de Pierre Assouline

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La République des livres
Triomphe du roman sans fiction

Triomphe du roman sans fiction

Ce qui compte, c’est de placer la barre à une certaine hauteur et de sauter juste un peu au-dessus. A la placer trop haut, on ne risque pas seulement de s’étaler ; on passe pour celui qui n’a pas les moyens de ses ambitions. Le cas d’Emmanuel Carrère pour son dernier livre. Voilà pourquoi (j’entends déjà les cris d’orfraie) on peut détester le Royaume et louer les livres de Christophe Donner et Frédéric Beigbeder. Leur ambition est certes plus limitée qu’un réexamen des Evangiles à la lumière de leur moi profond ; mais l’un et l’autre ont parfaitement réalisé leur projet car ils ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas. L’analogie entre les trois tient aussi à ce qu’ils sont représentatifs d’une tendance qui se manifeste, du moins en France, depuis quelques années : le roman sans fiction, qui n’est pas qu’un récit très documenté mais une enquête dans laquelle l’auteur/enquêteur est l’un des principaux personnages.

 Christophe Donner a emprunté le titre de son livre Quiconque exerce ce métier stupide mérite avant tout ce qui lui arrive (368 pages, 19,50 euros, Grasset) à Orson Welles. Ayant bien connu certains de ses personnages et la manière de l’auteur, je craignais le pire. J’ai été surpris en bien. Il a réuni trois biographies françaises (le réalisateur Maurice Pialat, le producteur Jean-Pierre Rassam et celui-qui-a-tout-fait-au-cinéma-sauf-ouvreuse Claude Berri) pour en faire une tragédie grecque avec sœurs et relations virtuellement incestueuses. Car chacun est le beau-frère de l’autre, l’ami aussi selon les périodes, puis l’ex-beau-frère. Ca se lit d’un trait comme une contre-histoire du cinéma français des quarante dernières années.

Le livre regorge des petits secrets de ce petit monde, alimenté notamment par la correspondance électronique que l’auteur a entretenu avec Arlette Langmann, sœur de Claude Berri et ex-épouse de Maurice Pialat. On suppose que tout est à peu près vrai ; mais l’un de mes amis qui s’y connaît, autant en vin qu’en cinéma, m’a fait remarquer qu’une « caisse de douze bouteilles de romanée-conti », c’est le détail qui tue car ce genre de jus ne se livre pas comme ça. C’est tout de même très amusant ; pour ne citer qu’elle, la visite des pieds nickelés chez le chef des fedayin du Fatah à Beyrouth pour un film improbable de Godard qui parle de lui-même à la troisième personne en se donnant du Dziga Vertov vaut son pesant de falafel.

Si ce n’est pas vrai, c’est vraisemblable, ce qui marque la limite de ce genre de livre. Sinon, putes, partouzes, people et palaces. Dom Pérignon et coke à tous les étages. Variante : Chivas et héro. Un festival de came sans tapis rouge. C’est vraiment le Milieu. Certaines pages sont à sniffer. L’argent, en grande quantité, circule beaucoup. On ne sait plus trop d’où il vient et où il va. On s’aime, on baise, on se trahit, on se quitte, on se reprend. La vie, quoi, mais puissance 2 car ils sont nés tous les trois sous le signe de l’excès. Pialat est aussi goujat, cynique, odieux et formidablement inconvenant que sa légende le prétend. Berri aussi écorché et complexé qu’il ne le cachait pas. Quant au fantasque Rassam, le moins connu du public malgré le portrait que Jean-Jacques Schuhl en avait fait dans Ingrid Caven (Prix Goncourt, 2000), il est vraiment au centre du livre : provocateur, harceleur, gonflé, agité, hystérique, énergique, instable, caractériel, mal élevé, mégalo mais fascinant, charmeur, séduisant, incroyablement drôle et pathétiquement fragile. Il ne veut pas seulement vaincre mais écraser :

« Un homme peut avoir envie de réussir et descendre très bas, encore plus bas, il y a toujours un moment où il rencontre physiquement la limite de ses capacités d’abjection, toujours un moment où il touche le fond de son dégoût, et c’est à ce moment-là qu’il identifie les fondements de sa morale. Les principes de Berri s’arrêtent où ceux de Rassam commencent : ils feront tout à l’inverse de l’autre, moins par goût que par défi ».

Ces trois-là sont particulièrement fêlés. Il fallait l’être pour faire bouger le cinéma français comme ils l’ont fait à la fin du XXème siècle. Christophe Donner montre, à sa manière, les coulisses des films en train de se faire : Le Vieil homme et l’enfant, L’Enfance nue mais aussi Au feu les pompiers de Milos Forman (on apprend au passage, car on apprend une foule de choses dans cette émeute de détails, qu’en 1968, Rassam-le-corrupteur avait « acheté » la moitié du jury du festival de Cannes… en vain car les événements de mai ont tout fichu en l’air), Taking off, le Signe du lion, Nous ne vieillirons pas ensemble, Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, Moi y en a vouloir des sous, La Grande bouffe, Les Chinois à Paris … Il leur fallait non seulement un romancier mais un type un peu déjanté comme Donner pour raconter leur histoire. Les trois ont du génie. Les dialogues sont enlevés. Chacun son langage même s’ils parlent la même langue. Trois insupportables. Donner a eu le flair de trouver la note juste, le rythme et la distance, qualités des plus rares chez nos contemporains qui en font toujours trop. Le roman, rapide, mordant, forcément injuste et souvent tordant, se lit d’un trait. Heureusement car à la fin, l’atmosphère devient irrespirable.Author JD Salinger dead at 91

La fin de partie est triste pour Jean-Pierre Rassam mais pouvait-il en être autrement. Il vit toujours dans sa suite du Plaza entre putes et acides pour faire croire qu’il a toujours la main alors qu’il croule sous les dettes. L’échec de Touche pas à la femme blanche de Marco Ferreri lui porte le coup de grâce. Il contre- attaque en essayant de racheter Gaumont, propose à Milos Forman de tourner A la recherche du temps perdu, à Rosselini une vie d’Ibn Séoud, à Polanski le Voyage au bout de la nuit, à Fellini un Dracula sur le lac de Côme, à Bresson un Lancelot du Lac et à Godard, au choix, la vie d’Abd-el-Kader ou celle d’Arafat ! Sauf que Rassam-le-rouge n’a plus la carte n’ayant plus de trésor. On fuit ses colères, on ne lui pardonne plus ses insultes. Dépressif, exténué par les drogues, il se suicide au Binoctal à 43 ans. Seul reproche à ce livre : l’absence du producteur Paul Rassam, frère de l’autre, et celle de l’actrice Carole Bouquet, qui fut sa compagne. On n’ose imaginer que le spectre des tribunaux y est pour quelque chose. A moins que les intéressés aient tout simplement refusé de s’y prêter. Dommage car ils en savent long pour avoir tout vécu de cette histoire. Des informations et des détails mais surtout des émotions, des failles, des non-dits. Qu’importe au fond puisqu’il ne s’agit pas d’une biographie mais d’un roman fut-il « sans fiction »

 On pourrait en dire autant de Oona & Salinger de Frédéric Beigbeder (Grasset). Là encore, je m’attendais au pire, n’ayant jamais été client des livres de cet auteur, bien que la personne soit charmante. Et là encore, comme avec Donner, j’ai été surpris en bien. On connaît l’histoire : le coup de foudre de jeunesse entre celle qui est la fille de Eugene O’Neil avant de devenir la femme de Chaplin, et celui qui s’apprête à devenir l’homme invisible des Lettres américaines et le futur auteur d’un roman-culte, L’Attrape-cœurs. Beigbeder a imaginé leur jeunesse pour savoir lequel des deux avait gagné. Il se lance dans l’enquête en se présentant comme un passionné de la vie d’Oona et en prétendant écrire un livre sur les deux. On le suit car il se met en scène mais sans abuser. Juste quand c’est nécessaire. Et là encore, j’ai marché, ratant mes stations de métro et l’avalant d’un trait. La relation, ou plutôt son absence, entre Oona et son père est rendue dans toute sa cruauté ; il est vrai qu’elle ne l’a vu que trois fois, et encore, il ne lui a même pas adressé la parole. Malgré quelques généralités et lieux communs sur l’amour et la guerre, c’est bien mené, drôle.

chaplin-oona-oneilLes pages sur « ce qu’on ne vous dit pas » à propos de la deuxième guerre, autrement dit ce qu’on vous cache, sont bébêtes car tout cela est déjà dans des livres d’histoire. Mais les lettres de Salinger à Oona, réinventées par l’auteur après interdiction de consulter les originaux par le Salinger Estate, sont poignantes. Le roman témoigne d’une intime connaissance de la littérature américaine en général et de celle de Salinger en particulier. Le rapprochement entre le personnage de Holden Caufield et le héros de Limelight est astucieux. Le rapport de Salinger à la guerre est très bien évoqué, pas mort mais plus dans le monde des vivants, comme d’autres victimes du post traumatic stress disorder qui souffrent du décalage lorsqu’ils constatent que la vie a continué en leur absence. L’intrusion de Capote dans le récit est bienvenue (cette flèche en direction de Salinger est de lui : « Un ancien combattant qui écrit comme un bébé »), la rencontre de Oona avec Chaplin au poil. La thèse défendue par l’auteur est que Salinger a transposé son histoire avec Oona pour la première version de L’Attrape-cœur. J’y ai appris en passant qu’Erroll Flyn avait épousé une actrice française du nom de Lily Damita. Mais je doute que le lecteur en sache davantage sur Walter Winchell après avoir appris qu’il était « le Alain Pacadis américain ». Ou que Bonjour tristesse ait été l’équivalent sociologique de L’Attrape-cœur. Ou qu’un américain se présente par un « Jerry Salinger, enchanté ». Quant à voir en Jamel Debbouze l’héritier de Chaplin, c’est n’importe quoi.

N’empêche que cette lecture a comblé ma curiosité. Une faction selon l’auteur : facts + fiction. Okay boss mais ce n’est pas vraiment nouveau. Truman Capote, jamais remis du succès de De sang-froid, appelait cela « a non-fiction novel ». Autrement dit une forme narrative utilisant toutes les techniques de l’art de la fiction, mais en restant au plus près des faits. Dans une note in fine, intitulée à la Magritte « Ceci n’est pas une fiction », Beigbeder se livre à une ultime pirouette : « Si cette histoire n’était pas vraie, je serais extrêmement déçu ». Là encore, vraie ou pas, l’essentiel est qu’on y a crû. Et la bibliographie citée lui donne un certain crédit.

Mais que mon camarade Paul Edel, retour de vacances du côté de Bergerac, se rassure : si j’ai commencé ma rentrée en faisant des mauvaises manières à Emmanuel Carrère, qui devrait me savoir gré de lui avoir évité par ma voix discordante un plébiscite de type nord-coréen, la saison littéraire est pleine de bonnes surprises. Outre les deux sus nommées, d’autres arrivent. De quoi retrouver un certain optimisme, allons !

(« Jean-Pierre RAssam, Maurice Pialat et Claude Berri » illustration Ale + Ale ; « JD Salinger » photo D.R.; « Oona O’Neill et son mari Charlie Chaplin » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

782 Réponses pour Triomphe du roman sans fiction

Daaphnée dit: à

Ne pas jeter le Pialat avec l’eau du Berri!

Que voulez-vous, Jacounet, vous auriez voté pour Sous le soleil de Satant. Moi, pour Les ailes du désir ..
Un abîme nous sépare ..

Jacques Barozzi dit: à

Ta gueule Tupuduku !

jean-philippe dit: à

« Non, elle n’était pas morte, seulement enfuie »
« mains de vieille certes mais nez rectifié, cheveu teint  »

pauvre daaphnée…

adrien dit: à

« Les ailes du désir .. »

hélas wim wenders a été nul sur ce coup-là

bouguereau dit: à

y’a le riot gun aussi..
tiens j’ai maté l’émission sur le procés fofana sur arte hier soir..pénible,mais une leçon danalyse politique, fortiche, à voir en replay kabloom

Daaphnée dit: à

Satan ………….. ( ce que vous êtes chochotte )

Jacques Barozzi dit: à

Je ne vote pas, je prends les deux, quand on aime on ne compte pas…

bouguereau dit: à

je sais pas où ça piaffe, mais toujours pas dans ta cervelle en mou…

vroum vroum ? ..kurkurkurk

Daaphnée dit: à

Ta gueule mocheté!

ueda dit: à

« C’est rigolo de devoir aller chercher chez Onfray ce qui explique les formules brillantes de Quignard » (Clopine)

Rigolo est le mot.

L’un est un pied plat, l’autre sait faire des pointes.

bouguereau dit: à

je prends les deux, quand on aime on ne compte pas…

c’est beau comme du bas clergé baroz

Un enfant, qui a echappé au pire de la pédanterie normande..... dit: à

« Pour en avoir le coeur net, et pendant que vous vous pigniez comme d’habitude, à propos d’insignifiances, je suis allée rechercher…. »

Insignifiances. Le sel de la vie !
Vous imaginez la Normande en maîtresse d’école ?… Oh, non !!! Putain, l’angoisse rétrospective !

bouguereau dit: à

L’un est un pied plat, l’autre sait faire des pointes

..ha trés bien

Office de Tourisme de Normandie dit: à

Venez nombreux cheu nous !

Mademoiselle Clopine Trouillefou n’est pas Normande de souche : son père est auvergnat et sa mère inconnue. Ou l’inverse …

Bon séjour !

Comment devenir un boumou? dit: à

bouguereau dit: 31 août 2014 à 9 h 53 min
« il n’y a rien a apprende, 2 poses de l’espression de leur vanité de savoir quelquechose..un secret..un mensonge symétrique »

Entre la vanité de savoir, et la vanité de tout commenter (sans savoir, puisque le savoir mène à la vanité,- et bouguereau n’est pas vaniteux pour deux sous, ça se saurait) choisis ton camp, camarade.
Surtout, ne te décourage pas trop vite.
Avec beaucoup de courage, de saucisses et de packs de Kro, toi aussi tu peux devenir un boumou, un Microbout, enfin quoi on se comprend, un bouguereau, un gros con très content de lui. Quand ce miracle sera accompli, touché par la grâce, tu écriras des énormités (« la vanité de savoir ») dont tu te sauras te montrer très fier et qui te donneront tant d’assurance que tu pourras enfin, comme le vrai, te pavaner comme un chapon.

bouguereau dit: à

le delco peut être?

Dans le tapis dit: à

L’un est un pied plat, l’autre sait faire des pointes

Clopine, des gros pieds.

Mémère bouguereau dit: à

Me l’énervez pas trop quand même. Y va ‘cor faire partout.

bouguereau dit: à

500 bornes..sapré cheuloux

Max la feraille dit: à

Y va ‘cor faire partout.

tu commence à fuir du carbu

Cambadelis, exécuteur testamentaire ..... dit: à

« la vanité du savoir »

Exact

radio keupu dit: à

bourrin, c’est devenu ton dada, bouKro, faut changer de monture, tu finiras canasson comme dirait JC

Mémère bouguereau dit: à

Si Chaloux est rentré, j’ai pas fini de passer la serpillière! Arrête de ch…, boumou! (c’est vrai que ça y va bien).

radio keupu dit: à

Y va’cor faire partout… ya longtemps qu’il a commencé, le blog en est rempli ras bord avec lui

trottinando durabilis dit: à

faut changer de monture

depuis le temps que tu te tannes le cul sur la tienne tu causes en expert!

bouguerisé dit: à

et être dessur l’âne et non l’inverse par sancho

alors sancho l’était pas épicurien…quichotte non plus…un idéalisse toujours à chercher les emmerdes…à foutre le bordel…mais un bon gars pourtant

restons optimistes, allons ! dit: à

PA : « …on peut […] louer les livres de Christophe Donner et Frédéric Beigbeder. »

Assouline vient d’inventer la bibliothèque.

Mme Michu dit: à

Attends-voir… que je rassemble mes traces neuronales…

Vous vous faites belle pour montrer votre cul à qui ueda ?

Epicure n'était pas corrézien..... dit: à

Julie Gayet finira canne à çon…

Encore qu'il sache peu dit: à

Comment devenir un boumou? dit: 31 août 2014 à 10 h 51 min
tu écriras des énormités (« la vanité de savoir »

Et pourtant, quatre mots ne peuvent-ils mieux définir notre Chaloux.

Daaphnée dit: à

Ce qui est drôle quand Clopine veut faire sa savante, c’est son usage des exemples (outre un vocabulaire souvent impropre )

« Mais de quoi souffre donc Quignard, grands dieux ? Du même mal que le pauvre Octave, dans l’ »Armance » de Stendhal ?  »

L’exemple, en argumentation ..
Comme l’image que les enfants collent dans leur cahier .. pour la couleur.

Mme Michu dit: à

je ne parle que de ce que j’aime et connais

Euh… (non, rien…)

restons optimistes, allons ! dit: à

Ici, on n’en est pas à une contradiction près ! D’un côté Clopine dénonce le « priapisme » de Bouguereau, d’un autre on le surnomme « boumou ». Je fais confiance à Clopine (et à son expérience des ânes) pour dire le vrai.

Chaloux dit: à

247 exactement, boumou. Parti ce matin dès potron-minet, arrivé juste à temps pour lire ton premier déversement d’ordures. Mon attente, comme dirait Huysmans, ne fut nullement déçue.
(Effectivement, deux fois l’aller-retour dans la semaine, extraordinaire pour un mafflu intransportable comme toi, mais pas pour moi, j’ai l’habitude).

J’en profite pour remercier Pierre Assouline d’avoir eu le grand courage de lire ces trois ouvrages dont nous avons déjà tout oublié. La faculté d’oubli est aussi une forme d’optimisme. Quelle belle rentrée!
Si on passait aux trois autres?

Ma bite et mon couteau dit: à

Vous vous faites belle pour montrer votre cul à qui ueda ?

Sa bite hé patate!

Un enfant, "enlevé" par ses parents !..... dit: à

« L’enfant britannique atteint d’une tumeur au cerveau, en danger après avoir été retiré par sa famille de l’hôpital où il était soigné, a été retrouvé samedi soir en Espagne et ses parents ont été arrêtés. »

Orwell a tout prévu. Y compris les médecins fous, alertant Interpol devenu fou, alertant la Guardia Civil, francochement folle … Oscènité absolue !

« Arrêter » les parents d’un gosse condamné à mort par hasard qui le retirent d’un mouroir inhospitalier.

Homère Dalort dit: à

Encore qu’il sache peu dit: 31 août 2014 à 11 h 13 min

Alba aux longs cheveux sales nous fait son numéro de grosse méchante almée!
c’est pas beau!

Sirius dit: à

Clopine, le De Nota de 10h09 est parfaitement clair (beaucoup plus que votre résumé confus) et la source (Pierre Hadot) est indiscutable…

Je m’étais permis de dire plus ou moins la même chose(moins bien) brièvement il y a quelques jours, mais apparemment cela vous a échappé. Bien la peine de se fatiguer…

30 millions d'amis dit: à

Je fais confiance à Clopine (et à son expérience des ânes)

Cornecul!

Amicale des Macistes Priapiques..... dit: à

Clopine appelle priapisme, un léger engorgement mensuel du corps caverneux de son Clopin. Le cas de Bouguereau est au priapisme ce que Buffalo Bill est au ferroviaire bisontin : une absolue fierté virile, une explosion de joie, un défi à la mort.

Troisième hypothèse dit: à

restons optimistes, allons ! dit: 31 août 2014 à 11 h 15 min

bouguereau est un âne mou.

Mme Michu dit: à

La faculté d’oubli est aussi une forme d’optimisme.

Académique ?

renato dit: à

Optimisme vs pessimisme et vice-versa.

T’es optimiste et ça tourne mal c’est une dépression. T’es pessimiste et ça tourne bien c’est une dépression. Mieux vaut ne rien s’attendre, on épargne sur les antidépressifs.

de nota dit: à

Sirius,

la confusion de l’épicurisme proprement dit avec l’hédonisme est une vieille lune,et romaine,on la rencontre chez Ciceron qui méprisait Epicure(notre Epicure qui sort de la porcherie et non de l’école…) ainsi que chez Horace.

ueda dit: à

« II m’écrivait que dans la banlieue de Tokyo, il y a un temple consacré aux chats. » (Daaphnée)

À Setagaya…
« Mignon », comme ils disent aujourd’hui.

brève dit: à

bouguereau en prend plein la poire ce matin, normal il est tellement blette comme dirait JC

Clopine dit: à

Que les propos d’Hadot retranscris par De Nota soient « justes » et non confus, je le veux bien, mais ils ne répondent en rien à mon interrogation première. Tout juste évoquent-ils ce qu’Onfray explique de l’épicurisme « ascétique », à savoir que l’absence de souffrance et la satisfaction des besoins fondamentaux entrent bien dans le « projet » épicurien. Mais après, ça repart sur le christianisme qui n’a rien à voir avec ma question initiale… (la compréhension du paradoxe quignardien). Bref. Par contre, j’ai beau chercher sur le fil du dessous, je ne retrouve pas la réponse que Renato m’indique ? A quelle heure, et par qui ?

Daaphnée dit: à

« Mignon », comme ils disent aujourd’hui.

Ah, la modernité!
Dans un pays qui était au 5° rang mondial pour le taux de suicides, en 2007 ( depuis ?) ..

Alexandre en Normandie dit: à

la compréhension du paradoxe quignardien

Comme le noeud gordien, Clopine. A la hache, nom de d’là!

Chaloux dit: à

Clopine, Epicure, c’est surtout pour moi une physique, les pluies d’atomes etc.

bouguereau dit: à

Mieux vaut ne rien s’attendre, on épargne sur les antidépressifs

en clair tu fais des stocks rénateau et tu compte sur ta radinerie qu’est plus forte que tout..c’est une idée plutôt bonne..mais faut des dispositions naturelles

Clopine dit: à

Daaphnée a beau se borner à écrire des com’ de trois lignes seulement, avec son système allusif qui ne trompe guère sur son incapacité à échanger quoi que ce soit, elle n’arrive ni à respecter l’orthographe (« Satant » !), ni à produire un propos un tant soit peu intéressant – et en trois lignes seulement : qu’est-ce que cela donnerait, si elle s’avisait de vouloir exprimer une pensée un tant soit peu élaborée… Heureusement, il n’en est pas question, et pour cause ! Seuls ses copiés-collés tiennent le coup (ahaha)…

bouguereau dit: à

un défi à la mort

l’amour est plus fort..elle l’a dans l’cul au finiche

Mémère Bouguereau dit: à

Mais tais-toi donc, boumou, et mange ta compote de viande (son dentier est en réparation).

Enfin, qu'il croit dit: à

Chaloux dit: 31 août 2014 à 11 h 59 min
Clopine, Epicure, c’est surtout pour moi une physique, les pluies d’atomes etc.

« La vanité de savoir »

Clopine dit: à

Chaloux, pour moi, Epicure, c’est surtout un Jardin. (mais pas Alexandre, hein.)

Or, les jardins, j’y passe un certain temps…

Daaphné dit: à

Daaphnée a beau se borner à écrire des com’ de trois lignes seulement

Mais c’est pour vous faciliter la lecture et la digestion, bonne Clopine !
Du paradoxe quignardien (!), vous avez déjà la gorge pleine .

Sirius dit: à

Clopine, l’hédonisme n’est pas un système philosophique. Il suffit du premier Larousse ou Robert venu pour savoir ce que c’est. L’important est de comprendre l’Epicurisme, le vrai, celui d’Epicure, sur lequel il est facile de faire des contresens. Ensuite vous voyez bien en quoi les deux se distinguent. Je vous l’avais écrit en quelques lignes….

bouguereau dit: à

Dans un pays qui était au 5° rang mondial pour le taux de suicides, en 2007 ( depuis ?) ..

ça peut prouver un gout du défi un trop plein de bonheur..il se rase peut être au coupe choux et dans l’élan..

Chaloux dit: à

Epicure.Pluies d’atomes et athéisme:
« A peine ta sagesse nous a-t-elle révélé que l’univers n’est pas l’oeuvre des dieux, aussitôt les terreurs de la superstition s’évanouissent, les bornes du monde disparaissent: je vois l’univers se former au milieu du vide ». Lucrèce.
Epicure et les épicuriens, PUF 1961.

Clopine dit: à

Sirius, je vous demande pardon, mais je n’ai pas vu votre commentaire, qui était sûrement éclairant. A ma décharge, l’endroit est encombré, et si souvent trollé que l’essentiel est parfois masqué. Sans compter les provocations à mon endroit, n’est-ce pas : je n’ai pas la sagesse de Jacques, qui s’en fiche complètement, ni la désillusion de W., qui, retiré sur son Olympe, le parcourt seul en ne pouvant s’empêcher de se pencher, tels les Dieux s’amusant d’Ulysse, vers nos petites participations. C’est sans doute pour cela (et aussi parce que j’ai beaucoup à faire, et ne suis pas abonnée en flux rss à ce blog, ce qui me force à aller et venir) que j’ai « zappé » votre courte explication, dont je suis pourtant, j’espère que vous n’en doutez pas, fortement preneuse ? Merci d’avance !

Bloom dit: à

Ici aussi il y a une foule de choses dans cette émeute de commentaires, Bloom !

Je dirais même plus une foultitude riotesque, Baroz!

Polémikoeur. dit: à

Le parfum sulfureux « d’affaire » Lolita
est complètement éventé, malheureusement
pour son colporteur, qui avait son ticket
chez Ruquier, en ouverture de la rentrée.
Croyant peut-être boire dans les traces
de quelque célébrité littéraire imbibée,
il a raté un numéro de télé-boutique
avec sa flasque de remontant.
S’il y a vraiment un livre derrière
et une graine d’auteur, qu’ils germent
dans le temps de l’écrit et non dans celui
du spot publicitaire parce que le spectacle
de la pauvreté de plateau télévisuel tue
en dépit du renfort des tours en boîte
et de troisième main de camelot usé
des saisons passées.
Assistansocialement.

Chaloux dit: à

Epicure:
« Tous les désirs qui ne provoquent pas de douleur quand ils restent insatisfaits ne sont pas nécessaires, mais peuvent être très aisément refoulés s’ils nous paraissent difficiles à réaliser ou capables de nous causer du dommage (Ep. XXVI).

« Il ne faut pas gâter le présent en désirant des choses qui nous font défaut, mais prendre en considération que ce qui nous est donné figurait jadis parmi les choses désirables ».

Epicure et les épicuriens, PUF 1961. P.142-143.

Moins un ascèse qu’une sagesse.

Chaloux dit: à

UnE ascèse…

renato dit: à

« j’ai beau chercher sur le fil du dessous »

… « luser » dirait l’autre… il suffit de cliquer sur le link et vous tombez sur « Sirius dit: 24 août 2014 à 11 h 22 min »… hé merdre ! les intellectuels !

restons optimistes, allons ! dit: à

Clopine aime les jardins et Widergänger… les friches.

Daaphné dit: à

un trop plein de bonheur..il se rase peut être au coupe choux et dans l’élan..

Pas impossible !
Peut-être une question de pilosité, aussi .
Le japonais est-il plus velu que le chinois ?
( au 8° rang – toujours selon OMS – Ah, les mauvais ! )

Sans l’avis d’un spécialiste, on conjecture, on conjecture ..
C’est affreux .

Bloom dit: à

Riotesque foultitude, suite:
Lu dans un petit opus d’autrefois, les lettres de guerre de Jacques Vaché à Breton. Une riotude foultitesque d’irrévérences, chez le grand inspirateur du surréalisme, interprète auprès du corps expéditionnaire britannique en 14-18.

« A part ça – qui est peu – Rien. L’Armée britannique, tant préférable qu’elle soit à la Française, est sans beaucoup d’Umour »

« Je commence à sentir le Britannique (la laque, le thé et le tabac blond) »

« L’Evidence est que je n’ai rien oublié de notre amitié, qui j’espère durera – tant râres sont les sârs et les mîmes- bien que vous conceviez l’Umour qu’approximativement. »

Aux spécialistes, pas de manifestations du Centenaires prévues autour de Jacques Vaché?

De l'hédonisme dit: à

Sirius, je vous demande pardon, mais je n’ai pas vu votre commentaire

Fermer son clapet ou ouvrir les mirettes, faut choisir.

Clopine dit: à

Sirius, j’ai retrouvé (merci Renato !) et je vous avais répondu sur Carrère (11 h 42) et sur le christianisme. Mais vous ne disiez pas, il y a deux jours, que l’hédonisme n’est pas un courant philosophique ? Vous sembliez admettre, en creux, que c’en était un ?

… Quignard a-t-il écrit directement sur les thèses d’Onfray ? Un débat a-t-il réuni ces deux-là, par exemple sur France Cul ?

L’un a les pieds plats, l’autre fait des pointes, je le veux bien – mais donc l’un souffre beaucoup plus. Je ne connaissais que Jacques Chazot (et Michaël Jackson) pour réussir les pointes… Et mes souvenirs de petite fille à tutu sont catégoriques. On appelait cela « chaussons de danse », c’était maginifique pour des yeux de 6 ans, rose, soyeux, avec des rubans satinés qui se nouaient si joliment sur la cheville… Mais l’appellation « chausson », qui évoque un confort domestique, cachait une réalité bien cruelle. La pointe carrée des chaussons de danse comporte une lame d’acier, qui vous meurtrit les orteils dressés dans l’effort, et transforme les ballerines en autant de petites sirènes, souriant alors même que chaque pas est une souffrance. C’est ainsi, nous disaient nos mères, que l’on devient une femme. En se résignant à la souffrance d’en être une. Je crois avoir rétorqué « non ! » dès mes quinze ans !

restons optimistes, allons ! dit: à

Bloom dit: 31 août 2014 à 12 h 36 min
Hé ! voilà qui sent son boute-en-train !

restons optimistes, allons ! dit: à

Clopine dit: 31 août 2014 à 12 h 43 min
« Et mes souvenirs de petite fille à tutu sont catégoriques. »
Voilà un « catégoriques » qui risque de donner raison à Daaphnée.

des journées entières dans les arbres dit: à

Polé, on reste debout à n’importe quel moment.
Sauf quand on dort. Du sommeil du juste.
J’ai entendu sur la radio que ce livre  » Les mots qu’on ne dit pas » de V. Poualin est l’équivalent du meilleur Jean-Louis Fournier « lorsqu’il avait quelque chose à dire ».
Genre, une fille qui rentre à la maison après ses cours, ses parents -sourds-, les saluant par:
bonjour les enculés.

Clopine dit: à

Et puis, vous savez, je clopine si bas que la vision d’une photo comme celle-ci :

http://www.mozilla.com/fr/firefox/central/

provoque comme le souvenir de la douleur, comme un fantôme effrayant qui s’emparge de ma cheville et la tord. Je ne peux plus guère même regarder de la danse classique, tant je suis devenue insensible à cette sorte de beauté-là. Là où l’on admire la prouesse, la grâce, je ne vois que la souffrance du pied tordu…

des journées entières dans les arbres dit: à

Véronique Poulain.

la tête à toto dit: à

L’hédonisme est la doctrine de l’Ecole de Cyrène : donc, c’est bien une philosophie. Définition : « Toute doctrine qui prend pour principe unique de la morale qu’il faut rechercher le plaisir et éviter la douleur en ne considérant, dans ces faits, que l’intensité de leur caractère affectif, et non les différences de qualité qui peuvent exister entre eux. » (Lalande)

Sur l'étagère dit: à

un courant philosophique

Dans un fleuve, il y a du courant.
Dans le presse purée, aussi.

Quelle comique! dit: à

la souffrance du pied tordu…

Le cor au pied inaugural de Clopine Trouillefou!
ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah ahahah

vol-alma -lama dit: à

Kafka écrivit que le style est une corde à sauter .
je ne retrouve pas la citation exacte parlaquelle il rappelle qu’onpeut s’étaler du fait d’une ficelle au sol comme lorsqu’on marche sur ses propres lacets
et that is the question du jeu de p

vol-alma -lama dit: à

onne sebaigne pas deux fois dans la même oh lala , la critique est peut-être aussi nécessaire au critique qu’elle peut être séduis

vol-alma -lama dit: à

onne sebaigne pas deux fois dans la même oh lala , la critique est peut-être aussi nécessaire au critique qu’elle peut être séduisante pour le lecteur

des journées entières dans les arbres dit: à

C’est le pied.
Expression qui viendrait de l’expression prendre son pied qui remonte au XIXe siècle. Les pirates partageaient leur butin en parts, en rations en mesurant à l’aide du pied et les distribuaient ensuite à leurs complices d’où la notion de plaisir partagé, de satisfaction.

Polémikoeur. dit: à

Comme « on » reste dans les arbres.
Il n’y avait probablement pas,
comme invité chez Ruquier,
que l’une des cibles
du présent billet
de la Rdl.
Téléchargement.

Widergänger dit: à

C’est dans son Journal, pour l’année 1914, je crois bien.

_________

Portrait de Uwe Johnson par Max :

La journée d’avant-hier à parler de Brecht : sa situation aujourd’hui alors qu’il est âgé de soixante-quinze ans, en quoi il serait différent des classiques de sa renommée, différente aussi sa réception. Interrogations. Uwe Johnson est plus difficile que la plupart, même s’il est drôle, plein d’esprit. Il me pousse dans mes retranchements. Sa manière d’agir est une marque de distinction à votre égard ; ses exigences ne sont pas celles comme on en trouve chez tant de gens intelligents qui ne visent qu’à vérifier que l’autre n’est pas à la hauteur ; lui, au contraire, il est exigeant parce qu’il espère en vous.

ueda dit: à

Clopine dit: 31 août 2014 à 12 h 43 min
« Mais l’appellation « chausson », qui évoque un confort domestique, cachait une réalité bien cruelle. La pointe carrée des chaussons de danse comporte une lame d’acier, qui vous meurtrit les orteils dressés dans l’effort, et transforme les ballerines en autant de petites sirènes, souriant alors même que chaque pas est une souffrance. C’est ainsi, nous disaient nos mères, que l’on devient une femme. En se résignant à la souffrance d’en être une. Je crois avoir rétorqué « non ! » dès mes quinze ans ! »

C’est courageux.
Mais il ne faut pas oublier l’Autre, il faut savoir étendre les bienfaits de cette émancipation.

Il faut réformer le ballet.
L’épurer de son sadisme sous-jacent, au nom d’un hédonisme bien compris.
Car enfin l’hédonisme, c’est le début de la pensée végétative, c’est la philosophie de l’amibe ou du mollusque: ne pas avoir mal.
C’est notre socle, notre patrimoine commun.

Alors, camarades socialistes, réformons.
On exige désormais des ballerines en charentaises!
On exige des danseurs étoile auxquels on ne fait pas honte de leurs poignets d’amour et de leurs durillons de comptoir!
C’est ça, au delà des paroles creuses, le rapprochement de l’artiste et du peuple.

Toi le bitru au nez rouge, toi la grognasse en robe rideau, c’est toi qu’on veut désormais voir monter en scène.
Laisse parler en toi l’intermittent du spectacle qui sommeille!

Ne t’inquiète pas, à peine au pouvoir, nous serons en mesure de faire la salle et d’envoyer les siffleurs au mitard!
Vive la mauvaise graisse!

Sirius dit: à

Clopine

…Un courant de pensée peut-être, un système philosophique structuré certainement pas. Nous verrons si Onfray peut fonder une école « hédoniste libertaire » qui restera dans l’histoire.

Rendez-vous dans cent ans!

ueda dit: à

vol-alma -lama dit: 31 août 2014 à 13 h 14 min
onne sebaigne pas deux fois dans la même oh lala

Ce n’est pas tout à fait exact.

On vient de s’y baigner à 13h13 et à 13h14.

Sirius dit: à

Pour info, selon Wiki, Onfray est l’un des nombreux grands admirateurs de Pierre Hadot.

des journées entières dans les arbres dit: à

Polé, télécharger le programme politique d’un ministre qui restera comme une fossoyeuse. Vous voulez rire.

AristiDe dit: à

Aujourd’hui c’est ma fête, moi le D de AristiDe
Ce soir vodka millésimée et œufs de lump

Wi Gans-gang dit: à

Josephe Roth on parlait en Allemagne de « neue Sachlichkeit ».

N’oubliez pas de prononcer yoséphé

Clopine dit: à

Au moins, les danses africaines, elles, martèlent le sol de leurs talons. Vous trouvez cela laid, ueda ?

Une des danses que j’ai vues, et jamais oubliée, c’est celle de Salomé dans le Saint Matthieu de Pasolini. Pas de chausson, ni de charentaises…

des journées entières dans les arbres dit: à

Sinon, Polé, dans la famile Beigbeder demander le frère.
Il est branché sport; peut-être pas saut en hauteur, mais.

Clopine dit: à

Sirius, ok pour le rendez-vous. Cela ne nous engage pas beaucoup, notez !

(en fait, Onfray ou un autre, c’est l’hédonisme en tant qu’idée qui m’attire. Une philosophie du plaisir, où le corps n’est pas oublié : je suis à peu près persuadée que le féminisme y trouverait son compte. Vous imaginez ? Un cours, au Maroc, en Algérie, en Afganhistan, où l’hédonisme serait proposé aux filles au même titre que les grands courants spirituels dont on pare leur oppression. Ca ferait un tabac, certes, et cela désserrerait un peu l’étau qui enserre nos fronts, que l’on voudrait toujours courbés. M’enfin, un rêve, peut-être ? En tout cas, les femmes qui souffrent aujourd »hui (je n’en suis pas) n’ont guère le temps d’attendre 100 ans.

restons optimistes, allons ! dit: à

Clopine dit: 31 août 2014 à 13 h 41 min
« Au moins, les danses africaines, elles, martèlent le sol de leurs talons. »

Exemple : le flamenco. (Ne pas hésiter, Clopine, à illustrer d’un exemple chaque assertion même si cette pédagogie de base hérisse légèrement votre dévouée Daaphnée).

Clopine dit: à

Vous classez le flamenco parmi les danses africaines, vous ?

Clopine dit: à

… Mais il est vrai que le flamenco pourrait peut-être, avec beaucoup d’efforts et quelques (nombreuses) années de moins, être à ma portée. Quand je vois une scène comme celle-ci, du moins. (Et allez jusqu’au bout, ça vaut le jus : je ne vous dirai pas qui, ici, pourrait être qui…)

http://youtu.be/-csly3dWYTU

vol-alma -lama dit: à

merci P.Assouline de cette présentation des familles,
cen’est plus le jewseum devant l’éternel, mais je n’oublierai pas !
et maintenant , je m’en vais parce que j’en ai trop marre

ueda dit: à

Clopine dit: 31 août 2014 à 13 h 41 min
Au moins, les danses africaines, elles, martèlent le sol de leurs talons. Vous trouvez cela laid, ueda ?

Transpirant, certes, peu inspirant.
Mais je n’y connais rien.

En revanche le Bharatanatyam, c’est autre chose

https://www.youtube.com/watch?v=2ToRU47nq-g

Daaphnée dit: à

Dites, U., vous êtes extrêmement pessimiste depuis 2 jours …

Cela dit, je suis assez d’accord avec vous sur ce grand n’importe quoi auquel on assiste ..
ici, ces romans !

Bon, mais vous parlez du corps et je pense d’abord à Le Caravage – Mais si, parlons de ceux qu’on aime !
Ils existent ! –
qui choisit l’homme de la rue pour incarner les saints, comme exemple dans les diverses représentation du corps:
Un choix contre l’esthétique précédente.
Quelle beauté !

Excepté un spectateur bien naïf ou borné( oui, oui, on en connaît !),
qui va ne pas voir, qui n’aura pas l’émotion du « beau », dans l’effet de l’ensemble ?

Ah, le « beau » !

Et puisque vous parliez « danse » – un autre exemple parmi ceux que j’aime – le travail d’Alain Platel .
Qui ne va pas voir qu’il y a, là, la volonté manifeste de bousculer les codes du corps « idéal », dans sa morphologie mais aussi dans sa gestuelle ?

extrait de les ballets C de la B
https://www.youtube.com/watch?v=05N_N5coYFI

Croyez-vous vraiment qu’il faille être très averti de ce qui se passe dans les arts pour ne pas faire la différence ?
Pour ma part, je ne le pense pas:
C’est là que réside la puissance de l’art.

Et cette « éducation » de l’oeil, de la sensibilité, se fait par une fréquentation où les expériences se confrontent les une au autres ..

Pour la littérature, on est consterné parce que Pierre Assouline a cru bon de nous présenter des bouses ..
Mais ça ne tient pas.
Puis, la littérature trompe avec plus de facilité ..

ueda dit: à

Clopine dit: 31 août 2014 à 13 h 45 min
c’est l’hédonisme en tant qu’idée qui m’attire. Une philosophie du plaisir, où le corps n’est pas oublié : je suis à peu près persuadée que le féminisme y trouverait son compte. Vous imaginez ? Un cours, au Maroc, en Algérie, en Afganhistan, où l’hédonisme serait proposé aux filles au même titre que les grands courants spirituels dont on pare leur oppression. Ca ferait un tabac, certes, et cela désserrerait un peu l’étau qui enserre nos fronts, que l’on voudrait toujours courbés. M’enfin, un rêve, peut-être ? En tout cas, les femmes qui souffrent aujourd »hui

Ce « nous » me laisse bouche bée.

Si je comprends bien, si l’on retirait leurs chaînes aux filles du Badakhshan au Tamil Nadu, de Somalie au Tajikistan, si on les lavait de leur crasse idéologique, on découvrirait dessous…
… fraîches et souriantes…
… des clopines?

Mûres pour têter le petit lait du père Onfray?

Le pas d’après, c’est:
« Dans son discours, la présidente Clopine n’a écarté aucune option pour venir en aide aux clopines opprimées d’Afghanistan ».

Marbre, veux tu bien noter cette merde là ?..... dit: à

Clopine dit: 31 août 2014 à 14 h 07 min
« … Mais il est vrai que le flamenco pourrait peut-être, avec beaucoup d’efforts et quelques (nombreuses) années de moins, être à ma portée. »

Liste, de prodiges clopinesques, non exhaustive. Tango, paso-doble, cha-cha, valse, bourrée, rap pourri, be bop, beguine, slow lubrique, …

Daaphnée dit: à

Un cours, au Maroc, en Algérie, en Afganhistan, où l’hédonisme serait proposé aux filles au même titre que les grands courants spirituels dont on pare leur oppression.

A mon avis, Clopine croit que l’hédonisme est une recette de cuisine !
Ou un truc, du genre pédagogie différenciée pour fille/garçon, volailles/lapins …

En fait, je me demande si elle comprend qqc à si peu.
Non, je ne me le demande plus, c’est affolant !

Des méfaits de la lecture, nom de Dieu !

restons optimistes, allons ! dit: à

Clopine, voyez du côté d’Israel Galván qui a renouvelé le genre (flamenco): à couper le souffle !

Clopine dit: à

Piquée au vif, Daaphnée nous pond un commentaire qui, pour une fois, dépasse les quatre lignes. Elle va même jusqu’à, enfin je crois parce que c’est à la fois confus et sans intérêt, tenter de « dire » quelque chose – avec références branchées cela va sans dire, on n’est pas Daaphnée si on n’est pas branchée (mais pas de courant alternatif, hein. De la gauche caviar…)

Le seul petit problème, c’est que ça lui a pris deux plombes ! Wouarf.

Clopine dit: à

Merci pous Israël Galvan : je cherche sur internet ! Mais le Saura n’est pas mal non plus, enfin ce passage sur le combat des deux danseuses. Les choré, c’était Gadès. La musique, Paco de Lucia à la guitare…

Sergio dit: à

Clopine dit: 31 août 2014 à 13 h 54 min
Vous classez le flamenco parmi les danses africaines, vous ?

Si on le danse à Ceuta ou Melilla… On est toujours en Espagne…

Widergänger dit: à

Le cardinal Poupard voit dans l’Occident actuel une mentalité de consommation — marquée par l’hédonisme — qui engendrerait relativisme moral et indifférence religieuse.
_______

En réalité, l’hédonisme est une forme de morale eudémoniste (du grec eudaimonia, qui signifie « le bonheur » ; on entend donc par eudémonisme la conception de la vie morale qui considère que la vie heureuse et la vie moralement accomplie — la vie bonne, c’est-à-dire conforme au bien moral — coïncident. Coïncidence évidemment contestable, puisqu’on peut très bien concevoir une vie conforme à la morale qui ne soit pas pour autant heureuse). Hédonisme affirme (proposition nécessaire ou apodictique) que le bien final est le bonheur, qui définit ce dernier essentiellement par le plaisir.

Les philosophes grecs dit « cyrénaïques » défendirent une première forme d’hédonisme, avant Épicure qui insista essentiellement, quant à lui, SUR LA MESURE VERTUEUSE QU’IL FAUT OBSERVER DANS LA RECHERCHE DU PLAISIR. On est très loin du culte actuel du corps tel qu’il est valorisé par toute la doxa contemporaine et notamment par la frénésie sexuelle et la drogue mis en valeur par l’ouvrage de beigbeder.

L’eudémonisme est depuis Aristote représenté par la recherche de ce qu’il appelle le « bien suprême » (Éthique à Nicomaque, I, 7) ou chez Pascal par la notion de « souverain bien ». Mais la thèse d’Aristote avait déjà été avancée sous une forme à peine différente sinon interrogative dans un livre de Platon peu lu par le grand public : l’Euthydème (à partir de 278e) : « N’est-il pas vrai que, nous autres hommes, désirons tous être heureux ? » Pascal développe le même thème dans ses Pensées (Lafuma, 147 : « Tous les hommes recherchent d’être heureux, etc. »)

Cette conception finaliste du bonheur a commencé d’être repoussée par Kant qui se met à séparer cette fameuse coïncidence antique entre la « vie bonne » et la « bonne vie », entre la vie heureuse et la vie moralement accomplie. La position de Kant soutient qu’on n’agit pas forcément vertueusement par anticipation du plaisir contrairement à ce qu’avance Épictète. La qurelle kantienne contre l’Eudémonisme se poursuit dans la Préface à la Doctrine de la vertu (1797) après la Critique de la raison pratique (1788). Ce sont les grande questions qu’agite aussi Diderot dans Le Neveu de Rameau (pour faire suite à la discussion d’hier avec cet imbécile de Barozzi).

La philosophie humienne est un autre courant de la critique de l’Eudémonisme, qui cherche à établir un rapport entre bonheur et utilité. C’est notamment le grand courant de pensée anglo-saxon repris par Bentham et John Stuart Mill, et nord-américain représenté par Rawls devenu célèbre à la suite des critiques qu’il a formulées contre l’utilitarisme pour prôner une éthique du bonheur, développée depuis une bonne trentaine d’années par un disciple de Rawls, Thomas Nager dans un article intitulé « Égalité » paru en 1979 et traduit en français dans Questions morales, Paris PUF 1983.

Voilà ce qu’on peut dire d’à peu près sérieux sur l’hédonisme. Tout le reste, ce n’est que de la blague, des brèves de comptoir qui amusent sans rien derrière ou plus exactement tout pour le derrière…

ueda dit: à

Photo

Charlie Chaplin vieux ressemble à Michel Simon jeune.

En somme, une vie supplémentaire?

On le sent malgré tout un peu dubitatif.
(Ai-je bien fait de me faire mouton devant cette splendide tigresse?)

Daaphnée dit: à

Le seul petit problème, c’est que ça lui a pris deux plombes ! Wouarf.

Imaginez, pauvre Clopine, que j’ai même eu le temps d’aller déjeuner en terrasse .. pendant que vous vous tordiez les orteils dans vos gros sabots !
La vie est injuste.
Surtout pour vous .

Cupidon..... dit: à

Nous avons, en attente, un certain nombre d’offres sérieuses de personnes peu instruites…

Par Dieu, Clopine ! ne pourriez vous être -ne serait-ce qu’un instant- « un tout-petit-peu moins CONNE » ?

Merci !

Widergänger dit: à

Pas Thomas Nager mais Thomas NageL.

ueda dit: à

Widergänger dit: 31 août 2014 à 14 h 34 min
Le cardinal Poupard voit dans l’Occident actuel une mentalité de consommation — marquée par l’hédonisme — qui engendrerait relativisme moral et indifférence religieuse.

Il suffit d’un Index pour chatouiller le poupard et le faire gigoter et rire en montrant ses petites quenottes.

Widergänger dit: à

Il est poupon le Poupard…

Daaphnée dit: à

D’ailleurs, Pierre Assouline, avec cette image ridicule à la Bollywood – rose bonbon et meringue – pour le trio Berri … Je m’attendais à ce que vous adoptiez un point de vue très ironique sur Biedechose et Donner ..

Enfin !

la tête à toto dit: à

Le mot « hédonisme » a pris un sens spécifique pour caractériser la société de consommation. C’est ce à quoi fait référence le cardinal Poupard dans sa phrase. Le sens moderne est très ajusté à la misère contemporaine, telle qu’on peut l’analyser ici ou là (notamment en sociologie ou chez certains sémiologues).

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 31 août 2014 à 14 h 36 min
le temps d’aller déjeuner en terrasse

Houi enfin si c’est dix-huit douzaines d’huîtres comme le maréchal de Saxe… C’est comme en moto faut faire l’aspi !

hamlet dit: à

Clopine saperlipopette ! à quoi ça sert que je me décarcasse pour répondre à vos questions si c’est pour aller rechercher après la réponse chez PQ !!!

je vous l’avais bien dit : vous aviez fait l’impasse sur les cyrénaïques….
on a trop sous estimé leur importance.

à la question : Onfray va-t-il fonder une nouvelle école « hédoniste libertaire nietzschéen » pas la peine de chercher la réponse !!!

la réponse est évidemment ouiiiiiii !!!

vous savez comment je le sais ? je le sais à cause de la courbe de l’évolution du chômage, des prix des loyers, de la progression de la paupérisation, de l’écart entre les plus riches et les plus pauvres, les rapports de dominations en puissants et faibles….

Clopine je vous jure que quand on regarde ces chiffres on se dit que l’hédonisme a un bel avenir devant lui, je sais Clopine vous êtes une littéraire qui connaissez Proust sur le bout des doigt et vous allez me rétorquer que l’avenir est toujours devant, que l’expression « avoir un bel avenir devant soi » n’est pas convenable vu que le bel avenir on ne peut jamais l’avoir derrière soi blablalba…

je vous connais Clopine : vous allez toujorus chercher les détails pour éviter de vous confronter aux généralités, les généralités vous font peur, du coup vous allez regarder la petite lumière qui va changer l’aspect de l’arbre au milieu duquel quelques vaches se promènent, tout ça pour essayer d’ignorer que la seule chose qu’il faut aujourd’hui savoir d’une vache c’est que le prix d’un bifteck a tellement augmenté que seuls les plus riches peuvent manger de la viande et fournir à leur progéniture la quantité de protéines nécessaires à leur croissance !!!
et ça quelle que soit la petite couleur de la lumière du jour venant éclairer votre beau pâturage !!!

Clopine, je vous préviens vous ne me le ferez pas !!
je connais trop bien philosophes pour me laisser enfumer par leur hédonisme libertaire de crétin de nietzschéen de gauche !!!

passé les 10% de chômeurs de longue durée et 50% de la population vivant au dessous des seuils de pauvreté même le plus filou des philosophes (suivez mon regard) peut encore arriver à fourguer sa marchandise.

je le connais, s’il voit les ventes de ses livres baisser au pire il se rabattra sur l’épicurisme ascétique, c’est le truc le plus vendable en période de crise pour faire avaler la pilule aux plus démunis et éviter que ceux ci puissent entretenir quelque velléités de rébellion.

sinon pour les problèmes de couple vous avez Rousseau, pour l’éducation des enfants Schopenhauer, pour le décès d’un proche Marc Aurèle devrait faire l’affaire, pour un licenciement Pascal c’est très bien, pour la corruption des élites Spinoza est incontournable…

Clopine comme vous le voyez, c’est pas des raisons de monter des écoles philosophiques qui manquent….

Sergio dit: à

ueda dit: 31 août 2014 à 14 h 39 min
faire gigoter

Ha ça les grenouilles électrifiées ça c’était bien… On se marrait comme des bossus les gonzesses tombaient en pâmoison !

hamlet dit: à

l’hédonisme est une idée attirante ? soit.

le problème n’est pas philosophique mais arithmétique, à savoir calculer la proportion d’esclaves nécessaire dans une société pour permettre quelques aristocrates de se livrer aux joies de l’hédonisme.

quand on pense que tout ça c’est juste la conséquence de cette poussée de l’individualisme, cette société peuplée d’individus centrés sur leur nombril et obsédés par leur existence en tachant de rien laisser passer des petits plaisirs de la vie comme par exemple : la première gorgée de bière.

la question n’est pas « comment devenir hédoniste » c’est « comment ne pas avoir honte de ce que nous sommes devenus ».

la société de consommation a tous fait de nous des crétins de Begbeider !

Onfray n’est pas le philosophe du peuple il est le philosophes de consommateurs de produits culturels, les consommateurs de produits philosophiques, Onfray est le philosophes des Begbeider que nous sommes tous !

Clopine dit: à

Hamlet, pas de vaches dans mes prés mais des moutons et des vaches… et de la beauté. Bien plus que dans n’importe quelles agences de Pôle Emploi.

Anecdote : à Forges les Eaux, ils ont changé Pôle Emploi de place. Désormais, vous avez : l’école maternelle et primaire, puis le collège, puis le lycée, et enfin Pôle Emploi. L’avis général est qu’on a ainsi évité les déplacements à notre belle jeunesse…

Vous savez, Hamlet, je suis encore pire que vous ne croyez. Je rêve de philosophie féministe hédoniste, histoire de colorer d’un peu de réflexion les justes combats politiques qui se font jour ici et là (toute la semaine dernière, aux « pieds sur terre » de France Cul, des témoignages qui m’ont laissé pantoise, par le courage et la force qu’ils laissaient paraître.)

Je vous connais aussi, Hamlet. Quignard, lui, n’ouvre pas de grands yeux faussement étonnés, comme les vôtres : il m’est donc plus accessible.

Clopine dit: à

J’ai fourché (normal, un pré, de l’herbe, du foin) : et des ânes, bien sûr. Les vaches, elles, sont à notre voisin, dans un pré qui surplombe la maison. Nous vivons donc « sous elles », ce qui me ravit, bien sûr (Clopin aussi, nous en avons parlé l’autre soir, heureux de voir que ce qui touchait l’un avait touché l’autre aussi, sans concertation préalable !)

renato dit: à

« Au moins, les danses africaines, elles, martèlent le sol de leurs talons. »

L’expression « danse africaine », vaut pour divers langages bien codifiés en cours en Afrique sub-saharienne. Compte tenu que les qualités polyrythmiques de la musique africaine s’expriment aussi dans le fait que le corps est capable d’effectuer différentes séquences rythmiques contemporaines, ce sont des langages complexes qui impliquent la tête, les épaules, les bras, la poitrine, le bassin, les jambes, les pieds. En gros, selon les parties du corps en jeu, on peut diviser les danses africaines en trois groupes : ceux qui s’expriment par le haut du corps ; ceux qui se concentrent sur les mouvements du bassin ; ceux qui s’expriment par les pieds et les mains. Or, lorsqu’on s’appelle aux danses africaines, il faut savoir pourquoi on choisi l’exemple de ceux qui s’expriment par les pieds et les mains, plutôt que ceux qui s’expriment par le haut du corps ou ceux qui se concentrent sur les mouvements du bassin. Bon, évidemment, si on se tient à l’idée assez répandue en France que les Africains ont manqué leur rendez-vous avec l’histoire, votre approximation fonctionne à merveille.

hamlet dit: à

ML le seul problème est que ce passage sur eudémonisme et vertu est obsolète, il ne signifie plus rien dire de nos jours.

l’erreur est de penser que l’accumulation et la connaissance mène vers une vérité, alors que les faits ne disent rien de la vérité, vous qui citez Wittgenstein devriez le savoir.

vous voyez ML, le plus drôle chez Wittgenstein (comme pour Kraus) est qu’au final, leur pensée les éloigne de la vérité comme dévoilement pour les ramener au sens d’une vérité biblique, l’éternelle opposition entre Athènes et Jérusalem Alba : la vérité n’est pas un dévoilement mais la confiance qui permet de faire monde, parce que le monde humain n’est pas donné, il suffit de regarder aujourd’hui autour de soi pour voir que notre monde ne fait plus monde parce qu’il lui manque justement cette vérité, ces types avaient eu l’intuition de ce risque lié à la modernité, aujourd’hui nous y sommes !

tous ces individus isolés voués à la seule immanence à la recherche de l’hédonisme pour donner un sens à leur existence est la pire chose qui puisse arriver à notre occident, cette recherche du bonheur est aujourd’hui la marque du déclin de cet occident qui a dépassé le cap du chacun pour un soi non défini sans se rendre compte que l’obsession du chacun consistait en éloignement de la vérité du monde humain.

est-ce juste une transition pour entrer dans l’ère d’une post-humanité ?

Clopine dit: à

Renato, mon approximation aura eu, au moins, le mérite de vous amener à intervenir, à mon sens à bon escient. Je ne suis pas de celles qui ont approuvé le discours lamentable de Sarkozy, faites-moi au moins la grâce d’en convenir…

(mais je ne connais pas l’Afrique, à part un griot et des lettres qui me furent, pendant deux ans, envoyées de Bamako. J’ai l’impression « approximative », d’un continent en perdition. Livré de plus en plus aux investisseurs chinois. L’Afrique serait-elle notre drame à tous ?

Sergio dit: à

hamlet dit: 31 août 2014 à 15 h 17 min
la proportion d’esclaves nécessaire dans une société pour permettre quelques aristocrates de se livrer aux joies de l’hédonisme

Sparte : cinq mille citoyens (aristocratie), cinquante mille périèques (bourgeoisie), deux cent mille esclaves, soit quarante sur onze, 3.63636. Si l’on baacule les périègues, cinquante pour un.

Court dit: à

Cher Widerganger
Je ne cherche pas à faire croire que j’ai lu Le Grand Cyrus, je m’amusais seulement-activité qui vous est hélas à peu près étrangère- à montrer les dégats causés par la prétention de Victor Cousin et de sa lecture historiciste.
Qu’il y ait d’autres lectures de la préciosité en ce moment, vous ne m’apprenez rien. Qu’elles soient aussi peu nuancées que la précédente, du moins d’après le résumé que vous en faites, on ne s’en doutait pas.
Mais il est vrai que vous avez l’habitude de faire manoeuvrer œuvres et littératures comme dans la feue RDA, en rangs serrés et au pas de l’oie. Comme de nous imposer ce journal de Frisch que personne ne vous a ici demandé!
C’est un privilège que je ne vous envie pas. Bien des nuances vous échappent.
Croyez, cher W.ideretc , à mes Sentiments très choisis.
MC

Clopine dit: à

Sergio ! Je vous en prie : « Si l’on baacule les périègues », non, là, avec toute ma bonne volonté ! Un effort : vous traduisez ?

D. dit: à

« l’erreur est de penser que l’accumulation et la connaissance mène vers une vérité, alors que les faits ne disent rien de la vérité, vous qui citez Wittgenstein devriez le savoir. »

Je regrette hamlet, mais les faits sont les faits. Et vous n’y changerez rien mon p’tit bonhomme.

D. dit: à

Je n’ai pas souvent baaculé de périègues, Sergio. C’est quelque chose qui ne se pratique pas tous les jours.

bouguereau dit: à

Bon, évidemment, si on se tient à l’idée assez répandue en France que les Africains ont manqué leur rendez-vous avec l’histoire, votre approximation fonctionne à merveille

..tu y as tu peur de prende des pieds au cul rénateau

Clopine dit: à

Ben, Hamlet, j’ai une bonne partie de l’après-midi : le lave-vaisselle ronronne, Clopinou chantonne en élaborant son enième devoir de 67 pages, Clopin est aux champs, le chat ronronne et le soleil perce timidement aux fenêtres, si timidement que je n’éprouve pas le besoin de promenade. Alors, allons-y, Hamlet, allons-y !

bouguereau dit: à

Et vous n’y changerez rien mon p’tit bonhomme.

et qu’il soit con comme ses pieds non pus..garde les sur terre dédé..

renato dit: à

« Je ne suis pas de celles qui ont approuvé le discours lamentable de Sarkozy… »

Il y a 1001 manières de s’aligner sur un discours sans consciemment l’approuver, bouguereau en donne un bon exemple…

bouguereau dit: à

ta gueule clopine..

Clopine dit: à

D., on ne baacule les périègues que le dimanche. C’est ainsi. C’est un rite collectif. De ceux qui devraient plaire à Hamlet. Bon, c’est vrai qu’on ne leur a pas posé la question, aux périègues, s’ils aimaient être baaculés, ou non. ca sera pour une autre époque, sûr.

bouguereau dit: à

..c’est moins puant que tes insinuations avec gaga rénateau..faut reconnaite

brève dit: à

bouguereau : « ta gueule clopine », comme c’est intéressant pour son retour après avoir changé ses couches

bouguereau dit: à

(Clopin aussi, nous en avons parlé l’autre soir, heureux de voir que ce qui touchait l’un avait touché l’autre aussi, sans concertation préalable !)

l’amour c’est marcher dans la même crotte sul trottoir clopine..pour sur

Bloom dit: à

J’ai l’impression « approximative », d’un continent en perdition. Livré de plus en plus aux investisseurs chinois. L’Afrique serait-elle notre drame à tous ?

Une toute autre vision est développée, de façon informée et convaincante, par des spécialistes de la question, dans « Chindiafrique » (Jean-Joseph Boillot et Stanislas Dembiski, Odile Jacob). Un must read, par les temps qui courent. Pas pour le style, souvent journalistico-uricant, mais pour les données brutes et la matière à réflexion.

Bloom dit: à

urTicant.

bouguereau dit: à

D’ailleurs, Pierre Assouline, avec cette image ridicule à la Bollywood –

toutafé ! tiens j’ai écouté ton lien metz..c’est raccord..mais je me souvenais pas que son barnum avait tant vieilli

Madame de Valognes dit: à

de retour… MCourt toujours aussi pète-sec le petit !

bouguereau dit: à

mais pour les données brutes et la matière à réflexion

..et les ricains qui remontent au créneau

Sergio dit: à

brève dit: 31 août 2014 à 16 h 09 min
changé ses couches

Ca peut pas se faire sécher ? Y a pas un ministre pour donner l’exemple ?

ueda dit: à

« Clopine dit: 31 août 2014 à 16 h 05 min
Ben, Hamlet, j’ai une bonne partie de l’après-midi : le lave-vaisselle ronronne,

À l’âge d’Epicure, c’était:

Ben, Hamletos, j’ai une bonne partie de l’après-midi : les esclaves ronronnent

bouguereau dit: à

ta gueule keupu

renato dit: à

Insinuations avec gaga ? T’est toujours à l’ouest de Donald Duck, bouguereau, et ta mémoire semble à la dérive… accrochée à un pack de 6 : je n’ai rien insinué, j’ai clairement dit que père et mère biologiques étaient certes Syrien et Suissesse, mais qu’il (SJ) avait été élevé par des Luthériens, ce qui introduisait une donne supplémentaire. Mais si tu nies la valeur de l’éducation pour ne prendre en compte que les deux coups sous un arbre je comprends que tes difficultés de comprenette…

bouguereau dit: à

Vive la mauvaise graisse!

..houi celle du mamouth etc..danser sur les pointes à plat ça cétait bien..mais j’avais oublié que certain calçonne..un peu de nerf zouz ! du talon ! ein zwei quoi

bouguereau dit: à

houi c’est bien sergio..on peut te le prende plus facilement que ta yam

bouguereau dit: à

tu es un menteur rénateau..un petit insidieux..insignifiant heureusement pour ta capacité de nuisance

Simone sur Jean-Sol dit: à

j’ai une bonne partie de l’après-midi : le lave-vaisselle ronronne

Quelle femme libérée!

radio keupu dit: à

« ta gueule keupu » : encore une nouveauté, son vocabulaire est inépuisable !

bouguereau dit: à

Il suffit d’un Index pour chatouiller le poupard et le faire gigoter et rire en montrant ses petites quenottes

si tu crois que c’est avec ce genre d’exercice que tu vas perde ta mauvaise graisse mon zouz..c’est que t’as trop la foi

bouguereau dit: à

Ha ça les grenouilles électrifiées ça c’était bien… On se marrait comme des bossus les gonzesses tombaient en pâmoison !

dans ma classe on pouvait se faire porter pale..seul 2 mecs l’ont fait..pas une gonzesse!..et je n’en étais pas..j’aurais du les grenouilles se font rare..

renato dit: à

Hé bouguereau, si tu le dis ça doit être vrai, mais il faudrait porter la preuve et vu ton état… inutile d’y compter… pour le moment donc ce n’est qu’une opinion…

brève dit: à

bouguereau a la tremblote du mouton sauf que c’est un gros porc comme dirait JC

Daaphnée dit: à

toutafé ! tiens j’ai écouté ton lien metz..c’est raccord..mais je me souvenais pas que son barnum avait tant vieilli

Les « classiques » restent, le Boug’ .
Ce qui change le plus ces derniers temps, une intuition (?), c’est que les théoriciens – disons des universitaires, pour une bonne part – sont plus enclins à ne pas vouloir être « coupés » du terrain …
Qqc m’a l’air de changer qui les pousserait à être plus dans la pratique..

Et même si ce n’est pas généralisable, c’est intéressant .

Rôôô dit: à

la tremblote du mouton

tu bêles trop étitutrouille

bouguereau dit: à

..ceux qui se transporteront au dialogue auquel je fais référence..s’en feront une sur les faits..trouveront que je suis modéré dans mes jugements? j’assume rénateau..suis un brave garçon c’est certain

brève dit: à

quoi ? vous n’avez jamais vu un gros porc avec des pampers ?

bouguereau dit: à

Et même si ce n’est pas généralisable, c’est intéressant

si si c’est généralisable..mais d’une certaine façon les gens ont appris ce langage et désappris la langue peut être..ha finky voudrait qu’on parle toujours grecs et latin et araméens tout en mouchant son nez
..il y a aussi que ce langage évolue droldement avec les nouveaux implicites technologiques..et pourquoi pas avec les nouvelles fictions qui n’en sont pas dirait lassouline..tout cela « les gens » en ont bien mieux l’usage que dans les années 60

renato dit: à

«…trouveront que je suis modéré dans mes jugements? »

Ils trouveront que tu ne sais pas lire… ou bien, que tu ne comprends ce que tu aimerais avoir lu… Or, déjà tu te caches derrière cette écriture qui se voudrait « intéressante », si de plus tu comprends de manière « intéressante », on n’est pas sorti de l’auberge…

bouguereau dit: à

tiens dafnoz regarde le truc sur fofana d’hier..c’est comment dire.. »dur »..mais estrémement éclairant sur notre « société »..son malaise

Sergio dit: à

bouguereau dit: 31 août 2014 à 16 h 33 min
se faire porter pale

Je trouvais ça un peu dégueu quand même… Surtout qu’elle insistait parce que le muscle se fatiguait !

Caporal chef dit: à

Marine Le Pen se présente comme «capitaine» prêt à gouverner la France

Ils ont déjà du Maréchal dans la famille, ça suffisait pas ?

bouguereau dit: à

je sais pas comment dire..le mec (le documentariss machin) a été trés communicatif..beau boulot

bouguereau dit: à

Surtout qu’elle insistait parce que le muscle se fatiguait !

oui! il fallait dailleurs le noter..mais pas trop insister sinon le proof venait et disait que ce n’était plus « de la science »..je suis tombé un jour sur les écrits de claude bernard et de sa femme à ce sujet..faut droldement se tenir aux branches..claude bernard ! pourtant..un « monument » !

Pauvre boumou dit: à

bouguereau dit: 31 août 2014 à 16 h 51 min

boumou joues les intellectuels avec références livresques, mais dans ses posts moins de matière encore que dans ceux d’Alba. Te fatigues pas, maintenant on sait…

Pauvre boumou dit: à

joue

Pauvre boumou dit: à

te fatigue pas…

hamlet dit: à

« D. dit: 31 août 2014 à 16 h 00 min
Je regrette hamlet, mais les faits sont les faits. Et vous n’y changerez rien mon p’tit bonhomme. »

D. il faut dire : « les faits ne sont que les faits » gros nigaud.

Vous qui êtes un grand homme toujours la recherche de grandes vérités (comme notre ami ML) vous aurez le malheur de constater que de faits vous ne tirerez rien d’autres qu’un fait ou d’autres faits.

Mais comme vous êtes un homme obstiné en quête de vérités, car l’obstination est la marque des grands hommes tels que vous, vus additionnerez ces faits, vous trépignerez en constatant que vous n’obtiendrez alors qu’une accumulation de faits.

Mais comme vous êtes un grand homme qui comme tous les grands hommes voient les choses de très haut vous n’aurez pas peur d’empiler les faits sans vous rendre compte qu’ils sont devenus plus grand que des montagnes, et alors, un jour, où vous aurez l dos tourné cette montagne de faits vous tombera dessus, elle vous engloutira, grand homme que vous êtes, elle vous engloutira comme la mer sombre englouti ces vieilles cités, vestiges de sublimes civilisations.

Et là ! D. ! vous appellerez à l’aide les petits bonshommes seuls capables de se faufiler entre les blocs rocailleux de faits pour venir vous sauver, pour ouvrir une petite brèche pour apporter un peu d’air pour continuer de faire fonctionner a physiologie immense de votre système neuro végétatif gigantesque de votre superbe grandeur toujours en quête d’une ultime vérité avant de rendre son dernier souffle !!!

et bien ce jour là D. croyez-moi : je vous laisserai mourir !

renato, un bon lecteur dit: à

renato dit: 31 août 2014 à 16 h 45 min
«…trouveront que je suis modéré dans mes jugements? » (boumou)

Ils trouveront que tu ne sais pas lire…

Bien vu.

bouguereau dit: à

te fatigue pas…

hon sait..

Widergänger dit: à

Il en tient une sacrée couche, le Court…! oh la la… !

bouguereau dit: à

mais ta gueule dracul..

Mémère Bouguereau dit: à

Vla qui r’met ça…

hamlet dit: à

D. je vous aime bien, vous accepteriez de partager mon combat contre l’être le plus répugnant que cette terre n’ait jamais porté ? celui qui a sécrété la pensée la plus abjecte et la plus vile ? celui qui se croit victorieux car aujourd’hui tout le monde ne jure que par lui ? celui qui pollue notre monde encore plus que les centrales nucléaires ?
D. vous voyez de qui je veux parler ?
je peux vous envoyer une carte de cotisation, ça vous coutera 300 euros par an et ensuite je vous dirai son nom, son nom commence par un N. et il finit par les lettres ietzsche.

Faites-le tous les deux dit: à

bouguereau dit: 31 août 2014 à 17 h 15 min
mais ta gueule dracul..

Fais comme boumou. Il va pas tarder à la fermer aussi.

hamlet dit: à

camarade Uedos vus imaginez si Nietzsche débarque aujourd’hui, en 2014 ! en France ! et qu’il voit tous ces pauvres chômeurs de longue durée devenus nietzschéens à cause d’un penseur normand ?
vous imaginez son grand éclat de rire devant cet état de choses pitoyable ?
et tous ces hédonistes qui se rendent en cohorte à l’anpe ?

il dirait : c’est moi qui ai fait ça ? cette situation absurde c’est moi ? de ma faute à moi ?

et là il reprendrait ses esprits et se mettrait à crier à qui veut l’entendre : mais je n’ai pas voulu ça !!! je ne me suis pas décarcassé à écrire toutes mes imbécillités pour en arriver là !

et puis se mettant à pleurer comme un bébé il dirait : c’était juste pour plaisanter, c’était une plaisanterie, n’avez-vous donc aucun sens de l’humour pour avoir pris toutes mes débilités sans queue ni tête au sérieux ? êtes-vous totalement dépourvus de cerveau pour avoir cru une seconde que cette histoire était sérieuse.

ah mon pauvre U.

Daaphnée dit: à

gros nigaud.

OH ! Je n’y avais pas pensé ..
Nigaud ça fait nigaude.
C’est pas mal.
Je le garde pour Clopine, elle sera contente.

(Cela dit, je trouve Hamlet bien excité .. )

Daaphnée dit: à

( Dites, D., je ne voudrais ps intervenir dans un conflit qui ne me regarde pas.
Mais Hamlet exagère avec ses montagnes.
Si!
Ce n’était que des croquettes pour chat, non ? )

Bloom dit: à

Une faction selon l’auteur : facts + fiction.

Sur Daniel Pearl, BHL qualifiait son livre sur Daniel Pearl de « romanquête ». Partie enquête sans faille, partie « roman » insupportable, pour un enjeu autrement plus essentiel que la bluette de Beig-BD.

Bloom dit: à

je trouve Hamlet bien excité ..

Get him to a nunnery!

Raymond V..... dit: à

Ce monde exagère…

Hamlet décrit cette exagération monstrueuse devant laquelle se ferment les yeux en pure complicité et s’offusque à juste titre ….

… et c’est Hamlet qui exagère ! qui est excité d’après vous !!!

Vous exagérez, bandes de veaux !

Bloom dit: à

Plus bas, un « sur DP » en trop. Inattention dominicale.

Sirius dit: à

« Voilà ce qu’on peut dire d’à peu près sérieux sur l’hédonisme. Tout le reste, ce n’est que de la blague, des brèves de comptoir qui amusent sans rien derrière ou plus exactement tout pour le derrière… »

Widergänger, à votre place je serais plus prudent…Il n’est pas vrai que la recherche du bonheur (eudémonisme) passe nécessairement par la recherche des plaisirs (hédonisme). L »assimilation de l’un à l’autre est un contresens.

Copie à refaire…Nous la ramasserons mardi matin à 8 heures.

hamlet dit: à

Big BD ? une grosse bande dessinée ?
Bloom, vous aimeriez faire la rentrée littéraire en bande dessinée ?
avec Lucky Luke et les Daltons ?
vous connaissez les Dalton ?
je n’en connais qu’un : John, je le connais à cause de l’adn, vous connaissez le séquençage ? en fait il existe deux approches de séquençage, soit l’analyse de la séquence où vous obtenez une suite de lettres TGCAACTGCAATC… soit l’analyse de fragment qui consiste à couper des bouts de chromosomes et ensuite analyser la taille de ces fragments, par exemple vous pouvez obtenir un fragment qui fait 250 nucléotides, et c’est que John Dalton intervient pour l’unité de masse de votre fragment, vous me suivez ? en fait c’est hyper simple à comprendre mais il faudrait plus de temps pour rentrer dans les détails.

Bloom, je peux vous demander un truc ? qu’est-ce que les nonnes viennent faire dans cette histoire ?
c’est vrai qu’à une époque j’ai pensé au bouddhisme pour devenir nonne mais ils ne m’ont pas accepté parce que j’avais de la barbe, c’est imbéciles ne m’avaient pas dit qu’il existait la même chose pour les garçons !

Bloom nous vivons une époque incroyable.
Bloom vous avez quel âge ?

hamlet dit: à

Frédéric Big BD ?
Bloom je crois que j’ai compris l’astuce.
comme blague c’est drôle.

Faisons-le pour lui dit: à

Chers amis,
Continuons à informer bouguereau qu’il ne règne pas sur la RDL et qu’il n’y a pas tous les droits.
BAV.

renato dit: à

Ben voyons ! Nietzsche responsable de la misère d’aujourd’hui, et qui est le responsable de la misère d’avant Nietzsche ?

Widergänger dit: à

Contre-sens produit par les meilleurs professeur d’université, Sirius.

Vous fatiguez pas, vous avez complètement tort. Je ne vous donne pas mes références, elles vous écraserait. Vous voyez je ne vise nullement à vous humilier en public. Je suis simplement un honnête professeur qui fait son travail d’information puisque telle était la demande. Soyez honnête de même de votre côté au lieu de contester tout et n’importe quoi au risque de passer pour un crétin… Instaurons la confiance entre nous, ce serait un petit pas pour nous, un grand pas pour l’humanité, vous verrez vous en ressortirez grandi… !

__________

Get him rather in a nursery…!

Widergänger dit: à

Il faudrait recommander à Houellebecq de lire le Journal de Max Frisch depuis le début, il verrait que ce n’est pas si rose la Suisse.

Mais bon, l’Europe de la culture est en phase d’agonie… On ne veut même plus savoir ce que les écrivains suisses écrivent. Tout à fait effarant, ce pays (la France).

renato dit: à

Le hasard, par fois ! Parmi les journaux mis à disposition par l’hôtel, le Monde, et en première page je lis : « Changer la mentalité des professeurs : une urgence selon l’OCDE »… ce n’est pas gagné… et puis, changer dans l’urgence ne donne pas toujours de bons résultats…

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