne peut pas scier Céline en deux.et son oeuvre non plus. C’est Docteur Jekyll et Mr. Hyde, ce type.. Faut faire avec, hélas. Et je pense à cette phrase de Flaubert dans une de ses lettres à Louise Colet quand je lis Céline : « Je veux qu’il y ait une amertume en tout, un éternel coup de sifflet au milieu de nos triomphes et que la désolation même soit dans l’enthousiasme. Cela me rappelle Jaffa où en entrant, je humais à la fois l’odeur des citronniers et celle des cadavres. »

Evidence dit: à

Mai 1968… Mai 2018… Boum !

Janssen J-J dit: à

Je signaler à Pablo75 une vente en 8 volumes in-12 de la formidable « Description de Paris, de Versailles, de Marly, de Meudon, de S. Cloud, de Fontainebleau et de toutes les autres belles maisons & châteaux des environs de Paris » de Jean-Aymar PIGANIOL DE LA FORCE, dans sa première édition de 1742, Paris, Charles-Nicolas Poirion? Un superbe assortiment en veau fauve jaspé, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin fauve, coupes décorées, tranches rouges (en reliure de l’ époque).
C’est la première édition complète parue du vivant de l’auteur… Qui provient du fonds Pierre Bergé.
Magnifique ! un peu cher peut-être, mais qui vaut néanmoins le coût d’équipement pour tout bibliophile géographe du XVIIIe s. de la rdl qui se respecte.

la vie dans les bois dit: à

@ »On ne peut pas scier Céline en deux.et son oeuvre non plus. »

Quelle drôle d’idée…

Si un écrivain était constant sur la durée ça se saurait.
Mais là, il s’est quand même passé un truc historique, qui l’a rendu impuissant. Mais pas seulement. Lâche, surtout. Mais lâche, avant tout.

On va garder le  » Voyage…  » et les autres d epratique.

Nan, y’avait Céline avant 39 et puis

la vie dans les bois dit: à

On va garder le » Voyage… » et les autres d epratique.

Ah ça c’est venu d’ailleurs…

la vie dans les bois dit: à

« Patria, le roman basque récemment signalé par Passoul. »

Et le personnage le plus sagement déjanté était ?

la vie dans les bois dit: à

Eh bien c’était un toubib, vous pensiez à quoi ?

et alii dit: à

En 1942, le peintre Gen Paul, ami de Louis Ferdinand Céline, illustre Voyage au bout de la nuit : il réalise également le portrait de Bardamu le héros du roman, double de Céline. Claude Bogratchew, Clément Serveau, Eliane Bonabel, Henri Mahé, Raymond Moretti et Jacques Tardi ont également illustré Voyage au bout de la nuit.

D. dit: à

Mon Cher Delaporte, mon Cher JJJ, ma Chère Rose, ma Chère Lavie,

Les images ce soir au 20h sont sans équivoque : une belle chienlit que les français ne seront pas prêt à vivre quelques jours de plus.
Des images montrant que la sécurité n’est pas assurée : traversées de voies, mouvements de foule. Le gouvernement n’acceptant pas de s’asseoir pour écouter et discuter (et non pas seulement monologuer), il devient entièrement responsable de cela.

la vie dans les bois dit: à

@ Sûr qu’elle ne s’est pas ennuyée à vivre aux côtés de cet homme, dut-il réserver sa générosité aux chats, chiens et perroquets, à l’exclusion du genre humain. Rigodon, l’ultime roman, n’est-il pas dédié « aux animaux » ?

aux jeunes surtout, considérés comme  » des animaux » ?
De labo ?

Propos recueillis par Philippe Djian, Magazine Littéraire n°26, février 1969.

Ph. Djian
Comme un médecin, sans doute ?

Lucette
Oui, d’ailleurs l’écrivain vient du médecin… cette façon de voir les choses… Il aurait donné sa vie pour un malade, sa vie ne comptait pas… la vie… ne pas supprimer la vie. Amoureux de la vie. Sa passion : la Jeunesse ; il adorait les enfants, les animaux, tout ce qui est jeune et neuf… C’est pour la Jeunesse qu’il écrivait, parce qu’il savait bien qu’il n’avait plus rien à attendre des hommes… qui ne l’avaient pas compris. Plus tard, peut-être… »

Mais madame Lucette, cette passion de la jeunesse bien en cuisses et légère, du docteur Destouches, on l’a finalement bien comprise.

D. dit: à

61 pour cent de sondés estiment que le mouvement va s’étendre à d’autres secteurs.

Berenice dit: à

Wgg , je vous remercie du complément d info sur junius Brutus, n auriez vous rien sur Praxitèle ?

Berenice dit: à

Oui enfin D , ils estiment , que prévoit la boule de cristal ? Mon sentiment est qu’il serait bon de ne pas trop déranger ou activer la fierté des gouvernants et aussi bien qu un dialogue s engage, puiqu’ apparemment les syndicats s accordent pour affirmer qu’il a été insuffisant.

Berenice dit: à

Fils de Cephisodote l ancien.

rose dit: à

D. dit: 3 avril 2018 à 20 h 06 min
Mon Cher Delaporte, mon Cher JJJ, ma Chère Rose, ma Chère Lavie,

merci : un bras d’honneur aux ordonnances.

Janssen J-J dit: à

ma foi mon Cher D., cette compagnie n’est pas si mauvaise, on dirait un quatuor d’alexandre. Et vous ? comme chantre de Wauquiez ? Vous ne vous incluez pas dans ce bras d’honneur aux ordonnances ?… Qu’avez-vous mangé ce soir pour faire passer la pilule de la sécurité ferroviaire ?

Jazzi dit: à

Je n’ai jamais aussi bien circulé en bus et en métro dans Paris : des places assises et une minute d’attente à chaque fois !

closer dit: à

« des places assises »

Tu es toujours assis Annibal! Il y a toujours un jeune pour te céder sa place, n’est-ce pas?

Janssen J-J dit: à

Figurez-vous PE que j’ai beaucoup lu Thomas Mann, et l’ai diversement apprécié. Mais j’ai oublié de vous dire une seule chose. Jamais je ne me suis autant mortellement ennuyé qu’avec « Lotte à Weimar », dont les français ne parlent quasiment jamais, et pour cause… C’était chiantis.sime, trouvez pas ? (petit rappel avec la fiche wiki pas trop mal faite :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_%C3%A0_Weimar
Bonne soirée avec Flaubert et Stendhal.

Ed dit: à

Petit retour sur une conversation qui a récemment eu lieu ici, notamment avec Chaloux, au sujet de la légère ironie des romanciers anglais. Je suis en train de lire Sense and sensiblity de Jane Austen et retrouve cette petite taquinerie. Par exemple, le personnage de Mrs Middleton est assez raillé comme étant une femme au foyer insipide qui pourrit-gâte ses enfants…Toute ressemblance avec une princesse contemporaine portant le même nom ne saurait être le fait de mon esprit féministe railleur et irrésistiblement méprisant envers les riches pondeuses.

Widergänger dit: à

Vers l’insurrection ?

Widergänger dit: à

Pour prolonger un pu ce qu’écrit Popaul.

Que Céline soit un grand écrivain, c’est hors de doute. Mais là n’est plus la question depuis fort longtemps. La question est de savoir ce qu’apporte l’œuvre de Céline. Or là, rien n’est réglé !

Contrairement à ce que dit Popaul, il me semble que ce n’est pas l’homme qui soit ambigu ; il n’a fait au fil du temps que se révéler au public dans sa vérité qui était la sienne dès le départ. Céline est un arnarchiste de droite, et qu’il oscille entre l’extrême gauche tel qu’il a été perçu au départ à l’extrême droite à l’arrivée ne fait au fond que confirmer une tendance de fond à l’anarchisme incontrôlable, qui peut passer tantôt comme étant d’extrême gauche par la violence de la dénonciation de la violence sociale faite aux pauvres, tantôt d’extrême droite par la violence dont il affuble les pauvres, car il ne croit pas à la perfectibilité de l’homme contrairement à toute pensée réellement de gauche qui se respecte. Il croit à une essence profondément corrompue de l’homme, d’ailleurs il est à cet égard très pascalien et ne s’en est jamais caché. Donc je ne crois pas du tout à une ambiguité de l’homme.

En revanche, son œuvre est une œuvre profondément ambiguë et il est très difficile de dire où exactement elle se place. Dès le départ, des esprit particulièrement lucide comme Trotski ou Paul Nizan, deux marxistes, donc d’extrême gauche, l’ont très bien senti ; Paul Nizan notamment qui écrit à) propos du Voyage : « cette révolte pure peut le mener n’importe où : parmi nous, contre nous ou nulle part. » Il me semble que c’est un jugement des plus profonds qu’on pourrait élargir à toute son œuvre. Il n’y a pas de positivité dans l’œuvre de Céline comme il peut y en avoir une dans l’œuvre de Bernanos, qui dénonce tout autant la violence intolérable faite à l’homme. Il y a un humanisme profond chez Bernanos qui en fait un frère humain de toute l’humanité, qui n’existe pas du tout chez Céline.

Céline c’est la révolte pure, comme c’est l’hygiène par sa thèse de médecine, c’est la hantise d’une forme dégradée, laïque dirons-nous, du fantasme de la pureté, pureté de la révolte, pureté de l’hygiène, pureté de la race, donc dégoût généralisé devant l’humanité qui n’a rien de pur.

La dénonciation sociale reste profondément ambiguë chez Céline. Il y a dans Le Voyage le récit et l’analyse presque méthodique des mécanismes de l’exploitation et de l’autorité qui structurent le monde social comme un vaste théâtre de l’absurde et des illusions, analyses qui rejoigent à bien des égards tout ce qui a déjà été dit à ce sujet par les grands penseurs comme La Boétie et tant d’autres avant lui et après lui.

Mais s’il dénonce le cynisme des puissants (« Nous n’avons pas besoin d’imaginatifs dans notre usine. C’est de chimpanzés dont nous avons besoin. »), le portrait qu’il dresse des petits artisans, des petits commerçants de Paris et de sa banlieue ne vaut guère mieux. Ce n’est pas chez Céline qu’on ira chercher de quoi fomenter une insurrection armée contre le capitalisme pour incarner le Grand Soir. Pour Céline — et c’est toute la différence très profonde avec une pensée de gauche —, c’est que l’oppression dont sont victimes les trois-quart de l’humanité par les puissants de ce monde depuis l’aube de la civilisation occidentale ne justifie pas à ses yeux que l’on prenne leur défense pour tenter de construire un autre monde, plus humain, plus heureux, orienté vers un idéal qui n’existe à aucun moment dans l’œuvre de Céline comme il existe dans l’œuvre d’un Bernanos.

Il n’est pas sûr néanmoins que Céline n’éprouve pas réellement une forme plus ou moins ambiguë selon les époques de compassion pour les floués de la vie. C’est ce qui rend souvent plus d’un passage du Voyage si bouleversant. Mais il n’y a jamais chez lui la naïveté et la tendresse d’un Victor Hugo pour les misérables qui a drainé tout le peuple de Paris derrière lui à son enterrement. Céline est seul et sa solitude est son enfer.

Delaporte dit: à

« En revanche, son œuvre est une œuvre profondément ambiguë et il est très difficile de dire où exactement elle se place. » wgg

Bref, on ne sait pas, et on n’en saura pas plus…

Ed dit: à

Les Suédois font de la très bonne musique (les Hives en sont la meilleure illustration).

Truompeu dit: à

Sa Solitude ne saurait être son Enfer!…
il la recherche, il la veut, il l’aura…

Dès 1916 il écrit à ses parents:
« Les associations ne me valent rien, mais individuellement je suis invincible (sic)
aussi bien à (par?) la calomnie que par
la torpille »

tOUTE LA lumière DE CETTE AFFAIRE
est bien dans la voie
Pascalienne et sa pensée « de derrière »
(derrière la tête! dit pour les idiots)

(à suivre)

JC..... dit: à

« Céline est seul et sa solitude est son enfer. »

Certainement pas !….Il voit le monde tel qu’il est et ce monde n’est pas infernal pour lui.

Bloom dit: à

Cela me rappelle Jaffa où en entrant, je humais à la fois l’odeur des citronniers et celle des cadavres. »

Etonnant, j’ai eu la même expérience à Sachsenhausen-Oranienburg
,sinon que c’était les tilleuls et non les citronniers.

Bloom dit: à

‘tin de vieil intosh

Cela me rappelle Jaffa où en entrant, je humais à la fois l’odeur des citronniers et celle des cadavres. »

Etonnant, j’ai eu la même expérience à Sachsenhausen-Oranienburg, sinon que c’était des tilleuls et non des citronniers.

rose dit: à

il est nécessaire de préciser que c’est lorsque les citronniers et les tilleuls sont en fleurs.
Pour les citronniers l’odeur est extraordinaire.

bonjour,

rose dit: à

Pardon, mais je teouve cela dommage d’ en faire un film.((Gastounet, l’ inénarrable).
Le un étant Deferre.
Le trois celui qui a assassiné Camus.

rose dit: à

Abba
Pas vécu cela.
Cela m’ estomaque.
Pas du tout.
Ai sillonné les mers et océans à la voile.
Ai parcouru les sommets chaussures aux pieds.
Ai grimpé les rochers chaussons de varappe aux pieds.
Étais douée et partagée, la montagne, la mer
À quarante ans, me suis retpurnée. etc.

rose dit: à

regardez la femme, cela dit tout de lui. C’est la femme qui définit l’ homme lorsque c’ est lui qui la choisot.
Grande estime pour Céline d’ avoir choisit une danseuse.

rose dit: à

choisi

et comprends son renoncement aux bretonnes dures comme le granit.

rose dit: à

chez moi, c’ est le printemps. et il gèle et il neige. et froid glacial avec ciel bleu.
fuel fini. reste du bois pour avril.
les champs sont verts.
hier, ai vu, je pense un loriot : corps jaune et tête rouge. dans les champs, il picorait.

rose dit: à

n’ ai jamais été aussi heureuse qu’ aujourd’ hui, j’ aurais 61 ans fin avril. rêve toujours des îles aléoutiennes.
je connais des gens qui ne savent pas faire des choix, d’ autres qui ont une telle brutalité en eux qui leur faut musique classique pour vivre la grâce.

rose dit: à

moi, je ne suis pas homophobe mais contre la pédophilie et contre les attentats sexuels. Et je refuse que l’on rattache la sexualité bêtement à une bonne pipe.
Récemment ai découvert que -si cela épanouit l’homme- la femme beaucoup moins et queue en tout cas elle ne tient pas à être réduite à cela.
L’homme reste passablement bête et la femme notoirement intelligente.

rose dit: à

c comme l’amour.
on y revient toujours.

rose dit: à

Bloom s’est fendu d’ un magnifique commentaire sur Faulkner entre la poire et son petit dessert.
Widergänger aussi sur les incongruités de Céline.
Calme il sait être.
DHH parle peu mais sais le grec.

Moi je peins.
Sixième semaine. J’assiste de visu à l’éclosion des bourgeons en fleurs. Je me pose bien des questions sur les fruits qui s’ensuivront.
Ai cru l’amandier en un.
Mais les fleurs étaient roses.
Prunier en deux, sauvage. Me rappelle quelqu’un.
Pommier en trois, pas.sûre du tout.

N’ai jamais écouté Abba.
Trop haut je pense.
Suis fan de la danse -le rock and roll-plus que de la musique.
Douce ironie de Paul ; ai aimé sa méthode. M’en vais la réemployer.

la vie dans les bois dit: à

« regardez la femme, cela dit tout de lui. »

« Le test de Rorschach ou psychodiagnostic est un outil clinique de l’évaluation psychologique de type projectif élaboré par le psychanalyste Hermann Rorschach en 1921. Il consiste en une série de planches de taches symétriques et qui sont proposées à la libre interprétation de la personne évaluée. Une fois analysées en profondeur, les réponses fournies serviront à évaluer les traits et les lignes de force qui organisent la personnalité du sujet. » wiki

la vie dans les bois dit: à

« regardez la femme, cela dit tout de lui. »

C’est toujours la même femme; qu’elle s’appelle Elizabeth, Lucette, Marie, Cillie.

Sauf que toutes, absolument toutes, se sont barrées. Sauf Lucette.
Qui a hérité de ce que Céline détestait par-dessus tout, comme il se faisait peur dans la glace: la disparition de la jeunesse.

JC..... dit: à

« L’homme reste passablement bête et la femme notoirement intelligente. »

Bonjour rose !
cela serait plus près de la vérité, dit comme ça je pense :

« L’homme reste notoirement bête et la femme passablement intelligente.

rose dit: à

. « Chacun est comme Dieu l’a fait, et bien souvent pire », observait ainsi le valet, pragmatique en diable.

in le Monde
de Sancho Pança

renato dit: à

« Au pays de l’imagination » : dessins réalisés par des clients de Carl Gustav Jung exposés au Museum in Lagerhaus à St-Gall.

rose dit: à

toutes se sont barrées, sauf Laeticia.
c’est loin d’être une référence.

bonjour JC, j’aime bien votre chassé-croisé…

rose dit: à

Alors Lucette est la seule à savoir que la jeunesse c’est dans le coeur qu’elle se niche.
Les autres croyaient aux bigoudis.

la vie dans les bois dit: à

toutes se sont barrées, sauf Lucette, ayant-droit, comme Laeticia.

JC..... dit: à

La lutte contre les inégalités ? Vouée à l’échec : les chats n’ont pas vocation à devenir des tigres, ni les veaux à concurrencer les loups.

la vie dans les bois dit: à

Les autres croyaient aux bigoudis.

Les autres comme Elizabeth et Cillie, ont perçu le narcissisme du docteur…

Jazzi dit: à

« celui qui a assassiné Camus. »

Personne n’a assassiné Camus, et pas Gaston qui a perdu son fils dans l’accident, rose…
Il ne s’agissait pas de réduire la sexualité à une bonne pipe, mais de ne pas l’exclure : en amour pas de pudeur que rien que du bonheur !

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