50 penseurs lancés vers leur Everest

Delaporte a pondu :

Greta Thunberg sera invitée mardi à l’Assemblée nationale pour défendre l’écologie dans un discours époustouflant…

—
…ce petit singe que l’on croit savant n’est qu’un perroquet jouant des coudes pour se placer devant ses petites camarades au lieu de jouer sagement avec elles. Inculte, extraordinairement prétentieuse et sans expérience de la vie : tous les ingrédients d’un dictateur en puissance. Évidemment, le troupeau suit sans se poser trop de question.

Portant l’affreux prénom de Greta qui vous démange comme le poil à gretter, elle est naturellement issue de l’une des nations à propension impérialiste les plus décadentes qui soit : la Suède.

« Greta Thurnberg qui témoigne surtout de la dérisoire infantilisation de l’époque (car si la cause est juste, ses prises de parole, discours ou interviews, n’évoquent vraiment pas un Everest de la pensée). »

Passou, il ne faut pas confondre précocité et infantilisation. Greta Thurnberg se glisse dans les manques flagrants d’un monde qui va à sa perte ; à cette liste, j’aurais rajouté le pape François, grand militant des belles choses, l’écologie et les droits de l’homme. Je trouve qu’il manque et qu’il aurait été très bien à la place de Soros.

Une philosophe intéressante dans la liste, il s’ agit de Martha Mussbaum et qui devrait vous intéresser Clopine.

 » Nussbaum propose (alors) de manière pragmatique une liste de dix capabilités dites centrales, qui définissent un seuil minimum de capabilités, sur lesquelles s’appuyer pour mettre en place une politique publique fondée sur les capabilités. Ces dix capabilités sont les suivantes : la vie, la santé du corps, l’intégrité du corps, les sens (associés à l’imagination et la pensée), les émotions, la raison pratique, l’affiliation, les autres espèces, le jeu, le contrôle sur son environnement. Ces capabilités de base répondent pour Nussbaum au minimum exigé par la dignité humaine. »

https://journals.openedition.org/lectures/9575

Je redonne la petite video sur l’Everest que j’avais suggérée à Ed, en écho à celle qu’elle proposait sur la Méditerranée :
https://www.lemonde.fr/planete/video/2019/05/31/au-sommet-de-l-everest-comment-les-embouteillages-deviennent-des-pieges-mortels_5470057_3244.html

Impressionnant, non ?

Extrait de son discours de réception du Doctorat honoris causa de l’ENS :

« Je voudrais m’étendre un instant sur un thème qui unit les différentes parties de mon travail de philosophe : la vulnérabilité humaine. Tout au long de ma carrière, j’ai travaillé dans deux champs qui semblent, et sont à certains égards, très différents. Le premier est la philosophie politique : j’ai élaboré “l’approche par les capabilités” qui s’applique aux questions de développement humain et de justice mondiale, avec une attention particulière pour l’égalité des femmes et, plus récemment, celle des personnes handicapées. Le second champ est celui des émotions : j’ai développé une théorie philosophique des émotions et de leur rôle dans une pensée morale et politique exigeante.

[ Et à ce moment soulignons 😉 ] Dans cette partie de mon travail, j’ai souvent eu recours à la littérature, qui incarne des modes d’attention et d’imagination importants moralement. 😉 Plus récemment, j’ai rapproché ces deux pans de mon travail en étudiant le rôle des émotions dans le raisonnement politique et juridique. »

Passou ne semble pas connaître Grota.

ou alors c’est juste une blague ?

Avec Greta, on sait pas.

https://youtu.be/Uax5h0PSHOU

Pat V;, merci pour les liens, cette Martha Mussbaum semble drôlement intéressante… Ca se trouve, encore une qui, à 16 ans, ne devait pas atteindre l’Everest de la pensée – cet Everest qui, bien qu’inconnu, va tous nous sauver des catastrophes annoncées depuis 40 ans par tous les scientifiques, et dont on ne voit pas trop comment les beaux esprits façon Court ont préparé la venue. Mais bon.

Il vaut bien mieux hausser les épaules et dénigrer ceux qui s’avancent, pas vrai ? Plutôt que de bouger le petit doigt.

je trouve, Messieurs et Mesdames, que vous devriez avoir la décence d’au moins saluer le courage de cet enfant, avant de la dénigrer. Notre hôte souligne que sa « cause est juste ». Mais lui ne l’a pourtant jamais embrassée, cette cause… Au moins, pas à ma connaissance.

Quant à ma ruralité, mon dieu. La semaine qui s’annonce va au moins m’accorder quelques degrés celsius de moins qu’à Paris, Lyon ou Grenoble. Je n’ai donc peut-être pas fait un choix si mauvais que cela. J’y penserai mercredi ou jeudi, près de ma source qui rafraîchit les haies, en trempant mes mains dans l’eau si froide de notre cressonnière. Oui, je penserai à vous, en m’accoudant à la barrière qui donner sur le grand pré du bas. A vous, et à Greta. Et il est parfaitement exact que j’ai choisi mon camp, et depuis un bon bout de temps, encore.

Ce n’est peut-être rien, ou si peu, ou si dérisoire, mais au moins, nos enfants ne nous accusent certes pas NOUS, les beaubecquois ! C’est sans doute aussi pour cela que je trouve, moi, cette Greta parfaitement crédible et surtout, posant un regard clair sur le monde où elle va vivre, et que nous lui transmettons dans l’état que nous connaissons.

Et le film documentaire (j’espère que vous l’avez tous regardé ? Bien sûr, n’est-ce pas ?) « nos enfants nous accuseront » a déjà 11 ans…

Greta Thunberg, qui a l’air de sortir tout droit d’un film de Lars von Trier, serait-elle à l’écologie ce que Minou Drouet fut à la poésie ?

Passou l’anglophile deviendrait-il anglophobe ?

De la mer (Méditerranée) ou de la montagne (l’Everest) laquelle est la plus encombrée ?

Pourquoi les dieux de l’humanité ne viennent-ils pas en aide à Clopine, incomprise et martyrisée ?

Vulnérabilité et émotion ccomme impropriété de soi, pour vous Clopine, cette analyse de l’ œuvre de Martha Nussbaum 😉 :

https://www.raison-publique.fr/article645.html

Moi j’ai juste un problème physique avec Greta : elle a tellement arrêté sa croissance qu’elle veut que l’économie arrête la sienne. Et puis elle me rappelle la famille Adams. Sinon, je partage son constat d’urgence.

« Dans cette partie de mon travail, j’ai souvent eu recours à la littérature, qui incarne des modes d’attention et d’imagination importants moralement. »

C’est ce que je fais continuellement et je ne suis pas sur la liste !

Comment hamlet est-il passé de la guerre à la paix et va-t-il s’y tenir ?

Pourquoi Lavande ne nous parle t-elle plus d’Avignon ?

Et pourquoi DHH se laisse-t-elle intimider par Marie Sasseur ?

« généralise t-elle tout, sans nuances »

D’ailleurs, c’est plutôt la spécialité de dédé, généralement apportée sans argument. Mais c’est plus naturel chez toi de t’en prendre aux femmes.

Incomprise et martyrisée, Jazzi ? Comme tu y vas ! Juste chambrée, ce qui passerait d’ailleurs fort bien, n’était les montées en température qui s’annoncent… Bon, allez, je me remets à mon coulis de cassis, tiens.

(Je viens de découvrir que le coulis de cassis est non seulement un des meilleurs coulis de fruits rouges qu’on puisse faire, qu’il suffit de le stériliser pour en profiter l’hiver suivant, mais encore qu’il a une couleur absolument unique, plus intense encore que celle du sang. Je ne me lasse pas de faire tomber quelques gouttes de ce coulis dans du fromage blanc ou du yaourt. En touillant, on obtient ainsi un tableau unique et changeant, un Everest onctueux, une gouache comestible – et la saveur du fruit vient vous péter dans la bouche…

Martyr ? Avec quelques solides compensations, dirons-nous !

Wouarf tout de même. J’ai déjà eu droit à pas mal d’épithètes, mais là, Jazzi, tout de même, tu innoves salement.

Musicalement, gros débile ! Pourquoi jazzi s’obstine-t-il à copi…euh écrire, alors qu’il ne sait pas lire et ne comprend rien à rien ?

Encore Martha Nussbaum 😉 et le rôle prééminent de la littérature – surtout la poésie – dans la composition émotive dans nos jugements ( quelqu’un parlait du « style » dans une sommation juridique il y a peu ici ) :

https://www.youtube.com/watch?v=iolDEToitFY

J’ai vraiment trouvé des plus ineptes et niaiseux ce petit conte de Jean-Claude Grumberg paru en début d’année (« La plus précieuse des marchandises, un conte »). Encore deux heures de perdues ! Je crois pourtant me souvenir que la rdl en avait assuré l’apologie à sa parution. Franchement, !…
_________________
[Valerie Lacaille, une « lectrice boulimique de Babelio » (Marie Sasseur, peut-être ?) a écrit ceci, le 24 mars 2019 :
« Jean Claude Grumberg utilise la forme du conte pour enfants, « le Petit Poucet » au départ de l’histoire pour évoquer un sujet qui n’a rien de naïf, la Déportation. Deux personnages ; un pauvre bûcheron et sa femme, la pauvre bûcheronne, survivent tant bien que mal au milieu d’une forêt jouxtant une voie ferrée. Pendant que monsieur travaille pour apporter une bien maigre pitance au foyer, madame ramasse du bois pour en faire des fagots à revendre quelques sous ou à échanger contre des denrées comestibles. La femme est des plus naïves. Chaque jour, un convoi passe, et celle-ci accoure vers lui, espérant un signe de la main, un petit mot même si elle ne sait pas lire, ou encore mieux, un cadeau peut être ? Où donc vont ces gens par milliers ? Elle n’en a aucune idée. Et un beau matin, son voeu le plus cher se réalise, une main passant par la lucarne d’un wagon va jeter au sol le cadeau que la pauvre bucheronne n’osait plus espérer de la vie : un bébé. Une petite fille. le père de celle-ci a espéré sauver son frère jumeau ; leur mère n’arrivant plus à les nourrir tous deux… Comment faire quand la nourriture manque et quand ceux qui sont appelés « sans coeurs » sont chassés puis éliminés ? Nos pauvres bûcherons sont bien contrariés…. L’auteur brode une histoire onirique basée sur de bien tristes réalités historiques. Il maîtrise le sujet : son père et son grand père ne sont pas revenus des camps où ces wagons les ont amenés. L’arrivée dans le camp d’extermination est racontée avec ironie : « Après réception de la marchandise, il fut aussitôt procédé à son tri. Les experts trieurs, tous médecins diplômés, après examen, ne conservèrent que dix pour cent de la livraison. Une centaine de têtes sur mille. le reste, le rebut, vieillards, hommes, femmes, enfants, infirmes, s’évapora après traitement en fin d’après-midi dans la profondeur infinie du ciel inhospitalier de Pologne. » Ce ton railleur est utilisé dans tout le récit, alternant avec des passages où la naïveté paraît régner. Parfois, cet aspect enfantin de l’écriture m’a un peu agacée, j’avoue. Mais c’est un petit livre qu’il faut lire et faire lire ; à ce sujet, aucun doute »].

@ personne ne s’en tape ici.

Personne [sauf Ed (?)].

La Thaïlande, le Costa Rica, New-York, la Suède, les Arabies, etc.
Non, je ne laisserai plus aucune empreinte carbone sillonner messieurs.

Et je ne prends jamais de bains, mais uniquement des douches courtes. Je le précise. Même mon savon et mon shampoing sont achetés au magasin bio.
Qu’elle aille se faire ……, la gratteuse.

(ou une carricature plutôt)

La carie n’est ps loin…

Pourquoi Ed s’énerve-t-elle ?
Le billet de Passou étant consacré à la pensée et aux penseurs, je m’interroge à voix haute…

Il y a mieux que la liste de « 50 plus grands penseurs de l’année » faite par Prospect: celle de Foreign Policy.

« 100 Leading Global Thinkers »

Puisque la liste ne passe pas ici, voir la section « Multiple appearances »

Listed seven times
Angela Merkel (2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016)

Listed six times
Thomas Friedman (2005, 2008, 2009, 2010, 2011, 2013)
Paul Krugman (2005, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012)

Etc, etc.

https://en.wikipedia.org/wiki/FP_Top_100_Global_Thinkers

On notera qu’il y a un seul français dans ces listes: Jacques Attali, le plus grand penseur de Neuilly sur Seine de tous les temps.

Dede, vous n’avez sans doute jamais vu de Suédoises de votre vie. Elles sont générales plutôt laides (les hommes aussi), mais les clichés ont la vie dure.

Pat V, je n’ai rien contre Martha Nussbaum (même si je ne me suis pas tenu au courant de son travail plus récent), mais pour moi « l’homme (i.e. l’être humain) capable » évoque surtout Paul Ricœur.
D’accord c’était un homme, il était blanc et il est mort, mais il a été victime d’une bien triste récupération posthume qui risque de l’ensevelir aussi durablement qu’injustement.
(Ils ont aussi A. MacIntyre en commun, en ce qui concerne « l’identité narrative »).

Et « capability » pour les anglicistes ou les dix-huitièmistes ou les deux, fait irrésistiblement penser à « Capability » Brown, le paysagiste en vogue surnommé ainsi à cause de sa propension à vanter les « capacités » recelées par les parcs qu’il allait remodeler. Double-vue artistico-commerciale (comme les magnifiques carnets qui la concrétisent, avant-après d’un coup d’œil avec un rabat). Et cela a pour effet d’induire chez moi une attitude sans doute injustement soupçonneuse (purement liée au terme).

Les quelques Suedois que j’ai rencontrés ici et en France étaient objectivement laids. Il y a certes une question de goût, mais là c’est assez clair : très disgracieux, nez et dents bizarres. Et surtout, tous avaient le charisme d’une boulette de viande.

Retrouvez-moi prochainement dans mes analyses culturelles brillantes et acérées.

Ils étaient tous joufflus, comme Gretouille la fripouille. C’est mignon jusqu’à 10 ans, après c’est bof, à l’âge adulte ça devient carrément un tue-l’amour.

Ingmar Bergman, le plus grand cinéaste de visages !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580410&cfilm=95250.html

« en puissance de devenir »

Beau pléonasme !

Sans exactitude dans le choix des mots il ne peut y avoir e justes pensées…

Alors ce n’est plus contradictoire mais pléonastique ?

magnifique article ! magnifique photo !

et surtout magnifique initiative !

avec une magnifique liste de penseurs ! eux-mêmes de magnifiques penseurs !

c’est magnifique.

Vu les conneries que certains penseurs scientifiques ont su mettre bas — dont quelques-unes dangereuse ou carrément criminelle —, je comprends que 320 crétins attendent patiemment le moment de leur selfie avec Everest.

Mais, P. Assouline, Gabriel Zucman est français !
On pourrait aussi proposer Grégoire Chamayou, mais effectivement, publier en français doit le desservir dans ce genre de palmarès (bien que les sources sur lesquelles il a travaillé récemment soient essentiellement anglo-saxonnes). Le chapitre dans lequel il montrait comment on a démantelé la filière du recyclage du verre au moment du lancement du format « canette » pour les boissons (il y avait même une pub où on en balançait dans la nature pour montrer à quel point on était « libre ») avant de faire les gros yeux aux consommateurs quelques décennies plus tard est hautement instructif.

Et comme ça, en passant : The Art of Biblical Poetry et The Art of Biblical Narrative de Robert Alter sont des ouvrages excellents pour une approche littéraire des textes.

J’ai toujours trouvé passionnant ce que j’ai lu de Frans de Waal, livres ou articles (sur les primates), mais je n’ai aucune compétence dans ce domaine.

Et je note, tout de même, la présence d’un physicien argentin Juan Martín Maldacena (« unassuming yet deeply imaginative »). Je vais me renseigner.

renato c’est négatif de dire ça, vous ne faites qu’envoyer des ondes négatifs, je ne vous reconnais pas dans ces mots.

qu’importe si c’est tartignole l’essentiel est de prendre des initiatives.

en plus passer du temps dans cette montagne magique cela fait toujours le plus grand bien !

personnellement, si je peux me permettre de donner mon humble avis, bien que je me considère ici non plus comme commentateurs mais seulement en auditeur libre à l’écoute des autres, donc si je peux me permettre cette initiative me rappelle l’action parallèle !

et quand je lis la première phrase de l’article en lien mis pas par passou : « ne doutez jamais que des esprits réfléchis puissent changer les choses » on croirait lire Robert Musil !

je rappelle pour mémoire, sans bien sûr intervenir de quelque sorte que ce fut dans discussion qui s’annonce déjà sous de magnifiques auspices, que l’objectif de l’action parallèle était de trouver un bonne idée.

en tout cas de réunir ensemble des penseurs pour qu’il puisse en sortir déjà une idée, bonne au mieux, mais déjà une idée.

j’espère qu’ils nous tiendrons informés heure par heure du déroulement des opérations.

ça vaut bien le tour du monde à la voile.

Mais si elle figure dans la liste, hamlet !
C’est Jazzi qui avait dit qu’elle était à l’écologie ce que Minou Drouet était à la poésie ?
De mon côté je me demande si elle ne serait pas à l’écologie ce que Léa Seydoux est au cinéma ? Que de mauvaises pensées…

x dit: 22 juillet 2019 à 14 h 36 min

désolé x, je l’ai zappée, je suis vraiment confus, je vous demande pardon, et j’espère que vous accepterez mes excuses.

et là je profite de ma bévue pour montrer que les ondes positives sur un blog ça démarre toujours par un minimum de politesse et de civilité entre les individus.

sinon personnellement je crois que ce sont les souffrances du plus grand nombre qui paient pour le luxe du plus petit nombre. Et si les solutions au sein du système sont impossibles à trouver, alors nous devrions peut-être changer le système lui-même !!!

Mais c’est Clopine qui a commencé en disant que Greta était Jeanne d’Arc ! Est-elle au moins pucelle ?

Et quelles ondes positives envoies-tu à Pablo75 et Chaloux, hamlet ?
Tu pourrais leur dire que tu les aimes !

Pourquoi et alii continue-t-elle à commenter toute seule sous le billet précédent ?

« Greta Thunberg.Genie d’une agence de com qui transforme Cassandre en Lolita nunuche. »

Vous êtes sans coeur, Popaul. Cette enfant au moins est sincère, et tout ce qu’elle dit vient d’elle-même et de son amour de l’humanité et de la Terre sur laquelle elle vit. Elle donne, gratuitement, un espoir à des millions de gens. Vous Popaul vous voyez le mal partout, comme un vieux rabougri.

oui Jazzi, j’aime Pablo75 et Chaloux, comme je t’aime toi aussi, mais c’est depuis longtemps ça tu le sais, en vérité depuis que j’ai vu cette photo de toi avec ces lunettes de soleil où tu ressembles à Steeve MC Queen, tu t’en souviens, le coup de foudre, mais bon c’est de l’histoire ancienne.

et donc oui Jazzi, je me suis le vé ce matin avec l’idée d’aimer mon prochain quel qu’il soit, quoi qu’il pense, quoi qu’il dise, et s’il me gifle alors je tendrai l’autre joue !

cette idée d’amour qui m’habite désormais a totalement changé le monde Jazzi, si tu savais, c’est merveilleux.

il faut dire que j’ai aussi changé de traitement, je suis passé de pilules vertes à des pilules bleues, bleues comme le ciel, comme la mer, et comme la couleur de tes yuex qui se cachaient derrière ces lunettes de soleil, mais ça ça reste entre nous Jazzi, retenons-en l’essentiel ! l’AMOUR !

Après vous poussière !

et surtout le truc qui est bien avec cette Greta, c’est comme c’est une gamine, on ose lui faire dire des trucs que les adultes n’osent plus dire sans passer pour de dangereux bolchéviks.

du genre si notre système ne marche plus alors il faut changer de système.

qui oserait dire un truc pareil aujourd’hui ?

je le sais j’en ai assez fait les frais sur ce blog.

du coup le faire dire à une gamine, qui plus est un gamine autiste (à ce que j’ai lu), je trouve que c’est génial.

qui aurait pensé que notre manque de courage politique irait jusque là ?

voir une conscience politique réapparaitre sous les traits de cette Greta c’est génial.

en plus tous les gamins doivent l’adorer parce qu’elle parle comme Liza Simpson.

c’est magnifique.

« infantilisation de l’époque »

je crois que cela fait plutôt référence à l’immaturité chez Gombrowicz.

je pense qu’il faut revenir très loin, à la cité grecque pour ce que représente l’infantilisation, à savoir pour les grecs l’impossibilité de maitriser la démesure.

c’est ce qui fait la différence entre l’enfant et l’adulte, et qui permet à l’adulte d’obtenir ce droit dans la politique de la cité.

avec cette Greta les rôles se sont inversés : les enfants expriment une conscience politique que les adultes n’expriment plus.

si Greta a du succès c’est à cause de cette maturité.

et la maturité de cette enfant ne fait rien d’autre que mettre en évidence l’immaturité des adultes desquels elle prend la place pour exprimer ce doit être la politique de la Cité.

sans se faire traité d’enragée bolchévique, parce qu’aujourd’hui exprimer une conscience politique c’est focément passer pour un bolchévique.

c’est absolument génial !

Delaporte ce n’est pas de la moquerie c’est juste qu’une gamine qui dit :

« si les solutions au sein du système sont impossibles à trouver, nous devrions peut-être changer le système lui-même. »

c’est complètement allumé, du coup ça fait peur !

les gens se disent wow si d’autres la suivent on va où ?

même dans les marvel les gamins qui sauvent la planète ne veulent pas changer le système.

changer le système : des propos à la fois chrétiens et marxistes, ça fout le jetons !

si dire « nous devrions peut-être changer le système lui-même. » ce n’est pas de la radicalité, qu’on me dise alors ce que c’est.

et quand je pense qu’hier encore j’ignorais l’existence de cette gamine, sa mère est chanteuse d’opéra, mon Dieu quel monde…

Delaporte dit: 22 juillet 2019 à 15 h 20 min

wow en plus elle s’en prend même à notre savoir ?

elle sort d’où ? c’est génial !

merci Delaporte de me l’avoir fait connaitre, vous venez de changer ma vie.

et laissez les gens se moquer d’elle ! c’est juste qu’ils n’ont pas compris son message.

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D. dit: 22 juillet 2019 à 15 h 23 min

D. vous avez lu l’article de passou ?

les plus grands esprits de la planète sont partis quelques jours à la montagne magique pour nous pondre de nouvelles recettes de cuisine bio !

infantilisation de l’époque:je suis de cet avis ;on a beau savoir que « les Asperger » peuvent s’épanouir extraordinairement avec des réussites étonnantes, lancer cette enfant dans la politique-je connais des journalistes américains qui le font avec leur jeune fils-me semble inconsidéré et peut-être dangereux pour cet avenir pour elle espéré;
quant à philosophe, c’est ce qu’on dit déjà des plus jeunes professeurs de philosophie -qu’on ne considère pas comme des « penseurs » (car si, le mot a cours , pour surmonter l’embarras de l’appellation dudit)
ces listes me semblent ainsi un peu ridicules, surtout avec appel à voter, participer du « marché de la consommation » ,et plus destructrices que constructrices du lecteur;mais je ne veux facher aucun erdélien ;ce n’est que mon exaspération de ce « système »de starisation

En 1966 un beluga prit la peine de chercher la source des toxiques qui polluaient son environnement :

https://youtu.be/zTqANiIr2W0

Comment est-il possible que des Everest de la pensée ne réussissent à faire le constat de l’état des choses aujourd’hui ?

N’accablons pas la merveilleuse poétesse que fut Minou Drouet, qu’André Breton encensa en son temps (1955).
https://poetesses.blog4ever.com/drouet-minou-nee-en-1947
Laissons à Roland Barthe (mort à 64 ans) la postérité répugnante qu’il fit à cette jeune poétesse retirée en Bretagne dans la honte, et fuyant depuis lors le mépris germanopratin dont elle est toujours accablée.
En méditant à son sujet avec Hamlet, laissons à la jeune suédoise quelques décennies pour lui trouver un meilleur Roland Barthes écologiste qui saura rendre hommage à l’impact positif de son combat destiné à réveiller la conscience des jeunes générations et leur faire reprendre leur destinée en mains.

JJJ, vous oubliez Cocteau : « Tous les enfants sont poètes, exepté Minou Drouet ! »

Une interview plus longue et donc plus intéressante du même physicien:

François Gervais : démonter le mythe de l’urgence climatique
https://www.youtube.com/watch?v=e-v_k6fDjgU

Et un peu de musique:

Ravi Shankar – Three Ragas

https://www.youtube.com/watch?v=krT_hGvEvhg&feature=youtu.be

Greta Adams au World Ecoligical Forum

« I want you to panic I want you to feel the fear I feel every day »

Une psychopathe. Je préfère Yannick (et surtout sa meuf).

Tin je suis drôle. Allez ! Fini la pause.

Sur ce disque de Ravi Shankar:

http://rreverb.com/ravi-shankar-three-ragas/

Passou dit: 22 juillet 2019 à 16 h 06 min

C’est exactement cela.Tout adolescent dans les années 70 pensait la même chose que cette Greta aujourd’hui. À l’époque l’urgence écologique était déjà à la mode (je me rappelle de débats sur ce thème à la TV où des écolos hystériques nous prédisaient l’apocalypse pour l’an 2000). Mais à l’époque il n’y avait pas internet et la presse était moins débile (parce qu’il n’y avait pas internet justement). Maintenant la presse est moribonde et a besoin d’emballements médiatiques constants pour ne pas couler. Elle monte en sauce n’importe quelle vétille pour attirer les gens. En Espagne en ce moment il y a 10-15 nouveaux articles par jour sur Neymar alors qu’il n’y a aucune information nouvelle sur lui. Tous basés sur des soi-disant rumeurs, qui sont inventés de toutes pièces par les journalistes.

Pablo75 dit: 22 juillet 2019 à 15 h 45 min

Pablo je suis entièrement d’accord avec toi ! et je te remercie d’avoir pensé à le souligner, parce que nous avons trop souvent tendance à l’oublier.

Pierre Assouline, vous exagérez,là.

Simplisme consternant, dites-vous ?

Mais Cela fait des dizaines d’années que des scientifiques, des experts, de simples citoyens tiennent des discours savants, autorisés, informatifs, incontestables, et souvent « compliqués » (quand les questions le sont bien sûr) !

Des discours non caricaturaux, parfaitement du niveau que vous appelez de vos voeux…

Sauf que tout le monde s’en fout ! oh, on aligne un grenelle de l’environnement par ci, une COP 21 par là. Mais la schizophrénie est partout, sévit partout : les mots savants, les mots politiques, fleurissent… mais rien ne se passe sinon l’aggravation, tous les ans, et l’accélération des dégâts.

Cette indifférence, voire ce mépris, commence seulement, maintenant que chacun constate que les lanceurs d’alerte avaient raison, (ce que vous appelez « une cause juste », en quelque sorte) à se dissoudre dans une sourde inquiétude, un besoin de se rassurer, et une sorte d’impuissance à remettre en cause quoi que ce soit de notre monde.

Une gamine arrive (enfin !) à attirer l’attention, grâce à son jeune âge, qui légitime pour une fois une parole : car c’est bien cette génération-là qui aura à souffrir de ce que notre génération laisse derrière nous, pas vrai ?

Et vous faites la fine bouche ? Vous la trouvez caricaturale ? Mais enfin, ce sont les politiques incompétents qui sont caricaturaux ! C’est notre mode de vie qui est caricatural ! Ce sont les soupirs d’aise des voyageurs prenant l’avion pour un oui pour un non (savez-vous que, sur certaines lignes aériennes des émirats arabes, les sièges des classes affaires sont garnis de capteurs qui, d’un voyage à l’autre, se souviennent de la forme de vos fesses ? ) qui sont caricaturaux…

Non, il ne faut pas faire la fine bouche. S’il faut des Greta pour enfin secouer notre indifférence collective, si on en vient à la mettre en avant parce qu’on a tous, confusément, le sentiment que la vérité sort de la bouche des enfants, s’il faut en passer par là, eh bien, allons-y.

Ce sera toujours moins simpliste et moins scandaleux que ce que l’on entend et voit tous les jours, (dès qu’on écoute de la publicité pour les vols en avions à 25 euros l’aller-retour paris New York) ou qu’on laisse le capitalisme régner en maître sur la planète.

@Clopine
La COP21 a été largement couverte par les médias. Ne dites pas n’importe quoi non plus.

«…c’est une accumulation, de poncifs, de lieux communs, de oui et de non pour toute réponse »

C’est vrai, Passou, mais qu’est-ce qu’ils ont obtenu ceux qui auraient fait preuve d’originalité ? Songez que le mouvements marginaux des années 60 bien à part, l’un des premier à se faire des soucis pour la question écologique ce fut Pape Montini dans les lettres encycliques Populorum Progressio, 1967 et Humanae Vitae, 1968, sans un grand résultat. Donc, si pour obtenir un résultat on doit passer par poncifs et lieux communs on passera sans peine par poncifs et lieux communs.

Jazzi, je suis rentrée d’Avignon depuis une semaine. J’y suis restée cinq jours et c’est à la limite de mes possibilités de résistance, même si j’y étais pendant une semaine moins caniculaire que celle d’avant et celle d’après. J’ai des amis qui y sont encore et ont été très enthousiasmés par le spectacle de danse d’Akram Khan « Outwitting the devil » dans la cour du Palais des Papes (malheureusement un danseur a eu un accident au talon d’Achille).
J’ai réintégré mon appartement (36° dehors, 27° dedans en ce moment). Je crois que la canicule va être encore plus terrible à Paris mercredi et jeudi (et 36° prévus à Beaubec pour jeudi, quand même !).
Je sors le matin. L’après-midi je lis, oui Clopine, JE LIS, avec mon ventilateur à proximité. Je lis beaucoup. Pas Proust ni Bourdieu. Mais je lis parfois dans la langue d’origine (si je le peux !) : ces derniers mois j’ai lu « Tre cavalli » de Erri de Luca, « Anatomía de un instante », de Javier Cercas et j’ai relu des passages de « Mrs Dalloway », suite à une discussion sur V.W. avec un ami. Après une cure délectable de Camilleri (le connaissez-vous Clopine ?) je viens d’attaquer « Les Cavaliers » de Joseph Kessel, suite à un spectacle remarquable qui m’en a donné l’envie. Croyez-vous qu’il soit nécessaire que je fasse un compte-rendu de ces lectures ?

voilà donc 50 grands esprits partis à la recherche d’une grande idée… sans français !

comment, sans un seul français, sauront-ils déjà reconnaitre une grande idée si par le plus grand des hasards ils venaient à en pondre une ?

seul l’esprit français peut déceler, parmi un flot d’idée, celle qui sera digne d’être qualifiée de « grande ».

en plus nous savons bien que le fait d’en envoyer un seul grand esprit nous donne une probabilité d’obtenir une grande idée.

et que le fait d’en envoyer 50 ne multiplie par 50 la probabilité de nous en pondre une, auquel ils reviendraient avec 50 grandes idées, ce qui est fort peu probable.

ni même, par le fait de s’y mettre à 50, d’obtenir au final une seule idée qui soit 50 fois plus grande !

et ça comment pourraient-ils le savoir si parmi eux il n’y aucun esprit français, un esprti partageant de façon naturel l’esprit de Descartes, pour le leur dire !

si ça se trouve ils auront une grande idée sans le savoir ! et ce sera tant pis pour eux !

« Croyez-vous qu’il soit nécessaire que je fasse un compte-rendu de ces lectures ? »

ça favoriserait l’attribution d’un certificat de bonne lectrice signé par Clopine, Lavande ! De quoi vous marrer avec vos copines…

Pardon, cinquante GRANDS penseurs… ça change tout !

Lavande, si vous lisez Mrs Dalloway, je vous recommande l’écoute de France Cul le matin vers 9 heures. Toute la semaine lui est consacrée, c’est passionnant.

Vous avez bien de la chance de lire l’italien sans traduction. Et bien entendu, vos compte-rendus de lecture pourraient parfaitement éveiller la curiosité et susciter la controverse, à condition toutefois qu’ils ne soient pas juste des résumés insipides et qu’on comprenne votre pensée et votre positionnement de lectrice – sinon, une bonne quatrième de couverture est amplement suffisante. Mais attention, Lavande : quand on commence à non seulement penser, mais encore se servir de sa pensée pour exercer une « critique », on devient très vite la butte de jugements exacerbés. Je ne vous crois décidément pas suffisamment don quichottesque pour oser vous attirer le blâme. Et comme la bienséance des paroles ne sert en rien la clairvoyance d’une critique, il est vrai que le silence devient d’or. Si l’on ne veut pas risquer sa peau, ou si l’on ne peut pas.

j’espère que mes paroles ne vont pas encore être traduites comme l’expression d’un mépris envers vous, Lavande. Car la prudence est souvent une qualité, même si, je dois bien en convenir, je ne la pratique pas beaucoup. Pas assez.

Mais ni vous ni moi ne pouvons effacer ce que nous sommes, pour de vrai.

Non, H., ce n’est pas à moi qu’il faut faire allégence, mais à passoul comme l’a fait renato et pas clopine. Moi, ce qui m’intéresse beauocup plus en ce moment dans cette affaire, c’est votre opinion sur le débit ensocelant d’antoine compagnon chaque matin sur Fr inter, nous entretenant des pensées Pascal, et ce matin des effryantes pronfondeurs de l’infini. Son débit mélancoloqieu m’a incité à aller revoir qq fondamentaux matérailsites à cette aune. C’est pourquoi je suis aller relire les Méditions pascaliennes de Bourdieu (1997) en pensant que ça parlerait peut-être aussi à notre conscience du nord ouest. Et voilà pourquoi ce Bourdieu s’était naguère confronté à Pascal. En évoquant dans la dernière partie de ses méditations le passage sur « temps et pouvoir », Bourdieu récuse son attitude démissionnaire sur deux points : l’explication pascalienne du pouvoir absolu de dieu (qui tiendrait en cette faculté de se rendre imprévisible et d’interdire aux autres toute anticipation rationnelle) et de la nnécessité du temps de l’attente (impliquant la soumission de l’homme). A partir de ces deux postulats, Bourdieu justifie l’indissociabilité de trois faits anthropologiques :
1 – Dans la mesure où l’homme est et se sait mortel, cette pensée lui est insupportable ou impossible ;
2 – voué à la mort (fin=terme) qui ne peut être prise pour fin (but), il est un être sans raison d’être.
3 – habité par le besoin de justification – légitimation – reconnaissance – le monde » ou la « socicté » resteraient pour lui les seules instances capables de concurrencer Dieu.

Pour Bourdieu, (après Durkheim), la société, c’est Dieu. Et les « rites d’institutions » sont sanctionnés par l’Etat (figurant comme la réalisation de Dieu sur terre), l’Etat faisant en effet exister le monde en « nommant » et « distinguant ».
Cela me parait devoir rester un ‘programme’ pour ne pas dire une attitude, voire une croyance toujours valable, Hamlet.
Brefl, une pétition juste, voyez.

« quand on commence à non seulement penser, mais encore se servir de sa pensée » : rassurez-vous je n’aurai pas cette imprudence !

Euh, consacrée à Woolf, bien sûr.

Bé non, ce n’est pas ça que je voulais dire, Hamlet. Je voulais dire que si c’est pour faire des compte-rendus à la Christiane, championne du copié-collé et des lectures les plus admiratives et les plus insipides qui soient, ce n’est pas la peine.
et je voulais dire à Lavande que j’attribue à sa prudence une certaine neutralité qui la rend évidemment sympathique, mais qui dévoile peut-être , effectivement, une crainte de ce qu’on peut se manger ici dès qu’on adopte une parole un peu critique. J’ai d’ailleurs ajouté que cette prudence était une vertu, et je ne l’assimile pas à la couardise ou la lâcheté.

Mais tu peux lire ce que tu veux derrière mes mots, bien sûr. Ils sont si faciles à tordre, les mots, qu’on peut aisément leur couper le cou.

Le pire que puisse nous arriver c’est de laisser de l’espace au vain penser.

https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/laboratorio#h.p_qHLxtNA8kDeY

Pour les italophones

Je n’ai pas suivi débats et polémiques consecutifs sur longue période à la publication du Devoir de Violence mais je me souviens de ma sidération lorsque lisant a sa sortie ce livre alors encensé je suis tombée sur un chapitre qui transposait un conte de Maupassant et qui en était calqué au mot pres ,si on excepte evidemment les nécessaires « mutatis mutandis «
Chez Maupassant cela se passe à Rouen et c’est un marin qui dans un bordel, à la faveur d’un bavardage post coït, prend conscience que celle avec qui il vient de coucher est peut-être sa sœur depuis longtemps perdue de vue
Chez Ouologem la scène de passe à Pigalle et la pute est une noire venue du même ailleurs que son client héros du roman

Ben ouais. J’ai très souvent encouragé « les autres » à parler, j’ai salué les petits récits de soirée de Lavande, j’ai franchement joué le jeu de la camaraderie féminine, ici…

Mais voyez : à la première parole un peu vraie, parce que c’est vrai que certaines internautes filles ne s’avancent pas beaucoup (on peut le comprendre et je le comprends, mais le nier serait vain) parce que la violence ici est terrible.

J’attribue les silences de Lavande (sur ses lectures, mais aussi sur le fait qu’elle ne prend jamais partie dans les querelles des uns et des autres, même quand la calomnie est manifeste) à cette crainte.

Et toc : on m’accuse aussitôt de dénigrer Lavande (pour me faire mousser moi, je suppose ?), bref, j’ai l’habitude notez.

@ Donc, si pour obtenir un résultat, on doit passer par poncifs et lieux communs, on passera sans peine par poncifs et lieux communs (Lévitique, 46, 4).

Oui, renato, belle citation. D’autant plus que ce sont les seules choses à peu près audibles et compréhensibles (et donc facteurs d’influence positifs possibles) chez le pantin qui, jusqu’à présent, détient les clés de la gouvernance de la maison, de sa destruction et/ou de son sauvetage.
Car, grâce à dieu, nous en sommes arrivés là ! Le choc de simplification trumpienne va remplacer l’éloge de la complexitude juive sur la rdl. D’autant qu’il est avéré que les vieillards comprennent beaucoup mieux les messages des enfants que ceux de tous les autres adultes ! Enfin, que nos Bernard Arnault vont nous faire ruisseler leur argent sur la France et lui épargner la crise liée à la sécheresse à venir. Car nous avons les riches que nous méritons, en macronisme éclairé.

: 22 juillet 2019 à 16 h 48 min
ça, c’est bien pensé et ça me plait et la question de Lavande aussi

Non je pense que Lavande est naturellement élégante. Sa vie en témoigne.

Jazzi, ah bon ? Ca veut dire faire de gros contresens pour f.outre la merde et ridiculiser votre « amie » ? Et quand Chaloux parle de caca ou je ne sais trop quoi, et insulte tout le monde, vous ne lui dites rien. C’est vraiment étrange.

les penseurs lancés vers leur Everest ça m’évoque un peu Trump qui veut aller sur Mars à tout prix sans escale sur la Lune, la stratosphère médiatique veut des sommets de connerie aussi.

@ lavande
pour vous comment j’ai lu d’Anatomie d’un instant
et ce que j’avais écrit ailleurs sur ce livre que j’ai prefere aux autres Cercas que j’ai lus:

C’est un livre de 400 pages qui porte sur un evenement de quelques heures, le coup d’état militaire raté du 23 février 1982 en Espagne.
Et il porte bien son titre d’anatomie d’un instant cet ouvrage, qui est le resultat d’ un véritable travail de dissection, sur la nature réelle , les tenants et les aboutissants d’un episode où s’est joué en quelques instants, presque à pile ou face, le devenir démocratique ou dictatorial du régime, et il se lit comme un polar
L’auteur mobilise pour les mettre en perspective le résultats d’investigations, d’analyses, de reflexions , politiques ,historiques psychologiques, et à travers leur foisonnement, triomphant de leur imbroglio et de leurs apparentes contradictions et incohérences, il met en évidence de manière brillante et convaincante ce qu’étaient les vraies forces en présence ,le terreau dans lequel elles s’enracinaient ; Il décrypte des réalités cachées dont les faits observés n’étaient en fait que l’expression trompeuse.
Et ce qui émerge aussi comme un point fort de cette œuvre c’est la magistrale mise en lumière des rôles complémentaires et décisifs joues dans l’installation et la consolidation de la démocratie par deux figures que toute leur histoire destinait a être d’irréductibles adversaires crispés chacun sur son intransigeance.
Mais mus par une connivence née d’une admiration réciproque , grâce à leur lucidité, à leur intelligence des situations et à leur sens du compromis, ils ont sauvé la démocratie espagnole
Il s’agit de .Santiago Carrillo figure mythique de la résistance communiste au Franquisme , revenu en Espagne, dans ce pays où il était condamné à mort, après 40 ans d’exil, et Adolfo Soares le chef du gouvernement, phalangiste pur et dur, connu comme un suppôt indéfectible du franquisme .
Pour ce cadeau qu’ils ont ensemble apporté à l’Espagne, ils n’ont reçu qu’une reconnaissance tardive,quasi posthume , leur action et les renoncements qu’elle représentait de part et d’autre, leur ayant valu d’abord à chacun ostracisme et marginalisation dans leur propre camp

faut adhérer pour discuter maintenant ? c’est quoi ces gamineries ?

en somme si je comprends bien
1)Si Lavande parle de théatre, de costumes, vous lui faites comprendre que vous la préfériez l’entendre parler de livres.
Et quand elle vous énumère gentiment ses lectures avec une modestie qui l’honore, vous lui faites comprendre qu’elle se risque sur un terrain périlleux.
Je m’en voudrais de ne pas citer cette splendeur clopinienne:
« Quand on commence non seulement à penser mais encore à se servir de sa pensée pour exercer une critique,(sic) on devient très vite la butte (Montmartre?) de jugements exacerbés ».
Croyez-vous vraiment que, depuis que Lavande fréquente ce lieu, elle ait besoin de votre permission pour savoir penser et savoir écrire? Nous sommes quelques uns et quelques unes à penser le contraire.
Et d’un point de vue logique, que penser de quelqu’un qui réclame qu’on lui parle de livres, et , lorsque cela arrive, fait tout pour décourager la bonne volonté comme si le vulgaire allait assimiler la finesse d’ une Lavande aux grosses ficelles d’ une Clopine?

« Grands biens lui fassent, à massoeur, hein ! Pourvu qu’elle soye la first lady dans les derniers salons où l’on s’accroche !  »

Pas du tout. Ici, c’est le pied intégral. L’air est vivifiant, température agréable.

La photo c’est des macroniens à la queuleuleu derrière Grota , ils veulent tous être premiers de cordée dans l’ultratrail cop’50, voire 70. 😉

« L’un ne supporte par couette-couette, l’autre ne peut que l’aimer puisqu’elle est pile dans ses critères d’âge. »

Ed, vous êtes un monstre. Vos commentaires de ce jour sont pour la plupart racistes, et ce qui reste s’ingénie à mépriser les autres en faisant preuve de haine. Vous devriez prendre modèle sur « couette-couette », qui est la bonté même, et a su trouver une direction à sa vie. Combien elle a raison de ne plus vouloir aller à l’école, et de ressembler à Ed plus tard ! Vraiment, cette petite est magnifique, et je déplore le consensus contre elle – sauf moi, Delaporte !

« le philosophe est le penseur scientifique »

tout à fait ! et c’est bien pour ça qu’ils ont évité de prendre un français, parce que chez tous les penseurs français il y a de la science ! et donc de la philosophie, l’esprit français se démarquant des autres dans la mesure où il est un savant mélange entre philosophie, pensée et science.

si bien que nos scientifiques sont des penseurs ou des philosophes, exemple François Jacob ! nos écrivains sont des penseurs, des philosophes et des scientifiques, Proust, Diderot, Voltaire, Flaubert, Camus, Sartre, Welbec, et nos philosophes sont des penseurs et des scientifiques, je ne cite qu’un exemple : Michel Onfray.

pourquoi n’ont-ils pas pris Onfray avec eux ? avaient-ils peur de se retrouver noyer sous ses grandes idées, lui qui est capable d’en pondre une à la minute ! recordman du monde de la grande idée, notre Usain Bolt de la grande idée !

ah les lâches ! c’est bien ça ! la pensée française leur fait peur à ce point pour qu’ils n’osent en prendre aucun parmi eux, peur d’être ridiculisés en public, ah les pleutres ! ah les gueux ! le France leur fait peur ! voilà la vérité !

sans français à coup sûr qu’ils rentreront bredouilles quenouilles !

a-t-on bien besoin d’eux ?

pourquoi ne pas organiser la même chose réservée qu’à des seuls français, envoyons à la montagne magique nos plus grands esprits ! l’esprit français seul contre le reste du monde, ils voulaient nous doubler les petits salopards, quitte à prendre avec eux une Asperger pour augmenter leur quotient intellectuel !

commençons à faire la liste ! 50 ? mazette il suffit d’aller à Saint Germain des Près pour en trouver 20 fois plus de grands esprits !

quel besoin d’aller chercher des montagnes au bout du monde ? nous en avons de si belle de par chez nous…

et là nous verrons bien ce dont sont capables nos grands esprits ! ils veulent de la grande idée hé bien là ils vont être servis, on va leur en faire bouffer nous de la grande idée à ces scélérats venus d’on ne sait où et qui ne savent même pas à quoi peut bien ressembler une grande idée !

comme ils vont la regretter leur idée quand nos grands esprits les tourneront en ridicule, ils veulent de la grande idée, ils vont en avoir !

passou, allez-y ! organisez-nous un voyage de grands esprits, vous ferez bien sûr partie du lot ! en bonne place, vous conduirez même le bus.

« Hérésie » de Charles Willeford a été porté au cinéma avec de grands acteurs, ainsi que la star des Stones, Mick Jagger en personne. Une histoire dans le monde de l’art. le roman, que je n’ai pas lu, n’avait pas eu que de bonnes critiques. Le film sera-t-il prodigieux ? En tout cas, ils ont mis toutes les chances de leur côté.

@ Pas du tout. Ici, c’est le pied intégral. L’air est vivifiant, température agréable.

Dnnc, pas de quoi aller s’emmerder à une marche blanche (au figuré) à Rennes après nous avoir joué les indignées du dimanche quand on est parti prendre son pied sur les névés bancs (au propre)
! Marre de ces leçons de civisme par tous ces bobos de gauche qui éructent leur haine de l macronie à longueur de temps en étalageant leur feignasserie de prvednues sur des cimes apodictiques. A m’dégager toussa par la voie 12.

mais un félin reste un félin…
ça, c’est marrant, j’ai traduit un poète qui comparait les gens comme lui(homo, poète, méditerranéen) à des tigres et au lieu de félin mettes tigres, et vous comprendrez ce que j’avais à traduire mais le plaisir pour moi fut qu’il me l’expliqua à partir de son poème-je reprenais une mauvaise traduction à sa demande donc et à celle de l’ancie,nne traductrice qui me l’avait présenté- oui biensur quelqu’un d’autre avait écrit ce que j’ai lu sur ce blog comme « compliment »:habiter en poète! Aïe, nous ne sommes plus jeunes nous avons une expérience des gens, des femmes(mères) manipulatrices comme on dit sur internet, on les a connues enquêtant sur ce qu’étaient devenus nos gouts, des textes, des tigres et des féli/nes

Greta= Jeanne d’Arc, c’est clair non?

En lien le dit “Moon Speech” prononcé par Kennedy en 1962 ; une traduction disponible en français se trouve sans doute quelque part (peut-être sur le site même de NASA, cet odieux outil de propagande au service l’impérialisme américain – pourquoi ne pas se contenter, ici bas, de prendre de “douches courtes” ? Et froide si possible ?)

et au lieu de félin mettes tigres,mettez

https://www.youtube.com/watch?v=TuW4oGKzVKc

Clopine vous avez raison, et Paul Edel aussi a raison, il me semble que tout le monde ici a raison, vous aussi 3J vous avez tout à fait raison !

Clopine sur les simples et des savants vous soulevez une question il me semble assez importante.

Qu’a dit Greta ?

Greta a dit « si ce système ne fonctionne pas alors il faut changer de système ».

cela peut sembler une affirmation simple qui ressemble à s’y méprendre à ce que vous dirait par exmemple un garagiste que vous lui amenez votre voiture qui a 30 ans, 700 mille kms et que vous lui dites qu’elle a du mal à démarrer et qu’elle cale tous les cent mètres.

et pourtant c’est aussi une question complexe.

les enfants ? si par exemple vous allez dans une classe d’école, des enfants de 8-9 ans, et que vous posez la questions « que faut-il faire quand un système ne fonctionne plus ? », vous verrez se lever une dizaine de mains, et ils vous répondront d’une voix : « il faut le changer ».

et là, si vous vous tournez à cet instant vers leur maitresse, vous la verrez arborez un sourire d’un air de dire « vous avez vu ça, je vous en bouche un coin », et bien sûr elle aura des raisons d’être fière de ses élèves et du travail qu’elle aura accompli au prix de maints efforts !

maintenant si vous prenez ces mêmes élèves 30 ans plus tard, vous les réunissez dans une même pièce comme 30 ans plus tôt, et vous leur posez à nouveau la même question « que faut-il faire quand un système ne fonctionne plus ? ».

hé ben là ça se complique.

pourquoi ?

pour la simple raison que ces gamins devenus adultes ont pour la plupart un patron ! et les patrons n’aiment pas qu’on leur disent que le système ne fonctionne pas ! le premier qui leur dit il se fait virer illico presto !

du coup ils vont essayer de trouver des échappatoires, du genre « là on sait qu’il y a petit soucis, mais ne vous en faites pas patron on va arranger ça ! ».

enfin voilà, Jeanne d’Arc, Greta, elles sont bien sympas mais quand on a un prêt sur le dos et des gamins à faire bouffer le coup du système qui ne fonctionne pas ça devient de suite une question complexe.

c’est ce qu’on appelle l’éducation, les études supérieurs, les ingénieurs, les experts comptables tout ce beau monde est payé pour faire fonctionne un système, du coup ils font faire des graphiques, effectuer des mesures, regarder l’historique des données, la traçabilité, les comptes pour créances douteuses et les provisions pour pertes et profits et là tout d’un coup tout devient très compliqué Clopine !

le seul qui s’en tire à peu près dans cette histoire c’est le garagiste, qui fait partie avec les vendeurs de réfrigérateurs des seuls adultes capables d’assumer le fait qu’il faille remplacer un système qui ne fonctionne plus.

du coup Greta Garbo c’est sans doute une gentille jeune fille, bien élevée, elle a aussi sans doute raison, mais elle a aussi probablement tort, ou alors si vous préférez le voir sous cette angle elle a sans doute tort mais elle a probablement raison.

sérieux, c’est plus que très compliqué ces affaires.

Les grands penseurs on ne les connait pas, car ils se taisent, pour penser il faut se taire, c’est très difficile de penser, Arendt nous la expliquer, la plupart des hommes, et moi le premier,ne pensent pas, il vaut mieux le savoir.
Paul Valéry auquel Ponge rend hommage.soulignant l’importance du Valéry prosteur plutôt que poète, à pensé, mais avant il s’est tu, longtemps.

et c’est pour ça que je suis très curieux de voir la grande idée qu’ils vont nous pondre nos grands esprits montagnards !

alors là je les attends au tournant !

parce que si c’est clampins reviennent de leur montagne magique, qu’ils réunissent la presse internationale, et qu’ils déclarent « ça y est nous avons la grande idée qui va sauver le monde ! »

alors là j’en connais qui vont les attendre au tournant !

s’ils ont la mauvaise idée de nous trouver une grande idée pour sauver le monde comme dans les marvel alors là, à côté d’eux, même les problèmes de Snowden, côté de ce qui les attend, c’est Ibiza !