Anselm Kiefer face à l’histoire avec une grande hache
Certains artistes, c’est à se demander si leur lieu de travail ne fait pas partie de leur œuvre. Qu’il soit bureau ou atelier, il est aussi leur création, parfois si vivante qu’on la dirait volontiers leur créature. Ils y sont partout, jusque dans le moindre recoin. Ils l’habitent autant qu’ils en sont hantés. Pourtant, lorsqu’on a le privilège de pouvoir les y visiter, on ne les y voit pas vraiment comme s’ils s’y étaient fondus. D’eux on pourrait dire ce que l’un de ses amis disait de l’antre de Raymond Queneau rue Sébastien-Bottin : « C’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent ». Puisqu’on y invite parfois, pénétrons dans le saint des saints mais à condition de se débarrasser de l’illusion romantique en vertu de laquelle on assistera à la naissance et à l’épanouissement d’un acte créateur ; une telle naïveté était au cœur du documentaire que Clouzot consacra naguère à Picasso : il s’imaginait capter d’un œil indiscret et capturer avec sa caméra l’invisible et l’indicible du génie du peintre parce qu’il le filmait à travers une vitre sur laquelle il était en train de peindre…
Avec Anselm Kiefer Ateliers (300 pages, 69 euros, éditions du Regard), album d’une beauté saisissante, à l’édition extrêmement soignée par son maître d’œuvre José Alavarez et, on s’en doute, richement illustrée, c’est une expérience d’un autre ordre. Danièle Cohn y pose le regard d’une philosophe de l’art férue de l’esthétique des Lumières. Spécialiste de culture allemande, l’auteur de cet ouvrage remarquable sera la commissaire de l’exposition sur l’Allemagne qui se tiendra en mars au Louvre. On serait étonné de n’y pas retrouver ici ou là des traces de l’univers d’Anselm Kiefer. En mettant nos pas dans les siens, on se laisse d’emblée envahir par une étrange sensation : on marche dans le motif. Le gigantisme des ateliers de Kiefer, que ce soit à la briqueterie de Höpfingen (Buchen), à Barjac (Cévennes), à Croissy (Ile-de-France) ou dans le Marais parisien, change la donne. Tout y est matériau à transformer. C’est un chantier en perpétuel devenir. Pour avoir eu naguère l’occasion de me balader avec lui dans les sous-sols de son laboratoire parisien tout un après-midi, peu de temps après son emménagement, je dois avouer que je n’en suis toujours pas revenu.
Bois, métal, tuile, briques, plomb, cartes, photos, livres… Tout lui est matériau, tout ce qui entre fait ventre, d’autant que cet homme ne jette rien. Tout atelier de Kiefer est jonché d’œuvres en cours, comme toute œuvre tant qu’elle ne l’a pas quitté. Il les évoque comme autant de sédiments de son existence. Tant que l’œuvre est là chez lui, elle demeure en cours, prise dans le flux permanent de la création, continuum qu’il désigne par la métaphore du fleuve ; mais dès qu’elle le quitte pour le musée ou l’appartement du collectionneur, elle est tenue pour inapte à la métamorphose, figée, donc morte à jamais. Il s’en sépare à regret car ce qu’il fait relève au fond du commentaire infini. Son usage de la littérature, de la poésie, de l’Ancien testament, de la philosophie (on perçoit l’ombre portée du philosophe Martin Heidegger auquel il consacra un mémoire de fins d’études et un livre) renforce ce sentiment d’inachèvement. Tout tableau est un essai appelé à être transformé en permanence.
En ses ateliers, il est le maître d’œuvre d’un chantier. Il en faut, des ouvriers de l’art, pour transporter ces tonnes, tendre les toiles, manipuler les immenses châssis, déplacer ses chers containers, même si le patron est un grand solitaire. On ne connaît guère d’artiste aussi physique et corporel. Ses ateliers atteignent une telle dimension, à la mesure des œuvres et de leur ambition, qu’elle rend encore plus souriante la réflexion d’Alechinsky : « La peinture monumentale commence quand le peintre éprouve le besoin de monter sur un escabeau ». Chez lui au travail, Kiefer est dans la vérité du moment. Pas en représentation, quoi qu’en pense le traducteur et germaniste Georges-Arthur Goldschmidt qui ne l’apprécie guère, persuadé que cet Allemand plaît aux Français car il leur donne ce qu’ils veulent voir du passé allemand de la guerre, son univers de cendres, de ruines, de destruction, de mort et de décombres. A cet égard, il serait intéressant de le confronter à Danièle Cohn, auteur de cet album, lors de la prochaine manifestation allemande du Louvre. N’empêche que cet artiste né en 1945 à Donaueschingen (Bade-Wurtemberg) crée comme si sa biographie était celle de l’Allemagne, et utilise l’Histoire à l’égal d’un matériau. Le réel lui étant trop lourd à exprimer, il passe par le mythe pour mieux ressusciter son émotion. Dans ses ateliers plus encore que dans les galeries ou les musées, le tout que le regard embrasse est bien celui de l’histoire non avec un grand « H » mais, comme le disait Perec (W ou le souvenir d’enfance), avec sa grande hache.
(« Dans l’atelier parisien d’Anselm Kiefer » photos Passou)
878 Réponses pour Anselm Kiefer face à l’histoire avec une grande hache
« une telle naïveté était au cœur du billet que Passou consacra ce jour à Kiefer »
Et puis si GAG le dit ……..
Atelier, fabrique,
usine artistique,
antre mystique.
Hachement.
la pièce où écrit un romancier ses livres, le cabinet d’écriture d’un essayiste, ne sont pas des lieux moins intéressants ni moins révélateurs à observer (je ne dis pas visiter, à la différence des ateliers de peintres cela doit rester plus secret, on est au coeur d’une forte intimité, même si certains acceptent qu’on les photographie). on doit bien pouvoir trouver des escabeau dans un coin caché, sous le secrétaire par exemple, également chez les écrivains. le monumental ne les épargne pas si facilement, eux non plus. certains autres, comme André Breton, voient même leur bibliothèque, leur cabinet, leur ‘librairie’, leur survivre et devenir un lieu de culte, au merveilleux sens littéraire du terme. enfin pendant un temps seulement, l’espace d’un instant suspendu, avant qu’une de leur fille ne vienne tout brader à l’encan, tout compartimenter, tout déchirer, tout ruiner. et tout laisser s’évaporer dans l’invisible fumée d’un brûlis de souvenirs transparents comme dans un Berlin de la Germania anno zero.
Les enfants, les héritiers, qui dispersent les objets du culte pour de l’argent sont les plus lucides.
À voir et à déguster seconde par seconde, le film sur Gerhard Richter, le plus important peintre allemand encore en vie.
Ecritoire,
vomitoire,
que d’histoires !
Coulissieusement.
Merci Pierre Assouline d’ouvrir une de ces fenêtres dérobées à ma vue ,la photo de la mariée est-elle emblématique de son oeuvre?la tête dans les décombres,l’esprit emmuré prisonnier de la construction d’un tiers?
le plus important peintre allemand encore en vie
..c’est le plus cher vontraube, no more comments sur les tiens si pauvres
et non seulement kieffer est devenu depuis longtemps un peintre « littéraire » blablateux mais en plus c’est exact qu’il plait au français exactement pour ça, la peinture est étrangère et allemande et « domestique », c’est a dire qu’elle se commente facilement sur un canard ou a la télé..c’est ça le domestique contemporain, son naperon sur la cheminée d’antan
Les enfants, les héritiers, qui dispersent les objets du culte pour de l’argent sont les plus lucides
la vraie lucidité serait que tu dises que c’est ce que nous ferions à leur place..peut être..mais celle là on dirait qu’elle te fait peur jicé
la tête dans les décombres,l’esprit emmuré prisonnier de la construction d’un tiers?
dessous la robe de mariée y’a un ouvrier de l’art nue homo et non rasé..mais baroz soupçonne le piège, lui mettre la main au cul, c’est prendre les briques sur la tête..
alors que moi darasse jle prends jle rtourne et jlencule
t’es un bon fils, le boug !
…
…on demande des projets à la N.A.S.A.,…
…pour les panneaux solaires de la station orbitale qui changent trop de température en tournant sur eux-même dans l’espace,…
…les pistes sûres sont récompensées,…
…
…sans mentionner les multiples adaptations possibles,…
…allez demandez à vos babylone-student à la carte à papa,…bande d’enfoirés,…
…
…et çà projettent de s’installer sur Mars,…avec le monde sans dessous dessus,…de misère,…demander au Bodson de Hill’s de mes deux » indispensables ,…
…
…pas de châteaux,…pas de fortunes colossales à assurez les vrais intello’s,…
…& çà vient faire de la mendicité de brevets,…en gardant les mêmes tordus du bénéfice des castes,…
…quel bande de cons,…Oui,…des solutions,…au Miroir Social aux Alouettes à Gaver,…imposteurs et usurpateurs hiérarchiques,…du génie,…
…etc,…Ah,…Ah,….de mes deux,….
Ne rien laisser d’outrancier derrière soi : ne pas laisser une chapelle littéraire, des traces de création, du sperme froid, de l’icône, de la fiente à souvenir ! Non, mais….Vendez moi toutes ces reliques pour imbéciles et laissez les vivants libres de leur geste nouveau.
« vivants » ne dit pas débarrassés du souvenir,exempts d’héritage,exonérés faudrait-il parler de résilience ou d’amnésie pratique et parcellaire comme dirait Giovanni à la carte des castes assurément sans ombre ni lumière muni d’un multi passe et tour de passe-passe partout sans peur et sans risques?
KD ce serait quoi par exemple un geste nouveau de nouveau vivant parce que vivent des gens dépassés qui entassent, qui effacent, qui transforment,qui ne produisent qu’arrangement pour éviter le dérangement éventuel de la nouveauté neuve potentiellement dérangeante.
@ Bouguereau; Je n’ai pas bien compris votre commentaire, en réaction au mien. Mes peintres si pauvres ? Pourriez vous développer ?
Les peintres que j’aime ? Mais justement, Gerhard Richter est en première ligne (j’ajouterais Sigmar Polke, Baselitz et d’autres). Je vous ferais remarquer que Daniel Buren, est tout en relativisant ce que je vais dire, un artiste encore dans une bonne moyenne de prix. J’ai dans ma toute petite collection, des artistes dont parfois les prix aujourd’hui, seraient pour moi hors de portée. Je les ai acheté, quand leur prix et leur renommée étaient dans mes moyens; pour faire court tout au début de leur parcours. Sur certains je n’ai pas mal vu leur potentiel artistique, je les ai retrouvé exposé à la Biennale de Venise, par exemple. Ceci dit, avec entre 1’000 et 2’000 Euro, on peut toujours acheter une pièce sur papier, parmi les artistes intéressants (diffusion dans le bon circuit, et bien entendu présence dans les magazines spécialisés). Tout cadre moyen a les moyens de se faire une collection, quand il achète des contemporains encore jeunes.
En effet Gerhard Richter est cher, il fallait acheter ses toiles il y a 20 ou 30 ans.
Anselm Kiefer est un grand peintre, le fait qu’il soit tant aimé en France, n’est pas tellement une valeur qui ait son poids internationalement. Trop littéraire, c’est ce que j’ai lu plus haut, trop fixé sur la Politique ou l’Histoire et last but not least, ses formats sont un peu encombrants. J’ajouterais aussi, que je préfère les coloristes; quoique Anselm Kiefer est aussi en son genre, un grand coloriste. J’ai bien sûr aimé son travail avant la chute du mur ou juste après, le Kunsthaus de Zürich possède quelques travaux.
Je crois savoir, Bouguereau, que vous aimez les peintres du 19ème, et là cher camarade de Blog (sic, pour le mot camarade), à moins d’être riche, on ne peut pas acheter grand chose de valable.
Mon arrière-grand oncle, Paul Kron, va être présent dans une vente aux enchères sur Paris à la fin du mois. Les prix de départ sont très bas. Ses filles vendaient ses toiles, dans les années 70 ou 80, beaucoup plus cher.
Tschüß Bubu !
hello passou. un livre d’art et fotos glaçantes ? trop lourd et trop cher. c’est pour du tkt sur mesure, wiz view on the lac, greluches à coquetèles, pédalo de luqche.
Il est bien intéressant de l’écouter
http://www.college-de-france.fr/site/anselm-kiefer/index.htm#|q=/site/anselm-kiefer/inaugural-lecture-2010-2011.htm|p=../anselm-k
Plusieurs autres ouvrages sur Anselm Kiefer aux éditions du Regard
« le traducteur et germaniste Georges-Arthur Goldschmidt qui ne l’apprécie guère, persuadé que cet Allemand plaît aux Français car il leur donne ce qu’ils veulent voir du passé allemand de la guerre, son univers de cendres, de ruines, de destruction, de mort et de décombres. » :
ça c’est typiquement le point de vue de quelqu’un qui escamote l’essentiel, pour réduire l’artiste à ce qu’il suppose être ses idées. Ici, l’essentiel, c’est la peinture . A quand une grande exposition en France sur cet artiste majeur de notre époque ?
Je les aurais, les 69 euros, je ne dirais pas non … le chiffre me plaît.
Richard Millet affirme ne pas même faire rentrer un bout de thé dans son cabinet de travail, tellement il a peur que ça se renverse… Le mieux pour les substances liquides en effet faut pas leur laisser le temps faut les absorber tout de suite immédiatement…
Je les aurais, les 69 euros, je ne dirais pas non … le chiffre me plaît. (rédigé par KD)
69 euros pour un livre d’art, c’est relativement pas cher.
« la réflexion d’Alechinsky : « La peinture monumentale commence quand le peintre éprouve le besoin de monter sur un escabeau »
Donc « l’enterrement à Ornans », c’est de la peinture monumentale. C’en est, d’ailleurs, à tous égards.
Ce que j’apprécie le plus, chez Thierry Kron, c’est son humour, hélas trop peu compris.
TKT et JC, c’est de l’art monumental aussi, en un sens.
OK ! 69 euros, ce n’est pas exagérément cher, JB. mais je ne les ai pas. Je ne vais pas emprunter, tout de même, et creuser mon déficit bancaire …
Le pire, dans la vie, c’est les petits emmerdements. Les emmerdements monumentaux, on peut en faire des drames, des livres, des œuvres terrifiantes ou sublimes. Les petits emmerdements, c’est jamais qu’une perte de temps. Ça sert à rien, dirait le nègre du Nancéen.
John Brown,une grande exposition en France ? Après deux expositions, si ma mémoire est bonne, à la galerie Yvon Lambert notamment, Anselm Kiefer a ouvert la série des « Monumenta » au Grand-Palais en 2007.
KD, je vous les prête, les 69 €. Je viens de terminer une statue en pied de Thierry et, comme j’ai dû monter sur un escabeau pour fignoler les oreilles, c’est incontestablement de l’art monumental, selon John Brown. Je compte la vendre un bon prix.
Vous me rembourserez quand vous pourrez.
15h55
Il n’y a pas de petits emmerdements ,c’est lacanien,il n’y a que des petites gens et encore des gens de peu,c’est là une méprisante association.
Vous êtes bien aimable D. mais je vais prendre la fuite bientôt en laissant femmes, enfants, boulots, impots, responsabilités, dettes, derrière moi.
Votre geste me touche, je n’imagine pas une seconde de vous priver de cette somme.
PS : TKTK statufié en pied, il a massue, peau de bête et Berluti, comme Héraklès ?
@ C.P.
Merci pour l’info. Voilà ce que c’est que de vivre dans une lointaine province. Quand les pick-up d’AQMI contrôleront le défilé de Donzère, ça ne s’arrangera pas.
JB, il y a une galerie Yvon Lambert pas très loin de chez vous.
Sinon, à Paris, vous avez raté ça :
D., ne jamais prêter d’argent à JC (même une petite somme) il le met immédiatement sur son compte aux Caïmans, il craint tellement les Ali Gator
John Brown, je ne suis pas même revenu à l’exposition de 1984 à l’ARC / Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, parce qu’elle voyageait de Düsseldorf à Jerusalem en passant par Paris (catalogue commun). Au moins cinquante tableaux, et une centaine de gouaches et oeuvres sur papier, dans mon souvenir. Kiefer est par ailleurs présent au MNAM / Centre Pompidou depuis son ouverture.
@ renseignements généraux
Merci pour le lien. Superbe série de documents !
Mes peintres si pauvres ?
tes commentaires pauvres sur des peintres riches vontraube.. »important ».. »majeur » comme dit jean marron.. »monumental » quand qu’on fait monter un ouvrier d’art sur un escabal..et ben moi je préfère polo avec charles d’orléan sous l’bureau
John Brown, ne faites pas l’innocent. Voici ce que dit wikipédia :
« En 2008, Yvon Lambert annonce qu’il envisage de faire une donation à l’État français de 300 œuvres de sa collection jusqu’alors exposée à Grasse, pour une valeur estimée à environ 63 millions d’euros par Me de Prébois, commissaire priseur et conseiller financier des retraités de la région PACA, dans le cadre de la création à Avignon d’un centre d’art contemporain permanent. Ce projet est entériné en novembre 2011, par l’entremise de Me Josette Brun, née Bouillasse, avec la donation de 450 œuvres à l’État français inaliénables à l’hôtel de Caumont, résidence d’été des époux Brun. »
..c’est une aporie
on doit bien pouvoir trouver des escabeau dans un coin caché, sous le secrétaire par exemple
..c’est cette phrase d’alec qui me laissa perplesque..lewinsky a surement menti
..charles d’orléan..le coup de monter à l’escabeau sous le bureau..si c’est pas une belle aporie..je demande a philippe de me faire cardinal
Kiefer peintre : une saveur picturale exceptionnelle, et du sens. Une telle alliance portée à ce niveau de force, ils ne sont pas nombreux à la proposer.
»majeur » comme dit jean marron.. » (rédigé par bouguereau)
Ben quoi ? Il est né en 1945.
kieffer..un bloc de sel pour gros bestiaux ..t’as l’sens des vernis mous, pas de doute jean marron !
Ben quoi ? Il est né en 1945
ses premiers trucs était pas mal..ça m’faisait penser a ce gros flahute de permeke..à c’t’heure c’est dla pisse d’âne sur du zinc de pissouère
t’as connu les pissouères en zinc jean marron chuis sur..quand on pense a vespazien et à l’empire romain..ça c’était dla ruine de l’ancien monde
C’est pas l’oeuvre qui est chez le peintre, c’est le peintre qui est chez l’oeuvre, on va quand même pas le répéter des fois entières et même irrationnelles !
Comment en est on arrivé là ? A peine 45 commentaires poussifs sur ce Père Anselme, intéressant comme un rapport du FMI, et on en est déjà au goût des pissotières…
on en est déjà au goût des pissotières
tada..toi t’as connu
Ha non le whisky c’est comme la terre ça ment pas, sauf dans les fusées évidemment…
John Brown nous écrit « A quand une grande exposition en France sur cet artiste majeur de notre époque ? »:
Un artiste-majeur, si je suis la définition d’auteur-majeur, c’est un artiste qui fait évoluer son art, et ouvre une autre époque, des artistes moins importants le suivent.
De ce point de vue, Anselm Kiefer est un grand peintre, mais aucunement un peintre majeur.
Vous avez manqué l’exposition « Monumental » au Grand-Palais.
Bouguereau, mes pauvres commentaires pauvres, sont moins riches que vos riches allusions sexuelles-à-prothèses.
et un peintre « important » alors vontraube ?
« Un artiste-majeur, si je suis la définition d’auteur-majeur, c’est un artiste qui fait évoluer son art, et ouvre une autre époque, des artistes moins importants le suivent.
De ce point de vue, Anselm Kiefer est un grand peintre, mais aucunement un peintre majeur. »
Euh… Ces nuances m’échappent.
Un peintre important, est-ce que c’est un peintre importun ou un peintre opportun ?
30 millions d’euros (selon Le monde, coût actuel de l’intervention au Mali), ça fait combien de Kiefer, TKT, vous qui êtes de la partie?
vos riches allusions sexuelles-à-prothèses
..un godemichet en zinc et une ceinture en chanvre qui gratte on parlerait d’arte povera vontraube..et t’achéterais ?
Les pick-ups après la bataille, on dirait des César.
Ca montre la dimension subversive de l’art de César, je trouve.
Un point de vue inattendu et intéressant sur le travail de Kiefer par Daniel Arasse(dans « histoires de peintures »,dans le chapitre :peut-on se faire historien de son temps ?) :
Daniel Arasse ,traducteur de l’œuvre( de Frances Yates « l’art de la mémoire »réinterprète l’ œuvre à la lumiere de la technique mnémonique moyenâgeuse présentée et étudiée dans cet ouvrage, soit dit en passant d’une lecture passionnante.
Et ainsi éclairé par lui Kiefer aurait été d’accord pour considérer avec lui que son travail consistait à « créer des bâtiments de mémoire dans lesquels il mettait des images inattendues »
Il me semble que ces qualificatifs incertains, ces vagues classifications qui ne veulent pas dire grand chose, « majeur, grand, important », ne sont que des facilités de langage pour le milieu des critiques.
La véritable mesure de la valeur d’un Anselm, d’un artiste en général, c’est le fric auquel sa notoriété lui donne droit … Le milieu te donne du fric et de la notoriété ? t’es un bon. Tu merdoies ? tu ne vaut rien.
« créer des bâtiments de mémoire dans lesquels il mettait des images inattendues »
à moins que ce ne soit l’inverse
un jour, j’ai expliqué l’art d’Anselm Kiefer à mon lièvre qui venait de mourir.
il m’a dit qu’il reprendrait bien un peu de luzerne tout en me demandant si elle pouvait pousser sous les pins autrichiens.
c’est à partir de ce moment-là que j’ai soupçonné que les choses ne tournaient pas vraiment rond chez lui.
j’ai alors, dans un geste d’automate, immédiatement abonné mon lièvre mort pour un an à l’Asahi Shimbun, afin qu’il sache me dire pourquoi Murakami Takashi s’était si violemment absenté du château de Versailles il y a déjà deux ans. pourquoi tant d’artistes du pays de Nihon deviennent-ils si subitement des Japonais absents de nos musées du jour au lendemain, comme le feraient de vulgaires, mais redoutables, fantômes chinois ?
C’est où, Passou, qu’il dit ça GAG ?
John Brown, c’est sûr que les nuances ne sont pas votre expertise ou spécialité.
@ Bloom: Il y a des Gerhard Richter qui dépassent le million de USD $. Donc 30 Richter pour le Mali, avouez que cette intervention devient relativement bon marché à l’aune de l’art.
Une des plus grandes importantes collection de Gerhard Richter se trouve dans le Canton de Zürich. Collection commencée dans les années 70, je crois, vu l’âge du collectionneur et, il ne s’agit pas d’un industriel ou d’un CEO d’un institut financier.
« créer des bâtiments de mémoire dans lesquels il mettait des images inattendues »
Pour moi, ce serait plutôt l’inverse : il crée des images inattendues dans lesquelles il met des bâtiments de mémoire.
C’est ce qui me gêne dans la position de Goldschmidt : l’idée d’abord, l’image ensuite. Du coup,il juge le peintre sur ses idées . C’est se fourvoyer d’emblée.
Bon, c’est plus compliqué que ça, évidemment. Et lui, Kiefer, comment voit-il cet éternel problème des rapports entre la « forme » et le « fond » ?
Kiefer dérange parce qu’il nous dit que c’est Hitler qui a gagné la guerre. Alors évidemment…
A l’automne dernier, j’ai rencontré à Odessa un peintre qui fait le contraire de Kiefer, il représente la vie juive dans le monde. Il avait fait une expo dans le sud de la France, m’a-t-il dit. C’est Bozid Armilovic, un Monténégrin.
Richter, j’aime beaucoup. C’est tout à fait le type de peinture qui me fait vibrer. Lyrique et tout et tout. Mais je trouve que c’est très influencé par la peinture américaine, de Koning, etc.
Cet été j’ai vu quelques beaux Baselitz au musée de Dresde.
« Un artiste-majeur, si je suis la définition d’auteur-majeur, c’est un artiste qui fait évoluer son art, et ouvre une autre époque, des artistes moins importants le suivent. »( rédigé par Thierry Kron)
Où est-il allé pêcher sa définition d’auteur majeur ? Dans l’Almanach des familles ?
Les classifications non seulement ça sert à rien mais alors c’est une impasse…
Je trouve que GAG n’a pas tout à fait tort, mais son point de vue est un peu excessif en même temps.
Il faudrait faire un sondage en France pour savoir, tiens, ce que savent de l’Allemagne les Français. Ce serait intéressant au moment de la célébration du 50è anniversaire du traité de l’Elysée.
Comme dirait Zazie, Réconciliation, mon cul… Paris ne tend-il pas à devenir ce que rêvait d’en faire Hitler justement, un musée exotique de luxe pour le repos du chevalier d’industrie germanique ?
L’art des ateliers : dans l’espace éclaté, les oeuvres exposées semblent conserver la brutalité de leur genèse… dans les hangars désertés, on croit pouvoir encore entendre le rabot, la fraiseuse, et le geste du peintre.
Non, John Brown, dans deux essais écrits par un professeur de Lettres, de l’Université de Strasbourg. Je ne connais pas l’Almanach des Familles, est-ce une sorte de Bottin Mondain ou, d’Almanach du Gotha pour les familles de province de France ?
Si vous acceptez la notion d’auteur-majeur ou de peintre-majeur, il faut aussi une définition.
Pour vous faire peut-être comprendre, Marcel Proust et L.F. Céline sont deux auteurs-majeurs. Ainsi qu’en musique, Ludwig van Beethoven. Idem pour le couple Curie, en sciences. Vous comprenez mieux, ou dois-je aller chercher les deux livres et vous donner les coordonnés ?
Mama mia, Giovanni Bruni, que stronzo !
Richter, j’aime beaucoup. Mais je trouve que c’est très influencé par la peinture américaine, de Koning, etc.
????
@ bouguereau dit 23 janvier 2013 à 17 h 10: Ma pomme, t’es pourri, mais t’as quand même de l’humour. Un humour un peu vulgaire, mais de l’humour quand même.
Maintenant, Bougre, je vais vous vouvoyer à nouveau…
dois-je aller chercher les deux livres et vous donner les coordonnés ?
Les deux livres, les deux livres, s’il vous plaît.
Maintenant, Bougre, je vais vous vouvoyer à nouveau…
S’il vous plaît.
je dis rien, je dis rien, je veux juste tester mon nouveau pseudo, que j’ai piqué à mauvaise langue.
Alors, John Brown, avez-vous enfin compris ce que veut dire Thierry Kron ou faut-il qu’il vous fasse un dessin ?
ML à vous lire je m’interroge:Voyagez vous dans le but de découvrir tous les musées du monde et ceci dans l’éventualité d’avoir à émailler la conversation de « l’automne dernier ,j’ai pu voir à Prague des Kiefer éblouissants;nous reste à imaginer phonétiquement l’équivalent en français de la façon Marie-Chantal en grande folle et nous voici en présence d’un projet de tableau sonore.
Kiefer nous fait contempler l’histoire comme destruction quand il nous faudrait construire l’Histoire de demain en approfondissant l’UE, en créant une armée de défense européenne. De ce point de vue, l’œuvre de Kiefer peut nous aveugler au lieu de nous aider à prendre conscience des éléments destructeurs dans le monde d’aujourd’hui : le terrorisme, la guerre isolée de l’Europe qu’y mène la France à cause de l’inconséquence de l’Allemagne et de l’Angleterre qui refusent encore d’y participer. Cohn Bendit a tout à fait raison à ce sujet. Kiefer est au sommet de son art dans une période où la paix a régné dans le monde. Paradoxe d’une œuvre de guerre dans un monde de paix qui nous fait oublier les dangers de guerre qui la menace.
« le tout que le regard embrasse est bien celui de l’histoire »
De manière constante et massive, la peinture française, de Manet aux cubistes, évacue l’histoire ; son affaire, c’est la singularité d’une vision, son cadre, celui de la vie privée, son ambiance, celle du quotidien. Kiefer incarne la démarche opposée, une démarche qui reste malgré tout minoritaire dans la peinture depuis la seconde guerre mondiale.
Euh ! … rien …
W n’aime pas qu’on mentionne quelque petite anecdote de sa petite vie. W ou l’attitude protestante sur la Rdl…
« Alors, John Brown, avez-vous enfin compris ce que veut dire Thierry Kron ou faut-il qu’il vous fasse un dessin ? ( Rédigé par Réconciliation mon cul)
Longue vie à Réconciliation mon cul, qui me paraît effectivement un admirable pseudo, certainement promis à un grand avenir sur ce blog, et en tout cas dans le sens de l’histoire. Chauffe Marcel !
Quand je voyage, je vais dans les musées des villes où je dépose mes valises. C’est mal vu par la police de W ? W ou l’insignifiance…le genre W un souvenir d’enfance…
Bandes de voleurs…! On me pique mes pseudoi, maintetant, Passou ! Je vais déposer une plainte au bureau de W.
La peinture française, justement, c’était avant les impressionnistes, durant des siècles une peinture d’histoire.
Mais la peinture de Kiefer est-elle au juste une peinture d’histoire ? Une vraie question. Heureusement qu’elle est là, la Mauvaise Langue, pour poser les questions que personne ne se pose !
Quand l’action était la sœur du rêve, comme dit Verlaine dans les années 1860 à peu près. Puis Baudelaire. Kiefer réconcilie-t-il l’Action et le Rêve ? C’ets plutôt une conflagration réciproque : destruction du Rêve et aveuglement face à l’Action. Une forme d’obscurantisme, d’un certain point de vue.
La Mauvaise Langue est bonne fille ! qui peut en douter, à part l’infâme Abdel ?
« Un artiste-majeur, si je suis la définition d’auteur-majeur, c’est un artiste qui fait évoluer son art, et ouvre une autre époque, des artistes moins importants le suivent. »( rédigé par Thierry Kron)
Donc Céline n’est en rien un auteur majeur. Car 1/ il n’a pas fait évoluer son art , resté inchangé de « Mort à crédit » jusqu’aux pissenlits 2/ il n’a pas ouvert une autre époque / il n’a été suivi par personne. Quant à Proust, il satisfait à la rigueur aux conditions 2 et 3 mais pas à la 1 . Beethoven satisfait à 1 mais très peu à 2 et à 3. Le cas des Curie ne saurait être assimilé à celui de ces artistes, le progrès scientifique étant oeuvre collective.
Stronzo toi-même, eh cornichon helvétique !
Encore merci à Réconciliation mon cul d’avoir rappelé tout le monde à l’ordre, nouveau autant qu’ancien.
Bien parlé ! Et tant pis si mon hétérosexualité indécrottable en prend un coup…
Un cornichon helvétique, tiens c’est une idée ça. Il faudra que je demande s’ils connaissent ça à Bergün, où on vend au fait des herbes qui viennent d’Israël, mes enfants ! Eh oui !
La musique adoucit les moeurs, mais pas la peinture, ça je peux te le garantir.
En même temps quand on entend la musique d’aujourd’hui… tous des braillards incultes, on n’a pas tout à fait l’impression que la musique adoucit les mœurs. Quand on entend Pitoprakta de Xénakis non plus, ni la plupart des compositeurs contemporains. On va encore me traiter de réac, je sens ça…
Ah si ! Céline a fait évoluer son art, c’est une évidence. Aragon lui doit beaucoup par exemple. Vous avez oublié ça, JB, dans vos diatribes contre le KGB.
Cornichon helvétique, c’est plaisant ! Mon pseudo est tout proche : Kornichon Diététique.
De même Proust. Toute la littérature de la seconde moitié du XXè siècle en est sortie. De Beckett à la Dure Duras, c’est une évidence.
Lorsque j’étrangle une putain en pensant à maman, je sifflote toujours la 9ème de Beethoven : la musique adoucit les meurtres.
« ni la plupart des compositeurs contemporains »
Hugues Dufourt. Très raffiné, Hugues Dufourt. Pas braillard inculte pour un sous (agrégé de philo — tu me diras que ça ne prouve rien, mais ça rassure).
Quand chez ma mère, le chat de mon grand frère, qui y était en pension de temps en temps, écoutait Lontano de Ligeti, il fuyait du salon. Un chat c’est tout de même un critère sûr pour la tranquillité des mœurs, voyez Baudelaire, JB.
…
…question d’art,…
…chacun achète ce qu’il estime suivant son niveau artistique,…et comme les bonnes occasions sont très rare,…le mieux est réellement de se taire,…
…quitte même,…à en donner des diversions,…pour rester seul,…avec ses crottes aux murs ou bien cachées ailleurs,…
…de plus,…vus le prix très bas des » oeuvres « ,…même moi,…qui suis censé en produire et vendre,…je préfère encore en acheter,…
…quand on vis dans un milieu très » juif » de connivences,…on devient cent fois & milles fois plus dextre à jouer de l’olympisme à Hermes,…en accord avec Mars,…aucune pitié de transactions,…
…il faut vendre plus cher que Rubens en son temps comparé au notre,…même pour le pape,…
…etc,…ou tu est maître, ou lèche cul de théâtre nombriliste,…
…
Moi, je n’ai vraiment rien contre les agrégés de philo. Au contraire ! Mais on peut être agrégé de philo, comme Eric-Emmanuel Schmidt, avoir écrit une thèse, jadis, sur Diderot, un peu à côté de la plaque, et même écrire des pièces de théâtre insipides mais ne pas dire inénarrable…
…pour ne pas dire… enfin bon, vous m’aurez compris !
Une fois trouvée sa formule, Proust n’a plus rien fait évoluer du tout. Comme a dit je ne sais plus qui, tous ces ronds de jambe et ces circonvolutions pendant deux cents pages pour nous apprendre à la fin que Tuture a enculé Tatave, c’est lassant.
Ferdine n’a été suivi par personne parce que suivre, c’est développer, étendre, et que lui a en quelque sorte construit un système parfait, à son apogée. Pour le suivre donc maintenant il faut s’appuyer dessus et être au moins aussi balèze, un peu différemment s’entend. Donc en conclusion finale c’est pas de la tarte…
Ben non, mais ce sont les autres qui l’ont fait évoluer pour lui. Et ça a donné le Nouveau Roman, JB ! C’est pas rien tout de même le Nouveau Roman, non ? Pas d’accord ?
Oui, enfin, le langage parlé dans la littérature n’a pas attendu Céline non plus, hein ! Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages…
Pour vendre plus cher que Rubens en son temps, Gianni, fais comme chez nous : l’oeuvre proposée àla vente, main droite, le revolver sur la tempe de l’acheteur, main gauche.
Villon, déjà, en son temps… Et même Molière, le bon vieux Molière !
…
…a propos,…y parait qu’il y a une grande exposition de Georges Braque,…à Vienne,…Autriche,…
…
Serial killer dit: 23 janvier 2013 à 18 h 57 min
Lorsque j’étrangle une putain
Ca y faut pas. On peut remplacer pas mal de boulots par des machines, mais pas celui-là.
Faut lire Théâtre/roman d’Aragon, JB. Vous verrez, vous reviendrez sur vos préjugés concernant Aragon. C’est un bouquin qui m’a totalement fasciné. J’ai déjà raconté ici plusieurs fois (oui, je sais, je commence à radoter, c’est l’âge que voulez-vous…) que j’avais rencontré Aragon sur le Pont Neuf au moment où j’achevais Théâtre/roman, un roman époustouflant, d’une beauté absolue pour moi. Du très très grand Aragon. On en ressort totalement ému, bouleversé.
La dure Duras tombe grave dans mon estime . Voilàtipas que dans mon édition Folio du « Ravissement de Lol V. Stein » , je tombe (page 39) sur cette atroce crotte de bique grammaticale :
» Je l’ai suivie à plusieurs reprises sans que jamais elle ne me surprenne,ne se retourne happée par-devant elle, droit »
Depuis 1964 , cette horreur est autorisée à circuler dans tous les lycées de France, sans qu’aucune voix autorisée ou non s’élève pour dénoncer ce scandale !
Xénakis n’est plus notre contemporain, paix à son âme. Les compositeurs d’aujourd’hui sont plutôt lyriques. Et leurs partitions sont de notation classique, la plupart du temps.
Cela dit, je ne comprends pas bien ce qu’on entend ici par « dimension historique » de l’art. Si vous voulez dire, JB, que les peintres ne représentent plus de batailles et ne sont plus guère sollicités pour des portraits officiels, certes, la photographie a pris le pas (encore que, même dans la période que vous indiquez, il y ait eu Guernica, Prémonition de la guerre civile, parmi maints exemple, et que des cubistes aient choisi des sujets directement inspirés de l’actualité [Juan Gris, en autres]) Mais montrer son temps, c’est de l’histoire. Et la peinture contemporaine emprunte très souvent ses titres à la politique, à mémoire immédiate d’événements historiques. Et l’éphémère est en soi un concept historique a contrario. (Bon, d’accord, cette dernière phrase est peu con, mais je fatigue, j’ai pas encore pris mon apéro.)
Oui, en ce moment d’ailleurs il y a à Paris une expo sur Picasso et la guerre.
Guerre de Corée dans les années 50 aussi chez Picasso.
Sergio dit: 23 janvier 2013 à 19 h 02 min
Ferdine n’a été suivi par personne
Tout de même ! Il y a Giovanni Sant’Angelo.
Faut lire Théâtre/roman d’Aragon, JB.
Aragon m’a suffisamment déçu comme ça pour que j’y repique pas. Pourquoi pas Sollers, pendant que vous y êtes ? Non, malgré la TVA à 5%, pas d’argent à gaspiller. Au fait, c’est Aragon qui a lancé Sollers. Son fils spirituel en quelque sorte. C’est vraiment obscène.
Intéressant d’ailleurs cette idée de la suivre, Lol… C’est marrant parce que le roman de Frisch « Mein Name sei Gantenbein » commence aussi par des histoires bizarres d’un narrateur qui suit des inconnus dans la rue, à Paris, à NY ; il les traque même (Verfolgung). Directement inspirés du thème de la foule chez Baudelaire, ou The Crowd du King Vidor ? La masse en tout cas comme thème ici. Pas chez la Duras, certes.
JB, tant que vous aurez de l’obscénité une telle conception, ça peut aller. C’est pas grave.
C’est vraiment obscène.
C’est parce que t’as oublié le Sollers des débuts, Johnny. Méritait assurément d’être lancé. Après, quand on lance, on sait pas toujours où ça va atterrir, ça, c’est autre chose.
Picasso mythifie la guerre. Kiefer détruit tout mythe de la guerre ? Je ne sais pas au juste ? Est-ce que sa peinture, ses sculptures ne réinventent-elles pas un mythe de l’Apocalypse ?
John Brown, je ne suis pas un citoyen Helvétique.
20 à 25% d’étrangers vivent en Suisse, j’en fais partie.
Quant au cornichon, il faudrait aller du coté de l’Allemagne, une région cultive et mets en bocal les fameux Gurken. Les cornichons sont pour cette région, ce que sont les melons à Cavaillon.
Pour Curie et la recherche scientifique, vous avez vraisemblablement raison, peut-être…
J’avais écrit Beethoven, or Bach aurait été un meilleur choix de ma part.
@ ML: Schmitt avec deux tt.
Pour le Nouveau Roman, malheureusement il n’y a pas un nom solitaire à mettre sur son invention. Un tournant dans l’Histoire de la Littérature, après eux, on pourrait lire un panneau « Dead End », ou une voix comme sortie d’un GPS qui vous dit « Make a legal U Turn »
Il y a des œuvres de Frisch qui ne sont pas traduites en français, son Journal, Mein Name sei Gantenbein, le dernier tome de son journal paru en 2010. Je suis étonné.
Oui, Dead end certes mais un prolongement de Proust quand même.
Tout roman nouveau ne peut partir que de la Shoah, comme l’œuvre de Kiefer, commes les Bienveilantes. Mais le thème de la Shoah ne fait pas automatiquement d’un roman un roman réussi. Telle est la question.
des œuvres de Frisch qui ne sont pas traduites en français
Y en a plein. Suffit de voir ce qui est disponible sur Amazon. Un désert. Je pensais d’ailleurs que c’était pour ça que vous vous étiez lancé dans sa traduction.
Y a pas qu’à Cavaillon, mais aussi en Charente Maritime, du côté de Rochefort. Les champs en sont remplis. Toute mon enfance, ça !
Mais oui, c’est justement pour ça !
…
…façon de parler,…
…de toute façon,…comme ce que je fait est très intense,…et très à « multiple » application,…
…une fois un cliché de pris,…le lendemain,…toute la mode, et style de vie est changer,…
…et moi,…je touche rien,….et je vois des applications de style,…même avec un seul tableau,…aquarelle,…ou bout de papier,…donc,…ma priorité c’est d’être inexistant,…comme çà allez copier d’autres » conceptuel »,…Ah,…Ah,…
…etc,…le monde des arts,…baisé,…
…
Et au début de Mein Name sei Gantenbein, on est dans l’espace pur, l’espace de la foule dans une grande ville, Paris, ou NY, pas d’histoire mais des histoires. très intéressant. Un espace qui n’est pas uniforme mais qui comporte des nœuds, des trous, ceux du désir d’attraction vers l’autre, le mystère de l’autre, l’abîme qu’est l’autre. Tout à fait passionnant à lire et à traduire aussi. Je découvre, bonne surprise.
Pas dead end, non. La narration a définitivement changé. Même les petits livrounets de Lydie Salvaire, par exemple, sont gouvernés par des souvenirs de Nouveau roman.
. « Si vous voulez dire, JB, que les peintres ne représentent plus de batailles et ne sont plus guère sollicités pour des portraits officiels, » (rédigé par Réconciliation mon cul, c’est un vrai plaisir de recopier ce pseudo)
Je pensais plutôt au Marat dans sa baignoire ou à la Liberté conduisant le peuple, une peinture qui se fasse l’écho des événements ébranlant la vie de la cité, pas une peinture officielle (bien que « la Liberté conduisant le peuple » ait été une commande, si je me rappelle bien. Peindre le quotidien privé d’une époque, oui, bien sûr, c’est encore peindre l’histoire. C’est plutôt le public visé qu’il faudrait prendre en compte. Kiefer ne vise pas le même public que celui que visait Pissarro. A qui est-ce que je m’adresse et pour lui parler de quoi, c’est, me semble-t-il, une question que les artistes doivent se poser de temps en temps.
je ne suis pas un citoyen Helvétique.
Faux-jeton ! Agent double !
« Pour Curie et la recherche scientifique, vous avez vraisemblablement raison, peut-être…
J’avais écrit Beethoven, or Bach aurait été un meilleur choix de ma part. » (rédigé par Thierry Kron)
Ah ! ah ! ah ! On fait machine arrière ! On est au bord de la rétractation ! du reniement !
Mais est-ce que Kiefer ne conforte pas une idée dépassée de l’Apocalypse ? Une idée déplacée de l’Apocalypse ?
Reniement chez un Suisse, mêmême un faux Suisse, vous rêvez là !
Oui, intéressant ce que vous dites, Réconciliatio, mon cul. Je pense en effet qu’il en reste quelque chose de toute façon. Une sorte d’intranquillité de tout écrivain qui n’est plus sûr de rien en matière d’art du roman. De toute façon. Même s’il fait du Balzac bétonné. Et aussi des audaces. Par exemple le dernier roman de JP Amette, avec une temporalité trouvée, très audacieuse souvent, qui n’aurait pas été possible sans le nouveau roman, je veux dire non seulement dans l’audace créative mais dans la lecture pour l’accepter comme une évidence, un allant de soi, une forme qui crée du sens dans l’histoire racontée. Et là aussi le rôle de l’espace dans Rome, comme dans le Nouveau Roman. Une sorte aussi de réécriture de la ville fantôme de Robbe)Grillet.
…une temporalité trouée…
Marat dans sa baignoire ou à la Liberté conduisant le peuple
Vous galéjez, là. Vous faites semblant de découvrir que la peinture n’est plus figurative.
» A qui est-ce que je m’adresse et pour lui parler de quoi, c’est, me semble-t-il, une question que les artistes doivent se poser de temps en temps. »
Mais ils se la posent toujours. Même les artistes à la mode, qui se disent : « Je m’adresse à un public friqué pour lui parler de ma valeur marchande. » Warhol est peut-être le seul à l’avoir exprimé explicitement en peignant directement des dollars, mais la question de la destination de l’œuvre est toujours posée, d’une manière ou d’une autre.
Hormis le théâtre engagé, type Brecht (lui, il s’adresse à un public populaire qui, pense-t-il, n’a peut-être pas lu les livres ad hoc, et peut-être informé par le divertissement — d’où le caractère didactique qu’ont souvent ses pièces), je crois que l’artiste s’adresse toujours à un spectateur, lecteur, auditeur, etc., imaginaire.
Est-ce que c’est pas aussi le thème du dernier roman de Houellbecq ?
Pourquoi le Talisker est si cher ? Je suis obligé de me taper du Ballantine’s de merde. Même au troisième, t’es obligé de te dire : superficiel.
C’est ça, l’art d’aujourd’hui. Y a le superficiel, qui fait joli ou qui fait rien, et y a le Talisker. Pour Kiefer, je me tâte. Ça fait de l’effet, enfin ce que j’en ai vu m’a fait de l’effet, mais ça n’est peut-être que de l’effet, justement.
(C’est idiot, ce que je dis. L’art, c’est de l’effet, par essence. Simplement, y a l’effet qui dure (Talisker) et l’effet bref (le blended de l’épicier).
Vous êtes nul, John Brown, au contraire de vous, je sais dire quand peut-être je me suis trompé. Cela ne me pose aucun problème, nous sommes dans « la conversation », les échanges d’idées et nous sommes là aussi pour parfois changer son opinion. Comme vous êtes plutôt un facho, bien entendu, vous avez toujours raison et ad eternam.
Je prends bien note de vos derniers commentaires, comment puis-je faire la conversation avec vous ? La conversation, vous êtes plutôt fait pour monter sur un podium et les mains sur vos hanches, prenant la pose du Duce sur son balcon, nous imposer vos phrases, parfois drôles, mais toujours brunes.
Franchement, si la notion d’auteur-majeur vous indispose à ce point, on se demande pourquoi vous lisez ? Car vous lisez.
@ ML: Je ne suis aucunement suisse, alors encore moins un faux suisse. Parfois quand même, à lire certains connentaires, je me demande si vivre toute sa vie dans un seul pays, voir un seul village, ne rend pas mou du cerveau.
Les plus intelligents sont capables de changer d’opinion ou de moduler. Vous êtes la bonne preuve, qu’un bon QI n’empêche pas de dire des conneries et pire, de les penser.
le thème du dernier roman de Houellbecq ?
Pas lu. M’a trop pompé avec Les Particules, que j’ai foutu à la poubelle vite fait. J’ai sûrement tort pour le dernier, paraît que ça se tient, mais je regimbe encore, par paresse.
Il est marrant, ce TKT qui prend toujours les AUTRES pour des cons. Il se rend pas compte, c’est pas possible.
Connentaires, connentaires, rien que ce jeu minable ne peut émaner que d’un esprit dérangé.
jeu de mots.
Thierry, vous êtes loin d’être le meilleur exemple d’un type capable de changer d’opinion. Depuis que je vous connais ici, vous avez toujours les mêmes œillères, les mêmes points de vue. La conversation, comme vous dites, ne vous a en rien changé. C’est pas un signe d’intelligence !
Mauvaise Langue, quand vous vous êtes bien laver la bouche en vous gargarisant avec des mots, vous les avalez ou vous les rejetez dans le lavabo ?
Vous me faites de plus en plus penser à un œuf de Fabergé made in China, en plastique de mauvaise qualité. Les commodes Boule de la Fondation Getty, mal restaurées, font plus d’effet que vos discours. Elles peuvent au moins pour des bouseux, avoir une certaine allure.
Vous n’êtes pas Suisse, non ; c’est bien pour ça que vous êtes un faux Suisse, et même je dirai un vrai faux petit Suisse…
Michel, vous êtes vraisemblablement plus intelligent, mais il vous manque des tas de boulons…
Ça, je n’en doute pas, Thierry. Je vous ai fait penser à des tas de choses depuis que vous me connaissez. Mais me connaissez-vous seulement ? Depuis maintenant plus de six ans que je commente sur la Rdl, vous croyiez encore l’autre jour que j’étais prof d’histoire géo…! C’est dire l’intérêt que vous prenez à connaître autrui… à par vous, je crois que rien ne vous intéresse.
Oui, c’est sûr et tant mieux ! J’aime pas trop les gens boulonnés comme les Suisses… même les faux Suisses…
…
…l’art,…une affaire de farces et attrapes,…d’Esope à Madoff,…aux rayonx X des diversions,…
…personne n’est tombé dans mes filets,…
…l’art doit aussi être prémonitoire,…et faire comprendre que lorsqu’un but,…risque de s’accomplir,…c’est une nouvelle tension qui va se synthétiser en maturité,…et un état de contemplation nouveau avec d’autres archétypes qui se présente,…
…l’art est très conjecture,…c’est l’improvisation infini évolutive sans cadres et être conscient des hors-normes à englober dans des fonctions matérialistes,…
…une sorte de matérialiser un échiquier d’humeurs variable de la création du monde,…vivable dans des concepts de règles éthiques et des natures et forces sauvages,…
…etc,…l’art du genre des dompteurs,…tout azimut en quelques sortes,…
…
Inutile de vous dire que je déteste l’art d’Anselm Kiefer. Mais je vous le dis quand même.
Il a commis de véritables abominations que j’ai vues au Louvre. Ce Palais de l’Art véritable méritait-il telle dégradation et perversion ?
En règle générale, je suis fermement et formellement opposé à l’entrée de l’Art contemporain dans les palais, les château, les jardins.
Tout cela à grand frais, bien évidemment. C’est notre argent qui fond comme neige au soleil et suppositoire dans le cul.
Hélas.
Réconciliation mon cul dit: 23 janvier 2013 à 20 h 07 min
Il est marrant, ce TKT qui prend toujours les AUTRES pour des cons. Il se rend pas compte, c’est pas possible.
_________________________________
Partiellement exact : contrairement à moi, il ne se rend pas compte, mais il n’est absolument pas marrant.
« mais la question de la destination de l’œuvre est toujours posée, d’une manière ou d’une autre. » (rédigé par Réconciliation mon cul)
Pas sûr, pas sûr. On peut très bien imaginer un peintre qui se dit : « je peins ce que j’ai besoin de peindre, je ne sais pas à qui ça pourra bien plaire ni si ça trouvera preneur, mais je le peins. » Je suis même persuadé que c’est très souvent le cas, sinon toujours. Après, avec le temps, ça se décante, l’artiste se trouve un public, pas forcément celui auquel il aurait pensé d’ailleurs. Le coup du public imaginaire, je n’y crois pas trop. Le cas de la littérature est différent, c’est du discours, c’est beaucoup plus socialisé dès le départ.
« La conversation, vous êtes plutôt fait pour monter sur un podium et les mains sur vos hanches, prenant la pose du Duce sur son balcon, nous imposer vos phrases, parfois drôles, mais toujours brunes. » (rédigé par Thierry Kron)
Vous commencez à m’énerver. Si vous continuez, je vous envoie mes nervis. Vous verrez si l’huile de ricin a le même arrière- goût de tourbe que le talisker.
Je ne connais pas l’artiste en question mais un peu plus haut mauvaise langue rapportait s’être senti agressé par son point de vue et sa façon de montrer la guerre? est-ce une sensibilité personnelle mal voyante ou certains de ses assemblages peuvent- ils laisser la place à l’ambiguïté?
Anselme Kiefer dérange parce qu’il nous dit que c’est Hitler qui a gagné la guerre .Alors évidemment.
Il me semble qu’en effet ML a vu dans l’oeuvre de Kiefer ce qui touche sa sensibilité personnelle. J’avoue avoir vu dans cette oeuvre tout autre chose. Je pense à un tableau de Kiefer qui a pour titre, je crois, « Jérusalem » , que je trouve d’une qualité exceptionnelle, et dont le sens, justement, se dérobe ; c’est la polysémie de l’oeuvre qui me retient, en fait le mystère et le pouvoir d’attraction, et c’est une qualité qu’il me semble retrouver dans beaucoup d’autres oeuvres de cet artiste. Kiefer est effectivement pour moi un peintre et un plasticien de l’ambiguïté.
W on ne doit pas parler la même langue, je n’ai jamais écrit ce que vous croyez avoir lu de moi… Mais c’est pas grave, tout le monde peut se tromper.
« Thierry Kron dit: 23 janvier 2013 à 20 h 03 min
Vous êtes nul, John Brown, au contraire de vous, je sais dire quand peut-être je me suis trompé. »
Super le « peut-être » TKTT, un vrai petit
bonheur.
On sent bien que vous n’en pensez pas un mot, mais cela vous fait tellement plaisir de l’imaginer que nous en sommes tout ému.
« Les plus intelligents sont capables de changer d’opinion ou de moduler. »
TKTT 20h03
…
…D,..à 20 h 29 min,…en partis Oui,…je vous donne raison,…
…
…mais souvent,…c’est un genre de diversion un art réactionnaire de nouveau riche,…
…etc,…
La mauvaise langue dit: 23 janvier 2013 à 20 h 20 min
‘…Depuis maintenant plus de six ans que je commente sur la Rdl, vous croyiez encore l’autre jour que j’étais prof d’histoire géo…!’
mea culpa, ca c’est plutôt de moi…je sais que vot’pote MaC était p’tit prof de chais plus quoi et franchement, j’ai pas la motivation de savoir ce dont duquel vous enseignez a nos chères têtes blondes et brunes…toutes façons, c’est que des conneries que vous enseignez , hein et franchement je m’en tâte mais si j’étais parent d’élève a votre lycée, y a bien longtemps que je vous aurais mis ma pointure 42 dans le fessier et mon poing entre les 2 yeux…mais n’ayez crainte, mes pompes c’est du fait main…ca fait moins mal, a ce qu’on dit…en fait vous risquez d’aimer…a y penser, je mettrais plutôt mes godasses d’Icelande…
Paris ne tend-il pas à devenir ce que rêvait d’en faire Hitler justement, un musée exotique de luxe pour le repos du chevalier d’industrie germanique ?
—
Je laisserais tomber la référence aux Germains, dont beaucoup parlent si bien français et avec tant de plaisir qu’on a un peu honte de se trimbaler avec ses reliefs d’allemand de prépa…
TV5 monde, que regardent les francophiles (phones) du vaste monde et les autres (les émissions sont souvent sous-titrées en anglais/espagnol) propose une vision de la France (vieilles pierres, hôtels particiliers, vignes et vins, cuisine et bouffe)qui évoque un espace ou le temps s’est figé.
Certes, il y a l’émission de Patrick Sébastien, où des cinquantenaires se trémoussent comme des baleinaux avec un sourire satisfait.
quand on sait que Wellbeck, comme Michel Déon, habite en Irlande, on se dit qu’il n’a pas eu à chercher trop loin pour nourrir son inspiration: sur TV5 la France est un vaste parc à thème, un Disneyland muséal agité d’animations patricksébastianesques, de secrets d’alcôve stéphanebernesques.
Comme disait avec un plaisir non dissimulé ce jeune diplomate qui prépare la visite du Gardien du Temple: Ben oui, la France est un petit pays.
Si vous le dites, Diplomate!
l’Asie se fout du passé, c’est le cycle création-destruction-création qui prédomine. Aucune vertu dans les vieilles pierres si on ne sa hisse pas à la hauteur de la civilisation qui les a produites. Une certaine méthode dans cette folie, que les rentiers du patrimoine pourraient méditer avec profit (sans illusion, le profit, yes, la méditation, non!)
Misère.. le grand banquier Abdel, un des hargneux du blog, est marqué à vie – n’a jamais eu de bons enseignants (qu’il appelle « petits profs »), n’a pas d’enseignants parmi ses proches- ça en fait des inconsolables sur la rdl!
Bloom
ces généralisations, sur tel ou tel pays, pfff
@ML Autant pour moi ,j’ai du mal vous comprendre ,je me contenterai de la réponse suivante et n’irai pas chercher plus loin.
Un entretien avec Kiefer…où l’on apprend,qu’enfant,il voulait devenir Jesus,puis le pape.C’est sagesse que de savoir réviser ses ambitions à la baisse.
Souvenirs discrets d’un archipel très ancien
Les jeunes sont nus
et les vieux ont froid
les sanglots glacés
piquent les narines
Quel que soit le temps
mes manches trempées
me font souvenir
de votre froideur
Moi qui n’aime pas
le rouge pourquoi
me suis-je laissée
tacher de safran
Chère neige s’il te plait
ne tombe pas aujourd’hui
car ne pourrait plus sécher
mon oreiller plein de larmes
Cette robe incarnat
impeccablement teinte
qui voudrait la souiller
irréparablement?
Michel Butor
« il voulait devenir Jesus,puis le pape. »
le pape précédent JPII voulait être acteur, il l’a été en étant pape: d’une pierre deux coups!
il voulait devenir Jesus
Le job était déjà pris
Bloom, Michel Houellebecq ne vit plus en Irlande mais dans les XIIIème arrondissement de Paris depuis quelques mois.
« Michel Houellebecq ne vit plus en Irlande mais dans les XIIIème arrondissement de Paris »
le 13ème arrondissement ou china town!! Bloom va être content
benjamin dit: 24 janvier 2013 à 7 h 28 min
z’avez rate vot’vocation de liseuse de boules de cristal…vous voulez savoir pourquoi ils sont p’tits profs? simple…lisez donc leurs contributions ici-meme et demandez-vous si vous accepteriez qu’ils enseignent a vos enfants…perso, j’ai eu de tres bons profs et frequente de bonnes ecoles et ma grande soeur enseigne encore l’anglais…pas de soucis, Mme Soleil…
LE XIIIème c’est Rive gauche. Pas de problème donc.
@ Bloom: Je crois, pour avoir passé une dizaine de jours à Séoul, en avril dernier, que les Coréens aiment ce qu’ils leurs restent du passé, en architecture et aussi en Histoire. Ne pas oublier quand même que WW2 a fait pas mal de destruction, ceci est valable aussi pour Tokyo. Et, en dehors des vieilles demeures, quand on regarde la TV, il n’est que productions narrants des histoires du passé, tout aussi bien en Chine, qu’en Corée du Sud, qu’au Japon.
Le Bund à Shanghaï, l’ancien Quartier Français, le quartier des écrivains près du Centre de la Mémoire Juive. Les quartiers autour des lacs à Beijing. Tout cela est en pleine rénovation/restauration. Par contre, oui, les autorités font détruire les anciens Hannong, c’est à dire les taudis, pour les remplacer par des immeubles neufs.
Passou, pour Welbec, je mets à jour une vieille liste trouvée dans mon courrier…
La liste des 44 familles françaises les plus riches exilées en Suisse (avec estimation de leur fortune en euros, selon le mensuel suisse Bilan )
Famille Wertheimer (Chanel) : de 3,2 à 4 milliards
Famille Castel (vins et spiritueux) : de 3,2 à 4 milliards
Famille Primat (Schlumberger) : de 1,6 à 2,5 milliards
Benjamin de Rothschild (Groupe Rothschild) : de 1,6 à 2,5 milliards
Famille Peugeot (PSA) : de 1,2 à 1,6 milliard
Famille Lescure (Seb, Tefal, Rowenta, Krups, Moulinex, Calor) : de 1,2 à 1,6 milliard Famille Bich (Bic) : de 1,2 à 1,6 milliard
Famille Mimran (Compagnie sucrière sénégalaise) : de1,2 à 1,6 milliard
Héritiers Louis-Dreyfus (Groupe Louis-Dreyfus, OM) : de 815 millions à 1,2 milliard
Claude Berda (fondateur d’AB Prod) : de 815 millions à 1,2 milliard
Paul-Georges Despature (Damart) : de 815 millions à 1,2 milliard
Famille Murray : de 815 millions à 1,2 milliard
Nicolas Puech (Hermès) : de 815 millions à 1,2 milliard
Familles Defforey et Fournier (Carrefour) : de 650 à 730 millions
Famille Zorbibe (Lancel) : de 350px à 490 millions
Roger Zannier (Z, Kenzo, Kookaï, Oxbow, Chipie) : de 350px à 490 millions
Famille Lejeune (Seita) : de 325 à 350px millions
Philippe Jabre (Jabre Capital Partners) : de 325 à 350px millions
Famille Harari : de 325 à 350px millions
Famille Taittinger (champagne) : de 325 à 350px millions
Alexandra Pereyre de Nonancourt (champagne Laurent-Perrier) : de 245 à 325 millions
Denis Dumont (Grand Frais) : de 245 à 325 millions
Michel Lacoste (Lacoste) : de 245 à 325 millions
Georges Cohen (Groupe Sogeti) : de 245 à 325 millions
Nicole Bru-Magniez (laboratoires UPSA) : de 165 à 245 millions
Michel Reybier (Cochonou, Aoste, Justin Bridou) : de 165 à 245 millions
Alain Duménil (Acanthe Développement) : de 165 à 245 millions
Serge Kampf (Capgemini) : de 165 à 245 millions
Bruno Moineville (Réseaux câblés de France) : de 165 à 245 millions
Antoine Zacharias (Vinci) : de 165 à 245 millions
Hugues de Montfalcon de Flaxieu (Maxiris) : de 165 à 245 millions
Christian Picart (Buffalo Grill) : de 165 à 245 millions
Jean Pigozzi (Simca) : de 165 à 245 millions
Michèle Bleustein-Blanchet (Publicis) : de 165 à 245 millions
Thierry Roussel (?) : de 165 à 245 millions
Daniel Hechter (Hechter) : de 80 à 165 millions
Philippe Hersant (groupe Hersant Média) : de 80 à 165 millions
Paul Dubrule (Accor) : de 80 à 165 millions
Jean Louis David (Coiffure) : de 80 à 165 millions
Maurice et David Giraud (Pierre & Vacances) : de 80 à 165 millions
Eric Guerlain (Christian Dior) : de 80 à 165 millions
Famille Ducros (Ducros) : de 80 à 165 millions
Jérôme DeWitt (horlogerie) : de 80 à 165 millions
Dominique Frémont (Mauboussin) : de 80 à 165 millions
Sportifs
Jean Alesi, réside en Suisse
Marion Bartoli, réside en Suisse
Julien Benneteau, réside en Suisse
Arnaud Boetsch, réside en Suisse
Arnaud Clement, réside en Suisse
Nicolas Escudé, réside en Suisse
Guy Forget, réside en Suisse
Richard Gasquet, réside en Suisse
Jean-Claude Killy, réside en Suisse
Henri Leconte, réside en Suisse
Sébastien Loeb, réside en Suisse
Paul-Henri Mathieu, réside en Suisse
Gaël Monfils, réside en Suisse
Christophe Moreau, réside en Suisse
Amélie Mauresmo, réside à Genêve en Suisse
Stéphane Peterhansel, réside en Suisse
Cédric Pioline, réside en Suisse
Alain Prost, réside en Suisse
Fabrice Santoro, réside en Suisse
Florent Serra, réside en Suisse
Gilles Simon, réside en Suisse
Jo-Wilfried Tsonga, réside en Suisse
Vincent Rives, réside en Irlande
Jean-Philippe Gatien , réside au Delaware aux Etats Unis
Artistes : Chanteurs
Charles Aznavour, réside en Suisse
David Hallyday, réside en Suisse
Johnny Hallyday, réside à Gstaad en Suisse
Patricia Kaas, réside en Suisse
Florent Pagny, réside en Patagonie (Argentine)
Michel Polnareff, réside aux Etats-Unis
Marie Laforêt, résidente et citoyenne suisse
Des membres de la famille Ducros résident à Cologny en Suisse
Pierre-François Grimaldi (iBazar), réside en Belgique
Eric Guerlain réside en Grande-Bretagne
Daniel Hechter, créateur réside en Suisse
Acteurs /Auteurs
Daniel Auteuil, réside en Belgique
Emmanuelle Béart réside en Belgique
Laetitia Casta, réside au Royaume-Uni
José Garcia, réside en Belgique
David Habibi, réside au Canada
Alain Delon, résident et citoyen Suisse
Christian Jacq, réside en Suisse
Marc Levy, réside au Royaume-Uni
Michel Houellebecq, réside en Espagne (en Irlande auparavant )
Patrons & actionnaires
Jacques Badin (Carrefour) réside à Bruxelles en Belgique
Thomas Bata (marque de chaussures Bata) réside en Suisse
famille Baud (dont Jean Baud), (marques Franprix et Leader Price, 2 à 3 milliards de CHF), résident en Suisse
Lotfi Belhassine, président d’Air Liberté, réside en Belgique. Il a fui la France car l’ISF représentait 93% de ses revenus
Claude Berda, AB Groupe, réside à Cologny en Suisse
Des membres de la famille Bich (Groupe Bic) résident en Suisse
Michêle Bleustein Blanchet, une des héritiêres de Publicis, réside à Cologny en Suisse
Corinne Bouygues, réside à Genêve en Suisse
Pierre Castel, PDG du groupe Castel Frêres propriétaire des eaux Cristalline, Vichy Célestins et Saint-Yorre, réside prês du Lac Léman en Suisse
Des membres de la famille Mulliez (propriétaire de Auchan, Décathlon, Mondial Moquette, Norauto et Kiabi), résident en Belgique
Georges Cohen, informatique et armement, réside en Suisse
Bernard Darty, fondateur de Darty, réside en Belgique
Jean-Louis David, fondateur des salons de coiffure éponyme, réside en Suisse
Des membres de la famille Defforey, à l’origine de la société Carrefour, résident en Belgique
Des membres de la famille Despature (dont Paul-Georges Despature), propriétaire des marques Damart et Somfy, résident en Suisse et en Belgique
Paul Dubrulle, co-créateur du Groupe Accor et ancien sénateur-maire de Fontainebleau, réside à cologny en Suisse
Pierre-François Grimaldi (iBazar), réside en Belgique
Eric Guerlain réside en Grande-Bretagne
Daniel Hechter, créateur réside en Suisse
Philippe Hersant, groupe Hersant réside en Belgique
Philippe Jaffré, ancien président d’Elf
Robert Louis-Dreyfus réside à Zurich en Suisse.
Des membres de la famille Mimram (dontJean-Claude Mimram), résident à Gstaad en Suisse
Des membres de la famille Nonancourt, propriétaire des champagnes Laurent-Perrier, résident en Suisse
Denis Payre, fondateur de Business Objects, réside en Belgique ou il a démarré une nouvelle société, Kiala, qui a embauché 100 personnes
Des membres de la famille Peugeot (entre 5 et 6 milliards de CHF), résident en Suisse.
Jean Pigozzi, héritier des voitures Simca, réside en Suisse
Michel Reybier, ancien PDG de Justin Bridou, réside en Suisse
Jacques Tajan, ancien premier commissaire-priseur de France, réside en Belgique
Des membres de la famille Wertheimer, héritiers de Chanel, résident à Cologny en Suisse
Antoine Zacharias, ancien PDG de Vinci, réside à Genêve en Suisse
Roger Zannier, à la tête de Kookaï ou Absorba, réside à Cologny en Suisse
Alain Ducasse, cuisinier, a troqué sa nationalité française pour rejoindre Monaco
» vous êtes plutôt fait pour monter sur un podium et les mains sur vos hanches, prenant la pose du Duce sur son balcon, nous imposer vos phrases, parfois drôles, mais toujours brunes. » (rédigé par Thierry Kron)
A l’instar d’Anselm Kiefer enfant, tout petit j’ai rêvé d’être à la fois Benito Mussolini, Adolf Hitler et Francisco Franco. C’était beaucoup, cependant, pour un seul, et j’ai dû ajuster mes prétentions à mes possibilités. C’est pourquoi, mon cher Thierry, j’ai même renoncé à imiter le grand Benito. Pour tout vous dire j’ai même renoncé à être fasciste. Trop difficile pour moi. Je me revendique tout juste comme parafasciste. Mais j’y tiens. C’est ma nuance personnelle. Ma touche singulière, comme dirait Kiefer. Ma posture favorite, comme dit Gide dans « Corydon ». Qu’est-ce que le parafascisme ? C’est l’improbable mais miraculeuse réunion, sur une table à langer, d’un parapluie et d’une paramachine à moudre. Parafascistement vôtre.
Bloom, Michel Houellebecq ne vit plus en Irlande mais dans les XIIIème arrondissement de Paris depuis quelques mois.
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Ah, Passou, comme vous y allez! N’y était-il pas encore lors de gestation de La carte etc.?
Cela dit, vous confirmez mes pires craintes d’irlandophile fanatique: il vivait dans la Verte Erin non pour les beaux yeux d’émeraude de l’hôtesse, mais parce qu’il bénéficiait d’un complet dégrèvement d’impôts. Crise oblige, l’Artists’ Exemption Tax, introduite en 1969, est depuis le 1er janvier 2011 beaucoup moins avantageuse. Calculette, quand tu nous tiens…
En quittant « Ireland of the Welcomes », Wellbeck sera-t-il frappé de la Grâce joycio-beckettienne? C’est tout le mal qu’on puisse souhaiter au nouveau résident de mon arrondissement de naissance (un hasard, certainement)…
Adolf Hitler a gagné la guerre ? Il ne doit pas s’agir de WW2.
S’il rêvait d’un nouveau Berlin, d’un quartier gouvernemental flambant neuf à l’architecture contemporaine dans le futur, de nouvelles gares, Leipzig, Friedrichstrasse remplaçant Bahnhof Zoo, alors oui, il a gagné, aidé par les bombardements des alliés. Grâce à lui, en quelque sorte, l’Allemagne est plus représentative d’une architecture moderne que la France. Mais je ne crois pas que le commentaire plus haut, ait voulu dire cela. Sans oublier que la disparition du communisme n’a rien à voir avec Hitler et ses voyous. Autre guerre perdue par Adolf H.
Nous avons parmi nous, un commentateur obsédé par la Shoah, dans le sens que pour lui, tout tourne autour, exclusivement. Jamais un mot sur les exactions des autres régimes fascistes, Japon avant et pendant WW2, Cambodge etc…
Le problème, peut-être, avec la personne en question, son manque de curiosité en dehors de l’Europe ?
Si les voyages à travers le monde, ne rendent pas plus intelligent, il est clair que cela ouvre l’esprit.
Très peu d’artistes ou auteurs français résidant en Suisse, finalement. Pour les sportifs, ce sont tous des pratiquants de l’individuel, les Suisses ne brillent pas en sports collectifs, foot, rugby, hand, basket…
Je vais trouver la liste des écrivains étrangers résidant en France. Il y en a une palanquée, surtout des Britanniques, comme Willima Boyd, qui partage son temps entre ses vignes dans le sud-ouest et Londres.
« ma grande soeur enseigne encore l’anglais »
Même pas banquière..
ces généralisations, sur tel ou tel pays, pfff
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PFFFFFFFFFFT, savez-vous lire?
Il s’agit de la France vue au travers des émission de TV5 et des dires d’un diplo bien représentatif de la caste.
Le niveau monte? Vraiment?
Aux vues des vidéos mises à disposition possible de conclure que les monuments aux morts et cimetières militaires joints aux textes divers et variés manquaient de visibilité,une oeuvre qui trouve paradoxalement son inspiration dans les destructions devait s’imposer pour mémoire .Rien de nouveau sous le soleil.
@ KD: Pourriez vous aussi nous établir une liste, de tout ceux qui sont toujours en France, merci. Vous y ajouterez les non-nationaux, qui auraient pu aller prendre leur résidence principale ailleurs.
Avouons quand même une chose, François Hollande semblent tout faire, pour que les nantis de naissance, ou les Entrepreneurs (même futurs) n’aient plus envie de payer des impôts en France. D’autre part en France, les gens gagnent moins bien leur vie, et là il n’est pas question des vraiment riches, mais de monsieur et madame tout le monde.
PS: Je ne sais pas de quels pseudos, vous signiez avant, mais vous sentez « le corbeau ».
La première liberté, n’est-elle pas celle de vivre et travailler où l’on veut ? Aux gouvernements à faire, que cela soit attractif.
La carte et le territoire …Ce tableau à la Pollock vers la fin ,à quoi s’occupe l’humour de l’écrivain dépressif
TKT, les Chinois font quelques concessions aux touristes: si vous étiez à Pékin il y a 15 ans, vous y avez certainement vu, non pas quelques hutongs rénovés pour bobos et touristes, mais un immense quartier populaire où vibrait la culture simple et vraie du petit peuple de la ville impériale, à la prononciation ‘langue enroulée’ si caractéristique.
Dans les villes moyennes entre 5 et 10 millions d’habitants (Xian, Hangzhou et Suzhou exceptées), il ne reste plus grandes traces du passé. La fureur destructrice de la Révolution culturelle a des racines profondes…
Je n’établis pas des listes, monsieur Kron, je les reçois…! Quant à sentir « le corbeau », je ne saisis pas le rapport, mais enfin vous avez votre logique. De toute façon, il y a des odeurs encore plus désagréables, non ? Et vous, que sentez vous pour les autres ? En avez vous une idée …?
« La première liberté, n’est-elle pas celle de vivre et travailler où l’on veut ? »
Le jour où l’UE aura une politique fiscale commune l’éventail de possibilités d’évasion fiscale y sera plus restreinte
« François Hollande semblent tout faire, pour que les nantis de naissance, ou les Entrepreneurs (même futurs) n’aient plus envie de payer des impôts en France. »
C’est que c’est un dangereux bolcho crypto truc.
Les pauvres malheureux nantis donneraient pourtant jusqu’à leur chemise, bien que (c’est connu) les gueux ne fassent aucun effort
Nicoco, FH n’est pas un bolcho-crypto-truc ! c’est quelqu’un qui n’a jamais travaillé de sa vie de façon sérieuse. Un de ces énarques planqués comme nous en connaissons tous des quantités. Comment voulez vous qu’il comprennent le fonctionnement économique « réel » d’un pays ?
Bloom dit: 24 janvier 2013 à 9 h 38 min
Pas de quoi vous sentir visé
KD 10h08
ah la vache!
« c’est quelqu’un qui n’a jamais travaillé de sa vie de façon sérieuse »
un féniant! un nassisté ! (N’est pas un pov’ brillant avocat çui qui veut )
Quand on pense que TKTTTT voit D. partout et ne voit JC nulle part on doute encore plus de sa clairvoyance
Petite énigme pour le brillant Monsieur Kron :
JC…….KD
Vous voyez Thierry ?
JC qui fait dans la pub (les sciences mènent à tout), connait parfaitement le « monde économique réel », un peu comme un Séguala au petit pied
Que nous apprend la liste des riches expatriés dressée par KD ? Que les privilégiés ont diversifié à l’échelle de l’Europe et de la planète l’éventail de leurs beaux quartiers. C’est un des effets prévisibles de la mondialisation. Personne n’aurait sérieusement imaginé que ces gens allassent s’installer préférentiellement au Bangladesh. Nous sommes des citoyens du monde, que je sache, et chacun est libre d’aller poser ses valises où il l’entend. Il est certain que les façons d’être citoyens du monde et d’en jouir sont infiniment variées ; certaines sont plus confortables et gratifiantes que d’autres, voilà tout.
l’Asie se fout du passé, c’est le cycle création-destruction-création qui prédomine
..des conneries kabloom, tu scribouilles..et puis kabloom tu devrais savoir que c’est un des propres de la culture occidentale que la conservation de « l’original », l’art nègre occidental en est un autre stupéfiant exemple, et ce n’est pas le cycle de « création destruction »..on te voit venir avec tes sabots de modernité..ce qui m’enerve prodigieusement dans ce que tu dis kabloom, c’est que seul leffet dans tes propos compte : machiner une espèce de gourdin antédiluvien mais en fibre de carbone avec un gros clou en titane..dans le dessin animé dans lequel tu joue ça change rien : t’es le gros méchant qui ne meurt pas, perd et recommence, et tu crois que c’est par vertue
boudegras, c’est la sentence permanente bien qu’il ne comprenne rien à ce qu’il écrit
KD, je ne sais pas ce que vous entendez par « travailler de façon sérieuse ». Je crois savoir que Hollande a toujours été un gros bosseur, mais peu importe. En suivant votre logique, on est amené à penser que, pour comprendre le « fonctionnement réel d’un pays », il faut être ouvrier en usine ou vissé derrière le bureau d’une entreprise privée. Mais alors vous balayez d’un revers de main TOUS les économistes, qui sont tous des universitaires, des chercheurs, des essayistes, souvent des matheux. On ne peut pas à la fois réfléchir à l’économie et passer son temps à gérer une affaire.
Celui qui a le nez dans la pratique en permanence ne voit pas au-delà.
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