de Pierre Assouline

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La République des livres
Vikram Seth est-il encore un auteur convenable ?

Vikram Seth est-il encore un auteur convenable ?

Aviez-vous lu Un Garçon convenable (A Suitable Boy) à sa parution ? C’était il y a vingt ans, HarperCollins en était l’éditeur anglais et Grasset l’éditeur français dans une traduction pleine de nuances de Françoise Adelstain. Il n’est pas trop tard car les grands livres peuvent toujours attendre. Celui-là se plaçait d’emblée, par sa puissance d’évocation et les thèmes qu’il charriait, dans la lignée des Enfants de minuit de Salman Rushdie. A ceci près que Vikram Seth, un indien du Penjab né en 1952 à Calcutta, frotté d’humanités anglaises dans les meilleures écoles et universités, avait choisi de situer son action dans l’Inde postcoloniale jusqu’à 1952, date de la première élection nationale depuis l’indépendance.

En près de 1500 pages (et encore, il a fallu lui en faire supprimer des dizaines car il exigeait que cela paraisse en un seul volume pour que le lecteur soit imprégné par l’unité du récit), le romancier nous entraine dans sa quête d’identité à travers l’histoire de Rupa Mehra, une mère qui, dix-huit mois durant, cherche un garçon convenable susceptible d’épouser sa fille Lata. Quatre familles, une foule de personnages (heureusement qu’il y a des arbres généalogiques à la fin pour s’y retrouver !) et la réforme agraire, la persistance de l’esprit féodal dans les campagnes, les castes, les relations conflictuelles entre musulmans et hindous, l’abolition des privilèges de l’aristocratie… Un livre-monde en contrebande à travers une histoire d’amour contrariée. Car avant que Lata ne fasse son choix entre trois prétendants, on aura vu défiler un grand nombre de gens de toutes classes sociales, de tous milieux et de toutes origines.

La saga est riche, subtile, touffue mais elle conserve la fluidité d’un fleuve plutôt que d’une rivière. On sent que le fresquiste est sous l’influence des classiques, dont le moindre n’est pas La Foire aux vanités de W.M. Thackeray, sans parler de Guerre et paix. On s’installe dans l’histoire, puis on est saisi et tenu jusqu’au bout, le temps long permettant la familiarité avec ces inconnus, ce qui n’est pas une mince prouesse étant donné la durée de l’odyssée de lecture. Tout cela parce qu’on a envie de savoir enfin, en tout cas c’est mon cas, à quoi peut bien correspondre l’adjectif « convenable » dans l’esprit de cette femme.

La parution du roman de Vikram Seth fut un événement, en Inde et en Grande-Bretagne bien sûr, mais aussi un peu partout ailleurs. Un immense succès public et critique. Depuis, l’auteur a peu publié ; il a été couronné de prix littéraires divers et variés. On a appris à mieux le connaître : un polyglotte qui a été jusqu’à apprendre le chinois par passion pour sa poésie, et l’allemand pour être capable de chanter des lieder de Schubert ; un bisexuel qui n’a pas hésité à mettre sa notoriété en péril dans son propre pays en prenant publiquement la tête d’une campagne visant à faire abroger une loi homophobe ; un écrivain qui, dès ses débuts, au moment de choisir son agent, n’hésita pas à en convoquer plusieurs autour d’une table, à les mettre à l’épreuve, et à choisir finalement le seul qui avait manifesté un goût pour la poésie.

S’il revient aujourd’hui dans l’actualité, c’est que ses centaines de milliers de lecteurs attendent depuis des années la suite d’Un Garçon convenable. Il est vrai que son éditeur les y a préparés, annonçant pour 2013, à l’occasion du 20ème anniversaire de la parution du roman désormais culte, la suite sous le titre Une Fille convenable (A Suitable Girl). C’est peu dire que Hamish Hamilton a compté dessus quand on sait que l’avance concédée sur les droits d’auteur a atteint le montant spectaculaire d’un 1,7 million de dollars. Seth devait rendre son manuscrit en juin. Or non seulement l’éditeur n’en a pas reçu la moindre page, mais il se demande même si l’auteur en a écrit la moindre page. En d’autres temps, il y aurait eu du grabuge entre l’auteur, l’agent et l’éditeur, mais cela serait resté discret. Signe des temps : Hamish Hamilton, dont la maison mère Penguin vient de fusionner avec Random House, formant ainsi un géant mondial de l’édition, a choisi de médiatiser sa déconvenue en faisant savoir qu’il réclamait d’être remboursé. La crise a crispé et tendu les relations, dans ce monde-là aussi. On y avait l’habitude de renégocier dans l’ombre en prenant en considération la qualité d’« artiste » des romanciers, avec ce que cela suppose d’à-peu-près et de flou dans le rapport à l’argent. Cette indulgence n’est plus de saison. Les éditeurs ne se couvrent plus seulement en remplaçant l’expression « remise du manuscrit » par « acceptation du manuscrit » dans les contrats, s’accordant ainsi la possibilité de refuser s’il ne convient pas. En principe, une avance n’est pas remboursable, sauf si les éditeurs estiment avoir été abusés. Ils crient urbi et orbi « Remboursez ! » quand ils ont l’impression qu’on s’est payé leur tête – ce qui n’arrivait qu’exceptionnellement autrefois. Ce qui revient à faire inscrire des noms d’auteurs sur une liste noire, quelles que soient les promesses de leur jeune talent. On l’a vu encore récemment avec un grand groupe américain qui a donné en pâture aux médias trois noms d’écrivains qui n’honoraient pas leur contrat et qu’il s’apprêtait à poursuivre devant les tribunaux. Une avance sur droits d’auteurs est censée refléter en le quantifiant l’espoir qu’un éditeur met dans le prochain livre d’un auteur ; c’est bien évidemment un pari sur l’avenir, où le flair et le goût du risque l’emportent sur le reste ; comme le fait remarquer Somak Ghoshal en commentant l’affaire Seth : « Le problème n’est pas dans le fait de gagner beaucoup d’argent mais que cela devienne un marqueur de qualité ». Encore faut-il distinguer les écrivains confirmés, avec lesquels l’éditeur sait à peu près où il va même s’il n’est jamais à l’abri de mauvaises surprises ou de déceptions quant à la réception publique ou critique ; là où cela se corse, c’est dans la surenchère parfois extravagante à laquelle se livrent les éditeurs entre eux pour des débutants qu’ils ont peur de laisser filer « en cas de génie », et qu’ils emportent au risque de les assommer trop jeunes trop tôt. A ce jeu dangereux, les foires du livre, notamment celles de Francfort et de Londres, servent de caisses de résonance et de chambre d’échos idéales pour les rumeurs les plus folles et les réputations les plus artificiellement fabriquées. En a-t-on vu des premiers romans d’inconnus achetés pour des sommes inouïes après que le propriétaire des droits en ait fait lire à peine un chapitre dans le secret d’une chambre d’hôtel ! On croyait ce cinéma révolu, et pourtant…

Maintenant que l’affaire a été rendue publique, Vikram Seth va-t-il passer du statut d’enfant prodige de la « Commonwealth literature » à celui d’auteur pas convenable ? Car cela ne se fait pas de planter ainsi son éditeur. Mauvais pour la réputation, ça. Il partage aujourd’hui sa vie entre sa thébaïde près de Salisbury, dans le Wiltshire, et la maison familiale de Delhi, se consacrant à sa passion de la poésie tout en promettant de se mettre sans tarder à son roman, tandis que son agent David Godwin est à la manœuvre. Mais il ne lui suffira pas de plaider que « Vikram est connu pour prendre son temps ». A suivre donc. Tant mieux si, indirectement, cela fait (re)lire Un Garçon convenable, isn’it ?

(Photo et illustration D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

595 Réponses pour Vikram Seth est-il encore un auteur convenable ?

JC.... dit: à

Et une Bastille qui tombe ! …. Une ! L’édition devient un business comme un autre : qui se plaindra des progrès dus à une bonne et saine gestion financière, mmmmh ?

….Là, comme ailleurs !

hamlet dit: à

sur la question des écrivains et l’argent Simon Leys rapporte l’anecdote suivante : « Comme Robert stevenson venait d’affréter une goélette pour traverser le pacifique, le magazine Scribner lui offrit 3500 dollars pour écrire 12 articles sur sa croisière.
Stevenson répondit : « je suis sûr que vous payez beaucoup trop ici en Amérique ; je vous supplie de ne plus me gâter – car on me gâte. La richesse ne me tente pas, et je trouve que ces sommes énormes me démoralisent » ».

Ces sommes énormes en effet ne démoralisent pas que Stenvenson, s’il restait une once de conscience morale à nos contemporains sûr qu’elles devraient tous nous démoraliser.

Ainsi du fait de ces sommes démoralisantes, à l’aune de la pensée de Stevenson, la littérature, qui jusque là, dans l’histoire de l’humanité était une bonne raison de garder le moral, semble être devenue une source de « démoralisation » – à qui en incombe la responsabilité ? aux éditeurs ? à la critique ? aux écrivains ?

Ce qui est sûr c’est que, autant ça ne me dérange pas de regarder un film de cul avec des stars du X gagnant de telles sommes, autant je ne lirai jamais le livre d’un auteur dont le métier d’écrire lui permet de gagner plus de 2000 à 3000 euros par mois maximum.

hamlet dit: à

« Le problème n’est pas dans le fait de gagner beaucoup d’argent mais que cela devienne un marqueur de qualité »

heureusement que certains dans ce milieu ont su garder leur sens de l’humour.

JC.... dit: à

Hamlet tu as un problème avec l’argent ! Tu sais pourtant que l’argent ce n’est rien, à condition d’en jouir tous les jours que dieu fait, ce que je te souhaite. Raisonne-toi. Tous les grands auteurs classiques que tu as lu gagnaient bien leur vie, la plupart vivant de rentes, de charges, de mécènes …

Au lieu de morale, remplis ton verre de Bowmore !

hamlet dit: à

« Encore faut-il distinguer les écrivains confirmés, avec lesquels l’éditeur sait à peu près où il va même s’il n’est jamais à l’abri de mauvaises surprises ou de déceptions quant à la réception publique ou critique. »

par bonheur les éditeurs savent où ils vont.
ils ne se trompent que très rarement.
dans la plupart des cas ils ont du flair pour deviner ce qui va marcher, en plus c’est super fastoche, autant dans l’automobile c’est toujours risqué d’engager des grosses sommes sur un nouveau modèle, autant pour la littérature et la philosophie depuis un siècle tous les best sellers se ressemblent.

Sergio dit: à

Les gommes faut leur échapper à toutes les forces ! Faut pouloper jusqu’à fin de combustion…

hamlet dit: à

JC, non je n’ai pas de problèmes « moraux » avec l’argent, ce qui me dérange c’est le passage à l’industrialisation, le livre comme gadget culturel.
Il y a un autre truc qui me gêne, je saurais pas trop comment te dire, je réfléchis 2 minutes et je te réponds.

hamlet dit: à

JC, un truc du genre d’un budget prévisionnel de la transcendance, comme si comptablement une rubrique « esthétique » était rajouté aux comptes d’exploitation.
non en fait c’est pas ça, JC je réfléchis encore 2 minutes et je te réponds.

hamlet dit: à

JC, en fait non, c’est plus comme le passage dans les entreprises du vieux « service du personnel » à la nouvelle « direction des ressources humaines » : l’humain pris sous l’angle de la ressource, comme le cuivre où le pétrole.
De la même façon il semble que nous soyons passés du service du livre à la Direction des Ressources Littéraires.
non en fait c’est pas ça non plus, je réfléchis 2 minutes et je te donne une réponse.

JC.... dit: à

Mais enfin, ami, la culture, c’est un produit commercial … depuis toujours ! Il n’y a que les créateurs, ou les naïfs, qui croient le contraire. Et encore ! Pas tous !!!

hamlet dit: à

JC, non je crois que le problème tient en fait à un statut éthique de la transcendance, un mélange des genres, quand le livre sent trop l’argent le lecteur se sent perdu.
non désolé c’est pas ça, je réfléchis 2 minutes pour trouver une meilleure réponse.

JC.... dit: à

Tu as trouvé le mot juste : une matière première, la culture. Liée à la complexité neuronale de l’homme-dieu qui a inventé ce concept, et y croit.

Content d’être « culturé », l’homme-dieu … même « enculturé », qui sonne super bien.

xlew.m dit: à

Penguin râle parce qu’ils n’ont pas vu la moindre bribe du roman du pharaon fainéant Seth 1er alors qu’ils lui ont versé moult « bribes » et dessous de table, fort peu « suitable » dans le monde de l’édition pourtant expert à faire tourner les fables, pour se réserver la perspective et l’exclusivité d’un best-seller planétaire..? Les services financiers de Penguin doivent aimer naviguer à vue et at random pour feindre s’être ainsi laisser berner. En Inde, c’est une tradition, la plupart des contrats sont pipés dès la signature ; si l’on veut décrocher un chantier quelconque il faut d’abord arroser les fonctionnaires et différents contracteurs semi-privés à de multiples niveaux (local, municipal, régional, sans oublier les partis politiques de Dehli). La construction (prenons le cas d’un pont ou d’une infrastructure portuaire) prend souvent cinq à dix ans de plus que les délais convenus. Une fois achevée, il faut rajouter un an pour régler les détails des cérémonies de l’inauguration officielle. Bien souvent, après un an d’exploitation, il faut le fermer d’urgence pour malfaçon et vice de forme, sous peine d’accidents graves. C’est pour cela que certains décideurs en ont marre et font appel de plus en plus à des entrepreneurs chinois (avec eux ça va vite, ça taille un max dans les budgets annexes, et ça ne rigole pas sur la qualité des et l’expertise des ouvriers). Si V. Seth fait son Maharadja d’avant l’indépendance, Random n’a qu’a lui envoyer ses légions de pingouins gardes rouges déguisés en poètes chinois pour lui dégeler la banquise de sa banqueroute romanesque. Viva la revolucion siempre. On a les écrivains souhaitables que l’on mérite, nom d’un éléphant pendjabi blanc comme l’innocence. Mais non, la maison Random a tout à perdre dans ce bras de fer. On ne brusque pas un romancier redevenu poète. Pour elle c’est de toute façon un jeu à somme nulle, Seth pourrait rembourser, et alors ? il obtiendrait le même montant chez un concurrent, le presser comme un vulgaire Maurice G. Dantec dans les derniers retranchements d’une inspiration fatiguée est le meilleur moyen de s’assurer la réception d’un sequel bâclé. Il faudrait simplement savoir miser sur la poésie, peut-être Seth écrit-il à nouveau un long roman versifié (magnifique Golden State, à lire cet été Daaphnée.) Vikram Seth est un artiste qui vit sa condition avec énormément de panache. Je le soutiens dans cet épisode miné d’injustes et infamants déboires

JC.... dit: à

Avant de quitter ces lieux enchanteurs, il faut que je te dise que « l’usine à écrivains », type Brazil, chacun derrière sa vieille machine à coudre des mots, je la vois à chaque rentrée littéraire me sauter à la gueule …

Pauvres gars qui grattent, et tout ce qui tourne autour, qui vit de cette « production » ! Bonne soirée, ami Hamlet !

JC.... dit: à

« Je le soutiens dans cet épisode miné d’injustes et infamants déboires »

Sauvé !

hamlet dit: à

JC, oui c’est un produit commercial, je sais bien, en fait le problème n’est peut-être plus lié au livre mais au commerce lui-même dans un monde où tout tend à devenir commerce, où rien n’échappe à la valorisation marchande et à l’audit comptable.

u. dit: à

Le mystère de Seth, c’est pas que c’est encore un foutu hédoniste, hamlet?

hamlet dit: à

lew, justement la solution ne serait-elle pas de faire avec l’industrie du livre ce qui a été fait avec l’industrie du disque : faire des émissions littéraire du genre de la StarAC ou the Voice, pour mettre les auteurs en compétition en direct live et demander au public de voter pour à la fin garder le meilleur?

xlew.m dit: à

« The Golden Gate », pardon, entre ponts de Californie et palais de l’état du Pendjab aux colonnes peintes à la feuille d’or, je me suis mélangé les pinceaux, acceptez des excuses.

u. dit: à

Malgré les encouragements d’alec, je suis partagé entre le désir de découvrir un auteur qui, vu les langues qu’il visite, ne saurait être foncièrement mauvais, et l’accablement léger que génère la perspective d’acheter et de lire un roman de 1500 pages pour avoir le droit de l’ouvrir.

Les lecteurs de romans de 1500 pages m’apparaissent comme une aristocratie.
Ils devraient fonder un club sélect (président, secrétaire, audit qui serait JC, etc.) avec une Lettre à laquelle on s’abonnerait pour la peau des fesses.

hamlet dit: à

« je le soutiens dans cet épisode miné d’injustes et infamants déboires »

la question n’est pas de le soutenir, c’est sûr que tout le monde soutient ce type dans son combat, il a une bonne bouille et en plus il est bisexuel, je n’ai rien lu de lui et je ne lirai sans doute parce que je nai pas de temps à perdre mais franchement qui n’aurait pas envie de soutenir un type qui est bisexuel?

u. dit: à

« pour mettre les auteurs en compétition en direct live et demander au public de voter pour à la fin garder le meilleur? » (hamlet)

Seulement d’accord s’ils sont fringués en spartacus, et qu’on a le droit de baisser le pouce à la fin.

hamlet dit: à

c’est un hédoniste ? pas possible je connais un hédoniste je peux vous dire qu’il n’a jamais eu ce genre de problème : au contraire c’est même la poule aux oeufs d’or de son éditeur, à tel point que chez cet éditeur personne ne peut le blairer, meêm son directeur de collection, mais ils ne peuvent pas le dire pour ne pas qu’il parte chez un autre éditeur.
le monde de l’édition c’est devenu Dallas dans sa version la plus gore.

John Brown dit: à

C’est peu dire que Hamish Hamilton a compté dessus quand on sait que l’avance concédée sur les droits d’auteur a atteint le montant spectaculaire d’un 1,7 million de dollars.

Avance bien modeste quand on se rappelle la somme versée au sieur Tapie. Les impôts une fois déduits, cela permet de vivre dix ans très confortablement, mais pas davantage, en liquidant le capital, beaucoup moins en ne dépensant que les seuls intérêts. Négligeable. Si on calcule les bénéfices engrangés par l’éditeur sur le premier roman, il s’en sort sûrement avec des bénéfices confortables.

John Brown dit: à

En près de 1500 pages

Qui ne sait se borner… Il est vrai que Proust, à ce compte…

Bihoreau de Bellerente dit: à

Au fond, lorsqu’on y pense bien, ces éditeurs courent le risque que leur placement n’aille nulle part; ils ont en revanche la certitude que leur écrivain n’aille pas ailleurs. Le capitalisme digne de ce nom doit accepter sa part de risques.

'A.V. dit: à

Tout cela parce qu’on a envie de savoir enfin, en tout cas c’est mon cas, à quoi peut bien correspondre l’adjectif « convenable » dans l’esprit de cette femme.
il me semble que la question est de savoir si convenable peut recouvrir les mêmes traits réaltés pour un garçon, une fille, une femme qui n’ a jamais pu supporter un écrivain en peinture , ,un écrivain bi qui a appris le chinois et ..un commentateur de blog du dimanche

hamlet dit: à

Spartacus ? non ce qu’il y a de bien aujourd’hui c’est que nous avons gagné notre combat contre le communisme.

McCarthy a gagné son match en 2 sets.
Nous sommes tous des enfants de McCarthy.
A se demander à quoi cela servait d’en faire tout un fromage : les enfants des types qui sont passés en commissions McCarthy dirigent le monde de la culture, c’est même eux qui refilent ces sommes astronomiques aux écrivains, pour en empocher le double.

Heureusement pour eux que McCarthy était là.

hamlet dit: à

d’ailleurs Monsieur Assouline a de la suite dans les idées pour passer de McCarthy à cette affaire, à moins que ce soit inconscient, un inconscient moral sur ces valeurs pour lesquelles se sont battus les anciens?

u. dit: à

« Nous sommes tous des enfants de McCarthy. » (hamlet)

Je suis allé voir sa gueule.
Si c’est vrai, on peut se gratter pour être le suitable boy.

John Brown dit: à

L’éthique capitaliste est d’inspiration kantienne, à quelques modifications près :

– Kant :  » Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen »

– Capitaliste:  » Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même toujours comme une fin et en autrui toujours comme un moyen ».

Il est vrai que cette version capitaliste de l’impératif catégorique kantien jouit ‘une approbation quasi-universelle, mis à part quelques égarés naïfs.

Paul Edel dit: à

on pourrait en ce soir du 14 juillet tirer un feu d’artifice en l’honneur de Pierre Assouline qui ne cesse de trouver sujets divers, angles originaux, pour nous sortir de nos obsessions et de nos petites haines (car c’est devenu ça la rdl..) je trouve qu’on le récompense bien mal depuis au moins un an de ses eefforts, de ssa curiosité si vrai, et parfois je me demande ce qui le pusse à poursuivre, sinon le courage et la passion des livres.le décalage entre sa pédagogie, sa curiosité et les commentaires de plus en plus étroits,obsessionnels souvent haineux sont douloureux à lire.oui France littéraire moisie parfois(expression de Sollers)..quand tout le monde oublie sa proposition de discussion sur des sujets passionnants..j’espère que pierre assouline a des compensations intellectuelles en lisant les romans de la rentrée.et aussi érotiques dans sa vie privée,voilà voila ce que j’avais à dire. j’offre un calvaa et une ovation à assouline,avec lequel, souvent, je ne suis pas d’accord littérairement, mais avec lui c’est un bonheur de discuter.

Sergio dit: à

Peut-être que tout simplement il trouve pas quoi raconter, l’ancien… D’ailleurs y a qu’à voir comme l a l’air supérieurement emmerdé…

ta gueule keupu dit: à

en France Grasset avait collé un procès à Weyergans pour les mêmes raisons. Et Semprun aussi par Gallimard (?)

John Brown dit: à

tirer un feu d’artifice en l’honneur de Pierre Assouline (rédigé par Paul Edel)

J’appuie avec enthousiasme cette proposition. D’ailleurs Josette et moi avons incontinent décidé de tirer un coup en l’honneur de Pierre Assouline.

ta gueule keupu dit: à

Paul Edel vous connaissiez cette réponse de Stevenson : « la richesse ne me tente pas, et je trouve que ces sommes énormes me démoralisent… ».
c’est marrant non ?
quel écrivain dans le monde pourrait pondre ce genre de réponse aujourd’hui ?
il n’aurait pas intérêt, refuser les règles à ce point, on l’accuserait d’être un traitre à la cause.

John Brown dit: à

je trouve qu’on le récompense bien mal depuis au moins un an de ses eefforts (rédigé par Paul Edel)

C’est vrai, ça. Si on organisait une tombola… 1,7million d’euros comme objectif (initial). Je me propose pour gérer la trésorerie. Depuis le temps que je veux offrir un voyage en Inde à Josette, admirer les fresques érotiques des temples. On enverrait des cartes postales à Assouline, histoire d’entretenir ses pulsions érotiques.

Diagonal dit: à

@ au mangififique P. Edel
ses efforts,
sa curiosité si vraie,
le courage et la passion des livres
sa pédagogie, sa curiosité
sa proposition de discussion sur des sujets passionnants..
j’espère que pierre assouline a des compensations intellectuelles en lisant les romans de la rentrée et aussi érotiques dans sa vie privée

On aimerait tellement croire à toutes ces qualités et d’éprouver d’aussi bons sentiments ! … Mais impossible, car franchement, tout le monde se tape de la suite d’un « garçon convenable » qui ne viendra jamais, je pense, le ragot du jour étant qu’il n’a même pas commencé à l’écrire…
Quant aux « compensations érotiques » (de PA), sûr qu’il les trouve dans ce que lui offrent les intervenautes, vu qu’il écrit ses posts pour en susciter les réactions/érections depuis des plombes, ça semble une évidence, non ? Pas si folle la guêpe, tout de même…

'A.V. dit: à

ne cesse de trouver sujets divers, angles originaux, pour nous sortir de nos obsessions et de nos petites haines (car c’est devenu ça la rdl.)
opinion que je partage pleinement Mais P Assouline aurait il la même énergie à rassembler des recherches dans un billet, ce qui est un tour de force s’il ne savait pas qu’il y a un public qui ne demande qu’à être surpris et sorti de ses habitudes et pour lui Assouline la possibilité de se dépasser hors des convenances et des normes ?

hamlet dit: à

le plus marrant est de constater à quel point les gens (des intellectuels?) sont totalement perdus dans leur tête pour dire un truc du genre : « Le problème n’est pas dans le fait de gagner beaucoup d’argent mais que cela devienne un marqueur de qualité ».

s’il y a un problème quelque part c’est sûr qu’il n’a rien à avoir avec la qualité.
le fait de donner un à valoir de 4 millions de dollars à un écrivain dépasse totalement la question de la qualité de ses livres.

quand on sait la puissance de feu des campagnes de communication, le savoir faire des agents et les techniques d’asservissement de la critique c’est tout sauf un problème de qualité.

le problème est ailleurs, tout le monde cherche mais personne ne trouve.
pourtant nous avons une flopée d’intellectuels tous plus intelligents les uns que les autres mais sur ce coup ils sont secs au point de faire des raccourcis sur la qualité d’un livre!!!

s’il y a un problème de qualité sur le produit il faut dire à ce monsieur d’aller se plaindre auprès du service des consommateurs ou du service après vente.
a-t-on la moindre idée de la quantité de crétins capables de nous sortir n’importe quoi toutes les deux minutes?

hamlet dit: à

« Quant aux « compensations érotiques » (de PA), sûr qu’il les trouve dans ce que lui offrent les intervenautes, vu qu’il écrit ses posts pour en susciter les érections… »

et voilà : tout le monde est perdu dans sa tête.

hamlet dit: à

seul un ML pourrait nous sauver.
il nous aide toujours à comprendre le fonctionnement de ce monde.

'A.V. dit: à

et les commentaires de plus en plus étroits,obsessionnels souvent haineux sont douloureux à lire.oui France littéraire moisie parfois(expression de Sollers).

très bien mais on le savait, ça , c’était gros le cln d’oeil non ? : c’est peut-être un peu lourd pour le coup votre histoire de « compensation » ( dans la vie privée en plus!) !! mais puisque vous en discutez avec lui merci de ne pas trop décompenser ni seul ni à deux même convenablement, vous n’en serez pas mieux récompensé !

hamlet dit: à

le problème avec Paul Edel est que dès qu’on commence à essayer de se poser des questions on passe pour un haineux.
pour les uns il faut pas se poser des questions sur l’argent et pour les autres il faut éviter les questions éthiques.

et bien s’il ne faut plus se poser de questions et tout accepter, vous savez quoi Paul Edel : je vous le laisse votre monde, continuez d’essayer d’ignorer votre époque en bouffant du Stendhal matin midi et soir, continuez du vous boucher la vue avec Flaubert, de tourner en rond avec Proust, aucune raison de vous inquiéter : nous vivons dans un monde parfait !

On ne fait pas d'hamlet dit: à

hamlet dit: 14 juillet 2013 à 19 h 52vous savez quoi Paul Edel : je vous le laisse votre monde, continuez d’essayer d’ignorer votre époque en bouffant du Stendhal matin midi et soir, continuez du vous boucher la vue avec Flaubert, de tourner en rond avec Proust, aucune raison de vous inquiéter : nous vivons dans un monde parfait !

Vous savez quoi, Hamlet ? Vous êtes un crétin conditionné.
En littérature, le temps n’existe pas.

hamlet dit: à

c’est pour cette raison que les écrivains et les philosophes sont devenus les nouveaux héros de notre époque.
la quantité de films où le héros est un écrivains, ou un philosophe, le public adore.

pourquoi ? parce que les philosophes et les écrivains sont devenus des endormeurs !
nos welbec et nos nietzschéens nous racontent des histoires pour nous endormir : vous pouvez dormir en paix braves gens nous pensons pour vous.

on propose 4 millions de dollars à l’autre Paris Hilton indien de la littérature pour écrire un livre qu’il n’a pas envie d’écrire ?
où est le problème, quand on sait ce qu’empochent Nadal et Brad Pitt pourquoi notre écrivain bisexuel n’aurait pas le droit de toucher 10 fois moins?

le jour où tous les écrivains piqueront aux éditeurs tous leurs à avaloir pour se barrer se faire bronzer au bord d’une plage ce monde aura enfin une chance de devenir meilleur.

hamlet dit: à

On ne fait pas d’hamlet dit: 14 juillet 2013 à 20 h 00 min
Vous savez quoi, Hamlet ? Vous êtes un crétin conditionné.
En littérature, le temps n’existe pas. »

le temps n’existe pas sauf quand cette littérature devient un moyen pour se maquer les réalités, ce qui est votre cas, crétin que vous êtes!

'A.V. dit: à

comme on commence à douter sérieusement qu’une fille puisse être jamais un avenir ,alors convenable en plus , il y a des gens qui rêvent mais c’est encore de la faute aux écrivains tout ça !

u. dit: à

« cette littérature devient un moyen pour se maquer les réalités » (hamlet)

En devenir le souteneur?

Ça manque un peu de respect, mais pourquoi pas?

u. dit: à

« – Kant : » Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen »
– Capitaliste: » Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même toujours comme une fin et en autrui toujours comme un moyen ». (J. Bro)

C’est la 3ème qui est intéressante.
« » Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même et en autrui comme un moyen et jamais comme une fin»

Ce possible doit bien désigner un réel, mais comme dit hamlet je ne l’ai pas encore identifié, je reviens dans dix minutes.
(À première vue, ça semble correspondre à un profil de curé)

u. dit: à

(À propos de Brown

Cette pauvre Josette…

Il suffit d’un incident dans la république, et c’est elle qui écope).

renato dit: à

« le livre comme gadget culturel »

Une explication non idéologique, ni rigide, s’impose.

On ne fait pas d'hamlet dit: à

Hamlet est à punaiser.

tomas dit: à

« Hamlet ? Vous êtes un crétin conditionné. »

il s’entend bien avec jc

C.P. dit: à

C’est curieux, cette histoire de suite, parce que dans ma mémoire Seth avait, ou déclarait avoir, en 1995 ou 96, un tout autre projet, qu’il n’a pas plus réalisé. Mais j’en crois le billet très intéressant, y compris sur les malheurs d’un éditeur (tant pis pour lui !), l’attente d’une suite, -qui n’était pas si fervente chez moi, ou qui m’a échappé- et les questions plus générales des « convenances » de l’édition.

ueda, 1350 pages dans mon édition de « A Suitable boy ». La longueur est-elle un si gros problème ? (« Underworld  » de Don DeLillo, ce sont 900 pages sans ennui, par exemple.) En outre, le roman de Seth comporte des parties avec des espèces de résumés de contenus, et l’on peut s’épargner quelques histoires des familles en jeu, bien qu’elles soient toutes reliées à celle de la mère de Lata, laquelle (Lata) a des soeurs mariées, etc. Il est vrai que l’Inde des années 50 et les remontées vers l’Histoire antérieure m’ont paru parfois aussi compliquées que les affrontements religieux. En tout cas, tout cela est narré de façon alerte et parfois malicieuse, un peu en effet dans une manière qui rappelle Thackeray, et avec de l’humour, notamment sur les prétendants. J’ai vraiment un bon souvenir de ce roman, en particulier du personnage de Lata, fille tout à fait réjouissante et assez libre, qui flirte avec le garçon qu’elle paraît préférer, mais qui est, si ma mémoire fonctionne encore, musulman, ce qui n’est pas pour plaire à la mère, elle aussi personnage attachant. Mais il faudrait que je ré-ouvre ce livre que j’ai lu en 1993, je crois.

Il me semble enfin que (le billet ne pouvait tout dire) l’on peut retrouver des déclarations de Seth admirateur des romans anglais du XIXe siècle, dont je le trouve bien plus proche dans le ton qu’il ne l’est de Salman Rushdie, indien pour indien.

xlew.m, « The Golden Gate » est en effet épatant, mais d’un tout autre ordre. J’avais été donc été surpris par « A Suitable boy ».

bouguereau dit: à

l’avance concédée sur les droits d’auteur a atteint le montant spectaculaire d’un 1,7 million de dollars

.. »spectaculaire »..on parle d’avance pour un travail qui se chiffre en mois voir en année..et pour une star! c’est grotex
et jicé qui parle de « bastille qui tombe »..c’est le prix d’un anneau à l’année a pork’n roll..il est fumé

bouguereau dit: à

Ce qui est sûr c’est que, autant ça ne me dérange pas de regarder un film de cul avec des stars du X gagnant de telles sommes

une « star du x » ne gagne pas cette somme à l’année..pove imbéciye inepte

C.P. dit: à

hamlet, franchement, vous dites quelques sottises. Non, tous les best-sellers ne se ressemblent pas, et « A Suitable boy » n’est pas un soap-opera. L’avance n’est pas si énorme, à mon sens, et sa perte est de peu d’importance (Pierre Assouline le sait bien, je crois, et vous ne lisez pas son humour ici).
Vous n’auriez raison que sur l’éthique ? Mais quoi ? Seth n’est pas un « jeune auteur », il doit avoir atteint la soixantaine aujourd’hui, il me semble aussi qu’il a travaillé dans une maison d’édition (à vérifier), et il doit savoir ce qu’il fait … ou ne fait pas.
Mettre tous les écrivants dans le même moche paquet-cadeau est vraiment approximatif. Et il n’est pas vrai non plus que tous les personnages à succès soient des écrivains ou des philosophes. Vous êtes obsédé par « La Carte et le territoire » et la mort de Houellebecq-personnage.

des journées entières dans les arbres dit: à

« avez-vous lu »( ce qui est le premier tome de « une fille convenable » pas encore née) ?
– non.

Il y a un garçon indien tout à fait convenable,- à l’arbre génalogique plus que réduit, à peine une pousse de mouroungue-, qui a participé à « qui veut gagner des millions », pour une fille plus que convenable, et qui connaissaient tous deux le nom des trois Mousquetaires. Il s’appelait Slumdog Millionaire.( adapté d’un roman de Vikas Swarup)
_________

« Quant aux « compensations érotiques » (de PA), sûr qu’il les trouve dans ce que lui offrent les intervenautes, vu qu’il écrit ses posts pour en susciter les réactions/érections depuis des plombes, ça semble une évidence, non ? Pas si folle la guêpe, tout de même… »
Diagonal, merci de ne pas provoquer ici une furieuse envie de quelques piqûres de rappel, avec les « commentaires » romancés de Samson et Rémi par exemple; deux coincés ces deux-là, je vous dis pas comment.

'A.V. dit: à

ce ‘t pas parce qu’ouvrir les liens du billet n’est pas un geste de philosophe que c’est répréhensible et mauvais pour l’entendement.
Le lien donc précise
Vikram Seth was born in Calcutta in 1952 (also the home of Indian literary giant Rabindranath Tagore). Throughout Seth’s childh

Read more: http://postcolonialstudies.emory.edu/vikram-seth/#ixzz2Z3PnzznK

'A.V. dit: à

ce n’est pas
quant à 1952 l’année de la naissance de l’auteur le billetprécise
avait choisi de situer son action dans l’Inde postcoloniale jusqu’à 1952, date de la première élection nationale depuis l’indépendance.

Oie blanche dit: à

Bouguereau, est-ce que vous êtes Claro?

Sergio dit: à

bouguereau dit: 14 juillet 2013 à 21 h 05 min
un anneau à l’année a pork’n roll..

Boh si on vient en sous-marin on doit pouvoir ruser…

des journées entières dans les arbres dit: à

Ah ben le sous-marin Sergio, je pense qu’il est là :

Après avoir été traduit dans le monde entier, (il attend impatiemment que le livre paraisse en hindi), Vikram Seth n’envisage pas, malgré les demandes insistantes de donner une suite à Un garçon convenable, sans pour autant se détourner du roman familial. «J’ai l’idée d’écrire sur mon grand-oncle. Il vit à Londres il est aujourd’hui âgé de 86 ans. A vingt ans il est venu en Allemagne où il s’est marié. Sa femme, une juive allemande a perdu toute sa famille, exterminée par les nazis. Ils sont venus en Angleterre où il s’est engagé dans l’armée. A la bataille de Monte Cassino il a perdu un bras ce qui ne l’a pas empêché d’exercer le métier de dentiste, un dentiste aimé par ses patients ce qui est extraordinaire. J’ai lu ses lettres écrites en gothique qu’il envoyait pour tenter de localiser les survivants de sa famille. C’est une histoire du siècle tout entier, ça n’aurait pu se produire à aucune autre époque.»

Comment ça j’exagère ?
Mais pas du tout !
http://www.liberation.fr/livres/0101139661-comment-seth-ecrit-un-garcon-convenable

Un Haïku, c’est une bonne idée de poème.

'A.V. dit: à

hamlet
c’est pour cette raison que les écrivains et les philosophes sont devenus les nouveaux héros de notre époque.
la quantité de films où le héros est un écrivains, ou un philosophe, le public adore.
si quantité, vous pouviez choisir quelque exemples(au lieu de vous en laisser imposer )
Mais pour conclure que le public adore vous avez « à prouver » la réussite commerciale et critique avec des entrées, des ventes, des prix .

C.P. dit: à

à Oie Blanche :

Si vous le permettez, c’est une sacrée bonne question. J’aime les deux, et rencontre parfois Claro au théâtre, mais s’ils étaient UN, je crois que bouguereau aurait plus dit qu’il écrivait, plus réagi à propos de traductions (par exemple de Vollmann, que j’ai souvent cité ici), ou de « CosmoZ », ou du « Clavier cannibale »…

Faut-il poser la question (inversée) à Claro dans Linked in ?

C.P. dit: à

des journées entières dans les arbres, merci pour avoir retrouvé cet article, dont je me souvenais, plus haut, très vaguement.

renato dit: à

S’il veut bien cacher son jeu une sous réaction se comprend…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la gloire,…pour faire mousser une histoire pareille,…autant tenir un hôtel de passe,…
…et se faire gratos un client versé de dettes et factures toujours reporter au mois suivant,…tant que le vit dure,…
…au suivant de ces messieurs,…Grosse Catherine vous attend,…de pied (….) ferme,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…etc,…

L Sus D'häy dit: à

Pour une histoire de fafiots,
pas de quoi déclarer une guerre.
Constatation d’un critique de la place Gaillon qui comme les autres membres de cette docte assemblée :
ne mérite que ce qu’ils ont semé…
« Les feuillées » !.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…le vin de Spartacus c’est pas pour les bourriques,…etc,…remettre le bouchon,…

L Sus D'häy dit: à

« Tempête dans la nuit,
L’aube vient,
Une fleur a rêvé »

Horada Hakino.
Haïku mortuaire avant de se faire décapiter !.

Trouver chez Claude Roi il me semble…

L Sus D'häy dit: à

« En d’autres temps, il y aurait eu du grabuge entre l’auteur, l’agent et l’éditeur, mais cela serait resterait discret. »… P.A.
Mais cela serait resté discret !!!.

Rien que le son entre en dissonance.
Se relire à voix haute,
rien de mieux.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…participez,…mais à quoi donc,…

…des taxes, des taxes,…
…Oui, mais des Panzani,…Oui,…mais pas trop salées, suivons les normes offshores de la mondialisation,…etc,…

L Sus D'häy dit: à

« A suivre donc. Tant mieux si, indirectement, cela fait (re)lire Un Garçon convenable, isn’it ? » P.A.

Et oui, quant à l’éditeur, il gagne toujours de l’argent sur ce livre !.

L Sus D'häy dit: à

De la musique…
Naturlich.

abdelkader dit: à

JC…. dit: 14 juillet 2013 à 18 h 30 min
Je maintiens : « Soyons amis, Abdel ! »
Non mais tu rêves, mon grand…Groucho Marx, tu connais ? je choisis mes amis soigneusement et mes ennemis encore plus soigneusement…c’est pour ca que j’en ai peu, toutes catégories confondues…and I like it that way… penses-y, quand tu prends ton ferry-boat pour la Seyne-sur-Mer…

u. dit: à

Ce diable de C.P.

Je vais me laisser tenter.
Sans doute moins pour la veine des romans anglais du 19ème que pour ces sombres histoires de castes et « communalism » religieux (comme ils disent sur le sous-continent).

Quand, pour une oeuvre littéraire, le nombre de pages dépasse le millier (pensez-vous vraiment qu’un gentleman doive céder autant à la littérature? pourquoi pas aux femmes, tant qu’on y est?), j’en caresse le dos avec une méfiance de paysan, je tâte un peu la bête, en me demandant, l’oeil plissé, si je vais en avoir non pour mon argent mais pour mon temps.

Tout le monde n’a pas la chance d’être lettré.
Chez les natures plus grossières, la question qui vient à l’esprit est celle des lectures « utiles » qui ne se feront pas, et dont ce luxe extravagant prendra la place.

Mirabelle dit: à

Abdelkader,
Avez-vous assisté à la représentation de « The Audience » avec Helen Mirren?

Latriniste dystringlé dit: à

> urbi et orbi

orbi pour orbi terrarum

OR, or bite est rarum or bite n’est pas rarum. Au sommet du clergé, or bite est considéré comme rarum puisque l’allocution ne se donne qu’une fois l’an.

abdelkader dit: à

Mirabelle dit: 15 juillet 2013 à 1 h 39 min
Abdelkader,
Avez-vous assisté à la représentation de « The Audience » avec Helen Mirren?
Malheureusement non, c’était complet complet…mais j’ai vu un extrait a la tv…Dame Mirren ressemble plus a la reine que notre bonne reine Liz elle-même…

en cas sur le pouce dit: à

en tout cas c’est mon cas

Je pensais être le dernier à pouvoir me permettre de signaler une répétition fâcheuse, mais comment faut-il lire cette incise de façon à dépasser la contradiction évidente, ou la contradiction était-elle précisément le projet de cette proposition ?

abdelkader dit: à

sinon, JK Rowling vient de publier sous le pseudonyme de Robert Galbraith un polar qui a été tres bien reçu par la critique…le Sunday Times a mené une enquête (ces cons n’ont rien de mieux a faire, alors que le pays vient de perdre son AAA et coule doucement vers un confortable coma ) , car pour un inconnu de réussir ainsi son premier roman est assez rare, et ne voila t-il pas qu’ils démasquent la coupable, qui finalement avoue l’avoir fait pour voir ce que ce donnerait hors le cirque de la célébrité…tain…il faut que le parlement intervienne…ca devrait pas être permis pour cette meuf d’avoir tant de talent et de vendre autant de bouquins…ceci dit, je n’ai lu aucun de ses livre hein…Harry Potter etc…la vie est trop courte, mais je la felicite pour son talent indiscutable…sinon, y a encore les voyages d’Ibn Batouta et the Rise and Fall of the Roman Empire qui m’attendent…

L Sus D'häy dit: à

Abdel,
ne t’inquiète pas…
J’ai une version des « Milles et une nuit » que j’apprécie, qui fait environ 3000 pages dans la collection « Bouquin ».
Ces contes me font toujours autant rêver !!!.

L Sus D'häy dit: à

P.A :
vôtre article me donne à penser qu’il est temps que je trouve une bonne traduction du « Livre des morts » égyptien.
Une conséquence du patronyme de l’auteur abordé dans ce billet ??? ?? ?.
Comme quoi !.

en cas sur le pouce dit: à

Est-ce, comme moi, après la lecture de ce blog que Socrate découvrit qu’il savait seulement qu’il ne savait rien ?

Etrange façon de développer, dans l’ouvrage majeur ‘La République », le premier thème, la question de la justice, à coups d’arguments (la praxis, l’art du praticien, etc) qui semblent plus spécieux que jamais.

Dès 332a, la discussion semble aussi serrée que contre Calliclès dans Gorgias, autrement plus, en tout cas, que contre les interlocuteurs habituels qui sont souvent réduits à émettre de faibles oppositions circonstancielles.

Et on en arrive en 346b, après des considérations qui mine de rien mettent en jeu des propriétés comme la symétrie et la transitivité, à ce qui dans la version de Cousin ressemble à un gag objectif par l’outrance du non-sens que je ne m’explique pas encore bien :

Ou si tu veux continuer à définir les termes avec rigueur, diras-tu que le pilotage et la médecine sont la même chose, s’il arrive qu’un pilote recouvre la santé en exerçant son art, parce qu’il lui est salutaire d’aller sur mer ?

Ca semble être le plus grand n’importe quoi (dia)logique que j’aie pu lire chez Platon, mais quel bonheur de gag.

traduction un peu juste dit: à

On sait les traducteurs enclins à épargner aux textes de les prendre en traître.

Voici donc, ou pourtant, la version de G. Leroux en GF pour ces mêmes lignes (ajoutons amicalement que la collection GF prodigue aux lecteurs la plus pourrie des s*****ries de reliure d’où les p*****s de pages se détachent dès que l’on s’aventure à lire le livre, bévue que je ne commets heureusement que rarement) :

Ou bien, si tu veux proposer une définition rigoureuse, comme tu l’as soutenu, ne convient-il pas de penser plutôt que si un expert en navigation améliore sa santé en raison des vantages que lui procure la navigation en mer, ce n’est pas une raison suffisante pour appeler son art du nom d’art médical ?

La collection Folio Essais, qui ne s’autodétruit pas à la lecture, propose elle dans la version de P. Pachet :

Ou bie, si tu veux vraiment distinguer les choses strictement, comme tu l’as proposé, est-ce que, sans autre sans autre raison que parce que quelqu’un, en pilotant, développe sa santé, parce que naviguer en mer va dans son intérêt, pour autant tu appelles plutôt cet art art médical ?

Certes les attendus de la déduction sont composés mais les textes modernes semblent rébarbatifs tout en jetant un doute sur une éventuelle simplification outrancière chez Cousin.

Alors ?

Pardon pour la pédanterie de donner un extrait dans une langue que je ne maîtrise pas mais qui pourra servir à valoir ce que de droit pour les personnes dotées de la compétence idoine :

[346b] [Οὐκοῦν καὶ μισθωτικὴ μισθόν; αὕτη γὰρ αὐτῆς ἡ δύναμις·] ἢ τὴν ἰατρικὴν σὺ καὶ τὴν κυβερνητικὴν τὴν αὐτὴν καλεῖς; ἢ ἐάνπερ βούλῃ ἀκριβῶς διορίζειν, ὥσπερ ὑπέθου, οὐδέν τι μᾶλλον, ἐάν τις κυβερνῶν ὑγιὴς γίγνηται διὰ τὸ συμφέρον αὐτῷ πλεῖν ἐν τῇ θαλάττῃ, ἕνεκα τούτου καλεῖς μᾶλλον αὐτὴν ἰατρικήν;

Chambry donne :

Ou, à définir les mots avec rigueur, comme tu l’as proposé, si quelqu’un acquiert la santé en gouvernant un vaisseau, parce qu’il lui est avantageux de naviguer sur mer, appelleras-tu pour cela son art médecine ?

Faut-il retraduire Platon ? Oui, à l’ancienne.

traduction un peu juste dit: à

en raison des Avantages

Ou bieN, si tu veux vraiment

sans autre sans autre raison

tu appelles plutôt cet art art médical ?
( SICK ?)

Mono Popaul dit: à

@ traduction un peu juste

Faut-il retraduire Platon ? Oui, à l’ancienne.

Je n’entends pas bien ce que vous voulez exprimez, je le confesse, vous voyer.

'A.V. dit: à

Que P.Assouline prenne encore plaisir à composer ses billets , choisir un lien, une image voilà qui pourrait mettre la puce à l’oreille à certains commentateurs si pressés de reprendre les couplets scolaires

L'aménagement linguistique dans le monde dit: à

Entre la « conscience morale » de l’ineffable hamlet et les couplets scolaires de l’outrecuidant ‘A.V. ça devient tristounet ici.

C.P. dit: à

des journées entières dans les arbres, merci de nouveau : je n’ai pas lu « Two lives », mais l’histoire du grand-oncle correspond bien au projet dont j’avais une mémoire vague et que vous avez rappelé avec l’article de 1995 dans Libération.

des journées entières dans les arbres dit: à

Moi non plus, CP, je n’ai pas lu « two lives », ni rien de cet auteur V. Seth.

John Brown dit: à

Entre la « conscience morale » de l’ineffable hamlet et les couplets scolaires de l’outrecuidant ‘A.V. ça devient tristounet ici. (rédigé par l’Aménagement…)

Sur la centaine de commentaires postés àsteure, près du tiers émanent effectivement de l’ineffable Hamlet et de l’outrecuidant AV. Plus de la moitié ont été postés par cinq commentateurs seulement, ce qui en dit long sur l’audience réelle du blog à passou.

JC.... dit: à

L’audience réelle du blog PrestiPassou n’est pas lié à la diversité quantifiée des commentateurs, mais au nombre de ceux qui viennent, lisent le billet, puis les commentaires, et… s’en vont effrayés, sans commenter, devant le ton agressif de ceux-ci.

en passant dit: à

effrayés par les conneries de jc

Lucien Bergeret dit: à

JC…. dit: 15 juillet 2013 à 9 h 15 min
L’audience réelle du blog PrestiPassou n’est pas lié à la diversité quantifiée des commentateurs, mais au nombre de ceux qui viennent, lisent le billet, puis les commentaires, et… s’en vont effrayés, sans commenter, devant le ton agressif de ceux-ci.

en passant précise: 15 juillet 2013 à 9 h 19 min
effrayés par les conneries de jc

On ne saurait mieux dire

JC.... dit: à

Confirmation de ce que je disais … toutes ces agressions sont repoussantes ! Pouuark…

antoine dit: à

« toutes ces agressions sont repoussantes  »

n’est- ce pas qu’il est drôle l’adolphe de PQ avec ses petites provocs à la marinette, ses agressions racistes, sa nostalgie de l’oas, son ton de faux-derche qui tendrait l’autre joue, jumeau de son « frère’ enfui au paraguay et ses appels au meurtre

schum vremeni dit: à

Drole de voir qu’il n’en a apparemment rien à faire de ce roman pré-vendu et que son vrai plaisir réside dans l’écriture de poèmes. L’idéal, la sortie par le haut serait que cette suitable girl soit un roman en vers genre Onéguine de 120 pages maximum. Le personnage à -t-il cette envergure ? Il y a plus à craindre qu’il fasse « le job » ou/et que Random lui fournisse un nègre, qu’attendent-ils d’ailleurs, les rosbifs ?
La nouveauté c’est la médiatisation facebook par l’éditeur. Bientôt le public insatisfait, comme il agresse les footballeurs à la sortie du stade viendra se présenter sous la fenêtre des écrivains en retard pour exiger sa dope, son trip, car il aura payé d’avance. Décadence anglo-saxonne comme dirait La Régniez.

JC.... dit: à

Toutes ces phrases à la Antoine le Haineux sont sans intérêt : ce pauvre frustré n’en a cure. Terrifiant…

Ah, si je pouvais lui glisser un peu de miel dans le cœur, et un billet de 100 euros pour aller voir les dames qui soulagent les âmes perdues …

bérénice dit: à

100 euros pour soulager une âme perdue vous rigolez JC! votre système de mesure incomplet attend sa fraction, est-ce par minute quart d’heure demie-heure heure ou autre dénominateur?

'A.V. dit: à

Loutre QI Danse , c’est d’être infichu d’envoyer un lien et de s’imaginer faire du tangage de langues à dénoncer des sottises .

JC.... dit: à

Mais enfin, Bérénice, j’en connais qui soulagent les âmes perdues, par compassion, charité, pitié, envie, luxure, duplicité, besoin, lubricité, distraction, et cela … gracieusement !

100 euros, c’est sympa et le geste compte, non ?

bérénice dit: à

A propos d’Onéguine qui nous fut conseillé traduit par André Markowicz l’exemple est mal choisi car impossible à égaler, je ne me suis pas encore remise de cette lecture et depuis je erre sans rien trouver de satisfaisant littéraire; quelqu’un a-t-il un titre à proposer de la même veine que l’été ne passe pas sans qu’un événement significatif s’inscrive de façon indélébile?

bérénice dit: à

Gracieusement? Vraiment? Je n’en reviens pas! D’ailleurs je ne peux y croire ce genre de service trouve forcément une compensation qui loge ailleurs que dans la nasse immatérielle de la perversité ordinaire

JC.... dit: à

Le syndrome Iacub, peut-être ?

u. dit: à

Pendant la nuit, Victor Cousin en a pris pour son grade, de manière excessive.
C’est de bonne guerre, il a incarné au 19ème la philosophie officielle.

Sa traduction n’est pas si mauvaise, et c’est lui qui dans l’après Révolution (il n’y a plus d’université digne de ce nom, mais seulement quelques Ecoles) essaie de retraduire Platon, avant même d’aller en Allemagne, où la philologie est la science maîtresse.

Dans ce domaine, les Français ne font pas le poids, et les traductions plus modernes, jusque dans l’entre-deux guerre, portent la marque du modèle allemand (malgré une querelle permanente entre savants: traduire ou interpréter n’est pas la même chose des deux côtés de Rhin).

Simple parenthèse.
Je ne voudrais pas faire dévier la discussion passionnante sur l’oeuvre de Vikram Seth.

bérénice dit: à

ML somnole à l’ombre fraîche de sa luxueuse résidence espagnole Bloom navigue à bord de son zodiac entre deux îlots noyés dans le bleu De nota n’utilise plus son pseudo Bouguereau fait le plein d’un nouvel argot pour revenir pétaradant muni d’une nouvelle plaque d’immatriculation TKT cacahuète fait la tête Clopine arrose son jardin HR révise Lacan et tous les saints Chaloux est amoureux pour une demie-journée encore mais il ne le sait pas Sergio développe ses photos Jacques B en villégiature destination top secrète Daphnée ne trouve rien à ajouter D décidé à investir sérieusement les rayons

John Brown dit: à

Sur un peu plus de cent dix commentaires postés àsteure, moins de douze ont un caractère désobligeant ou insultant du type : « Vous êtes un con, mon pauvre ami ». Sans être négligeable, cette proportion reste raisonnable. Est-ce l’effet de l’accablante chaleur ? Hier, sur le coup de quatorze heures, à un carrefour,un type à qui j’avais vaguement refusé la priorité, me gratifie , affalé dans son fauteuil, l’air accablé, manifestement épuisé, d’un « Connard ! » dépourvu de conviction. De mon côté, presque couché, à peu près inerte, derrière mon volant, le nez à la hauteur du tableau de bord, je me fends, tout en m’épongeant le front d’un kleenex graisseux, d’ un « ..Culé !  » quasiment éteint. Sous le regard vitreux d’un quidam liquéfié sur son bout de macadam fondu, nous avons poursuivi, chacun de son côté, notre chemin de Damas.

John Brown dit: à

Dans ce domaine, les Français ne font pas le poids, et les traductions plus modernes, jusque dans l’entre-deux guerre, portent la marque du modèle allemand (rédigé par u.)

Depuis la guerre heureusement, l’équipe Brisson/Canto et consorts a donné un fameux coup de jeune aux traductions de Platon (et en poche, en plus, chez GF).

en repassant dit: à

« le temps n’existe pas sauf quand cette littérature devient un moyen pour se maquer les réalités, »
Oh le psy! Freud c’est rien à côté

JB
l’accablante chaleur rend encore plus con le fasciste frustré JC de PQ

u. dit: à

« un type à qui j’avais vaguement refusé la priorité, me gratifie , affalé dans son fauteuil, l’air accablé, manifestement épuisé, d’un « Connard ! » dépourvu de conviction. De mon côté, presque couché, à peu près inerte, derrière mon volant, le nez à la hauteur du tableau de bord, je me fends, tout en m’épongeant le front d’un kleenex graisseux, d’ un « ..Culé ! » quasiment éteint. (Brown)

Il faut poser sur ces comportements le regard charitable de christiane.

Ces échanges de propos et de regards ne sont-ils la plus humble des manières de se reconnaître mutuellement comme frères humains?

On passe insensiblement chez les vivants du pseudopode qui s’allonge à la main qui se tend.
Que l’un évoque le con et l’autre le cul, n’est-ce pas la trace d’un effort modeste vers l’amour réciproque?

(Le jour du seigneur, c’était hier?)

'A.V. dit: à

sur Rowling qui publie à 47 ans pour adultes (? )
beacoup d’écivains font l’inverse et commencent avec des livre pour supposés adultes avant d’écrire pour « la jeunesse » à l’appel des vieux hiboux -grigous d’éditeurs .
De quoi repenser à la nouvelle catégorie distraction et casuistique

JC.... dit: à

En route vers l’amour réciproque par l’effort modeste de l’échange « ConCulé » ?… belle invention sémantique !

Ici Londres.... dit: à

« Le chant strident des Cigales nous rendra fous ! »
… je répète…
« Le chant strident des Cigales nous rendra fous ! »

u. dit: à

Ce n’est pas le devenir-fou qui inquiète JC, mais le devenir-mou.

JC.... dit: à

Allons, ueda, allons ! rien n’est plus confortable que d’être un devenant-mou : on vous aide…

'A.V. dit: à

avec des livres pour supposés adultes
avec des problèmes de catégorie junior, lls se voyaient jupiter et ont tourné en junon d’édition

JC.... dit: à

La réaction de monsieur Xavier Cantat est pleine de noblesse. Ne pas assister à un défilé militaire du 14 juillet au côté de sa « compagne » ministre est un signe de grande exigence intellectuelle.

Dans ce cher vieux pays aux éclisses fatiguées, nous manquons de gens courageux comme monsieur Xavier Cantat. Tous nos vœux accompagnent les heureux humanistes…

C.P. dit: à

Cher Zhu, vous vous intéresserez aux « communautarismes » indiens… Pierre Assouline m’a fait ré-ouvrir l’ours, et je suis plutôt retourné aux parties concernant Lata. Comme j’avais repéré naguère non pas des pompages mais des démarquages en clin d’oeil amusant du Thackeray de « Vanity Fair », par Seth, je vous en offre un au moins :

Thackeray :  » She (Rebecca) was dressed in white, with bare shoulders as white as snow – the picture of youth, unprotected innocence, and humble virgin simplicity. « I must be very quiet », thought Rebecca, « and vey much interested about India. »

Seth (Amit, le se-disant poète, prend la place de Joseph Sedley) : « She (Lata) was dressed in white, her round pretty shoulders nude – a picture of a cute and modest nineteen youth. « I must be listening », thought Lata, « and very much interested about poetry. »

JC.... dit: à

« Vikram Seth est-il encore un auteur convenable ? » Honnêtement, on s’en tape ! Un job se rémunère fini et contrôlé. Pas d’avance sur travaux.

La vraie question est « JC est-il encore un papoteur convenable pour la NewRdL ? » La réponse est évidemment non.

Un commentateur qui est capable de vous annoncer que le prochain succès de la rentrée littéraire sera le livre d’anticipation de François Coué : « La reprise, elle est là ! », un type aussi stupide, doit s’en aller… définitivement!

'A.V. dit: à

et si Bloom snobe la RdL , qui le rappellera à sa vie ici ?

bérénice dit: à

U.11h49 Souvenez vous que l’un peut aller avec l’autre, l’un peut précéder l’autre, chacun des deux termes de votre inquiétude peut aussi conserver son indépendance sans qu’il soit question d’ingérence du mou sur le fou et inversement et que pour éviter le pire de l’itinéraire de déviation il a été mis au point par nos laboratoires réputés des molécules efficaces procurant longévité et durabilité quoiqu’à examiner ce qui s’expose le pléonasme se profile pointant son nez grotesque et désopilant

u. dit: à

Est-ce qu’un bon lettré anglophone, CP, reconnaît sur le champ l’allusion à Thackeray dans le roman de Seth, ou est-ce le fait d’une lecture de savant?

C.P. dit: à

Mais non, cher u., cela saute aux yeux quand on aime bien « Vanity Fair ». Et c’est tellement volontaire de la part de Seth…

Toujours votre coquetterie de non-lettré. Cela fait combien d’années que nous en plaisantons ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Emprunté à C.P.:
« I must be very quiet », thought Rebecca, « and vey much interested about India. »

« I must be listening », thought Lata, « and very much interested about poetry. »

Depuis quelques années, parfois dans la journée, quand j’entends : poésie indienne, je sors mon Laksmi Mittal illustré. Et tout de suite, ça me fait oublier plein de choses sur l’Inde.

JC.... dit: à

Avant de quitter définitivement* le prestigieux blog à Passou, une réflexion de dernière minute : jugement immédiat des connards de Greenpeace qui mettent la sécurité des centrales nucléaires en jeu.

Deux ans de taule ferme** à chacun, ça refroidira les abrutis … et on change le patron de la sécurité pour mettre un jeune.

* deux trois jours, tout au plus….!
**Tawbiwa ne sewait pas d’accowd !

'A.V. dit: à

nombreux les indiens qui réussissent en occident une carrière dans les lettres et les arts aujourd’hui au moins depuis l’engouement des jeunes occidentaux de la génération des voyages au Indes (Peter Sloterdijk pour nommer un occidental connu a été de ceux-là) mais y a -t-il autant de jeunes femmes indiennes que de jeunes gens qui réussissent une carrière remarquée par et avec la critique

'A.V. dit: à

un lien pour saluer l’illustre compagnie sans récriminer
http://www.laviedesidees.fr/La-litterature-indienne-au-prisme.html

La pensée postcoloniale fait apparaître la dimension à la fois poétique et politique de la littérature indienne contemporaine. Qu’elle soit écrite en langue vernaculaire ou en anglais, la fiction indienne a toujours mêlé tradition et modernité, révélant au passage les fissures de l’idéologie coloniale.

Diagonal dit: à

Hier dans les tribunes du bas côté, comme je m’endormais un peu je m’suis fait secouer par une Belle Provinciale, et comme j’y répondais énervé : « ‘spèce de grue caronculée », l’a très mal pris : « crisse que t’aides pas ! déjà que t’as un crisse de handicap (t’es un crisse de roux laid) pis crisse t’oses mettre des gilets de Tintin…. Asit… Ayoye té vrmt la confirmation que les roux sont tous losers. Espèce de nul à chier ! Té un gros pisciphile qui pue pis que sent la marde. Pis en plus té poche au défilé d’ton pays !… »

J’me suis dit que l’avait pt’êt raison d’m’agonir de même… qu’j’étions pas trop patriotes, chez nous aut’…

xlew.m dit: à

Déjà Lata était latente sous la blancheur d’abaque en ivoire du boulier des os des épaules de Rebecca. A passage to India is always a message sent to poetry et le massage du dos d’un texte d’un grand classique de la littérature souvent le pressage d’un bon présage pour un écrivain contemporain.
Le trait de la ligne d’épaules de la jeune vierge de Thackeray est repris à la volée et va dessiner les contours de la vague scapulaire qui respire comme un jeune et souple cétacée dans le cou de la teenager de Vikram Seth. C’est, comme vous le dites C.P, un jeu plein de finesse chez l’auteur indien. Dans les noms des personnages, on peut s’amuser aussi à penser à des noms illustres de la société hindi, à Lata Mangeshkar par exemple, le rossignol indien qui sait faire vibrer le cristal sans le briser, ce que lui enviera toute sa vie la Castafiore, et aux politiciens de la famille Thackeray originaires de Mumbai et Pune (dont l’un d’entre eux, très controversé, fit les frais de l’ironie de Salman Rushdie dans l’un de ses romans.) La transmutation de la société indienne, les traces laissées par l’ancien substrat britannique, l’avènement de la classe moyenne, est-ce que cela est vraiment en train de se passer ?, c’est peut-être ce que demande Seth (l’Inde souffre peut-être encore un peu de ce déséquilibre qu’elle n’a jamais vraiment su réparer ; une paysannerie soumise aux pires aléas d’une pauvreté pas encore vaincue, et une une classe aisée composée d’ingénieurs super pointus, avec entre les deux le grand vide sidéral d’un manque criant de techniciens ou d’enseignants bien formés.)

bérénice dit: à

JC si je puis et n’ayant pas reconnu votre opinion ils ne mettent pas en jeu ils remettent en cause la sécurité des abords des centrales, de toutes façons n’importe quel fou malintentionné pourrait rejouer un 11 septembre sur une de ces installations ou sur un convoi de déchets radio-actifs, la porte aux chantages n’a jamais été utilisée peut-être manquent-ils des techniciens compétents en ces matières

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Non,…on rit pas assez avec les nouveaux en majorité au pouvoir,…

…avec l’autre,…on touchait mieux la dérision et le mépris des lois de la république,…
…un goût d’humour noir des restaurations,…
…un 14 juillet pour rire jaune,…comme dirait Jean Yanne,…ne dites pas 33,…dites lui met la moi,…
…un choix difficile,…vérifier ses comptes bancaires en noir,…ses habitudes,…les choix sont fait,…rien ne va plus,…son code génétique,…un peu hum sur les bords,…

…anticiper les conjonctures,…pour vous le garder à distance,…
…la cage avec l’oiseau cuit ou moisit,…un oeuf déjà dur,…dix de moues retrouvées,…
…0,…la banque ma poule reprend les mises aux ânes,…
…tourner manège la soupe,…les patates,…les oignons,…l’huile,…etc,…

bérénice dit: à

suite 13h58 le beurre l’argent du beurre le papier l’emballage et pas la crème hier demain la crémation

'A.V. dit: à

en passant pour appuyer la remarque ci-dessus Sloterdijk écrit un grand paragraphe « téléologie indienne » dans lequel il écrit S’il a jamais existé une pensée qui ait surpassé jusqu’aux outrances de l’être-à-l’objectif occidenatl c’est bien la téléologie orientale telle qu’elle s’est épanouie sur le sol du sous-continent indien.C’est une banalité que de constater le magnétisme de la perfection n’a pu exercé d’effet aussi puissants dans aucune civilisation que dans celle de l’Inde ancienne et nouvelle.La spiritualité indienne est le grenier à grain planétaire du narcissisme -à supposer que l’on puisse dégager ce concept marqué par la psychanalyse-même si elle n’en a plus le monopole pour une nouvelle description des rapports spirituels à soi-même en général .

'A.V. dit: à

d’effets aussi puissants (au pluriel )

marcel dit: à

Bérénice 15 juillet 2013 à 13 h 37 min

votre remarque est bien trop subtile pour le cerveau reptilien du pervers de Porquerolles

'A.V. dit: à

un témoignage
« http://fredericjoignot.blogspirit.com/archive/2005/03/17/peter-sloterdijk-le-post-pessimiste1.html

L'aménagement linguistique dans le monde dit: à

« infichu d’envoyer un lien », qu’il disait l’outrecuidant ‘A.V., et voilà qu’à 14 h 22 min il nous donne une démo de ses compétences…

antoine dit: à

« connards de Greenpeace qui mettent la sécurité des centrales nucléaires en jeu.
Deux ans de taule ferme** à chacun, ça refroidira les abrutis »

frère JC le frustré sort de son masque..

C.P. dit: à

Lew, oui, bien sûr ! Vous faites bien de rappeler d’abord la famille de Thackeray et sa naissance à Calcutta. J’ai relu avec toujours le même plaisir ce passage de « Vanity Fair » où Rebecca Sharp rencontre le frère d’Amelia, le gros Joseph Sedley (qui a vécu aux Indes), avec le curry préparé par Mrs. Sedley qui fait suffoquer Rebecca, etc. Il est évident que Seth l’a lu de très près, même si Joseph (que Rebecca épouserait volontiers) est bien plus ridicule qu’Amit.
La mère de Lata n’aimerait pas un gendre buveur. Mais Joseph Sedley… Accordez-moi la citation :
« Being an invalid, Joseph Sedley contented himself with a bottle of claret besides his Madeira at dinner, and he managed a couple of plates full of strawberries and cream, and twenty-four little cakes, that were lying neglected in a plate near him… »

un passant dit: à

JC…. 15 juillet 2013 à 13 h 16 min
**Tawbiwa ne sewait pas d’accowd !

le raciste jc à l’oeuvre

bérénice dit: à

14h50 mais non voyons vous êtes injuste! JC est né avec un paquet de gomme à mâcher à mâcher sans qu’aucun obstétricien ne parvienne à l’extraire

bérénice dit: à

Bon comme la saison des moissons avance j’engrange cette thèse pour l’hiver quand les baigneurs auront disparu de la circulation et qu’il n’y aura dés lors plus personne à caresser l’intellect lui ne connait de saison que celle de la curiosité insatiable qui nous fait dévorer jusqu’aux derniers prospectus russes

Lamurniac dit: à

Je ne suis pas d’accord avec tout, bien sûr, mais vous vous en doutiez, je ne vais pas vous embêter avec mes pinailleries.

Lamurniac dit: à

Un détail toutefois : ce « ré-ouvrir » de C.P., à la place de « rouvrir », me gêne un peu. Mais, comme dit renato, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant les bœufs.

'A.V. dit: à

14 h 33 min
vous avez raté le 13 h 27 min plus »linguistique »
mais vous pouvez demander à P.Assouline votre inscription dans une « république des erreurs  » shakespeare(beaucoup de bruit pour rien acte V sc2) bonnes philosophailleries

'A.V. dit: à

dans la série des divertissements des anglais :leur enfance et les Indes »
mon premier alan turing
Sa mère rejoint alors son père qui était en fonction dans l’Indian Civil Service.

'A.V. dit: à

mo second , dont la page wikipedia ne corrobore pas particulièrument la culture ici affichée d’un erdélien collectionneur et voyageur
John Stuart Mill L’ouvrage de son père : Histoire des Indes, fut publié en 1818
et assez pour ce fil de philosophes- ce que je ne suis pas

C.P. dit: à

Lamurniac, ce n’est pas bien important, mais « réouvrir » (le tiret était un choix) est parfaitement français et précède « rouvrir », lequel n’a pas de déverbal d’ailleurs. Vous êtes bien d’accord sur « réouverture » ?

hamlet dit: à

bonjour C.P.!!!
vous avez raison, j’ai dit un tas de sottises, mais bon ce n’est pas bien grave, disons que ça m’a permis de me détendre un peu.
Sûr que tous les bestsellers ne se ressemblent pas et qu’il n’est pas donné à tout le monde d’en pondre.

Lamurniac dit: à

Oh, boh, si on me prend au sérieux, maintenant, c’est la fin de tout. J’ai dit que ça me gênait « un peu », sans plus.
Bien sûr, je suis d’accord pour « réouverture », de même que je le suis pour « réécriture », ce qui ne m’empêche pas de préférer « récrire » à « réécrire ». Et puis, comme dit ‘A.V., tant va la cruche à l’eau qu’on devient forgeron.

'A.V. dit: à

quand alor que ‘approchais de onze ans on me déposa dans un collège anglais de le Sussex pur quelques semaines d’été je vis les premiers indiens . on y mangeait surtout du curry ( que j’aimais beaucoup ).
il y avait des cours spéciaux pour les « visiteurs » le matin que je suivis avec application et ne songais sinon qu’à m’enfuir ce que je fis un 14 juillet mais on me retrouva .
maintenant je peux partir d’ici.

'A.V. dit: à

alors que j approchais .
j’aime toujours le curry

Lamurniac dit: à

« et les thèmes qu’il charriait, » (billet)

Faut faire attention avec ça. Les thèmes, on les charrie, on les charrie et, un jour, ils se rebiffent.

'A.V. dit: à

et ne songeais !décidément je ne pense qu’à ça

Lamurniac dit: à

‘A.V. dit: 15 juillet 2013 à 15 h 59 min
maintenant je peux partir d’ici.

‘A.V. dit: 15 juillet 2013 à 16 h 01 min
j’aime toujours le curry

L’un n’empêche pas l’autre.

hamlet dit: à

C.P. vous voyez des types comme J. Deep, Brad Pitt ou Will Smith sont payés des fortunes parce que faire des films avec eux c’est toujours l’assurance d’en tirer de gros bénéfices.
Pareil pour le salaire mirobolant des sportifs, en fait il s’explique par les rentrées d’argent, la pub, les droits de télédiffusion et le public.

Dans la littérature, bien sûr, c’est un peu différent. Par exemple je crois que Gavalda (et Musso?) n’a jamais accepté les à-valoir, elle préfère toucher directement ses droits d’auteur.

Pour donner un à-valoir de 4, 6 ou 10 millions de dollars à un écrivain il faut être sûr que son livre va bien marcher.

Comment les éditeurs en sont-ils aussi sûrs?
Bien sûr il ne s’agit pas de savoir si le livre sera bon ou pas : on ne peut pas miser de telles sommes d’argent sur la qualité d’un livre mais sur d’autres paramètres.
Quels sont ces autres paramètres si facilement détachables de la qualité?
Et en quoi ces paramètres sont-ils révélateurs d’une situation?
De quoi ces auteurs sont-ils le nom?

Lamurniac dit: à

Performatif déçu dit: 15 juillet 2013 à 16 h 07 min
C’est quoi ce b****l

Va te faire e*****r

Performatif intrigué dit: à

De quoi ces auteurs sont-ils le nom ?

De quoi le succès maintenant exagérément matraqué de « De quoi X est-il le nom ? » est-il le syndrôme ?

hamlet dit: à

si le bouchon est poussé trop loin il n’est pas improbable que dans une ou deux générations on assiste à une forte demande de moralisation de la culture.

Sergio dit: à

Ha ben tiens Greenpeace eux aussi ils en avaient, un anneau à l’année…

hamlet dit: à

cette idée de détérioration des valeurs par l’argent était au centre de la polémique entre les philosophes athéniens de souche et les sophistes.
Si Platon et les autres revenaient aujourd’hui parmi nous ils seraient totalement effarés de constater le fait que l’argent soit devenu la mesure de toutes choses, à tel point que plus aucune valeur n’a le pouvoir de le transcender.

L’expression « industrie culturelle » donne raison à Platon sur l’idée que toute forme culture est par définition condamnée à se voir finir sous sa forme industrielle dans un monde où le vrai, le juste et le beau sont définitivement supplantés par le rentable.

C.P. dit: à

hamlet, c’était amical, et j’ai dit récemment à Zhu que Dexter me débordait largement et plus, côté philosophie.

Ce qui me faisait râler surtout, c’est votre affirmation que les personnages-à-succès étaient des philosophes ou des écrivains (‘A.V. vous demandait de justifier).
Tenez, -et par exemple-, pour reprendre Houellebecq que vous n’aimez pas, dans « La Carte et le territoire » le personnage principal est un peintre, avant que l’écrivain ne s’accorde son propre assassinat, ce qui est assez marrant. Dans le roman historique que j’aime tant, « Europe Central » de Vollmann, c’est Chostakovitch. Cela pour rester dans les proximités « artistiques ». Mais que de médecins et de mauvais garçons !

Un chirurgien déchu ? Juste comme ça, je viens de lire (tardivement, car il date de 2006, de 2009 pour la traduction française) un pas-polar de Henning Mankell, « Les Chaussures italiennes », qui m’a assez plu. C’est tout plein de glace et de difficiles retours « sentimentaux ». En épigraphe, une citation de Niels Bohr : « Le contraire d’une vérité banale, c’est une erreur stupide. Le contraire d’une vérité profonde, c’est une autre vérité profonde. »

Bon, ce n’est pas le sujet du jour…

hamlet dit: à

Platon reprochait aux sophistes d’être capables, en quelques mots bien choisis, de retourner leurs auditeurs comme des crêpes.
Le seul objectif rhétorique du sophiste était d’être capable de retourner ses crêpes.
Ces critiques de Platon étaient injustes parce que les sophistes n’essayaient pas d’adapter leur offre à une demande.

hamlet dit: à

C.P. rappelez moi le nom de ce type qui menait la vie dure à Chostakovitch?

C.P. dit: à

hamlet, nom de dieu, 1,7 million de dollars sur vingt ans, cela fait quelques milliers d’euros par mois. Pendant ce temps, « A Suitable boy  » se vend toujours.

'A.V. dit: à

parmi les personnages à succès , on peut ajouter les politiciens à tous les créateurs au sens commun (peintres , musiciens , scientifiques ).

'A.V. dit: à

peut-être faudrait-il ajouter non seulement ces personnes qu’on appelle les stars comme Monroe , maisaussi Lacan et aussi les grands escrocs et criminels une certaine forme d’exploit plus ou moins chiffrable (le premier qui celui quile plus .;etc
dans cette liste de personnages

renato dit: à

Ah ! ces moralistes ! il y a de tout dans le monde, et c’est bien ainsi. Un gars se fait payer un max pour un produit qui ne vaut pas grande chose ? s’il y arrive, c’est bon pour lui, je ne vais pas lui jeter la pierre, ni acheter son produit non plus, d’ailleurs.

D’un autre côté, je me méfie toujours de ceux qui s’appellent constamment à une morale… ou dénoncent l’absence de morale. Je suspecte tout de suite qu’ils en parlent parce que ça leur fait cruellement défaut…

Puis il y a ceux qui ne sont pas contents parce que le monde ne correspond pas à leurs desidératas, et ce sont les pires… des vrais désastres quand ils arrivent à prendre le pouvoir…

'A.V. dit: à

Quels sont ces autres paramètres si facilement détachables de la qualité?
la particpation -théâtralisée -de l’auteur à la promotion de son livre, non ?
il y a bien des galeries qi demadent à de desiatur, caricaturistes peintres de fair leur travail sur commande en publi

hamlet dit: à

C.P. cette phrase de Bohr est sympa.
en 1930 à Solvay Einstein avait opposé aux arguments de Bohr une expérience de pensée où il fallait mettre une horloge dans une boite.
Bohr n’avait pas dormi de la nuit pour réfuter cette histoire d’horloge; mais à la mort de Bohr, on a trouvé dessinée à la craie dans un coin de son tableau une petite horloge dans une boite.
tout ça pour dire qu’il savait de quoi il parlait.

C.P. dit: à

hamlet, si vous ne parlez pas de Staline lui-même et du Comité Central, -du moins à partir d’une date de disgrâce très précise-, il s’agit du musicologue Pavel Apostolov, ennemi juré (de toujours) de Chostakovitch.

'A.V. dit: à

des galeristes qui demandent à des dessinateurs..de faire en public

renato dit: à

« La Mort est toute puissante… »

Et op ! une crise cardiaque acheva Apostolov.

hamlet dit: à

« C.P. dit: 15 juillet 2013 à 16 h 39 min
hamlet, nom de dieu, 1,7 million de dollars sur vingt ans, cela fait quelques milliers d’euros par mois. Pendant ce temps, « A Suitable boy » se vend toujours. »

ah bon ? c’est tout ? à quoi ça sert alors de faire tout ce foin : j’en suis à mon 456ème commentaire pour un type qui n’arrive même pas à gagner sa vie avec ses bouquins à la noix?

misère de misère, écrire 400 commentaires pour un écrivain même pas capable de se payer une Rolex à 30 ans…

'A.V. dit: à

d’ailleurs les autistes savants qui ont écrit des livre sot produits pour faire des performaces de leurs dons

Lamurniac dit: à

Apostolov était un bon disciple, mais pas un bon apôtre.

Sergio dit: à

hamlet dit: 15 juillet 2013 à 16 h 25 min
Si Platon et les autres revenaient aujourd’hui parmi nous ils seraient totalement effarés de constater le fait que l’argent soit devenu la mesure de toutes choses, à tel point que plus aucune valeur n’a le pouvoir de le transcender.

Ha non mais alors là faut voir peut-être que les mecs des soucoupes ils l’ont parfaitement liquidé, le pognon…

hamlet dit: à

renato, ce n’est pas une affaire de moralisme et d’argent.
bon je vais piquer une petite tête dans ma piscine et je reviens pour vous expliquer le problème, avec cette chaleur même l’eau de la piscine ne rafraichit plus, ma foi ça fait partie des difficultés quotidiennes de la condition humaine.

Lamurniac dit: à

‘A.V. dit: 15 juillet 2013 à 17 h 12 min
d’ailleurs les autistes savants qui ont écrit des livre sot

Ça peut arriver à tout le monde.

renato dit: à

Surtout ne m’expliquez rien, S.V.P.

Einstein... dit: à

C’était au Congrès Solvay de 1927.

'A.V. dit: à

sont produits : ex l’auteur de « je suis né un jour bleu »
au fond vieille histoire , tout ça

C.P. dit: à

renato, c’est exactement cela. Et dans le texte de Vollmann…

Lamurniac dit: à

‘A.V. dit: 15 juillet 2013 à 16 h 56 min
il y a bien des galeries qi demadent à de desiatur

Faut voir…

'A.V. dit: à

ce qi autorise à se demander si
 » mettre sa notoriété en péril dans son propre pays en prenant publiquement la tête d’une campagne visant à faire abroger une loi homophobe ;
ce ‘est pas le contraire et qu’il ne l’a pas boostée par un moyen qui n ‘aurait pu lui être décemment demandé par contrat

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