de Pierre Assouline

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La République des livres
Regarder les hommes tomber, faut-il en rire Hen-ri ?

Regarder les hommes tomber, faut-il en rire Hen-ri ?

Question récurrente : « Comment choisissez-vous les livres ? » Réponse à multiples facettes. Sans oublier celle-ci qui n’est pas la moindre : l’enthousiasme des autres, qu’ils s’agisse de lecteurs anonymes, de libraires, de critiques. Lorsqu’ils forment un halo, voire un chœur, comme ce fut las récemment au Masque et la plume, il faut aller voir de quoi il en retourne, ne fût-ce que pour faire la part de l’emballement, phénomène d’illusion collective par lequel nos contemporains se donnent parfois le mot pour porter aux nues ce qui n’en vaut pas la peine. Ce que j’ai fait pour Le garçon incassable (173 pages, 16 euros, éditions de l’Olivier) de Florence Seyvos sans rien savoir de l’auteur ni du roman. On voudrait en dire très peu, le moins possible, pour ne pas risquer d’écrire une critique plus longue que le livre. Alors disons que ce sont les vies parallèles de Henri, frère « différent » de la narratrice qui l’a accompagnée toute sa jeunesse durant, et de Buster Keaton (1895-1966), acteur-réalisateur-scénariste-producteur sur lequel elle enquête dans la perspective d’une biographie, sans rire.

Son père lui met des raclées pour un oui ou pour un non ; sa mère lui administre des sermons comme si cela désinfectait les plaies. Chez les gens du spectacle, un buster désigne une chute spectaculaire. Voilà pourquoi le petit Joseph sera rebaptisé Buster. Dans les shows de ses parents, il est celui qu’on lance et qui tombe. Un vrai projectile. De quoi se fabriquer un destin dans un monde où tout fait spectacle et où les spectateurs viennent avec des cabas chargés d’œufs. Chez les Keaton en tournée, il n’y a pas que le film qui est projeté. Mobilisé en 1918 dans une usine d’armement, affecté au conditionnement des obus, il ne peut s’empêcher d’écrire sur chacun de ses frères d’arme : « De la part de Buster ». Pas sûr que les Allemands aient apprécié son sens de l’humour. Artiste complet, le créateur de Go west et du Mécano de la Général, de la Croisière du Navigator et du Cameraman, génial mécanicien du gag-éclair, avait inventé son propre langage, obsolète avec l’arrivée du parlant. Sa mélancolie quittait le champ du comique et du burlesque pour s’inscrire hors-écran.

Henri, le frère de la narratrice, est celui dont on dit volontiers qu’il vit une vie pour rien. Il s’exprime, il a sa langue propre, il dit des choses comme « Il faut que je travaille sinon je vais être viré de mon salaire ». Il a le don d’attendre. Un au-delà de la patience. Certains traversent la vie en se faisant des amis partout, d’autres se content de traverser la vie, c’est affaire de tempérament. Lui, le prognathe qui dort avec une mentonnière, et dont les membres sont en permanence menacés d’atrophie, il avance et il tombe, il se relève et il tombe. Souvent on en rit. Lorsqu’il fait la queue au cinéma, il n’arrive pas à aller voir le film car il laisse passer tout le monde de peur d’avancer et de tomber.

La fin de Buster Keaton est pathétique sans pathos. Il sombre, avec alcool et sans argent, beaucoup de films disparus avant d’être retrouvés. Les droits de son autobiographie lui ont permis de s’acheter un Samsuffit qu’il appelait son ranch, question de point de vue. La passion des trains ne l’avait pas déserté ; alors il a monté un chemin de fer qui courrait dans toute la maison. Pour réduire sa consommation de tabac, il plantait une cigarette allumée dans le cheminée dans la locomotive et ne tirait une bouffée que lorsqu’elle passait devant lui. Il croyait souffrir d’une bronchite chronique : c’était un cancer du poumon.

Le rapport entre Henri et Buster ? Elle bien sûr. Mais pour qu’elle soit le trait d’union, faut-il que la recherche de l’un la ramène invariablement à l’autre, et que leurs histoires suivent leur cours aussi naturellement, page à page comme on dirait côte à côte, deux récits juxtaposés sans se toucher ni se rejoindre, il y fallait bien autre chose : une enfance pleine de coups, un caractère insoumis, le goût de la solitude, la passion des trains. Leur secret, c’est leur étrange fragilité et la capacité de résistance qu’ils ont développé face aux infortunes du destin. Un noyau réfractaire en commun. On n’est pas plus déterminé, plus opiniâtre. « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière… » Regarder les hommes tomber, faut-il en rire Hen-ri ? Buster Keaton, l’homme qui ne riait jamais, a fait rire des millions de gens tant qu’il tombait sans ouvrir la bouche. Puis le cinéma a parlé. Quelle idée !

Cela paraît décousu, comme si la règle n’avait pas eu le temps de corriger l’émotion,  alors que c’est finement construit, pièce après pièce. Une narration en douceur, surtout pour y annoncer les choses les plus violentes. Vérification faite, Florence Seyvos (Lyon, 1967) a du métier. Trois romans, des prix, des livres jeunesse, des traductions, des scénarii pour Noémie Lvovsky. Elle sait faire, en tournant l’air de rien autour du thème si complexe du regard, mais cela ne suffit pas à réussir un roman comme une sensibilité mise à nu. Tant de choses y sont dites en si peu de pages. Le garçon incassable est, dans sa pureté et sa simplicité, l’une des histoires, toute de pudeur, de tact et de discrétion, les plus bouleversantes que j’ai lues ces derniers temps.

(Photos extraites de films de Buster Keaton)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Littérature de langue française.

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commentaires

778 Réponses pour Regarder les hommes tomber, faut-il en rire Hen-ri ?

bouguereau dit: à

rockwell ça pue la sueur a coté

ilve dit: à

Henri, le frère de la narratrice, est celui dont on dit volontiers qu’il vit une vie pour rien.
on dit : qui
à mons que ce ne soit ou fût une expression que je n’ai pas connue en français alors que j’ai entendu parler de ce que l’on traduit par vie sans valeur de vie (« lebensunwertenleben »)
bonsoir les gens intelligents

des journées entières dans les arbres dit: à

Ilive, si le sujet du Handicap dans la littéraure vous interesse, pour quelque raison que ce soit,et de toute façon vous restera personnelle, et pour compléter un post de M. Court plus haut:

http://www.babelio.com/livres-/handicap/1111

J’ai lu JL Fournier. Non pas par histoire  » personnelle ».

des journées entières dans les arbres dit: à

Littérature, sorry, c’est à cause de la voix, qui a eu un effet anesthésiant.

des journées entières dans les arbres dit: à

Ah oui, ça c’est bien. J’aime beaucoup Gérard Majax.
Mais M. Court sur Conan Doyle et le spiritisme serait ici l’homme qui tombe à pic.

Bonsoir. A tout le monde, hein.

bérénice dit: à

le parrain de BK vraiment? Rien à voir mais comment parvenez-vous à établir un lien même fictif entre un qui fait rire et l’occultisme qui alors qu’il est impossible d’y croire il faudrait des images des films les témoignages oraux nombreux mais insuffisants facilement réfutables,réussit à impressionner de façon irrationnelle?

bérénice dit: à

la mort surement plus forte que raison nous entraîne malgré nous dans son territoire obscure empli de légendes de projections d’impossibles lumières d’invérifiables connexions corticales

ilve dit: à

le parrain de BK vraiment?
c’est dans le lien (biographie) donné dans le billet !

bérénice dit: à

soirée épouvante épouvantable

Sinister dit: à

vie sans valeur de vie

Ils n’avaient pas demandé de passe droit
Mais s’avouaient d’une fragilité telle
Qu’ils auraient eu besoin d’avoir droit
A un droit moins cruel.

ilve dit: à

le lien du billet
Even his nickname was supposedly given to him under dramatic and unusual circumstances. Sharing the bill with the Keatons were the great escape artist Harry Houdini and his wife, Buster’s godparents. Houdini saw little Buster, then only about six months old, slip and tumble down a flight of stairs, arriving virtually

bérénice dit: à

Ah oui et alors? un système d’alimentation affluent de grande importance dans la vie de Buster Keaton?

ilve dit: à

zut , berenice!
je ferme l’ordi près avoir eu le plaisir de partager houdini et Buster avec une jeune femme et sa fillette de 9 ans .

bérénice dit: à

le droit cruel n’est pas le droit, charlatanisme.

court dit: à

Doyle s’abétit dans le spiritisme -son Histoire du Surnaturel ou quelque chose de ce genre en porte la trace, mais il n’est pas le seul à preter à Houdini des pouvoirs supra-normaux, puisque Lovecraft compose là dessus, et pour l’artiste, peut etre meme est-elle parue sous sa signature, une très médiocre pharaonnerie ou H s’évade d’une Pyramide égyptienne.
Le curieux est que Doyle dans une nouvelle peu connue a croqué impitoyablement les spirites et autres chasseurs de fantômes sous la forme peu reluisante d’ un gang des chateaux … Mais c’était avant 1914, la mort de son fils, et sa conversion définitive.
Pour conclure, saluons Robert-Houdin sans qui le hongrois n’eut pas eu de pseudonyme ès magie blanche. Et merci à Ilve pour cette bonne nouvelle.
MCourt

Sinister dit: à

23:07 Ça prouve que vous êtes bien gentille car ça dépend de ce qui fonde le droit or j’observe qu’il reste souvent fondé sur le pouvoir, même le plus mince, qui institue l’arbitraire

Bloom dit: à

J’ai rebondis sur l’agression de Bloom

Exemple même du non style trampolino-hyperbolique; à évtier si l’on veut avoir l’air sérieux.

D. dit: à

A vous lire on dirait que le surnaturel n’existe pas. Eh bien vous avez raison. Ce qu’on nomme habituellement surnaturel est en réalité parfaitement naturel, mais seulement accessible à des initiés dont je fais partie.
Cela-dit ce domaine naturel très particulier est extrêmement dangereux pour qui tente de l’explorer sans prudence et sans armes.

D. dit: à

Je sais par exemple fabriquer des philtres d’amour, seulement je ne le ferai pas par déontologie.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Hopper,…un style d’école,…à la mode,…d’une époque,…d’une culture,…
…ou l’autre avec ses  » femmes fortes « ,…j’ai oublié son nom,…résigné à ne pas les idéalisés,…que très  » grosses « ,…pari tenu, un style,…
…comptabilité,…artistique,…90 % des femmes sont grosses ou laides partout,…chiche,…je ne dessine que des grosses vertueuses,…résultat,…le monde m’aime,…la célébrité,…genre Picasso,…

…l’art aux mains des polichinelles du pinceau,…Ô ma Vénus, mon Artémis, mon Athéna, ma Déméter,…etc,…les affaires d’abords,…of course,…
…les affaires sur terre c’est pas Métropolis-film du Tristan-bananes et Ange-bleu de  » aide le vice « ,…tu pourra lécher les  » os « ,…des Stars,…à quatre-pattes,…Médor,…Populus,…

…l’art, c’est plus que çà,…
…c’est une disponibilité de voir et comprendre  » l’absolu « ,…et son unité par chacun,…et non les doctrines de pousser aux clivages des diversions d’inquisitions théâtrales psycho-machistes,…

…en général,…le beau est associé à l’intelligence profitez en,…ne marcher pas sur les épluchures,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…

D. dit: à

Lovecraft était au courant de certaines vérités que l’on retrouve dans son œuvre. Cela l’a d’ailleurs bouleversé car il était assez fragile et sensible, au fond.
Beaucoup se font avoir en pensant que Lovecraft a inventé de toutes pièces toute une mythologie.
Je peux par exemple vous affirmer qu’il existe réellement une cité engloutie sous des montagnes de l’Antarctique, que des zones de ce cinquième continent sont interdites d’accès sous couvert de recherches scientifiques mais que le motif réel en est la préservation d’indices archéologiques pour le moins antédiluviens attestant de l’occupation extrêmement ancienne de la terre par des entités biologiques très évoluées et fondamentalement différentes de la race humaine.

D. dit: à

Tous autant que vous êtes, je vous aime bien mais franchement il faudrait sortir un petit peu de vos salons, de vos cocons, de vos petits systèmes étriqués. Vous n’êtes pas capable de lire le tableau du monde autrement que par une grille toute faite et convenue. Vous oubliez trop facilement ce qu’est l’espace et l’univers.
Moi j’y pense toute la journée. Si vous saviez à quel point tout cela peut dépasser la capacité extrêmement limitée de votre réflexion.
Vous avez pourtant un cerveau capable d’énormément de choses si vous le faites vibrer à la bonne fréquence.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…dans les miniatures,…avant Van Gogh,…

…il y a déjà de l’impressionnisme et du fauvisme et du pointillisme et de l’abstrait,…

…y a rien d’inventer,…il y a des spécificités  » commerciales  » agrandies et exploitées,…etc,…
…artistes graphiques  » clowns du peuple « ,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les tableaux miniatures,…les artistes,…
…la culture sans culotte,…
…cette distanciation du populaire de haute ( à ) lignée,…etc,…

bérénice dit: à

23h07 L’un fonde le suivant qui ensuite l’utilise dans le cadre que le premier dessine et qui ne devrait pas hors modification subir de négation, la discipline en maillage serré complexe applicable dans les multiples domaines assortis à l’homme et ses actes activités qu’ils soient d’ordre privés publiques commerciaux politiques ressemble trop souvent à un instrument inégal ou à l’origine de fausses notes selon qu’il règle les affaires des puissants ou d’un individu moyen; nul ne devrait l’ignorer? Personne n’ignore à présent les passe-droit les combines les abus la négation du droit les injustices les géométries variables les silences imposés proposés acceptés en provenance de droite de gauche le centre non testé l’homme de pouvoir plus qu’un autre et quelque soit son pouvoir s’expose aux corruptions et pour finir la corruption ne l’a-t-elle pas conduit à la place qu’il occupe, ceci en pensant aux mensonges éhontés qui vraisemblablement recouvrent de nombreux secrets des alliances des accords et qui servent d’arguments de campagne, le plus convaincant des acteurs gagnent. C’est de plus en plus grotesque, plus personne n’y croit tout le monde perçoit jusqu’aux défaillances en tenue de camouflage des protagonistes qui méritent bien de se détendre dans la cours de récré, infantiles.

bérénice dit: à

_arbitrer: trancher après évaluation du jeu et accorder le point à l’un des camps en présence après réflexion estimation dans une situation où il est difficile de l’accorder sans hésitation.
_arbitraire: se dit d’une décision qui ne tient pas compte des éléments constitutifs d’une situation, synonyme injuste, qui n’est pas lié par l’observation des règles, qui dépend du bon plaisir du caprice de qqn.
Le pouvoir est doté de toute une batterie de cuisine fort encombrante par laquelle il concocte parfois de l’arbitraire, l’exercice du pouvoir l’art de la guerre de la boulette et du pâté approvisionnent l’actualité en autant de strass que de stress et scories.

des journées entières dans les arbres dit: à

Buster K. m’est de plus en plus sympathique.
Personne ne lui a demandé ce qu’il aurait aimé faire dans sa vie.

J’invoque tous les esprits malins pour que Florence Seyvoz en reste là de ses recherches « biographiques », car poursuivre dans cette voie serait criminel, pour B.K.

Pour ceux que ça interesse ( pas moi , aujourd’hui) ce qui fonde le droit français sur le Handicap, c’est une loi de 2005.
Il y a eu des lois bien pires, ici et ailleurs. N’importe qui le sait.

des journées entières dans les arbres dit: à

Merci M. Court.

C.P. dit: à

renato, merci ! C’est à l’occasion du film « Film » de Beckett et Alan Schneider, peu avant la mort de Buster Keaton.
J’ai vu, enfant, Keaton au cirque Medrano, à Paris dans les années 50 (bien avant que je ne voie ses films les plus connus), et il m’est assez bien resté en mémoire. C’était bien sûr, en gros sur les affiches, : « l’homme qui ne rit jamais ». Un de ses sketches, où il poussait une porte, entrait dans appartement, se regardait au miroir, puis se mettait un bandeau sur les yeux, m’avait beaucoup frappé. Il y avait là quelque chose de ce qu’a écrit Beckett plus tard pour « Film ».

C.P. dit: à

« entrait dans UN appartement »… Mais tout cela était mimé, sans décor physique.

renato dit: à

Par le biais d’une série de ‘boutades silencieuses’, Keaton arrive toujours, et toujours vite, au noyaux des relations humaines, et en ce sens il est plus passionnant qu’un essai philosophique ou psychanalytique ou linguistique ou que l’histoire d’un cas clinique — ces ersatz du reportage mis sur le marché à l’usage des voyeurs.

hi han dit: à

Lisons L’Erreur Spirite de Guénon.
Très amusant.

Jacques Barozzi dit: à

La notion de « boutade silencieuse » mériterait quelques développements ?

Jacques Barozzi dit: à

Keaton, c’est la version muette d’En attendant Godot !

D. dit: à

Puisque vous ignorez les choses extrêmement importantes que je vous enseigne, j’ai décidé de boycotter cet espace de commentaire jusqu’au coucher du soleil. Tant pis pour vous.
Bérénice, je suis extrêmement déçu de votre comportement. C’est tout jusqu’à ce soir.

C.P. dit: à

Jacques, ou de « Fin de partie ». Je me demande si Beckett avait vu Keaton au cirque Medrano en France, ce qui est tout fait possible, entre 1947 et 1954. Si vous en trouvez trace…

John Brown dit: à

Personne ne lui a demandé ce qu’il aurait aimé faire dans sa vie.

J’invoque tous les esprits malins pour que Florence Seyvoz en reste là de ses recherches « biographiques », car poursuivre dans cette voie serait criminel, pour B.K.( rédigé par Des journées)

Il faut souhaiter qu’elle les poursuive, au contraire ! Les questions « indiscrètes » posées aux morts célèbres sont l’indispensable nourriture du genre biographique ! Traquons les secrets des morts, à commencer par les moins avouables! Se repaître des morts, c’est le plus efficace remède contre l’ennui ! Assouline en est d’ailleurs bien conscient, qui multiplie les comptes-rendus de gouleyantes bios (Svevo, Apollinaire etc.). Avec quelle impatience gourmande j’attends les premières biographies de Jack-Alain Léger, de Bernadette Lafont, de Valérie Lang !

court dit: à

Renato, je ne connaissais pas ce dessin; J’ai vu en revanche à Phoenix une exposition Rockwell impressionnante par la foule qu’elle drainait plus que par les œuvres mièvres qui y étaient exposées.
Pour le reste, les villes englouties de Platon à Henri Vernes représentent toujours une sorte de providence. On peut tout leur preter, d’autant qu’elles ne peuvent protester. On peut les imaginer n’importe ou, sans avoir à craindre de retombées judiciaires. Elles peuvent meme constituer un bel attrait pour le touriste. La Ville d’Ys en sait quelque chose, avec sa légende repeinte par la démente imagination d’Emile Souvestre!
Bonne journée sous les eaux.
MC

renato dit: à

« Aussi loin que portent mes souvenirs, j’ai toujours été fanatique de base-ball. J’ai commencé à y jouer dès que j’ai pu enfiler un gant. Chaque fois que les Trois Keaton débarquaient quelque part, je me mettais en quête d’un terrain d’entraînement. J’avais toujours joué à Muskegon, et plus tard j’organisai des équipes de base-ball dans mon studio et à la MGM. J’ai également dans le match annuel des Comiques, qui amusa Hollywood des années durant. Je me dépêchais de finir mes films avant septembre, de façon à arriver à temps à Nex York pour les Séries internationales. »

B.K. Slapstick (Le jour où le rire s’arrêta).

Bloom dit: à

Hopper est un honnête dessinateur plébiscité par les amateurs de dénotations pondéreuses qui y voient une illustration des « Boring Fifties » américaines. So be it. Les spectateurs sensuels moyens corrigeront utilement cet assaut de fabrication figurative avec les oeuvres intemporelles et puissantes des peintres du champ de couleur/expressionnistes abstraits – Pollock, Rothko, Barnett Newman…
Tous les hopeless Hopper du monde contre un simple fragment d’un Ben Shahn.

renato dit: à

Pfff ! J’ai également dans le match annuel des Comiques > J’ai également JOUÉ dans le match annuel des Comiques

John Brown dit: à

Hopper est un honnête dessinateur (rédigé par Bloom)

Si je prétends que Pollock est un honnête barbouilleur, j’atteins sans effort au même degré de pertinence critique que Bloom dans son jugement sur Hopper.

C.P. dit: à

Bloom, je ne suis pas bien loin de vous pour ce qui concerne Hopper. Il est pourtant vrai que ses images ont gagné la médaille, quoi !

Didier Semin et Hector Obalk ont dit (contradictoirement) l’essentiel sur la mélancolie, l’Amérique (plus urbaine que rurale !), la mise en scène, les personnes en ennui, les maisons, le vide, la lumière, la texture (c’est vrai qu’elle est râpeuse, vue de près)… Ce qui me frappe, c’est que Lynch, par exemple, dont les sketch-books sont vraiment intéressants (vus à Beaubourg, etc.) déclare aimer Bacon, Pollock ET Hopper. Au fond, parle-t-il de la même chose ?

renato dit: à

La démocratie inachevée et ses fonctionnaires zélés… Je comprends qu’ils ressentent le « besoin » d’un Ministère de la culture : poor people !

renato dit: à

Wim Wenders aussi aime Hopper : tous dépravés, nous sommes tous dépravés ! Il faut brûler ça sur la place publique ! Bloom apportera les allumettes…

renato dit: à

Bacon, Pollock, Hopper… nous parlons évidemment de la même chose même s’il ne s’agit pas de la même chose…

John Brown dit: à

Hopper est un honnête dessinateur (rédigé par Bloom)

En matière d’art, les jugements négatifs sont ce qu’il y a de plus facile à porter : ils se dispensent généralement de toute analyse et de toute raison sérieuse, alors que l’auteur d’un jugement positif fait en général l’effort de le justifier. Le jugement négatif en art a au fond la même fonction que l’injure, dont Arthur Schopenhauer explique si bien l’utilité dans le débat : quand vous n’avez plus d’arguments à opposer à votre adversaire, injuriez-le, c’est la meilleure façon de lui clouer le bec.

John Brown dit: à

Bacon, Pollock, Hopper… nous parlons évidemment de la même chose même s’il ne s’agit pas de la même chose… (rédigé par Renato)

Est-ce qu’on parle exactement de la même chose ? bacon est un a

C.P. dit: à

renato, c’est vrai. Vrai aussi que les cinéastes frottés d’Amérique (dont Wenders) qui font ou font faire des sketch-books aiment Hopper. C’est très bien ainsi.

Patricia Farber dit: à

Lynch, par exemple, … déclare aimer Bacon, Pollock ET Hopper.

Ça n’a rien d’étonnant, si l’on pense à certains plans de Twin Peaks (le film) ou Sailor et Lulla, entre autres.
David Lynch peintre est très différent, mais le cinéaste est souvent inspiré par « l’Amérique profonde » (désolée pour le cliché).

JC.... dit: à

« Par le biais d’une série de ‘boutades silencieuses’, Keaton arrive toujours, et toujours vite, au noyaux des relations humaines, et en ce sens il est plus passionnant qu’un essai philosophique ou psychanalytique ou linguistique ou que l’histoire d’un cas clinique — ces ersatz du reportage mis sur le marché à l’usage des voyeurs. »

On peut faire plus con, côté « accès au noyau », mais de cela je dois m’en charger avec fougue et vaillance !
PS : Polock, vu à NYC avec un pote qui en a vomi de dégout au Gughenheim, Pollock, donc, est une merde sans lemoindre intérêt, si ce n’est financier…

Patricia Farber dit: à

Et j’oubliais The Straight Boy. Harry Dean Stanton sur son porch à la fin sort tout droit d’une image de Hopper.

John Brown dit: à

Bacon, Pollock, Hopper… nous parlons évidemment de la même chose même s’il ne s’agit pas de la même chose… (rédigé par Renato)

Est-ce qu’on parle exactement de la même chose ? Hopper est un artiste de la première moitié du XXe siècle, Bacon et Pollock de la seconde. Les perspectives,les références et les problématiques sont très différentes. Proclamer que Hopper est un artiste de seconde zone au nom de ce qu’ont tenté Bacon ou Pollock un demi-siècle plus tard, cela ne rime vraiment à rien et n’apprend rien.

renato dit: à

John Brown, je ne sais pas ce que vous voulez dire, mais je me souviens d’un jugement négatif à propos de la peinture de Bacon qui reste parmi les plus belles perles : « C’est une peinture trop belle, pleine d’artifices… étant donnés le sujets traités, une trop belle peinture ».

Patricia Farber dit: à

JC…. dit: 28 juillet 2013 à 11 h 52 min
Pollock, donc, est une merde sans lemoindre intérêt

Voilà une affirmation qui en dit long sur son auteur.

Patricia Farber dit: à

C’est Max Ernst qui a enseigné à Pollock le dripping (du moins c’est ce qu’il dit dans un entretien filmé que j’ai vu je ne sais plus où. Mais Ernst était un essayeur. Pollock, obsessionnel, a exploité la méthode à fond et a eu l’intuition des rythmes répétitifs.

Jacques Barozzi dit: à

Le JC critique d’art égale en génie le JC critique littéraire : aux chiottes Proust et Pollock (avec deux « l ») !
Qu’est-ce qui reste à sauver ?

renato dit: à

La première moitié du XXe siècle ? la seconde ? Cela ne signifie rien John Brown car Bacon, par exemple, a produit quelque œuvre importante dans les années trente déjà (pas envie de chercher, tapez « Crucifixion »). D’ailleurs, sa première exposition personnelle c’est 1934).

John Brown dit: à

John Brown, je ne sais pas ce que vous voulez dire, mais je me souviens d’un jugement négatif à propos de la peinture de Bacon qui reste parmi les plus belles perles : « C’est une peinture trop belle, pleine d’artifices… étant donnés le sujets traités, une trop belle peinture »(rédigé par Renato)

Je crois que, dans les années 20/40 du siècle dernier, et même dans sa période « parisienne », Hopper invente, compte tenu des conventions figuratives qu’il reprend peu ou prou à son compte, une peinture qui n’a pas d’équivalent, une peinture forte et poétique : c’est bien plus fort, par exemple, que ce qu’un Matisse produit à partir des années 30, et c’est bien plus original. Le jugement sur Bacon que vous citez est assez représentatif des âneries de ceux qui voudraient que l’artiste soit encore plus fort qu’il n’est, au risque de minimiser la force que ses oeuvres contiennent déjà.

Jacques Barozzi dit: à

« C’est une peinture trop belle, pleine d’artifices… étant donnés le sujets traités, une trop belle peinture ».

Rare exemple de critique positivo-négative et inversement…

Jacques Barozzi dit: à

Pourquoi rhabiller Hopper en déshabillant Matisse, JB ?
C’est de la critique négato-positive ou simplement comparative ?

bouguereau dit: à

« l’homme qui ne rit jamais »

il en avait un paquet qui se disputait la devise sur le blazon des années du noir..mais bien vu au moins ils buvaient leur scotch..pas comme ce foireux de bêquette

bouguereau dit: à

Pollock, Rothko, Barnett Newman

hépêpette..au moins houpeur c’était pas un agent dla cia kabloom..ça non

bouguereau dit: à

Pourquoi rhabiller Hopper en déshabillant Matisse, JB ?

y sait pas cqui dit..quelquefois il a le complesque du chalet de necessité dans la bibeul belt

John Brown dit: à

La première moitié du XXe siècle ? la seconde ? Cela ne signifie rien John Brown car Bacon, par exemple, a produit quelque œuvre importante dans les années trente déjà (pas envie de chercher, tapez « Crucifixion »). D’ailleurs, sa première exposition personnelle c’est 1934).

On pourrait en dire autant de Hopper,actif jusqu’au milieu des années 60; il n’en reste pas moins que Bacon produit l’essentiel de son oeuvre dans les décennies 50/70, Hopper dans les décennies 20/40. L’originalité, la force poétique du « Bistro » (1909)ne peuvent s’apprécier que dans le contexte de ces années-là. La vraie admiration est historique, disait Renan, mais il y a dans cette oeuvre-là une force qui transcende l’histoire de la peinture, tout autant que telle oeuvre de Bacon, par exemple la « figure avec deux quartiers de viande ».

Orwell dit: à

Si le sujet de Passou avait été Hopper, quel succès!

Bien sur que l’on peut aimer Hopper, Bacon, Pollock et bien d’autres, en même temps et pour des raisons différentes. Bloom paraît traumatisé par la nature figurative de la peinture de Hopper. Qu’est-ce-que cela peut bien lui faire? La remarque de JB est très pertinente, Hopper appartient à une autre époque que les deux autres, les opposer à lui sur la base d’un critère « d’intemporalité » (comme si cela existait) n’a pas de sens. Par ailleurs, on a parfaitement le droit de faire de la peinture figurative, je dirais même (horreur!) de représentation, encore aujourd’hui et jusqu’à la fin des temps (qui est proche, D. nous le confirmera).

Patricia Farber dit: à

Essayez donc les lavements au miel, pour changer, bouguereau. C’est bon pour ce que vous avez. La constipation ne vous vaut rien.

bouguereau dit: à

C’est Max Ernst qui a enseigné à Pollock le dripping (du moins c’est ce qu’il dit

..il le prouve..et c’est pas l’premier qui a couché sa toile..mais et alors..sauf qu’évidemment ça fait parti dla mythologie américaine et c’est photogénique pour hollywood..c’est ce qui compte

Patricia Farber dit: à

Sinon essayez de pousser fort, mais ça peut faire mal.

JC.... dit: à

« Voilà une affirmation qui en dit long sur son auteur. »

Réversible !

John Brown dit: à

Pourquoi rhabiller Hopper en déshabillant Matisse, JB ?
C’est de la critique négato-positive ou simplement comparative ? (rédigé par Jacques Barozzi)

Je n’aime pas trop Matisse, c’est vrai. En plus, le calamiteux « Henri Matisse, roman », d’Aragon, m’a fait prendre ce peintre en grippe, sans doute injustement. Matisse n’était tout de même pas responsable des platitudes qu’Aragon débite sur lui dans ce livre, que je tiens pour l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire en matière de discours sur l’art.

bouguereau dit: à

(comme si cela existait) n’a pas de sens

..rien n’a de sens banane..sinon la personne qui le dit, c’est ça les goûts..ou le gout que t’as de les discréditer..ça a du sens: c’est ta tambouille

Patricia Farber dit: à

Je ne fais pas allusion à Pollock en tant que tel, JC, mais à votre façon d’estimer que tout ce qui ne VOUS intéresse pas est de la merde. C’est ça qui en dit long sur vous.

bouguereau dit: à

je tiens pour l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire en matière de discours sur l’art

..bon c’est pas trés grave alors..c’qui est génant, cest que si peu puisse te faire réviser ton jugement..t’es influençabe..soit plus affirmé jean marron..résiste merde

JC.... dit: à

Jacques Barozzi dit: 28 juillet 2013 à 12 h 08 min
« Le JC critique d’art égale en génie le JC critique littéraire : aux chiottes Proust et Pollock (avec deux « l ») !
Qu’est-ce qui reste à sauver ? »

Les vieilles charrues du sexe…

bouguereau dit: à

C’est ça qui en dit long sur vous

t’vois..t’as pas d’sens jicé..et t’arrives a en faire tout un discours..ça se tient

bouguereau dit: à

Les vieilles charrues du sexe…

un métaleux stoneur préfère le hell feste du sesque jicé

xlew.m dit: à

Le mécanicien du cheval de feu du général Custer était un bon peintre aussi,on l’appelait « The Custer beacon », c’est dire.

renato dit: à

« … au moins houpeur c’était pas un agent dla cia… »

Voilà un con qui a bien voulu se laisser persuader par la propagande des PC Occidentaux qui avaient à faire oublier 1956…

JC.... dit: à

J’adore les cons qui disent : « Il est mal de ne pas aimer Proust et Pollock ! » Qui sont-ils ? Que valent-ils ?

Proust, Pollock : de la merde !

JC.... dit: à

Patricia Farber dit: 28 juillet 2013 à 12 h 36 min
« Je ne fais pas allusion à Pollock en tant que tel, JC, mais à votre façon d’estimer que tout ce qui ne VOUS intéresse pas est de la merde. C’est ça qui en dit long sur vous. »

Chère Patricia, vous faites pareil pour survivre : ayez l’honnêteté de l’admettre, et surtout, de le dire ! Bien à vous !

bouguereau dit: à

Voilà un con qui a bien voulu se laisser persuader par la propagande des PC

newyork times, guardian and mucho book lately..y’a même des cocos cons a foxniouz rénato..t’as pas entendu leur emission la dessus.. »hurkurk » qu’ils ont fait..t’as la nostalgie mccarthy rénato..note c’est pas con..enfin je sais pas..je vais dmander a jicé dmen faire tout un discours..jicé?

JC le petit malin dit: à

C’est çuit qui dit qui êst!

JC le petit malin dit: à

« ayez l’honnêteté de l’admettre »

avoue ou c’est la gégène mon papa il a dit

ilve dit: à

Sans l’ombre d’un doute PAssouline est-il un professionnel de la critique littéraire culturelle en français ; nombre commentateurs arrivent à dissuader de suivre le blog – et pas seulement leurs « conversations ce qui fait du blog autre chose qu’un vivier de la déconnade ordinaire de mecs dont on en est à se demander s’ils sont payés pour occuper le terrain et par qui ?

renato dit: à

Quoi bouguereau, t’es un nostalgique de ‘la chorale’ de l’Armée Russe ?

JC Tégniez gros malin dit: à

« on en est à se demander s’ils sont payés pour occuper le terrain »
c’est sûrement le cas (ya que le pèze de réellement réel )

« et par qui ? »
les islamo-cocos bien sûr

bouguereau dit: à

À la mémoire de ceux qui n’ont pu revenir

quand on dit qu’ils avaient budget illimité..c’est pas du flanc

bouguereau dit: à

..t’manque pus qu’une mitre en zinc pour cuiser avec dracul dans la d!p creuse et poitou..façon houpeur..deniss comme disait kabloom….
ma mère de ma mère..ça fait mal

bouguereau dit: à

les islamo-cocos bien sûr

des gars sérieux qui cruisent en 4×4, ak47 et stinger jicé..respect

bouguereau dit: à

s’ils viennent dans la creuse ça va faire du vélo electrique en vrille et d’italote aux urgences..en un mot du vilain

ilve dit: à

question malhonnête
ec livre eût-il suscité un semblable intérêt si l’auteure n’avait ps lié l’histoire d’un proche parent « différent » -quel euphémisme effroyable- ce qui est devenu un genre en soi ou presque et pas seulement en français,à celui d’un figure de la culture d’une génération antérieure ?
on commence à entrevoir le succès vient de ce qu’elle est

ilve dit: à

on commence à entrevoir que le succès rencontré par ce livre vient de ce que l’auteure est arrivée à rendre sensibles des questions que l’on résoud parfois d’un gloussement de hen

renato dit: à

Voyons bouguereau ! ils ont fait ce que tout le monde a toujours fait (vois Donatello et Cosimo de Medici), mais avec des meilleurs artistes que les cocos (le Réalisme Socialiste… pfffff !) et autres fascistes plus ou moins bien masqués…

renato dit: à

Voyez cette piètre romancière qui fut « collaboratrice informelle » du ministère de la sûreté de l’État de la RDA, par exemple, bouguereau… « collaboratrice informelle »… non, mais…

hamlet dit: à

« de mecs dont on en est à se demander s’ils sont payés pour occuper le terrain et par qui ? »

vous voulez vraiment savoir qui me paie pour venir mettre le bordel sur le blog de Monsieur Assouline?

si vous avez une famille et des enfants il vaut mieux pour vous que vous ne le sachiez jamais car, croyez-moi, ceux qui me paient pour venir ici ne sont pas des rigolos, vous connaissez la mafia russe? et les bulgares? multipliez leur cruauté par cent et vous commencerez à avoir une idée de celle de ceux qui me paient.

permettez moi de vous donner un petit conseil pour votre espérance de vie : arretez de vous poser ce genre de question, continuez donc de blablater gentiment avec bouguereau et oubliez ces histoires…

renato dit: à

Bon, pour revenir un instant à Hopper, il faudrait regarder George Bellows, John Sloan, Robert Henri, et éventuellement Charles Sheeler. Pas envie de chercher, mais votre moteur de recherche saura se montrer à la hauteur.

JC.... dit: à

« de mecs dont on en est à se demander s’ils sont payés pour occuper le terrain et par qui ? »

Formuler une telle imbécillité devrait entrainer le retrait immédiat de 3 points sur son permis de voter …

hamlet dit: à

si vous voulez d’autres sujets de débat qui divisnet l’humanité en deux je vous donne le programme 2012 2013 des émissions de Finkielkrault :
– l’héritage de Rousseau
– morale et littérature
– le procès Eichmann
– je me souviens de Jacques Anquetil
– que reste-t-il du sarkozysme ?
– qu’est-ce qu’être français?
– où va Israël?
– la gauche et ls nouveaux réactionnaires
– la domination masculine
– toutes les cultures sont-elles égales?
– faut-il avoir peur du populisme?
– Sade au 20è s.
– l nostalgie de la politesse
– les défis de l’intégration
– les livres pour patrie
– journalisme et vie privée
– les banlieues de la République
– la passion de l’égalité
– théorie du genre, différence des sexes
– quelle histoire enseigner à nos enfants
– Limonov un anti héros de notre temps
…….

si avec ça vous ne trouvez un petit sujet pour vous mettre sur la figures….

hamlet dit: à

quelqu’un sait-il combien de filles a eu Hopper?
parce que j’entends souvent parler de filles Hopper et je me dis qu’il a dû en avoir une flopée.

ilve dit: à

je ne veux pas blablater des histoires de « ma Sidonie » si erdéliennes et idoines soient-elles même avec P.Assouline

ilve dit: à

je ne vote pas pour/sur la RDL!
P.Assouline peut retourner écrire ses billets à partir de la fin .

Voyage alsacien dit: à

renato dit: 28 juillet 2013 à 15 h 49 min
Bon, pour revenir un instant à Hopper, il faudrait regarder George Bellows, John Sloan, Robert Henri, et éventuellement Charles Sheeler. Pas envie de chercher, mais votre moteur de recherche saura se montrer à la hauteur.

Arrête de faire ton intéressant toto, tu nous soules avec ta culture à deux balles.
Bon dis nous plutôt si tu es pour ou contre le déplacement du retable, et pourquoi hein, te dégonfles pas, argumente.

Sergio dit: à

Proust a écrit un « Contre Pollock » ?

renato dit: à

Et… en voilà un qui se cache derrière le tablier de maman… ou alors il n’a pas pris ‘ses médicaments’…

Grégoire dit: à

« Je ne fais pas allusion à Pollock en tant que tel, JC, mais à votre façon d’estimer que tout ce qui ne VOUS intéresse pas est de la merde. C’est ça qui en dit long sur vous. »

Chère Patricia, vous faites pareil pour survivre : ayez l’honnêteté de l’admettre, et surtout, de le dire ! Bien à vous !
JC

Autorisé par JC en personne, je confirme mon inintérêt pour le mousaillon de la rade et mon impression de grosse merde en le lisant.

OCP dit: à

Répondez à la question renato, vous devez bien être membre d’un comité quelconque qui est pour ou contre.

renato dit: à

En tout cas c’est curieux, un crétin te dit « argumente », et il se fait l’illusion que tu t’exécute seulement parce qu’il a employé l’impératif présent …

Et l’autre avec son « répondez », non, mais…

Cela dit, désolé, je ne suis membre d’aucun comité…

JC.... dit: à

Mais non, Grégoire, ton impression est fausse : tu n’en es pas une grosse ! Simplement, un peu d’éducation, ne te ferait pas de mal, petit merdouillou !

bérénice dit: à

@D 10h28 parce qu’exprimer que le débat en politique prête au minimum à sourire (de temps en temps) que les réflexes scénographiques et les dialogues viendraient d’une pièce à la Audiard quand Sarko s’écrie « Pilate! » et que l’acteur politique en face n’en finit plus de lui prendre la place facilement d’ailleurs au vue du bilan déposé, vous déçoit? Dire que la justice dispose des lois certes mais que leur application s’apparente au domaine de l’aléatoire du part pris de je ne sais quoi de pas bien défini serait injustifié?

JC.... dit: à

En plus, elle est à côté de la plaque, notre chère Patricia : ce qui ne m’intéresse pas me laisse froid, sans avis tranché. Par contre Proustinet et Pollockon …. vous savez ce que je pense de ces nullités, portées au pinacle par un milieu d’écervelés papotants.

u. dit: à

si vous voulez d’autres sujets de débat qui divisnet l’humanité en deux (hamlet)

A tout seigneur…
Il est juste de rappeler la contribution de la RdL à un débat aussi clivant qu’essentiel, qu’elle n’a pas peut contribuer à propager worldwide:

« Faut-il brûler l’agrég? »

Next round, lors du passage d’un cycliste très électrique.

JC.... dit: à

L’Agreg brûle t il ?

bérénice dit: à

Rien sur Poliakoff Zao wou ki San zu ki?

u. dit: à

« vous savez ce que je pense de ces nullités, portées au pinacle »

Attention quand même, JC, ces deux faisans ont malgré tout marqué la langue quotidienne, surtout le deuxième avec ses droppings.

Qui n’a entendu un propriétaire de chien engueuler sa pauvre bête en disant « M’a encore lâché un pollock »?

C’est une histoire d’anciens trotskystes US passés au libéralisme individualiste pour profiter d’une France à genoux, afin d’imposer leurs brands et leurs gimmicks à la faveur de la guerre froide.

Vive l’Ecole de Paris!
(J’ai bon? j’ai bon?)

ilve dit: à

qu’elle n’a pas peut contribuer à propager worldwide:
et chiffrez ce beau coût d’acculturation à nouveaux frais !

Les Brandouilleurs de Malicornay dit: à

Nous on dit que la plus belle, c’est Sybil Seely, par le fait.

bérénice dit: à

Pour reprendre une perche tendue par Patricia concernant le cinéma qui reflète tant bien que mal nos sociétés diverses les fonctionnements des individus pris dans un périmètre ou une aire c’est plutôt bien que tout ne vienne pas du milieu urbain ou des capitales, entre 80 et 90 certaines productions trop caricaturales et parisiennes me décourageaient de les voir, il existe un style capitale un peu comme la peine et quand on n’a pas la tête à ça on attend plus, une sorte d’universalité peut-être.

Y'a bon banania! dit: à

Poliakoff Zao wou ki/ Vive l’Ecole de Paris!

Un Cycliste, électrisé.... dit: à

« L’Agreg brûle t il ? »

L’agrèg moisit mieux qu’il ne brûle !

u. dit: à

« Vive l’Ecole de Paris!
(J’ai bon? j’ai bon?) » (ma pomme)

Ce post est un dropping poujadiste.

L’en faut.
Pas trop, mais l’en faut.
Surtout en août, c’est ça ou le pastis.

JC... dit: à

Il n’y a pas que les canidés à lâcher des pollocks par ci par là ! Dans l’isle enchantée, tourterelles, gabians, têtes noires, avant de remplir leur panse, balancent des pollocks extraordinaires sur les toiles que je laisse traîner à cet effet.
Je les récupèrent souillées, les vend ensuite, hors de prix, à des amateurs éclairés, enchantés de l’aubaine.

J’ai appris que certains étaient galeristes, marchand d’art, faisant facilement la culbute. Je vais monter mes prix…

JC... dit: à

Pour en finir aujourd’hui, ce qui me dégoûte c’est qu’un escroc comme Marcellou Proustifondant, rentier, faignasse assistée, chochotte immonde, tennisman même pas classé, ait vécu aux crochets des travailleurs de son époque pour traîner au lit toute la journée !

Tout ça est profondément immoral. Un branleur qui écrit des conneries que personne ne lit plus, vivant de la noble sueur des ouvriers exploités par des capitalistes complices, sans foi ni loi ! Le Capitalisme est une horreur…

Sergio dit: à

C’est des gars fidèles, les Henri…

tonton marcel dit: à

« vous savez ce que je pense de ces nullités, »

on sait bien que tu ne penses pas

un booster qui tonne dit: à

on sait bien que tu ne penses pas

On sait qu’il ne pense pas ce qu’il dit, mais sait-on s’il dit parfois ce qu’il pense, sous son masque de b.o.f. ? Faudrait demander à u.

un booster qui tonne dit: à

… encore que u., lui aussi, aime prendre un masque de b.o.f. à l’occasion.
Difficiles à cerner, ces gars-là.

Sergio dit: à

Bon alors des livres à multiples facettes avec écriture en mosaïque ben dis donc ça en fait, un produit de matrices… Ca doit même être à effet de grille, comme les tennis déserts, quoi…

Bloom dit: à

Si je prétends que Pollock est un honnête barbouilleur, j’atteins sans effort au même degré de pertinence critique que Bloom dans son jugement sur Hopper.

ouais mais toi t’es critique à fart press, jb, moi je suis que coursier chez christies.
y sont assez snobs, chez christies, mais il m’ont dit que j’avais le droit de pas aimer…y sont progressistes…ergo tu serais plus snob qu’eux et moins progessif; chacun son pal, jb…
allez, anish kapoor m’envoie porter une de ses missives, desoled….

Sergio dit: à

Les chutes spectaculaires ça peut être bon pour la peinture le tout c’est de pas tomber sur la main y a qu’à voir le comte de Toulouse sinon il aurait jamais pu dévisser le bouchon de sa canne à cognac…

Les Brandouilleurs de Malicornay dit: à

Ah, merci, merci mon gars! Dans « One week » elle est dans une baignoire, elle va pour ramasser une savonnette qui est chue dehors, et y’a une grosse main qui vient empêcher peeping tom de la voir, nom de dieu !

Sergio dit: à

Jackson c’est bien c’est complet au moins on se retrouve pas avec des toiles vides…

renato dit: à

« Les chutes spectaculaires ça peut être bon pour la peinture… »

Les chutes de reins ; les chutes du Rhin (Rheinfall ou Rhyfall, c’est selon)…

u. dit: à

Merci Booster (17h49)

Je n’avais jamais vraiment compris ce que les Français veulent dire par beauf, ou plutôt, car le sens est clair, pourquoi cette expression avait eu un tel succès.
Je n’étais pas ici, à l’âge où on incorpore ces mots de la tribu.
Mais votre b.o.f. m’ouvre les yeux.

Au « mon beau-frère » de Cabu s’ajoute le souvenir du beurre oeuf fromage de l’occupation, c’est bien ça?

Ben oui, j’ai mis le temps.
C’est la formation continue sur ce blog.

Sacrés Français…
Ils me font toujours poiler.

des journées entières dans les arbres dit: à

« Une jeune femme timide, qui ne cesse de s’excuser de déranger, arpente Los Angeles sur les traces de Buster Keaton. Elle souhaite écrire un livre sur cet acteur génial, qui a fini sa vie oublié et sans le sou »
Comme quoi, le hasard lui est tombé sur la tête, à cette  » jeune timide »: si ce n’est lui c’est donc son frère.
ça c’est une matrice émémentaire à deux inconnus.
Dont l’un pas tant que ça.
Mais lequel est l’inconnu ? et pour qui ? et lequel veut-on vraiment découvrir, nous lecteurs ?
Et surtout ne pas découvrir sa kom ?!

non, j’insiste, si c’est pas clair, je veux dire que pour moi, B.K ne méritait pas ça !

Quant à Henri, le demi-frère de, dont je n’aurai rien su de la vie, comme de celles tant d’autres, bien plus nombreux que ceux/celles dont je connais un peu de la vie, ma foi, salutations posthumes. Navrées.

bouguereau dit: à

il les remplit à plat..alors forcément
http://manetas.com/pollock/
..en même temps il a copié sur un geek qu’avait fait lalgorithm..mais il l’avait pas appelé pollock..c’est con comme rénato internet

des journées entières dans les arbres dit: à

zut, élémentaire, mon cher Watson !

bouguereau dit: à

Sacrés Français…

ta manière a toi de dire que t’es l’oncle d’amerique..plein de filoche et de thune? de calcif !

bouguereau dit: à

dans les arbres zouzou a du laisser ses vieux calbut aussi.

Sergio dit: à

renato dit: 28 juillet 2013 à 18 h 04 min
les chutes du Rhin

Ha ben voilà Schaffhausen j’en ai eu une sorte énorme moi tout seul sur ma Yam que c’était pas à s’y méprendre du tout ! Faut dire qu’ici à Nancy je crois qu’il y a une municipalité républicaine… Enfin bon c’est moins cher que l’éléphant bleu…

bouguereau dit: à

de sa canne à cognac…

a fée verte..et il marchait pas que sur une jambe

renato dit: à

C’est donc ça, la ‘chorale’ de l’Armée Russe lui manque à notre petit célinien…

Cela dit, 565.000,00 € épargnés ce ne sont pas des cacahouettes, et ça plaide en faveur du déplacement…

bouguereau dit: à

anish kapoor m’envoie porter une de ses missives

..quand même..c’est chiant c’qui fait aussi..les ronds points en amérique sont plus grands que les notres kabloom c’est vrai

des journées entières dans les arbres dit: à

yep, j’ai oublié de saluer !

« c’est une étude américaine de l’Université Washington à Saint Louis, présentée à la Conférence internationale de l’Association Alzheimer (AAIC) dès 2011 qui a lancé l’idée : les personnes âgées n’ayant pas encore de troubles de la mémoire (ou autres signes de déclin intellectuel), mais qui feraient des chutes sans raison apparente, pourraient être dans une phase précoce de la maladie d’Alzheimer »

https://www.aidonslesnotres.fr/les-symptomes-et-les-pathologies/article?urlTitle=pourquoi-les-malades-d-alzheimer-font-ils-plus-de-chutes

bouguereau dit: à

petit célinien..coco mélomane..ça fait pas un bon ménage rénato..tu cafouilles, c’est ton charme

bouguereau dit: à

y’en est tombé d’son arbe l’arsouille..

bouguereau dit: à

C’est des gars fidèles, les Henri…

le notre..à part a ses boutanches..ha il doit en faire des cadavres

renato dit: à

Bon, d’accord, j’ai presque pris l’habitude de tomber dans l’escalier, mais d’un côté je suis distrait et de l’autre, il y a une marche mal fichue, si on y met l’Alzheimer aussi sa fait trop…

renato dit: à

Ah ! non, bouguereau ! aucun cafouillage mais un sens très développé de la chronologie…

des journées entières dans les arbres dit: à

bouguereau dit: 28 juillet 2013 à 18 h 21 min

d’énervement Bouguereau, d’énervement.
Pas comme Marcel P. lui est d’une « nature nerveuse »

u. dit: à

« ta manière a toi de dire que t’es l’oncle d’amerique..plein de filoche et de thune? de calcif ! » (bg)

Je viens de m’auto-analyser
10 secondes top! chrono.

Hypothèse: désir inconscient de supplanter TKT comme snob en chef?

Vérification
(10 secondes top! chrono)
Négatif.

Fazit:
Au finish, encore un effort pour être salonsfähig.

Et Tek n’est pas plus snob que Clopine (c’était qqch très bien vu par TKT que ce snobisme-là.

Clopine, n’y voyez pas malice.
Je me souviens que vous imaginiez TKT comme le ptit Marcel, pourquoi pas le petit Lord Fauntleroy?
Il a réagi, normal.)

Prosit!

bouguereau dit: à

cque j’ai jamais compris c’est comment qu’il lui envoie du paté vontraube..et elle encaisse..
y’a comme une correspondance extraordinaire..un genre rat des villes suisses et souris de la campagne normande

Chaloux dit: à

Lire Sollers m’effondre. Il se taisait, on se disait : « il a fini ». Mais non, il recommence. L’entretien dans les Inrocks sonne le vide comme un tonneau en tôle ondulée.
Sollers est une irréfutable preuve de la mort de Dieu.

bouguereau dit: à

une acquaintance sousterraine…en l’espace d’un éclaire vontraube il lui parle comme si il etait arrivé dans sa cave de derrière les rayonnages de conserves de haricot vert comme le zorro de notre jeunesse..un genre de truc quantique

bouguereau dit: à

putain vla lcheuloux…on est déja en septembe..j’ai l’cafard

bouguereau dit: à

comme un tonneau en tôle ondulée

..non mais t’es pas malade cheuloux..t’as bu du brent?

Chaloux dit: à

Juste de passage, ne crains rien, Le Boug, Ô gode-ceinture parousique…Je ne m’éternise pas.

Sergio dit: à

renato dit: 28 juillet 2013 à 18 h 24 min
il y a une marche mal fichue

Là le problème c’est de pas oublier quand elle sera réparée en train de sécher…

bouguereau dit: à

Sollers est une irréfutable preuve de la mort de Dieu

c’est du fond de raffinerie de chez total..fume pas surtout cheuloux

Chaloux dit: à

J’en avais un dans mon jardin pour recueillir l’eau de pluie. Pour savoir s’il était plein ou pas, j’y donnais un coup de bâton. C’est à ça que j’ai pensé. De l’autofiction…

Chaloux dit: à

Le Boug, tu dois pas être un mauvais bougre mais que tu es lourdingue.
Quand est-ce que tu sors de chez toi?

bouguereau dit: à

Pour savoir s’il était plein ou pas, j’y donnais un coup de bâton.

..tu fais ça a jean marron c’est criminel

bouguereau dit: à

Quand est-ce que tu sors de chez toi?

tu veux pas me donner des coups de batons cheuloux..dis

bérénice dit: à

On se demande encore pourquoi Chaloux si construit pas un millimètre inoccupé lit Sollers dans les Inrock en plus pour raccourcir la ballade, si vous nous parliez Chaloux de qui vous aime puisque vous écrivez aussi des choses intelligibles et sensibles densément fournies pour oxygène.

Chaloux dit: à

T’inquiète pas mon gros, pas mon genre.
C’est juste que je me fais du souci pour toi. Toujours à bavouiller sur la RDL.
« Le monde est grand », comme dit le merveilleux Drummond de Andrade.

bouguereau dit: à

tant que ça ? peut être as tu raison, je devrais plus me concentrer

bouguereau dit: à

merci de t’inquiéter pour moi cheuloux

bérénice dit: à

C qui Drummond?

bérénice dit: à

Bouguereau votre lien Pollock.org est une révélation jouissive, serions nous tous des projectionnistes ou pour finir à comparer les résultats tous unis dans le noir?

Chaloux dit: à

Bérénice, je suis en train de relire L’Acteur Roi de Florence Dupont (Belles Lettres) et je suis à nouveau fasciné par l’intelligence de cette femme et par la portée de ce livre.
Les dix minutes de lecture sollersesque (on ne peut pas dire Sollersienne)sont jugées à cette aune.

Dripping the south dit: à

C qui Drummond?
« c’est con comme rénato internet »Le Boug

bérénice dit: à

ou le soir as you waént

Chaloux dit: à

Carlos Drummond de Andrade (1902-1987) est un poète brésilien.

Sergio dit: à

Oui enfin Dieu faut se méfier il a des combines à effet Hall comme les mecs des soucoupes il peut ressurgir à tout moment sans crier gare ou même n’importe quoi d’autre…

renato dit: à

Il semble que la marche soit mal fichue depuis le XVIIIe siècle, Sergio…

ilve dit: à

une question pour PAssouline
orthographe troublante de
 » frère « différent » de la narratrice qui l’a accompagnée »
accompagnée est au féminin
accompagnée est « un cliché » du political correct: l’étudiant accompagne l’enseignement ai-je entendu dire (sic)
mais un « jeune » peut être accompagné par son éducateur -trice
ici qui accompagne qui ?
bonne soirée la compagnie des ressemblants !

Chaloux dit: à

Le Monde est Grand

« Le monde est grand et tient
dans cette fenêtre sur la mer.
La mer est grande et tient
dans le lit et la couche où s’aimer.
L’amour est grand et tient
dans le bref espace du baiser. »

Carlos Drummond de Andrade
Poésie
Traduction de Didier Lamaison
Gallimard, p. 385.

Chaloux dit: à

La Chambre en désordre

« Au virage périlleux de la cinquantaine
j’ai dérapé sur cet amour. Quelle douleur!
Quel sensible et secret pétale me tourmente
et me provoque à la synthèse de la fleur

dont on ignore comme elle est faite : l’amour,
dans la quintessence du mot, l’amour muet
d’un naturel silence ne peut plus tenir
dans ce grand geste pour recueillir et aimer

le nuage que son ambiguïté dilue
en cet objet plus imprécis que le nuage
davantage défendu aussi, corps ! corps, corps !

vérité si finale, soif si variée,
et ce cheval en liberté parmi le lit,
qui de celui qui aime promène le cœur ».

Idem P. 141.
A imaginer scandé par les sortilèges de la langue portugaise.

ilve dit: à

restons précis
SEMANTIQUE – C’est paru au Journal officiel, suivant l’avis de la Commission générale de terminologie et de néologie…

Qui n’a jamais entendu parler de la pratique du «binge drinking», notamment dans des articles ou études consacrés à l’alcoolisme des jeunes (anglais, bien souvent)? Eh bien c’est fini, désormais, il faudra parler de «beuverie express» pour désigner «l’absorption massive d’alcool, généralement en groupe, visant à provoquer l’ivresse en un minimum de temps», comme l’a décidé et défini la Commission générale de terminologie et de néologie. Cet avis est paru dimanche au Journal officiel.

Très étudié en Grande-Bretagne, ce phénomène, qui touche en particulier les jeunes, reste mal évalué en France, même si des spécialistes s’en inquiètent, utilisant également les termes de «biture express» ou «alcool défonce», des termes un tantinet plus trash que «beuverie express».

kicking dit: à

ambiance vieille famille puant les vieilles rancoeurs, les vieux règlements de compte, autant dire la mort, ah ouais, non mais t’imagine l’envie ?

Temps suspendu dit: à

renato dit: 28 juillet 2013 à 18 h 25 min
Ah ! non, bouguereau ! aucun cafouillage mais un sens très développé de la chronologie…

Pôv’ mec.

Temps suspendu dit: à

Chaloux dit: 28 juillet 2013 à 18 h 40 min
Je ne m’éternise pas
Chaloux dit: 28 juillet 2013 à 19 h 31 min

L’éternité est beaucoup plus longue que prévue, et Chaloux beaucoup plus con.

Grande campagne de recensement des crétins dit: à

Et en voilà un qui fait fort dans l’autoportrait tout en suspendant le temps, un exploit !

A la recherche de l'info perdue, une coproduction renatochalouesque, un top sur la rdl dit: à

Chaloux dit: 28 juillet 2013 à 19 h 09 min
Carlos Drummond de Andrade (1902-1987) est un poète brésilien.

Et on dit quoi mon Chachal ?
Merci qui ?
Merci Wikikikiki.

des journées entières dans les arbres dit: à

Ilive dit: 28 juillet 2013 à 19 h 16 min
« mais un « jeune » peut être accompagné par son éducateur -trice
ici qui accompagne qui ? »

On a le droit de répondre aussi ?

Watson voit les choses différemment: ( ça me rappelle une histoire de tente de camping envolée, et Sherlock Holmes demande à Watson ce qu’il voit)
Plus probablement c’est Henri qui a accompagné Florence.
Mais vous dire pourquoi, Florence est partie chercher Buster à la rescousse, ça reste un mystère.

D’un point de vue psychologique ça se défend.
D’un point du vue littéraire, c’est limité.

Clinique gériâtrique de Colmar dit: à

Grande campagne de recensement des crétins dit: 28 juillet 2013 à 20 h 27 min

Salut renato,
en forme ?

renato dit: à

C’est une chance quand un con te traite de « Pôv’ mec » (cela vaut aussi pour le gériatre, naturellement…).

Chaloux dit: à

Dans la pointe ardennaise, il fait 15°. Quel rêve… Une petite laine ?
Vous ai-je jamais dit que j’avais reçu le choc de l’histoire en découvrant, il y a bien longtemps, sous une pluie violente et serrée de fin d’automne, le château de Montcornet. Privilège que je partage, je l’ai appris plus tard, avec Michelet qui séjournait fréquemment chez ses tantes de Renwez et qui, lui, évidemment en a fait quelque chose.

Cet automne, je lirai l’intégralité du Journal.

Michelet est veuf. Il a quarante cinq ans, il est seul chez lui, va jusqu’à la cuisine, et entreprend d’expliquer à sa cuisinière, qui sans doute n’est pas trop mal, à quel point il lui devient difficile de vivre sans un corps féminin. La cuisinière comprend et se donne à lui sur le champ. Cela dure quelques mois ou quelques années, jusqu’à ce que Michelet rencontre une veuve ( je crois qu’elle est veuve) de son milieu. Cette femme tombe rapidement malade, devient la proie des prêtres et meurt. Il sortira de ces tribulations un livre vengeur.
Puis il y aura Athénaïs dont on a réédité récemment les souvenirs (Mercure de France). Mais l’auteur du « Peuple » ne semble pas avoir éprouvé grand-chose pour la cuisinière, qui parait n’avoir été pour lui qu’un corps. On peut s’en étonner. Ô XIXe…

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