de Pierre Assouline

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Marcel Aymé se paie encore la tête des juges

Marcel Aymé se paie encore la tête des juges

« Les profanes de mon espèce attendent des Juges qu’ils aient le courage de poursuivre le crime et le délit sans égard à l’argent ni au pouvoir. Il leur semble que si la Justice consent à se laisser entamer dans ses positions les plus avancées, elle n’est plus la Justice et qu’un Juge ne peut avoir bonne conscience, même en face d’un criminel de droit commun. Je souhaite que, dans votre discours d’ouverture, vous mettiez en garde la magistrature contre l’indifférence et la légèreté, bien sûr, mais d’abord contre toute espèce de complaisance. Et je souhaite que vous soyez entendu ! »

Ces lignes datent de 1961. Marcel Aymé répondait à la lettre d’un conseiller à la Cour d’Aix-en-Provence qui avait eu l’inconscience, ou l’extrême audace, de solliciter sa contribution à une réflexion sur l’art de juger. Manifestement, soit il n’avait guère lu son œuvre, soit il l’avait trop bien lue. Car Marcel Aymé n’est pas seulement l’exquis conteur franc-comtois du Chat perché et le romancier du fantastique ludique du Passe-muraille et de La Vouivre, d’une grande indulgence pour l’humanité ; il est aussi l’auteur de réquisitoires mordants, cinglants, acides, cruels, d’une ironie dévastatrice. Outre Uranus, il y a surtout La Tête des autres (1952) qui se joue actuellement au théâtre du Vieux-Colombier jusqu’au 17 avril.

Nous sommes dans un pays imaginaire dit Poldavie, qui n’est pas sans rappeler la Cacanie de Musil, la Syldavie d’Hergé, la Pologne de Jarry, autant dire nulle part. Un procureur fête, en compagnie de son épouse et d’un collègue, la condamnation à mort qu’il vient d’obtenir pour un musicien de jazz. Or celui-ci, qui a réussi à fausser compagnie aux policiers durant son transfert, s’introduit chez le procureur ; il le surprend dans les bras de sa maîtresse, qui n’est autre que l’épouse de son collègue. Témoin de ce qu’il n’aurait dû ni voir ni entendre, il va exercer un chantage sur les deux magistrats pour les obliger à entendre et proclamer son innocence. D’autant que le véritable coupable s’avère être un fameux mafieux qui fait manger dans sa main tous les puissants du jour.

La suissesse Lilo Baur, qui a débuté au théâtre comme comédienne, a décidé de mettre en scène cette histoire après que Daniel Pennac la lui ait offerte. Elle ne la connaissait pas, et probablement pas davantage Marcel Aymé, si l’on en juge par son parcours et ses tropismes. C’est une supposition et non un reproche ni un procès d’intention ; le fait est que, de son propre aveu, elle a entendu La Tête des autres comme un cri puissant contre la peine de mort, la corruption, la lâcheté, la soif de pouvoir et le déséquilibre entre les plateaux de la balance. Sa vision n’est pas fausse et sa réussite est totale. La pièce trouve son rythme dès les premières minutes et elle le garde deux heures durant grâce à des comédiens entraînants et très physiques, qui paient de leur personne dans leur gestuelle et ne se reposent pas sur l’énergie des dialogues. Violente, subversive, d’une drôlerie irrésistible, elle « déménage », comme on dit. D’autant que, tout en négligeant le contexte, Lilo Baur a eu le bon goût de ne pas se référer à l’édition de 1956, amendée par l’auteur à la suite des réactions scandalisées de la Justice et de multiples pressions, mais à l’édition première de 1952. La différence ? De taille car la suppression concernait le personnage du mafieux et de toute la saloperie de l’époque qu’il charrie.

La prouesse est d’avoir réussi à imposer cette vision universelle et intemporelle, non en éliminant toute autre vision mais en s’y superposant. Car pour les familiers de l’œuvre de Marcel Aymé et de son univers, il est difficile de ne pas avoir une autre lecture de la Tête des autres. Sans avoir collaboré sous l’Occupation autrement qu’en publiant des contes dans Je suis partout et La Gerbe, il n’a pas été inquiété à la Libération ; tout juste blâmé pour avoir scénarisé du côté de la berlinoise Continental films ; aussi, lorsqu’on voulut lui accrocher un ruban en 1948, il répondit par lettre qu’un « mauvais Français » comme lui n’en était pas digne et que « je les prierais qu’il voulussent bien, leur Légion d’honneur, se la carrer dans le train, comme aussi leurs plaisirs élyséens”. Fidèle à sa fidélité, et au chroniqueur du Marianne des années 30 qu’il fut lorsqu’il utilisait cette tribune pour dénoncer inlassablement la peine de mort (ses articles ont été recueillis par Michel Lécureur dans le Tome II de ses Oeuvres romanesques pour la Pléiade), il est vrai qu’il avait marqué sa solidarité avec des réprouvés de l’époque, Brasillach, Céline, Bardèche. Il avait suivi des procès qui lui ont paru autrement plus iniques que ceux qu’il suivait en 1916 lorsque, faisant l’école buissonnière, il découvrait la justice de classe et « la grossièreté et la dureté avec lesquelles les Juges traitaient les gens pauvres ».

La Tête des autres, de même qu’Uranus (1948), roman qui a davantage l’allure d’un féroce règlement de compte à propos des règlements de compte, porte la marque de l’épuration, période durant laquelle la pièce a été ruminée jusqu’à sa sortie en 1952 ; car l’année où André Barsacq l’a créée au théâtre de l’Atelier est également celle de l’amnistie du président Auriol pour les condamnés, ce qui n’est pas qu’une coïncidence. On en réduirait évidemment la portée en en faisant un texte-à-clés, ce que ce n’est pas. Mais si on la lie à ses circonstances, elle a aussi valeur de témoignage. Mesquinerie des mentalités, petits arrangements peu glorieux, esprit de revanche, médiocrités inavouables, haines recuites entre confrères, tout y est. Un futur biographe de Joseph Joanovici, le ferrailleur juif béssarabien qui édifia une fortune considérable durant les années noires en dominant le marché noir en parfaite entente avec les Allemands, serait saisi par le jeu extraordinaire du comédien Serge Bagdassarian qui incarne le personnage du mafieux, Alessandrovici… Louée soit Lilo Baur pour avoir mis en scène l’universel sans exclure la possibilité du particulier. Marcel Aymé y reconnaîtra les siens, avant tout la dénonciation non négociable de la peine de mort et de toute justice d’exception.

(« La Tête des autres au Vieux-Colombier », « Sculpture de Jean Marais, place Marcel Aymé, à Montmartre » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Théâtre.

1038

commentaires

1 038 Réponses pour Marcel Aymé se paie encore la tête des juges

JC dit: à

Curieux, Bougboug : ta « moto qui me suce la roue » me fait penser à la guerre du pacifique et Combat de Taureaux d’Inoué …

sur l'échelle de JC dit: à

bouche moussue dit: 20 mars 2013 à 12 h 04 min
Moi, je n’y étais pas sur votre échelle à connerie, ça oui!

C’est vrai, JC a oublié rose.

France-culte dit: à

@12h08 Il arrive aussi que des personnes morales revendiquent des coups d’état,que des terroristes signent leurs crimes en lettres de sang,quel héroïsme! vous ne trouvez pas?

JC dit: à

renato dit: 19 mars 2013 à 14 h 12 min
« Bon, JC, les scientifiques vous prennent pour un rigolo. Les littéraires (ceux qui étudient les belles lettres, quoi) vous prennent pour un pauvre mec. »

Finalement, je n’ai avec moi que les cardinaux du vatican et leurs filles vénitiennes ?

renato dit: à

Faut pas viser trop haut JC, disons que Ph. R. et son perroquet serait un bon objectif.

France-culte dit: à

Des vénitiennes?…Et puis quoi encore! Je vote également pour le store vénitien ,il tamise la lumière et il offre d’innombrables possibilités de jeux d’ombre pour éclairer l’amant dans toute sa perfection l’accompagner dans son élan souple déterminé cependant

l'aphone de l'espèce dit: à

> connerie, ça oui !

Super ! J’aime quand ça gueule !

hauteur ou auteur dit: à

Jacques Barozzi dit: 20 mars 2013 à 11 h 29 min
L’étude de la Scam n’est pas des plus réjouissantes pour les auteurs

Au moins baroz n’a aucune raison de s’attrister

La faune de l' épaisse dit: à

J’aime quand ça gueule !
A vot’bon cœur!

JC dit: à

renato, ah ! … si je pouvais atteindre la pleinitude sincère de l’ami Philippe Régniez, si j’étais digne de valoir un centième d’Hugo Chavez … alors, oui ! je reussirais à oublier que je n’arriverai jamais à vous discerner, vous, perdu dans le gazon sec.

renato dit: à

Bon, perdu dans le gazon sec ça sert à quelque chose…

faune de blog dit: à

La plainitude (sic) de ces commentaires infinis m’ effraie!
( JC, plénitude…pleinement.)

Petit échelon dit: à

renato vraiment !
Dire que JC a des idées à la con ok mais qu’il n’est pas scientifique et le comparer au paraguayen ya une marge.
A mon avis

renato, encore une fois svp dit: à

faune de blog,
vous êtes un émule de Chaloux ?

renato dit: à

Je ne l’ai pas comparé, j’ai dit que ce serait un objectif ; ça n’a pas valeur de comparaison.

géographe amateur dit: à

Marcel Aymé était-il un Jovinien ou un Maillotin ?

rose dit: à

L’intéressant dans Le Passe muraille c’est la dématérialité des choses : un mur, dur, par essence se retrouve mou. Et un homme, mou, par essence se retrouve dur pour passer à travers le mur.

Il y a donc inversion de la matière : et ça, c’est époustouflant ; un s’adapte à l’autre de manière à le franchir et se retrouve de l’autre côté.

C’est pour cela que la représentation artistique de Jean Marais ne correspond pas précisément à la réalité de l’écriture, où quand il franchit le mur celui-ci se reconstitue immédiatement derrière lui : il ne fait pas un trou ce sont la combinaison, l’interaction de deux matières.

Généralement, dans les fantasmes il y a voler, la téléportation (très en vogue) et le don d’ubiquité.

Mais là, nous pourrions le reconnaître en faisant preuve de bonne foi, (ce qui n’est pas donné au simple pékin), traverser les murs, c’est quelque chose.

L'essentiel est de participer dit: à

vite, avant clôture du jeu qui énerve. Si l’huissier repasse, de quoi compléter ses statistiques:

Bloom 1
Renato 1
Ueda 1
John Brown 3
Mauvaise Langue 6
Abdel 2
HR hors jeu
Daaphnée 10
Rose 3
Alec 2
TKT 5
Christiane 0
Chaloux 2
D. le vrai 6
D. le faux ?
Court 0
Paul Edel 0
JC 7
C.P. 0
François Delpla 0
Céline 3
Julie 3
Marcel ?
Judith DHH 0
bouguereau 1
Barozzi 1

Ah la démocratie ! dit: à

L’essentiel est de participer,

participer d’accord mais vous pourriez le faire avec un minimum de crédibilité.
1 à renato et barozzi cela ne peut pas être sérieux ou vous vous mentez à vous-même

JC dit: à

Moi c’est donner 7 à JC qui me choque : pourquoi une si bonne note, il est en moyenne à 10, càd au fond du trou !
A part ça, lucienne et le boucher, me rappele de bons souvenirs sanglants…

un minimum de crédibilité dit: à

Christiane 6
Paul Edel 6

@l'essentiel dit: à

1 à baroz et 6 à D. !
Vous n’aimez pas la littérature ?

Levassor & Bouffartigue dit: à

Essai d’interprétation des résultats. La constante « Daaphnée = 10 » signifie-t-elle qu’aucun de ses posts ne la sauve, à la différence des autres têtes de Turc habituelles que sont TKT, JC, ML ?
Et pourquoi Céline et Julie sont-elles en bonne place sur l’échelle ? Soupçons de pimbêcherie ou reproche plus profond ?

C’était un communiqué de la Française des Gueux.

Un jour aux courses dit: à

JC dit: 20 mars 2013 à 14 h 27 min

Faux je n’ai pas mis 10 (un doute au dernier moment)
Ce jeu est-il truqué ?
Déjà qu’il existait des soupçons de dopage.

renato dit: à

Moi, ce sont les zéro que je ne comprends pas, C.P. m’excusera, mais quelqu’un qui n’est pas un chouia con n’est pas tout à fait normal.

Levassor & Bouffartigue dit: à

à renato
Chacun a son degré de connerie (il me semble que dans l’une des notations C.P. a été classé plus haut), mais je pense que ceux qui s’amusent à ce jeu jugent les risques de séisme. Il y a la connerie gênante et agressive, et la connerie (que nous avons tous en partage) sans effet sur l’environnement, classée 0. Enfin, c’est comme ça que je vois la chose.
Je remarque que, malgré les attaques dont vous êtes assez souvent l’objet, vous n’êtes pas classé parmi les cons. Bon, ça peut vouloir dire aussi que ceux qui ne vous aiment pas n’ont pas joué.

La tête à toto dit: à

Accord avec renato.
ex : C.P. vote pour le parti de Bush, Court peut-être bien pour Boutin et Polo censure sur son blog, ça mérite bien un petit quelque chose

Degré dit: à

Levassor & Bouffartigue dit: 20 mars 2013 à 14 h 42 min

Si, si ils ont joué (enfin, moi), mais entre suffisance, manque d’humour et connerie pure j’ai vu une marge (enfin, chez renato)

renato dit: à

Levassor & Bouffartigue,

je comprends votre point de vue. Pour ma part je crois qu’une part de stupidité est nécessaire à la pansée, il me semble donc qu’en priver une personne ne soit pas le apprécier à sa juste valeur.

' casse ton divan ' dit: à

Je constate que hamlet est forclos de la liste

Hamlet dit: à

J’arrive !

Je rêvassais.

To beat or not to beat, telle est la question.

bouguereau dit: à

konnerie et keupu a tous les étages..

bouguereau dit: à

bouguereau 1

ça me rappelle mes dictées « c’est éliminatoire au certificat d’étude, tu feras zingueur..et encore aide zingueur »

bouguereau dit: à

..pfiou..c’est comme pour lassouline..heureusement qu’y a eu internet

C'est une charmante idée d'avoir mis pour voyager ton costume de marié dit: à

Bloom 1
Renato 6 Trop. souvent. Longtemps.
Ueda 1
John Brown 2,3,4,5.
Mauvaise Langue 9,99.
Abdel 0
Daaphnée NC
Rose 15, un cas clinique.
Alec 1.
TKT 5. Dans la moyenne.
Christiane 1.
D. le vrai 9. Rien.
Court 1.
Paul Edel. 4
JC 9.
C.P. 20. Clientéliste romain.
François Delpla 10.
Céline NC.
Julie NC.
Marcel 8 (degrés).
Judith DHH 11,5. Ne lâche jamais.
bouguereau 1
Barozzi 1

bouguereau dit: à

la vouivre..bientôt dans les campagnes elles vont revenir..pus que des renards et des mélusines

Phil dit: à

la bièvre, c’est comme la vuivre, c’est pas bien vu ici.

bouguereau dit: à

la bièvre..ça va faire causer baroz..il la voit rose et poilue

bouguereau dit: à

c’est pas bien vu ici

les vieux me disaient que les anciens l’avaient transformé en affreuses qui tirent les pieds des petits au fond des marres..pour qu’ils s’approchent pas..j’ai entendu dire plusieurs fois qu’en fait c’était pour les grands pour pas qu’ils aillent se branler dans les roseaux

bouguereau dit: à

à part clopine..c’est fini d’aller se branler dans la nature..c’est certain qu’on y a perdu

Phil dit: à

bien dit, bougreau. on croirait lire du genevoix décensuré.

bouguereau dit: à

ça va faire causer baroz

c’est bien comme ça que s’appelle la fameuse rivière de paris que le maire veut voir transformer à la henri 4

bouguereau dit: à

.. »le bon roi henri »..on pourrait demander a françois premier de la bénir baroz..pour les lavandières..et hop il serait refait argentin de carcassonne

Franzi Biberkopf dit: à

il la voit rose et poilue

rosenfarbig un’ behaart…is doch wahr !
« Meine Wurscht is jut,
wo keen Fleisch is, da is Blut ! »

Phil dit: à

rue de bièvre, qu’il habitait. et Chateaubriant sans d l’avait décrite.
un gros faisceau de présomptions, comme disent les Klarsfeld.

bouguereau dit: à

sais tu baroz qu’il y a eu un trés sérieux projet dans les années 70 de couvrir la scène pour en faire une autobahn..pompidou l’est mort assassiné pour ça..hé oui baroz, c’est un assassinat

Agence de notation dit: à

La tête à toto dit: 20 mars 2013 à 14 h 44 min
ex : C.P. vote pour le parti de Bush,

Exact, ça mérite une réévaluation, mais au moins il engueule personne.
Court de même, très à droite et parfois sournois mais, depuis le départ de Clopine, il engueule personne non plus.
Paul Edel aussi, de droite et parfois cinglant, mais il ne fait pas chier le monde sur la RdL.
Y a une différence entre être de droite et venir prêcher la bonne parole idéologique tous les jours comme JC ou une fois par semaine comme baroz.

Phil dit: à

dumamelle, pauledel plutôt centre-droit.
y va pas aymé.

vadiou dit: à

couvrir la scène pour en faire une autobahn..

une autoroute dans un théâtre ?

Annick dit: à

C’est une charmante idée d’avoir mis pour voyager ton costume de marié 10+

Agence de notation dit: à

un oubli : quelle note pour Phil ?
parfois limite, mais on peut pas dire qu’il emmerde le monde, lui non plus. Donc indulgence du jury.

Dallas, we've got a problem dit: à

pompidou l’est mort assassiné pour ça

poum poum pidou…ça c’était pour jfk…

troll provisoire dit: à

Levassor & Bouffartigue dit: 20 mars 2013 à 14 h 31 min
Céline et Julie … Soupçons de pimbêcherie ou reproche plus profond ?

Pimbêcherie et risque de daaphnéisation pour excès de confidences inutiles (demain j’ai piscine, papa fait du cheval à cinq heures, je suis cul et chemise avec un descendant de Victor Hugo, etc.) et de bisous privés envoyés en ligne.

Amon Düül dit: à

une autoroute dans un théâtre ?

Ces Krautrocker, y respectent rien…

JC dit: à

Agence de notation, vous rigolez ou quoi ? Idéologue, moi ?… il faudrait que j’y comprenne quelque chose !
Non, je suis juste sportif, anarcho-libéral, raciste, islamophobe, cathophobe, antisémite sioniste, pédophile amateur, pervers diplômé, fasciste modéré, politicien expérimenté, ivrogne grand cru, matheux de formation, lubrique par déformation, jésuite contrarié, et le plus grave, grand lecteur devant l’éternel.

Annick Toudebout dit: à

troll provisoire dit: 20 mars 2013 à 16 h 46 min

Surtout, un clientélisme effarant. La trouille des mauvaises critiques…

La mauvaise langue dit: à

Excellent, JC, vraiment excellent ! Moi, je prends.

Antonio dit: à

« anarcho-libéral »

Je corrigerais en extrême-droito-anarcho-ultra-libéral.
Un genre à vous tout seul, ce qui ne peut que vous plaire

sans fatigue dit: à

Por résumer , JC, t’es un c. nard de faf
(ml adore)

Amicalement vôtre dit: à

En tout cas, ton jeu était finalement une bonne idée, JC. On ne sait pas qui sont les votants mais, justement, l’anonymat a permis de révéler des choses qui seraient restées cachées sous les pseudos habituels…

Amicalement vôtre dit: à

On s’aperçoit que Bloom n’est pas tellement mal vu, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, et que toi-même (JC) tu ne recueilles jamais (sauf erreur) la note maximale. Seule Daaphnée triomphe, mais c’était prévisible.

Polémikoeur. dit: à

Salon du Livre en vue : une chance d’aérer
l’espace commenté de la RdL, et ses habitués ?
N’en jurons pas !
Ménagedeprintemps.

Philippe Régniez dit: à

Les psychopathes s’érigent en tribunaux, ils donnent des notes, font des procès…

JC dit: à

Patience Polémikoeur, l’aimable Passou changera le billet dans la nuit et je vous promets de disparaître pendant les dix jours qui viennent…

Les psychopathes réunis dit: à

Nous nous érigeons en tribunaux, nous donnons des notes, faisons des procès… Nous nous amusons, c’est la raison pour laquelle nous avons exclu des notations Régniez, qui ne nous fait pas rire du tout.

rose dit: à

Y’a plus de littérature. Les lycéens aimeraient ça. C’est la décadence. Tous des trolls. Et si on coupait les commentaires (on garderait que mes miens). Passe moi la brosse à reluire bobonne. Pas la Maryse bordel, la brosse te tige.

Non mais y’a plus de littérature. Tous des cons (sauf moi le seul le dernier l’immortel sous la coupole). De toutes façons on va tous mourir.
D’abord on déprime puis on est tous désespérés.
Non je veux plus blogguer ici : mais alors pourquoi tu restes poufiasse. Je le sais pas mais je vais réfléchir.
Ah s’il y avait pu d’internet on serait tous déjà morts. Non, mais comment on a fait avant ça ?
De toutes manières y’a plus de littérature.
Sauf Duras.
Ah ma Duras…

http://www.youtube.com/watch?v=xdufuHcg4fY

Enfantillages !

rose dit: à

la brosse te dis-je wow !

rose dit: à

Il a pas encore tourné avec des chimpanzés : c’est à cause de l’attachement, je pense.

>Ma mémé, bisous : demain je viens manger les cannellonis (si j’ai le modjo – si je l’ai pas je te passe un phone call mamémé)

Polémikoeur. dit: à

Pas de ciblage,
pas de nommage,
part de formage,
pars en voyage,
sors de la cage,
quitte le garage,
prends un bagage,
évite les gages
et fuis la rage !
Anthropophagement.

georges lepape dit: à

Les psychopathes réunis dit: 20 mars 2013 à 17 h 24 min

attention c’est dieu et le reste du saint esprit qui causent via regniez le flagellé (on est prié de s’agenouiller et baisser la tête )

J'opine du chef. dit: à

rose dit: 20 mars 2013 à 17 h 33 min
 » mais alors pourquoi tu restes poufiasse. »

Bien dit. Tout à fait ça

Paul edel dit: à

Arletty parle de Céline et de Marcel Aymé:

« Céline estimait et admirait Marcel Aymé. Un après-midi, Céline le regardant partir me dit :
-Celui là, il est pas con !
Marcel Aymé il n’y a pas un auteur dramatique ayant eu son orginalité comme dans « la tête des autres », ça n’est pas possible. Au fond Céline était bluffé par cet homme..C’est quelqu’un qui vous bluffait ce type là .parlant peu, rarement, un mot qui tombait une fois au hasard : alors c’étaient ses paupières en capote.. en capote de fiacre..il aimait les sommets cet homme là.. »
Arletty dans en entretien à » la table ronde ».

La mauvaise langue dit: à

À propos de l’Amérique :

Es gibt in Amerika alles —
nur eins nicht :
ein Verhältnis zum Tragischen.
(Max Frisch, Enwürfe zu einem dritten Tagebuch)

Il y a tout en Amérique —
sauf une chose :
un rapport au tragique.
(Max Frisch, Projets pour un troisième Journal).

xlew.m dit: à

« Le coeur des écrits de Marcel Aymé est français mais l’esprit de ses récits est international », je crois qu’elle avait dit aussi ma’ame Arletty.
Il y a une chouette photographie de Aymé et Céline sur la colline de Montfort-L’Amaury, je crois. Ils sont tous les deux assis sur l’herbe, Aymé tiré à quatre épingles, souliers noirs impeccablement cirés, tweed et foulard, et Céline, en loquedu des hauts-fonds de Meudon, habillé en « hobo » américain (souvent ‘gays’, les ‘wobblies’, et leftists voire carrément gauchos, un comble, pour Louifé, mais non, même pas.)

la vérité, si je mens ! dit: à

Se souvenir aussi d’Arletty à la Libération, devant un comité d’épuration : « Mon coeur est français, mais mon cul est international ! »

Les psychopathes réunis dit: à

Il y a tout en Amérique —
sauf une chose :
un rapport au tragique.

En cherchant bien, on pourrait sans doute trouver des contre-exemples (chez James, Steinbeck, Kerouac peut-être, H. Selby ou, là coup sûr, un auteur de polar comme Goodis), mais il y a de l’idée.
Cela étant, pas vraiment de tragique non plus chez Marcel Aymé.

Les psychopathes réunis dit: à

Trouvé ! Tennessee Williams : fatalité et tragique.

La mauvaise langue dit: à

Je crois que Max Frisch veut dire que l’état d’esprit des Américains, c’est de croire que tout se maîtrise, que rien ne peut échapper au contrôle ; il suffit de le vouloir. L’idée que le hasard (le destin) guide l’existence humaine, contre quoi on ne peut rien, autrement la fatalité, — n’existe pas pour eux.

Je crois que c’est assez vrai. Et, à la réflexion, c’est précisément ce qui me rend l’Amérique si étrangère.

Les psychopathes réunis dit: à

Oui, j’avais compris la même chose, Mauvaise Langue. Mais, justement, je crois que chez Tennessee Williams, vous avez ça : destin écrasant, fatalité, tout est (presque) toujours perdu d’avance.

Joe Bassin dit: à

faulkner

Evidence dit: à

C’est si bon de masquer son ratage en se la pétant tragique et en faisant porter le chapeau au destin.

je n'y connais rien, mais je n'en pense pas moins ....... dit: à

Nos amis américains, au moins tous ceux que j’ai vu vivre de près, croient à la fatalité tout autant que les Européens mais la grande différence c’est qu’ils tentent de lutter contre les dieux !
Ils sont jeunes, simples, et peut-être plus innocent que nos vieux peuples.

Les psychopathes réunis dit: à

Evidence dit: 20 mars 2013 à 19 h 02 min

Et pourtant… Ratage ou accomplissement sont le plus souvent liés aux circonstances. Appeler ça le destin est peut-être une commodité, mais rétrospectivement on comprend bien l’idée.

nico feurste dit: à

« il suffit de le vouloir »

ben oui la preuve- c’est pas comme ces fainéants ces assistés de chomeurs et sdf tiens

renato dit: à

« Je crois que Max Frisch veut dire que l’état d’esprit des Américains » … « Je crois que Max Frisch veut dire que l’état d’esprit des Américains »

Croyez, croyez, ça vous fera du bien… surtout croyez ce que Frisch veut dire (merdre ! ça c’est un traducteur !).

Mais lisez l’histoire de Billy the Kid, nom de nom, puis vous me dites si tout se maîtrise, si rien ne peut échapper au contrôle ; il suffit de le vouloir… même Pat Garrett a du tabler sur le hasard.

Enfin, Cage ne sort pas d’une cage doré où le monde était représenté selon le bien vouloir de l’observateur… enfin, tous des lavette ses continentaux…

rose dit: à

>J’ o pine du chef. dit: 20 mars 2013 à 17 h 55 min

Si la parole que tu vas dire n’est pas plus belle que le silence, ne la dis pas.

Hugh.
Au frais…

psychopathe solitaire dit: à

Tenez, moi, par exemple, j’ai presque tout raté dans ma vie, eh bien je trouve ça tragique.

Personnel d'entretien RdL dit: à

Le destin ne serait-il pas une interprétation tendancieuse des hasards, c’est à dire du chaos ?

Chef d'entreprise en crise dit: à

Mouloud, tu nettoies le sol ! Pour le reste, destin, hasard, chaos, fais confiance aux autres….

rose dit: à

Oui, mais que fait-on des circonstances ?

Hein ?

Qu’en fait-on ?

Pas de rapport au tragique en Amérique, non : tu prends ton gun quand ça te pète et au supermarché ou au collège ou au YMCA tu règles tes comptes avec ceux qui pigent rien à toi, incompris de facebook de ta mère et de la planète entière. Tatatatatatattata.

Après, tu tiens pas trop à la chaise électrique (voir le doc. D’Herzog sur ce sujet -glaçant- le type se met à croire en Dieu 23ans pour accéder de mourir comme ça,; alors qu’il a déglingué violemmemnt trois personnes avec une sauvagerie inouïe, mais qu’il pense encore qu’il n’est pas responsable parce que sous alcool, amphétamines et anabolisants)alors tu te suicides avant d’être chopé par les keufs.

En Amérique, pas de tragique, règlement de compte à la cow-boy.

De toutes façons le tragique c’est grec. Les amerlocains sont bien trop neufs pour le tragique. Il aurait fallu un mont de l’Olympe là-bas, chez nos cousins.

renato dit: à

Mais qu’est-ce que c’était le hasard pour Pat Barret ? C’est ça la question à se poser. Et la réponse est semple : « Lorsque j’entre, je le trouve à droite à gauche où au centre ? »
C’est la seule inconnue, le reste était prévu. Et c’est là qu’ils glissent aujourd’hui : comme l’Européen glisse sur un pessimisme d’emprunt, il ne tiennent pas en compte que oui la solution est prévisible, mais que l’autre partie peut encore conduire son jeu.
Et c’est encore préférable à ceux qui disent « Dieu me l’a donnée, gaffe à qui voudrait me la prendre », etc., etc.

renato dit: à

La nature des hommes ne change pas selon les lieux et les âges, c’est une illusion européenne que certaines larmes sont plus parlantes que d’autres.

psychopathe solitaire dit: à

L’histoire de Billy the Kid, bon exemple de tragique en effet. Enchaînement de circonstances, engrenage. Mais la dénonciation qui a permis à Pat Garrett de tuer le kid par surprise n’était pas vraiment un hasard. Garrett (à mon avis un type sans grand intérêt, dont la réputation est surfaite) l’a provoquée. Mais c’est une autre histoire.
En tout cas, Billy the Kid : héros tragique, tout à fait.

renato dit: à

psychopathe solitaire,

désolé ! j’ai tapé « Entré » par erreur et le post est parti envers et contre ma volonté… je me suis rattrapé tout de suite apres… pardon, etc…

psychopathe solitaire dit: à

Derniers mots de Billy the Kid (en mexicain) : qui c’est ?
Il n’a rien vu venir, il n’a jamais su qui l’avait tué. Il croyait qu’il était sorti d’affaire, qu’il allait se barrer avec sa Mexicaine… et boum. Fin tragique, oui, oui. Conforme à son « destin ».

rose dit: à

Ben tout le monde c’est comme ça : je vois pas ce qui est surprenant. Tu crois que c’est fini que t’es tiré d’affaire et schblang prends-toi ça dans la gueule, tu croyais quand même pas que t’allais t’en sortir comme ça, abjecte créature.

deux exemples à vous donner pour le tragique en Amérique et en Grèce mais j’ai appuyé sur entrée et mon post a sauté s’évanouissant dans la galaxie : pourquoi ?

renato dit: à

Toute la destinée du Kid se renferme dans l’idée de théâtre, psychopathe solitaire, il se voyait sur une scène et son habilité « au révolver » était quelque chose qui avait à faire avec le jeu scénique — cela sans arriver aux extrêmes de Borges in « Historia universelle de l’infamie ».

renato dit: à

Bon, ou c’est « Histoire universelle de l’infamie » ou c’est « Historia universal de la infamia », pardon et tout ce genre de choses…

psychopathe solitaire dit: à

Ah, je ne vois pas vraiment ça comme ça. Il avait un côté hâbleur et séducteur, paraît-il, (sa première évasion s’explique comme ça, il joue la comédie à son geôlier, qui le laisse sortir de sa cellule cinq minutes, et il se taille par la cheminée), bravache aussi (première capture par Pat Garrett, quand il sort de sa cabane et lui dit : Si j’avais su que vous n’étiez que dix, je me serais pas rendu), mais pour lui la vie n’est pas un théâtre. Il est vraiment prisonnier des événements : on tue son bienfaiteur, il le venge en tuant les tueurs, nouvelle cavale, et ainsi de suite. C’est vraiment un personnage tragique, au sens où tout se ligue contre lui. Théâtre, je ne sais pas… Il fait le malin, mais il ne prend pas la vie à la rigolade, il en bave trop.
Sa fin est digne d’une pièce de théâtre, oui, mais malgré lui. Il vient retrouver la femme qu’il aime, tranquille, Pat Garrett est planqué dans le noir et l’abat.

La mauvaise langue dit: à

New York comme défi — pendant des décennies je pus compter sur elle pour ne pas rester assoupi, ne pas m’endormir sur mes lauriers comme en Engadin ou à Paris, pour être secoué tous les jours.
I HATE IT
I LOVE IT
I HATE IT
I DON’T KNOW
I LOVE IT

etc.

New York comme sanctuaire pour ainsi dire (Visum INDEFINITLY) durant trois décennies — et maintenant j’y possède, comme on dit, un loft, enfin installé en grand si bien qu’on peut y habiter, fais mes exercices d’assouplissement dehors sur l’escalier d’incendie en fer au cinquième étage et ne peux me le dissimuler : Comme j’en ai marre de cette Amérique !
LOVE IT OR LEAVE !

(Max Frisch)

renato dit: à

Le tragique n’est pas dans la trahison et dans la mort du Kid. Ça c’est le tragique européen, celui qui est compréhensible pour celui qui se détermine dans le suicide de la Bovary ou l’amateurisme brouillon de B&P. Le tragique chez le Kid est dans la chute de la dernière frontière (la sienne) : mourir n’au aucune signification (on est mort, c’est fini) si on a pas une dernière frontière à perdre. Et même si Barret n’avait pas fait du zèle en le tuant, pour le Kid il n’y avait plus une frontière, une limite à surmonter pour conquérir un nouvel espace, une nouvelle vie.

renato dit: à

psychopathe solitaire, Barret surprend le Kid dans la chambre seulement parce qu’aucune réplique n’est prévue — et, c’est vrai, la trahison inconcevable (le Kid héros populaire). J’ai cité Borges que je trouve très réductif (peut-être à cause de la forme choisie), mais ‘‘l’homme de Genève’’ n’a pas tout faux sur la question du théâtre car il y a une légèreté dans la façon de prendre les évènements chez le Kid qui trahi une interprétation du monde en ce sens — « une enfance newyorkaise », on pourrait dire pour paraphraser le Benjamin du théâtre berlinois des marionnettes.

rose dit: à

moi je suis pas d’accord et je le connais pas précisément. Mais Billy the kid dès le début il en a rien à carrer. Dans le jusqu’auboutisme t’en as rien à foutre de mourir ou pas. Alors tu peux franchir toutes les étapes rien ne t’arrête. Parce que mourir au fond cela t’arrange bien. T’es pas comme le commun des mortels, qui pète de trouille et se met à prier. Non.

rose dit: à

Mais là l’étonnant dans New York c’est la sensation d’intense liberté qui s’en dégage. Tu peux aller bouffer et vivre 24 heures sur 24. C’est pas deux boulangeries fermées entre midi et deux et ouf, t’as du cul la troisième est ouverte, t’auras du pain à 13H.

C’est tu sors en charentaises et tu te parles tout seul sans que personne te remarque et c’est le bus s’arrête quinze minutes parce que le chauffeur descend et manipule tout le schbinz pour qu’un handicapé monte dans son fauteuil roulant. Y’a des choses qu’on peut pas encore dire.

Mais l’Amérique profonde ce qau’a dit quelqu’un l’autre jour, c’était les toiles e Hooper : les stations services et les étendues désertes. Mais quand tu vois les rouleaux d’épines qui roulent sur la highway dans la poussière t’attends John Wayne au détour.

Tu peux l’attendre longtemps et le revoir à la cinémathèque.

L’Amérique longtemps cela a été cette formule magique qui vient de Naples : « c’est l’Amérique ! ». De la misère populeuse tu passais en Amérique et t’allais faire fortune ou en faisant ton ciné, ou en ouvrant une chaîne de pizzeria. Cela a remplacé le  » c’est Byzance » qui, ce temps, était en reconstruction.

rose dit: à

Autrement il y a la grande misère en Amérique : outre celle des obèses qui n’entendent plus le frigo qui leur parle, et qui bavent devant Desesperate Housewomen, en se disant « oh là c’est moi, oh là c’est ma mère, putain de dieu, là je me reconnais, mais comment elle va s’en sortir de son merdier là oh ah euh (elle va pas s’en sortir elle va s’enfoncer, tu veux que je te raconte la suite ? Il va la tromper avec sa collègue de bureau), il y a celle des autres : à Los Angeles, les exclus qui vivent avec leurs caddies et couchent derrière les supermarchés, jeunes, alcoolo, bizutés. Des pauvres partout à Los Angeles, la misère noire des blancs américains qui ont décroché.

Et puis, il y a une autre catégorie de ceux qui ont été dans le système capitaliste outrancier et en ont été exclus ensuite : et là, ils ont décroché eux aussi mais ont des restes, de vieux restes.

Cela est raconté dans ce documentaire extraordinaire qu’il a fallu quatre ans pour tourner, qui s’appelle Below sea level de Gianfranco Rossi (tiens un de chez moi) 2008 115 ‘.
IL raconte à 300 bornes au sud de Los Angeles, et à 35 mètres sous le niveau de la mer, un groupe de marginaux qui vit au milieu du désert (dans des camions, des camping cars, des bagnoles américaines où on peut dormir dedans).

Ce doc. est grandiose : il nous montre les paumés de la vie. Plus déjantés qu’eux, y’a pas. A côté d’eux, je suis sainte thérèse d’Avila.

Dans leur misère ils sont beaux et dignes.

renato dit: à

D’un autre côté, psychopathe solitaire, il y avait chez le Kid et le Regulateurs une ébauche de pensée morale qui donnait un sens à leur action lors de la Guerre du Compté de Lincoln.
Certes, il nous est pas donné savoir quelle réflexion portait cette action (guerre), mais si le Gouverneur Richardson n’a pas gracié le Kid à titre posthume en arguant son impossibilité à évaluer les motifs qui avaient induit le Gouverneur Wallace à promettre la grâce au Kid, nous pouvons au moins déduire qu’un discours était ouvert entre le Kid et Wallace, et qu’il se fondait sur des éléments moraux.

rose dit: à

Le passage magnifique dans ce documentaire c’est quand, à un moment donné, ils s’allient, deux d’entre eux. Une femme médecin et un homme, je sais pas ce qu’il est, ou était. Ils partent dans le camion de lui. S’arrêtent devant des fleurs inouïes. Jaunes, des cactées qui poussent dans le désert (seules les cactées poussent dans les déserts et sur la lave des volcans). Lui déballe ses trucs de son camion.
Des montagnes de truc.

Plus tard, ils s’engueulent.
Sur le lit.

Elle est super courageuse ; elle lui dit « mais t’es un SDF, comment je peux vivre avec toi ? »
Alors lui tente de se défendre en disant « mais toi aussi t’es une SDF comment je fais moi? On est pareils. »

Mais elle insiste elle lui redit « mais ce n’est pas possible de vivre ensemble deux SDF en même temps. »

Ils se quittent. Ce n’était pas possible.
N’advienne pas, ce que ne pourra pas.

Trop de douleur.

Impossible de partager avec un qui a autant de douleur que soi.

J’ai trouvé cela vachement bien qu’elle ait le courage de lui dire.
Il se sont embrassés, fait un signe pacifique, elle est partie vivre sous la tente seule. C’était plus facile qu’avec lui, elle ne pouvait pas le porter.

rose dit: à

L’autre film concernat la Grèce et la tragédie antique je vous le raconte pas ce soir.

C’était un film de Jules Dassin avec Mélina Mercouri sur un américain fou de tragédie et de la Grèce antique qui est fou amoureux d’une grecque folle de tragédie et de chez elle au Pirée.

Cela s’appelle Jamais le dimanche.
1959

Ils ne se comprennent pas.
Elle fait beaucoup d’efforts, mais lui c’est un menteur alors dès qu’elle l’apprend elle redevient pute.
La tragédie traitée c’est Médée.
Elle a un point de vue optimiste sur la vie et lui pessimiste ; ils n’ont aucun point commun.

J’aime bien la toute fin du film, quand elle et ses copains plongent de la barque pour nager dans leur mer. Lui c’est un estranger, il rentre chez lui, en Amérique en bateau, à l’époque ! (transats et tout sur le pont, marins d’eau salée etc.).

Bonne soirée.

Je quitte le tarmac, je cède du terrain.

nota bene : le film Syngué Sabour est à la hauteur du livre : superbe ! Assez rare pour le souligner.

Sabine dit: à

Bonjour c’est Sabine. Cette fois j’ai pris Sabine comme surnom au cas où le concours serait encore en cours.

Mais comme j’ai comme j’ai vu un participant qui a joué « il suffit de le vouloir », j’envoie en plus un petit poème pour espérer gagner.

l’Arrosoir à rosée

L’arrosoir à rosée
N’a qu’un petit bras
Mais n’a pas d’anse.

Une petite pomme
D’où perle, d’où sourd
Une petite goutte.

Le petite pomme
L’amie n’y goûte
Qu’elle n’ait attendu.

Dimitri d'Arlatan dit: à

On s’embête ici maintenant, vous ne trouvez-pas ?

Dimitri d'Arlatan dit: à

Je pense que l’âge d’or de la République des Livres est révolu.

Sabine dit: à

Oulala. J’ai écrit deux fois « comme j’ai ». Il faut en retirer un, j’ai pas envie de me faire disputer.

Atom Heart Mother dit: à

> « Jamais le dimanche »

dans ‘Pink Floyd Echoes’, presque un poème symphonique, rigoureux comme une horloge, ces paroles :

. . .
And no one flies around the sun
. . .

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…faire semblant d’être un cultivé,…c’est faire preuve d’être un perdant,…

…un comédien qui joue dans des navets,…il choisi pas ses rôles,…

…les deux,…ils gagnent leurs vies,…
…les héritiers se protègent des changements de statuts de la notoriété des stratifications sociaux-économiques,…
…les emplois,…pour des chiens de garde à nous protéger du système,…croissance « zéro »,…pourvu que les nouvelles  » bonnes »,…sont piles de face et à poils en revers,…de la poudre aux yeux,…
…les bas de l’échelle,…montés en massant,…pour la coiffe de princesse héréditaire,…avec blason d’arme des croisades,…
…un autre Marcel Aimé de « Trou-ville »,…le bienheureux sans  » Pompes à dure « ,…etc,…quelle société de cons masqués,…

Sabine dit: à

Bonsoir c’est encore Sabine.

Alors ce soir ça va pas trop fort, il faut que passe du correcteur parce que en fait j’aurais voulu écrire « Qu’il n’ait attendu ».

La poésie c’est pas si facile que ça.

Alors je vais continuer à lire mais je vais intervenir un peu moins. En plus j’ai des devoirs.

Bonsoir.

Un pour la route dit: à

Rose, je crois qu’il y a encore un fond de pernod à gauche dans le buffet.

Paul-Henri DUVAQUIER-MONCOCQ dit: à

Je suis guère en mesure de poser un jugement de valeur que tel ou tel blog, les fréquentant rarement, mais je ne suis peut être pas le seul à ne comprendre que le tiers des propos.
Si j’étais seul, j’aimerais aussi le savoir.

Paul-Henri DUVAQUIER-MONCOCQ dit: à

La convivialité entre causeurs serait peut être un atout.
Ma femme, Marie-Eliane a été été
enseignante de français das de nombreux pays, et je suis moi même retraité des services rectoraux de Nantes.

Nous sommes resté sportifs, quoi que sans excès, et restont les idées ouvertes.

Randonnées, rallyes, ski.

Nous aimerions plutôt converser avec des amateurs de littérature en couple.

rose dit: à

Un pour la route dit:

pas de buffet !

rose dit: à

Demain, à Sciences Po. je demanderai l’opinion, d’un peut-être deux, concernant les gens conventionnels, qui ont besoin d’anonymat pour être. D’un anonymat démultiplié. Sinon, ils ne sont pas.

France-culte dit: à

@Sabine Il m’a semblé que l’épreuve n’était qu’un examen mais les inscriptions sont closes les conditions aléatoires et le classement réévalué chaque quart de jour à la bougie.

France-culte dit: à

23h41 Connaissez-vous aussi Jean-Claude Killy ?

rose dit: à

L’intéressant c’est justement le non -anonymat :
existent Pierre Assouline
Jacques Barozzi
TKT
ML
MàC
Clopine
Lavande
C.P
christiane
Paul Edel
rose
diagonal
les autres je ne sais pas

en tout cas ceux qui ont mille pseudos ???

voilà la différence : tu écris quatre posts d’affilée et tu signes un de ceux ci-dessus et tu t’appliques à la garder, toujours le même, c’est ton pseudo.

Tu écris quatre posts d’affilée et tu signes Sabine Judith Sergio bougereau.
Tu la saisis ou pas la différence ?

Eh bien tant pis.
Qui vivra verra.

rose dit: à

France Cul racole.

France-culte dit: à

Votre intervention me rappelle ces films avec Daniel Auteuil et Sabine Azéma,ce couple qui fait visiter la maison pour conclure à des accords de type non immobiliers dans les Pyrénées et ma mémoire mixe peindre ou aimer et le voyage .

France-culte dit: à

Rose je vous lisais brutal parfois ivre sobre qu’aurais-je éprouvé?

rose dit: à

le mercredi 20 mars à 11h01m55s hier, c’était le début du printemps.
Fin du printemps le jeudi 20 juin 2013.

rose dit: à

je vous lisais brutal cela ne veut rien dire.

rose dit: à

ma mémoire mixe cela ne veut rien dire non plus

France-culte dit: à

France-culte est un pseudo emprunté à la banque ,la censure le refus le renvoi contraignent à des replis qui m’amusent,il ne s’agit pas à proprement parler dans une langue qui se veut maternelle un choix mais un refuge ,un exil .

rose dit: à

Si vous vous amusez des replis grand bien vous fasse. Il me semblerait qu’un repli surtout si contraint rend grave. Parfois mélancolique.

Le refuge, l’exil, d’autres le vivent avec les tripes nouées à proprement parler.

Néanmoins, c’est encore un des multiples pseudos France culte qui changent incessamment, je n’y trouve aucun intérêt à ce jeu là.

Si je ne dors pas, c’est parce que demain j’ai une journée importante, sur le grill.

Les accusations d’alcool et autres multiples agressions à mon encontre, je n’en ai même pas ras le bol : si cela satisfait les gens qui les profèrent, c’est déjà cela de gagné.

Poetnik contestataire dit: à

> je vous lisais brutal cela ne veut rien dire.

Et pourtant, Rose, pensez à la poésie, n’entendez-vous rien ici ?

‘ Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? ‘ (Andromaque, Acte 5, Scene 5).

L’allitération, c’est le pied, non ?

Poetnik contestataire dit: à

Et tant que j’y suis, je propose à la jeune Sabine quelques retouches à sa pièce métrique :

L’arrosoir à rosée
N’a qu’un petit bras
Mais il n’a pas d’anse :

Qu’une petite pomme
D’où perle et d’où sourd
Une petite goutte.

Sa petite pomme
Son amie n’y goûte
Qu’il n’ait attendu.

Poetnik classique dit: à

Je dirais même plus, Racine c’est le pied.

Poetnik contestataire dit: à

Ouais c’est ça. . . Et Corneille c’est les ailes ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…autant en emporte le vent,…etc,…de collabos,…

Bloom dit: à

On s’aperçoit que Bloom n’est pas tellement mal vu, contrairement à ce qu’on aurait pu croire

Ah, le ‘on’…Bien vu/ mal vu, ça existe encore ces catégories là?
J’ai pas trop le temps ce temps-ci avec la franco-phoney, mais si j’avais trollé comme un champion, je vous dit pas comment j’aurais pu exploser les scores, histoire de faire la nique à ‘on’. Nikaon.
Précieux, ce blog: il vaut mieux que les délires de certain(e)s perver(e) s’expriment ici plutôt qu’aux dépends de réelles personnes.
Le blog du moindre mal (mâle?).

Pépère pervers (secteur privé) dit: à

« Précieux, ce blog: il vaut mieux que les délires de certain(e)s pervers(e) s’expriment ici plutôt qu’aux dépends de réelles personnes. »

Ben, pourquoi donc ?! l’un n’empêche pas l’autre !

Bloom dit: à

6h41, vous donnez l’impression de savoir de quoi vous parlez. Si vous le dites…
Un petit accès de désublimation répressive?

France-culte dit: à

Ces réflexions (toutes)ne tiennent-elles pas d’une technique d’emballage,le réel la vérité ou ce qui s’en approche en matériel premier à travestir transformer détourner hausser à un niveau de compréhension indubitablement supérieur,le blog à Passou en usine comme Beaubourg pour exposer toutes les thèses à l’aise qui s’ébrouent pacifiquement à l’ombre des jours bientôt en fleurs.La littérature en art majeur pour divertir la réalité et les faits,fabriquer versions et variations en thèmes universels(les temps plutôt réducteurs l’argent le sexe les papiers cadeaux) en offrandes aux esprits adaptés aux subtilités de la pétro-chimie pour occuper le temps , accroître maintenir le rayonnements des belles intelligences pour qui la crudité des faits deviendrait outrage .Exercices de pouvoir,de prestidigitation ,de réanimation sans limite.

France-culte dit: à

@Rose 0h19
Qu’importe la forme le fond n’est pas flexible au pire il se brise, être ou ne pas être,en avoir ou pas etc

France-culte dit: à

Mal vu Mal dit _ Samuel Beckett_ page 48 _Editions de Minuit

Ou mar. Mer ou Mar 17. Immobile. Soir et nuit. Immobile soir et nuit. La couche. Attention. Difficilement à même le sol vu les chutes de genoux. La prière. Si prière. Si prière il y a. Bah elle n’a qu’à se prosterner davantage. Ou ailleurs.Devant sa chaise. Ou sa huche. Ou à la lisière de la caillasse la tête sur les cailloux. Donc paillasse à même le sol. Pas d’oreiller. Recouverte des pieds au menton d’une couverture noire elle ne livre que la tête. Ne que! Soir et nuit sans défense ce visage. Vite les yeux. Dès qu’ils s’ouvriront . Soudain les voilà. Sans que rien ait bougé. Un seul suffit. Exorbité. Pupille béante nimbée chichement d’un bleu délavé. Pas trace d’humeur. Plus trace. Sans regard. Comme n’en pouvant plus des choses vues paupières closes. L’autre y plonge. Puis rouvre à son tour. N’en pouvant plus non plus.
Sans transition de plein fouet le vide. Le zénith. Encore le soir. Quand ce ne sera pas la nuit ce sera le soir. D’une part la braise. De l’autre les cendres. Partie sans fin gagnée perdue. Inaperçue.

rose dit: à

« « Tous mes films, d’une façon ou d’une autre, répètent que les hommes ne sont pas seuls et abandonnés dans un univers vide, mais qu’ils sont reliés par d’innombrables liens au passé et à l’avenir, et que chaque individu noue par son destin un lien avec le destin humain en général. Cet espoir que chaque vie et que chaque acte ait un sens, augmente de façon incalculable la responsabilité de l’individu à l’égard du cours général de la vie ». (Le Temps scellé) »Tarkovski

trouvé dans le lien sur Kantor, merci.

France-culte dit: à

cours général de la vie? N’est-ce pas le lieu où se confondent les fleuves et où naviguent plaisamment au gré de leurs fantaisies les chanceux boat-people encadrés d’autant d’initiatives que de responsables?
Quand vous ne vivez pas, Rose, vous rêvez!

the show goes on dit: à

Les plus bavards?

Court: 0
CP: 1

rose: 9

rose dit: à

>France culte Ben non : je ne passe pas ma vie à rêver.
Jugement encore.
C’est Tarkovski qui parle pas moi et je n’ai vu qu’un film de lui.
Vous pourriez ne pas me juger.

Dans le doc. dont je vous parlais hier au soir, (les marginaux dans le désert au sud de Los Angeles) le garçon du camion, lorsque la fille décide qu’ils ne peuvent pas vivre ensemble, se rase. Il dit « il est temps que je cesse de me cacher derrière cette barbe.
Apparaît alors -sans la barbe- un homme jeune, à l’air incroyablement gentil qui porte la bonté sur son visage : auparavant la barbe lui donnait un air cromagnolesque affirmé et vingt ans de plus.

Dans le fourbi de son camion (- d’y songer me noue le ventre – bien rangé dedans (pour tout caser) mais étalé dehors c’était effrayant), il y avait une paire de rames en bois. La fille, mince et intelligente, (ce me semble cabossée beaucoup par la vie aussi), lui dit  » alors tu as les rames pour si jamais tu trouves le bateau ? ».

Elle avait tout compris.
Ainsi, il avait un bric à brac invraisemblable : un moteur qu’il allait réparer , un jour ; le reste je ne peux en faire la liste, non. Je ne peux pas.

Tous ces marginaux, ils avaient des vies comme cela, très dures. Marquées, à un moment donné par le malheur et impossible de s’en extirper.

Dans ce désert, pas d’enfants, des individus, des camions, des chiens. Pas d’eau.

Un type, dans son pick up, avec une citerne, va leur vendre de l’eau. Drôle de type : le cinéaste a choisi d’en faire le fil conducteur de son récit.

Quand Debord a écrit, il y a longtemps de cela « le cinéma est mort » eh bien, il s’est grandement trompé.

Le cinéma, le documentaire se portent à merveille.

rose dit: à

Semaine de la francophonie : dix mots pour jouer

« atelier, bouquet, cachet, coup de foudre, équipe, protéger, savoir-faire, unique, vis-à-vis, voilà ».

Bonne journée,

psychopathe solitaire dit: à

@ renato
Désolé, j’aurais bien aimé poursuivre cette conversation hier soir sur le Kid, mais j’ai dû partir tout de suite après mon dernier post. Et là, je ne fais que passer.
Mais j’ai lu les vôtres. Juste un mot sur cette amnistie qui lui est accordée après négociation et n’est pas respectée : c’est un peu « quand le chat n’est pas là les souris dansent ». L’officier ou juge itinérant (je ne sais plus, c’est un peu lointain dans mes souvenirs) qui la lui accorde quitte la région tout de suite après pour vaquer à ses autres occupations. Et les autorités locales (les gangsters du camp adverse, en fait) décident de le laisser en taule. Toujours l’élément tragique : quoi qu’il fasse, il ne peut pas échapper à son « destin » (pour rester dans cette idée).
Pour la théâtralité, il y a un autre point : je crois que c’est la première fois qu’un desperado a été médiatisé dans tout le pays. Il a fait la une du journal à New York.
J’arrête là. A une autre fois, peut-être.

renato dit: à

Préparez Votre Voyage avec le Guide Vert Pausanias

En sortant de Thèbes par la porte Proetide, on va droit à Chalcis. Sur le chemin on trouve le tombeau de Mélanippus, un des plus grands capitaines que les Thébains n’aient jamais eu. Lorsque les Argiens assiégeaient Thèbes, il tua de sa main Tydée et Mécistée, un des frères d’Adraste ; mais il fut tué lui-même par Amphiaraüs.

Près de ce tombeau vous voyez trois grosses pierres ; ceux qui croient connaître les antiquités du pays disent que c’est le lieu de la sépulture de Tydée qui fut inhumé là par Méon, et ils se fondent sur un vers de l’Iliade d’Homère, qui dit que ce guerrier « Trouva sa sépulture aux campagnes thébaine

Jacques Barozzi dit: à

C’est le printemps ?

Jacques Barozzi dit: à

C’est drôle mais je ne ressens aucunes pulsions !
Aurais-je perdu ma libido ?

Jacques Barozzi dit: à

Vu, hier, à la télé, la sortie triomphale de Jérôme Cahuzac : volez, mentez et vous aurez tous les honneurs !
Vu, au cinéma, « Midnight » in Paris de Woody Allen : comment réussir un joli film à base essentiellement de clichés !

Jacques Barozzi dit: à

Le goût des villes de Woody Allen est intéressant. Après New York et Paris, me reste encore à voir Barcelone, Londres et Venise….

Jacques Barozzi dit: à

Le grand rêve américain de W. A. c’est l’Europe !

respirateur artificiel dit: à

Bloom dit: 21 mars 2013 à 5 h 19 min
On s’aperçoit que Bloom n’est pas tellement mal vu, contrairement à ce qu’on aurait pu croire

Ah, le ‘on’
___________

boh c’est une façon de parler kabloom, ça veut dire je suppose, tu t’es fait si souvent allumer que la pro ba bi li té était plutôt une note salée

Raltouk Mazov dit: à

Jacques Barozzi dit: 21 mars 2013 à 10 h 09 min
Le goût des villes de Woody Allen est intéressant.

Pas sûr qu’il les choisisse vraiment. Il va là où il y a du crédit et où on le demande. D’ailleurs là où il a vraiment filmé Paris c’est plutôt dans Tout le monde dit I love you.
Et puis NY Paris Venise c’est pas un choix tellement original.

Jacques Barozzi dit: à

A part Rinaldi et Amette, le coin du critique SDF n’attire pas les commentateurs de ce blog.
Saurais-tu me dire pourquoi ?

Raltouk Mazov dit: à

Le grand rêve américain de W. A. c’est l’Europe !

Je sais pas si on peut parler de rêve américain chez Woody Allen. En tout cas il est new-yorkais jusqu’à la moelle.

Jacques Barozzi dit: à

Pour un Woody Allen en Israël, Jérusalem ou Tel Aviv ?

Raltouk Mazov dit: à

Saurais-tu me dire pourquoi ?

Hypothèse : parce que, statistiquement, les commentateurs préfèrent parler d’autre chose que du billet. (par ex.: Cahuzac, Woody Allen…)

Raltouk Mazov dit: à

Jérusalem ou Tel Aviv ?

Plutôt Jérusalem mais pas sûr que ça l’intéresse vraiment. Et difficile de tourner là-bas tranquillement.

Jacques Barozzi dit: à

Le rêve américain chez Woody Allen, c’est un vrai cauchemar. A part le héros, postulant écrivain, les Américains de « Minuit à Paris » sont imbuvables !

renato dit: à

Merci psychopathe solitaire.

Ce qui me semble intéressant chez le Kid c’est que presque rien n’est vrai (il n’est même pas sûr que Barret l’ait abattu), mais que sur ce presque rien un mythe s’est crée qui a toutes les caractéristiques du mythe ancien.

Jacques Barozzi dit: à

Le lien essentiel pour WA, Raltouk Mazov, c’est le jazz !

Raltouk Mazov dit: à

parler d’autre chose que du billet.

Quand tu vas dans la case critique SDF, t’y vas pour le billet. Si t’as rien à en dire, tu dis rien. Ici, si t’as rien à dire sur Marcel Aymé, tu parles d’autre chose. Voilà. Enfin, c’est mon avis.

Raltouk Mazov dit: à

renato, vérifie ton clavier. C’est Garrett, pas Barrett.

baroz, Venise ville jazzy ?

renato dit: à

Merci Raltouk Mazov.

Raltouk Mazov dit: à

Le meilleur film sur Billy le Kid, pour moi, c’est celui de King Vidor dans les années 30. la vision tragique est là et Vidor a connu le Far West.

Raltouk Mazov dit: à

baroz, renato et ma pomme. On n’est que trois, on dirait. Bon, je vous laisse à deux, faut que je me casse. Tchao.

Jacques Barozzi dit: à

Venise ville jazzy ?

Elle l’était déjà en 1828, Raltouk Mazov, principalement à la morte saison :

« Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l’eau,
Pas un falot.

Seul, assis à la Grève,
Le grand lion soulève,
Sur l’horizon serein,
Son pied d’airain.

Autour de lui, par groupes,
Navires et chaloupes,
Pareils à des hérons,
Couchés en rond,

Dorment sur l’eau qui fume,
Et croisent dans la brume,
En légers tourbillons,
Leurs pavillons.
(…) »

judith dit: à

@Raltouk(10 h19)
Jacques Barozzi dit: 21 mars 2013 à 10 h 09 min
Le goût des villes de Woody Allen est intéressant.
vous lui repondez
« Pas sûr qu’il les choisisse vraiment. Il va là où il y a du crédit… »
Pas sûr qu’il les choisisse vraiment. Il va là où il y a du crédit
C’est patent me semble -t-ildans Match point ,dont on voit bien qu’il etait conçu pour New york et qu’il est un peu laborieusement adapté à Londres
On a d’ailleurs effectivement dit au moment de sa sortie ,que c’étaient des raisons financières(possibilités de subventions à provenir de la ville) qui avaient conduit WA à modifier son scenario initial en situant son film à Londres et non à New York comme il l’avait imaginé et cela éclaire bien ce qui m’était apparu comme une légère incohérence du scenario .
De fait la physionomie et le comportement de la famille au sein de laquelle se déroule l’histoire et qui sont essentiels pour l’intrigue sont moins ceux de la gentry londonienne que ceux de la bourgeoisie juive friquée new yorkaise
Il n’y a que dans ce milieu que la fille est une JAP( jewish american princess) archigâtée par un père qui met sa fortune laborieusement acquise au service de ses caprices , ici en lui offrant une galerie de peinture .Un banquier anglais appartenant à l’establishment a un comportement différent et ne fait pas, comme dans le film,et comme souvent dans dans les familles juives, d’un jeune homme pauvre un gendre choyé, associé au plus haut niveau à ses affaires, tout en assurant sans compter une somptueuse vie matérielle au couple qu’il forme avec sa fille avec notamment cet époustouflant duplex londonien ,qu’il leur achète.
Le comportement prêté au pere dans le film surprendrait en effet moins de la part d’un de ces juifs americains fortunés comme cet enrichi dans la fabrication des bidets que décrit Roth dans Bye bye Colombus, dont la fille est une petite dinde capricieuse et comblée, comme ses copines au pedigree comparable, et que son père verrait volontiers mariée avec le garçon pauvre, mais juif, qui lui fait la cour.
Et c’est me semble –t-il la transposition de l’intrigue, sans doute ex post, d’un univers social à l’autre , qui aboutirait à ce résultat un peu décalé qui nous interpelle et qui laisse subsister une certaine incohérence entre le profil des personnages et leur histoire d’une part et le monde ou il situe en définitive son scenario d’autre part.
Sans doute l’ adaptation a-telle impliqué le gommage des indices trop voyants du monde judéo newyorkais qui devait servir initialement de toile de fond ,mais par une sorte ce clin d’œil, les deux scènes de mariage qui ponctuent le film se déroulent devant un religieux d’allure neutre qui pourrait être un rabbin , et dans un lieu assez peu différencié pour être un temple ou une synagogue, comme si WA avait voulu glisser dans son film sans la modifier une scène figurant dans son projet initial .Evidemment pas de verre cassé comme sans doute dans le scenario d’origine.

jazz hot dit: à

Musset jazzy, faut peut-être pas exagérer, Barozzi.

jazz hot dit: à

D’accord avec renato et psychopathe pour Billy the Kid, une histoire qui m’a passionné aussi. Ça pourrait faire un grand-roman-américain, le petit Newyorkais devenu orphelin dans l’Ouest, tueur par légitime défense puis par nécessité et toujours rattrapé par son destin.

Jacques Barozzi dit: à

Pourtant, traduit en anglais et sur la musique de Gato Barbieri, ça le fait, jazz hot, non ?

renato dit: à

Il m’arrive de penser que Lewis Wallace a écrit Ben-Hur pour éloigner son nom de l’histoire du Kid.

Ce qui est intéressant aussi c’est que par le biais de Wallace un lien se forme entre l’assassinat de Lincon et le Kid (comme membre de la cour martiale qui jugea les complices de Booth, Wallace soutenait la thèse qu’à l’origine du complot il y avait le gouvernement confédéré des État du Sud).

Jacques Barozzi dit: à

Bon, je peux éviter de visionner « Match point », judith, mais me reste encore Barcelone et Venise ?

sauf que dit: à

Jacques Barozzi (21 mars 2013 à 10 h 06 )
Quand on pense au calvaire des « innocents » umepistes, la belle xav et son tibé, jââcques et la sorcière, et tous les décomplexés droits dans leurs bottes fiers de leur pourriture, on se dit qu’on a raison de penser ce qu’on pense

Jacques Barozzi dit: à

D’ailleurs, Londres est plus pop que jazzy !

charles dit: à

Le film « Woody et les robots » n’est quasiment jamais sorti sur les écrans , vous avez dit ‘bizarre’

Jacques Barozzi dit: à

Et en dehors des rails du PS, il pense quoi, sauf que ?

Jacques Barozzi dit: à

Un film muet de Woody Allen, ça donnerait quoi ?

jazz hot dit: à

Un film muet de Woody Allen, ça donnerait quoi ?

Y aurait moins de dialogues.

Jacques Barozzi dit: à

Dans « Midnight in Paris », j’ai trouvé le jeune Hémingway particulièrement craquant et aussi que Carla Bruni incarnait adorablement la douceur de la vie à Paris.
A ce sujet, je me souviens que lorsque Nicolas Sarkozy a perdu les élections présidentielles, les mâles triomphants de ce blog prédisaient qu’elle allait le laisser tomber aussitôt comme une vieille chaussette. On attend toujours les communiqués rectificatifs, à défaut d’excuses !

Jacques Barozzi dit: à

Il est vrai que le jeu de con de JC a montré que ce blog était particulièrement misogyne !

jazz hot dit: à

que ce blog était particulièrement misogyne !

Judith DHH et Christiane ont eu zéro en connerie. A part Daaphnée, les champions sont tous des mecs.

friendly dit: à

Jacques B
elle peut pas le laisser tomber pour l’instant étant donné l’éventualité d’un nouvelle candidature et élection du nab, ce qui la remettrait sous les feux de la rampe, accro qu’elle est aux flashs, sa raison de vivre après sa « carrière » de porte manteau et vu ses débiles petites chansonnettes

banray dit: à

« les communiqués rectificatifs »
Crûchette est aussi c. et nulle que l’escroc en question

yves dit: à

Jacques, en observant le statu quo elle espère continuer à faire un peu parler de son pitoyable petit égo exhibitionniste

Jacques Barozzi dit: à

Judith-DHH et Christiane ont peut-être été épargnées au bénéfice de l’âge, mais Daaphnée a morflé deux fois plus que ses prétendants et les filles de C.P. quatre à cinq fois plus que leur père…

Jacques Barozzi dit: à

« son pitoyable petit égo exhibitionniste »

A côté de l’actuelle vraie-fausse première dame, Carla fut particulièrement discrète, non ?

renato dit: à

Puisque caché derrière le masque impudique de l’anonymat, nous ne pouvons juger du genre. Nous pouvons donc suspecter que derrière le « 10+ » décroché par Daaphnée il y ait une femme.

Jacques Barozzi dit: à

La misogynie n’est pas propre aux hommes, renato, comme l’hystérie et le retour d’âge aux femmes.

renato dit: à

Il faudrait y voir de la haine plutôt que de la misogynie… je crois…

Jacques Barozzi dit: à

« Nous pouvons donc suspecter que derrière le « 10+ » décroché par Daaphnée il y ait… »

C’est de la délation ou de la calomnie, renato ?

renato dit: à

Je ne comprends pas la question.

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