de Pierre Assouline

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La République des livres
Pierre Le-Tan, le charme indéfinissable du collectionneur

Pierre Le-Tan, le charme indéfinissable du collectionneur

Les collectionneurs forment une drôle de race. Je n’en suis pas. Nul besoin de posséder pour apprécier ou aimer. Une telle idée me détournerait plutôt de la contemplation de l’œuvre. Je pourrais à la limite collectionner les collectionneurs, leur tirer le portrait, mais pas l’écrire. Ils ne me fascinent guère même si leur névrose de l’accumulation m’intéresse, étant entendu qu’on élimine de cette réunion où il serait plaisant de les épingler comme des papillons, les spéculateurs et ceux qui exposent des tableaux contemporains chez eux à défaut d’exposer le chiffre d’affaires de leur société ou la progression de leur compte en banque. Ils croient participer à l’histoire de l’art quand ils ne connaissent que le marché de l’art. Seuls les esthètes, les dandys, les décadents, les malades sont dignes d’intérêt. Autant avouer que j’ai dégusté Quelques collectionneurs (118 pages, 20 euros, Flammarion) avec un plaisir sans mélange. Le dessinateur Pierre Le-Tan (Paris, 1950) y a consigné ses rencontres avec ces gens discrètement remarquables depuis qu’il reçut sa première commande de Harper’s Bazaar à l’âge de 20 ans, suivie par celles du New Yorker et de nombre de grands magazines. Sous la plume d’un autre, l’exercice eut vite viré au snobisme. Pas là, pas avec lui. Il y a si peu de name-dropping que la plupart des collectionneurs apparaissent sous leur prénom et la première lettre de leur nom. Même si on les reconnaît, le conservateur Pierre Rosenberg, le spécialiste de l’affiche publicitaire Alain Weill, ou encore Gaston Palewski et Umberto Pasti. Ils ont en commun l’obsession de la curiosité. Et quand un nom est cité, il paraît tellement invraisemblable qu’on se demande s’il ne l’a pas inventé ; cette Rolande-Louise de Petitpierre, j’en mettrais ma main au feu…

Narration calme, atmosphère apaisée. L’écriture de Le-Tan a le coulé passéiste de ses dessins au trait immédiatement identifiable par ses quadrillages à l’encre de Chine. Des dessins qui résonnent comme les Gymnopédies de Satie. Même dans le flou, il se veut précis et minutieux. On s’y enveloppe dans une ambiance ouatée, nostalgique, un rien mélancolique. Quelque chose d’autrefois, exhalant un parfum colonial. On s’y meut en flottant. Dans son univers intérieur, on ignore jusqu’à l’invention de  l’ordinateur. Les lecteurs de son ami Patrick Modiano se souviennent que ses dessins ornent les couvertures de la plupart de ses romans en poche chez Folio. Mais ils ne soupçonnent pas l’incroyable osmose qui s’est produite, au-delà de leur complicité, entre ces deux artistes du clair obscur, du palace abandonné, des rues mal éclairées, des immeubles à double issue, des dernières fêtes de l’Empire. Chez Le-Tan écrivain et dessinateur, libre enfant de Bloomsbury, influencé par ses pères le peintre Le-Pho et Boris Kochno, un monde ressuscite : des maisons tangéroises discrètement fastueuses d’où l’on discerne les lumières de l’Espagne, hantées par des personnages sans âge aux cheveux teints, ultimes reliefs d’un âge d’or révolu ; de minuscules appartements parisiens débordants d’objets provenant de partout, dont le point commun est de n’être pas au goût du jour quel que soit le jour : « Un collectionneur avisé achète toujours en dehors des courants » glisse-t-il dans une parenthèse en expert mais sans se prendre eu sérieux, garnement toujours prêt à faire une blague. Il en faudrait peu pour que cette galerie de merveilleux fantômes souriants tourne au conclave de spectres terrifiants. Cela durera tant qu’il y aura des gens pour comprendre de quoi il retourne lorsque l’auteur évoque une démarche à la Swanson, un timbre de voix à la Feuillère, ou une ambiance à la Philippe Jullian.

N’empêche, une belle bande de névrosés dont l’esprit n’est jamais en paix. Fort heureusement, le collectionneur Pierre Le-Tan ne s’oublie pas. Il a beaucoup possédé et s’est beaucoup séparé ; des milliers d’objets collectionnés en tous genres , tous lieux et toutes époques, tout en sachant que c’était parfaitement inutile ; pour autant rien ne lui manque ; il éprouve même du plaisir à retrouver chez d’autres des fragments de sa collection dont il n’a pas tenu registre : « Cela a quelque chose de rassurant, comme si j’avais laissé mes enfants à une personne de confiance ». Le chapitre de son autoportrait est savoureux. Il m’a même été rapporté qu’il lui arrivait d’acheter un objet chez un marchand, de promettre de revenir le chercher et de l’y laisser des mois sinon des années, son désir ayant été assouvi. Aujourd’hui, sage et désenchanté, il sait que rien ne nous appartient vraiment, sinon une tête en pâte à modeler fabriqué par sa fille à l’école, offert dans l’émotion et secrètement conservé à l’égal d’un rosebud inavoué. De toutes façons, sa vraie collection n’est pas faite d’objets : c’est une réunion de détails et de sensations.

C’est un recueil de traces qui augmente le mystère des êtres au lieu de le dissiper. On se prend à douter de ce que l’on croit connaître. Ermolaï von Trovaso (Trieste, 1906- Tampa, 1998)  a-t-il vraiment existé ? Allez savoir. On le croirait échappé de la Place de l’Etoile ou de Dans le café de la jeunesse perdue. Dans cette esthétique irréelle, la moindre bicoque prend des atours palatiaux dès lors qu’un collectionneur l’habite. Si Pierre Le-Tan était biographe, et j’étais éditeur, je m’empresserais de lui commander une « oeuvrevie » de Mario Praz. En attendant, la prochaine fois que je passerai place de l’Odéon devant le restaurant « La Méditerranée », j’aurai une pensée pour Balthus en avisant son chat sur l’enseigne. J’allais oublier : ce petit livre est magnifiquement édité. Papier ivoire, typographie soignée, dessins en incrustation dans une mise en pages généreuse, toutes choses subtiles, fines, raffinées mais sans luxe ni ostentation, nimbées d’un halo poétique, qui lui confèrent un charme indéfinissable. Quelque chose d’apaisant dans le regret de l’insouciance perdue des artistes. Il réussit à nous révéler l’air de rien ce que la folie de l’accumulation, de la propriété et de l’exhibition peut parfois receler de grâce.

(Dessins de Pierre Le-Tan)

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commentaires

450 Réponses pour Pierre Le-Tan, le charme indéfinissable du collectionneur

JC..... dit: à

Un billet passoulinien de grande qualité qui nous donne la curiosité d’aller voir de près ce livret, certainement plein de charme …

bérénice dit: à

Comme ce billet je vous lis évasif, thérapisé par ce billet qui relègue loin derrière les préoccupations et angoisses futuristes, c’est comme s’il suffisait à éradiquer les racines du bambou qui vient à manquer à la foret des pandas.

cneff dit: à

Bon papier – gute Morgenlektüre!

John Brown dit: à

On voit bien que vous ne connaissez pas le plaisir qu’il y a à séquestrer depuis quarante ans, comme c’est mon cas, sa chérie dans sa cave (aménagée)pour mieux l’avoir à soi tout seul. Et puis, quel incomparable moyen de connaissance : ça vaut toutes les paillasses de laboratoire (d’ailleurs j’en ai installé une).

John Brown dit: à

Comme ce billet je vous lis évasif, thérapisé par ce billet qui relègue loin derrière les préoccupations et angoisses futuristes, c’est comme s’il suffisait à éradiquer les racines du bambou qui vient à manquer à la foret des pandas. (Bérénice)

Bérénice peut bien à loisir multiplier les déclarations d’amour, elle ne risque rien : Tassoupline n’est pas un fort possessif, comme moi.

John Brown dit: à

Ils croient participer à l’histoire de l’art quand ils ne connaissent que le marché de l’art.

Mais le marché de l’art est un élément à part entière de l’histoire de l’art :si les mécènes (à commencer par l’Eglise) n’avaient pas multiplié les commandes, il faudrait réécrire l’Histoire de l’art .

John Brown dit: à

il sait que rien ne nous appartient vraiment, sinon une tête en pâte à modeler fabriqué par sa fille à l’école, offert dans l’émotion et secrètement conservé à l’égal d’un rosebud inavoué.

Si ça l’intéresse je tiens à sa disposition la série des chefs-d’oeuvre que m’offrirent mes enfants aux beaux temps de leur maternelle. Mais ça lui coûtera bonbon : ce sont des oeuvres qui me sont chères, à défaut de leurs créateurs.

John Brown dit: à

C’est un recueil de traces qui augmente le mystère des êtres au lieu de le dissiper. On se prend à douter de ce que l’on croit connaître

C’est ce que je me disais en récurant les dernières traces de ma Josette sur la paillasse.

JC..... dit: à

Jambrun,
M’inspirant directement des travaux de serrurerie de ce bon roi Louis XVI, pauvre gars sympathique qui gênait les Badiou de l’époque… j’ai réussi mon grand œuvre !

Cela fait 20 ans que je possède, et la clef* de la cave, et ta Josette durant tes absences fréquentes.

Réconforter les prisonniers, les victimes de la société capitaliste : tel est mon destin !

*retour de la clef, si tu le souhaites, contre remboursement…

John Brown dit: à

Il y a dans les dessins de Pierre Le-Tan illustrant le billet de Tassoupline un genre de morosité hagarde à laquelle je me découvre allergique. Je crois en discerner l’origine dans l’impression que ces innombrables traits fins dont sont composées ses figures sont incessamment au bord de la dissociation et de l’effacement, pour ne laisser subsister qu’un fond de couleurs fadasses hésitant à la limite de la non-couleur. Très modianesque, tout ça, évidemment. On dirait d’un Edward Hopper rongé de l’intérieur par le vertige du néant et réduit à ne produire plus que de fantomatiques simulacres. que quelques coups de gommes suffiraient à anéantir. C’est d’ailleurs l’opération que je ferais maniaquement subir à ses dessins, si j’étais collectionneur de Le-Tan. J’imagine les acheteurs assidus de ses dessins comme une bande de névrosés travaillés par la tentation de se flinguer. La question que je me pose — comment aimer Le-Tan ? — (variante de la question sur le persan) me renvoie à une autre, plus générale : comment les images agissent-elles sur nous ? C’est un genre de magie dont on n’a pas suffisamment cherché à percer les secrets, il me semble.

John Brown dit: à

Les billets de Tassoupline ne sont jamais meilleurs que lorsqu’il a la bonne idée de les agrémenter de reproductions (tableaux, dessins, photos) qui accrochent le regard et suscitent la réflexion. L’effet est un peu celui de ces soupes dont on se souviendra, non parce que leur goût était spécialement extraordinaire, mais parce qu’on y a trouvé un caillou sur lequel on a failli laisser une dent : on le fait longtemps rouler entre deux doigts, perplexe et un peu surpris.

versubtil dit: à

« Ils croient participer à l’histoire de l’art quand ils ne connaissent que le marché de l’art. »

Ils s’intéressent au marché actuel de l’ art J.B.pas à l’histoire des marchés qui ont fait en partie l’art!

versubtil dit: à

D’ ailleurs, peut-on parler à proprement dit de « marché » en ce qui concerne les grandes collections occidentales du passée?
Il y avait plus de dépenses somptuaires pour dégager un pouvoir symbolique de puissance.
Château, vastes domaines ordonnancés, dupliquant les hiérarchies sociales instituées et les donnant physiquement en exemple.
Ce fut bien après que la statue devint le centre de cette symbolique de l’ argent et de son rayonnement mondial.
Voir à ce sujet la dernière exposition au Château de versailles de Michelangelo Pistoletto.

John Brown dit: à

Quand je regarde le dessin de Le-Tan représentant un bonhomme qui tient ses lunettes, je me dis qu’on a là quelque chose comme l’expression de l’anti-expressionnisme, si l’on définit l’expressionnisme ( August Macke,Jawlensky) comme une protestation furibarde (par les moyens de l’épaisseur du trait, de la virulence des couleurs) contre l’insignifiance de toute représentation. Il est clair en revanche (pour moi du moins) que Le-Tan a pris le pari contraire, celui de surfer sur cette insignifiance, au risque de s’y perdre. C’est le pari qu’a fait son copain Modiano. Gagné dans les deux cas ?

Phil dit: à

Vous collectionnez les notules de blog, dear passoupline. Vice également chiffrable.
Cent soixante cinq mille euros pour la tête de cuvée du « Voyage au bout de la nuit » fait son acquéreur un névrosé, tant qu’il choisit de ne pas massicoter son exemplaire.

JC..... dit: à

On aurait tort de ne pas tenir le plus grand compte du marché de l’art actuel qui, tout de même, doit peu ou prou participer à la construction de l’art actuel, et forcément influer sur l’histoire de l’art de cette période.

Le mythe de l’artiste « déconnecté totalement » du marché, c’est peut-être mignon, mais …

versubtil dit: à

Pourquoi ai-je cité Pistoletto à la place de Giuseppe Penone?

bernard dit: à

bon roi Louis XVI, pauvre gars sympathique qui gênait les Badiou de l’époque…

le pervers a raison, c’était tellement mieux du temps de la royauté ! Que du bonheur! c’est comme le tsarisme on se demande de quoi les gueux se plaignaient, ces ingrats (si bêtes!) ne connaissaient rien de la vraie vie -les ancêtres à JC ils étaient bon à bouffer leurs déjections et s’en portaient bien ( leurs descendants ont servi chez pétain et l’oas et se font un renom du tonnerre chez les admirateurs de la marine)

John Brown dit: à

Ils s’intéressent au marché actuel de l’ art J.B.pas à l’histoire des marchés qui ont fait en partie l’art! (Versubtil)

Ce qui ne les empêche pas de participer à l’histoire de l’art de leur temps en étant les acteurs du marché de l’art. Peu importe qu’ils s’intéressent ou non à l’histoire de l’art.

u. dit: à

Ce thème et les illustrations foutent un peu le cafard.

Je crois que je préfère encore le numérique.

u. dit: à

Je n’ai pas compris pourquoi on évoque le camarade Badiou.

« Les normaliens et la politique »

Ce n’est pas l’histoire d’un désastre?
Je viens de réfléchir pour en trouver un bon, mais je n’ai pas réussi.
Et pourtant, trente secondes de réflexion, c’est considérable (essayez, vous verrez).

(Il a finalement été viré, M. Aquilino Morelle?)

John Brown dit: à

Le mythe de l’artiste « déconnecté totalement » du marché, c’est peut-être mignon (JC)

Complètement d’accord avec JC. Ma Josette, dans la cave où je la tenais au frais, s’était mise au dessin, les derniers temps. Hélas, ses oeuvres n’alimenteront jamais le marché de l’art : je les ai gommées , comme leur auteur, d’ailleurs. A tort, peut-être.

renato dit: à

Pour ne faire qu’un exemple : avant de causer à tort et à travers, il faudrait revoir le fonctionnement du marché de l’art hollandais à l’époque où Rembrandt, Rubens, Vermeer (pour ne nommer que ces trois), étaient actifs.

Cela dit, la spéculation et la vanité sont des motivations comme tant d’autres — et on leur doit de magnifiques collections. Puis, on peut faire dans le moralisme à deux balles et déclarer ses préférences : « les esthètes, les dandys, les décadents, les malades », surtout si elles sont acceptables par un public hypocrite. Enfin, les gens feraient n’importe quoi pour plaire à un public donné, et l’auteur de ce billet ne fait pas exception…

Naturellement, l’on oublie de parler du collectionneur érudit, mais peut-être que le journaliste n’en connaît aucun : il est évidemment chic-élégant-côtelette de citer Mario Praz au passage, mais… une curiosité… dans l’univers journalistique on le classait comment, « esthète, dandy, décadent, malade » ?

versubtil dit: à

John Brown dit: 29 octobre 2013 à 10 h 08 min

Ce que je veux dire, c’ est que les spéculations ( le marché financier, symbolique, politico-statégique) sur les œuvres d’art n’ étaient pas tout à fait les mêmes.
Voyez la querelle des images – iconoclastes et iconodoules – ainsi que la valeur « matérielle » des œuvres d’ art analysées par Baxandall dans son L’ œil du quattrocento chez Gallimard.

u. dit: à

Si tu veux rêver sur le nom de M. Le Tan, tu as deux possibilités.

L’une de le prendre pour un Breton, l’autre pour un Vietnamien.

Si tu veux que les deux rêves se rejoignent, c’est possible aussi
Combien de Bretons dans la coloniale, amoureux de leurs Tonkinoises?

Sauras-tu imaginer leurs collections?
Les faïences de Roscoff et les gongs des Jörai…

JC..... dit: à

Je sens venir le moment où les mouches meurtries, abusées, violentées par nos commentateurs, vont manifester comme de valeureuses bretonnes pour que le traitement décadent auquel elles sont soumises par nos chers camarades, cesse immédiatement !

John Brown dit: à

Ce que je veux dire, c’ est que les spéculations ( le marché financier, symbolique, politico-statégique) sur les œuvres d’art n’ étaient pas tout à fait les mêmes. (Versubtil)

Oui. Il y manquait la spéculation mondialisée et probablement aussi ce type d’acteur (monstre moderne épouvantable) rigoureusement hermétique à toute considération de goût artistique et uniquement intéressé par la valeur marchande. Il n’apparaît, me semble-t-il, qu’au XXe siècle, et encore, assez tard, sans doute seulement après WW2.

renato dit: à

Enfin ! Martin Wackernagel, Il mondo degli artisti nel Rinascimento fiorentino ; Roma : NIS, Nuova Italia Scientifica, 1994 ; ou, The world of the Florentine Renaissance artist, Princeton University Press, 1981. Il y est question de marché, aussi…

christiane dit: à

Les dessins de Pierre Le-Tan sont de même patient travail que les gravures en pointe-sèche ou les eaux-fortes, sauf qu’il semble fuir les noirs absolus, il préfère l’estompe dans un réseau de délicats traits qui s’entrecroisent, voilant les êtres, les scènes dessinées d’un flou qui les absorbe. Il reste dans des atmosphères douces, évanescentes, feutrées. Une certaine mélancolie y arrête le temps du regard comme s’il s’était pris à rêver, crayon en main. Peut-être à cause des aquarelles diluées, un peu fanées qui se glissent et se mêlent aux dessins.
L’essentiel de la réflexion de Pierre Assouline : mettre en valeur l’œuvre de cet artiste rare avec délicatesse et précision et ce livre, ne peut effacer cette réflexion qui introduit le billet : le mystère des collectionneurs – pas les spéculateurs mais « les esthètes, les dandys… ». Leur hésitation poétique entre le désir de posséder et sa satiété qui arrive parfois avant la possession de l’objet, « il lui arrivait d’acheter un objet chez un marchand, de promettre de revenir le chercher et de l’y laisser des mois sinon des années, son désir ayant été assouvi. »
Il y a encore ces variations cristallines sur deux êtres qui se ressemblent, Patrick Modiano et Pierre Le-Tan.
Donc, ce livre Quelques collectionneurs dont on sait qu’il associe dans une belle harmonie dessins et écriture et qu’il est « magnifiquement édité. Papier ivoire, typographie soignée, dessins en incrustation dans une mise en pages généreuse, toutes choses subtiles, fines, raffinées mais sans luxe ni ostentation, qui lui confèrent un charme indéfinissable. »
C’est un billet apaisant, silencieux, ouaté, un peu mélancolique qui permet d’entrer dans un livre et dans un univers de pénombre, de charme et de discrétion, doux et mystérieux : l’ermitage de Pierre Le-Tan… son atelier. (grâce aussi aux liens à ouvrir, tellement précieux).

bérénice dit: à

JB aucune déclaration ne se passe de support alors j’invente une surface où déposer ce qui si lourd bien qu’éthéré paradoxalement fera office de carburant, de pollution en pollution j’ai bientôt rempli tout ce carnet qui vous est dédié, je retourne au labours pour lacérer mon sol et récolter les fruits de mes sentiments sans prix. Les fleurs en seront pourpres, safran, indigo pour colorer le cadre évidé resté dans l’angle obtus .

u. dit: à

(Bon, vu le lien, c’était une chance sur deux.

Vietnam, donc. Parfait, Điều này là hoàn hảo.)

versubtil dit: à

John Brown dit: 29 octobre 2013 à 10 h 28 min
Nous sommes d’ accord!

En fait le marché de l’ art a suivit la financiarisation à outrance des produits mondialisés. Rotations rapides et super gonflette de  » produits » marketing.
La France suit plus que péniblement ( voir les sources Artprice)la course des pays émergents…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…faut pas pousser la critique,…du collectionneur,…trop loin dans les brancards,…
…tout de même, avec autant de gratuité obsolète,…

…déjà, la nature humaine, de comparer et d’accumuler les trouvailles & curiosités,…quoi de plus naturel,…

…les réseaux d’enfances des timbres, l’origine des pays, le style suivant le régime en cour,…la gravure typo ou en hélio-offset,…( la curiosité des premières marches de l’investigation du monde, en prenant ses marques de l’échiquier économique & social,…)

…et surtout,…les relations de mentalités entre enfants et jeunes, quelles expériences du commerce sans  » €-bay « ,…les filouteries pour les échanges, les acquisitions,…les achats en concorde,…
…un art de vivre, une existence dans le respect du monde et ses valeurs à travers les temps à nos jours,…
…déjà, même les collections de Windows 95,98,2000,XP,Windows 7,…et toutes les programmes sur disquettes,…déjà une autre collection,…suivant ses aptitudes,…
…les transferts de technologies,…pour quelles options politico-social,…d’abrutis,…
…c’est moins dans la valeur que dans la défense de ses goûts, que l’on se met à collectionner,…des détails d’investigations de l’histoire à nos jours,…

…c’est un minimum à expliquer, tout de même comme point de vue superficiel de base,…enfin,…bibliothèques compris,…etc,…

bouguereau dit: à

Nul besoin de posséder pour apprécier ou aimer

évidemment que si lassouline et t’en es un vache d’exemple..y’a 1000 et 1 façon de « posséder » bien sûr..comme y’a mille sorte de collectionneur..heureusement..je dois êtes daccord avec rénato, ce papier n’est pas bon, il y pointe comme du ressentiment..en tout faut de la cohérence

bouguereau dit: à

clopine dirait qu’on peut posséder par derrière et que la bibe l’interdit pasque c’est surement trop bon..

versubtil dit: à

Outre la problématique du  » collectionneur » et de ses motivations multiples, se pose la question avec Le Tan, de l’ illustrateur qui est un genre bien à part, si elle n’ est pas une pratique occasionnelle.
Au-delà du jugement de valeur, je préfère personnellement un illustrateur qui se légende lui-même ou un écrivain qui s’ illustre lui-même, comme Glen Baxter, par exemple!
http://www.glenbaxter.com/

Daaphnée dit: à

Combien de Bretons dans la coloniale, amoureux de leurs Tonkinoises?

Tiens, cela me fait penser à quelques esquisses de discussion que nous eues sur Segalen ..

Sinon, les collectionneurs … de drôles de personnes, j’en connais un qui a fait construire un lieu exprès pour aller y méditer devant l’oeuvre du moment qui lui plaît le plus ..
Pourquoi pas ..

bouguereau dit: à

chte comprend pas jicé..badiou a fauté, a eu dla merde dans les noeils comme tu l’ériges comme une condition du bien vivre et du bien penser..et lui il n’y aurait pas droit à la connerie ?.. si tu nous fais la « connerie de gauche » ou de « droite » ne fais tu pas que l’augmenter

Daaphnée dit: à

Nul besoin de posséder pour apprécier ou aimer

C’est surtout que l’accumulation d’objets est vite étouffante, non ?

Daaphnée dit: à

je préfère personnellement un illustrateur qui se légende lui-même ou un écrivain qui s’ illustre lui-même, comme Glen Baxter, par exemple!

Mais il y a d’heureuses rencontres aussi ..
Voyez Zao Wou-ki et Michaux, pas mal du tout, non ?

bouguereau dit: à

Sinon, les collectionneurs … de drôles de personnes

..moi j’en connais..des « collectionneurs »..qui ont pas tellement de thune..qui accrochent leur dernier truc au dessus de la table de la salle a manger pour pouvoir en parler et bien s’en faire flatter par leurs convives « en mangeant » « comme des bourgeois »..d’ailleurs quelquefois ils dérouillent, pasque c’est pas si terribe..ils baissent leur nez dans leur soupe..même quelquefois ils se facheraient presque..presque..c’est que dl’argent mal dépensé..peut être pas si mal..on peut en discuter

JC..... dit: à

Mais enfin, Boug, Badiou ? C’est pas qu’il « n’y aurait pas droit à la connerie », c’est que sa connerie fut complicité, pure et simple, avec des criminels !!!

Daaphnée dit: à

pour pouvoir en parler et bien s’en faire flatter par leurs convives « en mangeant »

mmm .. Bien sûr que posséder des oeuvres d’art, exposer chez soi c’est donner un signe … d’appartenance à une élite sociale – pas nécessairement très argentée, d’ailleurs ..-
mais si vous avez des connaissances qui se font mousser de cette manière et qui, en plus, ont mauvais goût ..
Notre Boug’, changez de fréquentations ..

JC..... dit: à

Est ce que le donjuanisme, le serialkillisme, sont assimilables à une collection d’émotions ?

bouguereau dit: à

allons jicé..comme n’importe quel banquier un peu compétent et un peu propre sur lui qui investit dans des affaires qui font travailler des enfants..et qui font que ton pays est prospère..enfin ça dépend pour qui..pour les travailleurs ! les intelligents ! les biens nés ! les gens normaux quoi..pas vrai jicé?

Daaphnée dit: à

JC !
Des cadavres plein la penderie ???
Brrrrrrrr !

bouguereau dit: à

mais si vous avez des connaissances qui se font mousser de cette manière et qui, en plus, ont mauvais goût ..
Notre Boug’, changez de fréquentations ..

..et je vais te dire dafnoz, j’ai connu l’temps prolo avec « peinture à la main » au dessus de la télé..tout s’explique quand on part de là.
et puis un amateur d’art qui « se trompe » que 4 fois sur 5, c’est un bon !

JC..... dit: à

Compris, Boug ! Ton cher Badiou est pour moi un intellectuel complice de crimes par millions au Cambodge et ailleurs. Pour toi, c’est l’équivalent d’un entrepreneur, vilain, méchant, avec les tit’nenfants… Tirons l’échelle ! Aucune discussion possible…

Daaphnée dit: à

( juste une nuance. Entre le serial killer et le Don juan … dans les Don Juan, Il y a « l’homme à femmes », celui-là les aime toutes; par de rapport avec le killer )

renato dit: à

 » … donjuanisme… »

JC, la galerie de portraits in « La città delle donne »

bouguereau dit: à

Tirons l’échelle ! Aucune discussion possible…

tu vois jicé, c’est comme les mauvais collectionneurs d’art..c’est pas si grave allez..que du temps que t’investit mal..et aprés tout c’est ptête ta santé qui se joue là..qui sait ! restons copin!

Phil dit: à

Gibert joseph s’installe à Barbès. même effet qu’un collectionneur de livres qui montre ses trouvailles à des ipodés.

bouguereau dit: à

Ton cher Badiou

t’as le tort de ne pas prendre la philosophie dabord comme une technique..ha t’as pas l’amour de l’art ça se voit

Daaphnée dit: à

Daphnée, oui, je possède un exemplaire du livre de cette magnifique collaboration.

Vous me faites envie, Versubtil . C’est LE bouquin que j’ai eu envie d’acheter il y a longtemps et que je n’ai pas pu, à l’époque, m’offrir .. Le libraire ayant fermé boutique, emportant avec lui quelques trésors ..

bouguereau dit: à

..en attendant moi je donne la traduc de douce france en goering a lassouline et quand qu’il parle de camondo et ses tableaux à la france et que je comprends pas.. »circule y’a rien a voir » qu’il me dit

renato dit: à

« … nulle gloire pour nos cow boys de la critique avisée…! »

versubtil,

le coup de l’humoriste fut facile car il y eut (je ne me rappelle pas la date ni le lieu) une expo Matisse juste avant une expo Rothko… ou le contraire… peu importe. Le coup des fausses têtes de Modigliani ‘pêchées’ dans le canal de Livorno : fabuleux.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mais, enfin,…une collection,…c’est privé,…
…pour certain,…comme un carnet d’adresse des  » trier sur le volet « ,…

…Oui,…elle est encore bonne,…dit lui que c’est,…au choix,…Tonton Marcel qui t’envoie,…du steward à bas-bord toute,…
…hissez les voiles toutes,…reçu cinq sur cinq la charge sur la corvette aux Madeleine,…

…revenez, quand vous voulez,…c’est toujours un plaisir de rendre service aux vrais amis,…l’aéro-porc à sa flotte,…
…la collection du prêt à porter, essayistes intimes tout comprises aux essaies aux beurres,…Stop ou encore, la flûte est pleine d’eau gazeuse à Vichy,…etc,…le point de,…déjà atteint,…etc,…

…et pourtant, il y a de vraies estampes japonaises,…qui méritent un temps de repos pour l’analyse,…tout copte fait,…etc,…

bouguereau dit: à

même effet qu’un collectionneur de livres qui montre ses trouvailles à des ipodés

pêpêpe..y’a des faux ipad aussi ..bêêêêrk t’as un truc coréen…bêêêrk un truc chinois ! demande a vontraube phil..il fait bien gaffe ça te ruine un vuiton bien pire que de lacher une vesse

JC..... dit: à

Je me fous complètement des systèmes de pensée « philousophiques » qui conduisent à devenir complice de crimes ! Rien à foutre de cette philosophie « technique » !

Un Badiou ne vaut pas mieux qu’un collabo, adorateur des nazis. Je suis clair, là ?!

S.E. dit: à

Bouguereau, votre collectionneur qui installe ses dernières acquisitions « au dessus » de sa table de salle-à-manger, que collectionne t-il ? Que des « suspensions » ?

bouguereau dit: à

Que des « suspensions » ?

..quelquefois il doit utiliser un genre de console pourrite qu’il va chercher au garage..mais en gros comme je l’ai dit c’est de l’art bourgeois, c’est a dire qui n’emcombre pas trop dans une salle a manger..c’est ça que ça veut dire « bourgeois » comme tu le sais bien..white cube ça c’est prolo

Phil dit: à

au dessus de la table à manger, on met du ruban colle-mouches. ça épate toujours.
vontraube se fait rare, à cause de son avatar.
les collectionneurs d’ipads vivront moins longtemps que ceux des beaux papiers. mangent trop de pizzas surgelées.

bouguereau dit: à

Un Badiou ne vaut pas mieux qu’un collabo, adorateur des nazis. Je suis clair, là ?!

..que ça ?..mais enfin jicé, c’est pas trés grave..ha t’as pas l’esprit ouvert, t’as trop serré ta ceinture ce matin jicé.. encore 3 semaine d’abdo et ça sra bon..faut être modeste et sans présomption jicé..ça donne un moral d’acier ! celui dont on fait les panzer ! jamais malade!

bouguereau dit: à

..évidemment tu peux mettre un calçon comme zouzou..mais c’est pas ton louque

u. dit: à

« ..évidemment tu peux mettre un calçon comme zouzou.. »

Hein?

bouguereau dit: à

au dessus de la table à manger, on met du ruban colle-mouches. ça épate toujours.

holala..tu signes ça damien hirst..et si une mouche tombe dans la soupe a rénato il la mange ! jamais malade !

JC..... dit: à

Daaphnée,
Le serial lover et le serial killer sont frères de sang, non ?
(… je vous rassure : mes penderies sont impeccables…)

bouguereau dit: à

ne vois tu rien venir par derrière dafnoz ?

u. dit: à

« Un Badiou ne vaut pas mieux qu’un collabo, adorateur des nazis. Je suis clair, là ?! » (JC)

Tellement clair que je ne vois plus l’ombre d’un philosophe.

John Brown dit: à

A-t-on suffisamment remarqué que, depuis qu’il est de l’Académie Goncourt, Tassoupline écrit beaucoup mieux ? On ne relève quasiment plus de fautes d’orthographe, de syntaxe, ni de ces vipérins embrouillaminis de propositions dont il avait le secret; presque plus de néologismes douteux d’un genre intranquille; le style est plus fluide, le fond moins vaseux. Il reste évidemment une question qu’un Finkielkraut, un Renaud Camus ou un Richard Millet ne manquerait pas de poser : est-ce qu’il fait marner des nègres ?

bouguereau dit: à

Hein?

les élastiques ça donne un peux d’eczéma..un peu de talc?..dans le secret de ta salle de bain évidemment

u. dit: à

La contemplation du papier tue-mouches, ça aide pour la culture de l’ars moriendi.

u. dit: à

Iconodoule, c’est une insulte qui pourrait facilement être recyclée à l’âge numérique.

(C’est pour faire le lien)

John Brown dit: à

« Un Badiou ne vaut pas mieux qu’un collabo, adorateur des nazis. Je suis clair, là ?! » (JC)

Je ne prise guère le Badiou, mais si JC nuançait un peu ? Non? Question de tempérament, il est vrai.

Phil dit: à

est-ce qu’il fait marner des nègres ?
une collection ! et des qui s’ignorent.

u. dit: à

« les élastiques ça donne un peux d’eczéma..un peu de talc?.. »

M’en fous, même culotté de caoutchouc, Sartre faisait monter des petites.

bouguereau dit: à

ça aide pour la culture de l’ars moriendi

(pour zouzou la mouche avait un sale gout) mais un coup saint émilion, un bout de mangue, et ça passe !

u. dit: à

Phil dit: 29 octobre 2013 à 11 h 46 min
est-ce qu’il fait marner des nègres ?
une collection ! et des qui s’ignorent.

Il pique ses idées à ses excellents commentateurs, c’est ça?

JC..... dit: à

Camarade u.,
Plisse finement les yeux, tu y verras suffisamment pour entrevoir que les statues des filosophes imbéciles qui furent, non des chiens de berger, mais des loups tueurs de peuples, ces statues… elles sont toujours adorées, entretenues, caressées par les post maoïstes, les gais communistes, les joyeux polpotiens et autres fous gauchistes !

bouguereau dit: à

S.E. dit: 29 octobre 2013 à 11 h 46 min

t’es pas un mauvais collectionneur, l’art eut été de manger l’chien..n’importe quel critique te le dirait..

u. dit: à

« Camarade u.,
Plisse finement les yeux, tu y verras suffisamment » (JC)

On commence par le faciès, on finit par la nanotechnologie.

J’ai habitude!

bouguereau dit: à

non des chiens de berger, mais des loups tueurs de peuples

pour la nsa, le métatag c’est que ça sonne comme une strophe de l’international..on commence a préparer une cellule a guantanamo pour toi jicé

John Brown dit: à

Il y a encore ces variations cristallines sur deux êtres qui se ressemblent, Patrick Modiano et Pierre Le-Tan. (Christiane)

de pollution en pollution j’ai bientôt rempli tout ce carnet qui vous est dédié Bérénice)

Entre Christiane et Bérénice, je discerne une différence, c’est qu’on voit clairement sur qui l’une a lancé son OPA, dans le cas de l’autre c’est beaucoup moins sûr.

bouguereau dit: à

On commence par le faciès, on finit par la nanotechnologie

..on te voit pas venir en plus ? la nano c’est pas l’avenir pour tout jicé..t’as beau dire

bouguereau dit: à

(jean marron veut dire qu’y en a une qui fait l’homme et l’aute la femme..ça frait un collectionneur moyen ce jean marron)

bérénice dit: à

u. 11h47_Ne l’auriez-vous pas déjà servie? A moins que tombée dans le domaine public tout le monde puisse le faire et l’ait auparavant utilisée pour ponctuer d’humour nos journées nuageuses.

bouguereau dit: à

..ou peut être un bon ?..son chalet de necessité en musé..peut être on va le démonter pierre par pierre pour le remonter a venise..faisons gaffe à l’avenir..c’t’un enculé

bouguereau dit: à

planche par planche escuze jean marron..reflesque purement bourgeois

bouguereau dit: à

est-ce qu’il fait marner des nègres ?
une collection ! et des qui s’ignorent.

.aprés il les mange..rien ne se perd, tout se transforme !

bérénice dit: à

bougue comme pour les vis platinées c’est une question de métabolisme.

jason k. dit: à

un collectionneur, c’est quelqu’un qui vise à l’exhaustivité, jusqu’au jour où il comprend que c’est impossible…alors il revend toute sa collection de timbres, pour s’acheter LE timbre absolument introuvable…

Polémikoeur. dit: à

Devinette :
un collectionneur de lectures…
qui en fiche ses billets de bure
à une meute de trolls à poil dur
venus se lamenter au pied du mur
comme hantés par une littérature
victime de leurs lignes impures ?
Anéantistement.

Jacques Barozzi dit: à

Tout lecteur qui accumule les livres chez lui n’est-il pas déjà un collectionneur ?

bérénice dit: à

Jacques on peut dire qu’à plus de trois la collection s’ouvre sur l’infini

bérénice dit: à

Jacques puisque je connais une partie de votre gout puis-je vous annoncer que je nourris l’intention peut-être tardive? d’entamer comme un jambon une saucissse de pays une collection qui se composera uniquement d’objets phalliques en bronze de l’Egypte ancienne,,

Mouloud il genovese dit: à

birinice,
ti commence la collexion avec un seul livre, li Koran, ti es tout di suite à l’infini ! Pas la peine di lire li zautres. Allahou Akbar !

bérénice dit: à

Puisqu’on ne retient rien du temps … L’origine de la « névrose » ou alors la voir au stade de la rétention, au stade oral et les jours se réfugient dans la somme collectée en substitut de la mère en une sorte d’amnios pour ne plus voir ce qui du monde nous déplaît.

bérénice dit: à

Mouloud faudrait-il y préférer un choix chez les grecs?

Jacques Barozzi dit: à

Pourquoi seulement l’Egypte ancienne, bérénice ?
Pour les bites antiques, personne n’égalera jamais le Vatican !

Passou, le biographe n’est-il pas un collectionneur dans l’âme ?
Pour votre collection de Vies de Job, vous avez réuni une sacrée documention dans l’espace et le temps, la conservez vous par-delà la publication du livre qui en résulte ?
Si oui, vous êtes de fait un collectionneur !
Moi, pas. Tout au contraire, j’aspire à laisser derrière moi le moins de choses possibles, juste quelques mots en souvenir de mon fugitif passage incarné…

Mouloud il genovese dit: à

birinice,
ti peux changer, si ti veux ! Ti finira en infer avec Hiriclite li grecq !

bouguereau dit: à

tu veux nous faire croire que tu collectionnes les pots comme clopine

bérénice dit: à

12h59 alors pour échapper à l’enfer et au bannissement tomber dans éclectisme puis prendre la 3ème sortie direction Nantes St Herblay La roche

Jacques Barozzi dit: à

« Gibert Joseph succèdera à feu Virgin à Barbès. »

C’est une bonne nouvelle et redore le blason de la librairie française : Virgin n’aura été qu’un feu de paille !

Leo (Bloom) Pold dit: à

Collectionner les beaux moments de lecture sur les merveilles-lieux, why not?
« Ils se souviendront qu’il existe quelque part le paradis de Luang Prabang. Partout dans le monde, les survivants éparpillés, à la tombée du jour, chaque soir, ceux-là qui ont connu Luang Prabang, répéteront à vois basse le nom de la ville, sauront que d’autres sont ce soir à Luang Prabang,, voient les forêts sur les collines bleues qui se couvrent de brume, se teintent de rose, pendant que le fleuve et les pagodes s’embrasent, se vêtent d’or et de pourpre, de vert bronze, que d’autres voient les pirogues comme des phasmes au milieu de leur vague d’étrave. Ils se souviendront à l’aube du chant des coq encagés dans les grandes nacelles de bambou. »
P. Deville, Kampuchéa, p.165.
Laos, sous la montagne.

des journées entières dans les arbres dit: à

ils ne sont plus que quatre.

bérénice dit: à

Jacques La collection dans de nombreux cas lorsqu’elle est composée d’œuvres d’art est représentative, jamais compris le souci de postérité qui je crois n’occupe pas les amoureux de ce genre, ils en jouissent de leur vivant comme d’une possibilité offerte permise acquise .

JC..... dit: à

Le meilleur danseur de Leonarda au monde, c’est Ayrault ! Hein ?! Vous ne connaissez pas La Leonarda, cette danse hollandaise ? Un pas en avant, deux pas en arrière ….

vani dit: à

« pour s’acheter LE timbre absolument introuvable… »

Euh, yapa comme un problème là ?
Ou alors une possibilité : D.ieu.

Jacques Barozzi dit: à

C’est beau, Leo (Bloom) Pold, presque aussi beau que du Duras !
Duras des villes, Deville des champs !

Jacques Barozzi dit: à

« Laos, sous la montagne. »

La-bas, sur le tatami.

Antonio Corrado dit: à

Revendre sa collection de dieux pour s’offrir Le D.ieu absolument introuvable, voilà bien l’idée la plus dangereuse ayant germée dans un esprit humain.

bérénice dit: à

13h25 aussi comprendra-t-on Sodome et Go more puisque tel est l’idéal collectif notre impossible opium qui pousse la meute sentimentale

renato dit: à

Test.

renato dit: à

Ce machin fonctionne moins bien qu’un vieux cyclomoteur tout pourri.

Jean-Charles DARWIN..... dit: à

Chanson de Numa BLÈS (1903)
chantée par l’auteur au cabaret des Quat’-z-Arts
Air : Héloïse et Abeilard (Xanrof)

1.

Peuple de Montmartre et de France,
Des Batignoll’s et du Jura,
Ecoutez cet air de romance :
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

C’est l’actualité tyrannique
Qui me force à chanter le cas
D’un’ guenon héroï-comique !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

2.

Un jour, en faisant sa toilette,
L’heureuse guenon se mit à…
A rigoler comme un’ gross’ bête !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

De joi’, d’orgueil elle était folle,
Et tout à coup ell’ s’écria :
Enfin, j’ai pigé la rougeole !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

3.

Quelle incontestable victoire !
François premier, ôte-toi d’ là ;
Je prends ta place dans l’histoire !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

Et pour Darwin quelle surprise
Quand son ombre bientôt saura
Que le singe se… civilise !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

4.

Une seule chose m’attriste :
Je perds tout mon poil, et voilà
Que j’ vais avoir l’air d’un artiste !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

Or, pour moi du moins, il me semble
Ennuyeux de ressembler à…
A la vieille Rara, par exemple !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

5.

Et, pour peu que le mal augmente,
Je serai dans un tel état
Qu’il m’en vient une idé’ plaisante !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

Cette idé’, pourquoi vous la taire ?
C’est de songer que l’on prendra
Ma figure pour… le contraire !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

6.

Pourvu que sur ma maladie
Monsieur Guaino n’écrive pas
Une nouvelle comédie !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

S’il l’écrit, mon affaire est claire :
Je mourrai d’ cet accident-là,
Accident d’ailleurs secondaire !
Oïe, aïe, ma mère ; oïe, aïe, papa !

John Brown dit: à

La contemplation du papier tue-mouches, ça aide pour la culture de l’ars moriendi. (u.)

Dépassé. On trouve maintenant en supermarché la raquette tue-mouche, dont le cordage métallique, alimenté par une pile, vous grille le moustique ou la mouche en un tournemain. Tournemain est le mot juste car rien n’est plus agréable que de suivre les évolutions gracieuses du tennisman tueur de mouche serrant de près sa victime. J’ai maintenant tout compris du martyre d’Yves Saint Laurent.

des journées entières dans les arbres dit: à

Ah non JB, dans le jardin bleu d’YSL, au moins, on y respire le luxe, le calme, la volupté.

John Brown dit: à

Article fort intéressant sur Pierre Le-Tan sur le site du réseau Modiano.

bouguereau dit: à

sans dec la bande colle mouche c’est copercien jean marron..dans 2000 ans on en parle encore

Leo (Bloom) Pold dit: à

C’est vrai qu’il y a un mouvement durassien dans la phrase, Baroz…Bien vu.
Si l’on en croit une amie qui m’en parlait encore hier, l’ensorcellement est réel, à Luang Prabang, aujourd’hui comme hier.
Très bien, ce récit de Deville des jungles, de loin ce que j’ai lu de mieux en français sur cette Asie-là.

Phil dit: à

le grille-moustiques est plus recherché. flash sonore pendant la grillade, plaisant rappel du singe polytechnicien qui dégaine son néon dans starouars.
Baroz, pensez-vous que gibert joseph fera mieux que le cinéma louxor, réouvert après premier coulage ? le rayon dividi fera le plein, celui de la littérature le vide, même avec Bouvier.
u, comme vous savez la toile est un « immense réservoir de haine » (dixit Finkielkraut de la radio) et le paradis pour les pompeurs. aucun lien entre les deux, paraît-il.

bouguereau dit: à

finky y frait n’importe quoi pour dénigrer les gros cubi de rouge

bouguereau dit: à

de loin ce que j’ai lu de mieux en français

tu vois lassouline..la prochaine fois le collectionneur kabloom dira « en magazin » et il cherchera à nous l’vendre..

bouguereau dit: à

plaisant rappel du singe polytechnicien

haro sur guaino encore..il a fait l’isque?

bouguereau dit: à

bon..assez déconner bordel

des journées entières dans les arbres dit: à

Ce n’est absolument pas un néon. C’est un sabre laser. Combien inculte, vous z’êtes.

Phil dit: à

me souviens de salles d’attente pourries avec des sabres laser au plafond. y clignotaient avec plein de mouches autour. georges lucasse en a vu des pareilles.

Bihoreau de Bellerente dit: à

Un mot de remerciement pour ce billet fort à mon goût car je suis un inconditionnel de Le-Tan. Quant à la collectionnite, Dieu merci je n’en suis point affligé. J’ai donné avec plaisir le Maugham de Floc’h après l’avoir lu à une amie qui s’en est trouvée absolument ravie. Ah, se retrouver entre gens de qualité qui ont des choses à se dire et qui savent les dire, collectionner ces moments-là me suffit.

jean-pierre dit: à

 » Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe.Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit » Alexandre Dumas

Baguettes...à voir! dit: à

Le-Pho et Mai-Thù,

Les deux mamelles de la reproduction d’art soignée,sur papier épais, bon chic bon genre ( Hazan et Pierre Hautot éditeurs) pour la clientèle des encadreurs des années 60 – 70…

jean-pierre dit: à

Le 15h20: la réponse d’A Dumas à un raciste

Sergio dit: à

Le papier tue-mouches on a ça dans les fermes, en Auvergne, l’été seulement ; mais pour le voir déjà faut y arriver, aux fermes, l’été seulement…

John Brown dit: à

la toile est un « immense réservoir de haine » (dixit Finkielkraut de la radio) (Phil)

Oui, bien sûr. De quoi ne pourrait-on en dire autant. Dire qu’elle est un immense réservoir d’amour aurait le même degré de pertinence. Finkielkraut ou le remâchement du pire. Il y a des gens à qui ça tient lieu de shit.

Phil dit: à

ça..quand l’auvergnat prend la mouche, y’a du sushi à se faire

Phil dit: à

l’abus de tablettes, john brown, pire que le shit

John Brown dit: à

» Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe.Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit » Alexandre Dumas (Jean-Pierre)

C’est trop beau pour être vrai. Est-ce qu’on sait à qui Dumas l’aurait dit ? On ne prête qu’aux riches, et il était bien capable d’en inventer .

Sergio dit: à

« ceux qui exposent des tableaux contemporains chez eux à défaut d’exposer le chiffre d’affaires de leur société » : oui mais faut y rentrer, dans leur gourbi, pour les voir, les croûtes, sinon évidemment on peut pas les voir… Les Léon Bollée même tonneau de toutes manières on est obligé de les parquer à dache ça peut être à n’importe qui ; on a acheté la tire pour rien !

Curiosa dit: à

14:59, le nouveau copain fiable et cultivé de mémère Riboul-dingue arrête de déconner ; on appelle ça de la rédemption ou le remâchement du pire!

Diagonal dit: à

Comme ce nouveau billet me blesse !… Je connais des dizaines de collectionneurs de papillons, insectes, coquillages, morceaux de bois ou crucifix dont personne n’a jamais entendu parler ni n’entendra jamais parler à la RDL. Mais une chose est sûre : il ne me serait jamais venu à l ‘esprit de les traiter de névrosés. Je connais en revanche beaucoup de névrosés qui ne collectionnent rien ou hésitent à collectionner quelque chose car ils pensent ne pas pouvoir se guérir ainsi. Ils sont tristes en général parce que leur pathologie n’est pas reconnue à sa juste mesure par « le grand public » ni d’ailleurs par eux-mêmes. J’ignore si Pierre Le Tan, que j’apprécie également comme graphiste, évoque dans l’ouvrage signalé la juvénilité d’un Stefan Zweig chassant les autographes des écrivains célèbres de son temps, lui qui, toute sa vie, douta si fort de la valeur de sa plume. Puis un jour, comme pour beaucoup, ça lui est passé : il se mit à autre chose… So what ?
L’entame du présent billet est d’autant plus navrante que, personnellement, j’avais toujours pensé que le maître de la RDL collectionnait amoureusement les billets réguliers de son blog sans imaginer pour autant une seconde qu’il cultivait peut-être par là sa propre névrose…
Décidément, que de bévues peut-on commettre pour s’annoncer comme l’antithèse de ce à quoi l’on prétend ne pas adhérer, tout en y adhérant beaucoup en définitive.
Nous avons mal à la névrose de tous les collectionneurs qui s’ignorent, plus qu’à la névrose de ceux qui assument leurs passions temporairement. A vrai dire, « la névrose du collectionneur », ça n’existe pas, sauf dans le regard projectif de ceux qui croient ne pas faire partie de cette catégorie accumulante.

Phil dit: à

les collectionneurs, vendeurs..comme Vollard..qu’est mort d’un coup de couvercle d’une cocotte sans talons, mais pleine de cassoulet. tous des radins, les collessionneurs.
mais bon, font du bien aux musées.

renato dit: à

« tous des radins, les collessionneurs. »

Selon la rumeur, Phil, Paul Getty ne laissait jamais de pourboires, mais :
http://www.getty.edu/museum/

Phil dit: à

sure, renato. dans la résidence à getty à l’os en gelé, y’a même des piscines pour les fellows pensionnaires qui écrivent leurs papers que personne lira.

Bihoreau de Bellerente dit: à

De passage à Londres, un ami m’invite à son club, plus vrai que nature: tout y est fané, y compris une bonne partie des gens que j’y croise. Le-Tan aurait-il apprécié? Et Floc’h? Et Rivière?

Phil dit: à

Bellerente, un bon club a toujours le cuir tanné. les sensibles y voient du fané.

Sergio dit: à

Bon mais les collectionneurs, on va quand même pas les mettre dans des camps ? Parce que dans ces cas-là les Kapos eux aussi c’est des collectionneurs on va se retrouver devant une conjecture…

DHH dit: à

@JOHN BROWN

je crois avoir lu que la citation que vous donnez d’alexandre Dumas a une suite qui dit à peu pres ceci à son interlicuteur:
« voyez mon arbre genealogique commence là où le votre finit »
si non e vero…

Bihoreau de Bellerente dit: à

Phil, il ne s’agissait pas que du cuir des fauteuils…club!

Chaloux dit: à

« Il réussit à nous révéler l’air de rien ce que la folie de l’accumulation, de la propriété et de l’exhibition peut parfois receler de grâce. »

J’avoue être un peu surpris par cette typologie un peu facile. A moins qu’il n’existe un océan entre les vrais passionnés généralement secrets et les plaisantins qui ne cultivent d’encombrantes manies que pour exhiber des idées de force, de réussite ou de singularité, ce qui ne m’étonnerait pas, – et me fait penser aux masques gigantesques et effrayants de certains papillons, dont parle Caillois, derrière lesquels se dissimulent les créatures les plus fragiles et les plus désarmées.
« Accumulation », « propriété », « exhibition »,-il y a aussi ceux qui tout bonnement ont changé de monde ou qui n’y sont jamais pas entrés par la porte obligatoire, ce qu’une société où tout est « merchandisé » y compris les caractéristiques les plus intimes d’un être, ne plus percevoir, c’est une évidence.
Pour connaître certaines tanières de grands érudits, c’est plutôt l’image de l’île qui s’imposerait à moi.

Chaloux dit: à

« ne peut plus percevoir »

Sergio dit: à

Mais… Le Prince of Wales est pas abandonné du tout, puisqu’ils sont dedans à faire les sapajous ! La bicyclette, oui, c’est une autre paire de manches, elle va finir par tout crûment rouiller, avec ces pays à mousson…

Bihoreau de Bellerente dit: à

Ce poète chinois du XVIe siècle qui collectionnait les soupirs…

bouguereau dit: à

..et keupu les coup d’pieds au cul

bouguereau dit: à

Pour connaître certaines tanières de grands érudits

cheuloux est reçu..lassouline tape sur l’vente de camondo et rénato rit de voir paul guetty radin comme lui .. alors qu’ac jean marron je dispute le gout des tapettes (a mouche) ..décidément nous ne sommes pas du même monde, y’a ceux d’l’ancien qui renaude le vieux fion et nous autes qui sentons la savonnette jean marron

bouguereau dit: à

entre la rouille et la patine y’a tute la différence du regard de l’amateur sergio..c’est comme l’odeur de la savonnette..c’est a elle qu’on reconnait la baronne qui sort a 5h

bouguereau dit: à

les Kapos eux aussi c’est des collectionneurs

hof..et pourquoi qu’hégueule se décarcasse alors sergio..tout ça c’est terrain borné, le géométre est passé

bouguereau dit: à

que de bévues peut-on commettre pour s’annoncer comme l’antithèse de ce à quoi l’on prétend ne pas adhérer

en même temps quand t’es sur une piste..faut surtout pas montrer qu’t’es trop interssé..n’importe quel marchand d’bestiau sait ça.. »à combien que cht’en débarasse de ta carne là? »

Bihoreau de Bellerente dit: à

Ce poète coréen qui parlait tout bas aux débris…

bouguereau dit: à

bon chte laisse avec tes potos byo..trop intime

Chaloux dit: à

Le Boug, « le vieux monde » te bouffera comme il a tout bouffé avant toi.

JC..... dit: à

Chaloux,
Non ! le vieux monde ne bouffera pas le Bougboug : il est immortel ! Premier élément d’une collection d’Immortels qui se constitue au goût de puissances extérieures exigeantes et renseignées.

Le n° 2 ? D’Ormesson.
Le n°3 ? Un bavard de la RdL … dont je tairai le nom par pudeur.

jean-pierre dit: à

John Brown 16 h 08 min
Est-ce qu’on sait à qui Dumas l’aurait dit ?

à un minable (un jc) de l’époque

Chaloux dit: à

En parlant de « vieux monde », je prépare activement ma lecture de la Correspondance Morand-Chardonne. A ceux qui envisagent de la lire, je suggère le très remarquable livre de François Dufay Le Soufre et le Moisi, la droite littéraire après 1945, consacré à ces deux oiseaux.(Tempus, 8 euros).
(François Dufay malheureusement n’écrira plus).
Bonne soirée.

JC..... dit: à

Il est évident car la loi le confirme et le sanctionne, que le racisme est un délit ! Il faut le dire ! Le CRIER ! Basta ! Faites le savoir autour de vous à tous les mongoliens* qui sont racistes …

Rappel
Vous ne pouvez pas traiter un Blanc de « sale blanc », c’est du racisme !
Vous ne pouvez pas traiter un Asiatique de sale jaune », c’est du racisme !
Vous ne pouvez pas traiter un Arabe de « sale Arabe », c’est du racisme !
Vous ne pouvez pas traiter un Nègre de « sale nègre », c’est du racisme !
Vous ne pouvez pas traiter un Peau-rouge de « sale indien », y en a plus !
Vous ne pouvez pas traiter un Martien, ou un écolo, de « sale petit-homme vert », c’est du racisme !

Combien de fois faudra-t-il vous rappeler ces évidences là ?! Vous êtes bouchés ou quoi ? Vous n’avez jamais entendu parler de fraternité ? d’égalité ? de liberté ?…

Que je ne vous y reprenne plus à prendre des guenons éclairées à la lanterne pour des vessies allumées au shit de banlieue ! Rompez…

* par une bizarrerie législative, on peut encore traiter un con de « sale con » un mongolien de « sale mongolien » ou « sale écossais » ou « sale auvergnat », ou « sale corse »…

Tout est dans la forme ! N’oubliez jamais d’habiller vos idées à la mode du jour…

Sergio dit: à

JC….. dit: 29 octobre 2013 à 19 h 23 min
« sale auvergnat »

Il faut voir comment c’est, dans les fermes : cuvette en faïence et broc. Alors donc dans ces cas-là, mu par une obscure décision, on attend l’été…

Sergio dit: à

Non mais ce gars-là pourquoi il dessine pas des lanternes, mmh ? Ca serait peut-être bien… Modiano pareil !

JC..... dit: à

L’Auvergne ?
c’est l’endroit où Giscard abusait des facilités électives de la démocratie française, non ? Quelle époque…!

abdelkader dit: à

Toute la journee y pense qu’a ca le garde-champitre…qui dois-je hair aujourd’hui? Sa reserve de haine et d’amertume devrait tomber sous le coup de la convention des armes massives de destruction…tain, il a monopolise le truc ce con…eh ho! Laisse z’en un peu a la marine de guerre dutrou!

where the wild things are dit: à

D. privé de dîner

where the wild things are dit: à

hmm… purdey to come

Bihoreau de Bellerente dit: à

M. Chaloux, la correspondance Chardonne-Nimer vaut-elle la peine?

abdelkader dit: à

Entre le racisme ordinaire d’un fil a deux francs un sou ou celui plus ad hominem d’un garde champbete, z’etes servis braves gens

JC..... dit: à

abdelkader dit: 29 octobre 2013 à 19 h 50 min

Mon ami ! mon ami ! que se passe t il ?…
Tant de haine pour une larve varoise ? Pourquoi ? douterais-tu de ta gaine dogmatique et bancaire ?

JC..... dit: à

Tragique ! Un diner de cons ! à demain….

bérénice dit: à

Bal à Colombey? Le général étant parti votre blasphème ne tient pas, pfft! Vous ne risquez pas grand chose

bérénice dit: à

Une collection de titres amusants?

franco's kansas city dit: à

très smart la collection de boutons de manchette

avis de recherche dit: à

D êtes vous parti? Ou alors posé entre Folegandros et Rhodes attendant que la CEE remédie à la misère continentale, j’ai pensé à cette campagne de pub en bouquet, savez-vous que je l’ai détestée? En raison de sa situation sentimentale, on en exige n’importe quoi avec n’importe qui tout ça pour un parfum.

kicking dit: à

Une collection de titres amusants?

cher c’est devenu impayable

kicking dit: à

et nous autes qui sentons la savonnette

dove ?

bérénice dit: à

il était beau il sentait bon

Chaloux dit: à

Bihoreau de Bellerente dit: 29 octobre 2013 à 19 h 58 min
Oui et non, je lis doucement, alors que généralement les correspondances se dévorent. Mais Chardonne que je connais très mal semble, en dépit de très grosses erreurs sur lesquelles Mauriac a posé un regard intelligent et humain, une personnalité vraiment intéressante (c’est ce qui ressort aussi du livre de François Dufay que je viens de terminer et que je vais relire immédiatement). Je dois dire que j’ai parcouru Chardonne vers l’âge de vingt ans et qu’à l’époque il m’est tombé des mains. Aujourd’hui, j’en suis beaucoup plus curieux.
Quant à la correspondance, on a un peu l’impression que quelque chose ne va pas dans cette relation. Peut-être l’ombre prémonitoire du verdict qui suivit la mort de Nimier et du naufrage littéraire des Hussards. François Dufay explore avec finesse ces ambiguïtés.

« Cher ami,
Il faut apprendre à vivre en bons rapports avec la médiocrité. Elle est partout. En littérature un peu plus sensible. Mais vous êtes un sage ».
Jacques Chardonne, lettre du 2 mai 1955. P.77.

jack-o-lantern dit: à

«  »Elle est partout » » mais pas en nombre suffisant ; les îlotiers non plus. Ce n’est pas une question de sagesse mais de calcul.

Sergio dit: à

abdelkader dit: 29 octobre 2013 à 19 h 50 min
le garde-champitre

Oui enfin les champs là-bas déjà pour y faire faire demi-tour à une moiss-batt de petite cylindrée faut être encore plus balèze qu’un champion argentin…

bérénice dit: à

Chaloux Ahurissant ce que les hommes et pas des moindres ont pu et peuvent encore se planter, à se demander que choisir entre l’intelligence sensible mais vulnérable faillible ou la médiocrité facilement repérable visible à l’œil nu comme un poteau volontaire en travers de la route.

Dimitri d'Arlatan dit: à

Vous pensiez à moi, Bérénice, n’est-ce pas ?

bérénice dit: à

oui dimitri à propos des roses de la pub Dior et de ce baiser

Dimitri d'Arlatan dit: à

Quand j’étais gamin, donc il n’y a pas si longtemps, je collectionnais des trucs, des petites voitures, des billes, rien de bien sensationnel, et en petit nombre, sans aucune passion et surtout sans aucune névrose.
Si aujourd’hui j’avais à choisir un objet à collectionner, ce serait soit des pièces de monnaie très anciennes soit des plumes d’oiseau.
J’adore les plumes, je suis comme un fou quand je trouve une plume, qu’elle soit d’une poule rousse ou d’un aigle.
Les pièces de monnaie anciennes et particulièrement celles de l’Antiquité me font rêver. Tenir dans la main ce que d’autres ont tenu dans la main il y a des millénaires me fait frisonner. Car je suis capable de frissonner.

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