de Pierre Assouline

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Pierre Lemaitre rallume l’incendie

Pierre Lemaitre rallume l’incendie

Un passage du long et instructif entretien avec Elena Ferrante publié ces jours-ci dans L’Obs devrait décourager toute analogie entre un écrivain contemporain et l’un de ses maîtres à écrire. Pourtant éditeurs et critiques y cèdent souvent tant la tentation est grande, pratique et paresseuse. Qu’a donc confié la romancière italienne à Didier Jacob qui fasse désormais hésiter avant toute recherche en paternité ?

« J’ai parfois recours à certains des puissants outils de la littérature : toutefois, que je le veuille ou non, je sais bien que nous vivons dans une période totalement différente de celle pendant laquelle cette littérature a exercé sa fonction. Autrement dit –même si c’est un peu dommage-, je ne saurais en aucun cas être Alexandre Dumas. S’inspirer de la grande tradition du roman populaire ne signifie pas écrire ce genre de texte narratif- que cela soit un bien ou un mal- mais simplement faire référence à cette tradition en la déformant, en violant ses règles et en trompant les attentes du lecteur, le tout afin de composer le récit de notre époque ».

La remarque m’a frappé alors que je refermais Couleurs de l’incendie (535 pages, 22,90 euros, Albin Michel), deuxième tome de la « Trilogie Péricourt » de Pierre Lemaître, lancée avec brio et le succès que l’on sait par Au revoir là-haut (Prix Goncourt 2013). La lecture de ces deux romans favorise un réflexe quasi naturel qui nous fait classer l’auteur en distingué héritier d’Eugène Sue –même s’il a toujours payé sa dette à Alexandre Dumas. La différence ? La critique sociale. Précisons pour les oublieux et les mauvaises langues qu’il faut le prendre comme un compliment : sens aigu de l’observation, goût du comique de situation, habileté dans la description, facilité à écrire la complexité etc Mais le grand art auquel Sue donna ses lettres de noblesse dans les Mystères de Paris (1843) est ailleurs : c’est celui du feuilleton, une technique devenue à son meilleur une esthétique dès lors qu’elle ne consiste pas seulement à laisser une porte ouverte à la fin d’un chapitre ou d’un volume.

Que raconte cette fois Lemaitre ? La suite, mais avec suffisamment d’habileté, de doigté, de savoir-faire pour qu’elle puisse se lire indépendamment de ce qui la précède. On l’imagine jubilant derrière son clavier tant son plaisir à raconter est contagieux. Un fil rouge qui a fait ses preuves dans tous les visages de la fiction : la vengeance. Elle se déploie là dans la France de l’entre-deux-guerres, celle des jeunes anciens combattants, où les affaires reprennent dans une époque de trahisons successives et de faillites morales.

L’héroïne Madeleine Péricourt, dont le mari croupit derrière les barreaux pour avoir grugé les municipalités avec un trafic de sépultures et de monuments aux morts, se remet de la mort de son père, richissime banquier. Un fondé de pouvoir l’aide à gérer l’empire reçu en héritage ; le précepteur de son fils l’aide, quant à lui, à combler la solitude ses nuits. Impossible d’en dire plus sans gâter l’ensemble. Le début est époustouflant. Ainsi réduite au châtiment d’une machination, l’intrigue fleure bon les lieux communs, d’autant qu’elle rappelle l’ambiance du Comte de Monte-Cristo. Or Pierre Lemaitre a l’incontestable talent de bousculer les codes, de surprendre le lecteur, de déjouer les dénouements les plus attendus grâce à des qualités de plus en plus rares dans l’actuel roman dit « populaire » : un sens inouï du détail, le souci d’être fidèle à l’esprit plus qu’à la lettre de l’époque, à l’air du temps, à sa violence et à sa propre musique des mots plutôt qu’à la marque d’une montre, une belle efficacité dans sa manière de ramasser la phrase pour lui faire rendre gorge en quatre mots bien sentis et surtout un vrai génie du rythme, quelque chose d’immédiatement visuel, de fouetté dans l’allant, de dense et de profond sous les habits anodins du divertissement, alternant la vision panoramique et le gros plan.

C’est bien documenté, puisé aux meilleures sources, mais cet effort-là ne se sent jamais. Pas de temps mort. S’il y a une clé à son succès, c’est bien dans son sens du rythme qu’il faut la chercher (comme chez un Arturo Perez-Reverte), même si elle n’est pas unique. Embarqués au début, on n’est débarqués qu’à la fin. Nombre de personnages secondaires sont plantés dans le décor avec finesse et ironie. Des femmes surtout ; d’ailleurs, sa conseillère historique Camille Cléret travaille à une thèse sur les femmes dans l’Action française. N’allez pas à en conclure pour autant qu’on est là dans l’usine à émotions d’un bon faiseur.

« Les lecteurs qui connaissent Madeleine savent qu’elle n’avait jamais été bien jolie. Pas laide, plutôt banale, le jour qu’on ne remarque pas » (…) « Le lecteur imagine sans peine ce que la perspective de chroniquer  les obsèques d’une gloire nationale avait représenté pour lui et de quel poids pesait maintenant l’impossibilité de le faire »…

Brassai-Nocturnal-view-over-Paris-from-Notre-Dame-1933-1934-c-Estate-BrassaiBien sûr qu’il a ses trucs et ses astuces, il ne s’en cache pas, mais elles sont d’un auteur qui voue autant de méfiance que de confiance en l’écriture. Tout est crédible parce que formidablement vivant, avec un irrépressible sens de l’humour et de la farce en sus, ce qui ne va pas de soi lorsqu’on sait que l’histoire s’ouvre sur l’enterrement du patriarche et la chute du corps de son petit-fils du balcon de leur hôtel sur le cercueil.

« Elles consultèrent chiromanciennes, voyantes, télépathes, numérologues et même un marabout sénégalais qui fouillait les entrailles de poulets de Bresse et qui assura que Paul avait voulu se jeter dans les bras de sa mère ici présente, qu’il l’ait fait du deuxième étage n’ébranla pas sa conviction, la volaille était formelle »

La force de Pierre Lemaitre est de savoir cueillir d’emblée le lecteur avec les armes du polar (l’autre corde à son arc), avec une liberté insolente tant elle manifeste le plaisir de l’écrivain, pour lui refiler ensuite en contrebande un roman au fond très politique, dénonciateur de la corruption morale des riches, du trafic d’influence comme une seconde nature et de la fraude fiscale considérée à l’égal d’un des beaux-arts.

N’allez pas chercher des clés ! (voilà que j’interpelle le lecteur comme lui et ses grands modèles du XIXème siècle…) ; mais il y a incontestablement des résonances avec notre époque dans cette histoire très française d’autrefois. Pas question de rabattre une époque sur une autre, même si on le sait, l’incendie n’est jamais loin. A propos, le titre est emprunté à la fin d’un poème d’Aragon « Les lilas et les roses » dans Le Crève-coeur (1941) :

« …Bouquets du premier jour lilas lilas des Flandres
Douceur de l’ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleur de l’incendie au loin roses d’Anjou »

(« Paris la nuit, années 30 » photos de Brassaï)

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commentaires

1 723 Réponses pour Pierre Lemaitre rallume l’incendie

Lavande dit: à

Six personnageS en quête d’auteur.
C’est aussi une exploration du théâtre dans le théâtre, cette mise en abyme étant un thème assez souvent représenté (à commencer par « L’illusion comique de Corneille »)

rose dit: à

suis hyper étonnée par l’absence absolue de confiance accordée ; perdre une dent en septembre (mon clavier a écrit merd. pas moi) et en reperdre une en février. Croyez-vous cela envisageable ?

rose dit: à

com. précédent, ah… créer des précédents, je jubile, adressé bêtement à l’amante indigne.

rose dit: à

dois partir, reviendrai, me suis arrêtée à chantal 2, à 0h13

bérénice dit: à

le vieux qui aime exclusivement les jeunes est dégoûtant. Point.eux qui aime exclusivement les jeunes est dégoûtant. Point.

Que faites vous du mythe Faustien; à défaut de pouvoir garder l’apparente jeunesse du corps , l’âme peut avoir conservé sa prime essence et de toutes façons cela nous parle de l’éternelle vivacité du désir qui peine à élire domicile en terres à rides. Sans avoir vendu son âme au diable on peut comprendre cette inclinaison qui n’est pas celle de dégoûtants mais d’esthètes ou encore d’hommes qui cultivent un goût pour des individus que la vie n’a pas encore blessés, marqués, déformés, amoindris, attristés, cassés. Il y a des années de cela je me baladais sur une plage normande et j’étais surprise de compter le nombre de couples vraisemblablement recomposés qui promenaient un jeune enfant et dont la différence d’âge atteignait une vingtaine d’année; cela ne donne pas Eddy Barclay et ses nombreuses et successives épouses mais à terme vous aurez tout de même une femme de quarante ans liée à un homme de soixante et plus qui symboliquement pourrait en être le père.

Lavande dit: à

Un dossier de La Nouvelle Quinzaine Littéraire qui aborde les rapports entre l’art, la folie et l’art brut

La Nouvelle Quinzaine Littéraire de janvier 2018 propose un article de Raphaël Kœnig : « Aux origines de l’art brut ». L’auteur invite à repenser la genèse de cette appellation à partir de deux expositions majeures. « Elle était une fois. Acte II : la Collection Sainte-Anne, autour de 1950 » au Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) jusqu’au 28 février 2018 et « La folie en tête. Aux racines de l’art brut » à la Maison Victor Hugo, jusqu’au 18 mars 2018.

JAZZI dit: à

« vous aurez tout de même une femme de quarante ans liée à un homme de soixante et plus qui symboliquement pourrait en être le père »

Grâce à Macron, ce héros*, l’image s’inverse au plus haut niveau de l’Etat, bérénice !

*Superman ou Supermamie ?

zerbinette dit: à

Ed 8 h 15 min
« les hommes en couple avec des femmes plus jeunes sont toujours de gros machos aux réflexes et réflexions archaïques. »

Mais dans quel monde vivez-vous pour asséner ainsi de telles contre-vérités ?

Ed dit: à

« connoté nazi »

Connoté Nietzsche. Ce n’est pas de sa faute, ni de celle de Bismarck, si le nazisme se réclame d’un tel ou d’un autre. Et merci d’éviter les leçons, je sais comment sont connotés les termes que j’emploie et les emploie malgré tout.

Ed dit: à

dans quel monde vivez-vous

Dans le monde réel, que j’observe. Contrairement à vous, visiblement…

zerbinette dit: à

Madrigall, provient-il d’une contraction de Madrid et de Gallimard ?

Qu’est-ce Madrid vient faire là ? C’est juste les même lettres dans un autre ordre.

Vous souvenez-vous de Madame Madrigal des Chroniques de San Francisco (titre original : Tales of the City) par Armistead Maupin ?

zerbinette dit: à

Ed, nous ne vivons pas dans le même monde, c’est certain ! J’aime mieux le mien que le vôtre. Je ne nie pas qu’il peut y avoir les cas que vous citez mais je déteste les généralisations outrancières.

Ed dit: à

Que faites vous du mythe Faustien; à défaut de pouvoir garder l’apparente jeunesse du corps , l’âme peut avoir conservé sa prime essence et de toutes façons cela nous parle de l’éternelle vivacité du désir qui peine à élire domicile en terres à rides

Mais C’EST le mythe faustien ! Tous ces hommes qui refusent de vieillir et ignorent l’état de leur corps. Quant aux trentenaires qui veulent faire un môme à un vieux, qu’elles se démerdent !

zerbinette dit: à

JAZZI à 8 h 10 : Récit émouvant

Wgg à 22 h 20 Mais moi, contrairement à Passou, j me pose la question de savoir comment articuler le mythe biblique et mon histoire familial sans ennuyer le lecteur

Se poser la question, c’est y répondre : le lecteur s’ennuie !!!

Ed dit: à

zerbinette,

Vous ne pouvez que préférer le votre puisque vous le voyez avec des œillères.
« Je ne nie pas qu’il peut y avoir les cas que vous citez mais je déteste les généralisations outrancières »

Il n’y a pas « des cas », c’est la règle !
« Je déteste les généralisations outrancières » Comme tous les gens avec des œillères greffées au visage.

P. comme Paris dit: à

Il y a des petites filles qui n’ont pu enterrer leur père, Ed.

Ed dit: à

« nous quitte définitivement pour revenir dans 5 minutes »

Je crois qu’il n’a pas voulu vous donner raison, sinon il serait encore revenu pour vous soumettre à ses délires.

Phil dit: à

Ma(risa C.)drigallimard. à vos soudocu de l’édition, mettez les Voiles (de Jeanne)

zerbinette dit: à

Ed, je parle simplement de couples que je connais, grosse différence d’âge, couples unis et heureux dont certains avec enfants, heureux aussi !

Ed dit: à

« Il y a des petites filles qui n’ont pu enterrer leur père »

C’est ce que je dis, qu’elle se démerdent !

Ed dit: à

« couples unis et heureux dont certains avec enfants, heureux aussi »

Quel rapport ? On peut être parfaitement heureuse avec un misogyne…La soumission à l’autre – ou plutôt au sentiment amoureux – est la seule manière d’être heureux en couple, quitte à être complètement abrutie (cf. http://rockandvolk.blogspot.de/2017/12/du-danger-social-de-la-femme-amoureuse.html)

Si on commence à avoir des idéaux, on sort du concret et par conséquent du couple. Il n’y a pas plus médiocre et concret que le couple.

zerbinette dit: à

ED : Il n’y a pas plus médiocre et concret que le couple.

Fin de la discussion : nous ne vivons pas dans le même monde (heureusement pour moi !), la majorité des gens que je vois sont en couple, homo ou hétéro, ceux qui se retrouvent seuls cherchent « l’âme soeur » et deviennent souvent aigris s’ils la cherchent trop longtemps.

Ed dit: à

« qui se retrouvent seuls »
Que vous être formatée et convenue zerbinette. À aucun moment vous ne pouvez concevoir qu’on ne se retrouve pas seul, mais qu’on préfère l’être.

« deviennent souvent aigris s’ils la cherchent trop longtemps »
Le discours ultra-conformiste. Des gens en couple aigris, c’est impossible. Les célibataires sont bien souvent aigris…Bien sûr…D’ailleurs, ils sont forcément à la recherche de l’âme sœur. Quel conformiste. Mon Dieu que c’est chiant.

Je suis d’accord sur un point : fin de la discussion. Les gens comme vous, la masse, sont trop emmerdants.

Evidence dit: à

et les p’tits vieux comme MC qui n’aiment personne (à part Georgette Leblanc morte en 1941) qu’en faites-vous ?

Ed dit: à

Evidence dit: 27 janvier 2018 à 10 h 46 min

MC, je l’emmerde. Comme lvdb. Ils n’aiment personne et n’ont sans doute aucun ami. Aucun intérêt pour moi.

Lavande dit: à

Les excès et le ton péremptoire de Ed provoquent la même chose chez vous, Zerbinette. Pas de généralisations: il y a aussi des gens qui vivent seuls et s’en trouvent très bien, sans chercher désespérément à trouver ou retrouver la mythique « âme sœur ».

Ed dit: à

Lavande,

Je vous suis sur le ton péremptoire. Je suis allée trop loin, mais il faut savoir être excessif parfois.

Merci toutefois de remettre les pendules à l’heure sur le célibat ! Faut pas déconner non plus. Les poncifs à deux balles sur la recherche UNIVERSELLE de l’âme sœur, ca va deux minutes.

Janssen J-J dit: à

Ouhla ! du calme les filles. Moi je suis plutôt intrigué par la fierté d’avoir créé un « précédent » de jurisprudence, comme tous nos téléspectateurs. J’extrais donc de cette rose infra, ceci
@ « com. précédent, ah… créer des précédents, je jubile, adressé bêtement à l’amante indigne »
et je vous prends à témoin, ed et z., et passoul et tout chrétien de bonne volonté.
L’avocat de la partie civile, Slim Ben Achour (du SAF) explique dans un petit livre récent paru chez les PUF à Jérémie Gauthier comment il a réussi à créer un précédent de jurisprudence (inoui et jubilatoire, c je qui souligne) en faisant condamner l’Etat français pour faute lourde, par l’arrêt confirmatoire de la cour de cassation du 9 novembre 2016. Souvenez-vous qu’elle a admis pour trois dossiers qu’un « contrôle d’identité fondé sur des caractéristique physiques associées à une origine réelle ou supposée, sans aucune justification objective préalable, est discriminatoire ». Ce fut là une grande victoire, car ce n’était pas facile à prouver, et c pas les agents de police qui allaient reconnaître pratiquer ce genre d’abus systématique. Brefl, on a là de la matière à construire un roman picaresque jubilatoire sur la fragile victoire des David (les bons droits de l’hommisme), contre les vilains flics de rue, (ces Goliath qui nous les traquent au faciès), non ? Je sais bien que tout le monde s’en fout, sauf lvdb. Mais quand même, quand même… le feu couve toujours sous les braises de l’incendie éteint. BJ à toussent et aux babouines en liberté.

Ed dit: à

JJJ,

Si. Et ca me fait iech.

christiane dit: à

@JAZZI dit: 27 janvier 2018 à 8 h 10 min
Et de deux ! Quel portrait !
A suivre…

Evidence dit: à

bravo, Ed… MC et JC kif-kif

bérénice dit: à

Mais C’EST le mythe faustien !

je ne tentais pas d’exprimer autre chose, comme notre jeunesse de corps nous échappent se désagrège s’altère nous trouvons plaisir à celle d’un partenaire, compagnon compagne qui au lieu de nous reléguer aux pages du livre qui sont les nôtres à un âge avancé de la composition nous invite à rentrer dans la sienne, plus fraîche et pas encore écornée ou jaunie par le temps, les épreuves .

zerbinette dit: à

Lavande, vous avez raison, il ne faut pas généraliser à toute force ; mais étant donné mon âge, les déménagements successifs, j’ai pu rencontrer un certain nombre de gens (dont certains (hommes !!!) jonglaient avec 2 familles et les célibataires endurcis (de gré ou de force !) ne paraissaient pas les plus heureux de leur sort !

Chacun fait, fait, fait,
C’qui lui plait, plait plait…

https://www.youtube.com/watch?v=rYP5Cd_hf7c

JC..... dit: à

Il est clair que la Police de nos Moeurs a raison de faire des contrôles, non pas au faciès, mais au look !

Car il est statistiquement évident que si tu contrôles Arnaud Lagardère, BHL, Bernard Arnault, Cyril Hanouna, ou un autre aristocrate de cette classe en Gare du Nord, tu ne vas pas résoudre des problèmes de société, mais t’en créer à toi, modeste outil de l’Etat….

Donc, continuez Pandores chéris, à travailler dans la masse joyeuse de la diversité, c’est la que ça se passe !

bérénice dit: à

échappe, et cela vaut dans les deux sens; je n’y vois rien d’anormal, chacun vit comme il peut et notre volonté n’est pas souveraine en matière de désir .

Ed dit: à

JC est légèrement plus beauf. Surtout depuis que Bouguereau n’est plus là.

bérénice dit: à

. Il n’y a pas plus médiocre et concret que le couple.

je vote pour les liaisons pas dangereuses , quitte à y laisser quelques plumetis.

Widergänger dit: à

Le mythe faustien version Rdl… Lisez plutôt Gœthe, mes petites chattes, au lieu de papoter sur la Rdl, vous y gagnerez en profondeur utérine…

JC..... dit: à

J’ai cru comprendre que dans les camps de concentration de la vie, ou d’autres …, les beaufs avaient une probabilité plus grande de survie que les intellos.

bérénice dit: à

ED on ne se soumet pas à l’amour, il nous capte, nous absorbe, nous offre un bref instant au regard d’une vie une autre perception , c’est un peu comme un paradis artificiel qui modifie nos sens, notre façon de pensée, d’agir et réagir quand il est foudre ou passion ; il y a l’amour construction qui fait appel aux volontés et aux intellects, impossible de naviguer au long court avec quelqu’un si avec lui vous ne partagez rien et n’êtes capable d’aucun partage, d’aucun projet .

Widergänger dit: à

Mais Georgette Leblanc avait sans doute un très joli petit tralala… qui même dans l’au-delà est capable de nous donner encore quelques frissons… c’est pas gentil de mépriser les jolis petits tralala comme ça !

bérénice dit: à

WGG j’avoue de nas avoir lu Goethe mais j’ai vu la pièce montée .

Widergänger dit: à

C’est miser beaucoup sur l’amour pour quelques instants de plaisir. Un con qui fait l’amour dmeurera un con après le coït, hélas !

Evidence dit: à

JC Landouille est revenu DÉFINITIVEMENT, on n’attend plus que MC, son alter ego

bérénice dit: à

, mais qu’on préfère l’être

vous verrez cela dans trente ans quand vous n’aurez plus de choix ou d’une façon si hypothétique que presque la porte du caveau s’entrouvrira pour vous y accueillir, seule sans qu’aucun de vos amants de passage ne vous ait trouvé indispensable.

bérénice dit: à

WGG, je ne parlais pas d’éjaculation mais de sentiments. Vous mélangez tout et vous auriez lu Goethe ?

JAZZI dit: à

Ed serait-elle la fille naturelle, sinon spirituelle de WGG ?
« C’est moi le génie, vous êtes tous des crétins, pour l’un, des neuneus, pour l’autre ! »

Ed dit: à

Bérénice,

Je ne vais pas raconter ma vie, mais je suis en couple depuis plusieurs années. Je n’ai pas eu d' »amants de passage » depuis longtemps.
Je défendais simplement les célibataires épanouis, nombreux, et pas toujours à la recherche de l’âme sœur et de tous ces poncifs à la gomme.

Widergänger dit: à

Vous n’avez pas vu la pièce montée, bérénice, vous avez été chocolat…

Ed dit: à

ED on ne se soumet pas à l’amour, il nous capte, nous absorbe, nous offre un bref instant au regard d’une vie une autre perception , c’est un peu comme un paradis artificiel qui modifie nos sens, notre façon de pensée, d’agir et réagir quand il est foudre ou passion ; il y a l’amour construction qui fait appel aux volontés et aux intellects, impossible de naviguer au long court avec quelqu’un si avec lui vous ne partagez rien et n’êtes capable d’aucun partage, d’aucun projet .

Quelle différence avec la soumission ?

jazzi,

Non.

Janssen J-J dit: à

@ tu ne vas pas résoudre des problèmes de société, mais t’en créer à toi, modeste outil de l’Etat….

Moi, je trouve qu’il est de moins en moins beauf au contraire, l’JC, avec des remarques pertinentes de cet acabit. Et je lui rétorque sans plaisanter : « continuons les précédents, les petits gars, contrôlons d’abord les wasp en gare du nord, car si on en trouve, c’est forcément suspect.., z’ont quelque chose à se reprocher ! Et s’ils sont indignés par nos contrôles, vous verrez comme ils feront changer le pratiques générales en justice ! (souvenez-vous du père Boton en taule, l’a compris ce que c’était et œuvré pour que notre condition de taulards soit un brin améliorée…). Non non, faut jamais rigoler avec les précédents, nous autres les matérialistes sans foi en l’au-delà ; faut croire aux changements porteurs d’un progrès général, hic et nunc, JC et ed., et même rose ! Allez, je vous bise les nours, c ma journée de bonté.
Ed, sachez que tout le monde vous m, donc ne tournez pas aussi vite et déjà vindicative. Restez vous-même sans rien lâcher : soyez encore jeune, belle, désirable, talentueuse, inventive, circonspecte, et respectueuse plutôt qu’un brin colérique. Il n’y a pas de conflit de valeurs entre vie maritale et célibat, du moment que l’option de chacun est choisie, vous le savez, alors à quoi bon en faire un brame ?

Widergänger dit: à

Souvent l’amour se réduit à deux névroses qui s’emboîtent bien.

bérénice dit: à

au centre d’art dramatique de Reims, je n’étais à l’époque pas encore amoureuse de l’homme qui aurait pu être mon père, des professeurs m’accompagnaient , me gardaient plus précisément, j’ai dû ne rien y comprendre. J’étais un oisillon à peine plumé et à l’occasion je chutais dangereusement hors du nid.

bérénice dit: à

Quel différence, un sentiment de type amoureux s’abat sur vous comme la foudre sur l’arbre – l’image est cliché, je sais- il n’est dans ces conditions question que de hasard ou de probabilité et s’il vous soumet par sa force et son intensité ce n’est pas par la volonté de celui qui vous l’inspire mais pas sa force intrinsèque ce qui n’est pas tout à fait la même chose que se soumettre à un individu qu’il soit bon con ou mauvais, les fragments du discours amoureux de Roland Barthes m’avaient bien plu quand je les ai lu car ils correspondaient à ce que j’ai pu éprouver vers 20 ans.

Ed dit: à

« Il n’y a pas de conflit de valeurs entre vie maritale et célibat »
C’est vous qui le dites. Le discours en carton de zerbinette est dominant dans la société. Célibataire=vieux garçons, pauvre mec (ou fille). Je défendais la liberté et je ne veux pas que l’on culpabilise les célibataires, car étant moi-même en couple, je trouve malgré tout les célibataires de bien meilleure compagnie que ces couples de 30 ans physiquement et 50 mentalement. Mon petit ami n’est pas dans cet état d’esprit et moi encore moins !
Si personne ne veut m’écouter ou tenter de comprendre, tant pis ! Mais au moins, j’aurais essayé.

bérénice dit: à

Quelle-*

zerbinette dit: à

wgg à 11 h 47
deux névroses « qui s’emboîtent bien » : exact, c’est ça le plus important !!!

Widergänger dit: à

Le problème c’est que la boîte est fragile.

Ed dit: à

Bérénice,

En vous soumettant au sentiment amoureux, vous vous soumettez inéluctablement à celui par qui il passe. D’où la nécessité de forcer sa raison (je ne développe pas et espère que cette expression est claire) car l’amour, comme vous le décrivez, peut être dangereux.

Ed dit: à

ahah bientôt on aura droit à « comme papa dans maman »

zerbinette dit: à

Les célibataires* ‘jeunes’ sont toujours de bonne compagnie, quand ils, elles, dépassent la cinquantaine, ils commencent à devenir grognons.

* donc pas ‘en couple’ quel qu’il soit

Bloom dit: à

« Je m’amuse toujours de l’étonnement des jeunes quand je leur raconte qu’avant 1914 je voyageais en Inde et en Amérique sans posséder de passeport, sans même en avoir jamais vu un. On montait dans le train, on en descendait sans rien demander, sans qu’on ne vous demandât rien. Il n’y avait pas de permis, pas de visas, pas de mesures tracassières: ces frontières (…) ne représentaient rien que des lignes symboliques qu’on traversait avec autant d’insouciance que le méridien de Greenwich. » S.Zweig, Le Monde d’hier.

closer dit: à

Les généralités assénées par Ed sont idiotes. Elles ne correspondent pas à l’expérience actuelle. Sans doute existait-il souvent autrefois un rapport de domination entre l’homme vieux et riche et la femme jeune, jolie, mais incapable de subvenir à ses besoins matériels surtout s’ils étaient très importants…

Et encore, ce n’était même pas toujours vrai car très rapidement la jeunesse et la santé renversait le rapport de force avec le vieux de plus en plus dépendant de sa jeune épouse. Je l’ai vu de mes yeux et ce n’était certainement pas exceptionnel.

Il y a aussi un autre facteur que semble ignorer Ed. A une époque où l’initiation des jeunes hommes se faisait le plus souvent à la va-vite avec des pro, ils ignoraient à peu près tout de la sexualité féminine. L’expérience acquise par les plus vieux, quand ils savaient apprendre, leur apportait un plus très appréciable…Je ne suis pas certain que ce ne soit pas encore souvent le cas.

Aujourd’hui, au moins en occident, les femmes sont presque toutes indépendantes matériellement. Si l’une ou l’autre choisit d’aimer un homme plus vieux et vice et versa, je ne vois pas pourquoi il s’instaurerait systématiquement un rapport vieux macho/jeune donzelle soumise. Cela existe peut-être encore mais en faire une règle comme le fait Ed, c’est absurde.

JAZZI dit: à

« Souvent l’amour se réduit à deux névroses qui s’emboîtent bien. »

Quand la profondeur utérine est comblée sur toute la ligne par une bonne pine, WGG !

bérénice dit: à

ED vous prenez les participants pour des « rustiques » incapables de nuances , de plus je crois que personne n’attend vos conseils pas plus qu’une psychothérapie de groupe. Ce n’est pas le lieu ni l’impératif, me semble-t-il.

Lavande dit: à

Une phrase de Rachid Benzine (que j’ai écouté vendredi soir en duo avec Delphine Horvilleur):
 » Le contraire de la connaissance, ce n’est pas l’ignorance, c’est la certitude »
à méditer par beaucoup ici.

bérénice dit: à

En vous soumettant au sentiment amoureux

je ne m’y soumets pas, je l’attends comme u africain la pluie. Voilà, merci de ne pas insister à me fourguer vos arguments, je vous ai donné les miens qui sont clairs nets et précis – passion ou rien.

Ed dit: à

quand ils, elles, dépassent la cinquantaine, ils commencent à devenir grognons

À la louche zerbinette. À la louche ! Elle n’en démordra pas, quitte à nier l’évidence. Quitte à ne pas voir des vieux grognons en couple. Quitte à ne pas voir des vieux célibataires boute-en-train. À la louche ! BIM ! « C’est comme ca parce que j’ai décidé ! »

Janssen J-J dit: à

Je suis triste pour tous ces gens blessés au cours d’une émeute à cause d’une bagarre autour des pots de Nutella. Il faut reconnaître que que le Nutella, c’est bon, et quand c’est moins cher, ça vaut le coup de s’en équiper pour nos enfants qui ont toujours faim.
http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/les-%c3%a9meutes-pour-du-nutella-en-promo-en-disent-long-sur-l%c3%a9tat-desprit-des-fran%c3%a7ais/ar-AAvd4tn?li=BBoJvSH&ocid=ASUDHP
Je pense que Goethe, qui était très gourmand et , aurait partagé mon point de vue. Mais il faudrait que

Phil dit: à

Dear Bloom, Zweig promenait aussi son cigare dans l’empire austro-hongrois sans papier, aujourd’hui une dizaine de pays passeportés, dont certains ont pu légitimement s’affranchir d’un tutelle gênante. Dans le monde d’aujourd’hui, le grand bourgeois Zweig soutiendrait le global village à Davos avant de rejoindre la montagne magique de Mann.

Ed dit: à

Bérénice,

Vous racontez NIMPORTE QUOI. C’est hallucinant. Vous inversez tout. C’est vous qui insistez et me fourguez vos arguments. Excusez-moi d’y répondre. Ils semblent d’autant plus justes que votre réponse n’est pas sur le fond, mais se résume en un « c’est comme ca et pas autrement ». Donc non, la nuance ne fait pas partie de votre vocabulaire.
Et je ne vois pas à quel moment j’ai cherché à faire une psychothérapie de groupe. Vous êtes complètement à côté de la plaque.

@closer
Je n’ai jamais parlé de domination par l’argent, ce n’est plus tellement le cas dans nos sociétés occidentales. Votre texte est débile car vous plaquez des faits (oui, je le reconnais) pour répondre à ma thèse qui n’a même pas abordé ces éléments.

Widergänger dit: à

Les titres des évangiles ne sont pas d’origine. Ils n’ont été ajoutés qu’ultérieurement par l’Église.

La plus ancienne référence à Matthieu et à Marc comm auteurs des deux premiers évangiles provient d’un texte du IVè siècle, L’histoire ecclésiastique, d’Eusèbe de Césarée (III, 39, 16), qui lui-même cite Papias, évêque de Hiérapolis, en Asie mineure, au IIè siècle.

D’après Papias, « Matthieu a rassemblé les Paroles (Logia) en langue hébraïque » — ce qui est déjà une erreur puisqu’il s’agit en fait de l’araméen, langue sémitique il est vrai très proche de l’hébreu (mais il est à noter que Jésus lui-même ne parlait pas hébreu et avait donc une certaine difficulté à lire la Torah écrite il est vrai parfois en araméen dans certaines parties de l’Exode. Papias poursuit : « et on les a traduites COMME ON A PU ». On n’est même pas sûr que ces Logia fassent allusion à l’évangile de Matthieu, ou à un autre texte. On ne sait même pas si Matthieu est l’un des apôtres de Jésus. Il est fort probable que non, puisqu’ils étaient tous d’humble extraction et ne savaient sans doute même pas lire. Et certainement pas écrire le grec ! C’est dire l’incertitude qui plane sur les paroles censées être de Jésus dans les évangiles.

bérénice dit: à

En vous soumettant au sentiment amoureux, vous vous soumettez inéluctablement à celui par qui il passe.

logique binaire, comme si il n’était possible d’éprouver un sentiment amoureux que pour le genre dominateur, phallocrate, macho ? c’est n’importe quoi! Se laisser griser par la douceur, la drôlerie, l’esprit? être enchantée d’un regard, d’un sourire, d’un geste , d’une tendre attention c’est se soumettre? Zetes sûre que vous ne sortez pas directement du crétacé?

JC..... dit: à

« WGG, je ne parlais pas d’éjaculation mais de sentiments. » (Bérénice)

Les femmes parlent volontiers de sentiments ! Quant à nous primates sexués, nous parlons moins de…. que de…

JC..... dit: à

Combattons pour NUTELLA !

bérénice dit: à

Lisez Barthes bien que je ne sache si son discours amoureux est encore d’actualité, en tous cas pour moi il le fut. Vous êtes autoritaire, ED et chiante.

Ed dit: à

si il n’était possible d’éprouver un sentiment amoureux que pour le genre dominateur, phallocrate, macho

Mais nimporte quoi ! Ce n’est pas du tout ce que je voulais dire !!! Que vous êtes BINAIRE. J’aurais dû écrire « se soumet à celui ou celle ». Mon Dieu quelle bêtise, cette femme. Elle ne comprend rien.

Ed dit: à

Vous êtes autoritaire, ED et chiante.

Et vous, têtue…Aucun effort de compréhension. Que des débilités alignées sans prendre en compte le discours du contradicteur.

bérénice dit: à

vous savez, ED, je vais faire comme Chaloux, ne plus vous répondre. Contrairement à lui je ne cultive pas la politesse contre vents et marées mais je ne voudrais pas contrevenir aux règles élémentaires de sociabilité . Cela évitera les inutiles palabres autour de rien. Place à ceux qui ont une consistance à partager.

Ed dit: à

« Lisez Barthes » et un peu plus loin « vous êtes autoritaire ». Mon Dieu, on ne peut plus rien faire pour elle. Elle projette ses défauts sur les autres. Elle dit que je donne des conseils alors qu’elle ne fait que cela. Elle dit que je fais de la psychothérapie de groupe et se permet de juger de ma présupposée solitude et de mes amants inventés par son esprits étriqué. Je ne suis pas allée sur le terrain de votre vie privée MOI, contrairement à vous et votre imagination !!

Janssen J-J dit: à

@ Bloom, nous avons souvent médité avec les collègues autour de ce célèbre fragment du « monde d’hier ». Il exhale toujours son parfum de nostalgie, mais rien n’est plus faux que ce qu’il prétend raconter. C’est la vision nostalgique du grand bourgeois qu’on laisse passer partout où il le souhaite, sans le contrôler aux frontières, croit-il. Mais l’histoire du contrôle à l’intérieur des frontières européennes est une réalité pour une foultitude de gens au 19e siècle, comme l’expliquait bien notre collègue l’historien vincent denis.
http://books.openedition.org/bibpompidou/1216
Ce qui n’enlève rien aux bienfaits que nous procure encore la vision idéalisée du monde finissant de stefan zweig. Mais moi, je n’oublie jamais l’autre épisode rapporté dans le même livre (le monde d’hier), de ses mésaventures et innombrables tracas dans un commissariat de police de la PP, au moment où il doit faire une déclaration de vol. Là, tu vois que son idéalisme sur un monde sans entraves en prend un sacré coup ! Forcément, il venait de se confronter au réel pour la première fois de sa vie de grand bourgeois cultivé, célèbre et un brin imbuvable. J’espère, Bloom, que pour vous sa vie ultra romancée ne constitua pas un modèle.
Bonne journée en votre lointain consulat, nous ne vous oublions pas.

Ed dit: à

« Place à ceux qui ont une consistance à partager. »

Voilà. Donc taisez-vous.

Widergänger dit: à

Ce même Papias, qui vivait donc dans l’actuelle Turquie en Asie Mineure, dans sa partie hellénistique au IIè siècle (ce qui montre la proximité culturelle entre Jérusalem et Athènes grâce à l’Asie mineure et dans le passé à l’Ionie), présente Marc comme « l’interprète de Pierre » (l’apôtre ?) qui « consigna par écrit, sans ordre cependant, tout ce dont il se souvint des paroles et geste du Seigneur. » Ce Marc pourrait être un compagnon de Paul, qui l’accompagne un temps mentionné comme étant Jean Marc (Actes, 12, 25 etc.) En plus ce Pierre fait allusion à l’un de ses collaborateurs qu’il appelle « Marc, mon fils ». Papias affirme donc explicitement que Marc l’évangéliste n’a pas connu Jésus et n’a jamais entendu de vive voix ses paroles. Marc serait donc, non pas un témoin oculaire, mais simplement le porte-parole de Pierre, dont on ne sait même pas s’il s’agit réellement de l’apôtre !

bérénice dit: à

vous cherchez querelle très souvent, voyez un psy avant de commencer vos classes . Ou trouvez une substance de remplacement, je vous trouve nerveuse .

Widergänger dit: à

Ben c’est vrai, quoi, là où il n’y a pas d’éjaculation, y a pas de plaisir…!

Lavande dit: à

Un commentaire très drôle à l’article sur le Nutella dans le Monde.

« Ça prouve que la CGT et les insoumis n’ont rien compris. Pour faire une manif digne de ce nom, il suffit de promettre aux gens qu’on distribue du Nutella gratuitement Place de la Bastille à 12h. Une fois les 500000 personnes rassemblées, vous leur dites, c’est pas à Bastille,c’est à Nation. Purée, ils vont battre le record du défilé le plus rapide! Cerise sur le gâteau, arrivés à Nation, vous leur dites qu’il n’y a pas de Nutella c’est de la faute à Macron!, et hop, vous avez l’émeute si désirée. »

zerbinette dit: à

Ed à la louche, de la main droite ou de la main gauche ? 😉

Et inutile de vous énerver, c’est mauvais pour votre karma.

Ed dit: à

Bérénice à 12:21
« Ouais je te parle plus toi ! »

Bérénice à 12:26
« Va te faire soigner »

C’est beau les gens qui ont une certaine constance. Une fois de plus, c’est vous qui avez besoin d’un psy. Vieille femme jalouse, tellement jalouse qu’elle m’imagine enchaîner les amants. Sinon, c’est moi la folle…

JAZZI dit: à

Etait-ce pour aller acheter des pots de Nutella que les babouins du zoo de Vincennes ont tenté de s’évader ?

JAZZI dit: à

« Vieille femme jalouse »

Mignonne Ed, allons voir si la rose…

Lavande dit: à

Jazzi ça aurait pu donner une variante de « Gare au gorille »

zerbinette dit: à

La rose est fanée Jazzi, y a plus que les épines.

Ed dit: à

jazzi,

Relisez son commentaire sur mes amants (tout droit sorti de son imagination). Sa jalousie a parlé. Trahie par ce sentiment terrible, Bérénice ne peut pas me blairer depuis mon arrivée. Elle ferait mieux de prendre exemple sur Christiane ou clopine. Toute femme n’est pas obligée de détester une jeune et jolie intervenante. La bienveillance, ca existe !

Ed dit: à

« les épines. »

Ce matin, oui. Vous m’avez toutes et tous bien cassé les pétales.

bérénice dit: à

je ne prétends pas à la littérature mais peut-être ne savez vous pas détecter l’humour noir il est vrai mais humour ou déréliction. Je vous souhaite tous les amants du monde sans y entrevoir quelle opprobre devrait s’y concevoir.

P. comme Paris dit: à

Laissez les babouins tranquille, JAZZI.

Widergänger dit: à

On apprend par le Canon de Muratori, datant du IIè siècle (publié dans La Pléiade), qui attribue le troisième évangile à Luc, que Luc était un compagnon de Paul « qui l’avait pris avec lui pour sa connaissance du droit », alors que Luc est « médecin » en fait. Étrange confusion ntre le droit et la médecine, mais qui s’explique peut-être par les pratiques de l’époque (?). Luc non plus ne faisait pas partie des apôtres, ni du cercle proche, et n’a jamais entendu de vive voix les parole de Jésus mais il vivait à une période juste après la mort du Christ.

bérénice dit: à

jeune et jolie, soit une forme d’auto-critique, n’avez-vous point compris que je n’envie pas ni ne jalouse. L’égocentrisme, egotisme? Cela vous parle?

Widergänger dit: à

« enchaîner les amants », oh, Ed, je ne vous savais pas une adepte de la domination sévère !

JAZZI dit: à

Ed, s’accoupler avec un mec régulier n’est pas vraiment former un couple. Il faut être précis avec les mots, surtout si l’on a des prétentions d’écrivain. Le couple, c’est autre chose…

Ed dit: à

12:50
Jamais ! Quelle horreur.

Petit Rappel dit: à

Les nuances et Ed, cela fait visiblement deux, Bérénice.
Tout le monde a pu constater le caractère doux et tolérant de cette Dame à l’égard de qui ne l’encense pas, ou meme à l’égard de qui propose des améliorations à son texte. Et cette douce faiblesse pour un féminisme à la Prussienne, botté, casqué, borné.
Pourtant, selon ses dires, s' »il n’y a plus médiocre et concret que le couple » Madame a tout de meme « son petit ami », meme si elle « trouve les célibataires de bien meilleure compagnie » Plaignons cet infortuné « Monsieur Ed », qui ne semble pas avoir la cote auprès de sa conjointe, et n’est peut-être là que pour la Galerie. Circonstances atténuantes: ce doit être bien difficile. On le soupçonne d’être battu!

Je remercie Zerbinette et quelques autres d’essayer de faire entendre une voix différente. La manière dont elles sont reçues en dit beaucoup sur la largeur d’esprit disons Trouillefesque de notre dernière femme de lettres autoproclamée . Du moins Clopine a-t-elle un style, en comparaison! Et c’est ce qui manque cruellement ici.

Je vous laisse avec la nouvelle gendarmette de ces lieux, à qui je suggère de contacter l’honorable Delaporte, autre censeur patenté spécialisé dans la poursuite de ceux qui ont du talent. Ces deux-là devraient, comme dans les Contes, se marier et avoir beaucoup d’enfants. Les mauvais génies et les mauvaises fées ont le droit au bonheur, et Il faut imaginer meme Carabosse heureuse….
MC

Ed dit: à

« s’accoupler avec un mec régulier n’est pas vraiment former un couple »

À quel moment ai-je dit cela. D’ailleurs je n’ai pas à me justifier sur ma vie privée. Je répondais à cette folle de Bérénice qui m’imaginait passer d’une aventure à l’autre. Visiblement, les gens ont trop de mal à comprendre qu’on peut être en couple et défendre les célibataires. Tout comme les célibataires peuvent apprécier les couples. Incroyable de devoir tout expliquer…

Bloom dit: à

J’espère, Bloom, que pour vous sa vie ultra romancée ne constitua pas un modèle.

Modèle de vie ou d’écriture, Jansen JJ? Il y en aurait de pire pour la seconde, n’est-ce-pas?
L’objection disqualifiante de « grand bourgeois » revient beaucoup depuis quelques années quand on évoque Zweig (Ah, ces juifs riches & leurs états d’âme…). Si je me fie au Wiki anglais, il semblerait tout de même que le grand (bourgeois) Viennois ne soit pas qu’un mythomane intégral:

« A rapid expansion of railway infrastructure and wealth in Europe beginning in the mid-nineteenth century led to large increases in the volume of international travel and a consequent unique dilution of the passport system for approximately thirty years prior to World War I. The speed of trains, as well as the number of passengers that crossed multiple borders, made enforcement of passport laws difficult. The general reaction was the relaxation of passport requirements.[10] In the later part of the nineteenth century and up to World War I, passports were not required, on the whole, for travel within Europe, and crossing a border was a relatively straightforward procedure. Consequently, comparatively few people held passports. »

Je m’étais toujours demandé comment mes aïeux avaient pu, à partir de 1880, traverser toute l’Europe d’est en ouest, sans passeport, avant de poser leurs valises, pour certains à Paris, pour d’autres à Londres, et devenir citoyens britanniques et français, l’un d’entre eux,soldat du régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE), alla jusqu’à « mourir pour la France », « disparu au combat », le 4 juillet 1916, comme en témoigne l’excellent site Mémoires de hommes, du Ministère de la défense http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

Merci de vos amicales pensées!

Widergänger dit: à

À mon avis, il semble là surtout pour sa bite… Ed st une femme moderne qui sait le bonheur d’avoir chez soi un homme objet…

JAZZI dit: à

WGG et Ed, ce serait un inceste !

Ed dit: à

12:55

Tiens. La sombre merde a encore frappé. Il a même déposé un gros étron sans intérêt, comme d’habitude.

JAZZI dit: à

Ed dit: 27 janvier 2018 à 11 h 54 min

«car étant moi-même en couple »

Ed dit: à

« La manière dont elles sont reçues en dit beaucoup sur la largeur d’esprit »

Relisez, crétin ! J’ai été reçue avec la même agressivité, les contre-sens et attaques sur ma vie privée en plus. Je ne m’attaque pas à la vie sentimentale de mes interlocuteurs, moi. On ne peut m’enlever cela.

Delaporte dit: à

« C’est dire l’incertitude qui plane sur les paroles censées être de Jésus dans les évangiles. »

Ce n’est pas tout à fait ce que pensent les exégètes. Les paroles de Jésus qu’on retrouve d’un évangile à l’autre sont sans doute bien de Jésus lui-même. Malgré les problèmes que posent la rédaction des évangiles, on est à peu près certain qu’ils parlent du Christ. Quant aux incertitudes sur les évangélistes, elles ne remettent pas en cause le message de Jésus. Jésus a bel et bien existé : c’est la thèse la plus communément admise aujourd’hui par les spécialistes. Attention.

bérénice dit: à

Bérénice à 12:21
« Ouais je te parle plus toi ! »

Bérénice à 12:26
« Va te faire soigner »

relisez les réponses de Chaloux d’une part( hier), de l’autre Bloom ce matin qui je crois n’ont pas réagi autrement mais envers qui l’animosité est inexistante ou refoulée, ce sont des hommes certes pourquoi ne pas leur retourner ce même genre de considérations?

Ed dit: à

JAZZI dit: 27 janvier 2018 à 13 h 01 min
Ed dit: 27 janvier 2018 à 11 h 54 min
«car étant moi-même en couple »

Oui. Et ? Je n’ai pas à me justifier. Stop ! Ca ne vous regarde pas.

Nicolas dit: à

Test test un deux un deux

JC..... dit: à

Relativisons !
Passer d’une aventure à l’autre …. serait ce ça l’aventure ? Euh ….. !

Ed dit: à

Bérénice,

Vous étiez censée ne plus me parler. Dans ma trop grande bonté, je réponds à votre nouvelle invention : oui, j’ai répondu à Chaloux avec la même véhémence que celle dont il a fait preuve lors de sa critique de mon texte et oui, j’ai répondu à bloom également. Vous n’en avez pas marre, vous ?

Widergänger dit: à

Je ne l savais pas mais il y a aussi une « évangile de Thomas » pour les coptes, datant du IIè siècle. En grec toujours. Il est postérieur à tous les autres évangiles.

Le texte le plus ancien est le plus court, c’est celui de Marc, dont s’inspirent les trois autres pour les faits de la vie de Jésus sur lesquels ils ajoutent des textes doctrinaux, que peut-être Jésus n’a jamais prononcés.

JAZZI dit: à

« À quel moment ai-je dit cela »

Je répondais à votre question et soulignais au passage la contradiction, Ed, personne ne vous demande de vous justifier. Du calme ! Où faut-il vous envoyer un pot de Nutella ?

JC..... dit: à

ED !
Tu es mon bébé joufflu que j’aime !….

T’as un beau Q.hi !….
Que Passou bénisse notre désunion !

Widergänger dit: à

Moi, je crois que je vais me faire cloner. Comme ça je pourrais dire que je suis vraiment « en couple », expression qui m’a toujours fait rire.

JAZZI dit: à

A la fin de ton « roman », WGG, tu pourras nous donner la bibliographie complète des ouvrages auxquels tu fais référence ?

Delaporte dit: à

« Le texte le plus ancien est le plus court, c’est celui de Marc, dont s’inspirent les trois autres… »

Dont s’inspirent les DEUX autres, pas celui de Jean. Quant à l’évangile de Thomas, c’est un classique, un texte sublime.

JAZZI dit: à

Es-tu un célibataire heureux ou aigri, WGG, cherches-tu l’âme soeur ou pas ?

JC..... dit: à

N’oublions pas qu’il est possible d’être en couple …. plusieurs fois …. simultanément.

bérénice dit: à

Faites gaffe WGG vous allez vous voir en petit singe, l’avantage avec le clonage s’adresse aux espèces en voie de disparition, on va remplacer JChrist et les multiplier comme des petits pains; pour vous le dossier stationnerait en stand-by car seriez vous un bien pour l’humanité? Quel bénéfice tirer du clonage industriel, des milliers de wgg dans la nature imaginez un peu le dégât!

bérénice dit: à

JC expliquez plusieurs fois simultanément!

Ed dit: à

@jazzi,

Mais il n’y pas de contradiction. C’est vous qui en voyez une. Mais peu importe, je n’en dirai pas plus car non, cela ne regarde que moi et n’apporte rien à mes arguments.
J’en profite pour exprimer mon mécontentement à l’égard de cette société culpabilisante selon laquelle ce serait mal de manger du Nutella. Certes je ne me battrai jamais pour des pots en promotion – malgré l’état déplorable de mes finances, mais je continuerai à manger cette pâte à tartiner chaque matin ! Et pour déjeuner, ce sera pâtes au gluten !!!!!

@JC
J’aime l’idée d’être votre « bébé joufflu ».

Widergänger dit: à

Le texte des évangiles le plus fiable est donc celui de Marc, et le plus ancien, écrit vers 70, après la destruction du Temple ; Luc et Matthieu ont été rédigés 10 à 30 ans plus tard.

Et encore, on constate un ajout chez Marc qui n’existe pas sur les manuscrits les plus anciens (16, 9-20), c’est justement la partie finale concernant l’apparition du Christ après sa supposée résurrection et son ascension, qui furent donc rajoutées par d’autres.

Delaporte dit: à

« le clonage s’adresse aux espèces en voie de disparition, on va remplacer JChrist »

On pourrait difficilement cloner le Christ, le corps ayant disparu de la Terre (il est monté au ciel, ça s’appelle l’Ascension).

Nicolas dit: à

Le crocmacdo c’est bon. Y’a du fromage reconstitué fondu dans du pain plastifié. Délicieux.

JC..... dit: à

ED ! mon bébé joufflu adorable !
Si vous comptez sur ma générosité pour financer votre consommation énorme de Nutella, il faudra le mériter par votre écoute admirative de mes propos de primate… amoureux !

Delaporte dit: à

La source de Matthieu et Luc est en effet Marc, plus une autre source commune, dite Q. Mais tout ça est bien connu, et figure dans toute Bible d’études qui se respecte.

Widergänger dit: à

Je ne suis ni heureux ni aigri. Mais je ne désespère pas de l’être… Je ne pense pas que l’amour puisse durablement nous satisfaire, de toute façon. Sans amour, la vie est un enfer, avec l’amour la vie est aussi un enfer. Il n’y a pas de solution au problème de l’existence.

Je pense que si l’on n avait la possibilité, on s’accommoderait très facilement de baiser une bonne femelle de temps en temps quand on en a envie et pas toujours avec la même, et d’entretenir des amitiés ici ou là. La vie est simple en réalité. Ce sont ls autres qui sont trop compliqués. Et la réalité qui est méchante et nous empêche de jouir comme on voudrait. La réalité c’est qu’en « couple » ou célibataire on est foncièrement toujours seul avec soi-même sans espoir de pouvoir partager ce qui nous trotte au fond du cœur avec qui que ce soit. C’est bien pour ça qu’on a inventé la littérature, qui nous permet fantasmatiquement de partager son cœur avec l’Autre. Je n’ai d’amis que livresques. L’amour ou l’amitié, ça n’existe pas.

closer dit: à

« , mais je continuerai à manger cette pâte à tartiner chaque matin ! Et pour déjeuner, ce sera pâtes au gluten !!!!! »

Vous devenez sympa Ed…

Widergänger dit: à

En fait Q n’existe pas sauf dans le fantasme des exégètes allemands qui l’ont inventée ! Je crois que c’est Geza Vermes qui a raison.

JAZZI dit: à

« cela ne regarde que moi et n’apporte rien à mes arguments. »

Je dirais même mieux, cela les discrédite définitivement !

JAZZI dit: à

« Je pense que si l’on n avait la possibilité, on s’accommoderait très facilement de baiser une bonne femelle de temps en temps quand on en a envie et pas toujours avec la même »

Tout ça c’est la faute à Marthe Richard, qui a fait fermer les maisons closes !

Nicolas dit: à

W ce grand romantique rilkien

Widergänger dit: à

Je pense aussi qu’il y a des gens plus prédisposés que d’autres pour les joies de l’amour : il ne faut pas être trop intelligent, être moyen en tout, être beau, là on a des chances de s’en sortir avec une relative satisfaction globale. Mais si vous êtes intelligent et laid, voire même simplement quelconque physiquement, avec une sensualité débordante comme Hölderlin, alors là c’est foutu pour vous. Le pouvoir attire la femelle, mais cela ne suffit pas pour jouir durablement. La durée et la jouissance ça ne marche pas ensemble.

Widergänger dit: à

Non, la prostitution n’est pas non plus la solution, parce que la femelle prostituée ne participe pas à notre jouissance qui est donc par là insatisfaisante aussi. J’ai pratiqué dans ma jeunesse, j’en parle en connaissance de cause. La prostituée a beau être belle et désirable à souhait, ça reste fade et insatisfaisant.

Lavande dit: à

Wgg quid de vos amours ukrainiennes dont vous nous aviez longuement entretenus? Si je me souviens bien il y avait même des enfants prévus: aussi beaux qu’elle et aussi intelligents que vous… ou l’inverse je ne sais plus…

JAZZI dit: à

« Mais si vous êtes intelligent et laid »

Sartre a beaucoup aimé les femmes qui le lui ont bien rendu, WGG !

JAZZI dit: à

Ne soyez pas cruelle, Lavande, ça ne vous ressemble pas !

Delaporte dit: à

« En fait Q n’existe pas »

Pourtant, la plupart des exégètes se rallient à cette hypothèse.

Ed dit: à

Un Sartre, ca se baise avec un sac du la tête et dans le noir complet.

Widergänger dit: à

Oui, mais Sartre les séduisait par ses œuvres, son importance sur la scène médiatique, son coéficient symbolique. Sucer un tel homme devient un événement considérable dans la vie d’une femme. Mais y avait-il pour autant de l’amour partagé ? J’en doute fort. Il y avait crtainement des giclées de spermes, c’est bien tout. Mais il est vrai que c’est déjà quelque chose dans un vie sartrienne…

Ed dit: à

Quand je lis les commentaires de WGG, je me dis qu’il est temps de fermer cette fenêtre, à défaut de pouvoir lui faire fermer son clapet vulgaire.

Widergänger dit: à

Camus devait être un bon baiseur, et un bon amant sympa et tendre à la fois. Je pense que lui était fait pour les plaisirs du sexe et qu’il en a bien profité durant sa courte vie, tout en produisant une œuvre de l’esprit qui compte, même si elle n’atteint pas la puissance symbolique de Sartre qui le dépasse de cent coudées franches…

Delaporte dit: à

Un ministre accusé de viol :

« Le parquet de Paris a rouvert le 22 janvier dernier une enquête sur des accusations de viol visant le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. »

Delaporte dit: à

L’hypothèse Q est extrêmement simple à comprendre, et coule de source, sans mauvais jeu de mots :

« D’après la théorie des deux sources, non seulement Mt et Lc s’appuient tous deux sur Mc, indépendamment l’un de l’autre, mais comme on décèle des similitudes entre Mt et Lc qu’on ne retrouve pas en Mc, il faut supposer l’existence d’une seconde tradition. Cette seconde source, hypothétique, est dénommée Q. » (Wikipédia)

Ed dit: à

@Nicolas,

Vous n’imaginez tout de même pas que je ne connaisse pas déjà par cœur les sketchs de Blanche Gardin ?

Nicolas dit: à

Je ne m’étais pas posé la question Ed

Widergänger dit: à

Wikipédia se contente de répéter la doxa, ça n’a aucune valeur intellectuelle. La source Q n’a laissé aucune trace nulle part dans les écrit primitifs chrétiens, preuve selon Geza Vermes qu’elle n’existe pas. Je le crois.

Nicolas dit: à

Moi je découvre, un autre à proposer ?

Ed dit: à

ahah Mais je me doute bien que non. J’essayai juste de dire que Blanche Gardin est à mourir de rire.

Ed dit: à

@nicolas
Toutes celles qui YouTube vous suggère. Malheureusement, il y en a peu et elle ne joue plus. J’imagine qu’elle est en période d’écriture….

Ed dit: à

Bérénice, toujours à côté. On ne se refait pas. On parle humour, elle balance la guimauve.

JAZZI dit: à

« J’imagine qu’elle est en période d’écriture…. »

A moins qu’elle ne suce ?

bérénice dit: à

Nicolas, je vous ai écrit à l’encre sympathique , c’est un secret.

JC..... dit: à

« Sucer un tel homme (Sartre) devient un événement considérable dans la vie d’une femme. » (Wiwi)

J’avoue me servir de cet argument imparable, l’ami !

Damoiselle ! ne laissez pas passer une telle chance : elle ennoblit votre famille toute entière et vous pourrez dire, bien vieille au coin du feu, à vos petits enfants éblouis :
« JC ? Je l’ai sucé avec succès ! »

Ed dit: à

jazzi est un connaisseur (de Blanche bien sûr !!)

poussière dit: à

L’affaire est sans le d’ac.

bérénice dit: à

JC, est-ce qu’un apprentissage est prévu pour maîtriser cette technique qui peut être erotico-commerciale et ainsi participer à l’embellie de notre PIB?

bérénice dit: à

et puisqu’il est question d’abolir les filières L, S, ES ne verriez vous pas comme moi qu’il nous reste à spécialiser les differentes sections professionnelles en vue d’attirer le touriste chinois, par exemple?

JAZZI dit: à

La fellation fait partie des prolégomènes, Blanche va pouvoir passer au plat de résistance : la sodomie !

bérénice dit: à

puisque les pro et techno seront interdits de parcours supérieur ( 1% de réussite en fac , on ne va pas chipoter) il nous faudrait innover pour rallonger leur cursus.

Ed dit: à

jazzi,

Elle en parle. Cette femme n’a pas de limite, et c’est la meilleure.

bérénice dit: à

Jazzi si vous n’y voyez pas d’inconvénient nous en resterons aux prolégomènes, pour moi c’est amplement suffisant, je suis d’avance repue et satisfaite d’ailleurs je laisse mon assiette aux pauvres et nécessiteuses.

JAZZI dit: à

Les premiers paragraphes d’un roman inédit

ANUS DEI

J’étais encore enfant quand je me suis fait enculer.

Cela se passa dans une belle oasis, à l’orée d’un désert. J’errais parmi les survivants d’un horrible massacre qui avait opposé deux tribus rivales se disputant le même territoire. Seuls les plus vigoureux guerriers étaient encore en vie. Les femmes, les enfants, les vieillards et les hommes les plus faibles avaient péris. Les vainqueurs, ivres de sang et d’alcool s’étaient radoucis.

C’était par une nuit de pleine lune. En pénétrant dans le campement, j’ai vu un âne qui bandait ostensiblement. A mon approche, il s’agita si violemment qu’il parvînt à rompre la corde qui le retenait à un pieu fiché en terre. Puis il détala comme une flèche en direction du désert, en poussant d’effroyables braiments. Je sus dès lors que tout pouvait arriver.

Dans le campement, je découvris des groupes d’hommes avachis au sol, au centre d’amoncellements de bouteilles vides. Certains parvenaient encore à marmonner des paroles incompréhensibles à la lune, d’autres ronflaient bruyamment. La nuit était déjà bien avancée. Mon père se tenait debout contre un arbre en grande discussion avec un homme plus jeune que lui. Quand il me vit, il abandonna son compagnon et vint vers moi en titubant. Non sans grâce. Il tenait une bouteille dans la main droite. Ses yeux parlaient pour lui. Instinctivement, je me raidis et pris une allure froide. D’une voix pâteuse il me supplia de venir me promener avec lui sous les arbres. Il voulut me faire boire. Je refusais. Il se fit de plus en plus suave. J’étais gêné, car je surpris plusieurs regards qui nous observaient dans le noir. Enfin nous nous éloignâmes. Quand nous nous retrouvâmes complètement isolés au milieu du bois, il commença à me caresser avec une très grande douceur. Le contact de ses doigts rugueux m’enflamma. Etait-ce à cause de l’énorme astre au-dessus de nos têtes ? De la tiédeur nocturne après une journée brûlante ? Des parfums balsamiques qui embaumaient l’air ? Je fus saisi d’un désir sauvage, jamais ressenti à ce jour, et m’offris alors sans pudeur, sans plus de retenue.

Je ne m’étonnai même pas qu’un tel organe pût me pénétrer sans difficulté. Tout se passa avec aisance. Il m’empala longuement. Il me fit tournoyer sur moi-même. Et tressauter de bas en haut. Il m’encula de face, jambes en l’air, et de dos, les fesses bien cambrées. Il me prit sous tous les angles et dans toutes les positions. Il se remuait en moi avec frénésie. Il râlait bestialement tandis que je l’exhortais par des paroles grossières. Je disais que j’étais une salope, qu’il pouvait me l’enfoncer jusqu’au bout, que j’aimais ça. Quand il poussa son chant final et se retira, je ne fus pas surpris de le voir céder la place à un autre homme derrière lequel se profilait la file des guerriers.

Au petit matin, épuisé, je tombai à genoux et remerciai béatement sainte Elasticité.

Père, pourquoi m’as-tu sodomisé !

bérénice dit: à

France is back, cela tombe bien avec cette réforme , non?

JC..... dit: à

Bérénice, vous pouvez recommander à vos copines l’achat de mon dernier ouvrage, édité chez Acte Suss, préface de Marie France Garrot, illustrations groupe d’Intervention Nocturen des Femen :
« La Fellation pour les Nulles. »

Widergänger dit: à

Tiens, je viens de le retrouver :

La représentation de l’autre dans le Don Quichotte de Cervantès, Publications de l’Université de Saint-Érienne, 2003, Actes de la journée d’études du 13 octobre 2005, sous la direction de Ph. Meunier, « L’ailiment, marqueur de l’altérité dans le Don Quichotte, de Nathalie Peyrebonne, p. 27-41.

Avec une série d’articles passionnants sur l’altérité (folie, amitié, l’altérité féminine, altérité et spécularité) dans le Quijote.

Ed dit: à

jazzi,

C’est mauvais. C’est d’une vacuité consternante…

Bloom dit: à

Delaporte, vous bossez chez Radio Caniveau?

Nicolas dit: à

C’est très aimable Béré

Ed dit: à

@nicolas
Bizarrement, je ne trouve pas. G. Prouste est faussement cynique, faussement impertinent et finalement très conformiste. Ces propos sont très attendus…

Dans un autre registre, j’aime beaucoup la vitalité de J. Ferrari.

Ed dit: à

Ses propos
Proust

Nicolas dit: à

Je connais pas

Nicolas dit: à

Vous ne pensiez pas Ed que j’étais un fin connaisseur du petit monde des comiques ?

DHH dit: à

pour en finir avec vos débats sur le couple ,ce conseil inspiré par 57 ans de vie en couple: lisez « le goût de la vie commune » de Claude Habib »

Widergänger dit: à

Et lisez Claudel, qui écrivait : « La femme est une promesse non tenue. » Je crois qu’il a tout dit par là… ! On croit s’envoyer en l’air et on en reste au trente-sixième dessous…

Ed dit: à

Je ne m’étais pas posé la question, pimprenelle.

Widergänger dit: à

JC….. dit: 27 janvier 2018 à 15 h 02 min
« La Fellation pour les Nulles. »
__________
Ce ne serait pas du superflu. Combien de filles en effet ne savent pas sucer !

JAZZI dit: à

Mais Camille Claudel aurait pu en dire autant des hommes, WGG !

JAZZI dit: à

« Combien de filles en effet ne savent pas sucer ! »

Pour bien sucer, il faut connaitre organe de l’intérieur, WGG…

JAZZI dit: à

l’organe…

D. dit: à

Ce soir je mange de la blanquette de veau.

Ed dit: à

Mais D. nous sommes au milieu de l’après-midi et vous connaissez déjà votre menu ?

D. dit: à

Vous travaillez dans quel domaine, Ed ?

de nota dit: à

On sort grandi d’une fellation.

JAZZI dit: à

Et comment pour une sodomisation, de nota ?

zerbinette dit: à

Deux pigeons s’aimaient d’amour tendre. L’un deux, s’ennuyant au logis, fut assez fou pour entreprendre un voyage en lointain pays…
…/…
Le voyageur s’éloigne ; et voilà qu’un nuage l’oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Un seul arbre s’offrit, tel encor que l’orage maltraita le Pigeon en dépit du feuillage. L’air devenu serein, il part tout morfondu, sèche du mieux qu’il peut son corps chargé de pluie, dans un champ à l’écart voit du blé répandu, voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie : il y vole, il est pris : ce blé couvrait d’un las, les menteurs et traîtres appas.
…/…
La volatile malheureuse, qui, maudissant sa curiosité, traînant l’aile et tirant le pié, demi-morte et demi-boiteuse, droit au logis s’en retourna. Que bien, que mal, elle arriva sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger de combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.

Amants heureux, voulez vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines. Soyez vous l’un à l’autre un monde toujours beau, toujours divers, toujours nouveau. Tenez-vous lieu de tout. Comptez pour rien le reste.

Ed dit: à

D.

Ben…quel rapport ?

Evidence dit: à

12 heures 55 : MC, le bedeau de ce blog a encore frappé, encore une tirade bien misogyne… une bonne fois pour toutes, que pense Madame Court de son piteux p’tit Court ??? (à moins que ce ne soit Monsieur, sait-on jamais)

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