de Pierre Assouline

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La République des livres
Jaenada saisit l’insaisissable Sulak

Jaenada saisit l’insaisissable Sulak

Qu’est-ce qui fait qu’une vie bascule ? Une enfance calme, une famille aimante, des sœurs adorables, une ambiance de gaieté à la maison, une certaine sérénité dans un petit village de Provence, tout ça pour se lancer dans le monde en s’engageant à la Légion étrangère, déserter et braquer des supermarchés, des banques, des bijouteries, se faire prendre, s’évader spectaculairement, recommencer… Etrange, non ? Une énigme. Celle de Bruno Sulak (1955-1985). Pour son huitième roman sobrement intitulé Sulak (496 pages, 22 euros, Julliard), un titre qui claque, Philippe Jaenada a délaissé l’inspiration autobiographique dont il était légèrement las pour se consacrer à l’éclaircissement de ce mystère universel : le moment de bifurcation et l’instant décisif qui engagent une vie.

Ni vraiment roman, ni tout à fait biographie, disons roman biographique, il a eu le déclic en regardant un documentaire à la télévision. Sa curiosité en fut toute excitée. Il se documenta, rencontra sa famille et les proches de ses anciens complices, fit connaissance de Georges Moréas, le commissaire qui s’attacha à son cas jusqu’à déclarer un jour qu’en d’autres circonstances, Bruno Sulak aurait pu devenir un des meilleurs flics de France. L’auteur prit goût à l‘enquête, exercice pour lui inédit, s’en euphorisa jusqu’à rêver qu’elle ne se terminerait jamais. Il faut avoir connu l’ivresse de la recherche pour comprendre à quoi correspond ce plaisir-là. Rien n’est inventé. S’il y a des blancs, c’est que l’auteur a pêché par omissions, volontairement, pour éviter de mettre en cause des complices. Si la mention « roman » apparaît tout de même sur la couverture, c’est en raison du ton et de l’intrusion permanente et personnelle de l’auteur dans le récit. Comme s’il avait décidé de braquer son héros à chaque page.

Bruno Sulak lui apparut comme un type audacieux, séduisant, belle gueule, courageux, sportif, hypermnésique, doué. Tout ce que lui-même assure ne pas être. Ce qui ne l’a pas empêché d’éprouver de la tendresse pour son personnage, une sorte d’amitié, mais une amitié décalée dans le temps. Il s’est projeté à force d’empathie pour cet aventurier très recherché. Du mythe du gangster sympathique, il fait une légende qui prend place dans la longue tradition du gentleman-cambrioleur illustrée par René-la-Canne, Eddie Chapman, Marius Jacob, Ronald Biggs.  Il est vrai que l’insaisissable ennemi public numéro un des années 80, celles de l’après-Mesrine, n’avait jamais tiré sur personne. Ni violenté personne. Il conservait juste deux balles à blanc dans son 357 Magnum, au cas où. C’était un temps où, à Marseille où il avait grandi, on n’y réglait pas les comptes à la Kalachnikov à la terrasse des cafés. Sulak eut une fin tragique dans des circonstances mal élucidées, en escaladant le mur d’enceinte de Fleury-Mérogis.

Deux hommes cohabitaient en lui (un peu comme l’auteur qui, depuis une quinzaine d’années, ne vit pas de ses livres mais de son travail de pisse-copie à Voici). Sa vie était un labyrinthe mais à chaque fois, il en était sorti en ouvrant la mauvaise porte parce qu’il n’avait pas d’autre choix. Il  l’aime, son héros. Il n’est pas le seul. Car son livre est vraiment épatant. Bien sûr le bonhomme séduit et fascine par bien des aspects, même si, on s’en doute, il y en aura toujours pour juger suspect, sinon amoral, d’encourager ainsi l’admiration d’un malfrat. Mais il n’y a pas que cela. Jaenada emporte vraiment le morceau par sa manière de raconter, vivante, ironique, pleine d’anecdotes, de litotes, de digressions et de réjouissants commentaires entre parenthèses. Les lecteurs de Jaenada savent que son humour (un réflexe naturel chez lui) est basé sur l’autodérision. Ce qui était en l’espèce impraticable. Il a donc fait le choix du détachement et de la légèreté dans l’écriture. Le meilleur moyen de saisir l’insaisissable.

Au fond, si ces deux-là s’étaient connus, ils se seraient bien entendus. Pour dévaliser la plus fameuse bijouterie de la croisette à Cannes, le braqueur s’était vêtu et casquetté de blanc et armé de sa raquette, puis de son flingue (tout de même), il avait exigé la caisse. Après avoir emporté une somme considérable sans dégâts autres que de gros soucis pour l’assureur, il avait commenté : « Entré chez Cartier en tennisman, j’en suis ressorti avec la fortune de Bjön Borg ». Du Sulak tout craché. On dirait du Jaenada. On aimerait l’écouter la prochaine fois qu’il parlera de son livre, dans une prison.

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

554 Réponses pour Jaenada saisit l’insaisissable Sulak

Leo Bloom Pold dit: à

Les histoires (stories) de mecs vrais repassés à la moulinette de l’écrivain en mal de créativité, c’est presqu’aussi gonflant que l’Otto Fiktion.

On peut avoir envie de leur appliquer ce qu’écrit le narrateur de Winesburgh, Ohio.
« It [is] the truths that ma[ke] the people grotesques ».
A ce propos, quand en 1919, un type comme Sherwood Anderson écrit:
« On the grassy bank Wing Biddlembaum had tried again to drive his point home. His voice became soft and reminiscent, and with a sigh of contentment he launched into a long rambling talk, speaking as one in a dream »
on pourrait s’attendre, cent ans plus tard, à ne pas trouver moins bon.

Les Nombreux Germanistes de ce Blog Réunis dit: à

« Alles nahe werde fern. »

Tu aurais pu citer Barozzi , maître zouzou. « In weiter Ferne, sauna! » (dans « Le goût de Wenders », à paraître)

renato dit: à

Pour la Ville Lumière fermer à 21 heures, c’est cocasse.

Journée écourtée dans les vieilles branches dit: à

@20.46 « Il faut cesser de donner le sein à son gosse quand il est trop grand ».

Pas d’accord avec vous, le psychiatre mal embouché… : l’écrivain chinois Mo Yan a construit un superbe roman sur l’hypothèse inverse : « Beaux seins, belles fesses ». Veuillez bien réviser vos classiques et vous émanciper de votre freudisme de bazar une minute, SVP, vous découvrirez alors de nouvelles perspectives au vaste monde.

Sosie que ça amuse dit: à

Sosie dit: 24 septembre 2013 à 8 h 34 min

Tiens le petit con usurpateur de pseudo frappe encore.

C’est seulement un manque d’imagination mon petit chéri ou une vocation de corbeau ?

Phil dit: à

Dear Bloom, les programmes culturels franco-allemands ne doivent-ils pas faire oublier les carences des uns et des autres, sinon celles des « programmateurs » ?

Sosie que ça amuse dit: à

9h07

Salut Thierry
Alors on s’amuse comme un petit fou.
Grand gosse va.

Leo Bloom Pold dit: à

Tu aurais pu citer Barozzi , maître zouzou. « In weiter Ferne, sauna! » (dans « Le goût de Wenders », à paraître)

« Der Chor der griechischen Tragödie, das Symbol der gesammten dionysisch erregten Masse, findet an dieser unserer Auffassung seine volle Erklärung », comme disait l’autre.

renato dit: à

Tous ces commentaires en langues étrangères, j’en connais un qui ne va pas apprécier du tout…

4urartu8 dit: à

à mon avis il s’en fout royal.
c’est bien mon avis aussi : d’où mon plaisir de relire Manguel qui ne se dit pas hypermnésique (ah les gros mots) au point de reconaître avoir oublié l’une des trois tâches que les héros doivent accomplir en sachant qu’ils n’y arriveront pas :et l’éloge de se conclure en disant ***ne sont pas des impossibilités; ce sont des défis .
alors pour ce qi est du français sur ce blog, il ne semble pas qu’il préoccupe autant P.Assouline que ce que Manguel appelle dans l’éloge de la langue espagnole « la joie vaniteuse  »
je ne sais pas l’espagnole et je n’ai aucune joie à rappeler que dans son âge des extrêmes , Hobsbawm, rappelait avoir entendu des bijoutiers de luxe dénigrer le goût de leurs clients .

4urartu8 dit: à

je ne sais pas l’espagnol

Clopine Trouillefou dit: à

Perso, ma tendance à vagabonder me ferait regarder du côté du hasard, pour expliquer l’inexplicable (par exemple, une carrière de malfrat chez un être socialement intégré). Bérénice parle de « choix » quasi-quotidien. Les psy soupçonnent fortement des préméditations – comme un alzheimer chez une personne dont la force tenait dans la mémoire et le langage – et les croyants s’en remettent à une volonté supérieure ; il n’y a guère que les scientifiques à soupçonner le chaos, autre nom du bordel ambiant. L’humilité serait pourtant de reconnaître que nous provenons tous d’une humble « soupe », d’où surnageait, comme les yeux dans le bouillon, quelques protozoaires. Je préfère cela, qui est du moins modeste, aux yeux divins, poursuivant Caïn jusque dans la tombe. Mais peut-être Sulak avait-il à la fois besoin de ce joug divin, et de le taquiner en contrevenant à l’ordre ambiant, juste pour se fabriquer un destin ? (et Job aussi, tiens, pour faire bonne mesure). Je dis ça, (… vous connaissez la suite).

4urartu8 dit: à

général

en général en français on fout aux gens une paix royale .

4urartu8 dit: à

par ailleurs, ayant rencontré un psychologue clinicienne qui m’a aussi raconté comment des examinateurs bricolaient les notes ,j’ai appris d’elle sue la dernière trouvaille était l’empreinte de la naissance : encore plus insaisissable
http://www.regardconscient.net/archi03/0301empreinte.html

u. dit: à

« qui ne se dit pas hypermnésique (ah les gros mots) »

Pas grave, on a tous été lycéens.

u. dit: à

« L’humilité serait pourtant de reconnaître que nous provenons tous d’une humble « soupe », d’où surnageait, comme les yeux dans le bouillon,  »

On est des vieux croûtons, c’est ça?

u. dit: à

« général en français on fout aux gens une paix royale . »

Exact.
À l’armée, on faisait tôt mais on faisait peu.

u. dit: à

je ne sais pas l’espagnole

je ne sais pas l’espagnol

Il reste les enfants.

bouguereau dit: à

je ne sais pas l’espagnole

ceci n’est pas une pipe

hamlet dit: à

@11.13 – Dell, le héros de Richard Ford (Canada) aurait pu mal tourner à 15 ans, une fois ses parents mis au trou après leur lamentable hold up. Et pourtant, il s’en sort mieux que sa jumelle, semble-t-il, quand il observe le chaos de leurs trajectoires respectives 50 ans plus tard. A quoi cela tient-il, au juste, cet ineffable mélange de hasards et de nécessités où les bifurcations des destinées sont virtuellement et objectivement constantes, quoique le plus souvent ignorées et silencieuses chez la plupart d’entre nous ?… Le « conformisme » est une chose bien plus difficile à expliquer que les apparentes « déviances » d’un Sulak ou d’un Caïn, ces pseudo basculements chers à Thalie, déesse comédienne.

bouguereau dit: à

d’où surnageait, comme les yeux dans le bouillon

quand tu fais chabrot tu crèves tous les noeils

4urartu8 dit: à

que la dernière trouvaille
Pas grave, on a tous été lycéens.
à voir !Mais on a tous été des enfants déclarés nés le**** sauf faute d’écriture ,

bouguereau dit: à

regarder du coté du hasard c’est pas une démission clopine, c’est que c’est tout un chié boulot vla lprobloc, et pis le gazier mettait du poivre dans ses cartouches pour pas qu’ça saigne..rien à voir avec cain chtement, et si sulak n’avait besoin de rien que dse marrer? faut dla détermination pour ça et pas qu’un peu..avoir cette force la ça nous fait ptête peur

bouguereau dit: à

Pour la Ville Lumière fermer à 21 heures, c’est cocasse

boh comme un blog sans commentaire..ou un italien chiant comme la pluie

bouguereau dit: à

À l’armée, on faisait tôt mais on faisait peu

assez pourqule monde t’appartienne..aprés tu peux aller t’chécou..le soir tu rlèves les compteurs

renato dit: à

Tu n’es pas chiant, le petit célinien, t’es seulement un morne type qui cherche à se donner un peu de couleur avec des habits qu’il ne sait pas porter.

bouguereau dit: à

par ailleurs, ayant rencontré un psychologue clinicienne

j’lai connu aussi..elle se fsait bourrer dans le plaquard a ballet..tu parles d’un hasard qu’elle aurait dit clopine

Leo Bloom Pold dit: à

carences…celles des « programmateurs » ?

Les « prog », c’est nous les petits Germains et François sur place dans plus de 50 pays qui répondoint à l’appel d’offre + les 2 gouvernements représentés par leurs top bureaucrates culturels qui font le tri. Puis c’est encore nous sur place, si on a été jugés ok (sur place où presque tout se joue). On se défend pas si mal et il arrive qu’on fasse des des monts et merveilles avec des queues de cerises/mirabelles comme nous cette année. Glop,Glop.
La dotation a été augmentée cette année 50e anniversaire du Traité de l’Elysée oblige, Mais tout cela reste bien chiche quand on compare avec le coup de la kultur en métropole (les théâtres subventionnnés où personne ne va, sauf ceux qui pourraint payer plus cher , les ochestres que personne n’écoute sauf les sourds en devenir qui pourraient casque davantage).
Constatation qui n’étonnera que les atones: les structures culturelles allemandes à l’étranger (Goethe Institut, Goethe Zentrum)sont beaucoup plus riches que les nôtre, ergo elles sont assez pitoyables en levées de fonds; nous on est plutôt pôvres, té, alors on va gratter du blé chez les privés. Et ça marche, car le béton, l’hôtel, la banque, etc , ça marche pas si mal que ça…
La clause de responsabilité sociale des entreprises n’existerait-elle pas chez les privés d’outre-Rhin? Sehr bizarr, mein lieber Cousin…

bouguereau dit: à

j’étais sur que ça allait mordre incontinent!
bon allez zou..
zou!

4urartu8 dit: à

clopine?
tu parles d’une fille qui se croit émancipée parce qu’on l’a traitée de reine et que sa passion c’est la tonte ….et pas des nuages dans sa cup of tea shiRt

C.P. dit: à

hamlet, c’est juste pour Dell de « Canada », même s’il échappe un peu facilement au monde de Arthur Remlinger. Et si sa soeur Berner, en effet, a un sort moins « heureux ».
Vous avez remarqué quels ouvrages, professeur âgé, il fait lire à ses élèves, alors qu’ils ne font pas partie des programmes canadiens ? Ce sont des livres qui parlent aussi de l’acceptation et de l’adaptation aux circonstances (très belles pages de la Troisième Partie).

Plaisir à vous rencontrer lecteur de Richard Ford.

bouguereau dit: à

La clause de responsabilité sociale des entreprises n’existerait-elle pas chez les privés d’outre-Rhin? Sehr bizarr, mein lieber Cousin…

..mais enfin kabloom..c’est sur les panzers, les bagnoles pour gros patron de l’industrie verte, la chimie des carbones que s’applique la deutchland image..la france c’est une marque tourista..regarde jicé il se décarcasse pour pork’n’roll..et il te finance..ça l’fait chier mais il te finance..il peut pas dire le contraire..tourista!

4urartu8 dit: à

tout le monde a compris que « la reine » de ce blog est l’ hippomnésique de la psychologie qui a écrit sur ce blog « Clopine, c’est moi » !

4urartu8 dit: à

P.Assouline aurait-il quelques soucis de la langue française, il engagerait les commentateurs à y regarder par deux fois avant de jouer les psychologues du nom d’upper blog

4urartu8 dit: à

d’ailleurs la plupart des commentateurs dont la langue française n’est pas la langue « d’origine »ont à coeur de revenir sur la méconnaissance réelle ou supposée-par jeu! des autres commentateurs
parlez-vous hystérique, obsessionnel ou ciseauxlandais ?

4urartu8 dit: à

c’est pas psy
À Marseille, contamination par de l’iode radioactif à l’hôpital de La Timone

Polémikoeur. dit: à

23, vers 23 heures : entendu le prêche en habit
de « nonsense » au nom de la « profession »
mais répondu au premier degré.
Peut-être pris le plaidoyer « pro domo »
pour une plainte geignarde pas très musicale.
L’auto-citation d’un compère commentarien
mérite-t-elle autant d’exégèse ?
Probablement pas.
Cordialement.

JC..... dit: à

Clopine Trouillefou dit: 24 septembre 2013 à 11 h 13 min
« Perso, ma tendance à vagabonder me ferait regarder du côté du hasard, pour expliquer l’inexplicable »

On peut être plus nulle…. mais cela va être difficile !

JC..... dit: à

Les cons font semblant de croire que les Roms, culture forte, peuvent « s’intégrer » dans notre culture européenne, faible !

Comment intégrer de tels cons ?

JC..... dit: à

Ayrault : « J’assume d’avoir été obligé d’augmenter les impôts »

SO WHAT ?

4urartu8 dit: à

l’admiration d’un malfrat.
P.Assouline est si préoccupé par « l’admiration » qu’il finit par l’avoir facile…. pour les autres .

des journées entières dans les arbres dit: à

« cet ineffable mélange de hasards et de nécessités où les bifurcations des destinées sont virtuellement et objectivement constantes, quoique le plus souvent ignorées et silencieuses chez la plupart d’entre nous ? »

V’là quelque chose de profond, didon.
‘reusement qu’il reste -pour une minorité, c’est clair- le libre arbitre. Conscient.

Vous croyez à la destinée, Hamlet ?

JC..... dit: à

PARIS
Un tronc humain en décomposition a été découvert aujourd’hui dans une rue du nord de Paris, selon une source proche de l’enquête.

Le tronc a été découvert rue Louis Pasteur Valléry-Radot, tout près de l’hôpital Bichat, dans le 18e arrondissement.

Le Ministre de l’Intérieur se félicite que le tronc se soit présenté de lui-même aux autorités de l’Etat…

JC..... dit: à

« pour une minorité, c’est clair- le libre arbitre. Conscient. »

Foutaises !
Simplement la minorité est moins lucide …

des journées entières dans les arbres dit: à

Pour le livre « Canada » de Ford, j’ai hésité l’autre jour.
Mais si vous dites qu’il est bien, Hamlet, je vais l’acheter.

Polémikoeur. dit: à

Où est la menace culturelle ?
Si quelques vagabonds menacent à ce point la citadelle,
c’est qu’elle est déjà bien minée par la ruine !
Pendre une poignée de larrons n’infléchira pas le destin.
Veillez, gens du guet, que le bon peuple dorme en paix !
Policément.

JC..... dit: à

Se limiter à une poignée ?
Humanisme stérile…Polémikeur !

Gens du guet, réveillez le peuple !
Hurk, hurk…!

Leo Bloom Pold dit: à

C’est la tribune du FN ici? Suffit de voir 2 lettres et hop, on passe!
Pratique.

Polémikoeur. dit: à

Pour acheter un livre et le faire sien,
attendre qu’un commentarien
dise qu’il est bien.
Attendrissement.

JC..... dit: à

Bloom,
Tu es un brave bolo… !

JC..... dit: à

J’adore les petits nains montant sur des chaises pour péter plus haut que leur icône.

Le SAMU, vite… la vie peut se passer d’eux.

Polémikoeur. dit: à

Les hordes de Huns
piétinent le gazon
et polluent la piscine ?
Vite, SOS paysagistes !
Résident.

4urartu8 dit: à

quel est l’adjectif qui conviendrait le mieux pour qualifier le genre d’humour pratiqué sur la RdL ?

Polémikoeur. dit: à

Décalé, minable, autiste ?
Adjectivement.

renato dit: à

C’est à vous de voir la jachère.

JC..... dit: à

« quel est l’adjectif qui conviendrait le mieux pour qualifier le genre d’humour pratiqué sur la RdL ? »

Dans quel but ?
Des étiquettes, achetées hors de prix, à utiliser de toute force ?…

jean charles dit: à

Leo Bloom Pold dit: 24 septembre 2013 à 13 h 59 min
C’est la tribune du FN ici? Suffit de voir 2 lettres et hop, on passe!
Pratique

yeah

JC..... dit: à

Nous n’avons pas, ou peu, de libre arbitre.
Next ?

J.Ch. dit: à

je confirme : le livre de Ford « Canada » n’est pas que bien, il est formidable, tous ceux qui l’ont VRAIMENT lu vous confirmerons

JC..... dit: à

Ah ! ce « VRAIMENT lu » …
(ceux qui ne l’ont pas VRAIMENT lu sont des sacripants : ils peuvent s’en débarrasser sur eBay)

4urartu8 dit: à

tous ceux qui l’ont VRAIMENT lu vous confirmerons
non, ils vous confirmeront !du S au T il y a un monde où tout peut basculer

JC..... dit: à

Tu sais que tu ass des qualités, HR…?!

4urartu8 dit: à

Une enfance calme, une famille aimante, des sœurs adorables, une ambiance de gaieté à la maison, une certaine sérénité dans un petit village de Provence,
qui le tient , ce baratin de la famille « sans histoire »?
P.Assouline s’épinalise !

Sergio dit: à

Y a pas plus de hasard que de beurre en broche…

4urartu8 dit: à

Tout ce que lui-même assure ne pas être.
là, c’est trop de -fausse- modestie !
et dire qu’on ne sait pas s’il avait lu tintin !

4urartu8 dit: à

PAssouline n’a pas écrit qu’il avait une famille cool !est-ce un hasard ?

4urartu8 dit: à

Les poètes aussi font du shopping et meurent dans une prise d’otages. C’est ce qui est arrivé au grand poète ghanéen Kofi Awoonor. Son fils qui l’accompagnait a été blessé. Cet homme de 78 ans qui a été proche du premier président du Ghana Nkrumah et qui a été représentant de son pays aux Nations unies est considéré comme le poète de la dignité africaine. D’inspiration orale, sa poésie est très imagée, avec une préoccupation sociale et politique. Il regarde le pays et se sert de son paysage et son histoire pour le dire et s’adresser au peuple exploité et trahi par ceux qui prétendent faire son bonheur.
http://www.lepoint.fr/monde/les-poetes-aussi-font-du-shopping-et-meurent-dans-une-prise-d-otages-24-09-2013-1734403_24.php

bouguereau dit: à

gaffe..tu te rapproche tellement de ce blog qu’on sent ton haleine fétide renfield

bouguereau dit: à

Y a pas plus de hasard que de beurre en broche…

n’empêche le dernier tango c’est danl’cul et à paris..y’a comme un fatom faut reconnaitre

bouguereau dit: à

« les attracteurs etranges » qu’on appelait ça dans les quatrevinz

bouguereau dit: à

On peut être plus nulle…. mais cela va être difficile !

tu peux le faire jicé..on va pas déranger batman pour ça

Sergio dit: à

bouguereau dit: 24 septembre 2013 à 15 h 37 min
n’empêche le dernier tango c’est danl’cul et à paris..y’a comme un fatom faut reconnaitre

Dans Petchorine ils ont aussi de cette espèce en quelque sorte, mais enfin les gars qui vivent dans les villes d’eau vaut mieux toujours s’en méfier un brin…

u. dit: à

Je respecte le principe du vraiment lire, mais l’applique avec modération.

Si j’étais trop buté, je ne pourrais pas m’incliner devant la disparition du grand poète ghanéen Kofi Awoonor, le poète de la dignité africaine.

Il faut savoir faire confiance.

bouguereau dit: à

Bruno Sulak lui apparut comme un type audacieux, séduisant, belle gueule, courageux, sportif, hypermnésique, doué

les braves gens: couard repoussant moche bedonnant oublieux..malhabile..comme j.ch et c’est a eux qu’y faut faire confiance zouzou..c’est terribe!

u. dit: à

Pas trouvé de texte en ligne d’Awoonor.

Pas cherché longtemps, mais cherché.

bouguereau dit: à

villes d’eauX, Trommelfeuer !

on avait compris qu’il était ixé ton film

u. dit: à

« Dans Petchorine ils ont aussi de cette espèce en quelque sorte »

Des matafs qui tanguent comme Potemkine, patron?

bouguereau dit: à

Pas cherché longtemps, mais cherché.

t’es malabille et sousmnésique

u. dit: à

« les attracteurs etranges » qu’on appelait ça dans les quatrevinz

Fatal liaisons, waouh!
Nos enfants sont calculateurs.

u. dit: à

« t’es malabille et sousmnésique »

Le premier qui dit bedonnant,

C.P. dit: à

u., justement les « attracteurs étranges » qu’évoque bouguereau me paraissent présents chez Richard Ford, et bien avant « Canada ». Mais j’avais dit un mot (à Bloom) de ce roman, il y a plusieurs jours déjà ; et pour compléter ce qu’aujourd’hui je rappelais à hamlet sur les livres que Dell fait étudier à ses élèves, je cite le début du chapitre 68 (Troisième partie) dans la traduction de Josée Kamoun, cela peut vous intéresser :

 » J’étudie avec eux des livres qui me semblent secrètement traiter de mes jeunes années : HEART OF DARKNESS, THE GREAT GATSBY, THE SHELTERING SKY, NICK ADAMS, THE MAYOR OF CASTERBRIDGE*. Mission : cap sur le néant. Abandon. Figure qu’on pourrait croire mystérieuse, mais qui ne l’est pas après tout. (Ces livres ne font pas partie des programmes du lycée, au Canada, allez savoir pourquoi.)
Ma métaphore centrale est toujours le franchissement d’une frontière ; l’adaptation, le passage progressif d’un mode de vie inopérant à un autre, fonctionnel celui-là. Il s’agit parfois aussi d’une frontière qui, franchie, ne se repasse pas. »

* JK donne en note de bas de page les titres français, que vous connaissez.

Phil dit: à

Dear bloom, rude tâche que l’interculturel franco-allemand. Il faut probablement oublier Vercors et remonter à Goethe qui remerciait Nerval.

L’admiration pour les malfrats commence et finit à olyhood avec le parrain Brando flanqué d’un dentier qui laisse passer les nouilles trop cuites.

renato dit: à

N’empêche Phil que Moosbrugger fut un beau terrain de réflexion.

Phil dit: à

oui renato, mais un Sexualverbrecher ne joue pas dans la même cour littéraire qu’un malfrat.

bouguereau dit: à

pas dac phil..la mafia en anar hilare et seulabre tu repasseras..y’a une tradition française qui remonte aux lacenaires et même avant..balzac a bien matté..les premières épopées feuilletonnées de truand ne sont pas américaines ni anglaises mais bien françaises..les bandits corses et leur dixaines de milliers de morts c’étaient plutot de la tragédie

Lit et Ratures dit: à

J’ai trouvé votre âme-soeur sur Tumblr, Renato. Même finesse, même sensibilité, délicatesse identique:

http://yama-bato.tumblr.com

Vous ne pouvez qu’aimer son travail. Un chemin semblable.

renato dit: à

C’est une question d’approche, Phil : il n’y a pas de bons sujet ni de mauvais, d’ailleurs.

Sergio dit: à

u. dit: 24 septembre 2013 à 15 h 52 min
Des matafs qui tanguent comme Potemkine

C’est sûr qu’Odessa c’était la Vallée heureuse par rapport à Tsushima…

Jean-ollivier dit: à

Même sans faire de courses dans un mail kényan, il arrive que les poètes meurent…

ci-dessous la retransmission d’un courriel reçu de la librairie Chandeigne.

Le poète António Ramos Rosa, figure majeure de la poésie portugaise du XXe siècle, est mort aujourd’hui 23 septembre 2013 à Lisbonne, à presque 89 ans.

Uma voz
Quero pertencer à abóbada escura como um amante inerme
e ser o alento do silêncio sobre os ombros das nuvens.
Quero aderir à sombra das palavras da folhagem
e compreender a terra na selvagem seda do desejo.

Une voix
Je veux appartenir à la voûte obscure comme un amant désarmé,
devenir le souffle du silence sur les épaules des nuages.
Je veux adhérer à l’ombre des paroles du feuillage
et comprendre la terre dans la soie farouche du désir.

(Animal Regard, Ed. Unes, 1988)

u. dit: à

Thanks, renato et CP.

J’ai lu un peu de Ford, suffisamment pour le mettre sur la petite liste.

Comme je suis dans Light Years, que je lis avec un plaisir immense, j’ai trouvé intéressant de voir les deux amis réunis à Y92.

Place à Dick et Jim!

http://www.youtube.com/watch?v=GA3Iy38j4wc

C.P. dit: à

u., merci pour le lien. Je vous avais dit que je ne connaissais de Salter que « The Hunters ». Je vais donc tâcher de lire « The Light Years »…

Une choucroute ! Une ! dit: à

Demeter dit: 24 septembre 2013 à 0 h 25 min
La recette préférée de renato est la choucroute garnie.

C’est lui qui la sert, dans le restaurant au rez-de-chaussée de son immeuble. On l’y appelle: « garçon ! » et ça l’émeut.
La patronne, une vieille femme au large tablier (dans lequel il est toujours fourré) et à l’énorme poitrine en beurre fondu le tyrannise avec délectation. Et lui aussi se délecte. Ah, ce Toto…

C.P. dit: à

« Light Years »

christiane dit: à

@Jean-ollivier dit: 24 septembre 2013 à 17 h 06 min
Merci. Et pour le poème et pour cet accompagnement.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tu là,…tu là,…la vie de châteaux,…

…avec des gardes du corps,..au frais du contribuable,…
…la propreté à un prix,…
…aussi payer les agents aux frontières,…éduquer les gens aux normes  » d’enculés enculés « ,…B.C.B.G.,…
…tout à un prix,…
…c’est plus la France de De Gaule,…
…c’est la mendicité des étrangers pour contraintes économiques,…
…c’est pas les riches qui demandent un crédit,…c’est les pauvres dans les pays riches qui payent les intérêts des lois  » absurdes d’économe-nique de l’état  » providence,…
…l’état ce patron corporatiste des sociétés publiques et autres factions économiques des affiliés aux partis  » responsables « ,…démocratiques de l’état  » providence « , des amis de mes amis sont mes amis,…les incorruptibles des  » crimes organisés « ,…pour en ^être « , mieux tûteler au III £ du 3° Reich à l’€uro,…

…la traite des  » lys-bonnes « ,…à tout faire,…avec médaille de fer,…en terre cuite,…c’est déjà du Picasso,…trop cher le nombrilisme du privé,…encore un effort,…

…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,…
…envoyez,…

JC..... dit: à

PRODUIT CULTUREL DE L’ANNEE

« GTA V, le jeu de Rockstar réalise le meilleur lancement d’un jeu vidéo dans notre pays avec un million d’exemplaires vendus en une semaine et semble bien parti pour devenir le « bien culturel » le plus vendu de l’année devant « Fifty Shades of Grey » ou le dernier album de Daft Punk. »

La culture se porte bien, l’avenir est prometteur ! Bientôt Passou va être conduit à se reconvertir…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…victimisation des gens honnêtes,…fallait en être  » malin « ,…pour en être  » avocats des riches « ,…en temps de crise,…

…des taxes,…sans T.G.V,…une lucarne de prison,…le ciel ouvert,…Stalag 13,…

…après,…l’église  » protectrice « ,…pour en vouloir être protectrice de votre âme,…
…la notion  » jumelée « ,…l’état responsable du  » désordre économique et social « ,…encaisse,…etc,…envoyez,…B.C.B.G.,…De Mon-Cul,…

4urartu8 dit: à

il ne suffit donc pas de saisir dans le temps des préparations; il ne faut pas ignorer savoir faire revenir

bouguereau dit: à

GTA V

et en chiffe d’affaire je te dis pas..et dailleurs la déambulation criminelle s’y est particulièrement développé, le jeu n’exiss même pus vraiment..tu débarques jicé..comme chte décendrais dans l’dos et que chte volerais ta caisse

Phil dit: à

c’est vrai bougreau. oublié aussi Fantomas.. qui n’a pas commencé avec De Funès/Marais.

4urartu8 dit: à

Bientôt Passou va être conduit à se reconvertir…
il s’est déjà converti en « critique » ou « web-critique » (wc): que lui proposent les erdéliens ?

bouguereau dit: à

quand j’étais moutard et que je regardais la télé je croyais qu’écrivain c’était un genre de taf pour se reconvertir de la taule ou du claque..trop vieux pour le trottoir et la corde à noeuds

bouguereau dit: à

ho mais renfiled..t’y trompes pas ça r’semble a la rdl..les voitures sont pus qu’un prétesque..à la v6 rénato sra démasqué et trainé a poil dans la 5éme..à la 7 on pourra prende gogol et le trainer dans colmar in front of son buraliss

4urartu8 dit: à

une forme particulière d’ivresse , celle de la vitesse qui est aussi nous dit Walter Benjamin une relation authentique avec les forces cosmiques .

dans « les chemins du labyrinthe »

bouguereau dit: à

..sans déconner..ha tu te vois bien dame pipi du wc de lassouline avoue renfield..note jvais pas te jeter la météorite

JC..... dit: à

De ce que j’ai compris, le Jaenada il va y aller en taule, pour promouvoir son « récit » : cabotin capotinien …

Toujours pas compris comment on peut habiller « bascule », « instant décisif », « hasard d’une vie »,…ce pauvre verbiage de magazine de salon de coiffure !

bouguereau dit: à

..tu vas pas nous faire ta crise anti industrie culturelle jicé..bientôt tu vas nous regretter frédéric mitterand et te jeter dans les bras de kabloom..

bouguereau dit: à

note je te jette pas non plus l’astéroïde..je comprends que tu sois déboussolé..c’est normal..fion il est paumé aussi

bouguereau dit: à

..il cause avec poutine..bientôt sarkozy va lui donner les codes nucléaires..ça tombe françois les a pas changé..franc comme l’or qu’il est lui au moins

Sergio dit: à

JC….. dit: 24 septembre 2013 à 18 h 14 min
ce pauvre verbiage de magazine de salon de coiffure !

C’est vrai ils feraient mieux de mettre Moto-revue…

4urartu8 dit: à

il paraît que P.Assouline va se lancer en romancier pour pré-ado: et qu’il recrute à la sortie des écoles

4urartu8 dit: à

salon de coiffure ! : messieurs , c’est la photo qui le précise

u. dit: à

« quand j’étais motard et que je regardais la télé » (bouguereau)

« ils feraient mieux de mettre Moto-revue… » (sergio).

Deux Hells Angels…
Putain la nostalgie.
Don’t make me weep.

4urartu8 dit: à

alors personne ne pense ici à
Philippe Sollers, Philippe Joyaux à l’état civil écrivain français. Il a également publié sous le pseudonyme de Philippe Diamant.

Kroniques martiennes dit: à

Mon Thierry commence à s’intéresser à l’Espace.
Je suis heureux.

Sergio dit: à

u. dit: 24 septembre 2013 à 18 h 44 min
Deux Hells Angels…

Oui mais c’est comme le supporter nous au moins on est assis…

4urartu8 dit: à

et qu’il recrute à la sortie des écoles et chez les joueurs…. de jeu de paume !

4urartu8 dit: à

Deux hommes cohabitaient en lui (un peu comme l’auteur
deux c’est quand même très peu ; Manguel raconte une blle histoire de Bouddha qui, afin de ne vexer personne, lorsque les dieux lui jetèrent leur ombrelle des cieux , se démultiplia et sous chaque ombrelle envoyée marchait un Bouddha souriant .
(éloge du blasphème )

des journées entières dans les arbres dit: à

4urartu8 dit: 24 septembre 2013 à 14 h 51 min
C’est vrai que l’entame du billet, c’est un peu du baratin de vogue.
Ce que ça peut vouloir dire- des préjugés ?- est presque à analyser.

Hamlet, j’ai récupéré le fameux « Canada » de Richard Ford.
Je vais le lire après, disons, les autres à terminer ou à lire. ( Howard McCord, Lance Weller, Jim Harrison, et Marie, Marie, que je lis doucement).

D. dit: à

Quand je ne suis pas là, le nombre de commentaires a un mal fou à décoller. C’est indéniable.

D. dit: à

Ça vivote, ça végète, c’est des petites idées toutes raplapa-réchauffées.

D. dit: à

c’est des copié-collé de ci, de ça, des poncifs, des choses vu et archi-vues. Mais ça rassure. C’est la popote quotidienne, la sécurité du commentaire.

Foster dit: à

D. dit: 24 septembre 2013 à 19 h 48 min
D. dit: 24 septembre 2013 à 19 h 50 min

Du D. quoi !

4urartu8 dit: à

se consacrer à l’éclaircissement de ce mystère universel ,
ce mystère universel dans ce contexte du billet, cette invocation du « mystère universel » sonne grandiloquent , grandiloquence pubarde de pige pour pigeons

4urartu8 dit: à

cela ne veut pas dire que ce ivre n’ait pas un public et même parmi les plus « intellos » et écrivains outre les grands flics superpsychlologues pour raisons professionneles(soupçonnons P.Assouline), ie justifie pleinement un billet

4urartu8 dit: à

P.Assouline a déjà informé sur son blog qu’il n’y signalait pas toutes ses lectures . Ce qui est une manière d’apprécier l’intérêt qu’il porte à celle-ci dans sa réflexion sur les affaires de ce monde , le temps de leur métamorphose en roman (et par quelles voies )
je viens de lire une enquête auprès d’artistes assez spécialisées: l’une d’elle évoquait ses lectures .

4urartu8 dit: à

par contre, je ne vois pas bien ce qui peut justifier impérieusement un commentaire du billet, ni des conversations entre les commentateurs sur ce blog

u. dit: à

« Quand je ne suis pas là, le nombre de commentaires a un mal fou à décoller. »

C’est pas comme mes oreilles.

4urartu8 dit: à

cela ne fait pas sens pour moi de signaler ce que je lis , a fortiori sur le blog d’un auteur qui se régale du lexique psy et d’en affubler ses interlocuteurs et interlocutrices .

4urartu8 dit: à

y aura-t-il foule ?
L’université Paris 8 lance officiellement son nouveau master de création littéraire

des journées entières dans les arbres dit: à

4urartu8 dit: 24 septembre 2013 à 20 h 29 min
certes, certes, « dis-moi ce que tu lis », etc.
Je signale donc que les auteurs Howard McCord et Lance Weller ne sont pas pour tout public.

J’ai entendu une émission à la radio, vous dire sur quelle fréquence et à quel moment, je ne me souviens plus.
Le sujet était l’usage d’internet par les jeunes générations et notamment l’usage que les jeunes ont des réseaux sociaux.
Le libre-arbitre c’est aussi le droit à l’indifférence -ne pas répondre au cinquante messages sollicitants- que les jeunes pratiquent avec sagesse, contrairement aux idées reçues. C’est plutôt bon signe.
Ils en ont aussi le bon usage: outil culturel.

48, merci pour votre lien sur F. Loth. Un prof de philo qui, à propos de libre-arbitre, cause physique quantique c’est toujours époustoubouriffant.

JC..... dit: à

4urartu8 dit: 24 septembre 2013 à 20 h 45 min
« L’université Paris 8 lance officiellement son nouveau master de création littéraire »

SAUVE ! SAUVE ! IL ETAIT TEMPS……ON MANQUAIT DE CHOMEURS.

4urartu8 dit: à

à ceux qui ne demandent pas si

Depuis quatre ans maintenant, la région Languedoc-Roussillon Livre et Lecture organise des ateliers d’écriture dans la maison d’arrêt pour hommes de Villeneuve-les-Maguelon, accompagné par Joëlle Wintrebert.

bérénice dit: à

u. Du moment que vous ne ressemblez pas à un avion…

bérénice dit: à

vous conservez une chance de séduire ailleurs que sur une piste d’envol d’atterrissage, l’optimisme peut guérir!

bérénice dit: à

Vos enfants seront artistes, dressez les au crime!

bérénice dit: à

Vos grand-parents seront grabataires, préparez les couches

4urartu8 dit: à

et encore un lien
par anonyme
mercredi 2 mai 2012 à 20:00
Local Autogéré
Pour faire du lien entre l’intérieur et l’extérieur

Lutter contre l’isolement des détenus et de leurs proches

Relayer les infos et luttes qui se passent à l’intérieur, dans une optique de solidarité

En finir avec l’enfermement…

Ecriture individuelle ou collective.

Les 1ers et 3èmes mercredis de chaque mois à 20h, au Local Autogéré

7 rue Pierre Dupont / 38 Grenoble (quartier de l’Aigle)

Venez nombreu-ses
http://grenoble.indymedia.org/2012-04-27-Atelier-d-ecriture-a-des

bérénice dit: à

Votre belle amie vous oubliera et alors, qui rira le dernier?

4urartu8 dit: à

aujourd’hui, les enfants vont au nième mariage de leurs grands parents ; les discours de banquet doivent être bien préparés

4urartu8 dit: à

et pour que vous sachiez tout
Contrairement à des études de lettres, ce master propose deux années de formation réellement professionnalisante, l’objectif : former des écrivains. Les étudiants y recevront une formation pratique par le biais d’atelier d’écriture, mais aussi théorique, avec des cours de réflexion et d’analyse de textes littéraires. Les cours permettront également aux élèves d’acquérir une bonne connaissance du monde du livre (édition, traduction, critique, etc.) afin de pouvoir s’y confronter à la sortie de l’université.
Ce nouveau master est dirigé par l’écrivain Olivia Rosenthal, les cours sont dispensés par une équipe pédagogique constituée de professeurs et d’écrivains.

bérénice dit: à

Est-ce que ça ne risque pas de trop calibrer tous ces germes en pousse? Un peu comme la culture intensive de produits rares se pose en face du hasard et de la nature?

bérénice dit: à

Si tant est que hasard puisse se frayer un passage dans cette jungle urbaine et mercantile

D. dit: à

Bérénice, je crois que je t’aime.

D. dit: à

Est-ce que tu m’aimes aussi ?

D. dit: à

Bérénice, si je te gonfle, faut le dire. J’aime la franchise.

4urartu8 dit: à

peut-être en finira-ton avec l’ineptie des cours de verlan et de sourire sur ce blog comme propédeutique

D. dit: à

Je suis prêt à tout entendre.

D. dit: à

4urartu8, tu fais pas mieux.

4urartu8 dit: à

et surtout, gamers des lettres, n’oubliez pas de menacer: la prochaine fois, j’enlève le style !

bérénice dit: à

Mais il est vrai que la vie est un vain combat et quand nous disposons d’armes ultra-sophisticated pour des guerres micro-chirurgicales les écueils inchangés, l’immuable horizon se plombe de noir de rouge, les vignes lourdes de nos ambitions D entendent gronder l’orage de nos ages additionnés …

4urartu8 dit: à

pourquoi faire mieux quand on peut faire autrement ? Avec l’autorisation de W.A qui lui a de l’humour depuis le temps qu’il s’appelait Job
« L’humour juif dans la littérature : De Job à Woody Allen Judith Stora-Sandor

4urartu8 dit: à

et il faut sacrément manquer d’humour »artistique » pour écrire sur un blog littéraire : je vous écoute

2 + 2 dit: à

Merci à D. de casser le duo infernal de ce soir.
HR, Bérénice.
Pas d’inquiétude, demain vous aurez droit à
des journées…, rose.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille.

Ainsi Soitil dit: à

Littérature calibrée comme être spécialiste de sudoku…et l’ art brut qui est devenu l’ art pute!

soirée de France dit: à

D. dit: 24 septembre 2013 à 19 h 48 min

Ça vivote, ça végète, c’est des petites idées toutes raplapa-réchauffées.
D n’a pas tort mais n’a t-il pas liu-même l’ habitude de nous décrire ses plats du soir, souvent surgelés et réchauffés?

soirée de France dit: à

D’ailleurs, D., avez-vous dîné?

soirée de France dit: à

uraturu et quelque chose va sûrement nous vesser un lien!

4urartu8 dit: à

ceux qui ne viennent plus sur ce blog en ont saisi aussi sur les fantasmes qui le travaillent et ont bien eu raison de ne pas vouloir en être partie prenante . moi non plus !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…qui ne travaille pas,…comme,…avec les méthodes de Goldman-Sachs,…sur ce blog,…

…enfin,…
…un critère de référence de nos,…scribes un jour,…scribe toujours,…

…du cynisme,…Oui,!…
…le casse du siècle,…spéculez contre les ménages,…bénéfices grâce à la crise,…
…nos toiles rachetées en  » subprimes « ,…pour une bouchée de pain,…

…Non,…au paradis les places sont très rares,…autant s’en tenir à soi-même,…

…les tentations,…un hamac dans une véranda,…etc,…avec des chameaux sur les vitraux à têtes d’anges-banquiers,…ou de célébrités,…
…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,…

douce nuit dit: à

Ah, le lien qui vesse est un lien qui fâche…et un lien qui fesse est aussi un lien qu’est vache!

douce nuit dit: à

Je profite de l’absence des sempiternels habitués pour timidement intervenir ici.
Merci de votre compréhension.

douce nuit dit: à

« ceux qui ne viennent plus sur ce blog »

Mais personne n’est indispensable ici, turlututu?!

4urartu8 dit: à

c’est contre mon goût que j’ai risqué quelques mots d’esprit convenus dans les usages linguistiques (la grammaire) de ce blog, mais non pour qu’il m’accepte parmi les siens . une consolation pour moi: ce sera effacé .
si D change d’amour, je peux bien changer du tout au tout .

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…encore  » un « ,…en plus à plumé,…
…qui est partout à la foie divine protectrice  » la – bure des moines « ,…

…enfileurs de bons conseils sue le vit,…
…des affaires pressentes à redresser, pendant que c’est chaud et mouillée,…
…etc,…

douce nuit dit: à

« non pour qu’il m’accepte parmi les siens »

Mais personne n’a envie de faire partie de leur cercle, turluru. Ils parlent entre eux et n’intéressent personne. Solipsistes pour eux seuls, ils ne touchent pas sol. Seul est leur demeure…Ici, ils y sont toute la journée et souvent la nuit, comme vous d’ailleurs?

u. dit: à

Douce nuit, soirée de France, turlututu…

Que de francité.

« si D change d’amour, je peux bien changer du tout au tout » (Urartu l’archéologue)

Vraiment?
Voulez-vous coucher avec moi?
Si Daaphnée est d’accord, c’est: pourquoi pas.
Si elle est contre, on en reparle une autre fois.

Mec sceptique mais ouvert.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,!…les ABACUS,…AAA,…arnaquer d’autres banques,…enfoncer les autres  » avisés « ,…sur les lois du libre échange,…
…nos chefs d’états toujours à la traîne,…encore dans l’espace  » flagada « ,…
…Oasis,…Oasis,…etc,…

4urartu8 dit: à

non, j’ai voulu comprendre aussi pourquoi je ne supportais pas les billets, et ce n’est pas leur côté publicitaire où d’ailleurs P.Assouline excelle , si bien que je ne le supporte plus lui si adapté , si vraiment pas « mon genre « 

la cabanne bambou dit: à

Que de francité.

Et si je dis France cul, U?

4urartu8 dit: à

certes est-il très obstiné , mais comme mille de ses semblables

Jean-ollivier dit: à

J’ai tenté de traduire le poème de Kofi Awoonor, « le grand poète ghanéen, le poète de la dignité africaine »(u.?). mort dans
l’attentat de Nairobi. Ignorant tout de l’auteur et du contexte, je ne suis pas sûr du résultat, d’autant que l’anglais d’Afrique me semble parfois bizarre. Si quelqu’un a des idées….

The weaver bird built in our house
And laid its eggs on our only tree
We did not want to send it away
We watched the building of the nest
And supervised the egg-laying.
And the weaver returned in the guise of the owner
Preaching salvation to us that owned the house
They say it came from the west
Where the storms at sea had felled the gulls
And the fishers dried their nets by lantern light
Its sermon is the divination of ourselves
And our new horizons limit as its nest.
But we cannot join the prayers and answers of the communicants
We look for new homes every day,
For new altars we strive to re-build
The old shrines defiled from the weaver’s excrement

Le tisserin a nidifié dans notre maison
Et pondu ses œufs sur notre seul arbre
Nous ne voulions pas le chasser au loin
Nous l’avons regardé construire son nid
Et surveillé la ponte.
Et le tisserin est revenu sous les traits du propriétaire
Prêchant le salut à nous qui possédions la maison
On dit qu’il venait de l’ouest
De là où les tempêtes en mer avaient abattu les mouettes
Et où les pêcheurs séchaient leurs filets au lamparo
Son sermon est la divination de nous-mêmes
Et la limite de nos nouveaux horizons c’est son nid.
Mais nous ne pouvons nous joindre aux prières ni aux répons des communicants
Nous recherchons des nouvelles maisons chaque jour,
Pour les nouveaux autels nous tentons de reconstruire
Les anciens sanctuaires souillés des excréments du tisserin.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’espace  » flagada « ,…il y a de la marge,…
…Dumping de sujet de conversation et diversions pour s’envoyer en l’air,…la concurrence déloyale,…
…des scribes d’un jour,…scribes toujours,…etc,…

…( Picasso à t’il été le malheur de Braque ),…depuis plus de cinq ans que je le dis,…
…pourquoi,…passé de l’art  » fauve « ,…au  » cubisme des images d’illusions « ,…

…c’est se faire  » avoir  » au change,…
…combien d’oeuvres rester liberté d’illusions,…Oui,…plus que çà,…etc,…

Leo Bloom Pold dit: à

Relevé dans l’interview de Richard Ford publié par le Gagazine littéraire un convulsant contresens doublé d’une absurdité sidérale : « J’ai 69 ans et je l’ignore ». On aura échappé à « Je sais que j’ai 69 ans et je l’ignore ». Ouf.
« Ignore » est un de ces nombreux faux amis qui veulent du mal aux traducteurs littéraux illettré ! Même le plus nul des étudiants de 1ere année de fac de psycho le sait.
Par respect pour l’auteur de The Sportswiter, on rétablira l’original : « J’ai 69 ans et je n’y prête pas attention / je n’en tiens pas compte / cela m’indiffère ».

Leo Bloom Pold dit: à

Belle traduction, Jean-Olliver.
Le ton de la parabole et de la palabre y est bien rendu.

Infime suggestion:

« Et surveillé la ponte ».
> « Et avons veillé sur la ponte » (?)

bérénice dit: à

…Et l’œuf blotti dans le nid, sans tic tac attendait l’éclosion.

Mdr dit: à

bloumy a gardé des tics prof-fessionnels : ici un bon point, là un bonnet d’âne. Dans l’évaluation, toujours !

JC..... dit: à

Bloomie ?
Bien vu, Mdr, le côté « j’enfonce le clou sans marteau, moi ! »

Non ! plutôt le comportement arrogant d’un petit instit colonial, dans sa classe maternelle indigène.

Les gosses en rigolent encore.

jean christian dit: à

« bientôt sarkozy va lui donner les codes nucléaires »

ça va faire croasser d’aise la vieille p de proquerolles

Observatoire du T... dit: à

renato dit: 23 septembre 2013 à 12 h 57 min

« Ce n’est pas parce que tu (…) répètes trois fois (…) que je (…) comprends… »

Comme c’est vrai !

Pablo75 dit: à

renato dit: 23 septembre 2013 à 10 h 27 min
« Ah ! la passion que les écrivaillons portent à la délinquance! »

Et pas que les écrivaillons… Il suffit de voir la quantité de livres, documentaires, films et programmes de TV il y a dans ce pays dédiés aux crimes et aux criminels célèbres. Étrange cette fascination des Français pour les assassins (Landru, Petiot, Mesrine, Patrick Henry, Simone Weber, Roberto Succo, Guy Georges, etc, etc).

Ni en Espagne ni en Amérique du Sud on s’occupe autant des criminels, on exploite autant leurs « exploits », ils sont autant objets de fascination littéraire et médiatique. J’aimerais bien connaître la raison de cette attirance des Français pour le crime, qui va de pair avec une autre étrange caractéristique très française aussi: l’absence de compassion, le mépris, la haine parfois, des victimes.

Leo Bloom Pold dit: à

— Anny good ones?
— Not at all. The usual shite.

JC..... dit: à

Pablo !!!
Vous n’allez tout de même pas insinuer -ce serait ignoble – que les Français, nos frères humains, auraient des DEFAUTS ?

JC..... dit: à

Enfin, Bloomie, ne vous fâchez pas !
Vous savez bien qu’il n’y a pas une parcelle de vérité dans ce que je peux dire vous concernant, hein ?!

Pure et gratuite malveillance de ma part, moi qui, jaloux de vos succès, vous envie tellement…..

antoine dit: à

« cette fascination des Français pour les assassins  »

il serait peut-être plus juste de parler de parler de « serial killers » cf ceux que vous citez -comme en GB d’ailleurs: des monstres
(Et en Espagne et Amérique du Sud les dictatures ont leur lot d’assassins dont beaucoup n’ont jamais été jugés.. le juge Garzon, pour ne mentionner que lui, en sait quelque chose )

bouguereau dit: à

y’a pas de serial killeur en frankreich..le français quand il tue c’est sa faute à la société..et il a un mobile, jicé le sait bien..c’t’un truc ricain et russe le serial killeur..des gars pas politisés

Polémikoeur. dit: à

Coup de chapeau puriste à propos d’ignorer…
De quoi convulser, vraiment !
Peut-être par la nature du support, le prisme
de la traduction, plus que la déclaration elle-même.
En même temps, qui n’a jamais entendu le parler trivial :
 » – J’t’ignore ! » ? Même nonsense au sens strict
pourtant compréhensible immédiatement.
Glissement.

bouguereau dit: à

« Ah ! la passion que les écrivaillons portent à la délinquance! »

ouais il est passionné par la vie des comptabes..et quand qu’y dit y’a pas dmauvais sujet..c’est pour se dédouaner le faisan

bouguereau dit: à

la raison de cette attirance des Français pour le crime

t’es vraiment un con dracul..un troisème role de keuf qui meurt bétement en nettoyant son arme dans un navet russe à la troisième minute

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