de Pierre Assouline

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Mallarmé, l’exténué de lettres

Mallarmé, l’exténué de lettres

3340 lettres adressées à quelque 550 correspondants ! Et dire que l’épistole n’était vraiment pas son genre… qu’il rechignait à se résoudre à cette conversation avec un absent… qu’il prévenait volontiers celui à qui il écrivait : ceci n’est pas une lettre, boutade qui avait sa part de vérité… Publiée une première fois en 12 volumes, la Correspondance 1854-1898 (1914 pages, 65 euros, Gallimard) du poète Stéphane Mallarmé (1842-1898) nous revient cette fois en une brique magnifique qui doit bien peser ses deux 2,5 kgs, armée d’une chronologie, d’une bibliographie, d’index divers et de précieuses notes pour lesquels on ne saurait trop louer la patiente érudition de Bertrand Marchal, son maître d’œuvre, déjà éditeur de son œuvre dans la Pléiade.

Pour être poète, on n’en est pas moins homme du quotidien, époux, père de famille et prof. Aussi, comme chez tout autre, une place est faite, mais bien mince au fond, à la recherche de l’alimentaire, aux chroniques par-ci par là, aux services rendus, aux relectures d’épreuves, à la préparation de ses réunions hebdomadaires connues comme « les Mardis de Mallarmé », à la qualité du repas du soir et même au temps qu’il fait. Mais sous cette plume, même l’anodin est d’une tenue, d’une dignité dans l’écriture, d’une exigence de nature à désarmer le lecteur le plus tatillon, dès la première lettre retrouvée écrite vers l’âge de 12 ans et adressée à son père :

« Mon cher papa,/ J’avais appris un compliment,/ Et j’accourais pour célébrer ta fête,/ On y parlait de sentiment,/ De tendre amour, d’ardeur parfaite ;/ Mais j’ai tout oublié,/ Lors que je suis venu,/ Je t’aime est le seul mot que j’ai bien retenu »

Certaines lettres sont inédites, d’autres méconnues, quelques une capitales telle celle du 28 avril 1866 à l’ami Cazalis alors qu’il oeuvrait à la composition d’Hérodiade. On l’y voit creuser le vers jusqu’à l’affrontement avec le néant, découverte si écrasante qu’elle le ferait renoncer à écrire. Bertrand Marchal y date la conversion de l’idéaliste forcené en un matérialiste convaincu, et le passage d’une poésie de l’absolu à une poésie critique, ce qui n’alla pas sans entrainer un certain hermétisme, cette réputation d’obscurité qui lui sera longtemps opposée. Et toujours ce sentiment que son art se laisse voler ses heures les plus précieuses par un labeur ingrat et alimentaire comme professeur d’anglais au lycée de Tournon-sur-Rhône (Ardèche) puis à Besançon, Avignon et au lycée Condorcet Paris où, il est vrai, il se faisait souvent chahuter par ses élèves, ce qui lui était presque aussi pénible que son quotidien de surnuméraire à ses débuts à Sens dans l’enregistrement des biens fonciers :

« (…) Que d’impressions poétiques j’aurais, si je n’étais obligé de couper toutes mes journées, enchaîné sans répit au plus sot métier, et au plus fatigant, car te dire combien mes classes, pleines de huées et de pierres lancées, me brisent, serait désirer te peiner. Je reviens, hébété. »

Dense, ô combien, il revient souvent sur des notions qui lui seront attachées telles l’effet, le souci de peindre avec des mots non la chose mais l’effet qu’elle produit ; la beauté dans toute sa pureté comme unique sujet reléguant au rang de prétexte tout autre à commencer par le plus apparent ; son esthétique, sa poétique, le mouvement de sa pensée, la genèse de son œuvre et ce découragement permanent dont il se voulut longtemps la victime, rongé par le doute. On voit également celui qui deviendra malgré lui le maître du symbolisme se déprendre de l’influence de ses maitres (Hugo, Musset) pour se laisser attirer pour  Poe, dont il traduira The Raven, et Baudelaire. Il commence à lire le roman posthume de Flaubert dans la Nouvelle revue, son Bouvard et Pécuchet :

« Style extraordinairement beau, mais on pourrait dire nul, quelquefois, à force de nudité imposante : le sujet me paraît impliquer une aberration étrange chez ce puissant esprit »

Il avait son jour de lettres. Parfois même « ses » jours de lettres successifs. Sa conscience lui imposait de répondre à tout le monde par retour de courrier, fût-ce parfois brièvement mais sans user de formules passe-partout reprises à l’identique. C’est à se demander si ce n’est pas aussi en pensant à lui qu’un peu plus tard Max Jacob inventa le beau mot d’« épistolat ». C’est peu dire que cette activité lui paraissait insupportablement chronophage tant elle empiétait sur son travail poétique. Les premiers temps, ses lettres sont longues de plusieurs pages. Tout dépend du sujet bien sûr, mais aussi du correspondant : amis (surtout le médecin et poète Henri Cazalis auquel il s’ouvre le plus depuis leur jeunesse), muses et amies de cœur (Mery Laurent), famille, éditeurs (Lemerre, Edouard Dujardin, Deman), écrivains (Villiers de l’Isle-Adam, Elémir Bourges), poètes (Verlaine, Catulle Mendès), relations, sans oublier les peintres, dont le travail est si lié à sa sensation du monde, à son impressionnisme littéraire, les Fantin-Latour, Morisot, Gauguin, Monet, Degas, Whistler, Renoir ; on s’attend à ce que Manet domine mais non, et pour cause : ils se voyaient presque tous les jours à l’atelier ou ailleurs. Les lettres relatives à l’agonie de son petit Anatole, si perclus de rhumatismes qu’ils appuient violemment sur le cœur jusqu’à l’écraser et l’emporter à 8 ans, sont déchirantes de vérité nue tant on sent le père derrière la plume en état de recueillement naturel, dans l’abandon absolu après avoir rendu les armes face au poids de l’événement sur ses épaules.

On l’imagine, sa correspondance est aussi le chantier de son œuvre (Brise marine, L’après-midi d’un faune, Igitur, Sonnet en x…). Des détails y sont livrés sur sa préoccupation typographique s’agissant notamment d’une de ses plus fameux poèmes en vers libres, celui qu’il voulait le plus épuré, Un Coup de dés jamais n’abolira le hasard : la composition du texte sur une double page avec les problèmes de concordance entre les deux impossibles à résoudre, présentation essentielle pour donner l’impression d’une partition musicale, faisant naître le sens de la résonance, et rendre ainsi plus fidèlement l’intonation et l’oralisation du poème, fait autant pour être lu que pour être entendu sinon écouté.

Lui , le réputé hermétique et inintelligible, sacrifiant tout à la suggestion et au pouvoir sacré du verbe, ne l’est pas en épistolier. Uniquement en poète. Encore que Bertrand Marchal est de ceux qui dénoncent ce qu’ils tiennent pour une légende, ou plutôt un cliché. Sauf que pour qu’il y ait cliché, il faut bien qu’il y ait une sorte de vérité au départ et tout lecteur de bonne foi conviendra qu’on ressort souvent aussi ébloui que perplexe de nombre de ses poèmes. Mais n’avait-il pas lui-même anticipé cette inévitable mise à distance du lecteur en revendiquant la position élitiste et aristocratique de l’artiste ? « Plus un texte est lisible, moins il est visible » avance Bertrand Marchal dans sa défense. A croire que l’énigme est consubstantielle à toute poésie. Cette difficulté à entrer parfois en Mallarmé, à ne plus se contenter de ressentir ou percevoir mais à vouloir comprendre, oblige à se poser à nouveaux frais la question : que signifie lire ? Autrement dit : en quoi cela consiste au juste ? Si un article de Verlaine a beaucoup fait pour propager son art, il est piquant de constater que nul mieux qu’un personnage de fiction aura assuré sa gloire de son vivant : le Des Esseintes créé par Huysmans dans A rebours qui s’enchante de ses vers.

Si ceci n’est pas une lettre, ce recueil de non-lettres n’en est pas moins un livre d’une richesse inouïe. On comprend qu’en ces temps où le courrier disparaît au profit du courriel, la Fondation La Poste ait eu à cœur de soutenir un tel projet. Et puis quoi, le monde n’est-il pas fait pour aboutir à un beau livre… S’il y encore des Mallarmé de nos jours, on se demande à quoi ressemble leur épistolat. Peut-être faudra-t-il superposer à ce néologisme un autre :           « e-pistolat »…

(« Stéphane Mallarmé : portraits par Edouard Manet, 1876, Musée d’Orsay, par Nadar, D.R. »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Poésie.

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commentaires

1 362 Réponses pour Mallarmé, l’exténué de lettres

Alexia Neuhoff dit: à

Il faudrait voir du côté de ce vieux coquin de Childebert 1er, un type pas franc du collier, volontiers boutefeu et qui n’était pas à une faide près. C’est qu’il y tenait à sa cathédrale Saint-Etienne sur les ruines de laquelle on bâtit N-D. !

Phil dit: à

cinq pages du Monde d’aujourd’hui ! communier dans le bonheur de Notre-Dame reconstruite par la France clopinesque qui honnit celle.. nez Camus. et deux misérables colonnettes sur le personnel des travaux qui n’a rien vu, rien entendu et regardait casimir à la télévision. Comme écrit miss Neuhoff, fallait confier l’enquête à Childeric pour les aveux illico, après la question.
à vous cognac gay de la marie sasseur qu’a fini son nesquick.

Marie Sasseur dit: à

Merci Phil, de bien vous excuser…à votre manière, toujours aussi grossière. Je ne ne distribue pas de mouchoir.

J’ai terminé ma mission. Et mon café noir , aussi, sans avaler le marc.
A plus.

et alii dit: à

« L’orthographe est un critère de sélection sur les sites de rencontres » obs

Jazzi dit: à

Stéphane Mallarmé

(Notre) Dame sans trop d’ardeur à la fois enflammant
La rose qui cruelle ou déchirée, et lasse
Même du blanc habit de pourpre, le délace
Pour ouïr dans sa chair pleurer le diamant

Oui, sans ces crises de rosée et gentiment
Ni brise quoique, avec, le ciel orageux passe
Jalouse d’apporter je ne sais quel espace
Au simple jour le jour très vrai du sentiment

Ne te semble-t-il pas, disons, que chaque année
Dont sur ton front renaît la grâce spontanée
Suffise selon quelque apparence et pour moi

Comme un éventail frais dans la chambre s’étonne
A raviver du peu qu’il faut ici d’émoi
Toute notre native amitié monotone.
(1899)

Phil dit: à

saprée marie sasseur, depuis thésardisée par le docte JJJaune, fait sa délicate. glissez pas dans le téléphérique et revenez nous en poissarde

Chaloux dit: à

« revenez nous en poissarde »

Elle revienra comme elle était partie.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

dra

bouguereau dit: à

..chut mon larbin

bouguereau dit: à

Comme écrit miss Neuhoff, fallait confier l’enquête à Childeric pour les aveux illico, après la question

mon larbin qui pédale et toi à la gégéne..childeric c’était pas une lumière allez

bouguereau dit: à

sans avaler le marc

y’a à lire de catholique lanedans tèrezoune..quand tu lvois tu mets un coup dgnole..tu trounes et tu siffles..ta journée s’écrite toute seule

bouguereau dit: à

y’a rien a lire..ha la précipitation..seulement un peu de vitesse..vas y mon larbin..tu peux te rassoir et causer dans l’poste

MC dit: à

On se souvient ici de Benjamin Mouton,
comme ayant lamentablement raté la restauration de l’enclos de la chapelle de la Martyre, par un usage excessif de produits chimiques qui a fragilisé la statuaire. Qu’il soit parvenu jusqu’à Notre Dame n’est pas pour rassurer.
Prévisible controverse sur le rétablissement de la flèche de Viollet Le Duc plus gothique que nature, vilipendée pour sa lourdeur.
Je ne comprends pas ce principe d’un concours international. N’avons-nous pas des ABF en charge de monuments gothiques, et la priorité n’est-elle pas d’intervenir directement?
MC

Patrice Charoulet dit: à

ERIC DROUET=ALAIN MINC

Supprimer l’ENA , Polytechnique, Centrale, HEC, l’agreg, les prépas…Supprimer d’abord les notes de la maternelle au bac.Non à l’inégalité, à l’humiliation, à l’exclusion.
Marre des arrogants et des prétentieux.Tout le monde vaut tout le monde. Eric Drouet = Alain Minc. L’abruti des ronds-points ne doit plus rougir devant le major de l’ENA ou de l’agreg. Une nouvelle ère commence.

et alii dit: à

Hugo
« O débris ! ruines de France,
Que notre amour en vain défend,
Séjours de joie ou de souffrance,
Vieux monuments d’un peuple enfant !
Restes, sur qui le temps s’avance !
De l’Armorique à la Provence,
Vous que l’honneur eut pour abri !
Arceaux tombés, voûtes brisées !
Vestiges des races passées !
Lit sacré d’un fleuve tari !

« Oui, je crois, quand je vous contemple,
Des héros entendre l’adieu ;
Souvent, dans les débris du temple,
Brille comme un rayon du dieu.
Mes pas errants cherchent la trace
De ces fiers guerriers dont l’audace,
Faisait un trône d’un pavois ;
Je demande, oubliant les heures,
Au vieil écho de leurs demeures
Ce qui lui reste de leur voix.

https://fr.wikisource.org/wiki/Odes_et_Ballades/La_Bande_noire

Jazzi dit: à

Aucunes réponses « scientifiques » jusqu’à présent aux simples questions de base que l’on peut se poser à l’occasion de l’incendie de Notre-Dame.
Comment la forêt de chênes quasi millénaires et « ossifiés » de la charpente a-t-elle pu s’embrasser aussi vite ?
Entre le premier signal d’alerte et le second, il s’est passé une demi-heure. Qu’à-t-on fait ? N’y-a-t-il pas un pompier de permanence, comme il est d’usage dans les lieux publics ? Pourquoi ?

On finirait par croire en la seule hypothèse de la colère divine !

et alii dit: à

Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Gargouille

Jazzi dit: à

Quant à la reconstruction, il est urgent de ne rien précipiter…

Moi aussi, Christiane, je suis retourné au chevet de Notre-dame, hier, en fin d’après-midi. Comme toi, j’ai été saisi par l’odeur du brulé. Pas la bonne odeur d’une flambée de bois sec, mais plutôt de cendres froides…
Immense foule de badauds sur les trottoirs alentour, où prédominent les « niakoués » !
Le tourisme de la catastrophe semble être un créneau porteur ?
Débarrassée de sa lourde toiture métallique « bourgeoise » et de sa non moins lourde flèche, Notre-Dame, soulignée à son faîte d’une longue balustrade de pierre évoquant un élégant toit-terrasse à des allures de palais italien.

jazzi dit: à

s’embraser

William Legrand dit: à

Gaga bouguereau a beaucoup de larbins pour un si grand seigneur continuellement bourré à la ramasse

Clopine dit: à

Alors, je voudrais juste dire que les hypothèses d’incrédulité face aux incendies sont à peu près aussi nombreuses que les incendies eux-mêmes. Et l’histoire nous apprend que le feu peut vraiment couver pendant plusieurs heures (au Parlement de Bretagne, par exemple), avant de se déclarer.

Quiconque possède une cheminée a déjà vécu ça : on croit le foyer complètement éteint, on jette un papier dans l’âtre, négligemment, et celui-ci s’embrase plusieurs minutes, voire une heure ou deux après.

Le feu a sa vie propre, qui répond aux lois naturelles mais est si complexe qu’aucune hypothèse ne doit être tirée « d’office ».

La couleur de la fumée, par contre, me paraît plus propice à conjectures raisonnables. Mais encore une fois : si des matériaux « modernes » étaient stockés en vue du chantier et ont pris feu…

De toute façon, l’important est la source « accidentelle », quelle qu’elle soit, qui élimine l’intention, qui serait elle criminelle !

Et la prétention humaine à la domination du hasard se voit là déjouée. Est-ce un mal ?

closer dit: à

« Entre le premier signal d’alerte et le second, il s’est passé une demi-heure. »

J2z, j’ai entendu qu’à la suite de la première alerte quelqu’un avait vérifié et n’avait rien constaté d’anormal…30 minutes plus tard brasier incontrôlable d’un bois que l’on dit difficilement inflammable! Tant que l’on aura pas d’explication à ce phénomène incompréhensible, la suspicion demeurera à bon droit.

closer dit: à

Passou a l’air de s’en foutre de l’incendie de Notre Dame, mais c’est pour mieux préparer un billet aussi érudit qu’émouvant sur le sujet! Pas vrai Passou?

closer dit: à

Très peu à voir avec Notre Dame, Clopine (parlement de Bretagne selon wiki):

« Durant toute la soirée et une partie de la nuit, les fusées tombées sur le toit du Palais couvent sans attirer l’attention. L’alarme à incendie se déclenchera à plusieurs reprises, mais le gardien prend la décision à chaque déclenchement d’annuler l’alerte, pensant qu’elle est trop sensible et qu’elle ne se déclenche qu’à cause du vent, et n’alerte pas les autorités compétentes1. Ce sont les passants qui préviennent les pompiers : deux appels successifs à 0 h 29 et 0 h 30 signalent l’incendie, suivi d’un appel de la police »

Jazzi dit: à

Clopine, cet incendie pose beaucoup de questions.
J’y ai assisté et c’était autre chose qu’un banal feu de cheminée.
Il convient aussi d’étudier toutes les pistes possibles…
Les négligences professionnelles, à tous niveaux, sont à la source des plus grandes tragédies !

christiane dit: à

J’ai pensé la même chose , Jazzi.

Clopine dit: à

Un banal feu de cheminée peut provoquer de terribles destructions, Jazzi, on dit que c’est cela l’origine du grand incendie de Londres, en 1666. Et oui, il y a un rapport avec le Parlement de Bretagne : la durée de la couvaison du feu, qui peut être vraiment très longue.

Janssen J-J dit: à

(Chaix, 18 avril 2019)

1 – Bravo à l’aumônier-pompier de N-D quand même, et merci à Lui !
https://www.20minutes.fr/societe/2499155-20190417-incendie-dame-paris-comment-aumonier-pompiers-paris-sauve-tresors-cathedrale
Cela dit, à sa place…, j’aurions peut-être point songé à sauver les hosties en priorité, crisdecâlisse !… Mais enfin bon, j’y étions point. Et nous a quand même sauvé les épines qui nous aviant déjà coûté un bras sous saint-louis. Sur ce coup-là, j’reconnions qu’il a bin su, cet homme-là, conjuguer sa foi et l’injonction d’son habitus professionnel, comme dirait l’boug. C’est point tous les jours que l’pouvions.
Proposerions qu’on le panthéonise un jour, ce brave monsieur-là, qui ressemblait point à son MC de père !…

2 – @ TTLT, Bien embêté que vous puissiez pas ouvrir les liens, alors que j’ai pris de gros risques pour vous ouvrir des papiers payants, depuis la banque de données des revues mondiales à laquelle j’ai la chance d’accèder gratosse. Reconnais que c’est injusse…
Mais vous êtes bien sûre de vous, là ? Réessayez ! C’était lequel des trois papiers qui vous intéressait hier apprèm ? (Si vous m’répondez, pourrais vous faire un copié-collé de l’intégralité, cas échéant).

3 – [A mon atelier Méfaince avec le soupçon, message aux étudiant.es. Prière de suivre sérieusement sur ce blog, depuis lundi, la progression des arguments relatifs au scepticisme sur l’origine technique et accidentelle de l’incendie, et le mécanisme de sa consolidation progressive. Expliquez comment s’alimentent et se combattent la propagation des fumisteries, fumeroles, fumigènes et fumigations sulfffureuses sur la toile émeri du blog littéraire RDL-victor hugo, en expliquant au passage l’utilité des lapsus calami liés aux échaufffourées sur les échafffaudages des Compagnons d’Antoine, et de la société sous-traitante de la maison-mère BTP le groupe Effage, etc].

4 – Dernières nouvelles. Les Pinault mécènes auraient renoncé à récupérer du pognon de l’Etat, pourvu que Bercy renonce à aller mettre le nez dans leurs optimisations ou fraudes fiscales randomisées. Merci Pinault pour la pureté de ce geste désintéressé ! Aux Pinault, la patrie des Gilets Jaunes reconnaissante. Exercice pratique aux GJ : la sociologie de l’intérêt est-elle intéressée (à quoi ?) ou est-elle intéressante (en soi ?). Prenez tout votre temps, on n’est pu aléna !

Marie Sasseur dit: à

water closed se chauffe avec du bois vert de faible densité , il s’intoxe tout seul, avec sa fumée.
Le stagiaire du LCPP va tout vous dire sur le potentiel calorifique d’un bois très très sec et tres dense.
Celui stagiaire chez Javert, vous dira que les oeuvriers, sont partis , en retard, et n’ont pas fait les deux heures de surveillance de la zone travaux, prevues après cessation de toute activité.

christiane dit: à

@Paul Edel, alias Jacques Pierre Amette, alias Opitz, alias Gisèle, Olga, Lola, secrétaire de…
Mon nom, tout le monde le connaît depuis ce jour de 2008 où je l’ai inscrit sur ce blog. Il figure même sur le blog d’Ed, dans un commentaire !
Je ne savais pas que vous aviez dans vos proches cette très très vieille dame, homonyme d’une grande internaute ! C’est le nom et l’adresse que vous m’aviez donnés pour vous écrire.
Par ailleurs, c’est vous qui m’avez contactée par mail et révélé votre véritable nom, me demandant de ne pas le révéler sur les fils de commentaires, ce que j’ai fait même si déjà vous avez menti à ce sujet. C’est vous qui m’avez inondé de courrier contant vos malheurs (courrier que je vous ai retourné il y a quelques années ! comme votre livre d’aquarelles)
Je viens de balancer à la poubelle vos livres, cartes (les dernières) et même l’aquarelle.
Allez au diable, médiocre personnage.

Clopine dit: à

Le feu dans la cheminée d’un boulanger, pour être plus précise, Jazzi. Nous on en a eu un, de feu de cheminée, à Beaubec. Heureusement détecté à temps, mais comment savoir ? Là, le feu n’était pas assez conséquent, encore, pour empêcher Clopin de monter sur le toit et de l’éteindre. Mais si nous n’avions pas détecté le feu, une heure plus tard (et le feu peut couver pendant des heures…) la charpente, embrasée, aurait empêché Clopin de monter… Bref, l’incendie n’est pas, loin s’en faut, le fait d’une main criminelle qui pose l’allumette enflammée. Savez-vous que dans les silos où les saloperies de « soupe » (maïs traité) sont entassées pour servir d’aliment au bétail (avec la fermentation, je ne vous raconte pas le côté sain de cette alimentation), des feux s’embrasent d’eux-mêmes ?

Une étincelle provenant d’une simple perceuse. Une conjonction hasardeuse température qui s’élève suite à une masse d’objets entreposés plus effet loupe (vous vous souvenez de l’île mystérieuse et des verres de montre collés avec un peu de boue ? Vous sentez la chaleur de votre habitacle de bagnole, quand vous montez dedans après l’avoir laissée poireauter deux heures dans le parking surchauffé du supermarché ?) plus…

Je crois que des « experts » vont passer. Il serait sage d’attendre leurs conclusions, non , avant de sauter de la gargouille à la magouille…

Marie Sasseur dit: à

Le stagiaire di LCPP va aussi vous repreciser le point de fusion du plomb.
Tout à deja ete dit sur l’inflammabilite des poussières, et la couleur de la fumée.

bouguereau dit: à

Il convient aussi d’étudier toutes les pistes possibles…

mais baroz une ribambelle d’espert s’y emploient avec délectation pour justifier dleur honoraire et soi sur que tous les concernés de prés ou de loin on le cul a la muraille..cqui est puant dans ces cas là c’est la foule..la populace bien degueulace d’hinnocnence immanente et même de droit divin qui maugrée parcequ’on en fait pas hassez..qu’on soupçonne pas les bons..qu’on en encage au hasard quelques uns nom de dieu par respect de leur jugement de merde trés hinformé !

Clopine dit: à

Par contre, consternation ! Voici que Christiane veut propager son incendie perso (je crois comprendre qu’il y a du rififi entre Paul Edel et elle, elle en est à son quart d’heure « je m’en vais tout dénoncer à la Kommandantur » qui la fait généralement divaguer tout à son aise), elle le propage, donc, d’un blog à l’autre…

franchement ! Feu doux, s’il vous plaît ! y’a des boîtes mails privées pour ça, si vous êtes persona non grata chez Paul (et ne vous en faites pas, moi ça fait des années que je n’y ai plus foutu les pieds non plus, virée par le tenancier) et la propagation des incendies est aussi criminelle que leur embrasement…

ps : moi perso je ne le connais pas votre véritable nom et… je m’en tape, mais alors…

Chantal dit: à

A ce niveau d’effondrement, ne conjecturons rien, Garcia Marquez vient de rendre le flambeau …

bouguereau dit: à

Heureusement détecté à temps, mais comment savoir ?

y’a un paquet d’année..jinterromp une conversation avec une aide soignante sur un diagnostic difficile sur une opération a coeur houvert pour prende livraison d’une vieille aux hurgences..la ptite vieille était par terre dans un couloir..oubliée..sans ridelle..elle est morte dans la nuit..l’enquête a été horribe..des super merdeux..officieusement la conclusion de l’affaire c’était le manque de personnel..mettons..on a évidemment hempéché de rende officielle de telle conclusion..le nom d’un stagiaire a été nommé sur les conclusions pour les assurances..je l’ai revu 10 ans aprés dans un bar..j’échange avec lui sur le sujet..il n’en avait -jamais- rien su..php où es tu?

Clopine dit: à

Renato, esthétique, je ne sais pas, mais témoignage, oui. Quand on se balade (enfin, non, tenez. Quand je me balade est plus juste) sur le forum à Rome, objet de la photo mise en ligne pas vrai ? Je ne pense pas à la destruction, mais je suis émue par la tentative d’évocation de ce qui s’y passait.

La flèche de Viollet-le-Duc s’est effondrée. On pourrait divaguer là autour. Dire que c’est l’église elle-même qui s’est ébrouée pour se débarrasser de cette écharde qui lui était plantée en plein dos. Que c’est le vrai 12è siècle qui en a eu marre des excroissances du 19è…

christiane dit: à

@Clopine dit: 18 avril 2019 à 12 h 04 min
Vous connaissez et mon nom et mon ancienne adresse puisque vous aviez participé à « jeu » lancé par Jp.Amette. (Une série de photos romaines avaient circulé, à son initiative, entre Jean-Ollivier, vous et moi pour atterrir dans la boite aux lettres de sapience malivole. De plus vous avez eu par l’intervention de Rose l’occasion de me joindre sur ancienne adresse IP. C’était un jour lointain où elle tentait un apaisement. Mais c’était compter sans votre haine viscérale qui a commencé dès que je suis apparue sur ce blog. Que n’avez-vous fait pour m’en exxclure … Ah ces petits mails pervers envoyés sous de multiples pseudos pour inciter les internautes à m’exclure de leur fil de commentaires. PMB, DB, MàC et son amie m’ont conter tout cela… Alors votre soi-disant plainte de sainte offensée au rappel de deux commentaires par vous falsifiés, c’est du pipi de chat à côté de vos fourberies.
Non, je ne révèle rien. Il y aurait tant à dire. Jazzi le sait bien… Je mets les choses au point puisque je ne peux plus le faire sur le blog de l’intéressé où je ne pouvais d’ailleurs commenter qu’avec la lettre C, mon prénom étant refusé !
Comme je regrette d’avoir répondu à ce mail et d’avoir rencontré sur sa demande cet homme méprisable.
A vous de jouer. Il est tout à vous !

christiane dit: à

conté – exclure

christiane dit: à

Ah j’oubliais, Clopine. C’est pour vous : « franchement ! Feu doux, s’il vous plaît ! y’a des boîtes mails privées pour ça » ? Très drôle venant de vous !!!

Janssen J-J dit: à

@12.02 caisse qui lui prend à l’jean-marcel ? Encore capab’ d’indignation, c’t’homme là ? de faire aut’chose que du commentarium des internautres ?
Impressionnant !… Du feu qui dessoulerait les plus endurcis, qu’aurait des effets pervers insouçonnés ?
Ben ça, alhors !

Chaloux dit: à

La marquise des pommes, c’est vraiment ineptie sur ineptie.

Jazzi dit: à

La RDL s’enflamme !
Y-a-t-il un pompier de service dans la place ?

Ed dit: à

JJJ
Oubliez. Ce n’est pas bien grave.

Rose
Ravie que vous ayez acheté Boulgakov après avoir lu mon article. Ca fait tout de même la deuxième personne qui achète un livre suite à l’une de mes chroniques. Évidemment, il m’en faut peu pour me réjouir. C’est l’avantage !!

et alii dit: à

j’ai pensé à Virilio
L’expérience de la vraie guerre déclarée sur un champ de bataille est remplacée par les accidents telluriques, épidémiologiques, les pollutions, pénuries, incendies, sécheresses, déluges, comme on vient de le voir en Australie, victime d’un énorme phénomène de submersion. Dans l’imaginaire collectif, la crainte écologique est en train de remplacer celle de la grande guerre : nous sommes passés de l’événement historique –destructeur ou civilisateur- à l’accident « post » ou « trans » historique, conséquence fatale du progrès et qui n’est décidé par personne. On assiste donc à un changement profond dans notre rapport au désastre.

Claudio Bahia dit: à

@ on croit le foyer complètement éteint, on jette un papier dans l’âtre, négligemment,
qui « on »? les ouvriers spécialisés en restaurations d’art gothique travaillant dans une toiture de bois ?
au moment de quitter les lieux ??

Janssen J-J dit: à

(Chaix du 18 avril 2019, suite…)

5 – @ Paul Edel, alias Jacques Pierre Amette, alias Opitz, alias Gisèle, Olga, Lola, secrétaire de…

Ben ça alhors ! et moi qui croyais m’adresser à des personnes différentes, j’ai l’air fin. Bon, je suis heureux d’au moins constater que tout le monde a été viré du blog d’icelui peu ou proutt, tôtoutard. Toujours réconfortant et pas bien grave. Capricio goncourtoso, c’est son droit de virer qui il veut, l’est chez lui, l’a déjà dit… Le gênant…, c’est quand i radine chez Passoul pour pas salir son chez lui.

6 – retour sur l’héroïsme ce monsieur Jean-Marc fournirer, l’aumônier S-P qui, après s’être singé sous le déluge du feu, conjure le Sauveur d’épargner son pape, un brin mou du g’nou sur cette affaire-là : « Je peux y voir aussi l’action du Christ, qui est intervenu pour dire que la plaisanterie suffisait et qu’il fallait préserver les deux tours ».
La foi du charbonnier, quand même !… Et les coupes-circuits quand même, l’a du bon parfois… en attendant les fumées blanches du St siège, ffffallait ffffaire fffissa avec la noire, bien ffffuligineuse ! Oufffffl.

D. dit: à

À ma connaissance Julien Clerc n’est pas compositeur.
Gainsbourg est très, mais alors très au-dessus de Goldman en qualité de composition.
Je ne comprend même pas qu’on puisse les comparer, ce n’est pas la même cour. Du tout. Il y a une élégance, une finesse chez Gainsbourg, dont Goldman à toujours été incapable bien qu’il soit un type très sympathique, c’est un compositeur de seconde zone qui a fait des choses plutôt « faciles » et non géniales comme Gainsbourg.

Jazzi dit: à

Quand la flèche s’est écroulée, on a entendu comme une explosion, mais c’était peut-être le bruit du choc sur les dalles, presque 100 mètres plus bas. Puis aussitôt, comme s’il y avait eu un appel d’air, on a vu surgir une sorte de gros champignon nucléaire irisé des couleurs de soufre : le pet du Diable, probablement ?

Chaloux dit: à

D. dit: 18 avril 2019 à 14 h 01 min

Evidemment.

Janssen J-J dit: à

7 – @13.37, pour mes étudiants, C.B., quand vous stigmatisez le « on », que doit-on penser de vous ? Vous dénoncez ceux qui n’osent pas dire le fond de leur pensée comme des lâches insinuateurs, alors que vous partagez vous-mêmes leurs convictions ? Ou bien, que vous méprisez leurs insinuations, à les laisser ainsi couver sous la cendre, tel du ventre encore fécond, d’où a surgi la bête immonde..
Merci de nous dire, if possible, c’est important de pouvoir vous situer sur le spectre.

8 – @13.20, Invoquer feu Virilio pour dire que notre rapport aux catastrophes non causales et non causées a changé, l’est bien… Dire si vous pensez (croyez) que l’intention criminelle n’y est pas, l’serait mieux… Avions besoin de binarisme internautique, à l’heure de la désinformation généralisée… Ou alors d’une tierce position : « j’en sais rin, mais c’est pas pour ça que je doive me la fermer ».

C’est l’droit, c’jeu, que l’dirait j-mamarboug…, not’ grand démocrat’ achalandé.

Janssen J-J dit: à

7 – @13.37, pour mes étudiants, C.B., quand vous stigmatisez le « on », que doit-on penser de vous ? Vous dénoncez ceux qui n’osent pas dire le fond de leur pensée comme des lâches insinuateurs, alors que vous partagez vous-mêmes leurs convictions ? Ou bien, que vous méprisez leurs insinuations, à les laisser ainsi couver sous la cendre, tel du ventre encore fécond, d’où a surgi la bête immonde..
Merci de nous dire, if possible, c’est important de pouvoir vous situer sur le spectre.

8 – @13.20, Invoquer feu Virilio pour dire que notre rapport aux catastrophes non causales et non causées a changé, l’est bien… Dire si vous pensez (croyez) que l’intention criminelle n’y est pas, l’serait mieux… Avions besoin de binarisme internautique, à l’heure de la désinformation généralisée… Ou alors d’une tierce position : « j’en sais rin, mais c’est pas pour ça que je doive me la fermer ».

C’est l’droit, c’jeu, que l’dirait j-mamarboug…, not’ grand démocrat’ achalandé.

Jazzi dit: à

Vous numérotez vos commentaires, JJJ, en vue d’une publication de vos oeuvres complètes ?

D. dit: à

Non Jazzi, le faîte est la ligne de rencontre des deux versant de la toiture, pas sa base !

Janssen J-J dit: à

Sur le blog de notre amie Nicole Volle :
http://enfinlivre.blog.lemonde.fr/2019/04/17/notre-dame-de-paris-en-flammes/
Toujours demandé la signification exacte de l’adjectif qualificatif polysémique trouvé dans ce sous-titre : « le blog d’une grande lectrice ». Zopuh, je passe à l’acte, pour n’en être plus tourmenté. Adviennent les injures que pourront. J’espère pas.

(NB : le robot HAL de passoul déconne de plus en plus… voilàtipas qu’il bégaie ast’heure… Le début d’la mort aux rats, moreira ?)

Jazzi dit: à

Mais quand il n’y a plus de versants, comment dire, D. ?

Ed dit: à

« grande lectrice » = personne qui lit beaucoup.

Ca me semblait évident…

Et « tomtom » est une référence à une célèbre marque, le but étant de naviguer sur les eaux infinies et parfois troubles de la littérature. La lecture est un voyage et tomtomlatomate est votre guide 😀

Jazzi dit: à

faîte , nom masculin
Sens 1
Architecture
Partie la plus haute d’un bâtiment. [orthographe simplifiée : faite]
Synonymes : toit, comble, faîtage
Traduction anglais : ridge
Sens 2
Littéraire
Sommet.
Synonymes : cime, sommet
Traduction anglais : top, pinnacle
sommet

D dit: à

Monsieur Court à raison, cette histoire de concours ne tient pas debout. On sait très bien ce qu’il y a à reconstruire : la flèche de Violet- le-Duc, la voûte écroulée, la charpente et la couverture. En en profitant pour ajouter un peu de technique pour gagner en sécurité.
Aucun besoin d’un concours pour ça. Une simple mise en concurrence pour des maîtres d’oeuvres à compétence MH. Point barre.

renato dit: à

La faîte est aussi la partie la plus élevée de quelque chose : le faîte des montagnes.

Janssen J-J dit: à

14.18, jzmn, oui un peu, non pas vraiment…, disons que c’est pour une accession plus facile de mes étudiants à ma mémoire du chaixtime. Pour les étudier, ils copient-collent les réactions des erdéliens en phase en les référant aux numéros d’apparition du journal de JJJ, couplés aux horaires du jour. La méthode reste assez artisanale, mais elle a été votée ainsi, et nous fait quand même gagner pas mal de temps à tous. Parfois, certain.es ont le droit de répondre à ma place à mon ordi de bureau fixe.
J’espère que tout cela ne vous tracasse pas trop, jzmm. Merci.

D. dit: à

Et un résultat en 10 à 15 ans, c’est le délai qu’annoncent tous les spécialistes sensés. Il faut vraiment virer Macron. Ce type dit et fait ou fait faire n’importe quoi.

Ed dit: à

Je suis d’accord avec closer. Passou ne s’exprime pas sur ND car il concocte un beau billet érudit sur la tragédie. Le problème, c’est que tous les commentaires sur ledit billet sont ici même, et que nous n’aurions plus rien à dire…Nous serions alors forcés de parler de tout autre chose que de l’article. Une première !

Ed dit: à

« Il faut vraiment virer Macron »

Ce n’est pas un salarié dans une entreprise dirigée par une poignée de fachos.

Janssen J-J dit: à

10 – @14.26, Oufl, j’avions craint un moment que le terme « grande » aurait pu signifier : « profonde, avisée »…, etc. Ce qui est certes souvent le cas, mais enfin, pas toujours, hein 🙂

D. dit: à

C’est quelqu’un « élu democratiquement » avec à la base 25 pour cent de gens pour.
Un vote de dépit.
Les lois appliquées et leur esprit bien mal en point. Ça n’a pas l’air de vous déranger, Ed ?

D. dit: à

Ed, vous insinuez que Passou est toujours à la traîne ? C’est ça ?

Jazzi dit: à

« J’espère que tout cela ne vous tracasse pas trop, jzmm. Merci. »

Nullement, JJJ, mais il faudrait songer à nous verser nos droits d’auteur ?

Ed dit: à

« Ça n’a pas l’air de vous déranger, Ed ? »

Ah pas du tout. Je m’en tamponne le coquillard de ouf. Je laisse les gens voter à ma place ; raison de plus pour que je respecte leur choix.

Ed dit: à

« Passou est toujours à la traîne »

Ca ne risque pas. J’ai toujours trois livres de retard dans mes chroniques et j’ai rédigé en mars un compte-rendu portant sur un voyage effectué en décembre ! Je déteste les articles écrit sur le vif, à la va-vite (comme ceux Morganne dans mon roman) et prêche la lenteur et le recul.

Janssen J-J dit: à

11 – @ D – la flèche de Violet- le-Duc, la voûte écroulée,

Quant à faire…, vaudrait mieux s’échafauder sur Viollet-le-Duc et la voûte éboulée (pour respecter MC-PR). Merci. Quel menu préparez-vous à l’aube de ce Vendredi Saint ????

12 – C’est que je tremble, pour ma part, de faire une gafffffe ce jour-là comme mon ami Bouvard, jadis…

)

renato dit: à

« Un vote de dépit. »

Que cela vous plaise ou pas, la présidentielle française est une élection à deux tours — avec tous ce qui va avec.

gisèle dit: à

JANSSEN JJ 13h54 . Je découvre votre post. Votre flair est en défaut, très mauvais limier, Monsieur Janssen.JJ
Je suis sur ce blog: Gisèle; je suis sur « près… loin » Olga. Je suis une femme et non un homme, comme qq’un l’avait prétendu sur ce blog RdL. J’ai été, fin 2013, Lola, sur les 2 blogs, pour très peu de temps car: les accusations portées contre moi,par Clopine, le 24dec au début de l’après-midi, m’ont incitée à me retirer un certains temps et à changer de pseudonyme. Clopine m’accusait, moi, Lola, d’avoir inondé son mari Clopin, de coups de téléphone, de lui avoir téléphoné à elle-même sur son lieu de travail Etc…Bla Bla… et enfin d’avoir des rapports sentimentaux avec…Paul Edel, mail il allait bientôt me quitte!,elle le savait ! Je lui avais demandé de démentir ces insinuations fausses, ce qu’elle n’a jamais fait. Je peux reproduire, ici, les posts de Clopine ainsi que ma réponse. Ils sont encore entre les mains d’un avocat.
Janssen JJ vous voudrez bien poster ici, sur ce blog votre réponse: qui vous a communiqué ces renseignements faux, que vous vous croyez autorisé à rapporter ?
Je ne connais pas PEdel, je ne l’ai jamais rencontré,je n’ai aucune sorte de relation particulière avec lui.
Pour finir,JJJ afin que vs soyez éclairé,sachez que Christiane avait posté sur Amayerling un long post de 60 lignes ,véritable logorrhée  » olga, faussaire, menteuse,qui n’existe pas etc.. » Je tiens à votre disposition ce vrai chef d’oeuvre; il est chez un avocat. Je ne sais qui a posté sur ce blog RdL l’information que Gisèle était un homme… Et DHH de le croire aussitôt … Quant à Bérénice  » remonte ton slip et ta culotte… gros con  » (ça se passe de commentaires.)
Pour M Court-petit rappel- pensée mauvaise, j’étais une usurpatrice….rien que ça ! et puis, (je) n’ai pas inventé la poudre ! ça, c’est vrai, Monsieur Court.
Contrairement à ce que l’on croit, les pseudos ne mettent pas à l’abri de la justice.
Pour mon compte, je ne poste à peu près rien, 1 post tous les 2.000; j’ai d’ailleurs expliqué mon changement de pseudo; je ne fais pas partie de la « confrérie des Erdéliens », je ne suis pas lue, tant pis ! les billets de P A. m’intéressent. Le commentarium avec « ses grandes plumes, ses luttes intestines etc.. » » pas du tout ma tasse de thé. Mais je ne les empêche en rien de s’exprimer. Il y a plein de gens que ça intéresse,et c’est tant mieux.
Alors, Janssen JJ, Gigi la visqueuse ? vite, postez ,ici, d’où vous tenez ces infos et comment vous les avez vérifiées avant de les poster ? Je vous attends.

Janssen J-J dit: à

suite du 12 (14.56)…, illustration :
(Folio-Gallimard, p. 328) « Le vendredi-saint des autres années, ils mangeaient ce que Germaine leur servait. Mais Bouvard cette fois, s’était commandé un beefsteak. Il s’assit, coupa la viande ; -et Marcel le regardait scandalisé, tandis que Pécuchet dépiautait gravement sa tranche de morue. Bouvard restait la fourchette d’une main, le couteau de l’autre. Enfin se décidant, il monta une bouchée à ses lèvres. Tout à coup ses mains tremblèrent, sa grosse mine pâlit, sa tête se renversait. – « Tu te trouves mal ? » – « Non !… Mais… », et il fit un aveu. Par suite de son éducation (c’était plus fort que lui) il ne pouvait manger du gras ce jour-là, dans la crainte de mourir. Pécuchet, sans abuser de sa victoire, en profita pour vivre à sa guise. Un soir, il rentra la figure empreinte d’une joie sérieuse, et lâchant le mot, dit qu’il venait de se confesser. Alors ils discutèrent l’importance de la confession ».

13 – Que nenni, jzmn, icite tout est gratosse pour nous autres…, ya’k passoul qui tire du bénéf de not’job. Lui, l’peaufine son nouveau prochain post : « quelle symbolique des flammes dans le roman post contemporain ?… de houellebecq à céline, en passant par hugo »… sur une idée développée dans le nouveau cours de P. Boucheron au CF.

Ed dit: à

Renato,

Je pense que dede, comme tous les extrémistes, rêve d’une proportionnelle, le scrutin le plus démocratique qui soit.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 18 avril 2019 à 13 h 54 min
Bonjour JJJ,
toujours heureuse de vous lire. Laissons certain s’emberlificoter dans ses délires. Ça ne vaut pas une réponse.
Soleil à vous.
Pour ma part, ai retrouvé la légèreté de cette belle journée de printemps grâce au retour d’un ami cher.

Janssen J-J dit: à

13 – aux étudiants (à propos de 15.00)…, Ne croyez-vous pas qu’on puisse conclure que Gisèle n’est pas Edel, contrairement aux allégations raportées par notre amie Ch. Car à lévidence, les 2 pseudos ne riment pas : Gisèle, Edel. Non, c pas possib’.

13′ – Mais, si je puis me permettre un aparté : elles sont aussi branques l’une que l’autre.

13 » – Arrêtez de vous ébouler de rire, et remettez-vous un brin ! C’est pas bien de rire du malheur des gens. La démence sénile précoce attend tout le monde aux ehpalds, à l’issue de son bon gré.

gisèle dit: à

A Pierre Assouline. Vous voudrez bien avoir l’obligeance de ne pas effacer le post de Jannsen JJ, à 13h54, ni ma réponse à 15h. Je vous en remercie.
Je ne poste à peu près rien, sur la RdL, que des broutilles; seuls m’intéressent les billets, et il est tout-à-fait loisible d’en parler, ailleurs.
Je n’interviens jamais dans les disputes entre « Erdéliens historiques ». J’en ai ma claque des propos, des insinuations fausses, proclamées à mon encontre, par les uns ,par les autres. Je n’attends aucune excuse des protagonistes, mais des explication claires et nettes. J’attends celle de Clopine depuis …4 ans.
Avec mon mépris absolu pour ceux qui se croient autorisés à colporter n’importe quelle idiotie; avec mes remerciements pour la plupart de vos billets. Gisèle qui fut autrefois et pour peu de temps Lola, l’un de mes prénoms.

D. dit: à

Si celui qui ne veut pas se soumettre au projet fédératif mondialiste socialement et rétrograde est un extrémiste, je me réjouis de l’être !

Janssen J-J dit: à

14 – @15.11 Désolé, Ch., vous savez que j’ai toujours eu un faible pour vous, mais quand vous vous mettez à délirer sur Edel ou autres, alors là, vous m’foutez carrément les j’tons.
Bon, je retire ce que j’ai mis à l’instant, en épinglant Gisèle, sortie de son réclusoir par on ne sait quelle fenestrelle.
Mais admettez que parfois, Ch., vous y allez fort, comme soupe au lait, vous m’battez les records. Mais c pas grav’. Je d’mande aux étudiants de pas tenir compte de 13 ».
Beau soleil. Restons zen… et puis, vous le savez bien : « lorsqu’une séparation est faite entre la liberté et la justice, ni l’une ni l’autre ne sont en sécurité ».

D. dit: à

renato dit: 18 avril 2019 à 15 h 00 min

« Un vote de dépit. »

Que cela vous plaise ou pas, la présidentielle française est une élection à deux tours — avec tous ce qui va avec.


C’est un système suffisamment vicieux pour mériter réforme.

William Legrand dit: à

Faut vraiment n’avoir rien dans le cigarillo pour croire (ou faire croire fielleusement) que P.E. est Gisèle, triste misère !

D. dit: à

Ed, le vote est un acte citoyen et responsable et le fait que vous le négligiez me deplait.
Cependant, la voix des français qui ont, comme vous, délibérément et durablement choisi l’exil, ne devrait pas compter autant que celle de ceux résidant sur territoire.
On pourrait appliquer un coefficient l’ignorant proportionnel au nombre d’années d’abandon du pays.

D. dit: à

un coeff minorant

Ed dit: à

Mais vicieux de quoi dede ? Ce que vous êtes casse-bonbons. Makroud est arrivé en-tête du 1er tour également.

Ed dit: à

@15:40
Arrêtez avec vos histoires d’exil. Beaucoup de Francais de letranger n’y sont que pour quelques années. Un exil est une souffrance, un arrachement. Les Francais de l’étranger kiffent juste une vie meilleure. Vous ne savez pas de quoi vous parlez et jugez la vie des autres. C’est médiocre, mais peu importe.

Ne revanche, je vous rejoins sur les vote des Francais qui n’habitent plus en France depuis des années. Ce sont des bananes avec le c.ul entre deux chaises, incapables de passer plus de 6 semaines sans retourner dans les jupons de maman et France et tout aussi incapables de retourner y vivre. Je n’appartiens pas à cette catégorie de gens assez agaçants, si ce n’est méprisables.

Janssen J-J dit: à

15 – @ 15.27, « Vous voudrez bien avoir l’obligeance de ne pas effacer le post de Jannsen JJ, à 13h54, ni ma réponse à 15h ».

Il n’efface jamais rien, Gisèle, encore heureux, quoiqu’il soit posté là, tous les jours à guetter votre prose !
Je détesterais être censuré en nos aimables échanges, pour ma part, y compris par son facétieux robot désalgorithmisé. Et que votre passionnnate contribution à la science le soit itou. Cela serait une immense perte pour nos étudiants et ceux de serge Tisseron (le spécialiste bien connu des ravages provoqués chez certains sujets fragiles par la fréquentation trop assidue des réseaux sociaux littéraires).

Lavande dit: à

Les échanges par commentaires de blog interposés ne sont pas faciles et il arrive souvent que l’on sorte une phrase de son contexte, ce qui évidemment change tout. J’ai ironisé sur le fait que Rose s’imaginait que Gisèle était un homme, ce qui me paraissait idiot : or DHH n’a pris que le fragment « Gisèle est un homme » et a embrayé dessus.

Il n’y a pas que Notre-Dame qui brûle : la RDL aussi. Certes c’est moins grave et la reconstruction moins coûteuse.
Mais entre Chaloux qui est passé de « mon chou » par ci « mon chou » par là, à « Cretina de Hambourg », « peau de hareng » et « petite merdeuse d’extrême droite » pour qualifier Ed, Christiane qui est en désamour complet avec Paul Edel, et Gisèle/Lola/Olga accusée de draguer Clopin ET paul Edel, alors là, rien ne va plus !
Pour ne pas arranger les choses, le sabir illisible de JJJ et de Bouguereau ne va pas en s’améliorant !
Tout cela n’est pas très réjouissant ! Pauvre Passou, qu’est-ce qu’il a donc fait au bon dieu pour mériter ça ?

renato dit: à

Ne pas spéculer sur les identités serait plus simple, et surtout plus sain.

Ed dit: à

Pauvre Passou oui. Victime de son succès (au passage, voici une expression dont je n’ai pas encore trouvé d’équivalent en DE ni en EN). On espère qu’il ne lit pas les commentaires, dont 95% ne portent pas sur les articles qu’il se casse le c.ul à rédiger.

Ed dit: à

« Sabir » hop ! Dans mon cahier de vocabulaire. Merci, vraiment. Entre Lavande et Maitre Court, je m’enrichis, sans ironie.

Alexia Neuhoff dit: à

Mieux que les maux/mots croisés d’ici, je viens d’achever la grille du dernier Obs (Scipion). « Que d’embrouilles ! » – 3 lettres. « Non seulement un nazi mais un suppôt de la réaction » – 13 lettres.
* Fil pas plus que Phil ou dearphilououo ne fonctionnent ni pour l’une, ni pour l’autre des définitions.

Clopine dit: à

Gisèle, ma mémoire est mauvaise et j’embrouille souvent tout. Je crois même vous confondre souvent avec quelques autres, hélas ! M’enfin si vous pouviez me rappeler à quel propos vous attendez mes explications franches et claires ? Quand vous ai-je blessé, et à quel propos ? Là, je ne vois pas… Si c’est un épisode trop pénible pour vous à rappeler « devant les autres », voici mon mail : clopinetrouillefou@gmail.com. Parce que là, franchement ???

Clopine dit: à

Je veux bien copie des messages en question, Gisèle. Si je vous comprends bien, je vous aurai accusé de draguer mon compagnon et de m’importuner sur mon lieu de travail ? Franchement, je veux bien les copies des fils en question. Parce que, tout de même, il me semble que si j’accusais quelqu’un de ça, je m’en souviendrai, nom de zeus ??? Et je peux vous garantir que jamais Clopin n’a reçu le moindre coup de fil de vous ??? C’est quoi cette embrouille ?

et alii dit: à

Dans un paysage de musique

dans une langue uniquement de lumière

dans une gloire

que s’est allumé le sang

avec les paroles de la nostalgie,
brasier d’énigmes
Nelly sachs

et alii dit: à

accusé don vous dit Clopine que c’est une femme;remettez-vous,remettez vous

Chaloux dit: à

« Sabir », ne pas connaître ce mot à plus de 35 ans me semble tout de même extraordinaire. Que de têtes vides.

Chaloux dit: à

Clopine ne se souvient jamais de ce qui la dérange. Dans cinq ans, elle niera l’exhibition de ses pommes à Illiers-Combray. S’en souviendra pus du tout, mais alors pus! du! tout!…

(Hurkhurlhurk!)

Alexia Neuhoff dit: à

Il est heureux, à notre époque de dématérialisation, de voir que le Français est encore attaché au papier timbré (lui aussi).

gisèle dit: à

Lavande, ne vous sentez pas responsable. Tout cela n’est qu’une averse de printemps ou plutôt un petit feu qui s’étouffait et a eu brusquement des bouffées délirantes.Vous n’êtes pas concernée. Bonne couture, je vous envie.

Janssen J-J dit: à

15 – @16.21, mon sabir n’est pas pour vous, Lavande, oubliez-moi. J’expérimente pour une communauté de lecteurs.trices extérieur.es à la RDL. Ne l’avez-vous pas encore compris ?

16 – Je n’ai jamais pensé que Passoul écrivait pour susciter des commentaires avisés de 1000 internautes sur ses posts (la charte a déjà dit que les 50 permiers suffisaient largement, en général, et qu’après, les erdéliens pouvaient s’égayer au cinéma, se forniquer ou s’injurier à loisir, que lui, il était passé à autre chose). C’est donc votre fantasme, Ed. « Il ne se crève pas le c. », comme vous le dites si élégamment, à la manière de notre nouvelle jurée du Goncourt. Mais c’est peut-êre à votre implication à votre propre blog à laquelle vous faisiez allusion, besogneuse, ce qui est bien naturel. Lui, Passoul, il a par ailleurs 1000 autres gratifications. C’est un homme heureux et tout à fait comblé, comme éric orsenna, dont beaucoup jalousent ou envient secrètement la palette des talents. Et qui a la générosité (ou la grandeur d’un Le Nôtre) de très rarement intervenir dans cette cour de récréation un brin tapageuse.
Bon, mais on l’a dit cent fois. Quoi de nouveau sous le soleil allemand ?

17 – Je copie-colle, comme le fait si souvent etalii, un texte de rencensions… Il est tiré d’une revue difficile d’accès hors de Paris. Nous parle de « l’après #MeeToo ». Peut-être saura-t-il trouver un nouveau lectorat sur la rdl. Je l’espère.

______________
« #MeToo et après », par Claude Habib dans Commentaire 2019/1 (Numéro 165), p. 187-193.

(Résumé) Le genre ne doit plus être compris comme un fait biologique, mais comme un acte de liberté. C’est ce que soutenait Judith Butler, ne reconnaissant plus aucun genre mais seulement des performances de genre, éphémères, spontanées, n’obéissant qu’au désir du sujet dans l’instant. C’est dans le contexte de la déconstruction du genre que le féminisme du xxie siècle doit se reformuler, et la tâche est ardue, car, si le genre n’existe pas, on voit mal comment penser la domination de genre. La seule voie praticable est celle qu’empruntent aujourd’hui les tenants de l’antiracisme, soutenant simultanément que le racisme est prévalent mais que les races n’existent pas. De la même façon, seuls les sexistes persistent à croire à la différence des sexes. Nous avons choisi de présenter six livres écrits ou traduits, parmi tant d’autres, dans le sillage de MeToo. Ils ne s’inscrivent pas dans cette reformulation contemporaine du féminisme – ni pour en partir, ni pour la contrer. Qu’ils soient féministes ou qu’ils ne le soient pas, aucun ne s’aventure dans ces terres nouvelles. (C. H.)

(Ouvrages recensés) Eugénie Bastié :
Le Porc émissaire. (Cerf, 2018, 176 pages.). Mary Beard : Les Femmes et le Pouvoir. Un manifeste. (Traduit de l’anglais, Perrin, 2018, 160 pages.).
Manon Garcia : On ne naît pas soumise, on le devient. (Climats, 2018, 272 pages.). Christopher Lasch : Les Femmes et la vie ordinaire. (Traduit de l’anglais, rééd. Flammarion, Champs, 2018, 252 pages.).
Harvey C. Mansfield : Virilité. (2006, traduit de l’anglais, Cerf, 2018, 453 pages.). Laetitia Strauch-Bonart : Les hommes sont-ils obsolètes ? (Fayard, 2018, 220 pages.)

Choisir son genre

En 2017, Jordan Peterson, professeur de psychologie à l’université de Toronto, devenait mondialement célèbre par son refus résolu et argumenté d’une nouvelle disposition législative contre les discours de haine, l’article C-16. Dans l’interprétation maximaliste en vigueur à Toronto, cet article fait injonction aux enseignants canadiens d’utiliser, selon les desiderata exprimés par leurs étudiants, une série de pronoms d’invention récente dans la langue anglaise, afin de laisser ces derniers non seulement libres de déterminer leur genre mais certains de voir ce choix respecté. L’argumentation de Peterson est double : d’une part, il voit un acte de tyrannie dans le fait d’imposer par la loi la manière dont les gens s’adressent les uns aux autres. Avec l’appui du gouvernement de Justin Trudeau, la political correctness aurait franchi une borne nouvelle : la liberté d’expression se verrait bafouée comme jamais auparavant. L’autre volet de son opposition vise la déconstruction des genres, à l’œuvre dans le monde occidental, depuis que Judith Butler a théorisé le Trouble dans le genre [1][1]Judith Butler, Trouble dans le genre. Le féminisme et la… – à moins qu’elle ne l’y ait jeté. C’est donc aussi sur le fond que Peterson s’en prend à l’article de loi : la liberté de choisir son genre n’existe pas : « L’identité n’est pas et ne sera jamais quelque chose que les gens peuvent déterminer eux-mêmes, parce que votre identité correspond à ce que vous exprimez selon un ensemble de règles que la plupart des gens apprennent… » L’identité est une transaction entre moi et les autres, et nul ne peut être absolument indépendant du regard d’autrui. Ainsi, c’est une absurdité de prétendre être désigné par un pronom qui ne correspond pas à son apparence physique, ce que les activistes queer réclament pourtant, leur intention n’étant pas de simplifier la vie de leurs enseignants ni la leur. Leur intention, en effet, est de déconstruire la « binarité », c’est-à-dire la croyance qu’il y a deux sexes, une croyance universellement répandue, appuyée sur le sens commun, le témoignage de la vue, la littérature des siècles passés, mais aussi sur la biologie et les sciences médicales.
On pourrait croire qu’avec de tels opposants, le combat des militants queer soit une cause perdue. Pourtant, par petites touches, au fil des décisions de justice, par des changements de loi ou par la modification des règles de l’état civil, la cause queer ne cesse de gagner du terrain dans les pays occidentaux, appuyée qu’elle est par de puissants soutiens : les milieux de la mode et du spectacle, jamais en retard d’une folie, ainsi que les médias – auxquels le caractère spectaculaire des changements de sexe de tel ou tel personnage en vue procurent d’appréciables rebonds d’audience. La complaisance présente un double intérêt médiatique : d’une part elle prouve une bienveillance qui ne coûte guère ; d’autre part, et c’est sans doute le plus important, elle remplit les canaux de l’information. Pour la presse et les télévisions, les récits de transition, les interviews et les photos avant-après ont l’inestimable avantage de meubler.
3Tranquilles devant leur écran, les familles contemporaines commentent – suave mari magno – les aventures hormonales des transgenres, un peu comme les femmes bavardent sur les liftings à répétition des actrices vieillissantes, sans intention d’y recourir. Dans l’un et l’autre cas, la chirurgie rend possible une contre-nature qui fait à la fois horreur et envie, parce qu’elle agite la promesse d’une vie renouvelée, mais pour un coût pharamineux en termes de souffrances et d’argent. La jeunesse de Jane Fonda, à 80 ans, ou la tardive féminité de Caitlyn Jenner sont des variations sur le thème de la petite sirène : des métamorphoses coûteuses, et dont on soupçonne le caractère cruel. Toutefois, la consommation passive, et dans le fond indifférente, de ces tribulations n’explique pas à elle seule l’emportement vers l’indistinction de sexe qui se produit depuis déjà deux décennies en Occident, à la perplexité du reste du monde.

Compassion et liberté
Deux mobiles fort différents, et même contradictoires, sont inlassablement sollicités par les militants de la cause transgenre : le premier est la compassion, et le second la liberté. Il est impossible de refuser sa compassion aux êtres qui ne s’inscrivent pas, ou mal, dans la division sexuée. La nature ne fait pas « bien » les choses, preuve en est l’existence des intersexes, ces individus que la société, telle qu’elle est organisée, voue à l’incompréhension, à la honte et au malheur. Les intersexes sont censés faire la preuve que la binarité est une construction sociale et non un fait de nature. Desserrer l’étau, en admettant l’existence d’un troisième genre, permettrait de leur rendre la dignité sociale qui leur est déniée. Aussi les intersexes, dans leur incontestable réalité, sont-ils le point d’appui à partir duquel exercer un effet de levier. Il devient possible, à partir de leur cas, d’ébranler l’édifice machiste et patriarcal, pour faire reconnaître une variété de souffrances qui, pour n’être pas physiologiquement objectives, comme celles des intersexes, peuvent néanmoins gâcher des vies : c’est la situation des transgenres, protestant éloquemment contre leur sort : le mauvais sort d’un homme confiné dans un corps de femme ou l’inverse, à la manière dont Merlin fut enfermé dans un arbre par le sortilège de la fée Viviane. Alors que l’existence des intersexes brouille la coupure entre les deux sexes en introduisant une sorte de continuité de l’un à l’autre, les transgenres au contraire la réinstaurent, mais en la dé-naturant, au sens propre. Le genre ne doit plus être compris comme un fait biologique, mais comme un acte de liberté. C’est ce que soutenait Judith Butler, ne reconnaissant plus aucun genre mais seulement des performances de genre, éphémères, spontanées, n’obéissant qu’au désir du sujet dans l’instant. L’attaque est donc double et partiellement contradictoire : d’une part, la division sexuelle n’existe pas, d’autre part elle existe, et même elle est magnifiée, mais au gré de l’individu, selon l’arbitraire de son désir.
Comme Michel Onfray l’a récemment souligné, on ne se débarrasse pas de la nature d’un trait de plume : les transsexuels, écrit-il, sont plus dépendants des hormones que des théories de Judith Butler. Que la transition ne puisse avoir lieu sans l’aide de la médecine, c’est certain, mais ce n’est pas un motif suffisant pour y renoncer. C’est ici qu’intervient le second mobile, fort différent mais non moins actif : la revendication de la toute-puissance de l’individu sur son destin sexuel. Comme les femmes en lutte pour l’avortement dans les années 1970, les transgenres semblent clamer : mon corps m’appartient. L’immense écho donné à leur revendication tient au caractère populaire et presque universel de cette revendication, dont témoigne, à une humble échelle, la persistante mode des piercings et des tatouages. Faire ce qu’on veut de son corps, le marquer, l’altérer, en jouir sans entrave ni recommandation d’aucune sorte, cette aspiration concerne un public bien plus large que le cercle, fort étroit, des personnes transgenres. Libération ou contrenature, leur lutte spécifique se trouve enveloppée dans une aspiration générale à l’indétermination individualiste, et cette aspiration l’entoure et la protège.
6C’est dans ce contexte particulier que le féminisme du xxie siècle doit se reformuler, et la tâche est ardue, car, si le genre n’existe pas, on voit mal comment penser la domination de genre. La seule voie praticable est celle qu’empruntent aujourd’hui les tenants de l’antiracisme, soutenant simultanément que le racisme est prévalent mais que les races n’existent pas – au point que le mot même a dû être rayé de la Constitution française. Le seul mode d’existence des races est imaginaire et ségrégatif : les races sont l’hallucination des racistes. De la même façon, seuls les sexistes persistent à croire à la différence des sexes. Y croire, c’est la créer par le maléfice d’une imagination discriminante, et qui n’est discriminante que pour parvenir à des fins discriminatoires. Le cap de cette nouvelle contestation, c’est donc la dénégation forcenée des faits, au nom des droits de la transition. Il est convenu qu’une personne en transition a pleinement le droit d’être considérée comme appartenant au sexe auquel elle se destine : par conséquent, un « homme » transgenre peut se faire féconder, accoucher d’un enfant, s’en déclarer le père, et voir l’état civil allemand se plier à sa fantaisie [2][2]« Le père accouche d’un enfant sans sexe », Libération, 15…. Des « femmes » transgenres peuvent conserver leur pénis, qui devient alors un « pénis féminin ». De telles nouvelles, que les personnes indifférentes à la cause prennent pour des aberrations anecdotiques, sont le résultat d’un activisme médical et juridique, les deux volets étant séparés : il s’agit de se ménager un accès inconditionnel aux soins – envisagés comme des droits et non pas comme des soins –, il s’agit d’obtenir une reconnaissance par l’État du genre qu’on déclare – indépendamment de l’avancement médical ou chirurgical de la transition [3][3]Ce point est acquis en France depuis la loi du 18 novembre….
7Les révélations en chaîne de MeToo sont apparues d’autant plus choquantes que la réalité de la différence sexuelle avait été si largement discréditée : comment se fait-il que des personnes soient maltraitées, incessamment soumises à des sollicitations ou à des agressions sexuelles, si le genre n’existe pas – n’existe que sur le mode du choix personnel ? Les six livres que nous présentons furent écrits ou traduits dans le sillage de MeToo, mais ils ne s’inscrivent pas dans cette reformulation contemporaine du féminisme – ni pour en partir, ni pour la contrer. Qu’ils soient féministes ou qu’ils ne le soient pas, aucun ne s’aventure dans ces terres nouvelles.

Continuités féministes
Deux d’entre eux sont ouvertement féministes : l’essai de Manon Garcia, enseignante à l’université de Chicago, et le court volume de Mary Beard, une spécialiste britannique de l’Antiquité dont deux conférences récentes sont opportunément traduites et réunies sous le titre Les Femmes et le Pouvoir. L’essai de Manon Garcia, On ne naît pas soumise, on le devient, est presque entièrement consacré à Simone de Beauvoir, comme son titre le laisse penser. Manon Garcia joue ouvertement Beauvoir contre Butler : les femmes et les hommes existent, on les reconnaît à vue d’œil, ils tombent sous le sens, ou plutôt sous les sens. Telle est la donnée de l’expérience, et c’est de là qu’il faut partir. Telle est aussi la méthode de la description phénoménologique, que Beauvoir appliqua à la condition féminine, sous les formes diversifiées qu’elle peut prendre, dégageant les types de la ménagère, de la mystique, de la star de cinéma ou de l’intellectuelle. Une telle description a fait en son temps la force du Deuxième Sexe, introduisant dans la conversation cultivée non seulement diverses versions de la condition féminine, mais également des expériences courantes dont l’expression était alors exclue, comme la menstruation ou la ménopause. Avec Beauvoir, l’indécence cesse d’être un problème capable d’entraver la compréhension du féminin. Inversement, la soumission devient un problème. Elle l’est sous toutes ses formes, et Manon Garcia recense la soumission aux normes de la beauté chez la lectrice de magazines, la soumission sexuelle de Catherine Millet ou la soumission passionnelle telle qu’Annie Ernaux la relate dans L’Occupation. Sans surprise, Manon Garcia rappelle que « le personnel est politique » : la soumission des femmes n’est pas un fait de nature mais une prescription sociale. Sans surprise, elle invite à traquer l’aliénation dans les conduites de soumission. Ce qui surprend en revanche, c’est son inculture ou sa désinvolture vis-à-vis des arguments adverses. Tandis que le rapport à Beauvoir s’établit à mi-chemin du commentaire et du dithyrambe, Rousseau est constamment maltraité, d’une façon qu’on n’attendrait pas d’une universitaire. Chez lui, écrit Manon Garcia, la différence morale entre les hommes et les femmes « repose sur l’idée que les femmes sont dépourvues de raison [4][4]Rousseau, Émile, in Œuvres complètes, tome IV, Gallimard,… ». Rousseau avait pourtant accordé aux femmes cette faculté que la plupart des éducateurs leur contestaient en son temps, en des termes sans équivoque : « Il leur importe donc de cultiver une faculté […] qui ne laisse point égarer la conscience et qui redresse les erreurs du préjugé. Cette faculté est la raison. » Évoquant les plaisirs érotiques que les femmes peuvent tirer de la soumission, Manon Garcia croit bon d’ajouter ce coup de pied de l’âne : « n’en déplaise à Rousseau qui semble avoir oublié, dans sa condamnation de la soumission, le plaisir qu’il prenait aux fessées de Madame de Warens ». Madame de Warens n’a jamais réservé un tel traitement à son jeune amant : Manon Garcia confond la liaison adulte, décrite aux livres V et VI des Confessions, et l’expérience prépubère avec « la petite Mlle Goton » mentionnée au livre I. Vérifier ce qu’on dit, et plus encore ce qu’on imprime, était jusqu’à une date récente un requisit du travail universitaire. Apparemment, de tels scrupules ne valent plus à l’égard des adversaires. C’est regrettable pour l’université de Chicago.

Des voix inaudibles

Le recueil de Mary Beard est moins pesant et plus original. Il est à la fois cultivé et subjectif, doublement nourri de son expérience personnelle et de sa science d’antiquisante. Comment les femmes sont-elles aujourd’hui encore tenues à l’écart des positions de pouvoir ? La seconde conférence explore les visions négatives de la femme au pouvoir, en insistant particulièrement sur l’image de Méduse qui leur est constamment renvoyée. La première conférence porte sur la dévaluation de la parole féminine dans l’espace public. Elle est frappante. Mary Beard mentionne, pour faire saisir le préjugé, un traité scientifique de l’Antiquité : « Une voix grave signale le courage masculin, une voix aiguë la lâcheté féminine. » La condamnation de la voix féminine en public est en effet un phénomène général – il est entendu que les femmes sont bavardes, partout sauf sur l’agora. Un tel silence a quelque chose d’étrange. Ayant connu les AG étudiantes à quarante ans d’intervalle, comme étudiante, puis comme professeur, et, qui plus est, dans des universités de lettres où les femmes sont majoritaires, je puis témoigner que la situation demeure inchangée : qu’il s’agisse de lutter contre Alice Saunier-Seïté ou contre Dominique de Villepin – aujourd’hui contre Parcoursup –, ce sont toujours des jeunes gens qui accaparent la tribune. En quarante ans, le féminisme est devenu une norme incontestée dans la vie sociale, et la parité un principe inscrit dans la Constitution, sans la moindre incidence sur la situation : « Il n’y a aucune raison neurologique justifiant que nous percevions plus d’autorité dans une voix grave que dans une voix aiguë », écrit Mary Beard. On peut s’interroger, du fait qu’une voix grave signale un corps puissant, une voix aiguë, un corps fluet (qu’on songe aux voix des enfants, ou encore aux aboiements des diverses races de chiens). Reste que le discrédit n’est pas seulement une question de tessiture. L’intimidation joue son rôle, ainsi qu’une surdité plus énigmatique. Les femmes ont intérêt à écrire parce qu’elles ne sont pas audibles. Témoignant de sa transition, une femme transgenre, Olivia Chaumont, affirmait que le premier effet de sa nouvelle apparence fut qu’on cessa de l’écouter en réunion – elle travaillait alors dans un cabinet d’architecte. Devenue femme, sa parole ne comptait plus.

Trois critiques
À rebours de ces deux livres engagés, le recueil subtil de Christopher Lasch ou l’essai vigoureux d’Harvey Mansfield sont critiques à l’égard du féminisme – c’est aussi le cas de l’essai d’Eugénie Bastié. Écrit en 2006, le livre d’Harvey Mansfield part des études scientifiques, celles des psychologues ou des biologistes évolutionnistes, sur lesquelles s’appuie aujourd’hui Jordan Peterson. Mais il n’en reste pas à ces données de la science, car la virilité, qui est l’objet de sa robuste défense, ne se réduit pas à ce que mesurent les tests. Les psychologues mettent au jour une différence d’agressivité chez l’un et l’autre sexe, à l’avantage, si je puis dire, des hommes, légèrement plus agressifs en moyenne – 60 % des hommes sont agressifs, contre 40 % de femmes. Cette différence, qui paraît mince, s’accentue à l’extrémité de la courbe : les personnes très agressives sont des hommes à 97 %, ce qui correspond approximativement au taux d’incarcération. Mansfield connaît ces chiffres, mais la virilité qu’il défend, avec humour et prudence, ne se réduit pas à l’agressivité. Elle a pour haute expression le courage, et elle est indissociable du sentiment de l’honneur. Elle va de pair avec un mode d’affirmation, l’assertion. Mansfield reconnaît que l’assertivité suppose une part d’orgueil, éventuellement de vanité, et qu’elle peut à tout moment verser dans l’outrecuidance. Au reste, Mansfield ne réserve pas la virilité aux hommes – Margaret Thatcher lui sert comme exemple de cette disposition –, même si, de toute évidence, la virilité est plus répandue chez les hommes, bien qu’elle le soit de manière inégalitaire. Il n’ignore ni ne minimise les problèmes qu’elle pose, non seulement aux femmes, mais à la société dans son ensemble : les pilotes fanatisés fonçant sur les tours jumelles faisaient preuve de virilité. Les pompiers de New York montant dans les étages en flammes, également. La thèse, qui s’affirme au fil d’un parcours d’abord littéraire puis philosophique, est que l’effacement de la virilité dans la société de l’indistinction des genres est préjudiciable non seulement aux hommes, mais à tous. Cet effacement n’est pas un recul de l’injustice, mais de la compréhension humaine et de la capacité d’agir. C’est aussi un affaiblissement préjudiciable à la société tout entière, car seule la virilité est en mesure de parer aux inconvénients qu’elle engendre, voire aux dangers qu’elle fait courir. Le parcours est brillant, stimulant, émaillé, à la mode de l’école straussienne, de piques contre le libéralisme ou la société des droits. Certaines tombent à plat. Il est consternant de voir Mansfield soutenir Rousseau dans ce qu’il a de pire : « À la femme l’esprit, à l’homme le génie, clame Rousseau, elle observe, lui raisonne. Qu’importe si c’est en vue du bien ou du mal, les hommes sont plus imaginatifs, plus poètes, plus sublimes. Notre société est en train de soumettre à la pierre de touche les cruelles généralisations qu’il a faites, et à ce jour nous n’avons pas de preuves qu’il ait fait fausse route. » Pas de preuves à ce jour, mais cependant quelques indices, quand on pense aux accomplissements féminins des deux siècles passés. Les « cruelles généralisations » sur l’infériorité des femmes ont clairement perdu de leur plausibilité. J’ajoute que, dans la bouche d’un homme, ce genre de « généralisations », qu’elles soient apitoyées ou cruelles, ne peuvent jamais être des observations neutres : ce sont toujours aussi des actes d’intimidation.
Pas un mot d’irritant, en revanche, dans le recueil posthume de Christopher Lasch. Les articles réunis par sa fille, après sa mort en 1994, touchent des sujets historiques variés, toujours en relation avec la place des femmes ou du féminin dans l’histoire ou dans le monde actuel ; tous sont empreints d’une finesse et d’un tact qui éclairent et donnent à penser. Lasch rectifie les anachronismes qu’une perspective militante introduit dans la saisie de phénomènes sociaux ou culturels trop souvent écrasés dans la catégorie fourre-tout du patriarcat. Comment faut-il lire la « querelle des femmes », qui court du Moyen Âge au xviie siècle ? De quand date l’enfermement de la femme au foyer, coupée de la vie sociale, que fustigeait Betty Friedan ? Sur ces points et tant d’autres, Lasch renouvelle les perspectives. Dans l’article intitulé « Domesticité bourgeoise, révolte contre le patriarcat… », Lasch esquisse la généalogie d’une critique féministe du chic. Ce n’est pas de Beauvoir que date la critique de la femme qui consacre sa vie à la frivolité et dépense une énergie considérable à faire d’elle-même un ornement – qu’elle soit aristocrate, grande dame du Sud esclavagiste ou star de Hollywood, le raisonnement est le même. C’est toujours la reprise d’une ligne accusatrice qui part des sermons calvinistes, irrigue la pensée des réformateurs et des féministes, volontiers moralisatrices, du xixe siècle, qui ne cessent d’opposer la femme des classes de loisir, perdue de frivolités, et la travailleuse parée de tous les mérites : « Le travail de l’une, c’est le plaisir, et le plaisir de l’autre, c’est le travail », écrit un homme des Lumières, Benjamin Rush, tombant, écrit Lasch, « dans les travers propres au pleureur puritain ». Quoique Lasch n’en parle pas, cette opposition vieille de deux siècles permet de comprendre l’opération de Beauvoir : l’auteur du Deuxième Sexe a repris à son compte le blâme fort ancien des femmes frivoles, mais – et là est la nouveauté – en le déconnectant du moralisme chrétien. C’est à partir de la sexualité désinhibée de Montparnasse qu’elle reprend le motif ancien. Lorsque Beauvoir fait une description à charge de la féminité paroxystique des stars, ce n’est pas pour conspuer une vie sexuelle libérée, tout au contraire. Ses lectrices n’ont plus à choisir entre une culture de la séduction, couplée à l’immoralité, et une vie de travail couplée à la vertu. Avec Beauvoir, on peut – et même on doit – choisir le travail et la sexualité, la vie personnelle de l’auteur et son éclatante beauté rendant la proposition plausible. La récente conversion d’Hollywood au féminisme – hommage du vice à la vertu ou réforme réelle – semble indiquer qu’une recomposition a lieu : le conflit des deux archétypes n’a plus la netteté que lui a conférée Beauvoir.
Signe que le féminisme a gagné la bataille idéologique : les stars les plus désirables se disent féministes, tandis que des hommes s’empressent de dénoncer la « culture du viol », c’est-à-dire l’existence d’un continuum allant de la plaisanterie salée jusqu’au crime sexuel. Au passage, le meurtre d’une femme est rebaptisé « féminicide », quelles qu’en soient les circonstances : le crime passionnel doit être rayé du vocabulaire juridique, ce n’est qu’une manœuvre de diversion destinée à légitimer les violences faites aux femmes. Il faut s’en persuader, le privé est politique. Cela signifie qu’il n’y a rien de personnel dans l’existence : l’amour, l’amitié, l’abandon ou la trahison ne sont que des apparences, le voile de maya jeté sur l’oppression fondamentale des femmes.
Les excès de MeToo
C’est à cette position du problème que réagit, avec une vivacité stimulante, Eugénie Bastié dans Le Porc émissaire. Constamment critique à l’égard du féminisme, elle souligne les excès de MeToo, spécialement dans sa version française où l’appel à « balancer » a conduit au lynchage électronique d’un homme, le premier balancé, Éric Brion. Mais, alors que deux camps s’étaient rapidement constitués en France – la pétition réclamant pour les hommes un « droit d’importuner » s’opposant au flot des dénonciations mondiales –, l’originalité d’Eugénie Bastié tient à son éloignement de l’un et l’autre camps. Car, si elle condamne avec force les injonctions à la délation, et « la litanie des lynchés sans procès » qui en résulte, ce n’est certainement pas au nom d’une liberté sexuelle, qu’elle récuse – une position qui la rend proche, étrangement, d’un Houellebecq incriminant la permissivité soixante-huitarde, même si la tonalité du procès diffère –, à la froide obscénité de l’un s’oppose la décence spirituelle et gracieuse de l’autre. Chez Eugénie Bastié, l’opposition aux mœurs contemporaines s’esquisse au nom d’une civilisation passée, supposée moins brutale, qui a pu abriter des arrangements précieux, tendres ou galants, capables d’unir les deux sexes, là où l’égalitarisme moderne conduit à leur affrontement. Eugénie Bastié ne réduit pas à une inacceptable hiérarchie masculine « les codes d’apprivoisement mutuel des sexes sédimentés au cours des siècles » : tout au contraire, elle les regrette. Elle souligne les aberrations d’une société qui ne veut rien savoir de la différence des sexes, tout en la laissant se déployer, avec une crudité sans équivalent, dans la pornographie, devenue ambiante, ou les textes des rappeurs, dont les outrances misogynes ne reculent devant rien, pas même l’appel au meurtre. Porter aux nues les rappeurs, tout en intentant des procès en sexisme aux chefs-d’œuvre du passé, aduler Orelsan et réécrire Carmen, ce sont des coïncidences qu’Eugénie Bastié s’amuse à souligner, avec l’ironie que manifestait son premier essai, Adieu Mademoiselle. Elle donne parfois l’impression de se doter d’un ennemi imaginaire : « Les mêmes bons apôtres qui se lamentent que la droite propose de construire des places de prison réclament pourtant sans cesse que de nouveaux délits soient inscrits dans la loi. » Est-ce que ce sont les mêmes ? La gauche est divisée sur ces questions et sur bien d’autres : elle a été, elle est et elle restera plurielle. La démonstration serait plus équanime, et donc plus persuasive, sans ce mannequin de gauche qui occasionnellement vient servir de punching-ball.

Pitié pour les hommes
Laetitia Strauch-Bonart, quant à elle, a écrit, sur la situation des hommes et des femmes, en France, un livre qui a la particularité de n’être ni féministe, ni critique du féminisme : il se situe au-delà. Les hommes sont-ils obsolètes ? est un essai bourré de faits plus que de théories, et ces faits sont parlants. Ils déclinent le recul impressionnant des performances masculines : sur le plan scolaire, d’abord, où la supériorité des filles est flagrante dans la plupart des domaines, à l’exception des mathématiques (et encore, même dans ce domaine traditionnel de l’excellence masculine, l’écart entre les sexes, qui est faible, ne cesse de diminuer) ; dans le monde professionnel ensuite, où la domination masculine demeure, mais n’a cessé de s’éroder. L’accès des femmes à l’emploi, au xxe siècle, s’est accompagné du déclin relatif des hommes. Alors que les femmes entrent avec énergie dans le monde du travail, mues par un désir d’émancipation ou l’ambition de faire leurs preuves, les jeunes gens ont tendance à retarder leur entrée dans la vie active : ils ont tendance à rester plus longtemps à la charge de leur famille, et à différer les engagements qui marquaient autrefois le passage à la vie adulte : le mariage, les enfants. Enfin l’avenir prévisible ne leur est guère favorable, car l’automatisation des tâches menace plutôt les secteurs de l’emploi masculin – tandis que les filles, qui s’orientent massivement vers les métiers du soin et de la relation humaine, seront sans doute moins victimes des bouleversements que l’informatique introduit dans les tâches techniques. Ce tour d’horizon fait rêver d’un autre monde, d’un jeu entre les sexes qui ne serait pas à somme nulle, où les succès des unes n’entraîneraient pas les échecs des autres, où le marasme des hommes ne serait pas l’effet de l’énergie des femmes. Laetitia Strauch-Bonart le souhaite et le fait souhaiter. C’est peut-être un vœu pieux.
Une intervieweuse demandait à Barbara Cassin, nouvellement élue à l’Académie française, si elle se réjouissait des changements dans la situation des femmes, ou si elle était sensible, au contraire, à la persistance des discriminations, voyait-elle le verre à moitié vide, ou le verre à moitié plein ?
Je vois, dit l’Immortelle, le verre qui se remplit.

Notes
[1] Judith Butler, Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité, 1990 pour l’édition américaine, traduction française Cynthia Kraus, La Découverte, 2005.
[2] « Le père accouche d’un enfant sans sexe », Libération, 15 septembre 2013.
[3] Ce point est acquis en France depuis la loi du 18 novembre 2016. Le tribunal de grande instance ne peut plus rejeter la demande de modification de sexe de l’état civil au motif que la personne n’a pas subi de traitements médicaux ou chirurgicaux.
[4] Rousseau, Émile, in Œuvres complètes, tome IV, Gallimard, Pléiade, 1969, p. 730.

et alii dit: à

Paris : l’église Saint-Sulpice évacuée après un incendie en mars
sale temps pour les églises

Claudio Bahia dit: à

je lis dans vos journaux que Macron VEUX reconstruire Notre-Dame en 5 ans. Vous avez vraiment un mauvais Président; j’ai été longtemps dans le doute, tout heureux qu’il ait gagné contre Marine le Pen. Mais là, non, ça ne va plus.
Il s’imagine que c’est comme de construire un garage sous-terrain, on fait un Gantt chart, on négocie un chronogramme financier avec les banques, et on y va.
Il croix que l’on peut convoquer 1300 chênes et d’innombrables compagnons du Devoir comme on convoque un Conseil d’Administration…
Et le peuple, l’âme du peuple, le Temps, les artisans, on les met où ??
Plus rien ne va dans la pensée de cet homme. Il semble bien que vous ne soyez plus en démocratie, sans vous en apercevoir.
je me trompe peut-être

Marie Sasseur dit: à

(Elle) VEUX 

Recommence Bahia, toi aussi, tu loles trop.

gisèle dit: à

Janssen JJ 16h05 . Tiens tiens, vous connaissez Serge Tisseron? Vous n’en avez ni l’humour, ni le sérieux. Quel dommage.
Je souhaite à vos amours avec Christiane (puisque vous faites votre outingue) le plus heureux accomplissement. Bonne soirée.

Marie Sasseur dit: à

Gisele va aller peigner ses chats, « elle » aussi loles trop.

Ed dit: à

Ben oui banane. Quand on n’a pas le talent – enfin dans mon cas, quand on ne croit pas vraiment à cette notion – il reste le travail. Et j’emploie les expressions que je veux. Ca serait bien si les femmes n’étaient pas reprises à chaque gros mot, parce que les mecs ici, c’est pas vraiment un champ de roses à chaque commentaire, et tout le monde trouve cela normal. Je continuerai à vous casser les c.ouilles à défaut de croire que Passou se casse le c.ul à écrire ses articles.

bouguereau dit: à

raclure de keupu..

bouguereau dit: à

mais ta gueule claodiyo..

bouguereau dit: à

et yansène qui ramène tout hinternet..affreux

Lavande dit: à

« Ne l’avez-vous pas encore compris ? »

Ben non, JJJ. Je suis un peu « brute de décoffrage » et j’imaginais bêtement que vous écriviez sur la RDL à l’intention des lecteurs et lectrices de la RDL ! Quelle naïveté, excusez-moi !
Remarquez quand vous faites des copié-collé je comprends (presque) tout !
Gisèle, j’ai effectivement une grande activité couture en ce moment, bizarrement à la limite de la schizophrénie d’ailleurs.
J’ai habillé une dizaine de marionnettes (20 cm) destinées à un dessin animé mettant en scène des paysans (hommes et femmes) d’un shtetl juif polonais… et en parallèle j’habille les comédiens d’une pièce dans laquelle il y a un militaire français, un SS et deux autres allemands (la pièce porte sur le procès de Kurt Gerstein) !

bouguereau dit: à

Clopine ne se souvient jamais de ce qui la dérange

répète lentement mon larbin

poussière dit: à

sur la rdl un autel qui brûle et c’est l’agitation

bouguereau dit: à

lavande lèche les culs avec discrimination attation..cqui est bien c’est qu’on peut l’arranger..elle comprends nibe..bouché..

bouguereau dit: à

ta gueule raclure de keupu

bouguereau dit: à

dont 95% ne portent pas sur les articles qu’il se casse le c.ul à rédiger

..tu voudrais pas y ajouter un grain dsel toudmème dédède..trève de baliverne..chus dans les 5%..miel et baume du lion

Chaloux dit: à

J’ai habillé une dizaine de marionnettes (20 cm).
boumou, rien à voir avec celles que tu te visses et revisses dans le phion.

Chaloux dit: à

Bis « Sabir », étant donné le niveau de son style, il est doublement étonnant qu’elle ne connaisse pas le mot (j’ai bien écrit « connaisse », ce n’est pas une citation de V. Despentes).

bouguereau dit: à

Et un résultat en 10 à 15 ans, c’est le délai qu’annoncent tous les spécialistes sensés. Il faut vraiment virer Macron. Ce type dit et fait ou fait faire n’importe quoi.

..affirmer n’importe quelle connerie à une telle échéance est la signature du spécialiste sensés..s’il sont moins gonflé que bonne clopine et mon larbin..c’est parceque eux ils le font pas pour rien

Chaloux dit: à

Etant donné le niveau de son style, il est doublement étonnant qu’elle ne connaisse pas le mot « Sabir » (j’ai bien écrit « connaisse », ce n’est pas une citation de V. Despentes).

Chaloux dit: à

Deux pour le prix d’un.

bouguereau dit: à

..mon larbin et ses vannes de fins de banquet..huhuhu qu’il frait jicé

Lavande dit: à

Bouguereau, le pire c’est que de temps en temps je subodore que ce que vous écrivez est peut-être intéressant.

Janssen J-J dit: à

@ une grande activité couture en ce moment, bizarrement à la limite de la schizophrénie d’ailleurs.

…. dans ces cas là, Lavande et Gisèle, faut consulter les tricotages de Tisseron, il sait bien tirer sur tous les fils, lui. Bon, c’est pas l’tout, j’ai mon rencart avec cricri, maintenant que l’outigne est fait, et qu’on a vot’béné…, On se sent un brin mieux tous les 2… eh éh…

William Legrand dit: à

En pleine forme Gaga bouguereau ressort ses « raclures de keupu », il refait du neuf le vieux débile radoteur

et alii dit: à

j’imaginais bêtement que vous écriviez sur la RDL à l’intention des lecteurs et lectrices de la RDL ! Quelle naïveté, excusez-moi !
Remarquez quand vous faites des copié-collé je comprends (presque) tout !
je n’avais pas compris non plus que c’était « private joking » auquel s’appliquaientvles conditions de la RDL lisible par tous,sans nécessité de poster un commentaire adressé respectant tels et tels usages (de la langue notamment);c’est vrai que j’entrecoupe parfois d’ une autre activité,éventuellement un sommei, ma lecture des commentaires.
bonne fin de journée, bonne soirée, outinguez vous bien les uns les autres
P.S j’aime bien Tisseron;j’ai rencontré un jour une de ses anciennes étudiantes qui ouvrit en province un cabinet de psychologue après avoir épousé un peintre;elle était très agréble.

Ed dit: à

@Chantal

J’ai également vu passer cet article sur Twitter. Excellent !

Delaporte dit: à

Cette catastrophe de Notre-Dame aura eu un aspect positif : de montrer que le clergé parisien n’est pas monstrueux, englué dans des croyances vaines et remontant à Mathusalem. Et qu’au contraire il est constitué de prélats sympathiques et humains (notamment Mgr Aupetit, qui a fait un remarquable sermon à Saint-Sulpice, et Mgr Chauvet, recteur de la cathédrale engloutie dans le feu). Cette catastrophe a dirigé le projecteur vers notre religion, et beaucoup de gens vont se convertir, ou du moins se rapprocher de l’Eglise, en se disant qu’après tout c’était sérieux. Nonobstant les diverses calomnies (comme celles de PaulEdel racontant que le Vatican n’avait pas réagi, fallacieusement) le message de l’Eglise est en train de renaître dans les esprits.

et alii dit: à

l’expression « à bon entendeur, salut ! » serait, selon eux, devenue aujourd’hui totalement hors de contrôle.

« Nous déplorons la perte de contrôle de la locution depuis plusieurs mois, mais faisons notre possible pour rétablir un contact » déclare René Girard qui occupe son fauteuil d’académicien depuis 2005. Selon lui, une majorité de Français ne comprend plus la nature de cette expression et l’utilise dans un mauvais contexte, « ce qui lui fait perdre systématiquement son sens initial » ajoute-t-il. Une situation ordinaire mais qui dérape. « Parfois, les expressions nous échappent. Souvenez-vous du drame de “C’est que du bonheur !”, il avait alors fallu des mois pour réussir à la ramener dans le droit chemin. » rappelle l’académicien.

christiane dit: à

Bonsoir Lavande,
tenez pour vous détendre ce tweet de l’essayiste Ollivier Pourriot :
« Victor Hugo remercie tous les généreux donateurs prêts à sauver Notre-Dame de Paris et leur propose de faire la même chose avec les Misérables. »
Bravo pour les marionnettes. J’imagine votre joie. Une d’elle portera-t-elle un vêtement créé dans un reste du tissu du manteau moutarde ?

christiane dit: à

JJJ,
Ah, vous préféreriez que je sois une femme paisible ! Tenez comme ce Plume d’Henri Michaux :
« Étendant les mains hors du lit, Plume fut étonné de ne pas rencontrer le mur. « Tiens, pensa-t-il, les fourmis l’auront mangé… » et il se rendormit.
Peu après, sa femme l’attrapa et le secoua : « Regarde, dit-elle, fainéant ! Pendant que tu étais occupé à dormir, on nous a volé notre maison ». En effet, un ciel intact s’étendait de tous côtés. « Bah, la chose est faite », pensa-t-il.
Peu après, un bruit se fit entendre. C’était un train qui arrivait sur eux à toute allure. « De l’air pressé qu’il a, pensa-t-il, il arrivera sûrement avant nous » et il se rendormit.
Ensuite, le froid le réveilla. Il était tout trempé de sang. Quelques morceaux de sa femme gisaient près de lui. « Avec le sang, pensa-t-il, surgissent toujours quantité de désagréments ; si ce train pouvait n’être pas passé, j’en serais fort heureux. Mais puisqu’il est déjà passé… » et il se rendormit.
– Voyons, disait le juge, comment expliquez-vous que votre femme se soit blessée au point qu’on l’ait trouvée partagée en huit morceaux, sans que vous, qui étiez à côté, ayez pu faire un geste pour l’en empêcher, sans même vous en être aperçu. Voilà le mystère. Toute l’affaire est là-dedans.
– Sur ce chemin, je ne peux pas l’aider, pensa Plume, et il se rendormit.
– L’exécution aura lieu demain. Accusé, avez-vous quelque chose à ajouter ?
– Excusez-moi, dit-il, je n’ai pas suivi l’affaire. Et il se rendormit. »
Vous voyez, Paul Edel (alias ses hétéronymes) l’a échappé belle !

Lavande dit: à

Excellent ce tweet : il correspond bien à une longue discussion que nous avons eu hier au soir avec des amis (du coup je le leur ai envoyé !).

Tous les vêtements de mes marionnettes ont été faits avec des restes de tissus bien sûr, mais pas de jaune moutarde, un peu trop « pétant ».
J’ai même fait un corsage brodé à la « pays de l’est » pour une des femmes, avec de la récup d’un vieux chemisier ! J’ai vraiment pris un grand plaisir à imaginer et réaliser ces costumes.

christiane dit: à

Lavande dit: 18 avril 2019 à 18 h 53 min
Comme elles doivent être jolies… A quand le spectacle et où ?

Marie Sasseur dit: à

C’est comme ça mes vieilles bigotes du secours catholique, avec 3 bouts de ficelles , te refilent un vieux chandail tiré du sac poubelle et t’en font toute une storytelling. Les plus hargneuses arrivent même à se cotiser pour racler 300 zeuros pour Notre Dame et s’arrangent pour en faire payer 200 à tout l »monde. Je ne vous raconte pas la cène…

Marie Sasseur dit: à

Sont un peu concons ces bigotes.

christiane dit: à

Un crayonné de Proust dans le Monde des livres de ce 19 avril.
« A-t-elle été inspiré par Notre-Dame de Paris ? Peut-être. « Une cathédrale à Birnibuls » : ce sont les mots qui accompagnent ce croquis à la mine de plomb découvert par deux libraires, et dont les recherches ont permis de déterminer qu’il était de la main de Proust – il a été exposé du 12 au 14 avril au Salon du livre rare et de l’objet d’art. On ne connaissait jusque-là qu’un dessin de la main de l’auteur de la Recherche représentant la cathédrale d’Amiens, qu’il avait offert à son amant Reynaldo Hahn. Lequel était également le destinataire de cette autre ébauche puisque « Birnibuls » était un surnom que donnait l’écrivain au compositeur et chef d’orchestre. »

Marie Sasseur dit: à

Proust, lui au moins en tweet, te sort de l’organdi en chantilly.

gisèle dit: à

Et Alii 18h19, ça alors, j’étais persuadée que René Girard était décédé en Terre Etrangère,depuis quelque temps déjà; je suis rassurée d’apprendre qu’il est lancé à la poursuite d’A bon entendeur salut . Quand il l’aura ramené à la raison,l’entendeur, il pourrait ,peut-être, secouer doucement « ramener sa fraise »ou « se mettre la rate au court bouillon ». Sait-on jamais ?
Je viens ,il y a peu, de découvrir que Jean Pavans était le frère de René de Ceccatty, qui l’eût cru ? et que Elisabeth Pavan était l’épouse de Denis Crouzet… cela s’appelle « passer du coq à l’âne ».Saperlipopette,ne vaudrait-il pas mieux s’occuper de « Mallarmé Exténué »..avant qu’il ne trépasse.

Lavande dit: à

C’est étonnant, Marie Sasseur, pourquoi êtes-vous hargneuse comme ça, sans raison ?

renato dit: à

Ça révient à quoi cette histoire de Paul ? est-que c’est vrai qu’il anime à lui tout seul le gros de quelques blogs ? Monde de crétins !

gisèle dit: à

Marie Sasseur 17h02, je crois. Voyons,je ne peigne pas mes chats puisque je n’en ai pas.Soyez rationnelle; par contre, j’aime bien peigner la girafe; cette touffe de poils si élégante au bout de ces deux petites cornes, c’est vraiment ébouriffant,delightful en diable,non ?

Marie Sasseur dit: à

« Luc Plamondon se dit « évidemment partant » pour remonter Notre-Dame de Paris avec le casting d’origine »
Ça risque de pas le faire.

https://youtu.be/o-rW05O09tA

Clopine dit: à

J’aimerais bien que l’hypothèse « Clopine ne se souvient jamais de ce qui la dérange » soit étayée,en fait. Gisèle n’a ni mis ici en ligne ce dont elle parle, ni ne m’a envoyé sur mon adresse mail les lignes dont elle fait état.

Vous voulez mon opinion ? Encore une sombre histoire de troll derrière tout ça. Je suis sûre de moi : ce type de délire m’a toujours été étranger.

Comme je ne vais pas passer mon temps à rectifier les calomnies qu’on répand sur mon large dos, le sujet est pour ma part terminé.

Clopine dit: à

le délire en question, précisons : « Gisèle a téléphoné à mon travail, Gisèle a dragué mon compagnon, et je l’ai harcelée en l’accusant de ces deux faits ».

C’est tellement absurde que… franchement…

Marie Sasseur dit: à

Deux trolls et leurs cinquante avatars arrivent toujours à inviter les mêmes à leurs diners de cons à toute heure. Et ca marche.
Ce soir particulièrement, car demain: diète.

gisèle dit: à

Lavande 17h20. Je vous envie et vous jalouse, quand vous parlez couture.Il manque un bouton à mon pantalon à pinces, et je n’arrive pas à trouver le temps. Des marionnettes de 20cms, pas facile ,je pense. Marionnettes ,manoeuvrées comment ? par le haut ou par le bas ( mon vocab technique est déficient). Pour les soldats, en vrai, je suppose que vous avez de la documentation ou de l’imagination. Vous direz les dates et lieux du ou des spectacles. Il me plairait d’y aller.
Je ne sais pas comment se conservent les tissus. J’ai enfermé dans un carton le trousseau de mariage de l’une de mes aîeules, qu’elle avait elle-même brodé. Une trentaine de pièces. Je pense que je demanderai au Palais Galliéra, je crains qu’il ne rouille et que de minuscules pucerons ne le bouffent en douce.
Vous cousez à la main pour les marionnettes, je suppose?

Lavande dit: à

Gisèle : à la machine ou à la main quand les pièces sont trop petites pour être manoeuvrées sous le pied de biche de la machine (emmanchures par exemple).
Ce sont des marionnettes en fil de fer (rembourré) dont on modifie et modèle la position à la main pour faire des prises de vue successives pour un dessin animé. Elles ont des aimants dans les pieds et tiennent debout sur un support métallique.
J’ai utilisé pour un spectacle le costume de mariage de mon grand-père. (c’est « Gustave Mahler » qui l’a porté !). Le costume en laine était miraculeusement en bon état mais la chemise, jaunie, trouée, était inutilisable.

rose dit: à

ce sont les mites qui mangent les tissus. Plus le tissu est bon, plus elles le mangent.

rose dit: à

demain diète

ce soir maquereau à la moutarde et fenouils en cocotte

pffff

demain aïoli

Lavande dit: à

Oui Rose mais le costume et la chemise étaient stockés ensemble et la laine était intacte alors que la chemise (coton ?) était toute usée. Le tout était dans du papier de soie et dans un superbe carton des galeries Lafayette de Lyon. Retrouvé dans le grenier de la maison familiale.

rose dit: à

Lavande

étonnée je suis : le manteau en laine blanche, mien, a été piqueté par les mites goulues, les affreuses. La chemise de votre grand-père devait être plus usée que le manteau, lors.

Connais dames de la campagne qui ont rempli le linge brodé de clous de girofle, pour chasser les mites.

Lavande dit: à

Renato il y a une ressemblance avec ma petite troupe mais dans mon cas les vêtements sont plus réalistes et plus précis.

rose dit: à

Lavande

qu’y a-t-il à l’intérieur du corps de vos marionnettes ?

Jazzi dit: à

« un shtetl juif polonais… et en parallèle j’habille les comédiens d’une pièce dans laquelle il y a un militaire français, un SS et deux autres allemands »

Vous êtes bonne pour Arte, Lavande !

rose dit: à

Ed dit: 18 avril 2019 à 17 h 29 min
Quand la cathédrale brûle une 2e fois.

https://youtu.be/sWeJR3h7Njs

Ed,

toi, le ciel t’aidera.

je commençais à vaguement vous apprécier, retour au degré zéro de l’écriture. J’aime beaucoup Arielle Dombasle, et vous vous moquez. Jamais ne vous pardonnerai.

Un seul reproche à lui faire : qu’elle ait épousé cet incapable. Mais comment, dans la vie, peut-on ainsi se fourvoyer amentablement ? Comment ?

Jazzi dit: à

« les erdéliens pouvaient s’égayer au cinéma »

Et avec ça, chers lecteurs extérieurs, on s’étonnera ici que je ne parle plus de cinéma !

rose dit: à

se fourvoyer lamentablement. La-men-ta-ble-ment.
L’aurai pu épouser Garou. Z’auraient chanté dans leur baignoire, en choeur.

Marie Sasseur dit: à

Dommage, le jour où annoncée la selection du festival de Cannes.

rose dit: à

pas sûre que Garou soye d’accord. 🙁

Alexia Neuhoff dit: à

On commence par Mallarmé, on s’enflamme sur N-D de Paris, on s’incendie un peu aussi et on finit dans Modes&Travaux.

Lavande dit: à

Je n’ai pas fait les marionnettes, Rose, mais je crois avoir compris qu’il y a une silhouette de base dans un matériau qui ressemble à du fil de fer (mais plus souple et plus solide) et par dessus, le corps est modelé avec une espèce de pâte Fimo (mais c’est encore pas exactement ce matériau). C’est pas très beau mais bien sûr caché par les vêtements : pas de minijupe ni de bikini possible. Au final on fait adopter à la marionnette la position qu’on veut et comme je le disais elle tient debout, même avec une jambe en l’air, grâce à des aimants dans les pieds. C’est assez étonnant !
Alterner entre des comédiens de 1,80 m et des marionnettes de 20 cm est déroutant mais pas autant que de louvoyer entre un brassard à croix gammée et un manteau et un chapeau style Rabbi Jacob ! Surprenant hasard qui fait que les deux demandes m’ont été faites simultanément.

rose dit: à

christiane dit: 18 avril 2019 à 11 h 56 min

qu’est ce qui s’est passé ?

Je n’ai pas compris.

rose dit: à

Lavande

le fil de fer, et le support aimanté doit être pour donner les positions voulues puisque vous dites que cela servira à un montage video.
Mais vous faites les vêtements juste d’après la dimension donnée ?
Pas facile quand même ?

Janssen J-J dit: à

mais moi, je m’en doutais de ces conclusions un brin accablantes, jzmnn, juste au vu de votre « intérêt » pour les débats, plutôt que pour la participation aux ronds points de Ruffin… Vous êtes tous les mêmes…, des bolos urgentistes du cinéma… Même r. elle y’avait jamais vraiment cru. Et elle est décue. Pourtant elle, on lui en raconte pas, personne lui en raconte… Elle est trop droite et pure, fidèle à elle-même. Sciée.

http://www.participation-et-democratie.fr/sites/default/files/note_de_synthese_de_lobservatoire_des_debats.pdf

Lavande dit: à

Hé oui Alexia c’est ça le prestigieux blog à Passou comme dirait Phil. Mallarmé en est tout perplexe là-haut (superbe portrait d’ailleurs, soit dit en passant).
Mais rien ne vous empêche, si vous le souhaitez, de revenir à ce cher Stéphane. Vous pouvez toujours sauter à pieds joints par dessus les rubriques Modes&Travaux qui n’ont pas la prétention de vous séduire.

Janssen J-J dit: à

@21.09 pas mal vu, AN, et c’est plutôt un progrès.., du bas d’où c’est parti vers le haut où c’est arrivé, non ? Et il reste à causer (caser) l’chasseur français, le top ten…

Lavande dit: à

Rose, on m’a passé les marionnettes et je les habille directement au fur et à mesure de la réalisation des vêtements. J’ai fini d’ailleurs et ça fait une jolie petite troupe. Bien sûr, je fais des photos avant de les rendre pour le tournage du film.

Lavande dit: à

Alexia et JJJ vous avez oublié un élément très important et récurrent : les menus des Rdéliens et particulièrement en cette période de Carême où il ne faut pas faire de gaffe.

rose dit: à

bouguereau dit: 18 avril 2019 à 12 h 14 min
Heureusement détecté à temps, mais comment savoir ?

la ptite vieille était par terre dans un couloir..oubliée..sans ridelle..elle est morte dans la nuit..l’enquête a été horribe..des super merdeux..officieusement la conclusion de l’affaire c’était le manque de personne

Aujourd’hui, en ai appris : 04 personnes pour s’occuper de 45 résidents (!!!), en Ehpad.
oui, parfois, on met un matelas par terre : c’est parce que la personne n’est pas attachée au lit et c’est pour si jamais elle tombe. La famille voudrait qu’on l’attache. La personne ne veut pas être attachée. Bfmtv ne sait pas tout ça.

On va voir le chirurgien dentiste 25% de moins lorsqu’on est vieux que pas vieux.
Et on entre dans les Ehpad à partir de 85 ans.

Et 5% des familles sont des iantsch
50ù sont corrects
et 40% ne viennent jamais

rose dit: à

Ah…Lavande

je suis contente que vous ayez les marionnettes pour faire les habits.

Janssen J-J dit: à

au fait…, A.N., avez-vous trouvé vos crosswords de Bob Scipion l’africain, tantôt ? Depuis quand est-il mort ce vieil homme, je me souviens de lui quand j’étais djeune. Était sacrément retors, n’empêche, le gars !…
J’avais bien buté sur « Mode d’été »…, avant de tomber sur PARTICIPE, des heures ou des jours plus tard. J’étais pas délié à l’époque, faut dire… Et le suis pas plus, aujourd’hui malgré le vernis acquis… Me suis rabattu depuis sur mes mots fléchés force 4/5, après la séance tricotin RDL… J’aime pas les sudoku.

Claudio Bahia dit: à

Recommence Bahia, toi aussi, tu loles trop.
ça veux dire quoi tu lole trop? il y a un verbe loler?? rien compris sur le sens de votre phrase.

Janssen J-J dit: à

@21.31 euh pardon, Lavandre, c’est pas faute d’avoir demandé son menu maigre à D… Mais il a pas daigné répondre. Croit que je me moque, mais non ! Alors j’y ai donné du flaubert pour rester dans la couleur… Mais tout le monde s’en fout, personne suit, chacun son chemin, chacun sa merde… Suis habitué de toute… Reusement, veillent les students mis sur le coup « méfiance avec le soupçon ». Bonne nuit les petiots.

rose dit: à

>JJJ

répondez à Gisèle qui vous écrit,
gisèle dit: 18 avril 2019 à 15 h 00 min
JANSSEN JJ 13h54 . Je découvre votre post. Votre flair est en défaut, très mauvais limier, Monsieur Janssen.JJ
Je suis sur ce blog: Gisèle; je suis sur « près… loin » Olga. Je suis une femme et non un homme, comme qq’un l’avait prétendu sur ce blog RdL. J’ai été, fin 2013, Lola, sur les 2 blogs, pour très peu de temps car: les accusations portées contre moi,par Clopine, le 24dec au début de l’après-midi, m’ont incitée à me retirer un certains temps et à changer de pseudonyme. Clopine m’accusait, moi, Lola, d’avoir inondé son mari Clopin, de coups de téléphone, de lui avoir téléphoné à elle-même sur son lieu de travail Etc…Bla Bla… et enfin d’avoir des rapports sentimentaux avec…Paul Edel, mail il allait bientôt me quitte!,elle le savait ! Je lui avais demandé de démentir ces insinuations fausses, ce qu’elle n’a jamais fait. Je peux reproduire, ici, les posts de Clopine ainsi que ma réponse. Ils sont encore entre les mains d’un avocat.
Janssen JJ vous voudrez bien poster ici, sur ce blog votre réponse: qui vous a communiqué ces renseignements faux, que vous vous croyez autorisé à rapporter ?
Je ne connais pas PEdel, je ne l’ai jamais rencontré,je n’ai aucune sorte de relation particulière avec lui.
Pour finir,JJJ afin que vs soyez éclairé,sachez que Christiane avait posté sur Amayerling un long post de 60 lignes ,véritable logorrhée » olga, faussaire, menteuse,qui n’existe pas etc.. » Je tiens à votre disposition ce vrai chef d’oeuvre; il est chez un avocat. Je ne sais qui a posté sur ce blog RdL l’information que Gisèle était un homme… Et DHH de le croire aussitôt … Quant à Bérénice » remonte ton slip et ta culotte… gros con » (ça se passe de commentaires.)
Pour M Court-petit rappel- pensée mauvaise, j’étais une usurpatrice….rien que ça ! et puis, (je) n’ai pas inventé la poudre ! ça, c’est vrai, Monsieur Court.
Contrairement à ce que l’on croit, les pseudos ne mettent pas à l’abri de la justice.
Pour mon compte, je ne poste à peu près rien, 1 post tous les 2.000; j’ai d’ailleurs expliqué mon changement de pseudo; je ne fais pas partie de la « confrérie des Erdéliens », je ne suis pas lue, tant pis ! les billets de P A. m’intéressent. Le commentarium avec « ses grandes plumes, ses luttes intestines etc.. » » pas du tout ma tasse de thé. Mais je ne les empêche en rien de s’exprimer. Il y a plein de gens que ça intéresse,et c’est tant mieux.
Alors, Janssen JJ, Gigi la visqueuse ? vite, postez ,ici, d’où vous tenez ces infos et comment vous les avez vérifiées avant de les poster ? Je vous attends.

et lâchez-moi la grappe, ah.

pour droite et pure ce doit être à cause de ceci

https://www.biorient.fr/savons-d-alep/467-savon-d-alep–9632123320379.html?gclid=Cj0KCQjwwODlBRDuARIsAMy_28WI2TaGreC_U_8oy0PBoXiV61vd15I6TpAN33PGrG8HUOtgCw95nCgaAiinEALw_wcB

et alii dit: à

Une anthologie de textes d’écrivains classiques évoquant Notre-Dame de Paris paraîtra le 9 mai aux éditions Points. Préfacé par le ministre de la Culture, Franck Riester, le livre de 96 pages et vendu 5 euros, réunira notamment des textes de Victor Hugo, Gérard de Nerval, Honoré de Balzac, Joris-Karl Huysmans, François Rabelais, François Villon, Marcel Proust ou encore de Montesquieu.

L’intégralité des bénéfices ira à la rénovation future de la cathédrale. Ils seront reversés à la plate-forme de collecte « rebatirnotredamedeparis.fr ».

Intitulé « Notre-Dame, Le patrimoine littéraire défend le patrimoine architectural », le livre sera disponible en librairie et en kiosque.

rose dit: à

Janssen J-J dit: 18 avril 2019 à 15 h 18 min

13 » La démence sénile précoce attend tout le monde aux ehpalds, à l’issue de son bon gré.

c’est vrai : 95 % des gens sont déments ; ou font comme si. Ce qui est pareil.

Pas gai.

Pas gai.
Avec qui parler si tous sont gâteux ?

Jazzi dit: à

« On commence par Mallarmé, on s’enflamme sur N-D de Paris, on s’incendie un peu aussi et on finit dans Modes&Travaux. »

Et la boucle est bouclée, Alexia. Mallarmé a été le rédacteur en chef et le seul journaliste d’un magazine de mode dont il a assuré seul l’ensemble des articles : mode de Paris, jardinage, vie parisienne… durant huit numéro.

Jazzi dit: à

Claudio Bahia découvre que la Ve République est un régime monarchique !
C’est ainsi depuis le créateur de la dynastie, qui a décrété avec autorité l’aménagement des villes nouvelles, les aéroports de Paris, le boulevard périphérique…
Pompidou, a poursuivi dans la lancée moderniste : la Défense, le Front de Seine, les tours, les voies sur berges transformées en autoroutes…
Enfin, Mitterrand vint marquer la capitale de son empreinte, avec ses Grands Travaux pharaoniques.
Que Macron se mobilise pour l’entretien et la réhabilitation du patrimoine, ne me parait pas une mauvaise chose. Et l’on peut bien rire des loteries de Stéphan Bern, mais c’est déjà ça : Macron et Bern nous la jouent Napoléon III et Mérimée. Pourquoi pas ?

Jazzi dit: à

Très belles les marionnettes de Paul Klee, renato !
Il annonçait avec plus d’un demi siècle d’avance, la mode des vêtements déstructurés et colorés des stylistes japonais et français des années 1970…

Jazzi dit: à

Qu’est-ce qu’ils prévoient les Gilets jaunes pour samedi, JJJ ?
Y aura-t-il des messes sur les ronds-points ?

Jean Langoncet dit: à

@Pourquoi pas ?

Car l’habit ne fait plus le moine et que le roi se dénude vitesse grand V

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