Quand Paul Veyne se porte un intérêt désintéressé
« Sa physionomie annonçait son âme ». C’est de Candide dont parlait Voltaire dès la première page, autrement dit tout à chacun dont Paul Veyne, professeur honoraire d’histoire romaine au Collège de France, 4800 euros de retraite par mois, quelques droits d’auteur en prime, un trois-pièces, une petite auto, des dizaines de milliers de livres dans sa bibliothèque. Vit de longue date dans un paysage cézannien, au pied du mont Ventoux. Un homme précédé par son visage qu’il dit très laid car affecté d’une malformation congénitale dite Leontiasis ossea qui lui relève en bosse la joue gauche. De cette physionomie dissymétrique on pourrait déduire une âme excentrique ; d’où un tempérament non-conformiste porté à la provocation, au goût de la marge, à la tendance au pas de côté, le tout mû par une formidable curiosité. Il y a de cela chez l’un des plus atypiques de nos historiens, ce Veyne dont le nom vient d’une veine de la Drôme par laquelle ses aïeux paysans désignaient un filon de bonne terre arable avant de se dire d’un filon minier.
Etant en âge de sacrifier, après nombre de ses confrères, à l’exercice de l’ego-histoire, il publie ses souvenirs sous le titre Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas (Albin Michel). Ils recèlent une belle leçon de liberté qui ne se pousse pas du col, juste assez pour assimiler le Collège de France à « une royale voie de garage », le tout dans un joyeux charivari chronologique ne reculant devant aucune analogie, parvenant même à accoupler Montaigne et Carla Bruni dans la même phrase, à amalgamer les gladiateurs aux skinheads et les deux aux toréros. Tout est parti de la découverte à 8 ans d’une pointe d’amphore romaine gisant dans la terre près de Cavaillon. Un choc révélateur non pas tant du monde d’avant mais d’un monde aboli. Comme il se rêvait archéologue, une fois intégré le monastère laïc de la rue d’Ulm, il a passé une agrégation de grammaire. Les livres jaunes de la collections Budé, éditée par la librairie des Belles Lettres, sont son rosebud depuis l’adolescence. A 84 ans, il y accède enfin en publiant sa traduction de Virgile. Bouclée, la boucle !
Un attachant autoportrait chinois émerge de ce vrac de mémoires : deux ans à l’Ecole française de Rome tout à son bonheur d’examiner les bas-reliefs ; communiste indiscipliné, d’une inépuisable énergie dans son avidité à séduire les dames ; militant anticolonialiste sans trop d’états d’âme ; rat de bibliothèque, aussi proustien et claudélien que célinophobe ; ingrat autoproclamé, horrifié à la perspective de ne jamais être un disciple, Raymond Aron eut-il à en souffrir ; un homme sans religion mais convaincu de l’immortalité de l’âme ; au fond un religionnaire de l’amitié, ne reculant jamais devant l’exercice d’admiration vis à vis de ceux qu’il aime, Michel Foucault en premier lieu, mais aussi René Char, le charisme fait homme, dit « le général de Gaulle de la poésie », Claude Roy, Michel Piccoli, des maîtres, des professeurs, des anonymes ; sur le plan conjugal, proche de Cicéron, César et Ovide en ceci que ce grand solitaire s’est marié trois fois ; trouve également son plaisir dans la recherche savante par goût de l’enquête ; voit dans l’histoire un processus qui obéit moins à des lois qu’à des intrigues ; c’est à se demander s’il ne la tient pas pour une branche de la poésie ; peut d’ailleurs réciter des milliers de vers en vertu d’une implacable mémoire poétique, de l’Odyssée par les mots de Victor Bérard au Mireille de Mistral dans le texte, mais a presque tout oublié de son histoire romaine ; voix puissante avec un reste d’accent imprégné du mistral ; s’exprime en français académique comme si c’était une langue étrangère ; concède qu’il est excentrique à condition que de considérer que rien ne l’est davantage que l’appel du 18-juin ; use volontiers de « contrairement à la légende » et de « quoi qu’on ait dit » ce qui trahit un goût certain pour l’art du contrepied jusqu’à voir dans les Français de l’Occupation une population patriote plutôt qu’attentiste ; semble encore regretter d’avoir cédé à la pression de son éditeur Michel Winock qui intitula son essai d’épistémologie Comment on écrit l’histoire (1971) plutôt que Intrigues dans le sublunaire ; n’hésite pas à juger à la télévision Le Royaume d’Emmanuel Carrère d’excellente qualité sur le plan historique, et pour cause, puisqu’il en est la source principale… Ecce homo !
Une phrase résume l’intellectuel en lui : « L’intérêt désintéressé est peut-être le point le plus élevé que puissent atteindre les animaux supérieurs ». L’exercice de l’autoportrait y conduit nécessairement. Mais c’est un alexandrin qui reflète l’homme, hanté depuis cinquante-trois ans par l’un des Sonnets de la mort de Jean de Sponde : « J’ai vu la neige fondre, et ses torrents tarir… A la fin, s’agissant de ses femmes, ses fils et beau-fils, ses proches, c’est un inventaire de malheurs : anorexie, dépression, alcoolisme, suicide, dépression, euthanasie, désintoxication. N’en jetez plus ! Et pourtant, il en faudrait davantage pour l’assombrir, on se demande bien quoi.
Désormais obsédé par les nuages, il consacre tout le temps nécessaire à la contemplation des stratus jusqu’à ce qu’ils lui racontent des histoires.
(« Au musée archéologique de Naples » photo Passou ; « Paul Veyne » photo de Frédéric Poletti)
795 Réponses pour Quand Paul Veyne se porte un intérêt désintéressé
Chaloux dit: 7 octobre 2014 à 10 h 42 min
Plus le temps de plaisanter, on m’attend à Colombey…
On commence par dire ça et on finit par dénigrer la France libre.
Question t’as pas les ronds, t’as gagné.
« (Pour les bronzes, une brosse de l’eau et du savon.) »,
il me semble que WiderlesGoGues suffira.
Veiller au grain, voilà.
« (Pour les bronzes, une brosse de l’eau et du savon.) »
Nous parlions de ceux qui ont eu la mauvaise idée d’éliminer la patine afin de retrouver l’image première (celle voulue par l’artiste).
Normalement dans la restauration des bronzes, on commence par réduire la couche périphérique de la patine avec des moyens mécaniques, puis on nettoie avec eau déminéralisée et un détergent neutre.
Suit un traitement anti corrosif au benzotriazole et, si necessaire, on procède aux masticage. À ce point on fait un rééquilibrage chromatique puis on protège avec une cire micro-cristalline.
Bon, je connais le procédé, mais jamais je me lancerais dans cette aventure.
Leurrez-moi, mais leurrez-moi fort.
Beurrez-le, mais beurrez-le fort.
Seulement Dieu peut juger les intention, et puisque Dieu et une invention, personne ne peut.
Le « Baud »
Voyons ce F16
Trois mariages…
Pourtant avec ça comme présentation, c’était mal parti:
« Rat de bibliothèque, aussi proustien et claudélien que célinophobe »
ueda dit: 7 octobre 2014 à 10 h 46 min
On commence par dire ça et on finit par dénigrer la France libre.
Not mine, Chaloux
Dédé caught red handed
Chers amis, chers compagnons de la Milice littéraire passoulinienne,
Dans la mesure où un usurpateur de mon pseudo pourtant déposé au Pavillon de Breteuil en 2006, s’avère bien meilleur que moi, JC l’original, et ceci de beaucoup, je vous annonce que j’ai pris la décision de me suicider d’une manière originale. Je dois disparaître !!!
Dimanche prochain, jour du Seigneur, je mettrai fin à mes jours en m’écartelant moi-même place de Grève !
Ayant les attaches plus fines que le robuste Ravaillac – increvable, même soumis à quatre percherons – j’utiliserai un système de poulies inventé par Dédé, fabriqué dans les usines Gode-Ceinture Company Ltd du Sire de Bougboug, béni par le Pape d’Avignon …
Adieu à tous, baisers à toutes, courbettes à Passou… cette fois ci, c’est définitif !!! Adieu ! Je n’en puis plus…
Les livres jaunes de la collections Budé, éditée par la librairie des Belles Lettres, sont son rosebud
Jaune pâle tirant sur le beige dans la version brochée, beige franc dans la version reliée. Les titres repris dans la collection de poche pâtissent d’une typographie médiocre, pour le texte grec.
JC….. dit: 7 octobre 2014 à 11 h 28 min
je vous annonce que j’ai pris la décision de me suicider d’une manière originale. Je dois disparaître !
Pourquoi ne pas s’offrir la totale, camarade JC?
On peut bien sûr descendre du train en marche.
Anorexie, dépression, alcoolisme, suicide, dépression, euthanasie, désintoxication.
« Il en faudrait davantage pour t’assombrir! »
Le cycle de l’O, les stratous, quand la coupe est pleine se prépare. On s’évitera le thème des trois godets, de la nain posture, de l' »Office ». Mon conseil? le razzie
« JC, vous êtes un vieil emmerdeur. »
JC je vous propose une association loi 1901 étant moi-même étiquetée à vieille chose frustrée, je n’en vois pas de but dans immédiat cependant si nous passions un peu de temps à l’historiographie je suis qouasi assurée que nous trouverions à la rendre utile voire nécessaire au bien public.
Ueda vous confondez: les têtes raides et non pas the red handed
http://www.dailymotion.com/video/xy02s_les-tetes-raides-depeche-toi_music
Ne saluons pas seulement nos pères, mais nos mères.
Pas mécontent d’avoir trouvé l’original de cette expression devenue patrimoniale (matrimoniale)
http://www.youtube.com/watch?v=_m1C1548I1o
Bien sûr, on est envahi périodiquement mais quoi, on a fait poiler l’Europe.
Encouragement au prochain travail de Mme Malika T., sémiologue de blog
« Cet homme travaillait à un système d’histoire naturelle, dans laquelle il classait les animaux d’après la forme de leurs excréments. Il distinguait trois classes: les cylindriques, les sphériques et ceux en forme de tourte » (Lichtenberg).
Sauras-tu, etc.?
« Les 7 affaires de Nicolas S »
Cet homme est couvert de merde.
Il doit se laver au jet.
Le benzotriazole est un puissant anxiolytique utilisé dans tous les musées du territoire, en effet les gardiens relookés par Jean-Paul Gauthier ont à souffrir de la vastitude des salles, de l’ennui des matinées, du regard chargé de reproches et d’ennui des sujets quand ils n’ont pas dépassé le stade critique de la présentation figurative du texte-monde nous renvoyant ainsi à nos foyers de pandémie aussi bien intellectuelle que spirituelle. Son emploi facilite comme nous l’avons lu précédemment le décapage des bronzes qui n’attendent que ça pour dans un accès à la luisance si ce n’est la brillance rénover les forces vives qui arpentent l’espace soumis une surveillance bienveillante à présent soignée par le dit produit prouvant ainsi une fois encore que d’une pierre deux coups, la tradition est sauve.
mais c’est pas vrai, JC le Fourbe nous refait pour la centième fois le coup et le chant du départ… pour revenir quotidiennement sous ses pseudos identifiables, mais bordel, qu’il se casse vraiment définitivement : ce serait trop beau
« Il doit se laver au jet. »,
AU Karcher, Ueda, comme pour la cité des « 4000 ».
Avant sa période nébuleuse, Veyne a traité des financements politiques.
C’était à Rome il y a longtemps, les hommes se promenaient en robe de chambre seyante, les discussions plus saignantes aussi. Les journalistes crachaient au bassinet, comme aujourd’hui.
Le type en bronze à droite sur la photo est en train de se faire sodomiser par Paul Veyne (avec sa canne).
Ah ! « nébuleuse » ! Un si kantien mot…
…
Bien, à 14 heures départ, destination un lieu hors réseaux (il en a encore), et puisque maintenant j’ai à organiser mon bagage, je débranche la machine.
À bien tôt, donc.
rassurez-nous, renato, il y a l’eau courante au moins ?
« il y a l’eau courante au moins ? »
Il y a même un ballon d’eau chaude : le ballon d’Alsace, rassurez-vous, inquiétude !
organiser mon bagage,
c’est à ce genre de détail qu’on reconnaît la grande classe : le commentateur de base aurait dit « faire mes valises ».
Les montagnes alsaciennes sont bien connectées. On n’y chasse plus l’ours depuis au moins l’époque de sainte Odile.
» Cet homme est couvert de merde.
Il doit se laver au jet. »
Il est innocent !C’est une victime, un être de bonté et droiture
» Les 7 affaires de Nicolas »
un beau titre pour une chanson à thème
c’est plus poétique que « les 7 casseroles par exemple »
Artémise dit: 7 octobre 2014 à 12 h 22 min
Le type en bronze à droite sur la photo est en train de se faire sodomiser par Paul Veyne (avec sa canne).
J’ai la foufoune qui me démange, alors je lustre un p’tit peu.
13h31 Vous avez tort risquant fort d’aggraver votre cas en répondant au symptôme, efforcez vous de l’ignorer, recherchez-en la cause jusqu’à application d’un traitement local et ou par voie générale. Ovule et lait suffisent le plus souvent à éradiquer l’agent pathogène.
» Les 7 affaires de Nicolas »
ça fait tout de même un peu Ali baba et les quarante voleurs, saura-t-on un jour s’il s’agit d’acharnement judiciaire ou de qui ment à qui mieux mieux? Enfin 7 casseroles ou 7 affaires, n’ébranlent pas pour autant la confiance des sympathisants ni l’argumentation de l’homme visé.
Elles bloquent un peu les débats à l’assemblée.
l’argumentation de l’homme visé.
visé et innocent
bérénice dit: 7 octobre 2014 à 13 h 46 min
Nous ne faisons que traduire la pensée de Sœur Arthémise, pas la nôtre…
D’une banalité, certaine!
http://fr.lyrics-copy.com/yves-duteil/jai-la-guitare-qui-me-demange.htm
Le Marx° a besoin de théoriciens, pas de révolutionnaires
Il n’est jamais bienvenu de s’entretenir de politique entre amis d’ailleurs je me demande avec qui en discuter, le voisin si on éprouve des pulsions homicides et s’il ne tombe pas d’accord avec le constat que vous faites de l’état des choses et pour lequel ne semblent poindre comme solutions que l’approbation et la facilitation dans un sens et dans l’autre vague volonté de freinage et désir de conciliation
vanessa dit: 7 octobre 2014 à 13 h 12 min
les 7 casseroles
Ha mais il il faut une carte sept-un ! Sinon on perd des pulsions…
Air connu excusez-moi mais « foufoune » m’avait conduit à penser que peut-être votre affaire était celle d’une femme qui avec ou sans oestro-progestatif doit soigner une mycose.
Ne le prenez pas mal, Bérénice, mais on vous lirait beaucoup plus facilement si vous faisiez des phrases plus courtes. Un point suivi d’un espace puis d’une majuscule, ça aère l’oeil et l’esprit. N’est pas Proust qui veut.
bérénice est assez fine, en fait. On ne comprend pas ce qu’elle écrit, la plupart du temps, à cause de son refus de ponctuer (pour faire chic ?), mais, si on se donne la peine de la lire, on s’aperçoit (au bout d’une ou deux heures de déchiffrage, quand on pense être arrivé à un sens à peu près cohérent) que ce n’est pas inintéressant et souvent drôle.
Jonathan dit: 7 octobre 2014 à 14 h 24 min
Un point suivi d’un espace
Ou un point-virgule ! Passou il a fait des conférences internationales, des croisades et même des opérations Barbarossa pour sauver le poinr-virgule…
Il n’est jamais bienvenu de s’entretenir de politique entre amis. D’ailleurs, je me demande avec qui en discuter : le voisin, si on éprouve des pulsions homicides — et s’il ne tombe pas d’accord avec le constat que vous faites de l’état des choses —, et pour lequel ne semblent poindre comme solutions que l’approbation et la facilitation dans un sens et, dans l’autre, une vague volonté de freinage et un désir de conciliation ?
(C’est plus clair, mais est-ce le sens qu’elle souhaitait ?)
Air connu, excusez-moi, mais « foufoune » m’avait conduite à penser que, peut-être, votre affaire était celle d’une femme qui, avec ou sans oestro-progestatif, doit soigner une mycose.
Jonathan dit: 7 octobre 2014 à 14 h 24 min
Un point suivi d’un espace
Oui, mais un espace infini, sinon on perd la notion des choses.
Par notion des choses, j’entends la mesure de notre petitesse.
Demandez à Sergio, dont la Yam ne passe pas le 130.
Il s’agit pas de placer deux pinces crocodiles, certains savent économiser leur temps
oups, excusez, je voulais aller sur le site république des pyrénées et j’ai atterri ici
effrayant silence dit: 7 octobre 2014 à 15 h 11 min
la Yam ne passe pas le 130
C’est le problème… Si on descend au-dessous, le moteur se met à crachouiller les carbus s’engorgent elle souffre énormément la pauvrette faut rétrograder incontinent sinon c’est comme en avion elle tombe ! Comme les chevaux qui se roulent au printemps dès qu’il y a un peu d’eau par terre… Donc les radars, il faut les embrocher à la quintaine ! Les flics aussi comme Félicie…
Sergio, c’est le genre de djihadiste-moto qu’il faut laisser sortir du territoire ( à 130km/h mini, on a pigé) et l’empêcher de revenir empuantir nos campagnes normandes avec sa brouette à culbuter …
Non, moi je ponctuerai le com’ de Bérénice ainsi :
Il n’est jamais bienvenu de s’entretenir de politique entre amis.
D’ailleurs, je me demande avec qui en discuter.
L e voisin ?
Si on éprouve des pulsions homicides et s’il ne tombe pas d’accord avec le constat que vous faites de l’état des choses…
…
… Ne semblent poindre comme solutions que l’approbation et la facilitation, dans un sens.
Et dans l’autre, « une » vague volonté de freinage et « un » désir de conciliation.
(bon d’accord, cette version supprime trois mots et en rajoute deux. Mais elle fait passer la pensée qu’il est très dangereux de parler politique avec qui que ce soit, surtout son voisin, et d’autant plus si on a des pensées homicides et des opinions différentes des siennes. Dans ce cas, seul le reniement de ses propres convictions peut sauver l’échange, d’un côté, à moins d’en appeler à de vagues notions consensuelles, pour désamorcer le débat.)
C’est une autre version. Il faudrait demander à Bérénice lequel d’entre nous
… Lequel d’entre nous se rapproche le plus de sa pensée initiale ?
Clopine dit: 7 octobre 2014 à 16 h 12 min
… Lequel d’entre nous se rapproche le plus de sa pensée initiale ?
–
Moi
John Scheid (C de F):
Paul Veyne a dit un jour qu’on n’a pas besoin de latinistes mais qu’on n’avait besoin que d’un petit groupe. J’avais trouvé qu’il exagérait un peu, mais je crois que ce qu’il voulait dire, c’est que si vous et moi, et un certain nombre de collègues, nous faisons du latin, cela suffit ; on n’a pas besoin de faire des érudits de tous les Français, on n’est plus à l’époque où l’on écrivait en latin et où l’on dialoguait avec les étrangers en latin.
Mais il faut au moins que les experts puissent se reproduire, et à présent nous ne sommes plus en état de reproduire ce savoir.
Le Luxembourg, c’est autre chose que les Français:
Il y a déjà vingt ans, j’ai découvert que les étudiants en lettres classiques faisaient leur maîtrise sur des traductions, et c’est alarmant. Parce que ce n’est plus la peine d’enseigner le latin au lycée, si c’est pour arriver au résultat qu’au bac ils ne sont même pas fichus de comprendre César, ou un petit texte sans dictionnaire. Alors à quoi bon ?
J’ai fait toutes mes études sans dictionnaire : on avait certes des dictionnaires, parce qu’on devait traduire des textes grecs ou latins difficiles qu’on n’avait jamais vus, et là on avait bien sûr le droit d’utiliser le dictionnaire. Mais tous les examens, jusqu’au bac et pendant le bac même, se faisaient sans dictionnaire.
– PhC : C’était au Luxembourg ?
– Qui n’est pourtant pas un pays extraordinaire de ce point de vue, mais il avait conservé la vieille tradition de l’apprentissage des textes et des langues. La méthode pratiquée était une sorte de mélange des méthodes françaises et allemandes, d’après lequel il était impensable qu’on utilise un dictionnaire. Le Gaffiot a tué le latin en France. Si l’on ne dispose pas du dictionnaire aux exercices et examens, on se constitue un petit vocabulaire de 1000 à 2000 mots, très suffisant pour comprendre l’essentiel, ce qui permet de se débrouiller pour le reste. Mais j’en viens au principal : j’avais 5 heures de grec par semaine, et 7 heures de latin. Pendant 7 ans, 7 heures de latin, pendant 5 ans 5 heures de grec ! C’est toute la différence.
Ce que je n’ai jamais compris, c’est le saucissonnage du Morisset et Thévenot : c’est une horreur : nous, on avait au programme deux chants de l’Iliade, trois chants de l’Eneide. On avait la Guerre de Jugurtha, point : du début à la fin. Comment voulez-vous avec deux, trois heures, je ne sais plus combien, que vous dépassiez le stade de la déclinaison ? Vous vous planterez ensuite dans les verbes irréguliers, parce qu’il n’y a plus le temps d’aller plus loin. Je n’appelle pas cela faire du latin.
tiens, rererererevoilà JC le Fourbe, ben ça alors !!!
Excusez-moi, ueda, mais pourquoi vous nous racontez tout ça d’un seul coup ?
Ma commission d’enquête vient de me perdre de vue, c’était net et sans bavure
N’est-on pas bien à l’abri sous ces petits nuages?
et puis pas court en plus, 24 lignes bien collantes.
D. dit: 7 octobre 2014 à 16 h 40 min
Excusez-moi, ueda, mais pourquoi vous nous racontez tout ça d’un seul coup ?
Parce que depuis l’interdiction du clope, le passage sur blog joue pour le glandeur occupé le fêle de cigarette électronique.
Aussi parce que notre ami WG va dresser l’oreille en entendant parler Gaffiot.
le fêle –> le rôle
renato, il n’y a pas de montagnes en Alsace, seulement de la choucroute.
J’oubliais, Scheid est une sorte de successeur de Veyne (d’esprit très different).
J’ignore le nombre de ses mariages.
D. dit: 7 octobre 2014 à 16 h 28 min
Clopine dit: 7 octobre 2014 à 16 h 12 min
… Lequel d’entre nous se rapproche le plus de sa pensée initiale ?
–
Moi
D. a raison, depuis sa première pensée, il y a plus de 50 ans, il n’a pas évolué
Marié à Langen
Pour l’illustre D., les Vosges ne sont pas des montagnes !
Je pense à vous quand je faisais ça, vous voilà resitués, voilà qui est plus simple, gens des médias et des colonnes
Les Vosges c’est un petit relief.
Pour faire une montagne, il faut un minimum de hauteur.
Dear TKT, les Vosges sont en Lorraine.
De toutes façons, tout ce qui se trouve à l’extrême Est de la France n’a jamais été très Français.
le petit géographe dit: 7 octobre 2014 à 16 h 55 min
les Vosges sont en Lorraine.
Houi ; mais si on pouvait les lourder… Ca fait des ascendances et ça planque les lacs on se paume !
A partir de Nancy, ça rigole plus
(Nord)
D. dit: 7 octobre 2014 à 16 h 54 min
Les Vosges c’est un petit relief.
Pour faire une montagne, il faut un minimum de hauteur.
On ne peut appeler lac ou mer qu’une étendue suffisamment humide.
Phil dit: 7 octobre 2014 à 17 h 01 min
A partir de Nancy, ça rigole plus
Pauvre Reagan.
Wikipédia :
« Le département des Vosges a été formé sur la partie méridionale des États de Lorraine en 1790. Le mot a été choisi par les révolutionnaires pour montrer définitivement que ce massif est lorrain. En effet, les Alsaciens, peuple frileux et couard, à la mentalité étriquée proche de celle des Zürichois, ont toujours eu peur de l’altitude. Ce sont les Lorrains qui, grâce à leur génie de bâtisseurs, ont transformé ces montagnes austères en un paysage magnifique. »
Bon ça suffit, ne faites pas le jeu de ueda qui adore égarer les gens, et revenons à ce qui nous intéresse.
Reagan RhoneAlpe. La vielle Europe, quoi.
D. dit: 7 octobre 2014 à 16 h 57 min
De toutes façons, tout ce qui se trouve à l’extrême Est de la France n’a jamais été très Français.
La Lorraine est, avec la Rhénanie (tant pis), le berceau de la France. C’est d’ailleurs une Lorraine qui a permis au roi de France d’affirmer son titre et d’étendre son territoire.
Et même, on ne dit pas de toutes façons à table.
La Lorraine est, avec la Rhénanie (tant pis), le berceau de la France. C’est d’ailleurs une Lorraine qui a permis au roi de France d’affirmer son titre et d’étendre son territoire. (Rétablissons…)
Vision quelque peu naïve et simpliste. Cette idée qu’il aurait existé un « berceau » de la France se heurte à la complexité du devenir historique. L’empire de Charlemagne, dont la capitale était Aix-la-Chapelle, n’avait avec la future France qu’un fort lointain rapport. L’Alsace et la Lorraine actuelle sont plutôt des vestiges des composantes germaniques de la France, et les annexions de 1871 et de 1940 n’étaient pas dépourvues de justifications historiques. Le mot de Siéyès ( « un agrégat inconstitué de peuples désunis » ), pour définir la France de la fin de l’ancien Régime, conserve, même après plus de deux siècles d’efforts unificateurs, une bonne part de sa pertinence. Les rêveries du général de Gaulle sur la France éternelle sont un fantasme attendrissant, et l’identité nationale un mythe sans réalité concrète.
uedada est est-il congre que son copain JC le disparu : ouigre
Lu sous la plume de Michelle Grangaud ces réflexions sur l’historien qui s’appliquent, me semble-t-il, plutôt bien à Paul Veyne et à nombre de ses pairs :
» La vie de tous ceux qu’intéresse l’histoire en général est un perpétuel voyage, tantôt réel, menant de bibliothèques en fonds d’archives, tantôt (et peut-être le plus souvent) imaginaire : embarqué comme sur le tapis volant des mille et une nuits, l’historien survole les siècles et peut parfois atteindre les contrés presque vierges des temps les plus reculés. «
Relaps et porte-toi droit. Qu’ai-je dans mon escarcelle? J’aime bien faire un lâcher de pute.
Bérénice, j’espère que vous n’êtes pas vexée ? Vous savez, la tentative de ueda et la mienne sont surtout la marque de notre curiosité par rapport à votre manière d’exprimer vos pensées. Ces dernières me semblant nombreuses, elliptiques, pressées et voltigeantes (tout ce que j’aime !), j’aimerais bien y accéder plus facilement, c’est tout ?
ah clopine, dussè-je remarquer vos beaux yeux d’ange, comment me dites vous casino… C’est passionnant
Artémise, la métaphore géographique pour qualifier le travail de l’historien est, excusez-moi de vous le dire, une sorte de « tarte à la crème ». Tous les samedis matins, chez Jeanneney, nous l’entendons : « le recul vers une période passée, ou, comme aurait dit Racine, un pays éloigné… »
(par contre, je n’avais pas identifié (et pour cause, j’ignorais le timbre de cette voix, que je prenais pour masculine) Yourcenar…)
faut aimer la voltige ! Hé !
Rien compris, Baudrillard, et j’ai bien peur que, contrairement aux pensées de Bérénice, vos considérations sur « mes yeux d’ange » ne captivent pas mon attention.
D’autant que les yeux en question, petits, noirs, à la pupille exceptionnellement étroite m’a dit mon ophtalmo, en plus épaissis par de fortes lunettes de myope, ne s’adoucissent et ne s’agrandissent que lorsque je quitte ces dernières. Comme tous les grands myopes, je réserve le moment où j’ôte mes lunettes aux extrêmes du jour, l’aube, la nuit. Soit des moments que je réserve à mes intimes. Dont vous n’êtes pas. Ni ne serez.
Artémise, la métaphore géographique pour qualifier le travail de l’historien est, excusez-moi de vous le dire, une sorte de « tarte à la crème ». Tous les samedis matins, chez Jeanneney, nous l’entendons : « le recul vers une période passée, ou, comme aurait dit Racine, un pays éloigné… »
L’idée est sensiblement différente chez Michelle Grangaud, qui prend en compte le rôle de l’imaginaire et de la spéculation hors-documents (ou plutôt au-delà des données établies par les documents). Plus l’époque est éloignée, plus la rêverie tient un rôle important dans l’effort de l’historien pour se représenter le passé. Il me semble , en me fondant sur ce que j’ai lu de Veyne (en particulier sur les origines de l’Europe chrétienne), que la remarque de Grangaud rend assez bien compte de sa manière de reconstruire l’histoire.
« Soit des moments que je réserve à mes intimes. Dont vous n’êtes pas. Ni ne serez. » (Clopine)
Je bande ! Normal… l’image est follement érotique.
C’était idiot exceptionnellement (voyons si on relit)
Arémise, votre « rêverie » pourrait se rapprocher de mes « divagations ». Cependant : attention ! Nous avons ici, précisement, la frontière entre l’histoire et la fiction…
Souvenez-vous des lances rompues par Flaubert pour soutenir, à grand renfort d’argumentations « historiques », la « véracité » de son Salammbô, pourtant toute entière issue de rêveries et de… divagations…
Au fait, ueda et JC se connaissent-ils dans la vie ?
OK, Baudrillard, je prends note de votre auto-appréciation. Suffisament rare et modeste, sur ce blog, pour être soulignée.
euh, machin,là : la bandaison des indifférents ne me concerne pas. Résolument.
Si je calcule bien, Paul Veyne a été nommé au Collège de France à 38 ans. Pas mal, même si c’est à cause d’une méprise d’Aron.
Ah je vois, des kilos en trop
là, là et là j’imagine.
Euh, JC Priape n’est pas le seul, madame, je bande aussi.
Bon, allez Couscous au ski
merci pour le chahut.
On dit crépuscule aussi
tiens, l’arrivée du roman de olivier rolin « le météorologue » sur la liste du Goncourt tardivement demande quelques explications. mais c’est une tres tres bonne nouvelle..
Nous avons ici, précisement, la frontière entre l’histoire et la fiction… (Clopine)
Mais c’est que cette frontière est incertaine. Il y a du romancier en tout historien, et d’autant plus qu’il s’adresse à un plus vaste public. Plus la synthèse est ample et ambitieuse, plus la part de l’imaginaire (guidé par les documents) est grande. C’est le cas de Veyne, qui est un historien dont les ouvrages visent un public bien plus vaste que celui des seuls spécialistes.
4800 euros brut ? ou après déduction de la csg ?
en fait pour ceux qui l’ignorent la cgs c’est la contribution sociale généralisée, pour éviter les malformations dissymétriques de richesses.
la question reste de savoir si un type qui trouve génial Emmanuel Carrère mérite de toucher 4800 euros par mois ? même brut.
La-ment-ables, c’est ça que vous valez sur le marché de la casse.
Moi je rajoute FEI-GNA-SSES
Monsieur Assouline votre photo est très bien…
un historien se servant de sa canne en l’appuyant sur les murs plutôt que sur le sol c’est très chargé de symbole, parce que tant qu’il longe la maison ça marche mais dès que la maison s’arrête là ça va coincer.
c’est pour cette raison que la plupart des gens qui utilisent une canne l’appuient plutôt sur le sol plutôt que sur le mur des maisons.
d’ailleurs l’inventeur de la canne dans sa version modernisée (avecun bout de caoutchou à son extrémité) Jean Baptiste Leroy de la Bétonnière l’a spécifié, il écrit : « je conseille à tous les usagers de mon invention, tant qu’il reste dans les limites de notre terre, d’en faire usage en s’appuyant sur le sol plutôt que sur les murs ».
il précise « dans les limties de la terre parce qu’à l’époque il pensait que la terre était plate, du coup pour celui qui arrivait aux limites de la terre, il fallait faire gaffe de ne pas planter sa canne dans le vide, auquel cas il se retrouver dans la même situation que ceux qui l’appuient contre les murs des maisons, la différence étant que la chute est plus longue.
après, quand on a découvert que la terre était ronde, qu’elle trournait sur elle-même à la vitesse de 2000 kms/h, se déplaçant à une vitesse de 30kms/s, placée dans une galaxie se dirigeant vers celle d’Andromède à la vitesse de 200 kms/s, toutes ces données ont évidemment totalement révolutionné l’utilisation de la canne….
mais ça, à l’évidence, les historiens semblent l’ignorer.
du coup ça donne de la valeur à votre photo : plus qu’une photo d’un historien j’y vois la photo de notre histoire, de l’histoire des hommes…
hamlet dit: 7 octobre 2014 à 20 h 14 min
4800 euros brut ? ou après déduction de la csg ?
C’est sans doute pour cela que son entourage fait grise mine, quand il survit. Il aurait du faire greffier à 30 000€/mois. Le problème est peut-être ailleurs. Sans doute le direz vous plus haut.
dans la mesure où l’Histoire n’est que la succession des catastrophes qui sont arrivées à l’humanité on eut dire que l’historien est un raconteur spécialiste des catastrophes.
pour autant les historiens n’en perdent pas le sourire.
contrairement à leurs lecteurs qui après avoir bouffé 10 livres d’histoires carburent aux anxiolytiques.
une étude récente montre d’ailleurs que les amateurs de livres d’histoire sont pour la plupart de grands dépressifs.
du coup, pour remonter le moral de leurs lecteurs les historiens ont demandé l’aide des écrivains, pour égayer un peu les situations.
pas de bol, nos écrivains aiment encore plus les catastrophes que les historiens, résultat des courses : ceux qui se tapent les 2 : les historiens plus les écrivains ont, selon les statiques, 100 fois de risque de finir leur vie pendu dans une grange.
la question est : pourquoi ce désir de déprimer à ce point les gens ?
une étude récente menée par des chercheurs de l’EHESS ont montré que l’amateur de livre jugeait l’intérêt de ses lectures à l’intensité de la déprime qu’il se tapait après leur lecture, en matière d’histoire comme en celui de lessives et de l’automobile le client reste roi.
Clopine dit: 7 octobre 2014 à 18 h 39 min
Bérénice, j’espère que vous n’êtes pas vexée ? Vous savez, la tentative de ueda et la mienne
Mais non, ce n’est pas moi, je suis allé voir: c’est un certain Jonathan.
D’une manière générale, je ne corrige pas.
Sur les chapitres de notre ami WG, j’ai seulement dit que c’était quelque chose, et je lui ai souhaité bonne chance.
Il y a peut-être deux ou trois exceptions, mais il s’agit de traductions.
Là, on discute sur pièces.
hamlet dit: 7 octobre 2014 à 20 h 43 min
l’historien est un raconteur spécialiste des catastrophes.
Ce démolissage de nos corporations savantes fout le cafard: les historiens, les philosophes…
Enfin, il reste les psychanalystes.
Vous n’allez quand même pas mettre en doute les psychanalyste?
…
…la mesure ou le talon , le pied, le sous- main,….le mètre-étalon à » Bonaparte Napoléon « ,…un grand homme des » cents jours « ,…
…
…vous dites, un quinquenat,!…çà nous fait, combien de Napoléon des » cents jours « ,…
…
…chouette en attente des Waterllo’s,!…
…
…tous des traîtres,!,…pourvu que nos comptes offshores se pavanent en ces îles paradisiaques à Sainte-Hellène de Bergerac en Bordeaux,…
…des grands-crus,!…pour des gosiers aux chômages,!…
…tant de livres et de savoir faire technique,…aux ordures,…parce que les à » cols-blancs « ,…sont des merveilleuses débiles , des parasites de grands chemins,!…
…à victimiser la France et ses cultures,!…
…
…conclusion,!…prendre l’argent ou il est, pour satisfaire les salaires » élevés « , pour relancer les qualités de vivre & de se faire soigner par du personnel motivé,…
…
…l’Avare, et ses chômeurs à relooké,!…Oh,!…encore des Tartufes séniles corporatistes des fils à Papa parasites & escrocs,!…
…Machiavel,…ou est tu,!…Stop la Galère,!…quel Bordel de merdes stratifiés,!…
…à nos merveilleuses extraordinaires,!…tous à nos pipes noms des Dieux,!…etc,!…Ah,!Ah,!,Bip,!Bip,!,…Go,!,…etc,!…
…
une curieuse dit: 7 octobre 2014 à 19 h 15 min
Au fait, ueda et JC se connaissent-ils dans la vie ?
On mate en terrasse en parlant sciences, le politique ne relevant que du sub-lunaire.
Satisfaite?
l’Histoire succession des catastrophes qui sont arrivées à l’humanité ?
Normal, selon l’avis autorisé de George Gordon, Lord Byron :
« The former [History] is the Devil’s scripture »
(The Vision of Judgment, LXXXVII, 689)
(Pour le texte et le contexte, voir :
http://andromeda.rutgers.edu/~jlynch/Texts/vision.html )
Paul Edel dit: 7 octobre 2014 à 19 h 34 min
tiens, l’arrivée du roman de olivier rolin « le météorologue » sur la liste du Goncourt tardivement demande quelques explications. mais c’est une tres tres bonne nouvelle..
J’aime le mec, c’est au-delà des arguments.
Pas lu ce livre.
Je lis ça:
« C’est la découverte de cette correspondance adressée à une enfant qu’il ne reverrait pas qui m’a décidé à enquêter sur le destin d’Alexéï Féodossévitch Vangengheim, le météorologue. Mais aussi la conviction que ces histoires d’un autre temps, d’un autre pays, ne sont pas lointaines comme on pourrait le penser : le triomphe mondial du capitalisme ne s’expliquerait pas sans la fin terrible de l’espérance révolutionnaire. »
Sergio le sait, les mecs à oreillettes, c’est des mecs complexes.
Ta gueule keupu.
4800 euros de retraite par mois, quelques droits d’auteur en prime
Pour un ancien professeur au Collège de France, 4800 euros par mois, même nets, c’est tout ce qu’il y a de raisonnable. J’en suis à 4000 et je suis loin d’avoir une carte de visite comparable à la sienne. A moins que le père Veyne ne dissimule une partie de ses revenus… Un compte en Suisse ?
Un enfant: « C’est quoi les oreillettes?
– Des éléments de chapka.
– C’est quoi une chapka?
– Va te faire foutre, petit con. »
Artémise dit: 7 octobre 2014 à 21 h 25 min
J’en suis à 4000 et je suis loin d’avoir une carte de visite comparable à la sienne.
Deux mariages?
J’étais dans la superette du quartier tout a l’heure, et dans la queue devant la caisse j’entendais plus le français que l’anglais…j’aurais bien aimé que ce récent influx français eut plutôt consisté d’artistes et de créatifs au lieu de ces p’tits bourges, qui fuient les taxes et qui ramènent Neuilly avec eux a Londres…avec toute l’infrastructure des services qui va avec…ils sont ici a Londres mais ils ont besoin d’acheter des fringues ‘Made in France’ ou de manger de la soupe a l’oignon…en France, ce sont souvent les mêmes bourges qui se plaignent que les étrangers ne s’intègrent pas, mais ils ne voient pas l’ironie de la situation…mais les bourges et l’ironie hein?
je ne vois pas olivier rolin dans la liste des 15 sélectionnés aujourd’hui ..
clopine une émission vue sur tv5 monde hier et rediffusée le 9 octobre sur les haies de jardin à base de tiges de saule et de noisetiers pourrait vous intéresser :
abdelkader dit: 7 octobre 2014 à 21 h 30 min
j’aurais bien aimé que ce récent influx français eut plutôt consisté d’artistes et de créatifs au lieu de ces p’tits bourges, qui fuient les taxes
Halte, Abdelkader
Ces créatifs, c’est tout ce qu’il nous reste!
Enfin, par intermittence…
Vous avez aimé « My government is pro-business »?
sorry c’est pas 15 mais 8 ..
– Kamel Daoud: Meursault, contre-enquête (Actes Sud)
– Pauline Dreyfus: Ce sont des choses qui arrivent (Grasset)
– Clara Dupont-Monod: Le roi disait que j’étais diable (Grasset)
– Benoît Duteurtre: L’ordinateur du paradis (Gallimard)
– David Foenkinos: Charlotte (Gallimard)
– Eric Reinhardt: L’amour et les forêts (Gallimard)
– Emmanuel Ruben: La ligne des glaces (Rivages)
– Lydie Salvayre: Pas pleurer (Seuil).
chantal dit: 7 octobre 2014 à 21 h 38 min
Je suis trop flemmard pour vérifier si c’est un dialogue inventé par hamlet.
– Un meurtre, Contre-enquête!
– Ce sont des choses qui arrivent. Marat était un fumier…
– Charlotte! Mais c’était déjà l’homme de ces lendemains chantants dont nous avons si besoin
– Tu parles. L’ordinateur du paradis!
– Il faut, dans le tragique, savoir choisir, c’est la ligne…
– La ligne de glace, pas pour moi. Et Robespierre? Il disait quoi, le foutu Robespierre?
– Le roi disait que j’étais diable. Pas pleurer…
Buona notte!
Clopine arbitre des élégances littéraires, Magdelon régentant grammaire et ponctuation !
Pourquoi se gêner ?
« toute entière… » Une habitude. No comment .
« foufoune » m’avait conduite à penser que, peut-être, votre affaire était celle d’une femme
Ah ouais, un truc de femme c’est fatalement du dernier chic genre une architecture époustouflante et au dernier étage une cafétéria sublime et très esthétique avec compte twitter des photos dans trip advisor et une mention dans le dernier vogue…
Mme Michu dit: 7 octobre 2014 à 22 h 06 min
« foufoune » m’avait conduite à penser que, peut-être, votre affaire était celle d’une femme
Je lis ça, hors contexte.
Ça m’interloque.
Je m’aperçois que je n’ai pratiquement jamais dit « ta chatte », « sa foufoune ».
Ce sont des mots qui offensent ma pudeur (traduit du latin).
Riez.
En revanche, pour ce qui est notre propre outillage, quelle éloquence…
Aussi prolixe que le président Hollande sur sa boîte à outils.
Suis-je normal?
Bon… Angenehme Ruhe.
ueda dit: 7 octobre 2014 à 21 h 35 min
abdelkader dit: 7 octobre 2014 à 21 h 30 min
j’aurais bien aimé que ce récent influx français eut plutôt consisté d’artistes et de créatifs au lieu de ces p’tits bourges, qui fuient les taxes
Halte, Abdelkader
Ces créatifs, c’est tout ce qu’il nous reste!
Enfin, par intermittence…
Vous avez aimé « My government is pro-business »?
ueda dit: 7 octobre 2014 à 21 h 35 min
abdelkader dit: 7 octobre 2014 à 21 h 30 min
j’aurais bien aimé que ce récent influx français eut plutôt consisté d’artistes et de créatifs au lieu de ces p’tits bourges, qui fuient les taxes
Halte, Abdelkader
Ces créatifs, c’est tout ce qu’il nous reste!
Enfin, par intermittence…
Vous avez aimé « My government is pro-business »?
Love me two times I presume
Deux mariages? (ueda)
Cette question fleure bon sa misogynie. Eh non. Je suis restée célibataire, adepte de l’union libre. Inscrite sur le grand livre de la dette publique, je ne perçois que la récompense de mon dur labeur.
Vous n’allez quand même pas mettre en doute les psychanalystes. Ueda
Ueda tous nos actes sont manqués, vous marchez à côté de vos chaussures, je suis pieds nus dans la neige jusqu’au genoux, le géant vert est un minus, et le terminus n’est que le début des 101 damnations pour sacrilège, normalement c’est 101 dalmatiens, c’est d’ailleurs par une de ces extrémités narratives que le conte effectue une percée, je ne plaisante pas. Je vous concède un singulier pour sacrilège car toujours vous vous montrez correct et courtois alors que, acte manqué.
Arrêtez avec toutes ces virgules Bérénice vous êtes ridicule.
Je pense savoir qui est Artémise.
Ecoutez, je vais âtre franc:je touche 1554 euros pas mois pour mon boulot de chef comptable, et avec 28 ans d’ancienneté. N’allez opaspme,dire que c’est nromalk de se ramasserr 4800 euros,)à la retraire.
I guess you know the tune
http://www.youtube.com/watch?v=yA7iGxV6rt4
D je tentais de ponctuer l’espace qui nous sépare, de façon incolore presqu’invisible, la virgule est transparente alors que le point s’exclame ou interroge et jamais silencieusement, la virgule observe une sorte de religiosité à l’ombre des piliers qui absorbent nos pensées.
D., tu nous ridiculise.
Les Vosges sont tout autant lorraine qu’alsacienne.
La Lorraine plus Française que l’Alsace ?
Cela n’engage que vous, il vous faudra encore convaincre le FN.
Votre obsession, TKT, est plus d’origine de Lorraine que d’Alsace.
C’est amusant quand vous contredisez, vous tombez automatiquement dans le ridicule.
N’aviez vous pas fait de la Chine, pays/nation qui existe depuis des milliers d’années, un petit pays sans Histoire, ni culture, ni reien, avant ces 20 dernières années. Vous avez une culture générale nulle.
Just about a year ago
I set out on the road
Seekin’ my fame and fortune
Lookin’ for a pot of gold
Thing got bad and things got worse
I guess you know the tune
Oh Lord, stuck in Lodi again
Rode in on the Greyhound
I’ll be walkin’ out if I go
I was just passin’ through
Must be seven months or more
Ran out of time and money
Looks like they took my friends
Oh Lord, I’m stuck in Lodi again
A man from the magazine
Said I was on my way
Somewhere I lost connections
Ran out of songs to play
I came into town, a one night stand
Looks like my plans fell through
Oh Lord, stuck in Lodi again
If I only had a dollar
For every song I’ve sung
Every time I had to play
While people sat there drunk
You know, I’d catch the next train
Back to where I live
Oh Lord, stuck in a Lodi again
Oh Lord, I’m stuck in a Lodi again
Creedence Clear Water Revival
Abdelkader, je ne viens plus écrire de commentaires, mais je dois quand même réagir. Si votre quartier n’était pas un quartier de bobos, cela n’attirerait pas les bobos Français exilés. Qui, avec l’ambiance qui règne en ce moment en France, a encore envie sérieusement de rester quand il est possible de partir ? La montée du FN, les réactionnaires ringards qui manifestent pour abroger des lois qui partout à l’étranger sont passées dans le calme, plein de raison pour quitter un pays, sans oublier une fiscalité catastrophique.
Et puis vous oubliez tous les Britanniques qui vivent en France.
L’expression d’Artemise possède ceci de remarquable qu’elle s’appuie sur une véritable culture, du moins c’est le sentiment qu’elle me laisse qui cependant repère une erreur semée au beau milieu de l’éloquence harmonisée de Michelle Grangaud, contrés pour contrées, s’agit-il d’un lapsus ou ce participe veut-il dire que l’historien va aussi parfois contre ce qui d’un espace historique presque vierge d’études et de recherches publiées a été au préalable mise en page et histoire?
1. C’est mon choix
2. Dissertez-le
3. On vous prend 100 balles quand même à la fin
4. On peut pas venir, on a piscine
5. Participez
Votre 747 se posera là
Bonjour Traube, dommage que vous ayez arrete de commenter sur ce blog…je ne veux pas me meler d’histoires Franco-francaises et ces histoires europeennes me gonflent a vrai dire et quand on aura Notre referendum je penser voter contre, a cause que l’Europe est hors de controle… sinon je n’oublie pas les anglais qui vont passer leur retraite en France…mais eux, ils ne changent pas l’ecologie locale mais n’apportent pas beaucoup d’energie, non plus…
Une confluence, pdf mis à disposition hier:
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1972_num_27_6_422547
Arrêtez de nous raconter n’importe quelle connerie, bérénice. Vous nous prenez pour qui ?
Vous voulez nous faire croire que cette Artémise est autre chose qu’une lamentable pétasse qui sort n’importe quelle connerie à propos de Veyne et qui ne connaît rien à la langue latine tout en se prétendant savante.
Je n’ai absolument rien lu sous la plume de cette sombre pouffiasse qui mérite quelque attention que ce soit sinon pour en sourire. Non, c’est une pauvre imbécile, rien de notable, le tout venant des blogs, la connasse ordinaire.
C’est marqueté Les destinées sentimentales 3♥ Ulysse – le goût du public américain
Alors merde moi aussi
Le contraire ne prouve rien.
Et puis Traube, mon quartier n’est certainement plus un quartier de bobos, malheureusement…il est en train de devenir beige en fait…dire qu’a deux pas de chez moi, une plaque bleue indique la maison ou John Lennon et George Harrison ont habite quelques temps…recemment la maison fut divisee en apartements qui se sont Vendus a plus d’1MEUR chacun…y’a un grand nettoyage social qui se fait en ce moment a Londres …
Si, c’est normal quand on est prof émérite du Collège de France. Mais il fait partie d’une toute petite élite de profs. La plupart des profs touche entre 2400 et 3000 €/mois à la retraite. Et ceux qui touchent 4800 €/mois ne sont pas tous des profs qui avaient les horaires de travail d’un prof au Collège de France, mais des horaires souvent en classe préparatoires, c’est-à-dire très chargée,s qui leur permettaient de gagner en activité quelque 6000 €/mois mais en trimant comme des malades, alors que P. Veyne avait une vie certes consacrée à la recherche mais avec des horaires tout à fait décents et humains laissant toute sa place à la paresse, condition sine qua non à la création et à l’invention. Je ne veux pas dire qu’il ne le mérite pas. Il les mérite tout à fait ses 4800 €/mois. Mais les autres profs mériteraient d’être mieux payés. Il leur manque quelque 12 000 €/an pour que la justice soit respectée. Les profs en France sont sous-payés. D’ailleurs, c’est reconnu et ça a des influences extrêmement importes sur la baisse dramatique des recrutements de nouveaux profs, notamment dans les matières comme les mathématiques qui sont en sous-recrutement. Un professeur du secondaire hors classe devrait gagner quelque 50 000 €/an net. On en est loin.
Alors, Alba, ces sacs de fumier : vous les empruntez ou pas ? je demande parce que le jardinier vient samedi pour couvrir les parterres…et donc si vous les empruntez, faudrait me les rendre samedi matin, au plus tard…vous verrez, c’est de la bonne camelote…ca sent un peu, mais c’est 100% bio et ca vous fait le vide autour de vous, en 5 sec…it’s good shit…
Les profs en Allemagne sont bien mieux payés. Ils touchent en moyenne une fois et demi le salaire d’un prof français. Il a un peu plus d’horaire, un peu plus d’heures de travail et n’a pas les avantages au départ d’être de facto à un poste de travail. Mais dans l’ensemble les profs allemands vivent mieux que les profs français. C’est aussi le produit d’une économie meilleure que la nôtre, d’un système scolaire qui laisse une place plus importante à la formation technique et professionnelle (60% des patrons importants en Allemagne ont été formés sur le tas, alors qu’en France le système du népotisme et des Grandes Ecoles fait la loi avec une désindustrialisation croissante et une moindre résistance aux contraintes de la mondialisation. Tout va ensemble. La France ne s’en sortira pas en remplaçant l’industrie par les services, même les métiers de l’informatique vont atteindre leur limite en capacité d’emploi. La France risque de faire faillite dans dix ou quinze ans au train où se dégrade le pays.
WG Je ne revendique aucune attention particulière, je m’essaie à une sociabilité sans conditions tout en appréciant, si ce n’est l’apport d’éléments nouveaux, le style fluide élégant qui se dégage des productions d’Artemise que j’avais d’ailleurs prise pour John Brown en raison de passages plus virils, il y a peu.
« une curieuse dit: 7 octobre 2014 à 19 h 15 min
Au fait, ueda et JC se connaissent-ils dans la vie ? »,
Je ne sais,
mais vous pouvez le leur demander.
Ah,
toujours un trou à combler,
dans une curieuse…
Artémise, née Jambrun, est l’épouse repoussante mais cultivée d’Onésiphore de Prébois.
D’après nos fichiers, les sieurs Ueda et JC ne se connaissent pas : ils restent suspects et surveillés.
Notre coreligionnaire M.Ueda a dû quitter Kyoto rapidement.
En effet, plusieurs plaintes ont été déposées contre lui accusé d’avoir subrepticement et systématiquement exploité les possibilités érotiques du dortoir des terminales filles du Collège de la Ville …
Nous espérons que son comportement sera empreint de dignité asiatique dans son pays d’accueil.
Nous signalons que, selon plusieurs sources fiables, le nommé JC a quitté son mouillage dans le port de Porquerolles, seul à bord de son 50 pieds « La Gracieuse Mentule » pour une destination inconnue.
Dossier transmis à Interpol, au Mossad et à l’Académie Goncourt. Plainte déposée par le Bar des Sportifs pour impayés.
http://www.laviedesidees.fr/La-competitivite-est-une-idee.html
« La France ne s’en sortira pas en remplaçant l’industrie par les services, »
Hélas…
La colonne de Trajan est haute de 29,78 m. Elle est constituée de 17 grands blocs de marbre : dans le soubassement (de 10m), une porte d’entrée reliée à la Basilique introduit à l’escalier en escargot, qui est éclairé par d’étroites fentes et menait au sommet de la colonne.
La colonne devait servir comme tombe de l’empereur : dans une chambrette du soubassement a en effet été conservée l’urne d’or avec les cendres de Trajan.
Sur l’extérieur de la colonne, se déroule une spirale (23 tours pour 200 m de longueur), c’est une narration en bas-reliefs des deux guerres conduites au début du IIème ap.JC par Trajan contre les Daces.
Entre les deux guerres, il y a une figure de la Victoire écrite sur un bouclier. Le relief fut exécuté lorsque la colonne avait déjà été élevée, pour tenir compte du point de vue de l’observateur : en effet la largeur des bandes augmente au fur et à mesure que l’on va vers le haut, de sorte que du bas elles apparaissent toutes de même largeur.
« Français, il faut travailler plus sans gagner plus, pour relancer l’économie !
En effet, l’écart entre la France et ses voisins en matière de temps de travail atteint « des proportions inquiétantes ».
Une hausse du nombre d’heures travaillées permettra à la fois une baisse du coût du travail et une hausse de la production, et créera un véritable choc de compétitivité en France. »
(hurlements divers et variés sur le banc des Nuls)
lu le journal.
Vieille piste : le selfie est le premier acte d’art de l’homme : de la préhistoire, au fond des grottes et jusqu’aux grandes statues des empereurs antiques. Du rupestre au numérique. Le sphinx est un selfie cassé. Le nuage est un selfie de désœuvré.
Descendue de ses arbres où elle passait ses journées, elle marche enfin ! En zigzag… mais elle marche.
http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2014/10/irresponsabilite-de-la-litterature_6.html
Il est vrai, mon amour était sujet au change,
Avant que j’eusse appris d’aimer solidement,
Mais si je n’eusse vu cet astre consumant,
Je n’aurais point encor acquis cette louange.
Ore je vois combien c’est une humeur étrange
De vivre, mais mourir, parmi le changement,
Et que l’amour lui-même en gronde tellement
Qu’il est certain qu’enfin, quoi qu’il tarde, il s’en venge.
Si tu prends un chemin après tant de détours,
Un bord après l’orage, et puis reprends ton cours,
Et l’orage aux détours, il survient le naufrage
Une erreur on dira que tu l’as mérité.
Si l’amour n’est point feint, il aura le courage
De ne changer non plus que fait la vérité.
chambrette, le terme ne manque-t-il pas d’historicité ou à tout le moins d’un sérieux architectural?
Il est vrai, mon amour était sujet au change
Ce n’est plus de la poésie mais une invitation à Wall Street.
Jean de SPONDE (1557-1595)
Juste pour information : le traitement d’un professeur de chaire supérieure en classes préparatoires au dernier échelon est de 4500 euros (j’arrondis), pour une charge horaire hebdomadaire de 7 ou 8 heures (selon les effectifs). Michel Alba dit cependant vrai : avec deux heures supplémentaires et des colles (en nombre variable selon l’appétit…), on peut arriver à 6000 euros. Mais le traitement à la retraite, sur la base 4500 en activité, est de 3700 euros. A quoi peuvent s’ajouter 10% s’il a élevé trois enfants, soit 4100 euros, avant que ne soient retirés CSG, mutuelle, etc. On parvient alors à un traitement de retraité de 3700 euros en moyenne. Il en va de même pour un agrégé hors-classe, dont la charge horaire dans le Secondaire est de 14 ou 15 heures. Traitement à peu près le même pour un maître de conférences (primes non comprises) pour une charge de 6 ou 7 heures.
es Brandouilleurs de Malicornay dit: 8 octobre 2014 à 9 h 07 min
Juste pour information
ah les nuls!
Ce n’est peut-être pas le meilleur Jean de Sponde, mais c’est bien de rappeler son existence.
CP, je continue.
Bien à vous.
MC
Widergänger dit: 7 octobre 2014 à 23 h 46 min
« … qui sort n’importe quelle connerie à propos de Veyne… »
Comme souvent Widergänger parle de lui-même, qui traite Veyne d’antisémite sans le moindre argument ni preuve.
Les émoluments de Veyne, certes atteint de léger gâtisme nébuleux, ne sont rien en regard des dégâts de la grève air france qui vont probablement faire disparaitre la compagnie nationale dans le nuage délétère du nantissement. Rien de pire qu’un évergète dévoyé.
J’attends qu’un accord passe, c’est vrai que j’ai oublié
Et ces émoluments (salaires, retraites) sont meilleurs quand on enseigne aux Etats-Unis, Les Brandouilleurs de Malicornay ?
Of course Baroz, aux states ça cash. Mais les publications ont souvent de la resucée, comme on dit en auvergne. s’agit de regarder à la loupe la bibliographie. l’académiste multicarte qui cote en bourse recycle volontiers du rogaton, genre history of pastille Vichy in France. hurkurk
Et le coût du redoublement là bas? Voilà un sujet peu abordé !
D’après Clopinou qui a fait une étude sur le sujet, les profs d’université qui ont le meilleur traitement sont suisses. Puis finlandais.
Et on ne peut pas trop comparer avec les Etats-Unis, parce que les systèmes sont trop différents…
Clopinou sera installé à zuriche, fera du pédalo avec tkt. parfois faut enfiler une combinaison latex. quand les émoluments deviennent gonflants.
Imaginez le sadique qui vous colle des 3. Ils ont la cour suprême là-bas.
C’est comme la femme afro-américaine, peut-elle fumer?
Cette année, Cornell propose satisfait ou remboursé. Peut-être qu’avec un bunch de lawyers, certains tireraient leur épingle du jeu.
Jacques, les traitements professoraux aux Etats-Unis sont quasiment toujours contractuels, très variables, et il n’y a généralement pas de proportion traitement / pension de retraite. D’où la généralisation des retraites complémentaires.
Ce qui nous ramène à la littérature, c’est qu’un TRES grand nombre d’écrivains (y compris non-nationaux) y sont plus ou moins longtemps chargés de cours dans l’université de tel ou tel Etat, ce qui n’implique pas du tout un droit à une pension.
Non mais bon, voilà un parfait syllabaire. On peut l’ôter (malheureusement, je vous explique)
pour ceux qui sont gênés par les bruits que ça fait en haut de ce blog, ça décélère
MCourt à 9:53 : dame ! quand il y a une particule le membre assoupi du bonhomme se redresse fièrement
le p’tit MCourt a un nouveau copain à particule chez Popaul : Amaury de Fauglas… non, ne riez pas…
baroz voit Popaul à l’acacadémie françouaise, rien que ça ?
Marcel Gauchet répond aux questions des internautes…
http://www.lemonde.fr/idees/chat/2014/10/02/sommes-nous-dans-un-monde-de-rebelles_4499528_3232.html
De Ardono
C’est pas que je voie Paul Edel à l’Académie française, keupu, mais il aurait été le porte plume idéal pour tresser l’éloge d’Angelo Rinaldi, qu’il a lu et qu’il apprécie et dont il a conservé tous les articles critiques de l’Express !
Son hommage aurait été un véritable roman, sans fiction !
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