
50 penseurs lancés vers leur Everest
Déjà, ça commence mal. Prospect est un magazine qui se présente comme celui « qui a la plus grande portée et la plus grande profondeur intellectuelle par rapport à tous les autres ». Bon, si c’est eux qui le disent…. Comme chaque année depuis 2004, ce mensuel britannique considéré comme de centre-gauche lance un vaste sondage auprès de ses lecteurs afin qu’ils élisent « Les 50 plus grands penseurs de l’année ». Les listes, on adore ça dans la presse anglaise et dans les journaux américains. Après tout, chacun ses manies. Un jour qui sait, le DSM classera la taxinomie dans les pathologies parce qu’un laboratoire aura un nouveau produit à écouler. Cette année donc, ils en ont sélectionné cinquante afin de les proposer au suffrage légèrement moins qu’universel.
Dans un chapô de circonstance, ils enrôlent Margaret Mead, Keynes et Victor Hugo pour justifier l’urgence d’un tel sondage à une époque violemment antiintellectuelle, ce qui n’est pas faux, et pas seulement à cause de l’énergumène de la Maison-Blanche encore en liberté à l’heure où nous mettons sous presse. En fait, la seule vertu de ce sondage est de nous interroger sur le sens que l’on donne à Prospect, et plus généralement de ce côté-là de la Manche, aux notions de « penseur », d’« intellectuel », d’« influence » et, appliquée à ces catégories, de « grand » (pour ce qui est de « année », on est d’accord, c’est 2019). Manifestement, ce n’est pas le même que le nôtre. Déjà, « penseur » n’a pas cours chez nous. Ni notion ni concept, ou alors très flous, plutôt une auberge espagnole.
Qu’on n’y trouve pas de Français, peu importe, cela ne témoigne pas d’une grande curiosité. Mais on ne dira pas qu’Espagnols, Italiens, Allemands, Indiens, Chinois s’y bousculent non plus, ce qui est plus embêtant. Quant à la sélection des 50 élus, les yeux m’en tombent. On dirait que leur seul point commun est d’exprimer leur pensée en anglais. Quatre écrivains seulement : Naomi Alderman, Svetlana Alexievitch, Ta-Nehisi Coates, Arundhati Roy (trois femmes sur quatre, jusqu’où va l’obsession de la parité…), pourquoi pas, il faut bien se serrer un peu et donc exclure quand on se limite à cinquante. Mais pour laisser la place à qui ? Georges Soros, quelqu’un d’important sans aucun doute mais dans un autre domaine que la pensée, et Greta Thurnberg qui témoigne surtout de la dérisoire infantilisation de l’époque (car si la cause est juste, ses prises de parole, discours ou interviews, n’évoquent vraiment pas un Everest de la pensée).
Cela dit, jugez-en par vous-même : la liste est là et malgré tout, si ça vous prend de voter, eh bien votez ! Et pour ajouter à la confusion, un petit extrait du Journal intime d’Amiel à la date du 27 février 1851 :
Le penseur est au philosophe ce que le dilettante est à l’artiste. Il joue avec la pensée et lui fait produire une foule de jolies choses de détail, mais il s’inquiète des vérités plus que de la vérité, et l’essentiel de la pensée, sa conséquence, son unité, lui échappe. Il manie agréablement son instrument, mais il ne le possède pas, et encore moins le crée-t-il. C’est un horticulteur et non un géologue, il ne laboure la terre que ce qu’il faut pour lui faire rendre des fleurs et des fruits, il ne la creuse pas assez pour la connaître. En un mot le penseur est un philosophe superficiel, fragmentaire, curieux ; c’est le philosophe littéraire, orateur, causeur, ou écrivain ; le philosophe est le penseur scientifique
.(« 320 alpinistes faisant la queue en mai dernier pour accéder au toit du monde » photo Nirmal Purja Magar)
1 774 Réponses pour 50 penseurs lancés vers leur Everest
9h46 : « coquelicots » à Grenoble aussi. J’y suis déjà allée.
une page au hasard:
https://openagenda.com/institut-culturel-italien-de-paris
institut italien une page:
Expo / Raconte-moi une histoire. La jeune photographie italienne
Mer 19 Jui 2019 → Mar 27 Aoû 2019
L’urgence de raconter et de se raconter, l’art du portrait et du reportage saisi dans son processus et son évolution,…
et puisque j’ai parlé d’allemagne, il n’y a pas que Paris(où j’ai suivi des recontres au GOETHE institut)
https://www.goethe.de/ins/fr/fr/kul.html
Dans le cadre du cycle « Les 100 ans du Bauhaus »
Avec l’aimable soutien du Fonds PERSPEKTIVE pour l’art contemporain et l’architecture initié par le Bureau des arts plastiques de l’Institut français d’Allemagne. Ce fonds est financé par le ministère français de la Culture et le Goethe-Institut.
l’artiste photographe franco-allemande Isabelle Le Minh, dont le travail repose sur la réactualisation d’œuvres de maîtres de la photographie.
Elle se livre ici à un « exercice d’admiration » à partir de l’un des corpus les plus remarquables d’Ehrhardt – ses photographies de cristaux et minéraux – et questionne la place du Bauhaus dans notre culture visuelle.
heureux de le constater ce matin encore, cet apaisement de l’âme est encore là ? toujours ce même paysage comme si je le voyais pour la première fois, cette buée recouvrant mon regard disparu il apparaissait à mon regard dans toute sa sérénité, les vagues venant lentement gifler ces rochers comme les punir dont ne sait quelle faute, et derrière elles et leur attitude empreinte d’une douce sévérité l’océan dans sont éternelle monotonie semble veiller, semblant me dire « j’étais là avant que tu ne viennes au monde, et je serai encore là quand tu ne seras plus de ce monde », quelle paisible arrogance.
S’évader de cette île…
Allan B. juillet 1962 – Alcatraz
ceci dit, à l’occasion d’un billet et de « manifestations »,P.Assouline a indiqué ces instituts de manière argumentée ;et on peut l’en remercier
Suite du 8 h 28 min
23 août 2017, Vallée de Bregaglia, glissement de terrain du Pizzo Cengalo, coulée de 3 millions de mètres cubes de débris.
aujourd’hui est un grand jour, car c’est aujourd’hui, semble-t-il, que Greta vient rendre visite à nos députés !
j’aimerais qu’en cette occasion tous les participants de ce blog partagent avec moi une pensée pour celui qui fut une dernières, sinon la dernière, grande plume de notre beau pays, comme on aurait aimé lire son commentaire de cette visite, je veux bien sûr parler de Philippe Muray.
passou, je regardais la liste des 49 autres participants de cette virée.
pensez-vous, qu’il serait possible que parmi ces 49 les lobbies pétroliers aient pu en payer un, ou deux, ou trois, pour balancer Greta dans un précipice ? et hop ! faire passer ça pour un accident ?
sait-on qui finance ce voyage ?
@ Je vais vous laisser changer de sujet, JJJ, n’est-ce pas ?
Oui, d’autant que la prose du vieux travelo pommadé risque de déteindre sur les enclouures de nos CDBF « d’opérette ».
Et ce serait un brin dommage que cela se fasse sur votre dos, car vous ne le méritez pas.
Après toutes ces algarades, je vous souhaite un peu d’apaisement, CT, vraiment. Mais ne suis pas du tout certain que vous le trouverez.
ou bien que parmi ces 49 autres, ils aient quelques stoïciens ?
des stoïciens qui expliquent à notre Greta que le problème ne vient pas du monde lui-même, mais du regard qu’elle porte sur le monde ?
je ne remets bien sûr pas en cause votre billet passou, mais je me demande si vous avez bien étudié toutes les pistes, et notamment la piste du stoïcien, et aussi la piste de la chute accidentelle ?
Une façon pas du tout excentrique de mesurer le temps :
Clopine : « etc. » avec un seul point, et jamais trois points de suspension (« etc… ») comme vous l’écriviez. C’est dans le Grévisse, et c’est une fôte !
encore une adresse pour renato
Si les premières cartes étaient plus décoratives qu’instructives, elles témoignent de l’intérêt grandissant de l’Homme pour l’espace. Mary Beal, directrice de la galerie The Map House, a rappelé que certaines de ces cartes sont les premiers témoignages d’une étude plus scientifique de notre satellite.
https://dailygeekshow.com/exposition-lune-cartographie/
J’aimerais savoir qui, sur ce blog, a ne serait-ce qu’envisager d’y participer ?
–
Moi.
J’ai bien entendu totalement arrêté l’usage (très occasionnel) de ces produits, y compris les désherbants.
Mon allée de jardin disparaitraient sous les « mauvaises herbes » si je ne faisais rien, mécaniquement.
Mais je ne sais pas ce que les voisins font de leur côté. Un chose est sûre : dans mon enfance mon parc était pleins de criquets qui sautaient au fur et à mesure que j’avançais dans les herbes et aujourd’hui plus rien.
L’un des voisins est un agriculteur et je le soupçonne d’utiliser pour son jardins les stocks auxquels il a droit pour son exploitation.
Donc oui, maintenant ça suffit. Il faut interdire tout ça mais ne nous leurrons pas : cela mettra les agriculteurs encore davantage en difficulté car tout le monde n’est pas apte à se reconvertir au bio ou au raisonné et beaucoup de terrains ne sont même plus régénérables à tel point on les a martyrisés. Il faudra du temps, des changements de génération et de mentalité.
Une chose me rend espoir : la capacité naturelle d’un terrain à produire une petite forêt en 30 ans si on ne touche à rien. Je l’ai observé avec de parcelles d’épicéas coupés et laissées telles quelles. Au bout de dix ans des petits bouleaux de 3 mètres sont déjà là et quelques autres feuillus comme des hêtres et des chênes, présents timidement mais ce seront eux qui prendront le dessus en quelque décennies et formeront peu à peu une vraie forêt de feuillus.
christiane et Lavande nous donnent la liste de leurs auteurs de polar favoris. Intéressant, Mesdames, mais… n’y figure pas le grand San-Antonio ! Je suis déçu. Je croyais que vous aimiez aussi la poésie. A quoi est dû cet ostracisme ?
« On n’y trouve pas de Français ». Erreur: Gabriel Zucman est français. Il est d’ailleurs assez représentatif de la vitalité de l’economie politique française.
Mais je sais, Clopine, que vous mépriserez mon souhait d’appartenance aux coquelicots.
espérons juste que Greta n’ait pas la mauvaise idée de dire à nos députés que les 39 milliards d’Arnaud auraient pu servir à construire des éoliennes, ou de la recherche pour les voitures électriques, ou à nettoyer nos centrales nucléaires etc…
si les gilets jaunes écoutent ce genre de discours je vous dis pas le bordel en France cet automne…
si elle doit se faire assassiner autant que ce soit ailleurs qu’en France.
et attention aux régimes
Cette auto-évaluation montrait que les personnes qui estiment être en surpoids présentaient des symptômes de dépression et des pensées suicidaires plus élevés par rapport à eux qui voyaient leur corps comme étant dans la norme. Ce risque transcende la question de genre, d’âge ou de pays, puisqu’il est très répandu parmi les participants.
En revanche, les chercheurs ne peuvent définir avec certitude quel est le lien entre perception du corps et dépression : la dépression peut mener vers une perception erronée de son corps (dont le fait de se sentir en surpoids), tout comme se sentir en surpoids pourrait mener à la dépression.
ça ne vous rappelle rien?
Je ne plaisante pas en disant que Grenoble est l’antichambre de l’Enfer. Ce sont les syndicats de police qui le disent. Inutile de tenter de maquiller la réalité : « ah oui mé il y a des buissons de lavande en centre-ville etc… ».
D. tu peux me faire le résumé rapide de ce qui se passe sur ce blog ? je sens bien qu’il y a de l’eau dans le gaz mais j’ai pas tout compris.
heureusement que Greta vient, son discours ve nous permettre de prendre un peu de hauteur sur tous nos soucis quotidiens de peu d’importance.
D. au fait j’ai oublié de te le dire : toi aussi je t’aime !
Pour les amateurs de polar, un site de passionnés.
Parmi les français pas de Dard (on peut le regretter) mais Amila et Manchette sont bien présents et un Vian que je recommanderais à ED
et alii dit: 23 juillet 2019 à 10 h 44 min
oui et alii, ça me rappelle quelque chose : vous pensez vraiment qu’il y a un rapport entre l’élection de Trump et les problème d’obésité dans ce pays ? intéressant.
D., au contraire, c’est soulageant de penser que vous irez le premier vendredi d’août devant votre mairie. IL ne faut pas lâcher ce genre de manifestation, mais au contraire l’inscrire dans la durée…
Par ici, on tente de pérenniser et d’étendre le mouvement, en le rendant le plus « convivial » possible : coup à boire apporté, tracts tendus aux automobilistes arrêtés au feu, et bavardages paisibles avec les RG venus à chaque fois nous rendre visite…
pour les amateurs de polar : je rappelle qu’on fait partir une jeune fille fort sympathique du nom de Greta, dans les montagnes avec 49 autres personnes parmi lesquels s’en cache une qui, payée par le lobby pétrolier américain va la jeter dans le vide, et qu’elle va faire un chute de plus de 1500 mètres, alors s’il y a des amateurs de polar parmi nous j’aimerais bien qu’ils utilisent leur compétences pour qu’on arrête cette personne avant que ce drame se produise !
MC, dame-pipi zérudite, ah cornecul, beavo
« ah oui mé il y a des buissons de lavande en centre-ville etc… ».
C’est tout à fait vrai, D.
Je suis allée hier au Jardin de Ville et j’ai admiré entre autres un massif de lavande et d’agapanthes de toute beauté.
Et bien sûr pas de pesticides : c’est la seule grande ville de France qui a un maire écolo.
@10.47 dans sa liste polaroïd arc en ciel, seule fred vargas se sauve du lot, faut pas charrier quand même ! Cela dit, d’autres meufs m’ont peut être échappé, soleil vert. Et puis, « crime et châtiment », fanchement il n’y a pas sa place, c un peu n’importe quoi. Bàv.
Écoutez, très sérieusement cette fois-ci, si vous voulez maigrir considérablement du ventre ou des hanches je vous donne le truc imparable :
– un hyperprotéiné au petit déjeuner : QUE de la protéine, des sels minéraux et des vitamines. Donc par exemple lait écrémé 0 % interdit, formage 0 % interdit car ils comportent des glucides. On trouve dans le commerce des trucs faits exprès pour pas trop cher en cherchant bien. Café noir ou thé non sucré.
Le principe est de prolonger le plus longtemps possible la phase d’utilisation de la masse graisseuse qui commence en milieu de nuit. C’est à dire de repousser le plus longtemps possible la sécrétion d’insuline.
Repas du midi normal mais pas trop gras tout de même afin de stocker un minimum. Ce repas avec glucides entraine une sécrétion d’insuline normale. Exemple : steak-purée.
Repas du soir avec peu de glucides : protéines + un peu de gras. Exemple : blanc de poulet à volonté, ratatouille de légumes à l’huile d’olive.
Un peu de musculation en milieu d’après-midi quand vous le pouvez. Plus tard, essayez de la déplacer en matinée.
Si vous faites ça strictement pendant trois mois (surtout le matin) vous perdrez entre 5 et 10 kilos de masse graisseuse abdominale ou culotte de cheval.
« espérons juste que Greta n’ait pas la mauvaise idée de dire à nos députés que les 39 milliards d’Arnaud auraient pu servir à construire des éoliennes, ou de la recherche pour les voitures électriques, ou à nettoyer nos centrales nucléaires etc… »
Je ne pense pas. Greta Tonnerre sera devant les députés macroniens, le ventriloque de Mme Masson-Delmotte, éminente scientologue de la paleoclimatologie du giec, pour causer budget carbone . Et après Passou dira qu’on n’a pas de penseuse françouaise.
Chère Clopine
Vous êtes un personnage attachant avec un vrai talent de conteuse, à l’écriture alerte ,riche d’une culture littéraire étendue et solide , animée d’une préoccupation de la nature qui suscite la sympathie ,et vous gâchez tout cela par votre sensibilité d’écorchée , qui vous fait trop souvent vivre comme des agressions tout ce qui s’adresse à vous ou parle de vous
Car ous réagissez alors en fonction du sens que vous prêtez a priori à des propos souvent mesurés ou anodins, que vous interpretez abusivement en fonction de l’idée que vous vous faites du regard dépréciateur que leurs auteurs portent sur vous
Et à partir d’un premier échange infondé de cette nature la polemique s’installe ?et vous voila transformée en mouton noir de ce blog C’est dommage !
d’agapanthes de toute beauté.une fleur que je chéris depuis longtemps aussi pour son nom(voir en grec);mais savez-vous si on peut la manger comme il est racontésur cette vidéo d’artiste:
In the GIF excerpt from “Eating the Flowers” (2019) above, a face covered in purple glitter, with onyx black teeth, devours white, purple, and yellow pansies. This work begs the question, what does “pansy” mean? In 2015, the artist set out to answer that question by digging through several 19th-century flower dictionaries and compiling definitions of flower names in a booklet entitled Flowers and their Meanings (2015). The booklet accompanied an exhibition Azoulay curated, The Perennial, at the Grecian Shelter in Prospect Park, which was presented in partnership with More-Art.
In the booklet, one learns that the Heart’s Ease varietal conveys the idea, think of me. Purple pansies signify that you occupy my thoughts. Yellow and purple mixed pansies say forget me not. Discovering these definitions changes the meaning of the work. Suddenly, the figure is eating the pansy with love on the mind, and the lips languish with yearning.
https://hyperallergic.com/510062/karen-azoulay-semi-precious/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20072319%20-%20The%20Aspirations&utm_content=Daily%20072319%20-%20The%20Aspirations+CID_48a62645b453f0f787ab73a2dfbf0c81&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Eating%20Flowers%20in%20Search%20of%20Mysticism%20and%20Meaning
Merci, DHH, mais attention à vous : ceux qui me détestent ici ont le ricochet facile. Et je ne voudrais pour rien au monde que vous soyez blessée.
Deux films.
Dans l’un on y danse et dans l’autre ça chante.
Et dans les deux cas, plutôt bien.
C’est déjà ça.
« Yuli » de la cinéaste espagnole Maria Iciar Bollain. Honnête biopic à la gloire de Carlos Acosta. Un enfant métis et pauvre de Cuba, qui avait la danse dans le sang, mais ne voulait surtout pas devenir danseur, plutôt footballeur : « c’est tous des tapettes !). Heureusement que son géniteur (beau portrait de père), l’a envoyé à coup de pompes dans le cul et de ceinturon suivre les cours de l’école supérieure de danse de la Havane. Résultat des courses, une carrière internationale qui l’a conduit au Royal ballet de Londres, après un passage à Turin puis Houston-Texas. Et retour triomphal à la Havane, quand tous rêvaient de fuir à Miami. Beaux plans sur la ville, où derrière les façades rutilantes on découvre les arrières-cours délabrées. Réalisé avec l’autorisation des autorités cubaine, cette sympathique comédie musicale, où l’on bouge bien, a cependant un arrière-goût de film touristique de propagande…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581982&cfilm=259459.html
(À suivre, pour cause de liens)
« Wild Rose » du cinéaste britannique Tom Harper.
Film plus convaincant, où l’on suit les péripétie de Rose-Lynn, jeune écossaise talentueuse et déterminée dont le désir est de quitter sa ville natale de Glasgow pour devenir chanteuse de country à Nashville. Mais comment faire quand on était déjà mère de deux enfants à dix-huit ans et que l’on vient tout juste de sortir d’un an de prison pour trafic de drogue ?
Ici, sous le musical (excellent, même si comme moi on est pas particulièrement fan de country) se cache un film social à l’anglaise. Heureusement que la mère de Rose-Lynn est là pour l’épauler ! Beaux portraits de femmes dans un monde où elles ne comptent plus sur les hommes. La country attitude se révèlera finalement payante, lorsque notre comédienne chanteuse (superbement interprétée par Jessie Buckley) prendra conscience que Nashville n’est plus à Nashville et que les Nashvilles sont désormais là où l’on vit !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584185&cfilm=266684.html
DHH dit: 23 juillet 2019 à 11 h 11 min
Exactement.
Mais il arrive que ce soit elle qui démarre la polémique sur un truc insignifiant ou mal interprété.
DHH est certainement une femme intelligente et cultivée mais comparer, comme elle l’a fait, la Staphyloclopine à Colette, c’est faire oeuvre de cruauté mentale envers une malheureuse sous-cheffe de bureau céausesquesque. Sans compter l’injure faite à Colette. La cruauté inconsciente reste de la cruauté, et la volonté aveugle de faire du mal une volonté de faire du mal.
D’ailleurs, c’est réussi, la Staphyloclopine est ravagée.
comme vous l’avez lu il y a prospect park!
Prospect Park est un parc public de New York aux États-Unis, situé dans l’arrondissement de Brooklyn. Avec une superficie de 2,1 km2, c’est l’un des plus grands parcs de la ville. sur wiki
je préviens :j’ai lu dans wiki que dans prospect park,ilya:
Dans Prospect Park
Le Peristyle
Long Meadow, la plus grande prairie du parc, qui avec ses 35 ha, en fait le plus long espace vert urbain des États-Unis.
Friends’ Cemetery : cimetière Quaker, créé en 1846.
Lookout Hill, colline où pendant la guerre d’indépendance, les soldats britanniques enterrèrent les soldats américains.
Le kiosque à musique Groove aux influences Japonaises
L’orme de Camperdown, planté en 1872, qui inspira la poétesse Marianne Moore
etc.
Je préviens donc que si renato n’envoie pas le poème de MOORE,je me fache !u ne pluie de fleurs vous attend!
On se calme et alii, renato ne répond jamais à la demande !
THE CAMPERDOWN ELM
I think, in connection with this weeping elm,
of “Kindred Spirits” at the edge of a rockledge
overlooking a stream:
Thanatopsis-invoking tree-loving Bryant
conversing with Thomas Cole
in Asher Durand’s painting of them
under the filigree of an elm overhead.
No doubt they had seen other trees — lindens,
maples and sycamores, oaks and the Paris
street-tree, the horse-chestnut; but imagine
their rapture, had they come on the Camperdown elm’s
massiveness and “the intricate pattern of its branches,”
arching high, curving low, in its mist of fine twigs.
The Bartlett tree-cavity specialist saw it
and thrust his arm the whole length of the hollowness
of its torso and there were six small cavities also.
Props are needed and tree-food. It is still leafing;
still there. Mortal though. We must save it. It is
our crowning curio.
La campagne politique de Sarkozy par Kadhafi, c’était bidon !
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/financement-presume-de-sa-campagne-par-kadhafi-sarkozy-evoque-les-auteurs-d-une-machination-1176749.html
Jazzi dit: 23 juillet 2019 à 11 h 19 min
merci Jazzi pour tes critiques cinéma, elles sont bienvenues et à chaque fois magnifique !
je sais pas si je t’ai dit Jazzi, je peux plus mettre les pieds dans une salle de cinéma ? ma claustro a empiré, fini les cinéma, les salles de concert, les centres commerciaux, les ascenseurs, les parkings souterrains etc…
quand on voit des gens passer leur temps à se disputer ici pour des queues de cerise…
ça vient s’ajouter à mes problème de vertige : je ne peux pas monter sur une chaise pour changer une ampoule, et mes phobies, à mon dernier entretien sur mes phobies le toubib a découvert qu’il existait des phobies dont il n’avait jamais entendu parler, comme être phobique aux grenouilles, parait que les grenouilles c’est même pas répertorié dans la liste des phobies.
du coup merci pour tes critiques cinéma !
en fait ça existe, la batracophobie, c’est être phobique aux batraciens, le problème est qu’il y a tellement de batraciens, il doit y avoir plus de batraciens que de mammifères, on se demande parfois quel esprit tordu a bien pu créer tout ça.
The Camperdown Elm
Jacques, et alii sait poser une question sans froisser. Bon, puisque vous avez déjà mis en ligne les vers de MM, un brin d’histoire — une page déjà dans mes favoris :
https://ephemeralnewyork.wordpress.com/tag/marianne-moore-poet/
Il y a aussi un papier de Marianne Moore de 1967 pour le New Yorker, à chercher — j’ai la copie papier et il me semble qu’il faut être inscrit pour consulter les archives du NY.
À propos du Bauhaus :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/walter-gropius-bauhaus_6.html
mais d’un autre côté ce monde est tellement beau, si on enlève les araignées, les serpents, les chauves souris, les grenouilles toutes ces choses effrayantes, il reste le bleu du ciel, de la mer, et les oiseaux, en dehors des corbeaux et des vautours, les cygnes c’est beau, faut juste pas leur donner à bouffer avec la main, c’est hyper agressif un cygne, une vraie teigne, les teignes c’est moches, c’est moche comme un pou, après il y a la liste de tous les vers et autres parasites qui utilisent l’homme comme lieu de vie, si on demande l’avais à un ténia il vous dira « c’est beau un homme », alors qu’on entendra jamais le contraire, un duaphin c’est beau, un calamar c’est moche, une tortue c’est beau, une méduse c’est très beau, à condition de la voir en photo, quand on a une sur le bras de suite ça devient vachement moins beau, c’est ce qu’on appelle la subjectivité du Beau.
C’est quoi au juste la légitimité ? Un truc fasciste pour déposséder les individus de leurs opinions ?
Jazzi il y a quelques mois encore je pouvais aller au cinéma, à condition qu’il n’y ait personne, j’étais agoraphobe avec d’être claustrophobe, du coup je pouvais aller vois des films à condition de ne pas être plus de 4 dans la file d’attente.
tu vois le genre de film, un truc lapon sur la vie des caribous qui passe depuis 3 ans dans la même salle art et essai d’un petit village perdu au fin fond de la campagne.
Merci, hamlet. Tu pourrais me dire comment on fait pour poser des questions qui ne soient pas froissantes ?
ça dépend à qui Jazzi, ce qui est froissant pour les uns ne l’est pas les autres, nous avons chacun notre idée du froissant, par exemple à moi tu peux me poser toutes les questions que tu veux, rien ne me froisse, je veux dire rien ne peut me froisser plus que ce que je peux me froisser moi-même, si tu savais la quantité de questions froissantes que je me pose à moi-même tu en serais effrayé.
Avec 31 hectares, Prospect park est plus grand que les jardins des Tuileries ou du Luxembourg, mais plus petit que le cimetière-jardin du Père-Lachaise…
Le Salker a l’air de faire grand cas de Pierre Mari, un parfait inconnu for me…,
http://www.juanasensio.com/archive/2019/05/18/entretien-avec-pierre-mari-a-propos-d-en-pays-defait.html
ainsi que philippe bilger qui encense son dernier opus… On imagine bien la « tendance » politique de cet essayiste qui s’en prend à la macronitude apparemment, comme l’aurait sans doute fait un philippe muray, hamlet,… mais peu importe. Qui connait ce pierre mari, voir qui l’aurait lu parmi les vrais réacs et faux amoureux de la langue française de la rdl ?
Merci de nous en informer. Pour l’instant, passoul a l’air de ne pas l’avoir vu passer sous ses radars. Bàv.
Jazzi c’est d’ailleurs le problème du froissant, qu’il vienne toujours de l’extérieur, alors que les individus ont tellement de raisons de se froisser tout seul eux-mêmes, à la limite qui nous connait mieux que nous, nous connaissons nos failles, nos points faibles, nos mesquinerie, nos défauts, nous sommes les plus placés pour nous froisser et pourtant nous nous froissons jamais, ne sommes-nous pas de bien curieux animaux ?
Tu crois que renato il ne se pose que des questions gratifiantes, hamlet ?
30 hectares c’est grand, c’est la moitié de la surface moyenne des exploitations agricoles en France.
Oui, c’est très complexe, hamlet. On a l’impression que Clopine, se trouvant trop lisse, vienne ici pour se faire volontairement froisser ?
Jazzi, ce que je sais de renato c’est que c’est une belle personne qui vit sa vie sans jamais chercher de noises à personne, du coup je ne vois pas trop pourquoi venir lui en chercher, en plus j’ai appris pas mal de choses de renato, et je lui en suis très gré.
Jazzi, tu sais si on veut chercher des choses vilaines chez les gens on peut toujours en trouver, alors autant plutôt chercher ce qu’il y a de beau chez eux, non ?
il faut relire Spinoza, nous sommes guidés le plus souvent pas nos « passions tristes », et ce ne sont pas elles qui nous poussent vers la vie.
Moi j’ai la phobie des rats, hamlet. Mais je voudrais apprendre à les aimer. Après tout ce sont de jolis petits rongeurs !
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/rats-la-grande-invasion-a-paris-1062909.html
Jazzi tu m’étonnes parce que ce que je suis en train de te dire, d’habitude c’est toi qui me le dis.
alors je sais pas ce qu’ils ont dans ces pilules bleues, mais c’est de la bombe, je me suis jamais senti autant spinoziste !
closer m’a dit un truc qui m’a touché, il m’a demandé pourquoi j’étais devenu aussi différent de Dexter, du coup je me suis demandé qui j’étais vraiment cet hamlet aigri ou l’ancien Dexter, j’en ai pas dormi de la nuit, et au réveil j’ai décidé qu’en vérité j’étais Dexter.
je crois que c’est aussi simple, Sartre ,e le dit, nous ne sommes pas des objets, comme un chaise ou une table, nous avons la liberté d’être ce que nous voulons être.
ce qui fait de Sartre le derniers grands philosophes français.
@ plutôt chercher ce qu’il y a de beau chez eux, non ?
oui, mais quand on le fait en toute honnêteté, on s’expose quand même à se faire traiter par la personne qui ne sera pas d’accord avec sa propre « beauté intérieure ». Voyez le dilemme, et ne suivez pas mon regard, hein !
D’aucun.es en ont conclu qu’il était toujours préférablde d’enfoncer les masochistes, car pour peu qu’on change d’attitude, on devient suspect à leurs yeux. UI sait s’ils n’ont pas raison… Par ex, vous hamlet, on se demande ce qui a bien pu vous arriver pour avoir ainsi viré votre cuti à réaction à l’égard de P57. La grâce vous serait-elle tombée sur le poil, derrière le pilier brûlé de N-D des flammes ? (NB/ j’ai remarqué que le début de votre transformation silencieuse datait du 15 avril dernier, et noté une montée en gamme compassionnelle générale depuis lors, qui n’a pas plus jamais faibli).
mais prospect park con tient un cimetière
Friends’ Cemetery : cimetière Quaker, créé en 1846.
hamlet, sans vouloir te froisser, je croyais que les pilules bleues c’était surtout pinosiste pas spinoziste !
🙂
NE dormez pas:À Marseille, la prolifération des rats est devenue un véritable fléau et les rongeurs sont désormais nombreux en bord de mer, comme au très touristique vallon des Auffes. Mais plus inquiétant, sur l’avenue du Prado (8e arrdt), un habitant a été mordu pendant son sommeil !
je vais faire mon shovanec:
u 15 avril dernierc’était grand anniversaire(dont le mien et celui de mon amie défunte qui était bibliothécaire ,discothécaire dans un centre culturel qui était mon QG, et elle travaillait pour the dico avec je ne sais plus qui!
témoignage: » »Il était 4h du matin, j’ai senti une très forte douleur au pied droit, je l’ai bougé, je ne savais pas ce que c’était, j’ai ressenti une deuxième douleur, je me suis levé et ma femme a crié « un rat m’a mordu ! » Tous les deux nous avons été mordus par un rat ! Et le rat est parti par la porte fenêtre, au 2e étage. C’est incroyable ! »
Aimé et son épouse se sont rendus aux urgences où la morsure de rat a été confirmée par les médecins. Un traitement leur a été donné pour éviter toute infection. Il avoue aujourd’hui « avoir la trouille de rester dans cet appartement ».
Pourtant quand je pose une question je cherche à mettre en valeur les connaissances de mon interlocuteur. Je fais appel à ce qu’il devrait y avoir de meilleur en lui ? Bon, il est vrai que parfois je tente plutôt à le mettre face à ses contradictions. Mais c’est aussi l’occasion pour lui (ou elle) de s’expliquer…
Exemple, j’ai demandé récemment à renato de citer d’autres poètes de jazz, sujet qui m’intéresse sur une « école » dont je n’avais jamais entendu parlé. Apparement ma question était « froissante » !
« ce qui fait de Sartre le derniers grands philosophes français »
Vous savez bien, hamlet, que par cette affirmation vous insultez les grands philosophes français, surtout après le pitoyable effort de BHL — pas ce BHL, naturellement https://www.biodiversitylibrary.org/ —.
Le bon sens admirable de Greta :
« Certaines personnes ont choisi de ne pas venir à cette réunion aujourd’hui, certaines personnes ont choisi de ne pas nous écouter. Ce n’est pas grave, après tous nous ne sommes que des enfants, vous n’avez pas le devoir de nous écouter. Par contre, vous avez le devoir d’écouter les scientifiques, et c’est tout ce que nous vous demandons. »
« Exemple, j’ai demandé récemment à renato de citer d’autres poètes de jazz, sujet qui m’intéresse sur une « école » dont je n’avais jamais entendu parlé. Apparement ma question était « froissante » ! »
La question n’était pas froissante : vous avez un computer et assez de donnés pour chercher par vous-même.
Bon, apparemment les britanniques ont choisi un menteur.
dans le numérto de prospect, il y a un article de Manguel sur son enfance et ses lectures:j’ai découvert un livreque je ne savais pas classique traduit « vent sans les saules »(et le poème sur l’arbre renato, c’est( d’une poétesse que vous connaissez bien )roman dans lequel . Là, il rencontre monsieur Rat (Ratty), qui passe toutes ses journées sur la rivière. Surpris par le fait que Taupe n’est jamais allé sur la rivière, Rat l’invite alors à faire un tour à bord de sa barque et les deux animaux s’entendent à merveille. Ils se retrouvent par la suite plusieurs fois pour naviguer, et Rat enseigne à Taupe tout ce qu’il sait sur la rivière. »(wiki)
l’infantilisation disait passou mais BENJAMIN adorait les livres d’enfant et les collectionnait
Mais n’est-on pas là pour échanger, renato ?
Quand vous avez posé la question : »Que faisiez-vous dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969 ? ». Clopine et moi avons répondu spontanément, sans faire de manière. Vous, à mes questions, vous répondez systématiquement par : « Pourquoi poser la question Jacques, si vous vouliez connaître la réponse »
C’est assez tordu, non ? Et pas spinoziste !
En 1908, Kenneth Grahame (1859-1932) quitte son poste de secrétaire à la Banque d’Angleterre et retourne à Cookham, dans le Berkshire, où il a passé son enfance. C’est à cet endroit qu’il passait son temps sur les bords de la Tamise comme les personnages de son livre, et il se mit alors à écrire ces histoires pour son fils Alistair, qui partageait l’entêtement de Crapaud Baron Têtard (un des personnages principaux).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Vent_dans_les_saules_(roman)
Son discours est d’une très belle inspiration :
« Comment allons-nous agir sans paraître alarmistes ? C’est la question que nous devons nous poser, et poser aux personnes en responsabilité. Car les faits scientifiques sont clairs. Et nous les enfants, tout ce que nous faisons, c’est communiquer sur ces faits scientifiques. »
Jazzi sur la question de froisser les autres et se froisser soi-même il me semble la littérature des ces dernières années, notamment l’autofiction, a joué un grand rôle, celui qui écrit à le pouvoir, et ce pouvoir il l’exerce surtout contre les autres et rarement contre lui-même, il tire à vue sur tout ce qui bouge, et il s’épargne, se donne le beau rôle.
c’est ce qu’on appelle le regard incisif de l’écrivain, capable de décortiquer, disséquer la psychologie des autres (et peu souvent de la sienne), d’attribuer des bonnes et des mauvaises notes à chacun en fonction de critères propres.
alors on comprend bien qu’un auteur qui se prendrait pour un débile profond du début à la fin de son livre aurait peu de chance d’être lu.
et les lecteurs, par un curieux cheminement de pensée, s’identifient le plus souvent à ceux qui ont le beau rôle, et notamment à l’écrivain et son sens aigu du regard.
du coup Jazzi, sur un blog consacré aux livres comme celui-ci, je crois qu’il est difficile d’échapper à cette règle.
conatus essendi ?
« Et nous les enfants, tout ce que nous faisons, c’est communiquer sur ces faits scientifiques. »
facile de dire ça quand on est une Asperger, qu’elle aille en parler à tous ces gamins qui rament à l’école en maths et en physique.
par contre c’est vrai qu’aujourd’hui les gamns sont très forts pour communiquer.
je me souviens il y a 30 ans un jeune joueur de foot ou un jeune coureur cycliste ne savait pas aligner 3 mots, alors que maintenant quand ils sont interviewé par un journaliste on a l’impression d’avoir à faire un doctorant en sciences sociales.
« l’infantilisation disait passou mais BENJAMIN adorait les livres d’enfant et les collectionnait »
Benjamin aimait aussi le théâtre des marionnettes, et alii, moi aussi du reste. À Milan c’était dans une ruelle près de corso Magenta, pas loin de Santa Maria delle Grazie. J’ai aussi une belle collection de livres pour enfant et de journaux aussi, il Corriere dei Piccoli, par exemple, où l’on trouvait les aventures de monsieur Bonaventure et de son teckel :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/01/il-fortunatissimo-signor-bonavventura_14.html
pendant tout ma scolarité je n’ai jamais eu en maths ou en physique une note inférieure à 18 sur 20 !
« conatus essendi ? »
tout à fait Simone !
Greta devrait retourner à l’école , si elle veut avoir une chance de comprendre comment faire le tri des informations dites « scientifiques » delivrées par le giec.
Le toubib du site Doctissimo donne un portrait catastrophique de cette ado ( site du journal le point)
Il cause a son sujet de troubles obsessionnels. Et du danger à suivre ses simplifications aberrantes. C’est grave docteur, non ?
« En révélant son lourd dossier psychiatrique, ses parents en ont fait un bouclier humain inattaquable. Mettre en avant des enfants présentant une souffrance est répugnant, mais d’une efficacité redoutable. Les libéraux sont tétanisés, craignent d’être traités de « vieux cons » et se taisent. Les prêcheurs d’apocalypse ont donc trouvé l’égérie parfaite : aucun recul, aucun esprit critique, aucun sourire, aucun humour, aucune capacité à résister à la manipulation et un discours naïf, répétitif et hypnotique. Ne tombons pas dans le piège machiavélique que nous ont tendu les officines qui ont fabriqué « le produit Greta Thunberg » : il faut certes protéger Greta, qui est une victime manipulée, mais nous devons combattre sans relâche les idées qu’elle véhicule. »
Il ne s’agit plus de conceptualiser un « dereglement » climatique, pour ceux qui ne composeront jamais avec le monde imparfait par nature dans lequel ils vivent mal, mais il s’agit maintenant de recevoir une toquee à l’assemblée !
renato la bio de Sartre est sans doute le meilleur livre de BHL ?
Moi, je pose rarement une question, Jacques. Vous, vous êtes un moulin à questions.
D’ailleurs :
— la nuit du 20 au 21 juillet 1969, fut publique pour beaucoup du monde ;
— la question n’était posée à quelqu’un en particulier et vous auriez pu ne pas répondre.
Greta met le monde dans une position inconfortable parce qu’elle dit des évidences, et les adultes n’aiment pas qu’on leur dise des évidences, même s’ils ont un diction du genre « la vérité sort de la bouche des enfants », les dictons ne servent pas à être mis en application, ils servent juste à être des dictons.
« le Vent dans les Saules » de Kenneth Grahame…
Mais le moment fort à vivre cet aprem’, ne sera pas ce simulacre de séance d’exorcisme « carbonisé » à L’AN.
Non, le moment comique sera lors du vote pour le ceta.
Il y a un macronien, dont j’ai oublié le nom, qui présente cet « accord » comme un texte écolo. Le transport maritime est préférable à la route…
On est cerné, je vous dis !
Quelqu’un a dit : « Plutôt Greta que le Ceta ! »
« le Vent dans les Saules » de Kenneth Grahame…
superbement illustré par Inga Moore
Il est en bonne place dans ma bibliothèque. Très beau livre pour enfants (et grands enfants) que nous avait recommandé Dexter si je me souviens bien.
MS, le moment fort, c’est quand little Greta rejoindra la marche blanche à Rennes, à la mémoire de Mamoudou Barry. L’y accompagnerez-vous ? Je vous rappelle de dafnaée n’a rien à voir avec jacques b. Pourquoi mentez-vous en permanence ?
« Vous, vous êtes un moulin à questions. »
A défaut d’une hypothétique Vérité, je cherche l’or du temps, renato !
Ma curiosité des choses et des autres est insatiable.
Enfant, je posais déjà des questions à mon frère ainé, qui ne connaissant pratiquement jamais les réponses, mais ne voulant pas paraître ignorant, me racontait des bêtises. Je le croyais, jusqu’au jour où j’ai découvert qu’il était complètement mytho…
Grande fut ma désillusion !
Il est probable que poilàGreta soit une hybride extraterrestre.
sa mère a dû être abductée pendant son sommeil, s’est retrouvée dans un demi-coma dans une immense salle blanche et lumineuse à des années lumièresn d’ici pendant que des êtres à tête de mante se penchaient sur elle avec de grandes aiguilles. Et maintenant voilà le résultat.
Je pense que tu ne me contredira pas la-dessus, hamlet, parce que toi aussi tu es l’un de ces hybrides.
Janssen J-J dit: 23 juillet 2019 à 12 h 40 min
Ce ne devrait pas être un parfait inconnu pour vous si vous fréquentez le site « Stalker » : il y a écrit de nombreux (et excellents) articles.
Des extraits ? (d’articles, pas du livre)
« Je l’ai dit à propos d’Emmanuel Carrère, je le répète avec l’impression de prêcher une évidence de plus en plus enfouie sous un tombereau de paresse et de veulerie : est d’abord écrivain celui qui refuse d’en passer par certaines phrases. Et ce n’est pas, je m’empresse de l’ajouter, affaire de banalité ou de lieu commun. Je n’ai jamais bien compris, à cet égard, l’ironie de Valéry envers la « marquise qui sortit à cinq heures ». Une telle phrase ne se juge pas en soi. Elle tire sa justification de l’ensemble où elle s’inscrit – voisinage des autres phrases, paragraphe, passage, chapitre. Et de la même façon que le débit empêche momentanément l’eau de geler, un certain régime d’écriture interdit la coagulation du poncif ou de la banalité. On pourrait citer mille phrases « banales », chez les grands écrivains, qui ne le sont pas, justement, parce qu’elles participent d’une rythmique globale qui a besoin, ici et là, de moindres accentuations. La « banalité » peut être un point de passage nécessaire du singulier, voire de l’extraordinaire.
Aucune nécessité, en revanche, ne saurait racheter ou estomper la bêtise et l’indignité de certaines phrases. On en rencontre, hélas, à foison dans la littérature française contemporaine, même si toutes n’ont pas la perfection négative dont peut se prévaloir «L. s’est très vite positionnée comme personne ressource dans ma vie» : phrases journalistiques, phrases publicitaires, phrases-marketing inféodées aux attentes du consommateur, phrases s’escrimant à prendre la pose littéraire pour faire oublier qu’elles sont le produit de purs communicants, phrases chic à obsolescence programmée, phrases qui font le trottoir médiatique décolleté en avant, phrases de petits malins blanchis sous le harnais salonnier, phrases dévorées d’ambition consensuelle, phrases-couloirs où l’air du temps circule à loisir, phrases qui miment la pensée d’autrefois et la rhétorique d’antan, phrases-containers où s’entassent les déchets du cynisme post-moderne, phrases trempées dans la marinade psychologique ou sociologique la moins ragoûtante – et j’en passe, sans regret. Je résiste d’autant plus facilement à l’envie d’allonger la liste qu’un seul ressort, au fond, me paraît être à l’œuvre : l’envahissement de la littérature, au cours des dernières années, par le pire verbiage social. »
(L’article évoquait un livre de Delphine de Vigan)
« La conclusion s’impose presque d’elle-même : les élites éclairées et éclaireuses de ce pays – ministères de tous bords, commissions chargées d’établir les programmes, spécialistes des « sciences de l’éducation » – auraient-elles voulu faire haïr à des générations d’élèves leur langue et leur littérature qu’elles ne s’y seraient pas prises autrement. Défendre cette idée, ce n’est pas, évidemment, méconnaître les raisons dites « civilisationnelles » du désastre présent : personne (et surtout pas moi) n’ira nier que les technologies du virtuel, le culte de l’instantané publicitaire et le zapping mondialisé rendent les jeunes (et pas seulement eux) de plus en plus étrangers aux formalisations subtiles de la pensée et de la sensibilité.
Aujourd’hui, tout professeur de français ayant à la fois une conscience exigeante de sa tâche et le recul que donnent plusieurs années d’expérience le confirmera : il lui faut se battre sur deux fronts – l’inculture de plus en plus décomplexée qui monte inexorablement d’«en-bas», et la sottise qui se déverse d’«en-haut» par tombereaux de prescriptions méthodologiques, protocoles d’apprentissage et séquences pédagogiques. Deux fronts dont il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre qu’ils se renforcent mutuellement : plus les Tables de la loi didactique renchérissent sur leur sophistication formelle, plus les élèves y opposent une résistance butée ; plus les performances des élèves s’effondrent, plus il faut inventer de dédales scolastiques qui escamotent l’évidence de cet effondrement. »
Et celui-ci, qui ne concerne pas que les adolescents me semble-t-il :
« Les Trissotin ont appris [à l’adolescent] l’art d’écraser un texte littéraire entre l’enclume des pseudo-concepts linguistiques et le marteau des bonnes intentions civico-humanitaires, et de le réduire à quelques truismes portatifs. Plus profondément, et plus dramatiquement, ils ont conforté en lui cette disposition si caractéristique de l’époque : la revanche des petits malins sur les grands maîtres. Quoi de plus efficace, en effet, pour éviter qu’une tradition prestigieuse ne nous juge et ne nous condamne, que de la faire passer au crible de nos grilles techniciennes ? »
Severn Suzuki, 12 ans en 1992 :
Interview with Severn Suzuki :
« A défaut d’une hypothétique Vérité, je cherche l’or du temps… »
Il y a les bibliothèques pour ça, Jacques.
Chaloux dit: 23 juillet 2019 à 9
Votre besoin de domination est à gerber. Allez le crier dans les champs et foutez la paix au monde.
Ça se voit que vous ne connaissez pas ma soeur.
Clopine, à côté, est un agneau de lait.
Les hommes aiment ce type de femme. Et elles les fidélisent.
Le parfait cauchemar. Fidéliser un homme pour qu’il ne te lache plus jamais la grappe.
Ah ben non alors.
Gambader dans la colline pieds nus.
J’étais au courant, renato, merci. Tous mes livres en sortent et y retournent…
Vous avez donc le mode d’emploi, Jacques.
Ma sœur, c’est un k.
Pas de q. j’ai.
J’aurais pu avoir une sœur aggzcturuse et protectrice,, eh bien non. Ce n’a pas été ma chance.
J’ai écrit affectueuse.
C le correcteur.
Je l »aime bien.
@ Vous voulez dire que la CT aurait réussi à fidéliser l’ptit CDBF à la trique, nu pieds nu pattes, à son insu…, comme le bourgeois du calaisis ? Trop forte, la drôlesse !
C pas le coulis.
Myrtille et cassis excellents pour les yeux
des extraits de pierre marti ou de juan ascensio ? Mais vous, x., vous en recommanderiez la lecture du bouquin de marti ?
Mais il est plus urgent, c’est vrai, de râler parce qu’une jeune autiste est invité à prendre la parole à l’assemblée nationale.
Je ne savais pas que Greta était autiste.
Josef a ses chances.
@DHH dit: 23 juillet 2019 à 11 h 11 min
Vous êtes signe, DHH, je vous l’ai déjà dit. Et signe d’excellence (et vous le savez !). Vous êtes revenue de ce silence obscur par affection, par fidélité. Cette tendresse peut rendre l’accès à une paix intérieure.
Votre présence crée un champ magnétique pour elle, seul capable de faire surgir en ses réactions une structure d’ordre, d’apaiser, de réconforter, de désincarcérer.
Oui, elle a accumulé les loupés dans une compulsion à la répétition de jugements injustifiables, à cause cette difficulté à être que je nomme mal-être, une sorte de perte de sens.
Voua avez posé ici, en plein milieu des batailles, une parole aidante (parce que vous l’écoutez depuis si longtemps…) qui provoquerait une cassure dans ce naufrage, pour que commence une autre histoire.
Et pour citer un écrivain qu’elle adule :
« Là où la vie emmure, l’intelligence perce une issue. »
Belle journée, madame.
mais vous, b., ? avez-vous réglé vos problèmes de chaudière pour l’hiver prochain ? Il faudra quand même bien vous chauffer, pas rester à coucher sous les ponts, hein. Ca non ! la rdl le supportera pas.
Bon, je vais aller discuter avec le jardinier du parc de Montsouris, lui dire qu’il se mette un peu à l’ombre. Boire de l’eau fraiche avec ses plantes.
à cause de…
Vous ne venez pas sur la RDL pour rencontrer des interlocuteurs, renato ?
Ou bien est-ce que c’est parce que vous ne me trouvez pas à votre niveau ?
Ce n’est pas parce que l’on ne me répond pas que cela m’empêche de poser les questions qui me passent par la tête…
« le jardinier du parc de Montsouris »
Et vous n’y avez jamais rencontré Christiane, JJJ ?
C’est son QG !
Vous ne savez jamais rien, Rose. Il faut vous tenir au courant. Le monde est plus vaste que votre petit pied-à-terre méridional. Je vous le dis en toute sympathie.
Dis-donc, Jazzi, si tu veux vraiment être intéressant, raconte-nous comment c’était Paris l’été avant les congés payés. Par exemple pendant les années 20. Qui partait en vacances ? Qui restait ? Que faisaient ceux qui restaient ? Que faisaient ceux qui partaient ? Etc… Intéresse-nous un peu.
Par contre, le vocabulaire dans son entier de Christiane m’horripile, je n’y peux rien, mais ce mélange d’onctuosité (« vous êtes revenue de ce silence obscur par affection », ah là là, « votre présence crée un champ magnétique », pour sûr, et la bouillie sera servie tiède, ben tiens) de flatterie et d’insignifiance… de quoi, effectivement, rendre les silences de Lavande nécessaires et précieux !
« Il est probable que poilàGreta soit une hybride extraterrestre. »
Et alors ? Si elle nous veut du bien ! On a dit cela du Christ, on pourrait le dire de Jeanne d’Arc. Greta n’a pas encore leur dimension, mais elle est sur le chemin. Jeanne d’Arc était très jeune quand elle a revêtu l’armure pour sauver la France. Et tant pis si ses exploits sont remis en cause par des historiens à la Boucheron ! L’important, c’est le mythe, surtout quand il est véridique ou né d’un embryon de réalité. C’est tellement exaltant. Avec Greta, nous avons la chance de vivre une aventure humaine en direct. Ne boudons pas notre joie. Je parle en grand catholique et Greta, fille spirituelle d’Ulrike Meinhof, me redonne espoir !
Mon cher D, il ne faut pas écrire « Etc… ». Après « etc » on met un point, « etc. », jamais trois. C’est Grévisse qui le dit, bon sang ! Clopine avait fait la faute ce matin, et vous maintenant. Je suis époustouflé !
« Par contre, vous avez le devoir d’écouter les scientifiques, et c’est tout ce que nous vous demandons. »
–
Si cette petite avait la moindre idée de ce qui se trame dans le milieu scientifique, avec ses mandarins, ses lobbies, ses dogmes, elle prendrait la pleine mesure de sa connerie.
A l’heure actuelle par exemple en sciences physiques, en cosmologie et astrophysique, des scientifiques brillants sont tous simplement muselés, interdits de parole et de congrès parce que leurs travaux, pourtant publiés dans des revues à comité de lecture, feraient tomber comme un château de carte les échafaudages laborieux édifiés avec peine depuis 40 ans par leurs collègues devenus tous puissants.
Quelle conne. C’est à pleurer.
Delaporte dit: 23 juillet 2019 à 15 h 10 min
Mon cher D, il ne faut pas écrire « Etc… ». Après « etc » on met un point, « etc. », jamais trois. C’est Grévisse qui le dit, bon sang ! Clopine avait fait la faute ce matin, et vous maintenant. Je suis époustouflé !
–
je l’ai fait exprès, mon vieux Delaporte, c’est pour montrer que vous est moi sommes bien deux.
« Etc. » est une abréviation, donc il faut mettre un point final. C’est dans tous les dictionnaires qui se respectent, pas seulement dans le Grévisse, qui est un trésor. J’ai beau me battre pour que Passou écrive « etc. », rien n’y fait. Il a décidé de me tuer !
Par contre, le vocabulaire dans son entier de Christiane m’horripile, je n’y peux rien, mais ce mélange d’onctuosité (« vous êtes revenue de ce silence obscur par affection », ah là là, « votre présence crée un champ magnétique », pour sûr, et la bouillie sera servie tiède, ben tiens) de flatterie et d’insignifiance…
–
moi c’est pareil, j’en peux plus de Christiane.
D, on a écrit nos post à la même minute : c’est bien la preuve que nous ne sommes pas la même personne. Nous avons peut-être des points communs, mais aussi beaucoup de différences. C’est Pablito qui croyait que nous étions le même ! Quelle erreur, etc.
C’est certain que Greta a pu faire illusion. J’avais trouvé épatant le fait que des jeunes à sa suite, puissent s’emparer d’un débat politique, lors des élections européennes? sur leur environnement pourri par des profiteurs sans scrupule et mortifères.
Hélas, il faut bien se rendre à l’évidence. Greta Tonnerre est une grande malade que des pseudo-scientistes totalitaires utilisent sans vergogne.
« Vous ne venez pas sur la RDL pour rencontrer des interlocuteurs, […]?
Ou bien est-ce que c’est parce que vous ne me trouvez pas à votre niveau ? »
La RDL ce n’est qu’un passetemps, Jacques ; si je trouve des interlocuteurs bien, dans le ca contraire je passe à autre chose.
Pour la question du niveau, il y a parfois des bons arguments, parfois des mauvais, d’autres me laissent indiffèrent ; ce n’est pas une question de personne ou de niveau : lorsque quelqu’un parle d’un argument qu’il connaît bien je l’écoute et éventuellement, j’échange.
Mais il faut des internautes comme christiane qui écrivent un français châtié ! C’est nécessaire. Surtout sur un blog littéraire. christiane, par contre, elle ne s’abreuve pas dans San-A. Les polars qu’elle lit sont de la littérature pour bobos, comme Lavande ! Il faut de tout pour faire un monde.
JJJ : de Pierre Mari.
Je ne sais pas si j’achèterai le livre parce que je crains un peu le doublon avec Défense et illustration de la novlangue française de Jaime Semprun (il reconnaît les convergences dans l’entretien).
Le relire (ainsi que L.T.I.) ou lire son essai ? Je crains de n’avoir pas le temps de faire les deux, mais évidemment, si tout le monde réagit comme moi…
Réponses claires, renato. Rien à dire ou redire…
Un Modiano va sortir à la rentrée, en octobre. Son titre : « Encre sympathique ». En voici un extrait :
«Et parmi toutes ces pages blanches et vides, je ne pouvais détacher les yeux de la phrase qui chaque fois me surprenait quand je feuilletais l’agenda : « Si j’avais su… » On aurait dit une voix qui rompait le silence, quelqu’un qui aurait voulu vous faire une confidence, mais y avait renoncé ou n’en avait pas eu le temps.»
Le Maigret qu’on s’apprête à tourner avec Depardieu, Maigret et la jeune morte, à des accents modianesques – notamment les scènes qui se passent à Nice (avis à Jacuzzi, le goût du Sud !). Mais n’est-ce pas plutôt Modiano qui a souvent puisé dans Simenon ses atmosphères ambiguës, jusqu’à utiliser le même titre pour un roman, Pedigree ? C’était intéressant à noter.
Ce nouveau Modiano sera, comme souvent, très court, à peine 150 pages, et donc d’un prix plus abordable que les gros pavés indigestes : 16 € quand même. Je vais attendre qu’il paraisse en poche, pour économiser 50 % ! Foi de Delaporte !
@renato, ce n’est pas parce que CT et D sont horripilés par les tournures littéraires de ch. qu’ils devraient en dégouter les autres. Elle a quand même des métaphores poétiques à faire valoir. Un jour, nous avions échangé à propos de marceline desbordes valmore. Mais personne n’en a jamais tenu compte.
etc……………………………………
« Vous êtes revenue de ce silence obscur par affection et votre présence crée désormais un champ magnétique ». Mais c’est une merveilleuse déclaration d’encouragement et d’amitié. Comme j’aurais aimé la formuler moi-même ainsi !… Mais voilà, je n’ai jamais eu accès à ces merveilleuses clés proustiennes.
…………………………………….etc
PATRICK MODIANO
Une croisière gastronomique
Dans Dimanches d’août, le narrateur et sa compagne Sylvia Villecourt, rencontrée sur les bords de la Marne, se sont réfugiés à Nice, emportant avec eux un mystérieux diamant, la Croix du Sud, que cette dernière a vraisemblablement dérobé. Dans cette ville cosmopolite par excellence, cadre idéal pour se faire oublier, et permettre à Patrick Modiano de faire entendre sa « petite musique » légendaire, nos jeunes héros rencontrent un autre couple, sensiblement plus âgé : Neal, un attaché diplomatique américain, et sa femme Barbara. Ceux-ci, qui disposent d’une luxueuse villa sur les hauteurs de Cimiez et d’une belle voiture de sport, leur font découvrir les plaisirs de la Côte d’Azur, hors saison touristique. Tel ce restaurant panoramique de Coco-Beach, au-dessus des rochers, à l’extrémité est de la ville, bien réel, lui, tandis que les pseudos Américains du roman se révèleront, comme souvent chez Modiano, plus interlopes que fitzgéraldiens…
« Nous avons contourné le port. Et puis nous sommes passés devant le parc Vigier et le Club Nautique. Neal a engagé la voiture dans une avenue sinueuse qui longeait la mer. Il s’est arrêté à la hauteur d’un ponton qu’éclairait une enseigne lumineuse.
– Coco-Beach ! Tout le monde descend !
Il y avait une gaieté forcée dans sa voix. Pourquoi, ce soir, voulait-il jouer un rôle de boute-en-train ?
Nous avons traversé le ponton. Neal tenait familièrement sa femme et Sylvia par les épaules. Un vent assez fort soufflait et il dit :
– Attention de ne pas basculer par-dessus bord !
Nous avons descendu un escalier dont la rampe était une grosse corde blanche tressée et par une coursive nous avons débouché dans la salle de restaurant. Un maître d’hôtel en costume blanc et casquette de marin de plaisance s’est présenté :
– A quel nom avez-vous réservé, monsieur ?
– Capitaine Neal !
Une grande baie vitrée entourait la salle qui dominait la mer d’une dizaine de mètres. Le marin de plaisance nous a conduits jusqu’à l’une des tables proches de la baie vitrée. Neal a voulu que nous nous asseyions, Sylvia et moi, du côté de la table d’où nous pouvions avoir une vue panoramique de Nice. Quelques rares clients parlaient à voix basse.
– Le restaurant marche surtout en été, a dit Neal. Ils enlèvent le toit et cela fait une terrasse en plein air. Figurez-vous que c’est l’ancien jardinier de mon père qui a créé ce restaurant il y a une vingtaine d’années…
– Et il est toujours le patron ? lui ai-je demandé.
– Non. Malheureusement. Il est mort.
Cette réponse m’a déçu. Mon moral n’était pas bon ce soir-là, et j’aurais aimé rencontrer l’ancien jardinier du père de Neal. Ainsi aurais-je eu l’assurance que Neal appartenait bien à une très riche et très honorable famille américaine.
Les garçons du restaurant étaient vêtus, à l’exemple du maître d’hôtel, d’un blazer blanc à boutons dorés et d’un pantalon blanc mais ils étaient tête nue. Au-dessus de la porte d’entrée, une bouée blanche portait cette inscription en caractères bleus : Coco-Beach.
– Belle vue, non ? a dit Neal en se retournant d’un mouvement vif du torse.
Toute la baie des Anges s’ouvrait devant Sylvia et moi avec ses trous d’ombre et ses lumières plus vives, par endroits. Des projecteurs éclairaient les rochers et la pièce montée du monument aux morts au pied de la colline du Château. Là-bas, le jardin Albert-Ier était illuminé ainsi que la façade blanche et le dôme rose du Negresco.
– On se croirait sur un bateau, a dit Barbara.
Oui. Les hommes d’équipage, vêtus de blanc, marchaient silencieusement entre les tables et je m’aperçus qu’ils étaient chaussés d’espadrilles.
– Vous n’avez pas le mal de mer, au moins ? a demandé Neal.
Cette question m’a causé une légère angoisse. Ou bien étaient-ce les gouttes de pluie sur les baies vitrées et le vent qui faisait claquer le drapeau blanc à l’enseigne de Coco-Beach, fixé sur un ponton, à l’avant du restaurant, comme à la proue d’un yacht ?
L’un des garçons en tenue blanche nous présenta à chacun un menu.
– Je vous conseille la bourride, a dit Neal. Ou bien, si vous aimez ça, ils préparent l’aïoli comme je n’en ai mangé nulle part ailleurs.
Les Américains sont quelquefois gastronomes, et avec tout leur sérieux et leur bonne volonté ils deviennent des connaisseurs avertis de la cuisine et des vins français. Mais le ton de Neal, la mimique de son visage, le geste brutal du pouce, et cette façon qu’il avait eue de vanter la bourride et l’aïoli, m’évoquaient des lieux précis. Brusquement, j’avais senti flotter, chez Neal, des relents de la Canebière et de Pigalle. »
(« Dimanches d’août », éditions Gallimard, 1986)
Janssen J-J, pourquoi au juste vous m’adressez le 15 h 30 min ?
A une époque, j’allais sur le blog de Stalker. J’y ai lu des choses pas mal, mais je me suis vite lassé, tant c’est écrit laborieusement et sans humour. Cela se veut complet, et cela devient indigeste. Et puis Stalker a une vision politique de droite qui n’est évidemment pas la mienne, avec pas mal de préjugés littéraires ou autres. Peu me chaut qu’il soit de droite, mais je n’aime pas les préjugés. Aujourd’hui, il y a eu une offensive de préjugés, par exemple, sur le compte de cette pauvre Greta, qui va devenir bientôt une martyre comme Jeanne la Pucelle. Beau titre de gloire !
@15.24, Oui mais voilà, peu réagissent comme vous. A vrai dire, personne ne s’en soucie. Voilà pourquoi j’apprécie votre merveilleux magnétisme réactionnel, petitix, même si, à la différence de M.C., vous n’avez pas pu lire tous les bons livres. Mais vous savez passer de bonnes clés comme Chantal ou Alexia, et cela, sans barguigner (des clés non usurpées ni frelatées comme sur l’USB/MS).
@Delaporte dit: 23 juillet 2019 à 10 h 39 min
San-Antonio (alias Frédéric Dard). Lu un roman d’une immense beauté La vieille qui marchait dans la mer (éd. Fleuve noir.
Lady M. (85 ans), la vieille arnaqueuse au langage fleuri et Lambert, le jeune plagiste : irrésistible par ce mélange d’argot et de réflexions poétiques et sombres sur la vieillesse. Magnifique mais ce n’est pas un polar.
J’ai essayé un jour de lire les aventures du commissaire San-Antonio et de son adjoint Bérurier. Je n’ai pas aimé.
Jazz Poetry : pour une première approche
https://poets.org/text/brief-guide-jazz-poetry
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Il faudrait savoir: ou Christiane, comme vous l’avez charitablement écrit plus bas, est « la Reine du copié-collé », et rien de ce qu’elle écrit n’est d’elle, ou elle à un style (que vous n’aimez pas, c’est votre droit!) ce qui suppose qu’elle ait une écriture personnelle … Mais, en bonne logique, pas les deux à la fois!Vous vous prenez les pieds dans le tapis de vos incohérences. Notez que votre absence de logique est plutôt cocasse à observer de l’extérieur!
MC
« J’ai essayé un jour de lire les aventures du commissaire San-Antonio et de son adjoint Bérurier. Je n’ai pas aimé. »
Pourquoi n’avez-vous pas aimé, christiane ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas un univers où l’on peut entrer automatiquement. Tout est dans l’imaginaire de la langue : Dard est un poète. Je suis sûr qu’André Breton lisait San-A. en cachette !
Clopine, l’extrait d’un article du Point cité à 13h 34 montre (à mon sens) pourquoi le choix d’une « représentante », d’un « visage public » de l’écologie n’est pas indifférent et pourquoi la comparaison avec une lance à incendie (celle-là ou une autre, quand il y a urgence…) ne me paraît pas valable.
Mais ce que j’en déduis à propos de la « manipulation » ou du moins de la récupération de G. Thunberg est exactement à l’inverse de l’article : ce n’est pas du tout pour la cause écologique qu’elle constitue « l’égérie parfaite », mais bien pour ses adversaires. Qui n’ont évidemment pas fomenté un complot, mais n’ont pas raté l’occasion qui s’offrait à eux, ou plus exactement qu’on leur a apportée sur un plateau.
Choisir une représentante selon d’autres critères que la compétence était une fausse bonne idée de com’ fondée sur l’émotion ; sa seule autorité vient de la logique du spectacle qui l’a instituée comme « L’Enfant » majuscule, la porte-parole de la jeune génération à laquelle nous avons des comptes à rendre (parce que le Principe Responsabilité de H. Jonas sans une « image » porteuse…)
Or, il ne peut y avoir qu’une seule figure de proue ; ce n’est pas « faire la fine bouche » que de faire remarquer qu’à temps d’antenne ou espace accordés à l’écologie égaux, quand on parle de G.T. on ne parle pas d’autres approches, d’autres actions, d’autres arguments. Comme quand on parle des guerres à la façon d’un théâtre de marionnettes, avec des « gentils » (immuables) et des « méchants », on ne parle plus de géo-politique et on n’a pas le temps de se demander à qui profite le crime, quels intérêts pourraient bien motiver tout cela derrière les « valeurs » affichées.
À la moindre faille du « personnage », G. Thunberg risque d’entraîner dans sa chute la cause qu’elle est censée représenter. Pas pour ceux qui étaient déjà plus ou moins au fait de ces problèmes auparavant, mais tous ceux pour qui elle aura fait pencher la balance, tous ceux qui auront adhéré « à l’émotion ». Ceux-là, ulcérés de se sentir dupés n’y regarderont pas à deux fois et basculeront dans un simplisme inverse. (Il y a bien des gens pour qui la « révélation » du moindre accroc à la chasteté de Gandhi ou de Martin Luther King décrédibilise la non-violence…)
Au fait, GT est occidentale et parle en occidentale à des occidentaux ou occidentalisés. Aurait-elle pu « émerger » au Mali ou au Bangladesh et/ou dans un milieu différent ?
Je crains même que cette façon de battre sa coulpe, si jamais elle débouche sur autre chose qu’un spectacle-alibi, n’aboutisse à imposer de véritables restrictions aux pays du Tiers-Monde ; c’est vrai, ça, on va droit dans le mur si tout le monde se met à vouloir vivre comme nous. Il est temps de sévir envers ceux chez qui nous avons et continuons à exporter une bonne partie de la pollution engendrée par notre mode de vie.)
Et, toujours à mon avis, les libéraux ne sont pas du tout « tétanisés » par une écologie dépolitisée et « naïve », qui culpabilise tout un chacun indistinctement ; une minute d’attendrissement, c’est bien vrai tout cela, évidemment dans l’idéal, mais maintenant va jouer et laisse-nous nous occuper des choses sérieuses que tu ne comprends pas.
Est-ce vraiment le type d’interlocuteur qu’ils redoutent ?
Autrefois l’enfance n’excluait pas le point de vue politique, mais aujourd’hui G. T. c’est un peu l’anti-Gavroche, non ?
Janssen J-J dit: 23 juillet 2019 à 15 h 30 min
Merci, ça montre que vous avez compris la règle !
Merci, Renato. J’imaginais bien que la béat génération en ferait partie, et pas seulement Kerouac !
« is can be seen as a thread that runs through the Harlem Renaissance, the Beat movement, and the Black Arts Movement—and it is still vibrant today. (…) Poets in the jazz tradition include Amiri Baraka, Marvin Bell, Sterling Brown, Hayden Carruth, Cortez, Hughes, Michael S. Harper, Jack Kerouac, Yusef Komunyaaka, Mina Loy, Kenneth Rexroth, and Sonia Sanchez. »
J’ai bien aperçu le titre d’un article du Figaro rapprochant le phénomène médiatique autour de G.T. du « tout à l’émotion » typique de l’époque, mais je ne suis pas abonné.
Si quelque bonne âme pouvait le copier-coller ou en donner des extraits ?
Une enfant, c’est l’impuissance et la faiblesse. Son discours en est d’autant plus impressionnant, surtout pour ces brutes d’adultes, animaux féroces qui exploitent la Terre jusqu’à plus soif. De sa petite voix grêle, Greta les rappelle à l’ordre. C’est très beau.
@15.33 toutes mes excuses renato, me suis trompé de cible. A vrai dire, je voulais vous adresser un autre message, mais j’ai oublié lequel. Je reviens si je le retrouve. Sachez néanmoins qu’il était courtois et bienveillant. C’était, je crois,… à propos de la figure de Cimourdain que je découvre présentement chez Victor Hugo (93). Ce personnage succède, dans la 2e partie du roman à celui du marquis de Lantenac et à sa sinistre formule, dans la première : « pas de quartiers ! ». VH y évoque un dénommé Pitou se moquant d’un savetier qu’il appelait Cujus et sa femme Cujusdam (prononcer Couillousse). Or, je ne vois toujours pas le rapport avec vous et A. Camilleri. Je vais bientôt le trouver dans l’escalier, ne vous inquiétez pas ! Patientez un brin. Nous avons une clause de revoyure.
JJJ Personne ne peut lire tous les bons livres, et vous le savez bien. C’est pourquoi je crois aux savoirs et aux rencontres qui nous complètent autant que faire se peut. Jamais totalement hélas. il faut être Goethe pour imaginer Faust. Mais quoi, j’ai cité ici la devise de Doyon: « On se lasse de tout excepté de connaitre ». Tout en sachant que des domaines entiers vous seront interdits.
MC
Faust revenu de tout, bien sur! cf Début de l’UhrFaust.
Clopine,
c’est plutôt vous qui avez un langage onctueux quand vous voulez séduire… (« Notre hôte… ») ou les approches auprès de Paul Edel (il ne faut pas qu’il vous oublie…).
Par contre, votre langage devient tranchant et vindicatif quand vous êtes en difficulté et c’est le cas ces temps-ci et je m’en réjouis.
Je m’adressais à DHH (pas à vous) que vous ne méritez pas.
Allez au diable, pécore boursouflée de vanité ! Vous êtes vraiment nulle et je préfère mille fois lire Lavande que vous. En voilà une, encore, que vous jalousez pour l’affection et le respect que lui témoignent nombreux familiers de ce blog. Alors vous ne supportez pas et vous cherchez à la rabaissez mais ce faisant c’est vous que vous rabaissez. C’est une femme qui vous dépasse tellement pauvre petite insignifiante. Allez donc faire vos confitures… de mots !
MC dit: 23 juillet 2019 à 15 h 49 min
Pour une fois, je vous suivrai là-dessus. « Que sais-je ? » disait Montaigne. C’est aussi une collection de petit livres aux PUF. Infernal !
Dur dur d’être un enfant dans la société du spectacle, x ! ça fait beaucoup vendre et puis aussitôt ça disparaît…
https://www.youtube.com/watch?v=M7K-9fOQjdI
@x dit: 23 juillet 2019 à 15 h 44 min
Excellente analyse de l’utilisation de l’enfant.
@ ça montre que vous avez compris la règle !
Merci, et ça montre que je suis pas plus con que j’en ai l’air, hein !
Si je puis me permettre à mon tour, bien que je n’aime guère donner de leçons, je vous demanderai de ne pas mettre d’accent aigu sur Clemenceau, comme vous le faites trop souvent. Vous savez qu’il flanquait tous les matins la moitié de ses correspondances au panier pour ceux qui avaient eu cette audace. Ça lui en faisait bien moins à lire, et c’était une méthode expéditive qui avait sa logique… Moindrement arrogante que celle de CT, mlais quand même ! Sur la rdl, GC ne vous aurait pas lu, et il aurait disputé sur la règle imputée à tort à Grévisse (etc. vs etc…)
Jazz-poetry, puis ça, assez bien exposé, en it. :
http://www.absolutepoetry.org/JAZZ-POETRY-UNA-PANORAMICA-DALLE
@Delaporte dit: 23 juillet 2019 à 15 h 42 min
Frédéric Dard écrivait au poids et à un bon rythme. Tous ses polard se ressemblent. Trop de répétition du même style fait de « trucs » facilement repérables oubli volontaire du subjonctif, erreur volontaire d’auxiliaire, usage erroné des pronoms relatifs, mots tordus, jeux de mots, argot.
Bérurier est immonde.
Un délire que j’ai lu une fois et cela m’a suffi.
D’autres livres m’attendaient m’ayant apporté plus de joie.
15h5
à la rabaisser
« Un délire que j’ai lu une fois et cela m’a suffi. »
Je comprends, christiane. Vous n’aimez pas la viande trop faisandée.
JJJ, je sais bien qu’il n’y a pas d’accent à Clemenceau ! Qu’est-ce que vous croyez, malotru ? Je crois du reste que je n’ai jamais parlé de Clemenceau ici. C’est la première fois. Je préfère évoquer l’incomparable figure magique d’Ulrike Meinhof ! Ou de Greta, sa fille spirituelle !
Grace de Paul Lynch
Et l’accord du ceta fut ratifié.
266 pour la mondialisation enchantée.
Et 213 contre. Bravo à ces derniers, résistants.
Oui, c’est bien expliqué dans votre dernier lien en italien, renato. Je n’avais jamais entendu parler de poètes de jazz. Une classification américaine sur un phénomène culturel afro-américain.
En France, quand on associe jazz et poésie, on cite instantanément Charles Trenet ! Et plus près de nous, Claude Nougaro. Des chansonniers plutôt que des poètes proprement dit. Je me disais que Jean Genet, figure de référence choisie par les Black Panthers, pourrait figurer dans la liste ? Encore que sa poétique soit meilleure dans sa prose que dans ses vers. Et dans votre article, on cite Jean Cocteau. Je n’étais pas tombé bien loin…
Salut à tous,
par un pur hasard j’ai vu une « alerte » sur mon téléphone au sujet d’une vidéo dans le Nouvel Obs sur le peuple Awa, une petite tribu d’Amazonie. Je suis allé voir (soyez sans crainte, je ne suis PAS lecteur de ce journal). L’article et la vidéo sont ici: https://www.nouvelobs.com/monde/20190723.OBS16276/une-video-montre-des-images-rares-d-indiens-non-contactes-au-bresil.html
Et si cela vous intéresse, voici ce que je dis sur les Awa-Guajá, dans mon livre sur les Indigènes du Brésil, dont j’ai fait une traduction en français il y a deux ans.
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Les Awa-Guajá sont, encore aujourd’hui, parmi les très rares peuples indigènes du Brésil à ne vivre que de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Ils forment une population d’environ 350 membres, auxquels il faut ajouter un groupe Awa vivant totalement isolés dans la même région, au Nord-Ouest de l’Etat du Maranhão; ces derniers étaient encore une soixantaine à la fin du XXème siècle, mais ils ne seraient plus qu’une trentaine aujourd’hui. Les survivants de ce groupe isolé sont encerclés de toutes parts par des grileiros ou des posseiros, c’est-à-dire des accapareurs de terres, mais surtout par plusieurs entreprises de trafic illégal de bois. Selon la FUNAI (dont les fonctionnaires sur place reçoivent de constantes menaces de mort), la situation des Awa isolés est la pire parmi tous les cinquante groupes isolés existants encore au Brésil. La FUNAI les décrits comme vivant sur une petite « ile forestière », dont tous les alentours sont envahis ; d’ici peu, si la déforestation continue, ils n’auront plus où s’enfuir. C’est en fait l’ONG Survival International qui avait donné l’alerte (en 2013 déjà) sur la situation dramatique dans laquelle se trouvait le peuple Awa-Guajá, les isolés comme les « contactés », ceux-ci vivants sur une TI en thèse protégée et surveillée par la FUNAI; mais cette dernière doit souvent faire appel à la Police Fédérale pour chasser les envahisseurs de terres et coupeurs de bois, qui reviennent sans cesse. Il y aurait plus de sept-cents hommes habitants illégalement sur ces terres « protégées », presque tous fortement armés, ce qui créé dans la région une situation de tension permanente (23).
Pour saisir l’énormité du problème de la déforestation, rappelons seulement deux chiffres: durant les cinquante dernières années, le Brésil a détruit 700’000 km² de forêt amazonienne, soit l’équivalent de deux Allemagnes (d’après la réunification); durant la seule année 2016, on a dénombré 79’600 foyers d’incendies de forêt en Amazonie uniquement (24).
——–
les chiffres entre () sont les numéros de références correspondants.
merci si vous avez des commentaires à faire
Je ne vois qu’un seul commentaire, Claudio Bahia, et sous forme de question encore :
Que faire pour arrêter le massacre ?
Bien à vous !
(vu hier une émission qui souligne à quel point les « cerveaux » brésiliens viennent habiter au Portugal désormais. Artistes homosexuels entre autres, qui craignent pour leurs vies. Insupportable. )
Malgré toute les informations que l’on dispose sur l’Amazonie, Claudio Bahia, rien ne se passe et tout s’aggrave !
Vous croyez qu’une Greta Thunberg pourrait faire avancer les choses chez vous ?
La petite merdeuse n’a pas d’avis sur CETA. Qu’on la remette à l’avion et qu’on n’en parle plus.
Oui, « x » votre argumentaire contre l’utilisation d’une parole forte émanant d’une figure de faiblesse (a priori) se tient, bien sûr. Mais cette argumentation ne constitue pas une solution.
La canicule devrait nous inciter à dépasser les querelles pour s’atteler ensemble aux solutions.
Et je crois que l’émotion reste le seul registre un tant soit peu efficace auprès de la majorité de mes contemporains. Les plus mal lotis, les sans accès à la distinction, dirait Bourdieu. Ceux qui ont besoin de Jeanne d’Arc…
Monsieur Court, votre haine vous égare. La Reine de copié-collé a aussi, bien évidemment, un langage propre : pourquoi voulez-vous que l’un exclut l’autre ?
JJJ, eh bien, c’est un peu comme en pâtisserie, voyez-vous. Les mauvais pâtissiers ont tendance à masquer la pâte trop friable de leurs choux avec un maximum de chantilly… On peut aimer, bien sûr. On peut aussi déceler, derrière ces sucreries, la carie d’une pensée conformiste et révérencielle à l’extrême.
Ou bien imaginez-moi devant une limace baveuse, rouge et lente, qui traverse la route en laissant derrière elle une petite traînée luisante et grasse. Certes, la limace, comme le reste, a bien le droit de vivre. Oui, mais il faut faire attention : car si vous avez le malheur d’écraser la limace, sous une chaussure ou un tissu, serviette de plage, nappe de pique-nique, une odeur nauséabonde s’en échappe.
Un peu comme, toute proportions gardées, derrière les belles paroles des hommes d’église et l’encens des offices, s’échappent les dogmes nauséabonds qui prescrivent à l’humanité la soumission, lui indiquent le péché et l’invitent à croire en un au-delà magique.
Enfin, c’est mon sentiment, n’est-ce pas. On peut certes trouver ça joli, les « jolis mots »…
MC à 15 h 50 min
C’est plutôt le correcteur automatique qui est infernal à c’t’heure.
Remarquez, on a échappé au pire : il aurait pu rectifier en HureFaust…
Mais bien d’accord sur l’essentiel de 15h 49
« Un peu comme, toute proportions gardées, derrière les belles paroles des hommes d’église et l’encens des offices, s’échappent les dogmes nauséabonds qui prescrivent à l’humanité la soumission, lui indiquent le péché et l’invitent à croire en un au-delà magique. »
Mère Clopine, vous avez une conception sacrément caricaturale et simpliste des choses religieuses. Avez-vous déjà lu un sermon de Bossuet ? Une encyclique papale ? Je parie que non. Vous êtes inculte. La religion, ça se travaille sérieusement, ça s’approfondit, ça demande à aller au-delà des idées toutes faites. Mère Clopine, vous vous prélassez dans votre ordure comme Job sur son tas de fumier, sauf que lui voulait s’en sortir par le haut. Vous, tel un dégorgement, vous attendez que ça craque par le bas, niveau égout.
Dans son dernier film, Almodovar a la simplicité d’avouer que lorsque tout va mal, il se met à prier Dieu. En revanche, quand la chance revient, il ne prie plus. Son âme est déjà à moitié sauvée, par conséquent. J’en suis heureux pour lui. L’important dans la vie, surtout quand on comparaît devant Dieu, c’est de faire preuve d’humilité. Almodovar l’a parfaitement compris. Il est pas si con.
Mère Clopine aime bien le mot « dégorger », voire « dégorgement », nous l’avons vu. Ce n’est pas étonnant. En termes religieux, c’est évidemment un désastre pour elle, de se complaire dans la souillure de la mécréance, délibérément. Mère Clopine est une entêtée ridicule et saumâtre, pas un exemple pour la jeunesse. Vous voulez que ça dégorge, Mère Clopine ? Satan va s’y employer, et le dégorgement de tout votre être va être une apothéose négative ! Pouah !!!!
Mère Clopine, je suis sûr que votre fiston prie en cachette, sans vous le dire. Il n’a pas envie de voir ça, quand vous vous lancez dans de grands discours athées. Il sait que cela ne porte pas chance, que c’est contraire à l’économie humaine. Il vous laisse divaguer, mais lui n’a sans doute pas opter pour ce grand dégorgement que vous appeler de vos voeux et qui va dégorger, dégorger… comme le Déluge ! Mère Clopine, vous allez suffoquer dans votre ordure !
Bah, Delaporte, je l’ai employé une seule fois ici, ce mot « dégorgement », et depuis, vous nous le mettez à toutes les sauces. J’en conclus qu’il vous manquait, auparavant, pour exprimer un besoin particulièrement pressant chez vous…
Et vous devriez laisser Christiane faire le boulot (= appeler sur ma tête le feu divin), parce que vous êtes plutôt pathétique qu’autre chose. J’espère toutefois que vous vous amusez bien… Pour moi, à vous lire, j’opine entre le rire et la pitié, c’est dire que je ne saurai choisir mon camp.
C’est vrai, ça, Christiane est onctueuse, c’est entendu, mais au moins je la crois sincèrement « pleine de foi », et ce n’est guère gentil de ma part d’en être excédée, cela nuit plutôt à mes idées !
Par contre, vous, vous desservez tant votre propre parti qu’on dirait un de ces malheureux footballeurs qui, par maladresse ou désarroi, marquent contre leurs camps…
« la Reine du copié-collé a bien évidemment un langage propre »
Non. Si l’on compile, si l’on imite, on n’a pas d’autre style que celui de son modèle. Le « bien évidemment », placé là pour soutenir ce qui ne l’est justement pas, n’y change rien.
Au demeurant , savez vous qui appréciait ce style que vous méprisez, peut-être parce qu’il est en nuances et que vous ne l’êtes pas précisément? Mac, qui avait plutôt la réputation d’être difficile.
Ecrire « votre haine vous égare », c’est illustrer la paille et la poutre, et ne pas voir combien la votre vous enlaidit. Enfin.
DHH vous dit gentiment que vous rapporteze tout à vous. C’est exact. et cela porte un nom: le nombrilisme.
Hamlet vous a mis en garde contre les caricatures nées de Proust. Votre message à Claudio Bahia est la transposition d’une moderne Madame Verduri(e)n. Rien n’y manque, que la Bonne Presse.
Allez-vous longtemps nous offrir le spectacle de ce pitoyable naufrage d’un Moi hypertrophié? Quelque chose comme la Baleine du blog?
Bonne soirée.
MC
Delaporte
La fille de qui, Greta? d’Ulrike Meinhof ou de Clemenceau? On se perd un peu dans vos filiations.
J’en finis par vous plaindre, Monsieur Court. Le vide de votre vie est-il tel que vous avez tant besoin de moi ?
Et votre argumentation, si on peut appeler ça comme ça puisque vous assénez une vérité non démontrée, est bien entendu totalement foireuse. Mille exemples démontrent exactement le contraire : toutes ces thèses, par exemple, où l’étudiant incapable de construire une pensée propre et un peu originale, se bricole une érudition basée, peu ou prou, sur le principe du copié-collé. Eh bien, cet étudiant aura pourtant ses mots à lui « pour le dire ». Et ce sera dans ces mots-là que la pauvreté de sa pensée et la limite de son intelligence se révèlera.
Avec un peu de chance, le médiocre dégottera cependant une place façon rond-de-cuir aux frais du contribuable, n’en doutons pas. Peut-être même fera-t-il des conférences à l’utilité sociale nulle, devant un public tétanisé d’ennui…
Allez savoir. Pour remuer un peu encore, il aura alors besoin, inlassablement, de venir encombrer l’expression d’autrui en ressassant sa haine recuite.
Pauvre type.
se révèleront. J’avais d’abord mis uniquement « la pauvreté de sa pensée ». J’ai rajouté « la limite de son intelligence », qui commande du coup le pluriel, parce que cela vous correspond pas mal, pas vrai ?
@ 16.58, merci si vous avez des commentaires à faire
oui. Quand on cite un papier du nouvel obs qui catastrophise, CB, il faut immédiatement proposer une solution à 17.06 pour arrêter le massacre, sinon ça ne sert à rien de dire que c’est un journal auquel vous n’êtes pas abonné. Ça ne nous « rassure » en rien sur le sort des homosexuels migrants. C’est quand même un journal de gauche qui lutte pour sauver la planète brésilienne. Et qui, resté un brin chevènementiste, est contre le CETA, voyez.
@ CT « JJJ, eh bien, c’est un peu comme en pâtisserie, voyez-vous (…) On peut aimer, bien sûr ». (NB/ oui, je préfère le sucré au salé, merci) (…). « Ou bien imaginez-moi devant une limace baveuse, rouge et lente, qui traverse la route en laissant derrière elle une petite traînée luisante et grasse » (NB/ je vous prierai de rester polie avec moi, et de ne point singer les stupidités d’un CDBF, car il n’est pas digne de vous, merci). / vous devriez écraser cette loche une fois, vous vous rendriez compte de l’ampleur de vos préjugés : cela ne sent absolument rien du tout et ne fait pas mal/
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NB » – D’une manière générale, je préfère ne pas donner mes solutions pour sauver la planète de toutes ces encycliques épiscopales, car je pense que si elle court à sa perte, c’est que leur dieu l’a bien voulu, et c’est aussi un peu de la faute de la plupart des coquelicots de la rdl qui lancent tous les jours des alertes inconsidérées à ce sujet pour nous culpabiliser à mort, au lieu de réfléchir un brin. Les gilets jaunes ne sont pas responsables de l’usage permanent de l’avion sous prétexte d’aller visiter l’écologique (laétitia) Costa Rica (zaraï) avec la petite suédoise aux allumettes. Il faut balayer les colibris à bon escient.
JJJ, ps : la théorie des colibris, perso je l’exècre…
Je pense juste que les solutions devront être collectives et non individuelles.
A partir de là, grands dieux…
Pour les limaces, vous avez tort, je vous assure. En camping sauvage (rando pyrénéenne) une écrasée sous le tapis de sol de la tente a tant empuantie sa tombe qu’on a fini par dormir à la belle étoile.
Et d’une certaine façon, merci la limace : le ciel de lit était fabuleux cette nuit-là.
Au fait, JJJ, c’est quoi CDBF ? J’ignore qui vous cachez derrière ces initiales.
D’un autre côté, ai-je vraiment envie de savoir ?
Bof.
En fait, la petite Greta c’est le mmoteur d’une pompe à fric familiale. Immonde.
Pitoyables. Je pense aux politiciens — adjectif péjoratif — qui voudraient écouter des scientifiques plutôt qu’une adolescent ; l’un de mes amis, polytechnicien — nous avons partagé un repas à midi — a commenté : » Il faut déjà que ces politiciens comprennent les arguments d’un scientifique ».
RENATO, je suis une sauvage, j’ai bien ouvert et lu avec délectation Posts Tagged ‘Marianne Moore poet’ et vous remercie de ne pas vous facher ;je me suis aussi un peu reposée; j’espère que vous pouvez en faire autant, parfois c’est une nécessité qui nous permet de nous reprendre et travailler;il faut être un peu « adulte » pour le reconnaître
Gros Q à face de porc : Merci, et ça montre que je suis pas plus con que j’en ai l’air, hein !
Impossible, je suis catégorique.
@x
Tout a fait d’accord avec votre analyse du phénomène Greta
Initiée ou récupérée par une boite de com l’opération de starification de cette écolière repose sur une idée apparemment astucieuse :faire porter un message fort par une enfant , donc s’adresser à la sensibilité plutôt qu’à l’intelligence du public,qui doit dès lors se retrouver acquis non par la voie de l’argumentation mais par celle de l’attendrissement ; Subsequemment le recours a cette source « naïve » a pour effet de mettre à l’abri des critiques et attaques l’aspect outrageusement simplificateur du message , au nom l’incompétence du messager , un enfant dont on ne peut attendre une approche autre que simpliste et étrangère au débat scientifique sur la question
Mais il est rare que le succès a court terme d’une Kolossale finesse ne se retourne pas bien vite contre ceux qui l’ont imaginée
(dépêche AEF) Alexandre Papaemmanuel, directeur « renseignement et sécurité intérieure » chez Sopra Steria, rejoindra le groupe Palantir Technologies en septembre 2019, apprend AEF info auprès de l’entreprise, confirmant une information d’ Intelligence Online. Il accompagnera le président de Palantir France, Fabrice Brégier, pour développer l’entreprise dans le secteur de la défense, souligne-t-on au sein de la filiale du groupe californien spécialisé dans l’analyse de mégadonnées.
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@ 18.29, Immonde comme une limace qui doute…
Moi non plus, notez bien, je n’ai pas envie d’ajouter à votre glossaire de sigles.
Je pense que vos pétitions de principe sur les luttes collectives plutôt qu’individuelles sont du pipeau ! Vous préférez nettement vous batailler avec la terre entière plutôt que de la sauver. Pour vous faire changer, il vous faudrait être convaincue préalablement que tout le monde se soit bien mis à baver à vos pieds. Et comme c’est pas demain la veille, hein, voyez le travail qui vous reste, bonjour la cata !…
Merci Soleil vert. C’est noté.
Clopine, l’important s’est joué à l’Assemblée Nationale.
Quelle que soit l’évolution hypothétique de l’opinion ensuite, il ne sera plus possible de faire passer des lois écologiques ou sociales susceptibles d’affecter les bénéfices escomptés par les entreprises transnationales, auxquelles les tribunaux d’arbitrage ont toujours donné raison contre les états.
Les plus mal lotis sont souvent « bien » placés (en première ligne, les plus exposés) pour comprendre ce qui se passe et qui n’a plus aucun rapport (ou bien inverse) avec les discours officiels et ronflants en novlangue.
Et contrairement au discours méprisant dont je m’étonne que vous puissiez vous faire l’écho (illettré(e)s, fainéants, gens qui ne sont rien et qui donc ne pourraient jamais comprendre rien à rien), un certain nombre d’entre eux a montré une intelligence et une capacité d’apprendre dont personne ne leur avait fait crédit.
Sont-ils vraiment plus bêtes que ceux qui ont gobé les promesses mirobolantes autour de la start-up nation ? Dont les émotions se sont enflammées pour un storytelling exemplaire autour d’un « leader » fabriqué de toutes pièces, sans programme mais avec « projet » de façade, autre représentant autoproclamé de la jeunesse et de l’avenir ?
Sont-ils vraiment moins écolos avec leurs vieilles bagnoles qui roulent au diesel que tous ces petits jeunes gens pimpants, sympathiques et terriblement modernes qui bavardent en globish et ne sauraient se passer deux semaines d’affilée d’une petit saut à Santorin, une petite visite à Berlin tellement trendy, un petit tour à Singapour ou à la Barbade ? (Sans compter les mariages des copains d’école de commerce, qui au Brésil, qui au Maroc, Papa, Maman, trois jours de fête gé-niale, qui à Hong-Kong. Ni les remises en forme obligées, ils ont tant de pression… Et pour les vacances, chevauchées en Mongolie, c’est la vraie vie, près de la nature.)
Et puis, ce n’est la faute de personne s’il y a davantage de Biocoop dans leurs quartiers (et dans le mien) que dans les bleds où il n’y a plus d’école, plus d’hôpital, plus de bureau de poste non plus.
Pas d’angélisme pour autant, il y a des imbéciles partout et dans tous les milieux, mais certains sont plus voyants et plus aisément méprisés que d’autres qui, eux, n’ont pas les mêmes excuses. Mais qui au moins, au moins, ouf !, ne sont pas politisés, n’est-ce pas là l’essentiel ?
>DHH et x
Ne vous ai pas encore lu, x, j’ai pâtissé, mais cette jeune fille me fait penser, même si le sujet est différent mais aussi poltique, à cette autre jeune fille palestinienne envoyée au front et qui, à 17 ans, a déjà goûté à la prison.
Est-ce un âge pour porter la cause
de ses parents
d’un peuple
d’une nation
d’une cause ?
Me direz-vous nombre d’enfants sont pris en étau dans des guerres où leur innocence est bafouée.
« s’adresser à la sensibilité plutôt qu’à l’intelligence »
Ce n’est pas demain que quelqu’un saura démontrer que s’adresser à l’intelligence sert à quelque chose.
L’argumentation vous dites ? Au nom l’incompétence du messager ? étrangère au débat scientifique sur la question ? Montrez-nous donc comment vous maniez le débat scientifique sur la question… tant pour voir.
Je vous invite à jeter un coup d’œil à Tell the World, 1993, par Severn Suzuki.
Un regard : Jean-Luc Douin, « »Small is Beautiful » et « Severn, la voix de nos enfants », Le Monde, 9 novembre 2010 — https://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/11/09/small-is-beautiful-et-severn-la-voix-de-nos-enfants-la-question-agricole-au-coeur-de-deux-documentaires_1437648_3476.html
On peut arrêter deux secondes avec clopine là ? Elle a compris. Ou pas, auquel cas cela ne sert à rien de se répéter. C’est la curée là. Stop. On passe à autre chose.
P.S., Severn Suzuki en 1993 Severn Suzuki était âgée de 13 ans.
« Au fait, JJJ, c’est quoi CDBF ? J’ignore qui vous cachez derrière ces initiales. »
On voit que Clopine ne lit pas les commentaires des autres, du moins quand ça ne la concerne pas directement. J’ai posé la question il y belle lurettes et Chaloux y a aimablement répondu : ça concerne une remarque particulièrement acerbe que Passou lui avait personnellement faite…
Tu n’en sauras pas plus, t’avais qu’à suivre…
Bisous
« Initiée ou récupérée par une boite de com l’opération de starification de cette écolière repose sur une idée apparemment astucieuse :faire porter un message fort par une enfant »
De quelle boîte de com’ est-il question au juste concernant Greta Thunder?
Pas le tout de remouliner des avis et commentaires. Faut apporter un peu de biscuit!
Grota Tonnerre me fait aussi penser à ces enfants starises par les parents. Les exemples ne manquent ni dans le show-biz, ni dans la dans la litterature pour psys , voir la fille Ionesco ( Eva)
Lavande, vous n’auriez pas dû remettre une pièce dans la machine à dénigrer les villes où il n’a jamais mis les pieds. Pn peut penser que dede est fier de son ignorance, mais non il l’ignore (c’est le principe de l’ignorance arrogante, celle qu’on rencontre chez pleiiiinnn de gens). Dede je vous adore, donnez-nous plutôt une idée pour ce dîner. J’ai faim.
Chaloux et aimablement dans la même phrase . Vraiment tordu ce jazzi. Il a surtout envie de se faire mettre par un dominqteur très méchant. Et avec Chaloux alias la pire ordure du net, il va les avoir ses sensations fortes.
« Mais il est rare que le succès a court terme d’une Kolossale finesse ne se retourne pas bien vite contre ceux qui l’ont imaginée »
En attendant, les problèmes n’auront pas été réglés d’un iota !
Comme d’hab.
Le monde se suicide en plein carnaval : masques et bergamasques…
Et voilà comment jazzi remercie clopine de l’avoir soutenu en cas d’attaque homophobes. Je suis la première à dire que clopine est une emmerdeuse, aucun souci là-dessus, mais la petite langue de pute du blog qui en rajoute une couche, l’enfonce pour se faire bien voir par son pire ennemi, l’ordure nazie qui passe son temps à la traiter de tous les noms ici…c’est vraiment insupportable de bassesse.
elaporte dit: 23 juillet 2019 à 15 h 10 min
Mon cher D, il ne faut pas écrire « Etc… ». Après « etc » on met un point, « etc. », jamais trois. C’est Grévisse qui le dit, bon sang ! Clopine avait fait la faute ce matin, et vous maintenant. Je suis époustouflé !
Ma mère aussi, aujourd’hui, a mis trois points de suspension
Je serais presque catastrophée. Si mon gâteau de semoule ne s’était pas écroulé, au sortir du four.
L’important s’est joué à L’AN.
Tu parles deux ou trois macroniens se sont abstenus, au lieu d’affronter leur gourou de la mondialisation financière qui accessoirement est président de la république.
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