de Pierre Assouline

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La République des livres
Pinault, artiste du marché

Pinault, artiste du marché

Etrange, cette impression que l’on retire de la lecture d’un livre dont on a goûté l’esprit, la manière, le ton, le contenu mais pas le personnage principal. Plus étrange encore lorsque l’auteur en fait à la fois le héros et l’antihéros. Dans le territoire de la fiction, cela n’a rien d’extraordinaire, c’est même monnaie courante tant cette ambivalence constitue l’un des charmes du genre. Mais dans celui du document, il en va tout autrement. Ce qui peut apparaître comme un paradoxe n’est-il pas dans certains cas exigé par la complexité du personnage ?

Vous connaissez François Pinault (1936) ? C’est l’autre de Bernard Arnault. On les confond régulièrement, du moins lorsqu’on n’est pas de leur monde. Les deux magnats également milliardaires, à la tête de multiples entreprises, animaux à sang froid, implacables dans les affaires, épris d’art. Quant au reste, qui est l’essentiel, à savoir leur personnalité, rien à voir. Dans les pages « Portraits », on les apparie souvent en raison d’une sorte de rivalité que les gazettes se plaisent à faire mousser mais elle est aussi factice et improbable que l’actuel accrochage Basquiat/Schiele sur les cimaises de la Fondation Louis Vuitton. José Alvarez, éditeur, romancier, essayiste et surtout excellent connaisseur de l’intérieur du milieu de l’art contemporain, a consacré une enquête à François Pinault, artiste contemporain (326 pages, 23 euros, Albin Michel), portrait plutôt que biographie, choix qui donne les coudées plus franches et autorise davantage de digressions, de subjectivité, de libertés. Ce dont l’auteur ne se prive pas et c’est heureux car, au-delà de ce que le titre annonce avec un parti pris prometteur, cela nous vaut un tableau saisissant de ce tout petit monde si incestueux au sein duquel un argent fou circule. Pour le coup, un vrai pognon de dingue !

Son goût, lui qui se dit réfractaire à toute tyrannie du goût ? Au départ, les Nabis et l’école de Pont-Aven, Bretagne oblige. Mais le choc d’un Mondrian en 1990, vu donc acheté (un collectionneur a besoin de posséder pour apprécier), lui fera franchir le pas vers l’art moderne. Ce n’est pas une collection mais un portefeuille boursier. A ceci près que les tableaux, contrairement aux titres, actions et participations, peuvent s’accrocher aux murs et permettre de jeter de la poudre aux yeux aux gogos qui en redemandent. Cela ne porte pas jugement sur l’art en question mais sur ceux qui l’instrumentalisent à des fins exclusivement financières.

François Pinault passe pour l’archétype du grand collectionneur d’art de son temps, voire le plus grand en France, ce qui va de soi car on les compte sur les doigts d’une main, mais aussi dans le monde. Or, il n’y a pas en démordre et ce livre y engage plus encore : cette image est une pure illusion, fabriquée avec la complaisance d’un milieu qui en tire profit, qu’il s’agisse des experts, des marchands, des conservateurs de musées, des commissaires d’exposition ou des critiques d’art dont les magazines vivent de la publicité des galeries, des commissaires-priseurs et de l’univers du luxe en général.

twombly_iliumQu’est-ce que ce collectionneur modèle dont nul, à commencer par ses collaborateurs, n’est en mesure de préciser ce qu’il possède, de dresser un inventaire ou, rêvons un peu, un catalogue raisonné de la collection ? Personne ne s’y risque pour la bonne raison que sa collection se confond avec sa maison de vente aux enchères (depuis 1998), rien moins que Christie’s, l’une des plus importantes au monde, ce qui lui permet de maîtriser le marché, la côte des artistes, le positionnement des œuvres, le marketing de l’art. Ce que le prétendu mécène expose dans ses « Fondations » vénitiennes et autres se retrouve souvent peu après dans des ventes chez Christie’s sans quel nul ne s’aventure à dire ce qui appartient à l’un ou l’autre Pinault. A se demander si la notion même de conflit d’intérêts a encore du sens pour ce spécialiste du mélange des genres. Ce cynique dévoiement de l’idée de collection est un bon reflet de la vulgarité de l’époque. Au vrai, le-plus-grand-des-collectionneurs devrait être l’antimodèle des collectionneurs.

Nous voilà loin, si loin, des vrais collectionneurs, ceux qui gravitaient autour de Paul Durand-Ruel à la fin du XIXème ou de Daniel-Henri Kahnweiler au début du suivant ; bien sûr, il y avait aussi et déjà des spéculateurs parmi eux, ce serait naïf de l’ignorer, mais vite éclipsés de l’histoire de l’art par des amateurs qui consacraient leur temps et leurs moyens à la passion exclusive de l’art et des artistes qui leur étaient contemporains. Eux n’étaient pas guidés par « l’optimisation des profits ». Le mot-valise « specullector » a été créé par le journaliste Jean-Gabriel Fredet pour François Pinault. Il faut vraiment être son ami pour dire comme Alain Minc que ce qui distingue en lui l’homme d’affaires opportuniste du collectionneur opportuniste, c’est l’affect, l’esthétique, le surcroit d’émotion.

On sait la saga de l’insolite breton (fait « Breton de l’année » en 2006 par Armor magazine) née dans la ferme de son enfance à la Cour Heuzé, au village de Trévérien ; on connait le parcours de l’ancien enfant de chœur qui a conservé un rapport paysan à la mort, du fournisseur de bois pour les scieries à la constitution de la holding Artémis(Fnac, Le Point etc) et du groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-Redoute, qui comprend dans le luxe Gucci, Saint-Laurent), après avoir édifié sa fortune en reprenant pour un franc symbolique nombre d’entreprises du secteur en dépôt de bilan et en profitant de montages pour échapper à l’impôt sur le revenu et à l’ISF. Une ascension jalonnée d’innombrables plaintes, procès, redressements, comme si l’homme en question était toujours limite dans ses pratiques.

« Le bon business, c’est de l’art » (F.P.)02-damien-hirst-venice-treasures

José Alvarez hésite à le juger car sitôt dénonce-t-il son cynisme qu’il le dit tout aussi vulnérable. Impérieux mais humble, ainsi le voit-il, jamais l’un sans l’autre. Après lui avoir décoché une flèche, il révèle la commande qu’il a passée à un ébéniste d’un cercueil en bois d’if, aussi dépouillé à l’extrême que ses toiles, sculptures, installations préférées sont a minima. N’empêche, l’auteur a beau faire et il le fait avec talent, humour, conviction et nombre d’informations inconnues hors du sérail, on a du mal à imaginer l’humaniste derrière le spéculateur. On peut d’ailleurs voir comme un rappel de son inconscient le fait qu’il jeté son dévolu sur la Bourse de Commerce à Paris pour y déployer bientôt une partie des œuvres de la Fondation Pinault, ou plutôt de la Pinault Collection (une société commerciale, ce qui est moins chic car d’apparence moins philanthropique) : l’endroit, alors dévolu au marché à terme des matières premières, fut au milieu des années 70 le théâtre d’un gigantesque scandale financier qui provoqua sa fermeture définitive, ce qu’il ne peut ignorer puisque lui-même y réalisa une plus-value de 10 millions de francs pour une mise initiale de 300 000 francs en spéculant sur le sucre.

Enfin, lors du vernissage au début de l’année prochaine, on en saura alors un peu plus sur « sa collection » (quelques 3000 oeuvres croit-on savoir) dont l’auteur regrette que certains artistes y soient surreprésentés (notamment des business men à son image, Jeff Koons dont les jardins jouxtant le Petit Palais à Paris vont finalement devoir accueillir le « Bouquet de tulipes », Damien Hirst, Murakami) ou surévalués (Adel Abdessemed dont certaines sculptures reculent les limites de l’indignité- ici ou ). Du flair ? Pas toujours sinon il n’aurait pas revendu ses Warhol au début du siècle, ni ses Rauschenberg, et il l’aurait utilisé pour découvrir et révéler des jeunes talents au lieu d’enrichir des valeurs sûres. Quant à son discours critique sur l’art, voire juste sa vision de l’art, elle est inexistante : il suffit de lire ses interviews sur le sujet pour s’en convaincre : même pas superficiel, juste creux, inexistant. S’agissant du marché de l’art, cet incontestable artiste du marché est le plus souvent loquace sur le marché et muet sur l’art. On dira qu’il n’est pas le seul.

15406_2Pinault est l’ambiguïté faite homme sans cesse rongé par le manque comme tout collectionneur. Mais si d’un côté l’auteur le magnifie en lui donnant du « condotierre », du « corsaire », du « Laurent de Médicis », du « plus grand collectionneur français depuis Louis XIV », de l’autre il nous le dépeint déterminé à mort, perfectionniste, solitaire, sombre, sourd aux conseils, irascible, impitoyable, demeuré un enfant surpuissant et orgueilleux, capable de lâcher un ami si cela sert ses intérêts ou un artiste s’il peut tirer profit de l’opération. L’auteur avoue même que cette « autre morale de l’art » dominée par l’argent et le profit lui inspire « un certain dégoût ». Tout est si dense et concentré en son (anti)héros que lorsque celui-ci se regarde dans une glace, « il semble contempler son squelette ». Il ne suffit pas d’avoir un ego surdimensionné pour être un personnage shakespearien. Il se vit en artiste ? Soit et le titre du livre de José Alvarez le dit bien. Mais un artiste minimaliste, austère, dépouillé, au risque du paradoxe avec sa nature violente et le maximalisme de son empire. Un minimaliste qui tiendrait un discours minimal sur l’art qu’il admire et donne à voir.

Un jour, venu regarder un ensemble cohérent de seize tableaux que lui présentait l’artiste franco-polonais Roman Opalka dans la plus grande galerie d’art du monde (et la plus inaccessible puisqu’il s’agit de la zone de transit des Ports francs de Genève), il manifesta clairement son enthousiasme pour la série : « J’achète ! ». Sauf que qu’il restera sourd aux appels, ne donnera plus signe de vie et reniera la parole donnée, cas d’humiliation d’un artiste que l’auteur raconte entre autres exemples d’indélicatesse. François Pinault, dont le discours de collectionneur se réduit à répéter qu’il a une lecture humaniste de l’art et que cette élévation spirituelle lui est indispensable, aura plutôt besoin de qualités humaines s’il veut, comme on le lui prête, laisser l’image d’un homme passionné par les artistes de son temps.

 

 

(« Jeff Koons, Francois Pinault et un troisième personnage non identifié au vernissage de ‘Elogio del Dubbio’ à la Punta della Dogana le 9 avril 2011 à Venise, photo Barbara Zanon ; « Bertrand-Lavier-Gabriel-Gaveau-Cattelan-Untitled-YPM-Portrait-de-Giacometti » JC-VINAJ-©-GFM ; « Ilium (One Morning Ten Years Later) [Part I]. © Cy Twombly Foundation, oeuvre de Cy Twombly qui est d’après José Alvarez « le parfait portrait » de François Pinault ; « Head of Demon » de Damien Hirst, exposé au Palazzo Grassi  pour  » Treasures From The Wreck Of The Unbelievable » à Venise en mai 2017, photo D.R. ; Paul McCarthy: <EM>Mechanical Pig</EM>, 2005 Silicone, platinum ; « Him » sculpture en cire et résine de polyester de Maurizio Cattelan photo D.R.) 

Cette entrée a été publiée dans arts, documents.

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commentaires

1 512 Réponses pour Pinault, artiste du marché

Et Alii dit: à

toujours la même vente
The other four works coming from the Menils are by Joseph Cornell, all date between the 1930s and 1948. The top lot in that section is the New York artist’s box Untitled (Medici Slot Machine), 1942, which is expected to sell for in the region of $5 million.

Et Alii dit: à

sur les collectionneurs:
The Rothko, Untitled (Rust, Blacks on Plum), dates from the same year that François’s parents, the legendary collectors Dominique and John de Menil, commissioned the artist to make a suite of paintings for what is now the Rothko Chapel in their adopted home base of Houston. Dominique at one point borrowed the dark-hued work from Rothko for a show at the University of St. Thomas in Houston, where she was chairman of its art history department, though it remained in the his collection until his death in 1970. François acquired the piece through the Pace Gallery in 1978, the same year as the artist’s Guggenheim retrospective.

Et Alii dit: à

je n’ai pas la science infuse;j’ai ajoué cet article sur les burnes parce qu’on dit,dans le milieu del’art où je l’ai entendu ,que c' »est couillu »

Et Alii dit: à

ce n’est donc pas un espace « pièce unique »
in a manse that was once home to the pioneering art patron Lillie P. Bliss. Right now the gallery is presenting a funny, thoughtful little show called “Hulk vs. Thing,” which has just three works, by Danny McDonald (a Hulk-related assemblage), Jean-Luc Moulène (a Thing sculpture), and Jo Baer (an altogether more mysterious contribution). Does the journey there make the art better? I’m not sure, but it certainly doesn’t hurt.

D . dit: à

Ali, sans vouloir vous offenser, je vous rappelle que c’est un blog en Français, ici.

D . dit: à

Eh oui. C’est que je suis vigilant, moi.

Et Alii dit: à

la sculpture « le minotaure est couillu  »
je suis comme le minotaure qui est enfermé dans son labyrinthe (atelier) alors je me suis dit : il faut que tu es les couilles de sortir de ton atelier (labyrinthe) pour aller apprivoisé le monde extérieur avec ton travail , je n’est aucune prétention je veux juste manger grâce a mes œuvres sinon tant pis je continuerais comme même il n’a que dans mon atelier que je suis vivant
https://www.myartmakers.com/galerie/oeuvre-art/712-le-minotaure-est-couillu

D . dit: à

Ed, je trouve vos commentaires très intéressants. Ça me donne envie de me remettre complètement en question.

Et Alii dit: à

D le blog
RT @parisreview: “I know the uselessness of advocating any given path to other novelists.” —
voyez à droite

D . dit: à

Bonjour les fautes à 16h 3o, Ali.
Ça vous arrive de vous relire des fois ?

D . dit: à

Ali l’a dans le baba cette fois.

christiane dit: à

CP,
vous passez, discret et partez si vite que l’on songe au Passe-muraille.
Il m’est arrivé, sur ce fil, de penser souvent à la dame que vous évoquiez car son domaine est celui des collections d’art contemporain d’un certain musée. Souvent j’y passe et m’attarde, au sortir d’une exposition éphémère. Ces œuvres ont changé mon regard m’invitant à une contemplation, une émotion picturale hors du musée, choses à regarder appartenant à un autre monde. Pour les couleurs, j’avais déjà fait ce voyage. Pour le volume, l’espace, l’architecture, c’était en cours depuis Cézanne. (Mondrian et ses architectures plates m’a ensuite désarçonnée.)
Ici, et ailleurs, l’immersion dans le monde visuel est guidée par le langage alors que les peintres, souvent, ne disent rien de leur œuvre.
Quant à « la voix » choisie par vos filles, elles l’explorent, l’interprètent, codifiée par les rituels du théâtre ou du cinéma, mystère qui permet de les accompagner à travers le miroir.
Écriture, couleurs et formes, la vie inquiète des sentinelles…

et alii avec 2i dit: à

D JE RESPECTE l’usagez pour une citation d' »un blog dont j’ai mis le lien, sauf erreur

D . dit: à

Mégalo je sais pas, Delaporte.
Mais narcissique de façon criante, certaine, absolue, indéniable.
Un nombril sur pied, la Clopine. Madame On a besoin de moi partout. Madame Regardez tout ce que je sais pas faire, mais demandez-moi de le faire parce que je suis une personne siiiiiiii intéressante et siiiiiiii bonne et teeeeeeellement investie dans tout. Madame Faut m’aimer j’le vaut bien surtout comparé aux autres cons.

Évidemment insupportable.

et alii avec 2i dit: à

pour la video censurée :citation

Regular “papier mâché” technique was the very first I started to explore when I was 15 years old

et alii avec 2i dit: à

une bonne adresse
a bibliothèque Forney est située dans le 4e arrondissement de Paris, dans le Marais. Elle fait partie du réseau des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris, ses collections s’étant développées autour des arts décoratifs, des métiers d’art et de leurs techniques, des beaux-arts et des arts graphiques. Elle organise régulièrement des expositions.

et alii avec 2i dit: à

et je ne traduis pas « je vous emmerde »

Delaporte dit: à

« Un nombril sur pied, la Clopine. »

Je l’aurais bien vu à Versailles avant 89, méprisant de haut la valetaille, ou bien, affirmant, comme Marie-Antoinette dans sa bêtise insondable de reine : « Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! »
Depuis qu’on sait qu’elle a eu un grand-père résistant, on la positionne très haut, la Clopine. Mais elle, elle s’en fout, se jugeant bien plus haut que tout cela, comme grande intellectuelle féministe, qui a de son côté la morale suprême et l’intelligence, alors que les autres sont pour elle des nains. Pas très sympathique, comme bonne femme !

avec 2i dit: à

QUI INTERESSERA LAVANDE et lesdits nains de la RDL.JE NE RETOURNERAI PAS a Paris avant longtemps

La politique documentaire de la bibliothèque privilégie actuellement les domaines de la mode et du costume, de l’art des jardins, de l’iconographie et de l’histoire de l’imprimerie.

avec 2i dit: à

pauvre clopine,j’espère que vous vous moquez des réclamations de la RDL,parce que vous réussissez ce à quoi vous vous consacrez sans prendre personne du blog comme directeur d’études ni conseiller en relations!bonne chance clopine et comme tout le monde dit pour faire l’entendu mazel tov

D . dit: à

Moi aussi j’ai eu un grand-père résistant FFI et qui a ensuite fait la libération de Paris sous les ordres de Leclerc.
Est-ce que je l’étale sur le net ?
Bien sûr que non.

D . dit: à

Moi je ne demande pas qu’on m’aime.
Jamais.
Et pourtant tout le monde m’aime.
Allez savoir pourquoi, Delaporte ?

avec 2i dit: à

tu parles des histoires de famille, la rdl n’est pas faite pour ces aveux de ressentiment et de misogynie

D . dit: à

Enfin je dois reconnaître que Clopine m’a souvent bien fait rire.
J’ai adoré sa narration du séminaire Oulipo.
Il faut lui reconnaître cette capacité à l’autidérision au risque de se couvrir de ridicule. Ce n’est pas donné à tout le monde.

avec 2i dit: à

il y a eu un intervenaute qui sur ce blog disait qu’il était aimé:il ne vient plus! quelle importance? j’ai entendu un jour un universitaire qui s’y croyait , insultant le public:il était proche de sa mort que j’ai apprise par la toile qui le « prolonge » cec côté « on m’aime est soit infantile, soit sénile, mais catastrophique en tout cas!

avec 2i dit: à

Dvoudrait être victime de quelques vérités à lui assénées et se trémousse pour trouver son diner solitaire parce qu’il ne sait plus quoi trouver de plus réjouissant que les inventions de certains artistes qu’il ignore,et même d’une simple fermière comme clopine qui est de son temps,elle,au moins;

christiane dit: à

Et Alii,
ci-joint un très bel article de « Lunettes rouges sur ces deux mécènes-collectionneurs John et Dominique de Ménil.
http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2010/12/28/1500eme-billet-hommage-a-john-et-dominique-de-menil/
Cette toile de Rothko, terrible, a été peinte peu de temps avant son suicide, le 25 février 1970. Elle fait partie des dernières œuvres peintes à l’acrylique mate sur papier ou sur toile. Peintures austères, sombres. Songeait-il à la mort ?
Une sacrée escroquerie a suivi sa mort et ses deux enfants, à l’issue d’un procès de plusieurs années contre les exécuteurs testamentaires, purent enfin voir la restitution des 700 peintures invendues de la succession Rothko. Sa fille devint l’unique administratrice de la collection.

avec 2i dit: à

merci, christiane!

avec 2i dit: à

christiane, vous me rappelez une histoire de succession d’artiste
L’ex-ministre Roland Dumas a été définitivement condamné, jeudi 10 mai, à douze mois d’emprisonnement avec sursis et 150 000 euros d’amende pour complicité d’abus de confiance, dans le cadre de la succession du sculpteur Alberto Giacometti, la Cour de cassation ayant rejeté son pourvoi.
L’ancien président du Conseil constitutionnel était soupçonné, aux côtés du commissaire-priseur Jacques Tajan, de détournements de fonds à l’issue de la vente de plusieurs sculptures et peintures de l’artiste suisse en juillet 1994. Ami de la veuve du sculpteur, Annette Giacometti, Roland Dumas avait été désigné exécuteur testamentaire du couple au décès de cette dernière, en 1993. Afin de payer des frais de succession, il avait demandé en juillet 1994 à Jacques Tajan de vendre quatorze sculptures et quatre peintures aux enchères, qui avaient rapporté 6,51 millions d’euros. Selon la Cour, M. Tajan, en accord avec M. Dumas, avait conservé sur ses comptes bancaires près de 1,3 million d’euros pendant cinq ans. Pour l’accusation, ce retard était frauduleux et destiné à masquer une trésorerie défaillante.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2007/05/10/roland-dumas-definitivement-condamne-dans-l-affaire-giacometti_908667_3224.html

Pat V dit: à

Mais qu’on arrête de nous bassiner avec les grandes collections, souvent d’ailleurs même pour celles qui passent pour les plus « pures », un moyen de défiscalisation avec aux US ce que l’on nomme fondation.
Il existe une foultitude de petits et humbles collectionneurs qui ne la ramène jamais.
Si j’en parle, c’est que j’en connait quelques uns…
Et puis, il y a les artistes qui collectionnent leurs contemporains et amis.

Pat V dit: à

ramènent, connais..

avec 2i dit: à

@christiane
A l’annonce d’une prochaine vente chez Christie’s, l’association créée par la veuve du sculpteur s’insurge contre la dilapidation des œuvres de l’artiste par ses exécuteurs testamentaires.
PARIS, 6 juin (AFP) – Le serpent de mer de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, décidée par la veuve du sculpteur mis en carafe depuis 14 ans, vient de ressurgir, au risque d’une violente polémique. À l’annonce de la vente aux enchères, le 28 septembre prochain, de trent-huitsculptures d’Alberto Giacometti (1901-1966) provenant du legs des deux époux, l’Association de préfiguration de la Fondation s’est dit «stupéfaite» face à «une telle hémorragie d’oeuvres et d’argent».

Car des sommes importantes et des intérêts contradictoires sont en jeu dans l’affaire, véritable Loch Ness de l’Art moderne. L’histoire, au départ, est simple. En 1988, Annette Giacometti, veuve
http://www.artaujourdhui.info/q2432-succession-giacometti-imbroglio-sans-fin.html

avec 2i dit: à

pat v ,avec beaucoup de réserves sur l’humilité dans les histoires d’artistes et de collectionneurs:j’en connaiS aussi depuis longtemps;s’ils sont vos amis, les artistes, envoyez une image d’une oeuvre !

avec 2i dit: à

Narcissisme et créativité vont-ils de pair ?
Lisa Friedmann
eh bien cherchez donc, si vous avez des idées

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

où sont les narcissiques qui ont des idées intéressantes pour ce fil?por mettre de l’ambiance dans les soucoupes volantes et la soupe à qui vous savez
Sans être particulièrement créatifs, les narcissiques peuvent donc apporter de la créativité dans un groupe de travail. Mais la composition de ce dernier doit être savamment étudiée, car lorsque les narcissiques deviennent trop nombreux, la cacophonie s’installe et les performances créatives chutent. Pour instaurer une bonne dynamique, l’idéal serait donc d’inclure deux à quatre personnalités narcissiques dans un groupe.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

L’amitié brisée de la star Miquel Barcelo avec un artiste malien qui se dit « pillé »
Les deux artistes se sont rencontrés dans les années 1980 au Mali et ont travaillé ensemble, jusqu’à ce jour de 2000 où le Malien croit reconnaître trois de ses œuvres lors d’une exposition de l’Espagnol à Paris.
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/07/08/l-amitie-brisee-de-la-star-miquel-barcelo-avec-un-artiste-malien-qui-se-dit-pille_4966387_3212.html

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

j’ai vu l’expo à paris sans explication de personne

Anna Fort dit: à

Mais en fin merdre, parlez donc de peinture chez Scemama, il n’attend que cela, son blog est très chouette

hamlet dit: à

« François Pinault, dont le discours de collectionneur se réduit à répéter qu’il a une lecture humaniste de l’art et que cette élévation spirituelle lui est indispensable, aura plutôt besoin de qualités humaines s’il veut, comme on le lui prête, laisser l’image d’un homme passionné par les artistes de son temps. »

passou si vous connaissez Pinault faudrait lui dire qu’un humaniste c’est déjà quelqu’un qui ne planque pas sa fortune dans les paradis fiscaux pour ne pas payer d’impôts.

on croit rêver…

hamlet dit: à

comme Aznavour : organiser des obsèques nationales à un type domicilié à l’étranger pour ne pas payer d’impôts en France….

on croit rêver…

hamlet dit: à

sérieux ce type on lui demande pas d’être un humaniste, on lui demande juste d’être un bon citoyen et de payer ses impôts !!!

devenir humaniste c’est l’étape suivante !

d’abord on est un citoyen et ensuite on devient un humaniste !

et si on est un mauvais citoyen on ne peut pas devenir humaniste !!!

on nage en pleine confusion…. , un gamin de 6 ans comprendrait ce genre de truc !

sérieux on croit rêver….

hamlet dit: à

du coup nous arrivons en France dans cette situation totalement absurde d’avoir un pays qui compte plus d’humanistes que de citoyens !

sérieux ça ne peut pas marcher !

on croit rêver….

hamlet dit: à

la plupart des humanistes qu’on croise aujourd’hui dans la rue, soit ils ne votent pas, soit ils vivent à l’étranger pour ne pas payer d’impôts !

ils aiment leur prochain mais ils n’ont aucun sens des responsabilités.

on croit rêver….

hamlet dit: à

comme le disait Adorno : « l’art a besoin d’une philosophie interprétative capable de dire ce qu’il ne peut dire, alors que seul l’art serait cependant capable de le dire par le fait qu’il ne le dit pas. »

il a lu Adorno Pinault ?

hamlet dit: à

« Le bon business, c’est de l’art » (F.P.)

c’est quoi FP ? Félix Pothin ?

hamlet dit: à

« Le bon business, c’est de l’art » (F.P.)

c’est quoi FP ? Francis Planche ?

hamlet dit: à

« Le bon business, c’est de l’art » (F.P.)

c’est quoi FP ? Freddy Percury ?

hamlet dit: à

j’ai cherché sur google j’ai rien trouvé sur « FP »

help ! quelqu’un peut-il m’aider !!!!!!!!!!

hamlet dit: à

qui a dit « Le bon business, c’est de l’art » ?

passou j’aime pas ça quand vous jouez aux devinettes !

Chtimimi dit: à

Ce n’s’rait-y pas le Françoé Pinau curé de chez nous ?

hamlet dit: à

j’ai trouvé !!! en utilisant le nouveau moteur de recherche pablo75 !

« Le bon business, c’est de l’art » c’est Fernand Proudhon qui l’a dit ! et voilà !

Fernand Proudhon est l’arrière petit fils de Pierre-Joseph Proudhon. Il est né en 1948 à Saint Dizier. Après des études en sciences politiques et sociales il a ouvert une boulangerie pâtisserie à Parnoy en Bassagny, charmant petit village de Haute Marne, et c’est qu’il s’est mis à la peinture ! il a commencé à peindre des croissants et pains au chocolat qui sortaient à peine de son four à bois.
Les australiens, les canadiens et surtout les californiens ont vu là, dans ces croissants à l’aspect croustillant tout le savoir de l’art français, et c’est comme ça qu’il a fortune dans l’art ! interviewé par passou en 1989, il a déclaré cette phrase magnifique : « Le bon croissant, c’est de l’art », que passou a mal retranscrite dans son journal, comme à son habitude diront certains, et qui est devenue « le bon business, c’est de l’art ».

merci qui ?

renato dit: à

Relire Adorno, hamlet, est le titre d’un papier paru sur Musique en jeu en 1973 ; déjà à l’époque il fallut le rappeler.

Pat V dit: à

Mais en fin merdre, parlez donc de peinture chez Scemama, il n’attend que cela, son blog est très chouette

Mais quelle en est votre analyse de ce blog, Anna Fort?

Ed dit: à

Hamlet c’est le roi des trolls. Quelle horreur ce type.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

In a new court filing, Larry Gagosian’s attorney said that the collector Steven Tananbaum, who previously sued the dealer and Jeff Koons’s studio for the “non-delivery” of three of the artist’s sculptures, should have expected to wait years to receive the works he agreed to purchase for $13 million.
New York Post

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

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Two months before the first public exhibition of Paul Allen’s art collection, the curator found himself inside the billionaire’s box at the Super Bowl XL in 2006, rooting for his team.

While the Seattle Seahawks lost, the after-party was a riot, with Allen jamming on guitar and actor Dan Aykroyd accompanying him on harmonica.

“We rocked till 2 or 3 in the morning,” the curator, Paul Tucker, said Tuesday, a day after Allen’s death at age 65. “It was my gift before the show opened.”

Tucker, an art scholar who played football in college, said he doesn’t know what will become of the collection, a vast trove that spans centuries from antiquities to contemporary art and that may be worth more than $1 billion, according to people who are familiar with it.

Allen, who co-founded Microsoft Corp. with Bill Gates and was the world’s 27th-richest person at the time of his death, was driven by passion and curiosity.

“He wanted to be challenged,” said Tucker, 68, who worked closely with Allen and his sister Jody on the show “DoubleTake,” which paired Impressionist works from the collection with Old Masters, modern and contemporary pieces. “That’s why he ranged so broadly across time. He wanted to have a lot of voices in this choir.”

The exhibition paired a small Renoir portrait of a woman reading a book with a large Roy Lichtenstein painting that depicts a pilot embracing a blond bombshell. Claude Monet’s painting of a cathedral in Rouen was matched with Jasper Johns’s aluminum “Numbers.” Paul Gauguin’s brilliant 1899 Tahiti scene “Maternity (II)” is coupled with Kenji Yanobe’s 1998 photograph of two people in yellow space suits climbing a steep hill.

Tucker, who was free to select any works from the collection, said the overarching aim was to restore Impressionism’s “radical edge and allow people to understand how aggressive, novel and offensive the work was, how it altered the way people perceive art.”

Paul Gauguin’s « Maternity (II), » left, and Kenji Yanobe’s « Atom Suit Project: Desert »Photographer: KEVIN P. CASEY
One work by Georges Seurat, “The Models” (1888), is considered by dealers to be one of the most important of his works left in private hands. It’s a painting within a painting, showing three nude models and the artist’s famous “A Sunday Afternoon on the Island of La Grande Jatte” in the background.

“He collected for enjoyment,” said Pablo Schugurensky, who presided over a significant expansion of Allen’s trove as his director of art collections from 1998 to 2005. “He was extremely curious about all periods and all things.”

Allen knew what he wanted and was ambitious about collecting, Schugurensky said. “He would always try to find out what the proper top bid would be. Sometimes he would go out of the range because the piece was so important.”

A lover of Monet, Allen was the anonymous buyer of the French painter’s 1891 canvas of a haystack for $81.4 million, then an auction record, at Christie’s in 2016, according to people familiar with the matter, who asked not to be identified because the transaction was private. The bidding war lasted 14 minutes.
bloomberg

Toinou dit: à

« Ce qui n’a pas de prix », titre du magnifique livre d’Annie Le Brun contre un certain art contemporain et sa collusion avec la finance.

Jean-Louis Peyre dit: à

« Ed dit: 17 octobre 2018 à 15 h 33 min
@Soleil Vert
Pardon, quel boulet ! Moon Palace de Paul Auster. »

Dans ma PAL (pile à lire) donc !

D. dit: à

Je vous confirme que nous allons avoir 2 mois de pluies soutenues. Et que de nombreux cours d’eau vont déborder. Il y aura également de la neige dès la fin novembre à Paris. Et pas qu’un peu.

D. dit: à

Je ne l’ai pas vu dans les astres mais dans un songe.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

@renato
merci d’abord;j’ai mis la fonction traduireparce que je voulais lire cette page, etpensé à une nièce de père italien ,de mère française, et décédée en Fance où ils étaient finalement venus s’installer:je n’ai pas su le pourquoi d’une telle décision mais je sais que cette nièce est traductrice et envoie pour elle parfois des pages et des liens dontbj’espère qu’ils peuvent lui profiter dans ses orientations et ses choix; j’espère que ce livre que vous signalez sera traduit car je le lirais volontiers;vous avez une belle énergie,vous,dont vous gratifiez la RDL.continuez;il y a besoin d’uneforme de militantisme comme cette action par internet pour ce que nous défendons;
donc merci, courage à vous dans votre vi, et pour votre travail comme on dit c’est le fond qui manque le moins

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

dans votre vie

christiane dit: à

Renato – 19h18
Quel bel exemple ! Barnett Newman (1905-1970) écrit dans son livre The Sublime Is Now :  » Je crois qu’ici en Amérique, certains d’entre nous, libérés du poids de la culture européenne, trouvent la réponse, en niant totalement que l’art se préoccupe du problème de la beauté et où le trouver.  »
B.Newman croyait qu’il n’était pas de la responsabilité de l’art de déterminer la beauté. Le monochrome d’un bleu profond, intense de cette toile (qui parait noire sur la photo que vous mettez en lien) « Cathedra » (Stedelijk Museum d’Amsterdam – 1951- 243 x 543 cm) en fait une toile proche des recherches spirituelles de Mark Rothko (1903-1970) . En 1997 elle a été tailladée par un visiteur et a dû être restaurée !
Les titres de ses premières toiles sont en rapport avec l’ancien testament (« Abraham – The Promise -…).
La voici (avec sa couleur véritable) :
https://www.tripadvisor.com.tr/LocationPhotoDirectLink-g188590-d190676-i90876563-Stedelijk_Museum_Amsterdam-Amsterdam_North_Holland_Province.html

hamlet dit: à

renato, vous voyez on ne peut même plus citer une phrase du « Traité esthétique » d’Adorno sans se faire insulter et traiter de troll !!! et ça c’est pas la première fois !
Je rappelle que cet ouvrage inachevé a été dédié par son auteur à Samuel Beckett, et là encore si je le dis on va encore mal le prendre !
Aussi je ne parlerai pas de cette question abordée dans ce livre de l’art comme transformation de la conscience devenant transformation de la réalité… sinon on va encore dire que je suis un troll !
alors même que ces mêmes personnes qui me traitent de troll parlent sur leur blog de Jane Austen en considérant cette auteure majeure de la littérature anglaise comme la scénariste de la série « les feux de l’amour » sans que personne, et je dis bien personne ! ne les traite jamais de troll…
alors qu’être troll c’est quoi ? parler d’Adorno ou de considérer « Pride and Prejudice » comme les feux de l’amour ???
cherchez l’erreur.

hamlet dit: à

« mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde » disait Camus.

est-ce être troll que poser la question : peut-on dire d’un type qui a mis sa fortune dans un paradis fiscal pour ne pas payer d’impôt qu’il est un humaniste qui recherche l’élévation de l’âme dans les oeuvres d’art ?

je ne connais pas la réponse, je ne sais pas si elle est « oui » ou « non », je pose juste la question, une petite question banale, où est le mal ? voilà un type qui est un délinquant fiscal qui veut se faire passer pour un humaniste, lui personne ne le traite de troll, et celui qui ose poser la question, lui on traite de troll !

je vous le dis : on marche sur la tête !!!

hamlet dit: à

et ils sont passés où pablo et chaloux ?

D. c’est de ta faute, c’est à cause de toi qu’ils ne veulent plus revenir !

pablo reviens !!! on n’a pas fini de discuter tous les deux !

renato dit: à

christiane, j’avais en son temps choisi cette photo pour la présence des spectateurs — ce qui a été utile aujourd’hui. Un jours je me suis rappelé que à un moment Newman a dit qu’il peignait pour avoir quelque chose à regarder — ce qui est l’expérience de tout le monde, je crois —, j’ai donc choisi celle-ci :

https://blogfigures.blogspot.com/2013/05/barnett-newman.html

renato dit: à

Un jour je suis tombé sur cette peinture aborigène — j’ai même cherché à l’acheter… sans succès, naturellement — :

https://blogfigures.blogspot.com/2013/05/anonymous.html

depuis, chaque fois que je pense à la peinture de Newman je pense à ce tableau et vice-versa, pourtant il ne s’agit pas du même processus.

P. comme Paris dit: à

Pour CP.
« La Mouffe… »
Côté Sud ou Nord ?.

Ed dit: à

Dede
Je n’ai pas la prétention de poster des commentaires intéressants. Gardez votre sarcasme hein.

D. dit: à

Ah mais moué non plus, comme cela tombe bien.

P. comme Paris dit: à

Des collectionneurs sur ce blog ?

Et bien Moi !
Vous savez, le genre de collectionneur de toiles d’un peintre contemporain qui a plus de cinquante années de pratique.
Juste comme cela,
parce que j’ai petit à petit apprécié le travail, et surtout l’univers dans lequel je me retrouve dans ces toiles, une dizaine, la plus grande (80 Figure).
Un échantillon d’un peintre sur mes murs, avec lequel je vis actuellement.

Alors, collectionneur ?…

Delaporte dit: à

Ce matin Mme Badinter était sur FranceInter pour fustiger les propos du pape sur l’avortement, et attribuer à François des desseins bien machiavéliques. On sent là percer tout l’esprit typique de la matrone féministe qu’une Clopine, malgré son ascendant résistant (à la mode de Bretagne), ne devrait pas désavouer :

« Pour autant, jamais le Pape n’avait émis de critique aussi violente et directe sur ce point. Jusqu’à se demander, suppose Elisabeth Badinter, si ce ne serait pas une stratégie politique pour focaliser le débat sur un autre sujet que sur les scandales de crimes pédophiles qui sont révélés au grand jour. »

Ed dit: à

Quand j’était petite, je collectionnais les capsules de bouteilles de bière. J’ai même tente de fabriquer un rideau avec. Ça compte ? Désolée mais c’est de l’art.

Delaporte dit: à

« Quand j’était petite, je collectionnais les capsules de bouteilles de bière. J’ai même tente de fabriquer un rideau avec. »

On vous rassure, ma chère Ed : vous continuez, « adulte », à être inepte.

Ed dit: à

Mais ferme-la Delaporte. Laisse les femmes tranquilles. Quand c’est pas moi, c’est Clopine. Au lieu de vouloir envoyer Houellebecq dans un monastère, vas-y toi. Que ta virginité serve à quelque chose. Et laisse les gens heureux en amour tranquilles.

Ps : on s’en fout du grand père de Clopine. Le courage n’est pas héréditaire et c’est son grand-père. Pas elle. Pas de quoi se vanter sur un blog. Ridicule.

Ed dit: à

T’as pas remarqué qu’à part D, tout le monde s’en fichait de tes commentaires. Même avec une moyenne d’âge ultra haute, tu restes le grand oncle gênant qui radote en bout de table et que tour le monde ignore.

Delaporte dit: à

Quitte à en parler ouvertement, dame Clopine ne devrait pas mépriser ainsi son « ancêtre » résistant, lui préférant sa femme centenaire qui savait repasser à la perfection. Dame Clopine aurait beaucoup à apprendre de la mémoire trop inconnue et secrète de ce vaillant ascendant. Ne lui en déplaise, du haut de sa splendeur intrinsèque.

Delaporte dit: à

« Ps : on s’en fout du grand père de Clopine. Le courage n’est pas héréditaire et c’est son grand-père. Pas elle. Pas de quoi se vanter sur un blog. Ridicule. »

C’est tragique cette manière dont les gentes dames, jeunes et moins jeunes, et même vieilles, ont de mépriser des hommes héroïques du passé. C’est grâce à eux qu’elles ont aujourd’hui le droit de parler et d’insulter librement leurs semblables. Elles auraient beaucoup à apprendre d’eux ; mais non, elles préfèrent batifoler et battre la campagne. C’est désastreux.

Delaporte dit: à

Moi, j’ai de la reconnaissance pour ceux qui se sont battus, alors que je n’étais pas encore né, pour que plus tard je vive dans un monde libre et démocratique, où je puisse notamment m’exprimer. J’ai honte pour le grand-père de Clopine quand je vois la façon dont elle traite sa mémoire. Sans parler de Ed, la punkette du blog, qui a tué une seconde fois Georges Perec en massacrant son nom. Entre 39 et 45, je n’aurais pas aimé la croiser à Paris ou Hamburg, celle-là !

Ed dit: à

Contresens parfait sur mes propos grosse banane.

Delaporte dit: à

« T’as pas remarqué qu’à part D, tout le monde s’en fichait de tes commentaires. »

Sans doute, ma chère Ed, et ce n’est que justice (divine). N’empêche, que cet après-midi même, dame Clopine s’est fendue d’une leçon de morale à mon encontre. Maintenant, elle fait le mort, ce qui nous repose. Quand on a un grand-père héroïque, on dorlote sa mémoire. Sinon, on n’est pas digne de ce cadeau du ciel, à moins d’avoir la secrète nostalgie des années sordides.

christiane dit: à

Renato,
ce rapprochement est épatant car Barnett Newman a fait une série sur papier, de petits formats, avec brosses et encres très proche de votre peinture aborigène mais je pense aussi à des recherches de Pierre Soulages.
J’aime beaucoup le reflet de son visage sur la vitre protégeant une de ces œuvres sur papier.

christiane dit: à

@Ed dit: 18 octobre 2018 à 0 h 09 min
Très fine remarque. Les enfants adorent collectionner des objets les regarder, les toucher et les classer interminablement, les posséder comme un trésor. Nous avons tous fait des collections, enfants. Et quelle joie lorsque l’on trouvait un nouvel élément ! C’est un phénomène naturel chez l’enfant. Plaisir de la recherche et de l’échange. Et puis, à l’approche de la préadolescence, on les abandonnait.

Ed dit: à

C’est exactement cela Christiane ! Lorsque je trouvais une capsule d’une autre marque que Kronenbourg, j’étais fière de moi ! A l’adolescence, j’achetais beaucoup de CD mais je n’ai jamais rien collectionné, pas même des objets en lien avec les groupes dont j’étais dingue.

Vous collectionniez quoi, vous ?

P. comme Paris dit: à

Ah, M’sieur Delaporte,
vous devez vous tromper.
Mâme Clopine :
Une « Ville à joie » faite Glébeuse.
Une de celles en sabots prêtes à soulever la queue d’une jument en la préparant avec son poing pour l’âne afin d’obtenir une mule dont elle n’aura que faire, en criant :
– « Profites-en, c’est pas tout les jours dimanche ».

christiane dit: à

@Ed dit: 18 octobre 2018 à 0 h 49 min
Rien, je ne collectionne rien mais, enfant, je me souviens de cailloux, petits, dont j’aimais qu’ils soient lisses et plats. Je les plongeais parfois dans l’eau car ils étaient alors différents, couleurs avivées. J’aimais le bruit qu’ils faisaient dans le sac en toile où je les entassais. Un jour ils sont retournés aux chemins mais j’en ai toujours deux ou trois entre mes livres. Les cailloux, c’est la meule du temps ou de la mer sur les pierres…
Bonne nuit, Ed.

Mauvaise Pensée dit: à

« cette toile tragique de Rothko a été peinte avant son suicide. »
L’avoir peinte avant vaut mieux qu’après….
« Hamlet Roi des Trolls », ça vous a un petit coté Peer Gynt. Le Matin dans le Palais du Roi de la Montagne, etc.
Il se peut meme qu’Ed se livre à la Danse d’Anitra. Clopine, elle, a du renoncer à chanter la chanson de Solveig pour cause de sérieux risques d’orages…

Delaporte dit: à

Yannick Haenel, ce petit morveux de la république des lettres, aura été jusqu’à la bassesse ultime en cirant les pompes systématiquement de qui vous savez. Il a déclaré dernièrement : « j’écris mieux en sachant que c’est Sollers qui va me lire ». Incroyable !

Delaporte dit: à

Une courtisanerie qui, même à Paris, étonne.

Anna Fort dit: à

Pour saluer le peintre JACQUES MONORY décédé hier

renato dit: à

Oups : Eu > EN, pardon…

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

@christiane,juste pour vous dire bonjour
à la sainte baumenj’airencvontré unsculpteur avecsa femme (dont j’appris qu’elle avait été déportée)dont j’enrage d(avoir oublié le nom;en se promenant,il ramassaitde petits cailloux dont il avait plein les poches et qu’il lissait et caressait;il travailla surtout pour l’art religieux et fit des chapelles ;si je retrouve son nom dans le fond de ma mémoire ou xur internet, je vousle posterai;il ramassa une rose qu’il offrit à une fillette de prmomenade avec nous qui en fut très troublée;elle est devenue designer et artiste en amérique

christiane dit: à

@Mauvaise Pensée dit: 18 octobre 2018 à 3 h 17 min
« peu de temps avant… »

christiane dit: à

@renato dit: 18 octobre 2018 à 8 h 02 min
Il y a des trésors sur cette page ! (3 pages d’un carnet d’Edward Hopper…). Dommage qu’on ne puisse les agrandir et en savoir plus sur chacune d’elle. Ainsi celle de J.Miro est indéchiffrable.

christiane dit: à

@renato dit: 18 octobre 2018 à 8 h 34 min
Tout est dans le trait de pinceau qui dessine le dos et la queue de l’animal. Magistral ! Il a dû commencé par cette trace.

Pat V dit: à

Est-ce que Passou collectionne?

Pat V dit: à

P. comme Paris dit: 18 octobre 2018 à 0 h 06 min

Des collectionneurs sur ce blog ?

Et bien Moi !
…….
Mais de qui s’agit-il donc, si ce n’ est pas trop indiscret?

Pat V dit: à

Peut-on substituer à la collection proprement dite des pôles d’intérêts esthétiques changeant?
Peut-on collectionner différents objets à la fois?
C’est mon cas.
De plus, être l’objet soi-même, de collection par d’autres amateurs, c’est quand même la joie.
C’est mon cas!
( N’ en déplaise à certains…)

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

un coup de fatigue et de déception de LA RDLet de sa modération ;voici le nom retrouvé :Thomas Gleb,
Portrait de Thomas Gleb.jpg
Thomas Gleb
Naissance
1912
Zelów
Décès
1991
Angers
Nationalité
Français
Activités
Peintre, sculpteur
modifier – modifier le code – modifier WikidataDocumentation du modèle avec des livres

Thomas Gleb (1912 – 1991) est un peintre et un sculpteur français d’origine polonaise.
il a une page wiki bonne journée aux calamiteux de ce blog qui méprisent les lecteurs

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

http://www.thomas-gleb.fr/biographie.html
gleb dont angers conserve la mémoire et où on peut apprendre de nombeuses anecdotes sur les artistes entre eux sans se faire insulter comme sur la RDL

Pat V dit: à

Bravo christiane!
Michel Edouard Leclerc que l’on aperçoit dans la vidéo ayant trait à la rétrospective Monory en Bretagne se pose assez comme le contraire de Pinault bien qu’ils soient tous les deux bretons.
Il travaille à la reconnaissance d’un art considéré comme mineur, la bande dessinée en la relevant avec des techniques propres à l’art le plus contemporain, la lithographie et toutes les techniques de gravures existantes.
Voyez sa dernière exposition à Arcurial avec sa filiale MEL Publisher. Il ne fait pas de spéculation dans une bulle financière, il promeut des artistes sur le long terme.
Voilà un vrai HUMANISTE, contrairement à Pinault. Je peut le dire car nous avons la même formation d’école secondaire dans le même collège et je peut dire que malgré ce qu’il porte en charge communicationnelle en tant que représentant de son groupe, il est resté avec le même esprit qu’au temps du pensionnat.
Je lui avait prédit que ces centres deviendront les futurs musées d’un art fortement plongé dans le populaire et il a déjà transformé le centre commercial de ses parents en un musée efficace et passionnant. Bientôt nous iront voir les œuvres d’art dans ses supermarchés, nous contemplerons les grandes gravures de Combas ou DiRosa accrochées entre le rayon charcuterie et le rayon poissonnerie, et croyez-moi, cela aura de la gueule!
Autre chose que ces c.uls serrés dans des galeries confinées dans trois rues à Paris.

Pat V dit: à

Oui, je peuX le dire! 😉

Pat V dit: à

Mes s préfèrent le t, désolé… 😉

Pat V dit: à

Avec Michel Edouard Leclerc, c’est l’art qui s’installe au milieu des batteries de cuisine et non pas la cuisine de l’art qui s’installe dans les Palais de Versailles!

D . dit: à

Reaulf Fleming, l’un des délicieux jeunes hommes ayant été photographiés torse nu à côté de Macron lors de sa récente visite aux Antilles a été arrêté samedi et incarcéré après un contrôle de gendarmerie, ayant tenté de prendre la fuite en abandonnant une provision d’ecstazy et de cannabis destinée à être vendue.

Pat V dit: à

les œuvres d’art dans ses supermarchés,

Voilà un moyen très économique de décentralisation culturelle, plus besoin de ministre de la culture ( idée mussolinienne! )et l’ irrigation de la beauté dans les plus petits coins de la France.
Plus besoin d’infrastructures onéreuses et somptuaires, les parkings en pénurie de voitures laisseront la place à un champ prolifique de sculptures. Les biennales et autre rétrospectives, au supermarché!
Et pour les vernissages, ce sera tous les jours en soirée puisque on aura la nourriture sur place… 😉

Pat V dit: à

c’est quotidiennement que ce sera la fête de l’art et gratuitement nous pourrons contempler ce spectacle de l’art en train de se faire. Pas comme de payer pour aller au stade et se contenter d’images panini pour se souvenir des joueurs.

Jazzi dit: à

Allez donc voir le dernier film de Lars von Trier. Cette ultime variation sur la lutte entre le Bien et le Mal, et sa représentation en art, autour de la figure d’un serial killer, remarquablement porté par Matt Dillon, avec Bruno Ganz dans le rôle de Virgile (M. Verge), nous conduit jusqu’au dernier cercle de l’Enfer. Le film, véritable pinacothèque cinématographique, d’une éblouissante facture formelle, nous restitue, en 3D, les principales collections picturale du musée imaginaire du cinéaste : Les peintres italiens de la Renaissance, Piranese, la peinture flamande, Rembrant, le XIXe siècle français, Millet, Géricault…
Effrayant et superbe !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580361&cfilm=245109.html

Lavande dit: à

Clopine, je crois que vous avez participé à l’entreprise de lecture de Proust de Véronique Aubouy. Avez-vous aussi participé au concours de pastiches proustiens ?

P. comme Paris dit: à

Les collectionneurs sont des jaloux, PatV.
Ils ne communiquent que de petits cercles en petits cercles.

Pat V dit: à

P. comme Paris dit: 18 octobre 2018 à 10 h 52 min

C’est vrai ce que vous dites.
J’ai pu moi aussi le constater.

Lavande dit: à

Je fais une collection très modeste et peu volumineuse : je collectionne les marque-pages, en particulier dans les boutiques de musée. J’ai quelques Hopper qui plairaient à Christiane et quelques chats qui plairaient à Ed.
Quand j’attaque un livre je sélectionne le marque-page qui lui va bien au teint.

Jazzi dit: à

Monory aux rayons surgelés des centres Leclerc, ce serait à vous dégoûter définitivement de l’art, Pat V. Aussi palpitant que les chapelles et la messe dans les aéroports. Le sacré consumérisé : l’horreur ! Et quel mépris pour le public et pour les artistes…

christiane dit: à

Pat.V,
votre réaction, je l’attendais. Ce peintre-photographe, Jacques Monory, utilisait la photographie et découpait les magazines et peignait en les revisitant comme des scénarios des films noirs américains des années 60 et les filtrant avec son fameux bleu récurrent. En rendant aussi hommage à Edward Hopper dans la série New-York. Une atmosphère de polars (nombreuses couvertures de polars).
Cette exposition, installée à Landerneau, dans l’ancien couvent de Capucins (ex-supermarché, le premier fondé par Edouard Leclerc), emprunta des œuvres au Centre Pompidou, au Musée d’art moderne de la ville de Paris ou de Marseille, au MAC-VAL du Val-de-Marne et au Fonds national d’art contemporain, apportant l’art loin des foules parisiennes dans le grand ouest de la France. Un choix de toiles appartenant à la Figuration narrative (un peu snobée par les amateurs d’abstraction) mais aussi : films, photographies, gravures, affiches, carnets, collages, objets divers. Une vraie rétrospective. E.Leclerc avait exposé dans le même lieu cet artiste que vous aimez : Jean Dubuffet.
J’aimerais savoir si M.Court l’a visitée et ce qu’il en a pensé. C’était au début de l’année 2015, je crois.

christiane dit: à

@Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 11 h 01 min
Non, Jazzi, tu te trompes. Ce lieu (très beau) est maintenant uniquement réservé à l’art et Edouard Leclerc est un mécène très intéressant, changeant du profil habituel des collectionneurs que l’on a évoqués.

Jazzi dit: à

« plus besoin de ministre de la culture ( idée mussolinienne! ) »

Facile et un brin démago, Pat V.
Grâce à Malraux, les monuments et les façades ont retrouvé leur splendeur passée, débarrassés de leur crasse ; les Maisons de la Cultures ont fleuri au quatre coin de la France : les bibliothèques publiques se sont multipliées…

Jazzi dit: à

Je ne parle pas de l’ancien couvent de Capucins, Christiane, mais des centres Leclerc où Pat V voudrait voir exposées les collections de son pote Michel-Edouard…

Jazzi dit: à

Là, Christiane. Il suffit de bien lire avant d’intervenir : « Bientôt nous iront voir les œuvres d’art dans ses supermarchés, nous contemplerons les grandes gravures de Combas ou DiRosa accrochées entre le rayon charcuterie et le rayon poissonnerie, et croyez-moi, cela aura de la gueule ! »

Pat V dit: à

Et quel mépris pour le public et pour les artistes…

Non Jazzi, c’ est le public et l’artiste qui font le lieu. Et un artiste qui tient esthétiquement le coup, il peut supporter la cochonnaille des supermarchés. Vous trouvez mieux ces foules insipides et selfiées devant la Joconde au Louvre? Vous vous enchantez de la présence du Vagin de la Reine à Versailles?
Allez voir chez les Leclerc, par exemple, les écrans plats des poissonneries qui ressemblent étonnamment à des tableaux de Monory.
Le populaire serait insensible à la beauté et il lui faudrait des maisons spécialisées pour leur inculquer?
Mettez une installation d’art contemporain dans un Leclerc et vous verrez comme elle tombe à plat, sans distance esthétique aucune. J’ai d’ailleurs vu cela au Leclerc d’ Ibos près de Tarbes, qui se targue d’ une galerie au milieu de son espace, eh bien, c’ n’ est pas terrible, je dois vous le dire Jazzi.

renato dit: à

Le Ministère de la culture est un héritage du fascisme, Jacques — par le passé j’avais mis en ligne ici un post avec tenants et aboutissants de cette instance.

Pour la sauvegarde et la gestion des monuments, édifices, bibliothèques, collections, un « Ministère des biens culturels » suffit largement. Le fait que l’État intervienne à niveau de là création produit une distorsion de la concurrence inacceptable, d’un côté ; d’un autre côté le Ministère de la culture commet une action de propagande qui fausse la compétition électorale.

christiane dit: à

@Lavande dit: 18 octobre 2018 à 10 h 59 min
Ah, Lavande, E.Hopper… qui a justement inspiré J.Monory. Un représentant tellement puissant de la peinture figurative américaine qui a laissé de côté les avant-gardes de son époque, traquant la solitude des hommes et des femmes figés dans un cadrage cinématographique, géométrique de chambres, de bars, de rues la nuit, et avec un clair-obscur reconnaissable, des décors dépouillés laissant apparaître un lit, une fenêtre, un rideau, un radiateur, une table… Hopper a dû beaucoup regarder les gens et aller souvent au cinéma dans les salles new-yorkaises (un peu comme P.Edel aux terrasses de café ou sur les plages !). Un va-et-vient entre l’extérieur et l’intérieur mais aussi les saisons et les heures du jour et de la nuit, les paysages de Cape Cod, le velouté des grandes prairies, la mer.
Quelles toiles (ou dessins) avez-vous choisies ?

Pat V dit: à

Jazzi, vous confondez préservation du patrimoine et art contemporain vivant!
Cela sent tellement la naphtaline dans les galerie et les musées de Pinault que les artistes en viennent à peindre dans les rues et sur les murs!
Et le marché suit! Regardez JonOne que l’on trouve sur les sac Leclerc ( œuvre créée pour la fondation Emmaüs ) eh bien la Galerie Rabouant Moussion déménagée depuis peu à La Baule en expose en paquet. Magnifique JonOne, 42 000 euros ( et le jour où j’y conversais avec la galeriste, une mamie y était pour en offrir un à son dadet de petit-fils, mieux qu’ une assurance-vie!)

christiane dit: à

@Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 11 h 09 min
Ah, ça va trop vite… je suis toujours en retard d’un train !

Jazzi dit: à

Entre la propagande d’état et le marché libéral mondialisé, il faut trouver un juste équilibre, renato.
La loi Lang sur le livre et la spécificité française cinématographique ont sauvé la création française…

renato dit: à

Déjà Jacques ce n’est pas comparable ; puis, la fête de mères, comme celle des pères d’ailleurs, n’est pas signifiante au niveau dont on parle.

christiane dit: à

@Renato dit: 18 octobre 2018 à 10 h 26 min
Alors, là, grand merci. C’est un régal.

Jazzi dit: à

C’était pour dire que sous le fascisme, le nazisme ou le stalinisme, il y a eu aussi de bonnes choses, renato. Tout n’est pas à jeter…

christiane dit: à

Jazzi,
belle rencontre entre toi et P.Edel à propos d’Aragon (Anicet). Superbe ! Margotte n’est pas en reste avec sa langue acidulée.

Pat V dit: à

christiane dit: 18 octobre 2018 à 11 h 01 min

Il faudrait encore insister sur la programmation christiane, celle d’une très grande majorité de peintre français ou ayant fait toute leur carrière en France. Fromanger, Monory, Picasso, Dubuffet, Miro, etc…
Cela nous change des courants américains ou ultra mondialistes de l’art des œuvres présentées Pinault.

renato dit: à

S’il vous a fallut une loi pour sauver la création on peut se demander si cette créations vaut quelque chose ; mais puisque vous vous contentez de ça, inutile d’en discuter plus longuement.

Pat V dit: à

présentées Par..

Jazzi dit: à

Où en est la création en Italie, renato. Et pourtant ce pays ne manque pas d’artistes…

Pat V dit: à

Où en est la création en Italie

En ce qui concerne l’art contemporain en France, Jazzi, c’est pas fameux!

Pat V dit: à

Un prix Ricard, sinon rien, Jazzi! 😉

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

frigidaire pour les mères

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La nouvelle oeuvre d’art de Laurence Jenkell :

Sculpture WRAPPING Frigo

Jazzi dit: à

Je parlais de la culture en général, Pat V : musique, littérature, arts plastiques, cinéma…

Jazzi dit: à

En littérature, le prix Goncourt, sinon rien, Pat V !

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Impossible donc de faire parler ces objets en dehors de leur rencontre, qui marque l’exacte limite entre l’objet courant et l’œuvre d’art. Comme le dit Bertrand Lavier « Brandt sur Haffner est à mi-chemin entre le musée et le grand magasin, et ce lieu est introuvable »

renato dit: à

Jacques, lorsque je sort de l’UE je peux choisir entre trois passeport, dont un seulement d’un pays UE, je suis donc plutôt contrarié par les approches nationaux des arts : le nationalisme c’est la mort.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Si pour certains la crédibilité des performances artistiques de nos amis les animaux est questionnable, elle est, pour les galeristes, les acheteurs et les experts en création animale, une réalité tangible. « La création animale est un domaine extrêmement lucratif. En 2010, on a estimé que les ventes d’œuvres d’art exécutées par des animaux atteignaient 100 milliards de dollars US annuellement à travers le monde », avance le Magazine Animal en novembre 2011.

Anna Fort dit: à

11:24… « Hopper qui a justement influencé Monory »… où êtes-vous allée cherché cette affirmation : Monory travaillait d’après photos, l’Américain non ce me semble

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Son travail suscite un tel intérêt qu’en 1957, l’Institut d’Art Contemporain de Londres monte une large exposition de ses toiles, jugées d’un style « expressionniste abstrait », s’il vous plaît. Le débat fait rage parmi les critiques. Est-ce de l’art ? Quoi qu’il en soit, une peinture de Congo trône dans le studio de Picasso. Miro et Dali comptent parmi ses collectionneurs. Congo décède en 1964 mais l’histoire ne s’arrête pas là. En 2005, trois de ses peintures sont présentées chez Bonhams, aux enchères. Elles sont vendues pour un total de 26 000 dollars, vingt fois le prix estimé au départ. A leurs cotés des œuvres de Renoir et Warhol sont retirées de la vente par manque d’offres . En 2010, la dernière toile réalisée par Congo se vend pour la somme de 10 000 dollars .

Ed dit: à

« Quand j’attaque un livre je sélectionne le marque-page qui lui va bien au teint »

Quelle coquetterie !

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Cholla est-il un artiste ? Ce qui est sûr c’est que ses toiles d’un style épuré et graphique attirent rapidement l’intérêt des connaisseurs. Exposé de San Francisco à New York, le cheval reçoit en 2008 les « mentions d’honneur » au concours Artelaguna en Italie. Le président du jury souligne « la nature provocative du geste ». A peine un an plus tard, ses œuvres sont présentées à la Giudecca 795 Art Gallery lors de la Biennale de Venise, l’une des plus grandes manifestations mondiales d’art contemporain. Le succès est tel que la galerie décide de prolonger l’exposition de 4 mois et Renee Chambers de reverser une partie des ventes à des associations de défense des mustangs au Nevada. Cholla est mort en 2013.

Ed dit: à

« quelques chats qui plairaient à Ed »

Détrompez-vous. Je n’ai pas toute la panoplie de la fille à chats. Au contraire, je n’ai rien. Je n’aime que les animaux en chair et en os. Hier avant de m’endormir une chattoune sur mon ventre qui ronronnait, l’autre blottie contre mon biceps…qui ronronnait.

Ma définition de la plénitude.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

avec un livre (tout en me souvenant d’un article de Danto)
Ces études peuvent faire sourire les critiques d’art, mais pour les scientifiques comme Richard Prum, un ornithologue de la prestigieuse université de Yale, c’est tout à fait sérieux. Preuve en est, son livre, The Evolution of Beauty qui examine en long, en large et en travers les rapports entre la faune et le beau. Pour le démontrer, il s’appuie sur les cas où l’esthétique prime lors de parades amoureuses.

« Il est scientifiquement explicable que les animaux ont une capacité à comprendre et à rechercher des esthétiques.
https://creators.vice.com/fr/article/d38zwz/est-ce-que-les-animaux-peuvent-apprecier-lart

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

@ed
« Avec les chats, on a remarqué qu’ils aimaient particulièrement les musiques aux pitchs bas et aux tempos proches de miaulement. Il y a clairement un plaisir retiré par les félins à l’écouter. Mais on ne peut pas vraiment juger s’ils l’apprécient de la même façon que nous. »
il y a une video sur le lien que j’ai envoyé

renato dit: à

La relation « figuration narrative » – Hopper est un vraiment tiré par les cheveux.

christiane dit: à

12 h 14 min
dans la série New-York. (confirmé dans ses lettres et carnets et évident dans certaines toiles !)

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

un article de Danto pour tous
After the End of Art
Contemporary Art and the Pale of History

Delaporte dit: à

« Je fais une collection très modeste et peu volumineuse : je collectionne les marque-pages, en particulier dans les boutiques de musée. »

C’est une bonne idée de collection, ça, Lavande. Il n’y a pas seulement les musées qui en proposent, les églises aussi, parfois, et gratuitement. Et là, c’est à mettre dans une Bible, si l’on en est lecteur.

Jazzi dit: à

renato, en démocratie, la « propagande d’état » change tout les cinq ans, c’est un moindre mal. Tandis que les lois du capitalisme mondial sont immuables. Je ne suis pas pour l’affaiblissement de la culturelle nationale via son ministère. Au contraire, il faut mettre la culture parmi les priorités politiques de tous gouvernements. Non pas tant pour la propagande, mais pour prendre les mesures protectrices qui s’imposent face à la dérégulation du marché et à la loi économique du plus fort. En l’occurence, les Etats-Unis.

Pat V dit: à

en démocratie, la « propagande d’état » change tout les cinq ans

Jazzi, l’administration, elle, ne change pas.Les structures subventionneuses non plus..Ainsi que les rapports public/privé.

Jazzi dit: à

J’ai pu admirer, jadis, dans l’atelier parisien du peintre colombien Luis Caballero (1943 – 1995), une impressionnante collection de phallus de toutes tailles, de toutes matières et de toutes époques…

renato dit: à

Enfin, Jacques, si cela vous contente tant mieux pour vous ; reste que une réflexion relative à la réalité de la chose devrait s’imposer.

Jazzi dit: à

Oui, Pat V, mais peut-on parler de « propagande d’état » ? Toutes ces instances -j’en sais quelque chose car je n’ai jamais le bon profil pour en bénéficier-, fonctionnent plutôt par cooptation. Pas d’aide à l’écriture du CNC ou de résidence d’écrivain en province ou à l’étranger pour moi… Tant mieux si d’autres mieux placés en profitent.

Jazzi dit: à

« The House That Jack Built » de Lars von Trier a pu se faire grâce à des aides du CNC, renato. Et la plupart des films de Godard, entre autres. Ils ne sont pourtant pas français…

hamlet dit: à

« hamlet Roi des Trolls », vous ne croyez pas si bien dire !

je n’aime pas parler de moi, mais c’est vrai ! autrefois, il y a longtemps, ici même, j’ai eu l’honneur d’être élevé à ce rang !

certains se souviennent sans doute de cette cérémonie.

dans cette époque lointaine, j’avais réussi à unifier les peuples de la Terre du Milieu et des terres du Comté, et aussi du Rohan et d’Arnor ! elfes, nains, lutins et hobbits ont combattu ensemble orques et moldors ! en ce temps j’ai eu sous mes ordres une armée de trolls, mais pas du troll de bazar, non ! du troll haut de gamme ! tous agrégés en philo avec mention, galons et barrettes trois étoiles de jedi assermenté sur leurs épaulettes !
ensemble nous vainquîmes Gondor et son magicien, ensemble nous ramenâmes la paix sur ce blog où la violence régnait !

Anna Fort dit: à

12:41… cet article non signé ne prouve rien… ce n’est pas preuve de l’hommage de Monory à Hopper pour justifier son inspiration… Monory déclare : mon influence c’est le cinéma… ouvrez les yeux et vos oreilles

Jazzi dit: à

Je me souviens très bien de tes exploits héroïques, hamlet. En revanche, j’ai oublié qui était ta reine à l’époque ? L’as-tu épousée et avez-vous eu de nombreux enfants ?

hamlet dit: à

y a-t-il un collectionneur sur ce blog ?

heu, oui, moi ! je n’aime pas parler de moi, mais je collectionne luths, théorbes, archiluths, vihuelas, guitares baroques et romantiques, vous trouverez dans cette collection des instruments uniques comme une Voboam ayant probablement appartenu à à Robert de Visée, musicien de Louis XIV, qui ressemble comme une soeur jumelle à celle-ci :

http://collectionsdumusee.philharmoniedeparis.fr/doc/MUSEE/0161062

du grand art ! pas du Jeff Koons !

renato dit: à

« Ils ne sont pourtant pas français… »

Ce n’est pas une question de nationalité, Jacques, mais d’aides — je ne justifie aucun aide, car je pense que les artistes devraient se tenir à la leçon d’Hegel relative aux premières nécessités. Or, un privé fait avec son argent ce que bon lui semble, des États qui tournent autour des 6 – 8 millions de pauvres — France, Italie — devraient colmater ce trou avant de faire les beaux avec la kulture. Cela dit, j’ai trouvé choquant que Godard demande des sous à la Confédération.

hamlet dit: à

Jazzi pas de reine en ces temps de guerre, pas de temps pour les galipettes et autres batifolages, une reine ça suce.. je veux dire ça pompe toute l’énergie, et il n’en reste point pour le champ de bataille !

christiane dit: à

13h22
Oh là là, clopine anaphore, lâchez-moi les baskets ! et croyez ce que vous voulez ! quand j’aurais besoin d’un avis éclairé en ce domaine ce n’est vraiment pas vous que je choisirai !!!

rose dit: à

une reine.ça suce.
Elle est d’un distingué…
👼

Petit Rappel dit: à

Entre Monory, axé sur d’immenses formats, et Hopper, il y a en effet une différence.
D’autant que le monde de Monory est glacé, et, en ce sens, a peut-être attiré le regard de l’aigle Leclerc, prompt à saisir tout ce qui est surgelé.
Quoi qu’il en soit, Michel Edouard Leclerc ne prend pas de risques en prenant un artiste connu depuis quarante ans.
On s’étonne de cette crise d’enthousiasme de Pat V. Que l’esthétique de Monory soit compatible avec celle des supermarchés n’est pas forcément un compliment. le fantôme du pompier rode quelque part à Landerneau.
A propos de Landerneau, qui dira ce qu’est devenue la collection d’Edouard sur la Bretagne, qui en a dépanné plus d’un dans ses recherches?

christiane dit: à

13h22
dans l’article mis en lien :

Jacques Monory et le cinéma
17 février 2015 ~ jadelouisesonly (article signé : Louise D)

(1)- http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2015/01/16/03015-20150116ARTFIG00398-monory-les-films-noirs-de-ses-nuits-blanches.phphttp://www.letelegramme.fr/finistere/landerneau/expo-monory-l-inspiration-du-cinema-12-01-2015-10488639.phphttp://www.lejournaldesarts.fr/jda/archives/docs_article/125779/monory-fait-son-cinema.php

Source Images : – http://www.jacquesmonory.com/ Bibliographie :

Jacques MONORY, Écrits, entretiens, récits, Collection écrits d’artistes, Beaux-Arts de Paris éditions, France, 2014
Jacques Monory, Exp, Fonds Hélène et Edouard Leclerc, France, 2014

christiane dit: à

@Petit Rappel dit: 18 octobre 2018 à 13 h 39 min
Eh bien, ça c’est envoyé !

christiane dit: à

13h22
dans l’article mis en lien :

Jacques Monory et le cinéma
17 février 2015 ~ jadelouisesonly
(article signé : Louise D)
Source Images : – http://www.jacquesmonory.com/ Bibliographie :
Jacques MONORY, Écrits, entretiens, récits, Collection écrits d’artistes, Beaux-Arts de Paris éditions, France, 2014
Jacques Monory, Exp, Fonds Hélène et Edouard Leclerc, France, 2014

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Yvaral est sans doute[réf. nécessaire] à l’origine de l’expression « art numérique » qu’il utilise depuis 1975. « Numérique » signifiant ici « régi par les nombres » et non « informatique », puisque ce n’est que dix ans plus tard qu’il s’aidera de l’outil informatique dans son travail.
c’était lui qui s’occupa de la dame que j’ai connue longtempsavant qu’il ne lui soit présenté par un impétrant collectionneur qui voulait ouvrir une galerie chez lui(un hôtel religieux mondain)
hasards de rencontres en ce qui me concerne

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

cette dame n’était pas à proprement dit collectionneuse,mais plutôt collectionnée;des artistes de motmartre l’avaient jouée aux cartes:elle allait au gagnant dont elle gardait un dessin sur papier,qu’elle m’avait montré,dans un placard à balai

Clopine dit: à

Oh là là, Christiane Christiane, c’est à vous de me lâcher les baskets, vu que je ne SUIS PAS Anna Fort, et que franchement, les discussions actuelles sur les mérites de tel ou tel peintres contemporains m’ennuient… Soupir.

Clopine Trouillefou, qui n’utilise pas d’autres pseudos que « Clopine » ou autres dérivés de la même. Et qui est suffisamment constante dans ses opinions, ses goûts, et sa manière de les exprimer, pour que quelqu’un doté d’une intelligence même moyenne puisse l’identifier sans trop d’erreur… Je dis ça, je dis rien…

Pat V dit: à

Que l’esthétique de Monory soit compatible avec celle des supermarchés n’est pas forcément un compliment.

Mais Petit rappel, arrêtez de prendre la posture de l’élitisme de mauvis aloi. Nos schémas visuels évoluent de tous temps conjointement aux nouvelles formes de l’ art. L’ art est avant-gardiste en ce sens.
Si, il y a plus de risque à exposer un Gérard Fromanger ou un Jacques Monory que la dernière vedette body-buildée de l’art international labellisée Pinault compatible.
Savez-vous ce que c’est que de promouvoir des peintres de très grande qualité mais nettement moins  » communiqués  » que les vedettes de la Mostra Pinault?
Pourquoi moquez-vous notre entrepreneur de la distribution de spécialiste du « surgelé « ? Comme si les esquimau glacés de l’art contemporain nous enfonçait pas leur goût sirupeux dans la bouche.
Vous êtes un nostalgique du tout petit peu, petit rappel, votre pseudo y insiste quelque peu aussi.
Bien à vous.

Je n’ ai aucun enthousiasme particulier pour ce grand de la distribution, me suis fritté avec lui, mais force est de constater son efficacité dans le domaine très préservé de l’art en France. Et l’on sait que les grande surface n’auront pu lieu d’être dans un avenir très proche. Certains pensent y dédier un espace gymnastique ainsi que d’ autres possibilités, pourquoi pas un centre culturel? Que vont-ils faire de ces grands machins en tôle avant purement et simplement de les détruire?
L’art déjà depuis belle lurette ne se pratique plus dans les églises de son culte ancien.

Clopine dit: à

Lavande 10 h 44, je ne sais pas encore si j’ai vraiment envie de participer au concours de pastiches proustien. J’ai relayé l’info sur le site « le fou de Proust », en tout cas ; mais je suis un peu débordée en ce moment (la Rdl devient mon lieu de récré, en fait, et je me l’autorise parce que mon entourage ingénu ne voit pas que je gaspille mon temps et mon énergie, requis pourtant ailleurs, et crois que je travaille « sérieusement » à l’ordinateur, qu’azerty me tripote ! ).

Mon frère aîné a commencé un roman autobiographique sur ses déboires avec l’administration fiscale, et nous l’écrivons à deux ; j’aime beaucoup son titre « au nom du fisc », et c’est une vraie gageure littéraire : comment intéresser un lecteur à la relation d’un contrôle fiscal ? Au cinéma, un film avec Brasseur et Balasko y était arrivé, sur fond de scénario pourtant usé jusqu’à la corde (deux êtres que tout oppose finisse par tomber dans les bras l’un de l’autre, film vu des milliers et des milliers de fois). Mais là, c’est une autre paire de manches. Et je ne veux pas décevoir le frérot…

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

artiste est un mot épicène

Pat V dit: à

Eh bien, ça c’est envoyé !

Franchement christiane, êtes-vous de celles qui mettent leur doigt dans la crème fraîche sans manger un belle part du délicieux gâteau, vous aussi? 😉

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