de Pierre Assouline

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La République des livres
Quel grand-roman-américain ?

Quel grand-roman-américain ?

Le mythe du grand roman américain n’a pas fini de faire des ravages. Non qu’il n’ait pas existé ni donné certains de ses plus beaux fruits à la fiction universelle. Pas de liste qui exclut, à chacun son panthéon (Publishers Weekly a même organisé un vote à ce sujet). D’autant qu’on ne sait pas trop quels en seraient les critères : grands espaces ? grands personnages ? grands sentiments ? grande fresque ? grand sens du national epic.. Dans la production actuelle, du côté des petits-enfants d’Hemingway, les Cormac McCarthy,  John Irving, Toni Morrison, Russells Banks, Jim Harrison, et Richard Ford entreraient dans le canon alors qu’aucun n’a encore atteint au génie d’un Saul Bellow de Chicago pour ne citer que lui, et dont on doute qu’il corresponde au genre selon les classificateurs.

Mais enfin, il y a quelque chose à la fois de contraignant et de tétanisant dans l’injonction que de jeunes écrivains européens se donnent à eux-mêmes de suivre ce modèle qui ne s’est pourtant jamais posé comme tel – sauf peut-être dans les ateliers d’écriture des universités outre-Atlantique. Le phénomène semble avoir repris de la vigueur ces derniers temps si l’on en juge par les romans de jeunes auteurs de langue française.

Il y a d’abord eu La Vérité sur l’affaire Harry Quebert (Fallois), le grand succès-surprise de la dernière rentrée, dont Joël Dicker a fait à son corps défendant un véritable manifeste d’américanophillie littéraire. Qu’on le juge réussi ou raté, son ambition de composer un « grand roman américain » est indéniable ; et dans les très nombreuses conférences qu’il donne actuellement à travers le monde, partout où son livre est en cours de traduction, il le revendique volontiers, tout en précisant qu’écrire sur l’Amérique ne l’a pas pour autant conduit à écrire à l’américaine, dans un esprit de pastiche ou d’imitation.

Tout récemment, le premier roman de Carole Allamand La Plume de l’ours (390 pages, 21,50 ans, Stock) a réactivé ce tropisme. Etrangement, comme Dicker, elle est genevoise mais, contrairement à lui, l’Amérique n’est pas le lieu de sa maison de vacances familiale : elle y vit depuis 1993. C’est davantage qu’une imprégnation. En tout cas son récit est épatant ; sa quête d’un biographe après un écrivain, work in progress d’une recherche, est si bien mené qu’on se surprend à vérifier dans les dictionnaires si ce Camille Duval a vraiment existé, au cas où il nous aurait échappé. Car tout est là pour le rendre crédible et vraisemblable : noms, dates, lieux, évènements. L’auteur recourt au syndrome de Capgras, forme de paranoïa qui pousse le sujet malade à prêter des intentions malveillantes à autrui, ainsi qu’une identité usurpée à ses véritables proches. On voit tout ce que cela permet d’ambiguïtés, de fausses pistes et de vrais faux-semblants. Surtout quand le personnage explique : « Les deux grands biographes de Duval ont rencontré des médecins, des chefs de clinique mais ils n’ont jamais vraiment regardé du côté du personnel soignant ». Ils auraient peut-être découvert que la fille du grand écrivain a brouillé les pistes en lui attribuant la pathologie de Camille Claudel… Le procédé est largement éprouvé mais lorsqu’il est aussi finement maîtrisé, il s’en dégage quelque chose de troublant. Surtout si l’on conserve à l’esprit ce qu’un mystère peut dissimuler : des choses terribles ou le néant. C’est par endroit la trame et l’esprit (juste cela, pas davantage, ne faites pas dire ce que je n’ai pas écrit) des Papiers d’Aspern de Henry James, sauf que Marguerite Yourcenar (dont l’auteur est par ailleurs une spécialiste), Roland Barthes, James Ellroy et les Rolling stones font des apparitions, en vedettes américaines, en quelque sorte. Après bien des aventures qui nous mènent loin, on en ressort avec la conviction qu’un paparazzo sommeille en tout écrivain de vies, qu’une part d’invention entre dans tout bon travail critique et que la rupture duvalienne n’existe pas.

Alors, américain, ce roman suisse romand ? Il faudrait demander à Tanguy Viel. Son dernier livre La Disparition de Jim Sullivan (160 pages, 14 euros, éditions de Minuit) fait de lui un expert en la matière. Après s’être précédemment joué des codes habituels du polar (L’Absolue perfection du crime en 2001), il y subvertit les codes traditionnels du grand-roman-américain avec une ironie réjouissante. Nous voilà donc habilement embarqués dans l’histoire au second degré d’un romancier tout ce qu’il y a de plus français, en légère panne d’inspiration, qui décide d’employer les trucs et les recettes des maîtres américains de la fiction dans le fol espoir de parvenir à un résultat semblable, au moins dans le succès. Enquête sur un disparu, universitaire pris par le démon de l’adultère, campus dans le paysage, assassinat de Kennedy, règlements de compte, alcoolisme, sexe, guerre en Irak,  tout le cocktail habituel sur fond de folk musique. Rien de tel que de sortir ses personnages au grand air. Naturellement, il prête à son héros tous les poncifs bien connus sur la fabrication de ce type de romans, sérieux, costauds mais en manque flagrant de légèreté et de fragilité ; il le fait avec suffisamment de distance pour qu’on en sourit, assez de doigté pour qu’on s’y plaise et ce qu’il faut d’empathie pour qu’on s’intéresse à ce double qui se sent tellement mieux dans la vie rêvée de l’écriture que dans l’existence des autres. C’est drôle, déjanté, à l’ouest- mais de quoi ? En tout cas, il va être désormais difficile de lire des histoires ponctuées de pêches à la truite dans les rivières du Montana sans sourire à la pensée du livre de Tanguy Viel.

Allez, un bonus pour la route, puisque les lieux communs du genre imposent le road-movie. Pas vraiment un livre ni même une revue, un hors-série du Monde consacré à « Philip Roth, qui n’a jamais autant parlé depuis qu’il a cessé d’écrire. Un américain pas si tranquille » (122 pages, 7,90 euros). Josyane Savigneau, qui en est le maître d’œuvre, a réussi  à recueillir là un ensemble passionnant, ce qu’on fait de plus complet (critiques, hommages, témoignages, extraits de l’œuvre, entretien, bibliographie, photos) sur le sujet. Que ceux qui ne partagent pas son admiration pour l’auteur du Théâtre de Sabbath et d’Opération Shylock, ne s’y risquent pas. Les autres, dont je suis, y trouveront des clés pour revisiter l’œuvre avec un regard presque neuf, ce qui n’est pas rien. Un extrait au hasard :

« Un vrai lecteur de romans, c’est un adulte qui lit, disons deux ou trois heures chaque soir, et cela trois ou quatre fois dans la semaine. Au bout de deux ou trois semaines, il a terminé son livre (…) Quand ils lisent, les vrais lecteurs ne se laissent pas distraire par autre chose (…) Mais c’est indiscutable, le nombre de ces gens qui prennent la lecture au sérieux baisse très rapidement. En Amérique, en tout cas, c’est certain (…) Je peux vous prédire que dans trente ans, sinon avant, il y aura en Amérique autant de lecteurs de vraie littérature qu’il y a aujourd’hui de lecteurs de poésie en latin. C’est triste, mais le nombre de personnes qui retirent de la lecture plaisir et stimulation intellectuelle ne cesse de diminuer ».

A propos, tout au long de ce dossier, même si l’œuvre de Philip Roth en est à sa manière l’illustration (et pas seulement par… justement Le Grand roman américain, 1980, ou la société américaine vue à travers le prisme de l’art du base-ball dans ses moindres détails), il n’est guère question de grand-roman-américain, sauf dans une légende photo. Une légende.

(« Aéroport de Chicago », « College Station, Texas », « Cimetière à Boston », photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

963 Réponses pour Quel grand-roman-américain ?

Jacques Barozzi dit: à

Un remake ?

Je te rencontre. Je me souviens de toi. Qui est tu ? Tu me tues. Tu me fais du bien. Comment me serais je doutée que cette ville était faite à la taille de l´amour ? Comment me serais je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ? Tu me plais. Quel événement. Tu me plais. Quelle lenteur tout à coup. Quelle douceur. Tu ne peux pas savoir. Tu me tues. Tu me fais du bien. Tu me tues. Tu me fais du bien. J´ai le temps. Je t´en prie. Dévore-moi. Déforme-moi jusqu´à la laideur.

Niigata mon amour

ueda dit: à

Ce blog est un lieu de paix, surtout le Jour de Seigneur, Jacques.

Il faudrait d’abord accorder en perso les deux versions des faits, pour proposer ensuite un récit qui ne soit pas clivant mais rassembleur.
Dans les stades comme dans la cité, il nous faut avant tout rassembler, rassembler. Rassembler et donner du sens. Retourner aux fondements du vivre ensemble.
Mes mains, mes bras sont ouverts.

ueda dit: à

Traduisez en anglais l’extrait de Hiroshima, et le charme, la musique disparaît.
« Yuu haven’to seenu anythingu at Hiroshima »
Ça va pas.
C’est le « Tu n’as lien bu, lien bu à Hiroshima » qui est magique.

ueda dit: à

2013 ist Wagner-Jahr aber auch Machiavelli-Jahr: Vor 500 Jahren schrieb der Florentiner den Klassiker “Il Principe” (“Der Fürst”).

Le savais-tu?
Sauras-tu imaginer un lien entre ces deux événements?

Carl von Feïchunvik dit: à

Entrer dans le stade en salopette plutôt qu’en marcel, c’est jouable.
ueda dit

Ya folt, ch’y trafaille décha.

Carl von Feïchunvik dit: à

Der Fürst
ueda dit
Che sens que chai un van ici.

renato dit: à

« Sauras-tu imaginer un lien entre ces deux événements? »

On en cause beaucoup mais l’un n’est pas beaucoup lu et l’autre est plus l’occasion d’occasions mondaines que autre chose.

D’un autre côté il y a les thèmes de la fortune et de la vertu pour l’un, et de la vertu et de la fortune pour l’autre.

Les deux ont écrit sur le choses de l’Allemagne avec pertinence : l’un sur les choses réelles, l’autre sur le mythe…

Le plus évident reste qu’on en cause beaucoup mais l’un n’est pas beaucoup lu et l’autre est plus l’occasion d’occasions mondaines que autre chose.

Jacques Barozzi dit: à

Un lien direct, le Führer ?

Jacques Barozzi dit: à

Le jour du Saigneur !

Shiatsu mon amour dit: à

Quelle douceur.

Jacques Barozzi dit: à

Je me demande si l’Eglise d’Amérique latine (un lien avec l’élection du pape ?) n’est pas intervenue pour empêcher l’embaumement de Chavez ?
Le culte des hommes est communiste et l’on ne doit adorer que Dieu, son Fils et les saints !
A-t-on promis, en échange, une possible canonisation de saint Hugo ?

Bratwürst dit: à

J’abonde.

Dimitri d'Arlatan dit: à

J’ai relu ce que j’ai écrit hier soir et je me demande si c’est vrai.

Le samedi, c'est Ovalie ! dit: à

Je suis entièrement d’accord avec Ueda, il nous faudrait une équipe de rugby où on donnerait deux avants de plus aux Frenchies, des poteaux plus larges, une ligne d’essai plus proche, où il pleuvrait dans le camp adverse seulement…

Bref qu’on lutte enfin contre les inégalités ! à la loyale ! à la socialiste !

Dimitri d'Arlatan dit: à

Traube a fait Polytechnique, c’est une chose qu’il cache bien.

langue de pute dit: à

Polytechnique, section couture et tricot ?

Mêlée Crampons dit: à

> où il pleuvrait dans le camp adverse seulement…

Au rugby ? Réfléchissez un peu.

renato dit: à

« Réfléchissez un peu. »

Vous êtes nouveau, ici ?

polo dit: à

baroz
le christ n’a pas été « fait homme »?!
De toute façon, si vous croyez que Maduro écoute le Vatican.. Plus vraisemblablement, l’opération était trop compliquée (et ridicule..) De plus il s’agit pour la clique du vatican et ses souteneurs de contrer le fait que depuis plusieurs années les églises protestantes envahissent l’AL, et quoi de mieux qu’un obscurantiste condescendant (faut que les pauvres se contentent de la charité, qui a été plus que complaisant avec les dictateurs tortionnaires (cf les docs écrits en espagnol qui l’attestent) il peut toujours nier..Mais ce n’est pas le sujet du jour !!

Mêlée Crampons dit: à

Chaque jour est l’occasion d’un nouveau départ, ne le négligeons pas.

Jacques Barozzi dit: à

Vous voulez dire que Chavez serait le nouveau messie, polo ?
L’Eglise a pû faire pression sur la famille. Embaumer n’est pas si compliqué et au départ personne ne voyait le ridicule de la chose. Quant à Maduro, il a besoin des voix des pauvres, majoritairement catholiques…

regrets dit: à

Tous les D. qui n’émanaient pas de Dexter ont été effacés. C’est dommage.

regrets dit: à

A vous dégoûter de signer D. J’arrête. Tant pis. Que D. se démerde tout seul. Ça va être d’un triste !

langue de pute dit: à

Un empoutré comme Benito Chavez, il fallait l’empailler….

ueda dit: à

Le mot d’ordre de François (les pauvres) s’efforce de résister au dynamisme des églises néo-pentecôtistes dont l’idéologie est exactement inverse: la Prosperity Theology, qui explose en Amérique et en Afrique.
Le salut se manifeste par: health and wealth.
Rich is beautiful, et les parrains de ces maffias présentent leur richesse comme le signe de leur vocation.
On démontre dans certains de leur livres que Jésus ne pouvait pas être pauvre.

Je ne suis pas sûr qu’il s’agisse toujours de christianisme, mais il s’agit en tous cas d’une religion parfaitement adaptée aux besoins du capitalisme néo-libéral.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il faut toujours penser aux autres,…se mettre à leurs places,…pour raisonner,…
…les pauvres c’est rien,…
…mais, qu’est ce qu’il y a comme lèche-culs de première,…c’est à tomber raide mort,…
…les honorables par ci,…
…les merveilleuses par là,…
…les incroyables mon seigneurs,…
…la vie de châteaux,…les baldaquins au four et au moulin,…

…le saint des saints,…
…enfin libre,…des chaises ouvertes,…
…le pain au grain et à l’ivraie,…avec l’âge,…la mort sur-bite pour l’économie de pension,…à l’os-pisse de la dernière onction,…plus vite, plus vite,…mon infirmière,…apprenez votre métier sur le tas,…soeur Dominique vous être de service,…un nouveau François sur les chaises ouvertes,…Week-end,…avec primes,…
…les convaincus du presse-bite aux lunettes à vapeur,…on n’arrête pas les conneries,…
…etc,…

Jacques Barozzi dit: à

Quelle est la position, si je puis dire, des églises néo-pentecôtistes au sujet de la capote, ueda ? Car en Amérique du sud et en Afrique, chrétien ou pas, ça baise dans tous les coins !

langue de pute dit: à

Une religion, c’est comme un parti politique : les meilleures sont friquées.

Ainsi, ce maudit franciscain de Pape François va appauvrir l’Eglise de Rome ! Honteux …

Reikiki dit: à

Apposition des mains : durex sed sex.

ueda dit: à

Does this ring a bell?

« Mon défaut capital est l’ennui, le dégoût de tout, le doute perpétuel …
Le ciel fait rarement naître ensemble l’homme qui veut et l’homme qui peut. En fin de compte, est-il aujourd’hui une chose pour laquelle on voulût se donner la peine de sortir de son lit? 0n s’endort au bruit des royaumes tombés pendant la nuit, et que l’on balaye chaque matin devant notre porte. »

Mémoires d’Outre Tombe, livre XXVIII

Vous faites quoi quand vous vous sentez comme ça?
Bon, un café (macchiato), ça ira déjà mieux.

Sabine dit: à

Ça tombe bien, je cherchais un titre.

renato dit: à

Pourquoi Arte ça fait toujours vieillot ?

label naïve dit: à

Get more Laurence Revey on facebook.

Jacques Barozzi dit: à

« Vous faites quoi quand vous vous sentez comme ça ? »

Un peu de ménage et une bonne marche !

Jacques Barozzi dit: à

« Pourquoi Arte ça fait toujours vieillot ? »

Parce qu’on y fait jamais le ménage et à la marche du monde ils préférent faire le tour de leur chambre en ronron.

alamo dit: à

Arte ça fait toujours vieillot

Ouais, et depuis le début. Parfois on s’attend même à ce qu’ils mettent Derrick.
Sûr que la Sept, c’était autre chose.

audiophile et mélomane dit: à

Bonjour. S’agit-il de chargement haut débit ? Les prix sont-ils abordables ? Peut-on s’en tirer à bon compte ?

alamo dit: à

Arte vieillot : les docu-fictions sur l’Egypte antique (un exemple parmi tant d’autres) qu’ils achètent à des chaînes câblées américaines, c’est à pleurer.
Heureusement qu’il y a France 5.

Sabine dit: à

Ah je connais. Derrick ça botte ma mère.

langue de pute dit: à

Arte, c’est une visite dans un monastère perdu : vous pouvez tomber sur quelque engagé brillant, mais la plupart sont des malades se prenant pour des élus…
A chillier, mais bilingue multiculti-culcul !

alamo dit: à

Bon, puisque le grand-roman-américain semble n’intéresser personne, parlons du Tournoi des 6 nations de l’an prochain.
Marcel, tu as la parole.

alamo dit: à

L’idée même d’une chaîne franco-allemande était tordue, surtout quand on a des bras cassés à la technique : je me rappelle que leur excuse, quand ils diffusaient des films exclusivement en version doublée, c’était que le sous-titrage posait des problèmes (!) à cause du bilinguisme.

pronostiqueur dit: à

Tournoi des 6 nations l’an prochain

résultat : un des six.

Bloom dit: à

Sein, pas trique?

Quelqu’un plus haut disait qu’il n’aimait pas les Anglo-Saxons (entendez les Anglais , qu’il leur préférait les Européens, mais qu’il aimait bien Joyce, qui lui était européen. chacun sait que les Anglo-Saxons, quand ils sont britanniques sont des Asiatiques, même quand ils sont un peu celtes comme les Gallois et les Ecossais ou de vieux fond normand, comme certains Anglais.
La bêtise est un puits sans fond….

alamo dit: à

Les deux seules équipes intéressantes cette année : Pays de Galles et Italie.

franckie dit: à

Le Tournoi, c’est splendide : faut voir ce que les hormones peuvent faire, musculairement parlant !

alamo dit: à

D’accord, Bloom, mais les Anglais ne se considèrent pas comme européens. Quand ils parlent des Européens, ils disent toujours « they », jamais, absolument jamais « us ».

alamo dit: à

ou « we ». Enfin, tu m’as compris.

Un adepte de la déesse dit: à

« La bêtise est un puits sans fond. »

Ne te penche pas trop, Bloomie…

Italo Balbo dit: à

Nous sommes devenus après bien des déboires, une nation de rugby…

alamo dit: à

musculairement parlant !

Musculairement parlant, le XV de France était au rendez-vous, mais question tactique, ils ont été des brêles du début à la fin.

Îliens, Îliennes... dit: à

Alamo,
Pire ! les Anglais ne sont pas seulement européens, ils ne sont pas « continentaux »…

Vestiaires révélateurs dit: à

Têtes basses… déjà condamnés !

ueda dit: à

« Quelle est la position, si je puis dire, des églises néo-pentecôtistes au sujet de la capote, ueda ?  »

Je ne sais pas mais j’ai entendu parler d’un de ces managers de secte richissimes, qui s’improvisent aussi théologien, et qui à la suite d’une mauvaise lecture de textes vétéro-testamentaires encourageait ses fidèle à couper le petit bout de la capote après l’avoir correctement enfilée.

Ce qui n’est pas absurde: jouissez moins, mais croissez et multipliez.

supporter déçu dit: à

Se battre pour la gloire, quitte à se faire coiffer sur le poteau.

ueda dit: à

Etre derniers a beaucoup d’avantages.
Quand le patron dit: « c’est une équipe qui se trouve peu à peu, qui progresse, et qui devrait concrétiser l’an prochain », il peut être d’une totale sincérité.

Quel est le jargon, dans l’Ovalie, quand on ne progresse pas?
Chez les politiques, un recul en voix s’appelle un tassement, une stagnation s’appelle consolider ses positions.
Chez les communistes, une dizaine de voix d’avance signifiait « porter un coup sévère à la réaction ».

Dugommeau Roger dit: à

Tu n’as rien vu à Niigata, Marcel. J’y étais. Permets-moi de te dire que tu te conduis trop souvent comme un toutou avec la Verdurin. Alors, forcément, quand tu essaies de mordiller, tu prends un coup de latte, hein.

Marcel dit: à

Niigata ! Effacez ce nom de ma mémoire !
et dire que tout ça, c’était juste parce qu’elle avait encore grossi et que ça la mettait dans tous ses états.

monsieur Verdurin dit: à

boh elle a maigri au retour. mais elle a repris depuis, c’est vrai.

Il proteste lui aussi chaque matin avant 9h dit: à

« une religion parfaitement adaptée aux besoins du capitalisme néo-libéral. »
ueda

La seule église recommandée par JC

monsieur Verdurin dit: à

personnellement je n’ai rien contre la culotte de cheval, c’est ueda qui n’aime pas, et tant mieux, ça l’éloigne un peu de lui.

Protestants.... dit: à

…. ne protestez pas trop tard !

supporter déçu dit: à

Je vais me mettre au rugby sur station. Nintendo c’est cher à l’achat mais ça fait de l’usage.

Cavalier déçu dit: à

Le cheval, c’est bon à bouffer dans des lasagnes, sans plus !

Cannibale déçu dit: à

On a beau dire, Christiane n’a pas tenu ses promesses.

Aromathérapeute dit: à

Préférez un Pincio de verdure.

Consultation gratuite dit: à

« En fin de compte, est-il aujourd’hui une chose pour laquelle on voulût se donner la peine de sortir de son lit? »
René et ueda

Le mieux dans ce cas, rester sous la couette deux petites heures, lire attentivement les commentaires de LML et HR.
Aucune morosité ne résiste, vous finissez toujours par éclater de rire et vous sautez joyeusement dans votre slip (élément sans genre).
L’expérience peut fonctionner tout aussi bien avec TKT.

hamlet dit: à

« Il m’apparut nécessaire de dire simplement que, depuis ses début, l’humanité avait ait l’expérience de l’ennui sous diverses formes mais que personne n’avait jamais abordé le problème de front comme un sujet central à traiter de plein droit.
Dans les temps modernes, la question avait été étudiée sous le nom d’anomie ou aliénation, en tant qu’effet du travail capitaliste, résultat du nivellement dans la société de masse, conséquence du déclin de la foi religieuse ou de l’érosion des données charismatiques ou prophétiques, de la négligence des pouvoirs de l’inconscient, de l’accroissement de la rationnalisation dans une société technologique ou du gonfleent de la bureaucratie.
Il me semblait toutefois que l’on pouvait commencer par cette croyance du monde moderne, où l’on brûle, où l’on pourrit. Je reliais cette à la découverte du vieux Binet, le psychologue, selon qui les hystériques possédaient une dose cinquante fois supérieure d’énergie, d’endurance, de moyens physique, d’acuité intellectuelle, de pouvoir créateur au cours de leurs crises d’hystérie qu’à celle de leurs périodes de calme ou, comme le disait William James, les êtres humains ne vivaient vraiment que lorsqu’ils vivaient au au maximum de leurs énergies…..
A supposer donc, que l’on commençât par la proposition que l’ennui était une forme de souffrance causée par l’inutilisation de certains pouvoirs, la souffrance des possiblités ou de talents inemployés et qu’elle s’accompagnât de l’espérance d’une exploitation optima des capacités. (Je m’efforce d’éviter de tomber dans le style sciences sociales en ces spéculations mentales). Rie nde réel ne cadre jamais avec la pure espérance et une telle pureté d’espérance et une grande source de tedium. Les gens riches de possibiités, d’émotions sexuelles, riches d’esprit et d’envention, tous les upérieurement douées, se considèrent détournés, pour des décennies, sur de sinistres voies de garage, bannis exilés, bouclés dans la cage à poules. L’imagination est allée jusqu’à tenter les problèmes en contraignant l’ennui lui-même à engendrer de l’intérêt. Cette conception je la dois à Von Humboldt Fleisher qui l’a montré comment cette technique était pratiquée par James Joyce, mais quiconque lit ses livres peut aisément s’en apercevoir lui-même.
La littérature moderne française se penche particulièrement sur le thème de l’ennui. Stendhal y fait allusion à chaque page, Flaubert y consacre des ouvrages entiers, Baudelaire a été son poète essentiel.
Quelle est la raison de cette orientation particulière de la sensibilité française ? S’explique-t-elle parce que l’Acien Regime craignant une nouvelle Fronde, créa une cour qui vida les provinces de leurs talents ? Hormis le centre où florissaient philosophie, science, manières, conversation, il n’y avait rien.
Sous Louis XIV les classes privilégiées goutaient les plaisirs d’une société rafinnée et les gens n’éprouvaient pas le besoin d’être seuls. Certains atrabilaires comme Rousseau montèrent la solitude en épingle, mais les êtres sensés la jugeaient intolérable. Puis au XVIIIeme siècle, l’incarceration commença à acquérir une signification moderne. Qu’on songe au nombre de fois où Manon et des Grieux se retrouvaient en prison. Et Mirabeau, et mon copain personnel Von Trenck, et bien entendu le marquis de Sade.
L’avenir intellectuel de l’Europe fut detérminé par des gens imprégnés d’ennui et par les écrits de prisonniers. Sur quo en 1789, ce furent des jeunes gens sortis de la plèbe, avocats de province, écrivassiers, orateurs qui se hissèrent au centre des intérêts.
L’ennui a plus de rapport avec la révolution politique moderne qu’avec la justice.
En 1917, l’ennuyeux Lénine, qui écrivit tant de brochures et de lettres ennuyeuses sur des problèmes d’organisation exerça brièvement un rayonnement qui lui valut des intérêts passionnés. La révolution russe promettait à l’humanité une vie captivante. Quand Troski parlait de révolution permanente, il voulait dire, en fait, intérêt permanent. En ses premiers temps, la révolution fut une peuvre d’inspiration. Ouvriers, paysans, soldats viviaent dans un état d’exaltation poétique. Qu’engendra, une fois achevée, cette courte et brillante période ? La société la plus ennuyeuse de l’histoire. ….
En d’autres termes que serait l’ennui moderne sans terreur ?
L’un des documents les plus ennuyeux de tous les temps est l’épais volume des Propos de Table d’Hitler. Lui aussi contraignait les gens à voir des films, à s’empiffrer de pâtisserie….. »

Saul Bellow – le Don de Humboldt

Hamletophile déçu dit: à

No comment

Haltérégophile pédophile dit: à

Halte à la discrimination !

Daaphnée dit: à

C’est certain, Jacques, vous n’auriez pas eu le souffle pour écrire Hiroshima mon amour !

Revenons aux choses sérieuses : le rugby ! dit: à

Fabius a raison (comme toujours) :
« jouer collectif »

livre en diagonale dit: à

hamlet, c’est un collé ou vous tapez à la main ? Parce qu’il y a des coquilles.

Algiers dit: à

Regane, mon amour …?
(Fuck Ushima ?)

Daaphnée dit: à

Pierre Assouline, il semblerait qu’un sacré ménage vous attende ..

hamlet dit: à

les deux intellectuels français les plus sadiens passés maitre dans l’art de se divertir sont Foucault et Badiou.

Pour Foucault, derrière ses enrobages intellectuels historico philosophiques, et ses envies enfantines d’effrayer le bourgeois, son désir aurait été de voir, dans la société française morse d’après guerre, les fous et les criminels se balader librement dans les rues de Paris.

Il suffit d’aller à Paris pour donner raison à Foucault : qui n’aurait envie, à la vue de ces bandes de touristes et de ces bourgeois arrogants et suffisants de libérer les fous et les criminels pour mettre dans cette ville un peu d’ambiance et rompre avec l’ennui profond qui se dégage de cette ville.

Pour Badiou c’est idem, son regard d’enfant est pétillant comme du champagne, le plaisir qu’il a pris tout au long de sa carrière à humilier et terroriser ses proches et ses étudiants, on se dit quel dommage qu’il n’ait pas eu à sa disposition quelques révolutionnaires, communistes ou fascistes salvadoriens passés maitre dans l’art de torturer des gens pris au hasard dans la rue et qui bien que n’ayant rien à avouer finissent par avouer sous la torture ce quers tortionnaires veulent entendre.

Badiou, dont le sadisme naturel l’a fait rester fidèle aux prisons khmers rouges et au goulag stalinien.

les autres intellectuels, actuels, comme Onfray, préfèrent compter leurs billets de banque, ils ont hélas totalement perdu le sens du divertissement des anciens.

lama drague dit: à

> Fuck Oshima ?

Préférez le boudhisme. D’ailleurs, tôt ou tard, vous n’y couperez pas.

ueda dit: à

« Il suffit d’aller à Paris pour donner raison à Foucault : qui n’aurait envie, à la vue de ces bandes de touristes et de ces bourgeois arrogants et suffisants de libérer les fous et les criminels pour mettre dans cette ville un peu d’ambiance et rompre avec l’ennui profond qui se dégage de cette ville. »

Bien vu, Hamlet.
On pourrait pas les foutre en taule, les touristes et les bourgeois arrogants?

Ham Let it be dit: à

Ah ! dévorer dans un acte de cannibalisme nationaliste partisan une pulpeuse touriste dodue et analphadiète, quel régal !

ueda dit: à

« qui bien que n’ayant rien à avouer finissent par avouer sous la torture ce quers tortionnaires veulent entendre »
Quer?

Là je dis pouce.
Le tortionnaire queer, c’est peut-être tendance mais je passe mon tour.

(Marrant, l’accrochage avec Daaphnée, c’était au retour de l’île de Sado au large de Niigata, mais ni l’un ni l’autre n’étaient en cuir.
Contrairement à son nom, Sado-ga-shima n’a rien de pervers.
On va se recueillir sur la tombe de Nichiren, c’est tout.)

polo dit: à

baroz « Vous voulez dire que Chavez serait le nouveau messie, polo ? »
Non
« L’Eglise a pû faire pression sur la famille  » je ne crois pas que l’église ait une quelconque influence sur la famille chavez ni de velléité de l’influencer, lui-même trouvait stupides ces intermédiaires enfin il me semble
Et Maduro n’a pas besoin de ces artifices, il est sûr et certain sera élu, pas de problème pour lui (à moins d’être tué)
( ce sujet donne des ailes à la tare de PQ)

ueda dit: à

Alors, forcément, quand tu essaies de mordiller, tu prends un coup de latte, hein.

Ouais…
En tous cas pour la galerie, elle me ménage la face, Roger, c’est quand même beaucoup de bonté.
Intra muros, c’est plus complesque.

Polo ? mais ça rime avec Chrono ....?! dit: à

Chez les cons, les aveugles sont rois des borgnes…

renato dit: à

« les autres intellectuels, actuels, comme Onfray, préfèrent compter leurs billets de banque, ils ont hélas totalement perdu le sens du divertissement des anciens. »

Faut dire que compter les billets de banque c’est moins névrosant que pleurer sur une 2CV…

Vous me direz la consultation est toujours gratuite dit: à

ueda 14h00

Mon problème avec vous ueda c’est que vous m’obligez à recourir à Wikiki et que ça m’énerve.
Pourriez-pas mettre les sous-titres vous même ?
Ce serait

ueda dit: à

« Pierre Assouline, il semblerait qu’un sacré ménage vous attende .. »

Bah, laissez-les vivre, Daaphnée, ce sont de grands enfants.
Si vous saviez ce qu’ils disent sur mon compte.

Daaphnée dit: à

Disons, Ueda, qu’il y a des affinités électives que ne peuvent comprendre ceux qui en sont exclus ..

Frais dit: à

14h09

JC vient de finir son rosé du dimanche.
Il rote

Femme de ménage transexuelle, mais flagada dit: à

Si vous pouviez laisser le blog à Passou dans l’état où vous l’avez trouvé ….

Ouf ! dit: à

« ceux qui en sont exclus .. »
Daaphnée

Heureux les exclus le royaume des bienheureux leurs appartient

Daaphnée dit: à

Non, Ueda, ces demeurés incultes ne sont pas de grands enfants avec lesquels il faudrait se montrer clément. Les ignorer est déjà très aimable, je trouve .

Club Mad dit: à

Alors au retour, vous pourriez passer par DrelingDrelingKopfe, par les montagnes Watchthat avant pousser jusqu’à Sado-ga-shima, je viens de recevoir la brochure. Enfin je vous dis ça, mais je vous avoue que j’ai un petit coup de barre. Je vais retourner sur YouTube et me taper un petit sing a song.

renato dit: à

« Si vous saviez ce qu’ils disent sur mon compte. »

« L’envie est un péché », dirait l’ami des petits hommes verts. Bon, c’est vrai qu’on a le sentiment de lire un gars qui a tellement bu qu’il est désormais plus proche du tonneau enviné que de l’homme de science, mais est-ce quelqu’un sait par quelle expérience on sait qu’ils sont petits ?

Définition de l'inculture... dit: à

….j’attends….

Elle est pire que renato dit: à

« Les ignorer est déjà très aimable, je trouve . »
aa

Alors faites le et ne nous gonflez plus.

Revenons au sujet ! dit: à

Y a t il un grand-roman-fasciste ?

J'ai bon ? dit: à

Définition de l’inculture… dit: 17 mars 2013 à 14 h 25 min
….j’attends….

Chaloux ?

Ô misère de nous autres ...! dit: à

«Aucun relâchement dans la lutte contre le terrorisme»
Mots clés : François Hollande, Mohamed Merah

Il fallait que ce soit dit ….

Celui de quatrième dit: à

Daaphnée dit: 17 mars 2013 à 14 h 21 min
Non, Ueda, ces demeurés incultes

Elle frime car elle a relu son vieux Lagarde et Michard sur Du Bellay

Il a pris un pastis comme digestif dit: à

14h36

JC rerote

Certains... dit: à

…vous donnent, tant ils sont cons, un sentiment de supériorité coupable !

Robert HayWood Floyd dit: à

T’en fais pas, Poole, moi aussi quand j’ai joué à l’échec contre HAL j’ai éprouvé un coup de petit blues profond.

Robert HayWood Floyd dit: à

Et puis vous avez de la chance car la brochure on l’a reçue pile dans les temps, mais quel plaisir de voir du pays !

D' dit: à

Tout le monde aura compris que c’est moi qui voulais signer ‘Club Med’. Je suis démasqué. Aurevoir.

Daaphnée dit: à

Elle frime car elle a relu son vieux Lagarde et Michard sur Du Bellay

Je ne vois pas ce que vous avez contre Lagarde et Michard mais passons, je ne les utilise pas d’autant que vous ne risquez pas d’y trouver ce que je suggérais d’un questionnement sur le poétique …
Occupez-vous seulement d’intervenir quand vous aurez lu un roman dont vous serez capable de parler .. si vous trouvez qq que cela intéressera ici, rien n’est moins certain.
Mais c’est tout de même l’intérêt de ce blog.

ueda dit: à

Touite de P. Assouline sur Günther Walraff

« En France, on le connaît surtout pour le personnage de travailleur turc qu’il s’est façonné afin d’entrer en immersion dans des entreprises où il subissait des conditions de travail inacceptables et où lui furent infligées les brimades réservées aux travailleurs immigrés. Il en a fait un livre, publié en 1985, Ganz unten, paru en France à La Découverte sous le titre Tête de turc. Il s’est aussi, entre autres, fait engager comme journaliste sous une fausse identité pour mener une enquête au sein de Bild, etc.

J’avais lu avec intérêt son bouquin sur les travailleurs immigrés turcs (une photo impayable voir Fr.-J. Strauss lui dédicacer un livre: « Für Ali »).

Je suis fasciné par les problèmes que ne peut manquer de provoquer l’insertion brutale de l’idéologie des Femen (originaire d’Ukraine) au sein de la culture française, fort différente (laïcité, etc.).
Je songe à faire un bouquin en les inflitrant quelques semaines.
Prendre quelques coups reste supportable, et la sensation sur ma peau de la peinture nécessaire aux slogans ne me dérange pas.

Le seul problème, c’est les seins.

Daaphnée dit: à

l’idéologie des Femen (originaire d’Ukraine)

C’est bien là leur problème, elles n’ont pas bénéficié de ce qui s’est passé ici avec 68 (égarements compris); remarquez, elles n’ont que 50 ans de retard ..

Ok il n'est pas au programme de quatrième dit: à

Daaphnée dit: 17 mars 2013 à 15 h 06 min
Vous nous dit quoi sur le roman américain ?
Rien.
Je m’en douais

L'âge fait à l'affaire dit: à

« remarquez, elles n’ont que 50 ans de retard .. »
Daaphnée

Et surtout cinquante ans de moins hein ma grande

Daaphnée dit: à

Pourquoi vous dirais-je qqc sur le roman américain ? Je le connais très mal bien que ce soit, très probablement, déjà beaucoup comparativement à vous ..

Il n’y a qu’Auster que je connais assez bien ..

Daaphnée dit: à

Et surtout cinquante ans de moins hein ma grande

Ah ! Je comprends qu’avec vos pauvres remarques, il n’y a pas que sur le plan intellectuel que le complexe vous ronge.

ueda dit: à

Le programme des 4èmes, il est quand même difficile.

J’aimerais bien avec mon bouquin (pleins de belles photos) recevoir le Prix de l’essai des lycéens, et voire ma tronche clignoter sur ce blog.

(Il faut vraiment que je sois plongé dans un travail assommant pour venir ici épisodiquement écrire de telles conneries.
Pardon à tous).

Bloom dit: à

(Remember the) Alamo, on parle Continent, pas masse continentale. Pas du « Fog on the Channel, continent cut off »…Nous en Europe, vus d’ailleurs, au hasard d’Asie si vous saviez comme nous avons tendance à fort nous ressembler, nos villes aussi (la répartition des fonctions) , et nos langues, et notre cuisine…et nos législations maintenant…Et chez nous, multiplication de la France des zones piétonnes une et indivisible de Lille à Perpignan, mobilier urbain identiquement impérissable…Je cherche l’exception française, je m’apprête à trouver la tristesse décrite par GG, les postes vilement supprimés, le chômage, la déprime, le jeu qui fout le camp… Eh ben non, je la trouve dans une émission sur les carottes des sables estampillées Label Rouge sur TV5, une série consacrée aux goûts de luxe. L’honneur est sauf. Le luxe. La volupté. Le calme. Très de chez nous, ça. Et cette épicerie fine du 7e, où la série est tournée, et le jus de carotte pressé et dégusté, elle fait presque peuple. Comment peut-on être persan?
Suis tombé par hasard sur The Geopolitics of Emotions, de D. Moïsi – très instructif, car décentré (il enseigne bcp aux US). Le chapitre sur la confiance des créateurs des pays d’Asie et leur fabuleux dynamisme est particulièrement pertinent. Un petit coup d’oeil à Huang Yong Ping, au Mac de Lyon…Le discours de Xi est juste du survitaminé…
Bon, les Brits sont des ausralasioasiaticoaméricafricains tout sauf européens, comme chacun sait, et dolicho- ou brachycéphales selon la saison et la température de la bière tiède et de la soupe froide.

Daaphnée dit: à

Tiens, à propos d’Auster … il est plus NY que « américain », non ? Qu’en pensez-vous ?

Pour Saul Bellow, que je n’ai pas lu, j’espère qu’il fait mieux que cette bouillie citée plus haut:
« Sous Louis XIV les classes privilégiées goutaient les plaisirs d’une société rafinnée et les gens n’éprouvaient pas le besoin d’être seuls. Certains atrabilaires comme Rousseau montèrent la solitude en épingle, mais les êtres sensés la jugeaient intolérable. Puis au XVIIIeme siècle, l’incarceration commença à acquérir une signification moderne. Qu’on songe au nombre de fois où Manon et des Grieux se retrouvaient en prison. Et Mirabeau, et mon copain personnel Von Trenck, et bien entendu le marquis de Sade.
L’avenir intellectuel de l’Europe fut detérminé par des gens imprégnés d’ennui et par les écrits de prisonniers. Sur quo en 1789, ce furent des jeunes gens sortis de la plèbe, avocats de province, écrivassiers, orateurs qui se hissèrent au centre des intérêts.
L’ennui a plus de rapport avec la révolution politique moderne qu’avec la justice. »

De quoi rester songeur !

Jacques Barozzi dit: à

 » la société française morse »

Tous des phoques ou des manchots présidés par un pingouin !

Certains l'aiment chaude dit: à

manifestement les femen sont des connes … et pourtant dieu sait combien je suis féministe !

steinitz dit: à

ne soyez pas jaloux : j’en connais plein qui prient pour vous -et-Pierre-Assouline
bonnse suite

La connerie pour tous! dit: à

Il y a aussi des hommes très cons.

Aimez-vous le petites blagues ? dit: à

Certes… !
Surtout non facturables.

CQFD dit: à

Steinitz ayant longuement trollé se trouva fort dépourvue.

hamlet dit: à

ouai c’est ça, faire semblant de pas comprendre et passer son tour.
et l’esprit rock ? tu connais le sens premier de cette expression ? son sens primitif ? l’époque des cavernes ?
sais tu que le cabinet comptable Ernst & Young est le principal mécène de la culture dans le monde ? il donne aux musées et aux opéras mille fois plus que les plus grands mécènes ont donné par le passé.
l’Amérique est aujourd’hui le fief de l’expertise comptable.
dans des siècles l’unique chose dont on se souviendra des USA : la comptabilité.

http://www.youtube.com/watch?v=AXMlTCS6T7E

Hamlet...voyons.... ! dit: à

…la finance, pas la compatbilité !….
la compat, c’est pour les pauvres : ceux qui équilibrent produits/charges !

hamlet dit: à

autrefois les mécènes étaient des bâtisseurs, ils construisaient des empires industriels, l’acier pour faire l’armature des buildings et la coque de paquebots immenses.

aujourd’hui les mécènes ne construisent rien font des additions.

quel écrivain américain osera parler de ce mariage entre le culture et la comptabilité ?
qui aurait le courage d’en parler dans un roman aujourd’hui à part moi ?

hamlet dit: à

Chloé Delaume a avoué dans un article dans Marianne avoir assassiné sa grand mère en écrivant un livre.
elle fait la liste de tous les écrivains ayant assassiné un proche en écrivant un livre : Angot et son père, Angot et son banquier, Doubrovski et sa femme, elle rajoute : « je n’ai, pour ma part écrit Dans ma maison sous terre qu’avec le seul but de tuer ma grand-mère. Ça a été très efficace et bien moins salissant que le couteau électrique. Le problème, c’est le choc en retour, l’effet boomerang. Une lectrice s’est suicidée »
elle en oublie dans sa liste : un des gamins Ernaux a bien laisser sa santé dans les livres de sa mère.

moi-même j’ai bien failli mourir d’ennui en lisant les livres de Welbec.

je sais bien que les écrivains veulent notre mort à tous.
mais ce sont des petits bras.
il fut un temps où des types écrivaient des bouquins non pas pour tuer sa grand mère ou son père mais des millions d’individus, Céline et ses pamphlets : voilà un tueur en série génial, mein kampf ! le petit livre rouge de la révolution culturel ! voilà des types qui savaient ce que tuer voulait dire.

Delaume et sa mamie ? quelle pitié.
la pauvre vieille
en fait c’est elle qui l’avait tuéé littérairement la première en lui avouant que ce type pour qui elle avait écrit tant de livres n’était pas son père.

entre Delaume et sa grand mère y’a pas photo : la plus fortiche c’est la grand mère.

steinitz dit: à

CQFD dit: 17 mars 2013 à 15 h 57 min
Steinitz ayant longuement trollé se trouva fort dépourvue
.gardez vos bises au lipstick show… pour Assouline!son blog pourrait être intéressant si…
N’étant pas de la famille qui fait, et défait des rois et des papes, occupez vous de votre paranoïa vous-même ,je n’ai pas l’obsession des américains et des américaines !
mais essayez mauvaise langue , si vous souffre trop : il commence à peine à comprendre comme il faut ne pas vous parler , ni à vous, ni à votre maître en ce lieu : qui n’est pas le mien .

Après trois jours de réflexion dit: à

Daaphnée dit: 17 mars 2013 à 15 h 44 min
Tiens, à propos d’Auster … il est plus NY que « américain », non ? Qu’en pensez-vous ?

On jurerait un commentaire de baroz.
Le point Pipilet fait des émules

On naît jamais tranquille ... dit: à

Ah ! la mythe ! la mythe ! la mythe ! …. du grand roman américain. Elle m’a bouffé mon pull en laine !

Enfin, deux ! dit: à

15h49

Finalement JC a pris une petite poire

Carott dit: à

votre maître en ce lieu : qui n’est pas le mien

HR a un maître!

Ce Qui Fait Daaphnée dit: à

CQFD dit: 17 mars 2013 à 15 h 57 min

Bonsoir Daaphnée

Bloom dit: à

Tous des phoques ou des manchots présidés par un pingouin !

Manque plus que la capote glaciaire.

monsieur Verdurin dit: à

Daaphnée dit: 17 mars 2013 à 14 h 21 min
ces demeurés incultes

Là, elle chauffe, Marcel. Déballe-lui mon c.v., mais en douceur, hein, sinon t’auras du mal à la ranimer.

l'âne de Buridan dit: à

Le point Pipilet fait des émules

Et toi, la mule.

renato dit: à

@14 h 28 min

La connerie c’est sympa, il faudrait en avoir à la commande plutôt qu’au hasard des commentaire, mais bon, on ne peut pas tout avoir… manque de mieux, on se contente donc de la vôtre…

Encore qu'elle semble plus proche de celui de Clopine dit: à

l’âne de Buridan dit: 17 mars 2013 à 16 h 29 min

Daaphnée sous son véritable visage

@elle est pire que renato dit: à

Inimaginable !

steinitz dit: à

votre maître en ce lieu : qui n’est pas le mien
pourquoi accepterais-je Assouline pour maître ?
il est aussi unique que tous les êtres sont uniques !
je n’accepte de me maettre sous influence d’un type qui bat le syndrome comme on bat les étang pour faire taire les grenouilles ou les crapauds, je ne sais plus …ça lui a réussi : très bien !
et même s’il disait ici qu’il souffre, ce serait de sa part une quasi ruse, même si c’est vrai : trop tard!
Comment vous n’avez jamais entendu de aître u vrai, dire « je souffre, moi aussi » ?
moi, si !alors le coup du syndrome sec, ça suffit , basta! souffrez que je vous le dise

ueda dit: à

« je n’ai, pour ma part écrit Dans ma maison sous terre qu’avec le seul but de tuer ma grand-mère. Ça a été très efficace et bien moins salissant que le couteau électrique. Le problème, c’est le choc en retour, l’effet boomerang. Une lectrice s’est suicidée »

Voilà, l’époque adore ces conneries.
C’est écrit pour recevoir des compliments.
« Ecriture blanche… ascèse de la cruauté… il y a dans son écriture comme une nécessité, comme une urgence, à laquelle elle ne pouvait se soustraire… et qu’elle nous livre enfin, dans une sursaut de maîtrise peu commun… elle aura su affronter les cornes du taureau dont parlait Leiris (tu parles, mémé lisait dans son fauteuil)… féroce et tendre…  »

Au secours, les Américains!
Attendez-moi, j’arrive au galop!
Faites pas les cons, ne me laissez pas ici!

steinitz dit: à

le billet est clair ,  » des choses terribles ou le néant. »
ah , le choix!!!
je vous laisse les deux

morchadier dit: à

pourquoi accepterais-je Assouline pour maître ?
je n’accepte de me maettre sous influence d’un type qui bat le syndrome comme on bat les étang pour faire taire les grenouilles ou les crapauds, je ne sais plus …ça lui a réussi : très bien ! (HR)

Nul ne vous demande d’être sa disciple, mais soyez au moins polie, s’il vous plaît.

A la recherche du commentaire perdu dit: à

renato dit: 17 mars 2013 à 16 h 30 min

Vous mettez en exergue un commentaire et hop dans les minutes qui suivent certains vont voir; et hop ça vous retombe sur la gueule

chienne de vie dit: à

steinitz dit: 17 mars 2013 à 16 h 39 min
je vous laisse les deux

de la part de quelqu’un qui proposait de nous équeuter, c’est gentil.

steinitz dit: à

Inimaginable !
vous voyez bien que vosu avez es problèmes d’imagination : d’accord il n’y a pas que vous, c’est très partagé comme pathologie !

ueda dit: à

Steinitz, c’est pas ce que les Français appellent un caractère soupe au lait?

La vie est un roman dit: à

ça vous retombe sur la gueule

Il ne fallait pas rester à gober les mouches, Duboulet!

ueda dit: à

Steinitz, vous êtes encore loin derrière Mauvaise Langue pour ce qui est de l’usage des points d’exclamation, mais vous êtes en train de réduire sérieusement l’écart.

Il va débarquer furibond!

Débarquement dit: à

« Furibond n’est rien à côté de furibard »
Pépé Séguela, élection de 1936

furibard dit: à

Les furibonds, ça sert à rien.

furibond dit: à

les furibards, Trommelfeuer !

Furibond dit: à

Les vieilles furies (HR), non plus.

Le barde et la blonde dit: à

Les furies blondes, ça barde.

gerbille dit: à

les furets bardes abondent.

steinitz dit: à

ueda dit: 17 mars 2013 à 16 h 46 min
Steinitz, vous êtes encore loin derrière Mauvaise Langue pour ce qui est de l’usage des points d’exclamation, mais vous êtes en train de réduire sérieusement l’écart.

Il va débarquer furibond!
que mauvaise langue débarque n’est pas ce qu’on peut vous souhaiter de pire ! et je vous le souhaite !
moi, je m’en fous , et contre fous de vos genres de folie à compter les points . il vous ne reste à inventer des points comme les points de distinction …..
et puis maintenant, je ne vous répondrai plus ni à vous…. ni à votre maître Assouline , s’il osait s’adresser à moi.
Alors si Mauvaise langue a de la considération pour vous, ne vous plaignez pas !

badaboum dit: à

furibonde, ça fait dame, furibarde, ça fait boum.

Porte-parole de la RdL dit: à

steinitz dit: 17 mars 2013 à 17 h 05 min
Assouline , s’il osait s’adresser à moi.

Nous ne pensons pas qu’il aura ce courage…

meeting-club dit: à

Mauvaise Langue, ce bourreau de cœurs, a encore fait une victime.
Méfiez-vous, steinitz, il est volage.

Commandant Fauchier dit: à

Caporal ueda, au rapport !

steinitz dit: à

il n’a pas intérêt , parce que culture n’a peut-être que 6 lettres, mais c’est un gros mot dont son blog raffole : pas moi : je viens de regarder une série d’images qui se passent très bien de ce genre de mots et de ceux qui l’étalent : plus qu’une parano party ces étalages de patries

Goujon pouvant faire office de Maquereau dit: à

je n’accepte de me maettre sous influence d’un type

Quelle femme!

Guignol dit: à

Pasouuuuu !
N’y va paaaaas !
Elle est méchaaaaante, HR …

Béton frotté dit: à

HR,
Tu me plais…

ueda dit: à

« et puis maintenant, je ne vous répondrai plus ni à vous…. ni à votre maître Assouline , s’il osait s’adresser à moi. »

Ne vous inquiétez pas, on rigole.

steinitz dit: à

les juges, eux, ils soivent s’occuper à lire pendant ce temps :
ACCUEIL > ACTUALITÉS > CHRISTINE ANGOT ET LIONEL DUROY TRAÎNÉS EN JUSTICE PAR LEURS PERSONNAGES
Christine Angot et Lionel Duroy traînés en justice par leurs personnages

@Françoué, Pape, cità del Vaticano dit: à

J´voudrais bien mais j´peux point
C´est point commode d´être à la mode
Quand on est bonn´ du curé
C´est pas facile d´avoir du style
Quand on est un´ fille comm´ moié
Entre la cure et les figures
Des grenouilles de bénitier
La vie est dure quand on aim´ rigoler

{Refrain:}
Mais quand le diable qu´est un bon diable me tire par les pieds
Ça me gratouille, ça me chatouille, ça me donn´ des idées
J´fais qu´des bêtises derrièr´ l´église
J´peux point m´en empêcher
Dieu me pardonne j´suis la bonn´ du curé.

J´voudrais bien mais j´peux point
Je voudrais mettre un´ mini jupette
Et un corsage à trous trous,
Mais il parait que pour fair´ la quête
Ça ne se fait pas du tout
Quand je veux faire un brin de causette
Avec les gars du pays
J´file en cachette derrièr´ la sacristie.

{Refrain}

J´voudrais bien mais j´peux point
Quand c´est la fête j´en perds la tête
J´voudrais ben aller danser
J´voudrais monter en motocyclette
Pour me prom´ner dans les prés
Et qu´un beau gars me compte fleurette
Avec des disqu´s à succès
Car les cantiques ça n´vaut pas Hollande Françoué

{Refrain}

renato dit: à

« Vous mettez en exergue un commentaire et hop dans les minutes qui suivent certains vont voir; et hop ça vous retombe sur la gueule »

C’est fait pour voir si un con mord à l’hameçon, et ça marche à chaque coup… enfin, presque…

Les dégats sont proportionnels au nombre de verres dit: à

17h27

C’est fait, JC est bourré

La mauvaise langue dit: à

Paul Valéry vous rejoint, Bloom. Seuls les grands esprits se rencontrent.

James Gronde dit: à

‘ Le seul problème, c’est les seins. ‘

Débriefing :

Allo, Houston ! Nouveau problème : je vous préviens, c’est pas parce que la mission a capoté que je vais accepter de porter le chapeau.

Je quitte Salonique pour Béziers.

les aventures de jean-foutre la bite dit: à

parce que culture n’a peut-être que 6 lettres

..le conte est bon..

steinitz dit: à

dans un vrai grand-roman-américain, on ne cherche pas la petite batte parce qu’on a trop peur d’une invasion de criquets (pèlerins)

En plus il copie dit: à

renato dit: 17 mars 2013 à 17 h 38 min

Justification aussi nulle que celle de LML concernant le « è » de Sitges

La mauvaise langue dit: à

Lettre ouverte de l’ambassadeur d’Israël en France à France2 (et à Bloom et ceux qui pensent comme lui, pourrait-on ajouter… !)
A l’attention de Mme Arlène Tempier
Présentatrice de l’émission « Les chemins de la foi » sur France 2

Chère Madame

J’aimerais attirer votre attention sur quelques remarques au sujet de votre émission du Dimanche 17/2/2013 intitulée « Islam, Jérusalem cité de la foi ».

Il m’a certes été difficile de savoir si c’est une émission religieuse ou politique.

Mais dans chacun de ces deux cas il me semble que son niveau professionnel-journalistique et intellectuel laisse à désirer….c’est le moins que l’on puisse dire !

En effet si vous vouliez en faire une émission religieuse on se demande s’il n’y avait pas exagération et déformation historique de lier Jérusalem comme « cité de la foi islamique ».

– Vous n’ignorez sans doute pas que Jérusalem n’est pas citée une seule fois dans le Coran.

– Une étude sérieuse et objective, vous aurait dévoilé sans difficulté que la contestation arabo-islamique qui réclame une portion de Jérusalem et la Palestine est en contradiction avec ce qu’enseigne le Livre saint du Coran.
D’ailleurs les constructions sur le mont du Temple, du Dôme du Rocher et de la mosquée al-Aksa, furent l’oeuvre de la dynastie illégitime des Omeyyades de Damas qu’a combattu Muhammad ibn al-Hanafiyah (638-700) ,le fils du 4eme khalife musulman, Ali ben Abi Talab.

Ce même Muhammad ibn al-Hanafiyah qui s’est distingué pour sa piété, sa droiture, son courage et son efficacité en temps de guerre a d’ailleurs affirmé sans ambages que « le prophète Muhammad n’est pas monté au ciel depuis la mosquée du Dôme (sur l’esplanade du Temple), que c’est là une fausse affirmation » dans le cadre de manipulations politiques pour servir un certain fanatisme qui désirait se servir d’Allah au lieu de le servir.

– Pour ce qui est de votre affirmation qu’à Jérusalem le lieu saint de l’Islam est « l’Esplanade des Mosquées » et celui des Juifs est « le Mur des lamentations », je ne peux m’empêcher de vous demander si vous avez lu ce qu’en dit la Bible, pas seulement l’Ancien Testament mais également le Nouveau Testament (qui vous est sans doute plus familier) ?

Le nom du lieu en question est pour le Monde Judéo-Chrétien tout entier, (et non seulement « pour les Juifs »), « Le Mont du Temple  » et non « l’Esplanade des Mosquées ».

Faut-il vous citer le Nouveau Testament (Matthieu 21-23 ou 24-1 , Jean 10-23 , etc,etc…) où le lieu en question est tout simplement, le Mont du Temple ?

– Enfin ignorez-vous que le Ministre palestinien du culte, Mahmoud Al-Habbash, présenté dans votre émission comme « modéré et tolérant », a déclaré il y a quelques semaines à l’agence de presse officielle palestinienne Wafa :  » Les récentes déclarations du Premier ministre israélien sur la propriété du mur occidental ne sont rien de plus qu’un non sens et une tentative de manipulation historique; ces déclaration n’ont aucun fondement historique, religieux ou juridique. Aussi bien Jérusalem, que le mur occidental relèvent du seul droit des Palestiniens ».

Et maintenant au cas où vous désiriez faire un émission politico historique,il est choquant de constatez que vous y parliez de Jérusalem comme « ville de confrontation » et « d’occupation sioniste » .Cela aussi bien pour ce qui est advenu en 1948 qu’en 1967 sans mentionner que dans les deux cas c’est une attaque arabe contre Israël pour la « rayer de la carte » qui, repoussée victorieusement ,est présentée par les Arabes (ce qui normal ) comme « occupation sioniste » qualifiée d’injuste et responsable de tous les maux de la population arabe qui y habite.

…..Mais que l’Antenne de France 2, une Antenne occidentale, qui se veut sérieuse et objective se fasse également porte-parole de ces calomnies et de ces demi vérités (voir de ces mensonges) politiques, me laisse moi, éduqué dans la francophonie, fils et petits-fils de combattants pour la France, abasourdie, révolté et surtout triste.

Bien à vous

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)

renato dit: à

Et… en voilà un autre…

renato dit: à

Un gars qui passe son temps à se chercher de justifications verra des justifications partout, ça doit être pavlovien.

Bizarre dit: à

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel

Titre en anglais ?

Il ne sait jamais s'arrêter dit: à

renato 18h01

Mais ferme la renato, tu gonfles

renato dit: à

« Mais ferme… »

Commence par la fermer, après on verra.

La mauvaise langue dit: à

Bizarre dit: 17 mars 2013 à 18 h 02 min
Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel

Titre en anglais ?

Non, en chinois.

Qui se ressemble......... dit: à

Titre en anglais ?
Non, en chinois.

Quel blagueur cette LML, je comprend mieux pourquoi HR le trouve sympa

La mauvaise langue dit: à

« cette LML »

Il doit y avoir erreur sur l’étiquéquette…

morchadier dit: à

Faut-il vous citer le Nouveau Testament (Matthieu 21-23 ou 24-1 , Jean 10-23 , etc,etc…) où le lieu en question est tout simplement, le Mont du Temple ?

C’est sûr que, cinq siècles avant la naissance de Mahomet, on pouvait difficilement parler d’esplanade des mosquées. De même, pendant la Guerre de Cent ans, on ne parlait pas de république française.

Commandant Fauchier dit: à

La mauvaise langue est coquine.

pensons à elle dit: à

HR, vous pouvez revenir ! IL EST LÀ !

alex dit: à

@Les dégats sont proportionnels au nombre de verres 17 mars 2013 à 17 h 47 min
(C’est fait, JC est bourré)

surtout il est très c.n: c’est sa nature

Ben ça alors dit: à

La mauvaise langue dit: 17 mars 2013 à 18 h 20 min

Comment ça, « La », « mauvaise » et « langue » ne sont pas du genre féminin ?
Vous êtes vraiment prof de français ?

rose dit: à

Non, aucunement besoin de secrétaire. Ni de commode, ni de cuisinière.

La mauvaise langue dit: à

Les Européens, et tout spécialement les Anglais, que Bloom fait mine de croire Asiatique (ce en quoi il a tort, car ce sont bel et bien des asiatiques, preuve en est avec tous les dégâts monstrueux qu’ils ont provoqués au Proche-Orient), veulent remettre ça avec Fabius près à donner des armes aux djihadistes syriens.

On avait à France2 les chiens qui aboient contre les vérités pas bonnes à dire (les musulmans responsables de 80 millions de morts Hindi dans l’Hindi Kouch) dans l’émission de services publiques d’ONPC ; on avait la propagande propalestinienne dans les émissions religieuses de France2 ; on a maintenant les djihadistes armés par la France pour mettre en place en Syrie un régime anti-israélien.

meeting-club dit: à

Mauvaise Langue, allez-vous enfin vous décider à demander steinitz en mariage ? Elle se morfond.

La mauvaise langue dit: à

Pas le porteur du nom !

morchadier dit: à

« mettre en place en Syrie un régime anti-israélien. »

Pas la peine, c’est déjà fait.

La mauvaise langue dit: à

morchadier dit: 17 mars 2013 à 18 h 26 min

On voit que vous ne fréquentez pas la propagande propalestinienne ! Votre logique volerait en éclat et seriez de suite qualifié de « mécréant » ou de « chien de chrétien »

La mauvaise langue dit: à

« mettre en place en Syrie un régime anti-israélien. »

Revoyez vos classiques. Pas de guerre avec la Syrie depuis la neutralisation du plateau du Golan.

morchadier dit: à

seriez de suite qualifié de « mécréant » ou de « chien de chrétien »

J’ai dû mal exprimé. Je voulais dire que l’argument de l’ambassadeur d’Israël est historiquement ridicule.

morchadier dit: à

mal m’exprimer.

La mauvaise langue dit: à

Mais non, il n’est pas du tout ridicule ! C’est bien au contraire, vous qui l’êtes. Et vous ne le savez même pas ! C’est bien pire.

morchadier dit: à

Pas de guerre avec la Syrie depuis la neutralisation du plateau du Golan.

???
Pas de guerre non plus avec l’Iran.

La mauvaise langue dit: à

Vous n’avez pas compris l’argumentaire de l’ambassadeur.

France2 appelle ce lieu « l’esplanade des mosquées » alors qu’il s’appelle depuis toujours « le Mont du Temple ». C’est même écrit dans le Nouveau Testament. Ce que rappelle justement l’ambassadeur. Pigé ? Ou faut encore réexpliquer comme avec les élèves qui ont quelques problèmes de compréhension.

La mauvaise langue dit: à

Je ne vous parle aucunement de l’Iran mais de la Syrie. C’est pas la peine de faire diversion.

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