Maurice Blanchot l’insurgé
En m’emparant de ce gros livre-là, mû par un réflexe chronique, je me suis également saisi d’un crayon à mine. Impensable de lire sans souligner, bâtonner, annoter, voire barrer, et même m’indigner, sinon corriger – à l’exception des Pléiade, tout de même, encore que j’en ai vu y surligner sans état d’âme à grands coups de stabilo rose fluo (j’ai failli appeler la police). On nous a assez répété qu’une fois publié, le livre n’appartenait plus à son auteur et que le lecteur devait se l’approprier ; or quelle meilleure manière d’y parvenir qu’en y superposant sa propre graphie aux impressions de l’écrivain ?
Sauf que cette fois, mon naturel porté au palimpseste a subi un coup d’arrêt dès l’entame de Blanchot (397 pages, 39 euros, L’Herne) : dans le premier article consacré à l’atelier de l’écrivain, Eric Hoppenot, l’un des deux maîtres d’œuvre du recueil avec Dominique Rabaté, raconte que, durant toute sa longue vie de lecteur, Maurice Blanchot (1907-2003) s’est toujours refusé à ajouter quoi que ce soit de sa main dans le livre d’un autre. Puisque le commentaire est extérieur, il doit le rester. Tel est son statut. Aussi a-t-il abondamment commenté ses lectures dans le feu de leur découverte mais en prenant soin de toujours consigner ses notes sur des feuilles à part, ailleurs, à côté mais pas dedans. Sa prise de notes de relevait pas seulement d’une technique mais d’un état d’esprit révélateur d’une esthétique ; car au début des années soixante, l’écrivain adopta une écriture fragmentaire qui n’est pas sans lien avec sa longue pratique de la citation dans son activité quotidienne de lecteur : partant du principe que de toute façon, dès lors que l’on isolait une phrase de son contexte originel, on trahissait l’auteur, il recopiait moins qu’il ne paraphrasait.
Ce qui ne m’a pas empêché de le crayonner. Mais le recueil est d’une telle qualité, d’une si puissante densité, d’une exigence intellectuelle si bien tenue du début à la fin, les articles originaux sur ce que lui doivent de jeunes écrivains (Tanguy Viel, Marie Darrieusecq, Leslie Kaplan) y font si naturellement écho aux souvenirs plus ou moins connus des grands anciens (Roger Laporte, Maurice Nadeau, Georges Bataille), les lettres déjà publiées complètent si opportunément d’autres totalement inédites. L’ensemble est d’une acuité et d’une intensité si fécondes !
Il y a des morceaux magnifiques sur le silence dans la Bible ( à propos du Livre de Job, bien sûr). En creux, c’est aussi la révélation, ou la confirmation, d’un portrait de Maurice Blanchot qui se dégage. Tous les Blanchot en un seul. Sans oublier l’homme, dont on savait si peu (seuls les cyniques voulurent y voir une stratégie : disparaître pour mieux apparaître), l’homme au visage inconnu dont ce Cahier de l’Herne publie pour la première fois des photos intimes ; l’homme qui avait la religion de l’amitié, pas nécessairement en face à face ou téléphonages mais disons l’amitié épistolaire (Edmond Jabès, Robert Antelme, Jean Paulhan). On découvre le cinéphile au calendrier bloqué il y a … un certains temps (Bergman, Ozu, Murnau, Ophuls, Welles) pour qui le cinéma français semblait se limiter à Casque d’or et aux Enfants du paradis. Le journaliste, le critique, le romancier, l’intellectuel, tous résumés par une même faculté inébranlable de refus, de rébellion, d’insurrection, d’insoumission. Dans les grandes lignes et dans le détail. A une enquête japonaise qui lui demandait s’il s’intéressait au roman policier, il explicita son « non » en une poignée de mots : « Il y a déjà trop de police dans notre société ». Sa manière d’être encore un homme contre, même dans ce qu’il appelait « le communisme de pensée » ou « le communisme d’écriture ». A cet égard, on ne perd pas son temps à visionner ce numéro d' »Un siècle d’écrivains » qui lui avait été consacré, film de Hugo Santiago écrit par son biographe Christophe Bident, un exploit s’agissant d’un écrivain qui aura mis tant d’énergie dans sa volonté d’effacement.
Cela va du maurrassien convaincu de l’entre-deux-guerres à l’homme qui demeurait hanté par le génocide juif au soir de sa vie (exactement comme Marguerite Duras) jusqu’à rompre dans les années 70 avec ses amis d’extrême-gauche par sa volonté de soutenir Israël jusqu’au bout (comme s’il voulait expier encore son pêché de jeunesse, celui qui jugeait à la fin que l’antisémitisme, serait-il délirant, restait « la faute capitale »), en passant par celui qui avait appelé les jeunes appelés à ne pas se soumettre pendant la guerre d’Algérie. L’un avait écrit des articles antisémites, antiparlementaires, antidémocrates, antirépublicains appelant de ses vœux une révolution violente, seule capable, avec les secousses sanglantes du terrorisme, de réveiller une nation aveulie (1937) ; l’autre avait été l’un des principaux rédacteurs du fameux « Manifeste des 121 » ; l’autre encore partout dans Paris en mai 68 puis à Flins. A ses yeux, ceux d’un homme tout entier animé par « la passion politique » et qui le demeura tout en enjoignant les écrivains à mettre l’actualité à distance, afin que leurs écrits n’en fussent pas corrompus, il était évident que la Révolution n’avait jamais lieu une fois pour toutes.
L’ensemble de ses écrits rassemblés ici en une mosaïque, conjointement à une série de témoignages confrontés à des documents, offre un tableau très complet de la pensée de Maurice Blanchot. Impossible ici d’entrer dans le détail de chacune des facettes explorées. On se contentera de saluer plus précisément le coup de projecteur donné à son activité de critique. L’un des plus pertinents et des plus aigus en langue française. Ses critiques (des chroniques littéraires, disait-il) ne nous renseigne pas que sur les livres qu’il traitait, sur ses exigences formelles, son côté partisan dans le choix de la subversion littéraire avec les refus qui lui font cortège (contre le positivisme et le réalisme littéraires, contre toute tentation mimétique vis à vis du réel, contre toute tentation biographique sauf pour Goethe dans Faux-Pas), son entredeux permanent entre le sens et le sensible et son goût, pourtant, des histoires ; ses critiques dévoilent en creux son art poétique, son absolu de la littérature, sa conception de l’écriture comme activité aussi vaine que nécessaire, seul moyen d’opérer la jonction entre le vide que l’écrivain a en lui et le silence vers lequel il tend quitte à ne le connaître jamais que par ouï-dire. Incroyable ce que ce grand critique a fécondé comme vocations de critiques et d’écrivains, pour ne rien dire des lecteurs qui lui doivent d’avoir ouvert les yeux sur un livre (Kafka ou Des Forêts, peu importe) dont le sens leur aurait échappé sans l’incitation de Blanchot, avec en sus la sensation inédite de comprendre pour la première fois Le Château ou Le Bavard après les avoir pourtant maintes fois lus. Peut-être parce qu’ils ne le virent jamais comme un théoricien mais comme un penseur de la littérature.
Ni journaliste, ni universitaire, entre les deux. La contribution de Gérard Macé ouvre des perspectives fascinantes malgré sa brièveté ; peut-être son absence de complaisance dans l’admiration y est-elle pour quelque chose ; il a mis la focale tant sur ses paradoxes (un auteur engagé qui ne fut jamais un personnage public) que sur ses contradictions (comment peut-on devenir le meilleur ami à vie d’Emmanuel Levinas l’année même où l’on adhère à l’Action française (dédicace : « A Emmanuel Levinas, avec qui, depuis quarante ans, je suis lié d’une amitié qui m’est plus proche que moi-même : un rapport d’invisibilité avec le judaïsme »); Macé fait d’ailleurs remarquer que ce sont surtout ses épigones qui ont tenté de nier son passé d’extrême-droite avant-guerre (violentes diatribes antisémites contre Léon Blum, entre autres) et sa collaboration aux feuilles de la Révolution nationale sous l’Occupation, fut-ce pour des chroniques strictement littéraires ; in fine Gérard Macé formule un regret, tout en rappelant que Blanchot, au contraire de Cioran, avait toujours été antihitlérien :
« Qu’il n’ait pas cherché à comprendre davantage, du moins dans ses livres, ce qui lui était arrivé. Ne se soit pas demandé en quoi consiste une intelligence qui ne protège pas du pire, à quoi sert un esprit critique, si pertinent et si gin, s’il ne préserve pas des dérives les plus contestables ».
On dira : air connu, à l’extrême-gauche comme à l’extrême-droite. N’empêche… Rarement un écrivain aussi constamment et authentiquement en retrait de la scène littéraire aura été aussi présent dans le paysage littéraire. Surtout un écrivain dont l’empire en France et à l’étranger n’a pas été diminué par sa réputation d’hermétisme, d’obscurité, de difficulté d’accès, la faute aux philosophes qui l’ont accaparé aux dépens des littéraires, rendant son œuvre encore plus cérébrale et abstraite qu’elle ne l’est, remarque Jean-Benoît Puech. Dominique Rabaté le reconnaît, singulier aveu venant de l’un des maîtres d’œuvre du recueil, aveu qui réconfortera tous ceux qui, un jour ou l’autre, sont ressortis désemparés d’un paragraphe, d’une page, d’un chapitre, sinon d’un livre signé Maurice Blanchot. Il est vrai qu’il n’a cessé de (se) poser des questions (l’une surtout : « Comment la littérature est-elle possible après tout ce qui s’est passé ? ») quand tant de lecteurs sont avides de réponses. Qu’est-ce qui vaut la peine d’être transmis si ce n’est justement l’intransmissible ? Lui écrivait pour « amener à la surface quelque chose comme du sens absent », révéler l’invisible, vocation de ces artistes qui nous amènent au bord vertigineux du monde, de Goya à Paul Celan.
Il s’est éteint chez lui au Mesnil-Saint-Denis, place des Pensées, en lisant un texte de Paul Valéry, Les escaliers de Chambord de Pascal Quignard et Rosemary’s baby d’Ira Levin. A sa mort il était difficile de ne pas penser, et de ne pas relire encore et encore, ce petit texte d’une beauté minéral L’instant de ma mort dans lequel il évoquait « le bonheur d’être presque fusillé » le 20 juillet 1944. Il fut finalement incinéré non sans avoir précisé au fil de ses différents testaments que l’on pouvait l’enterrer n’importe où dans le monde sauf à Devrouze (Saône-et-Loire). Là où il avait vu le jour quatre-vingt-dix années plus tôt.
(« Emmanuel Levinas et Maurice Blanchot, assis sur le capot, étudiants en philosophie à Strasbourg » ; idem ; « Maurice Blanchot » photos D.R.)
1 371 Réponses pour Maurice Blanchot l’insurgé
Pour répondre à Prébois, qui le vaut bien…
Je trouve que le début de L’Espace littéraire est très clair. Elle met en œuvre une conception derridienne de l’œuvre littératire comme je l’ai déjà expliqué.
Mais dès le chapitre 2 ça commence à déconner : « La préhension persécutrice ». En revanche tout ce qu’il écrit sur Mallarmé, Kafka, Rilke, c’est anthologique. Dans Le Livre à venir, il faut retenir surtout le chapitre sur « La parole prophétique », qui explique très bien qu’en vérité la parole prophétique est un retour aux sources. C’est capital pour ne pas faire de contre-sens quand on lit V. Hugo et La Légende des Siècles par exemple. Ce qu’il écrit également sur le genre du journal intime est intéressant, ça complète ce qu’en dit de son côté Barthes, et ce que Sainte-Beuve dit de l’intime, du roman de l’intime. Sainte-Beuve est un des grands penseurs littéraires de l’intime.
Tout ce que Blanchot a écrit jusque dans les années 50, ça restera plus ou moins, mais c’est ce qu’il a écrit par la suite qui sombre souvent dans l’abscons (comme dirait Clopine) et l’irrationnel. Beaucoup à jeter dans l’E.I. par exemple. Je ne parle pas de ses récits, qui me tombent des mains. Mais faudrait que je m’y remette maintenant. Qui sait, peut-être que…
Oui, Rose, et pas que des bassistes. Dans une salle comme « la Traverse » à Cléon (près de l’usine Renault) c’est tout plein de rockeuses qui-n’en-veulent, belles, jeunes, bourrées de talent et de sève.
C’est là qu’on voit le changement. Dans mon jeune temps, les showomans étaient rarissimes, mal vues, tout le temps renvoyées à leur sexe (un peu comme ici, quoi !). Désormais, plus personne, dans le monde du rock, du rockabilly, voire de la basse jazzye, ne songerait à leur contester leur légitimité. Comme quoi, le féminisme c’est comme le carmel : ce sont les premiers siècles qui sont les plus durs, après, ça va tout seul.
… Vous verrez peut-être un jour un blog à passou à l’arithmétique sexuelle inversée, un com’ de mecs pour dix coms de filles, et itou pour les sujets abordés par notre hôte. Ou au moins, restons modestes, la parité ?
Je crois qu’on ne prend pas suffisamment en compte ce qu’il dit à propos de Musil, qui devrait servir de modèle à toute œuvre moderne : « la surprise d’un monument admirablement en ruines. »
C’est l’idéal à atteindre : réussir à écrire une belle ruine. C’est aujourd’hui la plus haute exigence de l’œuvre.
« Vous verrez peut-être un jour un blog à passou à l’arithmétique sexuelle inversée, un com’ de mecs pour dix coms de filles »
Qui va faire le ménage, les courses et le repas !!! Honteux ! Fumeuse, cette comptabilité féministe ….
réussir à écrire une belle ruine
avec des caves où y’a des nazis qui torturent des femmes nues..
10nazis..10 femmes nues..c’est réglo dirait clopine
faux clopine..par exempe là..tous des bourrins..2 cordes..et pourtant géant
et debby harry c’est pas ses nénés qu’elle a montré..ha..et debby c’est pas n’importe qui
Comment Derrida aurait-il pu inspirer « L’Espace littéraire », alors que les essais repris dans ce livre ont été écrits alors que Derrida venait à peine de naître ? Expilquez-nous ça, Widergang, car là vous êtes très fort !
sombre souvent dans l’abscons (comme dirait Clopine)
non mais dis donc dracul..qu’est ce que tu veux dire par là..si j’ose dire
Dernier exploit de la Leibstandarte SS Adolf Netanyahou : le plus grand hôpital de Gaza touché par un missile !
Mais c’est que vous m’avez mal lu, comme souvent ici…
Je n’ai jamais dit que Derrida avait inspiré Blanchot. J’ai simplement indiqué une conjonction de vue entre Blanchot et Derrida !
Je crois que Derrida se reconnaissait pour cette raison dans la façon qu’a eu Blanchot de penser l’œuvre littéraire et c’est peut-être bien Blanchot qui l’a aidé à formuler son concept de « différance ». Qui sait ? En tout cas, il est clair que Derrida théorise ce que Blanchot met en œuvre.
C’est ça la pensée tragique. D’où l’angoisse. Mais Jankélévitch oublie la joie tragique qui accompagne toujours tout
tu sais plus quoi inventer pour justifier le pack de kro de 24 dracul..c’est a l’effort qu’on voit l’homme dracul..joli!
47 h 43 : JC exulte !
Je trouve que Tsahal est très mesuré au contraire. Les hôpitaux à Gaza sont des repères de missiles. C’est la raison pour laquelle Tsahal tire sur un hôpital.
Ce n’est pas Tsahal qu’il faut incriminer mais les milices du Hamas qui se servent des boucliers humains, et de plus ici des malades et des blessés. C’est un crime de guerre au regard du droit international.
Expilquez-nous ça, Widergang, car là vous êtes très fort !
évidemment..toi t’en es au mieux qu’au pack de 6..pas à bouteille de javel j’espère..fais gaffe
Quel galimatias, Widergang !
Dernier exploit de la Leibstandarte SS Adolf Netanyahou : le plus grand hôpital de Gaza touché par un missile ! (mézigue)
Et merde ! Moi qui me voyais sur le chemin de la réconciliation avec avec Widergänger, je crois que c’est encore foutu.
Je trouve que Tsahal est très mesuré au contraire. Les hôpitaux à Gaza sont des repères de missiles
toi aussi t’es mesuré dracul..et les maternités alors..des usines a terroriss..
ST, laissez tomber, je vous prie. Vous allez nous l’énerver, l’Alba-tor(t), et après, hein, vous ne serez plus là, et qui c’est qui en aura plein les oreilles ?
Non, je ne sais pas moi… Expliquez nous donc ce qui vous semble le plus important à garder, chez Blanchot – hors cette démarche de chercher, dans l’éclectisme des lectures, distantes dans le temps, l’espace, la manière et le sujet, le commun de la littérature… Et de ne pas l’avoir trouvé de manière évidente (tout au moins) ?
Et laissez W à ses erreurs, selon vous bien sûr ; vous savez, je ne suis pas sûre que beaucoup d’entre nous lisent tous ses posts !
Galimatias quand on est haineux à mon égard comme vous ! Autrement ce que j’écris ici est fort clair…!
je crois que c’est encore foutu
si tu veux te faire parachuter comme hesse derrière les lignes jean marron..vontraube va donner ordre à la dca de te descendre..c’est automatique
Dites-vous bien Prébois qu’entre vous et moi, il n’y a aucune réconciliation possible ! Les gens comme vous sont mes ennemis. Cela dit, on peut parler littérature…
Bouguereau, vous me faites penser à la « banalité du mal ». On va pas vous pendre pour ça !
hors cette démarche de chercher, dans l’éclectisme des lectures, distantes dans le temps, l’espace, la manière et le sujet, le commun de la littérature… Et de ne pas l’avoir trouvé de manière évidente (tout au moins) ?
..mais quest ce que tu racontes clopine! tu files un drole de mauvais coton..je veux pas du tout de ça dans ton bouquin de cul je te préviens
vous me faites penser à la « banalité du mal »
rooo..dans une cage en verre..ficelé comme un jambon par tes escadrons de la mort? excellent!
Ce n’est pas Tsahal qu’il faut incriminer mais les milices du Hamas qui se servent des boucliers humains, et de plus ici des malades et des blessés. C’est un crime de guerre au regard du droit international (Widergänger)
Ben l’aplomb dis donc. Droit dans ses bottes. J’ai lu des trucs comme ça dans le Livre de Josué, mais en moins musclé quand même. Yahvé a dit à son peuple : expédie-moi ce tas d’impîes dans le Shéol et tu me trouveras à tes côtés !
Autrement ce que j’écris ici est fort clair…!
limpide dracul..ha t’as pas besoin de machine enigma toi..pan pan pan sur les crèches !..ratata sur les colonie de vacances..t’es pas banal
Aucun aplomb de ma part. Je me contente de dire le droit international. Personne ne se réjouis des mots palestiniens. Mais c’est le Hamas le grand responsable de tout. Ce que vous vous refusez à voir. VOUS faites partie de ces criminels ! VOUS êtes responsables de ces morts ! VOUS !
Dites-vous bien Prébois qu’entre vous et moi, il n’y a aucune réconciliation possible !
combat à mort à la leader dague ss dans une cave éclairé à la torche!..ça fait au moins 25 centimètres jean marron!..(comme celle de rocco dirait clopine)
Ce n’est pas Tsahal qu’il faut incriminer mais les milices du Hamas qui se servent des boucliers humains, et de plus ici des malades et des blessés. C’est un crime de guerre au regard du droit international (Widergänger)
Je me demande tout de même si Widergänger ne s’est pas trompé de vocation et d’époque. Du côté d’Albi au début des années 1200, je te dis pas l’efficacité d’une rhétorique à ce point blindée, c’est le cas de le dire.
N’essayez pas de noyer le poisson. Les Cathares et la tragédie du Proche-Orient, ça n’a rien à voir.
Le Hamas vient de rompre la trêve ! 4 morts israéliens. Je pense à eux.
montfort! ha t’as des lettre jean marron..sergio va te préter sa leader! je tiens la torche!
Ca y est, je vous l’avais prédit. Hélas. J’en ai marre d’avoir raison.
Bon, W., je ne sais pas moi… Une petite camomille ? Oh, je ne mets en doute ni votre indignation, ni l’abomination de ce qui se passe. Mais simplement, ici, sur ce blog, j’ai beau chercher, à part jcé évidemment (qui, je l’espère tout au moins, sera un jour redevable de ses propos divers et variés devant un tribunal, nom de nom d’état de droit français, il ne devrait pas s’arrêter devant les portes de Porquerolles…), je ne vois guère de criminels et de pousse-à-la-guerre… Plutôt, comme la majorité des français ayant un brin de conscience politique, une sorte de sentiment d’épouvantable gâchis. Songez qu’une fille comme moi se mange, depuis 58 ans, les images du conflit tous les jours, tous les jours… Et le montage où l’on voit le territoire palestinien se réduire comme peau de chagrin est la preuve de notre notoire incapacité à changer quoi que ce soit. Peut-on, à vos yeux, reconnaître le droit au peuple juif d’exercer un pouvoir d’état et A LA FOIS au peuple palestinien d’exister en tant que tel ? Hélas, hélas, hélas : si la camomille ne vous plaît pas, nous avons, pour la première fois, cueilli le tilleul sous l’arbre planté il y a dix ans. Les fleurs de tilleul (on jouait à l’hélicoptère avec, dans mon enfance) ont ceci de joli qu’elles se déploient sous l’eau chaude, comme autant de papiers japonais. Si la paix pouvait, en Israël, se déployer comme mes feuilles de tilleul, je vous jure bien que Clopin et moi en planterions jusque devant l’Elysée, de ces beaux arbres. Mais hélas. Malgré tous les oliviers du monde, la paix n’est pas pour demain…
dracul il en a une demi douzaine..c’est que c’est rare et que ça coute cher!
Songez qu’une fille comme moi se mange
pfiou..ça tu gardes..c’est bon..
Clopine, vous ne connaissez strictement rien au conflit, alors fermez-la svp !
Ce que vous prenez abusivement pour un « territoire palestinien » n’est PAS un territoire qui appartient aux Arabes ! Ce sont des « territoires disputés ». Les Juifs ont toute légitimité de s’y installer. Point barre. C’est une terre juive où les Arabes n’ont rien à y faire. Mais il y a des négociations qui doivent dire ce qu’il en est.
Blanchot s’est peut-être inspiré de Derrida comme Derrida l’a fait avec De Man. La critique littéraire est un schmilblick.
Je ne sais fichtre rien de ce que l’histoire dira au sujet de la tragédie du Moyen-Orient.
En revanche, ce dont je suis absolument certain, c’est qu’un Etat palestinien n’est absolument pas viable tel qu’il se profile, c’est-à-dire en deux morceaux, avec des fascistes d’un côté et des corrompus de l’autre qui n’ont pas eux non plus renoncé à détruire Israël.
On ne peut pas et on ne pourra pas s’entendre avec les Arabes. Ça fait plus de soixante ans que c’est comme ça ! À peine créé, le petit état israélien était déjà attaqué. Le seul moyen de résoudre le conflit, c’est de renvoyer les habitants de Cisjordanie en Jordanie et les gazaouis en Egypte, d’où ils n’auraient jamais dû sortir. Les terres arabes sont immenses, il y a suffisamment de place pour y loger les prétendus palestiniens. Les seuls Palestiniens sont les Juifs. La communauté internationale a décidé un jour que les Juifs devaient avoir leur pays. Qu’on leur donne les moyens de vivre en paix sans être inquités sans cesse par les Arabes. Sinon, c’est la communauté internationale la grande coupable.
Clopine, vu votre question que maintenant.
Vittoria Colonna était poétesse. Après la mort de son mari, elle se retira dans un couvent où elle se rapprocha aux idées de l’évangélisme érasmien.
Elle connut Michel-Ange vers 1534 (voir leur correspondance : http://www.fabula.org/actualites/michel-ange-carteggio-correspondance_39367.php ).
Certains avancent que pour Michel-Ange elle aurait représenté l’androgyne originaire…
Dites, W., je la fermerai si ça me plait. Et au train où vont les choses, je vous conseille d’aller rejoindre la juste cause israëlienne là-bas. Laissez donc tomber votre poste de professeur français instruisant des petits cons qui, ça se trouve, éprouvent une quelconque compassion pour des combattants qui ressemblent furieusement (ça devrait vous évoquer quelque chose…) à de pauvres David devant le Goliath puissant, surarmé, plein d’assurance et de force, qui s’appelle l’état d’Israël. Oeil pour oeil et dent pour dent ? Hélas, d’un côté, vous avez une montagne de globes oculaires, et des dentiers complets : quand la balance est 20 yeux pour un oeil, cent mâchoires pour trois dents, je trouve normal, moi, de m’interroger quelque peu. Et surtout de regarder en face cet état d’Israël, ramassis de fondamentalistes religieux, d’identitaires haineux. Si seulement les humanistes étaient plus nombreux à la CNESSET, on en serait peut-être pas là. M’enfin, évidemment, comment accpeteriez-vous une parole comme la mienne ? Vous êtes français, vous avez bénéficié de l’école française, vous vivez ici et profitez d’une société en paix normal, donc, votre « bas les pattes » et votre ton incendiaire… Maéis je n’enlèverai mes pattes que lorsque je le jugerais bon. Et ceci, vous pouvez me croire, n’est pas une parole en l’air.
dis donc phil tu dois avoir une leader dague..pas une chinoise en zinc ! une vraie..pour jean marron il est tout nu face à dracul
Non, c’est ici que je la défends, avec les moyens qui sont les miens ICI ! Même si ça ne vous plaît pas !
quand la balance est 20 yeux pour un oeil, cent mâchoires pour trois dents
et 200 fesses fouettées au sang pour..trouve la suite clopine..bosse un peu
Non, c’est pas vrai ! VOUS ne vous interrogez pas ! VOUS haïssez Israël ! C’est tout !
Sinon, ça ferait belle lurette que vous auriez compris et œuvré pour la paix en faisant pression sur nos gouvernements pour arrêter de soutenir des Arabes !
C’est tout ! VOUS êtes coupable comme les autres !
je n’enlèverai mes pattes que lorsque je le jugerais bon. Et ceci, vous pouvez me croire, n’est pas une parole en l’air
tu dis qut’es une tigresse mais c’est mou clopine..
Enfin, Michel ! la Résolution 181 fut tout de suite refusée par les Arabes. On ne va pas discuter des raisons du refus (violation du droit de la majorité des habitants de la Palestine), c’est ainsi, et il était évident que ça n’allait pas bien finir. Ce que l’on peut dire aujourd’hui ce que plutôt que passer au vote précipitamment et sous le coup de l’émotion, il aurait été souhaitable poursuivre le débat jusqu’à trouver une solution viable pour les deux États.
Mais je vous rappelle que ce sont les Arabes qui n’ont pas voulu de l’état qu’on leur proposait en 1947.
Vous le rappelez à qui ?
À tout le monde !
77% des Israéliens sont pour poursuivre l’opération en cours ! Clopine va encore nous dire que 77% des Israéliens ne sont pas des humanistes !
Aberration totale et intoxication toatle des gens comme Clopine ! Le bourrage de crâne ! Les coupables : les pourris comme Prébois, les gouvernements pro-arabes en Europe, l’Eurabia en général.
Derrière tout ce bordel : la HAINE d’Israël !
« À tout le monde ! » ?!
Mais vous croyez quoi, que l’on est tous incultes, mal informés et ainsi de suite ?
« C’est ça la pensée tragique. D’où l’angoisse. Mais Jankélévitch oublie la joie tragique qui accompagne toujours tout. »
Oui, tout est dans tout et son contraire : le pur dans l’impur et inversement, ML.
Quand on a compris que l’on va vers le néant en naissant, il n’y a plus qu’un seul parti à prendre : faire la traversée le plus joyeusement possible, si possible avec humour… juif ou pas juif !
On pourra se passer de la permission divine ou s’inventer une suite éternelle en Enfer ou au Paradis, selon que l’on croit au ciel ou que l’on n’y croit pas, dixit Aragon, poète et troubadour volontairement inféodé à la cour de Moscou au temps de sa dernière splendeur…
VOUS ne donnez pas la preuve du CONTRAIRE !
Il faut éradiquer le Hamas une bonne fois pour toute, c’est le moment. Il faut pour cela poursuivre l’opération jusqu’à la mer et flinguer les chefs du Hamas. Créer ainsi les conditions d’une paix possible.
Même les Egyptiens sont d’accord avec cette option.
Obama et Kerry sont incompétents.
« VOUS ne donnez pas la preuve du CONTRAIRE ! »
Comme opinion c’est tout à fait défendable.
Cela dit, et pour que rien reste dans la clavier, rappelez vous de ce qu’a dit Begin : « The partition of Palestine is illegal. It will never be recognized. Eretz Israel will be restored to the people of Israel. All of it. And forever ».
Widergang, fallacieux Widergang, répondez-moi : qui a envahi la Palestine en 1948 au mépris de la loi internationale ?
« Obama et Kerry sont incompétents. »
Vite ! Que le Ministre des Affaires Étrangères informe ses homologues que l’on a, en France, un génie de la politique internationale !
« Même les Egyptiens sont d’accord avec cette option. »
Oui, mais pas les Turques.
VOUS ne SAVEZ même PAS ce qu’est la PaLESTINE ! Alors fermez-la ! Vous n’êtes qu’une brute épaisse !
bouguereau dit: 28 juillet 2014 à 13 h 29 min
« Le mot me donne l’être mais il me le donne privé d’être » (Blanchot)
fastoche dracul.. »le chat est noir » n’est vrai que si le chaten question est noir (couleur)..donc il faut une preuve une démo quelquechose quelqu’un un device pour vérifier..sinon vaut mieux se taire..
6lignes
Microbout fait là un gros effort intellectuel, avec ses capacités cérébrales de Rantanplan plein de bière, barbotant dans un tonneau d’ordure, dans une répugnante ripopée qui n’est autre que son moi.
Les Turcs ne sont PAS des Arabes !
« Les Turcs ne sont PAS des Arabes ! »
Et alors ? Cela n’empêche pas M. Erdogan de ne pas être d’accord avec M. Sisi.
Je précise tout de même que je n’ai posté depuis 7H45 ce matin, ce qui montre que je ne suis pas le seul à être fatigué de bouguereau-Microbout-Rantanplan. Continuons à la miner jusqu’à ce qu’il implose…
Bonne soirée,
qui a envahi la Palestine en 1948
si tu crois que dracul en a péter de l’avis de sales goyims et de juifs saoulés de haine de lui qui puent des pieds..vas tfaire enlécu a médine!
Et puis, merdre, pourquoi il crie ?
..putain ça schlingue l’eau de javel blanchot dans l’escalier du concierge qui descend
Ne vous énervez pas, cher Widergang, c’est mauvais pour la petite santé.
Regardez sur une carte du Moyen Orient en 1948. Tout simplement. Essayez…
Mais vous croyez quoi, que l’on est tous incultes, mal informés et ainsi de suite ?
ho toi avec tes petits moyens et ta casquette de baisebol..camembert
Le leadership c’est l’Egypte dans le monde arabe, pas la Turquie, pauvre buse !
Yaalon est en train de parler. L’opération va se poursuivre, le but c’est l’élimination désormais le Hamas. Bravo ! Bonne politique.
Ce soir sur Arte, diffusion du film « Oh, my god ». Une occasion unique offerte à bouguereau-Microbout-Rantanplan d’apprendre à se servir -pour son propre compte- de son objet fétiche et d’être à l’avenir, espérons-le, peut-être un peu moins nerveuse.
ST dit: 28 juillet 2014 à 19 h 30 min
Explique-moi ton discours de merde, pauvre connard !
taraboum sur les hospices!..chichkébab sur les mosquée..
dis lui qu’il pue l’eau bénite et le paté de foi de cochon dracul..
Moi, Chaloux, le boug en directeur littéraire de Clopine, je le trouve hilarant !
tu rfoules du berlingot baltringue..hors de ma vue!
Le leadership ? prenez de la respiration, empoignez bien votre queue, concentrez vous sur les billes et cherchez d’empocher la bonne par ricochet…
« Supposons que la vénération du sanctuaire des Saintes-Marie-de-la-Mer soit poussée chez les Tziganes au point qu’ils considèrent la Camargue comme un territoire sacré où leur race,dispersée depuis un millénaire et demi,doit se regrouper et constituer un Etat de langue Tzigane.Supposons cette croyance parfaitement attestée à travers les siècles par les livres sacrés qu’ils détiendraient.Combien de Français accepteraient ces croyances comme une justification valable pour l’érection de la Camargue en Etat tzigane?Et quelle serait leur attitude si les Tziganes avaient essayé de réaliser ce rêve en négligeant toute consultation des français et en s’appuyant par exemple sur l’Allemagne,puissance occupante »
Extrait de « Sur les visons arabes du conflit israélo-arabe »De Maxime Rodinson,article publié en 1969.
..je pensais que j’aurais fait un superarchidiacre en bretagne au moyenage..et ben en fait je fais me faire rabin..j’ai la vocation dracul ! comment qu’on fait ?..putain on vit une époque formidable
« L’opération va se poursuivre, le but c’est l’élimination désormais le Hamas. Bravo ! Bonne politique. »
On dirait que ML commente un match de foot !
Baroze, vous filez un mauvais coton…vous êtes en train de retomber dans l’addiction RdL!!!
Non, en fait, la mission de Tsahal pour l’instant n’a pas changé, hélas. Mais j’écoute en direct les infos sur I24News en effet.
« le but c’est l’élimination désormais le Hamas »
Pas très futé car déjà avec les dégâts des jours derniers ils lui ont donné une légitimité au Hamas. Il aurait été plus subtil de contenir les attaques, vu qu’ils en ont la possibilité, et de le délégitimer définitivement.
dis tout se suite que c’est un hooligan plein de jambon d’york et de stout..avec bombers et des dock ? ..des pédés baroz..que des pédés!
Le gouvernement israélien a au moins le courage de refuser la proposition des Etats-Unis. Tout les Israéliens à 77% sont derrière le gouvernement israélien.
Jacques, vous êtes un de ceux que j’apprécie le plus ici, mais vous avez des côtés déconcertants. Pour ma part, la scatologie perpétuelle de ce bouguereau-Microbout qui se prend pour un cerveau alors qu’il n’a pas plus de matière grise qu’un décapsuleur, de ce continent en perpétuelle expansion (moitié fiel, moitié fèces), son omniprésence démente qui ne trahit rien d’autre qu’un minable désir de pouvoir, une revanche prise sur de multiples impuissances, me semblent parfaitement répugnants.
Quant à ce qu’il raconte à Clopine, je me souviens avoir entendu Jankélévitch, justement, dire que quand on a une sexualité on n’en parle pas. On peut être extrêmement grossier et très drôle, mais ce sexisme à mi-chemin entre le restaurant routier et le tribunal correctionnel ne m’amuse pas plus que ça, surtout si c’est toujours la même chose. Clopine est bien gentille de ne pas lui en demander de comptes.
Si les gens qui s’en amusent voulaient bien regarder en face ce que cet abruti véhicule vraiment, sa bêtise crasse, sa grossièreté, ses à-peu-près (je voudrais bien savoir ce que c’est que « le juif » qu’il nous a servis récemment et les raisonnements qui en découlaient, dignes de l’année 1942, sans qu’il s’en aperçoive, ce con) et le reste, ils conviendraient au moins que dans n’importe quelle autre structure, il serait foutu à la porte. Et quand à brandir le concept de « liberté », comme il l’a fait l’autre jour comme le dernier des poivrots, il ferait bien d’y regarder à deux fois. Il n’a pas seulement l’idée de ce que c’est.
Un de mes proches, docteur en psychanalyse, me disait l’autre jour, « c’est un cas, je prends des notes
Bonne soirée,
WG, il faut admettre qu’il n’y a pas de solution au problème…
Je suis d’accord avec vous que l’Etat d’Israel a été créé légalement par une résolution de l’ONU que même l’URSS a votée. Je suis d’accord avec vous que les arabes ont commencé immédiatement les hostilités en essayant d’emblée de détruire l’état juif naissant, alors même que les limites territoriales de celui-ci étaient au départ minuscules.
Je suis d’accord avec vous qu’il n’y a aucune volonté sérieuse du côté arabe d’accepter l’existence d’un état juif dans quelques frontières que ce soit sur des terres antérieurement conquises par l’islam.
La majorité des musulmans très certainement est derrière le hamas et les organisations qui veulent la destruction totale d’Israel et l’expulsion de tous les juifs d’une terre considérée comme arabe. Rien n’indique l’existence d’une forte proportion de musulmans pensant le contraire.
Jamais les musulmans nulle part n’ont accepté de ne pas être dominateurs dans les terres où ils sont majoritaires. Ils ont plus ou moins « toléré » les juifs et les chrétiens au fil des siècles, à condition que ceux-ci restent gentiment soumis et conscients de leur position d’inférieurs. C’est évidemment ce qui nous attend en Europe quand la démographie leur aura donné la majorité dans les urnes et en premier lieu en France.
Une fois que l’on sait tout cela, que fait-on, mon cher Widergänger? Que fait-on?
C’est le moment de revenir à cette idée du tragique qui vous fascine tant!
Et quant à..
Même le Meretz (extrême gauche) soutient le gouvernement israélien.
Que faire ? Je n’en sais rien ! Personne n’en sait rien. Les Israéliens n’en savent rien non plus. Ils gèrent à la petite semaine comme ils peuvent le conflit. Une étape importante sera le jour où le Hamas sera mis hors d’état de nuire. Pour l’instant ce but n’est pas atteignable. En cause : la communauté internationale, les abrutis comme Prébois en Europe qui soutiennent ces criminels et sont eux-mêmes criminels de salon. En cause l’irresponsabilité des peuples d’Europe, leur indifférence et Aux Juifs et finalement aussi auxdits Palestiniens.
La cause des Israéliens, comme le rappelait un ambassadeurs israéliens tout à l’heure, c’est aussi la cause des Occidentaux. Hollande en a parfaitement conscience ainsi que le gouvernement français mais ils sont pris dans l’Eurabia qui impose ses vues aux gouvernements. On ne se débarrasse pas si facilement de cette structure politique pourrie qui gangrène l’Europe. Hollande a compris qu’on ne peut pas en même temps faire la guerre aux islamistes en Afrique et critiquer le gouvernement israélien qui fait la même chose contre le Hamas. Mais on n’en est qu’au stade de la prise de conscience. Les faits politiques tardent à venir.
Ce qu’il faut faire ? Soutneir la lutte d’Israël contre le Hamas pour parvenir à une démilitarisation complète de la bande de Gaza. Ce qui ne pourra jamais se faire sans l’élimination physique des chefs du Hamas. Il faut que les peuples européens et les gouvernements européens soutiennent cette idée. C’est une première étape vers la paix. Ensuite installer des contrôle très strictes dans la bande de Gaza pour empêcher que le ciment et l’argent aillent à autre chose qu’à construire des tunnels et armer les milices islamistes. Le gouvernement israéliens l’a maintes fois demandé aux Etats-Unis qui ont toujours rejeté ces demandes pourtant légitimes. Enfin, il faut contrôler l’argent distribué à Ramallah, et éradiquer la corruption de Abbas et de sa clique.
Pour ce faire, il faudrait une prise de conscience en Europe, des peuples, des responsables politiques avant qu’il ne soit trop tard. Sinon, tout risque de partir en couille un jour ou l’autre. Là-bas comme ici en Europe. Les Israéliens sont au front, il faut les aider au lieu d’affréter des navires vers Gaza !
Sirius enfin quelqu’un qui voit la situation d’israel comme il faut.le trgique de notre situation conduit tous les 2 0u 3 ans a dissuader ceux qui veulent nous aneantir .
Combien de Juifs ont dû quitter le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Lybie, l’Égypte, la Syrie, l’Iraq, l’Iran (bon, je m’arrête là…) après la Deuxième Guerre comparé aux Arabes ayant dû quitter Israël?
Non, ne croyez pas que l’idée de tragique puisse me fasciner. Le tragique, c’est simplement l’amour de la réalité, l’amour des faits, l’amor fati, comme dit Nietzsche. C’est tout. La reconnaissance du tragique est la condition sine qua non du bonheur. Il n’y a pas d’alternative à ça ! S’il y en avait une, croyez-moi que je l’aurais choisie depuis longtemps.
Je crois surtout qu’il n’y a pas d’alternative à la douleur : »Tout est douleur » a dit Le Bouddha.
Jamais les musulmans nulle part n’ont accepté de ne pas être dominateurs dans les terres où ils sont majoritaires.
—
Valable aussi lorsque d’autres musulmans, des chiites, par exemple, sont présents. C’est une tendance lourde du sunnisme, plus que de l’islam.
Le monde arabo-musulman est un monde alourdi par des passions tristes et mortifères: ressentiment, déni de la femme, loi du phallus, retard technologique et intellectuel.
Comparativement, l’islam asiatique, encore en contact avec l’autre hindouiste ou bouddhiste, est globalement plus joyeux et plus dynamique.
La Turquie se radicalise contre son avenir. L’Europe porte un part de responsabilité dans cet état de fait.
L’Iran a tout pour retrouver le rayonnement de la Perse pré-ottomane. Beau et grand peuple.
Si les Arabes n’avaient pas attaqué Israël en 1948 alors que son territoire était bien peu, ni en 1956 et en 1967, on en serait pas là.
Quand comprendront-ils? Et dire que dans les années 30 c’est des Juifs que beaucoup de Français avaient peur. Maintenant que nous avons les Mahométans, nous voilà bien servis.
C’est le prix à payer de quarante ans de politique pro-arabe et anti-israélienne du Quai d’Orsay !
W, vous êtes effrayant. Quand on y pense, palestiniens et israëliens, ce sont juste les Capulet et Montaigu. Et vous, vous êtes cette entrée boursouflée et terrible :
‘évidemment, la paix, ce pauvre petit air juliettesque, comment voulez-vous qu’elle existe entre ces deux mastondontes si sûrs d’eux ?
vraiment, cette musique… fait froid dans le dos.
Taisez-vous, Clopine. Vos propos sont indignes !
10 soldats israéliens encore tués aujourd’hui !
Dans la phase actuelle du conflit israélo-palestinien, qui atteint un stade critique cet été, je discerne un regain en provenance des combattants arabes. Aussi bien, ils n’ont pas le choix : ils sont acculés par les Israéliens. Ceux-ci regretteront un jour de n’avoir pas utiliser la douceur. La violence rend redoutable celui qui en est victime et qu’on n’élimine pas dans l’instant. Sur le long terme, les Palestiniens vont se redresser (pas seulement grâce à la démographie). Une force intacte demeure en eux, qui trouve sa source dans la fatalité historique. Aujourd’hui des roquettes arrivent sur Israël. Que sera-ce demain ? Avec le temps, l’insurrection arabe va s’accroître, devenir plus efficace. On en constate déjà l’angoisse chez les Israéliens, qui ressentent ce péril dont ils seront les propres auteurs. – Je suis pour qu’un Etat d’Israël existe, bien sûr. Mais il me semble que la leçon à tirer des derniers événements remet en cause toute défense de la politique menée par cet Etat, ne serait-ce que pour des raisons d’efficacité.
Fermez-la, vous êtes incompétent !
Les Israéliens ont utilisé la douceur. Ça s’appelle Oslo ! Ça n’a strictement rien donné.
Fermez-la, pauvre ignare ! Monstre !
Je suis pour qu’un Etat d’Israël existe, bien sûr.
——————
Non, c’est faux !
Vous êtes un hypocrite, un incompétent, une ordure !
Encore un « taisez-vous, Clopine » : j’attends bien entendu les protestations indignées d’un jc. Ah non ? Ce n’est pas le moment ?
Arrêtez aussi de vous étrangler, W. L’émotion n’a jamais permis une analyse correcte !
Alba, on est tout de même à plus de 1000 morts chez les palestiniens, en trois semaines.
Une nouvelle phase du conflit. Mais dans l’autre sens.
Les Israéliens prennent conscience que désormais le moment est venu d’éliminer le Hamas. Le gouvernement israélien est en réunion jusque tard dans la nuit. Il sait désormais que les carottes donnés au Hama, ça ne marche plus. La discussion politique porte désormais sur l’élimination ou pas du Hamas. C’est la nouvelle phase. Mais il a besoin du soutien des Etats-Unis pour ça.
Chère Clopine, Widergang est en train de nous faire une jolie petite attaque cardiaque. Ce sera une victime de plus qu’aura fait le conflit israélo-palestinien !
Plus de mille morts palestiniens. Je le sais parfaitement. C’est le Hamas le grand responsable, qui est prêt à sacrifier son peuple pour ses buts criminels contre Israël.
En soutenant le Hamas, les Européens sont coresponsables de ces 1000 morts.
a propos de l’hopital sheffa quand laBBC dit la verite(une roquette du hamas qui aprovoquer une explosion de munitions du hamas)LE JOURNALISTE DE la bbc est menace de mort
Le Quai d’Orsay ?! Qu’est-ce que le Quai d’Orsay vient faire dans cette histoire ? L’erreur, la première et la plus grave fut de ne pas tenir en compte les motivations du refus de la partition par les Arabes en 47, et de passer au vote dans la précipitation. Tout le reste n’est que la conséquence de cette erreur.
L’émotion n’a jamais permis une analyse correcte !
…
vraiment, cette musique… fait froid dans le dos.
Avec ces affirmations à peu d’ intervalle, Clopine vous nous faites rire!
En effet, c’est le hamas qui est responsable de l’explosion dans l’hôpital et nullement Tsahal.
Une actrice américaine qu’on interrogeait sur le conflit, a déclaré que les télévisions européennes comme bbc qui défendaient les Hamas étaient pourries. Bien, très bien. On progresse.
renato nous parle de Michel A., un vrai bloc de marbre celui-là!
Je recommande qu’on ne soutienne personne en particulier et qu’on passe à autre chose.
Les peuples sont responsables, directement et indirectement de leur destin. Prendre un parti, quelqu’il soit, est la pire des choses à faire.
S’intéresser démesurément aux actions de ces factions, quelqu’elles soient, c’est les servir.
Que le meilleur gagne, et puis c’est tout.
Les Israéliens prennent conscience que désormais le moment est venu d’éliminer le Hamas.
–
Si on n’avait pas attiré votre attention là-dessus, Michel, vous ne l’auriez sans doute pas deviné seul. Pourquoi faire le hérault alors qu’en définitive tout cela vous dépasse ?
Je vais vous dire la vérité. Des palestiniens et des israëliens, aucun ne me plait, ne m’a jamais plu et ne me plaira jamais. Je n’ai aucune envie de défendre ces peuples et de m’apitoyer sur leur sort. Je n’ai non plus aucune envie particulière qu’ils s’entretue. La mort des hommes, quelqu’ils soient et quelqu’en soit la cause, me révolte. Je ne crois pas un instant que ce conflit puisse dépasser les frontières des territoires considérés.
Acceptez ma totale indifférence, et si j’avais à m’investir dans une cause pour sauver des vies, je choisirais celle de la médecine et de la lutte contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires, la dépression.
lopine dit: 28 juillet 2014 à 17 h 26 min
Comme quoi, le féminisme c’est comme le carmel : ce sont les premiers siècles qui sont les plus durs, après, ça va tout seul.
j’adore : je confirme presque pack l’obéissance ce n’est pas ça, mais alors pas du tout. Le reste, fastoche, même pas mal, même pas peur.
… Vous verrez peut-être un jour un blog à passou à l’arithmétique sexuelle inversée, un com’ de mecs pour dix coms de filles, et itou pour les sujets abordés par notre hôte. Ou au moins, restons modestes, la parité ?
percluse d’espérance comme je m’y entends mais c’est bien sûr ! Mais cela prendra quelque temps évidemment et on n’a pas fini d’entendre geindre : on sera les mammouths (j’assume).
Quand aux basses, j’en suis au cul de basse fosse : bon dieu quelle obscurité…
C’est sans doute le plus dur, l’absence de couleurs et la grisaille.
Les autres basses, je suis dure de la feuille.
Salut à vous ô Clopine…
dédicace express pour vous : les femmes c’est comme la Corse, souvent conquise jamais soumise (cela me va très bien 🙂 )
Clopine dit
et zut
« L’Espace » de Maurice Blanchot
» II est toujours possible de prendre une œuvre comme point de départ pour exprimer des vues personnelles sur l’objet littéraire en général. Même le fait de la lecture, — l’acte de lire indépendamment de tout livre, — peut donner lieu à d’amples développements dont les pages de Maurice Blanchot sur le oui léger, innocent, de la lecture (L’Espace littéraire, chap. VI) sont l’exemple. A vrai dire, l’esprit commentateur peut se faire un centre de n’importe quoi, et même s’en donner un à partir de rien. L’idée même d’un centre appartient peut-être à une cosmogonie littéraire qui n’est pas la seule possible. J’ai souvent l’impression, lisant Maurice Blanchot, d’un mouvement sans fin vers un poème qui n’est pas celui que Blanchot interroge, mais celui dont il serait l’auteur s’il n’était comme ensorcelé dans la zone des travaux d’approche. Approche poussée si loin parfois que quelque chose du poème inconnu semble passer dans le discours de Blanchot comme une traînée de clarté étrange : ainsi les pages sur la mort, ou plutôt sur l’être-cadavre :… le mort accapare sa place jalousement et il s’unit à elle jusqu’au fond, de telle sorte que l’indifférence de cette place, le fait qu’elle est pourtant une place quelconque, devient la profondeur de sa présence comme mort, devient le support de l’indifférence, l’intimité béante d’un nulle part sans différence, qu’on doit cependant situer ici. Le titre passe-partout L’Espace littéraire ici ne passe plus du tout; il s’agit bien plutôt du « lointain intérieur » propre à Maurice Blanchot, et les auteurs évoqués au cours du livre — Mallarmé, Rilke, Hôlderlin — semblent parfois baliser une aventure qui ne les concerne qu’au passage. Il arrive un moment — n’est-il pas arrivé dès le début, et avançons-nous jamais? — où tous nos points de repère sont laissés loin en deçà, et l’esprit a devant lui la courbure infinie de l’horizon verbal où
[le] risque de tomber durant l’éternité
(mallarmé)
entraîne en quelque sorte la nécessité de parler durant l’éternité. Dialecticien de la nuit, du silence, de la disparition, Blanchot use admirablement de quelques vers de Hôlderlin ou d’un passage de Kafka; il ne les sollicite point, il les laisse s’épancher en significations de plus en plus lointaines, jusqu’à l’ultime rayonnement, mais que se passe-t-il? Le discours de Blanchot possède une sorte de pouvoir de succion extraordinaire : il allège insensiblement un texte des éléments qui feraient obstacles à sa libre flottaison dans l’abîme transparent où l’esprit poétique est comme un ludion vertigineusement immobile. Mais poétique est un mot suspect, en ce sens qu’il invite à voir la littérature comme divisée, c’est-à-dire fixée, figée, en une somme de domaines distincts. Or, Blanchot sur ce point est catégorique et même bref, comme impatient d’écarter une objection sans intérêt : Le fait que les formes, les genres n’ont plus de signification véritable, qu’il serait par exemple absurde de se demander si Finnegan’s Wake appartient ou non à la prose et à un art qui s’appel
lerait romanesque, indique ce travail profond de la littérature qui cherche à s’affirmer dans une essence en reniant les distinctions et les limites. Laissant de côté la question de savoir s’il est proprement absurde de chercher dans Finnegan’s Wake la part de l’art romanesque, celle de la poésie, celle de la logolalie, c’est le dépassement des formes i, des genres jusqu’à l’essence de la littérature qui me paraît soulever un doute. Il se trouve que les auteurs sur qui porte le commentaire de Blanchot dans L’espace littéraire ont poussé les notions de genre et de forme jusqu’à l’extrême : les sonnets de Mallarmé sont rigoureux au point de recréer le sonnet selon une nouvelle et plus profonde nécessité; et si l’art de Kafka se distingue de celui des conteurs romantiques allemands tels que Jean-Paul, Brentano ou le Novalis d’Ofterdingen, c’est bien par une rigueur et un dépouillement qui permettent de penser que le mot style possède un sens non négligeable, et probablement difficile. Les considérations de Hôlderlin destinées à accompagner ses traductions d’Antigone et d’Œdipe attestent, d’autre part, un effort exalté pour saisir et cerner la notion même de drame, son principe d’individuation, sa loi. Dire qu’une œuvre, — et même Finnegan’s Wake, — dans la mesure où elle s’affirme, affirme une forme, est presque une tautologie; mais le problème de la nécessité d’une forme, •— la visée dramatique comme distincte de la visée romanesque ou poétique, etc. — commence à cette constatation, c’est-à-dire au niveau même de l’écriture, qui est immédiatement ligne de partage des formes. Ce qui rend ce « problème » si aisément, si parfaitement invisible, c’est que tout œuvre véritable le résout par sa seule existence : un sonnet de Mallarmé tend à s’effacer en tant que forme, contrainte, mesure, dans une sorte de lumière illimitée, — L’espace à soi pareil qu’il s’accroisse ou se nie, — et pour rester à ce genre aussi dérisoire que mystérieux du sonnet, on en trouverait chez Verlaine des exemples également exacts, mais propres à suggérer que le dessein formel le plus pur et le tour le plus populaire ont même principe, — dans une certaine joie qui ne laisse pas de nuire au terrible sérieux de Blanchot, — mais aussi au sérieux du genre et de la forme, tels qu’on les montre. Car ces notions viennent de la scolastique; valables en logique générale, leur raideur abstraite fausse l’analyse de la création littéraire. Les centaines de sonnets de Sully Prudhomme ou le Sonnet d’Arvers n’attestent pas le genre, augmentent plutôt son absence et son impossibilité; il est présent par Les Chimères ou par Le Tombeau d’Edgar Poe, il est rarement mais totalement présent, chaque fois comme un exemple inimitable.
Cette loi de construction d’une œuvre que désignent mal des mots comme genre, forme, type… est à la fois secrète et incontestable. Ne vouloir retenir de la littérature que son « essence » incommensurable à toute forme, — son ineffable murmure essentiel, — ne serait-ce pas, justement, pousser jusqu’à son extrême conséquence l’esprit scolastique? Car enfin essence non seulement fait partie du vocabulaire consacré, c’en est même le joyau suprême, l’orient de la collection sans lequel tout entière elle se perd. Mais alors commence la nuit où tout a disparu apparaît. La nuit est apparition du tout a disparu . (P. 169.)
C’est sur cette nuit toujours autres que Blanchot se tient à l’écoute. Rien de mystique dans son attention, rien même de proprement inquiet, mais la rhétorique la plus pure dont on puisse trouver exemple dans la littérature actuelle. Quelle plus
pure rhétorique en effet que celle de l’absence, de l’essence de l’être qui est d’être encore là où il manque, d’être en tant que dissimulé…? (P. 265.) En maint endroit de L’Espace littéraire (qui ne me paraît pas le plus heureux des livres de Blanchot), cette étrange aventure atteint la limite où le raisonnement, toujours ferme (Blanchot est la logique même), devient, relativement au raisonnement ordinaire, ce qu’est la course du somnambule sur les toits relativement à la démarche d’un couvreur expérimenté. J’ai parlé de rhétorique, — il faudrait peut-être dire style, forme, — un genre enfin où Blanchot excelle connue Mallarmé dans le sonnet gnomique… Il n’est pas certain qu’une critique littéraire objective soit possible, s’il est vrai qu’il s’agit de défendre et d’attaquer maintenant et toujours; du moins est-elle souhaitable, ne serait-ce que pour la rareté de la chose. Mais on voit par Blanchot que le dilemme n’est pas si simple : la contradiction qui fait de L’Espace littéraire une œuvre à la fois puissante et brisée n’est pas entre objectivité et parti pris polémique; elle vient de ce que le langage se trouve amené en suivant sa loi, en devenant forme et rigueur, à rejeter ce qui n’est pas au-delà de cette forme atteinte, à bannir cette forme et cette limite : lui-même… Si la littérature n’est véritablement qu’au prix de ce dépassement, — si elle n’apparaît par éclairs qu’à la limite où elle se nie, — il faut admettre que le moment de la littérature est toujours passé avant d’avoir été. Mais Blanchot ne nous donne jamais ses pages comme étant vérité, non plus qu’erreur; il semble souvent occupé à transcrire un immense rêve, ni plus ni moins réel que le langage. »
Henri Thomas La chasse aux trésors Gallimard 1961. Édition originale publiée plus ou moins deux ans après la sortie de l’ Espace littéraire. (Il s’ agit de recensions écrites pour la NRF, ce me semble.)
D. dit: 28 juillet 2014 à 21 h 37 min
Je vais vous dire la vérité. Des palestiniens et des israëliens, aucun ne me plait, ne m’a jamais plu et ne me plaira jamais. Je n’ai aucune envie de défendre ces peuples et de m’apitoyer sur leur sort. Je n’ai non plus aucune envie particulière qu’ils s’entretuent. La mort des hommes, quels qu’ils soient et quelle qu’en soit la cause, me révolte.
Les hommes s’entretuent tout le temps.
Prendre partie pour les uns signifie conspuer les autres alors que c’est inextricablement enchevêtré.
Mais en mon for intérieur je soutiens un peuple.
Sans le Hamas et le Hizbollah les soldats de Tsahal seraient au chômage à se branler dans leurs casernes.
Sans Israël et son armée les hamassistes et les hizbollahis joueraient à qui-se-tire-la-tige-le-plus-longtemps dans leurs caves et tunnels.
Deux onanistes objectivement alliés dans la voie des mous-de-la-tige belliqueux !
bouguereau dit: 28 juillet 2014 à 18 h 09 min
je tiens la torche!
Non, c’est pas toi : je l’ai vu, c’est christian. Lampe torche. Je suis contente. Elle éclaire à proximité, pas à distance, mais c’est déjà ça.
C’est bien !
» A vrai dire, l’esprit commentateur peut se faire un centre de n’importe quoi, et même s’en donner un à partir de rien. L’idée même d’un centre appartient peut-être à une cosmogonie littéraire qui n’est pas la seule possible. »
Ce que nous explique Henri Thomas n’ est-il pas applicable à ce blog-ci, précisément?
Que tout aurait du sens, même les pire affirmations des uns et des autres, les points lumineux de certaines et certains et leurs arguments non-argumentés contraires?
Blanchot mène-t-il le bal du blog à Passou?
On ne sait toujours pas pourquoi Maurice Blanchot n’a pas voulu se faire enterrer à Devrouze…
Blanchot mène-t-il le bal du blog à Passou?
Toute pensée génère un sens, même celle des bourreaux?
Allons voir ici, un peu :
http://lafrancebyzantine.blogspot.fr/2014/07/signification-et-verite.html
Aujourd’hui, en France, en 2014:
« Des incitations au djihad ou à la punition des «hérétiques» dans un hypermarché, à deux pas des cahiers de vacances… De quoi choquer plus d’un client. L’objectif de «l’Opération Ramadan» était de «montrer que les livres islamiques peuvent être vendus partout». C’est réussi. Au Carrefour de Sartrouville (Yvelines), comme dans quelque 1000 autres grandes surfaces en France, l’opération commerciale de la maison d’édition libanaise Albouraq a été «un grand succès», se félicite Mansour Mansour, son directeur………..
Dans La Voie du musulman, éditée en avril 2014, on peut ainsi lire que l’auteur, le cheikh algérien Abu Bakr al-Jazairi, «laisse transpirer ici des solutions conformes aux exigences du monde moderne». Par exemple que «les musulmans doivent installer toutes sortes d’usines d’armement pour fabriquer tout genre d’armes en usage dans le monde ou toute invention nouvelle, même au détriment du bien-être de la nation». Ou encore que «l’hérétique» est «passible de la peine de mort».
Ici, en France, à Carrefour, aujourd’hui.
La vie est grave… Gravis-là…
hamlet dit: 26 juillet 2014 à 19 h 12 min
tirer sur des femmes et des enfants sans défense.
mais pas du tout : alors autant l’écrire : les femmes et les enfants sont employés, utilisés pour de la chair à canon sans aucun respect pour leur statut d’êtres vivants, d’in-di-vi-dus comme dirait l’autre. Enfants pour creuser les tunnels et femmes pour pondre des enfants.
Alors je m’engage : je soutiens Israël, depuis les trois jeunes gens assassinés et je soutiens un processus de paix où les israéliens vivent en sécurité chez eux ; on ne peut pas vivre dans la terreur permanente et chacun a droit de mener une vie paisible.
D’ailleurs, je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse être juif et cautionner la disparition d’Israël, éliminer le territoire et là la schizophrénie galopante me semble inquiétante.
L’esprit critique oui, mais cautionner la disparition d’un territoire non.
Je rappelle qu’en 14 l’ennemi creusait des tunnels pour aller sous les tranchées des combattants adverses : ils accumulaient des mines, reculaient et faisaient sauter le tout.
C’est peut-être le pire dans ce qui se passe depuis le début des hostilités : c’est la manière dont les civils sont u-ti-li-sés pour emmener la doxa populaire a prendre fait et cause pour les palestiniens alors que les combattants font passer leur conflit avant la vie des civils hommes femmes et enfants et ça c’est inacceptable.
I-nac-cep-ta-ble.
Voilà, c’est dit.
Ce qu’écrit H. Thomas est très intéressant. Mais il n’est pas toujours très clair lui non plus…
Je suis assez d’accord avec lui quand il suggère que les textes de Blanchot ressemblent à une espèce de poème.
Blanchot a raison quand il part du principe que dans la Littérature moderne (après 1850), les genres ne jouent plus guère de rôle structurant. Bien sûr ceci doit être dit avec des nuances quand même. Mais dans l’ensemble c’est l’idée de Style qui a remplacé la rhétorique des genres, encore très présente dans l’enseignement à l’école jusqu’au bac au XIXè siècle (Rimbaud l’a encore connue quand il est entré en classe de rhétorique vers 1870-71, équivalent de la classe actuelle de Première au lycée). C’était la conception de la littérature encore en vigueur, et ce depuis Horace !
Et maintenant, militons pour un processus de paix et non pas pour essaimer la guerre : nous assistons à la manipulation des masses ; masses ignares si ce n’est incultes, pour qui la paupérisation accentue l’idée d’injustice et est le ferment du conflit.
De la guerre ne sort que la mort.
Travaillons à un processus de paix.
Cessons les amalgames : avec plus de justice sociale nous diminuerons le sentiment d’injustice des gens parqués dans des cités dortoirs.
Que de commentaires intéressants.
On regrette, quand on ne peut pas s’attarder.
(Avec Blanchot, on revasse plus qu’avec J. Dicker.
Je n’ai pas lu Dicker).
J’en veux au commentateur anonyme (qui est-ce?) qui a dit sur la photo 3:
c’est Dédé émergeant de sa soucoupe.
Il suffit d’un rien pour foutre en l’air les méditations les plus exigeantes.
Cacommence à bien faire, Zhu. Ma patiencen a des liltites je vboiuc préviensK.
Je commence à mieux comprendre pouruqoi Daapphéne a désertée ce bloG.
Merci pour la piqure de rappel à l’ordre, Closer, n’hésitez pas à récidiver, au cas où… !
Et our la cigarette, vous assureriez l’accompagnement aussi, au cas où… ?
bouguereau dit: 28 juillet 2014 à 19 h 38 min
..hors de ma vue!
Ben, casse toi
C’est vrai que les commentaires sont intéressants, ueda, vous croyez que c’est essentiellement dû à Maurice Blanchot ?
Il n’y a pas du fumées sans feu…
Mais je crois que d’avoir fait plonger en plein dedans ce pauvre JC, sans être jamais passé par la case Proust, est-ce bien charitable ?
Je crains le pire !
Bonsoir, Jacques.
Jacques, voyez-vous, le problème des agrégés de quelques choses c’est qu’ils se croient en droit de se la péter à tout bout de champ alors qu’ils ne travaillent que 15 heures par semaine.
Mais la Cour des Comptes entend y mettre fin un jour. J’ai mes indicateurs.
Killing Floor :
Vous nous cassez la tête avec vos liens, renato.
Essayez de créer un peu par vous même pour changer au lieu de vivre par les autres.
Bon je vais me coucher.
Nous qui, D. ? C’est votre opinion, en vaut des million d’autres.
Surenchère
https://www.youtube.com/watch?v=W9p8g37L8p4
Vous nous cassez la tête avec vos liens, renato.D
Et il n’ est pas le seul à vous le répéter, vieux ligaturé sur le retour!
En voilà une qui change d’imperméable… pour faire son interessante.
Il nous pète ses liens à la figure et nous écrit une phrase en forme de bouse!
» C’est votre opinion, en vaut des million d’autres »
– C’est votre opinion ( jusque là on est d’ accord )elle en vaut des milliers d’ autres.
« Aucun respect! » ?!
Mais elle sort tous ses fringues de sa garde-robe, là !
( Et maintenant on attend la réaction du baron de la Serviette…)
Jacques Barozzi dit: 28 juillet 2014 à 23 h 41 min
Comme si baroz connaissait quelque chose à Blanchot.
Ne joue pas les cadors Jacky tu ne fais pas sérieux.
JC me paraît plus apte à comprendre, il est intelligent JC.
» C’est votre opinion, en vaut des million d’autres »
A la rigueur, dans un style télégraphique négligé légèrement méprisant :
C’ est votre opinion : (…)
( On attend encore le Baron de la serviette!)
Pas d’arguments, elle attache son wagonnet où elle peut, et c’est vraiment peu.
Vous faut-il argumenter pour relever un « style essuyé » à coups de serpillère?
Allez, un tégument, un fil, un lien, une ligne( pour le menu fretin ), un filet ( pour le gros poisson ), une grosse ficelle!
D., vos menus quotidiens, tout un poème !
A lire, plutôt qu’à goûter !
dans les années 30 c’est des Juifs que beaucoup de Français avaient peur.
—
Vous êtes sérieux? On croirait lire du Georges Montandon.
Il me semble que c’est maintenant qu’il faudrait « avoir peur » des Juifs, ou plus exactement de l’Etat d’Israel, qui possède la bombe et dont, malheureusement, depuis la mort de Rabin, les leaders sont des gens dangereux, quand ils ne sont pas corrompus, comme Olmert.
En face, les jihadistes, dopés à la testostrérone et camés à l’opium du fanatisme religieux et de l’antisémitisme, sont armés par les nord-coréens, via le Liban.
Les peuples du Livre, peste et choléra?
« Excellent. Ramassé au bois de Vincennes. » (Dédé)
Le poulet?
L’ail?
Le convive?
Haydn — Bernstein :
https://www.youtube.com/watch?v=lQmkOQ59SJ0
Bonne nuit.
« Les peuples du Livre, peste et choléra? » (Bloom)
Ahl al-kitâb, c’est l’article qui déconne.
Disons les (multiples) peuples ayant UN livre.
Ça permet de relativiser le foutage de gueule généralisé.
–Un jour que je refusais d’aller à une soirée à la con, une charmante Libanaise m’a dit: « Ahl al-Kitâb! »
– Intello, c’est ça?
J’ai assumé.
On a le droit de préférer un bon livre à une femme, nom de dieu.
De temps en temps.
Le Lit à venir?
Pas un souci.
…
…quelles discussions,…entre intello’s,…
…
…cet après-midi,!…
…
…il vend pas, rien,…& pour résumé,…en deux deux lignes,…
…
…la notoriété, la célébrité,…et alors,…bon, pour ceux qui en vive,!…
…
…mais, un vrais artiste,…peut pas se vendre ses croquis, dessins, peintures, pour du beurre,…dans un réseaux de connivences pour payez moins chers les oeuvres créer,…
…
…tout simplement,…il fait rien,!…
…
…que c’est beau, ne pas réfléchir,…vous avez raison,…mes chers judéo-chrétien-protestant-loobyingst,…
…
…et moi,…je m’en fou,!…aussi,!…faîte les artistes, et travaillez comme des crèves la faim,…pour rien!,…Cool,!…
…
…des au fonds vrais intellos,…privés et baisés,…par le propre système pour escroqués les artistes au travail,…
…Oui,!, mon Rubens,( avec tout un atelier de production et un secrétariat d’ambassadeur actif )…t’à gueule Van Gogh,…( va couper ton oreille ),!…
…
…la meilleure, c’est que la grande majorité du peuple, que l’on défend, prend ses mêmes artistes pour des cons de toutes sortes,!…
…
…( comme des chiens à nourrir ou à dresser!…),…
…
…j’ai appris une chose,!…faires des oeuvres miniatures format environ 6×6 cm,…
…
…vous n’aurez plus qu’à les copier/coller par des furreurs de Bourse, aux pinceaux longs poils,…
…
…en plus, j’ai découvert une certaine mentalité,…qui détermine que seul, l’argent représente l’intelligence,…
…
…service & bonne nuit!,…et bon-matin,!…Ah!Ah!…
…
« Si seulement les humanistes étaient plus nombreux à la CNESSET, on en serait peut-être pas là. »
Fascinant de continuer à espérer être, un jour, moins conne … lorsqu’on est capable de dire une telle imbécillité sur la situation palestinienne. Fascinant ! Pauvre Clopine !!!
Des nouvelles du village.
« Pour Mahmoud Khalaf, un habitant de Gaza, c’est une expérience pour le moins inhabituelle de se prosterner cinq fois par jour pour la prière musulmane sous le regard d’une icône de Jésus dans une église de l’enclave palestinienne.
Mais depuis que l’armée israélienne a commencé à pilonner sa ville de Chaaf, dans le nord de ce petit territoire de quelque 360 km carrés, il n’a pas eu d’autre choix que de se réfugier dans l’église grecque-orthodoxe Saint-Porphyre, dans le quartier du Vieux Gaza. »
Les Israéliens ont la chance de ne pas avoir en Egypte les Frères Fous de Dieu, mais des nouveaux Moubarak affairistes et militaires !
Dès qu’ils auront retiré du vivier de Gaza, les crapules terroristes du Hamas et alliés/concurrents, ils auront la paix… jusqu’à la prochaine fois.
Juifs, Chrétiens, Musulmans, ne peuvent pas s’entendre … ça se comprend.
JC….. dit: 29 juillet 2014 à 5 h 42 min
Inutile d’insulter Clopine, même s’il faut reconnaitre que c’est pas fin du tout.
C’est ça, Dédé, l’égalité entre les sexes: traité de connard assez souvent, je ne vois pas au nom de quoi je ne dirais pas que c’est une conne ! Droits et devoirs de la parité.
Un constat pareil n’est qu’un constat. Une conne est une conne. Ce n’est pas une insulte, hélas, mais une vérité….
Tu souffres en naissant : tu souffres en mourant ! Le suicide est lâcheté.
Ne jamais oublier de vivre entre ces deux souffrances…
(parole de JC)
Tout miser sur le faux devient du coup suspect…
Votre orgueil se voit-il à ce point blessé de devoir mourir un jour comme n’importe quel être humain ? Cela mérite vengeance ? La vie doit devenir une vengeance à cause de ça ? Le fait de n’être qu’un homme, c’est aussi pour les mêmes raisons tout l’attirail ???
Jane-Michu,
Moi, pas comprendre ! Toi, pas claire …
Tarzan-JC
Reste toujours à corriger :
Paragraphe 2 :
Sa prise de notes de relevait pas…
Paragraphe 6 :
a) Ses critiques (des chroniques littéraires, disait-il) ne nous renseigne pas…
b) son entredeux permanent entre le sens et le sensible…
c) un livre (Kafka ou Des Forêts, peu importe)..
Par. 6 + 1/2 : esprit critique, si pertinent et si gin…
Der. paragraphe : ce petit texte d’une beauté minéral…
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