de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Eric Holder

Pour saluer Eric Holder

Ce sont souvent les livres qui font le moins de bruit qui provoquent les frémissements les plus durables. Eric Holder, qui vient de nous quitter à 58 ans, était l’un des moins agités. Ses fidèles le savent bien, qui le suivent depuis ses Nouvelles du Nord (1984) et l’ont accompagné sur ses sentiers délicats avec La Belle jardinière, En compagnie des femmes, l’Homme de chevet ou Mademoiselle Chambon (ces deux derniers portés à l’écran de même que Bienvenue parmi nous), La saison des bijoux, La Belle n’a pas sommeil, une trentaine de livres en tout, pour citer les traces les plus immédiates que sa prose discrète a laissées en nous. Ce Lillois pudique et discret nous aura fait voyager au gré de ses déménagements en Provence, à Paris, dans la Brie, le Médoc du côté de Queyrac enfin où il s’est éteint prématurément, quelques semaines après la disparition de sa compagne depuis leur adolescence. Il avait quitté le milieu de nulle part pour le bout du monde, ce qui n’est pas plus pratique et lui ressemblait bien.

Cet homme d’une infinie délicatesse, dans la diction, l’attitude, les gestes, le savoir-vivre, composait des récits à la Holder puisque même anonymes, ses textes sont signés par sa voix. C’est fait de petits riens qui sont la vie même, la brume des lunettes, le bar des Amis, une maisonnette qui croule, des passants sous la pluie, l’ombre d’un regret. Rares sont les auteurs encore capables de les observer. Il y faut non du temps mais une certaine qualité de temps, conjugué au goût des autres avec ce qu’il faut de légèreté poétique. Lorsque dans De loin on dirait une île( Le Dilettante, 2008), l’un de mes préférés,  le narrateur va au marché, il reconnaît ses personnages. Que des têtes de seconds rôles comme il les aime. Ses stars à lui. Mais il est toujours limite. Au bord de la catastrophe par lui provoquée. Ce qui autorise son éditeur à le présenter comme un « friseur d’incidents », ce qui est assez bien vu. Au passage, on apprend même l’origine du mot « vitriol ». Si j’ai bien compris, c’est un acronyme de Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Operae Lapidem, qui n’est autre, nous l’avions tous compris (évidemment !) que la devise des alchimistes « Visite l’intérieur de la terre, en rectifiant, tu trouveras la pierre d’oeuvre », ce que le narrateur traduit par :

« A l’intérieur de soi, on trouve toujours quelque chose à modifier ».

Il a la tête pleine de livres et de films. Aux funérailles du poète Bernard Manciet, écrivain en gascon noir étudié jusqu’au Tadjikistan, il se croit cerné par des visages à la Kurosawa. Même la Médoquine, sacrée gironde à ce qu’on dit, son genre de beauté en tout cas, qui lui apparaît comme une inaccessible étoile sans autre référence qu’elle-même, semble posée entre Jules et Jim. Quoique, à l’énoncé de son prénom, il songe aussitôt à la compagne de Maqroll el Gaviero, le héros d’Alvaro Mutis. Ilona, celle qui vient avec la pluie, est la jeune patronne du restaurant Le Mocambo ; depuis qu’il l’a vue, il ne cesse de demander au vent quand il la reverra. Ce doit être la proximité de l’Océan, sa fréquentation quotidienne qui « décourage les projets, arase les vanités ». Eric Holder n’avait pas son pareil pour peindre les couleurs de ce morceau de terre béni des Dieux. Lorsqu’on tourne les pages de sa chronique du bonheur à Soulac, on entend le feuillage des arbres. Prêtez l’oreille car en littérature, cette délicatesse entraîne une sensation rare.

Lorsqu’il n’écrivait pas de romans, il donnait de ses nouvelles, y révélant un exceptionnel sens de l’équilibre. L’un des meilleurs dans le genre en France avec Annie Saumont, Franz Bartelt, Paul Fournel, J4559219-exclusif-l-auteur-et-ecrivain-a-succes-950x0-2acques A. Bertrand et quelques autres. A chaque fois, cela forçait à se demander : mais comment critique-t-on un recueil de nouvelles ? En fait, on n’en sait rien. Résumer les histoires ? Aucun intérêt, d’autant que cela gâche la lecture en livrant les effets. Holder était des plus généreux : il pouvait donner sept nouvelles en un volume alors qu’il avait de quoi écrire sept romans en sept volumes. D’autres diront que c’est du gâchis. Laissons-les à leurs comptes et savourons. Car nous tenions là, parmi nos contemporains, l’un des rares écrivains qui se dégustent.

Avec Embrasez-moi (Le Dilettante, 2011), l’un des plus réussis tant on sentait qu’il avait jubilé à l’écrire, qui pourrait être sous-titré « Mémoires charnels », on pouvait déjà noter dans le titre un écho subliminal qui renvoie à « embrasser », « baise » et « embrasure ». Il s’agit pourtant bien d’embrasements. Un mot tout de même de ses héroïnes telles qu’il nous les présente dans l’empire des sens : Cathy, l’étoile filante aux lèvres roses ; Marie, chevauchante Walkyrie aux arômes de lait et de lessive ; Aurore aux amours bipolaires et au cœur lourd ; Blandine au piano, son cou de cygne et son Renato ; Farid aux lèvres fuschia livré à un trio sadien ; Pauline aux yeux pers et Laetitia en son salon du livre. Il les prend et brode autour. De la dentelle ! Les gazettes polies disent que c’est coquin ou canaille alors que c’est beaucoup mieux et bien pire.

Comment renouveler le genre sans se ridiculiser ? Un exemple parmi d’autres car, comme le dit l’un de ses personnages, Da muss man richtig rangehen, où l’on aura compris que quand faut y aller, faut y aller : « Renato l’a persuadée de se masturber pendant qu’il la sodomise. C’est brûlure au-dessus, délice en-dessous. Ce sont hurlements tels que les mères, qui n’en peuvent plus, enferment les bambins dans leur chambre, et augmentent le volume de Radio Monte-Carlo ». Encore cet extrait ne rend-il pas justice à toutes les facettes de l’imagination de ce Toscanini de la métaphore, ce Rothko de la litote, ce Tony Parker de l’understatement, ce Hendrix de la chute.

Doué pour décrire la peau et son grain, les caresses et leur chorégraphie, passé maître dans l’improvisation des succulences, il n’avait pas son pareil pour évoquer, selon ses propres mots (moi, jamais je ne me permettrais, surtout dans un lieu aussi chaste que la « République des livres) , le malaxage de fesses à la consistance de pâte à pizza, des seins qui veulent se rendre utiles, des doigts amassant des dunes en direction du fortin, une chatte mouillant d’abondance jusqu’à dégager une odeur de pain chaud mêlé d’hydromel, un emmanchement jusqu’aux testicules dans un clapotement de ponton, un ruisselet suave courant au milieu de la broussaille, un sabre trouvant son fourreau, un abricot exprimant sa joie par des quasi applaudissements (nos compliments !), un usage de l’huile de l’olive que n’aurait pas dédaigné Marlon Brando dans Le Dernier tango à Paris mais qui condamne ensuite à ne plus cuire les aliments qu’à la plancha, des bestiaux rarement flapis… Lorsqu’on croise un membre dans ces pages, on ne s’attend pas à ce qu’il s’agisse d’un membre d’une profession, et pourtant, c’est bien lui page 95.

De même qu’il y a un ton Minuit et un ton POL, qui, chacun, rendent un son distinctif, il y a désormais un ton Le Dilettante, tout d’ironie, de grâce qu’Eric Holder, avec quelques autres, incarnait en discrète majesté, même si plusieurs de ses livres ont paru au Seuil ou chez Flammarion. C’est la prose chuchotée d’un auteur rare débordant de tendresses, maître dans la douceur, aquarelle dans la peinture des passions, et pour cause : ces qualités lui étaient naturelles. Ainsi écrit-on en Médoc, près de Vendays-Montalivet, sur un air de confidence. Même dans les plus sauvages empoignades amoureuses, sa poésie demeurait ouatée, économe et feutrée. Jamais l’ombre d’une vulgarité, pas davantage de facilités ou de lieux communs, ni le moindre argot, toutes choses d’ordinaire si éloquentes dans la rhétorique du cul. C’est que Holder était tout sauf ordinaire, dans la double acception du terme.

Les holdériens ne sont pas des gens possessifs : ils aiment faire partager leur bonheur. Rarement une secte aura autant aspiré à devenir une foule. Le cul étant la chose au monde la mieux partagée, de si fessus récits devraient emporter l’adhésion du plus grand nombre. Du vécu pour sûr, paradoxes compris : « Quand, au lieu de crier « oui », elle supplia « non », il comprit qu’elle touchait au paroxysme ». Eric Holder aurait risqué la prison pour avoir déployé un tel talent dans l’exploitation littéraire de ses réminiscences érotiques, partout dans le monde sauf aux Etats-Unis, contrée pourtant réputée pour être particulièrement chatouilleuse à cet endroit : c’est que le ministre de la Justice s’y nommait…  Eric Holder ! D’autant qu’Embrasez-moi a paru il y a huit ans. Entretemps, il y a eu un MeToo et BalanceTon Porc. Paraissant aujourd’hui, le livre serait dénoncé par les réseaux sociaux. Autres temps, autre tolérance des mœurs littéraires.

Eric Holder n’avait cessé de dépouiller ses pages manuscrites de leurs mots. Il cherchait à épurer son style. Mais sa fragilité demeurait inentamée, de même que son souci des autres. C’était un maitre en légèreté qui ne se cherchait pas de disciple. Cela n’a l’air de rien mais, pour celui qui écrit, c’est une inaccessible étoile, cette légèreté. J’ai rarement connu d’écrivains aussi attachants.

(Photo Philippe Matsas et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

983 Réponses pour Pour saluer Eric Holder

Marie Sasseur dit: à

Je ne me souviens plus quel corbeau a  » balancé  » paul edel.

Marie Sasseur dit: à

On ne peut faire confiance à personne. Quand on lit ce que se balancent ici ceux qui interviennent sous pseudo, ie: tout le monde ici, et qu’ils se sont rencontres dans la vraie vie comme ils le racontent…. brrr…

Chaloux dit: à

J’ai su qui était Paul Edel en lisant un article d’Assouline qui le révélait. Paul Edel est mécontent quand on l’appelle par son vrai nom. Marie Sasseur, quelle est votre véritable identité?

Marie Sasseur dit: à

C’est ecrit sur mon passeport… 😈

Chaloux dit: à

Voila!

Claudio Bahia dit: à

@ Chantal
beau texte de Véronique Bergen sur Isabelle Eberhardt, et la BD semble magnifiquement dessinée. Par contre « …l’aristocrate russe Isabelle Eberhardt… » me semble étrange. Pour moi elle est allemande, de culture (et probablement passeport) suisse, comme l’étaient Ella Maillard, Annemarie Schwartenbach, Nicolas Bouvier, blaise Cendrars, tous grands navigateurs du Monde.
Mais je peut me tromper.
A propos, Chantal, de qui est cette citation « Le wallon c’est le latin venu à pied du fond des âges »
Et on ne souffle pas!

Delaporte dit: à

C’est vrai qu’écrire sous un pseudo est complètement immoral et induit un désordre. On est transporté dans les latrines ou sur les murs des prisons, où les graffiti sont légion. Mon nom est légion, comme le dit Satan. C’est presque malgré soi qu’on prend ici un pseudo, pour être à égalité avec les autres, mais c’est une égalité qui tire vers le bas. Tel est le gros problème inhérent aux réseaux sociaux, et dont on finira tous par crever comme des bêtes, à moins que la grâce nous touche avant.

Bėrėnice dit: à

Comme des bêtes, Delaporte voulez vous dire comme des c.ns? Pauvres bêtes , comme les hommes nous les assassinons.

Delaporte dit: à

Il me semble avoir toujours su qui était PaulEdel, pseudo hyper transparent. C’est amusant de voir qu’il n’a même pas essayé d’en changer pour se dissimuler. Par contre, il entre en fureur quand on le démasque trop directement. Ce n’est pas souhaitable. C’est la fatalité du réseau social qui entraîne l’anonymat, comme une malédiction originelle. Les messages s’anéantissent eux-mêmes, il n’en restera rien, RIEN !

Clopine dit: à

Oui, il faudrait d’ailleurs brûler George Sand, ou au moins obliger les éditeurs à rétablir la vérité : c’est Aurore Dupin baronne Dudevant qui a écrit « la petite Fadette », nom de zeus. Cachez donc ce pseudo maléfique !!!

Et idem pour Hergé, tiens. Et tous les autres…

Clopine dit: à

Claudio Bahia, ça ne pourrait pas être Yourcenar qui a écrit ça ?

Delaporte dit: à

Il paraît qu’il y a une addiction aux réseaux sociaux. C’est vraiment marrant ! Ce serait une sorte de drogue, pire qu’un bon verre de vin ou de grappa (n’est-ce pas, PaulEdel ?). Et que cela se soignerait par la psychiatrie, et peut-être des antidépresseurs. Encore une question de sérotonine, somme toute.

Marie Sasseur dit: à

Non, pas voilà.
Cela veut dire que ceux qui interviennent sous leur veritable identité, ie: personne ici en commentaire, ont seulement la possibilité d’intervenir quand ils sont d’accord avec l’article. Si tu n’es pas d’accord, forcément c’est une attaque ad personam. Descends voir un peu ici si t’es un homme.
Comme sont parfois ici ferocement descendus des livres. Et Ce n’est meme pas le contenu qui est analysé.
Ou la tenue vestimentaire de tel ou tel ecrivain qui tient lieu de critique, cela s’est lu aussi !

Bėrėnice dit: à

Le problème c’est que bien qu’antagonistes ils ne font qu’enfler, grossir, déformer, transformer, travestir les réalités sans meme chercher à se poser en remède. Et trop souvent nous gonflent, après c’est à chacun d’établir ses limites, au delà le ticket n’est plus accepté.

Delaporte dit: à

Il y a ainsi un écrivain dont l’oeuvre entière est un post abject qui n’en finit pas de croître comme une tumeur maligne : Sollers. C’est un pseudo. En réalité, il s’appelle Joyaux. Il va faire paraître bientôt deux ou trois livres, comme si le nombre était préférable à la qualité. Sollers, c’est de la littérature pour réseaux sociaux, cela ne mérite pas d’être imprimé !

Bėrėnice dit: à

@ Delaporte.

Delaporte dit: à

Sasseur, malgré ma bonne volonté, je ne comprends rien à ce que vous racontez.

Delaporte dit: à

Donc, j’ai une question à vous poser, PaulEdel : votre addiction, entre la grappa et le blog de Passou, c’est quoi au juste ? Vous préférez lequel ?

Marie Sasseur dit: à

Aucune importance Delaporte.
Je reponds aux LLV.

Bėrėnice dit: à

16h16 des fois je me demande si son frère ne serait pas plus intéressant.

renato dit: à

Isabelle Eberhardt, Suisse d’origine russe. Eberhardt est le nom de la mère — noblesse russe d’origine allemande —. Le père biologique, Arménien, il me semble : il y a de là 40 ans j’aurais pu donner son nom, mais le temps passe et il s’en va.

Marie Sasseur dit: à

Je pense que c’est le truc le plus intelligent que j’aie ecrit:
Quand on lit ce que se balancent ici ceux qui interviennent sous pseudo, ie: tout le monde ici, et qu’ils se sont rencontres dans la vraie vie comme ils le racontent…. brrr…

Paul Edel dit: à

Delaporte.Le blog,la grappa de moins en moins..

renato dit: à

Il y a une différence entre pseudonyme d’auteur et pseudo de blog. On pourrait plus aisément accepter ce dernier à deux conditions :

1 — l’administrateur est informé relativement à la vraie identité de l’intervenant ;
2 — au premier insulte, ostracisme pour un temps donné.

jazzi dit: à

« Contre moi, il attaquait, se sentant si supérieur »

Ed, au lieu de vous laisser tirer bêtement vers le bas par Chaloux, pourriez-vous apporter les preuves de ce que vous affirmez gratuitement ici ?
Je n’insulte ni n’attaque jamais personne. Il arrive que je me défende. Nuance.

Ed dit: à

jazzi,

Ne faites pas l’innocent, vous êtes ridicule et d’une bêtise. Chaloux a raison sur ce point. Vous savez pertinemment que retrouver LE commentaire prendrait des heures ! Mais j’ai été tellement blessée – surtout parce que je ne comprenais pas – que je l’ai gardée en mémoire. Quand je vous ai demandé pourquoi vous vous acharniez sur moi, vous avez répondu « Je n’ai rien contre Ed, je la trouve juste co.nne ». À cela s’ajoute la fois où vous aviez réclamé mon banniement parce que contrairement à vous, j’avais déclaré ne pas vouloir sortir avec des Arabes (rose aussi et bizarrement, ca n’a rien provoqué chez vous) et aviez poussé la méchanceté jusqu’à exiger que Clopine dise du mal de moi. Méchant ET prend les autres à partie. Chaloux est encore trop gentil avec toi.

jazzi dit: à

Tout à fait d’accord avec vous, renato.
Si Passou n’intervient pas dans ce sens, son blog va partir à la dérive, et moi avant…

Ed dit: à

« ni n’attaque jamais personne »

Ah non tu m’as attaquée pauvre idiot. Si par la suite je t’ai insulté, c’était par défense. Fais ta vierge effarouchée va. Pourriture. Et tu ments comme tu respires. Je t’avais demandé de ne plus lire mes écrits puisque tu ne les aimes jamais (à quoi bon ?) et tu as continué à les descendre en affirmant même que je t’avais demandé de me lire. Ca fera grandir ton nez tout ca, mais pas ta vieille teub toute molle ni ton talent inexistant.

Marie Sasseur dit: à

Et puis évidemment il y a les fakes… Ce n’est meme plus un masque, c’est une seconde peau.

jazzi dit: à

« retrouver LE commentaire prendrait des heures ! »

Alors abstenez-vous de dire des inepties, Ed.

Marie Sasseur dit: à

Les poulets sont tres forts pour ça.

renato dit: à

« Ensuite j’ai besoin d’écrire sous pseudo parce que mes écrits peuvent tomber sous les yeux de proches ou de collègues ,et seule cette presentation peut les empêcher de m’identifier comme leur auteur »

Est-ce que vous croyez vraiment que vos proches et collègues ne connaissent pas vos les maladresses et insuffisances ?

jazzi dit: à

Là, je ne dis plus bravo, Ed !

Chaloux dit: à

Laisse tomber, Ed. Jazzi ne sait ni ce qu’il est ni ce qu’il écrit. Une qualité qui va avec les autres.

renato dit: à

Oups .

vos les maladresses > vos maladresses

Ed dit: à

Je sais très bien ce que je dis pauvre débile et je l’ai retransmis. Tu ne sais même plus ce que tu écris en plus de ne pas savoir lire.

Bon allez je perds mon temps. J’ai déjà essayé de discuter avec bérénice, c’est le même résultat. Rien. On ne peut pas parler avec des crétins comme vous.

Ed dit: à

Et ne viens surtout pas me les briser sur mes écrits, parce que ce sera pas le même service après-vente que la dernière fois. Vieux sénile.

Ed dit: à

Plonge dans tes lointains souvenirs et régide un « Goût du sperme » aussi moisi que les autres, mais ne viens plus sur mes plates-bandes, vieux sénile, aigri et amnésique.

P. comme Paris dit: à

Ed, génération Twitter.

Marie Sasseur dit: à

« A l’intérieur de soi, on trouve toujours quelque chose à modifier »
Appliqué aux poulets d’ici, on est réellement bluffé par la transformation.

Marie Sasseur dit: à

Il faudrait « regider » un « goût de la volaille 2.0 »

Marie Sasseur dit: à

Un truc avec une imprimante 3D

jazzi dit: à

Quelle scène, Ed !
Ce n’est plus de l’amour mais carrément de la passion.
Je ne savais pas que je vous faisais tant d’effet !
Hélas, c’est sans espoir, ce que j’ai entre aperçu sous votre masque craquant de tous les côtés est vraiment trop moche…

Claudio Bahia dit: à

non Clopine, ce n’est pas Marguerite Yourcenar, mais c’est un belge en effet, un homme, qui n’est pas écrivain.

vedo dit: à

“c’est sans doute pourquoi MO a un seul mot de tendresse à l’égard de Cicéron consolant son épouse à la mort de leur fille, alors qu’il fut un vrai salaud d’mafieux en son temps, un carlos goshn puissance 12

Etonnant! Quand Tullia est morte, Cicéron s’était remarié et le divorce avec Terentia n’avait pas été amical…

Ce jugement, disons, un peu hâtif, m’a fait remonter un souvenir dans un musée devant un portrait de Louis XIV. A côté de moi un américan très yankee en train d’éduquer son fils. Montrant le portrait, “He was a baaad guy”. Jugement d’autant plus hâtif qu’exprimé gratuitement devant un public qui n’a pas les moyens d’avoir une opinion. Mais si cela vient de Onfray-Homais…. Rien des extraits que j’ai pu lire sur ce blog ne m’a convaincu, et le sujet est beaucoup trop vaste, immense. Un peu de modestie.

Peut-être, pour donner une idée des difficultés, Peter Brown remarquait que l’Antiquité (romaine), est comme un grand canyon qu’on voit à distance. On croit qu’il n’est pas tellement loin parce qu’il est tellement grand. On marche, on marche. Mais il paraît toujours aussi éloigné.
Quand même intéressant que deux figures aussi opposées que Keith Hopkins (dont le projet de reconstruction de l’esprit du temps a échoué, signe des difficultés) et Simone Weil aient eu des points de vue qui semblent aussi proches sur la société romaine.

Pour en revenir à Cicéron, dont la langue a exercé sur l’Occident une influence plus grande que celle de Luther sur l’allemand, on peut recommander à ceux et celles qui seraient intéressées, les lettres, notamment celles qui suivent la mort de Tullia, et au même moment la lettre de consolation, admirable et donnant de plus une remarquable perspective historique, de Servius Sulpicius Rufus.

Clopine dit: à

Ed, excusez-moi, mais je réfute formellement l’affirmation : « vous (Jazzi) aviez poussé la méchanceté jusqu’à exiger que Clopine dise du mal de moi. »

???

De plus, la teneur de vos insultes me fait me gratter la tête : est-ce bien la même Ed qui trouvait que mes posts christianesques étaient abominables ? Mais alors, que dire des siens quand elle s’adresse à Jazzi ? Et cette homophobie qui transparaît dans ses propos (des généralités autour des « homosexuels » pour se plaindre d’eux, et ce perpétuel rappel des préférences sexuelles de Jazzi, comme s’il fallait le « réduire » à ça… et au silence…). Franchement, Ed, votre violence dépasse de vingt coudées les autres, là. Et le paradoxe est qu’elle s’adresse au plus courtois d’entre nous. Christiane, par exemple, a bien plus souvent dérapé dans l’insulte vulgaire, vulgos et carrément cradoc que jamais ne fit Jazzi.

Bref, je ne peux que me désolidariser de vous. Et n’allez pas croire que c’est Jazzi qui me demande de le faire : j’ai la prétention d’exercer ma liberté, sans quiconque pour me tenir la plume…

Soupir.

Ed dit: à

Marie Sasseur qui n’arrête pas de l’ouvrir à tort et à travers depuis qu’elle est réapparue est bien placée pour parler de volaille.

Clopine dit: à

Alors, Claudio, je ne sais pas. le roi Philippe de Belgique, peut-être ? (les autres noms auxquels je pense sont écrivains. A moins que ce ne soit Hergé ?)

Jean Langoncet dit: à

Wasterlain

Delaporte dit: à

A propos d’anonymat, je crois qu’en tant qu’administrateur du blog Passou dispose de l’adresse IP de chaque internaute, moyen informatique de le localiser et d’en définir l’identité. Ainsi, nous ne sommes pas vraiment anonymes pour Passou. Si par exemple je prenais l’identité de, mettons, Ed, pour falsifier ses messages, Passou pourrait s’en rendre compte et remettre les choses à leur place en disant : Delaporte est l’auteur du post signé Ed. Passou en sait-il davantage sur nous ? Il pourrait nous le dire, éventuellement. Mais sachons tous qu’une enquête poussée à fond pourrait dévoiler notre identité. Nous ne sommes pas des alcooliques anonymes, même PaulEdel qui prétend préférer le blog de Passou à sa chère grappa…

Jean Langoncet dit: à

D’outre-Quievrain

Ed dit: à

C’est vrai qu’on n’a pas besoin de bien vous pousser à dire du mal des gens clopine, ca vient tout seul. Jazzi, lui, m’a clairement poussée à bout et parvient à se faire passer pour la victime. Trop fort.

Ed dit: à

Pauvre Clopine. Vous n’êtes pas libre et racontez nimporte quoi (« le plus courtois d’entre nous » ? Mais sur quelle planète ?) car influencée par votre amitié pour l’un des plus gros trolls de la RDL, le tout pour finir dans un soupir. Ben soupirez, soupirez. Pendant ce temps-là, nous on va faire caca, parce que vous nous faîtes bien ch.ier avec vos fausses réactions choquées et attaques gratuites envers christiane.

Clopine dit: à

Non, Ed, « cela ne vient pas tout seul », contrairement à ce que vous croyez. Mais bon, vos propos sentent la prévention, surtout, et le préjugé. Quant à votre homophobie, je la trouve aussi inquiétante qu’en leur temps, les propos délirants de racisme d’un JC, ou la pornographie non déguisée d’un Bouguereau. Et Passou reste passible (ahahalli, tes rations !) devant la loi du respect de celle-ci. Les propos homophobes sont prescrits par la loi, me semble-t-il, non ?

Ed dit: à

Je ne suis pas homophobe pauvre gourde. « Censurez-là ! Elle a été méchante avec mon côpin ! » Pour rappel, jazzi parle sans arrêt de sexe. Il faut apprendre à lire, en plus d’écrire vos historiettes sans intérêt clopine.

Marie Sasseur dit: à

Pas du tout De. Je suis au contraire toujours bluffée par la duplicité du fake, et l’art – pas facile- de prendre les autres pour des cons, avec leur consentement. Ou meme sans, quand tu fais dans l’usurpation. Autour d’un bon diner…que tu prépares toujours avec Amour.
Ce qui me permet de revenir sur l’un des avantages du pseudonymat. Anonyme est a bit different, car chacun, pris séparément n’est pas, ne devrait pas l’être pour LLV, comme déjà signalé.
Il te permet d’agonir d’insultes qui tu veux- et tu ne prives pas- sans que l’insulté puisse faire valoir des droits, auxquels il renonce de facto, puisque sous pseudo.
Il est bien entendu que dans la vraie vie, tu te serais comporté comme ici.

Le sujet soulevé par LLV est bien different de tes petites blagues. Il vise la liberté d’expression politique sur les reseaux sociaux. De ceux qui ni ne vont pas voter, ni n’ont de responsabilité sociale, ni ne vont manifester sur le terrain, pourrissant peu à peu leur « outil » de communication.

Tu manges quoi, ce soir ?

Chaloux dit: à

Ed, tu ne publies pas, Jazzi non plus d’ailleurs, mais il a, pour des livres qui ne sont pas de lui, (et encore « livres », il faut le dire vite, disons plutôt des brochures), un éditeur parisien. Pour Clopine, cela fait toute la différence. Tu n’as donc aucune chance qu’elle soutienne un jour le plus véridique de tes posts. le plus véridique? Elle sait pas, Clopine, tu publies pas! Tu ne peux pas l’adouber, lui dire qu’elle est un écrivain (ce que personne ne pourra jamais lui dire puisque ce n’est pas le cas) alors elle sait pas, et elle saura jamais. Elle préférera et soutiendra toujours les autres, ceux qui publient, même s’ils l’humilient publiquement et régulièrement. Chacun a ses petites faiblesses.

Ed dit: à

Clopine à l’école, c’était la tête à claques du premier rang qui se croit supérieure à tout le monde et rapporte tout à la maîtresse. Comme on dit dans nos village, j’aurais pas voulu être sa voisine pendant la guerre.

Clopine dit: à

Chaloux, c’est assez ignoble le procès que vous me faites là… Mais bon, on a les amitiés que l’on mérite, et les procédés qui découlent de ces amitiés-là.

(et je suis persuadée que Ed, un jour, se fera éditer. Mais bon. Cela ne l’améliorera pas, vous savez !)

Jean Langoncet dit: à

(Les mots ruent dans les brancards – il est 18h48 Mme Placard)

Ed dit: à

D’ailleurs clopine, prenez exemple sur noi : je me suis excusée auprès de jazzi quand je suis allée trop loin. Ca ne risque pas de vous arrivez puisque vous n’avez jamais tort.

Ed dit: à

*arriver

Bon allez, je parle trop.

Chaloux dit: à

Clopine, on peut qualifier de toutes les adjectifs possibles un constat. Il n’en reste pas moins un constat. Il y a dix ans que je vous lis, fallait-il le faire les yeux fermés?

Chaloux dit: à

tous…les adjectifs…

Jean Langoncet dit: à

Quiche Lorraine avec jambon du Tyrol faute de lardons

Chaloux dit: à

Pendant des années, le Jazzi nous a gonflés avec « Sainte Élasticité », les miracles de la so.domie qui fait tant de bien et qu’il pratique comme personne et que sais-je encore. Et on aurait pas le droit d’en rire? Ce serait de l’homophobie? Bien sûr…

jazzi dit: à

La scène se passe à Padoue
(Toute ressemblance entre Ed et Jazzi serait purement fortuite)

PETRUCHIO
Allons, allons ; guêpe : oh ! par ma foi, vous êtes trop colère.
CATHERINE
Si je tiens de la guêpe, défiez-vous donc de mon aiguillon.
PETRUCHIO
J’y sais un remède : c’est de l’arracher.
CATHERINE
Oui, si le sot peut trouver la place où il est.
PETRUCHIO
Qui ne sait où la guêpe a son aiguillon ? Au bout de sa queue.
CATHERINE
Au bout de sa langue.
PETRUCHIO
La langue de qui ?
CATHERINE
La vôtre, si vous parlez de queues ; et là-dessus, adieu. (Elle va pour s’éloigner.)
PETRUCHIO
Quoi! ma langue à votre queue? —Allons, revenez, bonne Cateau, je suis gentilhomme.
CATHERINE, revenant C’est ce que je vais voir. (Elle lui donne un soufflet.)
PETRUCHIO
Je vous jure que je vous donnerai une taloche si vous frappez encore.
CATHERINE
Vous pourriez y perdre vos bras : si vous me frappez, vous n’êtes point gentilhomme, et si vous n’êtes pas gentilhomme, vous n’avez pas d’armes.
PETRUCHIO
Vraiment, Cateau, vous êtes savante en l’art héraldique. Oh ! je vous prie, mettez-moi dans vos livres de blason.
CATHERINE
Quel est votre cimier ? une crête de coq ?
PETRUCHIO
Un coq sans crête ; et alors, Cateau sera ma poule.
CATHERINE
Vous ne serez point mon coq ; vous chantez trop sur le ton d’un poltron.
PETRUCHIO
Allons, Cateau, allons, n’ayez pas l’air si aigre.
CATHERINE
C’est mon habitude quand je vois un sauvageon.
PETRUCHIO
Allons, il n’y a point ici de pomme sauvage ; ainsi, point de regard si aigre.
CATHERINE
Oh ! il y en a, il y en a.
PETRUCHIO
Allons, montrez-la moi.
CATHERINE
Si j’avais un miroir, je vous le ferais voir.
PETRUCHIO
Quoi ! voulez-vous parler de mon visage ?
CATHERINE
Oui, cela s’adresse au visage de certain jeune homme.
PETRUCHIO
Par saint George, je suis trop jeune pour vous.
CATHERINE
Et cependant, vous êtes bien flétri.
PETRUCHIO
Ce sont les soucis.
CATHERINE
Je ne m’en soucie guère, moi.
PETRUCHIO
Écoutez, Catherine, vous ne m’échapperez point ainsi.
CATHERINE
Je vous mettrai en colère, si je reste davantage, ainsi laissez-moi partir.
PETRUCHIO
Non, non, pas du tout. Je vous trouve excessivement aimable. On m’avait dit que vous étiez revêche, taciturne et sombre, et je vois à présent que la renommée est une menteuse, car vous êtes agréable, enjouée, on ne peut pas plus polie, lente à parler, mais douce dans vos paroles, comme les fleurs du printemps ; vous ne pouvez pas seulement froncer le sourcil, ni regarder de travers, ni vous mordre les lèvres, comme font les filles colères, et vous n’avez aucun plaisir à contredire mal à propos ; mais vous accueillez avec douceur vos amants, et vous les entretenez de doux propos, avec une politesse et une affabilité rares. Pourquoi le monde dit-il que Cateau est boiteuse ? Ô monde calomniateur Cateau est droite et élancée comme une tige de noisetier ; elle est d’une nuance aussi brune que l’écorce de ses noix, et plus douce que ses amandes.

Alexia Neuhoff dit: à

Cette citation (un peu arrangée) de Courteline en guise de vulnéraire après attaque des corbeaux :
“Passer pour un.e idiot.e aux yeux d’un.e imbécile est une volupté de fin gourmet.”

Chaloux dit: à

Alexia Neuhoff dit: 29 janvier 2019 à 18 h 59 min

Venant de toi, on songerait plutôt à l’huile de foie de… morue!

Hurkhurkhurk!

Jean Langoncet dit: à

@l’huile de l’olive [le billet]

Une firme rarement usitée pour désigner l’huile d’olive ou une évocation d’Olive, le peintre ?

Jean Langoncet dit: à

Firme > forme (Bérénice est forcément dans le coup)

Delaporte dit: à

Si vous voulez vous faire mal, regardez un peu (début de la vidéo) ce bain inepte de Marthe Keller en pleine tempête. Quel enthousiasme dans la connerie ! Heureusement, la mine déconfite du Français, en face, qui se dit : « Je suis amoureux de cette dingue ? » Cela résume beaucoup de choses, y compris la TV française des années 70, les années stupre, et toute la présidence de VGE jusqu’en 1981 :

https://youtu.be/kkZzJngCOtk

rose dit: à

Chantal dit: 29 janvier 2019 à 13 h 35 min

et 13h55

merci ; belle découverte !

Alexia Neuhoff dit: à

Je devrais me mettre à l’halieutique : à peine je lance ma ligne, j’ai un goujon au bout de l’hameçon.

Claudio Bahia dit: à

Clopine et moi on s’amuse. Non, ce n’est pas le roi des Belges. C’est un chanteur-compositeur, un type éminemment sympathique, qui s’est aussi penché sur le problème de l’écologie, que j’ai eu le plaisir de connaitre, je veux dire par ses disques, durant mes trois années en Suisse au début des années 80.
Il a aussi dit: « Le voyageur ne prend qu’une direction ; le rêveur les prend toutes. »
si pas trouvé je donne le nom. C’est un compatriote de Chantal, elle devrait connaitre.

Chaloux dit: à

Alexia Neuhoff dit: 29 janvier 2019 à 19 h 26 min

C’est à dire, j’ai un bon détecteur à connasses, et toi dans le genre grosse tanche, tu te poses là.

Ed dit: à

Pourquoi Alexia Neuhoff se tape-t-elle l’incruste dans toutes les prises de tête ? Ca l’excite ? Pauvre fille.

Chaloux dit: à

Pourquoi Alexia Neuhoff …

Mais parce que c’est cette pauvre Clopine, Ed…

Bėrėnice dit: à

Qui a réussi à installer la scène pour cette ambiance épouvantable? Je lui décerne une palme, un prix d’exception, pour la nuisance. La responsabilité est elle partagée? Dans ce cas je propose de partager équitablement cet honneur qui
vient récompenser un, des esprits superieurement bons, souples et clairvoyants.

Bėrėnice dit: à

Quoi, quoi, jean Langoncet!? On m’appelle, me réclame, me sollicite , à quoi puis je être utile?

Ed dit: à

Non Chaloux. Elle a une froideur que clopine la tartineuse obsessionnelle et ardente (christiane en fait régulièrement les frais, Paul Edel aussi) n’a pas.

Ed dit: à

« à quoi puis je être utile »

On a envie de dire « à rien ». (Technique dont clopine use et abuse « Si j’étais méchante, je dirais que »)

Janssen J-J dit: à

De la volaille, genre poulet, j’ai trouvé ça…
____
La police traîne un lourd héritage
; mêlée à toutes les passions des hommes, obligée souvent de les endiguer, forcée toujours d’opposer l’intérêt public à la coalition des intérêts privés,
elle sent souvent peser sur elle des rancunes que les siècles ont accumulées
au cours de l’histoire si troublée de notre pays : jacqueries, émeutes,
révolutions, grèves tragiques, elle a tout vu, tout supporté, et par un phénomène que je ne suis pas encore parvenu à m’expliquer depuis si longtemps qu’il fait l’objet de mes réflexions, elle a conservé la haine
implacable des uns, sans acquérir ni la reconnaissance, ni même l’entière
confiance des autres. Plus on lui réclame de justice, moins on en témoigne à
son encontre, moins on lui pardonne ses erreurs, plus on lui fait de procès
de tendance. Et pourtant, je ne connais pas de profession où il se dépense plus d’efforts généreux et désintéressés »
(Passoul nous dira à qui ça appartient, s’il donne pas sa langue au chat…)
_____
Non, ce n’est pas dans « Genèse de l’antiquité tardive », Peter, ni dans Cicéron.
Onfray avait-il le droit de survoler ? Je pense que oui (à moins que veto ait décidé de se prendre pour le nouveau MC). T’imagines un peu, l’erdélien : se gourer à ce point sur la consolation de la mère de sa fille défunctée, alors qu’il venait quasi de la répudier et d’en prendre une autre !
On se demande où ira se loger toujours la cuistrerie, au fin fond de la profondeur du champ…. A la soupe, c’est l’heure ! et la negie va choir, parait-il, demain : paralysie générale. Etudiants jaunes de la crèche du rond-point, ravis…

Bėrėnice dit: à

Un film en provenance des usa mêlant marxisme et humour , un ovni seditieux et anticapitaliste, titre Le Monde. Jazzi préparez vous à devoir affronter la tempête polaire pour aller le voir.

Chaloux dit: à

Ed, il y a dix ans que je lis la Clopine, je sais de quoi elle est capable, de quel genre de sournoiserie etc. Je maintiens.

Bėrėnice dit: à

Ed, c’est la seconde fois que vous répondez à un post qui ne vous est pas adressé, il vous faudrait apprendre à vous contenir. Merci pour l’effort previsiblement envisageable et je le pense profitable et pas qu’à moi. Cependant si je peux vous soulager, vous pouvez continuer, cela vous va à ravir en vous illustrant précisément.

vedo dit: à

Que de temps perdu. Adieu.

Marie Sasseur dit: à

De la volaille, genre poulet, j’ai trouvé ça…

Un mail de Valentin, Pujol et Terrasson. Y’a pas de mal à se faire du bien.

Alors qu’avec cette histoire d’huile d’olive et cuisson à la plancha, on s’attendait à voir débarquer la Mondaine.

De la volaille, genre poulet, j’ai trouvé ça : encore un PV . De ceux qui sont planqués juste apres le rond-point.

DHH dit: à

0JJJ
votre texte a un air de discours d’un prefet de police au moment pourv son pot de départ en retraite.
bien sur ce n’est pas çà, mais Castaner pourrait le plagier le moment venu

closer dit: à

« XXL » peut passer pour un code conventionnel international, DHH. Ce n’est pas la même chose que de donner le programme d’un salon du livre à Paris avec toutes les têtes de chapitres en anglais!

Ed dit: à

Clopine,
J’Ai regardé lr film « Mr. Holmes » ce weekend. Sa passion : l’apiculture. Peut-être vous reconnaîtriez-vous dans la peinture de ce loisir apaisant et poétique. (pas de sarcasme, je viens de penser à ce film).

rose dit: à

Sur les poulets, et la volaille, en rentrant ce soir.
7 gendarmes, 7 vêtus de gilets jaunes fluo au rond point d’ entrée dans le village.
Pas pu m’ empêcher : je m’ approche vers trois et leur demande mais comment on va vous reconnaître nous de vous ?
Ils me répondent que c’ est leur tenue de sécurité lorsqu’ ils sont en contrôle. Sur les leurs, en grosses lettres Gendarmerie.
Ils ont souri.
Ouaip.
J’étais toute contente 🙃

Ed dit: à

Chaloux, ne nous fais pas un remake de Pablo et son « D et Delaporte » sont une seule et même personne. Pitié.

Je précise que ce malotru nous a quitté trop tôt, comme JC. J’aimerais tant que le premier revienne, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, et mette un joyeux souk entre deux mots musicaux échangés avec son fidèle acolyte.

Bėrėnice dit: à

Sasseur, parce que le poulpe à la plancha est considéré comme une atteinte aux bonnes moeurs? Vous pardonnerez l’exemple issu d’ un livre découverte à la planche qui ne contient qu’une seule recette. En connaîtrez vous d’autres? Cela m’intéresse bien que je ne sois pas outillee pour cette cuisson. Si c’est un délit punissable, bien sur j’abandonne toutes recherches. Je ne courre après les ennuis.

Bėrėnice dit: à

Renato, j’ai examiné cette notation, le dessin est sensuel, buste fin et large bassin avec les fesses qui vont. Mais à gauche je ne comprends pas le tracé, c’est quoi?

Janssen J-J dit: à

– mais vedo, voyhons donc, restez encore un peu avec nous…, soyez pas vesqué, je plaisantions

– dhh => Célestin Hennion (en 1913),… Castaner ne connait pas encore bien ses classiques, faut y apprendre son métier

– La maréchaussée d’aujourd’hui a de la classe, oui, surtout dans le Sud Est, là bas.

– Annemarie Schwartzenbach, a beaucoup souffert, une grande copine de klaus mann qui l’a souvent consolée. Mais sa dépression était inguérissable.

renato dit: à

Bérénice, la gauche de l’écran ? Vous parlez de la partie droite du corps je suppose : la jambe et le pied en perspective. Le graphique ? Puisque la notation progresse de gauche à droite, il ne reste à gauche qu,une numérotation.

Clopine dit: à

Ed, quand Sherlock Holmes prend sa retraite, il devient apiculteur et écrit un traité d’apiculture.

Moi, j’ai peur des abeilles, mais j’écris sur elles, et de cette écriture naissent des images que mon compagnon filme.

Chaloux me dit que je ne viens ici que pour « paraître être un écrivain », ou chercher je ne sais quelles entrées pour ce faire, dans la plus grande des bassesses morales.

Chaloux qui me lit depuis dix ans, ne s’est donc pas encore rendu compte que si j’écris, ce n’est certes pas parce que je l’ai choisi, mais plutôt parce que je m’y résigne ?

En sachant le pathétique de la chose…

Ce qui pourrait peut-être me rasséréner un peu, c’est la pensée de Steinbeck se demandant ce qu’il va bien pouvoir foutre dire à l’étudiant qu’on lui adresse « en tant qu’écrivain », alors qu’il se sent si profondément peu doué pour l’écriture, et l’imagination.

Et la pensée de Steinbeck, se disant qu’il n’est pas un écrivain, (alors même qu’il écrit « les raisins de la colère »), et qu’il fait si chaud qu’il doit saupoudrer son bras et sa main de talc pour pouvoir continuer à écrire, et que le seul compagnon qui l’aide est un admirable stylo « qui ne le laisse pas tomber », cette pensée, n’est-ce pas, me cheville l’âme.

Si j’en ai une, évidemment, ce qui, à lire l’opinion générale de ce blog, doit être une caractéristique qu’il faut d’office me retirer.

Bėrėnice dit: à

Merci, renato, pour l’explication.

Bėrėnice dit: à

Clopine, non, vous avez une âme. Avouez que les querelles d’ego pourrissent le blog. J’y prends plus que je ne donne mais ces ambiances à la noix, agressives, stériles, où l’on perçoit les rivalités débiles , où certains allaient jusqu’à agonir d’injures l’adversaire sont lassantes. Ce ne sont même pas des polémiques mais des déversoirs. Ceci étant, ce projet de surveillance des violences en réseaux m’inquiète un peu quoique je ne fréquente que ce blog et bien que les contenus circulant deviennent de plus en plus un problème. Il est aussi question dans mon esprit depuis le bulletin d’infos de l’éventuel retour des combattants tsunamis engages auprès du djihad en Syrie.

Bėrėnice dit: à

Rayer tsunamis, je n’ai pas taper ce mot.

Janssen J-J dit: à

Nous y voilà donc à cette histoire de monsieur Homais… hélas reprise de philipe murray, telle une tuerie en joyeux psittacisme d’un grand vedo et des siens…
(sic / Le regretté Philippe Muray ne l’appelait que « Michel Homais », du nom du célèbre M. Homais croqué par Flaubert, dans Madame Bovary, en incarnation de la sottise prétentieuse et du scientisme provincial sûr de lui et dominateur).
Oui, vous avez bien lu : du scientisme provincial sûr de lui et dominateur…
On espère que ça vous rappelle quelque chose, Raymond… De pas bien reluisant, entre nous.
https://www.valeursactuelles.com/culture/dr-onfray-et-mr-homais-86666

Delaporte dit: à

Sherlock Holmes est le seul héros qui trouve grâce aux yeux du héros de Houellebecq.

Delaporte dit: à

Je ne sais pas si c’est exactement ce que vous avez voulu dire, Sasseur, mais c’est vrai que la Demoiselle d’Avignon reste un témoignage d’anthologie sur la connerie humaine, avec cette pauvre Marthe Keller en héroïne non encore euthanasiée ! En regardant ces extraits, à nouveau aujourd’hui, on se dit que le maximum a été alors atteint, dans ces putrides années 70, les années stupre. Le désastre est que la plupart des gens qui gouvernent, désormais, appartiennent à cette génération qui se sont extasiés devant Marthe Keller. Certains sont morts, mais pas tous. Ils n’ont pas trouvé d’infirmière généreuse pour leur faire la piqûre. Marthe Keller elle-même, toujours là, toujours en demande… le drame !

Delaporte dit: à

Louis Velle ne s’en sortait pas trop mal cependant, en amoureux transi, stupéfait et stupéfié par la connerie stupéfiante de son amoureuse (Marthe Keller, telle qu’en elle-même). Est-ce pour cela que les scénaristes ont fait de leur héroïne une princesse étrangère ? La France ne voulait pas voir cela. Et pour être sûrs de leur fait, ils ont choisi une actrice suisse. Pauvre Louis Velle – qui ne s’en est d’ailleurs jamais remis, à la scène comme à l’écran !

Delaporte dit: à

D’ailleurs, je me souviens que dans mon entourage, en cette France des années 70, mes proches n’aimaient pas du tout cette série, et coupaient le poste les soirs où elle passait.

Delaporte dit: à

Je serais moi-même absolument incapable de résumer l’intrigue de cette série abjecte. Je n’ai jamais su de quoi il s’agissait. Qu’a-t-on bien pu inventer à l’époque pour une Marthe Keller déjà inepte ? Mystère !

Delaporte dit: à

J’ai lu sur Internet que la Demoiselle d’Avignon n’était même pas la première télévision de Marthe Keller ! Elle avait déjà fait ses preuves auparavant, la pauvre !!!

Delaporte dit: à

Je vois avec effroi que Louis Velle et Frédérique Hébrard avaient concocté une suite maléfique et ratée à leur roman, en 2014. C’est vraiment incroyable ! Il faut espérer que personne ne l’a lu !!!

« La demoiselle d’Avignon est de retour, Flammarion, 2014. Ce roman sorti le 2 avril 2014 est la suite de La Demoiselle d’Avignon. Réalisée 43 ans après le roman d’origine, il a été écrit par Frédérique Hébrard avec son mari Louis Velle. » Wikipédia

Delaporte dit: à

Louis Velle, né en 1926, est toujours de ce monde.

christiane dit: à

@Bérénice et Claudio
Pour la suite des 4 émissions, « A voix nue » vraiment formidables, ce lien :
https://www.franceculture.fr/personne-julos-beaucarne
Dans la première il évoque sa façon d’écrire, ses petits carnets. Dans la deuxième, il évoque Félix Leclerc, Vigneault, Charlebois, Monique Morelli, Higelin, Brassens… Tant et tant de poètes qu’il aime et qui l’ont inspiré. Et aussi Bruxelles proche du village, Les Ecaussines, où il est né et Paris où il s’est fait des amis à « L’Écluse » et ailleurs, au Québec… Cet homme-là doit être d’une inspiration proche de Eric Holder (tel que ceux qui l’aiment l’ont évoqué ici). « Les vrais amis sont comme les arbres », chante-t-il.
J’aime beaucoup écouter chanter ou parler ce saltimbanque apaisant et bienveillant qui n’oublie pas les « sans-amour », les « sans-abri », les gens « différents », la violence faite aux femmes (sa « Loulou », sa compagne a été assassinée…). Dans la quatrième, il lit le poème qu’il a écrit, alors. Bouleversant (repère 13,20).
Bonne nuit.

P. comme Paris dit: à

Doit-on l’euthanasier aussi, Delaporte ?

rose dit: à

L’ abeille, c’ est vraiment l’ insecte pat excellence, qui, si tu lui fous la paix, te rend la pareille.
Trop de taf.

Delaporte dit: à

« Vous ne savez pas Delaporte, mais moi je savais. »

Savoir quoi ?

Delaporte dit: à

Le dernier livre de Lobo Antunes, traduit en français, paraît aujourd’hui. Il va peut-être avoir le Nobel, lui, et en tout cas il est prévu qu’il entre dans la Pléiade. Il concentre sur lui le faisceau lumineux de la renommée.

Marie Sasseur dit: à

Koba venait d’un pays etrange et merveilleux.
Courland appears to be a gentle land dedicated from the beginning of the world to Virgilian peace and where nothing ever happened.

RENÉ PUAUX, Portrait de la Lettonie (1937)

Phil dit: à

Souffrait-elle moins avant sa rencontre avec la fratrie Mann, dear Renato ? la liaison avec MacCullers fut-elle à sens unique

jazzi dit: à

JJJ, je ne peux pas dire que je sois emballé ni bouleversé par « Le livre de ma mère » d’Albert Cohen. Premier ouvrage que je lis de cet auteur. J’ai même été plutôt agacé par la forme itérative adopté par celui-ci et son ton tout à la fois solennel et puéril. Solennité qui lui fait se rattacher, via sa mère, à la « race » des Cohen depuis Moïse et Aaron et puérilité de ses « maman, maman, maman » de petit garçon à chaque page.
Dans le genre, je préfère mille fois les récits en hommage à ses mère et père de son condisciple Marcel Pagnol, ou les plus sobres livres sur le même thème de Roger Peyrefitte (« La mort d’une mère »), Simone de Beauvoir (« Une mort très douce ») ou Peter Handke (« Le malheur indifférent »)…

jazzi dit: à

adoptée…

Marie Sasseur dit: à

Metci Delaporte

Marie Sasseur dit: à

Vous n’allez pas le croire, mais pour « rigoler », voir LLV, libe du 7 janvier, le courageux paresseux dans sa lecture de « Serotonine ». Le tailleur is not rich.

Lavande dit: à

P. comme Paris dit: 30 janvier 2019 à 0 h 52 min
Doit-on l’euthanasier aussi, Delaporte ?

Mystères et ambigüités de la grammaire ! Qui représente le « l' » ?
Si c’est une question posée à Delaporte s’agit-il de Marthe Keller? de Louis Velle ?
Si c’est une question posée à la cantonnade à l’ensemble des RDLiens, c’est Delaporte que vous voulez euthanasier ?

renato dit: à

Ce post, Phil, était en contrepoids d’un post de Janssen J-J.

Sur la relation McCullers-Schwarzenbach beaucoup a été dit et il me semble inutile de remettre cet amour sur la table, je ne crois cependant pas qu’il fut à sens unique ; si j’arrive à mettre les mains sur le carton où sont conservés mes Journaux des années 70, je ferai un’exception car j’ai un beau témoignage de Denis de Rougemont.

https://blogfigures.blogspot.com/2010/02/carson-mccullers-stone-is-not-stone.html

Marie Sasseur dit: à

Je voulais l’inviter sur le ring, ce Vaillant paresseux et tout s’est envolé .

Chantal dit: à

beaucoup de travail aussi …
Claudio Bahia, en effet comme l’a souligné Christianne, Julos Beaucarne est un authentique poète, chaleureux, un peu fou, il habite un hameau qui est aussi une sorte de berceau artistique dont il est l’âme, Tourinnes – la – grosse. Quand on prend l’autoroute de Bruxelles en direction de Namur, les panneaux indicatifs de région ont tous été rédigés par Julos Beaucarne, ce qui rend la route plus poétique, malgré les gros camions et le temps maussade. Chaque année les habitants ouvrent leur porte et exposent un proche ou quelqu’un dont ils côtoient l’oeuvre, le clou de la semaine est une pièce de théâtre participative qui se joue dans l’église, c’est en novembre. J’y assiste parfois quand j’en ai le loisir.

renato dit: à

Jacques, Je suis Annemarie Schwarzenbach, vu à sa sortie.

Clopine dit: à

Renato, et alors ? Qu’en avez-vous pensé ? C’est encore un ofni, ce film : objet filmique non identifié…

Janssen J-J dit: à

@10.15 merci pour votre lecture et réaction jzzman. Je la comprends, même si je ne partage pas votre opinion, car en la matière, je ne hiérarchise pas entre eux les témoignages des rapports d’écrivains avec leur mère.

@Anne-Domnique Miermont avait donné une magnifique biographie d’Anne-Marie S, me souviens-je. OK, peut-être pas utile de revenir sur sa liaison avec Carson MC. En revanche, si vous avez des documents inédits, @renato, nous les lirons avec intérêt.
J’ignore si votre demande d’un glossaire des sigles dans le registre du ministère de l’Intérieur vous serait toujours utile, y compris à la rdl… Je me permets de vous incruster un work in progress préparé à votre intention. On ne sait jamais, après tout… Et puis, si vous pouviez le compléter, j’en serais ravi, pour ma part. D’autant que je n’y avais pas encore intégré le très controversé flashball sur les GJ. Il faut désormais parler de LBD, plus technocratique, plus in et chic, d’après les protestataires qui y ont goûté, comme marie ma soeur, toujours prête à surveiller les ronds-points anguleux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Flash-Ball_(marque)

_____
ACAT : action des chrétiens pour l’abolition de la torture
ACMA : agents du corps de maîtrise et d’application (gradés et gardiens)
ADEFDROMIL : association de défense des droits des militaires
ADS : adjoint de sécurité
ALLIANCE CFE-CGC : syndicat Alliance et confédération française de l’encadrement-confédération générale des cadres
ALLIANCE SYNERGIE : syndicat d’officiers de police
AN : assemblée nationale
ANAS : association nationale d’action sociale (de la police)
ANFG : association nationale des femmes de gendarmes
APNM : association professionnelle nationale de militaires
ARIANE : application de rapprochement, d’identification et d’analyse pour les enquêteurs (fichier)
BAC : brigade anti-criminalité
BGM : brigade de gendarmerie mobile
CAP : commission administrative paritaire
CD : code de déontologie
CEA : corps d’encadrement et d’application
CEDH : cour européenne des droits de l’homme
CEGN : commandement des écoles de la gendarmerie nationale
CFM : conseil de la fonction militaire
CFMG : conseil de la fonction militaire gendarmerie
CGA : contrôleur général des armées
CGPN : contrôleur général de la police nationale
CNAPS : conseil national des activités privées de sécurité
CNDS : commission nationale de déontologie de la sécurité
CNISAG : centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la gendarmerie
CPP : code de procédure pénale
CRS : compagnie républicaine de sécurité
CSFG : conseil supérieur de la fonction Gendarmerie
CSFM : conseil supérieur de la fonction militaire
CSI : conseil de sécurité intérieure
CSTAGN : corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale
DAPN : direction de l’administration de la police nationale
DCFPN : direction centrale de la formation de la police nationale
DCPJ : direction centrale de la police judiciaire
DDD : défenseur des droits
DDSP : direction départementale de la sécurité publique
DGCL : direction générale des collectivités locales
DGGN : direction (directeur) générale de la gendarmerie nationale
DGPN : direction (directeur) générale de la police nationale
DLPAJ : direction des libertés publiques et des affaires juridiques
DOCP : direction de l’ordre public et de la circulation (préfecture de police)
DOPC : direction de l’ordre public et de la circulation (préfecture de police)
DOSTL : direction opérationnelle des services techniques et logistiques (préfecture de police)
DPJ : direction de la police judiciaire (préfecture de police)
DPUP : direction de la police urbaine de proximité (préfecture de police)
DRCPN : direction des ressources et des compétences de la police nationale
DRH : direction des ressources humaines
DRPP : direction du renseignement (préfecture de police)
DSAP : direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (préfecture de police)
DSPAP : direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne
DUDHC : déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen
EOGN : École des officiers de la gendarmerie nationale
ETPT : équivalent temps plein travaillé
FASP : fédération autonome des syndicats de police
FP : fonction publique
FPIP : fédération professionnelle indépendante de police (syndicat d’extrême droite)
GAV : garde à vue
GAV : gendarme adjoint volontaire
GD : gendarmerie départementale
GM : gendarmerie mobile
GN : gendarmerie nationale
IA : inspection (inspecteur) d’administration
IFPN : institut de formation de la police nationale
IGA : inspection (inspecteur) générale de l’administration
IGAG : inspecteur général de l’administration gendarmerie
IGAI : inspection générale des affaires intérieure (Portugal)
IGF : inspection générale des finances
IGGN : inspection (inspecteur) générale de la gendarmerie nationale
IGPN : inspection (inspecteur) générale de la police nationale
IGS : inspection générale des services (préfecture de police)
IHESI : institut des hautes études de la Sécurité intérieure
INFPN : Institut national de formation de la police nationale (Clermont-Ferrand)
INHESJ : institut national des hautes études de Sécurité et de justice
IPCAN : independant police complaints authorities network
ISSP : indemnité de sujétion spéciale police
JUDEX : système judiciaire de documentation et d’exploitation (fichier de la gendarmerie)
LDB : ————————————-
LOLF : loi d’orientation des lois de finances
LOPS : loi d’orientation et de programmation de la sécurité
LOPSI : loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure
LR : Les Républicains (parti politique)
LSI : loi sur la Sécurité intérieure (2003)
MAP : modernisation de l’action publique
MDC : mouvement des citoyens (parti politique)
MFG : mouvement des femmes de gendarmes
MFP : mouvement pour la France (parti politique souverainiste)
MI : ministère (ministre) de l’intérieur
MIPN : médiateur interne de la police nationale
MO : maintien de l’ordre (& michel onfray :-))
MPF : mouvement populaire français (parti politique)
OCTA : officier du corps technique et administratif
OND : observatoire national de la délinquance
ONG : organisation non gouvernementale
OPEX : opération extérieure (gendarmerie)
OPJ : officier de police judiciaire
PAGRE : plan d’adaptation des grades aux responsabilités exercées
PJ : police judiciaire
PJGN : police judiciaire de la gendarmerie nationale
PLF : projet de loi de finance
PN : police nationale
PP : préfecture de police
PPCR : parcours professionnels carrières et rémunérations
PPNG : plan préfecture «nouvelle génération»
PPP : préfecture de police de Paris
PRG : parti des radicaux de gauche
PS : parti socialiste (parti politique)
PSIG : peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie
QB : qualification brigadier
RGPP : révision générale des politiques publiques
RH : ressources humaines
RIO : référentiel des identités et de l’organisation
SCPN : syndicat des commissaires de la police nationale
SCSI-UNSA : syndicat des cadres de la sécurité intérieure – UNSA
SGAMI : secrétariat général pour l’administration du ministère de l’intérieur
SGAP : secrétariat général pour l’administration de la police
SGP : syndicat des gardiens de la paix
SNATAPSI – SAPACMI : syndicat national alliance des personnels administratifs techniques et scientifiques de l’Intérieur – syndicat autonome des préfectures et de l’administration centrale du ministère de l’Intérieur
SNIPAT : syndicat national indépendant des personnels administratifs, techniques et scientifiques de la police nationale
SNOP : syndicat national des officiers de police
SRPJ : service régional de police judiciaire
STIC : système de traitement des infractions constatées (fichier)
SYNERGIE OFFICIERS : (syndicat de police)
TAJ : traitement des antécédents judiciaires (fichier fusionnant STIC et JUDEX)
TGI : tribunal de grande instance
UCLAT : unité de coordination de la lutte antiterroriste
UDF-FD : union pour la démocratie française-force démocrate (parti politique)
UMP : union pour un mouvement populaire (parti politique)
UNITE SGP POLICE : syndicat de gardiens de la paix
UNPRG : union nationale des personnels et retraités de la gendarmerie nationale
UNSA POLICE : union nationale des syndicats autonomes de police
VAP : voie d’accès professionnelle
ZSP : zone de sécurité prioritaire

Marie Sasseur dit: à

Non.
LLV c’est l’acronyme de journaleux un peu trop crado sur lui.

Chantal dit: à

@JJJ, j’ai connu un auteur qui ne jurait que par le livre de ma mère, la sienne était analphabète et avait motivé toute son oeuvre, c’était une sorte de message qui lui était adressé bien qu’elle n’aie pas la possibilité de le lire, je l’ai lu à l’époque car je tentais de comprendre ce non dialogue. Ma surprise a été de constater à la lecture les tensions qui peuvent exister entre deux êtres si proches mais dont les relations sont biaisées par le regard de la société; l’un en pleine lumière et en jouissant, l’autre soumis à l’amour inconditionnel. J’ai trouvé çà un peu révoltant, ce sens unique assumé. Pour Pagnol c’est différent, on sentait qu’il aurait souhaité l’élever, souvenir d’une lecture coïncidant avec la découverte d’un univers truculent, ouvert et très proche de la terre, ainsi que la découverte physique de la région.

Clopine dit: à

Renato, vous nous l’aviez déjà montrée, cette photo de Marianne Breslauer, c’est une photo qui « marque », à mon sens, parce qu’elle donne autre chose à voir que le code habituel. Dans plein de sens différents, en plus : c’est un nu, mais habillé. C’est une femme, mais elle n’est pas regardée par un homme. C’est une photo donc tourné pour un regard extérieur, mais c’est pourtant un moment intime, solitaire presque dirait-on. C’est érotique, mais en même temps innocent. C’est un autoportrait, mais sans visage !!!

Tout ici est « décalé », et présente un univers, in fine, qui rompt tant avec les codes habituels de la photographie que le regard que nous (enfin, moi, hein) portons sur l’image en devient forcément désorienté. Et c’est cela qui est beau, à mon sens. Evidemment, un macho quelconque ne pourra que remarquer la beauté du jeune corps et se l’approprier comme une simple image érotique : mais c’est qu’il n’aura rien compris à la profondeur de l’instant capturé là. Je voudrais dire qu’en plus, ce pourrait parfaitement être le portrait d’une héroïne de la Recherche, comme Albertine : il y a un côté « femme captive » dans cette photo, même si la femme est si active (puisque c’est elle qui prend la photo) qu’elle est en fait captive d’elle-même. Oui, si j’étais éditeur, et si je publiais la Recherche, je choisirais probablement cette photo pour la couverture de « La Prisonnière »…

Chantal dit: à

Anne – Marie S , n’a pas le même parcours qu’Isabelle Eberhardt,l’une est très inféodée à son milieu et malheureusement addict aux psychotropes, j’avais regardé le documentairequi lui était consacré, à la fin elle m’a fait de la peine, même ailleurs elle semblait un boulet pour son entourage.
Ce que j’aime dans l’aventure de vie d’Isabelle Eberhardt, c’est qu’elle ait puisé sa force dans sa différence, sa filiation illégitime l’a autorisée à changer complètement d’angle de vue et de perception.

Soleil vert dit: à

un glossaire des sigles extrait du registre du ministère de l’Intérieur à la rdl

j’ai connu des fins de soirées arrosées plus cool

jazzi dit: à

D’Isabelle Eberhardt, j’avais lu les deux volumes de la biographie que lui avait consacré Edmonde Charles-Roux, Chantal. Moins captivante que celle de Coco Chanel, à mon goût…

renato dit: à

« … qu’elle donne autre chose à voir que le code habituel. »

Elle était quand même la nièce de Julius Lessing, historien de l’art — à l’origine du Musée des arts décoratifs de Berlin.

jazzi dit: à

La photo d’Annemarie Schwarzenbach par Marianne Breslauer justifie pleinement l’idée de Véronique Aubouy de choisir un jeune garçon pour interpréter le rôle, renato…

jazzi dit: à

Qu’est-ce que cette pauvre Marthe Keller a bien pu faire (ou ne pas faire) à Delaporte !?

DHH dit: à

D’isabelle Ebehrard a eté publié également son journal sous le titre « mes journaliers ».
j’ai decouvert l’existence du personnage lorsque j’étais en quatrième et qu’une camarade qui était d’Ain Sefra a fait un exposé sur cette figure de la mémoire locale dans cette ville du sud algérien

jazzi dit: à

« j’ai connu un auteur qui ne jurait que par le livre de ma mère »

Un défunt membre de l’Académie Française, Chantal ?

Clopine dit: à

Oh, Jazzi, comment est la neige à Paris ? Ici, somptueuse, comme chaque fois. Le grand bambou qui pousse près du poulailler a plié sous le poids, et forme une courbe où le vert s’entremêle au blanc, en se penchant : on dirait qu’il fait la révérence à l’hiver !

Je me dis qu’à Paris (Clopin y est, en balade chez le Clopinou), il n’y a guère que dans les cimetières où la neige doit pouvoir se poser comme elle le fait ici… Et les toits, bien sûr. Si elle ne fond pas trop vite ?

Claudio Bahia dit: à

grand merci à Christiane pour les deux links de cette nuit sur Julios Beaucarne. Je les regarderai tranquillement plus tard.
J’aime beaucoup ce type, vraiment bien!

jazzi dit: à

Déjà en grande partie fondue, Clopine. C’était beau cette nuit. Mais nous avons un soleil radieux à la place.

Chantal dit: à

Je n’irais pas jusqu’à devenir soufiste, JB, et certes Coco Chanel a révolutionné l’image de la femme, mais sur la fin quelle chipie modieuse dans un appartement lourdement décoré comme un tombeau vivant avec toujours les mêmes fleurs … et ses jupes en dessous du genoux et pieds de poule, à vingt ans çà peut impressionner, mais ce n’est vraiment plus tendance …
A choisir mille fois Ella Maillart, sportive et baroudeuse que j’ai découvert grâce à ma tante Marianne Stasse. Un long manteau de bonne laine, un chapeau contre les frimas et une robe ou pantalon qui te permet de bouger sans avoir l’air ligotée comme pauvre tige. Et pour un parfum non synthétique, grasse for ever, mais ceux qui cherchent original, pas ruineux et naturel, L’Erbolario. Pour l’auteur masculin, c’est assez facile à deviner, il a tenu la Chaire de création littéraire au Collège de France en 2017. Autre auteur fétiche Alfred de Vigny.

https://www.lalibre.be/culture/livres-bd/ella-maillart-coureur-d-univers-51b87d95e4b0de6db9a886fa

Claudio Bahia dit: à

Janssen J-J dit: 30 janvier 2019 à 11 h 06 min

« Anne-Domnique Miermont avait donné une magnifique biographie d’Anne-Marie S,… »
S’agit-il du livre de Dominique Laure Miermont et Nicole Le Bris, « Annemarie Schwarzenbach – La Quête du Réél », coll. Voyager Avec…, 2011 ?

Marie Sasseur dit: à

Un aventurière française , Aurelie Picard, est devenue soufie.

Chantal dit: à

scusi : plutôt en 2015/2016 la Chair de Création.

Claudio Bahia dit: à

Renato, une des plus belle photo de A Schwarzenbach est un autoportrait daté du printemps (?) 1938, prise à Malans en Engadine. Annemarie est assise, une cigarette aux doigts, tenant sur son genou droite un Rolleiflex K2, f 3.5; elle porte une sorte de jaquette à double rangée de gros boutons et chemisier blanc dont on ne vois que le col. La connaissez-vous? pourriez-vous nous la montrer ? si toutefois.

Mauvaise Pensée dit: à

Si Marthe Keller et la Demoiselle d’Avignon représentent pour Duvasistas les « Années stupre », « on peut penser que la version Disney de Blanche Neige et les Sept Nains atteint pour lui les limites du supportable…

Petit Rappel dit: à

Clopine 13H 33
Accord complet sur ce point! Si, si…

MC

Chantal dit: à

Ah oui de fait, pour FM le livre préféré de Cohen était Mangeclous, d’ailleurs Véronique Aubouy m’a filmée devant chez lui lisant un extrait de la Recherche de Proust, le bougre nous a fait faux – bond au dernier moment, il était prévu de le filmer dans son intérieur à Neuilly, flanqué de son valet de pied déguisé comme un Nestor et de goûter à son thé en samovar. Finalement on s’est contentées d’un extérieur et d’un verre de vin blanc dans le troquet du coin. Il a dû comprendre que cette archive dans son hôtel particulier de l’impasse Perronet contiendrait un second degré humoristique dont il serait malgré lui le maître de cérémonie.

jazzi dit: à

Chantal, si Véronique Aubouy nous lit, je me proposerais bien de lire un extrait de La Recherche, assis sur sa tombe au Père-Lachaise.

Chantal dit: à

De Félicien Marceau on pourrait dire qu’il a inventé ou du moins introduit le Stand Up en France, pièce humoristique à la première personne du singulier. Le nombre de ses ennemis étant élevé personne ne lui rendra cet hommage. Il a eu le tort d’être célèbre et prolifique « malgré » ses erreurs d’appréciation.

Petit Rappel dit: à

Dans le Dominique Bona, un peu de tout, mais de belles pages sur Michel Mohrt, qui changent un peu de ce qu’on lit ici, et à un moindre degré, sur les Maurois.Plus difficile d’etre originale sur Clara Malraux. Elle la rend pourtant vivante. le livre se clot par un tête-à-tête avec Nourissier , très chat, entre griffe retenue et ronron approbateur.Se non e vero…

MC

Chantal dit: à

Pourquoi pas, je ne sais pas où en est son work in progress … Clopine peut – être plus au courant.

Janssen J-J dit: à

@ un glossaire des sigles extrait du registre du ministère de l’Intérieur à la rdl,

Et encore…, je ne vous inflige pas un autre glossaire qui serait pourtant bien utile à Passoul pour s’y retrouver dans les arcanes de la police sous Vichy, car il comment souvent des erreurs. Vous reprendrez bien un morceau de soleil vert pour vous remettre de vos actu littéraires. C’est une denrée de plus en plus rare.

@Claude B, bien vu… merci pour la rectif. Je me doutais que je me trompais de prénom, mais pas eu le temps de vérifier… Dominique-Laure Miermont, voui, c’est bien elle. (Je pense avoir confusionné avec une autre revenante de la Syrie, bien amochée des sables. La mémoire, ma pauvre mémoire )…

Clopine dit: à

Ben, la seule chose que je peux dire est que Véronique Aubouy est complètement débordée, et loin de Paris, en plus. Mais son « Proust Lu » continue, et il y a une émission sur RFI dernièrement qui lui était consacrée. Elle a un site, où on peut la joindre ! http://www.aubouy.fr/

Delaporte dit: à

« Si c’est une question posée à la cantonnade à l’ensemble des RDLiens, c’est Delaporte que vous voulez euthanasier ? »

Lavande, il vous faut noter qu’à la différence de Marthe Keller, je ne suis pas suisse. La Suisse, c’est les banques, les montres, éventuellement le chocolat, et surtout la mort assistée. Dont Marthe Keller pourrait profiter, pas moi (je suis français).

Phil dit: à

Renato, le film « je suis Annemarie Schwarzenbach », pas mal, ressemblance androgyne assez plaisante et beau tapis vert style savonnerie (nous sommes en Suisse, les artistes ne répètent pas sur du contreplaqué).

Phil dit: à

Merci JJJ pour les sigles étouffe-chrétiens. vous avez la marotte orwellienne de 84.

Claudio Bahia dit: à

merci jazzi pour la photo. j’aurais dû y penser, je suis bête.
la photo était dans mon livre cité dans mon post à JJJ
n’est-ce pas qu’elle est bien cette photo?

Lavande dit: à

Delaporte lisez « Tout s’est bien passé » d’Emmanuèle Bernheim
ou « La dernière leçon » de Noëlle Chatelet

Lavande dit: à

Chantal :
Einstein disait : « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »

Si D. passait par là nous aurions droit à son couplet habituel sur la petite Chicago sur Isère.

Delaporte dit: à

Delaporte lisez « Tout s’est bien passé » d’Emmanuèle Bernheim
ou « La dernière leçon » de Noëlle Chatelet

Oui, l’accompagnement vers la mort est une chose grave, surtout pour un catholique. Le mot « euthanasie » est un peu violent. Qu’on l’utilise pour des animaux, soit, mais pas pour des humains. Reconnaissons que la question est complexe. Le cas d’Emmanuèle Berheim était assez spectaculaire, dans la mesure où elle était totalement athée. Son amie Colombe Schneck avait écrit un article après sa mort, décrivant sa dernière visite. Cela m’avait fait froid dans le dos. Grâce à la religion, nous pouvons mourir aussi dans la « dignité ».

Lavande dit: à

L’important, Delaporte, est surtout de respecter le choix et la volonté de chacun.

Lavande dit: à

Dans le livre d’Emmanuèle Bernheim, il s’agit de la mort de son père et pour Noëlle Chatelet de celle de sa mère (Mme Jospin).

et alii dit: à

voilà le billet:
Un jour, son père lui a demandé de l’aider à en finir. Comme ça, avec ces mots ordinaires pour s’engager dans un voyage extraordinaire. Des pépins de santé, il en avait toujours eus, et non des moindres. Sauf que cette-fois, c’est du sérieux : infarctus cérébral, anévrismes des carotides internes, dysphagie. Une vraie collection. Généralement on résume cela d’un acronyme qui dit tout et rien à la fois tant qu’on n’est pas plus précis sur l’étendue des dégâts : AVC. Alors Emmanuèle Bernheim, écrivain rare (six livres en près de trente ans) s’est lancée dans le récit de son aventure. Cela donne Tout s’est bien passé (205 pages, 17,90 euros, Gallimard).
http://larepubliquedeslivres.com/il-faut-aider-papa-a-en-finir/

et alii dit: à

. Il est à confesse et, au moment de la rejoindre, il avoue ne s’être jamais remis de la mort de sa mère ; il avait la trentaine, il a 89 ans désormais et il dit toujours maman quand il murmure qu’elle lui manque. Pas un hasard s’il a souvent prétendu, devant ses enfants encore jeunes, qu’il allait se flinguer. Emmanuèle Bernheim aussi passe aux aveux. Pour elle et pour lui. Ses complexes d’ancienne grosse, le grand-père qui la jugeait « monstrueuse », pas une fois mais dix, et dans un grand éclat de rire en plus. Il y a de la musique : de sonates de Brahms car le père fut un pianiste raté, Si j’avais un marteau car ses paroles se prêtent à tous les détournements pour faire rire les enfants.
le billet

Janssen J-J dit: à

allons bon, caulerpa et alii est rentrée de lybie

Janssen J-J dit: à

… et je connais des parents chrétiens qui ne veulent pas que leur fils soit débranché, car pour eux, la volonté de Dieu est plus forte que celle de son épouse. Dans ces cas-là, la volonté de Dieu, ça aide drôlement ! Obscénité, quand tu nous tiens.

Chantal dit: à

@ Lavande … on aurait droit aussi au contenu de sa boîte à tartines.

L’ouragan Gabriel l’aurait – il frappé inprévisiblement au milieu de ses calculs quantiques ? Ou est – il plaqué comme un congère surgelé à une tour de la Défense Nationale, peut – être est – il dépassé par les efforts notoires de JJJ pour nous expliquer les éléments de language nécessaires à la sortie de crise, même moi je fini par m’intéresser à ce débat qui ressemble de plus en plus à une campagne électorale aux frais des mairies « en même » temps qu’une tentative de consultation populaire, tout ce que la France compte de ténors autorisés est sur le pont … c’est habile mais risqué quand même le contribuable étant visiblement exaspéré …

Je comprends que certains aient envie de regarder chier les mouettes et de respirer un grand coup. Chez nous tous les jeudis les lycéens brossent les cours pour manifester l’Urgence Climatique, les poubelles carton restent sur le trottoir à mollir dans la neige … Les camions de ramassages bloqués par les cortèges divers qui remontent la petite ceinture en passant par le siège du Parti Socialiste situé Bd de l’Empereur, son annexe syndicale la rouge FGTB,Les locaux tous neufs du Parti Travailliste Belge siglés au marteau Boulevard Adolphe Max, la verte Centrale Sociale Chrétienne et ses affidés voilés aux horaires de plus en plus réduits comme leurs locaux rétrécis, le passage obligé entre le Palais de Justice qui tient ses pierres ensemble grâce au concours inestimable ( c’est le cas de le noter ) d’un échafaudage dont la location annuelle obère tant les comptes qu’on congédie les concierges sans réparer quoique ce soit, juste en face du siège du Parti Libéral ( sorte d’en marche ) dont le sigle évoque un grognement MRRR de dogue sans os, ensuite la portion magasins de luxe et cinémas, avant d’atteindre le quartier Matongué Petite Afrique, galeries surpeuplées d’ongleries, de femmes en wax, de coiffeuses esthéticiennes et de disquaires dont la musique s’échappe comme le long élastique d’un joint au saveurs de bananes plantin et de vin de palme, plus loin le siège d’une banque qui s’accroche à son Lion Orange fétiche face à sa rivale Deutsche Bank carré barré centré ect, …

Je vais descendre balayer devant ma porte si un passant glisse je suis responsable …

Janssen J-J dit: à

Le précédent post visait cette sentence profonde : @ Grâce à la religion, nous pouvons mourir aussi dans la « dignité ».

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