de Pierre Assouline

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La République des livres
Patrick Boucheron, l’historien qui veut rendre le passé habitable

Patrick Boucheron, l’historien qui veut rendre le passé habitable

Ceux qui déplorent à juste titre que la crise de l’Histoire en France se traduise aussi par une désaffection des grandes institutions universitaires et intellectuelles vis à vis de la discipline ne pouvaient que se réjouir hier en fin de journée lors des applaudissements nourris qui ont conclu la leçon inaugurale de Patrick Boucheron au Collège de France. Intitulé de sa chaire : « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIème-XVIème siècles ». Titre de sa leçon : « Que peut l’histoire ? » (on peut l’écouter ici).

On n’a pas vraiment entendu la capitale à « histoire » parce qu’il préfère monter le son ailleurs que dans les grands mots. Le présentant au public nombreux, après avoir plaidé le dossier de son élection il y a des mois devant ses collègues collégiens, Roger Chartier s’est employé à  résumer l’œuvre du jeune historien (1965) en trois mots très exactement : « ville » (il en est l’éminent spécialiste au Moyen-Âge), « indiscipline » (écart par rapport aux règles de la discipline historique), « république » au sens étymologique de chose publique. D’ailleurs, l’homme du jour n’a-t-il pas commencé son intervention par une évocation de la place de la République où il est retourné il y a un mois parmi les fleurs, bougies et papiers collés ? Les choses vues alors l’ont ramené à des pages des Misérables faisant l’apologie de la puissance souveraine de la ville, dans lesquelles il s’est replongé aussitôt rentré chez lui.

« Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête ; voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise » (in Les Misérables, troisième livre, premier chapitre « Paris étudié dans son atome »)

Qu’est-ce qu’être gouverné ? C’est « la » question à ses yeux. Il l’a travaillée à travers le cas du communalisme des cités italiennes du Moyen-Âge, le désir d’auto-organisation de ses habitants, une expérience qui le passionne en ce qu’elle fut un laboratoire de gouvernementalité. Son ambition ? Rien moins que réactiver l’idée de progrès, rendre le passé habitable, replacer l’histoire dans le débat intellectuel en la rendant plus tonique, dépayser la France contre ceux qui n’ont de cesse de l’empayser, réconcilier l’érudition et l’imagination, opposer une histoire sans fin aux chroniqueurs de la fin de l’Histoire, défaire les continuités, bousculer la périodisation, réorienter les sciences sociales, inquiéter l’écriture de l’histoire sans pour autant abandonner l’énergie des grands récits à « la pensée réactionnaire » et surtout réactualiser les problématiques du passé en les faisant résonner avec celles du présent.duby

Lorsque dans Conjurer la peur, il a creusé en profondeur l’inquiétude des siennois en 1338 face à la subversion des principes républicains de leur commune par l’autoritarisme qui ronge leur gouvernement, il entendait mettre en garde contre « une peur ancienne qui peut revenir » ainsi qu’il s’en explique dans L’exercice de la peur. Usages politiques d’une émotion (débat avec Corey Robin, 75 pages, 10 euros, Presses universitaires de Lyon). C’est peu dire que cela fait écho dans la France de 2015, annus horribilis du terrorisme. Jean Delumeau avait déjà montré comment une entreprise de culpabilisation accompagne toute politique de la peur ; avant lui Thucydide avait évoqué la folie d’une cité en proie à la peste quand nul n’est retenu « ni par la crainte de dieu ni par les lois humaines ». Toutes choses que Patrick Boucheron rumine puis rassemble en une réflexion :

« La république perd pied dès lors qu’elle ne se comprend plus comme un équilibre pacifié entre les différentes peurs qui la divisent »

A l’en croire, la notion de peur est fondamentale dans l’analyse du pouvoir en ce qu’elle permet de juger de son caractère autoritaire. C’est un trébuchet. Mais face à la peur qui monte lorsqu’elle est instrumentalisée au sommet en politique de l’effroi, quelle autre attitude adoptée que la vigilance ? Patrick Boucheron passe pour le plus radical des modérés- ou l’inverse. Défenseur et illustrateur en France de l’histoire globale/monde/connectée, au choix et même « histoire corsaire » comme on dit désormais, il goûte le dissensus en toutes choses. Jusque là professeur à la Sorbonne, éditeur au Seuil, collaborateur à L’Histoire, conversationneur l’été au Banquet de Lagrasse, c’est un éclectique dont rien ni personne ne peut freiner la curiosité intellectuelle entre Comité invisible et comités de lecture. Opiniâtre, une certaine intransigeance tempérée par la bienveillance, trop critique pour être aimable, une vraie colère contre le monde qui aussi pour nom enthousiasme, élan, vivacité atténués, une forte capacité d’admiration, une érudition étourdissante nourrie par d’incessantes lectures, voilà pour le portrait en creux qui se dégageait de sa prise de parole.

foucaultAvec cela un vrai souci de la forme, de langue, de l’écriture. Pas pour faire joli. Il ne s’agit pas de décorer l’Histoire, encore moins de l’ornementer, pour la faire mieux passer. L’écriture ne lui sert pas à endimancher le propos. Il suffit de lire son éblouissant récit sur la « rencontre » entre Léonard et Machiavel pour s’en convaincre. N’empêche que, comme le remarque justement Marielle Macé dans le numéro spécial consacré au travail de Patrick Boucheron par la revue Critique (No 823, décembre 2015) :

« Un historien comme ça au Collège de France, c’est une chance pour la littérature »

Mais il y a du danger à le claironner trop fort… On l’a senti lorsqu’il a rendu hommage aux anciens qui l’ont fait. Vibrante était la gratitude exprimée à l’égard de ses maitres, ceux de fondation et ceux de passage. Avant tout Jean-Louis Biget qui fut son professeur à Normale sup, et Pierre Toubert qui dirigea sa thèse. On entendit les noms de Bloch, Braudel, Michelet, Montaigne, Machiavel, Bourdieu, Shakespeare, Hugo, Benjamin. Et pour terminer une belle évocation de Georges Duby, le grain de sa voix dans cette maison du Collège un jeudi de novembre 1985.

Ce n’est pas un hasard. Cette année encore, pour deux volumes parus chez Gallimard, Boucheron a exhumé avec Jacques Dalarun les carnets et archives du grand historien pour creuser plus avant son ego-histoire. Comme lui et quelques autres historiens, peu nombreux car peu en ont les moyens, il aspire à la littérature, c’est peu de le dire tant elle le constitue dans son travail et dans son être. Aussi était-il naturel qu’au pupitre du Collège de France, il place sa voix dans le souffle de Georges Duby lequel, au même endroit dans les mêmes circonstances, avait placé la sienne dans le souffle de Michelet. Et comment ne pas croire qu’il pense à lui-même lorsque Patrick Boucheron écrit à propos de Georges Duby qu’il voulait « travailler à sa propre assomption littéraire, au risque sans doute de fragiliser à terme son autorité d’historien » ; et le risque est accru dans les temps de « revival positiviste » que nous vivons.

On imagine d’ailleurs sans mal que désormais, le professeur Boucheron concevra certains de ses livres en trois temps comme son maître : d’abord dégrossir devant le public restreint et expert du séminaire ; puis mettre en forme à destination du vaste public du cours dans l’amphithéâtre Marguerite-de-Navarre ; enfin rédiger dans la solitude de l’écrivain. Mais pour avoir écouté et observé Patrick Boucheron au banquet de Lagrasse raconter et réfléchir à voix haute tout en marchant, quelques feuillets en mains qu’il ne regardait pas, je ne l’imagine pas rédigeant huit cent fiches par an comme Duby, lequel y consignait jusqu’aux moindres de ses hésitations et de ses inflexions de voix. Cela dit, la quantité de travail est identique comme en témoigne sa leçon inaugurale prononcée hier en donnant l’illusion de la facilité rhétorique. Nul n’est mieux placé que Patrick Boucheron pour savoir qu’aujourd’hui, la jeune garde médiéviste qui s’en prend aux thèses défendues par Duby tire argument de sa poétique pour les récuser plus encore.

La langue énergique de Patrick Boucheron ne recule pas devant l’anachronisme, les silences et se conçoit comme une affaire de rythmes, de tempo. Sa bataille personnelle avec les mots s’articule autour d’une double exigence historique et littéraire, gouvernée par l’éclat poétique et la force politique. La littérature, il n’a jamais cessé de la lire sans que son goût pour ses classiques à lui (Flaubert, Michaux, Nabokov, Pavese notamment) l’empêche de dévorer les romans des contemporains. Mais dans l’entretien qu’il a accordé à ses amis Marielle Macé et Vincent Azoulay pour la revue Critique, il revient particulièrement sur l’importance de Claude Simon dans sa formation d’historien (on imagine la conversation qu’aurait à son sujet Patrick Boucheron avec Claro dont on lira ici une fine digression sur l’origine d’une description de chevaux dans la nuit). A chaque étape de son parcours a correspondu une découverte : Géorgiques (1986), Tramway (2001), L’Acacia (1989), le Jardin des Plantes (1997) sans oublier bien sûr La route des Flandres en sont les bornes invisibles. Rarement un historien aura payé sa dette à la littérature avec une telle vibration dans la reconnaissance :

« Cette lecture m’a fait historien, au sens où elle était un défi lancé aux historiens, une mise en langue de leur propre faiblesse- de ce qu’il y a d’inévitablement mensonger dans la succession ordonnée des faits, des dates, des causes. Une des réponses possibles à ce défi, c’est le renoncement et l’abandon – à la littérature par exemple mais je tiens ce renoncement pour politiquement inconséquent (…) J’ai compris à le lire que pour devenir irréductiblement historien, et surtout pour travailler à le rester, il ne fallait jamais se contenter de l’être ».simon_12juin1985_photo_louis_monier_2

D’une grande densité, brassant et déployant à foison idées, pistes, notions, concepts, lectures, mais si concentrée pour tenir en soixante minutes chrono qu’on ne comprenait pas toujours tout, ce fut une leçon éblouissante qui laisse augurer le meilleur pour ses cours du lundi à 11h. Même si certaines questions auraient mérité plus ample développement, les plus controversées et les plus contestables, à commencer par son cheval de bataille : la dénonciation de « la déplorable régression identitaire » accusée de poisser notre époque, un principe qui lui paraît contraire à l’idée même d’histoire ; il la tient pour un piège, un enfermement dans le déjà-écrit ; sous sa plume et dans sa bouche, il faut entendre par « passion identitaire » le mythe d’une identité immuable de la Nation France ; la provenance l’occupe davantage que l’appartenance car elle est riche de complexités ; au fond, ce qui le gêne le plus dans l’identité, c’est qu’elle une telle panoplie de pensées et d’actes qu’elle déresponsabilise le citoyen.

 « Qui ne voit aujourd’hui combien sont sinistres les idéologies de la séparation ? Qui ne saisit désormais les effets désastreux d’une vision religieuse du monde où chacun est assigné à une identité définie par essence ? En mettant à jour cette généalogie du regimen, l’art de gouverner les hommes, les historiens ont jeté une lumière sombre et crue sur ce qui constitue encore aujourd’hui notre modernité. S’y devine son noyau insécable, qu’on pourrait volontiers appeler l’énigme du théologico-politique. Elle est le propre de l’histoire occidentale, son reste inassimilable, car nous sommes encore redevables (qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou pas) de cette longue histoire qui fit du sacrement eucharistique la métaphore active de toute organisation sociale.

Reposant sur la théologie de l’incarnation, elle informe et contraint l’implicite d’une théorie de la représentation, entendue à la fois dans son sens figuratif (comment agissent les images pour rendre présente l’absence) et politique (comment s’organisent les institutions pour déléguer le pouvoir des communautés introuvables à des représentants). En ce sens, elle s’écarte des religions de la théophanie qui, comme l’islam, conforment leur théologie des images et leur théorie du pouvoir à cette autre modalité de la manifestation du divin, la pure présence. Nous sommes là au plus vif de la coupure théologico-politique occidentale, qui est, je le répète, acte de séparation. « 

Pour autant, le pionnier français de l’histoire-monde ne versera pas dans l’autre piège qui consiste à présenter comme idyllique le métissage du reste du monde. Il se tient dans un entre-deux qui peut paraître inconfortable mais où il jubile sur fond d’incertitudes, d’intranquillité, d’inquiétudes. Au lieu de se faire discret, il y a trouve au contraire matière à réflexion, et de quoi jeter des ponts. Rien ne lui plaît comme de mettre la France « en étrangeté » au lieu de se satisfaire du canon bien établi du roman national. En cela, il est l’élève d’un Michelet dont Barthes disait qu’en rameutant des milliers de détails, il « troublait la proportion des faits », procédé illusionniste auquel l’européocentrisme doit tant.

Nombre d’historiens étaient captivés, et pas seulement des médiévistes, comme si la captatio benevolentiae s’était naturellement prolongée bien au-delà des premières minutes. L’un d’eux, blanchi sous le harnais, était si impressionné par la puissance de ce qu’il venait d’entendre qu’il convint :

« Si on ne savait pas pourquoi on faisait de l’histoire, maintenant on sait ».

Certains de ses collègues, des plus jeunes aux plus âgés, en avaient les larmes aux yeux tant l’orateur avait réussi en moins d’une heure à exprimer tout ce qu’ils auraient aimé dire avec une telle flamme à défaut d’avoir su l’écrire avec une telle plume. A 20 ans, Patrick Boucheron voulait être enseignant, mais d’histoire parce que c’est « prodigieusement amusant » comme disait Michel Foucault dans une lettre, l’un de ses maîtres lui aussi, un écrivain en philosophie dont L’ordre du discours l’a tant inspiré. C’est « prof » qu’il voulait être, et « prof » qu’il est resté. Non pas écrire mais enseigner. Au Collège de France, il jouira du statut idéal puisqu’il ne doit obéir à aucun programme, ne subir aucune évaluation et n’avoir d’autre contrainte que de changer de sujet chaque année (ici son programme en 2016). A 50 ans, avec une œuvre déjà importante derrière lui et tous les honneurs universitaires, il brûle toujours d’enseigner, mais autrement. En nouveau collégien « exagérément libre ».

(« Patrick Boucheron », photo Jérôme Bonnet ; « Georges Duby » photo D.R; « Michel Foucault, 1979 » photo D.R. ; « Claude Simon, 1985 » photo Louis Monier)

 

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commentaires

391 Réponses pour Patrick Boucheron, l’historien qui veut rendre le passé habitable

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiick…

Je rigole, mais c’est le plus beau cadeau que la Rdl m’ait jamais fait : la découverte de ce type. J’ai été captivée dès le « léonard et Machiavel » (pourquoi donner le prénom de l’un et le nom de l’autre ?), et j’ai offert aux garçons (surtout celui qui n’était pas là l’année dernière, et n’a donc pas « percuté » que la France avait changé d’axe en 2015) son livre d’entretiens après les attentats de janvier.

Donc, finalement, j’assume :

Patriiiiiiiiiiiiiiiiick

Passou dit: à

A Clopine, Parce qu’il est de tradition, et pas seulement chez les historiens de l’art, de nommer Vinci par son prénom seul et cela suffit à identifier comme s’il n’y en eut qu’un. Quant à Machiavel, on n’imagine pas que quiconque ait l’idée l’idée de lui donner du Nicolas. Tout le monde penserait au petit.

Diagonal dit: à

Je ne connais PB, pas et j’irai sans doute y voir après un tel panégyrique. Mais, à ce stade, je reste assez peu convaincu par la somme des clins d’œil et arguments disparates envoyés dans ce nouveau billet. Une année de plaisir à écouter tous les lundis matins des propos sur Ambroise de Milan, merci bien. Autant aller revisiter Joachim de Flore, le type qui a contribué à faire basculer les discours de la fin des temps dans la temporalité, l’Apocalypse étant devenue après lui discours sur l’attente de la fin du monde. Or, notre défi est bien aujourd’hui de savoir si nous sommes avant, dedans ou après l’Apocalypse créé par le nouveau régime climatique. Et par conséquent de nous situer face à Gaïa, en nous efforçant de penser l’âge anthropocène avec la guidance d’un Bruno Latour qui nous prend par la main. Et cela, sans nous croire encore obligés de tomber en pâmoison devant Claude Simon, ni d’adhérer aux renvois d’ascenseurs des rencontres aux banquets de Lagrasse. Non, je ne suis vraiment pas pas convaincu par l’image d’une République dont la raison d’être « (serait) d’équilibrer pacifiquement entre les différentes peurs qui la diviseraient »… avec le secours de la littérature. Même un Rosanvallon ne partagerait pas cette vue des plus sommaires. C’est quand même à se demander dans quel état d’insignifiance épistémologique nous vivons en rdl ? Pardon, mister Boucheron pour ce mouvement d’humeur… Mais j’ai trouvé que votre avocat vous avait plutôt desservi. Si je me suis trompé, je reviendrai ici faire amende honorable auprès de lui, après vous avoir lu.
Sinon, je me suis demandé si vous aviez un lien de parenté quelconque (filial par exemple), avec l’excellent Bernard du Boucheron, le formidable auteur de Court Serpent ? Je ne crois pas, car la vigilante RDL nous l’aurait sans doute signalé.

Widergänger dit: à

Diagonal ergote tel Bergote.

D. dit: à

Diagonal a plutôt raison, bien qu’il exprime ici avec beaucoup de longueur des idées relativement courtes.

D. dit: à

Ce ne sont même pas des idées, d’ailleurs, j’aurais dû écrire des questionnements.

D. dit: à

Voire de simples ressentis.

Bergotte ou Bergote ? dit: à

Toujours s’en tenir D’ABORD à la forme du billet du jour, puis parfois au contenu. Le reste n’est que… papotages sur des bergots.

D. dit: à

Bérénice, vous mexcuserez mais pour partir six mous au Kerala, il faut n’avoir pas grand chose à faire dans la vie. Autant vous dire tout de suite que ce n’est pas mon cas.

D. dit: à

On doit se trouver terriblement inutile devant la société, à aller glandouiller si longtemps là bas sans même parler du prix sue ça coûte et du bilan carbone desastreux.

D. dit: à

A ce sujet je voudrais faire la promotion du véritable sapin de Noël. Pourquoi ?
Parce que le sapin de Noël à fixé pendant 4 ans beaucoup de carbone atmosphérique, et s’il est correctement recyclé, on en fait du papier, qui sera lui-même recyclé.
Le sapin de Noël est donc un exemple de geste écologique, à condition bien sûr de ne pas le faire venir de trop loin. Le mieux, pour ceux qui le peuvent, c’est de planter soi-même son sapin, ce qui donne en plus le plaisir de le couper soi-même, un peu comme quand on tue et plume soi même son poulet de deux ans, ou mieux, son lapin.

DHH dit: à

@clopine
vous avez mille fois raison; tout ce que j’ai lu de Boucheron est ébluouissant d’intelligence erudite.
pas seulemnt le Leonard et machiavel mais lisez aussi son merveilleux commentaire de la fresque siennoise du bon gouvernement ,le premier chapitr de l’entretemps variation érudite sur un tableau de Giorgione et aussi cette délicieuse pochade sous forme d’uchronie par lettres : « l’histoire au conditionnel » inspirée par la bourde du jury d’agrégation d’histoire de 2012 qui avait proposé pour l’épreuve de commentaire comme un texte authentique d’un religieux du 13eme siècle une forgerie récente
Cette « sotie » tres drôle débouche sur une passionnante reflexion sur l’histoire
j’en avais parlé sur la RDL mais de maniere sans doute tellement maladroite que ceux qui m’ont lu n’ont retenu que la confusion de mon propos de sorte que je n’ai pas pu faire partager mon enthousiasme pour ce texte

Paul edel dit: à

L histoire?assemblage pieux de bribes du passé ou fresques toiles trompe l’oeil art funèbre aux proportions faussées

D. dit: à

Je m’en souviens très bien, DHH, vous faisiez l’éloge de ce petit opuscule coécrit avec un compère universitaire également historien, un petit bijou d’humour et d’intelligence, habillant une réflexion subtile sur l’histoire, un échange de lettres imaginaire entre les vieillards à l’esprit encore vif que les deux auteurs seront devenus vers 2050.

Monsieur feuille dit: à

Après cet article de M. Patrick Boucheron, on ne pourra plus visiter un un monument ( églises )comme avant.

( Conclusion d’ un article en ligne sur le site du Collège de France.)

L’implicite du signe architectural : notes sur la rhétorique politique de l’art de bâtir entre Moyen Âge et Renaissance

« Le De re aedificatoria enregistre donc la grammaire du langage architectural qui avait cours dans l’Italie du Quattrocento. Or, ce langage, pour être efficace, doit être comme la langue vernaculaire : compris par tout le monde. Alberti affirme qu’il existe une disposition innée à saisir la beauté d’un édifice : « on peut s’en étonner et se demander pourquoi la nature nous fait immédiatement sentir à tous, ignorants comme savants, ce qu’il y a de juste ou de vicieux dans la conception des choses et dans leur exécution, en particulier dans ces questions où le sens de la vue l’emporte en acuité sur tous les autres ». Cette beauté s’impose et intimide, elle est proprement désarmante. C’est une protection contre la violence, puisqu’elle rend les choses inviolables. « Or, la beauté obtiendra, même de la part d’ennemis acharnés, qu’ils modèrent leur courroux et consentent à la laisser inviolée ». On doit prendre cette remarque très au sérieux, puisqu’elle rend compte de l’efficacité proprement politique que les princes attendaient, non seulement de la construction édilitaire, mais de l’embellissement des villes : ce pouvoir d’intimidation d’une beauté proprement désarmante, qui laisse les citoyens quod videre est omnino stupendum (écrivait cent ans plus tôt Galvano Fiamma au sujet des grands travaux d’Azzone Visconti). Repensons ici à la fonction dénotative définie par Umberto Eco : le palais des papes d’Avignon, comme plus tard le palais d’Urbino, dénote la force tout en l’euphémisant – c’est-à-dire en la renforçant paradoxalement d’une connotation esthétique, la beauté, qui la protège – et je dirais ultimement que ce qu’il y a de plus éminemment politique dans l’implicite du signe architectural, c’est la valeur esthétique. »
Patrick Boucheron

https://perspective.revues.org/627#ftn9

D. dit: à

Il faut être fort pour arriver à placer adverbe ‘ultimement’ dans un texte.

Maurice Bol dit: à

Passou dit: 18 décembre 2015 à 16 h 10 min
il est de tradition, et pas seulement chez les historiens de l’art, de nommer Vinci par son prénom

Il n’y a qu’en France qu’on l’appelle Vinci. Partout ailleurs c’est Leonardo.
Mais c’est tout de même mystérieux.
On ne dit jamais van Rijn, toujours Rembrandt, mais jamais Johannes, toujours ver Meer.
On ne dit jamais Buonarotti ou Sanzio, toujours Michelange ou Raphaël, mais Velasquez n’est nommé que par son patronyme. AInsi de suite.

bferr dit: à

Cette nomination me réjouit beaucoup. Je pense que Patrick Boucheron saura relever le défi qu’on lui donne. Le lien entre littérature et histoire me semble essentiel : l’histoire doit pouvoir s’écrire comme de la littérature ; l’historien doit pouvoir être un être écrivain à part entière, et ne plus s’enfermer dans un langage « académique » quelque peu artificiel.

D. dit: à

Malheureusement tout est faux dans cette histoire fumeuse d’implicite du signe architectural. En premier lieu parce qu’il n’y a pas UN signe, mais DES signes, ce qu’il aurait pu quand même remarquer. Et prétendre qu’une architecture politique doit être comprise par tous est très réducteur. Une seule partie doit être comprise et bien entendu, une autre doit être destinée aux initiés, dont je fais partie.

D. dit: à

Chambord en est un exemple criant.

Observatoire du blog à Passou dit: à

pour l’instant, 10 commentaires de D. sur 23. C’est insuffisant pour se faire une idée sur Boucheron.

jem dit: à

Le souci de la langue dans sa plénitude littéraire est bien une marque distinctive qui permet aux travaux de recherche (en histoire, mais pas seulement, d’ailleurs) de durer, et d’être lus encore longtemps après. Il paraît que Georges Duby va un de ces jours prochains faire son entrée dans la Pléiade : bonne nouvelle.

la vie dans les bois dit: à

En chair et en os.

Merci beaucoup de cet article sur Patrick, déjà hélas, défavorablement apprécié, non pour son prénom, mais que ce soit pour sa globish approche bourdieusienne de l’histoire, ou pour son copinage avec le non moins célèbre M. Riboulet, à qui nous avions déjà dit son fait, ici.

Je vous remercie de ce lien, qui nous instruit de cette nouvelle chaire au CDF, où, si la présentation est bonne, le futur professeur va participer aux débats politiques de la prochaine élection présidentielle. Et accessoirement aider les migrants.

Je remercie les foucaldiens, qui pleurent d’émotion à cette nomination du collégien de l’extrême, de bien vouloir éclairer la badaude -ipodée « Nicolas, Nicolas, ma première larme ne fut que pour toi »- :

Mais que vient donc faire Ambroise de Milan, entre les XIIIème et XVI ème siècles ?
le retour du mort bien vivant , idée chère à Patrick ?

la vie dans les bois dit: à

« nommer Vinci par son prénom »
Stéphanie de Monaco:
-Parking ?

Patrick dit: à

LVDLB, vous devriez arrêter ces familiarités avec Patrick Boucheron qui, il me semble, ne vous a rien demandé.
De plus j’ ai une drôle d’ impression qui me fait croire que vous me tutoyez aussi.Et ça, j’ aime pas du tout!

la vie dans les bois dit: à

Patrick, cette histoire d’Ambroise de Milan est d’importance.

« Évêque de Milan de 374 à 397. Un des Pères de l’Église, il lutta contre l’arianisme et les cultes païens. Célèbre pour avoir converti saint Augustin, son intransigeance à l’égard de l’empereur chrétien Théodose à qui il reprochait le massacre de la population de Thessalonique, est également légendaire et illustre la puissance conquise par l’Église dès le IVe siècle face au pouvoir impérial. Outre plusieurs ouvrages d’exégèse, son De officiis ministrorum calqué sur De officiis de Cicéron et publié en français sous le titre de Morale des ecclésiastiques, a longtemps servi de manuel de morale. Il a joué un rôle important dans le développement de la liturgie et de la musique sacrées, notamment en constituant un recueil des mélodies liturgiques en usage à l’époque. Ses Hymnes ont également marqué la poésie religieuse d’inspiration chrétienne. »
C’est pour cela que Patrick sait causer latin.

Widergänger dit: à

La réflexion de Paul Edel n’est pas inintéressante même si elle se veut elle-même quelque peu excessive ; de même cette dérive ou cette confusion entretenue à souhait entre une science à prétention objective avec ses procédures dûment définies et l’imaginaire du récit littéraire.

D’abord, force est de constater qu’un historien comme Georges Duby est d’abord un très bon écrivain. Qui n’a pas été ému dès les premières pages du Temps des Cathédrales, de cette émotion qu’on éprouve devant un grand roman ? Duby a manifestement un don de conteur et la France ne peut que s’enorgueillir de compter parmi ses grands historiens de telles plumes.

L’ironie de l’histoire, si je puis dire, c’est que ce don sert d’appui désormais à ses descendants pour contester à son auteur la valeur scientifique de ses écrits d’historien.

Il y a là, à mon sens, comme un faux problème ou un faux débat. Car quel historien reconstituera jamais ce que sentaient, éprouvaient les gens qui ont vu naître les cathédrales ? Même les génies de la littérature comme Georges Duby ! Or, où peut-on lire ce que ressentaient, éprouvaient, pensaient dans leur cœur et leur esprit les hommes du Moyen-Âge sinon dans les romans de Chrétien de Troyes et des autres, dans les fabliaux, dans le roman de Renart ? Quel historien peut rivaliser avec ces grands textes littéraires ? Aucun, bien évidemment. Au regard de ces textes, le don de conteur d’un historien, si génial soit-il, ne peut que paraître bien pauvre, sans consistance, sans prise sur le réel.

Plus près de nous, quel historien de la guerre de 14-18 peut rivaliser avec le grand roman d’Aragon, Aurélien, pour dire l’état d’esprit des jeunes gens de la génération d’Aragon au sortir de la guerre ? C’est bien évidemment chez Aragon qu’on peut le lire, pas chez les historiens, qui ne feront jamais qu’effleurer le réel à coup de sciences, si perfectionnées soient-elles. C’est en ce sens que la littérature dépasse infiniment toutes les sciences humaines. Ne parlons pas des sciences dures, qui ne disent rien du réel, se contentant d’en fournir simplement un modèle explicatif imaginaire qui fonctionne.

D. dit: à

Bon, je m’efface. De toutes façons j’ai exprimé l’essentiel.

D. dit: à

Attention à ne pas faire du Clopine, WGG.

la vie dans les bois dit: à

« L’ironie de l’histoire, si je puis dire, c’est que ce don sert d’appui désormais à ses descendants pour contester à son auteur la valeur scientifique de ses écrits d’historien. »
C’est bien dit.

On ne peut pas tout à fait dire « contestation ». Pour cela il faudrait avoir du biscuit…

C’est plutôt une sorte de réappropriation idéologique, de la part de sociologues. IL faut nommer.

Zoon dit: à

Rendre le passé habitable ? Quelle drôle d’idée. Ce n’est déjà pas une mince affaire que d’habiter le présent et de tâcher de rendre le futur habitable. alors, l’habitat à papa, tu penses si on s’en tape.

Widergänger dit: à

Quand P. Boucheron déclare :

« Qui ne voit aujourd’hui combien sont sinistres les idéologies de la séparation ? Qui ne saisit désormais les effets désastreux d’une vision religieuse du monde où chacun est assigné à une identité définie par essence ? »

il nous fait sa crise et caricature les religions. Qui a étudié les religions en profondeurs sait combien notre monde démocratique doit à des penseurs religieux comme Averroès, Maïmonide ou Thomas d’Aquin. Il semble bien, dès lors, que notre nouveau savant du Collège de France, se paie de mots et confondent les caricature de la religion avec avec ce qu’elles ont apporté d’essentiel à toute l’humanité. Il ne s’agit nullement d’une « lumière sombre » mais bien au contraire de ce qui, des siècles plus tard, illumine encore notre quotidien et nous sert de guide pour les égarés que nous sommes pour éclairer notre avenir.

Quel est le poids, la portée d’un P. Boucheron face à ces géants que sont Maïmonide ou Averroès ? Le professeur du Collège de France peut aller se rhabiller.

Widergänger dit: à

Non, il ne s’agit nullement de réappropriation, mais bien de contestation. Notamment le fils spirituel de Georges Duby, Dominique Barthélémy, avec une thèse sur l’an mil qui ne voit nullement en cette époque le sentiment de la fin du monde qu’a voulu y lire Georges Duby. Lire le pavé qu’a écrit D. Barthélémy sur le sujet. Une vraie descente des thèses de Duby.

DHH dit: à

cet ouvrage de Boucheron dont j’ai parlé dans mon post précèdent et que j’avais déjà signalé ici s’intitule « l’histoire au conditionnel » ;c’est une brève uchronie ,située en 2050 ,prétexte à une réflexion riche et subtile sur l’histoire et le métier d’historien ;un régal d’intelligence et d’humour qui se présente sous la forme d’un roman par lettres entre lui même, Patrick Boucheron et l’autre auteur de cet opuscule, et situé, dans ce futur eloigné, quand ils seront tous deux retirés depuis longtemps de l’université et réagissant sur un événement qui vient de se produire dans le monde universitaire et qu’ils commentent à la lumiere de leurs souvenirs vacillants des premieres annéees du siecle .
A la base un événement reel arrivé en 2012 : la bévue des membres du jury d’agregation d’histoire qui se sont cette année là mépris sur la nature du texte qu’ils ont déniché et proposé à l’epreuve de commentaire. Croyant avoir affaire à un texte authentique ecrit au moyen –âge par un participant à un concile, ils on donné à commenter un texte ecrit dans les années 60 du 20 eme siecle par un religieux, imaginant ce qu’aurait pu etre le compte rendu d’un participant à ce concile ,texte d’ailleurs conçu dans une perspective hagiographique de soutien au projet de vatican II.
Patrick Boucheron et son complice, imaginent qu’’un evenement analogue se produit en 2050 ; c’est alors un texte d’Alain Corbin tiré des Conférences de Morteronlles qui fait l’objet de ce bug universitaire
Ces conférences écrites par Alain Corbin sont sensées être le recueil de causeries effectivement tenues mais dont le texte ne nous est pas parvenu ,prononcées pour l’edification culturelle de la population du village de Morterolles par l’instituteur qui y etait installé vers 1880 l
C’est l’une de ces conférences, imaginée et forgée par Corbin, et relative sà l’expansion coloniale française alors en plein développement au moment où elle est sensée avoir eté prononcée qui est proposé, comme un texte authentique de l’époque, à la reflexion des candidats à l’agregation de 2050 130 ans plus rard
,Gros pataquès qui fait alors scandale comme avait fait scandale l’evenemnt analogue,lui rel, de 2012, et oublié alors de tout le monde ,sauf de nos deux auteurs devenus des veillards chenus.
Ils apprécient l’événement à la lumiere de leurs souvenirs de 2012, dont ils vont chercher les traces dans leurs cartons d’archives, ce qui les replonge avec délices dans leur passé d’universitaires actifs et productifs et leur offre à travers de délicieux echanges pleins d’humour, de clins d’œil et d’anachronismes délibérés la joie stimulante de sortir de leur léthargie intellectuelle de vieillards et de réfléchir à leur métier, au devenir de l’université, à la sclerose qui garde inchangé le contenu des concours

Widergänger dit: à

Et je vous le dit :

C’est une sombre (dark ages !) époque que celle qui, dans les chaires universitaires le plus prestigieuses du monde, considère que des penseurs, qui sont la lumière du monde, comme Maïmonide ou Averroès appartiendraient à quelque obscurantisme que ce soit !

la vie dans les bois dit: à

En fait ces nouveaux sociologues en histoire ont transformé l’historiographie en racontage de méthodologie d’historiens.

la vie dans les bois dit: à

« Et je vous le dit » , comme le Poletrgeist, la force obscure de l’illusionnisme du n’importe quoi langagier christique de Patrick est à son grand oeuvre.

Widergänger dit: à

Moi, je vous le dis en vérité, cette passion délirante pour l’histoire, cette folie historiographique va de pair avec un sondage des jeunes (en Allemagne) dont toute l’ambition se résume à ceci : exercer des professions qui rapportent gros et avoir le moins de responsabilité possible.

On est en pleine décadence. C’est l’âge sombre de l’Histoire. Une humanité tournée vers le passé, incapable de se mettre en danger pour inventer l’avenir. La jeunesse d’Europe a proprement déjà les deux pieds dans le cercueil.

jem dit: à

« Qui ne saisit désormais les effets désastreux d’une vision religieuse du monde où chacun est assigné à une identité définie par essence ? »

On peut en effet rétorquer : et mon libre arbitre ? L’historien, ici, est-il suffisamment philosophe ?

Widergänger dit: à

Moi, je dis aussi, que des historiens qui chialent comme des adolescents prépubères à une conférence au Collège de France ont en réalité une place toute trouvée à l’hôpital psychiatrique le plus proche…!

Rainy Day Women #12 & 35 dit: à

…Au Collège de France, il jouira du statut idéal puisqu’il ne doit obéir à aucun programme, ne subir aucune évaluation et n’avoir d’autre contrainte que de changer de sujet chaque année…

Dire que c’est une opportunité ouverte ici à chacune et à tous

Chaloux dit: à

Pendant que vous y êtes, faites un tour dans les livres de Jacques Dalarun, pétris d’intelligence et d’humanité.

Sergio dit: à

Le passé habitable, le passé habitable… Des châteaux où i faisait moins trente… Au moindre écart pendu à se balancer comme le duc de Chevreuse… C’est pas du Bouygues, hein !

Rainy Day Women #12 & 35 dit: à

C’est pas du Bouygues, hein !

Tous les anges de Klee reposent sur nous, celui de l’histoire aussi bien que les autres

D. dit: à

Excusez-moi, mais le Collège de France, ce n’est pas spécialement une référence.

D. dit: à

Ce que vous dites à 21:57 est fort juste, WGG. Et ce sont les astres qui font ça. C’est une période à passer, rassurez-vous. Tout ce qui se passe dans le ciel trouve sa correspondance sur terre. Mais il est clair que je n’aimerais pas appartenir à cette jeune génération incapable de se prendre en main et d’inventer l’avenir comme nous l’avons fait vous et moi au même âge.

D. dit: à

J’ai eu un petit con de stagiaire de 3ème, cette semaine au boulot; jamais vu un air aussi chafouin. Quatorze an est le pire âge qui soit après treize ans.

D. dit: à

En seconde, ils commencent à se bonifier; c’est aussi qu’ils fufument un peu plus, et en première ils sont tout à fait capables de philosopher et refaire le monde. Alors pourquoi ne le font-ils pas ? Qu’ils en portent l’entière responsabilité.

bérénice dit: à

bonne nuit à vous D, que les étoiles veillent sur vos rêves.

Sima grey dit: à

Quatorze an est le pire âge qui soit après treize ans. D.

Et vous découvrirez bien assez vite comment on se sent au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable.

béré dit: à

D si je le pouvais je vous biserais, une fois. ciao.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il en faut des personnes pour remplir les places vides, de toutes les institutions,!…même de l’état,!…
…en somme seront ils mieux payez, que les managers des lobbyings,!…sur le dos de nos droits et libertés,!…
…ou, juste pour raler un peu, plus,!…en soumis français républicain,!…aux rôles de la pègre diplomatique à leurres,!…
…pour faucons à jour,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…
…toujours chez moi,!…à mes sereines études autosuffisantes,!…

candie dit: à

Sima grey dit: 19 décembre 2015 à 0 h 15 min
Quatorze an est le pire âge qui soit après treize ans. D.

Et vous découvrirez bien assez vite comment on se sent au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable.

Si vous revenez du pieux et D avec vous, tentez d’abord le petit bain :

https://www.youtube.com/watch?v=Hnrsqf33MXA

lola dit: à

Magnifique sujet ,très bon billet, cadeau de Noël ? Il n’y a que 61 commentaires mais beaucoup auraient bien aimé faire passer un sale 3/4 d’heure à l’Historien, s’ils avaient pu faire partie du jury d’Agreg ou de la soutenance de doctorat !!!il faut bien rêver ….
DHH, j’avais lu votre post, et celui d’aujourd’hui me plaît tout autant; voilà de quoi ne pas se transformer en bûche de Noël mais réjouir ses papilles pensantes. Pour l’heure, je me contenterai de recopier ces 2,3 phrases d’un petit livre que je suis en train de lire(ed. le bruit du temps) « la chambre peinte » un récit de Mantoue; de Inger Christensen (danois)
« comme disait Mantegna lors de notre dernière visite à » la chambre des spectres »: il ne restera rien de nous (les artistes) mais nos semblables parleront à travers nos tableaux.Qui a peint ces gens ? Quel art projette ce regard stupide et divin dans l’éternité comme s’il était une pomme comestible ? celui de Paolina, pas le mien. C’est celui de Barberini et de Nana,pas le mien. C’est celui des enfants. Tous les enfants qui gardent leur curiosité intacte au coeur des questions des adultes à la mort « .
(les fresques de la chambre des époux ont été publiées par Gallimard, il y a longtemps)
de quoi alimenter ma réflexion; le texte de P.Boucheron n’est pas encore en ligne.

JC..... dit: à

« C’est en ce sens que la littérature dépasse infiniment toutes les sciences humaines. Ne parlons pas des sciences dures, qui ne disent rien du réel, se contentant d’en fournir simplement un modèle explicatif imaginaire qui fonctionne. » (WGG)

Mon brave ! Comment peut tu écrire des âneries pareilles ? C’est effrayant …

Tu te vautres dans le contresens absolu : les sciences dures tentent d’appliquer logique, raisonnement, études, échanges entre laboratoires et savants, progrès humains et expliquent le réel du mieux qu’elle peuvent. L’homme avance par la technologie et le savoir scientifique. Pas par les papoteurs …

La littérature ? des racontars ! L’historien ? des conteurs partisans !

L’Histoire, c’est des histoires, toutes différentes, racontées par des animateurs, des vigiles de past-club.

Et cela ne sert à rien pour le futur. Leur travail ne sert à rien !

JC..... dit: à

Cela ne surprendra personne ici si je vous dit que ce billet, bien fait, n’est guère intéressant : les historiens s’amusent à patauger dans un passé interprétable à souhait…… So what ?

Rendez vous au prochain billet ou sur des hors-sujets plus intéressants !

JC..... dit: à

Le monde ne se construit pas au Collège de France, ni dans les locaux scolaires ou universitaires, ni dans les maisons de retraite, il se déconstruit/construit dans les champs, dans les entreprises, dans les rues, dans les réseaux.

C.P. dit: à

JC, merci en tout cas pour vos réponses « là-bas », que j’ai lues avant leur suppression. Et même pour quelques mots à cette occasion (un peu) plus indulgents touchant la littérature… après d’autres d’ailleurs à propos de Tarkovski.
Je ne sais à peu près rien des sciences dures, quelques petites choses de la biologie et du « réel » dont elle s’occupe.
Je suis étonné que vous jouiez sans vous lasser dans les « bacs-à-sable » (c’est VOTRE expression) de plusieurs blogs, mais si vous en avez le temps, cela vous regarde.

Bloom dit: à

Un passé habitable?

« Le 6 avril 2012, pour commémorer le 20e anniversaire du début du siege de Sarajevo par les forces serbes de Bosnie, on aligna 11 541 chaises rouges le long des 800 mètres de l’artère principale de la ville, soit une chaise vide par habitant de Sarajevo tué pendant les 1 425 jours que dura le siège de la ville. Six cent quarante-trois chaises basses figuraient les enfants tués par les snipers et les tirs d’artillerie lourde des batteries situées sur les montagnes environnantes. »

– Edna O’Brien, The Little Red Chairs

Bloom dit: à

Le monde ne se construit pas au Collège de France, ni dans les locaux scolaires ou universitaires, ni dans les maisons de retraite, il se déconstruit/construit dans les champs, dans les entreprises, dans les rues, dans les réseaux.

Et à Pôle emploi, il fait quoi le monde?
N’importe quoi, comme d’habitude, avec toujours ce même mépris de ceux/ce qui l’hébergent.
CTPC!

JC..... dit: à

Cher CP, ma vie entière a été vécue, et sera vécue dans les 50 prochaines années, comme sauvage autour de sa paillotte : rien n’est important. Sauf la liberté, la santé, et le plaisir de vivre en animal joyeux !

Me passionnant tôt, après le bac vers 17 ans, pour les travaux du Grand Albert, pour les mathématiques non euclidiennes, rien ne me surprend. Il passera toujours plusieurs parallèle à une droite par un point extérieur ! Suffit de chercher… Je ne trouve, d’ailleurs, rien de cartésien dans ce monde qui est à mes yeux totalement probabiliste, du plus bas au plus haut !

Bref, le monde entier est un gigantesque blog bac-à-sable ! Sacrément jouissif … ! Rentier, j’en profite sans m’y confiner, vous vous en doutez.

Bien à vous, bonnes fêtes à vous, aux proches et à vos filles !

la vie dans les bois dit: à

Les liens ne passent pas. Une histoire de malentendu et de regard de biais.

« La vision perspective est on ne peut plus subjective, au contraire. Témoin l’invention par laquelle Brunelleschi, son premier promoteur, entend la faire entrer dans la pratique : la tavoletta qui exige du spectateur qu’il adopte un point de vue et un seul en se plaçant à un certain endroit bien précis et en collant son œil dans le trou prévu par le dispositif. »

http://elccarignanhistoiredelartannexe.blogspot.fr/2012/11/la-perspective-en-peinture.html

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

DHH, l’histoire au conditionnel a été le premier livre contemporain téléchargé sur ma liseuse : c’est un réel plaisir de suivre Boucheron dans ses pirouettes vertigineuses…

Passou, merci. Perso j’avais pensé que si Boucheron évitait « Vinci » pour préférer « Léonard », c’est que « Vinci », hélas, ne signifie guère rien d’autre pour nos contemporains, surtout les jeunes, que des parkings tous plus laids les uns que les autres… (mais bien utiles en ville, je vous l’accorde).

Sur cette question de l’attribution d’un prénom plutôt qu’un nom ou l’inverse, j’y vois deux causes possibles : la facilité (préférer « Spinoza » à « Baruch », parce qu’on ne sait pas trop comment prononcer le second) et, pour le choix des prénoms, le souhait de montrer ainsi sa propre familiarité avec l’oeuvre – les musiciens aussi font beaucoup ça.

Paul edel dit: à

Lisez d abord petrone ou apulee l l arioste ou dante ,christine de pisan et sa cite des dames ou guillaume de machaut , ou tous les fabliaux et laissez tomber les taxidermistes!

avant qu'il soit trop tard dit: à

« les effets désastreux d’une vision religieuse du monde  »

Tout à fait ! les superstititions leurs vestiges ideologiques infantilisants ça suffit! la coupe est pleine et déborde Il serait grand temps de grandir

la vie dans les bois dit: à

« les effets désastreux d’une vision religieuse du monde » ?

Il regarde quoi, au juste, le sociologue ?
On aimerait bien le savoir, par quel effet d’optique il voudrait déformer la représentation du monde. Un monde à son image exclusive ?
Patrick, m’enfin.

Monsieur feuille dit: à

« C’est en ce sens que la littérature dépasse infiniment toutes les sciences humaines. Ne parlons pas des sciences dures, qui ne disent rien du réel, se contentant d’en fournir simplement un modèle explicatif imaginaire qui fonctionne. » (WGG)
Oui, quelle énormité que cette assertion, voyons voir du côté du Collège de france tant décrié par les ignares du blog à Passou :

Bien sûr que l’ on peut parler de la valeur cognitive de certaines œuvres littéraires mais de là à normer leur scientificité, il y a de la marge comme dirait l’ autre!

http://www.college-de-france.fr/site/claudine-tiercelin/seminar-2015-03-25-16h30.html

la vie dans les bois dit: à

« les superstititions leurs vestiges ideologiques infantilisants ça suffit! la coupe est pleine et déborde Il serait grand temps de grandir »

Ouaip, c’est ce que dit le monsieur dans son cours d’histoire de l’art.

Je viens de comprendre le passage du Moyen-age à la Renaissance, en peinture.

« 6. Voilà donc le minimum de ce qu’il faudrait savoir pour éviter les malentendus qui nous empêchent ne serait-ce que d’accéder à la production « artistique » du Moyen Âge. Ajoutons-y l’ Ancien et le Nouveau Testaments, La Légende dorée de Jacques de Voragine (qui rapporte l’ensemble des légendes sur les saints, La Physique d’Aristote et toute la théologie médiévale de saint Augustin à saint Thomas.

II. LA RENAISSANCE.

7. La Renaissance a aboli cet art là en transformant l’espace de ses représentations. Mais ce n’est pas comme nous le croyons généralement.

8. Nous nous figurons, en effet, que l’espace inventé par la Renaissance est plus propre que celui du Moyen Âge à nous restituer notre vision naturelle du monde et des choses. Nous voyons une rue en perspective, c’est-à-dire : nous la voyons telle que ses deux trottoirs se rejoignent en un point à une certaine distance.
Ceci est un nouveau, un troisième malentendu. Le schéma d’Abraham Bosse (Les Perspecteurs), illustrant un ouvrage du mathématicien Desargues sur la Perspective, manifeste à l’évidence que c’est là une vision de cyclope, une vision monoculaire et, somme toute, une vision de l’esprit. »

radioscopie dit: à

Paul edel dit: 19 décembre 2015 à 8 h 40 min
Lisez d abord petrone ou apulee l l arioste ou dante ,christine de pisan et sa cite des dames ou guillaume de machaut , ou tous les fabliaux et laissez tomber les taxidermistes!

Voilà un mot d’ordre qui risque de se retourner contre ces auteurs qui ont largement puisé eux-mêmes dans l’Histoire.

Monsieur feuille dit: à

Le lien n’ est pas passé..
Il s’ agit de

Littérature et connaissance pratique

Pascal Engel EHESS, Paris Professeur invité de Claudine Tiercelin.
25 mars 2015 16:30 18:30 Séminaire Salle 5 – Marcelin Berthelot

christiane dit: à

Peu de commentaires mais une grande densité dans ceux que je viens de lire, ici. Le billet est une passerelle permettant de traverser un abîme : l’Histoire en cordée avec P. Boucheron qui est ici si magnifiquement approché.
Il y a ces mots : « Comme lui et quelques autres historiens,(…) il aspire à la littérature, c’est peu de le dire tant elle le constitue dans son travail et dans son être. »
Deux plumes qui tanguent entre la passion historique et le roman.
Je m’interroge… et ouvre « l’Après-dire » d’un roman puissant et tout en demi-teintes : Blanche ou l’oubli d’Aragon.

« Ce que nous cherchons est tout« .
Cette phrase de Hölderlin ouvre le dernier chapitre du roman.
« Un oubli à rebours, un ciel de nuages que désespérément à coups de bec, l’oiseau des migrations saisonnières tentait de déchirer, l’oubli d’avant, la peur de ne jamais trouver ce que l’on cherche, car
Ce que nous cherchons est tout.
(…) Ce sont des hypothèses : des hypothèses pour essayer de comprendre ce que je n’ai pas su, pas compris, ce que j’ai cherché, ce que je cherche…
Qui est tout. »
Un mot réunit ces deux passionnés d’Histoire et de littérature :
« Je vis encore, je vis contre l’oubli. Jamais je ne déchiffrerai tout ce que je cherche à savoir, dans ces hiéroglyphes que nous aurons l’un et l’autre laissés de nous, et pour quoi jamais il n’y aura de Champollion. Le feu, ce qui brûle, et se reconnaît moins à l’éclat qu’à la douleur. Voilà, voilà : ce qu’il ne faut pas permettre… laisser s’éteindre… il ne faut pas. Et soudain, je tressaille : j’ai touché la douleur. l’essentiel de l’être.
(…) Et vous n’auriez guère à me pousser que je dise que toute science est de la douleur. Toute science, en marche, non point dictionnaire, mais découverte, perpétuel frémir… Toute science, c’est-à-dire la progression dans les ténèbres, la recherche, et non pas le savoir, l’acquis, le trésor sur quoi dormir. La Science d’Empédocle, ce qu’il va chercher dans le feu du cratère. Et qui lui est tout. »
Et peut-être, en voix off, ces presque dernières lignes :
« Tout dans la vie n’est qu’affaire de rêves. Les rêves sont l’image fuyante de ce que nous cherchons. Les rêves sont peut-être tout… »
Voilà, passerelle traversée.

Monsieur feuille dit: à

« C’est en ce sens que la littérature dépasse infiniment toutes les sciences humaines. Ne parlons pas des sciences dures, qui ne disent rien du réel, se contentant d’en fournir simplement un modèle explicatif imaginaire qui fonctionne. » (WGG)

Autre énormité, il suffit d’ écouter la conférence de Alain Berthoz, physiologiste invité par Claudine tiercelin à propos de la VICARIANCE :
http://www.hybrid.univ-paris8.fr/lodel/index.php?id=526

Bref, lorsque Patrick Boucheron insiste ( avec Marc Bloch, dès 1943, en s’ appelant dans la clandestinité Mr. Fougère )sur l’ histoire en tant qu’ illusion rétrospectives de ses continuités, n’ est-il pas lui aussi en train de nous délimiter une vicariance.
C’ est à dire, comment le cerveau humain adapte et a adapté ( émulation ) cognitivement donc esthétiquement le monde?

JC..... dit: à

Chercher est vain ! Rien à comprendre.

Il nous faut donc « chercher », sachant que cet acte est limité peu nécessaire au final, dans un état d’esprit uniquement curieux, et volontairement ludique !

Et, bien entendu, abandonner ces conconneries religieuses qui ne seraient que drôleries débiles et enfantillages si elles n’emermerdaient pas le monde entier de leurs crimes inadmissibles !

JC..... dit: à

Chercher est vain ! Rien à comprendre. Il nous faut donc « chercher », sachant que cet acte est limité peu nécessaire au final, dans un état d’esprit uniquement curieux, et volontairement ludique !

Et, bien entendu, abandonner ces clowneries religieuses qui ne seraient que drôleries débiles et enfantillages douteux si elles n’empoissonnaient pas le monde entier de leurs pulsions criminelles !

William Legrand dit: à

La sémillante Madame Verniglia est en pleine forme ce matin, pas lasse pour un sou: « Je viens de voir JC et son nouvel ami se promenant main dans la main rue Fournier; sa nouvelle connaissance est un ratichon de bibliothèque, bibliomane de brocante, courtelinesque trissotin… dans la rue, on les appelle Basdeplafond et Foutriquet »

la vie dans les bois dit: à

Je relis cela du Poltergeist, en réponse à Patrick, l’esthète:
« Il y a là, à mon sens, comme un faux problème ou un faux débat. Car quel historien reconstituera jamais ce que sentaient, éprouvaient les gens qui ont vu naître les cathédrales ?  »

Et puis j’ai rouvert un bouquin, celui d’un professionniste de la profession, à propos de cette époque où les livres n’étaient pas en librairie.

 » Quand les cathédrales étaient blanches, la participation était, en tout, unanime. Ce n’était pas des cénacles qui pontifiaient; c’était le peuple, le pays, qui marchaient. Le théâtre était dans les cathédrales, monté sur des tréteaux improvisés en pleine nef; on y chipotait des prêtres: le peuple était adulte et maître de lui, dans la cathédrale toute blanche- dehors et dedans. Toute blanche maison du peuple où on discutait mystères, morale, religion, civisme ou cabale. C’était la grande liberté de l’esprit libéré. L’art tout autour exprimait le foisonnement des pensées et des caractères- la nature, la grossièreté, l’érotisme, la gauloiserie, l’effarement de l’esprit devant le cosmos, les massacres, es assassinats et les guerres, l’effusion des cœurs devant Dieu. Dieu lui-même, la pensée hermétique. Il n’y avait pas encore d’académie pour régenter. On était direct, cru et franc.
A la cour des Miracles,- comme aujourd’hui dans Belleville ou Grenelle- à l’archevêché ou chez le prince, on inventait des mots neufs de la langue. On créait un français. Les mots neufs exprimaient une société neuve.
Dans le brouhaha immense du Moyen-âge qui nous apparait faussement comme un jeu de massacre où le sang ne cessait de couler, on pratiquait les règles hermétiques de Pythagore, partout on on perçoit la recherche ardente des lois de l’harmonie »

JC..... dit: à

« Toute blanche maison du peuple où on discutait mystères, morale, religion, civisme ou cabale. C’était la grande liberté de l’esprit libéré. » (10:06)

Monumentale clonerie Roche et Bobards ! ! Il nous prend pour des gogos, le nervi historien ! Soumission et servitude du peuple, grâce à cette « liberté religieuse » dans les cathédrales à cette époque féodale.

Galileo. Seuls ceux appuyés par le Pape, ou un Grand, et encore, pouvaient essayer de voir plus loin que le respect absolu de la hiérarchie catholique dans villes et campagnes ! Lamentable, cette lecture idéalisée…

gontrand dit: à

 » Il semble bien, dès lors, que notre nouveau savant du Collège de France, se paie de mots et confondent les caricature de la religion avec avec ce qu’elles ont apporté d’essentiel à toute l’humanité. »

Il ne vient pas à l’idée de WG, notre génie du blog, qu’il peut être inhérent à certaines religions de se transformer en caricature, notamment quand leurs textes fondateurs se prêtent particulièrement bien à une lecture mortifère et obscurantiste.

la vie dans les bois dit: à

« Il nous prend pour des gogos, le nervi historien ! »

prendre un paumé et le laisser pour ce qu’il est:perdu, le cerveau en faillite, dans son tableau excel monté en powerpoint.

Le môssieu auteur de cette citation de 10h06, n’était pas historien. Grammairien, tout au plus. Genre « ceci tuera cela »

Ciao, j’ai des huîtres et des bulles en perspectives.

https://www.youtube.com/watch?v=WyYWKQyqxAw

Profy dit: à

« Seuls ceux appuyés par le Pape, ou un Grand, et encore, pouvaient essayer de voir plus loin que le respect absolu de la hiérarchie catholique dans villes et campagnes ! »
JC

Qu’en savez-vous ?
Vous lisez les historiens ?

Paul edel dit: à

les philosophies de l histoire varient comme les saisons

Patriiiiiiiiick dit: à

10.18, vous avez une jolie bouille dans votre sommeil, D., continuez à dormir.

gontrand dit: à

Averroes, Maïmonide et Thomas d’Aquin sont célèbres et respectés pour avoir tenter de concilier la raison et la religion. Retirez la religion, il reste la raison…

Pourquoi tant d’efforts?

gontrand dit: à

« avoir tenté… »

MC dit: à

DHH
il doit il y avoir un commentaire de la fresque du bon Gouvernement dans le Fumaroli sur l’Etat Culturel.
Bien à vous.
MC

béré dit: à

Lisez d abord petrone ou apulee l l arioste ou dante ,christine de pisan et sa cite des dames ou guillaume de machaut , ou tous les fabliaux et laissez tomber les taxidermistes!

joli programme pour oublier qu’on se fait empailler, Paul Edel est-ce bien ce que vous suggérassiez?

D. dit: à

@ ces nouveaux sociologues en histoire ont transformé l’historiographie en racontage de méthodologie d’historiens.
C’est un peu vrai, mais je dirai que c’est un « progrès », l’insistance sur les méthodes de fabrique. Il n’y a pas d’historiographie stabilisée non plus, c’est toujours une construction évolutive dotée de stabilisateurs historiques et historiens plus efficaces car consacrés plus longtemps.

béré dit: à

9h28 est-ce lui qui souligne l’importance de l’esthétique ( la beauté) comme rempart à la violence ou à la destruction celle ci pensée sous cet angle aurait alors une portée politique. Avec les dernières destructions on peut voir qu’aujourd’hui c’est le contraire qui se produirait car la beauté chargée du passé historique attise la bêtise, la haine pour tout ce qui représente une trace imposante de la grandeur de civilisations antérieures.

béré dit: à

. Repensons ici à la fonction dénotative définie par Umberto Eco : le palais des papes d’Avignon, comme plus tard le palais d’Urbino, dénote la force tout en l’euphémisant – c’est-à-dire en la renforçant paradoxalement d’une connotation esthétique, la beauté, qui la protège – et je dirais ultimement que ce qu’il y a de plus éminemment politique dans l’implicite du signe architectural, c’est la valeur esthétique.

https://perspective.revues.org/627#ftn9

béré dit: à

Le môssieu auteur de cette citation de 10h06, n’était pas historien. Grammairien, tout au plus.

Sûrement plus.

rose dit: à

béré dit: 19 décembre 2015 à 12 h 52 min

non : ce n’est pas cela que dit Paul Veyne; Il explique que -loin de la bêtise et de la haine- c’est une volonté délibérée de s’opposer à l’occident en disant nous, c’est nous et en détruisant leur patrimoine parce qu’il nous plait à nous ; in fine, s’il n’attirait pas notre intérêt il ne serait pas détruit;

Entre parenthèses le temps de Bêl, pour la pluie, belle note vous aviez écrit l’autre jour sur la bienfaisance de cela, c’est le dieu de la pluie et des orages et c’est le temple qui a été détruit : dans une oasis au sein du désert.

L’imbécile du religieux dirait JC.
La portée du symbole dirai-je.

Cordialement bérénice, je vous donnerai les précisions ultérieurement, le livre en mains.

rose dit: à

le temple de Bêl
pardon

rose dit: à

gontrand dit: 19 décembre 2015 à 10 h 36 min

nonobstant votre remarque, un texte fondateur reste un texte fondateur et tout ce qui est dit par les textes reste la base.
Et, les scientifiques se trompent tout le temps : c’est le seul intérêt de les suivre ; comme les historiens; Ils vont de démenti en démenti, de rectification en rectification.
Je suis (verbe suivre) paul edel et aussi Wdg sur ce point là, seule la littérature est fiable dans ce qu’elle annonce d’improbable, car au moins nous le savons d’entrée de jeu qu’elle l’est.

DHH dit: à

@MC
merci
j’avais lu le Fumaroli il y a bien longtemps et je n’avais pas le souvenir de ce qu’il écrivait sur la fresque siennoise lorsque j’ai lu le bon gouvernement.
j’irai donc voir sur votre recommandation,comme pour les œuvres de France Yates que vous m’avez conseillées

JC..... dit: à

« seule la littérature est fiable » (rose)

A voir un prof des écoles de ce niveau …. misère !

Paul edel dit: à

Historiens =mythographes avec plus ou moins de poésie.Historiens marxistes ou maurassiens faites votre panier de la ménagère. .. Le panegyriste
genre gui d Amiens pour raconter hastings et plaire à Guillaume le conquérant c est plus clair comme rôle

Monsieur Feuille dit: à

 » qu’aujourd’hui c’est le contraire qui se produirait car la beauté chargée du passé historique attise la bêtise, la haine.. » béré.

Rose vous a ( bien ) répondu, déjà.

Ajoutons que le rôle apaisant de l’ édification ( morale ) et esthétique s’ adresse surtout aux amis et ennemis d’ une même civilisation.
Nos soit disant fous de dieu d’ aujourd’hui sont dans la  » théophanie » et dans le refus régressif et mortifère de la  » territorialisation des rapports de pouvoir » pour emprunter une expression de Patrick Boucheron dans sa leçon inaugurale au Collège de France.
En ce sens et en reprenant les termes conclusifs de la lecon de P. Boucheron, c’ est tout l’ opposé quand au fait  » d’ être calme, divers et excessivement libre. »

Paul edel dit: à

Que Yves le drian embarque le Clézio ou echrnoz sur le Charles de Gaulle pour rédiger l épopée de notre croisade contre l infidèle

Monsieur Feuille dit: à

« seule la littérature est fiable dans ce qu’elle annonce d’improbable, car au moins nous le savons d’entrée de jeu qu’elle l’est. »

Qu’ entendez-vous par « fiable », Rose?

DHH dit: à

@Lola
Merci de votre appreciation
Sur la chambre des epoux je ne connais pas le livre Gallimard ;en revanche j’ai eu en mains celui edité chez Hazan ;il forme avec deux autres « beaux »livres une sorte de triptyque l’un étant consacré à la chapelle des Scrovegni avec ses Giotto à Padoue ,l’autre a la fresque de la vraie croix de Piero della Francesca dans l’eglise d’Arezzo
j’ai eu la chance de visiter le palais ducal de Mantoue et de pouvoir m’attarder en toute tranquillité dans la chambre des epoux , en arrivant un jour, des l’ouverture avant l’envahissement par les groupes
Un grand souvenir
Ce palais ainsi que l’eglise de Mantoue sont somptueusement présents dans un film que je trouve admirable ,mais qui été peu diffusé car, étonnamment, il a eu de tres mauvaises critiques à sa sortie(,à l’exception de celle de l’Humanité)
C’est le metier des Armes de OLMI

jem dit: à

On pourrait aussi citer Lévi-Strauss dans « La Pensée sauvage » : « Même une histoire qui se dit universelle n’est encore qu’une juxtaposition de quelques histoires locales, au sein desquelles (et entre lesquelles) les trous sont bien plus nombreux que les pleins. »

Et surtout, un peu plus haut : « l’historien et l’agent historique choisissent, tranchent et découpent, car une histoire vraiment totale les confronterait au chaos ».

Lucy dit: à

Mais que vient donc faire Ambroise de Milan, entre les XIIIème et XVI ème siècles ?
(la vie dans les bois 18 décembre 2015 à 20 h 53 min)

Voir :
La mémoire d’Ambroise de Milan. Usages politique d’une autorité patristique en Italie (Ve-XVIIIe siècle) Etude sous la direction de Patrick Boucheron, Stéphane Gioanni

« Le rapport qu’entretient la culture médiévale avec les Pères de l’Église n’est en rien réductible à la vénération d’une autorité ancienne ; il est tout entier dans la mise au présent d’un passé continué. C’est à étudier les modalités textuelles, liturgiques et monumentales de cette présence médiévale de la mémoire patristique, envisagée dans sa dimension sociale et politique, que cet ouvrage collectif, issu d’un programme de recherche international et transdisciplinaire, est consacré. Il porte sur la mémoire italienne d’Ambroise (340-397), évêque et saint patron de la ville de Milan, reconnu comme l’un des quatre docteurs latins de l’Église. Dès lors, le souvenir ambrosien est tiraillé entre deux pôles antagonistes : le premier est la vocation universelle du Père de l’Église, le second est son ancrage local qui fonde et justifie l’invention des traditions milanaises et la spécificité de sa liturgie, de son Église, mais aussi de son système de valeurs politiques. … »

D. dit: à

110 commentaires en presque 24 heures, c’est bien peu. On pourrait changer de sujet à présent.

D. dit: à

Ambroise, Basile, sont des prénoms très donnés ces dernières années; c’est une erreur considérable que font les parents car si c’est mignon et amusant dans l’enfance, ce sera fort difficile à porter pour les adultes qu’ils pourraient être un jour.

D. dit: à

Je veux parler des enfants.

béré dit: à

D il faudrait pouvoir expérimenter, avez vous jamais connu de près un Ambroise ou un Basile en âge de procréer, de créer tout court un climat propice à l’union qu’elle soit de droite ou de gauche en excluant toutefois les extrêmes qui vous font tomber de lit à trépas.

en courses festives dit: à

Débéréssez-nous de ces parleurs inutiles
Un peu de silence ici ne nuit pas…

Sergio dit: à

C.P. dit: 19 décembre 2015 à 7 h 21 min
Je ne sais à peu près rien des sciences dures

Ce qui m’a toujours cisaillé le bol, c’est que réciproquement il n’est pas rare de rencontrer un matheux confirmé (sup et spé) cultiver un quant-à-soi du même ordre vis-à-vis de ce qui est artistique, littéraire, etc. Mais à mon sens ces dernières sont aussi dures, précises, calibrées que les autres, simplement c’est tellement riche que cela prend des lunes d’identifier et d’admettre chacun des paramètres.

Sergio dit: à

en courses festives dit: 19 décembre 2015 à 15 h 32 min
Un peu de silence ici ne nuit pas…

Houi mais la silence c’est comme la mayonnaise… Le béton ! Faut le touiller pour le rendre homogène ; s’il est pas homogène il est bavard, forcément…

trop cé trop dit: à

mais keskelfé la Béré? El pass’ sa journée su’l clavier?

la vie dans les bois dit: à

Tout à fait Lucy, à 14h54.
D’ailleurs ce pôle antagoniste se répète tous les 7 décembre.
Les milanais sont en fiesta.
Pour l’autre pôle antagoniste, heu, je sais pas par où cette légende histérique est passée.
Ou plutôt si. Par le Collège de France, en 2016.

la vie dans les bois dit: à

Sergio, si les maths étaient de la science en prépa, ça se saurait, hein.

Lucy dit: à

7 décembre
N’en dîtes pas de mal, mon beau-père piémontais s’appelait Ambrogio et je l’aimais beaucoup.

D. dit: à

C’est comme Angèle pour les filles, imaginez tous les jeux de mot qu’on peut faire, la mère Angèle, etc..
Moi je m’appelle Dimitri; en dépit de la connotation russe marque ex avouez que c’est plutôt passe-partout.

la vie dans les bois dit: à

Je n’en certainement pas du mal Lucy, tout simplement pour avoir vénéré Ambrogio plus d’une fois. 😉

Je viens de lire la bibliographie qui sert au collégien exagérément libre pour dire l’implicite du signe architectural: il y a une palanquée de jeunes théseux, tu sais pas d’où ils sortent, didon.
D’un karaoké de G. Palaprat ?
https://www.youtube.com/watch?v=UnJrOjBdcrg

D. dit: à

Ambrogio,c’est joli et y a dedans une dose de mystère. On ne comprends pas tt de suite que ça se rapporte à Ambroise.
Par ailleurs le prénom Lucie, Lucy, Lucia, m’ a tjrs

D. dit: à

…toujours fasciné par son aspect magique et lumineux.

la vie dans les bois dit: à

Finalement, si l’auditoire avait pour bonne partie les larmes aux yeux, lors de cette leçon inaugurale, on peut prédire que pour les leçons suivantes, il y a de quoi pleurer de rire, devant ce qui n’est pas explicite.

Faut se lever de bonne heure pour comprendre ce jargon new age:

« D’une manière générale, l’idée qu’un édifice puisse servir de modèle à un autre, et que l’imposition d’un modèle puisse être interprétée comme un signe architectural dont l’historien devrait déchiffrer la connotation politique est une idée qui peut paraître très intuitive mais qui est rarement documentée de manière explicite. »

https://perspective.revues.org/627#ftn9

Hôpital, charité et f.utage de g.e.le dit: à

« Faut se lever de bonne heure pour comprendre ce jargon new age »
LVDLB

Alors celle-là c’est la meilleure.
Une spécialiste comme vous.

la vie dans les bois dit: à

je ne vous ai pas donner les morceaux les plus goûteux. Il faut être matheux,ça cause matrices.

JC..... dit: à

Quittons nous sur un exercice de liberté d’expression, plein d’innocence …

« Tout bien réfléchi, m’a dit cette fiotte de Michou, il me semble évident que l’hétérosexualité est une abomination » ! « Tout le contraire de l’homosexualité qui est un art délicieux du vivre-ensemble nouvelle manière, un must, tous les analistes le soulignent ! »

Par Boutin ! il en a dans le ventre, ce Michou… Bonne soirée, les anormaux normés !

Sergio dit: à

C’est embêtant quand les théseux sont taiseux…

basile et ambroise dit: à

D. dit: 19 décembre 2015 à 14 h 58 min
« Ambroise, Basile, sont des prénoms très donnés ces dernières années (…) ce sera fort difficile à porter pour les adultes qu’ils pourraient être un jour. »

non puisque c’est la mode et qu’ils seront nombreux à le porter aussi quand ils seront adultes

la demande et la réponse dit: à

…toujours fasciné par son aspect magique et lumineux. D

Oui c’est tout à fait approprié néanmoins il est des exceptions qui n’enluminent pas l’archétype, c’est tout l’inverse comme si en tout elles devaient justifier la règle heavy métal et graduée. C’est comme si posiez AC/DC en face du quartet Alban Berg , une hOnTE. Visitons ces références musicales de façon à donner une consistance à cette considération ordinaire.

https://youtu.be/xqAU4SKqjLU

https://youtu.be/zakKvbIQ28o

bérénice dit: à

C’est comme Angèle pour les filles, imaginez tous les jeux de mot qu’on peut faire, la mère Angèle, etc..

oui c’est vrai la mère en gel, ma mer en gelée, à l’heure de la fonte des glaces ne trouvez-vous pas que l’iceberg est dangereux à moins de vouloir rejouer le titanic mais je ne possède aucune vaisselle de paquebot de luxe, what shall we do, then?

Sergio dit: à

bérénice dit: 19 décembre 2015 à 19 h 02 min
l’iceberg est dangereux

Bien sûr ! Ca traverse la route en plein bois… comme les cerfs, les sangliers ! Par exemple trois cents mètres de haut… On arrive là-dedans à fond de deux cent quatre-vingts ! Sans casque évidemment…

Widergänger dit: à

Mes pauvres z’éfants, zêtes bien nuls. Vous comprenez rien, mais alors rien à ce que j’écris. Ça vous dépasse manifestement…! J’en discute pas avec vous, z’êtes trop de mauvaise foi, z’êtes trop c…

la vie dans les bois dit: à

ça c’est sûr, y’a un paquet de nuls au cm² ici, que c’est une honte.

Néanmoins, je voulais revenir sur cette idée de Patrick:

« La communication sugérienne est évidemment matricielle, et l’on doit en tenir compte. Néanmoins, c’est une matrice qui n’est en rien un modèle car le paradoxe est qu’elle n’est reprise nulle part »

Lui conseiller le voyage à Barcelone ?
http://www.sagradafamilia.org/en/antoni-gaudi/

lola dit: à

C.P 07h21 19/12 Bonjour, peut-être repasserez- vous par là..Anastasie m’a coupé le sifflet , ailleurs:aucun dommage, j’avais perdu le fil,noyée dans les policiers et les réalités de la vie. Ceci est un ex cursus: avez-vous lu « la fiancée de Bruno Schulz » dont vs parliez sur un autre fil, chez P.A.( d’agata tuszynska ) ? J’ai commencé il y a qqs jours, j’en suis à la p.74 et j’aime, la traductrice est habile autant peut-être que la romancière? »C’est moi Juna », la façon dont elle entrelace les dates, les récits, les analyses de l’oeuvre de Schulz est remarquable:Bruno,il, je, nous, elle. Il y a un livre de l’oeuvre graphique de B.Sch qui devrait m’arriver bientôt. Si vous l’avez lu, qu’en avez-vous pensé ?
( j’ai lu mais vite Ing Bachmann et les 2 « histoires » ne me semblent pas semblables)
Je vous souhaite un heureux double espace travail/ fête ,pour vous et votre famille. Lola

la vie dans les bois dit: à

(on imagine la conversation qu’aurait à son sujet Patrick Boucheron avec Claro dont on lira ici une fine digression sur l’origine d’une description de chevaux dans la nuit).

ici :
http://towardgrace.blogspot.fr/2015/12/la-sauterelle-et-le-cheval-propos-dune.html

Sergio, est-ce que la carapace d’un cheval, paré, -orné pour la parade, ou bardé d’acier-, est une image biblique, à votre avis ?

la vie dans les bois dit: à

Lu de Claro:

Ici, on le sent, quelque chose de biblique – du fait des « nuées » – sous-tend la comparaison. Mais si l’on trouve à la fois chez Simon et Hugo cet animal soudain fantasque qu’est le cheval-sauterelle, c’est bien sûr parce qu’il vient de plus loin, et, aussi saisissante que soit l’image, rappelons qu’elle figure dans l’un des plus anciens livres au monde, :

« Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, / Et qui revêts son cou d’une crinière flottante? Le fais-tu bondir comme la sauterelle? » (Job, 39, v. 22 – trad. Segond)

« blanchi sous la harnais », ça doit venir de là.

la vie dans les bois dit: à

« Wudi, empereur de Chine, avait trois rêves. D’abord écraser les Xiongnu, ces barbares nomades qui menaçaient la dynastie Han. Ensuite trouver les moyens de l’Immortalité. Et surtout, acquérir les Chevaux Célestes, les tianma fabuleux, descendus du Ciel, qui suaient le sang et paissaient dans les champs d’alfalfa des terres mystérieuses de l’Occident. Ces chevaux, avait compris le Fils du Ciel, étaient la clé de ses deux premiers rêves. Dans cette vie, ils permettraient aux armées impériales de se doter d’une cavalerie propre à vaincre les barbares. Dans l’autre, croyait l’empereur, «ils me porteront jusqu’au sommet de la Montagne céleste, sur la terrasse de Jade», là où trône la reine mère d’Occident qui offre aux sages et aux souverains la pêche d’immortalité. Les devins consultèrent le Livre des Changements (I Qing) et révélèrent à Wudi que «les Chevaux Célestes se trouvent au nord-ouest de l’empire», dans les contrées barbares au-delà même du «Xiyu», le far west chinois. »
http://next.liberation.fr/culture/1995/10/28/chevaux-chinois-entre-ciel-et-terre-le-musee-guimet-revele-l-imaginaire-du-cheval-dans-la-civilisati_145789

Zoon dit: à

Rendre le passé habitable, quelle idée fumante quand on y pense. Tiens, par exemple : rendre habitable Auschwitz ! Quelle gageure, et quel titre de gloire pour l’historien qui y parviendrait. Et ce ne sont pas les défis à relever qui manquent : rendre habitable le Paris de la Saint-Barthélémy, les cachots de l’Inquisition, que sais-je ? Sans compter tous les gens qui jugent leur propre passé inhabitable. Autant de pain sur la planche à Boucheron, qui n’a sûrement pas fini de nous en boucher un coin.

MC dit: à

Ambroise autorité sans cesse rappelée et actualisée? J’espère qu’il n’a pas échappé à Boucheron qu’on peut dire exactement la meme chose, en jargonnant moins, des métamorphoses de Saint Augustin ou de Saint Basile…
Bien à vous.
MC

réons dit: à

la vie dans les bois dit: 19 décembre 2015 à 20 h 25 min
ça c’est sûr, y’a un paquet de nuls au cm² ici

Il est bien vrai qu’une Tique contrairement à toutes les croyances est assez assimilable à un gros plein de cm3.

La vivante forestière en est un bel exemple.
Large.

rose dit: à

JC….. dit: 19 décembre 2015 à 13 h 40 min

misère pour toi JC les lettres les lettres et baste le reste et tchac

rose dit: à

Monsieur Feuille dit: 19 décembre 2015 à 13 h 56 min

fiable je m’entends au sens de « on peut y croire » puisque rien n’est moins sûr ; je me méfie de toutes certitudes Monsieur Feuilles et vent frais, vent du matin.
Exemple le boson de Higgs.

rose dit: à

Fiable c’est aussi « on peut compter dessus »

rose dit: à

jem dit: 19 décembre 2015 à 14 h 29 min
On pourrait aussi citer Lévi-Strauss dans « La Pensée sauvage » : (…)

Et surtout, un peu plus haut : « l’historien et l’agent historique choisissent, tranchent et découpent, car une histoire vraiment totale les confronterait au chaos ».

ai ouï dire que seuls vingt cinq jours sont racontés dans l’Odyssée d’Homère sur les dix ans qu’ont duré le voyage d’Ulysse (ah la joie dix années durant à l’idée de revoir Pénélope & la satisfaction qu’elle ait enfin vieilli !).
Pour l’Iliade c’est du même acabit mais je n’ai pas eu le temps de le prendre en notes la durée du découpage.

rose dit: à

D. dit: 19 décembre 2015 à 14 h 58 min

ce n’est pas pire, à mes yeux que cassandra, bérénice ou sommet de l’horreur Ulysse.
Les parents aujourd’hui n’ont plus peur de rien.

rose dit: à

la vie dans les bois dit: 19 décembre 2015 à 20 h 51 min
on dit le caparaçon si vous le permettez

rose dit: à

la carapace pour les cétoines plutôt

moi non plus je n’aime pas les sciences dures
plonk
et replonk

nico da vinci dit: à

Zoon dit: 19 décembre 2015 à 21 h 31 min
Rendre le passé habitable, quelle idée fumante quand on y pense. Tiens, par exemple : rendre habitable Auschwitz ! Quelle gageure, et quel titre de gloire pour l’historien qui y parviendrait. Et ce ne sont pas les défis à relever qui manquent : rendre habitable le Paris de la Saint-Barthélémy, les cachots de l’Inquisition, que sais-je ? Sans compter tous les gens qui jugent leur propre passé inhabitable. Autant de pain sur la planche à Boucheron, qui n’a sûrement pas fini de nous en boucher un coin.

Mettre un coin dans la colère qui monte ? Quand quelques notes ne suffiront plus à la contenir …
https://www.youtube.com/watch?v=Ttr-aIxhqtI

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 19 décembre 2015 à 20 h 51 min
est-ce que la carapace d’un cheval, paré, -orné pour la parade, ou bardé d’acier-, est une image biblique, à votre avis ?

Paraît pas, car à ces époques hautement reculées, ils se battaient tout nus ! Comme dans les Sabines… Pas question d’Hugo Boss d’Abercrombie de Cartier pour les sulfateuses, rien du tout que le métal à la main ! Et même pareil les chevaliers genre quatre fils Aymon qui coupaient en deux d’un seul tranchant l’ennemi et son cheval, eh bien c’était déjà postmoderne… Avancé ! Autant de tôle sur le bison que pour une compression de petite cylindrée Rano, des escarboucles des escarbilles des vermeils des parures des plaqués une véritable expo Mauboussin encore lui… Pour être biblique de toutes manières déjà faut être habillé de draps…

rose dit: à

>béré

Mais pourquoi, en août 2015, avoir fait exploser et détruit ce temple de Baalshamîn? Parce que c’était un sanctuaire où les païens d’avant l’Islam venaient adorer des idoles mensongères ? Non pas, mais parce que ce monument est vénéré par les Occidentaux actuels, dont la culture comporte un savant amour pour les « monuments historiques » et une vive curiosité pour les croyances d’ailleurs et de jadis. Or les islamistes veulent manifester que les musulmans ont une autre culture que la nôtre, une culture qui leur est propre. Ils ont fait sauter ce temple de Palmyre et ils ont saccagé plusieurs sites archéologiques du Proche-Orient pour nous montrer qu’ils sont différents de nous et qu’ils ne respectent pas ce que vénère la culture occidentale.
Ce n’est pas de l’envie, de la jalousie pour la supériorité de l’étranger (comme l’ont été en France l’anglophobie, puis l’américanophobie), mais le désir de prouver et de se prouver qu’ils ne sont pas comme nous, qu’ils sont eux-mêmes.
Car enfin, à quoi leur servent, politiquement, tactiquement, ces destructions, sans parler de tous ces attentats, ces massacres ?
à rompre avec nous, à montrer qu’ils sont autres. Ils ont le sentiment d’être méconnus dans leur identité et d’être peu à peu isolés dans le vaste monde. Car la culture de l’Occident et ses mœurs s’étendent partout, l’immense Chine « communiste » continue de s’occidentaliser. Partout dans le monde les filles font des études, les femmes conduisent. Et à nos yeux, s’il arrivait malheur à une des admirables mosquées de Damas, d’Istanbul ou d’Andrinople, ce serait une perte pour toute l’humanité.

rose dit: à

>béré

Paul Veyne
Palmyre
l’irremplaçable trésor

rose dit: à

bonne soirée sergio

et à tous
je vais finir Palmyre plus qu’un chapitre; Ensuite je reprends Jacqueline de Romilly petites leçons de grec ancien que j’ai laissé en plan de manière à ne pas être trop décalée par rapport à vous.

Sergio dit: à

rose dit: 19 décembre 2015 à 22 h 49 min
moi non plus je n’aime pas les sciences dures

C’est qu’il faut avoir la foi ! Comme le charbonnier… Il n’est pas nécessaire d’espérer… Et puis c’est joli, c’est bourré d’idéogrammes…

rose dit: à

ah sergio

j’ai vu parfois ouais…les idéogrammes : la dernière fois dans une nouvelle d’Edgar Allan Poe
Je cherche

rose dit: à

« Perdidit antiquum littera prima sonum. »
Ovide, Fastes, V, 535. la première lettre a perdu le son ancien.
cité dans
Double assassinat dans la rue morgue.
(où il signale que Orion s’écrivait primitivement Urion)

je cherche encore

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en passant,!…Oh,!…là,! là,!…

…Non,!…je ne peux rien dire,!…

…l’art, oui,!…et la cuisine,!…
…quel délice, avec ( presque ) rien,!…un temps bref, et l’art d’improvisé,!…en bon maintien, des produits frais,!…
…Non,!…pas de recette,!…autrement, dès demain,…je devrais payez plus cher, les rayonnages devenus vides,!…

…faire sa cuisine sois-même,!…en travers des recettes à ma mère,!…chapeau fiston,!…
…trop bon, les improvisations,!…
…Oui,!…mais il faut rester sérieux, dans les combinaisons culinaires,!…

…c’est autre chose que d’élire Miss France,!…déjà, toutes un rien, trop cabrées,!…enfin,…Miss France pour clowns,!…etc,!…

…heureux, sortis un instant , de mes livres techniques,!…beaucoup de secrets qui s’inventent tout seul,!…
…de grands secrets, l’esprit d’amalgames de rester au top niveau,!…( presque ) avec rien,!…absolutly,!…of course,!…
…Merlin,!…en cuisine,!…Oh,! putain,!…fallait venir plutôt,!…sans châteaux, le rêve éveillé,!…etc,!…

rose dit: à

bis

un dessein si funeste,
S’il n’est digne d’Atrée, est digne de Thyeste

dans l’Atrée de Crébillon en clausule de La Lettre volée

je cherche encore

Monsieur Tige dit: à

fiable je m’entends au sens de « on peut y croire »

Mais alors, Rose, qu’ est-ce que croire?

Sergio dit: à

rose dit: 19 décembre 2015 à 23 h 32 min
j’essaie autre chose

Il y a des croix de Lorraine c’est gentil !

Quand il y a des enchevêtrements de sigmas, surtout, cela impressionne ; puis on s’y fait…

Bon je rentre à la base la piste sera plus éclairée !

Bloom dit: à

L’histoire aurait-elle intérêt à se penser comme une variante de la « logique floue » (fuzzy logic), qui délaisse le vrai/faux pour les degrés de vérité?

la loi de l'offre dit: à

Ce n’est pas de l’envie, de la jalousie pour la supériorité de l’étranger (comme l’ont été en France l’anglophobie, puis l’américanophobie), mais le désir de prouver et de se prouver qu’ils ne sont pas comme nous, qu’ils sont eux-mêmes. Rose.

Totalitarisme, on efface tout ce qui fait de l’ombre au dogme qui doit être Unique.

la loi de l'offre dit: à

Lui conseiller le voyage à Barcelone ?

Quelle familiarité prétentieuse quand on y pense, Gaudi eût pu vous rencontrer qu’il en fût inspiré, l’édifice aurait connu son achèvement au lieu de demeurer à jamais un « work without end » soumis aux pics de fréquentation, perdu au milieu des remuements d’une foule en perdition entre deux trafics aériens.

la loi de l'offre dit: à

Pour un groupement d’achat: Lola, la vie dans les déboires, Lucy , Chantal et les autres, un peu de speed et puis s’en vont.

la loi de l'offre dit: à

CP , l’aliénation, qu’est-ce? Pas franchement le sentiment que pour ce plot vous fournissiez la réponse adaptée, depuis le temps ( celui de la terrasse de votre regard myope et de sa fraîche tenue toute en blanche transparence hésitante inconsciente du danger) vous auriez du y travailler avec autant d’intelligence que de passion et bien que la définition en elle-même fasse de nous des perdants.

https://youtu.be/dGNzOKxNI9Q

Aurore dit: à

« blanchi sous la harnais », ça doit venir de là.

Vous devriez surveiller de plus près vos guillemets, proche hôpital, Wernicke et Broca en péril .

bérénice dit: à

Lola je vous emboîte le pas pour donner je l’espère un peu plus de visibilité à la correspondance que vous entretenez à un absent? ( avec vous on ne sait jamais trop tant vous vous animez à l’intrigue et comme il est impossible d’inventer l’absence piégés par les réseaux comme nous le sommes). Effectivement la mort est obsédante dans beaucoup d’écrits dont vous vous abreuvez, l’amour aussi et bien que nous pourrions les vivre en pôles, d’ailleurs n’est-ce pas le cas – la vie traque l’affectif jusqu’à la moindre trace – il se passe entre les deux une quantité invraisemblables d’événements que nous laissons filer comme s’il s’agissait d’étoiles dont nous ne parviendrions pas à attraper le moindre scintillement. Je vois que vous avez cerné le problème qui toutefois vagabonde tirant sur sa chaîne pour s’arracher au port, luttant contre lui-même pour voguer sous d’autres vents – brise, alizé, sharav, kuban, pyrn – comme pour défier le temps le peuplant d’amazones, délicates voyageuses qui parfois tutoient le firmament.

http://www.lepetitjournal.com/varsovie/a-voir-a-faire/227726-la-fiancee-de-bruno-schultz-portrait-inspire-de-la-muse-d-un-genie

bérénice dit: à

invraisemblable.

la vie dans les bois dit: à

Sergio, à 23h03, par les forges de Vulcain!
J’ai retrouvé ce livre écrit par un scénariste dont cause Claro.
Le chapitre 39 s’intitule: le souverain des animaux.

On dirait une scène où le Cimmerien, celui de l’âge hyborien, s’apprête à lancer la bataille.
« Est-ce toi qui donnes au cheval la bravoure,
qui revêt son cou d’une crinière,
qui le fait bondir comme la sauterelle ( voir pour cette comparaison le livre de Joel,qui cause de coursiers, dans un bruit de chars)
Son fier hennissement est terreur.
Exultant de force, il piaffe dans la vallée
et s’élance au devant des armes.
Il se rit de la peur, il ignore l’effroi
il ne recule pas devant l’épée.
Sur lui résonnent le carquois,
la lance étincelante et le javelot »

la vie dans les bois dit: à

Évidemment Aurore, merci de la correction de frappe.

Blanchir sous le harnais:

« Le premier sens de l’expression était simplement « vieillir dans le métier des armes » puisqu’elle signifiait, mot à mot, « passer un long moment sous l’armure ». Par extension, le métier est devenu quelconque et le vieillissement a été assimilé à l’acquisition d’expérience. »
http://www.expressio.fr/expressions/blanchir-sous-le-harnais.php

la vie dans les bois dit: à

J’ai dit:  » lui conseiller le voyage à Barcelone ? »

Deux fois plutôt qu’une. C’est nietzschéen , en diable.

« À l’université, en plus de ses cours d’architecture, il suit des cours de philosophie, d’économie et d’histoire car il est convaincu que les créations d’un architecte sont modelées par son contexte socioculturel. Dès ses débuts à Barcelone, il a la chance de se lier d’amitié avec un industriel haut placé, soit Eusebi Güell. C’est lui qui l’introduit à l’aristocratie espagnole et l’aide à se faire un nom dans la haute société. Ses idées innovatrices et originales le rendent très prisé et il participe à nombreux projets architecturaux. Il apprécie la compagnie de cette haute société et porte une attention particulière à son apparence : ses vêtements, sa coupe de cheveux, sa barbe. Certainement, il apprécie ces plaisirs qui lui ont longtemps été inatteignables, lui, humble fils de chaudronnier. Il développe aussi un esprit nationaliste Catalan, suivant les évènements nationaliste de son temps et devenant membre de «l’association catalogne d’excursions scientifique». Il lègue son amour pour sa région natale dans son architecture, utilisant des boucliers à quatre barres, un emblème de la Catalogne, et des sculptures de St-Georges, le saint patron de la région. Il s’associe aussi aux problèmes de la classe ouvrière et tente, par ses bâtiments, de leur assurer une qualité de vie plus grande. En effet, dans sa création d’un quartier ouvrier, il donne à chaque facette de son immeuble une allure différente, tentant de différencier les appartements comme les maisons sont différente les unes des autres. Il y créer aussi un haut niveau d’hygiène. Une série d’évènements malheureux transforme sa personnalité et, vers la fin de sa vie, sa coquetterie disparaît. Il s’habille alors sans discrétion, et lorsqu’il est retrouvé gisant dans la rue, on n’arrive pas à reconnaître le fier Gaudi. Le 7 juin 1926, il est happé par un tramway et y laisse sa vie et sa plus grande œuvre inachevée, la Sangrada Familia. Il y aura travaillé un total de 43 ans et elle devient l’emblème de l’architecte. »
https://ctl1120.wordpress.com/2014/04/09/antoni-gaudi-lhomme-derriere-lartiste/

la vie dans les bois dit: à

javert à 21h54, toi et ta loque, comment dire …
Vous occupez tout cet espace…
Que je vous laisse, bien volontiers tout de suite: illuminé.
Bonne journée.

JC..... dit: à

« seule la littérature est fiable » (rose)

Comment peut on être professeur des écoles et écrire des crouillonnades pareilles, non mais c’est à se bourrer la gueule moitié Bowmore, moitié calmants …

Et elle remet ça, la rose, à 22:30 !

Gnagnagna et regnagna… qu’elle courge, non mais quelle courge ! Lis un peu autre chose que tes essais trouducs, tes romans nombrileux, tes bêtises verbeuses … « fiables » … eh, patate EN !

renato dit: à

Marcellina… Satiro… Ambrogio…

Zoon dit: à

 » l’historien qui veut rendre le passé habitable »…

Décidément je ne sais pas quel sens tolérable on peut donner à ce titre idiot. Rendre le passé habitable, c’est peut-être une tâche que peut se fixer un écrivain, un peintre ou un cinéaste. Le temps d’un film, Roberto Benigni avait rendu Auschwitz presque habitable. Mais ce n’est sûrement pas ce qu’on attend d’un historien.

JC..... dit: à

Plus généralement, il n’y a pas grand chose à attendre des historiens, en tout cas rien de « fiable » !

Chacun se promène avec sa lanterne faiblarde, toutes ces lampes de poche, ces flambeaux riquiqui, des torches étant de puissance, de lumière, d’optique différentes … on aboutit à des romances historiques.

Les historiens sont des conteurs de balivernes, et dans ce domaine les marxistes sont de loin les meilleurs. Souvenons nous des hollywoodiens-moscovites comme on en a connu jadis, aussi proche du réel que Lissenko pouvait l’être !

William Legrand dit: à

Toujours présente la guillerette Madame Verniglia : « Encore du barouf rue Fournier, JC voulait absolument toucher le pompon du calot d’un marin en goguette qui se dérobait et finalement lui flanqua une torgnole, c’est parce que j’aime la Marine, criait-il énervé; les gens se marrent encore »

le garçon qu'on appel dit: à

À voir ce qui peut s’institutionaller dans le présent pendant longtemps le besoin d’aménagement rayon passé peut être bien compréhensible tel un design inversé. Plus d’autre choix à disposition que le cynisme. Qu’on s’y narre!…

Lucien Bergeret dit: à

Ceux qui ont fait des études scientifiques ont généralement une meilleure conscience des limites de leur discipline que les « littéraires » que l’on peut lire sur ce blog.
Quand on lit Wgg …

Tu perds, wave dit: à

« Fiable », une littérature à la diable, friable?
Laissez-vous porter par la vague absolue.

D. dit: à

Je ne suis pas Corse ni Antillais et pourtant je serais assez favorable à ce que ces îles prennent leur totale indépendance.
Je serai prêt à apprendre un peu la langue Corse pour me débrouiller là-bas lors d’un éventuel voyage.
En tous cas pour les finances de la France, ce serait tout bénéfice donc pourquoi rejeter un tel cadeau ? Pour garder la base de Solenzara qui est proche de la Lybie et qui va servir intensément dans les prochaines années ? A la limite on pourrait négocier sa « location » à la future nation corse.

D. dit: à

Une nouvelle réflexion : la sécurité sociale étant à genoux depuis de nombreuses années, il me semble indispensable d’obliger les gens ayant des comportements à risque à souscrire des assurances spéciales :
– obligatoire pour tout sport pratiqué, prime modulée en fonction du risque (deltaplane, sports d’hiver, vélo, alpinisme, etc..)
– obligatoire pour tout fumeur (mais à ne pas prélever sur le prix du paquet de cigarettes, en raison des cigarettes de contrebande).
– obligatoire pour les conducteurs de véhicules à moteur, prime d’assurance modulée en fonction du bonus/malus et des infractions commises.

JC..... dit: à

Moi, Président, Dédé …. je vous nomme Premier Ministre !

Je mets Wgg à l’Instruction Publique après avoir dépecé le Mammouth arthritique EN, Rose à la culture, Clopine à l’Agriculture, CP à la Justice, Bérénice où elle voudra, Lola aux sports, Judith au Tourisme, Daaphnée à l’information, Zhu/Ueda aux Affaires Etrangères, Sergio à l’Intérieur, Popaul aux chiottes, MàC aux Anciens Combattants, Bloom à l’entretien des Bâtiments, Christiane sur mon scooter rose …. et la nave va !

(ça ne sera jamais aussi nul que maintenant)

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Disons que c’était prendre un raccourci.

Un peu comme ces pubertaires « lâchés » à qui on n’a rien demandé mais qui se la jouent d’une certaine manière – pas très nette – dépendant de vos désirs et vos ordres. À l’envers.

Les arbres n’étant déjà pas montés bien haut, les fruits ne pouvaient courir aucun risque de se casser le c.l, c’est clair comme une ordonnance sans hiéroglyphes.

C.P. dit: à

Chère lola, si à votre tour vous passez :

Je ne vous crois pas si « tricarde » dans quelque blog que ce soit.

Bon souvenir de notre échange sur Bruno Schulz, « Les Boutiques de cannelle » et autres oeuvres dans l’édition Denoël.
Oui, j’ai lu le beau roman » d’Agata Tuzsynska. Juna y regrette un Schulz un peu plus velléitaire peut-être qu’il ne l’était. Evidemment, on pense aux amours de Kafka.
Sur l’oeuvre graphique, est-ce un livre polonais que vous attendez ? Une de mes filles possède le catalogue de l’exposition au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, il y a quelques années déjà, mais il est un peu mince, surtout pour ce qui concerne la ville de Drohobycz. Il existe un ouvrage d’Hélène Martinelli touchant la culture graphique et une comparaison entre Schulz et Kubin, mais je ne le connais pas.

Brève reprise du « Canard sauvage » du 6 au 14 janvier, vous devez déjà le savoir.

Merci pour vos bonnes pensées, croyez aux miennes. Et d’abord, je vous espère parfaitement « refigurée ».

Miss Tigris dit: à

… et meussieu courte ministre de la récupération des invendus

basile et ambroise dit: à

9 h 49 min
à présent l’idi iot de pq écume de rage crâche sur tous ceux qu’il croise hurle « à mort le slittéraires » et  » papa pourquoi m‘as-tu abandonné « , « et moi et moi et moi » , « papa pourquoi m’as-tu laissé seul avec cette p de maman « 

JC..... dit: à

Un certain nombre de personnages n’apparaissent pas dans l’organigramme du gouvernement d’Union Littéraire et Scientifique dont Dédé est le PM…

Appelons les, comme Court par exemple, les « éminences grises » ou … les « fusibles », quand ça tourne mal.

MC dit: à

Rose, si vous cherchez le Crébillon père, cliquez Atrée et Thyeste, c’est le titre exact, pour retrouver le vers.
celui_là mis à part, on a, dans son Pyrrhus, un « Ah! faut-il hériter de ceux qu’on assassine » qui a fait l’objet de moult plaisantes acceptions.
la meilleure édition sur cette figure oubliée mais jugée maitresse jusqu’au XIXeme siècle reste celle d’Auguste Vitu chez Laplace et Sanchez, après 1870;
Bien à vous.
MC

la vie dans les bois dit: à

Le passé proche est inhabitable au présent.

Il faut le le dire, aussi.

« Depuis la fin des années 80, les équipes de Médecins Sans Frontières tentent de soigner les blessures physiques et psychologiques des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Témoins directs de la brutalité de l’occupation, elles sont tiraillées en permanence entre le souci d’en atténuer l’impact insoutenable sur la population palestinienne et leur impuissance à rompre ce cycle interminable de violences et de répression. Cette installation conduit le visiteur au cœur du quotidien des Palestiniens pour mieux comprendre la violence continuellement subie, une vie en sursis, entre deux guerres. À travers un parcours, vous êtes immergé dans plusieurs espaces faits de photographies, objets et témoignages sonores. En plongeant le visiteur dans le quotidien des patients et collaborateurs de MSF, à partir d’enregistrements sonores, de témoignages filmés et de photos, l’installation exprime le refus de contribuer à banaliser l’inacceptable.
. »
Jusqu’au 17 janvier…

http://www.maisondesmetallos.org/2015/07/23/palestiniens-entre-deux-guerres

la vie dans les bois dit: à

pitbull de 12h36, va voir ailleurs si j’y suis. Tu seras mignon.

la vie dans les bois dit: à

@10H07, on a lu la même chose, d’un Professeur du CDF ?

« Une analyse satisfaisante du vague, écrit Michael Dummett, devrait pouvoir expliquer deux sentiments contraires que nous éprouvons : celui qu’exprimait Frege, à savoir que la présence d’expressions vagues dans un langage l’investit d’une incohérence intrinsèque ; et le point de vue opposé, soutenu par Wittgenstein, selon lequel le vague est un trait essentiel du langage1. » Mais, poursuit Dummett, nous sentons aussi que « certains concepts ont un vague indéracinable. Non que nous ne pourrions les aiguiser, si nous le souhaitions ; c’est plutôt qu’en les aiguisant, nous détruirions ce qu’ils ont précisément à dire »2.

http://books.openedition.org/cdf/2230?lang=fr

la vie dans les bois dit: à

réons, que je t’obsède à ce point devient un peu obscène.

Concentre-toi sur Patrick; il le vaut bien.

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