de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Creuser l’énigme dans la langue avec Pascal Quignard

Creuser l’énigme dans la langue avec Pascal Quignard

« La première œuvre de la littérature française date du mercredi 12 février 881, à Valenciennes, sur les bords de l’Escaut.

La tradition a intitulé ce premier poème écrit en français Séquence de Sainte Eulalie…

Remonter aux origines de l’origine, Pascal Quignard n’a jamais cessé de s’y aventurer de livre en livre. Cette fois, celles de la langue et de la littérature françaises. Il poursuit dans Les Larmes (214 pages, 19 euros, Grasset) son exploration obsessionnelle car inassouvie du jadis. Rien ne le passionne comme le moment où ça bascule que ce soit dans une vie, dans une ville ou dans un monde. Il veut saisir l’instant où le français a chu du latin, s’en est échappé pour se déployer sur des lèvres, sur du papier. Le français, ça a débuté comme ça, quand un chroniqueur a noté le serment de Strasbourg (842) partageant en trois l’empire de Charlemagne, en latin, en  tudesque et en proto-français. Pour un Quignard, un cadeau tombé du ciel.

S’il est un écrivain qui demeure étranger à toute notion de nation, c’est bien lui. Il n’est pas d’un pays mais d’une rive où l’on entend résonner une langue riche d’autres langues. Elle est sa seule identité, celle qui définit son appartenance au monde, et quand elle se fait muette, les larmes témoignent d’une éloquence universelle. Intemporel ? Disons plutôt : inactuel. Et pourtant, qu’est-ce que ça résonne en nous. On découvre cette naissance, on y participe même tant l’empathie est forte, dans un état de fascination qui ne se dément pas dès lors qu’un tel écrivain s’emploie à creuser la langue sous chaque mot pour en dévoiler l’origine.

« C’est alors que, le vendredi 14 février 842, à la fin de la matinée, dans le froid, une étrange brume se lève sur leurs lèvres.

On appelle cela le français…

Le malentendu pèse sur une lecture furtive qui pousserait le lecteur à l’inclure dans le cycle de Dernier royaume auquel il n’appartient pas. C’est pourtant bien d’un roman qu’il s’agit. Autrement dit, selon la conception qu’il en a, ce qu’il y a de plus proche du rêve. La précision s’impose tant le fragment semble être une seconde peau à Pascal Quignard malgré Terrasse à Rome, Villa Amalia et tant d’autres depuis Carus en 1979. Le fragment, la forme brève, les vignettes et autres rappels de ses fameux Petits traités. Par l’esprit qui y a présidé, Les Larmes a plus partie liée avec Tous les matins du monde, le plus célèbre d’entre eux. Ses chapitres sont autant de contes noués entre eux comme le sont Nithard et Hartnid, les deux frères jumeaux au centre de cette étrange histoire au cœur d’un haut Moyen-Âge légendaire, merveilleux, symbolique à la limite du fantastique à ceci près qu’il est ancré dans l’Histoire. Tout y invite à chercher au fond de soi quelque chose d’autre qui n’était que proche de soi.img_7128

Nous sommes chez les Carolingiens. – Hagus le nautomer, Sar la chamane, Berthe et Angilbert, fille et gendre de Charlemagne, Frère Julius qui préfère son chat à ses rares élèves, sans oublier Roland et son cor. Mais c’est bien de Nithard, frère d’un Hartnid dont on ne sait rien, aussi inconnu que l’était le monsieur de Sainte-Colombe de Tous les matins du monde face au très connu Marin Marais, que tout est parti sous la plume de Pascal Quignard, petit-fils de grammairien auteur d’une histoire de la langue française ; il a toujours entendu parler du bonhomme Nithard, premier écrivain de langue française, jusqu’à ce que l’émotion l’empoigne à la vue de son « corps » à l’abbaye royale de Saint-Riquier dans la baie de Somme.

Ce roman, manière de « Mille et une nuits » carolingiennes, ne relève pas du minimalisme mais du miniaturisme bien tempéré dès lors qu’il s’exerce avec une folle liberté par rapport aux impératifs historiques. Dans cette forme qui fascine, scintille et déconcerte, il avance par touches, sauts, gambades, digressions, détails, incises. On connaît peu d’écrivains de langue française comme Pascal Quignard, chez qui la nature et le spectacle du monde font monter les larmes, qui ait ainsi aujourd’hui le goût de raconter des histoires incrustées d’histoires avec un tel sens du mythe dans ce qu’il a de plus archaïque, de plus enfoui, s’emparant de tout ce que la vie présente de végétal et d’animal pour ressusciter un paysage englouti et y planter entre des fées et des fantômes de vrais personnages d’autrefois avec un rare sens du vivant.

 La lecture est éclairée d’une douce lumière intérieure réfractée sur le lecteur qui est sensible, à la façon de ces vitraux d’église considérés comme les seuls tableaux d’une exposition qui envoient des lueurs sur les regards qui les scrutent. Voilà pour ses tonalités. Quant à son territoire sonore, le seul qu’il habite vraiment loin de toute nation, celui qui porte le chant profond de la langue, on ne se trompera guère en y percevant les échos diffus et flottants d’un compositeur que l’auteur admire entre tous, le Messiaen des Oiseaux. Tout cela avec pour seule ambition de montrer l’énigme à l’œuvre dans la langue et donner à la contempler. Parce que bon qu’à ça. Lire, puis écrire.

(Photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

819

commentaires

819 Réponses pour Creuser l’énigme dans la langue avec Pascal Quignard

la vie dans les bois dit: à

Billet en chantier

Sergio dit: à

‘en tudesque’

– Celego ?
– C’est les Goths… Mit uns !

closer dit: à

Visiblement Quignard emmerde tout le monde…

Ça se comprend.

Jean Langoncet dit: à

closer dit: 8 décembre 2016 à 22 h 58 min
Visiblement Quignard emmerde tout le monde…

Ça se comprend.

Where have all the germs gone? (quelle nouille nous a lancé sur les stones ? D’après Causeur qui voudrait se donner une épaisseur historique, la vieille France aime bien se payer sur la bête … https://www.youtube.com/watch?v=8On3UiBOTdQ )

bérénice dit: à

Pascal Quignard osera-t-il les enluminures pour finir? avec elles il pourrait paraître ou disparaître dans la collection des beaux livres qu’on pose sur les tables de vastes salons enflammés et chauffés au bois dans des poêles signés Starck d’un loft de 300 mètres carrés que multiplient un ou deux étages encore en travaux, offrant une vue imprenable sur un cours d’eau pris dans les glaces de l’Hudson , des peaux de bêtes, un enregistrement, le meilleur, des cantates de Bach ou autre chose si vous aviez l’obligeance d’élargir mon horizon musical, merci.

bérénice dit: à

Jean, j’ai tenté de mixer Solaar London et les Stones, est-ce que cela vous plaît?

Petit Rappel dit: à

On va peut etre en désespérer quelques uns, mais ce livre et ses personnages sonnent faux d’un bout à l’autre. Difficulté de se représenter des Carolingiens de troisième ordre? Refus de faire du simili Augustin Thierry? Toujours est-il qu’on à l’impression d’un ratage total. Quant à faire remonter le français à la Cantilène de Ste Eulalie, ce que tout étudiant d’ancien Français apprend ou apprenait,en est on au point, Madame Belkacem regnant, ou il faut le rappeler dans un roman?
On préfèrera pour le seul Charlemagne, qui reste quand meme le plus réussi de la famille, l’intelligent et beau « Solstice » de François Tallandier.

MC

JC..... dit: à

Pour saluer John Glenn.

1962, il est le premier américain a effectuer quelques tours en orbite terrestre, un an après le souriant Youri. Le bonhomme, un costaud, ne quittera l’espace qu’à 77 ans où, sénateur, il passera 9 jours en apesanteur dans l’ISS.

Il vient de quitter ce monde à 95 ans. Sans rien avoir commis en écriture. Il n’a rien écrit… Ah, si ! Une belle vie.

la vie dans les bois dit: à

Peut-être que Pascal Quignard voulait essayer d’écrire un livre d’heroic fantasy. Il ratera mieux la prochaine fois, c’est pas grave.

Court, est-ce que le livre  » histoire de la langue française » de Brunot et Bruneau est un ouvrage de référence ?

bérénice dit: à

23h01 vous n’avez pas aimé, l’exactitude historique n’est pas son enjeu: – « Ce roman, manière de « Mille et une nuits » carolingiennes, ne relève pas du minimalisme mais du miniaturisme bien tempéré dès lors qu’il s’exerce avec une folle liberté par rapport aux impératifs historiques. » – N’est-ce pas à le comparer avec « Solstice » dont une lecture récente vous imprègne qu’il vous est impossible de découvrir et travail à sa juste valeur ou de goûter sa beauté ?
Un article du Monde à propos du François Taillandier du 22.10.2015.

renato dit: à

« It’s only now that people understand that, psychologically, there are no characters, only an extension of your ‘I’. »
Aharon Appelfeld

Un tableau que j’aurai aimé acheter :

http://blogfigures.blogspot.fr/2011/06/henri-matisse-les-poissons-rouges.html

Les poissons rouges immobiles entre ombre et lumière. Je peux imaginer que le moment d’avant ils s’agitaient dans l’eau : éclairs, autour des flocons multicolores qu’une main parcimonieuse laisse tomber dans l’eau — confettis verts, jaunes, oranges, rouges. Matisse semble facile à cerner : sa fidélité au temps et aux circonstances vécues, les raisons intimes de la mémoire et ses tendences autobiographiques, l’immédiateté du vécu, la nature anti-dogmatique de sa pensée. Les confettis flottent. Confettis : étoiles entre deux eaux ; puis ils tombent vers le fond. Est-ce que les poissons rouges voient la main qui les nourrit ? Est-ce qu’ils souffrent à cause de la vitre entre eux et le monde ? Il y a voici longtemps, à l’époque où je cherchais à comprendre comme Bonatti s’était pris pour « domestiquer » en hiver la voie nord du Matterhorn, dans un gros bourg près de Pavie j’ai vu dans la vitrine d’un magasin de quincailleries quelques faux poissons rouges dans un vrai aquarium avec de la vraie eau : ces poissons ne souffraient sans doute pas de la vitre entre eux et le monde. Il y a presque toujours une plante verte à proximité du bocal des poissons rouges : un philodendron souvent, parfois une fougère, rarement une bégonia. Je n’ai jamais eu des poissons N chez moi — un aquarium oui, mais sans poissons, seulement pour avoir l’air imprégnée de sel. Vécu avec des chiens et des chats ; avec un Gris du Gabon pendant deux mois pour dépanner un ami ; et un petit singe amazonien (uistitì), récupéré dans une animalerie en faillite, le temps de lui trouver un place dans un jardin zoologique. Quatre années durant j’ai entretenu le temps de l’été une drôle de relation avec une couleuvre. Elle se chauffait au soleil près des rhododendrons, juste la où j’aimais m’asseoir. Les premiers jours elle s’enfuyait des que j’arrivais ; il lui a fallu 20 jours pour m’intégrer dans le paysage — elle bougeait juste la tête lorsque j’arrivais. La cinquième année elle n’était pas au rendez-vous, et les mulots sont revenus. Quelqu’un m’a dit que j’aurais dû prendre une chatte, plus efficace qu’un chat : nous avons eu de mulots pendants deux années. Un jour j’ai vu frémir les feuilles des iris et j’ai compris qu’une couleuvre avait pris possession du jardin, mais je ne l’ai jamais vue. Un jardin a toujours besoin d’une couleuvre, « la critique a toujours besoin de nouvelles idées critiques ». Si on veut régler nos comptes avec le temps, événement après événement, en restant étroitement liés à la tâche à laquelle nous attendons, le recours à la mémoire n’est pas une régression dans la nostalgie produite par l’âge ni la volonté de comparer l’hier à l’aujourd’hui ; c’est plutôt une récognition non cathartique des origines, une réflexion sur la dette avec l’histoire que chacun doit reconnaître : une meilleure approximation dans l’évolution du mosaïque de détails (des tasseaux à ranger) qui représente nos tentatives de définir ce qui réellement advient ; les « antécédent » auxquels on manifeste de la gratitude, les pensées d’une génération, fragments désormais perdus dans la poussière produite par un monde que l’on ne perçoit jamais dans sa totalité car sa substance se réduit à peu chose et se perd dans le grand désordre du présent.

renato dit: à

« … poissons N chez… »

Ah, ces petits claviers !

Chaloux dit: à

J’avais commencé la lecture de ce roman, puis j’ai renoncé. Je le lirai en une seule fois, un jour où j’en aurai le temps. Mais même dans les premières pages, il y a des phrases dont il aurait pu faire l’économie : qu’est-ce que ces gens qui effacent les traces de leurs gonades dans la poussière avant de partir? Quant à Quignard qui publie plusieurs centaines de pages par an, dont toutes ne sont certes pas à jeter, on se demande parfois s’il écrit ou s’il se contente de fuir, comme un vieux robinet de maison de campagne.

renato dit: à

« … qu’est-ce que ces gens qui effacent les traces de leurs gonades dans la poussière avant de partir? »

Daumal, in « Le Mont Analogue », parle d’effacer les traces avant de partir afin que ceux qui viennent après puissent « faire » leur propre chemin.

Chaloux dit: à

Renato, la trace des pieds, des mains, des jambes, etc. Je veux bien. Mais pourquoi particulièrement celles dont parle Quignard? Je ne me couche pas souvent dans la poussière, mais je crois que ce ne sont pas les plus faciles à « laisser ». Je ne vois pas le cow-boy disant à son compagnon de route : »Attends-moi deux minutes, j’efface les trace de mes c… ». A mon avis, Quignard devait souffrir de certaines démangeaisons quand il a écrit cette phrase.

Chaloux dit: à

les traces

Phil dit: à

Quignard se roule par terre à chaque rencontre d’ablatif absolu, mais son livre sur le palais des marquis des frontière devrait raisonnablement inspirer baroz pour son goût du Portugal

renato dit: à

Chaloux, il s’agit peut-être d’un souvenir de lecture qui s’est glissé dans un environnement inadéquat.

Chaloux dit: à

Oui, peut-être, Renato. « Inadéquat » est l’adjectif parfait.

Pablo75 dit: à

« C’est alors que, le vendredi 14 février 842, à la fin de la matinée, dans le froid, une étrange brume se lève sur leurs lèvres. On appelle cela le français… »

Voilà une phrase typique de Quignard qui explique pourquoi je ne l’aime pas: quand il se met à faire de « la poésie », à poétiser plus haut que son cul (ce qu’il fait souvent) il devient imprécis, voire ridicule: la langue française une brume? Et une brume qui se lève sur des lèvres? C’est nul comme métaphore. Quignard n’a toujours pas compris, à son âge, que, comme disait Novalis, « la poésie est le réel absolu. Plus une chose est poétique, plus elle est vrai. »

bouguereau dit: à

On appelle cela le français…

..du picard..dlanglofrench..j’ai henvie d’envahir le sussex par derrière

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ben moi il ne m’emmerde pas, Quignard. Le dernier livre que j’ai lu était « mourir de penser », j’ai trouvé ça remarquable, vraiment. IL y a une page sur les chats qui viennent vous réveiller le matin.. et qui, d’après lui, le font non pour obtenir leurs croquettes, mais parce qu’ils sont attirés par la pensée humaine en train de s’éveiller, toute proche de la conscience…

Il y a un mot que j’emploie, pour décrire le plaisir que j’ai à lire Quignard : c’est le mot « divagation ». Quignard divague beaucoup, ( sans arrêt ?) Et j’aime beaucoup ça, parce que, à mon plus que modeste niveau bien sûr, moi aussi je suis atteinte d’un penchant certain pour la divagation – je reconnais dans son écriture cette espèce de manière de creuser un chemin, puis de s’en écarter, d’emprunter une voie, puis l’autre, de bifurquer, de revenir parfois en arrière et même… de tourner en rond… Sauf que Quignard, lui, a à sa disposition, dans son bagage culturel, l’équivalent de la bibliothèque d’Alexandrie, ou à peu près, où il peut puiser à sa guise pour alimenter ses défluviations. Alors, ça a une sacrée gueule !

L’autre truc qui me touche chez Quignard, c’est qu’il n’a pas été un enfant désiré, qu’il le sait, qu’il doit vivre avec. Ca me crée comme une sorte de connivence avec lui, par en- dessous, au-delà de mon admiration pour l’érudit.

Donc, je m’en vais très certainement acheter ce livre, et je remercie notre hôte de l’avoir signalé.

bouguereau dit: à

pablo y comprend rien au poele a charbon et la mousse..faut lui rapler que karlos quinto préférait la bière a ct’ignorant dafranchézado

bouguereau dit: à

y prennent en songeant de nobles attitude
y semblent s’endormir dans un rêve sans fin
..hon croirait qc’est du bodler bonne clopine mais c’est du mopaçant..ça t’rappel rien le chat qui dort a sa tête

bouguereau dit: à

kignard y’est pas mal mais y’est trop préssieux..ou y mangent trop d’pilchard..même pas de diète déditerranéenne..il suce le noyau d’olive comme le légionnaire romain et pense a son lopin où y rtounra jamais

bouguereau dit: à

King Crimson – « Epitaph »

robert fripp tourne toujours a fourguer ses trucs comme un vrp..c’est pas ça y’est moins ridicule que mic jégère..c’est pas dur

JC..... dit: à

Mais enfin, je rêve !

Qu’est ce que ça peut foultre d’être un enfant désiré ou non ? ! Il faut vraiment être tordue pour se préoccuper de ces détails … ça divague ! ça divague !

bouguereau dit: à

Qu’est ce que ça peut foultre d’être un enfant désiré ou non ? !

le nichon dmanman il a pas l’même gout..t’as une plus ou moins grosse goutte au menton

boudegras dit: à

la JCette n’a pas grand chose à dire, à part rêver, il se triture ce qui lui reste de ciboulot

Pablo75 dit: à

Clopine a raison: Quignard divague. N’ayant rien à raconter, il divague, en s’écoutant écrire.

Jibé dit: à

Les rats envahissent Marseille, comme dans « Le Hussard sur le toit » !

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Pablo75 : mais tous les écrivains divaguent, ne croyez-vous pas ?

Si Homère n’avait pas divagué, Ulysse serait resté tranquillou chez lui, avec Bobonne en train de faire tapisserie et le bon chien fidèle sous la table. On se serait salement ennuyé…

Moi j’aimerais bien savoir écrire en divaguant… Parce que c’est le contraire de « n’avoir rien à dire » : c’est justement le moyen de faire coïncider la pensée et l’âme. Combien en sont capables ?

C’est comme les anarchistes, au fond. Y’en a pas un sur cent, mais enfin, ils existent… (ça, c’est du Ferré. Un autre divagant).

bouguereau dit: à

c’est justement le moyen de faire coïncider la pensée et l’âme

chacun se machine ses traces bonnes clopine..par exempe mon larbin il a du penser pour coincider l’s..

étudiant sérieux dit: à

Mick Jagger 73 ans devient père pour la huitième fois, Kirk Douglas fête ses 100 ans

bouguereau dit: à

hallons bonne clopine tu vas pas hemtamer ce vilain débat..dailleurs y’a maupaçant qui a parlé des nichons dsa nourice..henfin par pensée et ame coincidé interposée..deux grosses

Mohawk dit: à

.c’est pas ça y’est moins ridicule que mic jégère..c’est pas dur

On ne se moque pas: le compteur Jagger vient d’engendrer son 8ème enfant, à 73 ans. Son nouvel objectif de vie: lui chanter Satisfaction le jour de ses 20 ans.

Je me disais bien que ce JC croisé rond-point du Prado avait une face de rat.

Mohawk dit: à

y’est moins ridicule que mic jégère..c’est pas dur

On ne se moque pas: le compteur Jagger vient d’engendrer son 8ème enfant, à 73 ans. Son nouvel objectif de vie: lui chanter Satisfaction le jour de ses 20 ans.

Je me disais bien que ce JC croisé rond-point du Prado avait une face de rat.

bouguereau dit: à

..pourtant les bête font gaffe de pas s’assoir n’importe et d’où..c’t’un cérébral quignard..le symbol suit pas mais l’idée est juste

bouguereau dit: à

..à allouine les femmes font des buttpumpkins bonne clopine

christiane dit: à

Mêmes levées de boucliers dès que le nom de Pascal Quignard est en bandeau dans la rdl. Les internautes ici ne l’aiment guère.
Eh bien moi je continue d’aimer ses livres passionnément. Je me moque de la vérité historique égratignée par P?Q. C’est un poète, pas un historien. Il vit dans le passé, à l’abri dans des résidences (quand il le peut) solitaires où la beauté du monde est à sa porte. Ne peut plus jouer du violoncelle (l’âge et ses chats qui n’aiment ni le violoncelle, ni le piano !), alors il joue du silence avec ses mots dans des livres inclassables lumineux et sombres. Il s’épuise à écrire comme un pressoir qui écrase le raisin pour en recueillir le jus. Ce sont de grands textes qui ont des ailes, dans une langue poétique de silex et d’éclats.
J’irai écouter ce nouveau livre pour entendre ce que l’on entend que dans ses livres, le bruit des contes. Celui cherche la source de la langue française au creux des mots et pour faire durer le silence, loin du piétinement de la foule.
« J’ai écrit parce que c’était la seule façon de parler en se taisant.»
« Villa Amalia »… « Le Salon du Wurtemberg »… « Vie secrète »… « Boutès »… « Les ombres errantes »… « La leçon de musique »… « Tous les matins du monde »… « Terrasse à Rome »… « La barque silencieuse »… « Les Paradisiaques »…
Enchantement.

bouguereau dit: à

lui chanter Satisfaction le jour de ses 20 ans

et s’assoir sur son gateau..bon hassez déconné

christiane dit: à

@renato dit: 9 décembre 2016 à 8 h 13 min
Ça balance bien avec l’écriture de P.Quignard vos poissons rouges de Matisse. Je crois qu’il avait découvert cette méditation calme au Maroc. C’est à partir de ce voyage qu’ils apparaissent dans ses toiles.

Mohawk dit: à

Le Sexe et l’effroi est un grand livre. « Le logos jailit de la bouche comme le sperm/e à l’extrémité du fascinus. »

Miss Tigris dit: à

Christiane et Clopine ont raison, non pas parce qu’elles apprécient Quignard mais parce que ici sur la RdL, ce ne sont que des négations permanentes, une joie malsaine de dézinguer pour dézinguer comme le fait principalement le malade porqerollais contrairement à bouguereau et son humour particulier…

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Eh bien, tout arrive, Christiane : nous avons ce goût en commun !

Je pense que les erdéliens sont bien trop pédants pour aimer Quignard : car eux aussi sont érudits, enfin, plein d’entre eux, mais… Ils ne sont pas créatifs, et cette impuissance amère les amène à n’encenser que les gloires posthumes, surtout pas les contemporains.

De plus, Quignard est un musicien, passionnément « baroque » (dire qu’on ne peut plus utiliser ce mot sans guillemets, soupir)et l’adaptation d’un de ses livres (tous les matins du monde) a rencontré un succès phénoménal et inattendu : de quoi attiser toutes les méchancetés et toutes les jalousies. Or, s’il est un endroit où ces deux soeurs sont bien présentes, assises confortablement, comme sur un arbre perchées, c’est bien la Rdl !

De plus, Quignard est ascétique, doux, et bienveillant. De quoi filer une crise cardiaque à Jc, quoi.

Enfin, il est athée, grâce à Dieu.

Donc, tout est réuni pour lui valoir la malveillance ordinaire…

boudegras dit: à

Bel article dans Libé sur le contraire des bobos chers à la JCette : les « boubours », les bourgeois bourrins, admirateurs de Trump et Fillon, leaders de cette nouvelle droite très à droite et très adroite aussi

Pablo75 dit: à

@ Clopine

« mais tous les écrivains divaguent, ne croyez-vous pas ? »

Eh non. Seuls les médiocres divaguent, les grands ils ont quelque chose à dire, avec le plus de clarté et de précision possible. Par exemple Proust, qui sait toujours ce qu’il fait et où il va. Dès la première ligne (« LongTEMPS… ») de sa « Recherche du TEMPS… » il connaissait déjà la dernière (« … dans le TEMPS »). Il y a une lettre où il explique comment il a construit son oeuvre, à la façon d’un architecte qui fait une cathédrale, ayant son plan détaillé avant de commencer.

Il y a quelque chose qui m’a toujours étonné et que je constate souvent ici: il y a des lecteurs à qui cela ne dérange pas du tout de ne pas comprendre ce qu’ils lisent. Ils croient que l’auteur a toujours raison et que s’il a l’air de dire n’importe ou carrément de délirer, ce n’est jamais de sa faute, c’est toujours celle du lecteur qui n’est pas assez intelligent pour comprendre. C’est comme pour l’art abstrait: l’artiste est un dieu à qui tout est permis, et qui ne peut pas être un escroc ou un crétin.

Ce respect total et imbécile pour l’auteur ou l’artiste, surtout s’il est « contemporain », « d’avant-garde », « à la pointe de la modernité », est un signe évident de médiocrité moutonnière, un réflexe grégaire de complexé. L’essentiel est d’obéir à l’absurde injonction « il faut absolument être à la page, ne pas rater les modes, être de son temps », même si tout ce qui a été fait de bon dans l’art et la littérature l’a été contre son époque, contre les engouements d’un jour, contre la bêtise infinie des modes.

boudegras dit: à

les contorsions du toréador d’opérette, le sémillant Pablo000, sont de plus en plus gondolantes, les arènes sont peines pour acclamer le nouveau comique à la Garcimore

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Pablo, franchement, j’en ai rien à battre de l’avant-garde, du contemporain, d’avoir l’air de… Ne pouvez-vous créditer autrui d’un goût sans arrière-pensées ? Vous souvenez-vous du personnage joué par Bacri dans « le goût des autres », soupçonné d’aimer un tableau pour s’assimiler à une coterie, alors que, non, tout simplement il aime ce tableau ?

Bon sang, je vis aux champs, n’ai aucune ambition, ne suis rien ni personne. Ne pourrait-on au moins me concéder le vrai dans l’expression de mes plaisirs, ou de mes dégoûts ?

Pablo75 dit: à

Voilà Quignard bien décodé:

-« Comment peut-on aimer Quignard? Il semble que, pour beaucoup, le nom du personnage en jette encore, qu’il impressionne, même, jusqu’à incarner un certain grandiose chic, suranné peut-être, une idée de la littérature. On n’ose pas attaquer Quignard. On continue d’acheter, à bon prix, le vent que vend Quignard. On croit qu’on prononce l’éloge de l’intelligence quand on dit du bien du dernier Quignard. »

-« Il fallait attendre Philippe Lançon (Libé, 17 septembre) pour que les pendules soient enfin remises à l’heure. Pas de danger, en effet, que les mignardises quignardiennes ne séduisent le critique de Libé. Qui se livra à un merveilleux exercice de dégazage en mer: «Pascal Quignard est une précieuse que personne n’a l’air de trouver ridicule. Sa pompe sobre, son érudition surexposée, ses ellipses pleines de vertu, son talentueux baroquisme à retardement, la manière dont il bâtit son personnage par saillies nouées, obscures clartés et coquetteries référencées, tout cela a fini par convaincre ses admirateurs que la littérature, c’est ça et c’est lui. Cercle vertueux, cercle vicieux, cercle des parchemins disparus: tout lecteur lisant Quignard finit par se flatter d’être un lecteur de Quignard.» Lançon analyse très bien les petites recettes du chef, la manière qu’il a, très personnelle, de faire monter l’omelette – l’omelette de la mère Quignard: «Le principe de style est l’ironie: en dire le moins possible, à propos des choses les plus insolites possibles, pour séduire le plus possible. »

-« C’est donc une suite de gymnopédies culturelles, un catalogue de références et de citations, un barbant annuaire. L’auteur veut à tout prix (ce dont nul ne doutait, mais c’est comme s’il fallait chaque fois réitérer la prouesse) montrer qu’il est le recordman du monde de l’érudition. Je cite en vrac: Aristote, Tertullien, Médée, Emilien le Rhéteur, Vallée, Stevenson, Gentillet. Des célébrités, des oubliés, tous écopent. Même Jésus, même Mahomet. Rien n’est trop beau pour monseigneur. Phrases empêchées d’être profondes par leur cuistrerie AOC, phrases supposées séduire parce qu’elles claquent sans rien avoir à nous dire: «Un homme naît croyant comme un lapin est ébloui par les phares.» Au spécialiste ès marqueterie, il serait beaucoup pardonné, à commencer par son art de tout emmêler sans que rien, en fin de compte, ne mène à des lumières (c’est en quoi Steiner est de loin meilleur, en ce que son érudition lui sert de couteau suisse pour lancer de nouveaux aperçus, quand elle ne sert à Quignard qu’à tout obscurcir pour qu’il s’estime seul à pouvoir tout comprendre), si Quignard ne prenait la pose à chaque phrase… »

« Le plateau des Quignardises » par Didier Jacob

http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/tag/pascal+quignard

bérénice dit: à

»Attends-moi deux minutes, j’efface les trace de mes c… ».

c’est une idée de renouvellement du dialogue pour la suite de brokeback mountain , ils se seront couchés nus et toute la nuit auront lutté contre un désir irrépressible, cela fait pensé que Trump ne ‘est pas prononcé concernant l’homosexualité aux USA, existe-t-il un riche lobby gay qui l’en dissuaderait?

Widergänger dit: à

Tout cela est un peu excessif et romanesque. Comme si le français était chu du latin un beau matin. Mais c’est un joli conte ! Un père grammairien, beau prétexte ! Il se sert en vérité d’une invention imaginaire de l’histoire de la langue pour dire ce qui lui tient à cœur du monde qui est le nôtre. Sa poésie est vraie parce qu’elle parle du cœur. Un des rares écrivains d’aujourd’hui qui invente des formes nouvelles d’écriture à partir de la tradition. Précieux écrivain au risque parfois de passer pour un écrivain précieux. A-t-il trouvé ici l’équilibre ? À lire pour voir.

Jibé dit: à

Christiane, tu parles divinement bien de Quignard, à la suite de Clopine, dont le point de vue est plus terre-à-terre, si j’ose dire, mais il y a quand même une préciosité, chez lui : il s’écoute un peu trop chanter, non ?

bouguereau dit: à

finit par se flatter d’être un lecteur de Quignard

beau compliment et ‘gymnopédie’ qui sonne hun peu foetus dans l’formol en sempiternel costard c’est une otre flatrie..’précieux’ n’est pas que péjoratif..et libé est un bon chien qui mord a longueur de sa laisse..ça tva bien lafrenchézado d’y laisser l’encre de tes vieilles burnes

Pablo75 dit: à

Voilà la confirmation définitive que Quignard est un écrivain médiocre: Widergänger l’aime.

La discussion est close.

Raymond Prunier dit: à

Pascal Quignard c’est toujours très beau, c’est un voyage qui ravit à chaque page tournée, la langue vous happe comme rarement dans un texte contemporain et miracle il écrit avec la même solennité affectée (humour?) pour éloigner les furieux dont Clopine parle très bien. Oui, à force d’être amoureux de la langue on dirait qu’il la guide de loin et qu’elle se développe toute seule, il la laisse écrire ce qui donne un sentiment de liberté ahurissant(voir son gradus dans le sexe et l’effroi); c’est un musicien qui reprend la manière des très grands, non par les naïves assonances, mais par la geste inconsciente qui court sous les sonates. C’est un écrivain hors norme qui se repaît des découvertes au fond récentes des sciences humaines (Levi Strauss, Bataille, Benveniste) pour en faire son excellence fragmentée. Ce dernier livre comme les autres s’en va vers l’origine non pas de la voix (haine de la musique) mais de la langue française, vers la première phrase du français. Tout ou presque est inventé. C’est donc un roman. L’originalité c’est qu’il reprend la forme de ses framents antérieurs et fait de ce roman un rameau de son grand oeuvre: Dernier Royaume. Pascal Quignard est ce mélange rare de quelqu’un qui enseigne et raconte dans le même temps(érudition étourdissante); « il est si grand qu’on ne voit que ses pieds ». Sa musique faussement glacée est un long « grave » par lequel il fait bon se laisser prendre C’est nous dans ce temps accéléré mais armés soudain d’un étrange tempo d’éternité (oui, cela existe). Il n’est pas du tout au même niveau que les oeuvres dont il est souvent excellement parlé ici. C’est autre chose, présence inoubliable dans la langue.

Jibé dit: à

C’est exactement ce que dit Lançon dans Libé, arguments à l’appui !

Pat V dit: à

Eh non. Seuls les médiocres divaguent, les grands ils ont quelque chose à dire, avec le plus de clarté et de précision possible.pablo.

Et après avoir dit cela Pablo, vous nous les sortez de votre pochette surprise, les grands?
En art, la performance est extensible, comme d’ essayer de vivre tout simplement.

Widergänger dit: à

Pablo75 est de ces crétins qui se confortent de l’imbécilité des autres au lieu de réfléchir par soi-même et d’essayer de comprendre la problématique de l’écriture d’un écrivain, son projet littéraire que Passou pourant met bien en évidence. Certains écrivent des exercices d’admiration. Pablo75 se complaît à chaque article de Passou dans ses exercices de haine. Haineux et un tantinet paranoïaque, il se complaît dans l’ordure. Sombre sire qui défigure gravement ce blog.

bouguereau dit: à

Quignard est ascétique, doux, et bienveillant

..qule créatif hancule la lectrice l’intention est bénigne et émolliente bonne clopine..là jvous suis et n’en perd rien..mais le lecteur se rebiffe..ça passe moins bien..et tout ces préparatifs sont fastidieux soudain

Jibé dit: à

Quignard, n’est-ce pas l’anti Houellebecq ?

bouguereau dit: à

il se complaît dans l’ordure

c’est bien son droit dracul..les ceuxceusse qui sont pas hélu il faut bien qu’ils trouvent leur plaisir ..il faut laisser l’homme se gratter et d’où qu’il a la galle qu’il dit dantesque..sinon on sretrouve hen anfair

Jibé dit: à

« Sombre sire qui défigure gravement ce blog. »

Pablo y apporte la touche espagnole, chère à notre arabo-andalou de Passou, WGG. Olé !

bouguereau dit: à

Quignard, n’est-ce pas l’anti Houellebecq ?

sfaire hanculer par houelbec c’est pour pablo..pusiqu’y faut y passer hon veut un peu dmanières

bérénice dit: à

11h42 vous exagérez comme si un seul avis n’était admis, qu’il soit le « LA » et que l’arboretum doive composer un requiem pour accompagner Quignard vers sa dernière demeure. Vous réclamez l’unanimité contre lui, on n’aime on n’aime pas, cela appelle à l’argument.

bérénice dit: à

était.

Jibé dit: à

« Sombre sire qui défigure… »

C’est le portrait de Don Quichotte !

bouguereau dit: à

Quignard, n’est-ce pas l’anti Houellebecq ?

toi la nature t’as doté..t’es un natural born lecteur..t’as pas pitché de nous

bouguereau dit: à

on n’aime on n’aime pas, cela appelle à l’argument

béré elle veut y revnir..

Widergänger dit: à

Au lieu de condamner sans appel la « préciosité » de Quignard, il serait plus intelligent de savoir et d’analyser comment il la manie, par quel contrepoint il l’équilibre pour produire une œuvre intéressante qui tient debout.

Il est trop facile d’avoir des opinions au nom desquelles on assène des jugements de valeur insignifiants à force d’aveuglement et de refus de lire ce qui est proposé à la lecture par Passou. Tout le monde a des opinions, peu peuvent se targuer d’avoir un esprit critique.

Pat V dit: à

Parlez-nous littérature Pablo – vos critiques à propos de Guignard sont plutôt convaincantes – mais ne mélangez pas l’ art à celles-là. Personne ne se courbe devant le grand Mamamouchi ici.

boudegras dit: à

Pablo, c’est la version espapagnole de Petit Rappel, ils en sont restés à Louis 13 et ont la trouille du 14 qui va tout foutre en l’air aïe aïe aïe

Widergänger dit: à

Don Quichotte suscite le rire et la sympathie. Pablo75, le dégoût.

bouguereau dit: à

Tout le monde a des opinions, peu peuvent se targuer d’avoir un esprit critique

t’as la porte de derrière torpétroite dracul

Jibé dit: à

L’article de Lançon sur Quignard, ou plutôt contre, c’est digne du Rinaldi de la grande époque, Paul Edel !

Widergänger dit: à

Les critiques de Lançon ne veulent rien dire. Il pourrait en dire autant de l’érudition chez Borgès. Les leçons de Lançon sont insignifiantes !

Pat V dit: à

Tout le monde a des opinions, peu peuvent se targuer d’avoir un esprit critique.

C’ est excellemment dit wgg, mais alors pourquoi donnez-vous vous-même votre opinion et votre ressenti ( dégoût écrivez-vous )à propos de Pablo?

bouguereau dit: à

patate c’est l’art a lui tout seul..et dracul l’esprit critique hincarné..y se grattent pas

Widergänger dit: à

Comme si La Recherche de Proust n’était pas elle aussi farcie d’érudition ! Lançon est un âne. Et seuls les ânes peuvent lui donner raison.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

« Le principe de style est l’ironie: en dire le moins possible, à propos des choses les plus insolites possibles, pour séduire le plus possible. »

Ce programme serait la preuve d’une imposture quignardienne, d’après Lançon (que j’aime par ailleurs), mais pour moi je le trouve fort intéressant, voyons ! Qui peut faire ça ?

On prête aussi à Quignard l’intention d’étaler son érudition. On pourrait aussi reprocher ses rayures au zèbre…. Et ce n’est jamais qu’une opinion : sait-on ce qui se passe, dans l’âme de Quignard ?

Sinon, les critiques cités par Pablo me semblent plus pointer du doigt les lecteurs que l’auteur. Admettons que les lecteurs de Quignard soient tous des snobinars mondains. Cela enlève-t-il quelque chose à l’oeuvre ? On a si longtemps dit la même chose de Proust, avant que l’oeuvre de ce dernier ne soit démocratisée…

Et puis zut. Moi je suis reconnaissante à Quignard de partager son érudition. Je pense que s’il n’avait pas connu le succès via les matins du monde il serait moins exécré. Si les critiques lui prêtent de la vacuité et de la coquetterie, ne peut-on leur attribuer, en retour, les oeillères de la jalousie ?

bouguereau dit: à

tiens bonne clopine..c’est beau internète

Elle me regardait et je pensais : « Voilà comment je comprends l’hospitalité. Ce n’est pas dans nos stupides pays du Nord, nos pays de bégueulerie inepte, de pudeur odieuse, de morale imbécile qu’on recevrait un étranger de cette façon. »
Je m’aprochai d’elle et je lui parlai, mais elle me répondit par signes, ne sachant pas un mot de ma langue que mon Turc, son maître, savait si bien.
D’autant plus heureuse qu’elle serait silencieuse, je la pris par la main et je la conduisis vers ma couche où je m’étendis à ses côtés… Mais on se réveille toujours en ces moments-là ! Donc je me réveillai et je ne fus pas trop surpris de sentir sous ma main quelque chose de chaud et de doux que je caressais amoureusement.
Puis, ma pensée s’éclairant, je reconnus que c’était un chat, un gros chat roulé contre ma joue et qui dormait avec confiance. Je l’y laissai

Widergänger dit: à

Il ne s’agit pas tant pour Quignard de partager son érudition que de réussir ou pas à en faire une matière romanesque. C’est à cette aune qu’il faut le juger au lieu de condamner à priori la présence d’érudition dans ses récits. Pauvre critique de Libé. Nulle.

Widergänger dit: à

L’ironie est un principe aristocratique. Seuls les cœurs nobles peuvent en saisir toute la saveur. Les charretiers resteront toujours muets d’hébétude devant l’ironie.

Paul Edel dit: à

Pauvre Didier Jacob et lançon qui se trompe lourdement pas terrible tout ça!

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

« Monsieur (Quignard !), vous vivez dans la ruine et la sauvagerie. On vous envie cette sauvagerie. On vous envie ces forêts vertes qui vous surplombent ». (Tous les matins du monde).

Certes, voilà une écriture qu’il convient de dézinguer, pas vrai ?

Widergänger dit: à

Pour comprendre Pascal Quignard, il faut comprendre d’abord d’où vient Pascal Quignard. Or, Pascal Quignard vient de la poésie d’avant-garde, de la poésie contemporaine, qui n’est pas faite pour les imbéciles. Pascal Quignard s’est reconnu pour maître le poète et philosophe Michel Deguy, auquel il a en 1975 consacré un petit ouvrage chez Seghers, que peu de monde connaît ici apparemment. C’est-à-dire une réflexion poursuivie maintenant depuis plus de quarante ans sur la poésie de la langue et la langue de la poésie pour en extraire, comme il dit, des « figures », c’est dire des personnages romanesques d’un récit de la langue. Projet grandiose et audacieux qui n’a rien à voir avec une quelconque complaisance narcissique avec quelque érudition que ce soit. Mais ce misérable Lançon est bien incapable de comprendre les subtilités de ce genre de projet littéraire !

Jibé dit: à

Rinaldi n’était pas plus tendre pour Duras, que Lançon sur Quignard !

Widergänger dit: à

Rinaldi a aussi peu compris Duras que Lançon Quignard.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Nobody’s perfect, Jibé. Je n’affublerai certes pas Lançon, comme WGG le fait (mais WGG ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît), de l’épithète « misérable ». Je vais directos à son billet hebdomadaire dans Charlie Hebdo, qui témoigne de sa vie « après » (après l’attentat, où il a perdu sa mâchoire). Mais sur Quignard, il se trompe, voilà tout. Mais qui de nous pourrait lui jeter la pierre ? Perso, j’ai eu tant d’échecs de lecture… Et des dégoûts assumés, même si scandaleux (Conrad !) ; et puis, critiquer Quignard, c’est encore parler de lui, donc admettre « en creux » qu’il existe bel et bien dans la littérature française contemporaine…

Jibé dit: à

On se calme, WGG ! Quignard n’a pas besoin de Lançon pour exister et cette « démolition » en règle contribue parfaitement à sa légende…

Paul Edel dit: à

WggJe me souviens de la lecture de « fragment de cadastre »à l armée

Jibé dit: à

Il y a aussi un peu de Renaud Camus en Quignard, demandez à Phil ?

la vie dans les bois dit: à

« Elle s’envole en haut des cimes », c’est cette chansonnette qui magnifie cette splendeur immaculée, qui les illumine a perte de vue alentour.
Un direct live pour approuver la critique de Ph. Lançon.
Après Vie secrète, Villa Amalia, Boutès, lus avec plaisir, Pascal Quignard fait de son langage à part, une sorte de poésie, comme C. Bobin. C’est cette image du givre qui se forme lorsque le mot paraît, qui m’y fait penser. Pas convaincue par les premières pages de « les larmes »

JC..... dit: à

GRAND CONCOURS DE LA PHRASE LA PLUS CONNE

« J’ai écrit parce que c’était la seule façon de parler en se taisant.»

On peut le faire, et gagner… mais ce sera dur : il est fort, le Quiqui !

Widergänger dit: à

Pour mieu juger du travail de Pascal Quignard, il faut le comparer (ce n’est pas une mauvaise méthode) à d’autres écrivains qui s’inscrivent dans ce courant esthétique et ce courant de pensée d’un roman de la langue : un Mathieu Bénézet avec Le Roman de la langue, à l’évidence aussi un Maurice Blanchot, tout ce courant contemporain qui nous vient de la crise de vers et de Mallarmé, d’un Jacques Roubaud, d’un Roger Laporte qui était beaucoup lu quand j’étais étudiant en khâgne il y a maintenant quelques décennies…, et toute la problématique de la poésie de la langue autour de la poésie contemporaine avec Michel Deguy, Paul Celan, Hölderlin comme grand ancêtre ou Joachim du Bellay auquel Michel Deguy a consacré tout un ouvrage remarquable à bien des égards, André du Bouchet, Borgès aussi, H. Meschonnic, etc.

Là on commence à avoir des points de repère pour comprendre pourquoi et comment l’écriture de Pascal Quignard se construit dans une forme de compromis original entre des tendances opposées qui allie l’anecdote poétique à une réflexion savante sur la langue et son histoire. Tout est dans l’art subtil d’allier les inconciliables pour faire avancer la littérature. C’est à cette hauteur qu’il faut s’élever si on veut le juger. Encore faut-il faire l’effort de s’élever à sa hauteur…

loubachev dit: à

christiane dit: 9 décembre 2016 à 12 h 39 min
Les photos de Passou sont remarquables.

???

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Hélas, Christiane, quatre lignes de vous et je ne vous « suis » plus. Les polyphonies corses (!!!!) n’ont rien à voir ici, et puis les photos de notre hôte sont à mon sens anecdotiques, je veux dire que leur vertu est sans doute contenue dans ce qu’elles décrivent (on ne sait d’ailleurs pas ce que c’est, ni où c’est), mais pas dans elles-mêmes.

bouguereau dit: à

c’est faux clopine..moi j’ai pensé toudesuite a lallusion au saucisson de sanglier élévé au gland..et puisles caves..c’est là ou lassouline y torture ses femmes nues..c’est le chateau des 120 journées..du saucisson partout

Paul Edel dit: à

Jibe parlez nous de « torrent »le récent roman de rinaldi qui fut excellent dans la descente en flammes mais à raté les écrivains de son époque

bouguereau dit: à

« J’ai écrit parce que c’était la seule façon de parler en se taisant.»

du witgueunchteine en moins bête..

Widergänger dit: à

Mais si enfin ! On voit bien le rapport entre les photos de Passou et son article. Il nous parle du minimalisme ou de la miniaturisation chez Pascal Quignard et il nous montre des lieux à la fois miniatures et dont le confort est minimaliste.

Ah, mon pauvre Passou, il faut tout leur expliquer… C’est épuisant !

bouguereau dit: à

Il y a aussi un peu de Renaud Camus en Quignard, demandez à Phil ?

baroz hen plus il veut que phil le tienne

Pablo75 dit: à

Si j’étais un écrivain français, je serais terrifié à l’idée que Widergänger aime mes livres. Il peut avoir une humiliation plus grande pour un auteur?

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Bah, pas besoin d’avoir une agrégation de lettres classiques pour lire Quignard. Suffit d’ouvrir le livre, et on peut parfaitement en faire son miel. Enfin, à mon sens.

la vie dans les bois dit: à

Ce qui est indéniable chez Pascal Quignard c’est sa présence quasi magnétique. Vieux souvenir de. Manosque, j’y repense.
Je ne sais plus pour quel livre il était venu aux Correspondances, peut-être celui sur les fresques de Pompei. Pas pu assisté, c’était complet.

bouguereau dit: à

l’hamour..l’ahamour..l’hamour ne connait pas dlois prends gardatoi pablo

Widergänger dit: à

Et je trouve les photos de Passou tout à fait remarquables : cadrage, lumière, équilibre des formes, contenu minimal expressif d’une vision du monde, d’une esthétique même. Sa photo en dit plus long sur Quignard qu’un long article.

bérénice dit: à

loubachev, Passou a photographié le dénuement , l’ascèse , l’alliance de l’ancien dont ne reste que trace en la forme du losange pourpre que vient surligner pour rompre avec la désolation des gravas que les temps immémoriaux ont achevé d’amonceler cette bande de peinture rose pivoine . Si vous n’aviez pas mentionné les photographies, l’œil n’y aurait pour tout dire trouvé une station contemplative comme quoi le texte prime quand l’image s’appauvrit jusqu’à l’insignifiance.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Eh bien, WGG, faudrait lui demander, à notre hôte. A mon sens, les photos sont prises dans un endroit qui a un rapport soit avec le sujet du livre (ruines de l’endroit où a été rédigé le serment de Strasbourg ?) soit avec l’auteur (aménagement de la cave de Pascal Quignard ? (sourire !)

Mais en elles-mêmes, ces photos n’ont pas, à mon sens, de significations minimalistes ou miniaturistes. Ou alors, faut m’expliquer en quoi ?

Bon, Pierre Assouline, vous allez devoir nous départager, là.

bouguereau dit: à

pas besoin d’avoir une agrégation de lettres classiques

bonne clopine est toujours a shuuumilier et dracul a faire l’aigle dans son aire..

bouguereau dit: à

t’as trop dsens bonne clopine..ça va faire jaser

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ben oui, elles sont cadrées, je vous l’accorde, ces photos. Mais si vraiment elles sont chargées de témoigner du travail littéraire de Quignard, y’a à mon sens maldonne !

Widergänger dit: à

Inutile de vous l’expliquer, Clopine. Je viens de le faire et vous n’y avez déjà rien compris. C’est sans remède. Vous avez des yeux et vous ne voyez rien. C’est tragique.

bouguereau dit: à

y’a à mon sens maldonne !

..ça va bien spasser..

bouguereau dit: à

ha c’est un mal dominant dracul..alpha..clopine c’est la femelle oméga

Widergänger dit: à

Il n’y a pas maldonne. Ces photos vous montrent des pièces aux murs nus, vous montre un espace dans ce qu’il a de brut. Tout l’art de Pascal Quignard, derrière une érudition trompeuse (qui ne trompe que les imbéciles), vise à nous montrer de quoi la littérature est faite, de quoi est fait le roman de la langue. Il nous montre la tuyauterie comme Le Centre Beaubourg ses tuyaux d’aération. Vous ne comprenez pas ça ?!

Widergänger dit: à

C’est ce qui fait d’ailleurs que les livres de Pascal Quignard sont réussis. La forme et le fond sont absolument indissociables. Signe d’une œuvre dont la pâte a pris.

Pablo75 dit: à

Si j’avais des problèmes d’auto-estime, comme on dit maintenant, rien que le fait de susciter le dégoût d’un type aussi répulsif, aussi ignominieux et aussi infect que Widergänger, me ferait me prendre pour un dieu.

Widergänger dégrade tout ce qu’il loue et glorifie tout ce qu’il déteste.

Paul Edel dit: à

La photo du haut ça ressemble à celui qui vient de s acheter une maison de campagne et veut montrer à ses amis ce que c était avant les travaux de rénovation.

Widergänger dit: à

Oui, c’est tout à fait ça, Paul !

Quand je pense que Clopine a pu imaginer un instant qu’il aurait pu s’agir du château où auraient été signés les sermons de Strasbourg… Non, mais j’hallucine !

Widergänger dit: à

Effarant !

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Euhhh, WGG, les « sermons » de Strasbourg ? Je n’ai pas votre science, m’enfin j’avais appris que « les serments de Strasbourg » étaient le premier texte écrit en français pour permettre aux signataires de se comprendre entre eux… (une sorte d’alliance, non ?)

la vie dans les bois dit: à

« Passou » retape une petite chapelle, ça se voit les pierres de son église tiennent par miracle .

Widergänger dit: à

Mais le lieu, Clopine, enfin, où ces fameux serments de Strasbourg ont été signés, à Strasbourg donc…! n’existe plus depuis belle lurette…! L’an 832, ça fait quand même un bail, non, vous ne trouvez pas ?!

Pablo75 dit: à

@ Jibé

« Rinaldi n’était pas plus tendre pour Duras, que Lançon sur Quignard ! »

– «Au fil des années, beaucoup de lecteurs avaient lâché Mme Duras – au premier rang de nos écrivains mineurs – à qui il était arrivé, quant au style, une aventure exceptionnelle. Elle avait réussi le tour de force d’être emphatique dans le laconisme, sentimentale dans la sécheresse et précieuse dans le rien, inventant le bavardage dans le télégramme et le falbala dans la nudité, manquant de sincérité jusque dans ses défauts.»
(Rinaldi, à propos de L’Amant, L’Express du 31 août 1984)

– «Le drame de Lépanges est assez compliqué et douloureux comme cela. Il n’était pas nécessaire que s’y ajoutât, pour l’obscurcir encore, la suffisance pâmée d’une femme de lettres qui donne à lire les ouvrages de la collection Harlequin au Penseur de Rodin.»
(Rinaldi, à propos de l’affaire Villemin, L’Express du 26 juillet 1985)

– «Le prodigieux succès d’un écrit autobiographique non dénué de charme – L’Amant, dont l’académie Goncourt, cette tapineuse des lettres, voulut se servir, en 1984, pour se reconstituer une virginité – n’a pas été sans retentissement sur son esprit. Depuis Sarah Bernhardt, aucun artiste n’avait étalé en public un pareil contentement de soi.»
(Rinaldi, à propos des Yeux bleus cheveux noirs, L’Express du 4 décembre 1986)

– «Sur le ton de la doyenne du Français qui jouerait par défi le rôle d’Agnès, elle nous dit aujourd’hui: ??Le petit Chinois est mort », le Chinois étant l’Amant de son adolescence tonkinoise, qui assura sa renommée. Dans une histoire identique à la précédente, bien qu’enrichie de ridicules inédits, elle glisse du je au il.»
(Rinaldi, à propos de L’Amant de la Chine du Nord, L’Express du 27 juin 1991)

-«Mme Duras n’est pas choquante par la nature de ses aveux et de ses récompenses, qui, au surplus, sèmeront l’espoir dans les hospices. Elle l’est par une sentimentalité baignant dans le grotesque, qui en arrive – comme si la mesure, déjà, n’était pas à son comble – à mêler racoleusement, par le biais d’une monitrice de vacances et d’un petit garçon, l’horreur de la Shoah aux pâmoisons théâtrales d’une femme de lettres qui semble avoir, à jamais, perdu le sens du ridicule.»
(Rinaldi, à propos de Yann Andréa Steiner, L’Express du 13 août 1992)

« Rinaldi a aussi peu compris Duras que Lançon Quignard. » (Widergänger)

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Mais je disais comme ça, Wgg, enfin ! J’ai aussi imaginé qu’il s’agissait des travaux de réfection de la cave de la maison de campagne de Quignard ! Ce que je veux dire, c’est que je ne vois aucun « minimalisme » ni « miniaturisation » dans ces photos ! Allez, quoi, un peu de légèreté WGG ! Parce que, finalement, à vous lire, on pourrait effectivement tout aussi bien écouter I Muvrini en lisant touts les matins du monde (re-sourire, mais bon !)

Widergänger dit: à

Une cave avec une telle lumière ?! Vous avez une drôle d’idée de ce qu’est une cave. Vous devez confondre chez vous la cave et le grenier, c’est pas possible…!

Widergänger dit: à

Hihihihihihi…!

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

et d’ailleurs, ce ne serait pas si absurde de croire qu’il s’agit ici d’un bâtiment du moyen-âge ; les écrits de Quignard commencent souvent par ce type d’évocation. Dans « mourir de penser », ça catapulte direct autour du baptême d’un chef goth, sur fond de fidélité post-mortem à sa famille (autre thème de prédilection quignardien).

Bah, même si j’ai tort et vous raison, c’est-à-dire si notre hôte a choisi ces photos pour leur valeur métaphorique de l’oeuvre quignardienne, ne trouvez-vous pas que vous en faites des tonnes, sur ce coup-là ?

Widergänger dit: à

Toutes les critiques sont bonnes à prendre, même et je dirais surtout les plus polémiques, parce qu’elles disent quelque chose de l’œuvre dans leur excès même. Rinaldi pointe ce que pourrait être l’œuvre de Marguerite Duras si elle n’était pas justement Marguerite Duras, c’est-à-dire un écrivain dont le génie lui permet précisément d’échapper à cette tendance de l’œuvre grâce à son génie qui apparmemment a échappé à ce misérable Rinaldi, qui ne sait lire les écrivains génieux que par le petit bout de son mépris.

Widergänger dit: à

Arrêtez de vous enferrer dans vos commentaires débiles, Clopine ! Vous valez quand même mieux que ça.

Pat V dit: à

vous montre un espace dans ce qu’il a de brut.wgg.

Là, décidément vous n’ aurez pas l’ ageg. wgg, avec ce contresens énorme. Les murs ont déjà une culture fabriquée dans ce bâti historique, ce qui détermine d’ une manière essentielle l’ écriture ( le grec, le latin, le français qui vient de naître mais pas de rien du tout, surtout pas du brut ! ). C’ est ce que nous dit l’ image de Passou.
Il y existe même une trace de béton armé sous la fenêtre, élément de la modernité qui y soutient cette  » brume  » du passé.
Je trouve que cette photo est merveilleusement choisie pour le sujet avec un œil d’ artiste, il y faut, c’ est évident une certaine pratique.

D. dit: à

…! L’an 832, ça fait quand même un bail, non, vous ne trouvez pas ?!

J’ai calculé : 1184 ans. Ce n’est pas grand chose. Il faut 26000 ans pour être sûr qu’aucune construction humaine ne soit encore visible à la surface de la Terre.

Widergänger dit: à

Pat V, on peut toujours prétendre avoir raison contre toute raison. Mais ce n’est pas une marque particulière d’intelligence ! et à vaincre sans effort, on triomphe sans gloire. D’autant ici que vous n’avez visiblement rien compris…

Widergänger dit: à

N’importe quoi ! mon brave D. Vous le sortez d’où votre chiffre de 26 000 ans ? Mangez plutôt vos nouilles et revenez-nous un peu moins nouille…

Widergänger dit: à

Non, ben finalement je me suis trompé, Clopine, à votre propos. Vous ne valez pas mieux que ça…

D. dit: à

Enfin, c’est du moins bien ce qui s’est passé pour ce qui a été construit il y a plus de 26000 ans. Plus rien sur Terre, quelques éléments sous-marins, tout-à-fait spectaculaire par ailleurs.

bouguereau dit: à

Je trouve que cette photo est merveilleusement choisie pour le sujet avec un œil d’ artiste

c’est pas ltout dflatter lassouline..faut encore trouver les mots qui vont bien dracul..faut rconnaite que pablo marque un point

bouguereau dit: à

Vous le sortez d’où votre chiffre de 26 000 ans ? Mangez plutôt vos nouilles

ça peut pas rester himpuni ça dédé

Widergänger dit: à

Il est certain qu’un imbécile est le plus à même de reconnaître un autre imbécile…

bouguereau dit: à

D’ailleurs pas un chef goth, mais frison

c’est l’erreur fatal clopine..la trace dans la cendre est pas du tout la même..

Pat V dit: à

prétendre avoir raison contre toute raison/wgg

Et c’ est vous qui demandiez ici d’ exercer son sens critique?
C’ est un autoportrait?

gardel dit: à

(Petite parenthèse dans la longue « primaire » qui s’annonce entre Pablo et WGG – avec leurs adeptes respectifs).
Et voilà qu’on arrive à la fin du feuilleton FC. Apparemment. Parce qu’après avoir épuisé les tonnes de venin, pour ne pas dire de m.erde, cumulés pendant la semaine écoulée, les participants à ce blog (sauf des rares exceptions) ont ralenti leur fureur et leur indignation, fatigués, peut-être, par la compétition énergique et virile parmi la plupart de leurs collègues dans l’usage de quelques mots clés – Dictateur, Tyran, Assassin, Crétin utile, Despote, etc – qui, faute de mieux, ce jours-ci ont tenu lieu de « pensée » et d’analyse, d’un début de raisonnement. Mais, dans le cas qui nous occupe on ne peut pas juger très sévèrement, c’est à nous d’essayer de comprendre cet amas de stupidités, à nous d’appeler à la tolérance, la nôtre, à la sagesse du tango qui dit « que la lucha es cruel y es mucha ». Pour ces gens-là il n’y a pas beaucoup de place, ni de temps, pour une pause : toi, tu es définitivement une crapule (pieux euphémisme), donc une balle entre les yeux. Le Bien est sauvé.
Plus haut j’ajoutais « apparemment » à la « fin du feuilleton ». Parce que ce n’était pas la fin mais son premier épisode. Le deuxième est en préparation et il est bien possible qu’il génère moins d’épithètes, étant donné que les crapuleries seront divisées par deux. D’un côté le même protagoniste du premier épisode; de l’autre un certain Gabo, auteur surévalué surtout connu pour sa complaisance politique et idéologique avec feu le satrape. Il paraît que la Dr. Stéphanie Panichelli-Batalla, de l’Aston University et Spécialiste de Littérature Latinoaméricaine, a levé quelques lièvres sur une éventuelle complicité, littéraire cette fois, dans la rédaction et/ou correction de certains passages de l’œuvre de l’écrivain. Et ça, comme nouvelle est un scoop. J’entends les échos des éructations de quelques notoires « exilés » combattants de la liberté, type Jacobo Machover ou Zoe Valdés remplissant leur fond de commerce. Des scénaristes sont déjà à l’œuvre.
3/3 Moins précises mais non moins inquiétantes sont les rumeurs distillées par la CIA qui pourraient faire des étincelles sur un des aspects méconnus de notre décrié FC. Il s’agit de quelques feuillets manuscrits d’après lesquels celui-ci aurait échangé des informations secrètes avec Robert Oppenheimer lorsque ce dernier était en charge de l’opération Manhattan. Le site « The Intercept » développe, au sujet de ces rumeurs non confirmées, le soupçon qu’il s’agirait, entre ces deux interlocuteurs, de consultations scientifiques à propos de certaines formules mathématiques compliquées. Et le site ajoute, en moins soupçonneux cette fois, l’arrivée la semaine dernière à La Havane d’un diplomate équatorien chargé de remettre à Ségolène Royal, de la part de Julian Assange, une copie de ses feuillets. Succinctement, le troisième et dernier scénario du feuilleton FC est en route. Pendant ce temps d’attente, on se ramollit avec un whisky à la main. Et quelques glaçons, bien sur.

Jibé dit: à

Pourquoi chercher si loin ? Creuser l’énigme dans la langue avec Pascal Quignard, titre Passou, et il l’illustre de l’une de ses photos de grenier, métaphore de la mémoire de l’auteur. Avec une touche de sacré, sous la forme d’un as de carreau, dans la photo suivante.

l' inspecteur bourré dit: à

Mais oui, mais c’ est bien sûr, Jibé!

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Bah, WGG, accordez-moi au moins de n’avoir jamais braillé « je le vaux bien », et puis, vos exécrations sont si universelles qu’on s’y tient chaud, tous autant qu’on y est.

D. dit: à

26000 ans ou plus exactement 25760 années (environ), c’est la durée du cycle de précession des équinoxes.
C’est donc aussi le temps nécessaire pour que l’étoile Regulus revienne se positionner exactement dans le regard du sphinx, avec un très léger décalage.
C’est donc aussi le moment où on abandonne ce sphinx pour en construire un nouveau, ailleurs sur Terre.
Sphinx qui je le rappelle possède une tête d’homme, des pattes de lion, un corps de taureau et des ailes d’aigle.
Il s’agit donc des « quatre vivants » du livre de l’Apocalypse, réunis en un seul être. Chacun des quatre évangélistes ayant pour symbole l’un de ces « vivants ».
Je pensais que vous saviez tout cela, WGG.

Pat V dit: à

l’ inspecteur bourré dit: Votre commentaire est en attente de modération.
9 décembre 2016 à 14 h 08 min

Mais oui, mais c’ est bien sûr, Jibé!

Widergänger dit: à

Ne soyez pas insolante en plus, Clopine.

Jibé dit: à

Merci pour la patate chaude, Clopine ! Maintenant je vais me faire engueuler par WGG pour avoir remis en cause la légitimité de sa théorie miniaturo-minimaliste…

D. dit: à

L’étoile Regulus, l’une des 4 étoiles sacrées persesw également connue sous le nom de Kalb Al Asad, de l’arabe قلب الأسد qalb[u] al-’asad, qui signifie « le Cœur du Lion », parfois abrégé en Kabelaced, et traduit en latin par Cor Leonis.
Comme c’est étrange, n’est-ce pas, pour une étoile qui se trouve exactement entre les pattes du Lion, tous les 26000 ans ?
La question que vous seriez en droit de vous poser à présent, c’est : mais pourquoi donc Regulus ?
Mais tant que vous ne l’aurez pas poséd avec la candeur d’un enfant, vous n’aurez aucune réponse ici.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

insolante, c’est joli. Ca n’existe pas, mais c’est joli. On voit un corps en train d’attraper un coup de soleil, sur une plage, tout en bravant calmement les regards torves des déprimés du bulbe. J’aime bien.

Jibé dit: à

Oui, D., pourquoi donc regulus ?
Pourquoi pas l’as de coeur, de pique (mort) ou de trèfle (argent) ?

D. dit: à

Ce soir je mange des nouilles torsadées à la szuce tomate, histoire de méditer sur l’infinitude (la torsade qui n’en finit pas de se torsader) et la finitude (la torsade arrêtée dans son élan et devenue nouille).

Sergio dit: à

Jibé dit: 9 décembre 2016 à 14 h 26 min
je vais me faire engueuler par WGG pour avoir

Boh t’es comme tout le monde t’as posé la première pierre de tous les camps ! Hon est une rude bande de maçons, ici… Après on revient du boulot heidi heido* !

* Fallait quand même la trouver boljemoï…

Widergänger dit: à

Excellente méditation pour une nouille dans votre genre…!

Widergänger dit: à

C’est pas la mienne de théorie, mais celle de Passou. Jibé sait même pas lire…

D. dit: à

La difficulté réside dans la mise en coïncidence précise de notre échelle historique avec le zodiaque.
L’erreur classique est de dire que nous entrons dans l’ère du Verseau en quittant celle des Poissons, d’observer que la constellation du Lion se trouve en opposition totale avec celle du Verseau et d’affirmer péremptoirement que le sphinx a été construit il y a 26000 / 2 ans = 13000 ans.
C’est procéder complètement à l’envers.
Il faut en effet trouver un fait ou élément tangible à faire correspondre avec la culmination de chacune des constellations pour réussir un positionnement le plus précis et irréfutable qui soit.

Janssen J-J dit: à

La première idée qui me vient en tombant sur ce nouveau papier est de m’interroger sur les raisons pour lesquelles Passou explique aussi éhontément sa propre montée de larmes. Nous sommes au XXIe siècle, au milieu d’un public aguerri qui en a vu bien d’autres au chapitre du contrôle de ce type d’émotions toujours suspectes, un temps il est devenu proprement impossible d’avouer des montées de lait à la manière d’un lectorat populaire au XIXe anéanti par les déboires de Cosette face aux Thénardier. Je pense que Passou entend laisser croire chez lui à la survivance d’une sensibilité de sa réalité augmentée face au spectacle d’une nature disparue, mais opportunément réexhumée par PQ. Il faut en effet replacer ce signal émotionnel dans la longue durée d’une histoire de la sensibilité occidentale, comme cette disciple de Corbin, Anne Vincent-Buffault en a bien montré certaines manifestations. Tout se passe comme si Passou voulait assumer le relais de cette histoire des larmes délaissée depuis le XXe siècle, que les historiens du présent ne se sont pas encore aventurés à dépeindre jusqu’à l’existence de la RDL. Il se donnerait ainsi à voir comme un cobaye ou un matériau pour leurs futures approches. Or, ces derniers ne manqueraient pas de noter que la vraie littérature du XXIe ne provoque jamais de larmes, ni chez les élites ni parmi le peuple de son lectorat, puisque l’objectif de cette littéraire est précisément de dépeindre l’épuisement puis l’assèchement définitif de la sensiblerie contemporaine (avec Houellebecq, comme archétype). La contre épreuve de démonstration serait alors de s’appuyer sur cet exemple de fausse pamoison devant les quignardises en montrant comment elle participe d’un passé de snobisme révolu. Pour s’y renforcer, ils montreraient que la plupart des contempteurs de PQ à la RDL seraient plutôt allés dans le sens de l’histoire, tandis que les défenseurs minoritaires, nostalgiques des larmes d’émotion, feraient partie d’un passé naufragé. Le maniérisme de l’écriture de cet écrivain ne peut en effet que laisser de marbre celles et ceux qui sentent de plus en plus immédiatement l’insupportable faiseur. Cela dit, il a écrit deux ou trois livres magnifiques qui n’ont pas provoqué de larmes de ma part, mais bien plutôt d’intenses vertiges mélancoliques. En les lisant sur la musique de Messian, j’en suis bien d’accord, il se passe quelque chose.

bouguereau dit: à

* Fallait quand même la trouver

* c’est pas ltout..haprés faut la vendre

bouguereau dit: à

Rien ne le passionne comme le moment où ça bascule

celle là par exempe est trés mal vendue

christiane dit: à

@loubachev et Clopine / 12h50

Photos :
(celles de ce billet mais d’autres au fil du temps) : elles captent un silence intérieur et présentent une belle composition graphique.
Une phrase de la bio de Cartier-Bresson par Passou :  » On ne sait rien de ce que nous réserve le passé… »

Le chant traditionnel polyphonique corse :
Tout d’abord un clin d’œil à Jibé et à son expression « il s’écoute parler », car ces chanteurs posent une main en creux sur l’une des oreilles pour mieux entendre leur propre chant.
Ensuite, composé de six vers de huit syllabes, ce chant allie harmonieusement trois registres de voix :
une qui attaque et donne le ton, qui porte la mélodie
une qui la suit, l’accompagne et soutient le chant
la dernière qui enrichit le chant avec des ornementations riches.
Chaque voix ne commence pas en même temps ce qui donne une résonance.

bouguereau dit: à

nouilles torsadées à la szuce

j’achète

christiane dit: à

Widergänger dit: 9 décembre 2016 à 11 h 39 min
Dans votre premier commentaire, ces mots sont d’une grande justesse.
« … c’est un joli conte !(…) Il se sert en vérité d’une invention imaginaire de l’histoire de la langue pour dire ce qui lui tient à cœur du monde qui est le nôtre. Sa poésie est vraie parce qu’elle parle du cœur. Un des rares écrivains d’aujourd’hui qui invente des formes nouvelles d’écriture à partir de la tradition. Précieux écrivain au risque parfois de passer pour un écrivain précieux… »

christiane dit: à

Citation exacte de Jibé : « il s’écoute trop chanter »

bouguereau dit: à

Précieux écrivain au risque parfois de passer pour un écrivain précieux

cette chute vaut pas un caramel

Sergio dit: à

La torsade en 3D ça peut se faire par un script ; irréprochable ! Ca va mettre au chomdu les graveurs sur nouille… C’était un bon job…

bouguereau dit: à

« il s’écoute trop chanter »

mainant on dit qu’il a trop dretour dans lcax

D. dit: à

Bien entendu, le nombre sacré 12 a une extrême importance. Il est à la fois 3 et 7 (3 x 4), l’émanation du 1, somme de 3 et 7.
Il n’est nullement étonnant qu’il soit l’assise du cycle cosmique. Il est aussi le nombre des tribus d’Israël, le nombre des apôtres, la base des 144000 du livre de l’Apocalypse puisque 12 x 120000…
Le 12 se trouve être altéré par une sorte d’epsilon qui le fait tendre vers le 13. D’où le 13ème signe zodiaval, l’Ophiucus ou serpent, le 13ème apôtre Judas et probablement une 13ème tribu d’Israël qui conduit les 12 autres à sa perte (à chercher dans l’Histoire antique).

bouguereau dit: à

La torsade en 3D ça peut se faire par un script

c’est ce que fait le gros wim delvoye..il prend un truc..une cathédral gothique..hop il la twiste..et tu sais comment il appelle ça dédé?

bouguereau dit: à

moi je dis que wim a plus le chié talent dtfiler ldon des larmes que ‘pq’…pov garçon il a du souffrir à l’hécole..c’est pour ça tu vois lassouline

Pat V dit: à

Il twiste un maximum de prix et concours le Wim, bouguereau. Il a twisté une reproduction de la vieille statue de François Arago et hop le concours, c’ est gagné d’ avance!
Un ami sculpteur y est resté cocu…

Janssen J-J dit: à

d’ailleurs, on se demande s’il ne vaudrait pas mieux se féliciter des 100 ans de kirk douglas plutôt que des 95 ans de john glenn, voire des 73 de mick jaeg.ger, des 71 de donald trum.p, ou des 62 de nicol.as sark.ozy et de chercher l’erreur

bouguereau dit: à

Un ami sculpteur y est resté cocu…

en tout cas..le jury..pasque là y’a un jury..le goudron et les plumes plus un coup d’estrapade à la torquemada..ça srait un peu chouette..

bouguereau dit: à

y’a des trucs biens dans ce monde..tien saint riquier c’est pas loin dchez eddy bellegueule..

bouguereau dit: à

quignard c’est un mec discret..qui se tient..tient moi jdemandrais bien a phil si pour lui c’est une litterature de droite ou de gauche

Phil dit: à

de droite, dear bougreau, what else..
rosa, rosarum, rosaire.

Sergio dit: à

On y est toujours, chez les carolingiens. En réalité Hugues Capet, duc des Francs ce qui met quand même du beurre dans les épinards, élu par ses pairs car ça valait mieux pour leur matricule, descendait lui-même de Charlemagne par Adélaïde, fille en premier lit de Louis premier, le fils précisément de l’empereur à la barbe fleurie.

Et la loi salique, si elle avait bien été en vigueur chez les Francs saliens, ne devait l’être pour le royaume de France que juste après Philippe le bel, soient six siècles plus tard…

Donc la taupe elle comptait pour de bon…

D. dit: à

Moi je mets de la crème, dans les épinards, Sergio. C’est juste une parenthèse que je fais.
Je bien de calculer que le premier voyage interstellaire habité se fera en 6174, autant vous dire qu’on ne vous attendra pas. D’un autre coté tant lieux pour vous parce que j’ai aussi calculé que les astronautes ne seront pas bien accueillis. Du tout.

D. dit: à

carolingiens, capétiens, valois, bourbons, orléans : tous ilĺégitimes.
Le retour au trone se fera avec un descendant de Clovis ou ne se fera pas.

la vie dans les bois dit: à

Peut-être qu’il arrive un moment où le lecteur a cette sensation , toujours très personnelle, qu’un écrivain est arrivé à sa destination, et que plus rien ne permet au lecteur d’espérer que ce ne soit qu’une étape.
C’est en lisant un billet Quignard de 2015, que j’ai su quand j’ai arrêté d’écouter la chanson douce de Quignard, c’est en quittant sa « barque silencieuse ».
Dommage peut-être anticipé, il tenait là, avec Nithard, un bon sujet de roman historique.

Sergio dit: à

D. dit: 9 décembre 2016 à 16 h 56 min
Moi je mets de la crème, dans les épinards

Ha mais c’est vrai, ça ! On n’a jamais vu personne y mettre du beurre…

Plus terrible encore, la salade cuite ; halor là, quoi qu’on y mette… Disons faut pas être trop sujet au mal de mer ! Enfin c’est bon pour la mémoire, la preuve…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*