de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer George Steiner

Pour saluer George Steiner

Archétype de l’intellectuel européen à jamais gouverné par les humanités gréco-latines, George Steiner, qui vient de nous quitter à 90 ans à Cambridge, était des rares à séduire durablement son public. A le captiver, l’exaspérer, le surprendre encore. Pour avoir eu maintes fois l’occasion de le rencontrer, de l’interroger ou simplement de le suivre face à de vastes auditoires aussi bien qu’en comité restreint, je puis témoigner de son empire sur ses interlocuteurs (on lira ici une analyse de son œuvre par Donatien Grau, je m’en tiendrais pour ma part au portrait). Rien ne l’enchantait comme la perspective de digresser en public, son sport favori. C’est une bien étrange volupté que de créer des liens hypertexte à l’oral sans que nul n’ait le mauvais goût de vous rappeler au hors-sujet tel un skieur sermonné pour s’être aventuré hors-piste.

Il avait une manière très personnelle de penser en public, à voix haute, étant entendu que ses explosions de pensée reposent sur une longue, intime et ancienne rumination. A 85 ans révolus, il avait encore la pêche et s’épanouissait volontiers dans la polémique, n’étant jamais le dernier à faire preuve d’une ironie mordante, cinglante sinon cruelle à l’endroit de ses adversaires d’un débat d’idées. Il pouvait tenir des heures en se posant des questions dont il disait qu’il mourrait en en ignorant la réponse (« Quelle est la métaphysique d’un sourd-muet ? ») même s’il était persuadé que les grandes réponses précèdent les questions, lesquelles les banalisent. Steiner était un arbre à citations, non pour l’esbroufe mais pour le stimulus (« Musique : art des fiançailles perpétuelles » dixit Merleau-Ponty).

Il en faisait un usage immodéré (« On ne pense en philosophie que sous des métaphores » dixit Louis Althusser) ; s’il avait dû payer des droits d’auteur sur les citations, il aurait été ruiné. Sans compter les frais de justice pour les citations tronquées (« Quelle volupté que d’inventer des citations de Hegel… J’en mets partout ! »). Le plus extraordinaire est qu’il les sortait de son chapeau sans fond, les déployait en magicien et les assénait à un auditoire sans voix, parfois ébloui, parfois perplexe, mais c’était fait avec une telle assurance dans le bonheur de l’intelligence d’un texte qu’on n’osait pas demander : « Euh, quand Alain dit que toute pensée commence par un poème, est-ce que… Et puis quand Leibniz assure que Dieu chante de l’algèbre lorsqu’il soliloque, c’est joli mais… ».

Alors on suivait. D’autant que c’était souvent convaincant. Surtout lorsque Steiner se livrait :

 » Cette pensée du Baal Shem Tov a décidé de ma vie »… « La vérité est toujours en exil ». Cela signifie : méfiez-vous d’une vérité qui se revendique d’une patrie, elle est fausse ».

Il avait beau dénoncer les formules des autres, lui-même ne les détestait pas. Il avait le goût de la pirouette en public, mâtinée d’humour et de provocation. Elle se terminait généralement par une anecdote, mais qui ouvrait sur une méditation, d’autant plus frappante qu’il l’énonçait au présent avec la dramaturgie idoine:

« Comment transcender la logique en gardant la logique ? Un jour, la maîtresse emmène les enfants dessiner dans le motif, à la campagne. Après le pique-nique, elle les asseoit face à un aqueduc. « Dessinez ! » Ils dessinent tous un aqueduc, sauf un qui dessine un aqueduc auquel il a mis des chaussures, à chaque pilier, afin que le monument se mette en mouvement. L’enfant s’appelle Paul Klee, 6 ans. »

Ah, George Steiner et l’art de la chute ! Mais comment, parti avec René Char sur l’idée que la marche est le mouvement même de la pensée, était-il arrivé à convaincre de la présence de Cézanne dans l’ontologie philosophique moderne, on ne le saura pas et quelle importance ? A la fin, il conseillait d’écrire mal, seule solution pour un philosophe sérieux s’il ne veut pas courir le risque d’être lu pour son style. Mais évoquait-t-il les caresses qu’on l’autorisa à prodiguer au « César de Montaigne », son propre exemplaire des Commentaires sur la guerre des Gaules annoté de sa main, le regard de George Steiner déposait les armes ainsi qu’il sied lorsqu’on retient une larme.

George Steiner, qui fut l’un de nos meilleurs critiques littéraires avec Jean Starobinski, et un lecteur hors pair, se souvient avoir remarqué Les Deux étendards, roman de Lucien Rebatet, en son temps grâce à un article laudateur d’Albert Camus, et l’avoir lu aussitôt : « Dès la première page, j’ai su que c’était une œuvre de génie et que la création de la jeune femme Anne est comparable à du Tolstoï. Un livre trop long et trop didactique mais avec des parties époustouflantes d’amour et d’humanité. Or Rebatet est aussi l’homme des Décombres, un vrai tueur, le dernier des salauds ». Et Steiner, citant dans la foulée Morand qu’il exècrait, Montherlant qu’il admirait et Pierre Boutang dont il était l’ami, de déplorer « cette injustice kafkaïenne : pourquoi Dieu a-t-il donné autant de talent à la droite ? ».

Difficile d’évoquer un tel homme et une telle oeuvre sans mélancolie tant cet européen polyglotte et cosmopolite incarnait à son meilleur un monde disparu, le monde d’avant pour lequel comptaient des choses, des idées, des valeurs, des références, des principes qui n’ont plus cours que pour quelques uns désormais et l’on ne peut en éprouver qu’une profonde nostalgie au mépris des lazzis que cela susciterait. Chaque matin, il traduisait un poème dans les quatre langues qu’il pratiquait naturellement (français, anglais, allemand, italien) : selon lui, ce rituel avait le don de faire entrer un rayon de soleil dans sa vie quotidienne.

On lui doit aussi des expressions, d’aucuns diront des formules pour en diminuer la portée, telles que « emprise de l’imaginaire ». Elle évoque le délicieux esclavage, l’asservissement volontaire, autrement dit ces fictions suprêmes qui nous obsèdent, ces personnages d’une famille de papier qui finissent par être des personnes de chair et de sang de notre famille secrète ; ils comptent parfois davantage dans notre existence que les vrais gens de la vraie vie. Ils aident à vivre et même à ne pas mourir. On n’échappe pas à ses fantômes familiers. Qui autour de nous aura jamais la présence réelle d’une Mrs Dalloway et d’un Léopold Bloom, d’un capitaine Achab et d’un prince André Bolkonsky, d’un Hans Castorp et d’un K., d’un prince Salina et d’un Trotta, fussent-ils inscrits dans notre mémoire par la puissance du cinéma superposée à celle de la littérature ? Personne.

Nous connaissons tous des lecteurs qui ne se sont jamais remis de la mort de Mme de Rênal. Flaubert lui-même lequel se lamentait sur sa fin de ce qu’il allait crever comme un chien quand cette salope d’Emma Bovary vivrait éternellement. George Steiner, esprit attachant au gai savoir sans répit, était très un grand lecteur, du genre, lui aussi, à ne pas se remettre de ces disparitions mais dans son cas, celles de tant de personnages !

Pour ma part, outre certains de ses grands livres dont la lecture m’a particulièrement marqué (mais après tout, chacun les siens, l’oeuvre est vaste)  tels La mort de la tragédie (1965), Après Babel. Une poétique du dire et de la traduction (1978), Les Antiones (1986), Réelles présences. Les arts du sens (1991), Passions impunies (1997), Maitres et disciples (2003), je n’oublierais jamais la manière dont il voulut conclure un long entretien en public à la Bnf en retirant ses lunettes et en murmurant sur le ton de la confession :

« Je mourrais en ayant conscience de n’avoir pas eu assez de toute une vie pour résoudre un mystère insoluble : pourquoi, lorsque le commandant d’un camp d’extermination nazi, une fois rentré chez lui le soir pour jouer une sonate de Schubert au piano à ses enfants puis lire des poèmes de Hölderlin à sa femme avant le dîner, après avoir passé sa journée à superviser des tortures, des exécutions et des massacres de milliers d’être humains de tous les âges en raison de leur seul crime d’être nés, pourquoi la musique n’a pas dit non, pourquoi la poésie n’a pas dit non ? »

Post scriptum du 5 février : George Steiner a laissé un livre posthume constitué de milliers de « lettres autobiographiques » que le Churchill College (Cambridge) à qui elles ont été confiées révèlera publiquement en 2050 selon la volonté du testateur.

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 106 Réponses pour Pour saluer George Steiner

et alii dit: à

C’est pas beau de mentir .
C’est une des techniques de destruction des erdéliens depuis longtemps ;presque tous pratiquent un jour ou l’autre cette stratégie de saccage de l’image de l’autre;,de manière plus ou moins réussie; cela dit ces jeux ne me semblent pas très efficaces;pour personne

et alii dit: à

la vie est un ro scénario

et alii dit: à

la vie est un film

B dit: à

Et alii, je regrette quand même un peu cette technique poussée jusqu’au plus évident du grotesque dans la plage mazoutée de St Malo.

Jazzi dit: à

Tout est roman, Chaloux. L’essentiel c’est ce qu’on en fait. Sinon, rien de bien nouveau avec le dernier opus de Passou. Dommage que Angot et Moix, remplacés par deux journalistes politico-mondains, n’étaient pas là pour aborder le livre sous l’angle de sa forme littéraire. Il y a un siècle, déjà, Durtal, le personnage principal de « Là-bas », sous le prétexte d’écrire la biographie de Gilles de Rais, décrivait le satanisme de son époque, permettant à Huysmans d’utiliser des éléments autobiographiques à cette fin. Plus tard, Marguerite Yourcenar se prendra de même pour l’empereur Hadrien…

Marie Sasseur dit: à

#Sinon, rien de bien nouveau avec le dernier opus de Passou. Dommage que Angot et Moix, remplacés par deux journalistes politico-mondains, n’étaient pas là pour aborder le livre sous l’angle de sa forme littéraire.

Rien de nouveau?
Pour un qui ne l’a pas lu, c’est vite se débarrasser de l’histoire.

Moi, je n’ai pas encore analysé les petites phrases en latin, qui ponctuent le récit, savoir si c’est de l’encensement, ou un exorcisme. Ah.

D. dit: à

JiCé….. dit: à

Dans cette salle de soins surchauffée, Ed apporte la remarquable fraîcheur d’une climatisation sans défaut … Merci !

Ouais, c’est les Vosges quoi.

christiane dit: à

George Steiner et la grammaire. (spéciale dédicace à trois dames : DHH, Gisèle et Lavande).

Chapitre 3 des entretiens entre George Steiner et Cécile Ladjali.

« C.L : Que signifie ce terme de grammaire pour vous ? En quoi est-il lié à ce travail de la langue au sujet de l’écriture des poèmes ?

G.S. : Je pense à la grammaire en tant que structure de l’expérience humaine, à la façon dont nous divisons l’expérience humaine, dont nous l’identifions. Par exemple, une langue comme l’hébreu, qui ne connaît pas le passé simple, ni le verbe au futur comme nous l’entendons, a une conception de l’univers profondément et radicalement différente de la nôtre. Le fait que l’allemand – et je n’essaie pas de faire une boutade – puisse placer le verbe très loin à la fin de la phrase est l’une des clés de sa puissance métaphysique. L’allemand a la disponibilité du néologisme philosophique de tenir en suspend l’argument à l’intérieur d’un propos que le cartésianisme de la grammaire française n’a pas. Chaque syntaxe est aussi une relation de puissance politique. Celui qui disposait des armes de la rhétorique avec une grammaire hautement développée et sophistiquée avait jusqu’à récemment un avantage politique très net sur celui qui devait simplifier ses propos.
De ce point de vue, il faut porter attention au renversement passionnant qu’on observe aux États-Unis : c’est celui qui murmure, qui balbutie, qui parle mal, qui jouit de la réputation d’être un honnête homme. C’est le renversement de notre grande tradition rhétorique classique et européenne. Mal parler, ça veut dire : voilà quelqu’un qui dit la vérité… A l’inverse, trop bien parler, c’est le symptôme même de la malhonnêteté. C’est une chose importante, et qui pourrait avoir des conséquences allant loin au-delà du contexte actuel. Le président des États-Unis, en ce moment, n’est pas capable d’une phrase grammaticale d’un certain niveau de complication, et, pourtant, il commence à s’en enorgueillir. C’est aussi en partie son orgueil : pourquoi connaître la grammaire au Texas ?

C.L. : Et pourquoi la connaître au lycée ? On retrouve ce snobisme ridicule chez les enfants, qui consiste à tirer fierté de la mauvaise performance orale comme écrite. L’école est un curieux lieu de langage. Il s’y mélange les langues officielle, privée, scolaire, des langues maternelles, des langues étrangères, de l’argot du lycéen, de l’argot de la cité.
D’où ma colère parfois quand je vois certains collègues faire étudier la versification à travers le rap. Le rap, c’est très bien, mais ce sont les élèves qui sont le plus à même d’en parler. Comment puis-je, moi, leur faire découvrir la structure poétique d’une œuvre à partir du rap ? […] »

rose dit: à

Marie Sasseur

Enfermement :
Dans un grand lit carré ?
Dans le mitan du lit ?

Moi aussi je plains la famille.
Et, in fine, non, pck plaindre c’est vraiment très laid.

Marie Sasseur dit: à

Il est plein de ressources, le bouquin de Passou. C’est comme vider une vieille malle de grenier. T’es jamais au bout de tes surprises, lol.

et alii dit: à

n’en déplaise à christiane, celui qui parlait mal et avait la langue lourde, c’est Moïse, un des « grands hommes politiques »; et on conçoit qu’il ait été un modèle pour les américains

et alii dit: à

ue de nombreux penseurs politiques s’intéressent à Moïse n’est guère étonnant. En effet, la Bible présente Moïse comme un justicier indigné face à l’oppression de ses confrères, comme l’instigateur de la révolte des Hébreux asservis, comme le dirigeant d’un peuple nouvellement constitué, comme un législateur et un fondateur politique. Certes, la Bible dit

D. dit: à

Tintin est très humain, même s’il vit ses aventures dans un monde privé de 99 % des femmes

Boh y’a quand même Madame Lampion, Madame Boullu, Irma, Paloma l’amante d’Alcazar.
Je sais pas ce qu’il vous faut, Clopine.

et alii dit: à

chez les interprètes politiques de l’Exode. Ceux qui ont une vision idéaliste de la politique perçoivent en Moïse un fondateur qui, d’une manière ou d’une autre, œuvre à la perfection humaine. Quant aux penseurs réalistes de la politique qui s’intéressent au personnage biblique, ils soulignent le réalisme anthropologique dont, à leurs yeux, fit preuve Moïse. Généralement, les interprètes de Moïse dressent de lui un portrait à l’image de leur propre théorie politique. Pourtant tous affirment s’appuyer sur le récit biblique. En fait, ils ne semblent en saisir que certains aspects qui les interpellent particulièrement. L’ensemble des interprétations politiques dont nous allons traiter paraît, du coup, nous renvoyer à la complexité propre au témoignage biblique lui-même – complexité qui exprime peut-être la complexité irréductible de l’existence humaine et des affaires politiques.
https://www.cairn.info/revue-pardes-2006-1-page-155.htm

Le Moïse de Maïmonide

Jazzi dit: à

Il y a longtemps que l’histoire ou les personnages ne font plus le roman, Marie Sasseur.

Ici, Huysmans ne rivalise-t-il pas avec Sade ?

« De 1432 à 1440, c’est-à-dire pendant les huit années comprises entre la retraite du Maréchal et sa mort, les habitants de l’Anjou, du Poitou, de la Bretagne, errent en sanglotant sur les routes. Tous les enfants disparaissent ; les pâtres sont enlevés dans les champs ; les fillettes qui sortent de l’école, les garçons qui vont jouer à la pelote le long des ruelles ou s’ébattent au bord des bois, ne reviennent plus. (…)
Combien d’enfants égorgea-t-il, après les avoir déflorés ? lui-même l’ignorait, tant il avait consommé de viols et commis de meurtres ! Les textes du temps comptent de sept à huit cents victimes, mais ce nombre est insuffisant, semble inexact. (…)
Toujours est-il que Gilles avoua d’épouvantables holocaustes et que ses amis en confirmèrent les effrayants détails.
A la brune, alors que leurs sens sont phosphorés, comme meurtris par le suc puissant des venaisons, embrasés par de combustibles breuvages semés d’épices, Gilles et ses amis se retirent dans une chambre éloignée du château. C’est là que les petits garçons enfermés dans les caves sont amenés. On les déshabille, on les bâillonne ; le Maréchal les palpe et les force, puis il les taillade à coups de dague, se complaît à les démembrer, pièces à pièces. D’autres fois, il leur fend la poitrine, et il boit le souffle des poumons ; il leur ouvre aussi le ventre, le flaire, élargit de ses mains la plaie et s’assied dedans. Alors, tandis qu’il se macère dans la boue détrempée des entrailles tièdes, il se retourne un peu et regarde par-dessus son épaule, afin de contempler les suprêmes convulsions, les derniers spasmes. Lui-même l’a dit : « J’étais plus content de jouir des tortures, des larmes, de l’effroi et du sang que de tout autre plaisir. » »
(« Là-bas »)

et alii dit: à

rappel:

Question :
Nous avons lu la semaine dernière comment, lorsque D.ieu ordonna à Moïse de descendre en Égypte pour libérer les Israélites, Moïse objecta qu’il était « pesant de bouche et pesant de langue ». Après un long va-et-vient, Moïse accepta finalement la mission. Ce que je me demande, c’est : pourquoi D.ieu a-t-Il choisi de faire de Moïse un bègue ?

Réponse :
Peut-être vous connaissez déjà le récit du Midrache qui raconte comment Moïse se blessa lui-même la langue dans son enfance en mettant un charbon ardent dans sa bouche ? Toutefois, la question demeure de savoir pourquoi D.ieu désira que Moïse, parmi tous les Juifs, souffre d’un défaut d’élocution.

Le sage du 14ème siècle Rabbi Nissim ben Reuben (connu sous l’acronyme Ran), l’explique ainsi : Si Moïse avait été un orateur éloquent et doué, les sceptiques pourraient prétendre que le peuple juif a accepté la Torah, ses vérités et ses mandats du seul fait du charisme de Moïse. Après tout, un orateur enjôleur et captivant peut convaincre les gens d’à peu près n’importe quoi. Mais comme il était de fait difficile d’écouter Moïse parler, il est devenu éminemment clair que nous n’avons pas accepté la Torah parce que nous avons été impressionnés par Moïse ; nous avons accepté la Torah, parce que nous avons été impressionnés par D.ieu.

et alii dit: à

jusque dans
l’explication des trois « versets de ténèbres » d’Exode 4.24-26, ou d’Exode 34,29-35.Il
accompagne alors ses lecteurs syllabe après syllabe. Et cela sans nuire à la belle qualité littéraire du
livre.
Les traits de l’homme Moïse sont contrastés « De bonne naissance, abandonné pourtant, et adopté,
Hébreu, Égyptien, homme simplement, et féminin parfois. Un prophète, mais balbutiant, etc. » S’il reçut la
Torah à la perfection, il ne put jamais prétendre à une condition plus qu’humaine, en butte à ses
semblables et « aux traquenards divins ». Moïse disparu, il nous incombe de transmettre et inventer
ce qui relève de la Loi, dans ce temps, le nôtre, « où Dieu ne se fait plus guère entendre ». Attias, par le
détour de références au Coran et à un conte rabbinique, fait la proposition fulgurante, libératrice,
d’un Moïse audible. ll n’y a pas à choisir entre deux judaïsmes, « celui d’Abraham, père de la nation, et
celui de Josué, conquérant de la Terre », car il en est un troisième, « le judaïsme de Moïse, le seul qui puisse
parlé à la fois aux juifs et aux autres. Un judaïsme de l’esprit, de l’errance et de l’inachèvement». Dans ses
dernières pages, ce Moïse fragile insuffle de sa force aux lecteurs juifs ou non. Il réchauffera aussi
des passions refroidies, ou repues, pour les textes bibliques.
B

Jazzi dit: à

Alain Robbe-Grillet, « Pour un nouveau roman », éditions de Minuit, 1961 et 1996, p. 13 :

« Toute la conscience critique du romancier ne peut lui être utile qu’au niveau des choix, non à celui de leur justification. Il sent la nécessité d’employer telle forme, de refuser tel adjectif, de construire ce paragraphe de telle façon. Il met tout son soin à la lente recherche du mot exact et de son juste emplacement. Mais de cette nécessité il ne peut produire aucune preuve (sinon, parfois, après coup). Il supplie qu’on le croie, qu’on lui fasse confiance. Et lorsqu’on lui demande pourquoi il a écrit son livre, il n’a qu’une réponse : « C’est pour essayer de savoir pourquoi j’avais envie de l’écrire. » »

D. dit: à

Il y a des gens très bien dans les châteaux.
Moi par exemple.

renato dit: à

« Je sais pas ce qu’il vous faut… »

Une starlette, peut-être ?

Chantal dit: à

je suis contente qu’elle l’ai eu renato car j’ai bien aimé son interprétation de Judy Garland.

et alii dit: à

rose, dans cette nuit si douloureuse a sorti un mot qu’il ne faut pas perdre de vue:mythe

et alii dit: à

la référence:P.ASSOULINE EN AVAIT PARLE
e. Une sorte de biographie
(l’ouvrage vient d’obtenir le prestigieux Goncourt de la biographie, prix amplement mérité en
raison de ses qualités de lisibilité, justement, de savoir et d’intelligence). Mais une biographie
commentée, expliquée à ceux d’entre nous qui sont les plus éloignés des sources juives, bibliques
et rabbiniques.
Aucun épisode de la geste de Moïse n’échappe à Jean-Christophe Attias. Pour chacun d’eux, il a
recours aux diverses interprétations (le Midrash et Rashi bien sûr). Il tente de démêler les
obscurités, les énigmes, les contradictions, les répétitions dont le texte regorge pour nous amener
au plus près de la vérité du sens, sans rien omettre des difficultés du texte. Il se fait candide, alors
qu’il ne l’est pas du tout. C’est là sa botte secrète. L’accent est mis ici sur l’humanité de Moïse, et
même sa « fragilité». D’où le titre, surprenant au premier abord. Le parti d’Attias (qui n’est pas un
parti-pris) est de nous rendre Moïse plus proche, accessible, d’en faire un homme comme nous,
mortel, incomplet. Et modeste. Moïse, comme d’autres prophètes (qu’on songe à Jonas), ne se
juge pas taillé pour ce rôle écrasant. Il est pris entenaille entre un Dieu intransigeant et un peuple
« humain, trop humain », qui a faim, qui a soif, qui en a marre d’errer, qui a la nostalgie de sa terre
d’esclavage… La première limite humaine de Moïse est aussi sa dernière épreuve : il ne lui sera pas
donné de franchir le Jourdain, d’accéder en Canaan, Terre promise où Dieu pourtant lui avait
ordonné de conduire Israël.
C’est son inachèvement même qui fait sa grandeur. Il n’est pas un père (pas de descendance
prestigieuse), mais un maitre, et un maitre bègue. Comme il est écrit : sa bouche est pesante et sa
langue est pesante. Il a besoin d’un frère, Aaron, pour parler à sa place. Son identité même est
ambiguë, on le présente comme un « homme égyptien ». Ainsi l’appelle Jethro, le père de

christiane dit: à

Jazzi dit: « Tout est roman. L’essentiel c’est ce qu’on en fait. […] Dommage que Angot et Moix, remplacés par deux journalistes politico-mondains, n’étaient pas là pour aborder le livre sous l’angle de sa forme littéraire. […] »
Étrange… Je pense plutôt que s’ils avaient été là ils auraient posé des questions d’éthique, de responsabilité concernant Rudyard Kipling. Lançant une polémique… Ce qui aurait pu être intéressant…

Jazzi dit: à

La question qu’il convient de poser à Passou c’est : « Pourquoi aviez-vous envie d’écrire ce livre ? »

Jazzi dit: à

La question qu’il convient de poser à et alii : « Pourquoi nous pomper l’air avec Moïse ? »

christiane dit: à

Jazzi cite Alain Robbe-Grillet, « Pour un nouveau roman », éditions de Minuit, 1961 et 1996, p. 13 :

«Toute la conscience critique du romancier ne peut lui être utile qu’au niveau des choix, non à celui de leur justification. Il sent la nécessité d’employer telle forme, de refuser tel adjectif, de construire ce paragraphe de telle façon. Il met tout son soin à la lente recherche du mot exact et de son juste emplacement. Mais de cette nécessité il ne peut produire aucune preuve (sinon, parfois, après coup). Il supplie qu’on le croie, qu’on lui fasse confiance. Et lorsqu’on lui demande pourquoi il a écrit son livre, il n’a qu’une réponse : « C’est pour essayer de savoir pourquoi j’avais envie de l’écrire.»
Excellent, cette citation dans ton dialogue avec Chaloux, Jazzi.
Alain Robbe-Grillet ajoute, un peu avant ces lignes :
« S’il [le romancier] avait eu la faculté d’en fournir une définition plus simple, ou de ramener ses deux ou trois cents pages à quelque message en langage clair, d’en expliquer mot à mot le fonctionnement, bref d’en donner la raison, il n’aurait pas éprouver le besoin d’écrire le livre. Car la fonction de l’art n’est jamais d’illustrer une vérité – ou même une interrogation – connue à l’avance, mais de mettre au monde des interrogations (et aussi peut-être, à terme, des réponses) qui ne se connaissent pas encore elles-mêmes. »

Cela est très perceptible quant on rencontre Pierre Assouline dans une librairie pour une promotion de son livre. Les questions des lecteurs présents semblent parfois le plonger dans une courte méditation intérieure, dont il surgit pour répondre à la question posée, facilement. Mais dans le silence méditatif qui a précédé il était face à son livre comme, étonné.

Chantal dit: à

çà m’intéresse ce que soulève e alli, car je relis et retravaille mon Moïse en colère, je vais essayer de me concentrer, bonne journée. Moi aussi je dois veiller sur des personnes âgées de mon entourage et trouver du temps pour créer.

christiane dit: à

Jazzi dit: « La question qu’il convient de poser à Passou c’est : « Pourquoi aviez-vous envie d’écrire ce livre ? »
Encore remarquable.
Il y a partiellement répondu en fin d’émission, répondant aux questions pertinentes des chroniqueurs de ONPC. Il a dit son questionnement sur la responsabilité des paroles et des actes des pères dans le destin de leurs enfants.

Jazzi dit: à

« C’est pas beau de mentir »

Pourtant Passou ne cesse de dire que les romanciers sont des menteurs professionnels et que le roman est l’art du mensonge, et alii. Il l’a encore redit chez Ruquier.
Autant vous prévenir que je ne suis pas d’accord avec ça…

Petit Rappel dit: à

Je serais plutôt de l’avis de Chaloux.On ne croit pas une minute à ce bouquin de Pierre Assouline à cause de ce personnage en carton, nommé si légèrement Louis Lambert. Il reste d’autre part à prouver que le drame de Kipling se limite à la mort de son fils. Il n’est pas le seul à en avoir perdu. je me souviens que ce fut le cas de Conan Doyle, et que la réponse trouvée fut différente. Une vraie biographie reste à faire, que cet acte d’adulation maladroit entrave et occulte sciemment par pans entiers.
Bien à vous.
MC

Marie Sasseur dit: à

#On ne croit pas une minute à ce bouquin de Pierre Assouline à cause de ce personnage en carton, nommé si légèrement Louis Lambert.

Et pourquoi donc?
Expliquez en quoi ce mode narratif n’est pas valide. Et pourquoi le choix d’un Lambert, alsacien et juif, vous rend le récit peu crédible.

#Il reste d’autre part à prouver que le drame de Kipling se limite à la mort de son fils.
C’est pas faux, comme toute entreprise psychologique

Expliquez en quoi Passou a failli dans cette tentative.

#
Il n’est pas le seul à en avoir perdu. je me souviens que ce fut le cas de Conan Doyle, et que la réponse trouvée fut différente. 

Conan Doyle s’est tourné vers le spiritisme, à défaut de trouver un espoir dans la foi.
Expliquez quelle fut la réponse donnée par Kipling, que l’on ne sache déjà.

#Une vraie biographie reste à faire, que cet acte d’adulation maladroit entrave et occulte sciemment par pans entiers.

Une autobiographie existe. Et une biographie de Kipling, qui n’en voulait pas, aussi. Ou du moins pas par n’importe qui. Pn en cobbaut d’autres.

Expliquez en quoi Oassou, qui n’en a jamais eu la prétention, ce roman n’est pas une biographie.

Court,gaffe à pas vous péter le tergal à l’entrejambe , lors de ce petit exercice littéraire.

Jazzi dit: à

« Une vraie biographie reste à faire »

Passou, romancier, ne s’intéresse plus qu’aux biographies par « éclats », M.C. !

Marie Sasseur dit: à

. Pn en cobbaut d’autres
Bouh, lâcher la fourchette en écrivant.

Marie Sasseur dit: à

Allez-y Court,
Expliquez en quoi Passou, qui n’ a jamais eu la prétention de faire une biographie de Kipling, a réussi ce roman.

et alii dit: à

D4UNE PART: CE N’EST PAS MOI QUI AI DIT « CE N’EST PAS BEAU DE MENTIR » merci de ne pas m’imputer les jugements des autres
2 les questions de grammaire, ce n’est pas moi non plus qui les ai sorties, et surtout pas en hébreu!
Donc, j’ai fait retour à la source « littéraire » pour montrer non seulement que le sujet avait été traité et fouillé et que le beau parleur n’est pas particulièrement prisé en « politique »

et alii dit: à

pas seulement les romancierds »tous les hommes sont des menteurs » manguel

Jazzi dit: à

Le problème avec vous et alii c’est que vos jugements personnels ne sont ici que des jugements des autres, sans guillemets !

Jazzi dit: à

« tous les hommes sont des menteurs »

Vous incluez les femmes parmi les hommes, et alii ?

renato dit: à

Tout le monde ment, les hommes, les chiens, les chats. Un poète que j’ai connu disait que quelqu’un qui ne ment jamais est d’une grande tristesse.

renato dit: à

« Chez la femme aussi »

Marie Sasseur dit: à

Some biographies

Amis, KingsleyRudyard KiplingThames and Hudson 1975 (0-500-26019-2); Scribner 1975 (0-684-14550-2)Birkenhead, LordRudyard KiplingHutchinson 1978; Random House 1978 (0-394-50315-5)Carrington, CharlesRudyard Kipling – His Life and WorkMacmillan 1955Fido, MartinRudyard Kipling – An Illustrated BiographyHamlyn 1974 (0-600-50116-7); Viking 1974 (0-670-61026-7); P. Bedrick 1986 (0-87226-049-6)Laski, MargharitaFrom Palm to Pine – Rudyard Kipling Abroad and at HomeSidgwick and Jackson 1987 (0-283-99422-3); Facts on File (0-8160-1688-7)Lycett, AndrewRudyard KiplingWeidenfeld & Nicolson 1999 (0-297-81907-0)Mason, PhilipKipling: The Glass, the Shadow, and the FireJonathan Cape 1975 (0-224-01128-6); Harper & Row 1975 (0-06-012833-X)McAveeney, DavidKipling in Gloucester, the writing of ‘Captains Courageous’The Curious Traveller Press (Gloucester Mass.) 1996 (0-9625660-4-7)Pinney, Thomas (ed.)Something of Myself and other Autobiographical WritingsCambridge 1990 (0-521-35515-X), paper 1991 (0-521-40584-X)Ricketts, HarryThe Unforgiving Minute, A Life of Rudyard KiplingChatto and Windus 1999Seymour-Smith, MartinRudyard KiplingQueen Anne Press 1989 (0-356-15852-7)Shanks, EdwardRudyard Kipling, a Study in Literature and Political IdeasMacMillan 1940; Cooper Square 1971 (0-8154-0344-5)Thurston Hopkins, RRudyard Kipling – The Story of a GeniusPalmer 1930Wilson, AngusThe Strange Ride of Rudyard KiplingSecker and Warburg 1977 (0-435-57516-7); Viking Penguin 1978 (0-670-67701-9), paper 1979 (0-14-005122-8)

Court cause english , nicht wahr?

Jazzi dit: à

« Tout le monde ment »

Tout le monde est le romancier de sa vie, renato ?

Petit Rappel dit: à

louis Lambert. Un pseudonyme aussi voyant et illustré par Balzac, écrase le personnage qui le porte.
Je sais: on peut inverser l’argument, dire que c’est une manière de proclamer par personnage interposé les droits de la Fiction, mais alors c’est lui faire jouer le role peu glorieux et peu convaincant d’Homme Sandwich de cette dernière.
Je trouve que l’argument du judaïsme alsacien a le dos large. Louis Lambert, c’est d’abord et avant tout Balzac. le reste, alibi régionaliste.
Le Kipling période américaine est expédié en une ligne. Ses mariages ne sont quasiment pas évoqués. Moi, je n’ai rien contre le fait qu’on revienne à la Bio romancée de nos arrières-grands parents, qui apparemment, continue de plaire à un esprit aussi romanesque et aussi littéraire que Marie Sasseur, je ne forme qu’un vœu: Qu’on ne s’y ennuie pas! La reconstitution pesante de ce que l’auteur appelle, cultivant l’anachronisme, la « salle des profs de Janson de Sailly » et la maigre vie intellectuelle de l’établissement me parait l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire. Vous pouvez être d’un avis différent, mais, par rapport aux éclats de Biographie dont on a rappelé l’existence,ou au Job, c’est parfaitement soporifique, et le culte de latrie y remplace un peu trop le bon sens.
Bien à vous et bonne journée.
MC

renato dit: à

Par exemple, je rencontre une amie avec son fils qui est moche comme tout, lui dire : « Il est beau ton fils », ne me coûte rien.

et alii dit: à

je signale une grammairienne ET historienne de l’hébreu qui venait encore suivre l’enseignement de Charles Touati ,c’est Mireille Hadas-Lebel :elle est sur wiki pour ceux qui doutent et s’intéressent à la bibliographie

D. dit: à

renato mon chat est moins menteur que vous.

Chantal dit: à

Quand même en lisant ces contes que kipling, pour la fille qu’il a perdue sa » Ma mieux aimée » on a un peu l’impression que les petits poèmes mezzo- voce en fin de récit sont l’expression de ses souhaits à lui.

À mon avis, même les grandes personnes cesseraient de dire
de telles idioties si le Léopard et l’Éthiopien ne l’avaient pas fait
une fois, tu ne crois pas ? Mais ils ne le referont jamais, ma
Mieux-Aimée. Ils sont très heureux ainsi.
C’est moi le Baviaan Très Sage
Et je dis, fort sérieux,
Fondons-nous dans le paysage
Et sortons seuls, tous les deux,
Car ces visiteurs qui nous viennent
C’est l’affaire de Maman…
Nounou veut bien que tu m’emmènes
Je t’en prie, partons gaiement.
Près de la soue des gorets roses
Asseyons-nous sur le mur,
Allons dire aux lapins des choses
Quand leur queue bat le sol dur.
Faisons, Papa, n’importe quoi
Tant qu’il s’agit toi et moi,
D’aller fureter, sans rester
Enfermés jusqu’au goûter.
Tu veux tes bottes ? Les voici.
Tiens, ton chapeau et ta canne,
Et ta pipe, si tu boucanes.
Viens vite, filons d’ici.

DHH, dit: à

Je viens d’écouter Pierre Assouline parlant de son livre à la radio.
N’ayant pas lu le livre je ne saurais souscrire ni m’inscrire en faux au sujet des observations,certaines peu amènes qu’il a suscitées ici.
Mais ce qu’il en a dit la précision et l’élégance de son expression ,la richesse des thèmes qu’il semble y avoir mis en situation me rendent sa lecture très tentante
Mais ce sera pour plus tard quand j’émergerai d’un monument historique passionnant: l’histoire de l’affaire Dreyfus par Joseph Reinach : 2000 pages qui rendraient inutile tout ce qu’on peut lire d’autre sur l’affaire Dreyfus et son ancrage dans la vie politique d’une République menacée et fragile

et alii dit: à

ceci s’appelle un lien
https://www.cairn.info/revue-pardes-2006-1-page-155.htm
le texte suggéré a minima comme base solide de discussion éventuelle s’y donne; je n’ai aucune raison d’exposer une opinion plus personnelle ici, où l’on ne respecte même pas des études sérieuses et ne les critique pas avec un à propos dont elles présentent l’exemple;

Marie Sasseur dit: à

#Louis Lambert, c’est d’abord et avant tout Balzac. le reste, alibi régionaliste.

Ah bon, pourtant Vernet les Bains, c’est une belle region.
Non, ce qui peut-être gênant, c’est de ramener Dreyfus dans le récit. Un baromètre de moralité un peu trop grossier, qui vient encore récemment de servir de couverture à un repris de justice en fuite.
Louis Lambert est un personnage de Balzac. C’est un clin d’oeil, disons alors que Louis Lambert l’est doublement. Ce qui ne m’a pas échappé.

#Le Kipling période américaine est expédié en une ligne. Ses mariages ne sont quasiment pas évoqués.

C’était pas le sujet . L’Amérique.
Ou alors dire de Carrie l’américaine qu’elle a été le sujet absolument maltraité par Passou !!

Pauvre cretin de Court, ‘reusement que des buses comme vous ne donnent pas de leçon de lecture a des jeunes femmes. Au moins Louis Lambert il a de l’humour,lui.

Janssen J-J dit: à

@ la mort de son fils. Il n’est pas le seul à en avoir perdu. je me souviens que ce fut le cas d’…

… d’Herman Melville aussi, le suicide de son fils à 18 ans sur lequel O. Rey s’était un brin perdu en conjectures
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Idees/Le-testament-de-Melville
Etait-une biogaphie de Melville, du reste ? Ou la projection des fantasmes personnels de cet auteur sur la prétendue psychologie profonde de l’écrivain Melville toujours présumé homosexuel refoulé alors que rien ne l’a jamais démontré et surtout que rien ne permet d’affirmer que telle aurait été le fil conducteur de tous ses romans.
Comment le romancier Jzmn peut-il dire lui-même (et avec quel aplomb) qu’il ne mentirait jamais, à l’exception de tous les autres écrivains adeptes d’Aragons ?
Comme renato, j’ai toujours trouvé cela d’une extrême prétention. Comme si chacun savait quelle était « sa » vérité, et comme si les écrivains ne se racontaient pas des histoires mensongères pour essayer de trouver quelque chose de nouveau en eux de leur moi porofond, point barre. Meuh…
Fichez donc la paix à Passoul-Maurois-Kipling-Ruquier, aucun de ces types là ne méritent d’être observés dans un tel « bastringue ».

Bonne j., @ rose.

Ed dit: à

C’est gentil JiCé, mais la clim donne le rhume !

Janssen J-J dit: à

@ DHH, 2000 pages qui rendraient inutile tout ce qu’on peut lire d’autre sur l’affaire Dreyfus et son ancrage dans la vie politique d’une République menacée et fragile

Vraiment, DHH ? J’ai lu 14 livres érudits sur et autour de l’Affaire, au cours de ma modeste existence… Mais je l’avoue, jamais le Reinach. Ai-je vraiment manqué quelque chose de plus essentiel et de définitif que vos 2000 pages ?… Tout ce que j’ai pu lire n’était-il que de la soupe ?… Non, je ne crois pas. Ce que je pense, c’est que vous aimeriez sans doute partager avec quelqu’un votre plongée actuelle plutôt que d’entrer dans la discussion avec des gens qui bavent sans avoir lu Assouline, mais qui l’ont seulement vu à travers le bastringue…
Du reste, c’est toujours comme ça, non ?
Meême notre ami jzm qui ne fait que des copiés-collés de littérateurs pour fabriquer ses fromages de la série du « Goût.da’, n’en a jamais lu aucune en totalité. Il se trouve que ses extraits thématiques tombent toujours un peu à côté de la plaque.
Bof, tout mensonge est humain, pas de quoi se chamâler… C’est notre condition… La « vérité »… quel enfantillage… ! Comment peut-on dire qu’on ne ment jamais, consciemment ou par omission, surtout quand on blogue ? C’est totalement infantile, voyhons donc !…
Il faut cesser la mauvaise humeur et l’outrage.

D. dit: à

Ce soir je mange des lasagnes au boeuf.

DHH, dit: à

@Christiane
les paroles de Steiner à partir desquelles vous m’interpellez et auxquelles à première vue je souscris soulèvent beaucoup de questions.
je veux pouvoir y réfléchir avant de reagir de manière plus argumentée, et je vous en rendrai compte

Janssen J-J dit: à

@ Ed, personnellement je n’aime pas votre blog de photos. Je préférais vos fiches de lectures à la tomate… Je suis tombé dessus le premier en espérant le second. Mais en effet rien n’oblige. Je vous souhaite un bon anniversaire, n’est-ce pas à proxy de la st Walentin ?

Ed dit: à

Je ne l’aurais pas dit de manière aussi radicale, mais je suis un peu d’accord avec Chaloux concernant le projet même du bouquin de Passou. D’ailleurs à aucun moment je n’ai eu envie de le lire hier soir, le problème de traduction de « si » m’a bien plus passionnée, et remercions Passou de l’avoir souligné.

renato dit: à

Je n’aime pas blesser les gens sans raison, D., donc il m’arrive de dire « bel enfant », « beau travail », « c’est délicieux » et ainsi de suite.

Janssen J-J dit: à

des lasagnes au boeuf.

ENCORE !… et pourquoi pas des langues de beufs aux pistaches fraîches, pour changer un brin ?

Patrice Charoulet dit: à

Utile et très claire conférence.

YouTube. Yvon Quiniou, agrégé de philosophie, Critique de la religion , une imposture morale, intellectuelle et politique.

B dit: à

Bof, tout mensonge est humain, pas de quoi se chamâler…

Oui mais estce que ça doit produire autant de menteurs? Il y en a qui mentent pour le fun, c’est quelquefois l’expression d’une perversité , celle ci procurant une immense satisfaction ou un petit plaisir absolument pas coupable à ceux qui s’y adonnent si toutefois la structure psychique de ces personnes offrent encore de pouvoir associer ce procédé à un choix ou une liberté.

Jazzi dit: à

« notre ami jzm qui ne fait que des copiés-collés de littérateurs pour fabriquer ses fromages de la série du « Goût.da’, n’en a jamais lu aucune en totalité. Il se trouve que ses extraits thématiques tombent toujours un peu à côté de la plaque. »

Affirmations tout aussi péremptoires que gratuites et infondées !
JJJ, c’est selon le jour, ou il se lève de mauvaise humeur ou, plus rarement, de bon pied.
Disons qu’aujourd’hui, pour lui, c’est un jour sans !

B dit: à

Offre. Ensuite, je ne sais si Renato pense à l’art ou à la fiction, l’omission, le silence, l’abstention quand il déclare que tout le monde ment.

renato dit: à

Puis il y a des mensonges fructueuses — heureuses —. Le Douanier n’a jamais voyagé au Mexique comme il le prétendait, pourtant les tableaux qu’il a peint en imaginant le Mexique ne sont pas des mensonges.

Ed dit: à

@JJJ
Si tout va bien, je vais me mettre au prochain article de TTLT aujourd’hui même. Quant à mon anniversaire, c’était le 21 janvier (« couic »).

Phil dit: à

JJJ a le goût du saké

B dit: à

2000 pages, DHH avez vous de grandes mains? Je suis gênée par les gros bouquins , il faudrait pouvoir les lire sur liseuse, problème ergonomique ou peut etre en papier bible avec un typo confortable.

B dit: à

Le bateau ivre, cette merveille, Renato, même ressort.

B dit: à

Je modifie, j’ignorais les prétentions du douanier. J’en étais plutôt à questionner l’imagination.

Janssen J-J dit: à

cher jzmn, oui j’ai mal au pied gauche ce matin, mais vous éludez toujours le fond par une pirouette exécutée sur votre pied droit, quand ça vous arrange. Cela aussi fait partie de votre « mentir vrai »… Pas grave… c’est une petite guerre aux pieds menus… (menuets)

@ b. / Oui mais est-ce que ça doit produire autant de menteurs / (… et de menteuses) ?

Comment ça, AUTANT ? Mais c’est la TOTALITE des erdélien.nes qui est concernée, voyons, b… des gens qui se/nous racontent des histoires toute la journée, tellement ils s’emm… au cinéma. Tout le reste n’est qu’un nuancier de mensonges gris (50)… On attend les preuves chez les seuls spécimens qui ne diraient icite QUE la vérité sous prétexte que leur patronyme serait connu (genre Barozzi ou Marie Cloclo), et ne proféreraient par csqt jamais AUCUN mensonge…
Voilà comment avance la science, vous le savez… c’est aus vertueurs de prouver leur vertu par l’exemple, pas aux autres, mais certainement pas à coups d’arguments d’autorité…

D. dit: à

J’aime beaucoup les blogs d’Ed, moi, JJJ.
Ils sont pleins de fraîcheur.

D. dit: à

Bien que j’y trouve quelques relents hambourgeois.

DHH, dit: à

@JJJ
moi aussi j’ai lu beaucoup de livres sur l’affaire Dreyfus avant celui-là peut-être presque autant que vous (bredin Duclert, Reberioux, marcel thomas, Blum,la correspondance et les souvenirs de Dreyfus)
ce livre de Reinach rend les autres inutiles-j’exagère un peu- non parce qu’ ils sont mauvais mais parce que j’ai pu constater que la quasi totalité de leur contenu a été puisé dans la somme qu’il représente
l’ouvrage a cet intérêt qu’il reflète le suivi quasiment au jour le jour par un temoin engagé, du du déroulement de l’Affaire et des racines de l’emballement mediatico-politique qu’elle a progressivement suscité pour finir par générer un climat de de pré guerre civile.
Et surtout ce texte écrit magnifiquement-a partir de notes prises au jour le jour par quelqu’un qui « ne connaissait pas la fin » donne à revivre comme il les a vécu lui même les périodes de doute les espérances déçues les renouveaux d’espoir, tout cela s’installant puis s’évanouissant au fil des jour au gré des oscillations des majorités politiques, des lâchetés de dirigeants politiques médiocres ou de prises de position courageuses plus ou moins entendues.
Avec sur tous les protagonistes , militaires ou politiques de l’affaire, des portraits d’une qualité d’écriture et d’une finesse psychologique exceptionnelles

D. dit: à

Je vous rappelle quand même que mentir est un péché.
Y compris par omission.

Jazzi dit: à

Il convient de faire la part entre les menteurs occasionnels, voir l’exemple de renato, et les menteurs systématiques, JJJ.
Dans quelle catégorie faut-il vous ranger ?

Jazzi dit: à

« JJJ a le goût du saké »

Et moi celui du laisser pisser le mérinos, Phil !
On devrait pouvoir s’entendre ?

DHH, dit: à

@B
cette histoire comprend deux volumes respectivement de 1134 et 1176 pages (y compris les pages d’un copieux index)
ces deux volumes regroupent les 7 tomes publiés de manière echelonnée à partir de 1901
j’ai pris ces ouvrages en bibliotheque (ah! la merveilleuse réserve des bibliothèques de Paris)
Et pour les conserver à ma disposition j’ ai commandé pour 4 euros pour mon Kindle une version electronique des 7 tomes qui est d’une qualité parfaite

Jazzi dit: à

A quoi reconnait-on un vrai menteur ?

1/ Au fait qu’il dise que tout le monde ment.
2/ Au fait qu’il affirme qu’il ne ment jamais.
3/ Au fait qu’il prétende ne pas vouloir faire de la peine aux autres.

B dit: à

D, il y aussi des moments où l’envie nous prend d’avoir la Paix, or il est admis que dit ne dit mots consent alors que non, pas tout à fait. La flemme, la démission.

renato dit: à

Le Douanier, B., avait fait de la prison pour avoir volé 20 francs. Dès compagnons de cellule qui avaient participé à l’intervention française au Mexique, lui ont parlé de ce Pays Exotique. Par ailleurs, il n’était pas vraiment douanier, mais commis de deuxième classe à l’octroi de Paris.

Marie Sasseur dit: à

#A quoi reconnait-on un vrai menteur ?
Maurice ici présent multiplement, est le mieux placé pour répondre à cette question: comment prendre les gens pour des cons.

Clopine dit: à

Emssion sur Cartier-Bresson sur France Cul. On apprend que Pierre Assouline a été autorisé à interviewer le photographe pour réaliser sa biographie, mais sans recours à autre chose qu’aux notes prises sur l’instant. Ni magnéto, ni autres archives… Ben dites donc. Ca mettait la barre haut…

Phil dit: à

simple numéro de cirque, Dame Clopine. fortiche aux barres fixes.

Clopine dit: à

Jazzi, je ne vois pas pourquoi le mensonge échapperait aux autres caractéristiques humaines, et serait donné d’un bloc, bien essentialiste, à quelqu’un, pour ne plus bouger…

Alors que le mensonge, c’est comme tout. Ca va ça vient (si j’ose dire).

Je veux dire qu’on ne pratique pas du tout les mêmes types de mensonge suivant les circonstances, et suivant les changements de sa personnalité. Et comme celle-ci est en perpétuelle mutation…

Prenons un exemple au hasard. Bibi. (bon, d’accord ça ne vous fait pas rire mais moi, si.)

Je crois sincèrement que mes plus beaux mensonges ont coïncidé avec mon apprentissage de la lecture, pour culminer vers mes 7-8 ans. Bon sang ! Ce que j’avais besoin de mentir, vers ces époques ! En fait, c’était tout con : je mêlais sans arrêt les histoires que je lisais, même le catéchisme, hein, et l’histoire de France, et ma pauvre petite réalité quotidienne. C’était devenu un besoin : je mentais comme je lisais. C’est à dire comme je respirais.

Un de mes plus beaux mensonges fut d’avoir fait croire à un de mes cousins (dont le père, bouffeur de curé, interdisait toute visite à l’église) qu’on risquait le pire si on osait entrer dans une église sans être baptisé. Il en mourait d’envie. Je lui ai donc raconté qu’on pouvait éventuellement échapper au feu divin, si l’on était accompagné d’une vraie chrétienne, à qui il fallait évidemment obéir…

Et nous voilà partis. Nous sommes entrés dans l’église, le « cousin » (ce n’était pas vraiment un cousin, mais tout comme) tout tremblant. Et moi, emportée par le feu de l’imagination et par tout ce que je pouvais bien avoir lu ou vu ici ou là, qui lui ordonne de s’étendre de tout son long devant l’autel, de mettre les bras en croix et de ne pas bouger jusqu’à mon retour… (avec voix rugissante, doigt levé vers la voûte et tutti quanti.)

Et je suis partie, le laissant là, terrorisé…

(j’en rigole encore, et pourtant, la suite m’a été servie avec une belle addition !)

C’était un joli mensonge. Mes autres mensonges, ceux piteux de l’adolescence, ceux tremblants suscités par la concupiscence de la libido, ou par le désir d’être aimée, ceux pratiques de la self-défense devant l’âpreté du combat pour la vie, ceux, les plus nombreux au fur et à mesure que l’âge adulte devient votre territoire, qui vous sont soufflés par la lâcheté, n’ont jamais atteint le degré de flamboyance des mensonges de mes sept ans.

Il me reste à découvrir les mensonges de ma vieillesse. J’ai comme le sentiment que ce seront les plus pathétiques, en fait…

B dit: à

. Ca va ça vient (si j’ose dire).

Je ne vous savais pas si sexuelle ou est ce moi qui ai l’esprit déplacé.

B dit: à

et suivant les changements de sa personnalité. Et comme celle-ci est en perpétuelle mutation…

Gaffe Clopine, les infirmiers sont à votre porte! On peut changer d’humeur et encore il ne faut pas déranger les voisins, une personnalité évolue au fil du temps dans le meilleur des cas pour aboutir à une maturation offrant le meilleur des nectars mais changer de personnalité à moins que ce soit attendu dans le cadre d’un metier, passer du docteur Frankenstein à Thierry la Fronde sans avertir avec pour intermède Jeanne d’Arc ou Alexandre Dumas père par exemple fera de vous l’objet du soupçon.

renato dit: à

… nouvelle… récit, plutôt.

Marie Sasseur dit: à

Dissocier l’homme de l’oeuvre, disait Passou, chez les warriors de la 25eme heure.
Cette promotion schizophrénique, en attente du moment où Polanski sera conduit vers des juges qui l’attendent, a trouvé ses limites naturelles.
Plus personne ne veut en croquer avec Polanski.

«On a l’impression qu’il va y avoir un avant et un après cette année-là», a déclaré en arrivant le réalisateur Olivier Nakache, nommé avec Éric Toledano pour Hors normes, en référence à la fois à la polémique Polanski et celle entourant le fonctionnement de l’Académie des César. »

https://amp.lefigaro.fr/cinema/au-dejeuner-des-cesar-l-absence-de-polanski-n-est-pas-passee-inapercue-20200209

Janssen J-J dit: à

@ DHH, votre réponse m’a convaincu. Je pense avoir moins lu de livres sur l’Affaire que vous. Je n’ai pas de liseuse ni hélas le temps de Reinach, j’espère qu’un jour viendra pour ces 2350 pages. Et si vous me dites que tout le monde a puisé là dedans, alors que LUI ne connaissais pas le fin mot de l’histoire,… raison de plus… Je n’en doute pas de votre argument… « Le pélerinage aux sources » du drame, comme disait Lanza DV (bien oublié today), oui, que ça de vrai. Merci.

@ CT, le petite anecdote de votre « plus beau mensonge » est très drôle… Un brin trop écrite et mentalement arrangée depuis longtemps, elle fait partie des « jolis mensonges » de chacun, et l’enfance a toujours bon dos… Avant de collectionner ceux qui vous viendront de la vieillesse, nous qui vous connaissons comme directrice des erdélien.nes depuis 15 ans, racontez-nous plutôt un GROS mensonge (qui vous ferait bien honte aujourd’hui) à l’égard de celles et ceux que vous poursuivez icite de votre vindicte avec tant d’assiduité. Les erdéliens aimeraient une VERITE spontanée issue de votre désir de vous en faire pardonner… En réalité, ils attendent tous le moment de votre aveu d’un indicible dépit amoureux à l’égard de notre collègue MC.
Croyez-nous : vous vous sentiriez beaucoup mieux, après cela. Il faut vous en accoucher, y compris les bras en croix sur l’autel de la renommée…

@jzmn, c’est bien ce que je pensais, vous aimez trop ranger vos contemporains dans des catégories binaires. Je comprends mieux pourquoi vous n’avez jamais écrit « le goût de l’incertitude », et pourquoi vous êtes passé à côté de Goliarda Sapienza et ses « certitudes du doute ». Je sens chez vous oomme un être incomplet et mutilé… Est-ce que d’aucunes appellent « Maurice » aux 1000 visages ?

Ce dimanche, ai vu deux films chinois successifs de Diao Yi’nan (Black coal, 2014 , et La lac aux oies sauvages, 2019). Il n’y avait rien d’autre à voir. Je ne sais pas trop quoi en penser de ces deux polars glauques… Je me demandais si vous les aviez vus, et s’il était bien utile d’en faire mention sur cette chaîne. On a bien raison de s’en f.

(NB/ non je n’ai aucun morceau de piano à suggérer à Martha Argerich, désolé).

Janssen J-J dit: à

Je me suis laissé dire que Ramon P. qui devait se rendre à ce dîner a eu un crise néphrétique au dernier moment, raison pour laquelle il a dû l’annuler au dernier moment, avec son épouse. Pas de quoi insinuer autre chose et rapporter de nouveaux ragots sur cet excellent cinéaste, à juste titre oscarisable.

Phil dit: à

Pour sûr, Ramon Fernandez aurait bien mérité un prix et sans faire de cinéma.

Patrice Charoulet dit: à

Notre belle humanité

Juillet 1014. Basile II, empereur de Byzance, fit crever les yeux de 15 000 prisonniers bulgares après la bataille de la Stoumitza, en laissant un borgne par centaine pour servir de guides au retour en leur pays.

Jazzi dit: à

Plus que la vérité ou le mensonge, notions bien relatives et aux frontières poreuses, ce qui compte le plus c’est l’authenticité.
Chez l’homme et particulièrement chez l’artiste.
Ce que je n’aime pas dans le mensonge, c’est l’enfumage. Quand le mensonge, c’est-à-dire l’imaginaire pour le romancier, consiste uniquement à captiver l’attention de la victime, lecteur ou spectateur, et de commander à son esprit et ses émotions. Plus la technique romanesque ou scénaristique est forte moins grande est l’authenticité.
Tandis que la vérité conduit tout droit celui qui croit fortement à la sienne vers la tyrannie.
JJJ, je n’ai d’autres certitudes que le doute…

Jazzi dit: à

Et depuis le temps que je fréquente Passou, quotidiennement, sur son blog, ce dont je ne doute pas, JJJ, c’est de son authenticité. Après chacun peut bien juger comme il lui plait ses productions textuelles : articles, biographies, romans…

renato dit: à

Afin de dégager et comprendre les moments catastrophiques du passé, le travail des historiens suffit largement. Cependant, puisque tous les goûts sont dans la nature, on ne peut pas empêcher quelqu’un qui veut rêver méticuleusement un homme, de s’endormir dans une fiction, et au réveil comprendre qu’il n’est que le rêve d’un autre — Borges —. On peut soulever un problème tout en sachant qu’il n’y a aucune solution : courir après les papillons a du bon. Historia Magistra Vitae ? il faut voir.

Marie Sasseur dit: à

C’est toujours très confortable pour celui qui comme l’abruti moyen, enfonce des portes grandes ouvertes, en pontifiant.

Marie Sasseur dit: à

« Origine

Au XVIe siècle, lorsque cette expression apparaît, d’abord sous la forme « dire ses vérités », les vérités sont des « choses vraies ».
Ainsi lorsqu’une personne disait « ses vérités » à quelqu’un, elle lui disait des choses vraies ou justifiées sur lui, principalement négatives, sans hypocrisie, qu’il ait envie ou pas de les entendre.
Et cela n’a pas vraiment changé depuis.
Maintenant, pourquoi avoir greffé en plus ce ‘quatre’ ?
Selon les lexicographes, malgré la faible valeur de ce nombre, il faut le voir comme un intensif, mais sans qu’on ait une explication réelle sur le choix de ce nombre au lieu de sept ou mille, entre autres.
On peut toutefois noter que ce ‘quatre’ est utilisé dans de nombreuses autres expressions (couper les cheveux en quatre, faire ses quatre volontés, se mettre en quatre, ne pas y aller par quatre chemins, …) et que ce choix est probablement lié à des choses immuables comme les quatre membres de l’homme, les quatre saisons, les quatre points cardinaux… »

et alii dit: à

On peut toutefois noter que ce ‘quatre’ est utilisé dans de nombreuses autres expressions (couper les cheveux en quatre, faire ses quatre volontés, se mettre en quatre, ne pas y aller par quatre chemins, …) et que ce choix est probablement lié à des choses immuables comme les quatre membres de l’homme, les quatre saisons, les quatre points cardinaux… »
quasi absolu!,mais c’est ça Marie;sauf que, ces vérités que l’on dit dépendent beaucoup des locuteurs et du contexte!j’ai entendu publiquement une psy très connue traitée de « menteuse » à AKADEM
Est-elle plus menteuse que ses collègues6lacaniens d’alors!- que tout le monde s’accorde à dire des hypocrites ?mais pour 4, c’est une question de langue, la française

et alii dit: à

à quatre pas d’ici, je te le ferai savoir
c’est français

et alii dit: à

à quatre pas d’ici:(Pierre CORNEILLE, Cid, II, 11)

Marie Sasseur dit: à

#mais c’est ça Marie;sauf que, ces vérités que l’on dit dépendent beaucoup des locuteurs et du contexte!

De prime abord, cela necessite de connaître la personne. Cette expression je l’associe à un sentiment de colère. La colère, c’est sans pathos.

et alii dit: à

manger comme quatre!
je crois qu’il y a un livre où j’avais cherché autrefois à BEAUBOURG

Clopine dit: à

JJJ, croyez-moi, j’aimerais vraiment beaucoup vous faire plaisir… Mais,

et d’un, où avez-vous vu que j’étais (ou cherchais à être, ou qu’on s’accordait à me trouver telle) « la patronne de la Rdl » ??? Dès que j’ouvre la bouche, les mains s’abattent sur les claviers pour me la faire fermer.

de deux, vous ne me croirez pas mais qu’importe, l’endroit au monde où j’ai le moins menti est sans doute celui-ci. Planquée derrière mon pseudo, tendue dans le désir de me faire comprendre et donc d’être le plus explicite, voulant expliquer mes différences et faire pardonner mes manques les plus évidents (la culture, les savoirs, les relations me manquent si évidemment), je n’ai jamais pensé, même une seule seconde, fabriquer un personnage, mais simplement je me suis avancée, disons plus dangereusement que beaucoup d’autres.

L’autre motif qui m’a soigneusement, ici, gardé de tout mensonge, a été ma détestation quasi immédiate et douloureuse des trolls. Un des meilleurs arguments à leur opposer est bien entendu la transparence (qui ne veut pas dire le simplisme ou la limpidité, hein).

Donc, je suis bien Clopine flanquée d’un Clopin, d’un Clopinou et d’un univers bien réel, je vis bien aux champs, je cultive bien mon jardin où. la plate-bande « littérature » fait l’objet d’une attention particulière, je suis bel et bien d’un milieu social modeste et suis, eh oui, une athée écologauchiasse, de celle qui donnent la nausée à un certain nombre de participants aux intérêts férocement divergents qui passent par ici. Pas l’ombre d’un mensonge.

C’est sans doute dommage, mais que voulez-vous ? C’est ainsi. Je crois que je suis trop simplette (et trop occupée), pour cela.

Mais vous-même, JJJ, pour avoir des convictions pareilles, n’êtes-vous pas, ici, en train de monter des bateaux tous plus titaniquestes (donc insubmersibles) les uns que les autres ?

Marie Sasseur dit: à

#titaniquestes

En français, titanesque suffit.

et alii dit: à

à QUATRE épingles!

Janssen J-J dit: à

Jzmn, je ne doute pas non plus de « l’authenticité » de Passou… Mais je n’emploierais pas ce terme. Le mot d’honnêteté lui conviendrait mieux. Il n’a jamais trahi ici la règle du jeu de la liberté de l’insulter ou de l’encenser sur son blog, et ce que l’on pense de son « statut » ou de son « talent » éventuel (de journaliste, écrivain, romancier, biographe ou juré, que sais-je), m’est avis que peu lui chaut. Et surtout que peu me chaut… Je n’ai jamais mesuré son authenticité à cette aune, et ce n’est en rien mes affaires, franchement.
Assouline est un homme respectable et honnête… Voilà ce qu’on peut en dire. Je ne souhaite pas le connaître. Il fut sympa jadis avec moi. Je lui en ai toujours gardé une profonde estime et reconnaissance. Et il le sait… Et tout internanute erdélique un tant soit peu « honnête » (menteur, pas menteur ou authentique ou fourbe, pue importe vos catégories) pourrait s’aligner sur cette opinion… Croyez pas, jzmn ???

et alii dit: à

Faire feu des quatre fers »
rappelez-vous la question de Dumézil sur le passage du trois au quatre, et comme je vous l’avais dit!, la difficulté selon votre cher Lacan,de compter jusqu’à 4

Marie Sasseur dit: à

J’adore: À quatre pas d’ici je te le fais savoir.

et alii dit: à

authenticité est un terme disputé par les philosophes;je ne le trouve pas très approprié ici, et lui préfère aussi probité;
je ne crois qu’on puisse dire « m’est avis que peu lui chaut. « il y a déjà eu un débat comparable avec WGGqui avait invité P.Assouline, lequel demandait à comprendre WGG est alors parti

Janssen J-J dit: à

@ n’êtes-vous pas, ici, en train de monter des bateaux tous plus titaniquestes (donc insubmersibles)

Allons, allons, CT… Pourquoi toujours dérailler à la fin d’une longue explicitation ?… C’est dommage, on ne retient que ça, ce qui vous rend détestable… alors que vous seriez sympathique par ailleurs, nous le savons depuis longtemps. Et votre profil psycho-socio est le mien… Mais moi j’éprouve pas le besoin d’étaler mon « authenticité » existentielle… Je trouve comme MC que c’est un poil indécent… Mais pas en faire un drame non plus, hein. On vous connait pas coeur, certes moins que vos homme et le chien…

et alii dit: à

ce débat avec WGGétait à propos de SEPHARAD, ROMAN?

et alii dit: à

A la recherche de l’authenticité psychologie
Nombreuses sont les barrières qui peuvent entraver un accès profond à soi même, au « Moi » authentique. En premier lieu, le rythme frénétique de la société contemporaine laisse peut de temps pour se retrouver avec soi, elle en laisse également peu pour réfléchir, pour penser. Ce sont pourtant des nécessités impérieuses pour tendre vers sa propre authenticité. De même, les sollicitations d’aujourd’hui n’ont sans doute jamais été aussi nombreuses : omniprésence des écrans, des publicités (affichage, radio, télévision, magazine, téléphone mobile…) et d’offres permanentes pour combler nos besoins, nos envies et même bien au-delà de celles-ci. Dans ce contexte, il semble bien compliqué de disposer de l’apaisement nécessaire pour se recentrer sur soi…
https://www.psychologie.fr/article/a-la-recherche-de-l-authenticite-A-196.html

et alii dit: à

puisque Steiner:
Philosophiques
La notion d’authenticité chez Husserl et Heidegger
R. Philip Buckley

Clopine dit: à

Ah, Marie Sasseur, voici qui est intéressant. Je ne voulais pas dire « qui relève de l’ère des Titans », donc qui est herculéen (ahaha) en quelque sorte, mais ‘qui relève du Titanic », ce bateau insubmersible qui est à jamais inscrit dans la mémoire collective pour… avoir coulé lamentablement. Donc, je ne voulais pas dire « titanesque », mais bien… Titan.. et là. j’ai hésité : inquest ? Nicest ? Nicest ?

Il n’y a pas d’adjectif correspondant à « Titanic » (et. non « Titan »). Qu’à cela ne tienne ! Créons-en un, nom de delà !

B dit: à

La vérité associée à un sentiment de colère,la colère c’est sans pathos? Pas si sûr, elle peut être feinte ou même être l’outil de persuasion choisie. On peut aussi défendre posément la vérité par amour de cette derniere. Sans but d’ailleurs, les menteurs s’entêtent souvent à défendre vaille que vaille leur version, leur  » histoire » quand elle est mise en doute, la difficulté consiste plus à rester calme en espérant rien de plus de leur part qu’une construction supplémentaire . Plus la personne est cultivée plus il faudra être équipé pour faire face à l’architecture solide et étayée du mensonge . Il s’agit aussi quelquefois de fanatisme comme en politique où les visions s’affrontent, chaque partie est armée maintenant de statistiques qu’il est aussi possible de faire mentir. Il y a des domaines où il n’est guère possible de mentir sauf à falsifier les rapports d’autopsie, les mesures, les analyses scientifiques ou à être atteint de cécité.

B dit: à

Les menteurs ont aussi recours à la diversion, la raillerie, la moquerie, la séduction, la menace comme tout un chacun d’ailleurs. Être menteur est ce être malhonnête ou atteint d’une pathologie, il est indispensable de reposer la question
.

Marie Sasseur dit: à

Et la clébarde sait quelles chasses elle a menées ici en se cachant derrière le bonze de la secte, lequel a pris la fuite, mais trop tard. Ca je ne l’ai jamais envoyé dire par quatre chemins.

B dit: à

Voire créatif, inventif, imaginatif ?

Marie Sasseur dit: à

Les tricheurs, en peinture, c’était plutôt les hollandais. A confirmer.

B dit: à

Quelle pauvreté, MSpleinedegrace, appelez la SPA, et demandez l’euthanasie.

B dit: à

Après un supposé mentor commis d’office, un bonze maintenant? Ça va mal, je ne fais que donner mon point de vue qu’il vous plaise ou non.

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr la clébarde. Le problème, avec le temps, c’est que je ne peux plus jouer les naïves. Et que la secte décimée en pleine décomposition est toujours un spectacle de fin gourmet . Surtout quand on aime les buffets froids.

B dit: à

Appelez votre fournisseur de sucre glace, Marie, ne restez pas ainsi à rager, écumer, calmez vous, il n’y a pas le feu.

B dit: à

Naïve, vous? Vous vous rêvez ou vous êtes complètement bête ce que je me refuse de croire.

Marie Sasseur dit: à

Une vieille marginale sur le carreau, rarement à jeun, qui vous apostrophe sur un blog c’est aussi dans la charte d’utilisation. Ca aussi, faut pas être trop naïf, sur les clauses du contrat, non écrites.

B dit: à

Ne vous genez pas, tout le monde vous connait. Il y a des satisfaits , des conquis , des utilisateurs( ne vous en plaignez pas) et les autres dont je suis.

B dit: à

Ni chasse, ni proselitysme, ni mensonge et encore moins de m’as tu vue, m’as tu lue. Le blog est mon tricotin, c’est pitoyable, j’en conviens. Alors? La neige ne vous est d’aucun bénéfice? Merdalors

Marie Sasseur dit: à

« Le Kipling période américaine est expédié en une ligne. Ses mariages ne sont quasiment pas évoqués.  » Court

C’est étrange ce pluriel.

Les mauvaise langues ont pensé que Kipling s’est marié avec la sœur, par « amour » du frère.

Claudio Bahia dit: à

Patrice Charoulet dit: à
« Notre belle humanité
Juillet 1014. Basile II, empereur de Byzance, fit crever les yeux de 15 000 prisonniers bulgares après la bataille ….. »
C’est dans le pavé de René Grousset: « L’Empire des steppes » ??

Claudio Bahia dit: à

Janssen J-J dit: à
« « Le pélerinage aux sources » du drame, comme disait Lanza DV (bien oublié today), oui, que ça de vrai.  »

 » Ceylan, décembre 1936… Le voici, celui qui viens de débarquer; tout seul, tout blanc, tout honteux, tout désemparé, harcelé par ceux qui vendent, par ceux qui promettent, par ceux qui implorent, par ceux qui le veulent mener au temple de Bouddha ou à la maison des femmes.
…….
Adieu l’Afrique. Je reverrai la douce terre de ma naissance. J’aurai sur mes paupière la brise riche d’une fraîcheur de feuilles, douce de pluie.
J’aurai dans les oreilles les cloches du matin et les cloches du soir. Ceux qui n’ont pas assez longtemps vécu en terre lointaine ne savent pas comme le cœur fond au souvenir des cloches. …
Et accoudé à la haute fenêtre de la maison de pierres vieilles je voyagerai, je voyagerai sans sueur ni péril, en regardant glisser les doux nuages. »

B dit: à

Devinette, qui as écrit:

« Le temps libéré par les 35 heures, c’est de la violence conjugale et de l’alcoolisme en plus. »

B dit: à

Qui a écrit.

D. dit: à

Bérénice, vous semblez beaucoup vous amuser, mais avez-vous seulement conscience que la situation découlant du 2019-nCov est véritablement très grave ?

B dit: à

Oui, si rien n’est découvert pour le soigner sans échec, le prévenir. Économiquement et par conséquent politiquement les enjeux sont indéniablement importants, à côté du désastre sanitaire et humain qu’il pourrait entrainer.

D. dit: à

Que croyez-vous qu’il fallait faire aux Contamines-Montjoye ? Ouvrir un dépistage en libre-service ou le rendre obligatoire pour tous les locaux en fermant immédiatement tous les accès et en les faisant surveiller par l’armée ?
La France a choisi la première solution, celle du « pas de vague ».
On va voir ce sue ça va donner. Moi je sais déjà.

D. dit: à

Personnellement je m’en fous, j’ai en réserve 1 carton de 500 masques 3M 9002v, de la nourriture et de l’eau pour 6 mois et une citerne de gazole pleine pour faire marcher le groupe électrogène de la télé.
Que voulez-vous qu’il m’arrive ?

D. dit: à

Après, je ne cherche pas à effrayer qui que ce soit, bien au contraire. Statistiquement il y n’y a qu’une chance sur 70 de faire partie des 100 millions de morts à venir.
Si mes calculs sont bons. Généralement ils le sont.

christiane dit: à

M.Court,
je suis étonnée et déçue par vos deux commentaires concernant la lecture que vous avez faite du livre de Pierre Assouline Tu seras un homme, mon fils.
Dans le premier vous dîtes être plutôt de l’avis de Chaloux. (Chaloux exprime son aversion pour ce livre qui évoque un père qui a provoqué la mort de ses deux enfants. Il écrit aussi être las des livres récents qui, à son goût, ont choisi une certaine facilité : écrire une fiction à partir d’une biographie).
Vous lisant ici, souvent et attentivement, je ne me souviens pas que vous vous soyez lancé et dans la lecture, et dans la critique littéraire des romans contemporains.
Ce n’est pas votre goût. Vous citez parfois des romans mais du XIXe s. ou antérieurs à ce siècle. Livres que bien des familiers d’ici ne connaissent ou n’ont lus.
Il semble que vous soyez un chercheur sérieux dans un domaine historique concernant l’histoire des religions au XVIIe et XVIIIe s. Comparant des documents, des livres, des cartes, des registres paroissiaux de ces époques.
Vous écrivez : « Une vraie biographie reste à faire, que cet acte d’adulation maladroit entrave et occulte sciemment par pans entiers. »
Mais ce n’est pas une biographie.Ce n’est pas une adulation. C’est une fiction cachant en son cœur une question de père.
Et la présence de ce Louis Lambert que vous exécrez (« personnage en carton », « Homme Sandwich ») en est le signe.
Je trouve intéressant ces rêves de traversée du temps que permettent littérature et cinéma.
Par contre, les paroles prêtées à Rudyard Kipling ont toutes existé (P.A. a consacré de nombreuses heures à réunir ses sources. (Lui aussi est un chercheur).
« c’est une manière de proclamer par personnage interposé les droits de la Fiction », ajoutez-vous dans un deuxième commentaire. Effectivement ! Et c’est là, à mon sens que vous vous trompez de lecture. Ce livre n’est pas pour vous. La preuve : vous n’y voyez qu’une « Bio romancée de nos arrières-grands parents », « parfaitement soporifique » ou encore « cultivant l’anachronisme ».
Quant aux cultes de la latrie (et pourquoi pas de la dulie), c’est une façon un peu méprisante de rassembler les lecteurs de Pierre Assouline dans une masse naïve, (illettrée ?) portant une adoration excessive à l’auteur quoi qu’il écrive !
Enfin vous sortez Vies de Job du naufrage… (et je suppose quelques biographies remarquables et autres romans que vous n’avez pas nommés peut-être parce que vous ne les avez pas lus…)
Vous écrivez : « je ne forme qu’un vœu: Qu’on ne s’y ennuie pas! ». Je ne m’y suis pas ennuyée et je crois ne pas être la seule lectrice à avoir éprouvé du plaisir et de l’intérêt à lire ce livre.
Alors pourquoi l’avez-vous lu ?
Je commence à comprendre pourquoi Pierre Assouline a écrit ce livre mais pas les raisons qui vous ont conduit à abandonner vos travaux pour souffrir ainsi et surtout en profiter pour faire étalage ici d’une érudition livresque, d’une affectation de savoir juger la littérature contemporaine.

Vous me décevez, M.Court, par ces deux commentaires. Je préfère votre présence ici, constructive, courtoise, érudite mais non méchante.

Ort dit: à

« – Voilà, on était sur le chemin du retour. On s’est trompé de train. Alors, comme on était là avec un tas de Bulgares, qui murmuraient entre eux on ne sait quoi, qui remuaient tout le temps, on a préféré en finir d’un coup. On a sorti nos revolvers et on a tiré. On a tiré précipitamment, parce qu’on ne se fiait pas à eux. Il était préférable de les mettre avant tout hors de combat. Eux, dans l’ensemble, parurent étonnés, mais les Bulgares, il ne faut pas s’y fier. »

renato dit: à

« Que voulez-vous qu’il m’arrive ? »

Une panne de télé, par exemple.

Cela dit, il est évident que votre chat ment moins que moi, j’ai beaucoup plus d’occasions de ne pas blesser des gens que lui.

Clopine dit: à

JJJ
« Mais moi j’éprouve pas le besoin d’étaler mon « authenticité » existentielle…  »

Oui, peut-être, mais vous, personne ne vient de vous accuser sur trois paragraphes d’être un menteur pulsionnel, ce que vous n’êtes pas. Mon étalage n’était qu’une plaidoirie de la défense, ce qui, à ce que je sache, est un droit premier de la démocratie. A moins d’admettre que toute accusation doit être subie sans broncher.

JiCé..... dit: à

Seuls les crétins ne mentent pas.
Sortir de son terrier, se frotter au vivre-ensemble avec les fourbes, les crapules humaines diversifiées, cela exige dissimulation, mensonge, bobards, promesses non tenues, trahisons ! La protection de soi l’exige durant toute sa vie d’animaux supérieurs.
Etre transparent, c’est le suicide garanti et la preuve de son imbécillité singulière ….

JiCé..... dit: à

Un de ceux qui refusait le mensonge, soi-disant, a fini cloué comme une chauve-souris sur une croix infecte. Il ne l’avait pas volé, ce fada !….

JiCé..... dit: à

A contrario, ceux qui mentirent sans vergogne dans leurs délires politiques et religieux quelques siècles plus tard, ceux là eurent la vie sauve et firent carrière…

et alii dit: à

(mensonge):il y a des questions de contexte:
c’est vrai que l’on enseigne qu’il faut être intelligent pour mentir;

et alii dit: à

il y en a un peu marre

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 11 février 2020 à 7 h 50 min

…dans la série  » mieux me taire « ,…ha, ha ,!

…il y a quand même, le minimum de réflexions, des sources de  » l’art Royal « ,… dans le giron des sociétés des francs-maçons et vis à vis corporatismes,…

…se muer en pierre d’angle  » clé de voûte « ,…
…vous avez beau mentir, et tout s’effondre avec vous,…les limites du commerce, avec un minimum , trop peu d’équitabilité,!…

…ajoutons un temps soit peut, des griffonnages légendaires;…
…les guerres de religions, tous coupables, protestants et catholiques,!…des dessins d’opinions, de langues, de territoires,…
…pour
…l’intérêt, de préserver ses fortunes matérielles, et ses systèmes de spoliation des libertés par l’église, pour se comploter une fortune,…sur les crédibilités de la populace dite  » bourgeoise  » ou bien né,…

…à la cuillère d’argent en bouche,!…

…tuer le temps, et les gens; pour préserver sa fortune,!…
…etc,… mieux se taire,!…ha, ha,!…

et alii dit: à

Imprimer
STEPHEN VIZINCZEY
Vérités et mensonges en littérature
Collection Folio (n° 4437), Gallimard
Parution : 12-10-2006

rose dit: à

[(Ma maman a rêvé, juste avant quatre heures du matin, un grand mariage très chic ; je n’ai pas demandé qui c’était mais elle m’a dit que la mariée etait tres belle et tout en blanc et que le marié était grand et costaud. Je lui ai demandé si elle était là : elle m’a répondu non puis m’a dit j’étais le photographe).
C’estbmon mariage que manmaman a rêvé.
Ben oui.
Comme la vie va.
Je vous embrasse.
Toujours à l’hôpital mais le médecin m’a demandé de quitter le matin.
Ma mère en boucle  » je veux rentrer chez moi à Marseille ». En boucle. Ici, ce n’est pas ma ville natale.
Dimanche, elle coloriait, gentiment, je vous le donne en mille, une rose, lorsque je suis arrivée. Rose c’est moi.

rose dit: à

Mardi 11 février, 9h16, Poitiers.

Mimi Pinson dit: à

le 11 février 2020 à 09h27.
Je mets ainsi la date pour m’y retrouver dans tout ce fatras et ça évite de relire inutilement!

Jazzi dit: à

« je veux rentrer chez moi à Marseille »

Qu’est-ce qui l’en empêche, rose ?

et alii dit: à

rose a l’air un peu reposée j’espère que ce n’est pas mon imagination
bonjour rose on pense à vous

et alii dit: à

à propos de JOKER sur conversation
En d’autres termes, le fait d’être plus ou moins de gauche ou de droite, libéral, écologiste… n’était pas lié au fait d’avoir plus ou moins aimé le film (une exception cependant : les personnes qui nourrissent la croyance que les médias mentent sur les événements majeurs semblent avoir davantage apprécié le film, ce dernier étant de fait porteur d’une critique des médias).

Soleil vert dit: à

« Toujours à l’hôpital mais le médecin m’a demandé de quitter le matin. »

Bon rétablissement Rose.
Me souviens d’une sortie d’hôpital : me suis rendu au premier troquet, bu un café, écouté les conversations, la vie quoi. Et cette pensée issue du film Das Boat « Not yet kameraden, not yet « 

x dit: à

Maxime Decout, En toute mauvaise foi Sur un paradoxe littéraire (Minuit, 2015)

Dire toute la vérité et rien que la vérité. Vivre dans la transparence et la franchise. Ces préceptes, les chantres du vrai ont voulu les appliquer de force à ce que tout nous désigne comme une forme retorse du mensonge : la littérature. Quelle est la légitimité de cette posture ? N’est-on pas amené à la suspecter, à en reconnaître la fragilité et les impasses ? Car, examinant l’inlassable guerre qui a opposé les tenants de la sincérité (Rousseau, Leiris, Sartre) à leurs détracteurs (Molière, Laclos, Dostoïevski, Gary, Perec), on aperçoit se profiler une autre définition de ce qu’est la littérature.
En toute mauvaise foi : ne serait-ce donc pas ainsi que les œuvres se présentent à nous et se jouent de nous ? C’est-à-dire en s’inscrivant dans une structure qui n’est ni le mensonge ni la vérité, mais leur mélange incertain. Qui affirme en niant et qui dément en proclamant. Sommes-nous pourtant prêts à accepter que tout discours échappe à ce qu’il est tout en continuant de l’être, à admettre que la littérature ne produise qu’une vérité, parfois contradictoire, et non la vérité ?
Percevoir la manière dont l’œuvre pose la mauvaise foi, la suscite et la défie, c’est approcher ce qui constitue sa matière même, tant le moteur de ses intrigues que sa métaphysique implicite ou explicite. Mais c’est aussi repenser son rapport au lecteur, au réel et au savoir. Car il y a un paradoxe commun au menteur et au sincère que seule la mauvaise foi permet de décrire en s’arrachant à nos routines intellectuelles.

Ce livre fait partie d’un triptyque avec Qui a peur de l’imitation ? (2017) et Pouvoirs de l’imposture (2018).

Souvent mentionné (à juste titre) par Renato :
https://www.adelphi.it/libro/9788845919374
Giorgio Manganelli (1922-1990) aura été au XXe siècle l’un des hardis sectateurs de la littérature absolue. Au fil des âges, de manière plus ou moins ostensible, plus ou moins insolente, des narrateurs et des poètes avaient déjà empoigné semblable gonfanon. Le lecteur, ce fin limier, les reconnaît à ce qu’ils semblent partager une intuition commune : tout ce qui relève de la recherche rigoureuse du vrai – théologique, métaphysique, scientifique – n’offre d’intérêt que si le faux peut s’en nourrir. Le faux, c’est-à-dire cette fiction parfaite qui a nom littérature. Littérature : dieu obscur et sévère, qui réclame des libations d’encre, des sacrifices rhétoriques, des mensonges exacts. En des époques lointaines, on présume qu’un Callimaque, un Gongora, peut-être même un Ovide furent des adeptes de cette ambitieuse hérésie. Il n’en demeure pas moins que personne n’avait osé la formuler jusqu’à une période récente, quand les Romantiques allemands commencèrent à désarticuler d’une main délicate les présupposés de l’esthétique.
Si le caractère mensonger de la littérature serpente depuis longtemps dans les œuvres qui emplissent nos bibliothèques et irriguent nos mémoires, c’est à Manganelli que revient le mérite de l’avoir exhibé au grand jour, d’un geste brusque et presque bureaucratique. C’est donc une lourde responsabilité qu’il a prise en intitulant La littérature comme mensonge ce recueil d’essais où l’on croise Lewis Carroll et Stevenson, Hoffmann et Nabokov, Dickens et Dumas, parmi bien d’autres.
Chacun pourra le constater, La littérature comme mensonge est de ces livres qui naissent en provoquant scandale et surprise, mais dont le destin est de vivre avec la force silencieuse de l’évidence.

Giorgio Manganelli
La littérature comme mensonge

Trad. de l’italien par Philippe Di Meo
Collection L’Arpenteur, Domaine italien, Gallimard
Parution : 12-04-1991

et alii dit: à

JE N4AI PAS ENCORE LU L4ARTICLE DE PHILOMAG 3BIENVENUE DANS LE CERCLE DES MENTEURS

AVEC J.C. CARRERE
BONNE JOURNEE

Janssen J-J dit: à

Le plus douloureux sera de quitter Poitiers pour Marseille. Il le faudra bien. On ne peut pas toujours facilement déménager, il faut regagner son domicile, je pense. Penser aussi à soi, à se préserver, même s’il est sans doute cruel d’entendre ce conseil. Mais nous, nous devons vous en donner, rôz. Sinon à quoi peut-on bien servir sinon à vous redonner du moral. Mais peut-être trovez-vous cela inutile.

@ CT…Mais si qq uns vous traitent de porofessionnelle du mensonge, reconnaissez que c’est unt tte pettie minorité (toujours la même), certainement pas la maj. et encore moins moi-je. Vous restez trop susceptible et à cra, à l’égard de votre image et de sa défense. J’essaie de vous dire que trop d’auto-défense finit par pérenniser la fureur de toutes celzéceux qui voudraient passer à autre chose avec vous, qq chose de pacifique et d’écologique, si possible. C’est difficile, je sais, mais on y parviendra tous ensemble.

Je suis sûr que D. voudra bien partager tous ses masques à gaz avec tous les erdélien.nes. Car c’est un homme généreux, même s’il ne s’alimente pas toujours très correctement. Chacun a ses pettis défauts, hein.

x dit: à

Par ailleurs, il me semble qu’il y a confusion entre deux notions, opposées indistinctement à celle de vérité : le mensonge (qui implique qu’on connaisse la vérité et qu’on dise sciemment autre chose pour égarer, tromper autrui) et l’erreur ((on croit à ce qu’on dit mais on se trompe). Diviser le monde (et le microcosme des commentateurs) entre « gentils » et « méchants » c’est aussi éviter de se poser la question plus embarrassante (comme toute remise en cause personnelle) de son propre accès à la vérité, sur sa lucidité ou sur ses capacités à former un jugement esthétique par exemple.
Ceux qui passent leur temps à tout mélanger (Gracq et d’honorables séries B) et ceux qui font étalage de leur incapacité à distinguer les styles et les centres d’intérêt de commentateurs différents me paraissent donc assez mal placés pour donner des leçons.
On excusera ces allusions obliques auxquelles la politesse, la simple correction m’obligent à avoir recours. Comprenne qui pourra.

et alii dit: à

je n’oublie pas Kipling
« Roseline Bonnellier : « Le Hölderlin de Jean Laplanche, une question à suivre » (1ère partie)
Présentation de l’étude : Hölderlin (1770-1843) entre pour la première fois en psychanalyse pratiquée « hors cure » chez Jean Laplanche (1924-2012). Celui-ci publie sa thèse de médecine soutenue en 1959 sous le titre Hölderlin et la question du père en 1961. Entre ces deux dates de la fin des années 1950 et du début des années 1960 qui délimitent la période « para-lacanienne » proprement dite de l’auteur, au point équidistant et moment de bascule théorique du Colloque de Bonneval sur « L’inconscient » de l’automne 1960, Jean Laplanche a donné le coup d’envoi manifeste de sa critique de Lacan, par laquelle il inaugure son œuvre.

Tout en démontrant la théorie de Lacan sur une « structure de la psychose » par « forclusion du Nom-du-père » sur la pierre de touche d’un « trajet en chicane » de Hölderlin qu’impose à l’enfant le deuil écran d’une mère ne permettant pas l’accès au « premier » père véritable, le premier livre de Laplanche fait cependant « rouvrir » au final par un Hölderlin « au détour de sa folie et de son œuvre » une « question du père » laissée en suspens conclusif, et qui somme toute, si on renverse la thèse en son contraire, laisse présager un autre livre : le titre pourrait en être « Hölderlin et la question du père symbolique de Lacan », plus avant même et d’une manière beaucoup plus générale « Hölderlin et la question de l’Œdipe en psychanalyse ». Là, plus auteur que patient illustre d’une « cure transposée » sur un « divan volant au ciel de la culture », Hölderlin a la main et met à l’épreuve… la psychanalyse : sur son « schibboleth » de l’Œdipe. »
Pontalis vint au séminaire de traduction de BERMAN qui se tenait sans une institution catholique dont j’ao oublié le nom;il y avait beaucoup de « psys » dont la femme de B
http://www.dundivanlautre.fr/sur-la-psychanalyse-et-le-psychanalyste/roseline-bonnellier-le-holderlin-d

JiCé..... dit: à

Il est de belles fleurs qui sentent mauvais ….

Janssen J-J dit: à

@ Comprenne qui pourra.
(erreur, mensonge, courage de la vérité, lucidité, politesse… et blablabla).

J’ai fort bien compris l’allusion « oblique », elle n’est pas très courageuse. Finalement le topo développé par petit ixe va totalement à l’encontre de sa leçon de chose, sous prétexte de ne pas peiner. Etait-ce bien la peine ? C’est comme si Pat V sommait les erdéliens d’assumer la subjectivité de leurs jugements esthétiques… C’est un injonction du dernier snobisme et parfaitement idiot. Car enfin, pourquoi prendre cet exemple plutôt qu’un autre ? Et faut-il décliner l’intégralité de son autobiographie avant d’émettre un jugement sur quoi que ce soit, icite ?

NON NON, le courage de la vérité, c’est juste celui d’essayer d’engager un bout de dialogue, et de ne jamais le rompre par des injures ou des insultes quand on n’a pas ou plus envie de dialoguer…
Quant à s’agir de monologuer avec la vérité de soi-même, nul n’oblige quiconque à s’en justifier. Et cela ne devrait point gêner.
Les « pontifiants », certes, il y a et il y aura toujours… et ce ne sont pas celzéceux auxquels on penserait spontanément, mais qui s’en soucie bien longtemps ?

(NB : hier, lundi, j’ai lu une heure dans l’église de Rabelais, car il faisait trop froid dehors, et la médiathèque était fermée, c’était le 10.2.20, de 12 à 13h, j’écris cela pour me repérer dans le temps et faute d’agenda sous la main. No-replay).

Clopine dit: à

D’accord, JJJ. A propos d’écologie et de littérature, et sachant que nous sommes dans l’année commémorative du cinquantenaire de sa mort, l’indépassable pour moi est bien entendu Giono. Je m’étonne que les « jeunes pour le climat », cette génération qui prend le taureau par les cornes du capitalisme et qui semble déterminée à le mettre à mort (je m’en réjouirai !) n’aient pas encore découvert celui qui aurait le profil iconique requis -à côté de Thoreau, bien sûr, mais Thoreau écrit au 19è siècle et dans le dix-neuvième siècle, tandis que Giono a inscrit, à mon sens, son oeuvre dans la plus splendide intemporalité, notamment grâce à son style :

« C’était une nuit extraordinaire.

Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l’herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d’or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit. »

Alors ça, c’est à mon sens un des plus beaux incipits de la langue française. Et totalement universel.

La plupart des romans de Giono pourraient servir de base aux discours écologistes – voire à ouvrir les discussions avec les fanatiques Vegan, car aucun aspect de la cohabitation de l’homme et de l’animal ne lui a échappé, et il a rêvé d’un « mélange » entre les deux, avant de constater que c’était impossible (eh oui les Vegans devraient lire Giono, de toute urgence)…

J’espère juste que cet aspect, non pas prophétique mais « clairvoyant » de Giono, sera porté dans les émissions qui traiteront de l’écrivain. De toute sa génération, je pense qu’il a été le seul à avoir ce rapport inouï au monde naturel. Et son lyrisme est si éclairé,à ce sujet, qu’à mon sens, si la littérature veut avoir quelque chose à dire aux générations futures, celles qui vont devoir gérer la merde que nos sociétés laissent derrière elle, ce sera grâce à Giono. J’ai beau chercher dans ma tête (mais il est vrai que ma science est hélas courte), je n’en vois pas d’autre ayant ainsi, dans une sorte de prescience, traité de tous les thèmes qui vont nous parler de plus en plus. Songez à Regain, tenez ! Ou à la « joie qui demeure »… Qu’en pensez-vous, JJJ qui semble m’inviter à oublier les avanies et à m’autoriser une sorte de… Discussion littéraire…

Janssen J-J dit: à

@ Soleil vert dit: à

« Toujours à l’hôpital mais le médecin m’a demandé de quitter le matin. »

Bon rétablissement Rose.

Je crois que vous n’avez pas suivi le fil des événements de la nuit, SV, mais votre intention est louable. Rôz n’était pas hospitalisée, elle ne faisait qu’accompagner sa maman durant la nuit, à ses côtés. Et les visiteurs ou les aidants doivent s’écarter pour les soins du matin…

J’espère que ce n’était qu’un contrôle de routine, une fausse alerte assurément. D’autant que le rêve présageait quelque chose de bon. Cela dit, hein…, durant ma propore transe chamanistique, j’étais à vos côtés, bienveillant.
Et la journée sera belle. Le soleil revient.

Janssen J-J dit: à

@OK n’interrompons pas le dialogue, meme si j’ai pas trop de temps. Giono. Je ne le connais pas assez. Jamais lu « Regain », Lu « que ma joie demeure » très récemment sur les conseils de la petite jeune de mon cercle littéraire. SOn enthousiasme faisait plaisir Je n’ai pas boudé le mien, certes, mais je me suis dit que j’étais un peu trop vieux.
Moi ce qui m’a le plus ému, c’est son histoire du planteur de graines qui parvient à reconstituer une forêt. Je ne l’ai pas lu, mais entendue par un conteur qui narra l’intégralité de la nouvelle devant un petit public écolo trié sur le volet à Malakof (j’eus la chance d’en faire partie). Cette prestation m’avait ébloui, et je veux bien y avoir une belle métaphore d’inspiartion pour les futures générations.
Sinon, je préfère oublier sa traduction de Moby Dick, mais Giono m’est cher pour avoir salué Melveille. Tous les amis de Melville sont mes amis.
Penser que Giono pourra sauver le monde de la cata à venir… Voilà une foi magnifique, chère internaute. J’hésite un brin.

JiCé..... dit: à

En l’absence d’un dieu écologiquement actif, pourquoi ne pas utiliser un Giono écologiquement mort, et enterré.
(Ce n’est pas le résultat qui compte : c’est le blabla…)

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 11 février 2020 à 12 h 51 min.

…pas besoin d’en savoir trop, master et tutti quanti,…pour deviner, sous la carapace, ce qui s’y cache,!…

…l’expérience, même pas,…

…plutôt, ce qui reste, des grilles d’analyse, qui révèlent la personnalité,!…

…j’ai suivi des cours d’enseignants, j’ai été mieux satisfait, par un simple syllabus de l’université d’il y a trente ans déjà,!…

…ce qui est préoccupant,c’est les études pour accomplir un métier, tout simple; et se retrouver  » pervers  » enseignant en stratifications sociales de base ; alors que ces études forment et parachèvent l’art de connaitre et de justifier les aléas dans l’existence; sans nombres,!…

…savoir cataloguer, sans manuscrits, et taper juste,!…
… » Impérial « , conséquences recherche de discourts simples et brefs, entre impériaux succincts en toutes sciences; de préférences applicables,!…
…etc,!…etc,…
…ménager les intérêts de toute la population, et aboutir à ses desseins propre,!…
…l’art de conquérir, tout un chacun,!…
…trop de livres simples qui manquent,!…
…etc,…

et alii dit: à

Claire Bretécher, auteure de BD et créatrice d’« Agrippine » et des « Frustrés », est morte

Janssen J-J dit: à

et toi/vous t’en/vous en penses/pensez quoi de Giono, en dehors de rien du tout, comme d’hab ? … etu du futur naufrage de l’ile rousse de Pqrlles ?

Janssen J-J dit: à

une femme si spirituelle et talentueuse !…
En livitation extatique comme ste thérèee ! Ourgh.

Clopine dit: à

Allez, pour vous, JJJ; Les sous-titres sont pénibles, mais bon : vous pouvez acheter le dessin animé un peu partout. Et l’offrir à votre petite jeune. Qui devrait le diffuser autour d’elle…

(bon, je vais le dire. Ce dessin animé a changé ma vie. Pour de vrai : de citadine je suis devenue rurale, pour vivre avec un homme qui plantait des arbres. et en plus, il y a une superbe histoire dans l’histoire de mon histoire avec ceci !)

https://youtu.be/n5RmEWp-Lsk

(plaisir aussi de réentendre la voix de Noiret, non ?)

rose dit: à

Dormi deux nuits d’affilée douze heures, à côté de ma maman. Oui suis reposée.
Merci et alii janssen jj jazzi et soleil vert ❤.

Elle est tombée de trois marches. La décision va être prise par la juge des tutelles. Ma mère veut rentrer chez elle. Clairement dit.

Équipes formidables. Vous en reparlerai.

Nota : L’homme qui plantait des arbres est une galéjade, ne vous laissez pas embarquer.

D. dit: à

Claire Bretécher s’en est allée…
Enfant, je lisais ses albums en douce. Je ne comprenais pas absolument tout mais en tout cas, déjà, j’étais plié en quatre.

Petit Rappel dit: à

Christiane.
Culte de latrie renvoie non aux lecteurs de PA, mais à l’attitude de « Lambert » devant son grand homme, attitude qui évolue mais qui n’en plombe pas moins tout le début du livre.

Des anachronismes calculés (« Salle des profs »,) des clins d’oeil au monde de la fiction, que j’ai droit de trouver ici lourdissimes, meme s’ils font pâmer Marie Sasseur, à commencer par Le « Louis Lambert », n’arrangent pas les choses. Il y a à mon sens un coté « je suis cultivé écrivant pour des gens cultivés, et en citant Balzac, je vous le montre. » C’est un peu nolens volens comme si je faisais de Pétrone le narrateur des coulisses d’un péplum néronien. On aurait du mal à y croire et on aurait raison. J’accepterais pourtant cette lecture, n’était que la trame romanesque ennuie par son existence meme et crée un genre mixte, mi-chair mi-poisson.
Que les propos Kiplinguesques aient été prononcés, je le veux bien, c’était déjà le cas dans Sigmaringen. Mais pourquoi faire passer pour nouveau ce qui est un montage couramment utilisé depuis bien longtemps? Comparez, sur ce dernier point , avec le vieil André Brissaud , « La Dernière Année du Gouvernement de Vichy », circa 1970. Là aussi, on recycle des propos tenus à Sigmaringen, ou pour certains prétendus tels.

Si vous me lisez, vous devez noter équitablement un gout pour la SF, genre bien moderne. Et comme je ne dis pas tout, qui m’empêche par conséquent d’aimer un roman moderne quand il est réussi? Je pense à Microfictions, par exemple, que j’ai lu et fait offrir…
Pour conclure, j’aimerais que vous ne considéreriez pas comme méprisant un jugement certes négatif, mais qui vise le livre, non ses lecteurs. Vous l’aimerez, je ne l’aimerai pas, mais je conçois parfaitement qu’il puisse plaire à d’autres.
Quant aux lectures, elles sont plurielles. Laissez-moi la mienne, le Biogra-Roman façon Paul Bourget, je vous laisse la votre.
Bien à vous. MC

PS
Je ne crois pas avoir lu un registre paroissial, mais si vous le dites…

Petit Rappel dit: à

Spécialement cette phrase, JJJ:
« On venait voir la foret qui poussait toute seule… »
Merci à François de Beaulieu qui a fait circuler via la revue Ar Men ce texte en 1987, alors que la foret bretonne était à terre. Il en a remonté le moral de plus d’un.
MC

MC dit: à

Et Alii
ce n’est pas plutôt, pour Le Cid.
« A quatre pas d’ici je te le fais savoir ».
Corneliennement. MC

Marie Sasseur dit: à

#meme s’ils font pâmer Marie Sasseur, à commencer par Le « Louis Lambert », n’arrangent pas les choses.

Cooouuuurrrrrt!
Je viens de prendre 4000m en +/- et pas d’humeur a supporter vos batifolages, de vieille précieuse.

Des 50 messages que j’ai laissés ici à propos du bouquin de Passou, certains avec des liens, ne s’attachent pas particulièrement au personnage de Louis Lambert. Passou a fait bien bien pire dans un autre roman, avec un narrateur a la première personne.
Vous caquetez comme une vieille poule pour ne rien dire. On s’en tape de la salle desprofs de Janson de Sailly, vous comprenez ça ?

Je vous ai posé des questions littéraires, pauvre buse, et vous n’avez pas lu ce bouquin ! Vous racontez en plus beaucoup de conneries sur Kipling.

chantal dit: à

clopine je ne souhaite pas vous énerver si vous avez un souvenir ému de cette vidéo de Giono, cependant des études sérieuses à propos de son oeuvre sont quand même à prendre en considération avant de sans façon en faire le chantre ultime de la cause écologique.

https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1998_num_54_1_2329

Marie Sasseur dit: à

Le Proc’ de Paris lance un appel à témoins, pour confondre Matzneff. Là encore, et selon la formule consacrée : une exquise personne.

Marie Sasseur dit: à

L’écologie des schleuhs.

La protection de la nature et des animaux sous le Troisième Reich concerne les politiques environnementales mises en place en Allemagne, de 1933 à 1945. Elle commence dès 1933 avec l’uniformisation des organisations de protection de l’environnement, ainsi que par des lois promulguées en 1933 et en 1935 (de) (Reichsnaturschutzgesetz, RNG). Dès 1936, ces domaines sont mis sous la tutelle de l’Office des forêts du Reich, dirigé par Hermann Göring.
Wiki

Jazzi dit: à

Claire Bretécher, une femme capable de porter un regard plein de dérision sur la condition féminine.
Chose rare !

Phil dit: à

Pas si rare dear Baroz, la blagueuse Marie Sasseur aussi, et même pas morte. cinquante commentaires pour enterrer Steiner, de quoi le ressusciter.

Jazzi dit: à

Il me semble que Claire Bretécher avait été longtemps la compagne ou la femme du critique théâtral et littéraire du Monde, Bertrand Poirot-Delpech. Il n’en est pas fait mention dans leur fiche individuelle de wikipedia !

renato dit: à

Avec les Frustrés elle a anticipé le monde vide et vain, fait d’impuissants, d’arrogants, de narcisses et d’ignorants qui nous est tombé sur la tête.

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