de Pierre Assouline

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La République des livres
Quel effet ça fait d’être (encore) un problème ?

Quel effet ça fait d’être (encore) un problème ?

Voilà une expérience que l’on devrait proposer à tout auteur d’un essai qui a fait date dans son domaine : lui proposer d’y revenir dix ans après et de dresser un bilan de l’évolution de la question qu’il avait traitée. Ce qui ne va pas sans risque. Cette expérience, Pap Ndiaye historien spécialiste des Etats-Unis et professeur à SciencesPo, s’y est prêté tout récemment à la demande du Monde qui y a consacré une double page. L’objet : La Condition noire, un livre de 435 pages publié en 2008 chez Calmann-Lévy et réédité depuis en poche chez Folio, le premier à proposer une synthèse si vaste, si fine, si détaillée et si complète de la «  »question noire » » en France métropolitaine.

Revenons sur l’auteur et le livre avant de voir comment il jette un coup d’œil rétrospectif sur cette enquête et sur son actualité. Pap Ndiaye est un Français né à Antony en 1965 d’une mère Française née à Pithiviers, élevé à Bourg-la-Reine et qui n’a connu le Sénégal de son père qu’à 20 ans, comme sa soeur la romancière Marie Ndiaye qui lui a donné une belle préface en forme de nouvelle. Pur produit de l’école républicaine, de l’école communale à l’Ecole normale supérieure, il est historien, professeur à SciencesPo, spécialiste des Etats-Unis. La précision a son importance car elle l’a poussé à adopter un esprit comparatiste (avec l’Amérique du Nord mais aussi la Grande-Bretagne) dans ce qu’il présente dès la couverture comme un « Essai sur une minorité française ». Ainsi ce n’est pas seulement le ton qui est donné, mais la thèse qui est déjà avancée. Car il y a principalement deux perspectives dans ce domaine : minoritaire ou identitaire.

Même s’il ne s’interdit pas d’établir des passerelles entre les deux, Ndiaye envisage, historiquement et sociologiquement, les Noirs de France sous l’angle d’une minorité. Qu’il épluche la presse sur le sujet, qu’il interroge des acteurs de cette réalité dans la région parisienne ou à Lille, ou qu’il enquête dans le monde associatif, c’est toujours dans le prisme minoritaire. Son projet s’ancre sur un postulat en forme de paradoxe : en France, les Noirs sont visibles individuellement, mais invisibles collectivement. On ne les voit pas comme groupe social et le monde universitaire lui-même ne s’est pas avisé qu’ils pouvaient constituer un objet de recherche quand ils l’étaient de longue date outre-Atlantique et outre-Manche. Le fait est que dans nos librairies, on trouve bien davantage de livres sur les Noirs américains que sur les Noirs français.

Dans son étude, l’auteur fait évidemment litière des prétendues singularités biologiques des Noirs, d’une culture fondée sur la conception romantique d’un peuple noir, du choix même de la notion de « peuple » qu’il conteste tout en rejetant également celle de « communauté » qui suppose des liens culturels identitaires forts entre les membres du groupe concerné. C’est pourquoi il parle de « minorité », qui évacue la question des liens identitaires pour ne se concentrer que sur une expérience sociale partagée. On le suit dans nombre de ses analyses, tant elles sont argumentées, même si on ne le suit pas lorsqu’il préfère utiliser « minoré » plutôt que « minoritaire » de crainte que les Noirs en conçoivent un sentiment d’infériorité, alors que Juifs et Protestants ne souffrent pas de se voir appliquer ce vocable. On s’en doute, le lexique a son importance et il n’est guère de mots que Ndiaye n’emploie à la légère. Il nous invite d’ailleurs à suivre le parcours américain de nigger à negro, puis de negro à black (dans The Human stain/ La Tache de Philip Roth, ghost avait suffi à son antihéros pour être dénoncé) avant, comme on s’en doute, de se faire l’historien du concept de négritude en français, rendant à Césaire ce qui fut parfois exclusivement attribué à Senghor.

C’est une étude sérieuse, très sourcée, mais qui ne néglige pas pour autant des pistes qui peuvent apparaître futiles alors qu’elles s’inscrivent parfaitement dans l’analyse de l’auteur, telles les pages consacrées aux « échappés » comme on nomme les Noirs à la peau claire aux Antilles, ainsi que le marché des cosmétiques pour s’éclaircir la peau; ses nombreux clients recourent aux onguents et crèmes dépigmentantes non pour ne plus être noir mais pour éclaircir leur noirceur. D’autres pages, sur l’évolution des prénoms chez les Noirs nés en France métropolitaine (plus français et plus internationaux), sur « les veilleurs de nuit les plus diplômés du monde » e tles ratés de l’ascenseur social, ou sur la récupération politique du mythe du Juif négrier par l’écrivain Raphaël Confiant et l’humoriste Dieudonné, sont édifiantes. Tout cela, toute cette culture et cette érudition, pour dire quoi ? Que la politique française a tout à gagner à considérer la question noire en France d’un point de vue minoritaire et non identitaire.

« Quel effet ça fait d’être un problème ? » se demandait W.E.B. Du Bois dans Les Ames du peuple noir (La Découverte, 2000). Pap Ndiaye répondait par ce livre impressionnant qui n’est pas qu’une histoire de la victimisation même s’il convient, en dépit de formulations toujours mesurées, que le fait d’être noir en France est « un handicap social objectif ». D’autant que depuis une vingtaine d’années, comme s’ils renouaient avec le dynamisme de l’entre-deux-guerres à la décolonisation, lesdites victimes se posent à nouveau en « sujet noir », organisé, militant et réactif. Mais ils le font en Noirs français qui tiennent à leur identité française, à l’opposé d’une logique communautariste.

Et le sport ? Pap Ndiaye ne l’a évidemment pas négligé d’autant que c’est dans ce domaine que la question noire est naturellement la plus spectaculaire et, partant, la plus apte à propager les stéréotypes raciaux. Dans la dizaine de pages qu’il y consacre, il met en pièces toute explication biologisante à la légendaire aptitude des Noirs à l’effort physique (au XIXème siècle, on prétendait plutôt le contraire, Gobineau évoquant leur « faiblesse musculaire »). Sans méconnaître la part de bon sens franchouillard dans l’observation de la composition de l’équipe de France de football, l’auteur la rattache aussitôt à un présupposé selon lequel les Noirs seraient donc inférieurs dans les domaines intellectuel ou artistique. L’explication est à chercheur ailleurs : dans l’organisation de la société, les conditions socio-économiques,les structures sportives et l’histoire de l’immigration. Avant, ce n’étaient pas des Noirs mais des Français d’origine polonaise (Kopa), italienne (de Piantoni à Platini), espagnole (Amoros, Fernandez). Le nombre de Noirs chez les Bleus est donc dû à « un moment de l’histoire sociale de notre pays et des grands courants migratoires internationaux« .

Quant au racisme dans les stades, puisqu’ils ne sont pas des zones de non-droit, considérons les supporters comme les justiciables qu’ils sont, cessons de croire que le droit n’a de valeur que formelle dans les gradins et forçons-y son application, comme ce serait le cas hors de ce sanctuaire qui échappe trop souvent aux foudres de la loi. Pour ce qui est du racisme au sein même du sport, c’est une autre histoire, plus subtile. Les mentalités auront vraiment évolué aux Etats-Unis par exemple lorsque les entraîneurs de football américain ne dirigeront pas systématiquement leurs jeunes joueurs noirs vers les postes de running back(ceux qui courent pour marquer) et qu’ils leur confieront la place enviée de quarterback (le stratège qui oriente l’attaque en lui lançant le ballon) toujours dévolue à un blanc.

Voilà de quoi traitait l’essai de Pap Ndiaye il y a dix ans. Lorsque Le Monde lui propose d’y revenir aujourd’hui dans un grand entretien intitulé « Pour déracialiser la société, il faut en parler » (13 juillet 2019), il constate que « le bilan est mitigé ». Il y a certes eu une floraison de chercheurs en histoire et en sciences sociales et de travaux universitaires consacrés au sujet ; mais dans le même temps le monde associatif a été pris par la fièvre identitaire avec ce que cela suppose de réduction, de rétrécissement et de repli.

L’exposition « Le Modèle noir  de Géricault à Matisse »  a attiré quelque 450 000 visiteurs au Musée d’Orsay (jusqu’au 21 juillet). Sur Netflix, on a pu voir deux séries remarquables qui donnent vraiment à réfléchir sur la question noire :  l’une indirectement (L’affaire O.J. Simpson), l’autre directement (Dans leur regard). Mais encore ? Si les statistiques ethniques existent bien en France contrairement à une idée répandue, elles sont très contrôlées. Elles permettent par exemple au sociologue Fabien Jobard d’établir dans une enquête sur le contrôle au faciès de la police gade du Nord ou dans les Halles qu’un noir ou un arabe a six à huit fois plus de « chance » d’être contrôlé qu’un blanc. Sur l’utilisation du mot « race » dans le vocabulaire quotidien, Pap Ndiaye est prudent. Etant entendu que cela n’a pas de sens d’un point de vue biologique, son usage en a dès lors qu’il s’agit de décrire des phénomènes discriminatoires, à condition toutefois que cela n’essentialise pas des individus ou des groupes.

Interrogé sur l’affaire qui a défrayé la chronique il y a peu (la censure par des associations noires d’une représentation des Suppliantes d’Eschyle à la Sorbonne coupable de blakface), il se félicite qu’elle ait pu finalement avoir lieu et exprime son hostilité à toute tentative de censure de la liberté de création tout en appelant les artistes et les créateurs à « être davantage à l’écoute des sensibilités minoritaires », à ce qui peut blesser ou humilier d’autres que soi. Quant à la lutte de syndicats étudiants tels que l’Unef ou Sud en faveur des « luttes décoloniales »et la dénonciation de « l’idéologie néo-libérale et raciste » sur la question, il juge leur charge « outrancière ». Au fond, d’une manière générale sur ce terrain brûlant, Pap Ndiaye appelle à la mesure, à commencer par l’usage immodéré et incontrôlé du lexique de la « race ». Un excès qui ne peut que contre-productif et desservir la cause qu’il prétend défendre comme c’est le cas sur nombre de campus américains où le politiquement correct restreint dangereusement la liberté d’expression. Et pas que là-bas ! (le président Macron a pris des risques l’autre jour lorsque, évoquant « la République de la délation », il a dit : « Il suffit que je sorte une photographie, dise des choses sur vous, sur n’importe qui, ça devient les Dix petits nègres… ») Au fond, dix ans après son essai, il pose le problème différemment : comment dénoncer les discriminations dont sont victimes les minorités tout en décloisonnant leur entre-soi ?

L’histoire est un instrument identitaire. Or quelques jours après, dans un autre débat lancé par Le Monde (« Le passé éclaire-t-il le présent ? »), un autre historien Patrice Guéniffey, spécialiste lui de la Révolution et de l’Empire, faisait écho à cette problématique sans la citer et en l’élargissant. Constatant que la mémoire nationale est aujourd’hui fragmentée et que la perte du récit commun représente une mutation essentielle dans l’histoire des mentalités collectives, il en prenait acte ainsi :

« La recherche de ce que j’appellerais « l’être commun »- le sens de former une communauté- a été perdue de vue. L’histoire, aujourd’hui, se fragmente en « studies », qui rencontrent une vague audience dans des communautés ciblées au préalable, qu’elles soient religieuses, sexuelles ou ethniques. Chacun a son histoire, une histoire qui n’est pas celle de ses voisins, et qui est d’ailleurs souvent conflictuelle avec la leur ».

Puisqu’il serait vain désormais d’espérer réécrire ce fameux récit commun, c’est à dire national, dira-t-on qu’en république le communautarisme finira par l’emporter sur la communauté ? N’attendons pas dix ans pour en reparler.

(« Ayuba Suleiman Diallo », 1733, tableau de William Hoare, National Portrait Gallery, Photo de Ben Stansall ; « Etude d’homme » de Theodore Gericault  ; « Olympia » de Manet ; « La petite danseuses de quatorze ans », 1881, sculpture d’Edgar Degas, National Gallery of Art, Washington ; « Le châtiment des Quatre piquets dans les colonies 1843 de Marcel Antoine Verdier, Musée d’Orsay, Photos de François Guillot)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Histoire.

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1 270 Réponses pour Quel effet ça fait d’être (encore) un problème ?

hamlet dit: à

Alexia Neuhoff dit: 21 juillet 2019 à 16 h 19 min

et voilà ce que j’essayais d’expliquer à closer : l’histoire, cet héritage, nous entraine dans des débats stériles qui ne servent à rien pour notre monde actuel.

toutes ces histoires : Céline, Handke etc… ne servent qu’à alimenter des débats inutiles.

pourquoi parce que nous avons tous besoin de débats, mais comme notre monde actuel nous pet dans une impasse et rend tout débat impossible, du coup ces débats nous allons les chercher dans le passé.

nous sommes condamnés à des débats du passé qui ne servent plus à construire l’avenir, parce qu’ils s’excercent en dehors de toute conscience politique de l’action, notre seule conscience politique est d’ordre intellectuel.

du coup ce monde est divisé en deux : d’un côté ceux qui pensent mais qui sont impuissant, et d’autre qui agissent mais ne pensent pas.

et avec ça démerdez-vous !

vous comprenez ça closer ?

Delaporte dit: à

« Or ce n’est pas un politicien qui s’est rendu sur les lieux du drame yougoslave mais bien un écrivain. »

Ce que dit Alexia Neuhoff est assez juste et rejoint ce que j’ai voulu laisser entrevoir en critiquant le texte de PaulEdel. Ce dernier n’a manifestement pas compris l’amplitude du geste de Handke, qui était un geste sublime d’écrivain. Entre ce geste-là et et le reste de son oeuvre, il n’y a pas de différence. C’est le même cierge qui coule, comme dirait San-A. Popaul peut monter sur ses grands chevaux, nous faire des leçons de morale, une seule chose reste : la splendeur humaine intacte de l’écrivain et de l’homme Peter Handke se rendant en Serbie et écrivant ce qu’il a vu et ressenti. Le reste n’est que billevesées d’ignares analphabètes.

DHH dit: à

Depuis quelques semaines je ne poste plus, mais je lis quotidiennement les post des autres souvent avec intérêt comme lorsque Lavande nous parle d’Avignon ou quand Jazzi nous propose des lectures
Pourquoi cette réticence ? pourquoi cette inhibition qui me fait renoncer àa entrer dans la conversation alors que j’ai l’impression d’avoir quelque chose à dire ?probablement l’ effet d’une autocensure qui me fait avant de poster passer en revue toutes les critiques potentielles du type que celles sans bienveillance que j’ai dû supporter de la part d’une internaute prompte avec moi à me renvoyer avec des propos acérés à mon néant d’infirme culturelle , qui plus est jalouse de sa haute culture , certes indéniable
Comment donc poster après m’être demandé : »ce que je vais écrire lui apparaitra -t-il il maladroit ? pueril ? simpliste ?hors sujet ? peu pertinent et donc sans interêt t ,trahissant un indigent ? » autant de défauts qu’elle pourrait souligner sans indulgence

Delaporte dit: à

« J’ai commencé très tôt la contemplation, Delaporte. »

C’est bien, Jacuzzi. Vous aurez un bon point.

Chaloux dit: à

Pablo, personne ici ne prend Hamlet au sérieux (du moins aucune personne sensée, laissons les autres). On voit très bien que sa rhétorique est celle d’un grand malade qui ne doit même pas oser sortir de chez lui pour aller chercher le pain.

Pablo75 dit: à

Notre Pétomane pathologiquement Jaloux qui essaie de se faire passer pour Juif pour dissimuler qu’il est Nazi… parlant d’Éthique, donnant des leçons de Moral politique, essayant de nous expliquer que le monde va mal parce que son propre ressentiment l’empêche de vivre, est aussi pathétique que Heidegger nous expliquant ce qu’est l’Être et confondant après Hitler avec le Messie.

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

Tu es comme le prêcheur infâme du film « La Nuit du chasseur » de Charles Laughton : un vrai psychopathe.

Delaporte dit: à

On me rétorquera : « Mais alors, selon toi, Popaul n’est pas un véritable écrivain ? » En fait, je ne sais pas, mais à la lumière de cette chamaillerie avec lui, mesquine de sa part, je serais tenté de dire que quelqu’un qui écrit n’est pas forcément un écrivain, surtout quand on met en perspective un Peter Handke. Popaul n’a pas complètement l’âme d’un écrivain, même s’il aime parler littérature ou les rencontrer chez eux pour écrire un reportage pour Le Point. En fait, c’est un journaliste avant tout, un quasi-journaliste, car il n’a jamais fait d’étincelles dans cette profession. Il a écrit des romans aussi, que je n’ai pas lus : je dirais qu’au minimum c’est un « écrivant », ce qui n’est déjà pas si mal. Alors, après, qu’il se permette du haut de sa grandeur inaltérable, qui me semble si basse et prosaïque, de nous tenir des leçons de morale sur un Pater Handke qui le dépasse en tout, je trouve cela époustouflant ! Mais chacun jugera. Les pièces du dossier sont inscrites sur ce blog et le sien désormais.

et alii dit: à

souvenir d’un séminaire de Derrida au moment de l’affaire O. J. Simpson
il fit soudain remarquer qu’il regrettait qu’il n’y ait pas un seul noir parmi les assistants du séminaire et presque tout l’amphi se redressa et désigna un auditeur dans les premiers rangs au niveau de la chaire
(moi, je ne l’avais pas vu ;je m’asseyais à peu près au milieu de l’amphi en arrivant assez tôt)

hamlet dit: à

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

hamlet dit: à

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

Paul Edel dit: à

Alexia Neuhoff, je n’ai aucune animosité particulière contre la presse et mes confrères. Simplement dans le cas particulier de Handke, il y a eu des propos diffamatoires,des mensonges et déformations graves dans l’Obs à propos du comportement de Handke présent aux funérailles de Milosevic, et ça, c’est vraiment indigne.
Un article de l‘Obs malmenait la vérité sur ce qu’avait dit et fait Handke. Il a démenti les actes et propos que la journaliste de l’Obs lui attribuait, comme d’avoir brandi un drapeau serbe et déposé une rose sur le cercueil du défunt. Contrairement à ce que la journaliste a écrit, il n’a pas affirmé se sentir « heureux d’être près de Slobodan Milosevic, qui a défendu son peuple », en considérant les « Serbes comme les vraies victimes de la guerre ». Il n’a jamais approuvé « le massacre de Srebrenica et autres crimes commis au nom de la purification ». Mais d’autres journaux français ont repris en chœur les allégations de cet article de l’Obs ,sans vérifier. Finalement on rétablir la vérité et on a pu lire en langue française l’intégralité du discours de Handke dans le journal Libération du 4 mai 2006
Les réactions dans la presse de langue allemande et des grands écrivains (je le appelle sur mon blog) furent souvent mesurées et nuancées ou carrément en sa faveur.. Tout ceci, je l’exprime sur mon blog avec des précisions que visiblement vous n’avez pas pris la peine de lire. car si vous aviez accordé un peu d’attention à mon texte, vous auriez constaté que je me suis borné à rapporter quelles furent, à l’époque, les partis en présence à propos de cette polémique qui devint soudain -pour certains- véhémente comme une chasse à l’écrivain et à l’homme..

de nota dit: à

Je suis parti ce matin à neuf heures et me voilà de retour dans ma maisonnette ariégeoise, c’est un petit gîte, apres une longue marche en solitaire, mais marcher c’est seul, sinon c’est un pic nique comme l’écrit un philosophe, Frédéric Gros, dans son éloge de la marche,les grands marcheurs derrière l’Éternel, sauf Abraham qui était devant, ont marché seul, Nietzsche, Rousseau, Walser..dont acte. Pendant ces longues heures je n’ai croisé que quatre congénères, cinq cheveaux en liberté et un troupeau de vaches, je vais prendre une bonne douche et retrouver le chant des pistes de Chatwin, un bien beau livre, et cette nuit, comme la précédente,j’entendrai de mon lit un sanglier qui vient sous la fenêtre remuer la terre, je vous souhaite un bonheur semblable, loin des hommes et tout entier dans la beauté du monde.

Pablo75 dit: à

Oui, autant des fois que tu veux:

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

Si tu avais un peu de dignité tu aurais disparu d’ici depuis longtemps, Ordure. Mais non seulement tu ne disparais pas, tu oses prêcher, tu oses diagnostiquer les maux du monde, tu oses proposer des solutions, toi le Cynisme, la Connerie, la Haine, le Mal incarnés.

et alii dit: à

puisque j’ai évoqué Ronell, je rappelle qu’à Beaubourg à la rencontre débat organisée avec Butler, on passa un film avec , en musique ,A;Franklin:
(pas de psy chose)
https://www.youtube.com/watch?v=yJ_m7Yu3H3A

Pablo75 dit: à

(Je l’avais mis 9 et 6 fois, mais le robot ne laisse passer que 3 fois).

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« personne ici ne prend Hamlet au sérieux (du moins aucune personne sensée, laissons les autres). On voit très bien que sa rhétorique est celle d’un grand malade qui ne doit même pas oser sortir de chez lui pour aller chercher le pain. »

Tu as raison, mais il faut qu’il apprenne que les actes ont de conséquences et qu’il ne faut pas mettre le doigt dans certains engrenages, surtout en utilisant des méthodes de nazi. Moi ce type pendant des années je ne l’ai jamais lu, mais c’est lui qui est venu me chercher un jour en mettant le nez au milieu d’une discussion entre « x » et moi sans que personne lui ai donné la permission. Sans cela, il aurait continué à pas exister pour moi.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Je ne connais pas du tout cette Suite Renaissance, de Godowsky. Il faut dire que je connais très mal ce dernier. Pourquoi il est « un événement dans l’histoire du piano? ». Et qu’est-ce qu’il faut écouter de lui (la Wikipédia dit qu’il a « plus de 400 œuvres »!)?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Je ne connais pas du tout cette Suite Renaissance, de Godowsky. Il faut dire que je connais très mal ce dernier. Pourquoi est-il « un événement dans l’histoire du piano? ». Et qu’est-ce qu’il faut écouter de lui (la Wikipédia dit qu’il a « plus de 400 œuvres »!)?

closer dit: à

Merci Claudio pour votre article mis en lien à 15h35…

L’ignominie de la position française vis-à-vis de la Serbie y est parfaitement exposée.

et alii dit: à

suite BUTLER RONELL
https://www.youtube.com/watch?v=KZg-v2ZWS0M

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European Graduate School Video Lectures
Ajoutée le 16 janv. 2014
http://www.egs.edu/ Avital Ronell and Judith Butler, talking about psychoanalysis, authority and discernment. In the lecture Avital Ronell and Judith Butler discuss the concepts of Freud, Goethe, death drive, guilt in relationship to Heidegger, Hannah Arendt, Korjeve, Plato, super ego, suicide, focusing on authority. Public open lecture for the students and faculty of the European Graduate School EGS Media and Communication Studies department program Saas-Fee Switzerland Europe 2013 Avital Ronell and Judith Butler.

Avital Ronell is Professor of German, comparative literature, and English at New York University, where she directs the Research in Trauma and Violence project. She is a member of the faculty of the European Graduate School, interested in Literary and other discourses, feminism, philosophy, technology and media, psychoanalysis,

Alexia Neuhoff dit: à

Paul Edel dit: 21 juillet 2019 à 16 h 56 min
Je n’ai en effet réagi qu’à vos remarques sur ce canal-ci. Du temps de « près, loin », je ne manquais pas de lire vos billets. Comme je ne sais pas où vous avez désormais émigré, je n’ai plus accès à vos écrits. Tout à fait d’accord avec vous pour condamner le traitement par l’Obs (sa journaliste en tout cas), El Pais, etc. du cas Handke. Mais je maintiens que vos banderilles au flanc de la bête (la Gauche) manquent un peu, dans la circonstance, de panache.

et alii dit: à

Avital Ronell and Judith Butler. Psychoanalysis, authority and discernment. 2013
EN VIDEO

Delaporte dit: à

Je me souviens en effet qu’à l’époque la presse putride en son entier était tombée sur Handke à bras raccourcis comme un seul homme, la gauche comme la droite. Si PaulEdel a à ce moment-là défendu l’écrivain, mettons cela à son crédit. Maintenant, essayons de parler d’autre chose.

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: 21 juillet 2019 à 17 h 41 min

. Et qu’est-ce qu’il faut écouter de lui (la Wikipédia dit qu’il a « plus de 400 œuvres »! »

ouarf ouarf ouarf

x dit: à

« Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la République fédérale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards médiatiques destinés à aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des états-majors. Les Serbes commettent un « génocide », « jouent au football avec des têtes coupées, dépècent des cadavres, arrachent les fœtus des femmes enceintes tuées et les font griller », prétendit le ministre de la défense allemand, le social-démocrate Rudolf Scharping, dont les propos furent repris par les médias ; ils ont tué « de 100 000 à 500 000 personnes » (TF1, 20 avril 1999), incinéré leurs victimes dans des « fourneaux, du genre de ceux utilisés à Auschwitz » (The Daily Mirror, 7 juillet). Une à une, ces fausses informations seront taillées en pièces — mais après la fin du conflit —, notamment par l’enquête du journaliste américain Daniel Pearl (The Wall Street Journal, 31 décembre 1999). Tout comme se dégonflera l’une des plus retentissantes manipulations de la fin du XXe siècle : le plan Potkova (« fer à cheval »), un document censé prouver que les Serbes avaient programmé l’« épuration ethnique » du Kosovo. Sa diffusion par l’Allemagne, en avril 1999, servit de prétexte à l’intensification des bombardements. Loin d’être des internautes paranoïaques, les principaux désinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectés (1).
Parmi eux, Le Monde, un quotidien dont les prises de position éditoriales servent alors de référence au reste de la galaxie médiatique française. Sa rédaction, dirigée par Edwy Plenel, admet avoir « fait le choix de l’intervention (2) ». En première page de l’édition du 8 avril 1999, un article de Daniel Vernet annonce : « Ce plan “Fer à cheval” qui programmait la déportation des Kosovars ». Le journaliste reprend les informations dévoilées la veille par le ministre des affaires étrangères allemand, l’écologiste Joschka Fischer. Ce « plan du gouvernement de Belgrade détaillant la politique de nettoyage ethnique appliquée au Kosovo (…) porte le nom de code de plan “Fer à cheval”, sans doute pour symboliser la prise en tenaille des populations albanaises », écrit Vernet, pour qui la chose « paraît faire peu de doutes ».
Deux jours plus tard, le quotidien récidive sur toute la largeur de sa « une » : « Comment [Slobodan] Milošević a préparé l’épuration ethnique ». « Le plan serbe “Potkova” programmait l’exode forcé des Kosovars dès octobre 1998. Il a continué d’être appliqué pendant les négociations de Rambouillet. » Le Monde évoque un « document d’origine militaire serbe » et reprend à nouveau les allégations des officiels allemands, au point de reproduire l’intégralité d’une note de synthèse — ce qu’on appellerait aujourd’hui les « éléments de langage » — distribuée aux journalistes par l’inspecteur général de l’armée allemande. Berlin entend alors justifier auprès d’une opinion plutôt pacifiste la première guerre menée par la Bundeswehr depuis 1945, de surcroît contre un pays occupé cinquante ans plus tôt par la Wehrmacht.
Or ce plan est un faux : il n’émane pas des autorités serbes, mais a été fabriqué à partir d’éléments compilés par les services secrets bulgares, puis transmis aux Allemands par ce pays, qui fait alors du zèle pour rentrer dans l’OTAN. Le pot aux roses sera révélé le 10 janvier 2000 par l’hebdomadaire Der Spiegel et confirmé douze ans plus tard par l’ancienne ministre des affaires étrangères bulgare. A posteriori, le document aurait dû inspirer d’autant plus de méfiance que « fer à cheval » se dit potkovica en serbe, et non potkova, ainsi que le remarqua dès le 15 avril 1999 le député allemand Gregor Gysi devant le Bundestag. En mars 2000, le général de brigade allemand Heinz Loquai exprime dans un livre ses « doutes sur l’existence d’un tel document » ; son enquête oblige M. Scharping à admettre qu’il ne dispose pas d’une copie du « plan » original. Au même moment, le porte-parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qualifie les éléments du prétendu plan de « matériel peu probant » (Hamburger Abendblatt, 24 mars 2000) ; et la procureure Carla Del Ponte n’y fera même pas référence dans l’acte d’accusation de Milošević en 1999 puis en 2001.

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: 21 juillet 2019 à 17 h 28 min

c’est lui qui est venu me chercher un jour »

pauvre bichette

il se prend une raclée en public

et il va chercher de l’aide : passou il faut le virer

hamlet dit: à

pablito je te rappelle tu nous as toujours pas dit ce qu’il faisait ton père avec ses ouvriers marocains.

x dit: à

« La guerre, avait expliqué Plenel peu après le début des bombardements, c’est le défi le plus fou pour le journalisme. C’est là qu’il prouve ou non sa crédibilité, sa fiabilité (3). » L’investigateur n’est jamais revenu sur ce grand écart avec « l’amour des petits faits vrais » qu’il proclame dans son livre pamphlet en faveur de l’intervention de l’OTAN (4). Le Monde évoquera à nouveau le faux, mais comme s’il l’avait toujours considéré avec prudence : « “Fer à cheval” reste un document fort controversé, dont la validité n’a jamais été prouvée » (16 février 2002). Spécialistes des Balkans, les journalistes Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin qualifient pour leur part le plan Potkova d’« archétype des fake news diffusées par les armées occidentales, repris par tous les grands journaux européens (5) ».
La célébration d’un anniversaire n’aurait pas justifié à elle seule qu’on revienne sur cette affaire. Mais certaines de ses conséquences pèsent encore sur la vie internationale. Pour ce qui fut sa première guerre depuis sa naissance en 1949, l’OTAN choisit d’attaquer un État qui n’avait menacé aucun de ses membres. Elle prétexta un motif humanitaire et agit sans mandat des Nations unies. Un tel précédent servit les États-Unis en 2003 au moment de leur invasion de l’Irak, là encore aidée par une campagne de désinformation massive. Quelques années plus tard, la proclamation par le Kosovo de son indépendance, en février 2008, mettrait à mal le principe de l’intangibilité des frontières. Et la Russie se fonderait sur cette indépendance lorsque, en août 2008, elle reconnaîtrait celles de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, deux territoires qui s’étaient détachés de la Géorgie. Puis en mars 2014 quand elle annexerait la Crimée.
La guerre du Kosovo ayant été conduite par une majorité de gouvernements « de gauche », et appuyée par la plupart des partis conservateurs, nul n’avait intérêt à ce qu’on revienne sur les falsifications officielles. Et on comprend sans peine que les journalistes les plus obsédés par la question des fake news préfèrent eux aussi regarder ailleurs.

Serge Halimi & Pierre Rimbert

(1) Cf. Serge Halimi, Henri Maler, Mathias Reymond et Dominique Vidal, L’opinion, ça se travaille… Les médias, les « guerres justes » et les « justes causes », Agone, Marseille, 2014.

(2) Pierre Georges, directeur adjoint de la rédaction du Monde, entretien accordé à Marianne, Paris, 12 avril 1999.

(3) Cité dans Daniel Junqua, La Lettre, n° 32, Paris, avril 1999, et reproduit sur Acrimed.org, novembre 2000.

(4) Edwy Plenel, L’Épreuve, Stock, Paris, 1999.

(5) La Revue du crieur, n° 12, Paris, février 2019.

hamlet dit: à

pablito : tu nous as toujours pas dit non plus comment tu as convaincu ta fille de soigner des animaux alors qu’elle voulait devenir médecin ?

quels ont été tes arguments ?

tu lui as parlé d’Hitler qui aimait bien son chien ?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 21 juillet 2019 à 17 h 28 min

@chaloux

@chaloux

@chaloux

pablito ça ne t’inquiète pas de te dire qu’il n’y a que chaloux qui veut bien parler avec toi ici ?

hamlet dit: à

pablito en plus chaloux il n’ose même pas te dire que Barenboim est une daube quand il joue Bach.

c’est pas bien entre amis de se mentir…

vas-y repose lui la question qu’on rigole

hamlet dit: à

pablito ton père il t’a dit quelle température il fait sous ses serres ? pour un salaire de misère ?

c’est pour ça que tu ne supportes pas les leçons de morale politique ?

William Legrand dit: à

Vite, Cri-cri Ministre de la Culture et MC sa dame-pipi

hamlet dit: à

wiki et youtube sont les deux mamelles politiques de pablito

pado dit: à

Chaloux dit: 21 juillet 2019 à 16 h 08 min
Parvenu, non.

Ah mais si. Petit-bourgeois banlieusard, ce n’est pas rien.

Lavande dit: à

Bonjour DHH.
C’était étonnant effectivement, comme l’avait fait remarquer Jazzi, de ne pas vous lire sur la Méditerranée.
Je comprends tout à fait que c’est fatigant de se dire que la moindre bricole, éventuellement humoristique et à prendre au second degré, va être relevée et montée en épingle, complètement hors de propos.
Personnellement j’ai encore eu droit à un « vous n’aimez pas la littérature » … mais peu importe. Mieux vaut ignorer les fâcheux et s’exprimer quand on a envie de s’exprimer.

Lavande dit: à

Hamlet/Pablo/Chaloux : vous ne voudriez pas faire une trêve ? Ça soulagerait tout le monde, je crois.

pado dit: à

Delaporte dit: 21 juillet 2019 à 16 h 42 min
mesquine de sa part,

Et ridicule de la votre.

Le soutien d’Alexia ne peut vous être d’aucun secours, soutien épidermique d’une certaine gauche viscéralement pro-serbe.

pado dit: à

Pablo75 dit: 21 juillet 2019 à 17 h 41 min
la Wikipédia

Ne pose pas la question à mon chaloux, Pablito.
Si la Wikipédia sait pas, mon chaloux sait pas.

Alexia Neuhoff dit: à

Lavande dit: 21 juillet 2019 à 18 h 18 min
Merci, Lavande. C’est noté.

Pablo75 dit: à

Pedo [sic – « pet » en espagnol] et le Pétomane Jaloux qui essaie de se faire passer pour Juif pour dissimuler qu’il est Nazi, on dirait deux chiens pouilleux qui passent la journée à se sucer la bite au bord d’une route, et quand il passe une voiture se mettent à aboyer.

Ils n’ont pas d’autre langage et surtout rien d’autre à faire.

Ce blog est devenu un dépotoir de minables.

Jazzi dit: à

C’est ridicule de vous autocensurer à cause d’une folle que personne ne prend au sérieux, DHH !
C’est effrayant de voir les dégâts que certains esprits pervers peuvent faire sur la RDL !
Loin de disparaitre, il faut impérativement résister…

Pablo75 dit: à

Horowitz joue cette sonate encore plus vite:

https://www.youtube.com/watch?v=l66vHFxU0pc

(On attend une brillante analyse, comme celle où il entendait jouer Samson François plus vite que M.Argerich, de notre Pétomane Jaloux qui essaie de se faire passer pour Juif pour dissimuler qu’il est Nazi sur la vitesse de l’interprétation de notre ami Vladimir par rapport à Yuja Wang).

et alii dit: à

une chose de s’exprimer, une autre de vouloir faire autorité,par des « recettes » du correctness, en interdisant une langue, en se focalisant sur des prescriptions qu’on considère et veutt faire passer pour universellement thérapeutiques à tout moment ,bref de prétendre à avoir de l’ascendant publiquement sur des inconnus absents, plus d’un intello et politique l’a appris à ses dépens.
d’où l’intérêt des liens et vidéos
en voici une qui rappellera peut être quelque chose à certain-e-s
https://www.google.com/search?q=ray+charles+georgia&oq=ray+charrles&aqs=chrome.3.69i57j0l5.16319j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

Pablo75 dit: à

C’est effrayant de voir les dégâts que certains esprits pervers peuvent faire sur la RDL !
Jazzi dit: 21 juillet 2019 à 19 h 18 min

Il serait temps que Passou fasse le ménage ici s’il ne veut pas se trouver bientôt seul. Il y a sur ce blog quelques épaves mentales qui doivent faire peur aux nouveaux arrivants: le Pétomane, Pedo, Berenice, Et alli…

et alii dit: à

Atteint de cécité totale à l’âge de sept ans, Ray Charles, est un chanteur, compositeur, arrangeur et pianiste américain. Figure majeure de la musique afro-américaine, il aborda de nombreux genres musicaux durant sa carrière de plus de cinquante ans : le jazz, le gospel, le blues, la country ou encore le rhythm and blues. Il est en outre fréquemment considéré comme l’un des pionniers de la soul.
Son enfance est marquée par des traumatismes physiques et psychologiques : à 4 ans, il est atteint d’un glaucome (diagnostic non officiel). Un an plus tard, il est témoin impuissant de la noyade de son petit frère qui n’a que 3 ans (cet épisode le marque profondément) dans un baquet d’eau bouillante dont sa mère se servait pour laver le linge4. À 7 ans, sa cécité est complète et il est placé en pension dans une institution spécialisée pour sourds et aveugles de Saint Augustine, la Florida School for the Deaf and Blind (en) de 1937 à 19455. C’est dans cette école que, 9 années durant, il apprend le braille mais aussi la composition, ainsi que la pratique de plusieurs instruments, dont la clarinette, le saxophone alto et le piano (instrument qu’il ne peut étudier immédiatement car, au moment de sa venue, les effectifs de l’école sont complets). Malgré un enseignement musical essentiellement classique, ses préférences s’orientent rapidement vers des musiques nées dans l’univers afro-américain : le gospel, le blues, le jazz, ainsi que la musique country. Bien que les patients de cet institut soient aveugles, les Noirs et les Blancs restent séparés.

Âgé de 15 ans, il perd sa mère et décide de quitter l’institution. Il se fait héberger par une amie de sa mère à Jacksonville, où il commence à travailler comme musicien. Il tente ensuite sa chance à Chicago, à Orlando, puis à Tampa, où il gagne à peine de quoi survivre en jouant du piano dans des orchestres de danse.

et alii dit: à

Pablo75 dit: 21 juillet 2019 à 19 h 36 min
vous n’êtes pas un génie ni un puits de savoir pour conseiller P.Assouline;c’est lui, et lui seul qui a autorité sur ce blog

Chaloux dit: à

Pablo, j’ai regardé la partition. C’est certainement très difficile à monter et réservé à des gens qui sont des concertistes nés, mais techniquement je pense que c’est moins fatigant pour les mains que certains Godowski. Et ce Scriabine là n’est vraiment pas ma tasse de thé.

Les études oui, certaines, sont beaucoup plus difficiles. Celle-ci très réputée.

https://www.youtube.com/watch?v=RwqaOGikyNs

et alii dit: à

Aux début des années 50, alors qu’il commence à connaitre le succès, Ray Charles se rend à Atlanta pour une seule représentation, en Géorgie, sa terre natale. Il y est accueilli par des manifestants afro-américains, venus manifester contre les lois ségrégationnistes et espérant faire entendre leurs voix auprès du Genius. Ray Charles, apprenant alors que la salle dans laquelle il doit jouer est interdite aux noirs, décide d’annuler sa représentation au dernier moment9. En prenant cette décision forte, Ray Charles prend un risque pour sa carrière et surtout, il apporte un soutien inestimable à la cause des droits civiques, initiés par Martin Luther King et Rosa Park. Cet acte est également vu comme un véritable affront par l’élite Géorgienne, ce qui vaudra à l’artiste d’être interdit d’exercer son métier dans son propre État.

Ce n’est que le 24 avril 1979, que Georgia on my mind devient l’hymne officiel de Géorgie, après que le gouvernement de cet Etat lui a présenté des excuses officielles et publiques10.

Jean Langoncet dit: à

@lavande
Votre passion de l’orthographe et votre goût de la grammaire se conjuguent pour ne faire plus qu’une. Merci de n’avoir pas relevé la coquille.
@DHH
Un goût de la méditerranée sans vous et sans l’évocation d’Oran l’espagnole, c’est tout dire
@de nota
Récit de balade très sympathique mais prenez garde à ne pas idéaliser le sanglier nocturne, qui vient souvent accompagné et, en bande, peut mettre à sac votre jardinet ariégeois

Jean Langoncet dit: à

plus qu’une > plus qu’un(e)

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 21 juillet 2019 à 19 h 51 min

C’est ma préférée.

Tu n’as pas essayé de la jouer?

et alii dit: à

rosa park est célèbre :
Bien que Rosa Parks ait raconté dans son autobiographie n’avoir pas eu une mauvaise impression des Blancs, elle narre des détails du racisme au quotidien (si vif dans le Sud des États-Unis) qui l’ont marquée, telles ces fontaines publiques réservées aux Blancs ou aux Noirs (« Enfant, je pensais que l’eau des fontaines pour les Blancs avait meilleur goût que celle des Noirs ») ou les lois Jim Crow12.

hamlet dit: à

« Lavande dit: 21 juillet 2019 à 18 h 36 min

Hamlet/Pablo/Chaloux : vous ne voudriez pas faire une trêve ? Ça soulagerait tout le monde, je crois. »

si c’est vous qui le demandez Lavande, alors bien sûr !

Jean Langoncet dit: à

@jazzi dit « Le juif et le nazi sont en chacun d’entre nous… »
Pourquoi n’avouer pas plus explicitement votre penchant pour feu le belge chéri des français ?

https://www.youtube.com/watch?v=8Sc4Pb7d1Nk

Chaloux dit: à

@Pablo. J’ai dû la déchiffrer il y a longtemps mais sans ambition de la jouer. Ma modestie naturelle s’y oppose!

https://www.youtube.com/watch?v=wcKvmkTXjx0

Celle-ci m’intéresserait davantage. Je n’aime pas beaucoup l’interprétation de Magaloff mais il y a la partition très explicite.

3 pour 5, 4 pour 5 etc.

https://www.youtube.com/watch?v=wcKvmkTXjx0

(Excellent les deux chien qui se sucent la bite au bord d’une route).

et alii dit: à

Et si c’était à travers la perte, l’échec, la souffrance, que l’on avait une chance de devenir soi-même ? Pour l’écrivaine des amours et le philosophe auteur de La Traversée des catastrophes, c’est surtout le désir, même le plus embarrassant, qui signe notre adéquation à nous-même.
https://www.philomag.com/les-idees/camille-laurenspierre-zaoui-jy-pense-et-puis-je-moublie-39136?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=63b417570d-EMAIL_CAMPAIGN_2019_05_10_02_57_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-63b417570d-217926025

et alii dit: à

L’Agence nationale de la recherche (ANR), en association avec le Festival d’Avignon, organise deux journées de réflexion autour de la recherche et de la création et un Forum en partenariat avec le CNRS. Entretien avec Catherine Courtet, responsable d’actions transversales au département sciences humaines et sociales de l’ANR et initiatrice avec Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon, et Paul Rondin, directeur délégué, de ces journées de rencontres.

Chaloux dit: à

bis repetita perdu dans les limbes…

Pablo, j’ai regardé la partition. C’est certainement très difficile à monter et réservé à des gens qui sont des concertistes nés, mais techniquement je pense que c’est moins fatigant pour les mains que certains Godowski. Et ce Scriabine là n’est vraiment pas ma tasse de thé.

Les études oui, certaines, sont beaucoup plus difficiles. Celle-ci très réputée.

https://www.youtube.com/watch?v=RwqaOGikyNs

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 21 juillet 2019 à 20 h 13 min

Non, regarde plus bas…

Alan B. dit: à

Hitler qui aimait bien son chien

C’était une chienne et elle s’appelait Blondie. Quand j’ai lu cela, je n’ai jamais pu écouter le groupe de rock du même nom avec la même « innocence ». Etonnamment, je n’ai pas pour autant pu me mettre à détester derechef les bergers allemands, pensant que ce sont les hommes qui font d’eux ce qu’ils peuvent devenir. Dans Une vie de Appelfeld, le passage où les enfants juifs se font dévorer par des chiens en dit plus sur l’homme, et singulièrement l’homme nazi, que sur l’animal.

de nota dit: à

Jean Langoncet, ça reste entre nous, mais ce n’est pas mon jardinet,je loue pour une semaine ce petit gîte, devrais-je intervenir? Faire fuir le sanglier en me déguisant en Obélix? C’est une question morale, qu’aurait fait Emmanuel Kant? Mais je m’en tartine la biscotte de Kant! je suis comme Jacques, s’il est écrit là-haut qu’un sanglier doit ravager le jardinet…

Jean Langoncet dit: à

@Emmanuel Kant ?

Le ventre des philosophes.
Il aurait alerté le président du syndicat de chasse local qui devant la menace, en cheville avec le propriétaire du gîte, aurait organisé une battue aux sangliers ; avec un peu de chance vous vous seriez tapé un bon civet … Peut-être pourriez-vous planter l’idée si vous projetez d’y retourner cet automne

D. dit: à

Mon bon Delaporte, je vous apprécie beaucoup.

de nota dit: à

Je ne veux pas la mort d’un sanglier, qu’il ravage le jardinet! Le prix de la location sera revue à la baisse, car j’ai bien l’intention de louer de nouveau ce gîte, qu’est- ce qui pourrait bien attirer d’autres sangliers? Une laie! bien sûr, mais ragote.

Jazzi dit: à

« s’il est écrit là-haut qu’un sanglier doit ravager le jardinet… »

Tant qu’il ne te ravage pas, de nota, tout est bien !

J’ai beaucoup de respect pour Johnny, Jean Langoncet, mais il n’a jamais été ma tasse de thé…

Jean Langoncet dit: à

@Je ne veux pas la mort d’un sanglier, qu’il ravage le jardinet!

C’est une promesse de civet de marcassin

D. dit: à

Je ne vous comprends pas Chaloux ou alors vous avez sauf votre respect des hallucinations. renato est tout sauf la vieille Italie. Je tombe des nues en vous lisant. D’ailleurs s’il avait une once de veille Italie en lui il serait en Italie. C’est la logique-même.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 21 juillet 2019 à 20 h 16 min

Pour moi la plus belle, avec la nº 5 de l’opus 42 est celle-ci (qui a l’air beaucoup plus facile):

Scriabin – Etude Op.8 No 11 – S. Richter

https://www.youtube.com/watch?v=XeEVFkEHqGc

Jazzi dit: à

« qui pourrait bien attirer d’autres sangliers ? »

La nourriture. Ma soeur qui a sa maison sur la colline de Mandelieu, au milieu des mimosas, jette des morceaux de pain de l’autre côté sa clôture, sur le chemin en contre bas. Les sangliers viennent la nuit et ne font pas de dégâts…

Jazzi dit: à

Oui, Renato serait plutôt un vestige de l’Europe cosmopolite d’autrefois…

renato dit: à

Si comme dit Manganelli, « le lieu est le langage », on peut se demander quel genre de lieu peut bien être ce lieu où certains intervenants fantasment sans jamais rien deviner — ce qui, incidemment, suggère un mauvaise approche du réel et de l’histoire européenne.

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

Gérard Collomb possède la carte 0001 du parti macroniste.

Main de fer, arrogant de velours. (Anne-Sophie Mercier, parlant de Benjamin Griveaux, 2019)

Le fanatisme fanatise. (Taguieff)

Le souvenir n’est pas un frisson du cortex. (L. Meynard, 1962)

L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser, une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue parce qu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. (Pascal)

Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On marche dessus, jusqu’à ce qu’il vous tombe
sur la tête. (Hugo)

La politique, c’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. (Jacques Chirac)

Internet permet aux radicaux de se rencontrer. (Gérald Bronner)

La mauvaise information va six fois plus que la bonne sur Twitter. (id.)

Axis of Evil …rogue states (1980, expressions courantes,Etats-Unis)

Cherchons à perfectionner les lois dont nos vies dépendent. (Voltaire, 1766)

Il n’y a pas de demi-vérités. (id.)

Le beau siècle de la France…(id, parlant du XVII e siècle)

(Chez les femmes belges) Le sourire impossible à cause de la récalcitrance des muscles. (Baudelaire, Pauvre Belgique, 1867)

Voltaire dit que beaucoup de gens ne lisent que des yeux. (Sollers)

Le gros animal…(Simone Weil, philosophe, pour dire « la société »)

Les ratés ne vous rateront pas. (X)

J’écris pour agir. (Francis Ponge, 1970)

Un pour moi en vaut dix mille s’il est le meilleur. (Héraclite)

La pandémie d’obésité…(X)

(Pour les municipales) Le parti au pouvoir n’a pas de sortants. (Jérôme Fourquet, 2019)

Les Républicains ne sont pas et ne seront jamais des supplétifs du lepenisme ou du macronisme.
(Guillaume Larrivé, 2019)

Chaloux dit: à

Oui, Pablo, elle est magnifique, excellente pour muscler la main écartée.

Renato descend évidemment d’une longue lignée de domestiques de haut rang. J’ai écrit « Vatican » comme j’aurais dit autre chose, cour de Vienne ou autre. D’ailleurs, il est toujours garçon d’étage en Alsace malgré son âge désormais avancé (Rebatet dans son article sur Satie emploie le mot « birbe » que je ne connaissais pas, mais que je me garderais bien d’employer pour désigner Renato. « Birbe décheux ». L’horrible verve était toujours d’usage en 1969). il doit y avoir une raison du genre ne pas laisser une glorieuse histoire familiale d’un ou deux siècles s’éteindre. Renato est un homme très respectable. Mais comme toujours, méfions-nous des élites auto-proclamées.

Jazzi dit: à

« Les ratés ne vous rateront pas. (X) »

Ce pourrait être la devise de la RDL !

Jean Langoncet dit: à

@jazzi
La représentation caricaturale que vous pouvez avoir du caractère primaire et ordinaire des fans de Johnny fait écho à vos très raffinés parallèles qui nous conduisent dans un état proche de l’Ohio …

Je vous cite : « Le juif et le nazi sont en chacun d’entre nous… »

ou encore

« Renato, un vestige de l’Europe cosmopolite d’autrefois… »

renato dit: à

En voilà un autre qui fantasme à vide, qui dirait que nous sommes ici sur un blog littéraire.

Chaloux dit: à

Peut-être même un ancêtre de renato a-t-il servi Sissi? Ce serait terriblement excitant d’avoir été en relation, même lointaine et tendue, avec un descendant du majordome de cette merveilleuse impératrice, si magiquement incarnée par Romy Schneider!

Je brûle?

Oui, je sens que je brûle!

Jazzi dit: à

« La représentation caricaturale que vous pouvez avoir du caractère primaire et ordinaire des fans de Johnny »

J’ai dit ça, Jean Langoncet ? Où ça ?

Chaloux dit: à

Peut-être l’ancêtre de Renato tendait-il à Sissi le verre de sang frais qu’elle buvait chaque matin!

Si si!

D. dit: à

La respectabilité de renato n’est pas en cause.
Garçon d’étage ? Je n’en serais pas surpris mais je n’en sais rien en fait. Mais oui, l’aptitude me semble correspibdre.

Jean Langoncet dit: à

Never explain never complain

Chaloux dit: à

L’Italie des papes… Le Saint-Empire, Vienne et ses valses, la tour de Pise, la sachertorte, le gewurztraminer et le ballon vosgien, le lac de Côme, Lugano, Milan, tout ça dans un seul homme qui t’apporte ton petit déjeuner, fait ton lit ou te tend ta note, toujours avec cette morgue impeccable venue du fond des âges, sans doute grassement rémunérée par une plantureuse patronne d’hôtel, silencieusement amoureuse de ce grand homme depuis trente ans… Non mais tu te rends compte?

Tu te rends compte?

renato dit: à

Il faudra remettre sur le métier votre ouvrage, Chaloux.

Clopine dit: à

Je voudrais dire à Lavande, par souci d’exactitude, que je n’ai pas « affirmé » qu’elle n’aimait pas la littérature, j’ai juste posé la question, ce qui n’est pas la même chose.

Et cette question vient de ce que je lis attentivement ses commentaires ici. Précieux, les commentaires en question, bien s^r. Mais presqu’exclusivement consacrés au spectacle vivant, au théâtre, et au goût des costumes.

Par contre, les lectures et ce qu’on en retire, eh bien, avec toute l’estime que je lui porte, rien ne me vient à l’esprit ?

Ni même de plongée tambour battant dans une de ces controverses sur la valeur ou la morale appliquées à tel ou tel auteur, qui sont pourtant le sel de ce blog…

Voilà d’où venait ma question, c’est tout… Et si je comprends que l’on soit plus susceptible pour soi que pour autrui, il faudrait tout de même ne pas confondre affirmation gratuite et questionnement.

Clopine dit: à

est-ce dit assez poliment pour qu’on ne me fasse pas le procès d’une insupportable brutalité ?

Pablo75 dit: à

Il y a beaucoup de mystères dans ce blog. Par exemple, où sont les femmes de D. et Delaporte, quelle est la logique des posts de et alii, avec quel service secret étranger communique Rose tous les soirs grâce à ses messages codés ou pourquoi il y a tant des gens ici qui se plaignent des post échangés par les participants qui se bagarrent alors que c’est si facile de ne pas les lire (vue l’âge de ceux qui le font c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas compris que ce n’est pas obligatoire de tout lire ici).

L’un des mystères les plus épais sont pour moi les goûts artistiques de Renato, l’étonnante médiocrité (pour rester poli) de tout ce qu’il partage ici. Dernier exemple en date:

renato dit: 21 juillet 2019 à 19 h 35 min
Saul Williams 02 :
https://youtu.be/KuNyEzQUhuo

J’ai beaucoup de mal à croire qu’il puisse considérer cette espèce de merdouille sonore comme de la musique et qu’il puisse aimer cela. Il provoque? Il se moque de la nullité des faux artistes d’aujourd’hui? Il veut faire le jeune? Il a vraiment un goût de chiottes?

Mystère…

Bérénice dit: à

19h36 et ne parlez pas des épaves morales, ceci étant je vous emmerde. N’allez surtout pas questionner l’éthique et les moeurs adoptés par certains que vous approuvez, il est vrai que dans ce monde delisquescent, qu’en auriez vous à faire, cela ne représente qu’entraves aux libertés et ne facilite aucunement l’apprentissage en matière musicale. Vous aurez beau défendre des valeurs que n’écoutent plus certains esprits cela ne fera pas de vous transformera pas en génie ou lumière si vous êtes né dans les ténèbres de la bêtise. D’ailleurs , l’eugenisme devrait s’il ne l’est pas de fait être promu. Aucune plus value à rester fidèle à la droiture . Restez tordu et intéressé, vous avez de l’avenir. Pour finir, je n’ai jamais rien cultivé d’autres que des geraniums en pot, des lantanas, des cactus, des herbes folles dont j’ignore le nom,des rosiers nains, des oeillets d’Inde et de Chine et autres cactées dont j’ai egalement oublié le nom mais qui prospèrent. Je vous souhaite la compagnie des hommes et des femmes que vous méritez tant il serait injuste que vous ne bénéficiez des avantages de cette belle et irréprochable societe . Je ne suis pas néanmoins certaine qu’elle ne se compose que de gens sains d’esprit mais aux fous le monde semble de plus en plus appartenir. Sûrement y trouverez vous votre avantage. Un bémol, si vous étiez bon musicien, Je vous conseillerais cependant et malgré vos compétences vantées en traduction d’abandonner la communication par écrit, c’est une catastrophe étonnante quand on la pose à cote de tant de nourritures livresque inhérentes et vraisemblablement digerees. Tout le monde ne peut pas être complet, simple remarque, n’y lisez rien de méchant .

Chaloux dit: à

Sans rire, Renato, je trouve que vous êtes un type formidable et j’ai beaucoup de sympathie et même de respect pour vous, mais parfois peut-être êtes-vous un peu dépassé par votre morgue, et ça me donne envie jouer. (Evidemment, je ne crois pas un mot de ce que contiennent les posts précédents).

Bérénice dit: à

Ingerees pur inhérentes. Mes excuses pas sincères.

renato dit: à

Il ne reste au monde que peu personnes dont un jugement négatif pourrait me blesser, heureusement aucune d’ici, surtout aucun des quelques ratés qui viennent ici exprimer leurs frustrations.

Bérénice dit: à

Ah Chaloux, l’amateur de petites culottes prepuberes entre autres symphonies, quelle surprise. Comment va?

renato dit: à

Vous admettrez, Chaloux, que pour ce qui est de l’arrogance vous aussi n’y allez pas de main morte.

Delaporte dit: à

Mauvaise nouvelle pour les amis de la liberté et de la transparence :

« La Grande-Bretagne va extrader vers les Etats-Unis le fondateur de WikiLeaks Julian Assange afin qu’il y soit jugé pour espionnage, selon des déclarations du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo publiées dimanche 21 juillet par le quotidien équatorien El Universo. »

Là-bas, il risque la peine de mort, et en tout cas de passer le reste de sa vie en prison.

Chaloux dit: à

Bérénice dit: 21 juillet 2019 à 22 h 36 min
Ah Chaloux, l’amateur de petites culottes prepuberes

On pourrait peut-être trouver une solution moyenne entre ce que vous appelez les « petites culottes prépubères » et vos vieilles culottes post-mortem.

Sinon, Béré, je vais comme une baffe dans ta gueule.

(La pauvre vieille doit être à l’article).

Jean Langoncet dit: à

D’ailleurs Handke lui « tombe des mains »

Perle de Culture dit: à

Mais Pablo, savez-vous seulement lire? Vous qui interprétez « mon peu de gout pour la Régence », ou le rédacteur dit implicitement qu’on n’est pas tenu de le suivre sur ce terrain là, en « la valeur d’une oeuvre dépend maintenant de l’époque ou elle a été écrite », ce qui est probablement une des plus belles âneries jamais écrites sur un blog qui en a vu défiler pas mal?!
Quant à savoir écrire, Bérénice et d’autres vous ont dit à juste titre le bien qu’on pensait de vos répétitions obsessionnelles!

Delaporte dit: à

J’ai une désastreuse révélation à vous lire : chacun méprise l’autre. Alors qu’on devrait profiter de cet espace de liberté pour parler de ce qu’on aime et défend. le pape François, Ulrike Meinhof (n’en déplaise à Popaul) pour ce qui me concerne. Et Julian Assange qu’il faut défendre, qui risque de se retrouver dans un mauvais pas. Moi, je fais ce que je peux. J’ai défendu Peter Handke aujourd’hui, et à l’instant présent Julian Assange. On n’y prend pas garde, on préfère me mépriser, mais je fais souvent acte de générosité, et cela, gratuitement. On ne peut attendre que cela, de toute façon, d’un grand catholique. Prochainement, je vais insister sur un mot d’ordre sublime: la paix avant tout ! Et dans quelque temps, on reparlera de l’abolition, de l’écologie, etc. [avec un point !]

Bérénice dit: à

Je ne suis pas encore morte, allez, ne le prenez pas si mal, anthologie des appartions, on n’en fait bien des livres. Vous comprenez, n’est ce pas, vous si sensible et intelligent, que ce que j’ai subi par vos grâces est difficilement acceptable et le temps ne sert pas de remède. Après faites ce que vous pouvez votre libido des axes, cela ne me regarde pas. Prenez ce qui précède pour une exagération mensonge te, ne vous fachez pas pour des bagatelles.

Bérénice dit: à

Libido désaxée, correcteur.

Delaporte dit: à

C’est pervers, mais Popaul voudrait que j’arrête de parler d’Ulrike Meinhof. Il trouve qu’en parler ici c’est la prostituer, en tout cas ne pas la respecter. C’est évidemment le contraire de mon intention. Popaul fait feu de tout bois, et c’est souvent désastreux.

Clopine dit: à

Une nouvelle semaine de canicule à l’horizon.

Je voudrais qu’on arrête de nous parler des vieux (humains) qui vont en souffrir, et des jeunes (bébés humains) qu’il convient de protéger, et des gestes (humains) qu’il convient de faire pour s’hydrater, et des dispositifs (humains) qu’on va mettre en place, ici pour envoyer des jets d’ eau, là pour ouvrir les piscines, etc.

Je voudrais qu’on nous parle des « autres ».

Des plantes, des animaux, des rivières et des ruisseaux.

De ce que va leur faire à eux aussi, les canicules, dont j’ai ignoré la possibilité de l’existence jusqu’après un demi-siècle de vie en Normandie.

Où sont les reportages, les analyses, les images et les mesures à prendre ?

Ils sont où, bordel, les « brumatiseurs » et autres « climatiseurs », pour les « autres » que nous, qui vont souffrir par nous ?

Pablo75 dit: à

« Mauvaise nouvelle pour les amis de la liberté et de la transparence : « La Grande-Bretagne va extrader vers les Etats-Unis le fondateur de WikiLeaks Julian Assange… »
Delaporte dit: 21 juillet 2019 à 22 h 40 min

Excellente nouvelle, bien au contraire. Ce connard a été donné aux Anglais par les équatoriens parce qu’il se foutu de leurs gueules. Ils lui avaient demandé plusieurs fois de se tenir tranquille et cet imbécile il s’est fait payer grassement par les indépendantistes catalans pour répandre des fake-news contre l’Espagne. Il prenait ses hôtes pour des couillons, alors qu’ils le filmaient 24h/24h et qu’ils avaient accès à son ordinateur et à toutes ses communications.

Conclusion: c’est bien fait pour sa gueule.

Jean Langoncet dit: à

Commentaires en direct à longueur de jour et commentaire des commentaires aussitôt en relais la nuit venue ; bérénice a de l’endurance : que de tours d’aquarium parcourus pour surnager

Delaporte dit: à

Le programme du prochain président (qui sera écolo) :
_____________________
Il était une fois à l’entrée des artistes
Un petit garçon blond au regard un peu triste
Il attendait de moi une phrase magique
Je lui dis simplement : Si j’étais Président
Si j’étais Président de la République
Jamais plus un enfant n’aurait de pensée triste
Je nommerais bien sur Mickey premier ministre
De mon gouvernement, si j’étais président
Simplet à la culture me semble une évidence
Tintin à la police et Picsou aux finances
Zorro à la justice et Minnie à la danse
Est c’que tu serais content si j’étais président ?
Tarzan serait ministre de l’écologie
Bécassine au commerce, Maya à l’industrie,
Je déclarerais publiques toutes les patisseries
Opposition néant, si j’étais Président
Si j’étais Président de la République
J’écrirais mes discours en vers et en musique
Et les jours de conseil on irait en pique-nique
On f’rait des trucs marrants si j’étais Président
Je recevrais la nuit le corps diplomatique
Dans une super disco à l’ambiance atomique
On se ferait la guerre à grands coups de rythmique
Rien ne serait comme avant, si j’étais président
Au bord des fontaines coulerait de l’orangeade
Coluche notre ministre de la rigolade
Imposerait des manèges sur toutes les esplanades
On s’éclaterait vraiment, si j’étais président !
Si t’étais Président de la République
Pour nous, tes p’tits copains, ça s’rait super pratique
On pourrait rigoler et chahuter sans risques
On serait bien contents si t’étais Président
Je s’rais jamais Président de la République
Vous les petits malins vous êtes bien sympathiques
Mais ne comptez pas sur moi pour faire de la politique
Pas besoin d’être Président, pour aimer les enfants.

Bérénice dit: à

Et pour la gifle. Il faudrait encore que votre grandeur daigne m’approcher , que je l’accepte. Je n’ai pas pour habitude fréquenter des gens dans vote genre. De plus la plus part du temps je ne vous connais que de tres jeunes femmes ou des femmes venales et comme vous le remarquiez justement , je ne suis ni de l’une ou de l’autre categories. J’oublie aussi les artistes, et grand désespoir je ne suis que bien ordinaire. Rien qui vous convienne mais ce n’est pas une raison pour une gifle, vous risqueriez d’animer votre reputation et vos jolies mains.

Bérénice dit: à

D’abimer. Correcteur.

Chaloux dit: à

J’admets tout ce que vous voulez, Renato. Vous savez très bien que je vous estime.

Il y a quelques années, une dame très bien m’a téléphoné pour se plaindre d’une lettre -recommandée- de moi qu’elle venait de recevoir. Or cette lettre était tout à fait correcte, pas même polémique alors qu’elle aurait pu l’être, et même purement technique. Par précautions, j’avais demandé à un avocat spécialisé de la relire, puis à un ami très ferré sur la question dont il s’agissait. Aucun des deux ne m’avait conseillé de correction.

La dame qui avait essayé de m’avoir en ligne pendant deux jours, hurlait sans arrêt dans le téléphone, à tel point que j’ai commencé à craindre qu’elle ne fasse un accident cérébral ou une fausse couche (elle était enceinte de jumeaux).
Essayant de la raisonner, de la calmer, je lui demande, d’une voix si douce que j’en suis moi-même surpris, ce qui la choque à ce point dans cette lettre.
Réponse de la furie, qui par ailleurs était gravement en tort:

« Votre style! Votre style! ».

Elle ne contestait pas le contenu de mon courrier mais son style (un banal style de note de droit), et avant elle, ni l’avocat (300 euros), ni cet ami, n’avaient rien vu.

Petit Rappel dit: à

Mauvais procès, Clopine, et pitoyable justification. vous connaissez Lavande depuis assez de temps pour savoir quels sont ses centres d’intérêt. Si vous avez besoin de conseils de lecture, la librairie, la bibliothèque, le Nouvel Obs, Télérama, vous attendent pour meubler votre paysage mental. Je ne m’aventurerais pas à dire si ce sera du Louis XV d’époque ou de l’Ikea en aggloméré. C’est une autre histoire.

Bérénice dit: à

Procédure, quand tu nous tiens. Si ce n’est pas indiscret, quel était l’objet du litige?

Marie Sasseur dit: à

« Quel effet ça fait d’être un problème.  »

Passou, sorry, on dirait une question de racaille qui veut en découdre.

Un universitaire est mort, à Rouen.
Il n’était ni Sénégalais, ni n’avait le goût du foot.

« Enquête ouverte après la mort d’un universitaire guinéen agressé près de Rouen »

Pablo75 dit: à

Perle de Culture dit: 21 juillet 2019 à 22 h 47 min, alias MC, alias MCourt, Marc Court, Petit Rappel (pourquoi d’ailleurs ce type change autant de pseudo – et il doit en avoir d’autres inavouables – : pour mieux se faire remarquer?)

« Mais Pablo, savez-vous seulement lire? »

Et toi, tu sais te lire? Qui a écrit : »Vu mon faible gout pour la Régence, Je les ai survolés trop peu pour pouvoir vous en parler »? Cela veut dire quoi sinon que pour toi la valeur littéraire d’un livre des mémoires dépend de l’époque dont il parle? Ou tu veux me faire croire que Madame de Staël n’est pas un écrivain?

Jean Langoncet dit: à

aquarium > vivier
Reste l’espoir de finir sur une bonne table

pado dit: à

Chaloux dit: 21 juillet 2019 à 21 h 45 min
Rebatet dans son article sur Satie emploie le mot « birbe » que je ne connaissais pas,

Alors là mon chaloux tu me scotches, toi qui craches sur toute personne qui ne connait pas le mot « sabir » tu ne connais pas « birbe », mais t’es vraiment un nul de base.
D’un autre côté je te comprends « vieillard rétrograde » se confond tellement avec toi et ta personnalité que tu ne veuilles en aucun cas en connaître la signification.

Bérénice dit: à

Je me souviens que lors d’un concert, un musicien avait posé sur une espèce d’immense tambour des pièces de monnaie qu’il faisait sauter en rythme. Surement en signe de révolte contre l’argent tout puissant.

Vasseur, croyez vous à cette légende qui veut que les sénégalais forniquent comme des animaux? Parce qu’ils ne font pas que jouer au foot, certains chantent et tres bien, d’autres sont percussionnistes et plutôt bons, d’autres encore sont de fameux athletes et la plus part en raison de leur résistance physique sont employés à construire nos logements sociaux.

Bérénice dit: à

23h13 Court veut simplement signifier que géothermique n’est pas sa tasse de thé et qu’il a mieux à lire des oeuvres qui par la passion qu’elles lui inspirent ne lui demander t que peu d’efforts. Il ne va pas se forcer quand même .

pado dit: à

Chaloux dit: 21 juillet 2019 à 22 h 32 min

Un avantage (très mince) de mon chaloux par rapport à Pablito, parfois (très et trop rarement) il s’aperçoit qu’il va trop loin alors il fait un pas de côté.
C’est bien mon chaloux, continue dans cette voie.

Bérénice dit: à

Regence pour géothermique.

Fiammeta dit: à

« croyez vous à cette légende qui veut que les sénégalais forniquent comme des animaux? »
( Enfin quelque chose de drôle sur ce blog!)

Ce que l’on peut dire, c’est que leur rôle en tant que tirailleurs aura suffit à leur réputation! 😉

pado dit: à

Bérénice dit: 21 juillet 2019 à 23 h 28 min
Regence pour géothermique

Alors là Béréniceje je vacille, le rapport est tellement évident !
En toute amitié.

Bérénice dit: à

Si j’étais noir, je ne donnerais pas ma peau pour un blanc. Les mariages montreront encore tres mal perçus par les blancs, racistes qu’ils sont demeures. Pour les expérimentations et l’exploitation des resources minières les blancs sont d’accord, mais qu’un noir ose faire l’amour à une femme blanche c’est tout juste si le KKK ne débarque pas. Quel heritage culturel et que vive l’apartheid!

Bérénice dit: à

Mixtes pour montreront. Et après cela on honorera la mémoire des disparus qui ont lutté contre la ségrégation raciale. Quelle belle hypocrisie .

x dit: à

En français, cela veut dire qu’il existe des gens qui, ô surprise, ne croient pas avoir un avis autorisé quand ils n’ont fait que « survoler » une œuvre.
(Le reste servant simplement à expliquer pourquoi M.C. n’a fait que survoler l’œuvre en question.)
Il ne s’agit probablement pas d’un problème de compréhension linguistique chez le lecteur non natif, mais plutôt l’indice d’une ignorance : celle de la notion même de rigueur intellectuelle.

M.C. rectifiera bien sûr si ma propre interprétation est erronée.

Jean Langoncet dit: à

C’est la soirée “coming out” des trolls / zombies / walking deads ; et l’argument de départ du dernier Jarmusch : la terre est sortie de son axe de rotation et la resurgence des “walking deads” sème la panique chez les androïdes domestiqués … Une forme de révolution

Chaloux dit: à

Je viens de relire quelques posts anciens de ce pauvre Blabla, alias Widerganger. C’était vraiment une épave depuis très longtemps. Souhaitons lui d’aller mieux un jour prochain.

Bérénice dit: à

Jean, j’ai bien aimé le passage où le gamin surdoué cadeau prévu la catastrophe.

Bérénice dit: à

Ce correcteur commence à me plaire, a déjà prévu la catastrophe.

Chaloux dit: à

« En toute amitié ».

Cette sous-fiente de Guano n’a décidément aucun usage.

Marie Sasseur dit: à

Comme il existe une appli coyote pour avertir de la présence de radars, il existe une appli pour situer des sales bestioles.

Pour vous éviter ces  » problèmes « :

« Croiser le chemin d’une méduse, ce n’est jamais rassurant lorsque l’on se trouve derrière son masque et son tuba. Pourtant, cette expérience peut s’avérer fort utile. Preuve en est avec la plateforme meduse.acri.fr. Le but? Comprendre ces cnidaires et leurs mouvements. C’est bien pour cela qu’à Sophia Antipolis, Acri-ST scrute les flots. »

https://www.nicematin.com/environnement/ces-chercheurs-de-la-cote-dazur-ont-mis-au-point-une-application-pour-geolocaliser-les-meduses-et-ils-ont-besoin-de-vous-397398

Pablo75 dit: à

Un excellent article de Javier Marías sur la délirante « Guía de Comunicación Inclusiva » (un guide pour parler de façon politiquement correcte) que vient de publier la mairie de Barcelone, et qui est, selon le romancier, « un inagotable y fascinante compendio de imbecilidades. »

https://elpais.com/elpais/2019/07/16/eps/1563284195_363202.html

Barcelone, d’ailleurs, depuis que l’élue de Podemos Ada Colau (une ancienne actrice politiquement analphabète) est à sa tête dégénère d’une façon étonnante. C’est une ville paralysée par des lois démagogiques et contradictoires où la délinquance explose de façon ahurissante (vols, surtout contre les touristes – au point qu’il y a des plus en plus d’hôtels avec des vigiles privés à leurs portes – , viols, marché de la drogue florissant, quartiers laissés à l’abandon, appartements vides occupés de force par n’importe qui, mafias sud-américaines ou venant de plusieurs pays de l’Est faisant la loi et la guerre entre elles en plein jour, vendeurs à la sauvette partout, etc, etc).

Entre le délire totalement inutile des indépendantistes, qui ont paralysé la Catalogne (leur parlement est totalement inactif depuis presque 2 ans, incapable de voter un budget, ce qui ralenti toute l’activité économique) en faisant fuir au passage plus de 5 000 entreprises et plus de 20 milliards d’euros d’épargne en quelques mois, et « el desgobierno » de sa capitale, l’avenir des catalans est de plus en plus noir.

Et pendant ce temps-là Madrid et sa région se frottent les mains, en accueillant tout ce qui fuit la Catalogne. Grâce à quoi les madrilènes sont en train de dépasser le PIB des catalans, ce qui est une première en Espagne.

renato dit: à

Dans le Decameron du Boccace Fiammetta est l’un des dix personnages qui se sont enfermés dans une maison pendant quatorze jours pour échapper à la peste, mais il se peut que ce ne soit pas l’origine du pseudo d’ici.
 

Ed dit: à

« vols, surtout contre les touristes »

Fiou. Ne m’en parlez pas. Si je faisais des statistiques parmi mes connaissances, on avoisinnerait les 100 % de victimes de vols dans le métro. Et TOUJOURS sans rien remarquer.

En revanche, j’entends cela depuis presque 15 ans. Ca n’a pas l’air nouveau du tout.

Pablo75 dit: à

j’entends cela depuis presque 15 ans. Ca n’a pas l’air nouveau du tout.
Ed dit: 22 juillet 2019 à 0 h 25 min

Personne a dit que c’est nouveau. J’ai dit que ça a augmenté de façon étonnante. Au point qu’il commence à avoir de lynchages de voleurs attrapés par des passagers du métro. Il y en a eu plusieurs ces dernières semaines, sauvés grâce à l’intervention de la police.

L’insécurité à Barcelone a tellement augmenté qu’aujourd’hui même il y a une interview sur ce thème, dans le quotidien catalan le plus important, La Vanguardia, du nouveau responsable de ce domaine à la mairie:

« Albert Batlle ha asumido esta semana el cargo de teniente de alcalde de Seguridad de Barcelona. Batlle ha vuelto al Ayuntamiento en la lista del PSC, pero representando Units per Avançar, un partido nuevo de centroizquierda catalanista, de inspiración humanista y de raíces cristianas. La llegada de Batlle viene cargada de grandes expectativas respecto a LA PREOCUPANTE SITUACIÓN DE INSEGURIDAD QUE VIVE BARCELONA ».

https://www.lavanguardia.com/local/barcelona/20190721/463617470296/batlle-seguridad-barcelona-entrevista.html

Bérénice dit: à

Sasseur, avant mes cinquante ans, je m’aventurais tres loin à la nage. Jusqu’à ce que regardant dans l’eau limpide je vis un banc assez important de petites meduses , cette vision réussit à me paniquer et depuis je me contente de nager des longueurs mais à proximité du rivage. Autre solution, le port d’une combi pour éviter le contact.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 22 juillet 2019 à 0 h 42 min

Édifiant…

Ed dit: à

Ok. En ce qui me concerne, c’est grâce/à cause (je dirais « grâce », mais d’autres pencheraient pour « à cause ») de cette ville sublimissime mais ruinée par le tourisme de masse que j’ai plus ou moins arrêté de voyager. Et alors le reportage sur la Méditerranée que j’ai posté ici me conforte dans mon choix.

Pablo75 dit: à

Ed dit: 22 juillet 2019 à 0 h 55 min

« cette ville sublimissime mais ruinée par le tourisme de masse »

Il y a quoi de sublime à Barcelone? Cela fait combien de temps que tu n’y vas pas? Et combien de villes espagnoles connais-tu? (Il y a plusieurs douzaines de villes en Espagne bien plus belles que Barcelone).

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 22 juillet 2019 à 1 h 00 min

Il faut se connecter à son mail pour voir la vidéo ! Il y a quoi dedans de si « inappropriée »?

Pablo75 dit: à

Des restes d’une lecture de Rémy de Gourmont:

« La femme la plus compliquée est plus près de la nature que l’homme le plus simple. »

« Savoir ce que tout le monde sait, c’est ne rien savoir. Le savoir commence là où commence ce que le monde ignore. »

« L’intelligence de l’homme n’a pas progressé depuis son apparition sur terre. »

« L’irreligion est une religion. »

« Le peuple, c’est tous ceux qui ne comprennent pas. »

« Quand un peuple n’ose plus défendre sa langue, il est mûr pour l’esclavage. »

Ed dit: à

Honnêtement ? Je ne connais que Madrid, que j’ai trouvée très « classique ». Je comparais aux autres villes européennes de grande taille, pas aux villes espagnoles.

Ben tout. Le quartier Gotic, le gode géant (et bien oui, c’est très beau), le parc Guell, la colonne Christophe Colomb. J’ai eu un immense pour cette ville anarchique, malgré la violence de la canicule qui se terminait à mon arrivée.

http://rockandvolk.blogspot.com/2016/08/de-la-tristesse-de-quitter-barcelone.html?m=1

Pourquoi tu n’aimes pas cette ville ? Tu es originaire de Bilbao c’est ça ?

Chaloux dit: à

Je ne sais pas, Pablo, je l’ai vue (et redémarrée à l’instant) sans problème. Peut-être ton moteur de recherche?

Ed dit: à

Grenada a l’air belle. Il y a qq années, je t’aurais demandé des recommandations pablito, mais là franchement, je suis dans une phase anti-voyage.

Pablo75 dit: à

Ed dit: 22 juillet 2019 à 1 h 13 min

Je trouve moche Barcelone. Et encore plus moche Bilbao (l’une des villes les plus moches d’Espagne). Ce qui les rend encore plus laides c’est la présence des catalans et des basques, les deux peuples espagnols les plus cons.

Mais comment tu peux aimer « le gode géant (et bien oui, c’est très beau) », une horreur qui défigure toute la ville? Les seules belles choses de Barcelone sont les oeuvres de Gaudí, la Sagrada Familia et ses immeubles (la Casa Batlló, la Casa Milà, etc).

Moi je suis du Nord de l’Espagne, de Castilla del Norte.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 22 juillet 2019 à 1 h 14 min

Autant avec Firefox, qu’avec Chrome ou Opéra on me dit: « Connectez-vous pour confirmer votre âge. Cette vidéo peut être inappropriée pour certains utilisateurs. ».

Il n’y a pas dessus Brigitte M. à poil?

Chaloux dit: à

Il y a trente cinq ans, Barcelone était une ville d’une saleté repoussante et peu ou moins touristique, mais il y avait tout de même la chaleur équivoque -pour des adolescents- des Ramblas et des petites rues alentour, dont j’allais retrouver un certain écho, à l’étape suivante, dans le Pigalle de 1984,- mais sans le grand brassage de la mer qui n’est pas la même Méditerranée qu’en France, et qui donne souvent le sentiment presque oppressant d’une liberté plus grande. L’hôtel, calle del Comercio, fut un humide cauchemar, mais je garde un souvenir ébloui d’étapes secondaires, le village de Pals, le monastère de Poblet (je dois encore avoir son « anthologie lyrique ») etc. A Tarragone, étape suivante, l’eau courante n’arriva que deux heures après nous. Je mesure aujourd’hui le privilège d’avoir traversé l’Espagne de cette époque même s’il ne s’est agi que d’un effleurement. J’y ai beaucoup appris. Il n’y a que très peu de temps que tout cela me revient.

Chaloux dit: à

Pablo, tu n’as pas un contrôle parental? Peut-être ton opérateur qui s’inquiète de ton vote ou macronise à mort.

Bérénice dit: à

Évident , Pablo appartient à une nation et la nation se passe du peuple.

Ed dit: à

« la Casa Batlló, la Casa Milà »
Bon ca va. Tu n’es pas totalement de mauvaise foi. Quant à ton jugement sur les Basques et les Catalans, il m’a fait hurler de rire. Et puis je me suis dit que dans tous les pays, les disparités régionales sont telles que certains peuples historiques se détestent. Bien évidemment, c’est plus de bonne guerre qu’autre chose. Les Hamburger détestent les Bavarois, les Bretons détestent les Parisiens (euh rectif : tous les provinciaux détestent les Parisiens), et personnellement, je chie sur les sudistes de manière générale (et amicale).

Sinon, j’ai un problème avec l’Espagne. C’est comme un grand pays rongé par le chômage qui a vendu son âme au diable du tourisme de masse et des Teutons méprisants.

Ed dit: à

Et alors le pire du pire, moi qui fréquente beaucoup d’Italiens depuis longtemps, c’est le clivage Nord/Sud. Le pire de tous les pays européens, et de loin.

Ed dit: à

« la mer qui n’est pas la même Méditerranée qu’en France, et qui donne souvent le sentiment presque oppressant d’une liberté plus grande »

Je suis assez d’accord avec ca. C’est un sentiment vague (ah ah) que j’ai ressenti pendant mon séjour. De toutes facons, la Méditerranée sent trop le souffre. Elle m’angoisse encore plus depuis que j’ai vu ce terrible reportage sur Arte.

rose dit: à

Je viens d’écraser un moustique.
C’est terrible mais je l’ai fait.
Avant cela, avais décidé d’être beaucoup plus déterminée. Je le serai.

DHH
Les chiens aboient, les caravanes passent. Vous êtes des caravanes. Vous nous avez manqué. Sur la Méditerranée et encore.
Revenez DHH.
Pensez au point après etc.. Sinon, vous subirez un harassement.

Bérénice
Je suis médusée.
Moi aussi j’ai peur mais des requins. Ai décidé de nager aussi en // à la côte. Ma maman aussi a peur désormais, m’a-t’elle dit. Je crois que, un jour, on comprend l’immensité et que la peur vient de là. Continuons quand même.

Delaporte dit: à

La Chine fait feu de tout bois. Par exemple, la Lune l’intéresse. L’Afrique, puis la Lune. Depuis que ce pays a normalisé ses relations avec le Vatican, son ambition est sans limites. Il a compris que la grandeur, cela se programmait dès aujourd’hui. La Lune fait partie de ses projets, pour griller la politesse à l’Amérique et à la Russie, quant à la France : nada !

« La Chine a prévu de lancer la mission Chang’e5 avant la fin de l’année, sur la face visible cette fois, pour recueillir des échantillons et les rapporter sur Terre. Le 24 avril, à l’occasion de la Journée de l’espace en Chine, le directeur de l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA), Zhang Kejian, a annoncé que son pays comptait installer une station de recherche sur la Lune d’ici à 2030 et envoyer deux robots explorer ses pôles pour chercher de la glace et d’autres ressources. »

pado dit: à

Mon chaloux 0h14

Je te siffle, tu viens.
Merci mon chaloux

et alii dit: à

« prendre au sérieux »!
le nouveau mot d’ordre, la nouvelle angoisse?mais de quoi, au fait, pourquoi, au fait?
c’est l’autre côté de l’humour, le troisième degré de la love-story du manque -à-la- erdélienne ?
et voilà pourquoi WGG a préféré ses grands chéris et ses petits dadas aux petits chéris de la RDL dont il a pris au sérieux les dangereuses prétentions de tout comprendre, de tout savoir le mépris ,l’ignorance, etc.(et le point)

Bérénice dit: à

ED, vous disposez de la ville de Pau pour vos besoins. Entre Bayonne, Biarritz, St Jean de Luz, Avignon, Nîmes, Montpellier, Toulon, Hyères, Nice, Cannes, Menton, Marseille, une diversité de paysages Et de mentalité qu’il me parait périlleux de regrouper en un point cardinal servant pour orientation géographique.

et alii dit: à

cette réponse à ed 22 juillet 2019 à 1 h 03 min
comme exemple de ces prétentions erdéliennes et de ce mépris ,peu importe ce qu’on pense du post de ed et de » ed elle-même ainsi tutoyée (et de quel droit?)

Bérénice dit: à

Chaloux, la solidarité,la fraternité qui d’ailleurs comme l’avez prouvé, ne demande pas un petit effort mais un gros , il fallait les bouffer quand même tous ces homards? En auriez vous été capable avec cet estomac si fragile ? Un peu de gaviscon?

et alii dit: à

chez Drillon :pour les erdéliens et leur passion critique:
Il se rappelle aussi Ornette Coleman « C’était à son premier concert : il n’en avait jamais donné. Les critiques ont dit que c’était mieux avant. »
« À quatorze ans, Ornette Coleman étudie le saxophone alto puis, deux ans plus tard, le saxophone ténor. Il commence par jouer dans des orchestres de rhythm and blues dans le Sud des États-Unis. Il s’installe à Los Angeles où il est contraint de travailler comme liftier tout en étudiant l’harmonie, la théorie musicale (largement en autodidacte) et en élaborant ce qui deviendra l’essentiel de son style, tant sur le plan harmonique que rythmique (frôlant l’atonalité soutenue par un tempo fluctuant).
https://www.google.com/search?biw=1239&bih=844&tbm=isch&sa=1&ei=8UI1XduWLsHexgPol734DQ&q=ornette+coleman&oq=coleman+ornet&gs_l=img.1.0.0i8i30l10.6924.9828..13451…0.0..0.120.629.2j4……0….1..gws-wiz-img…….0i67j0j0i30j0i19j0i5i30i19.lag26d29h2Y#imgrc=w99Ttur-m17gyM:

Bérénice dit: à

Et alii, peut être sont ils familiers, nous n’en savons rien toutefois je crois que Pablo75 a définitivement éradiqué le vouvoiement de ses façons. Est il communiste? Camarade tu et patati et patata.

et alii dit: à

ceux -celles- qui se plaignent de mépris à leur endroit n’exhalent que le leur plus généralement!leur « petite psychologie » de bons « paroissiens »qui parlent la langue de bons paroissiens!

et alii dit: à

0h14

Je te siffle, tu viens.
9A Ce n’est pas la Krebs thérapie du stern dont personne ne parle mais de la clebs thérapie erdélienne

renato dit: à

Et maintenant… polémique Greta Thunberg : incroyable !

Marie Sasseur dit: à

« incroyable ! »
??

« Elle( a été invitée par les 162 députés membres du collectif transpartisan pour le climat «Accélérons», pour une réunion ouverte aux autres parlementaires. « 

Marie Sasseur dit: à

« Accélérons », des technocrates, giec, Ademe, mammouth & compagnie.

et alii dit: à

pour taquiner Passoul parce que
1)je ne retrouve pas un maitre-livre de philo sur nazisme et technique
2)parce que je n’ai pas reçu encore mon philo mag (j’ai un abonnement)
ZIZEK
Face aux inquiétudes de Slavoj Žižek, Andrea Stocco, l’un des concepteurs de la première interface non invasive de « collaboration » entre plusieurs cerveaux, se montre plus enthousiaste. Pour lui, la perspective de connecter entre eux des millions d’esprits ne fait qu’élargir les modes de communication humaine. Vertigineux !

christiane dit: à

Mais qu’elle est mauvaise ! une peste qui ose tout avec une démesure inquiétante, incapable de réfréner une douleur profonde qui prend l’aspect d’une méchanceté irrépressible.

Chère Lavande, continuez à nous parler du théâtre qui est une forme vivante de la littérature.
Continuez à créer et à nous parler des costumes.
Continuez à faire écho à l’actualité avec ce regard aiguisé de scientifique.
Vous êtes épatante ! éh, oui…

L’autre, elle est en méchanceté l’équivalent d’autres voix discordantes qui, sur ce blog, alternent le rôle de victime et/ou de bourreau.

Thomas Bernhard savait écrire des monologues d’une intelligence redoutable où il décryptait la mécanique de la méchanceté, écrivant pour ses acteurs des dialogues où la violence devenait arme de destruction.
Dominique Valadié dans Au but, il y a deux ans, au théâtre de Poche Montparnasse, interprétait magistralement une mère étouffante et perverse déversant son amertume sur sa fille.
Céline, aussi, est maître en inconvenance et en méchanceté littéraire !

Ici, ce sont les commentateurs qui servent de punching-ball à la méchanceté, au cynisme et à la bêtise de certain(e)s. Ce fil de commentaires devient une comédie cannibale, une corrida, cruelle, corrosive, toxique qui choisit la haine et espère la destruction de l’autre.
Une cruauté débonnaire… lassante.

et alii dit: à

osons une référence « autorisée »
Présentation
Les C@hiers de psychologie politique sont une revue inter-disciplinaire des sciences humaines de réflexion et de recherche. Revue généraliste, ouverte et transversale, au sein d’un espace universitaire rigoureuse, c’est aussi un véhicule en langue française (mais ouverte à d’autres), dans le but d’informer et de brasser les idées par-delà les frontières mentales et géographiques, afin de mieux comprendre les controverses anciennes qui sont de retour dans la problématique sociétale actuelle. Cette revue n’évite pas les questions d’exception. Plusieurs chantiers transdisciplinaires nouveaux se sont (ré) ouverts ces dernier temps, notamment: la mémoire collective, le discours politique et les médias, le leadership charismatique, le néo-populisme, le machiavélisme et la démocratie représentative, les troubles sociaux (crises et révolutions), les préjugés raciaux, la guerre et toutes ses manifestations symboliques, la propagande et les discours idéologiques. Bien d’autres se développent pas à pas : la citoyenneté, la justice, la corruption, les femmes en politique, la participation, les stratégies identitaires, les religions, le nationalisme, etc
http://lodel.irevues.inist.fr/cahierspsychologiepolitique/

et alii dit: à

ne pas cofondre l’ubris de la libido dominandi (mise en livre par Yalom dans (Lying on the Couch, 1996)) et « l’info » avec F for Fake »

jorge rodríguez dit: à

Ce Pablitomachin est vraiment l’éjaculateur précoce de l’ânerie…

Delaporte dit: à

Greta Thunberg sera invitée mardi à l’Assemblée nationale pour défendre l’écologie dans un discours époustouflant… alors que le même jour les députés schizophrènes vont voter le grand accord sur le CETA, que Nicolas Hulot leur intime de refuser. Contradictions majeures qui va rendre fous les députés et accélérer leur départ en vacances : à quoi servent-ils, sinon à faire empirer le monde ? Si j’étais député, je ne pourrais plus me regarder dans une glace.

hamlet dit: à

ah mon Dieu, ouh là là, mazette et sacrebleu, voilà enfin ce lieu qui retrouve le calme. Que de bruit et de fureur pour pas grand chose, que d’esclandres, d’injures et de parjures pour quelques broutilles, futilités ! Et voilà que le matin l’on découvre ce petit monde recouvert d’un vaste tissus de paix tranquille et de sérénité, que cette vue reposante fait du bien à l’âme, et l’on voudrait qu’il en soit ainsi pour l’éternité…

hamlet dit: à

et me voici habité d’une saine disposition d’esprit, me poussant à être d’accord avec chacun et tous à la fois, partageant tous les avis, s’accointant avec chaque opinion, soutenant chaque idée, dire avec celui qui n’aime pas Barcelone : moi non plus je n’aime pas cette ville ! autant qu’avec celui qui dit aimer cette ville : moi aussi, tout comme toi j’aime cette ville… ainsi vivre sereinement dans cette apesanteur océanique d’être en accord avec chacun et tous, pour être l’être avec le monde…

Delaporte dit: à

Greta Thunberg ou l’avenir de l’humanité. Ce n’est pas une « prophétesse en culotte courte », juste une redoutable communicante sur nos désastres. C’est compréhensible que les députés n’aiment pas qu’on leur mettent le nez dans leur caca. Ils devraient néanmoins l’écouter, même si c’est trop leur demander. Moi, je l’écouterai, Greta, je suis d’ailleurs séduit avant même qu’elle ne parle :
_________________________
Greta Thunberg a reçu ce dimanche à Caen (Calvados) le prix Liberté 2019, en présence de vétérans du Débarquement de Normandie. Porté par les valeurs du Débarquement allié de 1944 en Normandie, ce prix récompense ceux qui se sont engagés dans le combat pour la liberté partout dans le monde. « Très reconnaissante », l’adolescente de 16 ans a annoncé qu’elle donnerait les 25 000 euros du prix à quatre organisations œuvrant « pour la justice climatique et aidant des habitants du sud de la planète qui sont déjà affectés par l’urgence climatique et écologique. »

et alii dit: à

la peste?
En septembre 1909, Freud est invité à donner une série de conférences aux États-Unis d’Amérique, à la Clark University. C’est à cette occasion qu’il aurait fait à Jung et à Ferenczi la confidence devenue célèbre : «Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste.»
L’épisode fait partie de la grande saga du Mouvement. Ce qu’on connaît mal, en revanche, c’est le rôle décisif que jouera dans les premiers temps de la pénétration de la psychanalyse aux États-Unis un homme que tout eût dû éloigner de la «chose» : son idéalisme moral, ses convictions religieuses, ses références philosophiques – Hegel et Bergson -, sa renommée et son âge – il a soixante-trois ans quand il se «convertit» à la psychanalyse -, son milieu social très «comme il faut» – c’est un «bostonien» – et jusqu’à la spécialité qu’il exerce et professe, la neurologie.
Cet homme, c’est James Jackson Putnam dont on trouvera ici recueillie, par les soins du professeur Nathan Hale, la correspondance avec Freud, Jones,…
Depuis-et j’ai même suivi des conférences(il y a longtemps)-j’ai lu que ce n’était pas Freud qui avait dit ce mot célèbre, mais Jung;
reste le mot et bien plus:le problème

hamlet dit: à

« Greta Thunberg sera invitée mardi à l’Assemblée nationale pour défendre l’écologie dans un discours époustouflant »

hier encore je me serais demandé « mais comment sait-il que ce discours est époustouflant s’il n’a pas encore été prononcé ? », et ainsi l’esprit vicié par cette question je serais parti en guerre pour expliquer qu’il n’est point possible de dire qu’un discours est époustouflant avant de l’avoir entendu, mais il n’en est rien, de cette sérénité nouvelle m’incitant à partager les avis de chacun et de sentir en moi un vif désir d’être d’accord, que puis-je répondre sinon un « oui bien sûr je ne doute point moi aussi que ce discours de cette dame que je ne connais point est déjà époustouflant, et je mettrai ma au feu qu’il était déjà époustouflant il y a un mois et même une année, car de cette dame que je connais point je sais que ses discours étaient déjà époustouflants avant même qu’elle ne vint au monde ».

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