de Pierre Assouline

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La République des livres
Qui a autorité dans sa langue ?

Qui a autorité dans sa langue ?

Même s’il est convenu de longue date qu’il faudrait en principe retraduire les grandes œuvres à chaque génération eu égard à l’évolution de la langue et aux avancées de la recherche génétique sur les manuscrits, cela reste souvent à l’état de principe en raison notamment de problèmes de droits et de bisbilles avec les ayant-droit du traducteur princeps (voir les cas de Berlin Alexanderplatz, du Guépard, de Ulysses, de la Montagne magique etc). S’agissant de l’œuvre de Franz Kafka (1883-1924), difficile de ne pas en revenir au double mouvement contradictoire inspiré par Alexandre Vialatte : d’un côté une dette pour celui qui l’imposa au comité de lecture de Gallimard et partant le révéla au public français après l’avoir lui-même découvert lors de la parution de Das Schloss (Le Château) en 1926 chez Kurt Wolff Verlag ; d’un autre côté un reproche pour avoir traduit son œuvre en prenant de trop grandes libertés. Depuis, Marthe Robert (Grasset, 1954) puis Claude David (Gallimard, 1984) ont magistralement rectifié le tir (et plus tard, à partir de l’ouverture de l’œuvre au domaine public en 1994, Bernard Lortholary, Georges-Arthur Goldschmidt, Jean- Pierre Lefèbvre, Laurent Margantin).

Aussi, quand au début de l’année nous est parvenu l’énorme Journaux (840 pages, 35 euros, Nous) proclamant fièrement en bandeau « Première traduction intégrale », il y avait de quoi être surpris. Il est vrai que la version de Marthe Robert était fautive et incomplète : non seulement elle se basait sur le manuscrit fourni par Max Brod, lequel avait allègrement censuré des passages jugés obscènes (visite chez les prostituées de Prague etc) ou susceptibles de choquer (« Je passai près du bordel comme si c’était la maison d’une bien-aimée») et des noms de personnes vivantes, mais de plus, pour certains fragments, elle avait travailler à partir de la version anglaise plus fiable, se livrant à une traduction d’une traduction. Quant à Claude David, il n’avait pas retenu dans La Pléiade des fragments fictionnels qui figuraient pourtant entre les « notes à leurs dates ».

Ces Journaux, douze cahiers in-octavo conservés depuis 1961 à la Bodleian Library d’Oxford (sur lesquels s’est fondée l’édition complète de l’œuvre de Kafka en allemand chez Fischer en 1982), qui constituent bien le «Journal » de Kafka, le traducteur Robert Kahn s’en est donc saisi après avoir donné chez le même éditeur (Nous, à Caen) de nouvelles versions des Lettres à Milena et des Derniers cahiers. A nouveau, il s’est assigné la tâche de laisser résonner dans la langue d’arrivée l’écho de l’original, pour citer Walter Benjamin. Pour tout lecteur de Kafka, ce ne peut être qu’une relecture même si elle n’impose pas l’exercice érudit de la comparaison avec les versions précédentes. Plongé dans la lecture de cette nouvelle traduction depuis des semaines, m’offrant le luxe de m’y promener par sauts et gambades, de la laisser et d’y revenir, ce que le confinement autorise quand il ne l’encourage pas, j’en ai précipité l’achèvement en apprenant la disparition il y a quelques semaines du traducteur des suites d’une longe maladie dont l’issue fut foudroyante. Aussi faut-il lire aussi cet article comme un « Pour saluer Robert Kahn ». Une manière d’hommage à son travail qui coïncide avec la parution de « son » dernier Kafka.

Ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en littérature comparée à l’université de Rouen, Robert Kahn avait consacré sa thèse à «Temps du langage, temps de l‘Histoire : Marcel Proust et Walter Benjamin » (Paris III) et ce n’est pas un hasard si longtemps après, il fut le traducteur du Sur Proust de Benjamin. C’est peu de dire que Kahn a rendu le diariste à sa sécheresse, son âpreté et sa précision originelles. La chronologie chaotique de l’écriture est cette fois respectée et son triple registre (ébauche, fragment, quasi-achèvement), restitué. Le caractère de work in progress de son Journal tenu de 1910 à 1923 (une mention de la date en titre courant en haut de chaque page n’eut pas été superflu, soit dit en passant) est rappelé en permanence par les doutes qu’exprime l’auteur dès lors qu’il analyse son roman en cours. Son humour très noir s’accentue avec les difficultés et la maladie. Et comme par magie, cette relecture encourage à nouveau le commentaire – car il est peu d’œuvre qui, autant que celle-ci, favorise la dispute, ce qu’un Céline aurait qualifié de pilpoul infini, rendant ainsi involontairement hommage à l’universalité et l’intemporalité de l’œuvre.

Le critique Alain Dreyfus, qui le fréquenta, raconte que Robert Kahn avait travaillé jusqu’à ses dernières limites, ce qui lui permit d’offrir à ses amis, en cadeau de départ un dernier inédit de Kafka (qui paraitra ultérieurement dans la revue Po&sie ) :

Il s’agit d’un long extrait d’un rapport rédigé par Kafka pour les Assurances du Royaume de Bohème, dont il était, non le gratte-papier obscur colporté par la légende, mais un haut fonctionnaire estimé par ses pairs pour ses dons exceptionnels de rédacteur et pour la fluidité et la rigueur de ses synthèses. Ce rapport, en date de 1915, porte sur le domaine de compétence du docteur en droit Franz Kafka, les accidents du travail, très nombreux dans les usines converties à l’économie de guerre, privées de leurs ouvriers spécialisés mobilisés pour combattre les alliés. Ces pages limpides propulsent le rapport administratif au rang des beaux-arts.

Kafkaïen, Robert Kahn l’était si l’on entend le néologisme au même titre que proustien. Mais loin d’être idolâtre, tout en constatant que La Métamorphose était traduite en une quarantaine de langues, il se demandait si Kafka était vraiment lu au-delà de la dimension tordue du néologisme qu’il avait engendré. « L’écriture se refuse à moi. D’où le projet d’investigation autobiographique. Pas une biographie, mais investigation et mise à jour des plus petits éléments possibles » notait-il en 1921. Cette seule observation devrait faire se précipiter vers ces Journaux tous ceux qui un jour ont été hantés par la lecture du Procès, de la Métamorphose ou du Château ou encore de la Lettre au père et qui n’en sont pas revenus. Ils verront que même ces notes pour soi, ces ébauches d’ébauches, une fois rendues à leur état brut dans leur ponctuation et leur présentation fautives comme c’est le cas sous la plume de Robert Kahn, piquent les yeux et mordent la peau, car elles ont elles aussi vocation à être « la hache qui brise la mer gelée en nous ».

 Parmi les livres parus à la veille du confinement, et de ce fait sacrifiés après seulement deux ou trois jours de vie en librairie, il en est notamment un auquel il faut rendre justice : Traduction et violence (202 pages, 18 euros, Seuil), l’essai de Tiphaine Samoyault, professeure de littérature comparée (Paris-III), romancière, traductrice notamment de parties de la nouvelle édition d’Ulysse de James Joyce. Violence, vraiment ? Mais comment appeler autrement ce processus d’appropriation, d’assimilation et parfois de domination de la langue de l’autre ? Le traducteur doit nécessairement faire violence au texte dont il s’empare. Cette réflexion très argumentée sur le métier interroge à nouveaux frais, à partir d’exemples puisés hors des chantiers trop fréquentés, la violence qu’a pu exercer la langue traduite au XXème siècle dans des systèmes totalitaires, des camps d’extermination (le chapitre 3 « Initiation » de Si c’est un homme s’organise autour de la question de la traduction dans l’univers babélien d’Auschwitz), des colonies, des sociétés d’apartheid.

Dès les premières pages, en prenant acte des progrès inouïs de l’intelligence artificielle et des algorithmes dans les logiciels de traduction (DeepL), (et donc des menaces que la mondialisation et la généralisation de la Traduction Assistée par Ordinateur font peser sur la survie des langues), elle dit bien sa volonté de se rien s’interdire, aucune perspective, aucun analogie, aucune critique partout où circule la littérature loin des faux-problèmes (la fidélité) et des poncifs (« Traduttore, traditore »). Enfin quelqu’un qui ose dénoncer les formules souvent à l’emporte-pièce d’un Umberto Eco à commencer par celle qui connaît encore une belle fortune tant on la répète à l’envi à Bruxelles et ailleurs : « La langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce qui, remarque-t-elle, est peut-être efficace mais faux (même au second degré), la traduction n’étant pas une langue mais une opération entre les langues. Une telle formule lisse les résistances et les antagonismes alors qu’ils sont indispensables au débat d’idées, lequel se nourrit des conflits et non de leur négation. Toute traduction (et plus encore toute retraduction) s’affirme contre l’original qu’elle adapte et contre la traduction qui l’a précédée. Il faut être un Samuel Beckett, auteur et autotraducteur, pour s’autoriser à transporter par exemple « bien les posséder, dans ma tête » (in Malone meurt) en « I knew them off, by heart » (in Malone dies)

A propos des poèmes de Paul Celan, l’auteure ouvre une piste passionnante en faisant état du travail de John Felstiner, biographe et traducteur du poète en anglais. A partir de l’exemple de son célèbre « Todesfuge/ Deathfugue/Fugue de mort », elle révèle le dispositif de réunion et d’hybridation mis en place : «… This Death is ein Meister aus Deutschland his eye it is blue… »

« Ce retour de l’allemand dans l’anglais n’est ni une non-traduction ni un retour de l’original : c’est la réalisation d’une différence contenue dans le poème, qui est celle de l’allemand lui-même, à la fois langue de mort et langue du poète, oppression et résistance. Le sentiment d’évidence que produit cette traduction unique en son genre tient à la façon dont l’allemand cogne dans l’anglais comme il cogne dans l’allemand dans le texte original.

Dans d’autres pages, elle puise matière à réflexion du côté du Schibboleth cher à Jacques Derrida (ce mot de passe qui pouvait décider de la vie ou de la mort selon que les Ephraïmites vaincus le prononçaient ou pas avec un accent qui les trahissaient aux yeux des vainqueurs) ; ou avec Julia Smith, la première femme qui osa traduire la Bible dans les années 1850, dans une recherche de la vérité par le littéralisme ; ou encore du côté de chez Proust en créole avec les problèmes rencontrés par Guy Régis Jr dès l’incipit de la Recherche qu’il se résolut à traduire après bien des essais par « Lontan mwen konn kouche bonè » avec tout ce que cela comporte en sous-texte pour le lecteur antillais d’histoires de Maître Minuit, de médecins et de femmes vaillantes- ce qui a aussi le mérite, selon l’auteure, de réinscrire « la part d’oralité trop souvent oubliée » de l’œuvre de Proust.

Et Kafka ? Car on n’imagine pas qu’un essai de cette ampleur n’en fasse mention. Il s’y trouve bien, dans le même esprit que le reste, en allant voir ailleurs ce qui se traduit, loin de tout francocentrisme étriqué. Pour illustrer la violence qu’inflige parfois une traduction à l’original, Tiphaine Samoyault s’est donc penchée sur le cas de l’oeuvre assez puissante pour y résister contrairement à celles qui sont vulnérables, fragiles. Parfois, des traducteurs surmontent l’obstacle de l’intraduisibilité (ou prétendue telle) en choisissant d’enrichir le texte. Ainsi de Il processo, version italienne du Procès parue en 1980 chez Einaudi à Turin. Foin des répétitions, notamment des substantifs et des verbes « être » et « avoir », courantes sous la plume de Kafka ! Le traducteur a donc fait le ménage, supprimé ici ou là, modifié la place des mots dans les phrases, changé des segments entiers, au motif qu’en italien « cela ne se fait pas ». Un déplacement d’autorité qui pousse Tiphaine Samoyault à poser la question cruciale :

 » Qui a autorité dans sa langue ? »

J’allais oublier le nom du traducteur, lequel a d’ailleurs expliqué dans une préface avoir essayé d’offrir quelque chose qui ne sente pas trop la traduction. Il confesse même « avoir eu pitié » du lecteur italien du Procès, histoire d’un châtiment à la recherche de sa faute. Son nom : Primo Levi.

(« Le Français » photo Raymond Depardon ; « Franz Kafka », « Paul Celan », « Primo Levi » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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2 506 Réponses pour Qui a autorité dans sa langue ?

hamlet dit: à

la citation de Broch donnée par de nota pose la question de la traduction :

« Même si je réussissais à agrandir encore d’un petit bout la largeur d’expression du roman, qu’y aurais-je bien gagné? Ces considérations là étaient les problèmes d’un Joyce et, quelle que soit mon admiration pour lui, je sais qu’elles sont devenues, en mettant les choses au mieux, une affaire d’histoire littéraire. Le génie de Kafka, il est vrai, dépasse infiniment celui de Joyce parce qu’au contraire de celui-ci il se soucie comme d’une guigne de la technique esthétique, mais empoigne l’éthique immédiatement à sa racine irrationnelle. Cependant, il ne naît qu’une fois par siècle un génie comme Kafka et, en dehors d’une semblable génialité originelle, il n’y a plus d’excuse pour la littérature, d’autant plus que Kafka se trouve déjà hors de la littérature. »

hamlet dit: à

Pablo, c’est gentil pour moi de le faire, mais il n’y a que vous ici qui me considériez comme un « écrivain », je ne sais pas pourquoi ? comme le fait de copier coller tout ce que j’écris c’est vraiment sympa, mais je ne vaux vraiment pas la peine que vous perdiez tout ce temps inutilement.

Ce blog, à l’origine, n’était pas un blog d’écrivains, mais de lecteurs, avec des lecteurs « pointures » comme vous, et des petits lecteurs amateurs comme moi.

Pour ce qui est de la traduction, c’est vrai que je ne lis pas les livres allemands ou russes en vo, mais contrairement à vous je n’ai pas lu un grand nombre de livres, mais ceux que j’ai essayé de lire j’ai aussi essayé de faire gaffe et me renseigner à mon petit niveau bien sûr.

par exemple il y a un auteur que j’aime bien c’est Musil, j’ai lu traduction de Jaccottet, du coup j’ai essayé de voir ailleurs où cette traduction pose problème, parce que toutes les traductions posent problèmes.

Par exemple j’ai trouvé chez Bouveresse des critiques de cette traduction. Par exemple sur le mot « essai » (si important chez Musil), Musil écrit (pour le titre d’un fragment) « Uber den Essay », dans ce fragment il dit qu’au mot Essay se lient l’éthique et l’esthétique, alors ue Jacottet a tradoit « Pour moi, le mot (français) « essai » évoque ceux d’éthique et d’esthétique ». Il rappelle toutes les origines du mot et de fait, il montre qu’il est inutile de suggérer que les mots « éthique » et « esthétique », et non l’éthique et l’esthétique elles-mêmes qui se rattachent au mot « essai ». Starobinski rappelle que ce mot français vient du latin « exagium » et qu’en italien « essai » se dit « saggio » etc etc…

voilà comment un petit lecteur amateur peut essayer de voir où la traduction qu’il lit poser à certains endroits des problèmes, mais c’est sûr qu’on passe quand même à côté de certaines choses.

du coup il faut pas, comme vous êtes un professionnel, prendre de haut et avoir du mépris pour les petits lecteurs amateurs comme moi, déjà que plus grand monde lit, si en plus on nous met la pression on va tous se retrouver devant la télé à regarder Netflix.

Pablo, voilà, il faut être plus cool, vous destresser et ouvrir vos chakras.

renato dit: à

Au cours d’un projet Facebook, deux bots ont commencé à dialoguer entre eux en employant un langage que les programmateurs n’ont pas pu comprendre ni su déchiffrer. Même si ce fait ne semble pas inquiéter les programmateurs — au moins ceux qui nous invitent à ne pas nous en soucier —, nous ne devrions pas prendre l’expérience à la légère ; devrions plutôt nous poser la question de savoir comment interpréter ce fait ; et aussi si en condition d’incertitude — connaissance limitée des dynamiques futures et des variables en jeu —, des bots pouvaient prendre des décisions ; ou si la condition d’incertitude en limitait l’efficacité et en provoquait des conditions de doute ou d’indécision. J’ai imaginé que si n’importe qui peut apprendre les codes de la communication afin de confectionner un objet et persuader le public qu’il vaut la peine de l’acheter, un bot aussi pourrait composer une bagatelle de bonne facture ; qu’il puisse même pénétrer le mystère de la vérité ! et voilà que finalement libérés des ennuis de la création nous pourrons passer notre temps en le perdant. Reste à espérer qu’un bots ne prenne pas des pomme pour des cerises ; et s’il arrive à conduire, qu’il ne prenne pas une route à sens unique pour une route à double sens de marche.

DHH, dit: à

jjj
Eco l’a pastiché au début du NOM de la ROSE quand Baskervill et Adso sur le chemin de l’abbaye et pres d’y arriver rencontrent des valets d’ecurie qui courent et comprennent aux diverses traces qu’ils ont observées quel est le cheval qu’ils recherchent et ses caractéristiques

hamlet dit: à

un autre exemple sur le titre même du livre « Der Mann ohne Eigenschaften » : un casse tête à traduire, Jaccottet a fait un choix (bon pour moi), mais c’est intéressant de savoir ce que d’autres pensaient de ce titre.

Par exemple Gide proposait un truc « gidien » : l’Homme disponible. Dans la revue « Mesures » on proposait L’Homme sans caractère. Blanchot disait que pour lui la plus proche c’était l’Homme sans particularités.

Blanchot reproche au titre choisit par Jaccotet, « quoique d’un usage élégant, a le tort de n’avoir pas de sens immédiat et de laisser perdre l’idée que l’homme en question n’a rien qui lui soit propre : ni qualités, mais non plus nulle substance ».

Cette remarque de Blanchot sur la traduction du titre est intéressante parce qu’elle nous dit aussi comment il a compris le reste. Où il se trompe parce que Musil dit le contraire dans son livre « un homme sans qualités n’est pas un homme qui n’a pas de qualités, mais au contraire en a trop… », mais bon après Blanchot s’explique sur son point de vue…

voilà comment un petit lecteur amateur peut essayer de se débrouiller avec ces problèmes de traduction, sûr que ça ne va pas très loin, mais ça permet d’avancer un peu, avancer pour aller où ? that is the question !

et alii dit: à

P.Assouline, excusez moi :je ne comprends pas qu’on vienne sur ce blog en « moquant les billets »et en se prétendant psy , clinicien, et en interdisant le lexique approprié comme « schibboleth », les liens tout en se revendiquant comme « autorité » du point de vue de « la pensée »;j’ai donc attendu d’avoir essuyé toute l’hostilité des contributeurs pour mettre la vidéo d’akadem (qu’ils prétendent « représenter »,le comble!) sur schibboleth (le billet) où se retrouvent tous les problèmes soulevés par les contributeurs , le moindre n’étant pas « poser une question » le groupe , le collectif la « transmission » la « filiation » ce n’est DONC pas par dérision que j’ai évoqué Louise BOURGEOIS OU LES MAPPOTH DE LA CIRCONCISION. JE SUIS LASSE DU DENI ET DES CALOMNIES DES CONTRIBUTEURS TRICES. JE CONNAIS DES PSYS ; et j’ai l’expérience du divan ; j’ai remarqué que la vidéo montrait la lettre shin
comme je l’avais déjà fait en essuyant les sarcasmes de celle qui a couru voir le peintre (qui ne me tutoyait pas en général, même quand il avait bu!je ne crois pas lui avoir dit plus d’une fois mon unique prénom à l’état civil-que j’aime assez;c’est celui de mon aïeule morte en déportation et que je n’aqi pas connue;je ne l’ai pas porté , ce prénom, ni enfant , ni mariée(il y avait une bonne excuse là, c’était le même que celui de ma belle-mère, femme malade grave que j’ai accompagnée la première chez un psy qui ne pouvait rien pour les maladies dégénératives (son cas); parfois elle était appelée « maman » et mon fils,le trilingue!( plus quelques mots d’argot appris à l’école d’aix ;puis après sans doute;)
sait encore quelques mots d’affection de yddish par lesquels elle l’appelait;la transmission, c’est ça ;vos contributeurs et contributrices n’ont qu’à aller voir si on applaudit leur « originalité » dans un groupe comme scibboleth !
j’apprécie votre travail aussi en le comparant et je le trouve formidable ! c’est aussi de cela que je vous remercie , tant c’est rare (le terrain comme SIMHA AROM l’ethnolinguiste qui emmène ses étudiants sur le terrain et reste sensible au rire partagé avec les africains ) ce n’est pas du bluff ! je retourne dans ma cage à confiner ; et je vous l’écris encore en hébreu (que j’aime)
תּוֹדָה רַבָּה

x dit: à

de nota : les notes de Meschonnic mentionnent les autres traductions, quitte à les regrouper par type de « solution » adoptée et expliquent (justifient) systématiquement sa propre version. (Avec Chouraqui en tête de Turc favorite, si j’ose dire.)
Si mes souvenirs sont bons (je n’ai pas le livre sous la main), non seulement « à quoi » mais aussi « POUR quoi m’as-tu abandonné » (vision en avant et non retour en arrière vers les causes, les origines, etc.)

DHH, dit: à

@Et alii
si j’ai bien compris c’est par les seances de divan que vous lui avez dispensées lui consacrant beaucoup de temps et d’efforts que votre amie marocaine a pu retrouver un comportement normal et être enfin débarrassée du soupçon d’hystérie qui pesait sur elle
si c’est vrai je comprends que tant d’ingratitude vous désole.
Dans dans votre post vous reliez bien à la circoncision ces bandelettes de tissu appeléees Mappa (merci de me faire découvrir le terme) mais vous le faites de manière implicite.
On pourrait préciser que ces bandelettes sont obtenues à partir d’un linge ayant servi de pansement après une circoncision.
Lavées du sang qui les a maculées, mais conservant de légères taches, comme un rappel de leurs origines , elles sont ensuite rebrodées de motifs divers généralement au point de croix ,en vue de leur utilisation dernière

closer dit: à

Sur Lustiger, l’article du Nouvel Obs mis en lien par Pablo est intéressant et ne me paraît pas de nature à déboulonner la statue du Cardinal…Sauf sur le point de son analyse des Lumières. Le journaliste paraît avoir de la sympathie pour la gauche catholique. Je me méfie donc de ses affirmations. Il faudrait que je lise le texte même de Lustiger sur le sujet…Mais j’ai tellement d’autres priorités.

Pablo75 dit: à

durant des siècles on a dit: «Mon Dieu mon Dieu pourquoi m’as tu abandonné?», alors que l’accent, s’il est mis sur la deuxième syllabe, et non sur la première du mot hébreu lama, implique à quoi et non plus pourquoi. Une erreur qui tient à presque rien, un contresens repéré par un seul commentateur au XIXe. Dire: «Mon dieu mon dieu à quoi m’as tu abandonné», cela change tout n’est-ce pas?
(Henri Meschonnic)

D’abord, j’ai beaucoup de mal à croire qu’en 2 000 ans d’exégèse et de traductions des Évangiles il n’y ait eu qu’un commentateur et Meschonnic qui se soient aperçus de cette « faute » de traduction qui paraît si claire. Sur des milliers de exégètes, cela me paraît impossible carrément. Ça sent de la mégalomanie pathologique à la Didier Raoult (de plus en plus évidente depuis la dernière étude publiée dans The Lancet hier).

https://www.letelegramme.fr/coronavirus/la-chloroquine-inefficace-voire-dangereuse-ce-que-dit-l-etude-de-the-lancet-23-05-2020-12555969.php

Ensuite, moi je trouve que cela ne change presque rien. L’important dans la phrase est le verbe. Le Christ trouve que Dieu l’a abandonné. À quoi ou pourquoi, on s’en fout à la limite. D’ailleurs le « à quoi » contient en soi le « pourquoi ». En traduisant la phrase de façon plus brutale: « pourquoi tu m’as abandonné dans ce merdier? » ou « dans quel merdier tu m’as abandonné? » on voit bien qu’au fond c’est la même question: « qu’est-ce que je fais dans ce merdier? » (Une phrase, d’ailleurs, très troublante, parce qu’elle montre, non que le Christ était aussi un homme qui avait peur et doutait, mais carrément qu’il ne comprenait rien de ce qui lui arrivait, comme s’il était totalement étranger aux événements. On imagine mal un soldat qui tombe chez des ennemis et qui va être exécuté crier devant le peloton d’exécution pourquoi (où à quoi) son Armée l’a abandonné. Il sait que son métier comporte certains risques et que si personne peut le sortir de la situation où il se trouve c’est normal, puisque son Armée ne peut pas être là).

renato dit: à

« Chers messieurs les Traîtres, si vous ne savez rien faire d’autre que de trahir les livres, allez donc tranquillement chier sans chandelle ! », dit Niccolò Franco, on peut toutefois se demander si la signification sous entendue apparaîtra évidente à la prochaine génération.

et alii dit: à

madame DHH, si j’ai bien compris, vous voulez envoyer une recette de points de croix ?EH BIEN FAITESCOMME vous pensez devoir faire !
JE CROIS QUE C’ESt Freddy RAPHAEL QUI A PARTICULIeREMENT TRAVAILLE SUR LES MAPPOT.VOUS POURREZ DISCUTER AVEC LUI.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Freddy_Rapha%C3%ABl
ET JE N’AI PAS BESOIN DE VOTRE CHINOIS NON PLUS .JE NE SUIS LA « *** » à personne sur ce blog, et surtout pas à vous ; maintenant ça suffit vos histoires de contrôles d’amitié;vous avez vos ami-e-s ; moi les mien-n-es ; point barre

et alii dit: à

Étymologie de point barre
Sur le modèle de point final, allusion au clavier de machine à écrire ou d’ordinateur, le point suivi de la barre d’espacement [1] → voir point et barre.
Certains situent plutôt l’origine de l’expression au point suivi d’une barre oblique, utilisés pour marquer la fin d’un message transmis par télex [

Pablo75 dit: à

contrairement à vous je n’ai pas lu un grand nombre de livres, mais ceux que j’ai essayé de lire j’ai aussi essayé de faire gaffe et me renseigner à mon petit niveau bien sûr.
hamlet dit:

Ton déguisement de humble lecteur qui ne pète pas plus haut que son cul est nul, Pétomane. On te connaît tous ici par coeur…

Parle-nous plutôt de ton prochain roman ou de la beauté cachée de la musique de Berio que tu es capable d’écouter pendant des semaines…

et alii dit: à

Freddy Raphaël, angliciste de formation1, est professeur de sociologie à l’Université Marc-Bloch depuis 1967. Il a été pendant quinze ans le doyen de la faculté des Sciences sociales de Strasbourg2.

Directeur scientifique de la Revue des sciences sociales jusqu’en 2016, il a dirigé le Laboratoire de Sociologie de la Culture européenne. Il a publié de nombreux ouvrages de recherche, principalement sur l’histoire et la sociologie du judaïsme.

Il a été administrateur et vice-président de la Communauté israélite de Strasbourg. Il est le président d’honneur de la Société d’Histoire des Israélites d’Alsace et de Lorraine (SHIAL).

et alii dit: à

Les fragments les plus anciens datent de 850 après J.C. et viennent d’Asie centrale. Mais c’est au Moyen Âge que commence lavéritable histoire du point de croix. Il est prouvé qu’entre le Xème et le XIIIème siècle les châtelaines, dans leurs attentes interminables, copiaient au point de croix les motifs des tapis que leurs époux, entre 2 croisades, ramenaient d’Orient. Les broderies étaient des bordures ornementales, naturellement géométriques, des ourlets et des manches de vêtements masculins et féminins.

A l’époque de la Renaissance, le point de croix se répand dans toute l’Europe et devient une des bases de l’éducation féminine, favorisée par l’Eglise, grande consommatrice pour ses propres ornements, de broderies en tous genres. C’est alors que naît le sampler ou marquoir, un morceau de tissu sur lequel les jeunes filles s’exercent à broder des grecques, des fleurs et des symboles religieux. Les marquoirs restent dans le patrimoine familial de génération en génération, s’accumulent et finissent par former de véritables encyclopédies que l’on consulte pour trouver le motif le plus adapté au travail du moment.

Le plus souvent en lin, ils sont brodés avec des fils de soie ou de laine, ton sur ton, le coton étant encore très rare en Europe et les couleurs très peu nombreuses dans le commerce. Les dessins sont disposés au hasard et les samplers n’ont pas encore cet aspect de tableau qu’ils auront par la suite.

En 1500 commencent à circuler les premiers schémas imprimés. Ils viennent essentiellement d’Allemagne et d’Italie, et en 1586, on publie en France « La clef des champs », un livret contenant des motifs de fleurs et d’animaux stylisés s’inspirant de l’Orient et des symboles héraldiques.

closer dit: à

Quant à mes compétences de traducteur…j’ai travaillé en trois langues dans ma vie, y compris dans les pays même dont j’utilisais la langue. Mon expérience n’est pas nulle même si elle n’est pas littéraire, sauf marginalement, par plaisir, de l’anglais et vers l’anglais.

Je sens que Pablo est agacé par ma prise de position violente sur Markovicz. Si cette histoire de « pomme » traduit par « cerise » sur la base d’obscurs arguments autour des connotations du mot pomme en russe à l’époque, est vraie, je maintiens ma position. Nous parlons tout de même de la Russie, un pays plutôt européen où les pommes ne sont pas des fruits inconnus et exotiques. Un bon traducteur aurait traduit pomme par pomme et si vraiment il y avait un besoin absolu d’explication pour le lecteur, il suffisait de mettre une note en bas de page…

Avantage: je sais que jamais je n’achèterai un livre de Dostoïevski traduit par Markovicz.

renato dit: à

Souvenir d’internat chez les jésuites : Vers trois heures, Jésus s’écria d’une voix forte : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Le mot grec utilisé par Marc pour « mon Dieu » correspond à la forme araméenne, elāhî.
Donc, sur El(o)i — prononciation it. d’elāhî —, j’ai commencé à regarder par la fenêtre et distrait par un pigeon qui faisait le beau au pas de marche sur la faîtière du toit d’en face, j’ai compris que contrairement à ce que l’on pouvait croire, un pigeon pouvait draguer plus qu’une pigeonne.
 

de nota dit: à

x, merci pour ses précisions. Je ne sais trop quoi penser de l’affirmation de Meschonnic, toutefois, et pour illustrer les enjeux de la traduction, je ne résiste pas au plaisir de partager la réponse que fit Vernant à un lycéen qui lui faisait remarquer, alors que Vernant venait d’évoquer le mythe de Pandore, qu’il n’avait rien dit sur « l’espérance »

Question du lycéen:L’espérance n’a pas été évoquée.

Réponse de Jean-Pierre Vernant :
En effet. Ce que je voulais vous dire, en deux secondes. Il y a la jarre, elle l’a ouverte, tout a foutu le camp, elle l’a replacée. Une entité, un être, une puissance qui était plus lente, qui traînait la patte n’est pas sortie. Elle reste au fond de la jarre. Et cette puissance s’appelle, je donne le mot grec, Elpis, qu’on traduit généralement par espérance, espoir. Je ne suis pas sûr que le mot ait exactement ce sens-là dans le texte, il y a eu beaucoup de discussions savantes. Elpis signifie l’attente, être en expectative. Si ce qu’on attend est un bien ça s’appelle l’espoir. Si ce qu’on attend c’est un mal ça devient peur, anxiété, tout ce que vous voulez. Elpis, attente, ça veut dire quoi ? Je crois, que ça veut dire qu’Elpis reste au fond de la jarre, la jarre reste dans la maison, comme Pandora, la femme, l’épouse reste aussi à côté de l’homme, du maître de maison, dans la demeure. Ça veut dire que dans ce monde contradictoire où il y a des maux partout, on ne peut pas les voir, l’existence humaine vouée à la contradiction, et dans le statut ambigu qui est le sien, entre les bêtes et les Dieux, et ben la seule chose qui lui reste est l’attente. Il sait qu’il va mourir, il sait que la maladie va l’atteindre mais il ne sait pas quand, il ne sait pas comment. Par conséquent, il a ce mélange d’espérance et d’anxiété. La vie humaine qui finit dans cette double limites, les Dieux et les bêtes, Les Dieux n’ont pas Elpis, ils n’ont pas à espérer, ils ont tout, ils n’ont rien à craindre, ils n’ont ni espoir, ni crainte. Les bêtes, elles n’ont pas d’espoir, quelquefois un peu de crainte mais dans l’immédiat. Pourquoi ? Parce qu’elles n’ont pas conscience du temps à venir. Elles n’ont pas de prescience, les bêtes, et en ce sens elles vivent dans un temps qui est tout entier au présent, ni espoir, ni crainte. Tandis que nous, non seulement il y a Pandora mais il y a le fait que nous sommes coincés entre Prométhée, c’est-à-dire la capacité que nous avons de faire des projets, de prévoir, de voir comment les choses se dessinent, le champ de force que nous allons manœuvrer mais aussi Épiméthée, comme une andouille, comme un benêt, toujours l’air surpris alors qu’il aurait dû se douter qu’il y avait quelque chose qui nous guettait. Entre Prométhée et Épiméthée, on est continuellement à vivre notre présent dans la tension, dans Elpis, entre espoir et crainte. Là, encore la condition humaine apparaît dans toute son ambiguïté. Voilà. Merci de m’avoir fait penser à une des choses que j’ai oubliées.

Pablo75 dit: à

Je sens que Pablo est agacé par ma prise de position violente sur Markovicz.
closer dit:

Je suis agacé parce que tu affirmes des choses sans les prouver, dans un domaine extrêmement difficile (c’est bien plus difficile de bien traduire que de bien écrire) que je connais bien.

Il y a tellement peu de bons traducteurs, des fanatiques de la précision, que quand je vois attaqué l’un d’eux, je m’attends derrière à des preuves solides.

Moi, contrairement à toi, j’ai le projet de relire Dostoievski dans la traduction de Markovicz. Et tu sais pourquoi? Parce que j’ai connu un écrivain de l’Est qui parlait le russe et qui m’a dit que Dostoievski était beaucoup mieux en français qu’en russe, et que les Russes cultivés le lisaient en français, parce qu’en russe c’est trop bordélique et mal écrit. Donc à mon avis, Markovicz donne une idée plus exacte de ce qu’est Dostoievski que les traducteurs qui l’adaptent un peu trop.

Ce qui me rappelle que les écrivains médiocres qui écrivent en espagnol s’améliorent de façon étonnante traduits en français. Curieusement, la langue française efface la médiocrité de leur style, leur mièvrerie ou leur façon de se la péter littérairement. En français on peut se cacher mieux derrière la langue qu’en espagnol, parce que le français est une langue plus « parfaite », plus « sérieuse » que l’espagnol, trop bordélique, très difficile à « dompter ». C’est pourquoi un roman ridicule en français devient bien plus ridicule en espagnol, surtout si le traducteur est un traducteur médiocre.

et alii dit: à

dites voir renato, vous n’avez pas cru que je voulais débarquer dans votre atelier,avecleurs manières de dire « votre renato »;mais voilà que vous vous interessez à ceux qui veulent nous pigeonner (sic) avec leurs interprétations de zinc de « petit matin » , et la serveuse dont la poitrine pigeonne ?
BONNE SOiREE

closer dit: à

Je vais dire une chose horrible et impardonnable, mais, oui Pablo, je pense que la plupart des textes littéraires sont plus beaux en français que dans leur langue d’origine…C’est particulièrement vrai de l’allemand que je baragouine un peu et que je trouve insupportablement lourd et alambiqué. Pourtant il m’est arrivé d’aimer beaucoup certains poèmes d’Hölderlin ou de Heine dans l’original…Bon, je sens que je ne vais pas m’en sortir, donc « je sors » comme dirait Clopine.

et alii dit: à

DE NOTA? JE CROIS QUE KAFKA AVAIT DIT QUE « L’ESPOIR? CE N’EST PAS POUR NOUS »
(nous les juifs) mais je ne sais plus où

Chaloux dit: à

A propos de ce fameux « Seigneur, pourquoi m’as-tu abandonné », Petitfils dans son dictionnaire parle de « cri de détresse montrant l’état de trouble dans lequel il est tombé, mais non de désespoir. Jésus ne doute pas de l’existence de Dieu ».

Chaloux dit: à

Un évangile.

DHH, dit: à

@et alii
madame
je ne vous comprends pas.
encore aujourd’hui je m’adresse calmement et courtoisement à vous, entamant une conversation qui pourrait etre cordiale, en apportant une précision que vous n’aviez pas donnée sur un sujet que par hasard je me trouve connaître. Et au lieu d’une réponse polie ou d’une absence de réponse , je me retrouve envoyée au piquet et mon propos se trouve ,ridiculisé ,ramené à une velléité de de vouloir donner des recettes de point de croix, ce dont je serai bien incapable d’ailleurs
j’aimerais comprendre ce qui fait que quoi que j »ecrive ici je reçois de vous en retour sur un ton agressif pour ne pas dire injurieux une dérouillée de propos stigmatisants, heureusement insignifiants a force d’être excessifs, visant tous azimuts ma personne, mes post et mon comportement.
Compte tenu de l’immense respect que j’ai pour le savoir et pour les gens qui pourraient me transmettre un peu du leur, lorsqu’il est comme le votre riche et diversifié, vous êtes quelqu’un que j’aurais été ravie de lire sereinement et pour mon plus grand profit .
alors pourquoi? pourquoi aller jusqu’à signaler à Pierre Assouline l’incongruité de de ma présence sur son blog ?
peut-être m’identifiez vous à tort avec quelqu’un avec qui vous avez un compte a régler dans la vraie vie, et qui se trouve effectivement affecté de tous les défauts, vices, et ignorances que vous me supposez ?

D. dit: à

bon. Et ce monde nouveau, alors ?

et alii dit: à

madame DHH? JE VOUS AI PRECISE UNE PERSONNE QUI A TRAVAILL2 SUR LES MAPPOT sur lesquelles il fit au moins une conférence que j’ai entendue; je n’ai rien à apporter d’original à cela , et ce serait superflu :vous avez exprimé assez de mépris pour toute autre expérience du judaïsme que la vôtre ; j’ai compris
et je n’ai aucun désir de m’entretenir des personnes que j’ai connues, ni de moi-même ;je crois que vos désirs d’interprétation peuvent trouver à cela un point final ;

de nota dit: à

@closer, c’est un peu étouffe-chrétien comme texte, mais ça devrait vous éclairer…

Études Théologiques et Religieuses, N° 1, 2004, pages 65 à 68:

Henri Meschonnic attire l’attention sur ce qui serait selon lui, entre son hébraïsme revendiqué et le christianisme, une différence marquante dans la compréhension du texte hébreu de Psaume 22,2 : éli éli lama cazavtani. On le traduit le plus souvent ainsi : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?, mais Meschonnic lit autrement le mot lama : non « pourquoi ? », mais « à quoi ? », à la suite d’une subtile discussion portant sur la place de l’accent tonique noté pour ce mot par les Massorètes : lamá (vers quoi, à quoi ?) et non láma (pourquoi ?).

Selon lui, il faudrait donc comprendre ainsi le texte hébreu : Mon Dieu mon Dieu / à quoi m’as-tu abandonné, à la différence du texte grec de la Septante qui écrit, rappelle-t-il, hinati égkatélipés mé (« pourquoi… »), suivi littéralement par Matthieu lorsqu’il traduit en grec l’araméen de Jésus sur la croix (léma sabakhthani, Mat. 27.46), de même que par Jérôme (quare dereliquisti me) et finalement par la quasi totalité des versions modernes. Pour elles, affirme Meschonnic, c’est toujours : pourquoi m’as‑tu abandonné ?, un pourquoi de plainte, d’incompréhension et de protestation contre Dieu.

Pour lui, le sens de l’hébreu n’est donc pas « pour quelle raison ? » mais « dans quel dessein ? », ce qui changerait considérablement, à son sens, la portée de cette phrase fameuse : « L’enjeu demeure de ne plus confondre le sens messianique juif de ce texte avec son exploitation néo-testamentaire. Le rapport au divin n’est pas le même. Ce n’est pas la même eschatologie. Et ce changement aussi capital que peu aperçu repose sur un pivot minimal : un déplacement d’accent d’une syllabe, sur un petit mot, mais c’est tout le passage du judaïsme au christianisme. » C’est ce qu’on appelle un schibboleth !

Est-ce solliciter que de supposer que pour lui, le judaïsme irait ainsi vers la libre aventure de l’avenir alors que le christianisme tirerait vers des causes premières, vers une raison au sens d’un logos évidemment oppressif ? À la vérité, cette dernière problématique viendrait de pensées préalables et reposerait sur des pointes d’aiguilles. On ne saurait être poussé à réagir là-dessus du seul point de vue linguistique. Mais il faut pourtant rendre grâce à Meschonnic d’avoir attiré ainsi l’attention sur cette question, parce qu’elle pousse à revenir sur le sens de ce que Jésus criait vraiment sur la croix (du moins selon deux évangiles, car ni Luc, ni Jean ne rapportent cette citation du Psaume 22).

Or si Matthieu suit la Septante sur ce point précis lorsqu’il traduit l’araméen, il n’en va pas de même dans le texte parallèle de Marc (15,34) : éis ti égkatélipés mé, vers quoi m’as-tu abandonné ?, et non hinati égkatélipés mé. De plus, hinati, contraction de hina (afin de) et de ti (quoi), ne signifie pas nécessairement « pourquoi ? », du moins au sens où les versions ultérieures et Meschonnic le comprennent, c’est-à-dire en substance « sur la base de quoi ? », mais bien « en vue de quoi ? ». Il est certes intéressant de constater que nos versions traduisent ici le plus souvent, fautivement, Matthieu et Marc de la même manière, en suivant la Septante ! Mais l’important consiste sans doute à reconnaître que les évangiles ont effectivement compris le cri araméen dans la direction indiquée par Henri Meschonnic, du moins dans une certaine mesure, car plutôt que « dans quel dessein ? », on pourrait même comprendre « à quel inconnu m’as-tu abandonné ? » !

Plus encore, il convient de remarquer que l’araméen transcrit par les deux évangiles va lui-même dans ce sens, non dans l’autre : car le sens de « pourquoi ? » aurait sans doute été noté en lettres grecques, non léma, mais quelque chose comme alma ou êlma (pour l’araméen cal-mâh, « sur la base de quoi ? », cf Daniel 2,15 par exemple). En araméen, lemâh aurait en effet pour sens, plus naturellement, non « pourquoi ? », mais « à quoi ? », « vers quoi ? » ou « pour quoi ? ».

Que tirer de ces remarques portant sur la seconde partie de la citation du psaume ? D’une part que nos versions ont parfois tendance à unifier mécaniquement les textes parallèles des évangiles. On voit qu’ici Marc n’est pas Matthieu, et si le premier a comme on croit précédé le second, qui l’aurait connu, cela signifie que ce dernier, Matthieu, a pu délibérément corriger en fonction des Septante la traduction que Marc donnait des paroles araméennes. Cela signifie-t-il alors qu’il se situerait plutôt dans la lignée hellénistique, alexandrine, du judaïsme de son temps, par opposition à la synagogue post-judéenne qu’il doit affronter ? On voit aussi que Marc part de l’araméen, non du grec, alors qu’il est censé être écrit en milieu non sémitique. Cela renforce-t-il l’opinion selon laquelle il ferait écho à des souvenirs issus du milieu galiléen ? Ces questions ne peuvent trouver réponse à partir d’éléments aussi minces, mais ceux-ci peuvent toutefois enrichir ou infléchir telle ou telle hypothèse plus générale.

Mais le plus important est sans doute de constater la quasi identité des deux évangélistes concernant les paroles araméennes de ce passage du psaume que Jésus aurait proféré sur la croix. Seule diffère vraiment, suivant les manuscrits, ce qui concerne la première partie de la citation, c’est-à-dire à proprement parler le nom divin. Pour Matthieu, on trouve diverses leçons, suivant les versions, quant à la transcription du nom divin : êli êli, êléi êléi, élôi élôi, élôéi élôéi. La première est plus congruente avec la mention de ce malentendu concernant Élie (grec êlias) qui suit immédiatement le cri de Jésus. Mais on retrouve ce même malentendu dans Marc, qui suit pourtant la graphie élôi élôi. Rappelons que élôi serait la transcription de l’expression araméenne normale pour « mon Dieu » (élohi). Le plus probable semble donc être que Marc a rapporté le malentendu sans donner d’importance au fait que celui-ci ne correspondait plus à la citation qu’il faisait du psaume en araméen, élôi élôi lama sabakhthani, inconséquence que Matthieu (ou seulement quelques-uns de ses copistes ultérieurs) aurait pu corriger par la suite.

Cette même volonté de corriger se retrouverait ensuite chez Matthieu dans sa traduction de élôi par le vocatif, théé mou, et non ho théos mou au nominatif, fautivement semble-t-il au premier abord, comme dans la Septante suivie ici par Marc. À moins qu’il n’ait pas vu que le nominatif correspondait à un sens possible du psaume hébreu : (tu es) mon Dieu, (tu es) mon Dieu : à quoi m’as-tu abandonné ?, ou même : (bien que) mon Dieu, etc…. Après tout, les fameux Septante, lorsqu’ils traduisaient ainsi, connaissaient, et l’hébreu, et le grec… Leur traduction correspondrait alors, non à un appel, mais à une confession mêlée d’un reproche, d’une incompréhension, voire d’une panique… Mais pourquoi auraient-il compris ainsi l’hébreu ?

On ne peut répondre à cette question sans prendre en compte l’intégralité du verset 2 du psaume hébreu, tant ce qui suit peut correspondre ou non à cette hypothèse : éli éli / lama cazavtani /// rahoq michucati // divréi-chaagathi. On comprend généralement le second stique à peu près de cette manière : tu ne me sauves pas malgré mes rugissements. Mais le sens littéral serait plutôt : loin de mon salut // les paroles que j’ai rugies. En le prenant en compte tel quel, je comprendrais comme suit, de façon volontairement expansée, le verset complet du psaume hébreu, et penserais volontiers que cette traduction peut rendre le sens, l’intention, ou mieux, la force portée par les paroles du Jésus de Marc :

Tu es mon Dieu tu es mon Dieu / à quoi m’as-tu abandonné ?

Ils sont loin de me sauver // les mots que j’ai rugis.

Que Matthieu ait rétabli un vocatif : mon Dieu mon Dieu ! ne change rien à ce sens, même s’il l’affaiblit. De même, quand la Septante traduit tout autrement le second stique, peut-être à la suite d’une autre leçon de l’hébreu (loin de mon salut les paroles de mes fautes), elle renforce encore ce sens : quoi qu’ait fait ou dit le psalmiste, en bien ou en mal, le dieu qu’il confesse a décidé de l’abandonner à quelque chose qui l’épouvante.

Je suppose donc que l’araméen de Jésus pouvait avoir adopté lui aussi ce sens, volontairement rapporté par les deux évangiles. Ceux-ci auraient alors voulu montrer un Jésus conscient de s’en aller vers un inconnu d’épouvante, sans qu’une parole de lui puisse en quoi que ce soit le sauver, s’agirait-il de la confession première de sa foi.

et alii dit: à

j’estime que c’est un comble-je veux dire du Chutzpah
en « ma langue » de demander aux gens de parler de leurs « relations »(familiales)sur la toile alors que le propos est le commentaire d’un billet pour lequel j’ai envoyé une vidéo éloquente d’entretiens entre des gens professionnels qui ont un usage du monde eux-aussi; je regrette, j’ai aussi des limites

et alii dit: à

par chance , wiki indique des problèmes de « prononciation »:the word chutzpah which they pronounce as /’tʃʊtspə/ instead of /ˈhʊtspə/ or /ˈxʊtspə/ to describe India’s way

et alii dit: à

je redis que sur la video que j’ai envoyée, on voit P.Celan , il y a des commentaires (en chinois)

et alii dit: à

pour la discussion sur le psaume , autres graphies (etc)
1)ELI, ELI, LAMA (LEMA) SABACHTHANI !
« Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27,46 et Marc 15,34).
et 2)lama azavtani

christiane dit: à

@DHH,
l’attitude de Et Alii à votre égard est injuste et incompréhensible et gare à ceux et celles qui apprécient vos interventions, votre mémoire, dialoguent avec vous. Ils sont aussitôt rejetés par Et Alii (j’en ai fait l’expérience). (Un peu comme Clopine à mon égard ou envers M.Court… Des forcenés de l’idée fixe…)

@Closer, x, Pablo et d’autres…
Pascal définit deux erreurs qui guettent l’interprète de l’Écriture sainte : Prendre tout littéralement / Prendre tout spirituellement.
Ne voir de la Bible que le sens littéral ou des sens cachés partout, et même là où il n’y en a pas… Ne faudrait-il pas prendre certains passages à la lettre, et d’autres au sens métaphorique ?

D. dit: à

ce soir je mange des saucisses aux lentilles

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…pas mieux,!…replay à 20 h 07 min.
…samedi 23 mai 2020 à 15 h 58 min.

…avec une distanciation par rapport aux écritures,!…de toutes sortes,!…

…déjà soi-même, vis à vis des autres comportements de contributions à la société,
…et les différences de tempérance aux primitivismes évolutifs bloqués, avec les us et coutumes,!…

…il en reste, les merveilles de  » domestications personnalisés  » des individus, par les progrès et avec les industrialisations d’alpha à oméga,!…
…y compris le P.C. et ses réseaux,…musiques – arts – théâtres,!…
…le frigo intellectuel,!…bourgeois,…
…no satisfaction,!…of course,!…du monde,…
…tout reste trop, dans  » l’art de domestiquer « , les gens, les passions, les solutions finales obsolètes, l’élitisme, dans la globalité des stratifications gelées existantes,!…
…chacun à se gratter à son nombrilisme,!…
…la laideur sans concurrences le seul choix,!…
…le rêve et l’existence outragée,!…
…écrire pour rien,!…envoyez,!…
…la domesticité à découvrir,!…etc,!…

et alii dit: à

madame christiane, vous souffrez peut-être de vouloir jouer la psychanalyste avec des hommes :je vous ai dit
que l’intime ne vous regardait pas, que vous m’importuniez avec votre opinion que je serais en adoration (vos mots) devant Clopine, et que vous n’étiez pas une autorité en matière de judaïsme ni de « psychanalyse »et ne pouviez vous référez à aucun enseignement digne de ce nom comme vous essayez de le faire croire sur un travail personnel : lustiger ne compte pas comme une autorité en ces matières

hamlet dit: à

Pablo, mon prochain grand ouvrage littéraire ?
merci de me poser la question…
j’ai le projet, assez grandiose je l’avoue, de copié collé tous les commentaires de et alii, de les faire traduire en anglais et trouver dans le royaume d’Albion un éditeur en me présentant comme le successeur de Joyce ayant écrit la suite de Finnegans Wake, qui cette fois au lieu de tourner autour de Vico tournerait autour d’écrits ésotériques de Maïmonide retrouvés en construisant un terrain de basket ball dans un collège pour filles de Saana.

christiane dit: à

@de nota dit:

Études Théologiques et Religieuses, N° 1, 2004, pages 65 à 68:

« Henri Meschonnic attire l’attention sur ce qui serait selon lui, entre son hébraïsme revendiqué et le christianisme, une différence marquante dans la compréhension du texte hébreu de Psaume 22,2 : éli éli lama cazavtani. On le traduit le plus souvent ainsi : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? […] »

Pour vous remercier de nous avoir communiqué cette belle méditation, ce poème de Meschonnic :

« c’est de loin quand des mots tremblent
que je vois
les yeux fermés
que je sens
le sens passer
et je sais je sais j’entends
des cris qui ne sont pas sortis
et qui viennent
viennent
en silence »
(page 65, du très beau recueil édité par Arfuyen Puisque je suis ce buisson – Henri Meschonnic – septembre 2001.)

christiane dit: à

Monsieur et alii,
je m’adressais à DHH.

et alii dit: à

en réalité, vous enragez de vous prévaloir d’akadem mais de ne pas avoir suggéré cette vidéo qui commence justement sur le shibboleth chez Freud ;ce que savait Derrida

et alii dit: à

Monsieur et alii,
je m’adressais à DHH.
de mieux en mieux ! comme disait KAFKA  » N’écoute même pas, attends seulement. N’attends même pas, soit
absolument silencieux et seul. Le monde viendra s’offrir à toi pour que tu le
démasques, il ne peut faire autrement, extasié, il se tordra devant toi. »
cité par Zagdanski

et alii dit: à

je pense que c’est sois et non soit dans la citation

et alii dit: à

COLLOQUE INTERNATIONAL

FIGURES DU MAL
27, 28, 29 & 30 octobre 2020 – Tel Aviv
(dates sous réserve de l’évolution de la situation)

Schibboleth – Actualité de Freud – et The Interdisciplinary Institute Schibboleth – Presence of Freud
Sous la direction de Michel Gad Wolkowicz, du Comité scientifique et d’organisation .

« Hier ist kein warum ! » / « Ici, c’est pas de pourquoin ! » : slogan nazi dans les camps de concentration ! (P. Levi, Si c’est un homme). Avec quoi résonne la pensée de Cl. Lanzmann d’une obscénité à chercher à comprendre le mal radical en actes !?

Pendant des siècles, le mal était au cœur de la pensée collective, nourrissant religions, mythes, légendes, contes, morale, sectes… La place que ce concept y tient révèle des différences essentielles entre les cultures…

et alii dit: à

SÉMINAIRE 2019-2020
IDENTITÉ(S), LIEN, APPARTENANCE(S) suspendu (covid)

Sous la direction de
Michel Gad Wolkowicz
& des Comités Éditorial & Scientifique
partenaire d’akadem

Les jeudis 10 octobre, 14 novembre, & 12 décembre 2019 ; 9 janvier, 6 février, 12 mars, 23 avril, 14 mai & 11 juin 2020
merci pour les infos!

et alii dit: à

Mourir d’écrire ? (et de dire ?) Penser et travailler le trauma après la Shoah ?
DETAILS DE L’ÉVÉNEMENT
#
DATE
06 février 2020

#
HORAIRE
20h30 – 23h00

#
LIEU
ISEG – Paris 4ème

AVEC
Rachel Rosenblum, Évelyne Chauvet, Régine Waintrater, Jean-Jacques Moscovitz , Éva Weil,
Michel Gad Wolkowicz (dir.)

Jeudi 6 février 2020 de 20h30 à 23h00 (Accueil dès 19h30)
ISEG – 28, rue des Francs-Bourgeois, Paris (IV)

Accueil et signature des livres dès 20h00
en présence de la librairie Le Divan

Sous la présidence de
Michel Gad Wolkowicz
Psychanalyste – APF – & universitaire : Prof. ass. & Visiting Professor psychopathologie Paris Sud-Orsay, Tel Aviv, Glasgow ; Président de l’Association Internationale Inter-Universitaire Schibboleth – Actualité de Freud (Fr) et de The Interdisciplinary Institute – Presence of Freud (Isr)

hamlet dit: à

et alii vous connaissez Jacob Taubes ?

et alii dit: à

bien sur , un peu, hamlet, une élève artiste de DERRIDA avait été élève de TAubes :attendez que je fouille dans ma mémoire;ici,je n’ai pas de livre non plus et je travaille essentiellement avec ma mémoire (et vérifie après à l’ordi)

et alii dit: à

hamlet, il me semble que c’est elle que je connais, dont j’ai vu les expos etc
Bracha Lichtenberg Ettinger est une artiste peintre, philosophe et psychanaliste israélienne1,2,3,4 qui s’est installée à Paris en 1981. Née à Tel Aviv en 1948, elle travaille actuellement entre l’Europe et Tel Aviv.

et alii dit: à

sur BRACHA SON PRENOM QUI SE TRADUIRAIT BENEDICTION
. Elle est aussi reconnue pour sa théorie sur la matrice, le matriciel, l’« espace-de-bord matrixiel » féminin (le maternel, la grossesse, le prématernel, le prénatal, la différence sexuelle), la trans-subjectivité10,11 et « l’Eros feminine-maternel-matrixiel de bordureliance »12.

closer dit: à

A propos de Clopine, je suis dans l’obligation de dire qu’elle n’a rien compris, mais vraiment rien compris, à la position de Finkielkraut ce matin dans son émission sur Némésis de Roth. Elle prétend que Finkielkraut aurait voulu tirer le livre dans un sens religieux…C’est affolant de bêtise. Finkielkraut, qui a connu Roth personnellement est évidemment en sympathie avec la position de celui-ci vis-à-vis de Dieu et de la religion. C’est même lui, Finky, qui rappelle ce matin que Roth avait INTERDIT que l’on prononce la prière juive des morts pendant ses obsèques.

Clopine qui n’est pourtant pas plus bête qu’une autre est tellement aveuglée par sa haine de Finkielkraut, qu’elle comprend le contraire de ce qu’il dit.

x dit: à

merci de nota (pour Vernant et l’article des Études Théologiques et Religieuses) auquel j’ajouterai seulement ceci, qui ne dépend pas de la langue employée par les évangélistes mais se rapporte à un régime différent de la mémoire et de la citation : un peu comme dans ces jeux de lettrés (y compris dans des civilisations considérées comme « primitives » par leurs colonisateurs) qui consistaient à lancer un début de citation que l’équipe adverse devait compléter (avant l’ère d’internet), et un peu comme dans une synecdoque, il me semble que l’on se trouve dans un cas de pars pro toto.
Le problème (culturel) dépasserait donc une simple difficulté ou erreur de traduction : il consisterait aussi à se focaliser uniquement sur les mots effectivement cités et à en faire l’expression d’un seul sentiment / état d’âme, sans voir que (surtout s’agissant d’un psaume et du début de ce psaume) c’est l’intégralité du texte qui est rappelée à l’attention, comme si le texte, bien connu, était suivi de points de suspension : complétez vous-mêmes. (Usage qui survit lorsque l’on évoque tout un poème ou une tirade connus de tous, du Bellay, Dylan Thomas, Shakespeare ou Corneille, par son ou ses premiers vers.) En d’autres termes, au-delà de la citation explicite il faudrait prendre en compte le sens (et aussi la « direction », le mouvement) du psaume entier.

hamlet dit: à

Taubes a été proscrit par Scholem, dommage parce qu’il était spécial, il pensait des trucs du genre « la pensée occidentale est par essence apocalyptique et messianique », proche de Benjamin, il a aussi pensé le lien étroit entre Saint Paul et Freud. Dommage qu’il n’ait pas été plus soutenu, on ne trouve que peu de livres (2 ou 3?) de lui traduits en français.

Clopine dit: à

Mes plus humbles excuses, DHH, de vous avoir confondue avec Christiane, surtout sachant la piètre opinion que j’ai de cette dernière, et la (très )bonne que j’ai de vous.

et alii dit: à

HAMLET , il y a des conflits chez les penseurs érudits juifs depuis l’époque talmudique, mais ce n’est pas une raison pour mettre genou en terre devant des escrocs jaloux en jupon ou non; travaillez , sortez écouter , voir, allez dans le monde (tiens j’ai encore un trou de mémoire) observez et vous recueillerez les fruits de votre travail

hamlet dit: à

et alii, là c’est différent : Taubes avait gardé des liens avec Carl Schmitt, ils s’envoyaient des lettres, ça l’a flingué.

Carl Schmitt est mort dans les années 80, sûr qu’on a pas trop célébré son décès. Il est mort à plus de 90 ans ! dans son lit ! c’est incroyable ! des 3 piliers de l’idéologie nazie : Hitler – Schmitt et Heidegger, 2 sont morts à plus de 90 balais peinards dans leur lit. c’est hallucinant !

hamlet dit: à

je crois que c’est Jacob Taubes qui dit que les 3 piliers de nazisme : Hitler, Schmitt et Heidegger ont un point commun = le catholicisme, dans un monde où tout à peu près tout le monde était protestant. sûr que Taubes était souvent dans la provoc, c’est pour ça qu’il a été banni.

Ed dit: à

« On n’aura jamais un Houellebecq féminin en France. D’une part parce qu’on ne reconnaîtra jamais chez une femme l’intelligence qu’on reconnait à Houellebecq. D’autre part parce que si une femme débarquait avec le physique de Houellebecq on ne parlerait que de ça. »

Virginie Despentes

Entierement d’accord. J’ai moi-même même été très étonnée qu’on ne soit pas tant choqué par la dégaine de Houellebecq il y a qq années. Mais comme c’est un homme et que ça fait toujours plus intelligent et écrivain maudit de débarquer en souillon, ça passe crème. Sur ce, je filoche.

et alii dit: à

dans leur lit. c’est hallucinant
c’est exactement ce que je disais comme la pensée typique d’un homme juif : où mourra-t-il? et est-ce que ce sera dans son lit? aujourd’hui, on y devient encore plus sensible à cette question ; il y a l’hopital, les EPHAD, il y a des statistiques, c’est certain ;

Jazzi dit: à

« et louise bourgeois à NICE , vous compatissez aussi ? »

Non, là, j’admire, et alii !

bouguereau dit: à

pour être subjective la caméra doit subjectivée..sinon dali peut de peintre se sont pris pour dieu en faisant des crucifixion
plus de la moitié des français ne sont -jamais- allé au sport d’hivers..tous ou presque ont eu une première gorgée de bière
les français -aussi- ont mis au rencart leur petit verre
les musicos jouisssent d’être (secrétment) les plus pédants parmis les pédant
dire a novarina que la ‘machine a habiter’ c’est dabord du jeanneret
il y a les chaines d’esclave et celle en or qu’on est fier de porter au cou
les enfants -aussi- on une expertise et un entrainement a des -techniques-..par ailleurs les sources de cette étude sont douteuses..que cherchetelle a induire?
..décidément les musicos en 4l sont snobs
mais l’art de frapper des médailles et dles épinglerh..j’avoue quc’est convaincant..le silence qui suis c’est hencore dla phanphare

bouguereau dit: à

quant a vous bandes de raclure..j’hesite entre lmurs des cons et un rencart du nsdap ou qu’on strouve des racines gelées aux poles et qu’on veut encore mesurer l’monde a sa ptite aune..
yavé me fait savoir qul’mur des cons c’est mieux pour pas le faire desesperer..honte sur vous

Chaloux dit: à

Pablo, es-tu capable de traduire le bousemolle?

Chaloux dit: à

Confusionoclopine, Mes plus humbles excuses de vous avoir confondue avec Mesuistrompéeclopine, surtout sachant la piètre opinion que j’ai de cette dernière, et la plus atroce encore que j’ai de vous.

Hurkhurkhurk!

christiane dit: à

closer dit: à
« A propos de Clopine, je suis dans l’obligation de dire qu’elle n’a rien compris, mais vraiment rien compris, à la position de Finkielkraut ce matin dans son émission sur Némésis de Roth. […] Clopine qui n’est pourtant pas plus bête qu’une autre est tellement aveuglée par sa haine de Finkielkraut, qu’elle comprend le contraire de ce qu’il dit. »

Même remarque pour le commentaire de DHH sur sapience malivole. Tellement aveuglée par la haine qu’elle me porte, elle ne voit même pas que c’est DHH qui l’a rédigé et se permet donc d’écrire qu’elle « nous joue encore le coup de l’éblouissement » puis vient penaude écrire qu’elle l’a confondue avec moi.
Vous l’avez parfaitement décryptée, Closer. D’abord elle aime ou l’inverse, ensuite elle traduit le sens de ce qu’elle lit en fonction de ce préalable. J’avais à plusieurs reprises évoqué sapience malivole. Elle a donc lu tout le commentaire de DHH de travers, pensant que j’en étais l’auteur, sans même regarder le nom qui s’affichait en tête du commentaire.

Ses jugements sont vraiment peu fiables…

Marc Court dit: à

Bon, je n’ai pas l’impression que Miss Neuhoff ait été déridée par mon Dérida, (1 seul r! J’assume la gaffe) mais cela n’enlève rien à son ignorance quand elle en fait un futur maire de Paris. Ni à son absence à peu près totale de légèreté.

Pablo, peu m’importent vos opinions à mon égard, les « doubles gifles » que vous voyez, le « sottisier » qu’Hamlet est supposé remporter.
Il reste qu’Hamlet, lui, a souvent du style dans la controverse, une ironie littéraire que vous n’avez pas, et un vocabulaire tel qu’il ne se sent pas le besoin d’utiliser Pétomane et Nazi toutes les deux lignes, comme tonnait naguère, avec le sens musical qui lui était propre, la Grosse Bertha du coté de Reims dont vous etes, je n’en doute pas, la moderne réincarnation.

Il parait que Christiane est vue par certains comme une autorité en matière de psychanalyse et de judaïsme. Il serait peut-être temps de comprendre que c’est précisément parce qu’elle ne joue pas ce jeu là qu’elle est souvent intéressante à lire. Elle n’affirme pas, ou peu. ça nous change d’autres.

Je ne m’étonne pas de la détestation clopinienne, quand l’une essaie d’imposer un dogme, et que l’autre va par « sauts et gambades ». Cela peut irriter les esprits forts, mais c’est ainsi.

La même chose serait à dire de DHH à qui l’on joue souvent ces temps-ci sur les grandes Orgues Etaliaques le coup de l' »Odi vulgum pecus et Arceo », le génie d’ Horace en moins. Pitoyables scènes qu’on n’ose écrire de ménage, mais qui se renouvellent un peu trop souvent pour qu’on puisse dire hautement ici ne pas les approuver.
Bien à vous.
MC

Pablo75 dit: à

Pablo, es-tu capable de traduire le bousemolle?
Chaloux dit:

Totalement incapable. Dans ce Blog de Babel, il y a pas mal de langues que je ne connais pas, en plus du bousemolle: le etallien, le gigivisqueusien, le giovannisant’angelois… Et j’ai du mal à comprendre que les autres les comprennent.

Après, il y a d’autres langues avec lesquelles j’ai du mal: le xien, le marccourtien (dit aussi le petitrappelien) et le mauricedesborelsien, par exemple.

Pablo75 dit: à

Court, c’est bien la solidarité entre ploucs de blog. Mais pour qu’elle soit crédible il faut qu’elle soit suivie d’actes. J’attends, donc, que tu achètes les 2 livres de Maurice Desborels. Tes héritiers te remercieront un jour d’avoir la première édition de ces deux chefs-d’oeuvre qui tôt ou tard seront reconnus comme tels par la postérité (pour le prix de quelques timbres tu peux même te les faire dédicacer et passer ainsi toi aussi à la fameuse postérité en tant qu’ami de l’auteur).

B dit: à

Pablo, un vieil ami me dît un jour pour m’encourager à ne pas me décourager face à la difficulté aimer les phrases, les textes qui lui resistaient. L’insistance et la persévérance qui sont je crois de vos qualités devraient venir à bout de ce qui s’échange ici , je ne comprends pas comment ouvert comme vous l’êtes vous ne perciez le sens de ces propos .

et alii dit: à

« les gogos »qui n’ont pas attendu l’autorisation de « madame DHH » pour se questionner sur leur langue, leur droit à lire Derrida ,avoir hérité
la culture du « schibboleth », sont au regret de considérer madame DHH, et ses ami-e-s comme des caricatures avec leur discours de la « famille » avec DHH en grand mère comptable despotique haineuse qui se voit comme « la reine juive »;et « cause « -le -« respect » comme un jeune enfant de 10ans à l’école;
vous êtes des escrocs, tous avec vos caricatures, vos « mémés »;c’est vous qui répétez sur moi vos expériences de « séduction » pour vous « ca
ser »comme maîtresses et petits maîtres!
effectivement, P.ASSOULINE, je ne cherche pas une place dans la meute qui prétend parler en votre nom
dans sa haine que vous m’avez jetée à la figure ;
amitié erdélienne, comme disait zazzie ce n’était pas « fleur bleue » ni mon QI !

Jazzi dit: à

Dimanche 24 mai à 7 h 37

Déconfinement J+12 (vendredi 22 mai)

Il était déjà 17 h 45 quand je suis descendu du 46, place du Colonel-Fabien. Dans le bus, je remarque pour la première fois plusieurs voyageurs sans masques.
Je prends la rue de Meaux, où je découvre, que le marché couvert Secrétan est devenu un marché Bio, rebaptisé Les 5 fermes.
Je tourne, à gauche, dans la rue Lally-Tollendall, du nom d’un ancien gouverneur des Indes françaises.
Puis je tourne à gauche dans l’avenue Jean-Jaurès, et rejoins la belle rotonde de style palladien de Ledoux, coincée entre le métro aérien et le bassin de la Villette.
Sur le parvis, je compte pas moins de six fourgons de CRS, déployés tout autour.
Ce qui reste de la faune habituelle des lieux se tient sagement assis sur les bancs entourant la place.
Je grimpe sur la passerelle passant, à droite, au-dessus des écluses, permettant aux péniches de relier le canal Saint-Martin depuis le bassin de la Villette. Sous mes pieds, les abords des écluses, où doivent se regrouper la nuit les SDF, sont de véritables dépotoirs.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Hier, il faisait un temps de canicule. Aujourd’hui, ciel couvert, petit crachin et air frisquet.
Sur le quai de la Loire, je longe la marquise du cinéma MK2 et de sa librairie, tout deux fermés au public.
Juste après, j’hume avec délice les senteurs parfumées des tilleuls qui embaume la promenade Jean-Vigo.
Quelques jeunes culturistes s’activent autour des machines du fitness en plein air mis à leur disposition par la municipalité.
Plus loin, la piscine naturelle, aux eaux filtrées, aménagée au coeur du bassin de la Villette n’est toujours pas ouverte.
Dans son prolongement se déploie la promenade Eric Tabarly, agrémentée d’aires de jeux, de terrains de sport, de tables de ping-pong et d’un vaste boulodrome qui occupent l’essentiel de l’espace, tandis que sur la piste cyclable à double sens, sur la droite de la promenade, les vélos passent à jet continue.
Ici, le piéton n’a qu’à bien se tenir.
Au bout du bassin, le vieux pavillon en pierre de meulière, abrite désormais un bar à B. Q. baptisé Au bord du canal et la base nautique La Villette.
Tandis que l’arrière du bâtiment a été transformé en résidence étudiante.
Ici, et jusqu’au pont flottant de la rue de Crimée, les trottoirs gluants, ombragés de tilleuls, collent aux semelles du passant.
A l’entrée du quai de la Marne, une surprenante installation artistique fait la joie des nombreux badauds, réunis là. On peut y admirer un impressionnant empilement de vélo et de caddies vaseux et puants que les employés de la propreté de la ville repêchent un à un dans le canal à l’aide de filins à bouts crochets.
Sur les rives, des péniches à l’ancre ont été transformés en bars, restaurants et théâtre flottant.
A droite, des jardins partagés, derrière leur grillage, ont été rebaptisés Petite Campagne.
J’arrive enfin en vue du parc de la Villette, dernier grand espace de 35 hectares aménagé en jardin ouvert 24h/24 à Paris, et me heurte à des barrières métalliques.
Fermés !
Alors que les bois, l’esplanade des Invalides ou les jardins des Champs-Elysées sont accessibles au public.
Pourquoi ces deux poids deux mesures ?
Là, je suis renvoyé sur le quai de Metz, à droite, où j’assiste à un spectacle émouvant. Deux jeunes-hommes attendent qu’un superbe doberman à poil fauve ait fini de déféquer au pied d’un arbre. Lorsqu’il se décontracte, se relève et reprend sa marche, en boitillant, je découvre qu’il n’a que trois pattes. Quelques mètres plus loin, sur le quai de la Garonne, ses maîtres le transvasent dans une carriole en toile rouge et s’en vont en le tirant.
Rue Adolphe Mille, je contourne le collège Edgar Varèse, un bâtiment en béton, brut de décoffrage.
J’aperçois, en face, une partie de l’architecture métallique de la Grande Halle et, à droite, l’arrière du théâtre Paris Villette, aménagé dans l’un des pavillons en pierre des anciens abattoirs de la Villette.
Pareillement barricadés.
Je n’ai pas d’autre choix que de regagner le haut de l’avenue Jean-Jaurès.
Devant l’entrée principale du parc, clos de barrières : la fontaine aux lions, à sec, la Grande Halle, de face, le café des Concerts, à droite, tout comme la nouvelle salle de la Philharmonique de Jean Nouvel… fermés et déserts.
Sur les trottoirs, autour de la sortie du métro Pantin, des bandes de jeunes stationnent en s’interpelant.
A l’angle de la porte de Pantin et du boulevard Mac Donald, je distingue deux jeunes hommes à leur fenêtre, dans un bâtiment moderne sur lequel est écrit résidence Arpej.
Sacrés étudiants privilégiés, qui bénéficient probablement du parc pour eux seuls !
Il est près de 20 heures lorsque je monte dans le tram, passablement blindé, qui me reconduira, masqué mais pas suffisamment « distancié », à la porte de Vincennes.

Alexia Neuhoff dit: à

Marc Court dit: à
Bon, je n’ai pas l’impression que Miss Neuhoff ait été déridée par mon Dérida, (1 seul r! J’assume la gaffe) mais cela n’enlève rien à son ignorance quand elle en fait un futur maire de Paris. Ni à son absence à peu près totale de légèreté.

Je n’ai plus l’intention de voter pour Derida aux prochaines municipales. Depuis que D. a eu la géniale idée de remplacer le Panthéon par un héliport, je voterai (logiquement)pour Soufflot. N’allez pas feuilleter votre obituaire pour me conter qu’il serait trépassé.
Hélixia Neuhoff du Rotor von Vroumwroom

renato dit: à

À propos de Pascali, et alii. Nonobstant une courte vie — accompagné dans l’au-delà à 33 ans par un psychopompe mécanique, ou si on préfère confié en gestion à la mort par sa Guzzi V7 personalisée —, il a laissé une œuvre dans laquelle beaucop d’artistes ont pioché sans vergogne.

https://blogfigures.blogspot.com/2010/04/pino-pascali_4.html

Cela bien à part, Gordon Matta-Clark m’avait raconté que lorsque son père était arrivé en Italie, au débarquement avait rangé dans la boîte à gants la feuille informative que l’employé des douanes lui avait donné à lire avec le module pour dedouaner sa Cadilac, et naturellement l’avait oubliée. Le temps est passé, le temps à Rome ne passe jamais sauf si on a besoin de temps. Ainsi, échu le temps donné afin de dedouaner la voiture, Matta s’est retrouvé avec une voiture qui ne pouvait pas circuler en Italie, qu’il ne pouvait pas vendre, ni réexporter, car pour les douannes elle était entrée illegalement en Italie. C’est le père de Pascali, haut fonctionnaire de police, qui lui a résolu le problème en détournant les absurdités de la bureaucratie italienne.

24.5 — 9.00

OZYMANDIAS dit: à

Bonne fête de Aïd al-Fitr aux musulmans du monde entier.
AÏD MOUBARAK ♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡☆☆☆☆☆☆☆☆☆

et alii dit: à

les déambulations sans déambulateur de jazzi m’ont un instant soufflé un titre « la place de l’etoile » de P.M.
Jazzi cherche-t-il un titre? ou son triomphe?
parce qu’il fallait être une sotte pour plaquer sur « moi »: »elle cherche le père » ;elle parlait vraiment d’elle ,celle -là aussi ! et voilà qu’elle écrit en avoir relancé PAR ECRIT une floppée!
bonne journée

Jazzi dit: à

C’est drôle, et alii, je viens juste de terminer la relation de mon parcours d’hier, que vous lirez demain, et qui commence à… la place de l’Etoile !

et alii dit: à

zazi: FILLE DE RQueneau, témoin de Modiano:
Queneau est un des pères de JAZZI/:
La ligne 29 traverse Paris d’ouest en est, depuis Saint-Lazare jusqu’à la porte de Montempoivre, près de Saint-Mandé. Elle a inspiré à Jacques Roubaud un texte drolatique. Après sept ans de pérégrinations régulières sur cette ligne, le poète connu pour avoir parcouru à pied toutes les rues de Paris, livre ici un texte déambulatoire qui nous mène jusqu’au cœur de la capitale.

Pour cela, ce membre éminent de l’Oulipo s’est imposé des contraintes stylistiques, un peu à la façon de Raymond Queneau dont il est un ardent admirateur. D’abord, il a structuré son ode en 6 chants et 35 strophes (autant que la ligne 29 compte d’arrêts) et renoue avec la tradition de l’alexandrin. Mais comme il avoue lui-même n’être ni Molière ni Baudelaire, il détourne avec humour l’orthographe au service de la rime. Ensuite, il s’est autorisé jusqu’à 9 niveaux de digressions. Ainsi, satisfait-il son amour des parenthèses. Enfin, il utilise toutes les ressources de la fantaisie typographique pour aboutir à un drôle d’objet poétique.

Jazzi dit: à

Un message de Facebook dans ma boîte mail ce matin me suggérait de souhaiter un bon anniversaire à Thierry Kron (TKT). Ce que j’ai fait bien volontiers…

et alii dit: à

puisque j’ai parlé de queneau et que j’ai vu que la RDL devient une machine à fabriquer des saints, je vous rappelle qu’un tribunal a fixé la date de la saint glinglin
wiki
Certaines personnes disent qu’en France, les étudiants en droit apprennent1 la jurisprudence suivante : un débiteur particulièrement astucieux se serait engagé à rembourser son créancier le jour de la Saint-Glinglin. Le créancier ne voyant rien venir aurait fini par porter l’affaire en justice. Le tribunal aurait, non sans humour, rendu le jugement suivant :

« Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1er novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;
Attendu, en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1er novembre la date de la Saint-Glinglin ;
Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1er novembre. »
En droit, la Saint-Glinglin serait donc reportée à la Toussaint.

et alii dit: à

pour celles et ceux qui se demandent comment « je pense », je peux répondre que puisque P.Assouline a écrit sur l’art et ses marchands, et que JAZZI a aimé louise bourgeois, j’ai donc pensé à « fillette » et Zazzie de Queneau qui ont compté pour moi .JE DISAIS AUTREFOIS qu’à l’EPHE? J4AVAIS UNE FESSE SUR LA CHAISE à Queneau et une fesse sur la chaise à Lacan:
fillette « leur langue! » une légende pour Hamlet
https://www.beauxarts.com/grand-format/louise-bourgeois-en-3-minutes/#&gid=1&pid=3

et alii dit: à

et qu’on ne me reproche plus de ne pas transmettre ,de ne pas parler famille et amitiés,
et français!:
En matière de fêtes populaires, c’est le rapprochement de deux villes de Belgique (Glain (Liège) et Ghlin (Mons)) ; on connaît donc la date de la Saint-Glain-Ghlin : d’après les organisateurs, il s’agit du 3e week-end de juin2.

Toujours en matière de fêtes populaires, à Prenay, village de la commune de Josnes, en France, dans le Loir et Cher, 41105, est célébrée la Saint-Glinglin, en principe, le dernier samedi du mois d’août. Au cours de cette fête, saint Glinglin, représenté par un mannequin empaillé, est promené en charrette à travers tout le village, puis, à la nuit, après que l’on a dansé autour d’un grand feu, saint Glinglin est brûlé au-dessus de ce feu. Cette fête correspond à la fin des moissons, nous sommes en Beauce, et donc à une prochaine rentrée d’argent : « Je te paierai à la Saint-Glinglin ! » (et plus sûrement jamais).

Chaloux dit: à

Les promenades de Barozze peuvent amuser les parisiens mais je trouve ces textes complètement vides et inutiles.

renato dit: à

#deletefacebook
Ils se sont alignés sur les positions morales de la population étasunienne la plus fruste et ils ont pratiqué la censure sur le nu, car ils sont incapable de faire la différence entre art et pornographie ; ils sont aussi incapables d’identifier des parasites fascistes qui aspirent les donnés de 50.000.000 d’utilisateurs : incroyable ! incroyable ?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: Court, c’est bien la solidarité entre ploucs de blog.
 »

Pablo, hélas vous avez mille fois raison, croyez bien qu’à la place, je donnerais cher pour une once de solidarité avec un esprit ouvert, fin et subtil comme le vôtre, plutôt qu’un plouc comme Mr Court.

n’empêche que quand il écrit, ce plouc, il a un sacré style et un sacré panache ! réussir à emboiter autant d’idées en si peu de mots, désolé Pablo, je sais pas pourquoi, mais si je devais jalouser quelqu’un je crois bien que ce serait ce plouc de Mr Court plutôt que vous.

merci MC !

hamlet dit: à

Jazzi : « je tourne, à gauche, dans la rue Lally-Tollendall, du nom d’un ancien gouverneur des Indes françaises.
 »

je trouve que c’est une bonne idée de nous renseigner sur le nom des rues.

Jazzi dit: à

Tu as fait le 888e commentaire, Chaloux !
Je te laisse deviner dans quel infini tu te confines ?

« Le déconfinement de Paris » n’est pas destiné aux seuls Parisiens.
Sous forme de guide, ces textes ont une valeur historique et sociologique susceptible d’intéresser un vaste public. Sans parler de la touche romanesque (qui sera développée plus tard, par l’introduction d’opportunes paperolles) que le singulier narrateur apporte à ce futur « roman, à caractère universaliste, dont l’auteur vous fait l’honneur de porter, en avant-première, à votre connaissance sous forme feuilletonesque.
Merci qui ?

hamlet dit: à

du genre : ce matin j’ai commencé ma ballade journalière par le cours Gambetta – Léon Gambetta, avocat et homme politique français, né le 2 avril 1838 à Cahors, mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, il a été président de la Chambre des députés de 1879 à 1881, puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères pendant deux mois, entre 1881 et 1882, puis j’ai pris la première à droite dans l’avenue de Saxe, Maurice de Saxe est né le 28 octobre 1696 à Goslar, il est mort le 30 novembre 1850 à Chambord, il fut général et maréchal des camps et des armées de Luis XV, qui mène vers le parc de la Tête D’or, le Parc de la Tête d’Or à Lyon a été conçu par les frères Denis et Eugène Bulher, ouvert au public en 1857, trouvant que, par cette chaleur, le parc était bien trop loin je décidai de revenir sur les quais du Rhône par la rue Sully, le duc de Sully est né le 13 décembre 1559 à Rosny sur Seine, il est mort le 22 décembre 1641 à Villebon, maréchal de France il fut un des conseillers d’Henri IV….

Jazzi dit: à

« je tourne, à gauche, dans la rue Lally-Tollendall, du nom d’un ancien gouverneur des Indes françaises. »

C’était une façon ironique de signaler au public que l’actuelle mairie de Paris, qui débaptise à tour de bras les voies parisiennes aux noms jugés douteux, pour les rebaptiser ainsi que les voies nouvelles de noms de respectables humanistes plutôt de gauche, avait oublié cet infâme représentant de la France coloniale, hamlet…

christiane dit: à

Ozymandias,
vous avez oublié de faire une halte : « Laylat al-Qadr », connue aussi sous le nom de la « Nuit du Destin ».
Enregistrée cette année sur le toit de l’Institut du monde Arabe (vue imprenable sur les rues désertes et sur la cathédrale Notre-Dame), elle a été retransmise à la télévision mercredi 20 mai.
Un florilège de chansons (dont un hommage au chanteur Idir, légende de la musique Kabyle, décédé ce 2 mai) et des musiques du monde entier. Un rendez-vous artistique placé sous le signe de la spiritualité, du partage et de la citoyenneté…

renato dit: à

… compte tenu que la population étasunienne la plus fruste est le segment plus important dans la clientèle du marché du porno…

christiane dit: à

Jazzi,
« Juste après, je hume avec délice les senteurs parfumées des tilleuls qui embaume la promenade Jean-Vigo. »
quel partage…

hamlet dit: à

Jazzi dit: avais oublié cet infâme représentant de la France coloniale
 »

Jazzi tu devrais plus faire attention à bien choisir tes itinéraires, en règle générale vaut mieux faire un détour et marcher de 2 kms en plus que prendre la rue d’un colonialiste !

christiane dit: à

Marc Court dit: « […]Il reste qu’Hamlet, lui, a souvent du style dans la controverse, une ironie littéraire […] »

Oui, absolument.
Et une culture littéraire fine.

Jazzi dit: à

Mes pieds sont impartiaux, hamlet. Ils me transportent indifféremment sur la droite et la gauche.
C’est ainsi que dans le Déconfinement J+11 (jeudi 21 mai), j’écrivais : « Je découvre alors les derniers aménagements réalisés sur le site de l’ancien hôpital Broussais, notamment la promenade Jane et Paulette Nardal, inaugurée en août 2019 en hommage aux deux soeurs, philosophes et enseignantes, qui posèrent les bases théoriques de la négritude avec Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas. »

hamlet dit: à

oupsss j’en ai oublié un :

pour revenir sur les quais du Rhône, le Rhône est un fleuve long de 812 kms qui prend sa source en Suisse dans le Valais et se jette dans la Méditerranéenne dans le delta de Camargues, par la rue Sully, le duc de Sully est né le 13 décembre 1559 à Rosny sur Seine, il est mort le 22 décembre 1641 à Villebon, maréchal de France il fut un des conseillers d’Henri IV….

hamlet dit: à

Jazzi dit: Mes pieds sont impartiaux, hamlet. Ils me transportent indifféremment sur la droite et la gauche.
 »

je sais pas si c’est bien, il faut aussi penser à tes lecteurs, essaie de panacher entre rue des droite et de gauche, et si tu prends une rue Léon Blum essaie de t’arranger pour passer juste après par une place LF Céline, tu vois ce genre de truc pour que tout le monde s’y retrouve, sinon je connais les gens sur ce blog : tu vas tu faire des ennemis.

et alii dit: à

jazzi, j’ai lu un article sur vos « pères » sur la flanerie dans PARIS. vous le retrouverez sur queneau et le mythe;(j’ai été folle du paysan de Paris d’ aragon) mais je pense que la tête vous tournera dans le quartier de l’Europe(où je fus scolarisée en primaire) qui est celui des marchands de musique

renato dit: à

Pas tout le monde, hamlet, a la chance d’assouvir ses caprices de bouche chez un fromager dont le magasin est en face de la maison natale de Reubell dont on dit que la famme, Marie Anne, est à l’origine de la Marianne que poitrine libre de tous empêchement conduit le peuple — et pas seulement idealisée dans le tableau d’Eugène.

Chaloux dit: à

Mon pauvre Barozze, quelles illusions tu te fais. Tu peux toujours te tartiner de beurre… Tes textes sont nuls et sans le moindre intérêt. Le genre promenade c’est Huysmans, Gracq, ça se prépare comme le reste. Tu n’es pas au niveau. Et tu n’as pas d’œil.
Mais continue à écrivasser…
Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

888 est plutôt un bon chiffre, si l’on croit aux chiffres. Tu dois confondre avec un autre.

DHH, dit: à

@jazzy
aidez moi!
vous qui savez tout sur Paris
j’avais lu il y a longtemps un livre a la fois drôle et intéressant écrit par un type qui racontait ses déambulations dans Paris, d »immeuble en immeuble, visitant et mesurant tous les appartements en vue de la taxation de leurs loyers en application de la loi de 1948 dite de la surface corrigée .
il faisait etat de son cheminement dans la ville mais aussi de ses rencontres avec tous ces gens dont il découvrait l’intimité ou les bizzareries en s’installant un moment chez eux pour prendre ces mesures
cette loi de 1948 bloquant en fait les loyers a eu la vie dure et elle a souvent eté tournée par des dessous de tables ;on disait qu’on achetait « la clé » et je crois savoir que vous avez eu affaire a une aristocrate qui s’y connaissait dans ce racket.
S’il vous plaît l’auteur et le titre
d’avance merci

Alexia Neuhoff dit: à

Après les aventures de Jazzi en piéton de Paris, une déambulation s’impose :
Didier Blonde
« Carnet d’adresses de quelques personnages fictifs de la littérature » Collection L’arbalète/Gallimard (2020)

et alii dit: à

à propos:

. Bataille, pour sa part, écrit en 1948 un compte rendu de Saint Glinglin de
Queneau, intitulé « La méchanceté du langage3
», article très élogieux et qui témoigne que,
à l’époque, Bataille est l’un des meilleurs lecteurs de Queneau.

Pablo75 dit: à

« n’empêche que quand il écrit, ce plouc, il a un sacré style et un sacré panache ! réussir à emboiter autant d’idées en si peu de mots, désolé Pablo, je sais pas pourquoi, mais si je devais jalouser quelqu’un je crois bien que ce serait ce plouc de Mr Court plutôt que vous. »

Tu ne peux pas savoir, Pétomane, à quel point tu me rassures. J’aimerais pas être à la place de Court. Je ne suis pas sûr que ça lui fasse plaisir que Maurice Desborels admire son style.

Un plouc admiré par un nul, c’est un joli spectacle, n’empêche.

christiane dit: à

Jazzi marche dans Paris… je marche, immobile, dans mes souvenirs…
« Il s’agit plus d’une « vue » que l’on a d’un lieu magiquement nommé, comme d’un balcon où l’on se tient à la fin du jour, et vos yeux boivent silencieusement tout cela, le cœur s’étonne, la pensée s’éveille. […] On se retourne vers la personne peut-être assise en retrait dans l’ombre et qui bientôt, disant qu’il fait un peu froid, va rentrer dans la chambre, à moins qu’elle ne soit encore penchée tout près de vous sur la balustrade de vieux fer : on voit alors ses yeux saturés de la lumière du monde sur lesquels rapidement les paupières se baissent pour ne plus laisser filtrer qu’un désir de tendresse ou de long sommeil. »
Beauregard – Philippe Jaccottet – Gallimard. 1984 -page 73

Pablo75 dit: à

Marc Court dit: « […]Il reste qu’Hamlet, lui, a souvent du style dans la controverse…
Oui, absolument.
Et une culture littéraire fine.
christiane dit:

Oui, un grand style saint-simonien et une culture littéraire d’une finesse toute racinienne:

Comme par exemple dans ses fameuses Perles du Pétomane sur Proust:

-Proust […] n’est pas capable de nous pondre une seule phrase intelligente
-avec Proust on a pas besoin de réfléchir.
-chez Proust il n’y a pas de pensée.
-Proust est un auteur qui ne pense pas
-Proust n’a jamais pris le temps de penser, et j’ai bien peur que tous ceux qui en font une religion non plus.
-tout les aspects répugnants de la Recherche, à savoir un monde qui se nourrit que de lui-même et coupé du monde. tous les aspects répugnants de la Recherche, et bien sûr de celui qui l’a écrit.
-cette recherche de la vérité chez Proust je m’arroge ainsi le droit de la qualifier de «répugnante».

Voilà constitué dans ce blog un nouveau trio de faux-culs: le Trio Plouc.

On attend avec impatience les dates des prochains concerts.

Chaloux dit: à

Saint Glinglin, c’est « le solennel emmerdement de la ruralité ». C’est cette citation faite par Jacques Lacarrière qui me l’avait fait lire. Il faudrait que je le retrouve.

christiane dit: à

renato dit: « Un grand promeneur parisien
et c’est une photographe Américaine qui l’a sauvé de l’oubli. »

Oui, Renato, Bérénice Abbott. (Superbe exposition au Jeu de Paume en 2012. Il y avait quelques photos d’Atget).
Et un très beau portrait d’Eugène Atget, photo signée Bérénice Abbott, le montrant âgé, courbé, modeste. Quel parcours chaotique il a suivi mais quel œil !
https://www.pariszigzag.fr/secret/histoire-insolite-paris/eugene-atget-le-photographe-qui-a-immortalise-le-vieux-paris

christiane dit: à

Pablo75,
sautez les provocations et reportez-vous à une série remarquable de ses commentaires que vous oubliez de citer.
Hamlet ? c’est le jeu des masques. Qui est caché derrière ce lutin farceur ? Parfois, au détour d’un commentaire, si on est attentif on en a quelques idées…

Pablo75 dit: à

reportez-vous à une série remarquable de ses commentaires que vous oubliez de citer.
christiane dit:

Quand il dit quelque chose d’intéressant, le Pétomane plagie (d’où son surnom de Mister Wikipédio). Son vrai niveau c’est le style de Maurice Desborels: celui d’un type qui a un goût littéraire plus que douteux qui est le résultat d’une culture très incertaine.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…dimanche 24 mai 2020 à 14 h 52 min.

…Welcome Back, Giovanni!,…

…j’écris, pour mon plaisir de penser à partager,!…
…des explications, qui on un sens, dans l’état d’esprit actuel quotidien à rendre sérénissime,!…
…rien à forcer, rien à convaincre, rien à rivaliser,!…des généralités à discerner,!…
…la conscience libre en farandoles,!…

renato dit: à

L’Amérique de Nixon vue par Updike chez Paul Edel

B dit: à

Voilà constitué dans ce blog un nouveau trio de faux-culs: le Trio Plouc.

Le quatuor, je m’en revendique même si je ne dispose que de peu, trop peu à déposer pour accroitre la couche d’alluvions fertilisateurs et enrichissant cette vallée du savoir et par conséquent le domaine du pouvoir.

B dit: à

Christiane, à propos de masques, hier soir un épisode de la série Colombo particulièrement soigné sur le plan du cadrage et de la photo, le seul inconvénient , chose quasiment impossible dans cette série, tenait à une erreur dans le scénario . Pour un polar ce genre de faute ne pardonne pas, j’ai retourné le script dans tous les sens de mon insomnie sans parvenir à obtenir un raccord qui convienne.

hamlet dit: à

hé ben… quelle misère, mais qu’est-ce que j’y peux moi ? c’est comme ça dans la vie, les deux mamelles de la vie c’est la perception et la causalité.

et voilà ! si on prend par exemple Kafka, il y a deux choses qu’on ne trouvera pas chez Kafka c’est un arbre et une cause, c’est comme ça.

par contre chez Proust, la cause précède souvent la perception, c’est comme dans les soirées mondaines, on veut briller en société, avant de dire une chose on explique la cause, et comme Proust dit au lecteur la cause de chaque chose, le lecteur n’a rien à chercher tout seul, parce que Proust lui a macher tout le travail.

B parle de l’inspecteur Colombo : Colombo c’est plus Kafka et que Proust.

on le voit bien dans les commentateurs de Proust, on en fait un bon psy, un bon sociologue etc… parce que c’est un type qui avait une mémoire phénoménale, il était capable de se rappeler des petits détails vus des années avant, et cette intelligence est tellement prodigieuse qu’elle prend toute la place.

après les « commentateurs » arrivent à rentrer, mais c’est plus de la phénoménologie, de la philo de la volonté, Bergson, le temps etc…

voilà, c’est juste un point de vue, je me trompe certainement, et si je me trompe ce n’est quand même pas une raison pour m’insulter.

hamlet dit: à

d’ailleurs faut cliquer sur le lien twitter de passou : alors là on tombe dans un truc incroyable.

quand je disais que nous vivions une époque « proustienne » là c’est carrément le parc d’attraction ! comme il y a un parc Astérix on a aussi un parc Proust.

qui imagine ce genre de truc avec Kafka ? non ! c’est bien qu’il y a une raison ! et cette raison il faut la chercher !

hamlet dit: à

c’est comme la réponse de Compagnon au bouquin de l’italien sur la honte de la judéïté chez Proust : il répond par Proust et le sionisme…

sûr que c’est un truc qui va plaire aux juifs new yorkais le pb c’est que si on lit ses 5 textes à aucun moment il ne répond à la question soulevée par l’italien : pourquoi Proust ne dit jamais que sa mère est juive ? par honte, pour mieux s’insérer dans la société ? ou bien pour la protéger ?

ça il ne le dit pas, parce que personne ne le sait, et du coup il va chercher des liens sur le sionisme situés à des années lumières de la question posée.

hamlet dit: à

le club des amis de Kafka…

sérieux, qui a envie d’être l’ami de Kafka ? personne !

ou d’écrire le dictionnaire amoureux de Kafka…

christiane dit: à

x dit: « Idir, souvenez-vous »

https://www.youtube.com/watch?v=-l5Lljccytw

Merci, x.

« A Vava inouva », une chanson qui l’avait fait connaître en 1973.
Mais que raconte cette chanson ? Inspirée, dit-on d’un conte kabyle «Le Chêne et l’Ogre», qu’on retrouve dans l’œuvre de Taos Amrouche, le propos est proche des contes classiques de Charles Perrault et des frères Grimm. La chanson se présente comme un dialogue entre un homme et sa fille :
« – Je t’en prie père Inouba ouvre-moi la porte
– O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
– Je crains l’ogre de la forêt père Inouba
– O fille Ghriba je le crains aussi.
Le vieux enroulé dans son burnous
A l’écart se chauffe
Son fils soucieux de gagne pain
Passe en revue les jours du lendemain
La bru derrière le métier à tisser
Sans cesse remonte les tendeurs
Les enfants autour de la vieille
S’instruisent des choses d’antan
– Je t’en prie père Inouba ouvre-moi la porte
– O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
– Je crains l’ogre de la forêt père Inouba
– O fille Ghriba je le crains aussi
La neige s’est entassée contre la porte
L' »ihlulen » bout dans la marmite
La tajmaât rêve déjà au printemps
La lune et les étoiles demeurent claustrées
La bûche de chêne remplace les claies
La famille rassemblée
Prête l’oreille au conte
– Je t’en prie père Inouba ouvre-moi la porte
– O fille Ghriba fais tinter tes bracelets
– Je crains l’ogre de la forêt père Inouba
– O fille Ghriba je le crains aussi. »

christiane dit: à

B dit: à

Christiane, à propos de masques, hier soir un épisode de la série Colombo particulièrement soigné sur le plan du cadrage et de la photo, le seul inconvénient, chose quasiment impossible dans cette série, tenait à une erreur dans le scénario. Pour un polar ce genre de faute ne pardonne pas, j’ai retourné le script dans tous les sens de mon insomnie sans parvenir à obtenir un raccord qui convienne. »

Je l’ai regardé avec plaisir. Quelle belle idée que ce masque. Quelle erreur dans le scénario ?

christiane dit: à

« Bizarre Updike. Il croit en un christianisme personnel qui rejette les structures traditionnelles de l’église. Il pratique une sorte de religion de confort : la présence divine sans la contrainte des Dix Commandements, le cantique de la Foi sans les paroles de la Loi, la Grâce de croire sans trop de dose de culpabilité, l’amour de Dieu sans le concept de péché. On le verrait volontiers jouer sur un green avec Dieu et les apôtres. Celui qui a obtenu deux prix Pulitzer, cite régulièrement Karl Barth, Pascal, et Saint Augustin, même s’il trouve ce dernier un peu trop ardent dans ses prêches. Chez lui l’indice des valeurs chrétiennes fait le yo-yo comme à la Bourse de Wall Street. Il a souvent été moqué dans la presse comme étant l’écrivain entremêlant cavalièrement deux thèmes : la théologie et l’adultère. » (P.Edel)
Très beau billet, surprenant.
Mais où Paul Edel va-t-il chercher tout cela ?
Pour « le confort », désaccord. Je cois que John Updike traçait son propre chemin à coups de coupe-coupe dans la jungle des textes religieux et des dogmes. Son comique était très sérieux. Son humour ? un contre-poids nécessaire pour échapper aux pressions religieuses, à l’obscurantisme, au puritanisme qui l’entouraient, une manière de s’y retrouver dans une société incapable de remplir les âmes, désertée par un Dieu parti on ne sait où pour une durée indéterminée… sans oublier son enfance en Pennsylvanie, petit-fils d’un pasteur presbytérien, dans l’Amérique de l’après-guerre… Comment ne pas s’interroger sur l’existence de Dieu et des hommes ?
« Je ne sais pas, il m’a semblé que j’étais englué au milieu de jouets cassés, de verres vides, de programmes de télévision, de repas en retard et sans moyen de m’en sortir. Et, tout d’un coup, je me suis dit que c’était rudement facile de m’en sortir, qu’il n’y avait qu’à partir et je dois dire que c’était bien facile en effet. » se demande Harry Angstrom que l’on surnomme Rabbit avant de fuir, puis de tourner en rond….

Mais un autre roman m’a hantée : Le Centaure. Entre enfance, solitude et mythologie. Le centaure Chiron si innocent, si savant, est ici le professeur, Georges Caldwell, tyrannisé par ses élèves et le directeur (Zeus). Un centaure qui choisit le destin de mortel pour expier le péché du voleur de feu, Prométhée (son fils Peter qui le méprise et souffre de maladie invalidante).
Blessé à la cheville par une flèche empoisonnée lancée par un de ses élèves, « le centaure » meurt mais ira parmi les étoiles, se fixer dans la constellation du Sagittaire et son fils verra son père et la vie, autrement.

christiane dit: à

Pablo75 dit: « La mort d’un vrai écrivain […] »
Qu’est-ce qu’un « vrai » écrivain ? Les lecteurs sont multiples, les écrivains aussi… Toujours classer au mérite imaginaire d’une vaine gloire… Lire. Y trouver du plaisir. Du bonheur. Des chemins de vie et de recherche.
Et basta pour ceux qui passent leur temps à dénigrer. Que de temps perdu !

christiane dit: à

Chaloux dit: à

Bientôt une année Schubert?

Dommage, il manque le premier mouvement de la sonate 894. Grâce, lenteur, gravité et douceur….

et alii dit: à

je n’ai pas lu Edel mais- sur la question « OU » comme j’ai intégré le billet dans un « cluster « amitié », je repense à un article (en amglais;sans doute sur tablet)
BONNE SOIREE

OZYMANDIAS dit: à

Christiane dit : (Que de temps perdu).

Oui, oui, Christiane, vous avez raison.
Que de temps perdu en voulant gagner… Du temps!
!!!⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰⏰!!!

B dit: à

Christiane, l’associée un peu transformiste, on ne la reconnait pas selon son emploi du temps. En avocat ou femme du monde , ses tenues et son apparence la donnent soit bien rangée serre-tête jupe droite ou vampe séduisante , certes mais de là à tirer le scénario jusqu’au masque totalement inattendu et improbable m’a paru un peu tiré par les cheveux. ( En tenant compte de l’année de production on voit aussi combien de temps nous separe des USA et de leurs gadgets) Cependant le hasard et la facetie complètent le portrait de cette femme tout en confondant l’assassin.

hamlet dit: à

christiane dit:
Pablo75 dit: « La mort d’un vrai écrivain […] »
Qu’est-ce qu’un « vrai » écrivain ?
 »

christiane, disons que pour nous Grands écrivains, comme moi et Pablo (désolé de passer avant), j’espère en disant ça ne pas m’avancer pour Pablo, mais je sens bien qu’il en est, hé bien pour nous Grands écrivains, le Vrai écrivain est un écrivain du Beau, dans la mesure ou le Vrai dit le Beau, du coup le Vrai écrivain dit le Beau, alors que le Grand écrivain, lui, se contente d’être Grand sans se soucier du Vrai et du Beau, c’est d’ailleurs ce qui fait sa Grandeur…

hamlet dit: à

« le Vrai écrivain dit le Beau »

suis sûr qu’il va dire comme un Vrai Pétomane (ou un Vrai Con) ne dit que des Conneries.

OZYMANDIAS dit: à

Un vrai écrivain est toujours un écrivain plaisant à lire. Pas ennuyeux. On s’en fout de ce qu’il est grand ou petit, gros ou maigre, large ou étroit, bon ou mauvais, gentil ou méchant, grave ou trivial…etc,. Du moment qu’il nous désennuie et qu’il nous fasse réfléchir sur notre condition humaine. Ah ! La Condition humaine ??? Qui lit Malraux aujourd’hui ?

OZYMANDIAS dit: à

Un titre pour un livre pas du tout vaniteux :

« Les écrits vains d’un anonyme écrivain ».

et alii dit: à

JE NE PERDS PAS MON TEMPS avec des caricatures et des masquesVOICI L’article sur la relation correspondance entre ROTH ET UPDIKE OU COMMENT et Ou on débat d’amitié:
Roth’s feelings about feminism were conflicted. He resented accusations of misogyny (“the flaw in my humanity which is rapidly replacing the anti-semitism that critics used to worry about so,” he wrote John Updike in the late ’70s). It was silly, he often said—how could he generalize about half the world’s population? Once, after hearing himself called a “male chauvinist pig” on the radio, Roth vented his anger to Solotaroff. Hadn’t anyone read Letting Go? He had written it to “blatantly demonstrate the misery the women are now speaking up about!”
(“I feel like I’ve been a P.O.W. in London for 11 years,” he told John Updike), Roth left the country, and, soon, Bloom. Roth’s final decades, before his 2011 retirement, were

Roth’s ambition and confidence were evident early. In August 1956, Roth met William Shawn, the quietly formidable New Yorker editor, and handed him a story, “Conversion of the Jews.” It was a friendly if awkward meeting, as a letter in The New Yorker archives attests.
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/philip-roth-letters

hamlet dit: à

Ozy : vous avez raison de revenir aux fondamentaux, on perd trop temps en broutilles.

la Condition Humaine ça c’est un fondamentaux ! comme Dieu !

Ozy : on dit un fondamental ou un fondamentaux ? je crois bien que c’est comme l’Emmental on dit pas des Emmantaux ? en fait j’en sais rien, faut pas perdre de temps avec des broutilles !

OZYMANDIAS dit: à

Idir et Taos Amrouche cités par Christiane.
N’oublions pas Jean el-Mouhoub Amrouche, le frère de Taos.
MERCI CHRISTIANE.

( Taos, en berbère kabyle, chaoui, mozabite et aussi en arabe veut dire le paon ).

OZYMANDIAS dit: à

@ Hamlet

Le fromage, en général, et l’Emmental, en particulier, c’est pas des broutilles, bon sang !
Faut respecter le fromage comme on respecte le pain. Tu piges, le hamlet ?
A chaque jour suffit son pain et son fromage. Avec ou sans peine ! Hihihihihihihihihi😀😁😂😃

hamlet dit: à

et alii, si j’ai bien lu Edel, je crois que justement pour éviter de sombrer dans l’antisémitisme que John Updike s’est réécrit une histoire où c’est Jésus qui a crucifié Ponce Pilate, rien ne lui interdit après tout.

et alii dit: à

;l’alphabet , écrire:même article,hamlet
Roth loathed the C-word—confessional—and bristled at accusations of autobiography. He was writing fiction, he always insisted. Nevertheless, his letters reveal how cleverly and omnivorously he exploited personal experiences. It all went into “that great opportunistic maw, a novelist’s mind,” he wrote in The Human Stain. Everything was material. What doesn’t kill you becomes grist for your next novel.

OZYMANDIAS dit: à

Erratum :

(A chaque jour suffiSENT son pain et son fromage).

et alii dit: à

on remarquera que je n’ai pas pillé les mots des erdélien-ne-s
. But neither author gave Roth an entire novel; that distinction went to Irving Howe, who famously retracted his praise of Goodbye, Columbus in 1972. The following year, in an act of profound chutzpah, Howe asked Roth for a favor—an editorial supporting Israel. The whole contretemps, including Roth’s furious three-page reply, went into The Anatomy Lesson, where Howe is “Milton Appel,” a shrill, sanctimonious critic. même article

Paul Edel dit: à

et alii: Philip Roth said , “John Updike had more talent, but I think maybe I got more out of the talent I had.”

Chaloux dit: à

Au contraire, plus je vais, plus je pense qu’il faut dénigrer.

et alii dit: à

merci, P.Edel;je vais passer vous « visiter »(ça, c’est quasi une traduction mot à mot de l’hébreu; (mais moi, je suis de géniteur américain qui VINT EN Europe libérer TEREZINSTADT, le camp des artiste où était ma mère, qu’il emmena d’abord en Allemagne où je suis née ; alors des femmes « délicates » qui le savaient me trouvaient « la machoire allemande »(sic: vous le voyez vous aussi, j’espère!); donc vous connaissez cet article:
God and America and Philip Roth
On the late writer’s evolution from secular psychological realist to seeker of the nation’s holy heart
BY
PAUL BERMAN (le nom d’un théoricien de la traductionen français)

: and Philip Roth, Roth was the most insistently secular. Updike conjured a world that lives in the shadow of another world, with two sentences out of three hinting of a vividness that comes from the light of God or the transcendental, and the story-lines hinting of a struggle between God and the Satanic. Updike was in those respects a son of Hawthorne, who could not decide between Emerson and the Calvinists. Updike was great because the excitement of the more-than-worldly electrifies the prose.

Bellow, by contrast, wished he could live in a world like Updike’s, which is to say, a world like Hawthorne’s or Emerson’s. He yearned for it, and the yearning is his theme. And sometimes he did think he glimpsed something more-than-worldly. There is a preposterous
God and America and Philip Roth
On the late writer’s evolution from secular psychological realist to seeker of the nation’s holy heart tablet

Pablo75 dit: à

le Vrai écrivain est un écrivain du Beau […] le Vrai écrivain dit le Beau
hamlet dit:

Comme d’habitude tu n’as rien compris, Pétomane:

« Le Beau est l’éclat du Vrai » a dit Platon (et après lui Plotin).

et alii dit: à

le camp des artisteS où fut DESNOS
Ma fille et son fils sont américains comme le père de ce dernier, journaliste plus ou moins littéraire

christiane dit: à

B,
quelle bouffée d’oxygène je ressens à vous lire. C’est délicieux d’évoquer le lieutenant Columbo, sa vieille Peugeot 403, son imper froissé, ses cigares rabougris, ses cheveux mal coiffés, son allure un peu voûtée… un flic au charme fou. Des épisodes reposants puisqu’on sait dès le début qui a commis le crime et que l’attente du spectateur est d’observer comment ce malin va démolir avec une fausse candeur les machinations des menteurs. Peter Falk est extra. Et l’ayant revu par hasard en acteur en tournage à Berlin, anciennement ange… dans « Les Ailes du désir » de Wim Wenders, et pour deux rôles aussi chez Cassavetes (« Une femme sous influence » et « Husband »), c’était toujours pour moi, l’inspecteur Columbo. Toutes ces années où il nous ravit du même jeu. Quel grand acteur ! un acteur, pas un policier ni un super flic. Son regard mystérieux, ses tics, ses remarques anodines (ses stratégies), ses retours en arrière au moment de sortir et de lancer à un suspect à bout de nerfs : « Une dernière chose… ».
C’est le retrouver dans ces répétitions qui fait le charme de la série ; le plaisir aussi de retrouver la voix familère de Serge Sauvion qui le doublait en français.
Bref, un grand plaisir à évoquer cet épisode « à masques » avec vous. bonne soirée.

Patrice Charoulet dit: à

ORTHOGRAPHE, PRESSE ECRITE ET BLOGS

Je dois d’abord confesser avoir été professeur de Lettres toute ma vie et , on devinera que je suis assez sensible aux erreurs d’orthographe.
En lisant la presse » écrite ou régionale, toute erreur d’orthographe me fait sur-sauter. Plusieurs journaux nationaux peuvent s’offrir un correcteur. Tous ne le peuvent pas.
Ayant enseigné douze ans à La Réunion, je pouvais lire deux quotidiens. Un jour, ayant eu le sentiment qu’un record orthographique avait été battu, j’avais
cru bon écrire au rédacteur en chef, pour lui signaler environ 200 erreurs d’orthographe en un seul numéro. Je lui avais dit : « Vous devriez vous offrir un correcteur. » Réponse : « Je n’ai pas les moyens. »
Sur les blogs, l’orthographe est aussi un problème. Un blog en France , celui de Philippe Bilger, a une change exceptionnelle. La femme du blogueur a été correctrice de profession dans l’édition. Elle corrige non seulement les inadvertances de son mari, ancien magistrat, mais aussi toute les erreurs des commentateurs. Qui dit mieux ?
Tous les blogs n’ont pas cette chance, qu’ils acceptent ou non des commenta-teurs. A mon humble avis, tout blogueur qui n’est pas aidé d’un correcteur compétent, devrait au moins se relire trois fois avant d’enregistrer sa prose et de la graver dans le marbre numérique pour l’éternité. C’est la moindre des choses.
Cela ne suffit pas. Il doit recourir le plus souvent possible au petit Larousse et /ou au petit Robert. Cela ne suffit pas. Il doit avoir sous la main le Bescherelle, où l’on trouve toutes les conjugaisons. Cela ne suffit pas. Il est in-dis-pen-sable de consulter un bon Dictionnaire des difficultés de la langue française, le meilleur étant à mon sens étant celui de Jean-Paul Colin, éd. Le Robert. Aucun dictionnaire courant ne répond à toutes les questions qu’on doit se poser quand on veut écrire correctement. Il n’y a pas que la question de l’accord du participe passé !

Je me résume.Tout blogueur devrait se soucier le plus possible de l’orthographe, et, pendant que j’y suis, de la langue française…dont on n’ a jamais fait le tour .

OZYMANDIAS dit: à

Il y avait, je crois, une série policière américaine avec, comme héroïne, la femme de Columbo ! La fameuse !
Qui s’en souvient ?

x dit: à

et alii, ce n’était pas ANTOINE Berman ?

Pas de culte de Colombo, ni de souvenir de « sa femme » (parle-t-on du personnage ou de l’acteur, ce n’est pas très clair), en revanche je me souviens du Fils du pauvre de Mouloud Feraoun.

et alii dit: à

Je me résume.Tout blogueur devrait se soucier le plus possible de l’orthographe, et, pendant que j’y suis, de la langue française…dont on n’ a jamais fait le tour .
une autre raison pour laquelle je vous approuve, c’est que je me demande si l’orthographe fautive sur la toile ne se transmet pas , et de fil en aiguille, il n’y aura presque plus personne qui écrive « correctement »; d’un autre côté des gens non francophones font un effort pour être lisibles et ne pas faire de fautes d’orthographe, et espèrent enrichir leur pratique-ici du français- en participant à un blog quand ils ont des compétences réelles sur le fond des discussions ; ici, on voit renato ou pablo s’escrimer à « rebondir » comme on dit ; et ce serait injuste de les « corriger » sans « précautions digitales « ; injuste et méchant;non qu’il faille être « gentil » mais ce ne serait pas leur rendre service, surtout sur un blog où ont été condamnées, comme pratiques de discrimination raciste, les langues « étrangères »;je suppose que P.Assouline a réfléchi à cette question; je vois d’autres sites où il y a du chinois ! et je me souviens d’Artpress bilingue
bonsoir

et alii dit: à

oui petit x;il avait un séminaire dans un institut catholique, rue de Varenne , je crois (je l’ai suivi);

christiane dit: à

Bon, fin de journée. Avant de revoir sur Arte Piccoli et Romy dans « Les choses de la vie » (magnifique film de Sautet), un dernier retour sur un roman d’Updike : Tu chercheras mon visage. Deux femmes se parlent au long d’une journée. L’une d’elle, Hope Mc Coy, 80 ans, peintre a été la compagne de deux peintres américains de l’après-guerre dont Zack McCoy, le spécialiste de l’éclaboussure… qui n’est autre que Jackson Pollock (alcoolisme, brutalité, jalousie et… génie), reçoit Kathryn d’Angelo, New Yorkaise, la trentaine.
Hope laisse remonter les souvenirs… méditation sur l’art et la mémoire d’une femme qui a vécu dans l’ombre d’un artiste qui captait toute la lumière, et… tête à tête impitoyable, tendre et sensuel entre deux femmes tellement différentes… sortilège…
Bonne soirée à tous (je n’oublie pas Et alii, toujours passionnant mais tellement écorché vif…)

et alii dit: à

maintenant,(je n’oublie pas Et alii, toujours passionnant mais tellement écorché vif…)
oubliez moi, je ne suis pas l’homme que vous cherchez,chère femme délicate française;

Diap dit: à

Charoulet. C’est bien de faire le censeur, mais il faut être impeccable soi-même, et se relire, comme vous recommandez de faire :
« professeur de Lettres », sans capitale
Espace après virgule, non pas avant (faute presque constante chez vous)
Pas de guillemet après « en lisant la presse »
Chance et non pas « change »
Pas de trait d’union à « commenta-teurs »
Pas d’espace avant la barre oblique dans « et /ou »
« un bon Dictionnaire » : sans capitale
Pas d’espace après l’apostrophe dans « on n’ a »
C’est tout pour cette fois, mais c’est beaucoup. Relisez-vous, que diable!

et alii dit: à

petit x le séminaire de Berman était accueillant, et il y avait deS psyS .SAUF ERREUR, sa femme était psy elle même, -c’est elle qui avait invité Pontalis- et c’est devenu un topos dans les séminaires de psy d’évoquer -ou d’invoquer la traduction; j’ai ainsi entendu plusieurs traductrices de fameux psychanalystes »;
il distribuait des textes, mais n’indiquait jamais des outils « basiques » comme les dicos,(coir charoulet) et l’étymologie, avec laquelle les écrivains aiment jouer ;ça je le regrettais beaucoup, non parce que ça simplifie la tache, mais
que cela enrichit la perception de l’oeuvre et de l’auteur , en évitant de tomber dans des psychologismes étriqués et des erreurs fatales

et alii dit: à

coir voir
les lettres c et v sont voisines ;
je pense souvent à la vérité de ce proverbe français:
« Tout bon père frappe à côté. « 

et alii dit: à

il se trouve que je n’ai pas « la machoire allemande » -je ne siq pas ce que c’est, mais que j’ai les yeux bleus comme le poème de Celan

et alii dit: à

je ne sais pas

Chaloux dit: à

Sautet, le boboïde pompidolien? Plus jamais…

Pablo75 dit: à

Avant de revoir sur Arte Piccoli et Romy dans « Les choses de la vie » (magnifique film de Sautet)
christiane dit:

J’ai supporté une demi-heure… Mal écrit, mal filmé, pas terriblement joué. Images moches. Histoire sans intérêt.

Je ne vois pas le chef-d’oeuvre nulle part. Il y a 30 ans j’avais eu la patience de voir le film en entier. Plus maintenant…

(Et qu’est-ce que ça fumait à l’époque dans les films !!).

hamlet dit: à

Pablo75 dit: à
Comme d’habitude tu n’as rien compris, Pétomane:
« Le Beau est l’éclat du Vrai » a dit Platon (et après lui Plotin).
 »

Pablo Platon Plotin…? désolé je préfère me référer à Flaubert qui reste pour moi une référence.

hamlet dit: à

Mr Patrice Charoulet, merci pour ce rappel à l’ordre, je découvre là que nous partageons une passion commune.

et alii dit: à

après le proverbe que j’ai cité, je dois encore vous dire bonsoir avec ce gag-souvenir erdélien
Georges-Arthur Goldschmidt
Celui qu’on cherche habite juste à côté
Lecture de Kafka

hamlet dit: à

Colombo – Updike… même époque, bonjour la nostalgie…

@x : la femme c’est celle du personnage, le commissaire, il utilise sa femme pour faire craquer les suspects, ils ont tellement marre de l’entende parler d’elle qu’ils finissent par avouer.

Pablo75 dit: à

Quand j’étais jeune Romy Schneider était pour moi le comble de la beauté. Aujourd’hui je n’ai vu que sa mâchoire carrée (à part dans quelques plans où elle sourit, gâchés par le fait qu’on voit très bien qu’elle sait qu’elle est alors irrésistible) et entendu que son terrible accent allemand (que je n’entendais pas du tout à mon arrivée en France et que j’ai mis au moins 2 ans à entendre).

Pablo75 dit: à

Platon Plotin…? désolé je préfère me référer à Flaubert qui reste pour moi une référence.
hamlet dit:

Oublie ces thèmes, Maurice. Comme tes romans l’ont bien montré, ce ne sont pas pour toi. Laisse les notions du Beau ou du Vrai pour les gens compétents qui les comprennent. Être capable de dire qu’on écoute Berio pendant 3 semaines comme toi, est une preuve claire du fait qu’on est plus dans la réalité, mais dans le délire idéologique.

Jazzi dit: à

L’idéal serait que Diap soit pour les erdéliens ce que sa femme est à Philippe Bilger !

Je ne connais pas le roman dont vous parlez, DHH, et serais heureux de le lire. Un mélange de Kafka et de Georges Perec ? Si quelqu’un se souvient du nom de l’auteur ou du titre, je suis aussi preneur ?

et alii dit: à

que sa mâchoire carrée
ça doit être ça , la machoire allemande : on m’a tant dit que je lui ressemblais , autrefois;les préjugés sont increvables comme la bêtise; le « désir » aussi:je viens de m’inscrire à un cours de « langue » je ne veux pas « oublier »

OZYMANDIAS dit: à

Columbo, le commissaire, dit hamlet.
Columbo, le lieutenant, je dis.
Quel est le prénom de Columbo ?

et alii dit: à

je viens d’apprendre que dans un EPHAD où l’on commence à déconfiner et où il n’y a eu AUCUN malade positif, les gens qui ont perdu du poids pendant le confinement commencent à remanger dans la salle à manger commune ,les autres toujours servis en plateau seuls dans leur chambre; les soignants de l’extérieur sont également rappelés

DHH, dit: à

Et en plus elle est belle :Elle ressemble à Romy Schneider.
Belle cultivée, erudite, plurilingue, experte en psychanalyse, en hébreu et en langues anciennes, pour être parfaite il lui manquait d’avoir un defaut, ce fut la hargne,

OZYMANDIAS dit: à

La machoire allemande ?!
De qui ?
Romy Schneider, Hanna Schygulla ou Marlene Dietrich ?
Moi je préfère les jambes de Steffi Graf !
Peut-on tomber amoureux d’une belle paire de jambes teutonnes ?! Oui, oui, absolument.
Dans mes adolescentes années, aux « Eighties », je l’étais, moi, amoureux de Steffi Graf : Ses jambes galbées et sexy, son regard bleu métallique et son air impassible de Walkyrie intraitable et ne perdant jamais aucun match.
L’hymne à la joie de la victoire germanique. Tout le temps et toujours.
EIN FÜHRER !
EIN REICH !
EIN VOLK !
EIN STEFFI GRAF !

et alii dit: à

Qu’est-ce que c’est la psychanalyse? (I): Vincent Magos
24 MAI 2020 PAR HEITOR O’DWYER DE MACEDO BLOG : UN PSYCHANALYSTE DANS LA CITÉ
Vincent Magos est psychanalyste. Il a été le Président de l’Ecole Belge de Psychanalyse de 2015 à 2018. Directeur Général Adjoint au Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles, il s’est spécialisé en santé publique. Conseiller de plusieurs ministres belges de la santé, il a créé et dirigé différentes structures de prévention et promotion de la santé. Voici la lettre adressée à ses collègues
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Vincent Magos est psychanalyste. Il a été le Président de l’Ecole Belge de Psychanalyse de 2015 à 2018. Directeur Général Adjoint au Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles, il s’est spécialisé en santé publique. Conseiller de plusieurs ministres belges de la santé, il a créé et dirigé différentes structures de prévention et promotion de la santé : Question Santé, Agence de prévention du Sida, Prévention de la maltraitance et du soutien à la parentalité (Coordination de la prévention de la maltraitance / Yapaka). Voici la lettre qu’il a adressée à ses collègues :

Pour déconfiner la psychanalyse
pas question d’expert-e !
sur mediapart
https://blogs.mediapart.fr/heitor-odwyer-de-macedo/blog/240520/qu-est-ce-que-c-est-la-psychanalyse-i-vincent-magos?utm_source=20200524&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20200524&M_BT=1249929909253

Chaloux dit: à

@Pablo. Jamais été sensible à Romy Schneider. En revanche à Bardot, si.

et alii dit: à

remarqué par le psy(connu) toujours sur mediapart un texte que j’adore sur l’autorité:
Et le ministre de l’éducation qui est la caricature de l’Œuf d’Alice au pays des merveilles, Humpty Dumpty. Lorsque Alice l’interroge sur la polysémie des mots, donc du rapport des mots à la pensée, il répond : La question est de savoir qui est le Maître, un point, c’est tout. Il dit ça et tombe et se casse en mille morceaux.

et alii dit: à

une « correction » intéressante;
Mais son amour pour la boxe finit toujours par prendre le dessus. Il dit « j’assume » pour « j’encaisse »

D. dit: à

Bérénice, j’ai trouvé aujourd’hui comment rajeunir. Un procédé assez complexe mais qui fonctionne parfaitement car je viens de l’experimenter sur moi-même.

et alii dit: à

(La preuve que nous sommes tous mégalomaniaques c’est qu’on dit « à demain », disait Freud), donc plus fort que la mort cité sur mediapart
si je ne me tromp, derrida a écrit « à deux mains » (je vais vérifier! ciao!

Jazzi dit: à

Par quel miracle, et alii est-elle devenue lisible ?
Si en plus, elle sait écrire, où va-t-on !

D. dit: à

Un premier groupe de molécules vient prélever exclusivement l’ADN de cellules souches de moelle osseuse, préservé intact à 99,9999999 % depuis la conception.
Ces molécules porteuses s’attachent ensuite dans le corps aux cellules de tous type et procèdent à l’équivalent informatique d’un test logique « if » : si l’ADN condensé est strictement différent alors la permutation de message s’opère. C’est le rôle d’un second groupe de molécules.
Un troisième groupe, que j’ai extrait de fèves (bio) par décoction se charge de ralonger les télomeres des cellules.

christiane dit: à

DHH, dit: « Et en plus elle est belle : Elle ressemble à Romy Schneider.
Belle cultivée, érudite, plurilingue, experte en psychanalyse, en hébreu et en langues anciennes, pour être parfaite il lui manquait d’avoir un défaut, ce fut la hargne, »

Je ne sais de qui vous parlez mais l’envoi plei d’humour est superbe !

Je regardais, après le film de Sautet – film que j’ai aimé revoir. Lea Massari, émouvante. Romy parlait encore très mal le français mais quel charme, déjà…) – un documentaire sur Piccoli.
Un physique de séducteur mais il ne voulait pas plaire, seulement impressionner. Les rôles il s’en fichait, ce qu’il aimait : choisir des textes, des metteurs en scène, imiter ces metteurs en scène jusqu’à devenir leur double que ce soit Sautet, Godard ou ce fou de Marco Ferreri. Il se moquait de jouer des rôles de salaud, de perdants. Un acteur vraiment intéressant.
Un homme insaisissable qui a vécu 10 ans avec Juliette Greco. Un stylo sans encre, à la fin…
Romy ? un sourire et une capacité de s’opposer violemment, de se battre. Une beauté ardente. Des rôles très difficiles dans les dernières années de sa carrière. La vie ne l’a pas épargnée…
Comment dit hamlet ? nostalgie. oui, comme nos boites emplies de vieilles photos, de souvenirs.

Celui que vous cherchez est juste à côté. oui, je sais.

Bonne nuit dit-on aux insomniaques.
Que devient Rose ?

(Pablo, vous devenez prévisible…)

et alii dit: à

SI JE NE ME TROMPE

et alii dit: à

je lis tout juste ça et ça me touche de les avoir aà nouveau rassemblées sous ce fil pour Derrida ;
Rien ne semblait commun entre Tiphaine Samoyault, écrivain de 40 ans, et Louise Bourgeois, artiste américaine de 96 ans. Cependant chacune dans son enfance a des souvenirs profondément attachés à un point commun : les tapisseries anciennes. Les parents de Louise, antiquaires à Paris, spécialisés en tapisseries anciennes, les restauraient et les vendaient. Ceux de Tiphaine, conservateurs, restauraient et protégeaient les tapisseries du patrimoine national… Dans les « sculptures » d’étoffes et de tapisseries de Louise Bourgeois, Tiphaine Samoyault a retrouvé des échos intimes, profondément ancrés dans ses années d’enfance, images, sensations jamais encore explorées dans son écriture.
encore servir. J’écris non pour faire revenir ce passé mais pour qu’on ne me dise pas que le passé est mort, que l’histoire est finie, qu’il n’y a plus de temps. J’écris comme on restaure une tapisserie, non pour restituer à son temps à elle mais pour lui donner un avenir. Savoir qu’on peut faire des noeuds pour relier des fils qui se sont rompus est un savoir, et un savoir-faire, utile. C’est parfois difficile, les noeuds aussi se rompent ou l’un des fils échappe des doigts tandis qu’on s’efforce de retenir l’autre : mais du moment que, d’un mouvement du pouce sur l’index et la majeur, la boule s’est formée, alors c’est fait, les choses tiennent ensemble. »

et alii dit: à

très bien, je suis censurée apparemment ; tant pis!je me couche et ciao, ciao, ciao

Pablo75 dit: à

Jamais été sensible à Romy Schneider. En revanche à Bardot, si.
Chaloux dit:

Moi aux deux. Bardot est irrésistible dans « Le Mépris », qui est, d’ailleurs, un chef-d’oeuvre. Romy uniquement dans quelques films, dont « L’important c’est d’aimer » de Zulawski, que j’ai vu un jour où il faisait 40º à l’ombre (en plein été en Espagne) et suis rentré dans le premier cinéma avec air conditionné que j’ai vu sans presque regarder le film qui y passait. J’étais mineur (la femme qui vendait les entrées a douté quand je lui ai dit que j’avais 18 ans) et ça a été un choc…

Pablo75 dit: à

(Pablo, vous devenez prévisible…)
christiane dit:

La remarque me fait plaisir: c’est ce que j’ai toujours cherché ici (comme dans la vie), qu’on sache à quoi s’en tenir avant de venir m’emmerder. C’est paradoxal mais ça marche très bien: quand on aime avant tout la paix, comme c’est mon cas, il faut à tout prix éviter que les emmerdeurs approchent, en montrant les dents et en aboyant fort. J’ai appris ça chez les Jésuites pendant 4 ans (dans un collège de plus de 1000 élèves), où j’ai dû comprendre très vite, pour survivre, les lois de la psychologie des groupes et aussi celles de la jungle (dans les cours de récréation). C’est la seule chose que j’ai apprise là-bas, d’ailleurs, à part à haïr l’Église en général et les Jésuites en particulier.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…lundi 25 mai 2020 à 5 h 41 min.

…il y avait de l’abusif, au moins dans le début des années  » 60 « ,…
…l’éducation ?,…
…c’est le nouveau jeune curé de campagne, du village en France, qui en classe faisait son cinéma, de  » saint « , et qui parlait de ce film avec Brigitte Bardot,!…

…a revoir ce film, il n’y a rien !,…

…c’est plus difficile, de vivre normalement, déjà, avec les cinémas provocant dans le village, l’air de rien,!…
…les variétés échafaudées, concoctées de postures innocentes,!…
…un art, pour allez rester serein ailleurs,…
…et si ce n’est que cela,!…
…l’abus est partout, à moindre frais,…

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