de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Maison Blondin & fils

Maison Blondin & fils

Il ne suffit pas de traverser la France en levant le coude et en lâchant des calembours dans chaque bar de rencontre pour se croire l’héritier d’Antoine Blondin. Il y faut également de la plume, de la mélancolie, un sens de l’amitié jamais pris en défaut et un certain supplément d’âme. Une bonne descente peut aider, aussi. Toutes qualités dont Christian Authier est pourvu. En témoigne son septième roman Des heures heureuses (267 pages, 19 euros, Flammarion) dont le titre est déjà un concentré de nostalgie.

Robert Berthet, la cinquantaine, est un agent en vins naturels (entendez : bio ou biodynamiques), un anti-Parker facilement identifiable dans les restaurants à un réflexe (il recrache tout ce qu’il boit dans le seau à glace) ; la moindre des choses s’agissant d’un homme pas vraiment animé par la haine de soi, grande gueule à l’injure fleurie, doté d’un caractère si particulier qu’on le dit imbuvable. Un assistant lui étant devenu nécessaire, il engage le jeune Thomas, passionné de la chose : l’inoubliable goût de cerise d’un bourgogne rouge que son père ouvrit un soir de Noël le hante à jamais ; il n’avait alors que 14 ans (le narrateur, pas le vin) mais on l’autorisa à en boire un verre, expérience décisive pour son avenir ; toutes les madeleines ne sont pas de Commercy.

C’est peu dire que leur équipée (pas pour boire, juste pour goûter, qu’alliez-vous imaginer, de même qu’à table, ils ne mangent pas : ils allument les papilles, faut pas confondre) à travers la France des cavistes, sommeliers, oenologues et vignerons, univers poétique qui relève parfois exclusivement du terroir-caisse, cette équipée donc fait penser à Un Singe en hiver, le roman d’Antoine Blondin, et plus encore au film si juste qu’en a tiré Henri Verneuil ; pourtant, Gabin et Belmondo n’ y quittaient guère le bled de Tigreville (Calvados) ; mais c’est par la nature de leur relation qu’ils renvoient aux personnages des Heures heureuses.

Chemin faisant, ces deux messieurs Jadis rencontrent toutes sortes de gens attachants : le haut fonctionnaire qui plaque son ministre à Paris pour s’acheter quelques hectares dans son Var natal, retrousser les manches, apprendre auprès de ceux qui savent et créer son propre jus (ce qui s’appelle « quitter le vain pour le vin »). Ou un excellent vinificateur au look de Keith Richards qui soupçonne son ex-femme et son chien d’être des aliens. Ou d’autres plus détachants qu’attachants dans des mondanités de province si saoûlantes qu’elles se terminent en baston.

Les situations sont souvent tordantes. Les échanges aussi. Outre des dialogues de zinc qui ne dépareraient pas dans les meilleures pages des Brèves de comptoir,on retient de savoureuses formules qui pourront servir, les occasions ne manquent pas, pour la cuisine aussi :

« Au nez, ça sent la merde. En bouche, on regrette que ça n’en soit pas »

Ou encore :

« Je te dirais bien que je t’aime comme un frère mais je ne peux pas blairer mon frère… »

64d54a5568db05d560da451612b1db6aFort heureusement, Christian Authier ne tombe pas dans la facilité de l’imitation, fût-ce celle des Hussards, bande des quatre dont Blondin était l’un des membres. Il tient sa note dans son propre registre même si celui-ci renvoie des échos familiers. Un cocktail de légèreté, d’insouciance, de bonheur d’être triste, mais coloré de ce halo d’inquiétude propre à ceux qui émergent d’une nuit d’ivresse. Comme des accents d’une saudade gasconne. On y descend des bouteilles du genre « qui vous donne un coup de coude en forme de clin d’œil : « Alors, heureux ? » ». On en dévisage des flibustières et troublardes, d’autres qui s’oxydent dès la mise en carafe, certaines pas encore en place qui exigent de ne pas insulter l’avenir, et puis celles qui dès la mise en bouche s’avèrent être des boissons d’hommes.

Il y a des portraits croquignolesques de nouveaux riches du bouchon, de buveurs d’étiquettes, de gogos qui marchent à l’authentique frelaté devant des artisans qui se prennent pour des artistes. Par contraste, les vrais, les purs scintillent. Le final à la Romanée-Conti est grandiose. Parfois, le récit se fait plus grave et plus profond qu’il n’y paraît, mais jamais prise de tête, ce ne serait pas correct vis à vis du lecteur ; par exemple dans l’évocation de la France des années 70, celle des films de Claude Sautet où tout le monde fume et boit partout et tout le temps sans se demander si c’est autorisé  ou pas :

« Depuis, la peur avait fait son œuvre. On avait peur de vieillir, de fumer, de boire, de faire l’amour, de conduire, de prendre l’avion, de s’endormir sans avoir branché son alarme. Bref, on avait peur de vivre, mais l’on voulait vivre le plus longtemps possible sous cette peur »

En ce temps-là, le leitmotiv des héros de ce roman (« Qu’est-ce qu’on boit après ? ») ne choquait pas. Ses personnages donnent l’impression de vouloir prolonger leur adolescence le plus tard possible dans leur vie d’adulte, et pourquoi pas jusqu’à la toute fin, malgré les douloureux rappels à l’ordre de la société et de l’organisme.

Ce livre est vrai compagnon de route. Idéal dans un train pas trop fréquenté. On le quitte à regret. On croiserait l’auteur sur le boulevard, on lui lancerait aussitôt : Remettez-nous ça ! Car Des heures heureuses est un roman qui réussit à être fruité et sec à la fois, d’une belle complexité, presque pas de soufre. Un faible taux qui autorise les vins bios à promettre ni double barre frontale ni tempes bourdonnantes. Flammarion le garantit sans adjuvants.  Lorsqu’il est question d’« AB » dans ce roman, il est permis d’y entendre « Antoine Blondin » plutôt qu’« Agriculture Biologique ». Nul n’oubliera qu’à ses obsèques qui rameutèrent tout le quartier à Saint-Germain-des-Près, même l’église était bourrée. Restons optimistes : les vraies heures heureuses sont encore à venir. La cuite au prochain numéro.

(« Du côté de Pomerol » photo Passou ; « Antoine Blondin » et « Vincent, François, Paul et les autres image extraite du film de Claude Sautet, photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

924

commentaires

924 Réponses pour Maison Blondin & fils

Pablo75 dit: à

@ Ed

« Je venais de finir mon thé vert. »

Quel thé vert? Chun mee? Long ching? Un japonais?

Pablo75 dit: à

@ Petit Rappel

« Delaporte devrait lire Bert Ehrman. »

Bart D. Ehrman

Pablo75 dit: à

@ D

« Demain je mange des crevettes ».

Attention au sel si elles sont cuites et de supermarché. Un paquet de 500 gr peut contenir 20 gr de sel !! Il faut les dessaler au moins 12h dans l’eau avant de les manger.

Pablo75 dit: à

@ D

« hamlet n’est hélas que le malheureux résultat de mes nombreuses opérations magiques dans l’astral. »

Non, ton Frankenstein virtuel est Delaporte (entre autres).

Pablo75 dit: à

@ Ed

Meßmer? C’est la marque, ça?

Ed dit: à

Oui Pablo. Celui du bureau.

Pablo75 dit: à

@ Ed

« L’acte sexuel – la pénétration – réclame par essence un asservissement, une objectisation de la femme qui fait que l’un doit mépriser l’autre, et c’est toujours le même. »

Rose te l’a dit: « cette phrase est bien la phrase d’un homme ». J’aurais écrit: une phrase digne d’être écrite par un macho.

Moi quand je fais l’amour dans ma position favorite, couché sur le dos avec la femme « assise » sur mon sexe, je ne vois pas bien où est l’asservissement pendant la pénétration. Bien au contraire: plus d’une fois je me suis senti « instrument » en voyant la femme me chevaucher, surtout si elle m’avait demandé de presser avec mon poing sur son pubis pendant la chevauchée, ce qui produit des orgasmes carabinés.

« L’orgasme féminin n’est pas plus long, plus intense je ne sais pas, mais certainement pas plus long. Quel est encore le debilo fasciné par le mystère féminin qui a propagé ce mensonge ? »

Tu parles de tes orgasmes, j’imagine, pas de « l’orgasme féminin « . L’orgasme varie d’une femme à une autre. Tous les hommes qui en ont vu un vrai de près (ce qui peut être difficile, tellement les femmes simulent) savent que l’orgasme féminin est bien plus long et intense que le masculin. Et qui peut être même multiple. Il y a aussi l’orgasme des « femmes fontaine » qui peut durer plusieurs secondes…

rose dit: à

asservissement millénaire de la femme au pieu, regardez le sketch de Blanche Gardin sur la sodomie.
je vais le.regarder.
Suis une tête brûlée.
Espère rire, c vrai.

Pablo75 dit: à

@ Ed

La marque n’est pas le type de thé. Il y a des centaines de thés verts différents. Normalement, si le thé est bon, c’est marqué dans les boîtes.

Jean Langoncet dit: à

@Attention au sel si elles sont cuites et de supermarché. Un paquet de 500 gr peut contenir 20 gr de sel !! Il faut les dessaler au moins 12h dans l’eau avant de les manger.

Merci à l’amateur.e de nouilles de se signaler à l’avance.
une saline manzanilla, un délicat fino rendu plus salin encore par l’age, un tio pépé en désespoir de cause pour avaler tout ça ?

rose dit: à

Hamlet à 22h43
et Frankestein par rapport à Dct Jekyll et Mr Hyde ? tjrs sous l’angle de la conscience humaine.
Comment le situer ?

Ed dit: à

@Pablo

Je n’en sais pas plus.

rose dit: à

Bon ben j’ai pas trop ri. J’ai de la chance c’était bref.
Désolée hein.
Y’a bien quelqu’un qui va te dire que t’es coincée, rose, et qu’il y a des séminaires pour remédier à cela.

J’espère que comme Zouk, Blanche, va trouver un mec qui la prend dans ses bras et lui dise arrête chérie de faire rire n’importe qui avec tout ton tragique. Puis, ils se poseraient à Zermatt pour être en face du mont Rose et supputer s’ils vont se faire le col ou si la météo est mauvaise à cause du serpent de nuages.
Pour passer en Italie.
Passque la Suisse c’est bien mais avec modération.

Moi je préfère le missionnaire.
On peut pas être parfait.

Pablo75 dit: à

Sur le sketch de Blanche Gardin: il ne faudrait pas, quand même, élever à catégorie philosophique les mauvaises expériences sexuelles des femmes avec des abrutis…

Jean Langoncet dit: à

elle a fréquenté Kerouac il y a près d’un demi siècle et après s’être longuement interrogés sur la signification et le goût que pouvait avoir une « pipe » bien faite, ils se sont pénétrés l’un l’autre avec délice … lui est devenu une « icône » et il reste quelques poèmes d’elle pour rapporter leur expérience de descendants de bonobos, among others
https://en.wikipedia.org/wiki/Lenore_Kandel

Ed dit: à

Pablo muy caliente qui nous raconte sa vie sexuelle ahah on n’en demandait pas tant.

Ceci dit, la position que vous décrivez (Amazone, qu’on dit) est un tres bon contre-argument.

Sur Gardin, je ne suis pas d’accord. C’est une histoire – inventée ou non je m’en fiche – très révélatrice du manque de tact (si on veut être gentil) ou de la brutalité (Si on veut être réaliste) de la plupart ( si on pèse ses mots) des hommes au pieu.

rose dit: à

je la trouve touchante, émouvante BG

rose dit: à

jamais vécu ni violence ni domination au pieu. Dois être un cas à part. Ce qui ne m’a pas empêchée de prendre mon pied, en missionnaire. C ma position préférée. Au moins, tu glandes pendant que l’homme se questionne.
Le dernier qui m’a proposé de le chevaucher, j’ai refusé.

nota : ai adoré le jeu d’éveil des grands singes. Mais d’où ellevient Blanche ? De la Garenne-Colombe ?

Par contre, ce que dit Adélaïde au sortir de sa crise de nerfs dans Le Sacrifice correspond bien à ce que je sais de l’amour.

Je remercie mes parents, qui ont fait tout ce qu’ils ont pu, sans grand succès à vrai dire, et mon dernier thérapeute qui ne s’en est pas mieux sorti alors que ce fut plus bref.

rose dit: à

Bon ben salut. Port.
Surtout à Hamlet.
Words , Words, words.
avec tendresse

rose dit: à

tendresse pour Hamlet.
les autres la croûte du fromage.
C’est le seul et nourrice et gendarme ici.

Jean Langoncet dit: à

[The Love Book was banned as obscene but when read today it is transcendentally illuminating and still stunningly vibrant for its’ joyous candor, optimism and freedom.]

To Fuck with Love Phase III

to fuck with love
to love with all the heat and wild of fuck
the fever of your mouth devouring all my secrets and my alibis
leaving me pure burned into oblivion
the sweetness UNENDURABLE
mouth barely touching mouth

nipple to nipple we touched
and were transfixed
by a flow of energy
beyond anything I have ever known

we touched

and two days later
my hand embracing your semen-dripping cock
AGAIN!

the energy
indescribable
almost unendurable

the barrier of noumenon-phenomenon
transcended
the circle momentarily complete
the balance of forces
perfect

lying together, our bodies slipping into love
that never have slipped out
I kiss your shoulder and it reeks of lust
the lust of erotic angels fucking the stars

and shouting their insatiable joy over heaven
the lust of comets colliding in celestial hysteria
the lust of hermaphroditic deities doing
inconceivable things to each other and
SCREAMING DELIGHT over the entire universe
and beyond
and we lie together, our bodies wet and burning, and
we WEEP we WEEP we WEEP the incredible tears
that saints and holy men shed in the presence
of their own incandescent gods

I have whispered love into every orifice of your body
as you have done
to me

my whole body is turning into a cuntmouth
my toes my hands my belly my breasts my shoulders my eyes
you fuck me continually with your tongue you look
with your words with your presence
we are transmuting
we are as soft and warm and trembling
as a new gold butterfly

the energy
indescribable
almost unendurable

at night sometimes I see our bodies glow

rose dit: à

(pas de missionnaire ? me déplace pas)

pas de chevêche non plus. On réduit le bilan carbone.

rose dit: à

demain je mange de l’aïoli.
la morue dessale.

Jean Langoncet dit: à

le bilan : une taxe

rose dit: à

S 21h49
Mais De natura rerum . ce n’est pas Lucrèce l’auteur ?

Jean Langoncet dit: à

si si ; on tronçonne pour voir si c’est vrai que l’âme est indivisible. lucrèce est incomparable

rose dit: à

Clopine Copine à 19h41
y a jazzi jazz et Hamlet au bar 😎

Bon, reste la table de la cuisine.

Jean Langoncet dit: à

alors pour faire plaisir au taulier, de lucrèce on saute un millénaire et quelque pour aboutir à ponge (la maison ne rase toujours pas gratis)

Un extrait du parti pris des choses, 1942

« Comme dans l’éponge il y a dans l’orange une aspiration à reprendre contenance après avoir subi l’épreuve de l’expression. Mais où l’éponge réussit toujours, l’orange jamais: car ses cellules ont éclaté, ses tissus se sont déchirés. Tandis que l’écorce seule se rétablit mollement dans sa forme grâce à son élasticité, un liquide d’ambre s’est répandu, accompagné de rafraîchissement, de parfums suaves, certes, — mais souvent aussi de la conscience amère d’une expulsion prématurée de pépins.
Faut-il prendre parti entre ces deux manières de mal supporter l’oppression? — L’éponge n’est que muscle et se remplit de vent, d’eau propre ou d’eau sale selon: cette gymnastique est ignoble. L’orange a meilleurs goût, mais elle est trop passive, — et ce sacrifice odorant. . . c’est faire à l’oppresseur trop bon compte vraiment.

Mais ce n’est pas assez avoir dit de l’orange que d’avoir rappelé sa façon particulière de parfumer l’air et de réjouir son bourreau. Il faut mettre l’accent sur la coloration glorieuse du liquide qui en résulte et qui, mieux que le jus de citron, oblige le larynx à s’ouvrir largement pour la prononciation du mot comme pour l’ingestion du liquide, sans aucune moue appréhensive de l’avant-bouche dont il ne fait pas hérisser les papilles.

Et l’on demeure au reste sans paroles pour avouer l’admiration que suscite l’enveloppe du tendre, fragile et rose ballon ovale dans cet épais tampon-buvard humide dont l’épiderme extrêmement mince mais très pigmenté, acerbement sapide, est juste assez rugueux pour accrocher dignement la lumière sur la parfaite forme du fruit.

Mais à la fin d’une trop courte étude, menée aussi rondement que possible, — il faut en venir au pépin. Ce grain, de la forme d’un minuscule citron, offre à l’extérieur la couleur du bois blanc de citronnier, à l’intérieur un vert de pois ou de germe tendre. C’est en lui que se retrouvent, après l’explosion sensationnelle de la lanterne vénitienne de saveurs, couleurs, et parfums que constitue le ballon fruité lui-même, — la dureté relative et la verdeur (non d’ailleurs entièrement insipide) du bois, de la branche, de la feuille: somme toute petite quoique avec certitude la raison d’être du fruit. »

rose dit: à

Tu parles d’un lot de consolation

Moi moi je le remets en jeu et je le double volontiers.
Du coup, d’un coup, calme et sérénité.
me demande si on garde le couteau en céramique ou pas.

rose dit: à

où on découvre la sexualité expressive de l’orange.
chez Ponge. Eh.

Jean Langoncet dit: à

les hespéridés ne sont pas des pommes

rose dit: à

Ce n’est pas la phrase d’un homme Rose, c’est la phrase d’une de ces féministes nord-américaines débiles qui haïssent les hommes et n’y comprennent rien. Dans l’acte sexuel, à condition qu’il soit désiré par la femme of course, c’est l’homme qui donne sa chair. Il se fait prisonnier en quelque sorte, à tel point qu’il arrive même qu’il ne puisse se libérer (faire le 15 en urgence…). Et quand on compare le rapport coût/bénéfice, il n’y a pas photo: l’homme s’est épuisé pour une petite secousse, la femme a failli mourir de plaisir

closer
coût/ bénéfice 50/50 en terme d’énergie.
Que viennent faire des termes financiers là ?

Sinon pas de prisonnier pas d’esclave.
Un beau moment de rencontre amoureuse fifty fifty. Ça m’étonnerait presqu’envie de recommencer tiens.
Si pas de cuisine reste le congélateur. Pour refroidir les sentiments.

rose dit: à

Ça m’donnerait

rose dit: à

ds Homonculus l’est pas dit Lucrèce.

rose dit: à

presque.

rose dit: à

si je détestais pas autant souffrir.

rose dit: à

tu parles d’ une prison aussi délicieusement jouissive.
Alcatraz aux portes du Golden gate.

Jean Langoncet dit: à

autant de live, autant de versions différentes
wine & roses est cependant une constante

Jean Langoncet dit: à

puis en 78 il était temps de régler son compte au disco

Ed dit: à

Le singe et le jeu d’éveil, excellente allégorie des conséquences du silence généralisé des femmes qu’on brutalise au pieu, et Gardin plaide coupable.

Bételgeuse dit: à

Oh 39. Henry Miller se répand à ce sujet, l’orgasme à répétition de certaines de ces partenaires. A le lire, j’ai douté que ce puisse être réel, il paraît un peu fanfaron mais alors que nombre de lectrices l’ont et le trouve odieux, macho, j’ai toujours apprécié Miller pour sa liberté exprimée bien avant l’heure de la pornographie visible sur tous supports et réseaux. Ne sais plus dans lequel il est longtemps question de ces fameux orgasmes en feu d’artifice qui n’en finit pas et dont il se vante comme bon pourvoyeur de jouissance féminine qu’il fut entre autres qualités.

Bételgeuse dit: à

Trouvent.

Bételgeuse dit: à

1h21. Les femmes si elles ne tirent aucun parti de cette pratique en vogue depuis 10 ou 15 ans ne sont tout de même pas obligées d’accepter de se faire introduire de cette façon , à moins que ( et encore …) elle fassent commerce de leurs corps sous n’importe quel mode opératoire. Pour ma part, être obligée à ceci ou cela représenterait un motif de séparation. Sauf bien évidemment si votre partenaire offre un tel rapport de force du à son poids, sa force physique qu’il n’existe aucun échappatoire. Dans ce cas éviter les brutes épaisses ou les hommes des cavernes qui n’auraient pas eu vent de Platon par exemple si le genre grand et fort est votre genre. Peut être peut on penser qu’un minimum de culture n’anibile pas le dialogue et ne rend pas sourd aux supplication de ce qu’il serait possible d’assimiler au une victime si la femme ne parvient pas à faire comprendre que la sodomie n’est pas vraiment sa tasse de thé préférée. Bref, si l’homme s’obstine et force, il s’agira d’un viol de plus.

Bételgeuse dit: à

Supplications, à pour au.

Bételgeuse dit: à

La femme a failli mourir de plaisir. Ah bon? Indiquez moi un homme qui sache user du corps féminin avec pour objectif premier de procurer du plaisir à la femme avant qu’il obtienne le sien. C’est je crois dans la tradition chinoise, les hommes se doivent de faire jouir la femme avant d’accéder à la leur mais en occident je ne sais trop si cette règle est d’usage courant bien qu’il y ait plaisir à procurer plaisir néanmoins combien de lourdeaux mal dégrossis se contentent de vider leurs bourses séminales estimant après coup que ça ira bien comme ça ? De plus les pratiques sont diverses, obtenir du plaisir n’emprunte pas uniquement l’itineraire du coït.

rose dit: à

sodomie n’est pas vraiment sa tasse de thé préférée. Bref, si l’homme s’obstine et force, il s’agira d’un viol de plus.

Oui.

je crois que la violence crée un réel plaisir, pervers, et que nombre d’individus peu évolués prennent le leur en avilissant la femme. Mais, en ce moment, nous assistons à un retour du bâton.
moi, je ne trouve pas que la position soit un motif de séparation, mais je crains les abonnements, la sclérose et l’empêchement d’évoluer dû à de gros barrages.

à lire ce fil, constate que j’ai vécu une sexualité heureuse libre et consentie. Avec des hommes respectueux et attentifs à moi. La crème des hommes .

rose dit: à

si wine et roses est une constante, jean langoncet, est une de vos allusions au fait que je boive- pour obtenir cette liberté d3 ton, suis navrée.
Un café très fort, avec une paëlla, à midi et Tarkovski le soir, avec ma robe préférée -.celle
d’Adélaïde, comment j’aime me vêtir, quoique vêtue d’un petit short blanc marin.

Les ceux qui ont partagé le café avec moi le savent. Ne bois pas, ne fume pas, ne drague pas.
Vos allégations sur Clopine -une c…e, Beltégeuse -une folle et moi reposent sur un.lit de sable.
Or, quoi de plus important dans le bâti que les fondations ?

cordialement, toutefois.

rose dit: à

« se vider les c…  » est une notion qui me semble largement dépassée par l’époque.
D’un côté, le rapt dont celui des Sabines, l’annexion, le viol destructeur au possible, de l’autre des hommes qui ont compris que leur plaisir est décuplé par celui de leur partenaire et qui s’emploient à, avec la palette des jeux érotiques.
Ni dominé, ni dominant mais variété et complicité.
Le sexe, c’est peut-être le premier lieu de la parité.
Après, certes, interviennent beaucoup de choses mentales, comme la peur de s’engager, la rancune de l’attachement, je t’en veux d’être dépendant de toi, mais si on balaie vigoureusement toutes les scories et plus vigoureusement encore tous les formatages, alors, quoi de plus joyeux et magnifique que de faire l’amour avec un homme dont on est amoureuse et qui fonce avec enthousiasme ?
Rien.

rose dit: à

déjà écrit, tant pis. Mendie votre indulgence.
Tarkovski mort à Neuilly sur Seine à 54 ans.
Enterré à Sainte Geneviève des bois.
dédicace de son dernier film Le Sacrifice

à mon fils tilum tilum avec tout mon espoir et ma confiance.

en terme de contact de peau.-de toucher, de surface-le missionnaire est tout de même le meilleur moyen de sentir l’homme. Et c’est autre chose qu’un sexe à sexe.
Mmmmmhh.
j’ai pas un voisin là ?

ben non,rose, mon bébé.

rose dit: à

Sainte Geneviève des bois, dans le cimetière russe.

Bételgeuse dit: à

Rose, ne disais que le forcing quel qu’il soit signera mon départ. Uand au schéma dominant dominé il est toujours de mise, la pénétration sans pour autant une position féministe est l’equivay d’un envahissement géographique, sur d’autres terrains nous aurons une intrusion avec ou sans effraction mais il faut bien admettre et notamment dans cette position du missionnaire et quand la femme y trouverait son plaisir que d’une part l’homme prend le dessus , de l’autre il pénètre un territoire qui ne lui appartient pas, il y a annexion pour le meilleur ou le pire en cas de viol.

Bételgeuse dit: à

Je pour de.

Bételgeuse dit: à

Sans pour autant défendre…

rose dit: à

elle me fait de la peine Blanche gardon.
ce prénom comme elle dit.

pouvait pas s’appeler Isabelle comme.tout le monde.
je la vois dans son pavillon de banlieue faire un gâteau au yaourt pour le gouûter d’anniversaire du petit dernier.
Alfred et des frères
Alphonse
Al Capone
Alonso.

Allons-y Alonso.
L’aurait autant ri qu’à faire le singe devant des salles combles.

Jacques R. dit: à

Si ce livre de Christian Authier n’est pas qu’un pastiche de Blondin — ce qui semble le cas –, il aurait semblé naturel que le nom de l’auteur figure dans le titre, à côté de celui de son frère d’inspiration.

rose dit: à

si un invite à pénétrer son territoire il n’y a pas annexion Beltégeuse.
Je.ne.conçois pas l’amour avec dominé dominant.

quant au forcing dq’accord tout à fait avec vous.

Bételgeuse dit: à

Pour résumer ma position et concernant la relation sexuelle avec ou sans sentiment je réaffirmer ai qu’il fonctionne comme une conversation dans le sens où il produit un échange d’arguments ayant pour final l’orgasme pour l’un et l’autre ou les autres si l’on opte pour une formule de groupe .

renato dit: à

« Tous les hommes sont plus ou moins misogynes »

Non.

« toutes les femmes plus ou moins misandres »

Non.

renato dit: à

Fantastique ! le Bouffon en chef du diocèse de Pittsburgh demande aux victimes de 300 prêtres pédophiles de pardonner : nous avons vraiment affaire avec de la vermine à dignité zéro qui peut juste se cacher derrière ses rites et ses costumes d’opérette, car « la honte et la colère » ne coutent rien, ne servent à rien. À un moment il faudrait qu’indépendamment de leur vie cauchemardesque de criminels communs, ces rats sachent remonter aux sources de la nature et de la culture chrétienne, et que finalement ils arrêtent de donner des leçons de morale à tout le monde.

Bételgeuse dit: à

L’envahisseur par définition dominé parce qu’il possède une force ou un outil lui permettant de s’introduire, ici le corps, il me semble que sans que la femme soit forcément dominée elle est cependant pénétrée par un phallus qu’elle ne possède pas et momentanément doit accepter cette espèce de domination sans pour autant qu’elle consente à rester dans cette position dans d’autres circonstances. C’est la nature qui en dépit des arguments qui pourront être échangés avant l’acte de pénétration et en dehors d’ une inversion des rôles ou de toutes pratiques devis as notes a doté l’ homme de cet organe qui ne peut trouver d’ usage qu’ en pénétrant un corps féminin ou masculin . Pourquoi est il usuel concernant les couples masculins d’ y voir un dominant et un dominé dans l’ acte sexuel? L’ un prenant la place de la fille et le second du garçon, il en est pour qui c’est est à tour de rôle et d’ autrs pour lesquels ces rôles ne sont pas interchangeables.

Bételgeuse dit: à

Déviantes pour devis a…

Bételgeuse dit: à

8h05. D accord avec votre point de vue. La sympathie ressentie est affaire d’ individu sauf pour les attardés hoññes ou femmes où pour ceux qui sous prétexte qu’il ils se sentent atteints plaisent facilement ces vocables comme les étrangers verront facilement du racisme en cas de divergence d’ opinion, ou de désaccord.

Bételgeuse dit: à

Hommes, placent pour plaisent

Bloom dit: à

A lire absolument parmi les centaines de bouquins de la « rentrée », « François, portrait d’un absent », de Michaël Ferrier (Gallimard,l’Infini), un des écrivains les plus authentiques de sa génération.

(« De Michaël Ferrier les lecteurs savent déjà de ‘Fukushima, récit d’un désastre » à ‘Mémoires d’outre-mer’ (Gallimard 2012 et 2015) I’infinie délicatesse de plume, son sens aigu d’une « ligne claire » narrative absolument moderne dans le récit de soi, la mixité des genres et à même de traquer les fantômes. Ce ‘François, portrait d’un absent’ est peut être son plus beau livre dans sa volonté de n’y accepter I’émotion que transfigurée par le prisme de la littérature. En un récit qui musarde autant du côte de chez Barthes que des essais autobiographiques d’une Chantal Thomas, le deuil ici se fait livre » – Livres Hebdo)

rose dit: à

renato
d’ accord avec vous à 8h05.
beltégeuse
d’accord avec vous à 8h20

néanmoins, vous omettomettez la chasteté

question

punir avant de/pour pouvoir pardonner, non ? La justice.
pas une mascarade qui dénie l’importance du délit commis.

Bételgeuse dit: à

Rose, je ne comprends pas votre question. J’ ai cependant en mémoire l’ exemple d’ un couple oú l’ homme punissait sa femme en se refusant. On pourrait y voir une version ultra soft de sadisme. Priver de plaisir est aussi punir d’ ailleurs la punition est toujours une privation oú qu’ elle s’ applique. Privé de dessert, de sortie, de sexe and so on.l’ autorité du parent qui infantiliser ait son épouse,après tout pourquoi pas, cela vaut toujours mieux que coups et blessures.

Jazzi dit: à

Oui, renato, moi aussi suis d’accord avec vous. J’avais évoqué la misandrie féminine généralisée pour rééquilibrer, par l’absurde, les idées reçues sur la misogynie masculine de Ed…

closer dit: à

J’ai regardé Blanche Gardin… Bien sûr, c’est très drôle, mais je n’ai pas ri tellement c’est affligeant sur le fond.

Je n’arrive pas à croire que Rose soit la seule sur ce blog à n’avoir rencontré que des types normaux…Ni que les autres aient rencontré une majorité de tarés…

(pardon pour le rapport coût/bénéfice, Rose, mais ce commentaire était un peu polémique et rapide)

Jacques R. dit: à

Je n’arrive pas à croire que Rose soit la seule sur ce blog à n’avoir rencontré que des types normaux

Qu’est-ce qu’un « type normal » ? Ce doit être, si cela existe, terriblement ennuyeux.

Jazzi dit: à

Moi, je n’arrive pas à croire qu’Ed n’ai rencontré que des homos plus misogynes que les hétéros, closer !
Comme s’il fallait nécessairement désirer baiser les femmes, pour les aimer, les estimer à l’égal des hommes…

Lavande dit: à

« Avec des hommes respectueux et attentifs à moi. La crème des hommes  »

… mais vous les avez quittés Rose ?

Jazzi dit: à

A moins que ce ne soit eux qui sont partis les premiers, Lavande ?

Jazzi dit: à

La RDL annexe du dictionnaire des idées reçues, Lavande !

Jazzi dit: à

qui sont < qui soient…

Jacques R. dit: à

Jazzi dit: 17 août 2018 à 9 h 28 min
Comme s’il fallait nécessairement désirer baiser les femmes, pour les aimer, les estimer à l’égal des hommes…

Ce n’est pas nécessaire, certes, mais c’est bien agréable. C’est un plus, incontestablement. Et puis, il faut s’entendre sur ce qu’on veut dire par « aimer ».

Jazzi dit: à

« aimer » c’est « coucher », Jacques R. ?

Jacques R. dit: à

Bien sûr que non, mais ne confondons pas amour et amitié. Et puis, nous sommes des corps ; nous ne sommes même que cela, mais tout cela aussi. Il y a une mystique de l’amour physique.

Jazzi dit: à

Jacques R., Ed avoue aimer plus ses chats (ou chattes ?) que son mec. Tu crois qu’elle fait l’amour avec eux (ou elles) ?

Jazzi dit: à

« ne confondons pas amour et amitié »

Jacques R., tu n’aimes pas d’amour ta mère, la soeur, ta fille… ou tu es incestueux ?

Jazzi dit: à

ta soeur…

Jazzi dit: à

« A literary map of the United Kingdom »

Il serait intéressant d’établir une carte littéraire de la France !

Pat V dit: à

Mais on le sentait venir ce débat sur les ébats.

et alii dit: à

Une nouvelle acquisition de LVMH dans le vin… aux États-Unis
22 novembre 2017, 22:36 CEThttps://theconversation.com/une-nouvelle-acquisition-de-lvmh-dans-le-vin-aux-etats-unis-87952?utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20thmatique%20VIN%20Whisky%20178%20-%20106569448&utm_content=Newsletter%20thmatique%20VIN%20Whisky%20178%20-%20106569448+CID_bc0d08c47cefcf8688a6b95be9093d4c&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Une%20nouvelle%20acquisition%20de%20LVMH%20dans%20le%20vin%20aux%20tats-Unis

Pat V dit: à

Jazzi dit: 17 août 2018 à 10 h 07 min

ta sœur…

Mais la sœur de sa mère c’ est sa tante, Jazzi, ne vous retenez pas de le dire! 😉

rose dit: à

Beltégeuse

pardon ce n’était pas dans la conversation. Il s’agissait d’un commentaire pié à la homme de la pédophilie des prélats de l’Eglise catholique à Pittsburg.
Comment pardonner avant que la justice ne soit passée par là.

Jazzi dit: à

Cette chanson, tendre et crue, de Juliette Armanet est la plus belle réponse au postulat sur « le pénétrant dominateur » selon Ed, Pat V.

Pablo75 dit: à

@ Ed

« du silence généralisé des femmes qu’on brutalise au pieu »

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les femmes s’amourachent (comme Blanche Gardin) de mecs qui ne sont pas civilisés, pourquoi elles se trouvent souvent au lit avec des brutes épaisses. Il faudrait qu’on me l’explique. Comme tant d’autres choses que les femmes ne disent pas, préférant toujours adopter une position de victimes, si commode.

Dans ce thème tabou (pas le sexe en soi, mais l’attitude intime de chacun face à lui, ses propres mauvaises expériences) les non-dits sont immenses (moi j’entends de non-dits énormes chez Rose, par exemple). On parle de la brutalité des hommes au lit, c’est-à-dire, de leur nullité érotique. Mais celle des femmes? Ce n’est pas la rencontre de deux nullités qui produit les catastrophes au lit?

Pablo75 dit: à

Terrible de lire les commentaires de la nuit ou le sexe qui parle pour les nuls!
(Pat V)

C’est si loin de toi tout ça, eh, mon pote?

rose dit: à

Lavande

c’était sur le plan sexuel.
Sur le plan moral/caractère, c’était une autre paire de mamche.
Je ne les ai pas retroussées, c’est vrai.
Je ne désespère pas.
Quittée, j’ai quitté, quittée.
Sale bilan carbone.

Pat V dit: à

Cette chanson, tendre et crue, de Juliette Armanet est la plus belle réponse au postulat sur « le pénétrant dominateur » selon Ed, Pat V.

Et oui, Jazzi, cette insistance remarquée sur ses deux  » chatounes  » n’ a pas échappé à l’ homme sensible que vous êtes…L’ adolescence narcissique veut échapper à la brutalité du casseur de miroir et on est tous passé par là, non?

Jazzi dit: à

Si ça se passe bien dans la chambre, il y a de fortes chances que ça se passe bien au salon, rose ?

Jazzi dit: à

A 32 ans, « l’ adolescence narcissique » d’Ed semble bien prolongée, Pat V !

Pat V dit: à

Et l’ autre Pablito, taureau fougueux frétillant de la queue qui voudrait que j’ étale ici l’ état de mes services sexuels comme autant de médailles au plastron, mais quel colonel Carambar celui-là! 😉

Jazzi dit: à

« Et l’ autre Pablito, taureau fougueux frétillant de la queue »

Est-ce l’Espagne en lui qui pousse un peu sa corne, Pat V ?

Pat V dit: à

A 32 ans, « l’ adolescence narcissique » d’Ed semble bien prolongée, Pat V !

C’ est très fréquent, Freud prenait ce fait là en cause.
Cette insistance sur la double foufoune m’ avait retenu et il n’ échappe à personne qu’ il s’ agit là d’ un regard, sur soi et d’ une exhibition aux autres.
On retrouve ce double regard chez des photographes et je pense instantanément à Lucien Clergue.
https://www.lagaleriedelinstant.com/wp-content/uploads/2015/08/Lucien-Clergue-New-York-2009-4.jpg

Jazzi dit: à

Sur la très belle photo de Lucien Clergue, où le modèle à un nombril particulièrement développé, on découvre une quadruple foufoune, Pat V !

Pat V dit: à

Est-ce l’Espagne en lui qui pousse un peu sa corne, Pat V ?

Ah, Jazzi, vous êtes un très fin perspicace, c’ est bien sa cornerie qui frétille en lui! 🙂

C’ est qu’ il nous signale qu’ avec sa technique de cogne pubis il en déclenche des orgasmes et on rit sous cape…rouge corrida, bien entendue! 😉
Olé!

Clopine dit: à

Pablo75 « préférant toujours adopter une position de victime, si commode ».

Ben voyons. C’est un argument typique de ceux qui ne voient pas que la prise de parole est nécessaire au changement des moeurs. Et aucune femme battue (souvent à mort) ne revendique cette « position de victime ». Le problème est que c’est un fait : les agressions sexuelles des hommes sur les femmes existent bel et bien, et comment voulez-vous en parler quand vous les subissez, sinon en portant plainte… comme « victime », justement ?

Faudrait-il donc se taire, comme avant, et continuez gentiment la domination ?

Moi je suis d’une génération à qui on a inculqué la dépendance, économique, sociale, et la soumission, sexuelle itou bien entendu, la femme n’était pas censée avoir de désir pour le corps d’un homme mais semblait faite pour aimer la soumission et vaguement, en projection narcissique, l’image que les hommes avaient envie de voir. La disponibilité sexuelle était ainsi conçue, dans la passivité des femmes.

Je me suis battue, nous nous sommes battues, et je suis bien contente que ces combats, alliés à la science qui a permis l’affranchissement de la procréation, aient fait émerger une nouvelle conscience féminine : la place économique, sociale, égalitaire doit bien entendu déboucher sur un changement des pratiques sexuelles – la domination masculine ne s’exerçant plus, et l’affaire Weinstein ouvre ainsi une nouvelle ère…

Bon évidemment ma génération n’aura pas vraiment connu cela, le désir féminin, la curiosité, l’égalité, sinon sous forme de revendications. Mais nos filles ont l’avenir devant elles, et je leur fais confiance pour en faire bon usage ! Je compte sur toutes les jeunes femmes actuelles pour définitivement se débarrasser, comme un chien au sortir de l’eau se secoue, de tous les oripeaux insensés dont on a affublé la sexualité féminine (à commencer par donner au clitoris toute sa place, n’est-ce pas, lui qui n’est toujours pas représenté correctement dans les manuels, toujours minimisé, ou au contraire tellement diabolisé qu’il faut l’exciser, ah là là)

rose dit: à

Ils auraient pu vivre à Algésiras. Al et elle.

et les filles rose ?
Alouette
Al libaba* cool la seconde fille
Al Lala, boudhiste
Al y Bee sa jumelle
Ali Mc Graw pour CP

rose dit: à

non jazzi.

Jazzi dit: à

« Moi je suis d’une génération à qui on a inculqué la dépendance, économique, sociale, et la soumission, sexuelle itou »

La révolution sexuelle des années 1970 n’est pas arrivée jusqu’à Rouen, Clopine ?

Pat V dit: à

 » à qui on a inculqué la dépendance  »

Servitude volontaire, Clitorine 😉 alias Clopine!
( Pablo ici n’ a pas tort.)

ed dit: à

« Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les femmes s’amourachent (comme Blanche Gardin) de mecs qui ne sont pas civilisés, pourquoi elles se trouvent souvent au lit avec des brutes épaisses. »

Cela prendra du temps avant de changer. Les femmes doivent être lentement et profondément – sans mauvais jeu de mot – sensibilisée dés le plus jeune âge à la question du con.ard. La pauvre Blanche Gardin est tombée dans le panneau comme beaucoup de femmes. Le culot de ces brutes doit les séduire, je ne sais pas.

closer dit: à

Ne faites pas semblant de ne pas comprendre JR. Dans le contexte de notre discussion, « type normal » se réfère à ceux qui se comportent de manière civilisées et se préoccupent des désirs et du plaisir de leurs partenaires à égalité avec les leurs.

closer dit: à

Dites plutôt Ed le personnage incarné par Blanche Gardin… Je doute un peu qu’elle ait vécu tout ce qu’elle raconte (c’est vrai pour tous les comiques). Sa trouvaille des singes et de leurs jeux d’éveil est vraiment géniale.

ed dit: à

Le négationnisme : une «fake new» que Facebook ne veut pas interdire

On dit une « fake news », même au singulier.

ed dit: à

Je doute un peu qu’elle ait vécu tout ce qu’elle raconte (c’est vrai pour tous les comiques)

C’est comme dans la littérature : ON S’EN TAPE.

Quant à l’allégorie du jeu d’éveil, on la doit à son bagage universitaire en sciences sociales (sociologie si je ne m’abuse).

ed dit: à

Sinon Pablo, c’est quoi votre truc de coup de poing qui fait jouir ? Une spécialité espagnole ? Si oui, je risque de passer mes prochaines vacances dans la péninsule ibérique.

Jazzi dit: à

« Le culot de ces brutes doit les séduire, je ne sais pas. »

ed (qui a perdu sa majuscule), dans les pays a forte tendance machiste, les mères jouent un rôle déterminant dans le maintien de la sujétion de leurs filles et le machisme de leurs fils. Sont-elles maso ou misogynes ?

closer dit: à

« Bon évidemment ma génération n’aura pas vraiment connu cela, »

Arrêtez vos gémissements Clopine (j’allais dire vos konneries). Une grande partie de votre génération a connu cela. Je ne me souviens pas d’une copine, d’une amie, d’une parente qui n’ait été largement libérée sexuellement…

Chaloux dit: à

« « L’acte sexuel – la pénétration – réclame par essence un asservissement, une objectisation de la femme qui fait que l’un doit mépriser l’autre, et c’est toujours le même. »

Je suis écroulé, vraiment. « l’acte de possession, où l’on ne possède rien », comme le dit si justement Proust. Le don de la sexualité, est comme le don du violon ou celui de l’écriture, beaucoup d’appelés, très peu d’élus. Quant à la prétendue domination masculine, on sait de quel jeu subtil relève la relation maître-serviteur.

Pablo, ton paragraphe sur ta position préférée m’a bien amusé. Sais-tu ce qu’en disent les psy?

Jazzi dit: à

Comment est-on passé de la Maison Blondin & fils à la Maison Grandin & filles ! Tout ça, parce que j’ai parlé du dernier lifting réussi d’Adjani ?

Jazzi dit: à

« Je suis écroulé, vraiment. »

De rire ou de consternation, Chaloux ?

Chaloux dit: à

Les deux, Jazzi.

Jazzi dit: à

Quand je suis venu m’installer à Paris dans les années 1970, les femmes défilaient dans les rues en criant : « Notre corps nous appartient », « Ni putes ni soumises »… A leurs côtés, les homo en faisaient tout autant. Il ne m’avait pas alors semblé que les féministes trouvaient les homos misogynes !

Jazzi dit: à

Quand je suis venu m’installer à Paris dans les années 1970, les femmes défilaient dans les rues en criant : « Notre corps nous appartient », « Ni p.utes ni soumises »… A leurs côtés, les homo en faisaient tout autant. Il ne m’avait pas alors semblé que les féministes trouvaient les homos misogynes !

ed dit: à

« dans les pays a forte tendance machiste »

La Haute-Marne en fait-elle partie ? Parce que l’éducation du fils et des filles par ma soeur est des plus écoeurantes.

ed dit: à

« on sait de quel jeu subtil relève la relation maître-serviteur »

Non Chareloux. Vous « savez », ou plutôt vous vous entêtez à penser, car il n’y a pas de plus grand aveugle que celui qui refuse de voir. Les pires sont, je le répète, les femmes qui ont tout intériorisé (cf. sketch).

ed dit: à

jazizi qui parle de chatte, ca me fait doucement rigoler…

Jazzi dit: à

J’adore les chats et les chattes, sans distinction, et j’ai adorée ma chienne, ed.

Par pays à forte tendance machiste, je pensais surtout aux pays islamistes et latins : Amérique du Sud et Italie principalement. Car en matière de moeurs et de tolérance, l’Espagne et le Portugal se sont particulièrement distingués en figurant parmi les premiers à accorder le mariage aux gays. Prégnance de la religion, des religions ? Certainement. Je connais des homos juifs qui, because maman, se sont mariés et ont eu des enfants -des ménages souvent problématiques-, avant d’accepter par vivre leur vie…
Le cas de l’Italie, l’un des derniers pays européens à ne pas avoir légalisé le mariage des homos, m’intrigue.
En France, lors des manifestations contre le mariage pour tous, je suis allé prendre le pouls des cathos, nombreux, qui défilaient au nom du sacro saint mariage et de la famille, entourés de leurs enfants, uniformément roses ou bleus. Résurgence d’une France vichyste sous laquelle je n’aimerais pas vivre !

Chaloux dit: à

Ed, mon chaton, je crois que c’est le père qui en grande partie fait l’homme, en particulier dans sa relation aux femmes. De ce point de vue, j’ai eu beaucoup de chance. J’ai regardé les sketchs de Blanche Gardin que je ne connaissais pas et que je trouve extraordinaire. Cela dit, comme je ne so.domise pas et que je ne me fais pas non plus su.cer devant les matchs de foot -ni en écoutant de l’opéra, ni la télé éteinte-, je me dis que ceci explique sans doute cela. Un jour, je discutais tranquillement avec quelques amies femmes ; je venais de leur dire ce que viens d’écrire, elles m’ont répondu en chœur:

-Tu es bien le seul!

Euh, peut-être.

Lucien Bergeret dit: à

« Moi je suis d’une génération à qui on a inculqué la dépendance, économique, sociale, et la soumission, sexuelle itou bien entendu, la femme n’était pas censée avoir de désir pour le corps d’un homme mais semblait faite pour aimer la soumission et vaguement, en projection narcissique, l’image que les hommes avaient envie de voir. » (clopine)

Vous semblez avoir une bonne génération de retard.
Née en 1943, plus âgée que vous d’environ 13 ans, je verrais la situation de ma mère, née en 22, plutôt que la mienne dans votre description de la condition féminine.
Avions-nous 2 générations d’avance du côté de Luchon?

hamlet dit: à

là où l’on reste le plus admiratif face aux mécanismes du capitalisme et de l’ultra libéralisme c’est de constater la façon dont la lutte des classes a été remplacée par les revendications individuelles.

femmes, hommes, hétéros, homos qui font un boulot précaires, avec des horaires de malade, mal payés, exploités par un patron qui en profite de s’en mettre plein les fouilles, tous se battrons désormais, chacun de leur côté, pour revendiquer leurs droits individuels.

et ça croyez-moi c’est très très fort !

ça mérite même des applaudissements quand on voit passer le patron, lui faire une standing ovation !

à l’évidence face à la c.nnerie nous sommes tous égaux…

et alii dit: à

je n’ai pas reconnu qui était ganymède

Fig. 1 : Ganymède, cratère à figures rouges du Peintre de Berlin, ve siècle av. J.-C., musée du Louvre

Fig. 2 : Ganymède et Zeus en aigle. Bronze, Zurich Bürkliplatz.
Dans la mythologie grecque, Ganymède (en grec ancien Γανυμήδης / Ganumếdês) est un amant de Zeus et l’échanson des dieux1. Sa beauté est devenue proverbiale2, successeur de la déesse Hébé dans la fonction3.

Chaloux dit: à

Ce que JE viens d’écrire…

Très bien vu, Hamlet.

hamlet dit: à

Clopine dit: 17 août 2018 à 11 h 20 min

Clopine, justement je me disais que nous savons à peu près tout de votre vie, dans les moindres détails, avec le mari et le fiston, le clopin et le clopinou…

tout ! sauf… les détails de votre sexualité.

ne croyez-vous pas qu’il serait grand temps de corriger cet oubli ?

rose dit: à

j’ai adoré le passage du singe et du jeu d’éveil. C’est drôle et empli de temdresse.

Jazzi dit: à

Mamche, temdresse…
Qu’est-ce qui se passe avec les « n », rose ?

rose dit: à

y a qu’ils sont à côté des m, à gauche et que je bloggue sur mon portable.

david dit: à

decidement depuis que Alba a ete pousse dehors on en bave avec les cahiers deFlaubert les eclairements sur la sodomie le missionaire et la chevauchee fantastique quel bavardage

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est pas, très clair, tout, ces commentaires,!…

…il, y, a, déjà,…cache moi çà,…que je montre tout,…pour m’en harponner, quelque uns,…

…mais, au fond, tout, se sait,…la majorité des filles, femmes, etc,…toutes abusées en sociétés lesbiennes, régularisés,…avec, double emplois fictifs, et, maquereaux, à la clefs,…maris, amants, ou serviles, pour du muscle, ou de l’expérience d’argent,…

…vous appeler, çà, comme, vous voulez,…même, faire, des enfants, pour les revendre,…toutes, les abominations imaginables, et plus,…
…tout, est bon, dans le cochon,…
…la chance, avoir, du design, pour en deviner, les liens,…
…vivre vierge, le plus,…en sachant, tout, facile a vivre,…et, besoin de rien,…

…des aventures?, jouer, le jeux, et, attendre, que les principes, ne sont pas, atteint,…ni concluants,…
…et, chasses gardées,…etc,…
…Oui, des filles zélées, qu’on a pas, évitées, pour, leurs savantes, charmes trop, exhibitionnistes, d’un coup,…etc,…
…trop, bien orchestrés,!…
…professionnelles, avant, l’âge,…même, sans poser,…
…un esprit, à bon four, pour son pain,…
…etc,…

Delaporte dit: à

Cela ne m’étonne pas, en lisant tous ces témoignages sans intérêt et sans imagination, que la plupart ici apprécient Blanche Gardin, qui est pour moi aussi insignifiante qu’une flaque d’eau malgré sa renommée surfaite. Un langage toujours renouvelé et consistant est en revanche celui de l’Eglise, discours propre, parfait, adéquat à la fois aux natures masculine et féminine, et même aux homosexuel(le)s, bref universel, que résume très bien ce document récent – en accord avec vos vacances, à ce que je peux en juger (y compris pour la punkette du blog qui veut aller se faire fister en Espagne) :

https://youtu.be/jGusyAN-wrg

D. dit: à

ne croyez-vous pas qu’il serait grand temps de corriger cet oubli ?

pitié

rose dit: à

Clopine
ma mère m’a inculqué férocement le désir d’autonomie financière.
Il y a qq jours, ma maman a 84 ans, je lui ai dot mon admiration pour ses 64 ans de mariage.
Du tac au tac, elle m’ a répondu c’est pck je me suis écrasée. Pas de gloire.

Ai connu le désir féminin et ai rencontré le loup. La curiosité et l’ égalité.
Mais pas moyen de partager la vie commune. Trop difficile.
Chez moi, c l’ Arabie Saoudite : on conquiert tout de haute lutte.

Delaporte dit: à

Aux USA, la répression continue, du travail digne de Benalla :

« Le chef de la police de Chatsworth, Josh Etheridge a justifié l’emploi d’un pistolet à décharge électrique Taser contre une femme de 87 ans qui coupait des pissenlits près de sa maison dans l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis. Il a précisé que la personne âgée blessée par le tir était porteuse d’un couteau. »

Pat V dit: à

une femme de 87 ans qui coupait des pissenlits près de sa maison

On va lui faire manger les pissenlits par la racine à ce porteur de taser! 😉

Bételgeuse dit: à

Ed, celui qui procure du plaisir y compris dans une prétendue figure de soumission renversé le jeu, il devient celui ou celle ci parce qu’il elle procure le plaisir maître de la situation, se rend indispensable bien qu’on puisse sans problème prévoir un remplacement qui sera ou non porteur du même plaisir à moins qu’il existe un lien amoureux ou que celui ou celle pourvoyeur pourvoyeuse du plaisir soit un as inégalable ou rare , en tout cas difficile à remplacer pour ce qui concerne la prestation sexuelle. Pour Pablo, les psy pensent que le femme au dessus est la position préférée des Homo refoulés ou non quand ils sont bi.

Bételgeuse dit: à

Qui pour si.

christiane dit: à

Je ne sais qui a signé cet entretien dans Le Monde Magazine du 6/5/2011 :
https://www.lemonde.fr/week-end/article/2011/05/06/antoine-blondin-libres-propos-sur-l-humeur-vagabonde_1518222_1477893.html
Ce que l’on découvre de la naissance de ce roman d’Antoine Blondin est ahurissant. Il est né d’un bluff. A.B. n’avait rien écrit contrairement à ce qu’il avait fait croire à son éditeur. Celui-ci venant le chercher pour le conduire chez l’imprimeur, cela devient une course contre la montre : vite au moins les quatre premières pages ! Vite une pseudo page 192 pompée sur un livre ouvert au hasard ! On assiste alors à la naissance des premières lignes qui donneront envie à A.B. de continuer.
C’est ce roman que j’ai repris après l’incursion de « L’échange des princesses » de C.Thomas. Me fiant au texte de J.Barozzi sur le Père Lachaise (extrait de ce roman – chapitre IV), j’ai voulu découvrir sa tombe. Mal m’en a pris, il repose dans les marges du cimetière, sa tombe n’est pas indiquée sur le plan d’entrée, en contrebas du Chemin Léger, près du mur d’enceinte, m’a-t-on dit… Je ne l’ai pas trouvée et j’ai pensé alors à ce chapitre IV, où Benoît Laborie cherchant la tombe d’un certain Amouroux se perd et erre à la nuit tombée avec son azalée dont il ne sait que faire. Tâtonnant, « éraillant ses manches aux aspérités » du mur qu’il essaie de suivre pour sortir du lieu, retrouvant la loge des gardes qui le prenne pour un malfrat ayant voler le pot d’azalée sur une tombe et décidant de le conduire au commissariat. Une scène surréaliste où il rencontre cet homme dont j’ai eu plaisir à noter la description avant-hier. Cette tombe ne semble pas porter son nom sauf sur une plaque posée sur elle (photo internet). Blondin, le passager clandestin…
Son personnage triste et perdu s’égare au Père-Lachaise et dans sa vie. Une sorte d’anti-héros, passif, transparent comme un passe-muraille. Dont personne ne se souvient. Un homme ordinaire, solitaire, fatigué… (j’ai pensé aux personnages de Simenon).
Mais l’écriture est là, talentueuse, poétique.

Bételgeuse dit: à

Chaloux,vous faites vous sucer dans un silence qu’on pourrait dire religieux? Vous viviez ainsi des orgasmes ou des éjaculations quasi mystiques ?

Bételgeuse dit: à

Viviez pour viviez.

ed dit: à

@hamlet
Très juste, tout simplement parce qu’on n’est plus en 88 et que le capitalisme est intégré par tous. L’attention et les revendications se portent donc dans d’autres domaines.

ed dit: à

« Sont-elles maso ou misogynes »

J’ai oublié la partie la plus importante de votre remarque on ne peut plus juste. À votre avis. Pour moi, la réponse est évidente et je l’ai même dans ma famille.

Bételgeuse dit: à

Pablo, ne généralisée pas, je ne suis pas une victime. Rien en rayon qui correspond à mes attentes côté mecs, je m’abstiens avec plaisir.

Bételgeuse dit: à

Generalisez.

hamlet dit: à

ed dit: 17 août 2018 à 15 h 14 min

sur quels domaines ???

regardez par exemple Jazzi : son identité sexuelle représente 99,999% de ce qu’il est.

de plus si vous mettez sur la balance les plus et les moins vous ne pourrez que constatez que ces « victoires identitaires » sont très loin de compenser les pertes d’ordre politique !!!

ed dit: à

@hamlet,

C’est pas parce que le toreador du blog se livre sur ses coups de poing pubiens que vous devez réclamer des confidences à tout le monde. Non mais, laissez clopine et clopin tranquilles;)

hamlet dit: à

non seulement ces gains « identitaires » ne compensent pas les pertes politiques, mais en plus, avec le recul, on se rend compte que cela faisait partie du deal : devenez des individus libérés (femmes, homos etc…) et en échange vous nous laisserez vous enfumer sur tout le reste !

Bételgeuse dit: à

10h33 toujours Pablo, l’amour est une conversation ou une danse. Cela dépend du niveau et de la sensibilité de chacun des partenaires. Un bon danseur pourrait éventuellement entraîner sa partenaire et inversement,. Un universitaire pourra se mettre à la portée intellectuelle d’un d’une qui n’est pas en possession du même bagage, ‘e plaisir en sera-t-il t- il amoindrie? Si les deux sont nuls, évidemment cela risque de donner un ebat sommaire qui aboutira à une translation élémentaire suivi d’une éjaculation pour l’homme et de pas grand chose de jouissif pour la femme si elle ne se contente pas de ce mouvement .

hamlet dit: à

par exemple citez-moi un seul livre qui dénonce toutes ces revendications identitaires faites au détriment des revendications politiques ?

aucun ! lisez les article de passou, là on a un type qui fait la route des vins pour revendiquer son appartenance gasconne et les autres ils écrivent sur des guerres finies depuis un siècle.

pourquoi ? parce que tous les éditeurs appartiennent à de grands groupes industriels et qu’aucun n’aura intérêt à ce qu’on réveille les consciences !

cqfd…

hamlet dit: à

par exemple citez-moi un seul livre qui dénonce toutes ces revendications identitaires faites au détriment des revendications politiques ?

hamlet dit: à

aucun !

pourquoi ? parce que tous les éditeurs appartiennent à de grands groupes industriels et qu’aucun n’aura intérêt à ce qu’on réveille les consciences !

cqfd…

Delaporte dit: à

« Très juste, tout simplement parce qu’on n’est plus en 88 et que le capitalisme est intégré par tous. L’attention et les revendications se portent donc dans d’autres domaines. »

Vous plaisantez ? Jamais le capitalisme, sous forme d’ultra-libéralisme asservisseur, n’a été aussi pleinement contesté, et en Europe et en Amérique. Regardez le résultat des élections ! Vous êtes aveugle ou quoi ?

Delaporte dit: à

Le capitalisme va se dissoudre, soit dans le populisme le plus exacerbé, soit dans une révolution que j’appelle de mes voeux : la révolution dans la société du travail, avec d’abord une décroissance économique, puis finalement l’abolition légale du travail. L’abolition ouvrira une période faste pour l’humanité de mille ans au moins. L’homme sera régénéré !

Delaporte dit: à

Mai 68 a été un rendez-vous manqué avec l’histoire. Les troupes n’étaient pas assez mûres. Aujourd’hui, il est l’heure du changement véritable, toutes les conditions sont réunies, miraculeusement. L’abolition peut entrer en scène !

Delaporte dit: à

Alors qu’une petite pauvrette, à moitié punk, avec ses épingles à nourrice, vienne nous dire comme ça qu’aujourd’hui « le capitalisme est intégré par tous », non mais vraiment, c’est du gros délire… Réveille-toi, Cendrillon !

ed dit: à

@alii
Excellent article. Merci pour le partage. Pendant ce temps-là, mes nièces adorables doivent être en train de beurrer les tartines de leur petit frère odieux avec elles. La lutte est loin d’être terminée…

Bételgeuse dit: à

Hamlet, qui évoquait l’individualisme? De plus notre président a amoindri les oppositions les rendant innoffensives en inventant la disparition du clivage droite gauche tout en manifestant la volonté d’éliminer du dialogue politique les corps intermédiaires soit les syndicats qui de plus comptent de moins en moins d’adhérents même si les manifestations qu’ils parviennent encore à produire sont suivies par plus que les adhérents. Le dialogue au niveau du gouvernement n’en est plus un car il semblerait qu’une simple écoute active suffise et ne mène aucunement à ce qui est entendu en terme de remarques, de demandes, de revendications ne soit pas retenu ne serait ce que pour changer d’une virgule un projet de réforme.

Bételgeuse dit: à

Soit retenu, virez la négation, svp, merci.

Bételgeuse dit: à

Amoindri. Excusez les fautes d’orthographe, je vous prie. Merci.

Clopine dit: à

Je me suis visiblement mal exprimée.Quand je dis « je suis d’une génération à qui on a inculqué », je parle de mon éducation, quand j’étais enfant. En 1975, je manifestais dans les rues de Rouen avec le MLF, et à côté du FHAR (ancêtre du LGBT d’aujourd’hui).

Mais quand j’étais enfant, on m’inculquait tout autre chose : l’avenir d’une femme était son mari et ses enfants, et l’éducation était orientée en ce but. Oh, certes, nous allions à l’école « comme les garçons » (pour moi, une école publique qui a tenu le plus longtemps possible sans mixité, mixité que je n’ai connue qu’en entrant en sixième), et l’on pouvait citer devant nous Marie Curie ; mais cependant, les cours « ménagers » étaient dispensés le samedi matin pour les petites filles, et, si l’on avait le droit de pleurer, nous devions cependant apprendre à coudre et en général, « nous conduire convenablement ». A savoir, pas de gros mots, pas de prise de parole intempestive, une tenue non provocante, de la réserve, sourire mais modestement, ne jamais se mettre en avant, ne surtout pas disputer aux hommes leur place prépondérante à table, dans la rue, etc. Puis on devenait « une vraie petite femme », il ne fallait pas en parler, c’était honteux, les garçons ne devaient pas savoir, et il fallait faire bien attention à soi, un polichinelle dans le tiroir (ce n’est un secret pour personne, ahaha), c’était vite attrapé, et si jamais on parlait haut et fort, on était taxée de vulgarité, premier pas vers la prostitution, qui semblait le châtiment des impudentes qui ne seraient jamais épousées…

C’était ça, revendiqué ou non, l’éducation des filles ; mes frères apprenaient qu’ils étaient dispensés de vaisselle, de cuisine, des soins à l’intérieur des maisons. Mais ils devaient ratisser les graviers et être de vrais petits hommes eux aussi. Pas de larmes, quelques bagarres semi-autorisées parce que quand on est un homme n’est-ce pas on se fait respecter, et la perspective d’avoir à nourrir une famille, plus tard (« si on est pas un voyou on épouse ! »)

Et tout ce qui n’était pas dit mais transmis inconsciemment, la haine et la honte du corps, le sexe est un péché, ce que c’est beau la pureté, il faudrait rester toujours des enfants (ben tiens, parce que les enfants ne se touchent pas peut-être, ah là là !), la masturbation est une très mauvaise habitude qui peut nuire à la santé et les petites filles naissent dans les roses, les garçons dans les choux et les homosexuels sont des malades qu’il faut plaindre parce que c’est très difficile à soigner, nom de zeus, de dieu et de tous les saints…

Bételgeuse dit: à

Hamlet, les politiques répondent aux exigences du capital, de l’économie de marché filtrés par l’Europe concernant cette partie du monde qui peut servir de protection ou desservir par des accords extra européens les intérêts des européens qu’ils soient industriels, producteurs ou simples consommateurs ceci par le mécanisme d’accords juges profitables ou équitable dans un mécanisme d’échanges _ j’accepte ci mais tu me prends ça. Tout ceci pris dans la mise en rapport de toutes les économies. Pour changer, il faudrait que les détenteurs de capitaux bénéficiaires soient habités par l’idée du bien, du partage, de la redistribution de façon à permettre à l’ensemble de l’humanité de vivre décemment. Là on exploité ce qui peut l’être pour en tirer un maximum de profit en terme de richesse individuelle ou revenant à des groupes financiers et ou industriels . Corine sonnante qui fait mourir et trébucher les deux tiers des vivants si ce n’est plus.

ed dit: à

Allez, c’est parti pour le MS Dockville. Bon weekend !

Bételgeuse dit: à

Fortune pour Corine!?

Bételgeuse dit: à

Les revendications identitaires sont politiques , non? Puisque nombre de ceux de qui elles émanent s’estiment lésés , n’occupent pour différentes raisons la place qu’elle soit géographique ou sociale U’ils souhaitaient, il leur vient ces revendications qui ne nécessitent aucun statut particulier et se satisfont d’une provenance dressée en étendard signalétique, ne signifie t il pas: les oubliés ou négligés de la République? Que ce soit juste ou non je ne saurai l’affirmer.

hamlet dit: à

@Betelgeuse, non ! vous ne comprenez pas, vous me ressortez ce que vous écouter aux infos, ça n’a aucun intérêt.

c’est comme Sarraute et ses sous conversations !

ce qu’il vous apprendre c’est à savoir décrypter au premier regard les messages qui vous sont transmis, et les décrypter de façon politique.

par exemple le titre de l’article de passou :

Maison Blondin et fils

doit être lu sous la forme :

Maison Blondin et fils de gauche

et là seulement vous pourrez commencer à entrer dans l’absurdité du monde qui vous entoure !

hamlet dit: à

« Chaloux dit: 17 août 2018 à 13 h 57 min

Très bien vu, Hamlet. »

oui, je sais, pas la peine de le répéter à chaque fois !!!

Bételgeuse dit: à

Hamlet, je n’écoute pas les infos.

Bételgeuse dit: à

Vous pourrez si vous voulez éclairer votre commentaire sur les revendications identitaires qui à mon avis masquent des revendications qui n’ont pu aboutir à politiques, apporter vos lumières, je vous lirai avec attention. Développez votre idée si vous le voulez.

christiane dit: à

Qui avait conseillé Hortus conclusus – Les litanies du Jardin De Gabrielle de Lassus Saint-Geniès aux éditions Erick Bonnier ?(dédié
« A Dame Clémence Isaure, Maîtresse Es-Arts,
A ses poètes et à ses muses,
A ceux qu’Amour en Son jardin constamment mène. » Je viens de le recevoir. Ouvrage magnifique et quelle beauté ! ces aquarelles de Pascal Brault (fruits – fleurs – légumes – arbres du jardin) sont un plaisir des yeux. Ces litanies de l’herbier doublé du nom latin de chaque fleur, sont un ravissement, un parfum ancien. On pense un peu à Louise de Vilmorin ou à Marceline Desbordes-Valmore.

Pour DHH, en mémoire d’un texte d’enfance celle du Jasmin :

Jasmin
Jasminum grandiflorum

« C’était donc vous le premier et dernier visage
Qu’il me fut donné d’aimer et de contempler ?
C’était vous, Jasmin père et mère des présages
A qui mon existence devait ressembler ? »

Jean-Paul Guerlin signe une belle préface avec cette phrase en exergue :
« Le Parfum est la forme la plus intense du souvenir.
Un jardin littéraire au parfum exquis…

Pablo75 dit: à

C’est étrange: on est censés être dans un blog littéraire dans lequel les commentateurs en principe savent lire. Eh, bien, pas du tout: il y en a certains qui lisent à l’envers. La preuve:

J’écris la phrase, très claire:

« plus d’une fois je me suis senti « instrument » en voyant la femme me chevaucher, SURTOUT SI ELLE M’AVAIT DEMANDÉ DE PRESSER avec mon poing sur son pubis pendant la chevauchée, ce qui produit des orgasmes carabinés. »
Pablo75 dit: 17 août 2018 à 0 h 39 min

Et cela donne, chez la petite ordure qui n’a jamais vu une femme de près:

« il nous signale qu’ avec sa technique de cogne pubis il en déclenche des orgasmes »
Pat V dit: 17 août 2018 à 11 h 10 min

Et chez Ed:

« c’est quoi votre truc de coup de poing qui fait jouir ? Une spécialité espagnole ?  »

Ce que le pervers Delaporte, transforme rapidement dans (sans doute) son fantasme préféré:

« la punkette du blog qui veut aller se faire fister en Espagne »
Delaporte dit: 17 août 2018 à 14 h 40 min

Et, Ed, excitée, comme tant de touristes, par l’image d’un torero à moitié nu qui lui fait l’amour après avoir triomphé dans une corrida, en rajoute:

« le toreador du blog se livre sur ses coups de poing pubiens »
ed dit: 17 août 2018 à 15 h 20 min

Or, je rappelle à nouveau la phrase de départ: ELLE M’AVAIT DEMANDÉ DE PRESSER AVEC MON POING SUR SON PUBIS…

Pablo75 dit: à

Un autre exemple: on parle de sexe raté au lit entre hommes et femmes et Clopine (Clopine dit: 17 août 2018 à 11 h 20 min) me cite, à propos de la femme: « préférant toujours adopter une position de victime, si commode ». Et là elle s’écrie: « Ben voyons. C’est un
argument typique de ceux qui ne voient pas…. » et elle enchaîne sur les femmes battues, souvent à mort, sur les viols, sur l’affaire Weinstein, sur la pilule, sur les combats des femmes et leur place économique et sociale…

Mais ma poule, on parle de la nullité érotique au lit des hommes… et des femmes !! Ce n’est pas parce qu’il y a des femmes battues, des viols ou des affaires Weinstein que les femmes doivent être nulles au lit…

Pablo75 dit: à

« les psy pensent que le femme au dessus est la position préférée des Homo refoulés ou non quand ils sont bi. »
Bételgeuse dit: 17 août 2018 à 15 h 09 min

Les psys peuvent penser ce qu’ils veulent (et profiter de l’occasion pour se contredire entre eux): il se trouve que cette position est ma préférée parce que j’ai depuis longtemps de problèmes de dos…. (même si je l’aime aussi parce qu’elle est très reposante, puisque c’est la femme qui « travaille »).

Selon mon expérience, c’est une position très aimée aussi par les femmes qui aiment vraiment le sexe.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« « l’acte de possession, où l’on ne possède rien », comme le dit si justement Proust. Le don de la sexualité, est comme le don du violon
ou celui de l’écriture, beaucoup d’appelés, très peu d’élus. Quant à la prétendue domination masculine, on sait de quel jeu subtil relève la relation maître-serviteur. »

Voilà, tout est dit.

« ton paragraphe sur ta position préférée m’a bien amusé. Sais-tu ce qu’en disent les psy? »

Non, raconte…

hamlet dit: à

génial la suite de commentaires ! quand on passe de la délicatesse de christiane à la délicatesse de Pablo.

hamlet dit: à

Pablo ! une question : ton truc dessus dessous, j’aimerais savoir un truc, mais je ne voudrais que ma question te choque, je veux dire je ne veux m’immiscer dans ta vie privée, parce que là c’est quand même un lieu public et je ne voudrais pas te faire dire des confidences qui seraient malvenues sur un lieu public, qui plus est en l’écrivant, ce qui laisse des traces, donc j’y viens, à ma question, mais sérieux je ne veux pas que ça te gêne, auquel cas, si tu trouves ma question trop salace tu ne me réponds pas, donc ma question est la suivante : est-ce que pendant ce truc que vous faites, en même temps, est-ce que vous écoutez du Haydn ou du Bruckner ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*